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Prénom :

CAHIER DU PARTICIPANT

2 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Hélène BergeronDirectrice généraleChambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud

Michel BienvenuDirecteur généralConférence régionale des élus (CRÉ) de l’agglomération de Longueuil

Lyne BouchardVice-rectrice du Campus de Longueuil et vice-rectrice des technologies de l’informationUniversité de Sherbrooke

Gilles CôtéPrésident-directeur généralDéveloppement économique Longueuil (DEL)

Sonia GodboutDirectrice généraleCentre local de développement (CLD) de l’agglomération de Longueuil

Thérèse Sainte-MarieChef de service du développementVille de Longueuil

Coordination et rédaction du Cahier du participantAnne-Marie Mottet

Le comité directeur tient à remercier chaleureusement toutes les personnes ainsi que les organisations, de même que le personnel des municipalités de l’agglomération de Longueuil qui ont contribué à la préparation et à la tenue du Forum.

Publié le 5 novembre 2012

COMITÉ DIRECTEUR

Le lecteur est invité à prendre note que, dans le document, le générique masculin est utilisé sans intention discriminatoire et uniquement dans le but d’alléger le texte.

SAVIEZ-VOUS QUE VALEUR DOCUMENTAIRE

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 3

C’ est avec un très grand plaisir que je vous convie au second Forum économique de l’agglomération de Longueuil, dont la première édition fut un véritable

succès. Afin de poursuivre cet exercice de concertation, les élus de tous les paliers politiques, les acteurs stratégiques des milieux d’affaires et institutionnels ainsi que les intervenants des organismes de développement traceront ensemble les priorités d’action pour le développement socio-économique optimal de l’agglomération de Longueuil.

En 2011, les participants du premier Forum économique de l’agglomération de Longueuil avaient déterminé quelques enjeux à partir desquels nous devions définir les stratégies d’actions. Au nombre de ceux-ci, le transport des personnes et des marchandises ainsi que le développement des secteurs de l’aéronautique, des hautes technologies, de l’agroalimentaire, de la santé, de la culture et du tourisme avaient été ciblés comme étant des vecteurs de développement essentiels à l’essor de l’agglomération de Longueuil.

Mais encore fallait-il réunir un certain nombre de conditions essentielles pour atteindre les résultats optimaux espérés. C’est pourquoi nous ne devions ménager aucun effort pour trouver les solutions visant à résoudre les problématiques liées à la gestion de l’aéroport de Saint-Hubert, améliorer la desserte du transport collectif et enfin, obtenir un statut de région administrative permettant à l’agglomération de Longueuil de faire valoir plus efficacement ses besoins et sa réalité. La deuxième édition de ce forum nous fournira donc l’occasion de faire le point sur ces enjeux.

En somme, l’année dernière, nous avons partagé une vision commune du développement et défini les stratégies à mettre en branle pour l’avenir de notre agglomération. Il est maintenant le temps d’arrimer les actions de tous pour mieux agir, ensemble.

La mairesse et présidente de l’agglomération de Longueuil,

Caroline St-Hilaire

AGIR, ENSEMBLE !

4 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

ANIMATEUR DU FORUM Jean Lapierre est analyste politique pour les réseaux de télévision TVA et CTV ainsi que pour les radios CJAD de Montréal et FM 93 de Québec. De plus, il co-anime l’émission « Larocque-Lapierre » à TVA. Personnalité québécoise reconnue et appréciée pour son franc-parler, ses expressions savoureuses, son indépendance d’esprit ainsi que sa vaste expérience comme député et ministre, monsieur Lapierre est branché sur le pouls de tout ce qui se passe autant en politique fédérale, provinciale que municipale.

ANIMATRICE DES ATELIERS Lyne Bouchard est vice-rectrice du Campus de Longueuil et vice-rectrice des technologies de l’information, Université de Sherbrooke. Madame Bouchard compte plus de vingt ans d’expérience dans le monde des affaires, celui des technologies de l’information ainsi qu’en recherche et en enseignement universitaires. Détentrice d’un doctorat en sciences de l’administration, avec majeure en systèmes d’information et mineure en stratégie, de l’Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), d’un baccalauréat et un MBA de l’Université Laval, elle détient également la certification ICD.D de l’Institut des administrateurs de société et siège à plusieurs conseils d’administration.

SOMMAIRE

Le Forum 2011 : Pour une vision commune de développement ......................................................6

Les acteurs du développement économique .........................................................8

Les orientations stratégiques des organismes de soutien au développement économique..................................................................9

Les ateliers

Thème A – UNE STRUCTURE ÉCONOMIQUE DIVERSIFIÉE ................................13

Atelier 1 – Consolider nos secteurs économiques structurants ....................15

Atelier 2 – Soutenir l’émergence de nouveaux secteurs économiques structurants ..............................................16

Atelier 3 – Favoriser l’essor de la consommation locale ...............................17

Thème B – DES RESSOURCES ADÉQUATES .......................................................18

Atelier 4 – Stimuler l’entrepreneuriat ...........................................................20

Atelier 5 – S’assurer d’une main-d’oeuvre en adéquation avec les emplois disponibles aujourd’hui et demain ..................21

Atelier 6 – Améliorer le transport collectif pour une plus grande mobilité des personnes ...........................22

Atelier 7 – Se doter de réseaux de transport des marchandises performants.....................................................23

Atelier 8 – Profiter stratégiquement de l’infrastructure aéroportuaire ......24

Atelier 9 – Utiliser pleinement les ressources financières disponibles .........25

Thème C – UNE AGGLOMÉRATION ATTRAYANTE .............................................26

Atelier 10 – Affirmer l’identité de l’agglomération .....................................27

Atelier 11 – Valoriser les attraits de l’agglomération par le développement de la culture et du tourisme .................28

Atelier 12 – Se doter d’une vision cohérente ................................................29

Programme de la journée ......................................................................................32

MINISTRE INVITÉE Marie Malavoy a fait toutes ses études à Montréal. Elle a été professeure et doyenne à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. En tant qu’enseignante et chercheure, elle s’est particulièrement intéressée aux mouvements sociaux, aux personnes âgées en perte d’autonomie, à l’économie sociale, à l’éducation, à la condition des femmes, aux liens entre l’État, les entreprises et le milieu communautaire, ainsi qu’à la diversité culturelle. Députée de Taillon depuis 2006, elle est maintenant ministre de l’Éducation, des Loisirs et des Sports et ministre responsable de la région de la Montérégie.

CONFÉRENCIÈRE INVITÉESophie Brochu est présidente et chef de la direction de Gaz Métro depuis février 2007. Diplômée en sciences économiques de l’Université Laval de Québec, elle s’est spécialisée dans le domaine énergétique. Madame Brochu siège aux conseils d’administration de la Banque de Montréal, de Bell Canada et de BCE, en plus de celui de Gaz Métro. Elle préside le conseil d’administration de la Société du Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal (Pointe-à-Callière). Elle est également engagée dans le projet « 80, ruelle de l’Avenir » qui vise à lutter contre le décrochage scolaire dans les quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve de Montréal.

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 5

Marie-Josée FilteauDirectrice générale de CertexCréée en 1992, Certex est une entreprise d’éco-nomie sociale ayant pour mission de protéger l’environnement par l’opération d’un centre de récupération et de recyclage, tout en favorisant l’intégration socioprofessionnelle de personnes ayant des limitations fonctionnelles.

Certex est la plus grande installation du genre au Québec. Elle offre un emploi à 140 personnes, dont plus de 75 % ont des limites fonctionnelles. Certex trie 6 000 tonnes de vêtements, souliers et textiles. 75 % de son chiffre d’affaires est constitué de la vente des vêtements aux friperies et aux éco desi-gners pour le réemploi.

Stéphane ÉlieFondateur, Président et chef de la direction de Symbiose Centre Contact ClientSymbiose Centre Contact Client fait sa marque comme entreprise québécoise dans l’industrie mondiale des services téléphoniques en sous-trai-tance. L’entreprise offre des services téléphoniques en 8 langues et des opérations 24 h sur 24 h et 7 jours par semaine. Depuis sa création en janvier 2009, le nombre d’employés est passé de 5 à plus de 180.

Monsieur Élie a été choisi par la Fondation cana-dienne des jeunes entrepreneurs pour représenter le Canada au Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 à Nice en octobre 2011 et à Mexico en juin 2012.

Claude RobertPrésident et chef de la direction, Groupe Robert inc.Fondée en 1946 par Rosario Robert, l’entreprise familiale emploie plus de 3 000 personnes dont 2  500 au Québec. Transport Robert sillonne le réseau routier nord-américain en déployant ses 1 200 camions et 4 000 remorques diversifiées.

Une offre de services allant des produits alimen-taires au matériel aérospatial, en passant par le verre, les éoliennes et pièces hors normes pour l’industrie manufacturière et minière. Plus de 20 centres de distribution totalisant 3 millions de pieds carrés complètent son offre de logistique in-tégrée à la chaîne d’approvisionnement. Groupe Robert fait partie depuis sept ans des 50 entre-prises les mieux gérées au Canada.

Les membres du PanelMe Martin Fortier, Président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-SudMe Fortier est associé du Cabinet de Chantal, D’Amour, Fortier, depuis 1997, où il exerce en litige civil, commercial et fiscal. Impliqué au sein de la communauté d’affaires, Me Fortier est également membre des conseils d’administration de la Fondation de l’Hôpital Pierre-Boucher et de la Fondation Source Bleue. Il a de plus présidé la Coalition Champlain en Chantier « QUAND ? » au printemps 2011, visant l’obtention d’une annonce officielle, par le gouvernement fédéral, du remplacement de l’actuel pont Champlain.

Pierre J. BeauchampFondateur, président et directeur général de Halo ArtFondée en 1990, Halo Art produit des agencements architecturaux, des présentoirs de joaillerie, du mobilier et des armoires haut de gamme, pour les commerces et résidences du Canada, des États-Unis et des Caraïbes. Parmi ses prestigieux clients, l’entreprise compte, entre autres, Rolex, Patek Philippe et Richard Mille. Installée à Brossard, Halo Art emploie 52 personnes à la planification, au développement, à la fabrication, à la livraison et à l’installation.

Serge BrassetDirecteur général, collège Édouard-MontpetitLe collège Édouard-Montpetit, avec son École nationale d’aérotechnique (ÉNA) et son Centre technologique en aérospatiale (CTA), génère d’importantes retombées économiques pour l’ensemble de l’agglomération de Longueuil. Le collège, un des principaux employeurs de la région, forme également un nombre important de travailleurs qualifiés au service des entreprises de la région métropolitaine de Montréal. De plus, il soutient le développement technologique par la mise en place de projets de recherche structurants.

Marc BoucherDirecteur général et artistique, Festival ClassicaLe Festival Classica est le premier festival urbain entièrement dédié à la musique classique au sens large. La première édition du Festival s’est déroulée à Saint-Lambert en juin 2011. Elle a attiré près de 26 000 festivaliers autour d’une programmation d’une vingtaine d’événements extérieurs et en salle. En 2012, malgré des conditions météorologiques difficiles, le Festival a tenu 32 événements et a plus que doublé ses revenus de billetterie. Entreprise d’économie sociale, le Festival prévoit se déployer dans les autres villes de l’agglomération et entend devenir un produit d’appel touristique et économique incontournable.

Marc BoucherVice-président, unité d’affaires La Pocatière–Plattsburgh, Bombardier Transport Canada inc.Après avoir considéré les États-Unis, l’Ontario et le Mexique, Bombardier Transport a choisi Saint-Bruno pour y établir son nouveau centre de design et de conception des produits où travaillent plus de 300 ingénieurs. Leader mondial de la technologie ferroviaire, l’entreprise compte 62 installations de production et d’ingénierie ainsi que 18 centres de services dans 26 pays et plus de 100 000 véhicules en opération.

Juan-Carlos QuintanaAgent de développement, Centre de formation professionnelle et d’éducation aux adultes ACCESS, Commission scolaire Riverside, partenaire du Parcours vers l’entrepreneuriatL’objectif premier du Parcours vers l’entrepreneuriat est de sensibiliser les étudiants en formation dans des domaines à fort potentiel entrepreneurial, à considérer l’entrepreneuriat comme une orientation de carrière passionnante. Les partenaires ont mis sur pied un parcours avec des activités et des outils stimulants. Les signataires de ce partenariat remarquable sont le Forum Jeunesse Longueuil, la CRÉ de l’agglomération de Longueuil, Emploi-Québec Montérégie, le CLD de l’agglomération de Longueuil, les cinq Carrefours jeunesse-emploi du territoire, les commissions scolaires Marie-Victorin et Riverside, le collège Édouard-Montpetit et le collège Champlain.

Renée-Claude SurprenantPrésidente de OCI ImportationFondée en 1929, OCI Importation est le leader de la distribution d’articles religieux au Canada. Acquise par madame Surprenant en juin 2010, l’entreprise distribue aujourd’hui plus de 3 500 produits acquis partout dans le monde à plus de 3 500 clients. Madame Surprenant est finaliste 2012 au Concours annuel présenté par le Réseau des Femmes d’affaires du Québec pour honorer les Québécoises qui s’illustrent dans le monde des affaires.

Les invités

Une structure économique diversifiée

6 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Le Québec, par l’adoption de sa Loi sur le développement durable, met l’accent sur nos façons de faire en insistant sur un facteur de durabilité important : notre capacité à apprécier nos actions de manière globale. Il s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement.

Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités. Il faut donc : maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie; assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité; viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.

LE FORUM 2011POUR UNE VISION COMMUNEDE DÉVELOPPEMENT

Le 8 septembre 2011 s’est tenu le premier Forum économique de l’agglomération de Longueuil. Cet événement visait à réunir les élus et les gens d’affaires de l’agglomération afin de favoriser une vision commune des enjeux économiques du territoire et d’identifier les priorités en terme de stratégie de développement.

Une vision commune de développementL’agglomération possède de nombreux avantages et doit relever plusieurs défis pour assurer un développement économique durable, soit un développement économique qui permet le plein épanouissement des citoyens, l’essor des communautés ainsi que la croissance des entreprises.

Des secteurs d’activité économique à privilégierAux questions visant à identifier les secteurs d’excellence de l’agglomération, ceux qui émergent et ceux qui devraient y être attirés ainsi que les secteurs à privilégier pour offrir de l’emploi aux citoyens de l’agglomération ou pour attirer de nouveaux résidents, les participants au Forum de 2011 ont répondu : L’aérospatiale, un secteur incontournable; Le transport et la logistique, un secteur qui offre des emplois de qualité pour

diverses compétences; L’économie sociale, incontournable pour les services à la population; L’agroalimentaire, à développer en concertation avec la santé et l’environnement; La grappe de la santé, l’économie du futur qui correspond également aux

besoins de la population; Le tourisme, pour mieux mettre l’agglomération en valeur; L’économie du savoir, par exemple le multimédia qui offre de l’emploi aux

jeunes.

Et parmi les conditions à réunir pour leur développement, ils ont souligné : L’aéroport de Saint-Hubert, une pièce maîtresse; L’amélioration du transport en commun notamment dans l’axe est-ouest et vers

les parcs industriels et l’investissement dans les infrastructures de transport; La formation continue, notamment pour la main-d’œuvre n’ayant pas de

diplôme qualifiant et connaître les besoins des entrepreneurs; La région administrative, une condition gagnante car l’agglomération est mal

représentée dans la Montérégie; La valorisation de l’agglomération, mettre au rancart l’identité de banlieue et

attirer et soutenir l’innovation; Le devoir d’agir, passer de la parole aux actes.

VALEUR DOCUMENTAIRE

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 7

Des projets structurants identifiésÀ propos des projets de développement soutenus par les municipalités, les participants ont identifié les projets suivants pour leur contribution à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, l’occupation rationnelle et optimale du territoire, la croissance des activités économiques durables ainsi que leur impact important de stimulation et de bonification de l’activité économique de l’agglomération. La Place Charles-Le Moyne, pour son approche d’aménagement, une valeur

d’attraction sûre L’aéroport de Saint-Hubert, y développer un projet aussi porteur que celui de la

Place Charles-Le Moyne La Cité santé universitaire, transformer le boulevard Taschereau ou la 116 en

boulevard de la santé La culture et le tourisme, un carrefour culturel comme moteur de développement L’accès au fleuve, à aménager Le développement résidentiel, accessibilité, diversité, pour répondre à tous les

besoins, à proximité des commerces et des transports Le transport, développer le transport actif et le transport collectif et diversifier

les pôles de transit

Les critères d’un projet structurant retenus sont : La vision : une vision à moyen et à long terme, une vision globale, une cohérence L’accessibilité : accessibilité, diversité, promotion, valorisation et implication du

citoyen Les impacts : un projet qui crée de la richesse et de la qualité de vie, un

financement et un impact majeur sur toute la région

Ce sont les discussions du Forum 2011 qui ont guidé le choix des thèmes des ateliers auxquels vous êtes conviés, en 2012, afin de discuter des stratégies de développement économique et des résultats à atteindre pour l’avenir du développement économique de l’agglomération.

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LES ACTEURS DU DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE

Les élus, des acteurs stratégiquesEn janvier 2006, le développement économique sur le territoire a été confié, par la Loi sur l’exercice de certaines compétences dans certaines agglomérations, à la compétence de l’agglomération de Longueuil. Ainsi, ce sont tous les élus de l’agglomération qui guident son développement économique. Aujourd’hui, les élus sont appelés à être des acteurs stratégiques, capables de donner une vision et d’assumer un leadership local et régional. Pour exercer leur compétence en la matière, les élus peuvent s’appuyer sur des acteurs du développement économique. Pour créer un contexte favorable, ils doivent tirer le maximum de la concertation des organisations qui œuvrent au développement économique dans leur territoire pour créer une synergie entre eux.

Les acteurs qui contribuent à la vitalité d’une économieIls sont nombreux les acteurs qui contribuent à la vitalité de l’économie de l’agglomération. Parmi eux, mentionnons :

Les grandes entreprises, pour le maintien de l’emploi, l’effort de recherche et développement, l’accès aux marchés ou la commercialisation;

Les petites et moyennes entreprises, pour le potentiel de croissance; Les nouvelles entreprises technologiques, pour le renouvellement du tissu

économique; Le capital de risque, pour le financement de l’innovation; Les centres de recherche, pour les découvertes et l’avancement de la science; Les institutions d’enseignement supérieur, pour le développement des compétences; Les organismes de soutien, pour accompagner les entreprises et catalyser

l’innovation; Les associations locales de gens d’affaires.

Les élus et les entrepreneurs de l’agglomération peuvent compter sur le soutien des organisations suivantes :

Centre local de développement (CLD) de l’agglomération de Longueuil; Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’agglomération de Longueuil; Développement économique Longueuil (DEL).

Pour sa part, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS), par son membership et sa portée régionale, est un outil essentiel au développement économique de la région.

Mentionnons également la présence du Conseil de développement bioalimentaire de l’agglomération de Longueuil (CDBAL) et du Pôle de l’économie sociale de l’agglomération de Longueuil, organisations reliées pour l’une à la CRÉ et pour l’autre au CLD.

Les associations locales de gens d’affairesOn retrouve dans l’agglomération l’Association des gens d’affaires de Boucherville, l’Association des gens d’affaires de Brossard, l’Association des gens d’affaires de Longueuil, l’Association des gens d’affaires de Saint-Hubert, l’Association des gens d’affaires de Saint-Lambert, la Chambre de commerce Mont-Saint-Bruno, la Corporation de développement commercial de Saint-Lambert.

Conseil de développement bioalimentaireIl a pour mission de mettre en valeur le territoire agricole et les entreprises implantées dans le secteur bioalimentaire. Il facilite la création et le développement des entreprises de ce secteur, de la production primaire jusqu’à la distribution des produits, sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. Pour en savoir plus : cdbal.org

Pôle de l’économie socialeIl a pour mission de promouvoir l’économie sociale et favoriser la concertation et le partenariat entre les intervenants locaux et régionaux en économie sociale afin d’appuyer leur développement, d’assurer la cohérence des actions et d’en maximiser les retombées. Pour en savoir plus : economiesocialelongueuil.ca

C’est donc dans la continuité du Forum 2011 qui, comme le disait alors Jean-Paul Gagné membre du panel, a constitué : « un signal que les organisations passent de la volonté de travailler ensemble à travailler ensemble » que se tient le Forum économique 2012. Visant toujours à mobiliser les élus et la communauté d’affaires pour l’essor économique de l’agglomération, sur la base de la vision commune dégagée en 2011, le Forum se veut une rencontre d’échanges en ateliers et en plénière permettant de s’approprier et de valider les orientations et les stratégies développées par les organisations de développement économique et d’identifier des résultats concrets à atteindre dans un horizon de 3 à 5 ans.

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LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUESDES ORGANISMES DE SOUTIENAU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’agglomération de LongueuilLa Conférence régionale des élus (CRÉ) est l’interlocuteur privilégié du gouvernement en matière de développement régional pour le territoire formé par les villes de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Lambert et Longueuil, incluant ses trois arrondissements (Greenfield Park, Saint-Hubert et Vieux-Longueuil). Globalement, elle constitue une instance de concertation et de planification composée des élus municipaux du territoire qu’elle représente.

Orientations stratégiquesLa CRÉ élabore actuellement son Plan quinquennal 2013-2018. Pour ce faire, elle a réuni une commission sectorielle en développement économique composée de représentants d’organisations de l’agglomération et de ministères. Parmi les orientations stratégiques préliminaires retenues, mentionnons : Introduire l’approche du développement durable au sein des secteurs porteurs

du développement économique de la région en mettant l’accent sur la mise en valeur de l’économie locale;

Réunir les conditions permettant d’améliorer l’adéquation entre les besoins de ressources humaines des employeurs et les caractéristiques des bassins de main-d’œuvre de l’agglomération;

Améliorer la mobilité des personnes et des marchandises, tant au niveau intrarégional, interrégional qu’extrarégional;

Accroître la compétitivité et l’attractivité économique du territoire en stimulant tout particulièrement l’innovation de ses entreprises et en appuyant l’émergence de secteurs porteurs;

Soutenir le développement de l’entrepreneuriat tant des individus que des entreprises, y compris celles de l’économie sociale et du mouvement coopératif, notamment en valorisant la relève.

Le Plan quinquennal précédent (2007-2012) reposait sur la vision de renforcer le positionnement de l’agglomération de Longueuil comme pôle technologique fondé sur l’innovation, le savoir et la créativité et orienté vers la création de richesse et le mieux-être de sa population dans une perspective de développement durable. Pour ce faire, dans le domaine de l’économie, innovation et création de richesse, la CRÉ avait retenu comme orientations stratégiques : Créer des conditions régionales favorables au développement économique du

territoire; Développer la base économique dans les secteurs porteurs; Améliorer la compétitivité des entreprises.

MandatsEn bref, les responsabilités de la CRÉ sont : Assumer la planification du développement du

territoire de l’agglomération de Longueuil; Assurer la concertation des intervenants

régionaux du milieu; Conclure des ententes avec les partenaires du

milieu et les instances gouvernementales en vue d’atteindre les objectifs fixés dans le plan quinquennal de développement;

Coordonner et évaluer les actions des organismes de planification et de développement de son territoire;

Consulter les intervenants afin de s’assurer de l’adéquation entre les besoins du milieu et les actions de développement entreprises.

Conseil d’administrationLe conseil d’administration est composé de 25 élus municipaux du territoire de l’agglomération de Longueuil. Les députés de l’Assemblée nationale des circonscriptions sur le territoire de la CRÉ ont le droit de participer, sans droite de vote, aux délibérations du conseil d’administration.

UN SOUTIEN STRUCTURANT POUR L’AGGLOMÉRATIONAu cours de la période 2007-2012, la CRÉ, grâce au Fonds de développement régional et au Fonds régional d’investissement jeunesse, a investi 3 279 531 $ dans des projets dont le coût total, incluant les contributions du gouvernement québécois et du milieu, s’est élevé à 12 274 848 $.

La CRÉ apporte également son soutien à de nombreuses initiatives de développement économique de ses partenaires de l’agglomération, en supportant financièrement la réalisation de projets et d’ententes structurantes pour le territoire. Ainsi, par exemple : La CRÉ a été la première au Québec à conclure une entente spécifique pour le développement de l’économie sociale sur son

territoire, ceci en 2009; Grâce à l’Entente de partenariat sur le développement d’un parcours vers l’entrepreneuriat, plus de 745 étudiants des centres de

formation professionnelle et technique de l’agglomération ont pu participer aux ateliers du Parcours vers l’entrepreneuriat; Via le Fonds de développement régional, la CRÉ a poursuivi son appui à la cellule de mentorat d’affaires de la CCIRS, en réponse

à sa préoccupation de formation et de rétention de la relève; et le soutien au Conseil de développement bioalimentaire de l’agglomération de Longueuil lui permet de contribuer à la promotion et au financement d’activités de mise en valeur du secteur bioalimentaire, telles que La Route fleurs et saveurs, un circuit de valorisation et de promotion des produits locaux.

10 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Centre local de développement (CLD) de l’agglomération de LongueuilLe Centre local de développement (CLD) a pour mission de contribuer au développement économique en favorisant l’entrepreneuriat, y compris l’entrepreneuriat en économie sociale, auprès des porteurs de projets d’affaires de l’agglomération de Longueuil et de contribuer au développement local en collaboration avec les partenaires socioéconomiques.

Orientations stratégiquesLors de la mise à jour du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi 2008-2012, les partenaires du développement économique ont identifié comme stratégies l’entrepreneuriat : des individus : offrir des services-conseils adaptés aux différentes clientèles et

des outils financiers qui agissent comme un levier à la création et au maintien d’emplois et à la pérennité des entreprises; encourager la valorisation de l’entrepreneuriat;

des entreprises : contribuer à assurer la pérennité et le développement des entreprises par une offre de services-conseils complémentaire et d’outils financiers adaptés aux différents cycles de la chaîne de l’entrepreneuriat; valoriser et promouvoir les PME comme acteurs importants du développement économique et local; encourager l’essaimage pour favoriser une nouvelle génération d’entrepreneurs et d’entreprises;

de l’économie sociale : positionner les entreprises d’économie sociale comme une valeur ajoutée au développement économique et local; contribuer à assurer la pérennité et le développement des entreprises et des projets d’économie sociale par la mise en place d’une stratégie d’investissement judicieuse et innovatrice; contrer les problématiques liées à la gestion d’entreprise, à la gouvernance des organisations ainsi qu’à la rétention et au développement des ressources humaines; accompagner et soutenir les organisations de l’économie sociale en tenant compte de leur double mission; être proactif face aux défis locaux engendrés par les réalités sociodémographiques du territoire;

de l’innovation : miser sur l’innovation pour encourager les entreprises à se doter d’une stratégie de création de valeur et ainsi accroître leur compétitivité; valoriser l’innovation en soutenant et renforçant les dispositifs de commercialisation; contribuer à l’accroissement de la productivité des entreprises par l’innovation;

du développement durable : valoriser la notion de développement durable dans les pratiques d’affaires ; sensibiliser et promouvoir le développement durable auprès des entrepreneurs et entreprises; faciliter la prise en compte des principes de développement durable auprès des différentes clientèles pour stimuler leur engagement;

au développement local : encourager la dynamique économique locale en collaborant à des projets qui répondent aux besoins du milieu; soutenir les actions structurantes de revitalisation commerciale;

de la relève : offrir des services et des outils adaptés à l’acquéreur; sensibiliser et faire la promotion du modèle d’entrepreneuriat « relève »; joindre et sensibiliser le vendeur potentiel;

des partenaires entreprenants : miser sur la mise en place d’une approche client innovante et distinctive facilitant la démarche entrepreneuriale des entrepreneurs; guider et informer efficacement les entrepreneurs et les entreprises dans les cycles de l’entrepreneuriat; renforcer les succès des partenaires et devenir un modèle d’excellence pour les autres régions.

Offre de services

Soutien technique : service d’information, de références et d’orientation, ateliers de formation à A2OMD (approche d’affaires par opportunité), service d’accompagnement A2OMD au démarrage et à la croissance.

Soutien financier : plusieurs mesures d’aide provenant de fonds du gouvernement du Québec et de partenaires du CLD, destinées à soutenir différentes phases du développement du projet : Fonds jeunes promoteurs, Fonds relève entrepreneuriale, Fonds local d’investissement, Fonds Soutien Longueuil, Fonds d’expertise à l’innovation et à l’entrepreneuriat, Fonds de développement des entreprises en économie sociale, Aide financière au soutien technique des entreprises d’économie sociale. Sont également offerts via des ententes de collaboration, le Service 2e ligne en économie sociale, le Soutien au travail autonome d’Emploi Québec, le Fonds soutien Relève, CRÉ Avenir avec Desjardins et le fonds de la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs.

Conseil d’administrationLe conseil d’administration est composé de 8 administrateurs provenant de différents milieux liés à l’entrepreneuriat, de 5 élus municipaux de l’agglomération de Longueuil et de 9 administrateurs d’office sans droit de vote, soit les 6 députés provinciaux de l’agglomération et le directeur d’un Centre local d’emploi de Longueuil désigné par Emploi-Québec, le directeur général du ministère des Finances et de l’Économie et la directrice générale du CLD.

519 promoteurs ont obtenu un soutien technique ou un appui financier 108 entreprises ont reçu une aide financière 2 399 000 $ ont été investis dans l’agglomération, générant des retombées économiques de plus de 8 814 374 $ 529 emplois ont été créés ou maintenus 87 % des investissements l’ont été pour des entreprises en démarrage

De plus, le CLD s’est particulièrement engagé dans la tournée de consultation du gouvernement du Québec sur la Stratégie québécoise en entrepreneuriat. Il a de plus initié et été l’hôte de Capital innovation, une opportunité nouvelle pour les entrepreneurs ayant un projet innovant de recevoir un accompagnement plus spécialisé ainsi que de rencontrer et d’intéresser à leur projet des investisseurs privés du Québec, de l’Ontario et de la Nouvelle-Angleterre.

QUELQUES RÉSULTATS DES ACTIONS DU CLD EN 2011

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 11

Développement économique Longueuil (DEL)Développement économique Longueuil (DEL) a pour mission d’accroître la richesse collective de l’agglomération de Longueuil tout en renforçant le rôle ainsi que l’importance économique de cette dernière dans la grande région de Montréal. Pour y parvenir, DEL privilégie le maintien, le développement et l’attraction d’entreprises ainsi que la création d’emplois de qualité.

Orientations stratégiques 2012-2015 En complémentarité avec les autres acteurs économiques de l’agglomération,

favoriser la consolidation, l’expansion et la rétention des entreprises et institutions établies sur le territoire;

Concentrer ses interventions dans les secteurs et projets jugés prioritaires pour l’agglomération : l’aérospatiale, les énergies propres, le transport, l’agroalimentaire, le tourisme et la santé;

Créer et maintenir des conditions favorables pour stimuler un développement immobilier adapté aux nouveaux besoins du marché ; les projets prioritaires étant l’Écoparc de Saint-Bruno-de-Montarville, le secteur Panama à Brossard, la Place Charles-Le Moyne à Longueuil et la zone aéroportuaire de Longueuil;

Renforcer son rôle auprès d’organismes régionaux, métropolitains et gouvernementaux. Notamment en ce qui a trait à l’aménagement du territoire, la formation et la mobilité de la main-d’œuvre, le transport des marchandises et la promotion du Grand Montréal à l’étranger.

Offre de services

Croissance : améliorer la productivité et la compétitivité, préparer la relève et le transfert de l’entreprise, gérer les difficultés, rechercher du financement

Expansion et implantation : aider l’entreprise à se conformer aux lois et règlements en vigueur, rechercher des terrains et des locaux

Innovation : soutenir la recherche et le développement, commercialiser les innovations, gérer l’innovation au sein de l’entreprise, rechercher du financement spécifique à l’innovation, protéger la propriété intellectuelle, faciliter le maillage avec les centres de recherche et les universités

Commercialisation et marketing : commercialiser les produits et les services de l’entreprise, élaborer un plan de marketing, rechercher du financement

Exportation : expédier des marchandises, rechercher du financement, établir le prix de vente à l’exportation, valider les marchés, assurer la protection des entrepreneurs sur le plan juridique, trouver des partenaires à l’étranger, familiariser les entrepreneurs avec les enjeux de l’exportation

Développement durable : faire connaître les ressources et les programmes offerts, favoriser la mise sur pied de projets spéciaux

Ressources humaines : soutenir la gestion des ressources humaines, concerter les efforts en faveur de la main-d’œuvre

Tourisme : assurer le développement de l’offre touristique en proposant des moyens innovateurs, inciter les entreprises touristiques à se mobiliser, à bonifier et à diversifier leur offre, accompagner et soutenir les entreprises et les organisations dans la réalisation de leurs projets

Conseil d’administrationLe conseil d’administration est composé de 25 administrateurs de milieux d’affaire et d’institutions d’enseignement et de 3 élus municipaux, dont la présidente de l’agglomération.

DE 2009 À 2012 À GRANDS TRAITSAu cours des trois dernières années, Développement économique Longueuil a contribué à :

Faciliter la consolidation, l’expansion et la rétention des entreprises et des institutions de l’agglomération par l’accompagnement et le soutien à plus de 1 050 projets d’entreprises ; le soutien à la recherche de financement ayant conduit à l’obtention de 38M $ de subventions; et la réalisation d’études pour trois projets de développement touristique;

Concrétiser le développement du parc technologique et industriel de la zone aéroportuaire et d’autres secteurs par l’investissement de quelque 160M $ à la suite du soutien apporté au développement immobilier ; le traitement de 550 requêtes de recherche pour des locaux à louer ou à vendre; la promotion des terrains de la zone aéroportuaire; et la publication d’une étude réalisée par Secor sur l’importante des activités aéroportuaires;

Aider les entreprises et les institutions à prendre le virage du développement durable par la sensibilisation des entreprises et des partenariats avec des organisations qui proposent des solutions écoresponsables; la contribution à l’implantation d’un Écoparc à Saint-Bruno-de-Montarville; et l’institution d’une niche de marché en énergie propre;

Participer aux démarches pour agrandir les limites territoriales des parcs industriels de l’agglomération;

Des collaborations et partenariats comme celui du Réseau de transport de Longueuil pour améliorer les services de transport collectif vers les parcs industriels; et le soutien aux entreprises du secteur de l’agroalimentaire et des transports ainsi qu’à plusieurs dossiers, dont ceux reliés au boulevard Taschereau et au secteur de l’Hôpital Charles-LeMoyne, au réaménagement du réseau routier supérieur et à la mise en valeur de la zone aéroportuaire.

12 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS)Créée en 1959, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) est le troisième plus important regroupement d’affaires au Québec avec plus de 1 900 gens d’affaires. Elle rassemble et représente les entreprises agissant sur son territoire (Brossard, Saint-Lambert, Longueuil, Boucherville, Sainte-Julie, Saint-Amable, Varennes, Verchères, Calixa-Lavallée) en prenant position sur les grands enjeux, en développant des partenariats et des occasions de maillage et en offrant des services en lien avec leurs objectifs de réussite.

Orientations stratégiques Main-d’œuvre, considérer le travail comme lieu de croissance des employés :

entre autres agir sur sa rareté, le transport collectif, les habitations à prix mo-dique, la formation et l’intégration de la main-d’œuvre immigrante;

Entrepreneuriat, garder et développer nos entreprises : entre autres soutenir davantage nos manufacturiers; supporter les entreprises dans la recherche de financement; faire la promotion de l’entrepreneuriat et de la culture entrepre-neuriale, s’occuper du partage du savoir;

Rive-Sud : Développer une marque de commerce s’appuyant, entre autres, sur l’innovation, le développement de la fierté Rive-Sud, le soutien au secteur aéro-nautique, le développement du secteur logistique (transport);

Transport : être visionnaire, dont, entre autres, prendre soin de notre aéroport, investir massivement dans la réfection du réseau routier, développer le transport collectif, investir dans le transport vert (non polluant) et la mobilité durable et favoriser l’unité, parler d’une même voix.

Offre de services

En plus d’offrir à ses membres des rencontres d’affaires et de présenter de grands événements, tel le concours des Prix Excellence, la CCIRS offre des services diversifiés : Mentorat pour entrepreneurs; Connaître, apprendre, partager (CAP); Aide financière à l’embauche « Ma place sur le

marché de l’emploi »; Prêt à entreprendre; Service de francisation; Boîtes à outils : Répertoire des services aux

entreprises et entrepreneurs, Développement durable, RH Drakkar.

Conseil d’administrationLe conseil d’administration est composé de représentants de 14 entreprises et organisations membres.

Au cours des deux dernières années, la CCIRS a réuni les entrepreneurs et les élus de la Rive-Sud pour débattre des problématiques de main-d’œuvre et du transport.

Février 2011 : Consulte/Action, problématique de la main-d’œuvre et solutions gagnantesLa rencontre, qui a réuni 77 participants, a permis de vérifier la véracité des constats suivants : Bien que la rareté de la main-d’œuvre soit un phénomène annoncé depuis longtemps, nos entreprises ne sont pas prêtes à y

faire face; Aujourd’hui, cette pénurie touche autant la main-d’œuvre spécialisée que la non-spécialisée; Les entreprises savent qu’il faut être attrayant pour faciliter l’embauche et la rétention de la main-d’œuvre de qualité, mais

sont démunies quant aux moyens pour y arriver; Il est important de bien connaître la main-d’œuvre immigrante sur notre territoire, puisqu’elle fait partie de la solution. Nous

n’entendons pas assez souvent les entrepreneurs qui ont des expériences positives à partager. Il faut également mentionner que la main-d’œuvre immigrante représente des tabous, des peurs et des craintes.

Avril 2012 : Vision transportEn organisant Vision transport, la CCIRS avait pour objectifs de dresser la situation du transport sur la Rive-Sud, de faire entendre les engagements politiques et de réfléchir ensemble, gens d’affaires et élus municipaux, à des solutions. Cent trente personnes y ont participé.

Le bilan de l’événement se conclut ainsi : « Nous sommes conscients du rôle de plus en plus grand que joue la Rive-Sud comme pôle logistique de transport, en plus de sa situation géographique privilégiée. Les États-Unis font en sorte qu’il est impératif de se doter d’infrastructures adéquates de manière à ce que nous continuions à entretenir ce rôle de plaque tournante nord-américaine. Il s’est dégagé également que le transport collectif est un des moyens les plus efficaces pour permettre de retrouver de la fluidité sur nos routes et ainsi permettre aux nombreuses entreprises qui y circulent de le faire sans retard. Il en résulte moins d’attente, moins de pollution et des coûts de marchandise livrée aux consommateurs non augmentés par des pénalités de livraison. (...) Le but final est d’agir ensemble à l’amélioration du transport collectif, pour l’adapter aux besoins de la population bien sûr, mais au-delà, pour marquer la différence de la Rive-Sud et continuer à améliorer sa compétitivité. »

DES DÉBATS ENRICHISSANTS SUR DEUX DÉFIS CENTRAUX

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 13

Une structure économique diversifiée

L’activité économique dans l’agglomérationLa structure de l’activité économique de l’agglomération de Longueuil est typique des régions fortement urbanisées où on observe une forte prépondérance des entreprises et des emplois dans le commerce, la santé, les services d’enseignement, les services professionnels, scientifiques et techniques ainsi que dans l’hébergement et les services de restauration.

En 2006, l’agglomération comptait 10 663 entreprises : 82 % dans les services, 10,8 % dans la construction, 6,6 % dans la fabrication et 0,6 % dans le secteur primaire. 62,9 % d’entre elles avaient moins de 5 employés. 21 900 personnes tiraient leurs revenus d’une entreprise ou d’un travail autonome, soit 10,4 % de la population active.

On y compte 104 entreprises d’économie sociale, dont près de 50 centres de la petite enfance. Des entreprises qui réalisent des transactions d’affaires qui s’intègrent à la réalité économique de leur milieu. L’amélioration de la qualité de vie et le bien-être de la population sont au cœur de leur mission et de leurs activités qui s’articulent autour d’une finalité sociale.

Des stratégies de développement économiqueStratégie québécoise pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2011-2016Cette stratégie entend, entre autres, accroître la compétitivité des entreprises considérant qu’il est essentiel que ses entreprises puissent investir dans l’amélioration de leur productivité. Pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir miser sur des technologies de pointe comme les technologies numériques et les technologies « vertes » afin de se développer et de faire leur marque. Il importe aussi de miser sur l’innovation en accentuant la complémentarité des réseaux de recherche et d’enseignement.

La stratégie s’appuie sur les créneaux d’excellence régionaux et les grappes industrielles métropolitaines qui constituent toujours, et pour les années à venir, des outils majeurs du développement d’un territoire et de complémentarité entre territoires. Elle identifie également des secteurs prometteurs qui présentent des possibilités à saisir, entre autres, l’économie du savoir; l’économie numérique et le commerce électronique; la production d’énergie dans une perspective de développement durable; l’agriculture et la transformation alimentaire, notamment la production ou la mise en marché de produits à certification environnementale, biologiques ou du terroir ainsi que le développement de circuits courts et d’une économie de proximité pour les marchés; l’industrie touristique; l’écologie industrielle.

LES ATELIERS THÈME A

Les principaux employeurs privés sont Pratt & Whitney Canada, Groupe Jean Coutu, Groupe Robert Transport, Sandoz Canada, Provigo Distribution, Bombardier Transport, Spectra Premium, Danone et Héroux-Devtek.

Les principaux employeurs publics sont les hôpitaux, les commissions scolaires, l’Université de Sherbrooke, le collège Édouard-Montpetit, le Réseau de transport de Longueuil et l’Agence spatiale canadienne.

Les principaux employeurs parmi les entreprises d’économie sociale sont Certex, l’Atelier la flèche de fer (AFFI) et les centres de la petite enfance.

Les créneaux d’excellence sont un ensemble d’organisations aux activités connexes et interdépendantes, qui collaborent entre elles et se concurrencent, regroupées sur un territoire défini, constituant un secteur où la région a su se démarquer grâce à des compétences et à des produits particuliers, employant des chercheurs et une main-d’œuvre qualifiée.

Les grappes industrielles sont des concentrations géographiques d’entreprises et d’institutions interreliées dans un domaine particulier. Les grappes couvrent un ensemble d’industries liées et d’autres entités importantes pour la compétitivité. Elles s’étendent également à des fabricants de produits complémentaires et à des entreprises liées par les compétences, la technologie ou des intrants communs et peuvent aussi comprendre des institutions gouvernementales, des universités, des agences, des instituts de formation et des associations d’affaires.

SAVIEZ-VOUS QUE

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Il existe quatre types d’innovation. L’innovation de produit, soit l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau. L’innovation de procédé, soit la mise en œuvre d’une méthode de production ou de distribution nouvelle ou sensiblement améliorée. L’innovation de commercialisation, soit la mise en œuvre d’une nouvelle méthode impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotion ou de la tarification d’un produit. Et, finalement, l’innovation d’organisation, la mise en œuvre d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures de la firme.

14 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Les créneaux d’excellence de la Montérégie sont le bioalimentaire, les matériaux souples avancés, les micro/nanotechnologies pour l’électronique de pointe, les technologies avancées de matériel de transport et de logistique et la transformation des métaux ferreux et nouveaux matériaux.

Les grappes industrielles métropolitaines sont l’aérospatiale, les sciences de la vie, les technologies de l’information et des communications (TIC) ainsi que les textiles et vêtements (grappes de compétition); les technologies environnementales, les matériaux avancés et les nanotechnologies (grappes de pointe); la culture, les services financiers et le tourisme (grappes de rayonnement); l’énergie, la métallurgie, le papier et les produits du bois, le bioalimentaire ainsi que la pétrochimie et la plasturgie (grappes de production).

SAVIEZ-VOUS QUEMobiliser, innover, prospérerLa Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2010-2013 propose une nouvelle approche basée sur quatre grands projets mobilisateurs pour favoriser le développement d’une économie créative, innovante et verte : l’avion écologique, l’autobus électrique, le bioraffinage forestier et écolo TIC. Des projets composés d’un ensemble d’activités concrètes mises en œuvre par plusieurs partenaires, comportant des effets multiplicateurs sur l’économie québécoise, requérant la collaboration issue des différents secteurs clés du Québec, des milieux de la recherche universitaire et publique ainsi que des organismes d’intermédiation (banques, etc.), s’appuyant, outre la contribution du Québec, sur celle des entreprises, des programmes fédéraux et des organismes internationaux.

Plan de développement économique de la Communauté métropolitaine de MontréalLa mise à jour de ce plan pour 2010-2015 s’articule autour de trois grands axes d’intervention. Dans le contexte de l’économie du savoir, la région métropolitaine mise en priorité sur les talents et veut favoriser le développement des compétences. En stimulant l’innovation, la région métropolitaine veut augmenter l’impact des grappes industrielles et favoriser l’émergence des réseaux métropolitains. Le plan cherche aussi à augmenter la capacité d’attraction et de rétention des activités économiques, des entreprises et des personnes.

NOTES PERSONNELLES

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 15

Consolider nos secteurséconomiques structurantsL’industrie aérospatiale est un pôle industriel structurant de l’agglomération, notamment par sa contribution en matière d’emplois, d’exportation et de recherche et développement. Elle représente 4 emplois sur 100 dans l’agglomération.

L’industrie du matériel de transport terrestre et celle de la logistique sont deux autres secteurs structurants de l’agglomération. Ensemble, elles forment le secteur d’emploi le plus important de l’agglomération avec 8 emplois sur 100.

On retrouve dans l’agglomération une expertise qui s’étend à toute la chaîne des opérations de l’agroalimentaire, depuis la production agricole, jusqu’à la distribution en passant par la transformation des aliments et des boissons, l’approvisionnement et les services ainsi que la restauration.

Comment tirer partie des transformations importantes que connaîtra le réseau routier de la grande région métropolitaine avec les chantiers de l’échangeur Turcot, du remplacement du Pont Champlain, du prolongement de l’autoroute 30 et du projet de Contrecoeur du Port de Montréal pour développer l’industrie du transport et de la logistique ? Comment assurer des retombées pour l’agglomération de ces grands chantiers ?

Comment faire de l’industrie agroalimentaire un véritable pôle structurant de l’économie de l’agglomération ? Comment mettre à profit l’accroissement de la demande des consommateurs pour des produits de proximité, de niches et de produits santé ?

Comment renforcer la place concurrentielle de l’agglomération alors que le secteur de l’aérospatiale est convoité par toute la grande région métropolitaine de Montréal ?

ATELIER 1

Compétitivité d’un territoire : capacité de générer de façon durable un revenu et un niveau d’emploi relativement élevés, tout en étant exposé à la concurrence internationale. Elle est principalement fonction : des coûts de production : coût du capital

(c’est-à-dire taux d’intérêt et rendement attendu par le marché boursier) et coût du travail (salaires des mains-d’œuvre qualifiées et non-qualifiées);

de la productivité : bonne organisation, main-d’œuvre qualifiée, etc.;

de l’imposition locale et nationale, et des contraintes administratives;

de la présence d’infrastructures : routes, réseau de télécommunications, etc.;

de la présence de fournisseurs, d’un réseau dense de PME;

de la disponibilité de main-d’œuvre formée répondant aux besoins des entreprises;

des coûts de transport jusqu’à la zone de consommation;

d’une qualité de production adaptée à la demande;

de l’adéquation de la production avec la demande intérieure et extérieure;

du taux de change par rapport à des producteurs extérieurs.

La compétitivité repose également sur la capacité d’innovation technique et commerciale.

La première – et jusqu’à maintenant la seule – entente sur l’innovation signée par des ministères québécois, des organismes locaux et une CRÉ, assurant une plus grande collaboration entre les intervenants, dans le but d’accélérer l’innovation dans les entreprises favorisant ainsi une productivité et une compétitivité accrue a été conclue pour l’agglomération de Longueuil.

NOTES PERSONNELLES

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SAVIEZ-VOUS QUE

16 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Soutenir l’émergence de nouveaux secteurs économiques structurantsL’économie du savoir désigne la nouvelle phase économique dans laquelle le monde est entré au tournant du siècle dernier. Dans cette nouvelle économie, les technologies, l’information et le savoir remplacent le capital et l’énergie en tant que facteurs clés dans la production et la création de la richesse. Au Québec, l’économie du savoir est généralement associée aux secteurs de l’aéronautique, du pharmaceutique et des technologies de l’information et des communications (TIC). D’autres industries sont également ciblées, comme les matériaux composites, les technologies vertes et les nanotechnologies.

Comment attirer ces nouvelles entreprises qui seront nos créneaux d’excellence de demain ?

À quelles industries l’agglomération sera-t-elle associée dans l’avenir ? Seront-elles composées d’entreprises concurrentielles aux activités connexes  ? Fourniront-elles de l’emploi à la population de l’agglomération, attireront-elles de nouveaux talents ? S’appuieront-elles sur les établissements d’enseignement, les organismes de recherche et de développement et ainsi que les hôpitaux pour se développer ?

Quelles industries doivent être attirées en complémentarité avec les entreprises existantes ?

Attractivité d’un territoire : capacité à attirer et à retenir les activités, les entreprises et les populations. L’attractivité est fonction de : un bon réseau, bien interconnecté (multimodal)

de desserte (routes, canaux, voies ferrées, métro, tram, axes piétons, cyclistes, etc.);

l’offre d’emploi d’une part, et dans certains cas, la présence d’une main-d’œuvre qualifiée ou au contraire peu qualifiée;

la sécurité des biens et personnes; la proximité de ressources naturelles

accessibles; une fiscalité jugée favorable; la présence et l’accessibilité de nombreux

services sociaux, médicaux, culturels, administratifs;

la densité importante d’établissements d’enseignement supérieur.

Développement économique Longueuil a établi les grands domaines de développement prioritaires suivants : l’aérospatiale, les énergies propres, le transport, l’agroalimentaire, le tourisme et la santé.

On retrouve sur le territoire de l’agglomération 5 organismes majeurs de recherche et de développement : l’Institut des matériaux industriels du Conseil

national de recherches du Canada; l’Agence spatiale canadienne; le Centre des technologies du gaz naturel; le Centre de recherche sur les grains; le Centre technologique en aérospatiale.

NOTES PERSONNELLES

ATELIER 2 VALEUR DOCUMENTAIRE

SAVIEZ-VOUS QUE

On y compte également un pôle universitaire avec le campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke et une offre de programmes diversifiée de 5 autres universités et leurs écoles affiliées, deux cégeps : Édouard-Montpetit – incluant l’École nationale d’aérotechnique – et Champlain.

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 17

Favoriser l’essor de la consommation localePlus de 80 % des entreprises de l’agglomération sont dans le secteur des services : le commerce de gros et de détail, les finances et les assurances, les services professionnels scientifiques et techniques; les services d’enseignement, les soins de santé et d’assistance sociale, l’administration et les services d’utilité publique.

C’est dans ces services que l’on retrouve les principaux employeurs (hôpitaux, commissions scolaires, établissements d’enseignement, Réseau de transport de Longueuil). Aux côtés de ces grands employeurs, on retrouve quantité de commerces et de petites entreprises qui comptent moins de 5 employés. C’est également dans ce secteur que de nombreux travailleurs autonomes tirent leurs revenus, de même que se sont créées plus de 100 entreprises d’économie sociale dans l’agglomération.

Quels services favoriser pour répondre aux besoins de la communauté de l’agglomération : une population vieillissante, hautement scolarisée, dont l’accroissement repose principalement sur l’immigration internationale ?

Comment répondre aux demandes des consommateurs préoccupés de protection de l’environnement, de proximité et les inciter à consommer localement ?

Comment favoriser l’achat local ? Comment démystifier l’économie sociale et encourager son développement ?

« Lorsque nous disons qu’il faut promouvoir l’achat local, nous ne voulons pas dire qu’il faut bannir l’achat à l’extérieur, mais bien plus créer un réflexe pour stimuler les gens à acheter plus souvent localement. Tous, que ce soient les entreprises, commerçants, marchands, professionnels et travailleurs autonomes devraient être conscients que l’achat local est important pour l’économie de notre quartier et pour en assurer son développement. Plus nous réduisons les fuites commerciales, plus nous favorisons la création d’emploi et l’enrichissement de la collectivité. Il faut sensibiliser les consommateurs à développer un réflexe collectif, par un réflexe de consommation responsable, ce qui enrichit le milieu et tous y sont gagnants. »

L’économie sociale dans l’agglomération de Longueuil, c’est : 104 entreprises ou organismes; 113,2 millions de chiffre d’affaires; 3 185 emplois; 1 453 bénévoles;

Dans les secteurs de l’alimentation, des arts et de la culture, de l’économie, de l’environnement, de la famille, des services funéraires, de l’hébergement, de l’industrie, de l’informatique, des loisirs, des médias, de la papeterie-librairie, de la santé et des services sociaux, des centres de la petite enfance et des vêtements.

Plus de trois Canadiens sur quatre (78 %) disent prioriser l’achat local, selon un sondage pancanadien réalisé par Léger Marketing pour le compte d’Équiterre, en 2011. Le sondage « Manger chez soi, pourquoi ? » visait à identifier les motivations et obstacles à l’achat d’aliments locaux des ménages canadiens. Près de 94 % des répondants ont dit privilégier l’achat local pour encourager l’économie locale. Le sondage révèle également que les consommateurs canadiens préfèrent acheter un produit du pays, même s’il provient d’une province éloignée, plutôt qu’un produit des États-Unis.

Argumentaire pour une campagne visant à développer le réflexe de l’achat local de la Chambre

de commerce de la Pointe-de-l’île

ATELIER 3

NOTES PERSONNELLES

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18 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Des ressources adéquates

Des atouts indéniablesL’agglomération de Longueuil offre des avantages indéniables. Développement économique Longueuil les résume ainsi : « couvrant un vaste territoire sur la Rive-Sud de Montréal, l’agglomération de Longueuil présente des atouts de taille pour la réussite de tout projet d’affaires. L’emplacement stratégique ainsi que le tissu industriel diversifié et novateur de l’agglomération, sans oublier la qualité de vie offerte à ses résidents, contribuent à assurer la prospérité et la croissance des entreprises qui s’y établissent.

De par sa proximité avec les nombreux axes routiers, maritimes, ferroviaires et aériens, l’agglomération procure aux entreprises qui y sont établies un accès facile aux marchés américains et européens : 15 minutes du centre-ville de Montréal; 30 minutes de la frontière des États-Unis; 15 minutes du Port de Montréal; 2 heures d’Ottawa.

Grâce à la proximité de nombreux centres de recherche dans l’agglomération, les entreprises ont accès à des ressources hautement spécialisées pour faire progresser leurs projets. Qui plus est, l’agglomération compte sur son territoire de nombreuses institutions d’enseignement de tous les niveaux. Tout cela est sans compter les nombreux attraits naturels et la multitude d’activités qui rehaussent la qualité de vie de ses citoyens. »

On pourrait ajouter qu’on retrouve également dans l’agglomération une population hautement scolarisée.

Des défis à releverDes défis tout aussi indéniables se posent pour assurer une utilisation maximale de ces avantages. Au plan de la population, en plus de devoir faire face à son vieillissement, comme dans l’ensemble du Québec, l’agglomération doit relever le défi de l’accueil des immigrants.

Globalement, l’agglomération est déficitaire en termes d’emploi. Sa vocation résidentielle est plus importante que sa vocation industrielle ou commerciale. Elle doit faire face au défi de favoriser une plus grande offre d’emploi en adéquation avec les compétences des résidents du territoire ainsi qu’une offre résidentielle pour attirer ceux qui y travaillent.

Comme pour l’ensemble du Québec, également, l’agglomération fait face au défi de favoriser une culture entrepreneuriale dynamique et responsable, de hausser le taux entrepreneurial et de favoriser le maintien d’entreprises durables. Entreprises pour lesquelles l’accès à des ressources financières est crucial, qu’elles soient à l’étape du démarrage, de la consolidation ou du développement.

En 2011, la population totale du territoire était de 406 571 habitants. Hautement scolarisée, elle dispose d’un revenu personnel supérieur à celui de la moyenne québécoise et le taux de faible revenu est inférieur à celui de l’ensemble du Québec. Près de 3 habitants sur 4 sont actifs; 49,8 % d’entre eux travaillent sur le territoire et 42,3 % à Montréal (2006).

L’agglomération se situe au carrefour de nombreux axes de transport donnant accès aux grandes villes du nord-est américain et de l’Ontario (autoroute 10, 15, 20, 25 et 30). On retrouve également une desserte de routes nationales (routes 112, 116, 132, 134). Chaque ville (sauf Saint-Bruno-de-Montarville) est à proximité d’un pont permettant un accès direct à Montréal. L’agglomération est à proximité du Port de Montréal permettant un accès aux marchés du Midwest américain et de l’Europe. Le territoire est traversé par un réseau ferroviaire permettant d’accéder aux parcs industriels et de rejoindre les grands pôles urbains nord-américains et canadiens. On y retrouve aussi l’aéroport de Saint-Hubert, 5e aéroport civil au Canada, avec un grand potentiel pour les déplacements des personnes et le transport de marchandises.

On retrouve, au plan des transports collectifs, trois gares intermodales pour le service de trains de banlieue; une station de métro qui occupe le quatrième rang d’achalandage annuel de la Société de transport de Montréal, avec plus de 7,7 millions de personnes ayant accédé à la station en 2009; un réseau de transport en commun desservant tout le territoire (RTL), dont l’achalandage quotidien moyen est de 139 374 passagers; un réseau cyclable de près de 250 km, dont la Riveraine (en bordure du fleuve) et la Montée du chemin de Chambly; trois bateaux passeurs et navettes fluviales et quatre marinas.

LES ATELIERS THÈME B

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 19

Quant aux besoins et à l’état des infrastructures de transport, qu’il s’agisse du réseau routier ou du transport collectif, il est et demeurera encore pour plusieurs années l’objet de préoccupations quotidiennes pour les citoyens, les entreprises et les élus. Pour sa part, l’aéroport de Saint-Hubert joue aujourd’hui un rôle économique significatif sur le territoire, mais son potentiel n’est pas pleinement exploité.

Des défis que les participants au Forum 2011 ont également soulignés ainsi : La population : l’intégration des immigrants dans la société et en emploi, parti-

culièrement le défi de l’adaptation de la main-d’œuvre immigrante ; le fort taux de scolarité et le fort taux de décrochage scolaire;

Le transport : vers les parcs industriels; dans l’axe est-ouest; dans l’aggloméra-tion plutôt que vers Montréal; incluant le transport en commun, de nouvelles stations de métro;

La main-d’œuvre et la relève : sa formation, notamment la reconnaissance des acquis et des compétences, l’augmentation du taux de diplomation particulière-ment dans le secteur professionnel (secondaire et collégial), la formation conti-nue; la relève en entreprise;

Le développement durable : développer non seulement les entreprises, mais également la qualité de vie;

Un plan de développement commun : travailler en consensus, travailler autour de projets rassembleurs; se doter d’un plan de développement, de stratégies globales, faire des choix stratégiques, prendre des actions.

NOTES PERSONNELLES

20 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Stimuler l’entrepreneuriatFoncez! tout le Québec vous admire, la Stratégie québécoise de l’entrepreneuriat décrit ainsi les défis que posent l’entrepreneuriat : « des défis qui sans être insur-montables sont néanmoins préoccupants ». Voici quelques indicateurs généraux de l’activité entrepreneuriale au Québec : Le nombre d’entreprises est stable au Québec, mais le taux entrepreneurial des

15-79 ans a décru au cours des 20 dernières années; Environ deux fois moins de Québécois que de Canadiens auraient l’intention de

se lancer en affaires au cours des prochaines années; Le taux de création d’entreprises a également baissé, et ce, dans des proportions

plus importantes qu’ailleurs au Canada; Le taux de survie des nouvelles entreprises de cinq employés et plus au-delà

de la première année est plus bas que celui des entreprises canadiennes. Deux entreprises sur dix meurent après un an, soit deux fois plus qu’au Canada;

Même si les possibilités de transmission d’entreprises seront nombreuses dans les années à venir, plusieurs analyses laissent présager une pénurie d’entrepreneurs prêts à prendre la relève.

La Stratégie du gouvernement québécois repose sur cinq axes : valoriser, une reconnaissance collective des entrepreneurs; développer, un système d’éducation promoteur de qualités entrepreneuriales; soutenir, un appui à la création, à la croissance et au transfert d’entreprises; optimiser, une simplification et une réduction des démarches administratives; dynamiser, une action renforcée et concertée sur le terrain.

Quels sont les besoins des entrepreneurs et comment y répondre ? Quels moyens devrait-on utiliser pour s’assurer d’une relève dans les entreprises

existantes ? Quels outils sont à favoriser pour développer l’entrepreneuriat dans l’agglomé-

ration ?

L’entrepreneuriat désigne l’aptitude d’un individu ou d’un groupe d’individus à transformer les idées en actions. Il suppose de nombreuses qualités entrepreneuriales, dont la créativité, le leadership, l’esprit d’initiative, d’innovation et d’acceptation des risques, ainsi que la capacité de planifier et de gérer des projets en vue d’atteindre des objectifs de développement. L’activité entrepreneuriale, quant à elle, désigne une action dynamique qui vise à générer de la valeur par la création ou l’expansion d’activités économiques et par la création et l’exploitation de nouveaux produits, processus ou marchés. Les formes les plus évidentes de l’activité entrepreneuriale sont la création d’une entreprise et l’innovation. Le taux entrepreneurial rend compte, pour une année donnée, du pourcentage de propriétaires d’entreprises sur la population de 15 à 79 ans.

Le mentorat pour entrepreneurs est reconnu comme l’une des mesures les plus efficaces pour assurer le suivi et l’encadrement des entrepreneurs. 75 % des entreprises mentorées ont franchi le

cap des 5 ans d’existence 4 fois plus d’emplois sont créés dans les

entreprises mentorées 66 % des entreprises mentorées ont connu une

hausse de leur chiffre d’affaires d’au moins 32 %

ATELIER 4

NOTES PERSONNELLES

Il existe plusieurs types et modèles d’affaires de relève, par exemple, la relève familiale, la relève par la direction, la relève par les tiers, le modèle hybride ou mixte pour un transfert à un ou plusieurs membres de la famille et des cadres internes ainsi que la coopérative de travailleurs actionnaires .

Depuis 2009, l’équipe du CLD a entrepris un virage vers une méthode d’accompagnement innovante sous forme de coaching : l’approche d’affaires par opportunité (A2OMD). Cette méthode d’accompagnement simplifiée a pour but d’amorcer un processus de réflexion pour concrétiser un projet d’affaire; de stimuler des actions stratégiques dans l’entreprise; d’améliorer les délais de validation et de réalisation du projet; et de proposer une approche structurée pour diminuer les risques reliés au projet.

En 2006, 21 900 résidents de l’agglomération tiraient leurs revenus d’une entreprise ou d’un travail autonome, soit 10,4 % de la population active; 48 % de ces personnes étaient non incorporées et n’avaient pas d’employé. On en retrouvait 2 940 à Boucherville, 4 680 à Brossard, 10 660 à Longueuil, 1 840 à Saint-Bruno-de-Montarville et 1 780 à Saint-Lambert.

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 21

S’assurer d’une main-d’œuvreen adéquation avec les emplois disponibles aujourd’hui et demainEn 2011, la Chambre de commerce et d’industrie organisait « parce que la main-d’œuvre, bien qu’elle constitue l’une des principales richesses de nos entreprises, représente également un enjeu majeur, voire leur principale problématique. Que ce soit pour des raisons liées à sa rareté, aux difficultés de la retenir ou tout simplement, aux défis que représente sa gestion, la main-d’œuvre peut être un facteur de succès d’une entreprise ou la cause de son échec. »

Dans un contexte de mondialisation, de constants changements technologiques et d’économies axées sur le savoir, le profil des emplois a changé. Il est donc primordial de mieux arrimer les compétences de la main-d’œuvre avec les besoins des entreprises. Néanmoins, plusieurs éléments empêchent une bonne adéquation entre les besoins des entreprises et l’offre de la main-d’œuvre disponible, dont l’intégration de la main-d’œuvre immigrante, la formation continue des employés et le décrochage scolaire. Notons également les préoccupations des citoyens âgés de 55 ans et plus quant à l’allongement de la vie au travail ou leur retour en emploi. Comment aider les entrepreneurs à embaucher la main-d’œuvre immigrante et

les aînés ? Comment soutenir les entreprises dans l’attraction des talents ? Comment s’assurer que l’offre de formation professionnelle et de formation

continue réponde aux besoins de la main-d’œuvre et des entreprises ?

Les obstacles qui empêchent les personnes immigrantes de trouver un emploi compatible avec leurs acquis professionnels sont, entre autres : Le manque d’expérience locale de travail; Le peu de reconnaissance des compétences et de

l’expérience acquises à l’extérieur du pays; L’absence d’un réseau de contacts, tant

professionnels que personnels; La maîtrise de la langue; La provenance géographique; Le délai nécessaire à l’obtention de l’autorisation

d’exercer une profession (permis, cartes de compétence, appartenance à un ordre professionnel, etc.);

Le défi pour les employeurs de composer avec l’inconnu que représentent parfois les personnes immigrantes.

En 2009, la CRÉ, Emploi-Québec, le Conseil régional des partenaires du marché du travail de la Montérégie, le Forum Jeunesse Longueuil, la Table d’éducation interordres de la Montérégie et Réussite Montérégie se sont réunis autour du projet Objectif conciliation études-travail. Il vise à favoriser la persévérance scolaire en s’appuyant sur des « employeurs-ambassadeurs » pour sensibiliser d’autres employeurs quant aux rôles qu’ils peuvent jouer dans la diplomation et la qualification des jeunes.

ATELIER 5

Des mesures pourraient améliorer l’adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail, dont : Diffuser davantage d’information sur les

programmes de formation disponibles, notamment les formations sur mesure;

Adapter l’offre de formation aux employés : diversifier les modes, les milieux et les horaires des formations afin que celles-ci soient plus accessibles et permettent la conciliation entre le travail et les études;

Bonifier et simplifier le processus de reconnaissance des acquis et des compétences pour améliorer l’employabilité des travailleurs;

Favoriser l’intégration des travailleurs de 55 ans et plus et établir des mécanismes de transfert des connaissances et des compétences aux plus jeunes.

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22 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Améliorer le transport collectif pour une plus grande mobilité des personnesLe sujet de la mobilité des personnes a figuré en tête de liste parmi les défis identifiés par les participants au Forum économique 2011 : retards réguliers au travail occasionnés par les bouchons de circulation; manque de réseau de transport particulièrement dans les parcs industriels; une desserte interurbaine insuffisante, ce qui amène des personnes abonnées au transport collectif à circuler en voiture; peu de communication entre les réseaux de chacune des villes; une configuration du transport collectif tracée en fonction des entrées et sorties de Montréal et non de la circulation intra Rive-Sud; une main-d’œuvre qui habite loin du lieu de son lieu travail, etc.

Les solutions sont connues : il faut investir pour prolonger la ligne jaune du métro, construire le SLR dans l’axe du Pont Champlain, déployer des services rapides par bus (SRB) et ajouter des voies réservées sur les autoroutes. Les bienfaits sur la santé des personnes et de l’environnement du transport actif (marche, bicyclette) le sont également.

Quelles sont les priorités pour améliorer le réseau de transport collectif dans l’agglomération ?

Comment rendre les zones d’emploi accessibles à la main-d’œuvre avec les moyens de transport collectif d’aujourd’hui ?

Quel rôle votre organisation peut-elle jouer pour favoriser le transport collectif ?

Lors de l’événement Vision transport, les participants ont proposé différentes mesures pour améliorer la mobilité des personnes : Mettre en place des stationnements incitatifs

pour accroître l’utilisation des transports en commun;

Développer le covoiturage; Donner la possibilité d’acheter en ligne les billets

de transport en commun; Développer des taxis bus; Augmenter les trains et travailler à réduire leur

pollution; Développer des voies exclusives pour les

autobus; Améliorer le confort et les services proposés par

le transport collectif afin d’inciter la population à les utiliser (ex. WiFi);

Développer un programme de mobilité pour les entreprises : covoiturage, vélo, auto électrique, navette, bateau-bus, accès aux zones industrielles;

Paiement de carte de transport par les employeurs;

Développer le télé-travail; Mettre en place des périodes à taux réduit.

Le Réseau de transport de Longueuil a connu une année record d’achalandage en 2011, avec 33,8 millions de déplacements effectués en transport régulier. Depuis l’entrée en vigueur de la Politique québécoise du transport collectif en 2006, l’achalandage a augmenté de 11,5 % et le Réseau a offert 10,4 % de plus d’heures de service sur le réseau de transport par autobus tandis que le nombre de kilomètres parcourus a augmenté de 12,4 %.

ATELIER 6

Soucieux d’offrir une alternative de déplacement efficace aux travailleurs de la Rive-Sud, particulièrement ceux qui se déplacent d’est en ouest sur le territoire ou en direction des parcs industriels, le CLD, la CCIRS et DEL s’associent pour rendre accessible un tout nouveau service de covoiturage. Offert en collaboration avec le Réseau de Covoiturage. (rive-sud.covoiture.ca/)

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 23

Se doter de réseaux de transportdes marchandises performantsLes réseaux de transport constituent un maillon essentiel du fonctionnement des régions métropolitaines en assurant des liens entre les différentes parties du territoire et en permettant les échanges avec l’extérieur. Ils contribuent à la vitalité économique, sociale et culturelle d’une région. L’agglomération de Longueuil jouit d’une situation stratégique grâce à ses réseaux routiers et ferroviaires qui les relient aux centres économiques importants de l’Amérique du Nord. Toutefois, le réseau routier est saturé et doit être optimisé et complété pour consolider son rôle stratégique pour le transport des marchandises. Ceci sans compter l’état désolant des infrastructures vieillissantes et les congestions causées par les travaux de réfection, de même que les nombreux chantiers en cours et à venir – dont celui du Pont Champlain. Sans compter, également, les opportunités que pourraient créer le déménagement d’une partie des activités du Port de Montréal à Contrecoeur.

Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de Montréal a établi l’orientation que le Grand Montréal ait des réseaux et des équipements de transport performants et structurants. Pour ce faire, le PMAD propose de développer le réseau de transport en commun métropolitain afin de hausser la part modale du transport en commun, actuellement de 25 % à 30 % de l’achalandage en période de pointe du matin d’ici 2021 et à 35 % d’ici 2031. Le développement de ce réseau, qui nécessite au moins 23 G $ d’investissements, est essentiel pour augmenter la mobilité durable et favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dont une grande partie est émise par les véhicules routiers.

Le PMAD propose également le parachèvement de certains tronçons du réseau routier et la remise à neuf de composantes majeures afin d’assurer, plus particulièrement, la mobilité des marchandises et la desserte des principaux pôles d’emplois métropolitains. Le remplacement du Pont Champlain constitue une de ses priorités.

Quelles sont les priorités pour améliorer le réseau de transport des marchandises ? Comment rendre le réseau de transport plus performant ? Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à une utilisation optimale du

réseau de transport ?

Lors de l’événement Vision transport, les participants ont proposé différentes mesures pour améliorer le transport des marchandises, dont : Élargir les autoroutes et en améliorer l’accès; Mettre en place des mesures facilitatrices pour le

transport de marchandises; Implanter le péage métropolitain; Maintenir et faire évoluer la taxe sur l’essence; Mettre en place de contraintes tarifaires plus

élevées pour les poids lourds durant les heures de pointe;

Créer des entrepôts de nuit; Transporter les marchandises de nuit.

Selon les prévisions de l’OCDE, les activités mondiales de transport des marchandises devraient doubler, voire tripler, au cours des trente prochaines années.

Entre 1998 et 2003, les coûts de congestion ont augmenté de 65 % et sont estimés à 1,4G $ en 2003 pour la CMM.

27 % des distances parcourues en véhicule durant la période de pointe du matin étaient faites, en 2003, en situation de congestion.

ATELIER 7

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24 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Profiter stratégiquement de l’infrastructure aéroportuaireLe transport aérien a progressé de manière importante au cours des 20 dernières années et le rôle économique de ce mode de transport s’est considérablement accru. Cette évolution est alimentée autant par les bénéfices provenant des déplacements d’individus que de ceux liés aux marchandises.

L’aéroport de Saint-Hubert se classe au douzième rang des aéroports canadiens, grâce à ses 150 000 mouvements par année et son offre de vols réguliers et nolisés. Il joue aujourd’hui un rôle économique significatif sur le territoire. Son impact économique est double : par les activités découlant des dépenses que réalise l’ensemble des entreprises et organisations reliées aux opérations aéroportuaires et par les avantages de localisation que procure sa présence à certaines entreprises et organisations situées sur le territoire. Il s’agit là d’un potentiel d’attraction fort important pour l’établissement de nouvelles entreprises et la rétention de celles déjà établies.

Comment l’utiliser pour consolider les entreprises existantes et en attirer de nouvelles ?

Quel rôle doit-il jouer dans le réseau de transport régional ? Quelle importance lui donner dans les projets d’aménagement futurs ?

Facteurs Évaluation de la zone

Disponibilité de main-d’œuvre qualifiée

excellent

Structure fiscale bonEnvironnement d’affaires bonQualité de vie excellentInfrastructure routière et transport urbain

très bon

Présence d’institutions de savoir et de centres de recherche

très bon

Accès au transport aérien bonCoût de la main-d’œuvre bonCoût des espaces/terrains bonCoût des services publics (télécommunications, électricité)

bon

Évaluation de la zone aéroportuaire et de sa périphérie selon le Top 10 des facteurs de localisation/investissements des secteurs à haute valeur ajoutée

Grandes tendances en matière de transport aérien et situation actuelle de la zone aéroportuaire :

Importance accrue des déplacements aériens d’affaires;

Émergence de l’aviation d’affaires et de diverses formules d’utilisation partagée d’aéronefs;

Croissance notable des activités de fret aérien.

Dans un sondage réalisé auprès des membres de la CCIRS, 90 % des répondants ont répondu NON à la question « Peut-on se permettre de perdre l’aéroport de Saint-Hubert ? »

ATELIER 8

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 25

Utiliser pleinement les ressources financières disponiblesLes besoins financiers d’une entreprise évoluent en fonction de sa croissance. Une structure de capital, appropriée à un stade, peut ne pas l’être à un autre. Ce n’est pas un domaine où il y a de « bonnes » réponses. Les PME ont plutôt besoin d’avoir accès à une gamme d’options pour répondre à leurs besoins financiers.

Le seul site Internet de Service Québec entreprises donne accès à des renseignements sur 270 sources de financement sous forme de prêt ou de capital de risque ainsi que 29 programmes d’aide financière en provenance d’organisations non gouvernementales pouvant correspondre à des subventions ou des mesures fiscales offertes à toutes les étapes de vie d’une entreprise. Sur celui de la Banque de développement du Canada, on retrouve une offre de prêt pour les technologies de l’information et des communications et d’autres possibilités de financement pour l’immobilier commercial, la marge pour équipement, l’achat d’une entreprise, le fonds de roulement pour les projets de croissance, le financement au démarrage, la transition d’entreprise, l’expansion vers de nouveaux marchés et les projets sans actifs corporels. Investissement Québec annonce ses solutions financières : Financement UNIQ, Financement Écologique, Financement des crédits d’impôt remboursables, Groupes d’investissement, Mesures fiscales, Immigrants investisseurs, Financement IMPLIQ, Programme de capitalisation, ESSOR et Fonds d’intervention économique régional (FIER).

Ceci sans compter l’offre de services du ministère des Finances et de l’Économie (anciennement MDEIE) et celle d’Emploi-Québec, de même que le financement disponible provenant d’ententes régionales spécifiques. Autant de sources de financement, autant de processus et de formulaires différents !

Quels sont les canaux à privilégier pour faire connaître les ressources aux entrepreneurs ?

Comment faciliter l’accès aux ressources financières ? Quels sont les besoins des entreprises non répondus en matière de ressources

financières ? Comment s’assurer d’avoir les mêmes leviers financiers que ceux disponibles

dans l’ensemble du Québec?

Au cours des années 2007 à 2012, la CRÉ, grâce au Fonds de développement régional et au Fonds régional d’investissement jeunesse, a investi 3 279 531 $ dans des projets dont le coût total, incluant les contributions du gouvernement québécois et du milieu, s’est élevé à 12 274 848 $. Pour la seule année 2011, le CLD a soutenu l’investissement de 2 399 000 $ dans l’agglomération, générant des retombées économiques de plus de 8 814 374 $. Pour sa part, DEL a soutenu la recherche de financement ayant conduit à l’obtention de 38M $ de subventions, pour la période de 2009 à 2012.

ATELIER 9

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26 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Une agglomération attrayanteIl est nettement établi que l’agglomération de Longueuil occupe une position centrale pour jouer un rôle important dans la région métropolitaine de Montréal et en Montérégie par sa situation géographique, ses infrastructures de transport et ses équipements de transports collectifs. Il est aussi possible de parcourir son territoire grâce à son réseau cyclable de près de 250 km, dont la Riveraine (en bordure du fleuve) et la Montée du chemin de Chambly et de l’admirer, du fleuve Saint-Laurent, sur l’un ou l’autre de ses trois bateaux passeurs.

On y retrouve aussi de nombreuses institutions à vocation régionale : des établissements d’enseignement, des organismes majeurs de recherche et de développement, des établissements de santé et le palais de justice. Et la variété des destinations commerciales et de services permet de satisfaire les besoins de sa population et attire des visiteurs.

Troisième en importance au Québec, l’agglomération de Longueuil, c’est aussi un endroit où il fait bon vivre. On y retrouve de nombreux attraits : des milieux naturels d’attraits potentiels et reconnus, dont 2 des 23 parcs nationaux du Québec; des parcs régionaux et municipaux fréquentés; un patrimoine riche et fort diversifié composé de noyaux villageois, de paysages naturels et culturels et de sites à potentiel archéologique et des équipements récréatifs accessibles. Le réseau social et communautaire y est bien établi avec 189 organismes communautaires et 34 % de la population y pratiquant une forme ou l’autre de bénévolat. Le taux d’homicide y est faible et l’espérance de vie à la naissance supérieure à celle de l’ensemble du Québec.

Toutefois, plusieurs défis doivent être relevés pour assurer le développement de l’agglomération. Le développement industriel, institutionnel, commercial et résidentiel ainsi que le continuum ville-campagne entraînent des préoccupations quant à leur acceptabilité sociale. Au plan culturel et récréotouristique, l’émergence d’un sentiment d’appartenance spécifique au territoire, la mise en valeur et le positionnement des richesses patrimoniales et paysagères ainsi que le développement d’une économie touristique à la hauteur de ses capacités restent à concrétiser. De plus, dans le contexte de sa double appartenance, administrative et géographique, à la fois à la Montérégie et à la grande région de Montréal, l’agglomération de Longueuil cherche à faire valoir sa propre identité.

La qualité de vie couvre des dimensions comme l’environnement, le cadre bâti, les équipements culturels, l’offre de logements et les espaces naturels. Dans le contexte de la vive compétition à laquelle se livrent entre elles les régions métropolitaines, cette qualité de vie devient même un élément déterminant pour se distinguer de ses concurrentes; plusieurs travailleurs qualifiés de la nouvelle économie sont, en effet, très mobiles et accordent une grande importance au cadre de vie dans leur choix de localisation.

Dans ce contexte, la reconnaissance, la protection et la mise en valeur du patrimoine, des paysages et des milieux naturels deviennent un facteur d’attraction de talents puisqu’ils contribuent directement à la qualité de vie des résidents. Mais, par-dessus tout, ces investissements, qui renforcent la compétitivité et l’attractivité d’une région, profitent également à la population qui habite la région. Un environnement préservé et une qualité de vie renforcée constituent donc des fondements importants pour augmenter l’innovation, la productivité et, du même coup, la richesse d’une région.

La route Fleurs et saveurs de l’agglomération de Longueuil offre « du bonheur à proximité! ». Ce réseau de producteurs et transformateurs agroalimentaires passionnés vous offre 19 arrêts de route, autant d’occasions pour croiser des artisans, se procurer leurs produits. Il est possible de suivre le réseau au cours des saisons sur Facebook. (fleursetsaveursagglo.org)

Également, disponible sur le site du CDBAL(cdbal.org), un livret des recettes aux saveurs de l’agglomération de Longueuil. « Vous trouverez dans ces pages le résultat de trente-cinq rencontres savoureuses et agréables entre des chefs cuisiniers et des produits du Québec d’une qualité supérieure qui sont pour la plupart disponibles chez votre marchand. Autant de rencontres avec des hommes et des femmes de notre région qui, par leur travail, nous permettent de découvrir ou redécouvrir des produits d’ici ».

LES ATELIERS THÈME C

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 27

Affirmer l’identité de l’agglomérationMontréal fait parler d’elle pour son « quartier des spectacles », ses festivals, sa vitalité culturelle. Gatineau invite à la découverte des civilisations, avec son projet d’aménagement, dont le cœur est le Musée canadien des civilisations, le musée le plus visité au pays. La richesse patrimoniale de la Ville de Québec a été mise en valeur par l’aménagement de ses berges urbaines, la promenade Samuel-De Champlain. Et Sherbrooke se positionne comme ville gastronomique. Et l’agglomération de Longueuil ?

Les participants au Forum 2011 ont soulevé cette question de l’identité de l’agglomération à plusieurs reprises : Le positionnement de l’agglomération est un défi à relever. Il faut développer

une identité commune, une vision commune, parler d’une seule voix, développer une image de marque, développer un sentiment d’appartenance. Plus encore, il faut faire parler de l’agglomération, mieux promouvoir ses atouts et ses forces pour contrer les images négatives qui circulent, être fiers de notre identité, parler des « bons coups » des entreprises, de l’agglomération et des élus, se faire le promoteur de nos réussites; contrer le décalage entre la réalité et la perception de l’agglomération.

La valorisation de l’agglomération est une condition de réussite. Il faut attirer et soutenir les entreprises innovantes dont les projets donnent de la valeur ajoutée; attirer des entreprises qui veulent réduire le temps de transport; mettre au rancart l’identité de banlieue pour adopter une identité propre à l’agglomération; relier les pôles d’attraction (Place Charles-Le Moyne, Quartier DIX30, Théâtre de la Ville) pour créer une synergie.

Quels sont les particularités, les traits distinctifs de l’agglomération ? Qu’est-ce qui fait votre fierté d’y appartenir ? Comment faire valoir ses avantages dans la grande région de Montréal, dans

l’ensemble du Québec ?

Les régions administratives sont les divisions principales du territoire québécois. On en compte 17 à la grandeur du Québec. Chaque région est découpée de façon à respecter des critères culturels, géographiques, historiques et socio-économiques. Afin d’en assurer la gouvernance, chacune des régions est dotée d’une Conférence régionale des élus (CRÉ). Cependant, afin d’être conforme aux plus de critères possibles quant à la division des régions, la Montérégie est composée de trois conférences : Agglomération de Longueuil, Montérégie Est et Vallée-du-Haut-Saint-Laurent.

Un sondage mené par la firme Léger Marketing sur le statut de région administrative a permis de constater que : 83 % des répondants souhaitent que

l’agglomération soit mieux représentée politiquement face à Montréal et Laval;

71 % disent qu’une région administrative est un moyen qui permettrait d’y parvenir;

67 % disent que cela aiderait à organiser nos infrastructures routières et de transport;

65 % des répondants se sont dit en faveur de la démarche pour obtenir un statut de région administrative.

ATELIER 10

NOTES PERSONNELLES

À l’été 2014, l’agglomération de Longueuil accueillera plus de 3 700 athlètes provenant de partout à travers le Québec. En plus d’offrir une vitrine exclusive sur les beautés de la région, de favoriser des retombées profitables pour les villes organisatrices et de promouvoir les bienfaits du sport auprès des jeunes et des moins jeunes, la Finale des Jeux du Québec - Été 2014 permettra à tous les citoyens d’offrir leur participation active à un événement d’envergure.

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28 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Valoriser les attraits de l’agglomération par le développement de la cultureet du tourismeLa culture est un levier important de développement économique et de création de richesse. En 2008, on recensait dans la région métropolitaine de Montréal 96 910 emplois directs dans le secteur culturel. De plus, le secteur culturel génère plus d’emplois indirects que la majorité des entreprises de l’industrie des services. Les retombées économiques annuelles totales (directes et indirectes) du secteur de la culture sont évaluées à 12 milliards $ pour la région métropolitaine de Montréal.

Pour l’agglomération de Longueuil, le tourisme d’affaires représente le fer de lance de l’industrie touristique. Cependant, depuis quelques années, le tourisme d’agrément a connu une certaine croissance, entre autres, avec l’avènement du DIX30, générant un impact favorable sur l’économie du territoire. Il a été estimé que, en 2007, le territoire a accueilli 1,455 million de visiteurs sur les 4 millions qui ont fréquenté l’ensemble de la Montérégie. Il s’agissait principalement d’excursionnistes (76 %). Plus de 92 % des visiteurs sont issus du marché québécois, dont 49 % dans l’axe Montréal-Laval-Montérégie et 17 % des Cantons-de-l’Est. Et 63 % de ceux-ci ont comme premier but la visite de parents et d’amis, 16 % l’agrément, tandis que le magasinage est l’objectif de 12  % d’entre eux. Ces visiteurs ont généré plus de 120 millions $ en recettes touristiques.

Quels sont les attraits spécifiques qui gagneraient à être mieux valorisés ? Comment se démarquer dans l’offre globale québécoise ? Sur quels projets doit-on miser pour en faire un secteur économique structurant ?

Selon une étude réalisée en 2004, il existe trois types de lieux où se « produit » le développement récréotouristique d’intérêt métropolitain : le centre et sa périphérie qui offre une expérience touristique de type urbain; les plans d’eau et l’espace riverain qui offrent une gamme d’expériences à connotation patrimoniale, tant naturelle que culturelle; les Montérégiennes, qui offrent notamment un contact privilégié avec l’espace naturel et le paysage métropolitain, de même que le meilleur du produit agrotouristique régional (pommiculture, acériculture).

On compte dans l’agglomération des établissements culturels (6 centres d’arts visuels, 2 musées, 2 diffuseurs des arts de la scène, 15 bibliothèques et près de 70 salles commerciales de cinéma); des organisations diversifiées (orchestre symphonique, compagnies de théâtre, festivals et salons); des centaines d’artistes et auteurs résidents.

L’industrie récrétouristique offre 4 255 emplois, à temps complet et à temps partiel, accessibles aux personnes de scolarité de niveau secondaire ou moins et collégial, dont les revenus moyens annuels varient de 14 396 $ (en restauration) à 44 195 $ (en transport).

ATELIER 11

NOTES PERSONNELLES

Les conditions de succès pour le développement culturel et récréotouristique sont : authenticité et identité; concentration et complémentarité du milieu, des

équipements, des événements et des services; intégration de la récréation; masse critique; intégration en réseaux, en corridors; accessibilité.

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Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 29

Se doter d’une vision d’aménagement cohérenteL’agglomération de Longueuil s’est dotée d’un Schéma d’aménagement et de développement qui fixe le cadre dans lequel les projets se réalisent. Il prend le parti d’un aménagement prônant le développement durable et s’appuie sur les principes généraux suivants : l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, l’occupation rationnelle et optimale du territoire, la croissance des activités économiques durables.

Par ce schéma, l’agglomération de Longueuil définit des orientations qui sont autant de leviers du développement de l’agglomération. Parmi celles-ci, mentionnons : consolider et densifier le milieu urbain et favoriser la mixité des usages; encourager et soutenir la revalorisation des milieux bâtis sur le territoire; reconnaître le pôle du complexe aéroportuaire comme équipement structurant et favoriser son développement; mettre en valeur le territoire agricole périurbain dans une perspective de développement multifonctionnel, viable et optimal.

Il apparaît toutefois que l’acceptabilité sociale des projets de développement se pose de façon de plus en plus courante. L’actualité nous fait prendre conscience de l’importance pour les promoteurs – qu’ils soient gouvernementaux, institutionnels, communautaires ou privés – d’obtenir l’appui et la collaboration des communautés locales pour assurer la réussite de ceux-ci.

Comment assurer la cohabitation des différentes zones : quartiers résidentiels, parcs industriels, zone aéroportuaire, artères commerciales, pôles institutionnels ?

Comment conjuguer le développement économique et l’acceptabilité sociale ?

Certains présentent l’acceptabilité sociale comme « le résultat d’un processus par lequel les parties concernées construisent ensemble les conditions minimales à mettre en place, pour qu’un projet, programme ou politique s’intègre de façon harmonieuse, et à un moment donné, dans son milieu naturel et humain ».

D’autres font plutôt référence à la notion de risque où l‘acceptabilité sociale est directement liée à la perception d’une menace qu’un projet peut laisser planer sur la vie ou la qualité de vie d’un milieu, donc sur l’utilisation des biens et des activités humaines de ce milieu. Dans ce cas, l’acceptabilité sociale est « l’acceptation anticipée d’un risque à court et à long terme qui accompagne, soit un projet, soit une situation ». Un risque est considéré acceptable par une collectivité lorsque celle-ci peut en accepter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence.

ATELIER 12

NOTES PERSONNELLES

La Loi sur le développement durable du Québec s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. Le développement durable demande de maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie; assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité; viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.

Six principes le régissent : la densité d’occupation du sol; la localisation dans des bâtiments rénovés ou

de nouvelles constructions qui consolident des zones urbanisées;

la mixité des usages; la capacité de supporter une multitude de

moyens de transport tant motorisés que non motorisés;

un accent sur le domaine public et les espaces de convivialité : magasinage le long des rues commerciales, activités de loisir en bonne partie dans des parcs publics;

une planification stratégique mieux coordonnée, engageant une diversité d’acteurs.

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30 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

Sur l’édition du Forum économique 2011Forum économique 2011, Agglomération de Longueuil, Cahier du participant (www.longueuil.ca/vw/asp/attachements/MESSAGES-MSG_FICHIER-35825-1.PDF)

Bilan de la première édition du Forum économique 2011 de l’agglomération de Longueuil (www.longueuil.ca/vw/asp/attachements/MESSAGES-MSG_FICHIER-35825-2.PDF)

Sur les organismes de soutienau développement économiquewww.credelongueuil.org

www.cld-longueuil.ca

www.del.longueuil.ca

www.ccirs.qc.ca

Sur le thème : Une structure économique diversifiéeCommunauté métropolitaine de Montréal, Cap sur le monde : pour une région métropolitaine de Montréal compétitive, 2005

Communauté métropolitaine de Montréal, Cahiers métropolitains, Portrait du Grand Montréal, édition 2010

Communauté métropolitaine de Montréal, Stratégie d’innovation

Institut de la statistique du Québec, Bulletin statistique régional, CRÉ – Longueuil, éditions 2010 et 2012

MAMROT, Stratégie pour assurer l’occupation du territoire 2011-2016

MDEIE, L’avantage québécois, Stratégie de développement économique

MDEIE, Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation

Pôle d’économie sociale de l’agglomération de Longueuil, www.economiesocialelongueuil.ca

Ville de Montréal, Stratégie de développement économique 2011-2017

Atelier 1 : Consolider nos secteurs économiques structurantsCommunauté métropolitaine de Montréal, Plan de développement économique, mise à jour 2010-2015

Communauté métropolitaine de Montréal, Stratégie d’innovation

Développement économique Longueuil, www.del.longueuil.ca

Institut de la statistique du Québec, Profil statistique de l’industrie aérospatiale, Étude comparative

MDEIE, L’avantage québécois, Stratégie de développement économique

MDEIE, Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation

MDEIE, Stratégie de développement de l’industrie aéronautique au Québec

MDEIE, Industrie de la logistique, Microprofil industriel

Atelier 2 : Soutenir l’émergence de nouveaux secteurs économiques structurantsCommunauté métropolitaine de Montréal, Cap sur le monde : pour une région métropolitaine de Montréal compétitive, 2005

Communauté métropolitaine de Montréal, Stratégie d’innovation

Conseil de développement bioalimentaire de l’agglomération de Longueuil, Portrait, diagnostic, pistes d’action, Filière bioalimentaire de l’agglomération de Longueuil, Institut pour le progrès socio-économique, septembre 2008

Développement économique Longueuil, www.del.longueuil.ca

Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Recherche Petite entreprise, grande valeur, octobre 2007

MDEIE, L’économie du savoir au Québec, mai 2005

MDEIE, L’avantage québécois, Stratégie de développement économique

MDEIE, Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation

Atelier 3 : Favoriser l’essor de la consommation localeAssociation des jardins maraîchers du Québec, www.ajmquebec.com

Association des marchés publics du Québec, http://www.ampq.ca

Centre local de développement de l’agglomération de Longueuil et Emploi-Québec, Portrait diagnostic des entreprises d’économie sociale de l’agglomération de Longueuil et recommandations pour un plan de développement concerté entre les partenaires de l’économie sociale de l’agglomération de Longueuil

Chambre de commerce de la Pointe-de-l’île, www.ccpdi.com

Chantier de l’économie sociale, Pour un changement de logique économique, Document d’échange et de discussion, avril 2012

Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois, Rapport final, Agriculture et agroalimentaire : assurer et bâtir l’avenir

Équiterre, www.equiterre.org

MAMROT, Économie sociale, Pour des communautés plus solidaires, Plan d’action gouvernementale pour l’entrepreneuriat collectif

Pôle d’économie sociale de l’agglomération de Longueuil, www.economiesocialelongueuil.ca

Sondage BMO, Les Canadiens sont disposés à payer beaucoup plus pour des aliments locaux

Sondage RBC/Ipsos Reid, Les Canadiens appuient les petites entreprises

Sur le thème : Des ressources adéquatesForum économique 2011, Agglomération de Longueuil, Cahier du participant (www.longueuil.ca/vw/asp/attachements/MESSAGES-MSG_FICHIER-35825-1.PDF)

C’est moi le patron.ca Parce que j’ai entrepris un nouveau parcours

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Rapport, Consulte/Action Problématique de la main-d’œuvre et solutions gagnantes

Emploi-Québec, Information sur le marché du travail, Portrait du marché du travail, Agglomération urbaine de Longueuil – CRÉ de Longueuil

Emploi-Québec, Le Marché du travail en Montérégie – bilan annuel 2010

Emploi-Québec, Synthèse Plan d’action d’Emploi-Québec 2010-2011, CRÉ de Longueuil

Fondation de l’entrepreneurship, Indice entrepreneurial québécois 2010, Qu’est-ce que les entrepreneurs ont dans le ventre ?, avril 2011

Fondation de l’entrepreneurship, Portrait global de l’entrepreneuriat dans la région de la Montérégie, mars 2010

Innovation exportation pour des PME de classe mondiale, Secor, octobre 2011

Institution de la statistique du Québec, Bulletin statistique régional, CRÉ – Longueuil, éditions 2010 et 2012

MDEIE, Le renouvellement de l’entrepreneuriat au Québec : un regard sur 2013 et 2018

MDEIE, Foncez tout le Québec vous admire, Stratégie québécoise de l’entrepreneuriat, novembre 2011

Atelier 4 : Stimuler l’entrepreneuriatC’est moi le patron.ca Parce que j’ai entrepris un nouveau parcours

Centre local de développement de l’agglomération de Longueuil, www.cld-longueuil.ca

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, www.ccirs.qc.ca

Fondation de l’entrepreneurship, Indice entrepreneurial québécois 2010, Qu’est-ce que les entrepreneurs ont dans le ventre ?, avril 2011

Fondation de l’entrepreneurship, Portrait global de l’entrepreneuriat dans la région de la Montérégie, mars 2010

MDEIE, Le renouvellement de l’entrepreneuriat au Québec : un regard sur 2013 et 2018

MDEIE, Foncez tout le Québec vous admire, Stratégie québécoise de l’entrepreneuriat, novembre 2011

Prêt à entreprendre, pretaentreprendre.com

POUR EN SAVOIR PLUS

Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil 31

Atelier 5 : S’assurer d’une main-d’œuvre en adéquation avec les emplois disponibles aujourd’hui et demainChambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Rapport, Consulte/Action Problématique de la main-d’œuvre et solutions gagnantes

Conseil emploi métropole, Rendez-vous métropolitain pour l’emploi – Guide du participant

Emploi-Québec, Guide pratique de la gestion de la diversité interculturelle en emploi

Objectif conciliation études-travail, Agglomération de Longueuil, document dîner-conférence, 20 octobre 2010

www.compétences entreprises.net (de courtes capsules sur la gestion des ressources humaines, une initiative d’Emploi-Québec Montérégie)

Atelier 6 : Améliorer le transport collectif pour une plus grande mobilité des personnesAgglomération de Longueuil, mémoire, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Vision transport; mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Comité transport de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Comité sur la mobilité, communiqué 28 mai 2012

Communauté métropolitaine de Montréal, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Équiterre, « Je m’active dans mon quartier », Guide d’actions – commerces et entreprises

Réseau de transport de Longueuil, www.rtl-longueuil.qc.ca

Atelier 7 : Se doter de réseaux de transport des marchandises performantsAgglomération de Longueuil, mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Vision transport; mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Comité transport de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Comité sur la mobilité, communiqué 28 mai 2012

Communauté métropolitaine de Montréal, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Atelier 8 : Profiter stratégiquement de l’infrastructure aéroportuaireCAPA-L, mémoire présenté lors de la consultation publique sur la problématique du bruit de l’aéroport de Saint-Hubert de la Ville de Longueuil, 10 mars 2010

Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Mémoire sur le Plan métropolitain d’aménagement et de développement

DASH-L, site Internet

Deloitte & Touche, Impact stratégique et économique de l’industrie aérospatiale canadienne, octobre 2010

Développement économique Longueuil, Étude sur les retombées économiques des activités aéroportuaires de la région de Longueuil, Groupe Secor, janvier 2011

Rapport d’enquête et d’audiences publiques – Solutions aux problèmes de bruit aux abords de l’aéroport de Saint-Hubert, communément appelé Rapport Flanagan, avril 2010

Rapport Bouchard sur la gouvernance de DASH-L, novembre 2011

Position de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, Pollution sonore engendrée par le trafic aérien de l’aéroport de Saint-Hubert, novembre 2011

Atelier 9 : Utiliser pleinement les ressources financières disponiblesBanque de développement du Canada, www.bdc.ca

Conférence régionale des élus de l’agglomération de Longueuil, www.credelongueuil.org

Emploi-Québec, www. emploiquebec.net

Industrie Canada, Le financement des PME au Canada, 2002

Investissement Québec, www.investquebec.com

Ministère des Finances et de l’Économie, www.finances.gouv.qc.ca

Service Québec Entreprise, www2.gouv.qc.ca

Sur le thème : Une agglomération attrayanteForum économique 2011, Agglomération de Longueuil, Cahier du participant

(www.longueuil.ca/vw/asp/attachements/MESSAGES-MSG_FICHIER-35825-1.PDF)

Agglomération de Longueuil, Schéma d’aménagement et de développement de Longueuil

Communauté métropolitaine de Montréal, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Atelier 10 : Affirmer l’identité de l’agglomérationMAMROT, L’organisation municipale et régionale au Québec en 2012

Atelier 11 : Valoriser les attraits de l’agglomération par le développement de la culture et du tourismeChambre de commerce du Montréal métropolitain, La culture à Montréal : impacts économiques et financement privé, novembre 2009

Communauté métropolitaine de Montréal, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Conférence régionale des élus de l’agglomération de Longueuil, Étude sur le développement des pôles culturels sur le territoire de la CRÉ de Longueuil, juin 2009

Conférence régionale des élus de l’agglomération de Longueuil, Culture, communications et Condition féminine Québec, Conseil montérégien de la culture et des communications, Portrait culturel du territoire de la CRÉ de Longueuil, mai 2008

Développement économique Longueuil, Plan d’affaires pour le développement touristique dans l’agglomération de Longueuil

Développement économique Longueuil, Plan stratégique de développement touristique de Longueuil, 2005-2010

Pragma Tourisme conseil, MRC de Champlain et municipalités de Boucherville et de Saint-Bruno, Profil excursionnistes et touristes, 2007

Réseau de veille en tourisme, Le Saint-Laurent un levier de croissance pour le Québec, 1er juillet 2012

Tourisme Montérégie, Le portrait de l’industrie touristique régionale 2007

Atelier 12 : Se doter d’une vision d’aménagement cohérenteAgglomération de Longueuil, Schéma d’aménagement et de développement

Centre d’information sur l’environnement de Longueuil, mémoire Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Communauté métropolitaine de Montréal, Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Conseil patronal de l’environnement du Québec, Guide de bonnes pratiques afin de favoriser l’acceptabilité sociale des projets, avril 2012

32 Cahier du partiCipant Forum sur le développement économique de l’agglomération de Longueuil

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PROGRAMME DE LA JOURNÉE

8 h Ouverture en présence de madame Marie Malavoy, députée de Taillon,

Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Montérégie

8 h 30 Place aux entrepreneurs

10 h Pause

10 h 30 Échanges en ateliers

12 h Pause repas

13 h 15 Conférence de madame Sophie Brochu, présidente et chef de la direction de Gaz Métro

13 h 30 Échanges en ateliers

14 h 45 Pause

15 h 15 Présentation des résultats des débats

15 h 45 Panel et discussions

16 h 30 Clôture et allocution de madame Caroline St-Hilaire, mairesse et présidente de l’agglomération de Longueuil

Coquetel