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É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°140

Semaine du 9 au 15 septembre 2011

Itinéraires 2011, durock sur le tarmacd’Ecury-sur-Coole (P.16)

7/9/1987, Kadhafi,le Tchad,Châlons... (P.5)

Le compliqué relogement duSecours populaire (P.8)

Football : en avant, c'est Reims ! (P.15)

Éducation : la rentrée de la rigueur (P.4)

En cette rentrée littéraire, honneur à la bande dessinée etaux auteurs rémois qui oeuvrent, avec succès et talent, danscet univers.(P.6, 7, 23)

Reims, des bulles à gogo

L’hebdo du vendredi édité par la SARL B2M EditionsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com

Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com - Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.comDirecteur de la publication : Frédéric Becquet (frederic.becquet@lhebdoduvendredi.com)Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com)

- Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com)- Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com)

Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) - Commerciale : Claudie Faye (claudie.faye@lhebdoduvendredi.com)

Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Réagissez !sur Le café de

Qualité de l’air

Vendredi 9 septembre

Samedi 10 septembre

Dimanche 11 septembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

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Coup d'œil sur le monde

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�Enveloppe vide, tête creuse...Cherchez bien dans vos souvenirs. L'image,en direct à la télévision, d'un Maître GilbertCollard exhibant face caméra uneenveloppe contenant, soi disant, les nomsdes coupables des profanations des tombesjuives de Carpentras. Ça y est, vous l'avez ?Maître Collard, cet ardent défenseur des victimes de l'antisémitisme. Bon...Ces derniers jours, Gilbert Collard est invitédans les médias. Mes confrères cherchent à comprendre. Pourquoi ? Parce qu'il aannoncé qu'il ralliait, il y a quelques mois,Marine Le Pen. Roi des plateaux télé qu'ilest, du coup, il est devenu président du comité de soutien de la chef du Front national pour la prochaine élection présidentielle.Lundi soir, l'avocat était invité sur Europe 1.Les journalistes et chroniqueurs de la station se sont questionnés, énervés, abandonnés et ont abandonné. Une petiteheure durant, on a demandé à GilbertCollard comment il pouvait adhérer auxthèses du Front national. Il a répondu qu'iln'y adhérait pas, qu'il n'entrait d'ailleurs pasdans le parti, et qu'il soutenait simplementMarine Le Pen, parce qu'il croit « en elle ».Maître Collard, jamais retranché, a demandé aux débattants de lui rappeleret de lui prouver quand quelqu'un du Frontnational avait un jour tenu des propos anti-sémites ou racistes. En conclusion, l'avocat parisien, venu de la gauche,comme il l'a toujours, jusqu'à présent,clairement affiché, a plaidé : « Ce n'est pasmoi qui ai changé, c'est le FN. » Bon...Un autre souvenir de télévision m'estrevenu. Un débat entre Gilbert Collard etJean-Marie Le Pen. L'avocat avait alorsexprimé l'aversion que lui inspirait le leaderd'alors du Front national. Certes, tel pèren'est pas forcément telle fille. Mais quandmême, là, la mémoire de Gilbert Collardsemble sonner aussi creux que l'enveloppeétait vide.

Tony Verbicaro

�Quand les parents sere«bêlent» Afin de protester contre la fermeture d'unedes cinq classes de leur école primaire etélémentaire, les parents d'élèves du petitvillage de Montaud, situé à 30 km auNord de Montpellier, ont décidé d'ameneren classe non pas leurs enfants mais toutun troupeau de moutons. Une action forteet pleine d'humour destinée à faire réagirl'inspectrice académique de la circonscrip-tion, à l'initiative de la fermeture de classeet ce, bien que les effectifs aient augmen-té cette année. « L'inspectrice prend nosenfants pour des moutons, alors il est nor-mal qu'aujourd'hui on en amène des vraispour occuper les bancs de l'école » com-mentait une mère d'élève à l'entrée del'établissement. Reste à espérer que l'ins-pectrice visée ne se sente pas le dindon dela farce dans cette histoire, et n'amène pasen retour un gallinacé dans la cour derécréation.

�Bonnie & ClydeUne jeune galloise vient d'avoir une sacréemontée d'adrénaline lors d'un premier ren-dez-vous avec un internaute rencontré surle réseau social Facebook. Après un repascomplice et une promenade digestive,celui qui paraissait encore être le parfaitgentleman lui demande alors de faire un

petit détour en revenant, prétextant devoirs'arrêter dans un établissement de parissportifs. Le souci, c'est qu'au lieu d'effectuerun simple pari, le jeune britannique estressorti en trombe du bâtiment, cagouléavec un sac de billets sous le bras. « Allezon fonce ! » a t-il crié en destination de lademoiselle ébahie. Connu des services depolice, le braqueur est un consommateurde cocaïne qui comptait sur la recette du vol pour rembourser une dette. Aprèsune nuit derrière les barreaux, la jeunefemme a finalement été libérée. Quelquepeu amère, elle remercie son amant d'unsoir de l'avoir disculpée, mais reconnaîtqu'elle aurait tout de même préféré terminer la nuit dans ses bras plutôt qu'aucommissariat.

�Paris-New-York... en train !Rallier la capitale française à la GrossePomme par la voie ferroviaire ne serabientôt plus l'unique utopie des phobiquesde l'avion, mais bien une réalité fixée àl'horizon 2030. Évidemment, point de tun-nel sous l'Atlantique, il faudra traverserl'Europe et l'Asie, via notamment leTranssibérien russe. En effet, le Kremlinvient de donner son accord pour un projetde tunnel passant par le détroit de Béring,séparant la Russie de l'Alaska. Au total,

pas moins de 6 000 km de rails serontnécessaires pour relier la Russie aux Etats-Unis, via les villes d'Ouelen et Nome, pourun projet estimé à 70 milliards de dollarsau total. Petit bémol cependant : il faudradeux semaines pour relier Paris à New-York... L'avion a encore de beaux joursdevant lui.

�Une si chère abstinenceL'information fera réfléchir plus d'un mariqui rebute de plus en plus régulièrement àremplir son devoir conjugal. A l'issue d'uneprocédure de divorce lancée fin 2008, unjuge niçois a attribué à l'époux les « tortsexclusifs », le condamnant à verser 10 000 euros de dommages et intérêts àson ex-moitié. Motif principal de cettepeine : l'absence de relations sexuellespendant plusieurs années. Dans sadéfense, le mari avait expliqué qu'aprèsplus de vingt ans de vie commune, « lesparties de jambe en l'air s'étaient simple-ment espacées », avant de mettre en avantune fatigue chronique et des problèmes desanté. Mais aucune excuse n'est valableaux yeux de Cupidon, et surtout de la loicar le Code civil prévoit en effet toute uneliste de devoirs conjugaux à remplir, dontl'entretien des rapports sexuels. Moralité :mieux vaut ne pas prétexter une migrainetrop longtemps...

ÉDITO La météo

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�Si les mauvais exemples jonchentles terrains au plus haut niveau, lefootball amateur fait lui aussi l'objetde nombreux écarts de conduite.Menaces, gestes obscènes, vols,actes de brutalité ou encore dégra-dations de biens : autant d'incivi-lités que l'absence de caméra peutparfois encourager au fil des ren-contres dilettantes. Pour épauler lescartons rouges et les commissionsde discipline des autoritéssportives, un dispositif baptisé àjuste titre « Espace Réparation »vise à limiter les dégâts dans laMarne. « Nous sommes d'ailleurs,avec le Var, les seuls départementsde France à expérimenter ceprocédé », précise le Préfet, MichelGuillot. L'idée : déceler les vio-lences verbales ou physiques com-mises sur les stades et proposer àleurs protagonistes - joueurs,dirigeants, éducateurs ou mêmespectateurs - une façon péda-gogique de se racheter. « Il peut s'a-gir d'une lettre d'excuses, d'un staged'arbitrage ou encore d'une actioncollective. » Car au-delà de l'aspectrépressif, l'objectif est de faire pren-

dre conscience de la gravité detelles attitudes, et de lutter contre larécidive. Porté et financé par laDirection Départementale de laCohésion Sociale et de la Protectiondes Populations (DDCSPP),l'Espace Réparation associe à sacause le Ministère de la Justice et lemouvement sportif (ComitéDépartemental Olympique etSportif de la Marne et District

Marne de Football). Une conven-tion vient d'être signée, sur la Foirede Châlons, entre l'Etat et les par-quets de Reims et de Châlons.Depuis ce début d'année, 15dossiers ont d'ores et déjà ététraités, et 65 contrevenants convo-qués.

Sonia Legendre

�Lycéenne de 16 ans, en 1ère au lycée Jean XXIII de Reims, Estelle Bertotest la première lauréate du concours du jeune espoir de la presse lancé cetteannée à l'initiative du Club de la Presse Champagne-Ardenne. Invitée àplancher sur le thème « Votre idéal pour la presse du futur », elle a suséduire le jury composé des membres du bureau du club de la presse pouremporter le plus de suffrages et empocher le prix de 300 euros offert par lasociété Tercom de Reims qui soutenait financièrement cette heureuse ini-tiative. Jean-Baptiste Gauthier, un sparnacien de 17 ans qui entre àSciences-Po a reçu le prix coup de coeur (125 euros) dans un palmarès quecomplète Louisa Desbleds, 16 ans, élève en 1ère Littéraire Histoire desArtsau lycée Clémenceau de Reims.Le texte de la lauréate est à lire sur www.lhebdoduvendredi.com

Justice

Espace réparation, pour réparerles erreurs de terrain...

Prix du jeune espoir de la presse

Estelle Bertot lauréate

Pour le moment, seul le football est concerné par le dispositif.

De gauche à droite : Louisa Desbleds, Estelle Bertot, Dominique Lebrun (gérant de Tercom) et lepère de Jean-Baptiste Gauthier venu recevoir au nom de son fils le prix coup de coeur.

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En pleine semaine de rentrée,le nouveau recteur Philippe-PierreCabourdin d'un côté, et lesreprésentants du syndicat F.S.Ude l'autre font le point sur la situa-tion scolaire dans l'académie.

�Des effectifs à la baisse, des ferme-tures de classe dans le premier et sec-ond degré et le retour en fanfare de lamorale, nombreuses sont lespolémiques qui agitent en ce momentl'Education Nationale.Parmi les bémols de cette rentrée2011, l'évolution décroissante deseffectifs dans le public. Dans larégion et selon les prévisions, le pre-mier degré perdrait ainsi 342 écolierspar rapport à l'an dernier et 84 col-légiens et lycéens dans le seconddegré, avec respectivement 121 252et 94 908 élèves attendus. Le secteurprivé fait un peu mieux en enregis-trant 29 inscriptions supplémentairesdans le 1er degré et 196 dans le se-cond (bien qu'il y ait de fortes dispa-rités entre les quatre départements).« La région perd des élèves mais lesclasses sont de plus en plussurchargées » dénonce GuyBourgeois, secrétaire départementalde la Fédération Syndicale Unitaire(F.S.U), « j'en veux pour preuve desclasses de 5ème et de 4ème à 28élèves aux collèges de Mourmelon-le-Petit, Bazancourt ou Université àReims, et même 30 élèves dans uneclasse de CE1 à Pontfaverger. » Sonde cloche différent du côté du rectoratoù l'on rappelle « que l'académie con-nait des grandes disparités d'effectifs,notamment entre la ville et la cam-pagne. » Philippe-Pierre Cabourdinen profite pour préciser qu'enChampagne-Ardenne, « on est à 22,4écoliers en moyenne par classe dansle 1er degré, soit 10% de moins quela moyenne nationale, et 20,5 dans le

second degré (contre 21,2 enFrance). »

Travailler plus pour embaucher...moins ?Reste l'épineux problème des sup-pressions de postes chez les pro-fesseurs (100 classes fermées dans le1er degré et 263 postes enmoins dansle 2nd degré, privé et public confon-dus). Une question sur laquelle lerecteur Cabourdin se montre plutôtferme : « effectivement il y a moins deprofs, mais les fonctionnaires quirestent, eux, voient leur indice salari-al augmenter plus rapidement. Il nefaut pas oublier que ceci rentre dansle cadre d'un pacte de carrière qu'ilsont validé et signé, et c'est grâce à cessuppressions que ce pacte est possi-ble. » Concrètement, il serait plusrentable de payer des heures supplé-mentaires aux enseignants en placeplutôt que d'en recruter de nouveaux« qui seraient à cheval sur deux, voiretrois établissements. » Une politiquequi écoeure les syndicats, la F.S.Uallant jusqu'à dénoncer une « logiqueà la Bercy, destinée à faire deséconomies à tout prix, au détrimentdes rapports humains. Aujourd'hui,les chefs d'établissement, qui sontjugés au mérite, n'ont même plus

aucun scrupule à supprimer un ouplusieurs postes en vue d'une promo-tion. »

Les pistes à creuserPour le recteur, il existe plusieurspoints à travailler cette année pouraméliorer à la fois l'attitude et lesrésultats des élèves, mais aussi lesconditions de travail de leurs pro-fesseurs. Outre le développement dunumérique dans les établissements, la

poursuite des SAS Bilan (Sessionsd'Accueil Scolaire et de Bilan) pourlutter contre le décrochage scolaire etune orientation plus personnalisée del'élève, le point le plus populaire -soutenu par le Ministre del'Education Luc Châtel - est le retouraux leçons de morale à l'école. Aurectorat de Reims, le patron de

l'Académie partageévidemment ce pointde vue : « je pensequ'il est bon que cer-

taines valeurs, certains repères soientrepris. Cette mesure n'est pas nou-velle, ce qui est nouveau, c'est quedésormais la morale s'institution-nalise, elle est revendiquée. » Autremesure phare à creuser, les internatsd'excellence, proposant davantage dechances aux élèves à bon potentielscolaire, mais qui ne bénéficient pasd'un environnement de travail idéal.Interrogé sur la question, YannickLefebvre, professeur d'histoire-géosyndiqué au collège Joliot-Curie deReims dénonce une certaine formed'élitisme : « il faudrait pouvoir s'oc-cuper de tous les élèves au lieu dechoisir les meilleurs et de laissertomber les plus faibles. »Au final, recteur et syndicats sem-blent au moins être d'accord sur unechose : la nécessité d'optimiser lesmoyens aux vues d'un budget quis'annonce encore serré cette année,bien qu'en très légère progression de1,2% (1,141 milliard contre 1,130milliard d'euros en 2010). Quant auxmauvaises langues, elles pourronttoujours arguer qu'en faisant le ratiodes 250 000 élèves et des 20 000enseignants rentrés cette semainedans la région, on obtient un pro-fesseur pour 12,5 élèves en moyenne.Les disparités sont décidément trèsimportantes dans l'académie...

Aymeric Henniaux

“Une logique à la Bercy”

Education

Une rigoureuse rentrée

Vie étudiante

Coup de poucepour la rentrée

La F.S.U reste sceptique face aux projets du nouveau recteur.

Philippe-Pierre Cabourdin s'est expliqué sur les fermetures de postes dans l'académie.

�Une année universitaire coûte cher, ce n'est un secret pour personne. Et si cer-tains étudiants ont la chance d'avoir les moyens, ce n'est pas le cas pour lamajorité d'entre eux. C'est pourquoi la ville d'Epernay a décidé de mettre enplace une allocation d'études, destinée aux étudiants sparnaciens méritants.Existant depuis 2003, cette bourse n'aurait cependant pas été possible sansMadame Reguron-Garrigues, Sparnacienne très généreuse. « Feue MadameReguron-Garrigues était veuve sans descendance et d'une grande bonté d'âme.Elle a donc voulu faire un don à la ville en donnant cependant une orientationtrès précise quant à l'utilisation de cet argent. On se doit donc de respecter cescritères. », explique Pierre Marandon, adjoint chargé de la Jeunesse et desSports. Les directives sont simples : une partie de la somme ira à la bibliothèqueet l'autre, aux étudiants méritants d'Epernay, quelle que soit leur filière, ce quiest loin de déplaire aux premiers concernés, comme en témoigne JessicaBooms bénéficiaire de cette bourse en 2010 : « Je trouve ça très bien, surtoutvenant d'une municipalité. Pour les étudiants la vie n'est pas facile, cette aide estdonc la bienvenue ! De plus, c'est appréciable d'être soutenu par sa ville.Personnellement, j'ai perçu 400 euros qui m'ont permis d'aller en Chine dans lecadre de mes études. » Avis aux étudiants sparnaciens : les inscriptions ontdébuté le 29 août dernier et se clôtureront le 28 octobre prochain. Alors, à vosdossiers ! Allocation d'études Reguron-Garrigues : dossiers à retirer au Point InformationJeunesse ou auprès de la ville d'Epernay et à remettre complets au PIJ, au plustard le 28 octobre. Conditions d'attribution et pièces à fournir disponibles sur lesite internet de la ville. Point Information Jeunesse, 5, place des Arcades, ouvertmardi et jeudi de 13h30 à 18h, mercredi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h, etvendredi de 12h à 18h. Tél : 03 26 55 19 52. Mail : pij.epernay@orange.fr.

Claire Lagrangehttp://www.epernay.fr/news/ma-ville/la-ville-aide-aussi-les-etudiants

Jessica Booms, bénéficiaire de la bourse l'an dernier et satisfaite de la prestation, espère la rece-voir de nouveau.

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Mercredi, le 402e Régiment d'artilleriede Châlons a commémoré le faitde guerre du 7 septembre 1987.Pour la 24e et dernière fois. Et après ?�Le 7 septembre 1987, depuis 4 h 30, lesMirage F1-C de l'armée de l'air françaisepatrouillent dans le ciel Tchadien. Depuisfévrier 1986, dans le respect d'accord decoopération entre le Tchad et la France, l'ar-mée est en Afrique. L'opération a été bap-tisée Epervier. La situation est tendue entrele Tchad et la Libye de Kadhafi. Ce dernierrevendique des territoires tchadiens. À 6 h45, les opérateurs radar signalent l'arrivéed'un Tupolev 22 qui emprunte, à vitessenormale, un couloir aérien civil. Il passerabientôt au-dessus de N’djamena, la capi-tale. « On était tous à l'affut, depuisplusieurs mois, de ces avions signaléscomme « amis », se souvient le ColonelDufour, membre à l'époque de l'état-majorde la Haute Autorité de Défense Aérienne,mais avec ce « salopard » de Kadhafi, onpouvait s'attendre à tout. » Le « guide »avait déjà envoyé du Napalm sur des vil-lages tchadiens, des jouets piégés aux

enfants.Vers 7 h 30, le Tupolev change d'attitude.Les opérateurs radio militaires français,installés sur l'aéroport de N’djamena, sontentrés en contact avec l'équipage de l'avionlibyen, qui comprend qu'au sol, les Françaisont des doutes. « Le pilote du Tupolev aalors fait une erreur, poursuit le ColonelDufour. Il s'est mis en piqué, à vitessesupersonique, le signe était clair. » « Là,continue le Colonel Petit, commandant àl'époque le 403e Régiment d'artillerie, il afallu décider en un instant, quelques secon-des. » Les 402e RA de Châlons, commandépar le Colonel Menu, et 403e RA deChaumont, les régiments dits « sol-air »,spécialistes de la défense aérienne, se suc-cèdent au Tchad depuis plus d'un an, avec le

soutien, également, du 401e. Colonel Petit :« On a donné l'ordre de tir à la batterieHawk (ndlr : missiles sol-air de fabricationaméricaine, qui équipent les régiments dedéfense aérienne français depuis les années60 ; avec la dissolution du 402e RA l'étéprochain, cette arme disparaîtra de l'arméefrançaise). Le Tupolev avait déjà ouvert sasoute... » Heureusement, l'équipage n'a paseu le temps d'armer les neuf bombes embar-quées à bord du Tupolev 22. « Elles sonttombées, inertes, se souvient le ColonelPetit. Nos démineurs sur place, nous ontdit, après analyse, qu'au moins l'une d'entreelles contenait un produit chimique. SiKadhafi avait réussi cette attaque, uneparmi trois prévues ce jour-là, mais il n'ena rien été finalement, il y aurait eu des mil-

liers de morts à N’djamena. La capitaletchadienne et l'aéroport étaient les ciblesde cette attaque. »Cet épisode de l'histoire de l'arméefrançaise résonne particulièrement aujour-d'hui, après les évènements survenus enLibye et la fin du régime de Kadhafi. LesColonels Dufour et Petit, « ennemisintimes » de Kadhafi, ne sont pas surpris.« On savait que l'armement de Kadhafiétait nul, qu'il disposait de matériels usés,vieillis. En tout cas, avance le ColonelDufour, il n'a pas changé, c'est toujours lemême « salopard ». Ce qui a été plus dur àavaler, mais à titre personnel, parce que là,c'est de la politique et ce n'est pas notre ter-rain d'action, c'est sa venue en France,avec sa tente à l'Elysée. »

Ce fait de guerre a prouvé lescompétences de l'arméefrançaise, et notamment des401e, 402e et 403e régiments

d'artillerie. Le premier et le troisième citésont déjà été dissouts. Le 402e, celui deChâlons, le sera à l'été 2012. Ces trois ré-giments étaient les seuls concernés par cetévènement dans le ciel tchadien, le seulavion abattu par l'armée française depuis lafin de la Deuxième Guerre Mondiale. Et leColonel Ogier, actuel et dernierCommandant du 402e RA, pose la ques-tion : « Que se passera-t-il le 7 septembre

2012, une fois que le 402 aura été dissout ?Qui commémorera ce fait de guerre, commenous le faisons aujourd'hui, avec les dra-peaux des régiments frères des 401 et 403,en présence des officiels civils de Châlons-en-Champagne ? Qu'en sera-t-il du 25eanniversaire ? Je proposerai quelquechose, mais ça ne dépendra plus denous... »

Tony Verbicaro

Et l'année prochaine ?

Armée - Commémoration

Le dernier avion abattu par l'armée française

Le Colonel Philippe Ogier, inquiet pour la commémorationdu 7 septembre l'an prochain.

�La 1ère BM bientôt en AfghanistanMardi matin, alors qu'un 75e soldat français était tué en Afghanistan, la 1ère Brigademécanisée, commandée par le Général Palasset, dont l'état-major est à Châlons et quicompte dans ses rangs des hommes du 402e Régiment d'artillerie de Châlons, recevaitla visite, notamment, de Bruno Bourg-Broc, sur le camp de Mailly-le-Camp, où elle seprépare jusqu'à ce vendredi. En octobre, la 1ère BM sera projetée en Kapisa et en Surobi,dans le nord-est afghan, pour une nouvelle mission dans le cadre de la Task Force LaFayette. La 1ère Brigade mécanisée de Châlons a été désignée, en octobre 2010, héri-tière, par filiation indirecte, du patrimoine de tradition de la 1ère Division française libre.La 1ère DFL a rassemblé, au moment où tout espoir semblait perdu, les premiers soldatsqui répondirent à l'Appel du Général de Gaulle.

Les Colonels Petit et Dufour, vétérans de l'opérationEpervier, étaient "aux manettes" le 7 septembre 1987.

Le train d'atterrissage du Tupolev abattu le 7 septembre1987 orne l'entrée du Quartier Corbineau du 402e RA, àChâlons.

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�Quand en 2006 Simon Andriveau débarque dansles bacs avec Alphonse, premier tome du GrandSiècle, la presse spécialisée salue le talent de ce nou-veau venu dans le monde de la Bande Dessinée.Depuis, cinq années se sont écoulées pendantlesquelles seulement deux autres tomes de la sériesont parues, dont le dernier intitulé Moplaï. « J'aicompris que je ne pourrai pas vivre de la BandeDessinée qui reste pour moi un art, explique SimonAndriveau. Je considère donc le Grand Siècled'abord comme une oeuvre. » Ainsi, avec Moplaï,l'auteur rémoismodifie une foisde plus son styleen fonction du ca-

ractère de son personnage principal. Son dessin s'affine et devient plusréaliste tandis que les couleurs s'assombrissent. Quel sera alors le tondu 4ème et avant-dernier tome consacré à Bénédicte ? « Je ne sais pasencore mais il faudra être un peu patient », prévient SimonAndriveau. Logique quand on sait que l'auteur travaille sur d'autresprojets, notamment graphiques avec sa société « La rue des murs ».

Le Grand Siècle, T3, Moplai(Editions Delcourt) vient de paraître.

www.laruedesmurs.com

Simon Andriveau

Le Grand Siècle, du grand art

Bande dessinée

La rentrée des auteurs rémoisReims peut s'enorgueillir de compter parmi ses habitants de nombreux talents oeuvrant dans l'univers de la bande dessinée.

Alors, en cette rentrée littéraire, rencontre avec ces Rémois qui font l'actualité.

�Jean-David Morvan (A lire en page 35)

Les autres nouveautés de septembre :� Le Dieu Singe, T3, avec Jian Yi (Éditions Delcourt)� L'écume des jours avec Marion Mousse (Éditions Delcourt)� Les Contes cruels du Japon avec Naoki Saito (ÉditionsDelcourt)� Magnitude 9, des images pour le Japon avec Sylvain Runberg(Editions Cfsl Ink)

�Lors de ses séjours au Japon, Jean-DavidMorvan s'est lié d'amitié avec Hiroyuki Ooshima.Les deux hommes se sont rencontrés quand ils onttravaillé sur l'adaptation manga de Spirou.Depuis, le Rémois continue ses aller-retours aupays du soleil levant tandis que son compliceTokyoïte a fait le chemin inverse. A Reims depuis2008, Hiroyuki est y venu avec la volonté de par-faire sa connaissance de la Bande Dessinée, chosequ'il fait notamment au sein de l'Atelier 510 TTC.De cette envie naît aujourd'hui Crime School, unesérie dans laquellele héros, Tomoki,arrive dans unenouvelle école oùil pense naïvementqu'il pourra perfec-

tionner son talent pour les équations. Il n'en est rien, enfait, Tomoki débarque dans un établissement où les élèvesviennent spécialement pour devenirs les futurs rois ducrime ! Un mariage détonnant entre manga et bande dessinéefrancophone.

Crime School, T1, La rentrée des crasses(Editions Dargaud) vient de paraître.

Hiroyuki Ooshima et Jean-David Morvan

Crime School, entre manga et BD

�Piliers de l'Atelier 510 TTC, Christian Lerolle et Thomas Labourot,avec le collectif Gang au scénario, sont les auteurs de cette sériedécalée décrivant avec humour la vie de passionnés de nouvellestechnologies. Fondus d'informatique, de jeux vidéos et de gadgets entout genre, censés rendre la vie plus facile, les personnages de cettesérie nous ressemblent. « Nous sommes nous-mêmes des Geeks »avouent les deux compères. D'ailleurs, la bande dessinée se déclinedorénavant en web-série, avec des personnages de chair et de sang,dans un format et un ton proche de Caméra Café, Kaamelott et autreScènes de ménage. Le premier épisode est visible à l'adresse suiv-ante : www.youtube.com/watch?v=8HnjtaK10Z8

Les Geeks, T7, 7 4L8UM 3$T F4I7 P0UR V0U5 (Soleil) est disponible depuis la fin août.www.lesgeeks.net / www.lesgeeks-laserie.tv (bientôt en ligne)

Christian Lerolle et Thomas Labourot

Tous un peu Geek ?

�Après Naja, série en cinq tomes remarquée etremarquable, avec Jean-David Morvan au scé-nario, parue aux éditions Delcourt, Bengal selance avec Luminae dans un projet beaucoup pluspersonnel. « J'avais envie de sortir du mondecontemporain et de laisser aller mon imagination» confie l'auteur, membre de l'Atelier 510 TTC.Luminae raconte l'éternel fuite de l'héroïneéponyme, sorte de déesse « détentrice universellede toute magie », et de son escorte composée desix femmes dévouées. Cette histoire, qui dormaitdans les cartons de l'auteur depuis trois ans,mélange les codes du genre, entre univers médié-val fantastique, héroic fantasy et jeux de rôles.

Bengal

Un vent de liberté nommé Luminae

�Auteurs de TomSawyer, série parue entrois tomes chezDelcourt, ce trio rémoiss'est naturellement refor-mé pour raconter la suitede l'oeuvre de MarkTwain. Comme le nom dela série l'indique, cettefois-ci, c'est le jeune

Huckelberry Finn, orphelin recueilli par la veuve Douglas,qui est au centre de l'aventure. Si dans Tom Sawyer, ledessin était léger et coloré, ici il se fait un peu plus sombre,un peu plus dur, à l'image de l'histoire. « La série est un peuplus adulte, explique la dessinatrice Séverine Lefebvre.Elle parle notamment de l'esclavage et du droit à la dif-férence. » Souhaitons à Huckelberry Finn la même réussiteque Tom Sawyer, traduitedans plusieurs pays dont lesEtats-Unis et la Chine, maisaussi la Serbie ou encore laTurquie.

Les aventures deHuckelberry Finn, T1(Editions Delcourt) estdisponible depuis la finaoût. Séverine Lefebvre

sera en dédicace le samedi24 septembre, à partir de

14h30, à la librairieBédérama à Reims.

Séverine Lefebvre, FrédéricVoulyzée et Jean-David Morvan

Huckelberry Finn,c'est l'Amérique !

Luminea, T1, La dame perdue (Ankama Editions) sera disponible à partir du 15 septembre.http://bengalsarchives.blogspot.com

Dossier réalisé par Julien Debant

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

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�Habitué à coucher sur papier des personnages célèbres hauts encouleurs, tels que Flaubert, Verlaine, Attila ou le Soldat Inconnu, iln'est pas étonnant de retrouver Daniel Casanave au crayon pour racon-ter l'étrange destinée de Raoul Villain, ce rémois, qui le 31 août 1914,assassina Jean Jaurès. Dans cet album, Daniel Casanave et FrédéricChef (un duo déjà à l'oeuvre pour la Champagne Impertinente) n'yvont pas avec le dos de la cuillère. Si les faits historiques sont respec-tés, l'album est volontairement sarcastique à l'image de sa couvertureet d'un narrateur « au ton suranné » qui n'est autre que l'Ange ausourire, célèbre statue ornant la façade de la cathédrale de Reims.« Raoul Villain était marqué par le religion », expliquent, avec lesourire, les deux complices.

Villain, l'homme qui tua Jaurès (Editions Altercomics) sera disponible à partir du 22 septembre.Daniel Casanave et Frédéric Chef seront en dédicace le samedi 8 octobre à la FNAC de Reims et le dimanche 9 octobre à l'occasion de la 6ème édition du festival rémois Interpol'Art.A noter également que cet album fera l'objet d'une exposition, du 4 au 29 octobre, à la médiathèque Jean Falala.

Daniel Casanave et Frédéric Chef

Un assassin nommé Villain

�Traduit en dix langues, lasérie Canardo, créée en 1979,est aujourd'hui un classique dela Bande Dessinée. Son auteur,Benoît Sokal, belge de nais-sance mais champenoisd'adoption depuis de très nom-breuses années, sort donc encette rentrée un nouvel opusconsacré à cet anti-héros,détective privé dépressif etdésabusé. Dans ce vingtième

album, Benoît Sokal plonge son personnage dans un universplus dur. Détective à l'ancienne, Canardo se voit ici confrontéaux flic nouvelle génération. « Canardo est issu d'un certaintype de standards, disons le côté Gabin, clope au bec, Quai desOrfèvres des années 50, qui ont pris un coup de vieux et dontje veux me débarrasser », explique Benoît Sokal, dans uneinterview parue récemment dans le magazine Castermag'.

Canardo, T20, Une bavure bien baveuse (EditionsCasterman) vient de paraître.

Benoît Sokal

Un Canardo nouvelle génération

Depuis deux ans, le SecoursPopulaire d'Epernay attend d'êtrerelogé par la Ville, las des condi-tions dans lesquelles travaillentles bénévoles. La mairie, de soncôté, fait ce qu'elle peut. A priori,courant 2012, la querelle seraancienne.�« Compte tenu de l'actualité etdes constats que l'on fait tous lesjours, nous avons dû redéveloppertoutes les branches de la solidar-ité, que ce soit en alimentation, ensanté, en administratif, ou en cul-

ture. Tout cela demande un travailde secrétariat beaucoup plusimportant et un espace d'accueilplus grand. Malheureusement, lesmurs de nos locaux ne se sont pasagrandis au fur et à mesure de nosactivités », témoigne RaymondGalataud, président du SecoursPopulaire d'Epernay. Si la Ville arépondu favorablement à lademande de l'association en pro-posant deux locaux complémen-

taires, rue de Verdun et rue deReims, cette dernière n'a pourtantpas trouvé satisfaction. « On nousavait proposé l'ancien local duCMPP en totalité. Puis, nousavons appris par la suite que nousallions devoir partager ce mêmebâtiment avec les Restos du Coeur,scindant ainsi notre association endeux entités. » De son côté, lamairie nie en bloc, déclarant qu'au-cun élu ne s'était engagé sur cepoint. « L'ancien CMPP ne leur ajamais été proposé en totalité. Ils'agissait là de leur souhait mais la

Ville n'a jamais pris untel engagement. Nouscherchons à reloger cecomité au mieux tout enprenant compte des

contraintes qui sont celles de lacollectivité. Il fallait, en effet, trou-ver la meilleure adéquation entreles locaux disponibles et lademande. De plus, le site de la ruede Verdun nous permettra de re-loger une seconde association.Optimiser les moyens dont nousdisposons ne signifie en rien quenous souhaitions les contingenter.Il est simplement important defavoriser les complémentarités

entre acteurs existant sur notre ter-ritoire », précise le maire, FranckLeroy.Si le Secours populaire a finale-ment accepté l'idée d'avoir deuxadresses, restent pour lui certaineszones d'ombres. « On sait que laVille fait ce qu'elle peut, qu'elle ades contraintes, mais les locaux ne

sont pas en état de nous accueillir.On nous a promis qu'il y aurait destravaux mais sans nous direlesquels. De plus, nous avons peurde passer un second hiver sanschauffage », poursuit RaymondGalataud. Les inquiétudesdevraient cependant rapidements'envoler : une fois les travaux

nécessaires effectués, à savoir élec-tricité, maçonnerie, plomberie etpeinture, les bénévoles pourrontinvestir les lieux début décembrerue de Verdun et au printempsprochain rue de Reims, en espérantque tous soient enfin satisfaits !

Claire Lagrange

EPERNAY

“Pas de second hiver sanschauffage”

Association

Le difficile relogement du Secours populaire

Après deux ans d'attente, Raymond Galataud et ses bénévoles espèrent déménager bientôt.

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

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La 65e Foire de Châlonss'est achevée lundi pourles organisateurs etles exposants, un sourireauxlèvres qui masquaitla fatigue.�L'UCIA, organisatrice de laFoire de Châlons, a décomptéprécisément 215 382 visiteurs enonze jours, soit tout simplementun nouveau record d'affluence.Et à la vue des chiffres passé lepremier week-end, c'est franche-ment une belle surprise. Météoincertaine, quelques jours un peupluvieux et froids commeseptembre en Champagne peut

parfois l'être, public du vignobleoccupé par la vendange, quicommence en général après lafermeture de la Foire... Il y avaitde nombreux facteurs pour nepas faire de cette édition dudeuxième salon agricole du paysun millésime. Et pourtant, si !Les 740 exposants n'ont certespas tous été logés à la mêmeenseigne du point de vue du

chiffre d'affaires réalisés. Lesrestaurants installés sur la Foirese sont longtemps plaints,jusqu'au second et dernier week-end, où l'affluence a battu tousles records (45 000 visiteurs rienque dimanche 4 septembre). Celadit, les tarifs pratiqués sont aussiune explication de la désaffec-tion rencontrée, en période decrise. Si les exposants et profes-sionnels « qui font des fiches »sont restés fidèles à la Taverne,aux Tapas ou au Chalet, les visi-teurs ont préféré les sandwicheset américains moins chers des« ch'baraques » à frites.La Ferme marnaise montée par la

Chambre d'agri-culture de laMarne a rencontré

le succès habituel, les familless'y succédant pour caresserveaux, vaches, cochons, chèvres,ânes, chevaux, poules... Les con-certs de Foire en Scène ont vu unpublic plus ou moins nombreux,selon la notoriété de qui occupaitla scène et aussi de la météo !Mais les spectacles deJean-Louis Aubert, vendredi 2septembre, et de Yannick Noah,

dimanche 4, resteront comme destrès grands succès de la Foire deChâlons, toutes éditions confon-dues.Enfin, côté image, la Foire deChâlons s'est encore un peu plusimposée comme un rendez-vous

au moins régional de la rentréeéconomique. On ne compte plusle nombre de conférences depresse, de colloques et de signa-tures en tous genres qui ont eulieu sur la Foire. Et côtépolitique, comme on l'a déjà

écrit, la Foire de Châlons estclairement aujourd'hui unrendez-vous national de rentrée.

Tony Verbicaro

�On a tout entendu, sur le raisin récolté cetteannée, de « millésime du siècle » à « année pasexceptionnelle ». Dans la réalité, pour connaîtrela qualité du vin à venir, il faudra attendreencore quelques mois et les premiers comporte-ments du jus en cuve. En revanche, cette annéerestera quand même très particulière. Les prévi-sions de date de démarrage de la vendange estpassée du 13 (!) au 24 août (en moyenne, lespremiers coups d'épluchette ont été donnés le19, à Cumières), au gré d'un été, juillet notam-ment, plutôt pourri.Alors que jusqu'en juin, si lasécheresse commencée dès le mois de marsinquiétait l'agriculture en général, elle ravissaitle monde viticole, même si, beau joueur et con-scient des problèmes du voisin, il n'en disait rien.La vendange commencée, on a vu, chose très,très rare en Champagne, les cueilleurs s'arrêterplusieurs jours avant de reprendre le travail, ledegré d'alcool potentiel n'étant d'un coup plussuffisant, quand on passait d'un cépage à unautre, et selon les expositions des coteaux.Certains vignerons ont même eu la mauvaise

surprise de voir le degré diminuer, la faute àtrois jours de chaleur suffocante suivis d'unejournée à dix degrés (Celcius ceux-là) de moins(le 26 août). Les récoltants ont donc dû se remet-tre en cause, réorganiser le travail des vendan-geurs, les mettre en pause (jusqu'à cinq jours parendroits) et cueillir d'abord les Pinot noir, puisles Meunier, et enfin les Chardonnay. Un peu àla manière des Alsaciens, qui vendangentd'abord les raisins du Riesling, puis le Tokay, leGewurtztraminer, etc, en fonction de l'avance-ment de la maturité.En Champagne, comme on assemble (les vinsde Champagne sont le fruit du mélange deplusieurs jus de raisins assortis), on vendange engénéral tout enmême temps. Cette année a doncété différente, et, finalement, il n'y a que sur laCote des Blancs, où l'on ne fait que du Blanc deBlanc, que ça n'a dérangé personne. C'est à sedemander, si, pour les années particulières,comme 2011, il conviendrait de dater la ven-dange aussi en fonction des cépages ?

Tony Verbicaro

215 382 visiteurs, record battu !

Foire de Châlons

65 ans, pas une ride !

Vendange 2011

Vendanger cépage par cépage ?

Le concert de Jean-Louis Aubert, un des "moments" de la foire 2011.

É conomie10�

Le premier la fabrique, le second la cuit,la sale et la commercialise.Leur point commun : la frite,made in Champagne-Ardenne !

�Comme chaque année depuis 2003 etdans un souci de transparence, McDonald's organisait ce mardi une « JournéeTémoin Qualité » à destination de lapresse spécialisée, mais également desconsommateurs lambda, curieux d'ensavoir plus sur l'enseigne. Après le boeuf,le blé, la salade ou encore le poulet, c'étaitau tour de la frite, reine du fast food, d'êtreà l'honneur. Au programme : la découverted'une exploitation située à Champigneul-Champagne, un déjeuner au McDod'Epernay, et la visite de McCain à

Matougues. Avec 55 usines aux quatrecoins du globe et 20 000 employés, cepartenaire historique du roi du hamburgers'impose comme l'un des leaders mondi-aux sur le marché des produits surgelés. Etde la ferme au restaurant, les deux groupessemblent privilégier les mêmes exigencesde qualité et de sécurité sanitaire. « Lesbonnes pratiques, c'est au quotidien un

emploi raisonné des engrais et produitsphytosanitaires », stipule d'ailleurs ledossier de presse concernant les contratspassés entre Mc Cain et les 800 agricul-teurs qu'il fédère...Après avoir visionné un film sur les règlesde sécurité dans l'usine (18 minutes sinonrien !) et s'être équipée de lunettes, char-lottes, casques et blouses protectrices, unedizaine de visiteurs pénétrait - enfin - dansles coulisses de Mc Cain. « L'usine deMatougues est la plus grosse unité de fa-brication au monde », introduiraAlexandre Testu, guide attitré de l'expédi-tion. Avant d'expliquer comment, en uneheure et demie environ, une pomme deterre peut devenir frite surgelée. « La sta-tion de calibrage permet un premier tri

des récoltes et l'on peutstocker jusqu'à 150 tonnesde patates ici. Elles subis-sent d'abord un bain de selavant d'être contrôlées une àune. » Sous les yeux ébahis

des visiteurs, la peleuse à vapeur - unecocotte minute géante pouvant atteindre100 décibels et 18 bars de pressionintérieure - et la centrifugeuse oeuvrent,puis laissent place à la découpe et aublanchiment. « Cette zone de tri optiqueidentifie les frites défectueuses. Nous lesplongeons ensuite dans une eau à 85°Cafin de désactiver leurs enzymes ther-

mosensibles, condition sine qua non pourne pas altérer la qualité du produit lors dela surgélation. » Dernières étapes pour lesfrites avant cela : la pré-cuisson, leséchage, et quelques minutes de repos bienméritées ! Consommateur occasionnel,Jean-Claude nous confie, lors de la dégus-tation au laboratoire qualité, être plutôt

rassuré. « La traçabilité est exemplaire etl'on retrouve ici quasiment autant decritères à respecter que dans le secteurautomobile ! »

Sonia Legendre

Agro-alimentaire

McCain et McDo : toujours la patate !

La pomme de terre, du champ au Mc Donald's, en passantpar Mc Cain Matougues.

“Autant de critères à respecterque dans l'automobile !”

� Sommet Franco-Russe le 30 septembre à EpernayLe prochain CEFIC, Conseil Eco-nomique, Financier, Industriel etCommercial, instance chargée d'animerle dialogue économique franco-russe, setiendra à Epernay le 30 septembreprochain. Ce sommet, dont les déléga-tions sont conduites par les ministresfrançais et russe de l'économie et desfinances, se réunit annuellement, alterna-tivement en France et en Russie. Pour2011, c'est la Champagne-Ardenne etplus particulièrement Epernay qui a étéchoisie pour accueillir le CEFIC. La tenuede cet évènement dans la région récom-pense les efforts de Jean-Paul Bachy, leprésident de région, qui s'efforce de tis-ser des liens étroits avec la Russie, enparticulier l'Oblast d'Orel, qui a desaccords de coopération avec laChampagne-Ardenne.

En Bref

�La société spécialisée dans la gestion exter-nalisée des infrastructures informatiques achoisi de rapatrier 100% de ses activités àReims, après avoir pourtant fait le choix, il y aplusieurs années, de se délocaliser aux Pays-Bas. Un choix audacieux dans un contexteéconomique qui ne s'y prête pourtant pas vraiment. C'est en un week-end que l'infrastructure richede 600 serveurs (utilisés par plus de 5 000 util-isateurs) a été rapatriée sur Reims. Désormais,ces serveurs sont hébergés chez Sanef Télécomsdans deux DataCenters mis à disposition. Quantau personnel de Trekk, les 38 collaborateurs tra-vaillent désormais à Bétheny. A travers ce rapa-triement, sept embauches ont été possible dansl'équipe, dont celle d'un ingénieur d'affairessénior. « Notre entreprise génère un chiffred'affaire de plus de quatre millions d'euros en

moyenne, et nous avons environ 200 clients quinous font confiance. Il fallait être le plus com-pétent possible et ça passait par un retour àReims » relate Freddy Baudinet, directeur deTrekk. Plusieurs raisons ont motivé le choixd'un retour aux sources : un besoin logistique(les allers/retours aux Pays-Bas n'étaient pas trèspratiques), offrir une meilleure qualité de serv-ice, un vrai service de proxi-mité ainsi que descoûts moindres. Aujourd'hui, Freddy Baudinetespère « devenir un partenaire incontournablesur le marché du Cloud Computing dans lequart Nord-Est et conquérir de nouveaux clientsMid-market (des entreprises moyennes) tout engardant un rythme de croissance enprogression ».

Aymeric Henniauxwww.trekk.net

Relocalisation

Trekk de retour à Reims

A l'heure des délocalisations massives, Freddy Baudinet a choisi de rapatrier les activités de sa société à Reims.

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

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Pour sa saison 2010/2011, la Comète - scène nationale deChâlons-en-Champagne a dépassé les 45 000 entrées !La Comète, c'est…• 2 lieux et 3 salles. Une salle de spectacles de 620 places, une salle de cinéma de 150 places et le cirquehistorique de 1000 places.• Du spectacle avec plus de 120 représentations de théâtre, de danse, de musique, d’opéra, de cirque et de spectacles jeune-public à Châlons, dans son agglomération et dans des lieux patrimoniaux situés surl’ensemble du département de la Marne.

• Du cinéma avec 145 films et plus de 600 séances par an• Des tarifs et des formules d'abonnement avantageux pour tous les publics• Un service éducatif et des ateliers accueillant plus de 3000 élèves• Des rencontres avec des artistes et la découverte des coulisses

SAISON 7, mille émotions à partager ! Figures incontournables de la scène internationale (Peter Brook, Akram Khan, Joel Pommerat, Olivier Py, Sidi Larbi Cherkaoui, Bobby McFerrin,Brad Meldhau, Amadou & Mariam) ou découvertes à ne pas rater, votre appétit de musique, de danse, de théâtre, de cirque et de cinéma seracomblé...

LA COMÈTE Saison 7

UNE FLÛTE ENCHANTÉE / PETER bROOK

VERTICAL ROAD / AKRAM KHAN

MA CHAMbRE FROIDE / JOËL POMMERAT

AMADOU ET MARIAM

bObbY MCFERRIN

EPICYCLE / CIRK VOST

Saison 7

Théâ� treUne saison « théâtrale » riche de 16spectacles dont deux créations à laComète  : FAIRPLAY de PatriceThibaud et LA DAME DE LA MER(16-17/02) de Henrik Ibsen. Le met-teur en scène Claude Baqué a confiéle rôle d’Ellida à la chanteuse Camillequi créera la musique et les chants.Entouré de Didier Flamand et NicolasStruve, elle donnera à la Dame de lamer une voix qui parle, qui dialogue,mais aussi une voix qui chante, qui devoix intérieure se mue en célébrationde l’eau et des rêve. Autre création dela saison, ROMEO ET JULIETTE(22-23/02)  : Olivier Py concentre letexte original de Shakespeare pour ledélivrer des clichés de la traditionromantique. Sur les traces de laliberté sauvage des deux amants, ilréinvente l’énergie percutante et leflamboyant état d’urgence de lalangue de Shakespeare. JoëlPommerat revient à la Comète avecsa dernière création MA CHAMBREFROIDE (11-12-13/04) pour laquelleil a reçu le Molière de l'auteur franco-phone vivant et le Grand prix dusyndicat de la critique. Le dispositifscénique est celui d'un cirque, avecdes gradins qui donnent une vueplongeante sur la piste, procurant uneforce d'attraction à laquelle il estimpossible de résister. Jean-Michel

Rabeux adapte LA BARBEBLEUE (12/10) de Charles Perraultdont il revisite avec délectation lescruautés et les merveilles. Anne-Laure Liégeois met brillamment enscène les deux protagonistes deL’AUGMENTATION (17-18/01)de Georges Perec, sacrifiés désopi-lants des enjeux économiques et libé-raux du monde de l’entreprise. Lejeune collectif de comédiens Ildi !Eldi attaque la partition dudramaturge wallon Paul Pourveur,SHAKESPEARE IS DEAD, GETOVER IT ! (17-18/11) et signe unvoyage lumineux et ludique parmi lesangoisses générationnelles dequelques naufragés de la civilisationoccidentale. Y a-t-il encore une place

pour Yannick Jaulin dans ce monde ?Comme LE DODO (23-24/11),drôle d’oiseau qui prête son nom auspectacle, notre conteur national sesent comme une espèce en voie dedisparition, profondément inadapté,hors des normes d’un monde qui sedérobe sous ses pieds et nous le relateavec son immense talent. C’est enredingote et la coiffure hirsute quel'actrice anglaise Kathryn Hunterincarne le fameux singe Peter LeRouge dans KAFKA’S MONKEY(24/05), adaptation du texte de FranzKafka créée par la Young Vic TheatreCompany de Londres. Immenseinterprète, elle est hallucinante dansun jeu mimétique et distancié.

Musique classique

Evénement très attendu de la saison : UNE FLUTE ENCHANTEE(26-27/01), La flûte enchantée de Mozart librement adaptée par le génialmetteur en scène Peter Brook, loin des conventions figées de l’opéra. Jeuneenchanteur de 85 ans, il a attrapé dans son décor de bambous et ses morceauxd'étoffes la magie des vieux contes et des jeunes voix qui les disent. L’œuvrela plus populaire de Mozart retrouve une fraîcheur et une intensité inatten-due. MÉTAMORPHOSES (23/03): le pianiste Mikaïl Rudy multiplie lesprojets musicaux innovants.  Après l’interprétation des Tableaux d’uneExposition de Moussorgski accompagnée de la projection animée desdessins préparatoires de Kandinsky, il s’entoure des frères Quay, magiciensanglo-américains de l’animation image par image, pour réinventer LaMétamorphose de Kafka avec Liszt et Janacek. Familier du plateau de laComète, L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEM-BOURG (9/12) sera conduit cette année par l’éminent chef Rafael Frühbeckde Burgos dans un programme de musique espagnole. Et le CUARTETOCASALS (19/01) interprétera des quatuors de Schubert, Chostakovitch etRihm. La saison débute au coeur de la Basilique de L’Epine avec LAPASSION SELON MARC de Jean-Sébastien Bach (24/09) et LESQUATUORS PARISIENS DE TELEMANN (25/09).

Artistes associesURI CAINE est aujourd’hui l’undes rares musiciens à conjugueravec la même réussite une carrièred’interprète, de compositeur etd’improvisateur tous azimuts,capable de tout réinventer aumoindre coup de foudre pourMalher, Bach, Mozart, le Brésil, lerock, le funk ou la musique élec-tronique… Le souvenir de sonétape châlonnaise en avril 2010dans sa décoiffante relecture deMozart avait ouvert notre appétit.Trois rendez-vous pour cettepremière saison  : EN DUO(18/10) avec le trompettiste virtu-ose italien Paolo Fresu, rencontrelumineuse entre deux magnifiques

interprètes  ; en quartet pour uneFUNKY NIGHT (13/01) avec lachanteuse Barbara Walker qui aaccompagné sur scène desmusiciens de légende comme AlJarreau, Grover Washingtonou Herbie Hancock. DESHISTOIRES DE MUSIQUE(22/03), soirée complice où ilnous fera partager les histoirescroisées et fécondes entrepiano, jazz, musique classique,improvisation et musiquecontemporaine. Il est mime, danseur, auteur.Génial interprète de la familleDeschamps et Makeïeff, il a fait setordre de rire des salles entières en

traversant le plateau en cheval ouen employé modèle. Comédiengrave chez Christian Schiaretti,clown lumineux chez lesDeschiens, PATRICE THIBAUDaccompagné du pianiste PhilippeLeygnac signe 3 spectacles bur-lesques à l’humour décapant.COCORICO (29-30/09), où leduo comique orchestre unesymphonie gestuelle et visuelleconstruite sur l’alliance de la pan-tomime et de la musique. Sans unmot ou presque, les deux artistesfont surgir tout un petit monde dedrôleries en croquant nos manieset nos petites tendresses.BOBINE DE SINGE (1-2/02) est

une désopilante performancethéâtrale qui associe musique,mime, vidéo et ombres chinoisesautour de la figure de Tarzan - oules vertiges de deux gardiens demusée dont l’esprit saute de lianeen liane. Dans FAIR-PLAY(29-30/05), la scène se métamor-phose en ring, en piste cyclable,en tapis d’entraînement, en terrainde foot… Nos deux compèresinventent une chorégraphiehilarante du monde de l’exploit àtous crins. Le périple de la compagniequébécoise UBUS THEATRE acommencé en France en 2007avec la Comète. Depuis plus de

350 représentations de leursspectacles d’une infinie poésie ontété donné dans leur théâtrenomade, un pimpant bus scolairejaune. L’ECRIT (19-20/05) estune ode au bonheur. Une routefragile sur laquelle se dessine larencontre de la jeune CélestineOlivier Myata et de sa grandetante Murasaki Chizuko. LaComète produit leur prochainspectacle qui sera présenté en2013. Le spectacle s’écrit entreTadoussac au Québec et Châlons,avec des enfants des deux côtés del’Atlantique.

PATRICE THIbAUD

KAFKA'S MONKEYORCHESTRE PHILHARMONIqUE DU LUxEMbOURg

UbUS THÉâTRE URI CAINE

Cirque

Au diapason d’une ville « Terre de cirque » avec le Centre national des Artsdu Cirque et le festival Furies, la Comète s’enivre cette saison des envoléeset vertiges de quatre spectacles circassiens. CIRCA (8-9/11), concentré destrois œuvres les plus applaudies des australiens de Circa, explore les limitesdu corps humain à travers un enchaînement de numéros aussi spectaculairesque provocateurs. EPICYCLE (30/11 – 1-3-4/12), impressionnante machi-nerie de 2 roues de 13 mètres de diamètre qui semble tout droit sortie d’uneBD, faite d’engrenages, de rouages, de cordes et de câbles, sert d’écrin auxfolies aériennes des drôles de voltigeurs du Cirk VOST. THIS IS THEEND (8-9-10-11-13-14/12)  : c’est le metteur en scène David Bobee quiorchestre le spectacle de fin d’études de L’Ecole supérieure des Arts duCirque avec les 12 élèves de la 23e promotion. L’ART DE LA FUGUE(5-6/01) : du bout des doigts, Yoann Bourgeois nous fait entendre L’Art dela fugue comme nous ne l’avions jamais entendu : poème visuel, ludique etjoyeux, inspiré par l’art de Bach, cette nouvelle création emmenée par unacrobate-jongleur, une danseuse et un pianiste révèle les correspondancessubtiles entre le motif musical et la figure de cirque.

Après nous avoir « enchanté » avecGnosis, Akram Khan présente cettesaison deux spectacles. Il a réuni pourVERTICAL ROAD (13/12)d’exceptionnels danseurs venusd’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient et part en quête d’une voiespirituelle, sur la trace furtive desanges. DESH (10-11/05) est un motsanskrit qui désigne la patrie maisaussi la terre. Interprété par AkramKhan, ce solo très personnel est uneexploration intime de sa relation auBangladesh. Prenant appui sur larichesse poétique de cette terrebaignée par les eaux, il incarne 6personnages emblématiques imagi-nés avec la poétesse d’origineindienne Karthika Naïr. À l’occasiondu 10ème anniversaire de sa compa-gnie, Jasmin Vardimon a crééYESTERDAY (4/04), une pièceregroupant duos à couper le souffle,solos saisissants et moments les plusemblématiques de son répertoire. Lacréation de END 2012 (17/04)célèbre une rencontre artistiqued’évidence entre le chorégraphe SidiLarbi Cherkaoui, figure majeure dela danse contemporaine et A Filetta,

le plus somptueux des groupes depolyphonie corse. A l'origine deRAYAHzONE (15/05), il y a lesouffle et l’ivresse spirituelle de lamusique soufie. Formés tous deux àl'école du cirque, Ali et Hédi Thabetont trouvé leur épanouissement artistiqueentre danse, jeu et cirque. Mûri delongue date, sans cesse enrichi derencontres en Tunisie, cette créationapparaît comme un écho au soufflede liberté récemment né en dans cepays. SECHERESSE ET PLUIE(29/03) est une chorégraphie boule-versante sur la mémoire d’un peuple.

Dans ce conte, interprété par douzefemmes âgées de 55 à 75 ans et sixmusiciens, Ea Sola fait surgir toute lamémoire, la beauté et la douleur duVietnam bousculé par l’histoire. Unechorégraphie sur le visible et l'invisiblequi porte la culture profonde des paysanset touche à l’universel. A l’occasionde la prochaine édition du festivalSuresnes Cité Danse, ANGELINPRELJOCAJ et ROBYN ORLIN(15-16/03) créent une nouvelle pièceavec des danseurs issus du mouvementhip hop ; la Comète présente ces deuxpièces au cours d’une même soirée.

Cultures du monde

Danse à� la come� te

Le duo Amadou et Mariams’est imposé sur la scèneinternationale avec la chansonMon amour, ma chérie, puisavec l’album Dimanche àBamako produit par ManuChao. Avec ECLIPSE(15/11), ils inventent unconcert fabuleux, un concertdans le noir total, où lesspectateurs sont guidés dansl’obscurité jusqu’à leur place.Le spectacle ne se regarde pas,mais se ressent, l’ouïe nouspermet de voir, notre odorat etnotre sensibilité au chaud etau froid sont sollicités, pourmieux percevoir les événe-ments qui ont constitué la viedu célèbre couple de musiciens aveugles.Partons pour le Brésil, avec le spectacle CAPOEIRA DANSE ETCOMBAT (10/02) qui mêle la lutte, la danse, le théâtre, le chant et le jeud’instruments traditionnels dans un dialogue des corps, alternant l’attaque, ladéfense et les jeux scéniques.Le groupe Ten Drum Art Percussion propose un voyage au son desTAMBOURS DE TAÏWAN (27/03) : art des percussions, musique, théâtregestuel et les arts martiaux. Une succession de tableaux sonores qui évoquentla vie ordinaire de la population taïwanaise.L’Epopée du RAMAYANA (06/04) présentée par la compagnie Joe LouisPuppet Theatre dévoile l’art traditionnel des marionnettes dans une versionthaïlandaise du Ramayana. Musique, danse et chant sont au rendez-vous dece théâtre exotique. Rencontre inédite que le spectacle SUR LES RIVESD’ABYSSINIE (05/12) : la musique baroque occidentale se fond dans lamagie du chant, de l’improvisation et de la danse éthiopienne – dans laque-lle on peut retrouver comme pour la capoeira les sources anciennes du hiphop - et nous entraîne à la découverte d’une Abyssinie de légende !

Saison 7

Une saison qui jazzeLa Comète est une scène habituéeaux grands rendez-vous du jazz, en6 ans elle a accueilli presque toutesles «pointures» : Jim Hall, McCoyTyner, Carla Bley, Wayne Shorter,Herbie Hancock, Chick Corea, PatMetheny, parmi beaucoup d’autres !Outre la présence régulière d’UriCaine, le rendez-vous incontourna-ble est le concert solo que donneraBOBBY MCFERRIN (19/04) auCirque historique. Le chanteur faitpartie de ces «monstres sacrés» dela scène internationale comme leprouve ses quelques 10 GrammyAwards qui ont récompensé sonsuccès planétaire «Don’t worry, behappy» que tout le monde a un jourfredonné ! Grand spécialiste descompositions et arrangements acappella de jazz, pop ou classique, ilest très friand de réinterprétations demélodies des Beatles ou de Bach. Ilsera seul au centre de la piste ducirque de Châlons pour ce qui s’an-nonce comme un moment rare.JAN GARBAREK est lui aussiune grande figure de cette musique,star du label ECM et compagnon deroute de Keith Jarrett. Il se produiraavec The Hilliard Ensemble (02/12)dans l’écrin de la Collégiale Notre-Dame en Vaux éclairée aux chande-liers. La rencontre entre le saxopho-niste et un ensemble vocal a capella,pour un concert purement acous-

tique autour de chansons tradition-nelles arméniennes, d'Arvo Pärt etdes compositions de Jan Garbarek.Un rendez-vous original avec ce lespectacle GAMBLIN JAzzE, DEWILDE SEXTETE (13/03) crééau festival Jazz sous les pommierset qui comme son titre l’indiqueréuni le comédien JacquesGamblin et un sexet détonnantconduit par Laurent De Wilde. Lesmots le disputent aux notes pour lacapacité à raconter convoquer l’es-prit du jazz, le désir de dire, le désir

de jouer et le désir d’en jouir. On neprésente plus le pianiste BRADMEHLDAU (19/03) dont laréputation a depuis longtempsdépassé le simple cadre du jazz : sesréinterprétations de standards popd’Oasis, Radiohead ou encore PaulSimon connaissent un succèsincroyable et les plus grands réalisa-teur (Clint Eastwood notamment)lui commandent des bandes origi-nales. Le must d’une formule en triopour un grand moment jazz à LaComète.

CIRCA

YESTERDAY

bRAD MEHLDAU

TAMbOURS DE TAïwAN

Sam 24 septembre 20h30la passion selon saint-marc

basilique de l’epine - tarif normaldim 25 septembre 11h00 telemann - quatuors parisiens 1 et 2

salon hôtel de ville - châlons10€ / 15€ les quatre quatuors

dim 25 septembre 15h00 telemann - quatuors parisiens 3 et 4 basilique de l’epine 10€ / 15€ les quatre quatuorsjeu 29 & ven 30 septembre 20h30 cocorico - patrice thibaud

tarif normalmer 12 octobre 20h30 la barbe bleue

tarif normalsam 15 octobre 19h00 anna bolena

Retransmition en direct sur écran géantma 18 octobre 20h30 uri caine / paolo fresu

tarif normal

sam 29 octobre 19h00 don giovanni

Retransmission en direct sur écran géantsam 5 novembre 17h00 siegfried

Retransmition en direct sur écran géantma 8 20h30 mer 9 novembre 20h30circa la comète

tarif normalma 15 novembre 20h30 eclipse - amadou et mariam

(+) 10€ sur tout tarifjeu 17 ven 18 novembre 20h30 shakespeare is dead, over get it !

tarif normalsam 19 novembre 19h00 satyagraha

Retransmission en direct sur écran géant

mer 23 & jeu 24 novembre 20h30 le dodo - yannick jaulin

tarif normal

mer 30 à 20h30 - jeu 1à 20h30 sam 3 à18h00 - dim 4 novembre à16h00 epicycle - vost

chapiteau grand jard tarif normalven 2 décembre 20h30 jan garbarek - hilliard ensemble

collégiale n.d. en vaux tarif normal

sam 3 décembre 18h30 rodelinda

Retransmission en direct sur écran géantlun 5 décembre 20h30 sur les rives d’abyssinie

tarif normaljeu 8 à 20h30 - ven 9 à 20h30 - sam 10 à20h30 - dim 11 à 16h00 - ma 13 à 20h30- mer 14 décembre à 20h30 this is the end / cnac - 23èmepromotion

cirque historique 15€, 11€, 7€ven 9 décembre 20h30 orchestre philharmoniqueluxembourg

tarif normalsam 10 décembre 19h00 faust

Retransmission en direct sur écran géantma 13 décembre 20h30 vertical road - akram khan

tarif normaljeu 5 janvier 20h30 ven 6 20h30l’art de la fugue - yoann bourgeois

tarif normalven 13 janvier 20h30 uri caine / barbara walker

tarif normalma 17 janvier 20h30 mer 18 20h30l’augmentation - anne-laure liégeois

tarif normal

jeu 19 janvier 20h30 quatuor casals

tarif normalsam 21 janvier 19h00 the enchanted island

Retransmission en direct sur écran géant

jeu 26 janvier 20h30 ven 27 20h30 une flûte enchantée - peter brook

tarif normalmer 1 février 20h30 jeu 2 20h30bobine de singe - patrice thibaud

tarif normalven 10 février 20h30 la capoeira, danse et combat

tarif normalsam 11 février 18h00 le crépuscule des dieux

Retransmission en direct sur écran géantjeu 16 février 20h30 ven 17 20h30 la dame de la mer - camille

tarif normalmer 22 février 20h30 jeu 23 20h30roméo et juliette - olivier py

tarif normalsam 25 février 19h00 ernani

Retransmission en direct sur écran géantma 13 mars 20h30 gamblin jazze, de wilde sextette

tarif normal

jeu 15 mars à 20h30 - ven 16 à 20h30 angelin preljocaj - robyn orlin -hip hop

tarif normallun 19 mars 20h30 brad mehldau trio

tarif normaljeu 22 mars 20h30 uri caine, histoires de musiques

tarif unique : 10€ven 23 mars 20h30 mikhail rudy - the quay brothers

tarif normal

ma 27 mars 20h30 tambours de taïwan

tarif normaljeu 29 mars 20h30 sécheresse et pluie - ea sola

tarif normalmer 4 avril 20h30 yesterday - jasmin vardimon

tarif normalven 6 avril 20h30 l’épopée du ramayana

tarif normalsam 7 avril 18h00 manon (met)

tarif opéramer 11 à 20h30 - jeu 12 à 20h30 - ven 13à avril 20h30ma chambre froide - joël pommerat

tarif normalsam 14 avril 19h00 la traviata

Retransmission en direct sur écran géantma 17 avril 20h30 end 2012 - sidi larbi cherkaoui -a filetta

tarif normaljeu 19 avril 20h30 bobby mcferrin

tarif unique : 28€jeu 10 20h30 ven 11 mai 20h30 desh - akram khan

tarif normalma 15 mai 20h30 rayahzone - ali et hédi thabet

tarif normalsam 19 à 17h00 - sam 19 à 20h00 - dim 20à 15h00 - dim 20 à mai 18h00 l’ecrit - ubus

cités en champagnetarif normal

lun 21 mai 20h00 ma 22 20h00l’ecrit - ubus theatre

vésigneul sur marne tarif normal

jeu 24 mai 20h30 kafka’s monkey

tarif normalma 29 20h30 mer 30 mai 20h30 fair-play - patrice thibaud

tarif normal

Saison 7

Programme complet

Info pratiquesLA COMÈTE- SCÈNE NATIONALE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, RUE DES FRIPIERS – BP 233 – 51010 CHÂLONS EN CHAMPAGNE CEDEXTél. 03 26 69 50 99 COM@LA-COMETE.FR / WWW.LA-COMETE.FRle service accueil-billetterie est ouvert :du mardi au vendredi de 13h00 à 18h45le samedi de 10h00 à 13h00les jours de spectacles en semaine de 13h00 à 20h30et les samedis de spectacles de 10h00 à 13h00 et de 17h00 à 20h30

tarifs spectaclesplein tarif 23 euros / tarif réduit 14 eurostarif étudiant (16 à 25 ans) 11 eurosgroupe scolaire 10 eurostarif jeune public en séance scolaire 5 eurostarif spécial 6 euros (enfants - 12 ans, rsa, chômeurs)tarif famille toute personne venant voir un spectacle avec son(ses) enfant(s) bénéficie des tarifs suivants :adulte 14 euros / enfant (- 12 ans) 6 eurostarifs cinémaplein tarif 7 euros / tarif réduit 5 eurostarifs opéraplein tarif 23 euros / tarif réduit 14 euros

abonnementsabonnement 5 à 9 spectacles, vous choisissez de 5 à 9 spectaclesà 12 euros la place le prix de la place pour un spectaclesupplémentaire est de 12 euros.abonnement 10 spectacles et plus, vous choisissez au minimum10 spectacles à 11 euros la place, soit 110 eurosle prix de la place pour un spectacle supplémentaire est de 11euros

Crédits photos : Patricia Bailer / P.Cibille / Elisabeth

Carecchio / Steve Juverston / Pascal Victor - William Nadylam

/ Richard Haughton /Justin Nicolas - Atmosphere Photography

/ Alastair Muir / Keith Pattison / Christophe Manquillet / DR.

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N°140 du 9 au 15 septembre 2011

www. lhebdoduvendredi .comSport15�

Leader, auteur d'un début de saisontonitruant, le Stade de Reims reçoit ce soirl'En Avant Guingamp après deux semainesde pause, due à la trêve internationale.�Trois joueurs stadistes auront été concernés parles matches internationaux : Kossi Agassa, avecle Togo, qui s'est contenté du déplacement maisn'a pas joué, Odair Fortes (Cap Vert) et BocundjiCa (Guinée Bissau). Tous les trois disputaient desmatches de qualification comptant pour les éli-minatoires de la prochaine Coupe d'Afrique desNations. En les attendant, la première semaine aété consacrée à une décompression psy-chologique. « On a été un peu moins sur le dosdes joueurs, sans être moins exigeants dans letravail, indique Hubert Fournier, mais la deux-ième semaine, on a remis l'accent sur la concen-tration. Il faudra être prêt pour ce match contreGuingamp. » Côté joueurs, la pause obligée a dubon, « ça nous permet de recharger les batteries,explique Clément Tainmont, mais la contrepar-tie, c'est que ça coupe une bonne série. Il faut unpeu repartir de zéro, en conservant les fonda-mentaux ».Guingamp viendra à Delaune avec l'envie,comme tous les adversaires du Stade, de fairetomber le leader. « C'est une équipe joueuse,embêtante, généreuse. A part leur accident àNantes (4-0), ils font un bon début de saison »poursuit l'entraîneur stadiste. « C'est le mêmegroupe, à un défenseur prêt, que celui de l'andernier, donc ils sont dans une continuité », con-

tinue Clément Tainmont qui, avec Amiens l'anpassé, « s'est tiré la bourre avec Guingamp » enNational toute la saison dernière. « La séancevidéo cet après-midi l'a bien montré, conclutl'ailier gauche rémois, Guingamp propose un jeuintéressant, offensif, dynamique, et comme tousles promus de National en L2, c'est costaud dansles duels, ça cherche l'impact physique. »

Le groupe rémoisAgassa, Liébus, Mandi, Tacalfred,Weber, Sekkat,Fontaine, Ca, Deaux, Fortes, Tainmont, Ghisolfi,Amalfitano, Collet, Ghilas, Fauré.

Tony VerbicaroStade de Reims - En Avant Guingamp, vendredi 9septembre, 20 heures, stade Auguste-Delaune.Tarifs : 5/7/9€ (-10 ans 3 €)

Foot (L2, 6e journée) Reims - Guingamp

Un nouveau cycle commence

Un nouveau cycle de cinq matches rapprochés commence pour Clément Tainmont et les Stadistes.

En Bref� Basket - amical : le CCRB reçoit VerviersPépinsterDans le cadre de sa préparationd'avant saison, le ChampagneChâlons Reims Basket recevra, jeudi15 septembre à 20h, au complexeRené Tys à Reims, l'équipe belge deVerviers Pépinster. A noter que leremplaçant d'Olivier Kolb pourraitêtre Pape Beye. Mis à l'essai depuisune dizaine de jour, cet intérieur,passé par Clermont la saisondernière, aura une nouvelle chancede convaincre Nikola Antic lors dumatch amical joué samedi 10 sep-tembre au Portel.

� Athlétisme : Tinmar et les Bleus en ArgentLe relais français, composé deTinmar, licencié à l'EFSRA, deLemaitre, Lesourd et Vicaut, adécroché l'argent (38"20) derrière laJamaïque, qui a battu le record dumonde (37"04).

Après deux belles saisons terminées dans le dernier carré, les Phénix ambition-nent cette année d'atteindre la finale du championnat. Ainsi, dix ans après la renaissance du club, les Rémois se verraient même bien rejoindre la ligueMagnus, l'élite du hockey français.�Le championnat de D1 de hockey-sur-glacereprend ses droits ce week-end. Les Phénix deReims, 4èmes en saison régulière et demi-final-istes des play-offs l'année dernière, éliminés parBrest, joueront samedi leur premier match officielà Bocquaine, avec la réception de Lyon, unpromu aux dents longues. Pour cette première,pas question de se louper car, à l'image du budg-et, passé de 600 000 à 700 000 euros, l'objectif duclub a été revu à la hausse. « Nous souhaitonsaller en finale, annonce sans encombre BenoîtVrielynck, le président du Reims ChampagneHockey. Cela fait plusieurs années que le clubavance tant sportivement que structurellement.Comme nos équipes, notre budget aussi progressesi bien que nous pouvons envisager de fairemieux que l'année dernière. Si on pouvait retrou-ver la ligue Magnus dix ans après notre renais-sance ce serait même un magnifique cadeau. » Eneffet, c'est en juillet 2002 qu'est né le ReimsChampagne Hockey sur les cendres encorefumantes du Hockey Club de Reims, alias LesFlammes Bleues, disparu en raison de difficultésfinancières. Une décennie aura donc été néces-saire pour reconstruire à Reims un club de hock-

ey digne de ce nom. Cette renaissance s'estaccélérée sous la présidence de Benoît Vrielynck

et sous la conduite sportive de François Dusseau,arrivé lors de la saison 2008-09, les deux hommessouhaitant alors atteindre la Magnus dans les cinqans. 10ème en 2009, 5ème en 2010, 4ème en2011, les Phénix entendent aujourd'hui rivaliseravec les meilleurs de la division. Sur la glace,François Dusseau s'appuiera toujours sur ungroupe jeune, 23 ans de moyenne d'âge, épaulépar plusieurs joueurs plus expérimentés, maisavec une philosophie de jeu quelque peu dif-férente. « L'année dernière, nous nous sommes

appuyés sur un jeu rapide où nous dépendionsbeaucoup de la réussite en attaque de quelques

individualités, explique le coach rémois.Cette année, j'ai construit l'équipe avecl'envie d'étoffer toutes les lignes afin de

gagner en régularité. Notre jeu sera donc cer-tainement moins rapide mais plus technique. » Lapréparation, qui s'est achevée dimanche par unedéfaite, 5-3 face à Neuilly-sur-Marne, championde D1 l'année dernière et promu en Magnus cettesaison, n'a pas été de tout repos. Il faut dire que lestaff de l'équipe rémoise avait concocté un pro-gramme de très haut niveau avec notamment desconfrontations contre quelques unes desmeilleures équipes françaises du moment tellesque Strasbourg et Amiens. « On a choisit volon-

tairement la difficulté » insiste François Dusseauqui juge son collectif « encore en rodage et seule-ment à 70% de ses capacités. » Dans un champi-onnat chaque année plus relevé, Reims partiradonc favori mais sur la même ligne queMontpellier, Brest, Bordeaux ou encore Mont-Blanc, tout juste relégué de la Ligue Magnus.

Julien DebantReims - Lyon, samedi 10 septembre, à 20h à la patinoire Bocquaine. Tarifs : 5/7/9€ (-10 ans 3 €)

Hockey D1

Les Phénix visent la Magnus !

Pour leur première sortie officielle, les Phénix reçoivent les Lions... de Lyon.

�Cosgrove, dernière recrueEncore à la recherche d'un défenseur à quelquesheures du coup d'envoi de la saison, le RCHespère avoir trouvé en la personne de BlakeCosgrove (25 ans - 1,78 m) l'élément qui luimanquait. Canadien, ce gaucher évoluait cesdeux dernières saison en Elite Norvégienne,après quatre années passées dans le champi-onnat universitaire américain.

�Effectif 2011/12Gardiens : Kubis (Tchèque) et CatelinDéfenseurs : Blake Cosgrove (Canadien),Coustenoble, Dratzen (Suédois), Foltik(Tchèque), Lohou, Morel, Prochazka (Tchèque) etVesly (Tchèque).Attaquants : Czubernat, Daunais (Canadien),Delhostal, Eriksson (Suédois), Hordelalay,Lachanche (Canadien), Rouillard, Sabatier F.,Sabatier J., Thos, Vrielynck et Yli-Junnila(Finlandais).

Moins rapide mais plus technique

Culture16�

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

www. lhebdoduvendredi .com

Jusqu'en octobre, le 13e festivalItinéraires (musique, théâtre etpatrimoine), porté par le Conseilgénéral et l'Institut de France, visi-te la Marne.

�Nés classiques, les Itinéraires demusique et d'histoire sont devenus, aufil des ans, les Itinéraires, tout court.Et si l'idée de départ, déplacer le spec-tacle vivant dans des lieux dudépartement qui n'en voyaient jamais,n'a pas changé, la proposition s'estétoffée. Depuis la mi-août, cette 13eédition a déjà vu le ShukarCarroussel, création des Musiquesd'ici et d'ailleurs châlonnaises en2010, se produire sur les rives du Lacdu Der, Shumann et Dvorak êtreinterprétés par un quatuor duConservatoire de Reims dans l'églisede Valmy, Isabelle Autissier conter à

l'abbaye du Reclus, à Talus-Saint-Prix, ou Patrice Thibaud, l'ancien dechez Jérôme Deschamps, jouer son« Cocorico » théâtral à Montmirail etTinqueux.Le prochain rendez-vous donné parles Itinéraires enverra les spectateursau ciel et donnera une nouvelle occa-sion de justifier le leitmotiv : « Suivezet reprenez le fil des Itinéraires,devenez les acteurs privilégiés d'in-cursions patrimoniales aux lieux tou-jours surprenants et insolites ».L'aérodrome d'Ecury-sur-Coole,habituellement fréquenté par les ama-teurs de planeurs et les planeurs ama-teurs, accueillera dimanche 18 sep-tembre deux têtes d'affiche de lascène rémoise : The BewitchedHands et John Grape, pour deux con-certs rock. Ces deux formationsreprésentant la « nouvelle capitale

française de la pop » ont connu uneannée très riche. Album salué partoute la critique pour The BewitchedHands (Birds & Drums) et tournéeaméricaine, Printemps de Bourgespour le trio de John Grape.

TVThe Bewitched Hands + JohnGrape, dimanche 18 septembre, 17heures, sur l'aérodrome d'Ecury-sur-Coole.Pour ces concerts, le Conseilgénéral de la Marne organise desnavettes gratuites au départ de lagare de Châlons (départ 15h30)pour l'aérodrome (retour 20h).Renseignements : 03 26 69 56 41.Information et location : www.la-comete.fr, com@la-comete.fr, 03 2669 50 99.

La journée Portes Ouvertes du Centre cul-turel Saint-Exupéry aura lieu le samedi 10septembre de 14h à 23h ; ce sera l'occa-sion de pénétrer dans un univers original etludique qui place au coeur de ses enjeuxla recherche et la pratique artistique soustoutes ses formes.

�Rendez-vous attendu de la rentrée rémoise, lajournée Portes Ouvertes à St-Ex sait toujoursrapidement mettre dans l'ambiance et donner leton ainsi que le goût, car cette année, nos papillessont à l'honneur autour du registre culinaire.Venez découvrir entre amis ou en famille les ate-liers du Centre culturel ainsi que la programma-tion artistique de la saison 2011-2012. Le nou-veau projet de Bar éphémère « Piano-Panier »réalisé par la designeuse culinaire MagaliWerhung sera inauguré à 18h30.Au programme :une cuisine pédagogique dans laquelle il sera pos-sible de préparer les aliments, mais aussi de lesdéguster. L'idée de l'artiste : un système-conceptde meubles modulables. Le mobilier est en effetprévu pour évoluer au cours des activités, créantdifférents espaces et situations.Par ailleurs, tout au long de la journée, les per-sonnes curieuses pourront s'initier à diverses pra-tiques. De 14h à 18h, St-Ex proposera uneprésentation des ateliers sous forme de parcoursparticipatif. À cette occasion, vous pourrezdécouvrir la sérigraphie, le théâtre, les ateliers

culinaires, les ateliers multimédia, la danseafricaine, la danse modern jazz, le club scien-tifique et robotique, l'école de musique, le ChiQong, le Tai Chi, l'éveil corporel, etc. Le choixdes activités est toujours plus riche d'année enannée et répond aux goûts du plus grand nombre.Le public est convié à des démonstrations initia-tions et peut naturellement y participer. Les nou-veautés pour cette saison ? Un espace deressources documentaires accessible à tous, des« rendez-vous tricot-bar » ainsi que des soirées« carte blanche » dans le Bar avec des ateliersculinaires. Vous pourrez tester des stages d'initia-tion artistique, la harpe celtique ou encore lacapoeira.Par ailleurs, le centre culturel entend renforcer sescollaborations, notamment avec la Cartonnerie.Et pour nous donner un avant-goût et nous fairepatienter jusqu'au mois d'octobre, la journéePortes Ouvertes s'achèvera en musique, en parte-nariat avec Elektricity, avec un live dj-set dugroupe Signal + Plastac, pour une rencontre dedeux univers.

Amandine LefèvreSamedi 10 septembre de 14h à 23h.Entrée libre. Horaires des démonstrations-initia-tions : Tai-chi (de 14h15 à 15h),capoeira (de 15h30 à 16h30), éveil corporel(à 15h30 et 17h), danse/chant (18h).Les autres activités seront présentées en continu(de 14h à 18h).

�La programmation s'ouvre les 16 et 17 septem-bre avec une pièce « Conversation avec malibido » ; le public découvre Antoine en scène(interprété par Alexandre Pesle qui revient àReims après y avoir joué l'an passé son spectacleen solo), il campe le personnage d'un écrivaincoincé devenu célèbre grâce à ses théories surl'abstinence. Ce dernier voit cependant débarquerchez lui sa nouvelle voisine, aussi envahissanteque sensuelle... Cette dernière réveille sa libidoendormie qui s'incarne alors dans une espèce de« madame sans gêne ». Le public entend alorstoutes les pensées refoulées d'Antoine sur le sexe.Les trois comédiens sont vraiment très drôles etont déjà été ovationnés au Théâtre des Variétés àParis. La deuxième pièce culte de la saison, jouéeles 23 et 24 septembre, est « La Biscotte ». Elle adéjà remporté tous les suffrages car elle a sutraiter du couple bien avant que ce thème soit à lamode. « C'est une des meilleures pièces sur lesujet », avoue Jacky Matte, directeur du café-théâtre. Le début de saison va aussi accueillir deshumoristes de talent, ainsi Jérémy Ferrari etArnaud Tsamere tous deux repérés par LaurentRuquier. L'un dans l'humour noir, l'autre dans la

lignée d'un François Rollin vont venir partagerchacun deux soirées avec le public rémois.Alors,les 1er et 2 octobre, retrouvez JérémyFerrari avec« Allélujah Bordel », le titre est déjà un indica-teur... pour un spectacle provocateur et percutant.Les 14 et 19 octobre, Arnaud Tsamere joue« Chose promise » où il campe le rôle d'un profd'économie. On le comprend, la rentrée au café-théâtre est bien remplie. D'autant qu'il y aura enplus des nouveautés : une fois par mois ne man-quez pas le rendez-vousmusical ; le premier avecChristophe Lartilleux pour un concert de jazzmanouche puis avec JacquesMantz, un guitaristede musique populaire brésilienne, dans le lounge,lieu propice à l'écoute, « histoire de partagerautre chose que le rire ». Ce lieu feutré et cosy estpresque un « auditorium » selon le bon mot deJacky Matte. Le mardi, de façon mensuelle,retrouvez du slam avec Laurent Etienne.com etses talentueux acolytes. Cette année encore, vouspourrez soutenir les joyeux lurons du Mitch dansleurs joutes verbales. D'unemanière générale, il yaura, cette saison, davantage de spectacles car lademande est plus que jamais au rendez-vous.

Amandine Lefèvre

Itinéraires 2011

Rock sur tarmac

Portes Ouvertes

St-Ex : le goût des autresCafé-théâtre A l'Affiche

Pour découv'rire...

Les visiteurs seront invités à déambuler et à tester quelques unes des activités proposées toute l'année.

« Conversation avec ma libido » donne le ton, entre rire et intimité : une pièce à découvrir les 16 et 17 septembre à 20h30.

The Bewitched Hands, dimanche 18 septembre à Ecury-sur-Coole.

�Bélier du 21.03 au 20.04Gardez les pieds sur terre. Amour : unebonne entente dans votre foyer vous donnerades ailes. Santé : vérifiez vos vaccins.

�Taureau du 21.04 au 20.05Votre détermination sera sans faille et vouspermettra de surmonter les problèmes.Amour : Vous pensez à reprendre tout à zéroavec votre conjoint(e). Santé : voûtes plan-taires à surveiller.

�Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre vie professionnelle sera bousculée parun départ. Amour : séduisant, renversant : leséloges ne manqueront pas pour vous quali-fier. Santé : parfaite.

�Cancer du 22.06 au 22.07Ne distribuez pas votre argent à tort et à tra-vers. Mieux vaut être de temps en tempsfourmi que cigale… Amour : votre bonheurdonne des idées à vos amis. Santé : respectezune bonne hygiène de vie.

�Lion du 23.07 au 22.08Un projet se concrétise enfin, à votre grandsoulagement. Amour : soyez indulgent(e)avec vos enfants. Santé : gare aux coups.

�Vierge du 23.08 au 22.09No stress : telle sera votre devise de lasemaine ! Amour : votre romantisme l’empor-tera sur vos idées noires. Santé : en constanteamélioration.

�Balance du 23.09 au 22.10Votre patience sera mise à l’épreuve. Amour :période propice à une réconciliation avec unêtre cher. Santé : contrôlez votre nervosité.

�Scorpion du 23.10 au 22.11Sollicitez des appuis pour entreprendre denouveaux projets. Amour : sachez oublierquelques petits défauts de votre conjoint(e).Santé : stressé(e), ménagez-vous.

�Sagittaire du 23.11 au 22.12Mars vous rend belliqueux vis-à-vis de votreentourage. Amour : un conflit vous opposeraà un ami. Attendez avant de prendre des

décisions que vous regretteriez. Santé :genoux fragiles.

�Capricorne du 23.12 au 20.01Votre ascension professionnelle fait desjaloux. Amour : vos liens d’amitié se disten-dront un peu. Santé : couvrez-vous pour évi-ter bronchites et rhumes.

�Verseau du 21.01 au 19.02Dynamique, vous mènerez plusieurs activitésen même temps. Amour : votre désir seradécuplé ; c’est votre conjoint(e) qui va êtrecontent. Santé : Attention au surmenage !

�Poissons du 20.02 au 20.03Au travail, vous poursuivrez votre cheminsans faire de vague. Amour : en solo, unerencontre pourrait vous faire abandonnervotre célibat. Santé : bien dans votre peau.

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Installée à Urville depuis 1808,au coeur de la Côte des Bar, laMaison Drappier cultive un vi-gnoble soigneusement sélection-né de plus de 40 hectares, cons-titué de 70% de Pinot Noir,15%de Chardonnay et 15 % de PinotMeunier.

Nom évocateur, celui d'une par-celle recouverte de cendresaprès l'incendie qui ravageaUrville en 1838, dans lequel s'estglissée une faute d'orthographevolontairement conservée.

Présentation sobre, originale, et luxueuse, dans un beau flacon aux formes généreuses, reproduction d'une bouteille du XVIIIème siècle, retrouvée dans les caves de laMaison.

Vue : Jaune doré, avec des reflets verts. Bulles fines. Cordonraffiné et persistant.

Nez : Epanoui et sensuel, d'une complexité hors du com-mun. Premier nez sur la brioche et les viennoiseries,voluptueux, expression de la grande maturité de ceChampagne, obtenue par un long vieillissement sur lattes,permettant l'autolyse des levures de la prise de mousse, par-faitement maîtrisé par Guillaume Roffiaen, oenologue etChef de cave du Champagne Drappier. Boisé délicat, déli-cieusement fumé, sur la vanille et la cannelle, résultat de lavinification d'une partie des vins de base et de l'élevage dela liqueur d'expédition en fûts de chêne. Délicieuses nuancesde noisette, d'amande, de poire et de pomme, assorties d'a-grumes et de fleurs blanches, grâce aux 45% deChardonnay qui entrent dans la Cuvée. La patience estrécompensée par l'ouverture sur le miel, les fruits exotiquesconfits, l'abricot et le raisin sec, agrémentés d'une pointe decafé torréfié et de cacao.

Bouche : Attaque franche et minérale, qui nous accompa-gne tout au long de la dégustation, résultat d'une sélectionrigoureuse des premiers jus qui sortent du pressoir, et d'undosage faible au dégorgement (7 g/L de sucres ajoutés). Labouche dévoile ensuite une rondeur, douce et profonde,

crémeuse et caressante, grâce aux 45 % de Pinot Noir issusde vieilles vignes. On retrouve le boisé évoqué au nez. Finde bouche acidulée, sur le miel et le caramel. Longueur enbouche fabuleuse.

Cette Cuvée Grande Sendrée 2004 du champagneDrappier procure des sensations rares, inoubliables, révéla-tions d'un équilibre improbable entre vivacité et chaleur. Ellerécompense une démarche viti-vinicole résolument qualita-tive : sélection des parcelles, récolte manuelle soignée,écoulement des moûts par gravité pour éviter l'oxydation,sulfitage minimum, etc. Elle est résolument un Champagnede repas gastronomique, naturel et authentique, qui accom-pagnera avec bonheur vos plateaux de fruits de mer, oupourquoi pas, un tournedos au foie gras poêlé.

Avec la collaboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins,sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

Loisirs21 �www. lhebdoduvendredi .comN°140 du 9 au 15 septembre 2011

e vin de l 'Hebdo�Champagne Drappier - Grande Sendrée 2004 - Cuvée Prestige Brut Millésimée

L

�La Kevrenn Ker Ar Roue fait sa rentrée !Les ateliers Musique et Danse bretonnes reprendront le mardi 13 septembre à 20h30, àl'école primaire Carteret. Nouveauté cette année : un atelier broderie le samedi matin,une à deux fois par mois (quartier de la Neuvillette). Renseignements : http://kevrennreims.hautetfort.comker_ar_roue@hotmail.fr ou 03 51 85 90 21

�16ème édition de la Campagne à la villeLa 16ème édition de la Campagne à la Ville, organisée par la FDSEA de la Marne, dansle cadre de l'Association "Campagne en Fête en Champagne-Ardenne" aura lieu du mer-credi 14 au samedi 17 septembre 2011, place d'Erlon à Reims. Le thème retenu cetteannée "l'agriculture champenoise dans nos assiettes".

�38ème édition de la randonnée Maurice GalloyDimanche 11 septembre 2011, la 38ème édition de la randonnée Maurice Galloy auralieu au départ de Hautvilliers. Au choix, deux boucles (10 et 15 km) vous emmènerontentre bois et vignes. Départ de 8h30 à 10h30 pour le 10km et de 8h30 à 10h pour le15km. Il s'agit d'une marche à allure libre. Inscription et départ d'Hautvilliers au lieu dit La Briqueterie.Tarif : 4€ (-14 ans gratuit). Renseignements au 03 26 55 44 52 ou 06 08 34 88 49 et par mail à michel.hamm3@wanadoo.fr

En Bref

Réagissez !sur Le café de

HABEMUS PAPAM(USA 1H35 Fantastique)(Italie 1H42 Comédie Dramatique)De Nanni Moretti, avec Michel Piccoli, NanniMoretti, Jerzy Stuhr.A peine élu, le nouveau Pape doute. Il n’apparaîtpas à la fenêtre. Angoisse, doute, dépression, poidsde la charge ? Il décide de suivre une psychothéra-pie. Nanni Moretti nous propose une belle réflexionsur le poids du pouvoir et la peur de son exercice.En filigrane, il trace une brillante analyse de l’âmehumaine face à une situation extraordinaire et unchoix imposé. Ce huis clos, aux tensions équilibréespar un sens du grotesque stupéfiant et de l’humourgrinçant, dévoile peu à peu une interrogation plusprofonde et universelle.

SEXE ENTRE AMIS(USA 1H49 Comédie)De Will Gluck , avec Justin Timberlake, Mila Kunis, Patricia Clarkson.Jamie, chasseuse de têtes, recrute Dylan directeurartistique. Ils s’aperçoivent qu’ils possèdent unpoint commun : la baise oui, l’amour non. En gros,envoyons-nous en l’air, juste de la chair, pas de sen-timents. Ils oublient une chose, les sentiments ça nese commande pas. Après Sex Friends, voici de nou-veau le thème de la partie de lupanar entre amis,bien meilleur que le premier. Malgré tout, il nerévolutionnera pas le genre. Bon j’y vais, ma copinem’attend !

LA PLANQUE(France 1H29 Comédie)D’Akim Isker, avec Jalil Naciri, Gilles Bellomi,Ahcen Titi.Kiko, Gilles et Pera se retrouvent comme deuxronds de flanc en sortant du braquage d’une banque.Titi, le driver, s’est fait la malle. Pour échapper auxkeufs, ils se planquent dans un commissariat. Cecourt métrage, récompensé dans les festivals, auraitdû en rester là. Le réalisateur s’essouffle et multiplieles embrouilles pour virer au long. Au final, il resteun gros clip funk et soul autour des méchants, ins-piré de la blaxploitation des années 70. Colle unepaire de prix à un « ti djeune » et le voilà qui seprend pour Tarantino !

L’ANGE DU MAL (Italien 2H05 Thriller)De Michele Placido, avec Kim Rossi Stuart,Filippo Timi, Moritz Bleibtreu.« Né pour être voleur », c’est ainsi que se voit leplus grand gangster italien. Au fil des témoignages,nous suivons les aventures de ce bandit devenumeurtrier et de sa bande. Ils partageront tout, lesfilles, les joies, le butin jusqu'à la trahison. AprèsRomanzo Criminale, le portrait d’un gangster auxallures de déjà vu, qui se laisse apprivoiser.

LE MONDE DE BARNEY (Canada 2H12 Comédie Dramatique)De Richard J. Lewis, avec Paul Giamatti,Rosamund Pike, Minnie Driver.La biographie d’un homme ordinaire qui mène uneexistence extraordinaire. Sous le prétexte d’unmeurtre, nous remontons le puzzle de sa vie. Aufinal, c’est un beau regard sur l’existence avec plusde qualités que de défauts.

Les sorties �

PRÉSUMÉ COUPABLE(France 1H42 Drame)

De Vincent Garenq, avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff, Noémie Lvovsky.Imaginez une soirée paisible, ordinaire, calme comme toutes les autres. Vous embrassez vos enfants, votrefemme et vous fermez les yeux pour sombrer au pays des rêves, heureux. Imaginez le fracas des pas sur le gra-vier, les cris, les interpellations, le réveil brusque, les coups frappés à la porte. N’imaginez plus rien, l’enfer com-mence. Ce jour-là, Alain Marécaux tente de comprendre l’intrusion de ces hommes de loi chez lui à Outreau.Il n’obtient aucune réponse. Bousculé, ils le conduisent comme le pire des voleurs, le coupable idéal d’uneaffaire idéale. Viennent les questions, l’interrogatoire sordide, sans complaisance, sans humanité, vous êtes unmonstre, vous ignorez pourquoi. Enfants maltraités, violés, petit bourgeois, coupable parfait, vous venez d’en-trer dans la spirale qui ne s’arrêtera plusLe film commence par une image-choc, celle de ces flics débarquant dans la vie paisible d’un innocent avecdéjà la notion du coupable. Elle rappelle cette image d’un temps révolu, celui où des hommes en uniformevenaient parquer des gens d’une autre religion. Puis il nous emporte dans une spirale où les interrogatoires sesuccèdent, violents, sans présomption d’innocence. Coupable du plus horrible des crimes, la pédophilie, on sesert de la tendresse qu’un père montre à ses enfants, un geste, une parole tout devient prétexte à bâtir la culpa-bilité. Personne ne s’interroge, ne compare le dysfonctionnement flagrant apparaissant dès le départ. Le petitjuge est convaincu de son bon droit, la Justice ! Ce maelström, cet ouragan, qui même encore aujourd’hui, long-temps après, résonne dans l’âme d’un homme qui ne se relèvera jamais. C’est ici de façon brillante avec unPhilippe Torreton excellent que nous pénétrons pour comprendre ce que nous appelons « l’Affaire d’Outreau ».(On peut lire à ce sujet le livre de Florence Aubenas : La méprise)

gros plan �

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma22�

Les horaires �du 31 août au 6 septembre 2011

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

www.lhebdoduvendredi .com

Sexe entre amis Mer,Jeu,Lun,Mar:14:30 20:40 Ven:14:3021:40 Sam : 14:20 20:00 22:20 Dim:11:00 15:30 19:00 21:10La planque Mer,Jeu,Lun,Mar:14:40 21:20 Ven,Sam:14:4020:15 Dim:11:10 14:40 16:50 21:20Destination Finale 5 3D (-12 ans)Mer,Dim:14:40 19:1521:20 Jeu,Lun,Mar:19:15 21:20 Ven : 22:20 Sam : 16:5020:15 22:20R.I.FMer, Jeu, Lun, Mar : 19:15 Ven:19:30 Sam:16:40 19:30Dim:14:30 19:15Blackthorn Jeu, Mar : 19:10 Ven:14:40 19:30 Sam:16:5019:30 Dim:16:50 19:10 Lun : 14:40Tu seras mon fils Mer,Jeu,Lun,Mar:14:50 19:10 Ven:14:5020:10 Sam:14:40 20:10 Dim:11:00 16:40 19:10Un Jour Sam : 16:40 21:40 Dim : 16:40Cow boys et envahisseurs Mer:18:50 21:10 Jeu:21:10Ven:21:00 Sam:16:40 21:00 Dim:10:40 15:15 21:10Lun:20:40 Mar:14:20 21:10Captain America Firts Advenger 3D Mer, Jeu, Lun, Mar :20:40 Ven : 21:40 Sam:14:10 21:40 Dim:10:50 16:40 20:40Conan (-12 ans - 3D) Ven, Sam : 22:15Green Lantern 3DMer, Mar : 21:10 Sam:19:50 22:10 Dim :14:10La Planète des Singes les Origines Mer,Mar:20:40Jeu:14:20 20:40 Ven:20:00 22:10 Sam : 14:20 20:00 22:10Dim:16:40 20:40 Lun:19:00 21:10Super 8 Jeu, Dim, Lun : 21:10 Ven : 22:10 Sam:16:40 22:10Les Schtroumpfs 3D Sam:14:30 Dim:11:10 16:50 2D Mer,Dim : 14:30Cars 2 3D Mer : 14:30 Sam : 16:50 Dim:11:00 14:20

Neds Mer : 20H30 Jeu : 14H30 Ven : 20H30 Sam :17H -22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 14H30 Mar : 20H30Présumé coupable Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu :14H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H -20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30- 20H30 Mar : 14H30 - 20H30Sexe entre amis Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30- 20H30 Ven : 14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H -22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 -20H30 Mar : 14H30 - 20H30Destination Finale 5 3D (-12 ans) Mer : 14H30 - 20H30Jeu : 20H30 Ven : 14H30 - 20H30 Sam :17H - 22H30 Dim :15H - 20H Lun : 14H30 Mar : 20H30R.I.F Mer : 14H30 - 17H30 Jeu : 20H30 Ven : 14H30 Sam:14H30 - 20H Dim : 10H30 - 15H Lun : 20H30 Mar : 14H30Les biens aimées Mer : 20H30 Jeu : 14H30 Ven : 14H30Sam :14H30 Dim : 10H30 Lun : 14H30 Mar : 14H30 -20H30 - 20H30 -17H-20H-22H30 - 15H - 17H30 - 20H -20H30 - 20H30La Piel que habito Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 -20H30 Ven : 14H30 - 20H30 Sam :17H - 20H - 22H30 Dim :17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 20H30La Planète des Singes les Origines Mer : 17H30 Jeu :14H30 Sam :14H30 - 20H Dim : 10H30 - 17H30 Lun :20H30 Mar : 14H30Les Schtroumpfs 3D Mer : 14H30 Sam :14H30 Dim :10H30, 15H

Lourdes Jeu 8 à 21h00 Ven 9 à 18h00 Sam 10 à 21h00 Dim11 à 18h00La guerre est déclarée Jeu 8 à 18h00 Ven 9 à 21h00 Sam 10à 18h00 Dim 11 à 21h00 Lun 12 à 15h00Une séparation Mer 7 à 18h00 et 21h00 Lun 12 à 20h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Il est l'un des auteurs de bandedessinée les plus prolifiquesde sa génération, multipliantles projets avec des auteursdu monde entier. Co-fondateurdu célèbre atelier « 510 TTC »,Jean-David Morvan a vécu,depuis Tokyo la catastrophenippone survenue en marsdernier. De cet épisodedouloureux, le Rémois a donnénaissance à Magnitude 9,un livre d'illustrations dontles bénéfices seront reversésaux victimes japonaises.

�Lorsqu'on demande à Jean-DavidMorvan quels sont, en cette rentrée, lesalbums où figurent son nom, l'auteurlève les yeux au ciel. « Je crois qu'il ya le Dieu Singe, commence-t-il, hési-tant, avant d'aller jeter un coup d'oeilsur internet. Je ne sais même pasexactement ce qui sort en fait. Pourmoi, ces albums sont terminés depuislongtemps et j'ai déjà en tête ceux quisortiront dans un ou deux ans. » Il fautdire qu'avec près d'une dizaine de nou-veaux albums, et au moins autant enpréparation, son actualité déborde.Pourtant, un livre sort résolument dulot : Magnitude 9. « Au moment de la

catastrophe au Japon, j'étais à Tokyo.Je me suis demandé ce que je pouvaisfaire pour aider. J'ai donc demandé àdes amis des illustrations et je suis alléensuite voir les éditeurs. Ça a com-mencé sur un blog et sur Facebook.On a reçu près de 2 700 dessins entrois semaines. » Bilan de cette initia-tive : une vente aux enchères qui a rap-porté 32 000€ et, donc, Magnitude 9,un beau livre rassemblant près de 200dessins inédits réalisés par des auteursdu monde entier, et dont les bénéficesseront reversés à des associationsjaponaises. Le Japon est un pays que

Jean-David commence à bien con-naître. Depuis 2008, il y vit près de lamoitié de l'année. « Je suis allé là-basavec l'envie d'intégrer le plus grandmarché de la bande dessinée. J'ai sortiquelques mangas avec des dessina-teurs locaux et je crois avoir fait aussibien que possible pour un auteurfrançais qui souhaite faire dumanga. » De cet exil volontaire sontdonc nés quelques mangas maissurtout de nouvelles collaborations.L'une d'elle a d'ailleurs donné nais-sance à Mon Année, un album paru en2010 avec au dessin le grand Jiro

Taniguchi (Quartier Lointain, Le jour-nal de mon père ou encore Ryoden), etdont la suite est prévue pour l'annéeprochaine. Côté projet, Jean-Davidn'en manque pas ; à commencer par lasaga qui l'a rendu célèbre, Sillage, unesérie qui fêtera son quinzième anniver-saire en 2012. En attendant, leprochain tome, le 14e, sortira en octo-bre prochain, pour ce qui devrait être« l'album le plus sauvage de la série ».Mais ses pensées sont ailleurs : « J'aienvie d'explorer de nouvelles façonsde raconter des histoires : faire dugrand public tout en parlant de sujetsforts. » France, Espagne ou Chine, sesprojets le mènent un peu partout maisle Japon n'est jamais bien loin. « J'aienvie de raconter la catastrophe deFukushima. Quelques jours après letsunami, j'ai regardé la météo et leprésentateur disait que les vents pous-saient les radiations vers le Pacifique.Mais on sentait sur son visage que c'é-tait un mensonge. Et d'après les cartesfournies par l'ambassade de Franceau Japon, le sud du pays et Tokyo ontété touchés par le nuage radioactif àdeux reprises, le 15 et le 20 mars.J'imagine donc un album choral,mêlant autobiographie et fiction, oùon serait dans la tête de cet homme detélévision. »

Auteur globe-trotter, Jean-DavidMorvan n'en oublie pas pour autant« sa ville », Reims, qu'il dit connaîtrepar coeur. « J'y reviens toujours avecun réel plaisir mais il y a une sorte delassitude quand je suis ici. J'imagineque ce serait pareil ailleurs. C'est pourça que j'aime travailler à Tokyo. Maismême là-bas je commence à avoir deshabitudes. » De là à s'installerailleurs ? « Pourquoi pas. Peut-être àHong Kong ou à Canton ? J'ai justebesoin de vivre des choses différentespour avancer. »

Julien Debant

Jean-David Morvan

Auteur voyageur et solidaire

N°140 du 9 au 15 septembre 2011

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Magnitude 9, des images pour le Japon deJean-David Morvan et Sylvain Runberg.

GRAND GARAGE SPARNACIEN - ROUTE DE REIMS - 51530 DIZY - Tél. 03 26 55 58 11