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c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . 34 av. …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/...Jean-Claude Etienne et Philippe Martin avaient convié la presse à une conférence

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Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37

(5) Prix maximum TTC au 19/08/2013 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 équipé du Système Audio Bluetooth® USB déduit d'une remise de 6 460 € incluant 1 000 € si reprise d'un véhicule + 1 500 € si ce véhicule a plus de 10 ans et est destiné à la casse. Modèle présenté à 19 740 €: prix maximum TTC au 19/08/2013 du C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost100 ch S&S BVM6 équipé des Phares bi-xénon, du Pack City Easy et des Jantes alliage 18'' 7 branches, déduit de la remise indiquée ci-dessus si reprise d'un véhicule de plus de 10 ans destiné à la casse. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117. (7) Prix maximum TTC au 19/08/2013 du Grand C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6équipé du système Audio Bluetooth® USB déduit d'une remise de 6 760 € incluant 1 000 € si reprise d'un véhicule + 1 500 € si ce véhicule a plus de 10 ans et est destiné à la casse. Modèle présenté à 20 290 € : prix maximum TTC au 19/08/2013 du Grand C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 équipé des Phares bi-xénon, du Pack Design et des Jantesalliage 17'' 15 branches, déduit de la remise indiquée ci-dessus si reprise d'un véhicule de plus de 10 ans destiné à la casse. Consommation mixte (l/100 km) : 5,2. Rejet de CO2 (g/km) : 119. ÉDITION CHÂLONS N°236 du 18 au 24 octobre 2013

> > c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

A U T O M O B I L E S & S E R V I C E S

SDAC 7 avenue du 106ème RI51000 CHALONS EN CHAMPAGNE - Tél. : 03 26 69 56 00

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Art vivant70 ans et pas une ridep.13

Sorti vainqueur des primaires socialistes locales la semaine passée, Rudy Namurcherche désormais à fédérer le plus grand nombre à gauche, autour d'une liste de rassemblement. Et semble plutôt confiant pour la suite des réjouissances municipales. Entretien. P. 4

Championnat de cuisine amateurDemi-finale vendredi etsamedi place Foch p.9

Municipales 2014

Rudy Namur, en toute confiance

Impôts fonciersUne augmentation toute relativeà Châlons-en-Chamapgne p.8

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])

Journalistes : Sonia Legendre ([email protected])Aymeric Henniaux ([email protected])

Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])

Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Dimanche13°18°

Lundi13°18 °

Vendredi 18 octobre Samedi19 octobre Dimanche 20 octobre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

Pierre Cheval

Président de l'association Paysages du Champagne, Pierre Chevala été désigné, mardi 15 octobre, Champenois de l'année 2013 parun jury de journalistes réunis par le futur semestriel «  Bulles etMillésimes, le magazine des Vins de Champagne  ». Composéd’une dizaine de représentants de la presse écrite et parlée, le jurya ainsi souhaité mettre en avant le dossier de candidature desPaysages de Champagne au classement mondial de l'UNESCO. « Bulles et Millésimes, le magazine des Vins de Champagne » doitsortir son tout premier numéro le 15  novembre prochain. Tiré à7 000 exemplaires, cette nouvelle publication entend devenir « lavitrine de l’activité champenoise » à travers des enquêtes, desinterviews et des portraits.

J.D

Pierre Cheval. © l'Hebdo du Vendredi

Le Champenois de l'année de la semaine

En mode bugLes résultats de l'étude menée par lasociété SanDisk quant au nombred'heures passées devant son ordinateurviennent de paraître, et le moins que l'onpuisse dire c'est qu'il y a vraiment dequoi devenir chèvre face à son écran.L'étude ayant été menée sur plusieurspays, dont le nôtre, les Françaisperdraient ainsi chaque année près decinq jours (4,98 très exactement), soittout de même pas moins de 120 heures, àattendre la fin du chargement des pagessur leur ordinateur, leur smartphone ouleur tablette. Dans le détail, c'est letéléchargement des pages internet et letemps d'attente lors du lancement d'uneapplication qui représentent le plus detemps perdu. A titre de comparaison, lesAnglais perdent 130 heures par an, lesAllemands 156 heures, et même 169heures pour les voisins Italiens.

Retard de volLeurs vacances aux Émirats ArabesUnis, Joe Thompson, et surtout ses pa-rents, s'en souviendront longtemps. Déjàparce que celles-ci ont eu tendance às'éterniser un peu (dix-huit mois !),ensuite car au final, la famille a débourséprès de 47 000 euros pour que tout rentre

dans l'ordre. Tout commence en juin2012 quand le père, la mère et le petitJoe, onze ans à l'époque, partent à ladécouverte d'Abu Dabi. Tout se passeplutôt bien quand, au moment d'embar-quer pour le retour, le garçon se metsubitement à développer une formeaigüe d'aviophobie (ou d'aérodromopho-bie), une angoisse l'empêchant com-plètement de prendre l'avion. L'émiratn'étant pas la porte à côté de l'Angleterre,pays de résidence des Thompson, pasfacile de rentrer autrement qu'en avion.Finalement, c'est un hypnotiseur quiréalisa l'impossible et permit, lundidernier, à Joe de rentrer chez lui. Pas sûrque la famille ne quitte son île de sitôt.

Folle bourseUne surprenante et amusante méprises'est produite il y a quelques jours à WallStreet. Après que les responsables duréseau social Twitter eurent fini d'annon-cer leur projet concernant l'entrée immi-nente de la firme en bourse, la sociétéTweeter Home Entertainment Group(THEG) a vu le cours de son actiondécoller subitement, avec un bond de1 800% en seulement quelques heuresavant de se stabiliser autour des 600%d'augmentation ! En cause, une confu-sion entre les codes boursiers des deux

entreprises, TWTRQ et TWTR, ceux-cine variant que d'une lettre. Pour autant,THEG n'a rien, mais alors absolumentrien à voir avec Twitter, puisqu'il s'agiten réalité d'un petit distributeur de pro-duits électroniques installé dans leMassachusetts et spécialisé dans lesécrans plasma. Un joli petit coup de publicité gratuit !

SOS cimetières en détressePlusieurs cimetières catholiques duQuébec connaissent actuellement unesituation assez délicate. Depuis quelquestemps en effet, le taux d'inhumation asérieusement chuté dans certainesrégions de la Belle Province, de -4jusqu'à -30% pour les plus petitscimetières qui du coup peinent de plusen plus à être bien entretenus ; la fauteprincipalement au boom actuel que con-nait la crémation chez nos cousins cana-diens (50% des morts sont incinérés auQuébec) et à la baisse de la pratiquereligieuse. Afin de redresser la barre,plusieurs responsables de cimetières ontmême fini par opter pour des campagnespublicitaires, achetant des encarts dansles journaux locaux. Mais pas facile dansune publicité de vanter les avantages dese faire mettre en terre...

Coup d’oeil sur le monde

Mensonge d’Etat ?« Une minorité de familles Roms souhaite s’intégrer »,avait expliqué Manuel Valls il y a quelques semaines.Les propos du ministre de l’Intérieur avaient défrayé lachronique, remis les Roms sur l’échiquier électoraliste, àquelques mois des élections municipales, donné la sensation qu’une invasion de Roms avait commencé en France !Pour rappel, parce qu’on l’a déjà expliqué, le bruitabsurde qui s’étouffe mal autour des 16 000 Roms deFrance depuis un discours de Nicolas Sarkozy àGrenoble et une circulaire discriminatoire de ClaudeGuéant, ce bruit, il ne couvre pas le vol d’une mouche enEspagne (40000 Roms), en Italie (70 000) ou en Belgique(20 000). Et ces 16 000 Roms de France, ils ne sont pasarrivés cet été ! Aucune invasion n’est en cours !« Une minorité de familles Roms souhaite s’intégrer »,avait donc expliqué Manuel Valls. On aurait pu imagi-ner, donc, à l’inverse, que le ministre ferait tout pourfaciliter la vie d’une famille Rom désireuse de s’intégrer.Qu’après avoir passé presque cinq ans sur le sol français,une famille Rom, même kosovare (sic), on ne la recon-duirait pas chez elle. Que si elle ne vivait pas dans uncampement illégal, si elle cherchait à se plier aux règlesfrançaises, si les enfants été scolarisés depuis trois ans,on lui accorderait un titre de séjour. Bah non. Dans troismois, la famille en question aurait répondu aux critèresde la circulaire Valls et aurait pu être régularisée. Au-lieude cela, pour faire arrêter Leonarda, 15 ans, la police auxfrontières du Doubs a fait se garer un bus, en a fait des-cendre la collégienne, et direction Lyon, avion, et retourau Kosovo.« Je suis de gauche », a martelé Manuel Valls mercredi.Il avait l’occasion de le démontrer, il aurait pu faire de lafamille de Leonarda un exemple à suivre. Raté. « Uneminorité de familles Roms souhaite s’intégrer.  » Maisquand elle le souhaite, ça change quoi ?

Tony Verbicaro

ÉDITO

La météo

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Vendredi9°16°

Samedi12°21°

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Jean-Claude Etienne et PhilippeMartin avaient convié la presse àune conférence de presse lundi 15octobre pour présenter la déclinai-son marnaise de Force républicaine,l’association de François Fillon envue de la présidentielle de 2017.

Neuf pour un. Le député de la MarnePhilippe Martin, le professeur Jean-Claude Etienne, ancien député et ancien

sénateur, membre du Conseil économique, socialet environnemental (national), et quelques autrespersonnalités de la droite locale. Un journaliste.« C’est la conférence de presse inversée ! », rira-t-on, jaune pour certains. Jean-Claude Etienne acommencé par rappeler le « monde entre la vieparlementaire et la vie civile  », regretter que« l’assemblée soit devenue une chambre d’étudedes budgets, tout au long de l’année, avec le vote

à la fin, et puis quoi, quelques réponses à desquestions d’actualité ; mais des lois de program-mation, avec une perspective durable, il n’y en aplus, à part la loi de programmation militaire ».L’ancien président de Région a aussi évoqué le

CESE, et là encore regretté que « de ce côté, sesmembres réfléchissent à des questions de société,des questions de fond, mais ne peuvent rienfaire ». Pour en arriver à la conclusion que « c’estune caricature de la gouvernance de la sociétéfrançaise. Et ça se traduit par un fossé gigan-tesque entre l’opinion publique et les politiques ».Comment lui donner tort ?Jean-Claude Etienne en est arrivé, sans transition,jusqu’à Force républicaine. Dans la Marne, il enest le co-président, avec Philippe Martin. Mais ona eu du mal à sentir, au cours de cette conférencede presse - et aucun confrère ne pourra me con-tredire ! - l’objectif commun entre les deux per-sonnalités. A part, aucun doute, d’avoir réussi à

ramener au bercail des déçus de l’UMP. « Forcerépublicaine est une association rattachée àl’UMP », a précisé Philippe Martin. Association,qui, dans la Marne, comptait officiellement 97membres au 31 août, dont 47 UMP, 21 ex-UMPet 29 venus d’horizons différents.La séance de questions d’actualité a évidemmentporté sur Brignoles et son frais-de-la-veille con-seiller général FN. Philippe Martin a vouluatténuer la victoire du FN et la défaite du candi-dat UMP, évoquant une faible participation.Quand on lui rétorqua que près de 50 % de par-ticipation à une cantonale partielle, c’étaiténorme, le député fit la moue quand l’anciensénateur opina du chef. Philippe Martin finira par

rappeler que ce canton n’était pas traditionnelle-ment à droite, c’est donc la faute à la gauche, etque la forte médiatisation a joué son rôle. Jean-Claude Etienne conclut sur le sujet brigno-lesque : « On n’est pas dans un clivage tradition-nel, il y a eu autant de gens de droite que degauche qui ont voté FN. Et oui, il y a eu une forteparticipation pour une cantonale partielle. »Sur dernier sondage évoquant plus de 53 % desympathisants UMP favorables à des accordsavec le FN aux élections locales, Philippe Martinbotte en touche : « Moi, je vote à bulletin secret,en mon âme et conscience. » Nous avons terminéle propos par François Fillon, quand même aucentre de Force républicaine. Nicolas Sarkozyest-il oublié ? « Pour le moment, François Fillonest le seul candidat déclaré. Xavier Bertrandaussi ? Depuis hier ? D’accord… » Et si Sarkozyest candidat ? Jean-Claude Etienne : « C’est lechoix d’un projet qui compte, pas d’un homme. »Philippe Martin : «  C’est quand même difficilepour un ancien président, qui a été battu. On n’ajamais vu ça. » Jean-Claude Etienne : « Tout peutarriver. » Une dernière ? Sur « l’homme neuf »supposé être représenté par François Fillon, idéedéfendue par Philippe Martin, parce qu’il « n’ajamais été président  ». Jean-Claude Etiennen’opine pas du chef, bien au contraire…Qu’elles soient légitimées par un vote plus oumoins clair, ou décidées par évidence, les prési-dences ou les co-présidences, à l’UMP, ou dansune « association rattachée », c’est quand mêmecompliqué.

Tony Verbicaro

Philippe Martin, Jean-Claude Etienne et René Malet. © l'Hebdo du Vendredi

Force républicaine - UMP

Une même association, des objectifs différents ?

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Philippe Martin, à proposde Nicolas Sarkozy : « Onn’a jamais vu un ancienprésident, battu, remporterla présidentielle ensuite. »

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Par 32 voix à 27, Rudy Namur a rem-porté la primaire interne socialiste àChâlons. Il devrait logiquementconduire une liste de gauche, sansdoute rassemblée, face à celle deBenoist Apparu, aux élections municipales en mars.Comment avez-vous vécu l’élection de jeudidernier ?Ça m’a libéré d’un poids. Les dernières heures, j’aivu la liste des gens qui pouvaient voter à cette pri-maire se restreindre comme peau de chagrin. Ons’est retrouvé avec comme seuls électeurs possi-bles les adhérents encartés au 31 décembre 2012.Ça a faussé le vote à mon sens, parce que ceux quinous ont rejoint après la dynamique des législa-tives de 2012 n’ont pas pu voter. Le PS est un partid’équilibre des grandes sensibilités politiques quile composent. Je suis de la motion 1, GérardBerthiot de la motion 3. Et la motion 3 a fait pres-sion au niveau national pour que dans 39 villes,comme Châlons, où une dynamique a été vuedepuis deux ans, on revienne aux adhésions au 31décembre. A Châlons, on a progressé de 40 %depuis. La date du 31 décembre, c’était à peu prèsà mi-chemin entre le congrès de 2012 et le 9 avril.Les instances nationales avaient choisi le 9 avril audépart comme date limite pour les adhésions qua-lifiées pour voter. C’était dans une circulaire natio-nale officielle… J’aurais pu compter 20 à 25 voixd’avance, je n’en ai eu que cinq, c’est logique.

Vous ne craignez pas que cette faible avancevous fragilise ?Non. Une seule voix d’avance à une élection,quelle qu’elle soit, est prépondérante et donne auvainqueur sa légitimité. J’ai tout de suite appelé aurassemblement, j’ai tendu la main à GérardBerthiot. Je l’ai appelé, je suis tombé sur sonrépondeur. Je lui ai envoyé un message le lende-main. Il ne m’a pas encore répondu. En tout cas,

j’ai fait ce que j’avais à faire en matière de propo-sition de rassemblement. Le bureau national avaitindiqué qu’il validerait le vote interne à partir dumoment où le vainqueur fera valoir le rassemble-ment vis-à-vis de celui arrivé en deuxième posi-tion. Ce que j’ai fait.

Quelle place aurait Gérard Berthiot sur votreliste s’il acceptait le rassemblement ?Sur une liste purement socialiste, il serait numéro3, c’est très clair. On doit respecter la parité, et laplace de numéro 2 est forcément réservée à unefemme. Ensuite, reste à voir dans le cadre d’uneliste avec les partenaires du PS. Ça ne dépendraitpas que de moi.

Vous chercherez à faire un rassemblement largede la gauche châlonnaise ?Oui, je vais rencontrer ces jours prochainDominique Vatel (PCF), Alain Goze. J’ai reçu desmessages de soutien de membres d’EuropeEcologie - Les Verts. C’est une des conditions de lavictoire, il faut que nous soyons rassemblés. Çan’est pas arrivé depuis 1995. Ce rassemblement, çan’est pas qu’une question de partis politiques. Ilfaut travailler ensemble, les uns avec les autres.C’est une question de changement, mais pas que latête de liste. Changement d’hommes, de femmes,de méthode. La tête de liste, c’est le capitaine d’uneéquipe. Il faut aussi des gens compétents derrière.Et pas seulement des personnalités encartées dansun parti politique. Des personnes de la sociétécivile sont les bienvenues. Je pense à d’anciens

animateurs de quartier, par exemple, des « vrais »gens.

La campagne va réellement démarrer pourvous. Vous craignez d’avoir à porter le poids ducontexte national et de l’impopularité deFrançois Hollande et du gouvernement ?Les gens, sur le terrain, qui me parlent du contextenational, me disent aussi qu’ils savent que c’estune élection locale qui va se jouer. Ils font la diffé-rence. Et puis je crois que je dispose d’un capitalsympathie. Il n’y a pas d’anti-Namur. Alors qu’enface, je ne suis pas sûr que ce soit la même chose.Et ce n’est pas la seule différence. Benoist Apparuest régulièrement sur les plateaux télé, moi je suisdans les rues de Châlons. Moi je suis d’ici, lui non.Ça joue plutôt en ma faveur. Et je le ressens claire-ment sur le terrain. Je ne suis pas sectaire. Dansmon comité de soutien, il y a des Gaullistes. Jepeux compter sur le soutien d’une ancienneadjointe de Bruno Bourg-Broc. J’entends desréseaux qui ne sont pas de gauche dire que le choixNamur est plus judicieux que le choix Apparu,parce qu’au moins, Namur, il est à notre écoute, ilvient nous saluer, il vient nous parler.

Souffrez-vous d’un déficit de notoriété vis-à-visde Benoist Apparu ?La notoriété ne veut pas dire capital sympathie. Onpeut avoir une notoriété, mais être mal perçu.

Vous semblez plutôt confiant ?J’ai battu Benoist Apparu aux législatives sur lesbureaux de vote de Châlons (la quatrième circons-cription s’étend de Sainte-Ménehould à l’entrée estde Reims, ndlr), avec 54,48 % des voix. On l’abattu, on a été les seuls à le faire. Et on va le refaire.On ne va pas à cette élection pour être dans l’op-position. Aujourd’hui, on est dans la dynamique dela gagne. Les pions sont positionnés de manière àce que l’on gagne.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Municipales 2014 - PS - Rudy Namur

« Dans la dynamique de la gagne »

SSi quelqu'un n'avait pas encore entenduparler de la rumeur des habitants du « 9-3 » logés à Châlons par l'intermé-

diaire de Benoist Apparu, cette fois, il est aucourant !La médiatisation de rumeurs similaires colpor-tées dans d'autres villes de France, à Niortnotamment, ou encore le rappel que c'étaitarrivé à Vitry-le-François (ville dirigée par lesocialiste Jean-Pierre Bouquet) il y a trois ans,a, à la fois, remis le travail sur le métier, etquelque peu discrédité l'idée que cette rumeurpouvait ressembler à une vérité. Ou alors, lescandale, national, sera énorme ! Si, pour cou-rir, la rumeur a besoin de nombreuses per-sonnes, on en a entendu beaucoup cettesemaine se demander à qui et comment pou-vait profiter le « crime ».

T.V

Benoist Apparu

La rumeur re-refaitsurface

© l'Hebdo du Vendredi

« Bruno Bourg-Broc, je lui reconnais un pointpositif : au bout d’unmoment, il a su être proche des Châlonnais »

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Ce jeudi, le président de l’Associationchâlonnaise des personnalités civiles etsocialistes annonçait officiellement à la

presse son intention de participer à la pro-chaine campagne municipale. « Nous seronsbien présents, et je serai le co-animateurd’une dynamique de rassemblement pour pro-poser un programme municipal qui redonneespoir et permette de sortir du déclin démo-graphique, donc économique et social, danslequel nous sommes englués depuis plusieursannées déjà. En préservant avant tout l’intérêtlocal et général. »Dénonçant les « pratiques clientélistes de ceux qui négocient des places sur telle ou telleliste », Alain Goze qualifie sa future liste de« progressiste, citoyenne, basée sur la justicesociale et l’écologie, avec des valeurs laïqueset humanistes ». Apolitique ? « De centregauche. Nous sommes des socio-démocratesau sein des socialistes. Dans la continuité denotre action, notre porte est ouverte.Notamment au Parti socialiste local et, s’il lesouhaite - il y était fondamentalement opposéen 2008 - au Parti communiste. » A suivre…

Sonia Legendre

Municipales 2014

Alain Goze se lance, doucement mais sereinement

Alain Goze, conseiller municipal d’opposition etprésident de l’Association châlonnaise des person-nalités civiles et socialistes. © l'Hebdo du Vendredi

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La baisse programmée de la dotation de l’Etat vers les Conseilsgénéraux en 2014, comme en 2013,continue d’inquiéter les acteurs dessecteurs sociaux, médico-sociaux etsanitaires, largement dépendant dessubventions départementales. Cettefilière, fédérée par l’Uriopss (UnionRégionale Interfédérale desOrganismes Privés non lucratifsSanitaires et Sociaux) deChampagne-Ardenne, peut y trouveraussi une opportunité pour innover.

C’était le message fort que l’Uriopss cham-pardennaise a cherché à délivrer aux tissusassociatifs qu’elle fédère, mais aussi aux

décideurs politiques ou économiques qui ontassisté à la journée de rentrée organisée le 30 sep-tembre dernier à Taissy. « Un des intervenants, sesouvient Thomas Dubois, le directeur del’Uriopss, a par exemple rappelé qu’aujourd’hui,la question, dans le cadre de la décentralisation,n’était pas de savoir qui finance, mais com-ment. » Et clairement, c’est à l’Uriopss, placée enquelque sorte entre les acteurs associatifs et lesfinanceurs (Etat, collectivités) de porter le débat.« On compte beaucoup sur nous pour faire pas-ser le message aux acteurs associatifs », expliqueBertrand Boussagol, le président de l’Uriopss.Qui cite un exemple concret : « Sur les emplois

d’avenir, on nous a demandé d’être porteurs dumessage auprès des associations, mais on sait àquel point c’est compliqué pour les associationsde créer de l’emploi, même aidé. Et on faitremonter ce message dans l’autre sens. »De là à regretter que des organisations comme lesUriopss n’aient pas été impliquées plus en amontdans la création des emplois d’avenir, il n’y aqu’un pas… « Bâtissons des politiques socialesqui répondent à des besoins, et pas en fonctiondes financements, poursuit Bertrand Boussagol.

On doit partir des besoins, pas des finances.Aujourd’hui, malheureusement, on part des bud-gets disponibles pour construire une réponsesociale. »Tout n’étant pas négatif, Thomas Dubois sou-ligne «  la volonté de concertation autour de lamise en place des lois concernant le logement,l’exclusion, la protection sociale… En revancheon regrette que certains dispositifs n’aillent pasjusqu’au bout de la démarche.  L’encadrementdes loyers, notamment. Si le loyer moyen est

quand même très élevé, les exclus restent exclus.Tout le monde est d’accord pour participer auxefforts de redressement, mais il ne faudrait pasque les politiques budgétaires menées en Franceou à l’échelle européenne nuisent au débat néces-saire. La question des exclus, des personnesâgées, ça n’est pas qu’un problème d’argent. »«  Le Conseil général a déjà commencé à serecentrer sur ses compétences légales, poursuitThomas Dubois. Il va continuer. Il y aura aussiune baisse des investissements, donc moins deconstruction de bâtiments. Et on va devoir privi-légier le maintien à domicile, ce qui pose la ques-tion de la coordination des professionnels. Quandune personne âgée est en maison de retraite, tousles acteurs dont elle a besoin sont sur place, ils sevoient. A domicile, ils se succèdent sans se croi-ser. »A l’Uriopss, ce contexte de crise économiqueinquiète, mais on y voit aussi une occasion dechanger. «  Les associations ont jusque-là étédépendantes des subventions, précise BertrandBoussagol. Il va falloir trouver d’autres solu-tions, comme l’appel au financement privé, parexemple. Nos secteurs emploient 11 000 per-sonnes en Champagne-Ardenne. Les financeursreconnaissent cet impact.  On est créateur derichesses. » Pour le président et le directeur del’union, le contexte actuel représente aussi « uneopportunité pour changer, retravailler la solida-rité, trouver des actions innovantes pour nosassociations. »

Tony Verbicaro

© Jean Debelle

Uriopss

L’exclusion, ça n’est pas qu’un problème d’argent

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Girondin de naissance, le Bus des curiosités intrigue par son côté insolite et mystérieux. Et pour cause, il embarque le publicen vadrouille culturelle tout en gardant secrète, jusqu’au derniermoment, la destination choisie.Bonne nouvelle : il a fait le cheminjusqu’en Champagne-Ardenne.D’improbables périples en perspective…

De Jean-Pierre Pernaut sur TF1 àPauline Lefèvre chez Canal+, leBus des curiosités a très bonne

presse. Un concept coloré, novateur et pleinde surprises qui a d’emblée séduit larémoise Elodie Bessé, créatrice d’événe-ments culturels. « Le Bus a été créé il y atrois ans, et l’Aquitaine s’est portée pilotedu projet. L’objectif, désormais, est de ledéployer dans d’autres régions. » Agri-viticole par excellence, la Champagne-Ardenne regorge de territoires ruraux, etdonc d’habitants éloignés géographique-ment des haut-lieux artistiques, le plus sou-vent implantés en ville. C’est ici qu’inter-vient le Bus, avec un credo : rompre l’iso-lement et élargir l’accès à la culture, soustoutes ses formes. « Il peut s’agir d’un fes-

tival, d’un concert de jazz, d’une pièce dethéâtre, d’un spectacle de cirque ou encored’une visite insolite. Peu importe, pourvuque la surprise et la convivialité soient aurendez-vous ! »Concrètement, le dispositif organise dessorties « clés en main » en covoiturage audépart de communes rurales, et à destina-tion… tenue secrète jusqu’au derniermoment ! Seule condition pour faire partiedu voyage : être assez curieux et friandd’arts pour se laisser porter vers l’inconnu.

« Mais la formule fonctionne dans les deuxsens : on peut aussi emmener des gens de laville voir des spectacles à la campagne. Lesfestivals décentralisés de Furies, duConseil général ou encore de la Comète s’yprêtent très bien par exemple. Sur place,l’effet « groupe » favorise également leséchanges avec les artistes, les metteurs enscène et autres professionnels du spectaclevivant. » Pour l’heure, le principal cœur decible d’Elodie reste les collectivités. Elleprofitait d’ailleurs du Carrefour des élus,

lors de la foire-expo de Châlons, pour pré-senter son projet. « A nous de convaincreles élus pour qu’ils proposent ces rencon-tres à leurs administrés, et qu’ils puissentconcocter leur propre programmationartistique, même sans disposer d’équipe-ments culturels. Il s’adresse également auxcomités d’entreprises, aux associations,etc. » Evidemment, il a aussi fallu se rap-procher des acteurs culturels régionauxpour enrichir l’offre du Bus et permettre leplus grand nombre de destinations. Et si laroute de la promotion est encore longue, leconcept en fascine déjà plus d’un. A l’instarde Catherine Tschambser, adjointe au mairede Moncetz-Longevas. « Cette démarchecollective peut ouvrir de nouveaux horizonsen rassemblant les habitants autour d’unmême projet, d’une même découverte. Sonpetit côté « piquant » est très intéressant ! »A raison d’une cinquantaine de curieuxtransportés, la prestation s’élève enmoyenne à 1 000 euros, tout compris.

Sonia Legendre

> Contact : Elodie Bessé, coordinatricerégionale du Bus des curiosités - 06 62 65 47 06– [email protected] - Plus d’infos surwww.busdescuriosites-champagne.com.

Elodie Bessé, l’ambassadrice du Bus des curiosités en région © l'Hebdo du Vendredi

Bus des curiosités

Toutes les routes mènent à la culture !

Page 7: c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . 34 av. …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/...Jean-Claude Etienne et Philippe Martin avaient convié la presse à une conférence

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

La foire de Châlons reconnue à l'échelle européenne La foire de Châlons-en-Champagne a intégré cette semaine l'associationeuropéenne Eurasco, qui réunit les principales foires agricoles du continent.Seulement 27 foires remplissent à ce jour les conditions nécessaires pour fairepartie de cette association, dont l'objectif est de créer une émulation, un partaged'expériences et l'engagement d'une réflexion sur les moyens de proposer aumonde agricole une visibilité accrue. La foire de Châlons rejoint trois autresévènements français déjà membres d'Eurasco : le salon international de l'agri-culture de Paris, le Space de Rennes et le sommet de l'élevage de Clermont-Ferrand.La fondation Orange remet 15 ordinateurs auSecours PopulaireCe vendredi 18 octobre, la Fondation Orange remet 15 ordinateurs à la fédéra-tion départementale de la Marne du Secours Populaire français. Au-delà dudon, des bénévoles et des bénéficiaires du Secours Populaire sont initiés à l’in-formatique par des salariés bénévoles d’Orange.

EN BREF

UN AN DE PLUS

René-Paul Savary à l'ElyséeCette semaine, nous nous rappelons que le 22 octobre 2012, René-PaulSavary, président du Conseil général de la Marne, se rendait à l’Elysée avecune délégation de l’Assemblée des départements de France. Une rencontreavec le Président de la République devait permettre d’échanger sur la mobi-lisation des départements face à la crise économique et l'importance de leuraction en matière de solidarité et de développement des territoires. Depuis, et pas plus tard que la semaine dernière, René-Paul Savary et l’en-semble des présidents de Conseils généraux de majorité de droite et du cen-tre ont quitté l’Assemblée des départements de France, réunie en congrèsjeudi 10 octobre à Lille, pour exprimer leur mécontentement face à labaisse annoncée de la dotation de l’Etat pour 2014 : 476 millions d’eurosen moins pour l’ensemble des départements, soit un tiers des « efforts »demandés aux collectivités territoriales. T.V

Social - Manifestations du 15 octobre

Un peu plus de 500 personnes mobilisées dans la Marne

Apeine 300 personnes à Reims, une centaine à Châlons,une cinquantaine à Epernay et à Vitry-le-François…Les manifestations de mardi 15 octobre, à l’initiative

de la CGT, n’ont pas mobilisé les foules. Défense desretraites, emploi, pouvoir d'achat et protection sociale étaientles thèmes de ce mouvement. Quelques lancers de gros

pétards et un peu de musique ont donné un peu de vie à lamanifestation rémoise. A Châlons, Marilyn Homon-Ruer,secrétaire générale adjointe de l’union départementale recon-naissait que «  la mobilisation n’est pas à la hauteur desenjeux. Peut-être le fait d’une sorte de fatalisme, ou d’unmanque d’unité syndicale. »

Conseil régional

L’opposition est de sortie

Depuis quelques semaines, les élus de l’opposition duConseil régional de Champagne-Ardenne sortent, à larencontre « de ceux qui font l’économie », nous explique

Xavier Albertini, élu UMP. Jean-Luc Warsmann, député et leaderde la droite à la Région, visite, département par département, avecune délégation d’élus, des représentants du Medef, de la CGPME,mais aussi la direction de l’Université, des chefs d’entreprise.C’était le cas jeudi 10 octobre à Reims. « On constate que l’ac-tivité en hémicycle au Conseil régional ne reflète pas la réalité dece qui se passe sur le terrain, poursuit Xavier Albertini. Le fossése traduit par exemple par une difficulté d’accès aux aides. Leschefs d’entreprise n’ont pas forcément vocation à aller chercherdes aides, mais c’est parfois le parcours du combattant pour yparvenir, en raison de normes qui sont très contraignantes. »Autre exemple cité par l’opposition, la reprise et la transmissiond’entreprises. « Plus de 9 000 chefs d’entreprise en Champagne-Ardenne vont vouloir céder ou transmettre leur entreprise dans untemps court, poursuit Xavier Albertini. Si on ne met pas en placeun dispositif à la hauteur, des entreprises s’arrêteront, et avecelles, des emplois risquent d’être supprimés. »Enfin l’opposition regrette que la réflexion Champagne-Ardenne« vingt-vingt » ne soit pas allée plus loin : « Quand on voit le tra-vail effectué pendant 18 mois sur Champagne-Ardenne 2020, onpeut être déçu. Pas de synthèse, pas de définition d’axes priori-taires. On sent plutôt l’essoufflement que la dynamique. On y avraiment travaillé dans l’opposition, et on a le sentiment d’accoucher d’une souris. » T.V

Social

Cartier : quand le luxe se met au smic

Mercredi, ilsétaient prèsde quarante-

cinq salariés de Cartierà tenir le pavé sous lapluie devant les locauxde leur entreprise,zone Farman. Dessalariés en grève quiréclament une reva-lorisation de leurssalaires, « qui vont duSmic, à savoir 1 050 euros, à 1 300 euros maximum », indiqueFlavien Lacrampe, délégué CGT du site rémois de l'enseignede luxe. Leur revendication : 200 euros nets de plus sur leurfiche de paie, quand la direction leur en propose 75 eurosbruts. « Ce que l'on n'admet pas, c'est d'être payé comme çaalors qu'on travaille dans une société qui appartient à ungroupe (Richemont) ayant réalisé 2,7 milliards de bénéficesl'an passé. » Si la direction a prévenu qu'elle n'irait pas plusloin, les salariés, eux, comptent bien poursuivre leur mobili-sation. Une grève historique puisque le groupe n'avait jamaisconnu un tel mouvement social.

A.H

Au total, plus de la moitié des sala-riés du site s'est déclarée gréviste. ©l'Hebdo du Vendredi

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Au 15 octobre, commechaque année, les proprié-taires de biens bâtis ont dû s’affranchir de la taxefoncière. Verdict : pas d’augmentation faramineusesur le bassin de Châlons.Zoom sur le fonctionnementparticulier de cet impôt.

Pour 2013, le Centre des impôts foncier de Châlons-en-Champagne – englobant au

total 280 communes marnaises – aémis plus de 100 000 avis d’imposi-tion. « Soit environ un tiers de lamasse fiscale du département », sim-plifie Nicolas Adam, le responsabledudit centre. A ceux qui penseraientque tous les impôts reviennent de droità l’Etat, il n’en est rien. Ce tribut estreversé à différentes collectivités : leConseil général (département de la

Marne), les communes et, si elles lesouhaitent, les intercommunalités. LesFinances publiques interviennent icien tant que prestataires au service des

collectivités, pour ainsi dire. « Contrairement à d’autres impôts,elles ont la main sur cette fiscalité ditedirecte locale. Elles peuvent, en fonc-tion de leurs besoins et afin d’équilib-rer leurs budgets, ajuster le tauxqu’elles appliqueront à la base d’im-position. Evidemment, ces évolutionssont encadrées par la loi pour éviterles abus. »De quoi se demander si les dotationsde l’Etat aux collectivités, souventdécriées pour fondre comme neige ausoleil, peuvent faire pencher la ba-lance. Car qui dit moins de ressources,dit davantage besoin d’argent pourboucler les budgets. A Châlons, le tauxcommunal n’a pas augmenté entre2012 et 2013 et stagne à 28,10 %. Unlien avec les prochaines échéancesélectorales ? Peut-être, mais notonstoutefois que cette part n’a pas nonplus évolué ces cinq dernières années.Parallèlement, Cités en Champagnen’applique ni taux intercommunal, nitaxe des ordures ménagères. La légèrehausse observée cette année par les contribuables s’explique doncautrement.« La loi de Finances, votée par leParlement, prévoit tous les ans unerevalorisation des bases, de sorte àcompenser l’inflation, poursuit l’ex-pert. Elle est de 1,8 % pour 2013.

Mécaniquement, cela fait légèrementgrimper la facture. » Ce à quoi il con-vient d’ajouter l’évolution de la partdépartementale, reversée au Conseilgénéral. « 14,11 % sur l’année 2013.Contre 13,57 % en 2012. » Mais lànon plus, pas de quoi sauter au plafond. Pour schématiser, celareprésente au final environ deux eurossupplémentaires, sur une base de 430euros. En remontant dans le temps, enrevanche, on s’aperçoit que ce taux aquasiment doublé depuis 2008,époque à laquelle il s’élevait à 7,40 %.Avec une envolée à 12,83 % en 2011.Mais cette augmentation n’incombepas directement au Conseil général.Elle résulte de la réforme des collec-tivités territoriales et de la fiscalité.Concrètement, depuis 2011, lesrégions ne touchent plus de recettes

issues de l’impôt foncier. Cette part aété réattribuée aux conseils généraux,ainsi que des frais de gestion qui revenaient auparavant à l’Etat.Conséquence : le propriétaire ne paieplus rien aux régions, mais davantageaux départements. Pas d’incidenceconsidérable sur ses impôts fonciers,donc. « Les éventuelles autres aug-mentations des impôts s’expliquentuniquement par l’évolution du bienimposé. Voire par une exonération quin’aurait plus lieu d’être. »Très complexe, la taxe foncière sur lebâti se calcule selon différents critèrespropres au bien, à commencer par lasurface déclarée et le type de construc-tion. « En moyenne, sur Châlons, lescotisations oscillent fréquemmententre 500 et 1 500 euros. Ne pas se fierà ce que paient ses voisins ! Selon lacatégorie du bien, une chambre de 10ou 15 m2 supplémentaires peut facile-ment entraîner 15 % de taxe en plus.Le calcul se fait également en fonctiondes tarifs communaux au mètre carré

pondéré, établis en 1970, représenta-tifs du marché locatif de l’époque, etinchangés depuis. Seul un coefficientd’actualisation, instauré depuis 1980,s’applique à ces évaluations pour queles recettes versées aux collectivitésprennent en compte l’inflation. »Toujours en 1970, le zonage géo-graphique ne divisait Châlons qu’endeux parties : la rive droite et la rivegauche (où un coefficient permet deminorer légèrement l’impôt final).C’est encore le cas aujourd’hui. Unepropriété bâtie ne sera donc pas forcé-ment plus taxée qu’elle se situe rue deChastillon ou rue des Martyrs de laRésistance. « Un coefficient dit de si-tuation particulière permet néanmoinsde majorer ou de minorer l’impôtfoncier. Et de différencier par exempleun logement avec terrasse et vue sur lacathédrale Saint-Etienne, d’un loge-ment enclavé particulièrement difficiled’accès. »

Sonia Legendre> www.impots.gouv.fr

Nicolas Adam, responsable du Centredes impôts fonciers de Châlons-en-Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

Taxe foncière sur le bâti 2013

L'impôt foncier augmente-t-il vraiment ?

Le départementrécupère une part dugâteau depuis 2011

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Un peu plus cher à Epernay ? Les villes de Reims et d’Epernay ont respectivement voté des parts communalesde 30,71 % et de 24,28 % sur les bases d’imposition du foncier bâti, mais aucuneaugmentation n’est à noter entre 2012 et 2013. Reims Métropole n’applique pas detaux intercommunal, mais celui-ci s’élève à 7,83 % supplémentaires pour le Paysd’Epernay.

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Depuis six ans déjà, la Fédérationfrançaise de cuisine amateursillonne l’Hexagone, à larecherche des nouveaux talents duterroir. Elle s’installe ce week-endà Châlons avec un menu haut encouleurs et en saveurs…

Après une étape à Sedan, le championnatde France de cuisine amateur rejointChâlons. Objectif : désigner un second

candidat pour représenter les couleurs de laChampagne-Ardenne lors de la demi-finale, àParis. Samedi, 12 candidats s’affronteront aucours d’une même épreuve : cuisiner trenteverrines en une heure chrono, à partir d’unpanier d’ingrédients surprise parmi lesquels ilspourront choisir trois produits. Seule obliga-tion : utiliser la pomme de terre, thème àl’honneur de cette sixième édition du champi-onnat. Ils seront ensuite évalués sur l’origina-lité, le goût et l’aspect esthétique des prépara-tions. La Fédération compte d'ailleurs sur lepublic pour élire le grand vainqueur, dégusta-

tions à l’appui. Parallèlement, un jury com-posé de professionnels et de personnalitéslocales devra remettre son coup de cœur aumeilleur cuisinier amateur. Entre autres mem-

bres ayant accepté de jouer le jeu : la Maisonde Marie-Caroline, les Armes de Champagne(à l’Epine), le Petit Pasteur, etc.Au Carillon Gourmand, Philippe Kerman,gérant et restaurateur depuis 16 ans, saluel’initiative. « Aujourd’hui, les gens prennentplaisir à cuisiner chez eux, à trouver les pro-duits et à les travailler de façon imaginative.Nous allons voir comment les candidats vonts’organiser. Je pense que les principauxcritères restent le goût, la créativité, et je nedemande qu’à être bluffé ! Mon conseil auxparticipants : ne pas se mettre la pression, etsurtout se faire plaisir, comme s’ils étaientdans leur propre cuisine. C’est aussi une belleoccasion de mettre en avant les métiers de larestauration et de faire découvrir les artisansdu goût de notre région. »Fabien et Jean-Paul Souply, père et fils instal-

lés depuis quatre générations, voient en cettecompétition la possibilité de déceler des ta-lents cachés. « Des cuisiniers autodidactes,qui n’ont pas forcément suivi le cursus clas-sique, mais qui ont acquis les compétences aufil du temps. Il y a dix ans, le secteur de larestauration était considéré en quelque sortecomme une voie de garage. Aujourd’hui, lesamateurs se mettent au diapason des profes-sionnels, dont les techniques sont largementmédiatisées. Nous veillerons au respect des produits du terroir, des saisons, et du goûtoriginel des aliments choisis. Pensez auxcouleurs, et surtout, n’oubliez pas l’assaison-nement final ! »Heureux hasard calendaire, ces épreuves coïn-cident avec la Semaine du goût. Les anima-tions concoctées par la municipalité et sespartenaires pour l’occasion viendront doncvolontiers pimenter l’événement. Avec un motd’ordre, joindre le pédagogique au ludique. Aumenu : un rallye gourmand avec les com-

merçants du centre-ville, les démos des arti-sans du cru (maraîcher, horticulteur, apicul-teur, boulanger, producteur de lentillons, etc.),les prouesses artistiques de Laurent Lemasson

(membre de l’Académie des fruits et deslégumes), les astuces de Cités en Champagnepour mieux cuisiner et moins jeter, les recettesdes élèves du CFA. Liste non exhaustive,évidemment ! Bonne nouvelle : une réflexionest en cours pour pérenniser ces animationsgustatives sur le marché par la suite.

Sonia Legendre

> Animations culinaires et championnat deFrance de cuisine amateur - Vendredi 18 etsamedi 19 octobre de 10 h à 18 h place FochRenseignements au 03 26 69 09 90.

Les épreuves régionales du championnat de cui-sine amateur se dérouleront ce samedi à Châlons.© Fédération française de cuisine amateur

Championnat de France de cuisine amateur

Un petit goût de Masterchef à Châlons

Des animations culinairespour pimenter l’événement

Coup de cœur du jury et vote du public

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

La Fédération cherche encore des amateurs Suite à plusieurs désistements, la Fédération française de cuisine amateur lance un appel à candidats pource championnat. Inscriptions auprès de Victoria Meese au 06 62 36 08 69 ou [email protected].

Les aînés se mettent aussi au goût du jour Un autre concours s’est invité cette semaine dans les Résidences pour personnes âgées (RPA) de Châlons : le « master pâtisserie », inédit jusqu’ici. En trois épreuves (pâtisserie libre, imposée, puis con-coctée à partir d’ingrédients imposés), les aînés ont joué de leurs talents culinaires et de leur inventivitépour relever le challenge. Le tout saupoudré de convivialité et de dégustations !

Page 10: c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . 34 av. …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/...Jean-Claude Etienne et Philippe Martin avaient convié la presse à une conférence

Dimanche 20 octobre, Reims àtoutes jambes fêtera sa 30e édition.Cinq courses pour tous les âges etrépondant à toutes les motivationssont au programme de cet évène-ment toujours plus convivial.Nouveauté cette année : le parcours du marathon s'inscritencore davantage le long de la coulée verte.

Reims à toutes jambes (RATJ) fête cetteannée ses 30 ans : le bel âge pour certains,celui de la maturité pour d'autres. Une chose

est sûre, cet évènement n'a pas pris une ride. Aucontraire, RATJ semble même rajeunir au fil deséditions. Qu'il est loin le temps où, en 1983, démar-rait cette aventure avec pour seule course au pro-gramme un semi-marathon alors organisé parl'armé de Terre. Dès l'année suivante, cette initia-tive, sorte d'épisode zéro dans l'histoire de RATJ,sera reprise par la municipalité pour devenir leMarathon de Reims. La manifestation prend del'ampleur au fil des ans pour atteindre son apogéeen 1999 avec 15 161 participants dont 4106 pour le

marathon. Pendant cette période l'objectif numéro1 est alors de proposer des courses privilégiant lehaut-niveau et les records. Le virage est pris en2005 avec l'abandon de l'appellation Marathon deReims pour devenir le Reims à toutes jambes

(RATJ). La concurrence grandissante entre lesmarathons au niveau national conduit la Ville deReims à privilégier le côté convivial de sa mani-festation. L'objectif est clair : rapprocher les habi-tants de l'épreuve. Si les sportifs de haut niveausont évidemment toujours les bienvenus, la prioritéest donc donnée aux coureurs amateurs, des habi-tués à fouler tranquillement l'asphalte le dimancheaux plus chevronnés qui pratiquent la course àpieds quasi de manière quotidienne. Et ça fonc-tionne. Ainsi, après plusieurs années de baisse(200-2005), le nombre de participants repart à la

hausse. L'édition 2012 restera d'ailleurs dans lesannales avec plus de 14 000 coureurs présents sur

l'ensemble des courses, le 3e plus gros total del'histoire de RATJ, dont 6023 rien que pour le 10km France Bleu, un record pour celle qui est sansaucun doute la course la plus conviviale de RATJ.Ces dernières années, l'accueil des coureurs s'estainsi largement amélioré, tandis que les animationsavant et pendant la course sont venues progressi-vement enrichir l'événement afin qu'il soit partagépar les coureurs mais aussi par les spectateurs. Degros efforts ont également été réalisés sur les par-cours, totalement rénovés l'année dernière, plusagréables avec notamment de nombreux passagesdevant les lieux les plus emblématiques de Reims. Pour cette 30e édition, le choix a donc été fait depoursuivre dans cette voie visant à allier plaisir decourir et performance. C'est ainsi que la seule nou-veauté notable cette année concerne le parcours dumarathon. RATJ a en effet choisi de verdir encoredavantage cette épreuve. Ainsi, en seconde partiede course, les marathoniens suivront sur plusieurskilomètres la Coulée Verte, cet axe qui suit lesbords de la Vesle et les berges du canal et qui estemprunté toute l'année par les amateurs de footinget de course à pieds.

Julien Debant> Programme complet (parcours, animations etinscriptions) sur ratj.fr

Le parcours du marathon de Reims empruntera très largement la Coulée Verte. © l'Hebdo du Vendredi

RATJ 2013

30 ans et de plus en plus vert

S'inscrire à RATJ Les 18 et 19 octobre, rendez-vous au pôle inscriptions au complexe René Tys (vendredi de 13h à 18h et samedi de 10h à 19h). Attention, il n'y a pas d'inscription le dimanche 20 octobre, jour des courses.Les tarifs, inchangés depuis plusieurs années sont les suivants : entre le 16 et le 19 octobre, marathon 50 euros, semi des Notaires 30 euros et 10 km France Bleu 15 euros. Les étudiants et les apprentis bénéficient de tarifs réduits : marathon 17 euros, semi des Notaires 8 euros et 10 km France Bleu 5 euros. Pour les demandeurs d'emploi, l'inscription est gratuite.

Le marathon au cœur de la Coulée Verte

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

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>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

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Après s'être fait plaisir en amical face à Auxerre (4-2), le Stade de Reims espère êtreaussi efficace offensivement lors de la venue de Toulouse,vendredi soir à Delaune, face à une formation qui connaîtégalement des soucis de finition.

Cette saison, Reims et Toulouseconnaissent la même problématique :un manque cruel d'efficacité offen-

sive. Avec seulement sept buts marquéschacun en 9 journées, les deux clubs sontégalement à égalité de points (12) au clas-sement. Et si les Rouge et Blanc sont mieuxclassés (9e) que Toulouse (12e), ils le doi-vent à leur plus grande solidité défensive (6buts encaissés). Les Toulousains, eux,payent leur mauvais début de championnat(aucune victoire après 5 journées), mais res-tent sur trois succès lors de leurs quatre der-nières rencontres en L1. Qu'on se le dise, leshommes d'Alain Casanova sont en progrès.Son système basé sur une défense à cinqéléments, dont deux arrières sur les côtésqui font l’essuie-glace, associée à un milieuà trois très technique où rayonne Chantômeet Didot, commence donc à porter ses fruitset fait de Toulouse « une équipe difficile àjouer ». « Avec leurs deux pistons sur lescôtés, il va nous falloir être très vigilants »,prévient Mihel Audrain, entraîneur adjointd'Hubert Fournier. « Mais c'est aussi leur

point faible », ajoute-t-il. Pour profiter desmontées des arrières toulousains, encorefaut-il concrétiser les contre-attaques qui nemanqueront pas de se présenter auxRémois. « On ne possède pas un grandbuteur capable de marquer 15 buts enchampionnat, note réaliste Michel Audrain.Mais quand l'équipe ne marque pas, cen'est pas la faute d'un seul joueur, c'est cellede tout un collectif. C'est par exemple aussile problème des centreurs qui ne sont pastoujours justes dans leur dernier geste ».Pour remédier à ce manque de réussitedevant le but, l'adjoint d'Hubert Fournierassure que les entraînements spécifiques nesuffisent pas, précisant que ce qui prime,

« c'est la confiance ressentie par lesjoueurs ». Il invite surtout ses hommes « àse lâcher ». Les quatre buts inscrits lors dela victoire face à Auxerre, vendredi dernierà Châlons, dont deux par Gaëtan Courtet,devrait redonner justement un peu deconfiance et de l'ambition à l'ensemble ducollectif rémois. Ce succès, même face àune équipe de L2, peut faire la différenceface à Toulouse : un match très importantpour la bonne marche du Stade de Reimsqui entend mettre un terme à sa série de sixmatches nuls.

Julien Debant

> 7 buts marqués par Reims et ToulouseLes 7 buts inscrits par Reims cette saisonont été marqués par sept joueurs différents,dont deux seulement par des attaquants(Fortes et De Préville). En revanche, à l'ex-ception de celui marqué par Sylla, les butstoulousains sont l'oeuvre de leurs joueursoffensifs : Braithwaite (3) Ben Yedder (2) etBen Basat (1).Reims - Toulouse, vendredi 18 octobre à20h30 au stade Auguste Delaune.Prochaine journée de championnat (11e j.),samedi 26 octobre à 17h, Reims se dépla-cera à Marseille, stade Vélodrome.En marge de la rencontre Reims - Toulouse,le Stade de Reims va signer une conventionde partenariat avec les clubs de Reims SteAnne, Cormontreuil, Tinqueux, LaNeuvillette et Taissy, visant à renforcer lesrelations avec ses clubs voisins.

Pour Michel Audrain, adjoint d'HubertFournier, les joueurs rémois doivent selâcher davantage sur le plan offensif. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 10e j.) Reims - Toulouse

Recherche buteur désespéremmentMohamed Fofana : « Je suis apte pour une place dans le groupe » Formé à Toulouse et arrivé à Reims la saison dernière, Mohamed Fofanavit un début de championnat gâché par une blessure à la cheville. Si ledéfenseur estime ne pas être encore à 100% de ses capacités, faute detemps de jeu (40 minutes de jeu en L1 cette saison, face à Monaco), il sedit prêt à retrouver plus régulièrement les terrains.Votre blessure est-elle oubliée ?Je ne ressens plus de douleur à la cheville et je n'ai plus d’appréhension.J'ai repris la compétition le mois dernier en enchaînant les matches avecl'équipe réserve. J'ai joué aussi face à Monaco et l’intégralité du matchamical contre Auxerre. Je me sens donc très bien, apte pour une placedans le groupe.Êtes-vous satisfait de votre match face à Auxerre ?Ça s'est bien passé face a une belle opposition même si le score est un peularge. Je crois que notre expérience a fait la différence. Avec notre sérieen cours de six nuls en L1, ça fait surtout du bien de gagner.Ces nuls vous pèsent ?Oui et non. On reste tout de même sur une série positive car on ne perdpas, mais on n'avance pas beaucoup. C'est dommage car on aurait puremporter certains matches. Maintenant, il faut gagner pour casser cettespirale.Vous auriez pu en perdre aussi sans un grand Agassa ?C'est vrai. Kossi fait un grand début de saison. Pour l'équipe, le début dechampionnat est correct et ça montre qu'on doit encore améliorer beau-coup de choses. Notre jeu est quand même cohérent. Il nous manque justeun peu de réussite devant.On imagine que vous avez envie de jouer contre Toulouse ?Bien sûr, mais notre défense fonctionne plutôt bien. Maintenant, jouerToulouse, ça me tient à coeur, mais mon objectif c'est de jouer en L1 con-tre n'importe quelle équipe. Quel regard portez-vous sur votre ancien club ?Il ont changé de système depuis la fin de saison dernière. C'est une équipetrès embêtante à jouer. Monaco en a fait les frais à domicile (0-0, le 23août dernier). Elle a connu des débuts difficiles, mais aujourd'hui ellecompte le même nombre de points que nous. D'ailleurs, Toulouse aussi àdes problèmes de finition. J'espère que leurs attaquants ne vont pas seréveiller contre nous.

Foot (Coupe de France, 6e tour) : Reims Ste-Anne accueillera Epernay Le tirage au sort du 6e tour de la Coupe de France, dont les matches sont programmés les 26 et 27octobre, a offert un derby à la Marne avec la rencontre opposant le Reims Sainte-Anne (DH) auRacing Epernay (CFA2).

Trial à Vertus dimancheCe dimanche 20 octobre, le Moto-Club d'Epernayorganise le Trial FFM de Vertus, 27e édition. Cetrial champenois comptera pour les championnatsrégionaux de Champagne-Ardenne, Bourgogne,Picardie et Lorraine.

EN BREF

Vainqueur d'une belle équipe de Boulogne-sur-Mer (82-73), mardi soir à Reims, leChampagne Châlons Reims Basket s'est

donc rassuré après sa première défaite concédéequatre jours plus tôt sur le parquet de Nantes (88-69). Au terme d'un match d'une grande intensité,les hommes de Nikola Antic ont fait la différenceen seconde mi-temps grâce à une défense collec-tive retrouvée tout en maîtrisant leurs nerfs pour-tant soumis à rude épreuve. Le match a en effet étéperturbé pas plusieurs contacts virils entre lesjoueurs, allant à deux reprises jusqu'à la formationd'une mélée. Heureusement, aucun des protago-niste n'a sorti la boîte à gifles. « Comme dans lavie, un match se joue souvent à la gnac et celui quiest le plus fort s'en sort toujours, expliquait MichelMorandais à la fin du match. Dans les tribunes, çaa peut-être donné l'impression qu'on allait se taperdessus, mais sur le terrain c'était différent. Il fautjuste savoir se faire respecter sans en venir auxmains ». Au-delà de ces faits de jeu, le coachrémois s'est, lui, félicité de cette victoire « méritée »et de la « combativité » retrouvée de ses joueurs.Seul bémol à cette soirée, les 40% de réussite desMarnais sur la ligne des lancers-francs (6 sur 15),heureusement compensés par les 64% (14 sur 22)obtenus derrière la ligne à 3 points ! Bref, grâce àce succès acquis face à l'une des grosses cylindréesdu championnat, Châlons-Reims occupe aprèscinq journée la première place du classement encompagnie de Fos-sur-Mer. Mais le temps n'estpas à l'auto-satisfaction car déjà se profile un autrecombat dans l'antre bouillante de Saint-Quentin. 7eà égalité avec six autres équipes, avec un bilanéquilibré de trois succès pour autant de défaites, lesAxonais seront comme toujours animés par une

forte envie de vaincre leurs voisins. Cette soif devictoire sera d'autant plus importante que les Saint-Quantinois restent sur une défaite à Boulazac (90-74). De plus, si Evreux est venu dernièrements'écraser dans l'Aisne (76-68), les joueurs entraînéspar Sébastien Lambert ont déjà laissé filer une vic-toire à domicile lors de la venue de Saint-Vallierpour le compte de la 3e journée (91-103). KévinJoss-Rauze et ses partenaires sont prévenus : toutSaint-Quentin rêve de faire tomber l'ambitieuxvoisin.

Julien Debant> Saint-Quentin - Châlons-Reims, samedi 19octobre à 20h, Palais des Sports Pierre Ratte,Saint-Quentin.Prochain match à domicile (8e j.), Châlons-Reims recevra Saint-Vallier, vendredi 25 octo-bre à 20h, complexe Sportif René Tys, Reims. Billetterie sur www.ccrbasket.com

Michel Morandais passe devant Deven Mitchell et le CCRB s'impose face à Boulogne après unvéritable combat. © l'Hebdo du Vendredi

Basket (Pro B, 7e j.) Saint-Quentin - Châlons-Reims

En mode guerrier

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magazine

Dimanche dernier, en gare de Châlons, le moment était venu pour les clowns et leursfamilles d’adoption de se dire adieu, après une semaine riche en surprises et en émo-tions. Et qu’on les ait croisés au détour d’un hypermarché, chez le coiffeur ou sur lesbancs de l’école, les joyeux lurons ont semé leur bonne humeur légendaire aux quatrecoins de la ville. A ceux qui regretteraient de ne pas les avoir rencontrés, ou qui souhai-teraient papoter davantage avec eux : ils reviennent sur les planches de la Comète !L’occasion d’en savoir plus sur cette aventure humaine, souvenirs déjantés et anecdotescroustillantes à l’appui. « Moi j’aime beaucoup ce vin blanc avec des bulles qu’on sert dansvotre contrée, confiait Jean-Christian, l’un d’eux, lors d’un apéro entre clowns et voisinsorganisé à Compertrix.Mais je reste prudent parce qu’après deux gorgées, je fais dessaltos partout et on me reproche ensuite de ne pas être sociable. On a beaucoup de sou-venirs émouvants, oui. Je suis resté enfermé dans des toilettes par exemple, ça a fait riretout le monde. Pas moi. Mais dans l’ensemble, ils sont sympas les Châlonniens. Heu… les

Châlonniais. » Rendez-vous ce samedi pour la suite des réjouissances ! Claire Lagrange> Grande célébration des clowns et de leurs familles d’accueil - Samedi 19 octobre à 20 h 30 à la Comète (5, rue des Fripiers à Châlons) Tarif unique : 5 euros – Infos et réservations au 03 26 69 50 99 ou [email protected].

Furies – 7 jours, 7 clowns, 7 familles

Les clowns de retour, plus furibonds que jamais !

Souvenirs de l’arrivée chahutée des clowns, en gare de Châlons… © l'Hebdo du Vendredi

Musicien reconverti dans le théâtre et l’écriture, Laurent Searle ne supporte pas l’idée que l’onpuisse s’ennuyer en poésie. Il y a sept ans, il fondait la compagnie Vers volant. Depuis, il sillonnel’Hexagone en semant çà et là ses textes, et toute l’originalité de son inspiration. « Les mots sontnos partenaires de tous les jours. On a parfois peur de mal faire, de commettre des fautes, alorsqu’en fait, c’est assez facile. En créant Littinérant, j’avais envie de rendre les choses plus aborda-bles. » Pour cela, l’artiste mise sur la complémentarité de l’écriture et de la marche à pied. Et en-traîne le public à travers ville, l’invitant à coucher sur le papier toutes les émotions ressenties augré de la randonnée et des trésors architecturaux qu’il (re)découvre. « En marchant ensemble, leregard que l’on porte sur ce qui se passe autour de nous est totalement différent. On passe dansdes endroits que tout le monde connaît, mais en levant davantage le nez, en échangeant, et enprenant le temps d’apprécier les détails. Les volets, les sonnettes, les murs, les bâtiments, etc. »S’il garde secret l’itinéraire de cette escapade, Laurent Searle précise qu’ « aucune forme n’estimposée pour les textes que les participants écriront. Seul objectif : faire en sorte de surprendreles yeux et l’esprit. » Puis laisser la spontanéité faire son œuvre… Sonia Legendre> Littinérant, randonnée d’écriture – Par la compagnie Vers volant - Samedi 19 octobre à 14 h 30 – Départ à la bibliothèque Georges Pompidou (68, rue Léon Bourgeois) Gratuit – Inscriptions au 03 26 69 98 21.

Patrimoine - Randonnée d’écriture

Poètes de corps et d’esprit

Les randonnées littéraires de la compagnie Vers volant, une autre façon de découvrir la beauté architecturale quinous entoure. © Compagnie Vers volant

À quelques semaines de son lancement officiel sur le web, la Bande du 9 espère fédérer le plusgrand nombre autour, comme son nom l’indique, du 9e art. Une sorte de communauté bédé-phile grâce à laquelle pourront se côtoyer – en ligne comme dans la vraie vie ! - lecteurs, col-lectionneurs passionnés, auteurs, dessinateurs, maisons d’édition, journalistes, et bien d’autres.Pour marquer son entrée dans l’histoire champardennaise, elle organise une rencontre avec l’il-lustrateur rémois Benoît Blary. L’occasion de le remercier pour sa contribution à la création dela Bande du 9, mais également de présenter la dernière BD qu’il a dessinée : le deuxième tomede la saga Sigurd et Vigdis, intitulé Le Kourgane et très attendu du public. S.L

> Séance de dédicaces en présence de Benoît Blary – Samedi 19 octobre de 14 h à 17 h Librairie Chapitre (44 place de la République à Châlons) – Entrée libre.

Dédicace - BD

Benoît Blary, invité d’honneur de la Bande du 9

CONCERT CHÂLONS

SAMEDI 19 OCTOBREMUSIQUE DU MONDE -PARNO GRASZT+ LATCHO DROMInfluences orientales, folklorehongrois, exubérance et sen-timentalité baignent ainsi lamusique de Parno Graszt. Unéclairage sur une des nom-breuses richesses de l’identitéhongroise. Véritable ambas-sadeur de la Tziganie, LatchoDrom représente un impor-tant jalon dans l’histoire desmusiques tziganes et se placeparmi les grands noms dujazz manouche.À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros –Salle Simone Signoret à Vitry-le-Fran-çois.

SAMEDI 26 OCTOBRESOUL/FUNK : MADD VIBES BRASS BAND+ THE MOODHUNTERQuand Angelo Moore, l’in-croyable chanteur trublion deFishbone, s’associe augroupe-fanfare Ceux Quimarchent Debout, on obtientle Madd Vibes Brass Band etune création exceptionnelle.Si la musique Soul des an-nées 60 et 70 est sansconteste l’étincelle à l’originedu groupe, l’âme des Moo-dHunters réside dans le sa-vant dosage des influencesde chacun.À 20h30. Tarifs : de 5 à 16 euros –l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

VENDREDI 15 NOVEMBRECONCERT : SERGE LAMASerge Lama est de retour surles routes pour une grandetournée. Il sera accompagnéde 8 musiciens, avec un qua-tuor de cordes, un piano, unaccordéon et des percus-sions. Sur scène, il est tel qu’ilnous plaît : simple, proche, fi-dèle, indémodable.À 20h30. Tarifs : 53 à 57 euros – Capi-tole-en-Champagne, av. du présidentRoosevelt à Châlons-en-Champagne.

SAMEDI 16 NOVEMBRECONCERT : PASCAL OBISPOPour accompagner la sortie,le 7 janvier 2013 de son 1erBest-Of «MillésimeS», PascalObispo part en tournée pla-cée sous les signes de laproximité et du plaisir, en-touré de 5 musiciens et deson piano. À 20h30. Tarifs : 38 à 49 euros – Capi-tole-en-Champagne, av. du présidentRoosevelt à Châlons-en-Champagne.

SAMEDI 23 NOVEMBRECONCERT : MICHAËL GREGORIOMichaël Gregorio n’est pasun imitateur comme les au-tres. Ne lui demandez pas defaire Jacques Chirac. Dans cetout nouveau spectacle, en-touré de ses musiciens, il in-carne aussi bien les grandsde la scène française (Hally-day, Bashung, Goldman) queles stars internationales

(Prince, Ray Charles, ACDC,Paul McCartney).À 20h30. Tarifs : 35 à 45 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

VENDREDI 29 NOVEMBRECONCERT : IRISH CELTICPendant près de 2 heures,dans le décor de son Pub ,Paddy, entre 2 verres, vaconter à son fils son histoire.Celle de l’île d’émeraude etde ses légendes, qui a fait dela danse un principe, unmode de vie à travers les gé-nérations de 7 à 77 ans. Desrécits plein d’émotions, desmusiques magnifiques, deschorégraphies précises et descostumes qui varient d’uneépoque à une autre !À 20h30. Tarifs : 26 à 49 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

CONFÉRENCES CHÂLONS

LUNDI 21 OCTOBRECINÉMA ET PSYCHANALYSEProjection du film JIMMY P.d’Arnaud Desplechin, suivied’un débat par les psychana-lystes Elsa Le Rohellec et My-riam Papillon.À 20h00. Tarifs : 5 à 7 euros La Comète.

EXPOSITIONS CHÂLONS

JUSQU’AU DIMANCHE 20OCTOBREPEINTRES EN CHAMPAGNE :GENEVIÈVE PÉROTel un témoin de son temps,Geneviève Péro nous plongedans un univers radicalementurbain, celui des chantiers deconstruction. Qu’ils soient na-vals, ferroviaires ou immobi-liers, leur gigantisme lafascine et est désormais aucoeur même de son travail.Entrée libre de 14h à 18h - Galerie Clé-mangis, rue Nicolas Durand.

JUSQU’AU DIMANCHE 20 OCTOBRESALON DU MARIAGEQuoi de plus naturel que devouloir remonter le temps,juste avant de bâtir son ave-nir ? C’est l’invitation qui seraofferte aux futurs jeunes ma-riés, lors du Salon du Ma-riage.De 10h à 19h Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

JUSQU’AU SAMEDI 26 OCTOBREEXPO : LE CINÉMA À CHÂLONSExposition virtuelle sur le ci-néma à Châlons : salles deprojection, stars, censure...Tout y est !À 13h00. Entrée libre Bibliothèque Georges Pompidou, 68 rue Léon Bourgeois.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

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Invité de la Bande du 9, l’illustrateur rémois Benoît Blary vien-dra à la rencontre du public ce samedi à Châlons. © DR

Certains passent leurs pauses méridiennes en famille, d’autres préfèrent la consacrerau shopping. Geneviève Pero, elle, en profite pour se faufiler sur les chantiers de tra-vaux inoccupés, appareil photo et carnet de croquis sous le bras.Originaire de Troyes et parisienne d’adoption, l’artiste, connue pour ses nombreusesnatures mortes, explore cet univers atypique depuis plusieurs années maintenant. Et re-transcrit avec brio l’immensité qui le caractérise, en y plongeant intégralement ceux quin’y étaient pas. « Je trouve ces ambiances très belles, très esthétiques. Le premier chan-tier que j’ai peint était celui de Bercy. J’étais fascinée ! J’ai un petit faible pour les grues,les échafaudages, et les trous béants qu’on peut parfois observer. On m’a souvent de-mandé si je travaillais sur place. J’ai répondu par l’affirmative, cela m’amusait. » Unequarantaine de toiles, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, à décou-vrir à la Maison Clémangis.

S.L> Exposition de Geneviève Pero, invitée de l’association Peintres en Champagne Jusqu’au dimanche 27 octobre – Tous les jours de 14 h à 18 h Maison Clémangis (rue Nicolas Durand à Châlons) - Entrée libre.

Maison Clémangis – Exposition

La folie des chantiers, par Geneviève Pero

Geneviève Pero, artiste peintre inspirée par les grands chantiers. © l'Hebdo du Vendredi

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magazine

Faire-part, salle desfêtes, cérémonie re-ligieuse, ambiancemusicale, etc. Aquelques mois del’usuelle saison desmariages, les pré-paratifs pointent lebout de leur nezchez les futurs

époux. Bonne nouvelle : l’UCIA organise sontraditionnel Salon du mariage et des grandsévénements de la vie. Une 26e édition placéesous le signe des nouvelles tendances maiségalement des coutumes d’antan, et quis’adresse à tous ceux souhaitant célébrer engrande pompe un moment qui leur est cher(baptême, anniversaire, départ en retraite,etc.). Sur place, une quarantaine de profes-sionnels se partagera 2 000 m2 de surfaced’exposition, proposant un choix foisonnantd’accessoires incontournables : robes et cos-tumes de mariés (et de soirée pour les invités),décorations de tables, dragées, alliances, etc.Ainsi que tous les bons tuyaux des prestatairespouvant être associés aux festivités : fleuristes,coiffeurs, agences de voyages, animateurs etDJs, traiteurs et même chauffeurs de voituresde prestige ! A ne pas manquer : les défilés derobes et de costumes, chaque jour à 15 h et17 h.

S.L> 26e Salon du mariage et des grands événe-ments - Samedi 19 et dimanche 20 octobre de10 h à 19 h au Capitole en Champagne Entrée 3 € - Défilés à 15 h et 17 h. Renseignements au 03 26 68 20 44.

Salon du mariageCapitole en Champagne

Le plus bel événement de votre vie !

>> www. lhebdoduvendredi .comN°236 du 18 au 24 octobre 2013

Ce week-end, toutes époques et tousâges confondus, l’univers du mariages’invite au Capitole. © DR

Art Vivant ouvrait récemment son Salon d’automne, devenu in-contournable dans l’agenda des manifestations culturelles cham-pardennaises. Officiellement fondée au cours de l’hiver 44,l’association a vu défiler les saisons et fête aujourd’hui ses 70 prin-temps. Alors que les rideaux s’ouvrent sur le Salon d’automne -70e du nom – de l’association Art vivant, l’actuel président, DanielJacquin, et son prédécesseur Yannick Varlet, racontent avec émo-tion les prémices de cette aventure artistique. « Les statuts ont étédéposés par Raoul Sourin et plusieurs de ses amis artistes - notam-ment Henri Vendel et Maurice Rondeau - le 20 novembre 1943.Nous avons d’ailleurs conservé le courrier original adressé à la Pré-fecture. La publication au Journal Officiel n’interviendra qu’en fé-vrier 44. Sourin était résistant. Il a été déporté en Allemagne et enTchécoslovaquie, puis libéré en mai 45, date à laquelle il a repris lesrênes de l’association. » André Dusigne lui succèdera de 1978 à1990, apportant sa griffe et sa vision des choses au collectif. «C’est d’ailleurs grâce à lui que le jury d’acceptation des œuvres aété supprimé, souligne Yannick Varlet. Pour permettre aux artistes

d’exposer en toute sincérité picturale, en fonction de leur ressenti personnel. » En juin, quartier de la Bidée, une nou-velle rue était baptisée André Dusigne par la municipalité, pour lui rendre hommage. « Ce que nous ferons éga-lement pour Raoul Sourin, même si le lieu n’est pas encore acté, notait Bruno Bourg-Broc lors du vernissage dusalon. Puis, s’adressant avec humour aux deux présidents présents : « être ou avoir été président d’Art vivant,quelque part, c’est donc une rue assurée pour vous à l’avenir ! » Parmi leurs plus beaux souvenirs : le 60e anni-versaire de l’association. « Avec, comme invité d’honneur, Marcel Cabut, célèbre peintre châlonnais et l’un des fon-dateurs d’Art vivant. » En présence également de ses fils, Jean et Michel, respectivement dessinateur et musicien.« Cabu, que l’on ne présente plus, avait caricaturé les invités pour l’occasion, poursuit Daniel Jacquin. Et notam-ment les présidents de l’asso. Ses œuvres sont donc exposées pour cette 70e édition du Salon d’automne. » Au-jourd’hui, Art vivant fédère environ 130 adhérents, et autant d’univers artistiques, aussi variés qu’originaux. « 80d’entre eux exposent pour ce salon, sans doute le plus important de la région. Nous avons aussi donné naissanceau Salon des jeunes artistes, ainsi qu’à la Biennale internationale de printemps, qui rassemblait l’an passé, pour sa24e édition, pas moins de onze nationalités différentes. » L’association a donc encore de beaux jours devant elle.

S.L> Art vivant – 70e Salon d’automne - Jusqu’au dimanche 27 octobre de 14 h à 18 h au Prieuré de Vinetz (rue du Prieuré à Châlons) – Entrée libre.

Exposition - Salon d'Automne

L’automne retrouve son Salon

Yannick Varlet et Daniel Jacquin, artistes champenois et présidents d’Artvivant, ont été caricaturés par Cabu à l’occasion du 60e anniversaire del’association. © l'Hebdo du Vendredi

Nuits de Champagne à Troyes - Pierre-Marie Boccard

« Un festival se gagne jusqu'à la dernière mesure »

Directeur et délégué général des Nuits deChampagne, le Troyen Pierre-Marie Boc-card a lui-même été choriste avant de fon-der le festival en 1988. Explications sur lapréparation d'un événement qui a pris corpsil y a plus de 25 ans à Troyes.

Combien de temps à l 'avance prépa-rez-vous les Nuits ?En janvier on fait le choix de l'artiste, l'an-nonce est en février, la programmationjusqu'à fin mai et la livraison en septembre-octobre. Après le choix de l'artiste, il y a le

choix des titres, l'harmonisation, l'édition despartitions, leur distribution aux choristes.C'est un projet sur huit mois !

Comment chois issez-vous les ar-t istes ?Il y a plusieurs critères, d'abord la richesseet l'intérêt du répertoire. L'envie et la dispo-nibilité de l'artiste compte aussi. Et on réflé-chit quand même à une histoire parce quechaque année repose sur la précédente etannonce la suivante ; on essaie de fairemûrir le concept chaque année dans la suc-cession des artistes.

Qu'est-ce qui a décidé le groupe Tryoà revenir sur le fes tival ? Le groupe Tryo a un esprit collectif évident,ça fait 20 ans qu'ils évoluent à quatre. L'idéede démultiplier leur aventure avec 850 cho-ristes n'a pas mis longtemps à les décider. Ilsont ça dans la peau, le partage !

D'où viennent les choristes du GrandChoral ?De toute la France et de la francophonie.Sur les 850 choristes, 250 environ viennent

de Champagne-Ardenne. Ce sont des cho-ristes individuels qui font partis eux-mêmesde chorales individuelles. Ce qui représente100 à 120 chorales différentes. C'est un en-gagement énorme sur une année : l'ap-prentissage personnel de 20 titres puis lamise en commun sur une semaine. Ils onttrois jours sur scène pour les répétitions etcinq demi-journées pour mettre en com-mun, c'est un beau challenge !

Combien y-a-t- i l de spec tateurs enmoyenne sur le fest ival (sans comp-ter le off) ?L'année dernière ils étaient 27 000, on peuts'attendre à 30 000 spectateurs cetteannée.

Qu'est-ce qui vous donne l 'envie decontinuer chaque année ?C'est un voyage différent que l'on proposeau public chaque année. Ce n'est pas lamême méthode, pas les mêmes artistes, pasle même univers. C'est formidable, on nepeut pas se lasser d'un projet comme ça !

Propos recueillis par Marjolaine Combraque

Pierre-Marie Boccard : « Il y a une idée de production chorale des Nuits, mon rôle est plus celui d'un producteur. » © l'Hebdo duVendredi

Morceaux choisis du vernissage... « Quelques nudités choqueront, mais c’est dans l’air du temps ! », Daniel Jacquin, président d’Art vivant.« Le point commun entre l’église catholique du diocèse de Châlons et l’association Art vivant ? Elles ont toutes deux vu quatre évêques et qua-tre présidents se succéder », Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons.

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magazine

Turbo séances à 11h15 (sf jeudi | vendredi) | 13h45 | 16h |18h | 20h | 22h15L'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.SSpivet VF séances à 11h15 (sf jeudi | vendredi) | 13h30 |15h45 | 18h | 20h15 | 22h15Planes VF séances à 11h15 (sf jeudi | vendredi) | 13h45 |16h | 18hEyjafjallajökull VF séances à 11h15 (sf jeudi | vendredi)| 13h45 (sf vendredi) | 16h | 18h | 20hLe Majordome VF mercredi samedi dimanche lundimardi 11hLa Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF séances à 13h45 |17h | 20h309 mois ferme VF séances à 11h (sf jeudi | vendredi) |13h30 | 16h | 18h | 20h | 22h15Au Bonheur des Ogres VF séances à 11h (sf jeudi | ven-dredi) | 13h45 | 16h | 20h | 22h15Prisoners VF séances à 16h30 | 19h30 | 22h15 (sf mer-credi | vendredi)Sur le chemin de l'école VF mercredi samedi dimanchelundi mardi 11h15 | 13h45 | 18h; jeudi vendredi 18hInsidious : Chapitre 2 VF séances à 20h (sf mercredi |vendredi) | 22h15Malavita VF vendredi 20h | 22h152 Guns VF séances à 22hLa Belle et le Clochard VF samedi dimanche lundimardi 11h Share VF mardi 16h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

Turbo VF mercredi lundi mardi 14h30 | 16h30; jeudi 18h;vendredi 21h; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15hL'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.SSpivet VF mercredi lundi mardi 14h30 | 16h30 | 18h30 |20h30; jeudi 18h | 20h30; vendredi 14h30 | 18h | 21h;samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20hPlanes VF mercredi lundi mardi 14h30 | 16h30 | 18h30 |20h30; jeudi 18h | 20h30; vendredi 14h30 | 18h | 21h;samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20hEyjafjallajökull VF jeudi 17h15; vendredi 14h; samedi14h30 | 20h; dimanche 10h30; lundi 14h30; mardi 18h30Le Majordome VO mercredi 20h30; vendredi 17h30;dimanche 15h VF jeudi 14h; samedi 17h; dimanche17h30; lundi 17h15; mardi 20h30La Vie d'Adèle, Chapitres 1 et 2 VF mercredi jeudisamedi lundi mardi 14h | 17h15 | 20h30; vendredi 14h |17h30 | 21h; dimanche 10h30 | 15h | 20hThe Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres VFmercredi lundi 14h | 20h30; jeudi 18h; vendredi 21h;samedi 14h30 | 22h30; dimanche 17h30 | 20h; mardi 14h9 mois ferme VF mercredi lundi 16h30 | 18h30; jeudi14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 18h; samedi 17h | 20h;dimanche 10h30 | 15h; mardi 16h30 | 18h30 | 20h30Au Bonheur des Ogres VF mercredi 14h30 | 18h30 |20h30; jeudi 14h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 18h; samedi17h | 22h30; dimanche 17h30 | 20h; lundi mardi 18h30 |20h30Prisoners VF mercredi 17h15; jeudi lundi 20h30; ven-dredi 21h; samedi 22h30; dimanche 20h; mardi 14h

Blue Jasmine VO mercredi vendredi dimanche 20h30;samedi 18hElle s'en va VF mercredi vendredi 18h; jeudi samedi20h30; lundi 14h30Jimmy P. (Psychothérapie d'un indien des plaines) VOlundi 20hAlabama Monroe VO dimanche 18hGare du nord VF jeudi 18h

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

LES HORAIRES

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GabrielleGenre: Drame Pays: CanadaDurée: 1h44 Réalisateur : Lousie ArchambaultActeurs: Gabrielle Marion-Rivard, MélissaDésormeaux-Poulin, Alexandre Landry.Gabrielle et Martin s’aiment, chabadabada, unehistoire simple si tous les deux étaient comme lesautres, et surtout si on les laissait vivre leuramour. Après Familia, malgré quelques scènespour faire pleurer Margot, la réalisatrice réussitune belle peinture sur l’amour entre deux êtresmarqués par le handicap.

L’Extravagant voyage du jeune et prodigieux

TS Spivet Genre: Aventure Pays: FranceDurée: 1h45 Réalisateur: Jean-Pierre Jeunet Acteurs: Helena Bonham Carter, Judy Davis,Callum Keith Rennie.L’Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet raconte l’histoire de TemsukehSansonnet Spivet, un surdoué de 12 ans, passionné de science. Il se lance sur la traverséede l’Amérique, du Montana à New York pourrecevoir un prix. Jeunet apporte une magnifiqueimagerie, mais manque le cœur du récit.

OmarGenre: Drame Pays : Palestine Durée:1h37 Réalisateur:Hany Abu-Assad Acteurs: Adam Bakri, Waleed Zuaiter, LeemLubany.Omar, jeune boulanger, franchit chaque jour lemur séparant la Cisjordanie d’Israël pour rendrevisite à Nadia, l’amour de sa vie. Il monte unecellule de résistance avec ses deux amis, Tarek etAmjad. Tout dégénère avec l’assassinat d’un sol-dat israélien. Les rêves d’Omar voleront-ils enéclats ? C’est un film fort et juste sur la difficultéà se comprendre entre deux peuples, manipula-tion, mensonge et trahison auront raison desrêves d’Omar, brillant.

Turbo Genre: Animation Pays:USADurée: 1h36 Réalisateur : David Soren Acteurs: Ryan Reynolds, Samuel L. Jackson,Maya Rudolph.Turbo l’escargot veut devenir champion de Formule1 et voit toute la communauté semoquer de lui et le rejeter. Un dessin animé pourles plus petits. Après les voitures, les avions, les oiseaux, pourquoi pas les escargots ?

9 mois fermeGenre: Comédie Pays: FranceDurée: 1h22Réalisateur: Albert DupontelActeurs: Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Nicolas Marié.

Ariane Felder, 40 ans, juge d’instruction, célibataire et sans enfant, se retrouve enceinte aprèsune soirée nébuleuse du jour de l’an. Après enquête, le coupable est un dangereux délinquant dunom de Bob, qui la séquestre en ignorant qu’elle porte son enfant. Albert Dupontel donne le tondès le début avec une justice aveugle, qu’il agrémente d’un nez de clown et de cotillons. Cettepremière séquence résume toute la force du film, à la fois folie, BD, Tex Avery, Monty Python,Terry Gilliam, le cinéma muet comique, plus anarchiste que punk. Le réalisateur maitrise sonunivers à la perfection pour l’un de ses meilleurs films.

LA SÉLECTION

LE GROS PLAN

Patrick Vanlanghenhoven

LOISIRS

JEUDI 24 OCTOBREATELIER : ET SI ON PRÉPARAIT LE GOÛTER ?Avec la participation du chef Maxime de Luca. Dansle cadre de la Semaine du Goût. A partir de 7 ans.À 15h30. Limité à 10 places - Réservation conseillée au03 26 53 36 90 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rueGabriel-Fauré, à Epernay

SAMEDI 26 OCTOBRECONTE : CRIC ! C’EST MAGIQUE !

Par Agnès Deschamps. A partir de 4 ans.À 10h30. Réservation au 03 26 53 36 90 -Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay

CHINER

DIMANCHE 20 OCTOBRE

Beaumont-sur-Vesle - Vide-greniers

Boursault - Vide-greniers

Chavot-Courcourt - Vide-greniers

Chichey - Foire aux livres - 9h-18h - Salle des fêtes(également samedi 19 octobre)

Coligny - Bourse puériculture9h-18h - Salle des fêtes

Epernay (Bernon) - Vide-greniersPlace Fada N'Gourma

Favresse - Vide-poussettes8h30-16h - Salle polyvalente

Hermonville - Baby-broc9h-18h - Salle des fêtes Saint-Rémy

Mareuil-le-Port - Vide-greniers

Val-des-Marais Vide-greniers puériculture

9h-17h - Hall des sport, rue de Saint-Gond

Vanières - Bourse aux capsules et collections8h-18h - Entrée : 2 euros

Salle de la coopérative de l'Argentaine

Vavray-le-Grand Bourse aux capsules

9h - 17h30 - Salle des fêtes

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

du 16/10/2013 au 22/10/2013

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Vous ne la verrez pas secouer sa chevelure dansune publicité vantant lesmérites d’un shampoing.Pourtant, la marnaiseMarielle Simon pourraitreprendre à son compte le célèbre slogan de lamarque de cosmétiquespuisqu’elle vient de rempor-ter une bourse nationaleL'Oréal France-Unesco « pour les Femmes & laScience ». Rencontre avec une mathématicienne passionnée.

Les mouvements de particulesaléatoires, cela vous dit quelquechose ? Si vous êtes comme une

grande majorité de Français, probable-ment pas. Marielle Simon fait, quant àelle, partie des 8,3 % de Français* qui ont un niveau élevé en mathéma-

tiques : les molécules et les équations,c’est un peu son dada. Doctorante àl'Ecole normale supérieure de Lyon,cette Marnaise de 26 ans vient de sevoir remettre une bourse nationale

L'Oréal France-Unesco « pour lesFemmes & la Science ». Excusez dupeu. Comme 24 autres jeunes femmesscientifiques de talent, Marielle a étésélectionnée par un comité scienti-fique pour la qualité et le potentiel deses travaux de recherche, lesquels por-tent sur l’étude mathématique descaractéristiques physiques du gaz envue d'aider les physiciens à développerdes applications dans l’aéronautique(choix des matériaux dans la construc-

tion de navettes spatiales) et la méde-cine (étude de la circulation sanguineou de la respiration). « Je suis mathé-maticienne. Je donne mes résultatsaux physiciens qui se chargent ensuitede trouver des applications concrètes», explique la jeune femme. La bourse,d’un montant de 15 000 euros, va luipermettre de concrétiser un projet decollaboration avec une jeune mathé-maticienne japonaise, à qui elle irarendre visite à Tokyo. « L’objectif c’est

d’échanger ensemble, de rencontrerd’autres chercheurs, se faire connaî-tre, être invité à des conférences. Etécrire un article dans un journalscientifique », espère-t-elle.

Une belle opportunité pour celle quivit une véritable passion pour lesmathématiques. « Résoudre une équa-tion, je trouve ça très beau. Ce n’estpas un travail qui reste muet car d’au-tres personnes vont pouvoir l’utiliser». Une fois sa thèse rendue, au plustard à la fin 2014, elle pourra embras-ser une carrière d’enseignante-cher-cheuse dans une université. Une voiequi serait parfaite pour Marielle Simondont la se-conde passion est l’ensei-gnement. Elle a d’ailleurs obtenul’agrégation en 2011, pour pouvoir unjour enseigner. Une façon de remercierles professeurs qui lui ont donné legoût des mathématiques et de trans-mettre à son tour le virus. Mais l’enjeudépasse les frontières de la science,d’autant plus lorsque l’on est unefemme. « Quand j’étais en terminalescientifique, nous étions environ 80 %de filles. En classe préparatoire, àReims, nous n’étions plus que 20 % !Je pense que s’il y a si peu de fillesdans les filières scientifiques et notam-ment les mathématiques, c’est parcequ’elles s’autocensurent, elles sedisent que c’est trop dur, qu’elles n’yarriveront pas. Les garçons, eux, seposent beaucoup moins de questions,ils ont davantage confiance en eux ».La jeune femme reconnaît d’ailleursvolontiers qu’elle aurait elle-mêmeaimé, en tant que lycéenne, être davan-tage informée sur les carrières scienti-fiques et encouragée dans cette voie.Car le monde des sciences est parfoiseffrayant, et celui de la recherche l’estd’autant plus quand on imagine lechercheur seul devant son microscopeou face à son tableau noir remplid’équations. « C’est un faux a priori.Dans la recherche, particulièrementen mathématiques, on est rarementtout seul. On travaille en équipe, on échange avec d’autres chercheurs,on essaie d’expliquer ce que l’on

a compris... »

Reste l’entourage, pour qui le métierde chercheuse en mathématiquedemeure parfois abstrait. Parmi lesquestions les plus fréquentes, deuxarrivent en tête : à quoi ça sert et y a-t-il encore des choses à trouver ? Ce à quoi Marielle s’enflamme :« Il y a plein de problèmes mathéma-tiques qui ne sont toujours pas résolus: en médecine, dans l’aéronautique...Les mathématiques sont partout ! ».Heureusement, pas besoin de se justi-fier tous les jours puisque Marielle estplutôt bien entourée : des parents ins-tituteurs, une sœur ingénieure et unpetit ami mathématicien. Même si laquestion ne se pose pas encore, ellesait qu’un jour, elle pourra mener defront sa carrière et sa vie privée. Al’instar de la mathématicienne LaureSaint-Raymond. « C’est mon modèle.Ça prouve que l’on peut tout faire. Onn’est pas obligée de choisir entre êtremaman ou scientifique ». D’ailleurs, la

vie de Marielle ne se résume pasqu’aux maths. La doctorante pratiquela flûte traversière depuis une dizained’années. A Lyon, elle a découvert lesmontagnes. « Ça rafraîchit les idées !».Elle essaie également de revenir unefois par mois dans la Marne, àClamanges où elle a grandi. Et ensuite? Enseigner à l’université de Reims ?« Si une place se libère, pourquoi pas.Cela dépendra des opportunités »,estime la jeune femme. L’avenir estune équation bien plus difficile que lesmathématiques, mais le sien sembled’ores et déjà placé sous les meilleursauspices.

Leticia Venancio> * Selon une enquête de l’OCDEpubliée ce mois-ci, la France seclasse 21ème sur 24 pays en ce quiconcerne les compétences des adultesen numératie (utilisation des conceptsnumériques et mathématiques).

Marielle Simon. © DR

Marielle Simon – Lauréate de la bourse L'Oréal France-Unesco

Parce qu’elle le vaut bien

Repère Née à Clamanges dans la Marne en août 1987, Marielle Simon a fréquenté le collège EustacheDeschamps à Vertus. Elle décroche un BAC scientifique en 2005 au lycée Léon Bourgeois, à Epernay. Sa men-tion très bien, couronnée des félicitations du jury, augure déjà de la brillante carrière qui attend la jeune femme.Elle intègre une classe préparatoire au lycée Georges Clémenceau de Reims. Elle passe plusieurs concours etobtient même un ticket d’entrée pour la célèbre École des Mines de Paris. Mais l’ingénierie n’est pas sa tassede thé : la demoiselle se rêve enseignante chercheuse. Elle décide de faire « cinq-demis », ce qui dans le jar-gon prépa signifie redoubler son année pour retenter sa chance aux concours. Bingo : elle rentre à l’École nor-male supérieure de Lyon en 2008. Elle décroche des équivalences universitaires : une licence, un master demathématiques et l’agrégation. La passion de la recherche la pousse ensuite à entamer un doctorat. C’est aprèsun cours passionnant de mathématiques appliquées à la physique qu’elle trouve le sujet de sa thèse : les mou-vements de particules aléatoires et leurs applications dans les domaines spatial et médical. En 2013, elle estlauréate d’une bourse nationale L'Oréal France-UNESCO « pour les Femmes & la Science » de 15 000 € quiva l’aider à poursuivre ses recherches.

Femmes et sciences : le poids de l’autocensure

« Les mathématiques sont partout ! »

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Aujourd’hui, il ne tient qu’à vous que tout se passe bien. Un grand nettoyage est peut-être nécessaire.Libérez-vous des liens inutiles qui vous pèsent et vousempoisonnent.

TAUREAU du 21.04 au 20.05Au travail, les tâches s’accumuleront et cela pourrait vous mettre dans tous vos états. Cependant, arrêtez degeindre et dans la mesure du possible faites au mieux cequi doit être fait !

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06Aujourd’hui, la chance est avec vous. Cependant il ne faut pas vous attendre à des succès servis sur un plateau. Il est indispensable de faire quelques efforts.Vous pourriez ainsi améliorer votre situation.

CANCER du 22.06 au 22.07Le rythme de votre vie s’accélère, ce qui n’est pas pourvous déplaire, fini les périodes de stagnation et d’attentequi vous faisaient piaffer d’impatience. En bref vous nemarcherez plus vous galoperez !

LION du 23.07 au 22.08La romance sera à l’ordre du jour de la semaine. Soyezouvert(e) à votre environnement immédiat. Et ouvrez-vous davantage en laissant parler vos sentiments. Ainsiles messages seront bien entendus.

VIERGE du 23.08 au 22.09Une proposition faite en ce mois pourrait remettre en question tous vos projets. Votre lucidité vous permet-tra d’ y voir clair et d’apporter une réponse circonstan-ciée.

BALANCE du 23.09 au 22.10Votre créativité et votre émotivité seront au meilleur de leur forme. Au niveau professionnel, n’y allez pas à reculons. Prenez des initiatives et tenez vos engage-ments.

SCORPION du 23.10 au 22.11Un vent, porté par la chance, soufflera sur les braises devos passions et provoquera l’étincelle qui mettra le feuaux poudres. Cette semaine votre ciel astral a décidé devous faire plaisir.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12Saurez-vous profiter des belles opportunités pour partir àla conquête de la réussite ? Ce que vous entreprendreza toutes les chances de réussir. Alors, surtout menez letout avec conviction.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Vous êtes sur une bonne lancée, la chance favoriseravotre situation ou vous donnera les moyens de vos ambi-tions. Cela vous permettra de cultiver votre sens ducontact et de mettre en valeur vos talents.

VERSEAU du 21.01 au 19.02Faites preuve de patience, serrez encore les boulons,menez des actions résolues qui vous permettront deredémarrer d’un bon pied et d’oublier définitivementles problèmes du passé.

POISSONS du 20.02 au 20.03Natifs du poisson, quel que soit votre décan, restez vigi-lants, honnêtes et droits en toutes circonstances, cecivous aidera à solutionner les problèmes.

B. M

L’horoscope de l’hebdo

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