FORMATIONLes métiers de la Finance.

SOCIÉTÉ Avez vous le droit à une bourse ?Les sacs de la rentrée

Interview Juliette Arnaud

L’ interview Musique.

LA MODE

Lou Doillon

LITTÉRATURE

CAP SUR LA POP

CampusLe magazine des années étudiantes

www.planetecampus.com

BBBRUNESExplosion POP

04 /05CINÉMA - DVD06/08

LIVRE10/11

JEU VIDÉO14

BONS pLANS16/18

MODELes sacs de la rentrée

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MON STAGEEn finnance

23SOCIÉTÉLes bourses étudiantes

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MON EMpLOISLes bourses étudiantes

30MÉTIER

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HORSCOpE22

LOU DOILLON12/13

ApRèS LE RÉCONfORT DES VACANCES, REVOICI VENU LE TEMpS DE L’EffORT SCOLAIRE ! Comme chaque année, il vous faudra slalomer dans les couloirs de l’université pour vous inscrire dans les temps…vous vous perdrez certainement dans les étages, cherchant désespérément une de vos dix salles de TD différentes…et certainement, quand vous la trouverez -close-, vous comprendrez que le cours a été annulé et qu’on a omis de vous prévenir….Ah, les joies de la rentrée universitaire…Mais fort heureusement, entre deux mésaventures, vous pourrez vous détendre en feuilletant votre CampusMag d’octobre !

Vous saurez (presque) tout sur le nouvel album des BB Brunes, qui font leur grand retour !On vous dévoilera aussi les tendances de l’au-tomne, pour que rentrée ne rime pas avec «garde robe déprimée» : tendances, couleurs, tissus, on vous décrypte «l’autumn style» !Côté études, on vous parlera des formations en finance, auxquelles on ne comprend pas toujours grand chose. Et, bonus ce mois-ci, un jeune vous racontera son premier emploi dans le domaine.Autre nouveauté, un dossier «société» qui abor-dera un sujet sensible : le mal-logement étudiant, et les bourses pour les aider. Comment s’en sor-tir lorsqu’on ne touche pas la bourse sur critères sociaux ? Quelles aides pour vivre mieux pendant ses études ?Enfin, comme d’habitude, CampusMag vous pro-pose plusieurs bons plans à consommer sans mo-dération.

20 rue Voltaire 93100 Montreuil / Tél. 01 41 63 29 80 / redaction@campusmag.fr / Fax. 01 41 63 29 89

Direction de la publication : Johanna NaonSecrétariat Lydia Faribault l.faribault@campusmag.frOnt participé à ce niméro: Kea-Michel Cathelotte, Mélissa Idbazzi, Jonathan Guez, Jonathan Petro, Ovary, Docteur Flou, Sarah Riahi, Ornella Lamberti, Françoise Krief, Marine Bépoix, Favienne Prévot, Grégoria Rubio, Emmanuelle Germain, Arno BihetPublicité : publicite@campusmag.frPôle culture : Guillaume Courchay / g.courchay@campusmag.frPôle orientation : Karelle Roussin / karelle@campusmag.fr Pôle grande consomation : Sabrina Dubois / sabrina@campusmag.frCouverture © D.R.

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Dépot légal à parution. Toute reproduction d’articles, d’annonce, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires. La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines Campus Mag, Campus Mag Culture, Campus Mag LycéeCAMPUS Mag est édité par 2NK MEDIAS, S.A.R.L au capital de 90 000 euros. Gérant: Paul Naon ISSN 12677876

ExCELLENTE RENTRÉE UNIVERSITAIRE à TOUS, ET BONNE LECTURE !

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UN FILM DE LAURENT TIRARD D’APRÈS L’ŒUVRE DE RENÉ GOSCINNY ET D’ALBERT UDERZOSCÉNARIO LAURENT TIRARD ET GRÉGOIRE VIGNERON

DROITS D’ADAPTATION : LES ÉDITIONS ALBERT RENÉ

17 OCTOBRE

AVEC ATMEN KELIF JEAN ROCHEFORT GÉRARD JUGNOT MICHEL DUCHAUSSOY LUCA ZINGARETTI FILIPPO TIMI NICCOLO SENNI NERI MARCORE TRISTAN ULLOA JAVIVI GIL GÖTZ OTTOMONTAGE VALÉRIE DESEINE IMAGE DENIS ROUDEN - AFC DÉCORS FRANÇOISE DUPERTUIS - ADC COSTUMES PIERRE-JEAN LARROQUE - AFCCA MUSIQUE ORIGINALE KLAUS BADELT STÉRÉOGRAPHES ALAIN DEROBE ET JOSÉPHINE DEROBE SON ÉRIC DEVULDER MARC BASTIEN MIXAGE THOMAS GAUDER 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR THIERRY MAUVOISINET MATTHIEU DE LA MORTIERE CASTING ANTOINETTE BOULAT - ARDA RÉGIE SINA FRIFRA SUPERVISEUR DES EFFETS VISUELS KEVIN BERGER RÉALISATEUR 2E ÉQUIPE ALAN CORNO DIRECTRICE DE POST-PRODUCTION SUSANA ANTUNES DIRECTEUR DE PRODUCTION SYLVESTRE GUARINO PRODUCTRICE EXÉCUTIVE CHRISTINE DE JEKEL PRODUIT PAR OLIVIER DELBOSC ET MARC MISSONNIERCOPRODUIT PAR CINETOTAL KFT - LUCKY RED S.R.L. - MORENA FILMS - FRANCE 2 CINÉMA - FRANCE 3 CINÉMA - SAINT SÉBASTIEN FROISSART PRODUCTEUR ASSOCIÉ LES ÉDITIONS ALBERT RENÉ EN ASSOCIATION AVEC WILD BUNCH AVEC LA PARTICIPATION D’ ORANGE CINÉMA SÉRIES ET FRANCE TÉLÉVISIONS VENTES INTERNATIONALES WILD BUNCH

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AVEC LA

PARTICIPATION

DES BB BRUNES

“CE MIX DE ASTÉRIX CHEZ LES BRETONS ET ASTÉRIX ET LES NORMANDS EST UNE VÉRITABLE RÉUSSITE.”

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EXPLOSION POP EXPLOSION POP

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bb brunesbb brunes

Ils avaient sorti en 2011 un Nico Teen Live pour faire patienter leur public : un an plus tard, les BB Brunes reviennent avec le très abouti Long courrier, sorti dans les bacs le 24 septembre. Entre rock, pop et électro, le quatuor parisien n’a plus grand-chose des bébés rockeurs des débuts. A l’occasion de la sortie du nouvel opus, nous rencontrons Adrien Gallo et félix Hemmen, respectivement chanteur et guitariste du combo parisien.Quatre jours plus tôt, ils jouaient sur une des scènes de la Fête de l’Huma, à la Courneuve. Un vrai test pour les chansons du nouvel opus : « Ça s’est très bien pas-sé «, se réjouit Adrien. «On était un peu anxieux car c’était le premier concert en France pour présen-ter les nouvelles chansons. Mais les gens ont bien réagi : ça bougeait, ça dansait, ça pogotait...»Le single qui occupe les ondes, « Coups et Bles-sures », est à l’image du disque : ovniesque, hybride, à mi-chemin entre pop lumineuse, électro vaporeuse et rock ombrageux. Et c’est d’ailleurs le titre qui a été le mieux accueilli lors du concert de vendredi. « En Suisse aussi (ils y avaient fait un concert juste avant la Fête de l’Huma, ndlr), sourit Félix, c’est le titre qui a le mieux marché. Mais les anciens continuent de bien fonctionner aussi : il y a toujours « Dis-moi », « Le Gang », « Lalalove you » qui font bien bouger les gens.»

Les BB Brunes ne proposent plus au-jourd’hui ce rock vitaminé qui a marqué

leurs débuts. Adrien définit ainsi un nou-veau style où se mêlent plusieurs inspirations :

«Aujourd’hui, ce que l’on fait est beaucoup plus pop, plus dansant. C’est aussi beaucoup plus mé-

lodique et électro. On essaye d’aller voir ailleurs. Si on avait continué à faire la même chose, il n’y aurait

pas eu de challenge, pas de risque, et donc beaucoup moins d’excitation.»

Félix l’approuve en hochant la tête : « Cette nouvelle musi-calité correspond à un changement que souhaitait tout le

groupe.»Avec un tel changement de direction, le groupe a de fortes

chances d’élargir son public. Et Adrien et Félix se réjouissent d’ailleurs déjà d’avoir vu dans la fosse des personnes «un peu

plus âgées, même des trentenaires.»

Les sonorités se mélangent et pétrissent ce nouvel album. Long courrier; complainte mélodique dans laquelle Adrien s’essaye au piano, évoque

la musicalité d’un Benjamin Biolay. Les deux garçons apprécient le rappro-chement artistique. « Biolay, c’est vraiment un artiste qu’on aime énormément,

on a déjà fait un duo avec lui ». En effet, en 2010, Benjamin Biolay avait chan-té avec Adrien sur « Nico Teen Love » lors du concert du groupe à l’Olympia.

A plusieurs reprises, on croit entendre du Etienne Daho, que ce soit dans les mélodies ou dans la technique qu’uti-lise Adrien pour chanter. Quand on lui précise qu’en 2010, il avait déclaré ne pas vraiment s’intéresser à cet artiste, il s’exclame, amusé : «Eh bien tu vois, il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ! Plus sérieusement, j’ai écouté sa chanson « Week-end à Rome» pendant une période où je recherchais des mélodies ensoleillées, lumi-neuses. J’ai aimé les sons synthétiques et la lumière qui se dégageait de ce titre.» Et Félix d’ajouter : « En 2007, en fait, on était très puristes. On ne voulait pas faire autre chose que du rock. En gran-dissant, on va naturellement vers autre chose.»

«J’traîne… ma carcasse… d’hémophile…» Félix

Ce nouvel album est aussi l’occasion d’entendre Félix chanter. Sur le titre « Hémophile », ballade sombre et mélancolique, le guitariste nous révèle un timbre fêlé et pour le coup très rock. «A la base, j’avais composé une musique avec des paroles en anglais. Et Adrien s’est proposé d’écrire dessus des paroles en français.»

L’occasion de lui demander s’il continue d’étudier le vio-lon, comme il l’avait déclaré à Campus Mag en 2010… La question le fait sourire : «En fait, on a complètement arrêté les instruments classiques. Une fille jouait du violon sur scène avec nous à une période, et je lui avais demandé de me donner des cours… J’ai pris quelques leçons, mais finalement je n’ai pas réussi à m’y tenir.» Et Adrien d’ajou-ter : «Mais tu as entendu par contre qu’il y avait du piano dans l’album, sur la chanson «Long Courrier» ? J’espère que tu as entendu le clavecin aussi ! «

Et l’anglais dans tout ça ? Les BB Brunes souhaitent conti-nuer dans la langue de Molière, celle qui fait leur «spéci-ficité» comme l’explique Félix. «On aime chanter en fran-

çais.» Et pour ce qui est d’une carrière à l’international, les jeunes hommes ne semblent pas pressés : «On est déjà très heureux d’avoir la carrière que l’on a dans les pays francophones. On verra bien ce qui se propose à nous au fil du temps», précise Adrien.

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«On rassure tout le monde, on est plutôt très heureux dans nos vies» Adrien

Si les mélodies se sont illuminées, les paroles d’Adrien restent toujours sombres et relativement violentes. Interrogés sur les thèmes de la nuit et de l’obscurité, récur-rents sur le nouvel opus, les garçons sourient : « On a l’air si dépressifs que ça ?» Adrien continue : « Mais effecti-vement, ce que tu dis est vrai, il y a un décalage entre musique et paroles. Mais tout cela est totalement instinctif. J’aime bien ces contrastes entre les sons et les mots. Ça per-met un «détournement» des mots, on peut les appréhender différemment.» Et d’ajouter, goguenard : «On rassure tout le monde, on est plutôt très heureux dans nos vies. Ce que j’écris n’est absolument pas autobiographique. Dans «Coups et Bles-sures» par exemple, je parle d’une rupture mais dans la vie je ne suis pas du tout en train de me faire larguer.»

Outre leurs concerts à venir, les BB Brunes touchent égale-ment au septième art. Prochainement, on pourra les retrouver dans «Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté « de Laurent Tirard. Félix nous donne le pitch : «On est présents en tant que chanteurs, dans notre propre rôle. On joue des bardes à l’écran…»

BB BRUNES, Long Courrier, dans les bacs le 24 septembre.En concert à l’Alhambra (Paris) le 3 octobre 2012.

PAR FANNY PETOIN

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La mafia a trouvé un moyen bien commode de se débarrasser de ses ennemis : elle les envoie dans le passé et charge des « loopers » de les abattre. Mais, un jour, un des loopers voit sa dernière proie lui échapper. Cette proie n’étant rien de moins que… lui-même beaucoup plus âgé ! Aussi intense qu’intelligente, cette claque cinématographique va marquer votre esprit et va vous faire cogiter longtemps. A ne pas manquer !De Rian Johnson Avec bruce Willis Joseph Gordon Levitt, Emily Blunt, Jeff Daniels…

Tout en apprenant au neveu d’Abraracourcix (Michel Duchaussoy dans son dernier rôle) à devenir « un homme », nos deux héros doivent aider Jolitorax à transporter le tonneau de potion magique qui doit per-mettre à la Bretagne de repousser César et ce, jusqu’à la Reine de Bretagne.

Bien meilleur que le troisième, recentré sur les héros (mais tout aussi riche en guest stars : Gérard Jugnot, Danny Boon, Jean Rochefort pour n’en citer que quelques-unes), drôle et sans temps mort, ce mélange d’Astérix chez les Bretons et d’Astérix et les Normands est une véritable réussite.Il faut savoir que les ayants droit de la franchise Astérix ont longtemps hésité entre plusieurs projets, dont Le Tour de Gaule que Thomas Langmann (réalisateur du troisième) voulait confier à la caméra de Christophe Barratier d’après un scénario du duo Nakache et Toledano (Intouchables), et un autre que Besson voulait produire. Mais on ne peut que les féliciter de leur choix car ce Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté est… « so very funny, je dis… N’est-il pas ? »De Laurent TirardAvec Edouard Baer, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Guillaume Gallienne, Catherine Deneuve, Vincent Lacoste, Valérie Lemercier…

Ne se remettant pas de la mort de son chien Sparky, le jeune Victor Frankenstein décide de le ressus-citer grâce à la foudre. Adaptant son court métrage – visible dans les bonus de l’édition collector de L’Etrange Noël de Mr Jack –, Tim Burton nous livre son meilleur film depuis longtemps. Tout en poésie gothique (le noir et blanc aide), en humour noir et en références. Une perle en animation image par image qui, après L’Etrange Pouvoir de Norman, montre tout le potentiel artistique du genre.

Deux copains, fans des années 80 et dont la boîte de sosies de stars est au bord du dépôt de bilan, vont créer une tournée musicale avec leurs vedettes préférées, depuis longtemps oubliées. Basée sur une histoire vraie, cette comédie délirante vous filera une super banane et en rythme qui plus est ! Impossible de résister aux stars des 80’s jouant leur propre rôle avec une ironie jouissive.

De Frédéric Forestier et Thomas LangmannPatrick Timsit, Richard Anconina, Bruno Lochet, Desireless, Lio, Jeanne Mas…

De Tim Burton / Avec (voix) Catherine O’Hara, Martin Landau, Martin Short, Charlie Tahan…

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Cinéma Cinéma

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SORTIES CINÉMAS ZOOM SUR:

Frankenweenie ( 3D)

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ASTERIX & OBELIX Sortie le 3 octobreAu service de sa majesté (3D)

looper Sortie le 31 octobre

Frankenweenie ( 3D)Sortie le 31 octobre

Huis clos ingénieux, Exam nous plonge dans l’enfer de huit candidats à un poste important, tous enfermés dans une même pièce d’examen : ils se retrouvent devant une feuille blanche et disposent de 80 minutes pour répondre à une seule question… Sauf qu’il n’y a pas de question.

Rapidement, les candidats, soumis à des règles strictes, se rendront compte qu’ils sont filmés. De leurs réactions entre eux dépendra leur admission au poste. Thriller palpitant, ce film brillamment écrit et intelligemment réalisé nous fait frissonner de peur et de suspens.De Rian Johnson Avec Bruce Willis Joseph Gordon Levitt, Emily Blunt...

SORTIES DVD

De Drew GoddardAvec Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Jesse Williams, Anna Hutchinson…Cinq jeunes en week-end dans une cabane dans les bois sont bientôt poursuivis par des créatures diaboliques… Mais si vous pensez connaître la suite, vous vous trom-pez ! Aussi gore que drôle, aussi malin qu’imprévisible, la surprise du moment qui explose les règles du genre est à découvrir d’urgence. Surprise concoctée par Joss Whedon (Avengers) et Drew Goddard (Cloverfield).DVD/Combo DVD-BR Métropolitan. Bonus : making of, documentaires, commentaires audio

Des saumons dans le désert (Comédie roman-tique)Une jeune chargée d’affaires et un scientifique sont envoyés au Yémen par un richissime cheikh pour trouver un moyen de peupler les rivières de son pays de saumons… Une gageure. Une sympathique co-médie romantique à l’humour british et aux superbes images, écrite par le scénariste de Slu-mdog Millionaire d’après le roman de Paul Torday.

DVD/BR Métropolitan. Bonus : documentaires, making of…

De Lasse HallströmAvec Ewan McGregor, Emily Blunt, Kristin Scott Thomas…

Star treck (Série/Fiction)De Gene RoddenberryAvec Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, LeVar Burton…Des dizaines d’années après la série originale, les nou-veaux voyages du nouvel équipage du nouvel Enterprise. Cette première saison – même si elle n’est pas la meilleure, c’est vrai – révolutionna la science-fiction à la télévision. Et le tout est magistralement restauré (avec des effets spé-ciaux améliorés) pour la HD et agrémenté de nouveaux bonus exclusifs.Box 6BR Paramount. Bonus : nombreux documentaires et entretiens, bêtisiers…

De Robert KirkmanAvec Andrew Lincoln, Sarah Wayne Cal-lies, Jon Bernthal…Les survivants de l’apocalypse tentent toujours de rester vivants dans un monde désormais peuplé de zombies. Si cette seconde saison démarre lentement, sa seconde partie est un concentré de ter-reur tant physique que psychologique, et se termine sur un cliffhanger qui fera frissonner les fans de la BD…Box 4DVD/3BR Wild Side/ONE Entertain-ment. Bonus: bande annonce, documen-taires, entretiens, scènes coupées.

Walking dead

La cabane dans les bois (Comédie/Horreur)

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Cinémas

ScarfaceEn se basant sur le roman d’Armitage Trail, Christian de Met-ter met en images et en mouvements ce « bad boy » pourtant bien-aimé voire adulé qu’est Scarface. Après Shutter Island, L’œil était dans la tombe ou encore Marilyn, la réputation de cet auteur génial n’est plus à faire, tant chacune de ses tentatives se transforme en œuvre d’art colossale. La légende du gangster n’est pas écorchée, au contraire, elle est mise en lumière.De Christian de Metter et Armitage Trail, chez Casterman, 18 euros

Trente ans après, l’histoire recommence… Mais n’en disons pas davantage de ce deuxième opus d’une série prometteuse qui confirme planche après planche l’ima-gination et le talent sans limites de ses auteurs. Fiction, réalité, thriller, paranormal : tous les ingrédients sont réunis pour envoyer le lecteur dans l’autre dimension. .De Frederic Peynet et Jean-Charles Gaudin, chez Soleil Productions, 13,50 euros

La ville d’Halloween est peuplée de gens bizarres qui ont un goût prononcé pour les farces macabres. Une fois par an, ils célèbrent Halloween en organisant une gigantesque fête au cours de laquelle toutes les manifestations d’humour noir sont permises et même encouragées. Jack Skellington, le Roi des citrouilles, est le grand ordonnateur de ces festivités. Au lendemain de la fête d’Halloween, il erre en solitaire, à la recherche d’idées pour la prochaine fête. Fatigué, il décide de quitter la ville. C’est alors qu’il découvre par hasard la ville de Noël qui rayonne de joie et de liesse. Il rentre chez lui avec la ferme intention de contrôler la fête de Noël et fait kidnapper le Père Noël par trois garnements…Editeur : Pika / Prix : 8,05 euros

Rome, sous le règne de Trajan. Un événement qui vient de se pro-duire pourrait remettre en cause le calme précaire et inhabituel de la cité éternelle : l’un des boucliers de Mars s’est décroché et est tombé. Alors que Trajan préconise la paix et l’ordre, les Parthes décident de passer à l’attaque... Au milieu des combats et des actes héroïques, le graphisme parvient à rendre l’ensemble sublime.De Chaillet et Gine, chez Génat, 13,50 euros

Retenez ce nom : Legolas. C’est ainsi que se prénomme le chat, « personnage » incontournable de cette histoire à dormir debout ou… pas du tout. Tantôt gardé par Jasmin, tantôt par Jean-Seb, ce bon Lego-las ne risque pas de s’ennuyer avec ces joyeux loustics. Au cœur d’un Montréal couche-tard et « carpe diem », coloca-taires et amis de passage se rencontrent, se croisent et s’entrecroisent : l’auberge québécoise est née ! Il faut fêter ça !D’Iris et Zviane, chez Delcourt, 8,95 euros

Les trois médecins est une immersion totale dans le monde de la médecine. Passionnant, ce récit est une histoire d’amitié et d’amour, l’histoire de trois étudiants en faculté de médecine qui se lieront d’amitié pour apprendre leur métier mais qui prendront de plein fouet les clivages politiques qui ne sont jamais loin. Ainsi, ils connaîtront l’engagement moral et politique en fréquentant de près les militants de l’IVG et de la contraception, et en militant surtout pour une médecine plus axée sur l’humain. À travers le parcours initiatique de ces jeunes médecins, Martin Winckler critique sans réserve l’industrie pharmaceutique, les mandarins, un système d’enseignement souvent élitiste et dresse le por-trait d’une médecine plus humaine. Un livre à apprécier sans modération !

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L’OSTIE DE CHAT

LES BOUCLIERSDE MARSCasus Belli (tome 1)

WINCKELER Les 3 médecins

BD LÉGENDAIRE

Livres

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rentreelitteraire on aime

l'étrange noël de Mr Jack de Jun Asuka

Livres

ALBERT COHEN Belle du seigneur, Plus que le récit d’une histoire d’amour, Belle du Seigneur raconte la passion folle et destructrice de Solal et d’Ariane d’Auble. Solal et Ariane ont bravé tous les interdits pour enfin vivre leur amour mais une fois leur passion consommée, les amants terribles sont vite rattrapés par la réalité. En effet, Solal est de plus en plus violent avec sa dulcinée. La passion s’étiole, l’ennui règne en maître et les deux amoureux, ne se contentant pas seulement de mettre fin à leur histoire, mettront fin à leurs vies respec-tives. Albert Cohen signe un chef-d’œuvre où il condamne la passion tout en explorant d’autres thématiques telles que la bourgeoisie et ses mœurs. Belle du Seigneur est une critique sociale non dénuée ironie.

Phoenix

C.M : Comment t’es venue l’idée de ce roman ?J.A : J’avais envie d’écrire un roman qu’on puisse lire en étant ado tout en ayant la possibilité d’en avoir une autre lecture en le relisant plus tard. Pour ma part, il y a des tas de roman que j’ai lus très jeune qui sont pour les ados, mais qui nécessitent une relecture plus tard pour comprendre exactement ce à quoi l’auteur faisait allusion. J’ai décidé de raconter cette histoire en restant dans la tête de Georges pour gar-der le mystère sur le personnage d’Arsène car ce n’est jamais que le point de vue d’un petit garçon de 11 ans sur une fille de 25. Il n’a pas tous les mots pour raconter ce qu’il se passe dans la vie de cette fille. Il sent qu’il y a des choses qui lui échappent et qui sont assez dangereuses mais il ne sait pas les nommer. C’est cela qui me faisait « triper ».C.M : Pourquoi avoir choisi la référence à Arsène Wenger ?J.A : Parce que j’aime beaucoup cet homme. Je ne suis pas du tout supporter d’une équipe de foot mais lui je l’aime bien. J’ai regardé des matchs qu’il a commentés, je me suis intéressée à son histoire avec l’Arse-nal et ce qui m’émeut c’est sa fidélité. Rester 15 ans dans le même club, ce n’est pas très commun dans le foot aujourd’hui, la preuve avec le PSG ! Et puis, il y a son calme, sa voix, son léger accent alsacien, son élégance, son charisme… C.M : En fait, c’est ton modèle à toi ?J.A : Pas vraiment, mais je trouve que ça change du milieu du foot où les gens sont souvent des clichés. Je trouve qu’Arsène rétablit l’équilibre.C.M : Pourquoi avoir choisi de parler aux adolescents ? J.A : Ce n’était pas délibéré. Je lis énormément (ça doit être mon activité principale) et j’ai réalisé en écri-vant que je faisais référence sans même m’en rendre compte aux livres qui ont beaucoup compté pour moi quand j’étais ado : Le petit Nicolas, Mon bel oranger, Quand j’avais 5 ans je m’ai tué, Le petit chose… Donc, peut-être que c’est normal pour un premier roman d’avoir besoin d’évacuer les choses très intimes ; et pour moi le plus intime ce sont les romans initiateurs. Ceux où le héros s’initie à la dure vie d’adulte. Par exemple, je me souviens de Zazie dans le métro : à la fin du roman, Zazie retourne chez sa mère qui lui demande : « Alors, qu’est-ce que tu as fait à Paris ? » et elle répond : « J’ai vieilli ». Pour moi, c’est pareil, je voulais raconter l’histoire d’un petit garçon qui prend un coup de vieux pendant son année de 6e. Comment il va basculer de façon un peu brutale dans le monde des adultes, comment la bulle de l’enfance crève. Même les enfants les plus protégés grandissent.C.M : Les parents de Georges sont très absents, tu trouves que c’est dans l’air du temps ?J.A : De mon côté, mes parents étaient là, surtout ma mère qui était professeur. Mais j’avais des cousins, notamment une cousine, dont les parents étaient forains. Ce ne sont pas des horaires idéaux, ce qui fait qu’au même âge que moi, elle était beaucoup plus raisonnable et adulte. Moi, je perdais mes clés toutes les deux minutes, ce qui rendait hystériques mes parents, tandis qu’elle n’a jamais perdu ses clés de sa vie entière. Elle n’avait pas le choix. Il fallait grandir vite. C’est ce qu’on appellent les enfants sages et moi j’aime bien ces enfants, ceux qui sont responsables. Je les trouve bien plus émouvants que les petits monstres impertinents.

JULIETTE ARNAUD

Livres

Après le succès de la pièce Arrête de pleurer Pénélope, Juliette Arnaud tourne la page, pour en remplir de nouvelles. Son premier roman, Arsène, vient d’être publié aux édi-tions Casterman, et c’est avec impatience que la jeune écrivaine attend les retours de ses lec-teurs. Une jeune auteure qui n’a pas dit son dernier mot !

Campus Mag : Comment passe-t-on de la scène au roman ?Juliette Arnaud : Très facilement en fait. Comme je suis co-auteur des pièces Arrête de pleurer Pénélope, l’écriture reste pour moi de l’écri-ture, ensuite c’est une affaire de forme. Au départ, j’étais un peu inhibée par rapport au roman. J’en avais très envie depuis long-temps mais j’avais très peur car la

littérature, c’est un autre univers. Ça m’angoissait. Puis cette histoire pré-cise est arrivée, et quand l’aventure de Georges et Arsène a été suffi-samment claire dans ma tête pour que je me lance, je me suis mise à écrire et l’angoisse s’est envolée. Je savais où je voulais en venir, com-ment j’allais terminer le roman et c’est cela qui m’a motivée.

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JEUX:

Horoscope

CANCER Vous faites preuve de générosité naturelle. Votre altruisme est incontestable et fort apprécié. Vous êtes très expansif. Aussi, pen-sez à freiner vos impulsions. Utilisez votre intuition.

BALANCE

LION Un vent favorable souffle-ra sur vos finances. L’argent affluera de toutes parts. Mais vous devrez encore et toujours faire preuve de prudence : ne dépensez pas sans compter !

TAUREAU Quelques petits malheurs risquent d’apparaître. Créez-vous une certaine discipline de vie, en veillant particulièrement à la qualité de votre nourriture et de votre sommeil.

POISSONS Vous n’aviez plus connu une telle joie de vivre depuis longtemps. Vous sentez des courants pleins d’énergie dans tous les domaines.

VERSEAU Votre entourage vous reprochera d’être égoïste, uni-quement préoccupé par vous-même et ce, au détriment des autres. Et ces reproches ne seront pas sans fonde-ment.

VIERGE Pluton est de votre côté. Surveillez le marché du tra-vail, une opportunité intéressante pourrait vous être présentée.

BÉLIER Petite fatigue, vous êtes épuisé. Essayez de vous reposer, d’écouter de la musique douce et de prendre soin de votre corps.

GÉMEAUX Votre vie familiale pourrait bien vous réserver quelques surprises pas très agréables. Les membres de votre famille risquent de se liguer contre vous et de vous attaquer systématiquement.

SCORPION Réglez aujourd’hui encore les dépenses prévues afin d’être tranquille ce soir. N’emportez pas les problèmes professionnels à la maison.

CAPRICORNE Vous savez parfaitement faire face aux obs-tacles et à l’adversité. Cependant, ne foncez pas tête première. Avant d’agir, prenez le temps de la ré-flexion.

SAGITTAIRE Ne montrez pas trop de pudeur dans vos rap-ports avec votre partenaire. Celui-ci interprètera certaines de vos réticences comme autant de signes d’indifférence ou de tiédeur.

Que de folies vous serez prêt à faire au nom de l’amour ! Mais évitez de prendre une décision sur un coup de tête concernant votre avenir sentimental.

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la musique Vous avez toujours apprécié la musique et la chanson. Pourquoi alors avoir attendu aussi longtemps avant de vous lancer ?Tout d’abord, je n’avais pas conscience que ça pourrait être quelque chose qui plairait aux autres. Et je ne pense pas que j’aurais pu faire cet album à 18 ans, pour des questions de maturité. Plus tôt, je me serais grandement plantée en tout cas par rapport à ce que moi j’avais envie de faire. J’aime l’idée que cet album est un album de femme et non pas un album de jeune fille, qu’il y a quelque chose en plus avec ce passage compliqué entre 25 et 30 ans où tu te demandes si tout n’est pas fini. Cette envie grandissante de musique est arrivée au moment où ça me dépassait complètement. Aujourd’hui, ce qui plaît apparemment le plus, c’est la voix, une voix pleine de vie, de drames, de joie, de tristesse, de moments forts. Et je pense que tout cela s’entend. A 20 ans, on n’a pas cette voix-là.

L' ECRITURE Vous avez créé vos propres mélodies et vos propres textes. Comment s’est construit cet al-bum en amont ?Pendant 6-7 ans, c’était juste pour le plaisir : j’écrivais une ou deux heures par soir et ça m’amusait. Je parta-geais ça avec mes potes et mes proches. A partir du moment où Etienne a décidé qu’il voulait mes compo-sitions presque que pour lui, ça commençait à filer un peu la trouille car j’avais toujours fait des chansons qui ne se terminaient jamais, dans le sens où elles n’étaient jamais gravées dans le marbre. Elles n’avaient jamais de titres, les paroles pouvaient changer, je chantais en fonction de la journée. Et tout à coup, tout cela pou-vait devenir quelque chose. Etienne était parfois frus-tré car il voulait avancer et finaliser les choses, et moi j’avais parfois 9 titres pour une même chanson. Tout était écrit dans des carnets, tout le monde s’épuisait à faire des photocopies de mes textes, à me demander si c’était terminé. J’ai bénéficié de beaucoup de bien-

LA RÉVÉLATION DOILLON LA RÉVÉLATION DOILLON

FAMILLE Votre famille, composée d’artistes polyvalents, a-t-elle été un frein ou au contraire une motivation ? Je pense que l’énergie est systématiquement double. Je ne peux donc pas imaginer autre chose car j’ai été élevée par des artistes, qui plus est par des artistes accomplis dans le sens où ils avaient la chance de faire vraiment ce qu’ils aimaient. C’est une grande chance d’avoir été entourée par des gens pleins de passion, de vie et pleins d’amour pour leurs métiers. Maintenant c’est vrai que par rapport à la musique, c’était compliqué parce que j’étais convaincue de n’avoir absolument aucune place dans cette famille musicale. Je me disais également qu’il y avait quelque chose de très sérieux dans la création, avec des gens qui ont fait des études de musique par exemple, alors que mon propre rapport à la guitare est complètement païen. Je connais à peine le nom des notes. J’ai beaucoup d’amis artistes, et je me suis souvent demandée qui j’étais moi, pour me lancer. Quand ils m’ont confortée dans l’idée que la musique à la base était païenne et que le blues se construisait tout simplement en prenant une guitare pour chanter ce qui ne va pas, je me suis sentie plus sereine. La bénédiction de mes proches ainsi que celle d’Etienne, et les démarches auprès des labels, m’ont rassurée.

ETIENNE DAHO Vous parlez beaucoup d’Etienne Daho. Quel rôle a-t-il joué dans cet élan artistique ? C’est quelqu’un qui me connaissait de loin, avec ses a priori, et qui connaissait ma mère et ma sœur. Quand ma mère lui a confié que j’allais relativement mal et que je m’isolais pour vivre de musique, il m’a rendu visite dans une petite maison du 11ème remplie de bouquins, de papiers, de guitares, de dessins partout, de journaux. Je pense qu’il s’attendait à tout sauf à ça. Il a dû se retrouver joliment emmerdé comme un type qui se rend compte qu’il s’est planté en fait. Il n’en revenait pas du fossé qu’il y avait entre ce qu’il pensait que j’étais et ce que j’étais réellement. Il m’a dit une jolie phrase : « J’ai de la chance, je viens de découvrir quelqu’un de connu ».

veillance de la part de tout le monde. A ce moment-là, j’ai eu peur : il est toujours plus facile d’écrire quand tu penses que tu ne seras jamais entendue. Après, quand il faut écrire en sachant que ce sera écouté, tu as peur de la panne

.ALBUM Comment décririez-vous votre album ? Il y a quelque chose de l’ordre du petit quoti-dien. Quelque chose de l’ordre du précieux et quelque chose de très féminin. C’est un peu comme de la couture ou du tricot. Quelque chose qui s’apparente à l’ultra féminité mais aussi à quelque chose de profondément brutal. J’aime l’idée que cet album est un ensemble de petits bijoux. Des petites névroses tricotées qui deviennent des petites histoires.

Actrice, égérie, icône, Lou Doillon, fille de réalisateur et de la plus française des Anglaises Jane Birkin, a enfin fait le grand saut, un saut périlleux dans la chanson. Le premier titre dévoilé il y a quelques mois, I.C.U. . Loin d’être un caprice de célébrité touche-à-tout, le premier album de Lou, tout en anglais, intitulé F.A.C.E.S, s’impose déjà en succès quelques semaines à peine après sa sortie à la rentrée. Soutenue et dévoilée par Etienne Daho, tombé amoureux de la demoiselle et de son univers, la douée Doillon à la voix teintée de vie dévoile son vrai visage à travers un album révélation.

PAR CAMILLE COUTANT

Lou Doillon « Places », Barclay

LOU DOILLON

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Musique Musique

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JEUX / MULTIMÉDIA

Jeux Vidéo

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les jeux de la rentrée.B

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Le Testament de Sherlock Holmes PC / Xbox 360 / PS3

coin geek

Près d’un an après la sortie du FPS à succès Battlefield 3 (le jeu a effectué plus de ventes que FIFA 12), EA sort une version premium de son bijou. Comprenant une campagne solo pour vous familiariser avec le game-play du jeu, c’est surtout dans son mode multijoueur que Battlefield 3 révèle un intérêt et une puissance immer-sive incroyables. La version premium saura contenter les joueurs les plus exigeants et gourmands en termes de contenus avec un accès aux 5 packs d’extensions du jeu, dont le récent Armored Kill et deux autres packs prévus pour les mois à venir, des éléments de game-play et des véhicules inédits, des conseils tactiques par l’équipe de développement, des événements inédits et de nouvelles fonctionnalités avancées. On ne peut pas encore s’avancer sur la qualité finale de ce service premium étant donné que deux packs sont encore à découvrir d’ici le mois de mars 2013, mais DICE nous a habitués à des contenus téléchargeables de qualité et devrait continuer sur sa lancée afin d’imposer défi-nitivement Battlefield 3 comme référence des FPS de guerre des années à venir.

Realms of Ancient War est un hack’n slash à l’ancienne développé par Wizarbox se déroulant dans un monde d’heroïc fantasy. Trois classes de personnages y sont disponibles : le paladin, le sorcier et la voleuse. Le jeu vous emmènera sur un continent ravagé par une ancienne guerre violente et sur lequel plane une nou-velle menace... Le jeu s’approprie efficacement les mécaniques de jeu qui ont fait le succès du style hack’n slash. Engagez-vous dans des combats sans pitié contre des hordes d’ennemis tout en évoluant au sein de niveaux piégés dans cette aventure riche en action. Le jeu souffre de quelques défauts de finition et on aurait apprécié un peu plus d’innovation par rapport aux références du genre, mais son prix décent justifie amplement l’investissement. Pourfendez du monstre seul ou avec un ami dans des environnements soignés et grâce à une aventure supportée par un gameplay efficace et prenant !

Sherlock Holmes est de retour dans une aventure des plus intenses et dan-gereuses développée par Frogwares. Explorant la face cachée du célèbre détective, le scénario vous emmènera dans une enquête où tous les faits pointeront Holmes comme suspect principal. Incapable de prouver son innocence, ce dernier perdra sa crédibilité et la foi que ses proches et la police ont en lui. Le Testament de Sherlock Holmes propose un scénario op-pressant et haletant porté par un système de jeu solide et des graphismes efficaces bien qu’inégaux. Cet opus ne plaira pas à tous les fans de Sher-lock, mais la vie cachée du détective et les méandres de sa psychologie confèrent au jeu une profondeur immersive intéressante. Par son ambiance et son gameplay, cette enquête vous permettra de découvrir le côté sombre de ce monument qu’est Sherlock Holmes.

PC / Xbox 360 / PS3 Realms of Ancient War

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le 13 OCTOBRe

Vous n’êtes jamais allé au Met (Metropolitan Ope-ra) de New York assister à un opéra ? Pathé Live, filiale des cinémas Gaumont Pathé, vous donne une superbe occasion de vivre en direct des repré-sentations de douze opéras dans l’année. Le Met donc, comme si vous y étiez, avec l’ambiance de la salle (entrée du public, applaudissements, etc.) et les avantages du direct. Bref, la retransmission de très grande qualité des chefs-d’œuvre du réper-toire chantés par les plus belles voix lyriques d’au-jourd’hui. La saison s’ouvre avec le délicieux Elixir d’Amour de Donizetti dans lequel vous pourrez entendre la soprano russe Anna Netrebko dans le rôle d’Adina et le ténor Matthew Polenzani dans le rôle de Nemorino, sous la baguette de Maurizio Benini. Vite, réservez !

Samedi 13 octobre à 18h55 précises, dans la salle Gaumont Pathé la plus proche de chez vous !Prochain rendez-vous : Otello de Verdi, le samedi 27 oc-tobre à 18h55 / Suivront dans l’année des retransmis-sions de ballets en direct du Bolchoï ou du Nederlands Dans Theater / Bon plan : Tarif étudiant 22 euros / Programmation, réservations et liste des salles sur pathelive.com

Opéra en trois actes d’Igor Stravinsky (1882-1971) Le compositeur de l’Oiseau de Feu et du Sacre du printemps s’est inspiré d’une suite de gravures du peintre anglais du XVIIIe siècle, Hogarth, pour cet opéra. L’œuvre raconte la déchéance du riche Tom Rakewell qui dilapide sa fortune dans le jeu et les plaisirs londo-niens et finit en hôpital psychiatrique. Le poète Wystan Hugh Auden ainsi que Chester Kallman en écrivent le livret, en y ajoutant le personnage de Nick Shadow, l’incarnation du diable. C’est la production de 2008, mise en scène par Olivier Py, qui est ici présentée, avec Jeffrey Tate à la direction musicale. Opéra Garnier8 représentations du 10 au 30 octobreLoc. 080 92 89 90 90 / www.operadeparis.fr

Opéra comique en deux actes de Gaetano Do-nizetti Quelle chance pour l’opéra français que le compositeur italien Donizetti ait quitté Naples pour s’installer à Paris en 1838 ! Il crée avec « La Fille du Régiment » une œuvre pétillante, pleine de rebondissements et d’humour, et musicalement très riche. Sur fond de guerre (l’histoire d’une jeune fille recueillie par le 21ème régiment de grenadiers) et d’amour (la jeune fille tombe amou-reuse d’un soldat tyrolien), cet opéra comique fait partie des chefs-d’œuvre de la période parisienne de Donizetti avec la Favorite et Don Pasquale. La mise en scène de Laurent Pelly qu’on connaît pour son sens du comique et sa créativité devrait une fois de plus nous séduire et nous surprendre !Opéra Bastille / Du 15 octobre au 11 novembre / Loc. 08 92 89 90 90 ou www.operadeparis.fr / Bon plan : Présentez-vous aux caisses une heure avant la représentation de votre choix : des tarifs préférentiels pour des billets de dernière minute sont proposés (selon places disponibles)

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CheR MenTeURCe texte de Jean Cocteau a été écrit d’après la correspon-dance entre la célèbre actrice Béatrice Stella Campbell et le dramaturge Bernard Shaw. Leur échange, à travers des lettres pleines d’humour et de tendresse, parfois mondaines, parfois intimes, a duré 40 ans ! L’adaptation est de Jérôme Kilty et la mise en scène de Régis Santon. Avec Francine Bergé et Marcel Maréchal, sur les pas de Maria Casares et Pierre Bras-seur en 1961 !Théâtre La Bruyère5 rue La Bruyère, Paris 9e

Loc. 01 48 74 76 99

Le bar restaurant Les Trois Frères sert un Couscous merguez gratuit tous les jeudis, à partir de 20h30, à condition de commander une boisson.14 rue Léon Paris, 18e

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Une comédie écrite et mise en scène par Hervé DevolderElle : excédée par le harcèlement et les regards insistants des dra-gueurs dans la rue. Lui : sa prochaine proie prise par hasard dans un jardin public dont elle va s’emparer, en jupe courte bien sûr et en bottes sexy.S’ensuivra un parcours amoureux, explosif et plein de rebondisse-ments. Une occasion d’aborder sur le ton de l’humour les grandes interrogations sur l’Amour !Avec Stéphanie Caillol et Hervé Devolder Petit Théâtre des Variétés 7 bd Montmartre, Paris 2e Loc. 01 42 33 09 92

Toute l’année, en fonction des demandes, La mairie de Paris propose des séances de sport gratuitement, en salle ou en plein air. L’hiver arri-vant, les cours dans les parcs risquent de se raréfier. Les activités sont proposées par des professeurs certifiés, en fonction de la demande. N’hésitez pas à vous renseigner à l’adresse suivante : http://www.parisinfo.com/sorties/1375607/sport-decouverte-nature

Le Printemps Haussmann regorge de sur-prises : au troisième étage du Printemps de La Maison, vous pourrez déguster des créations d’Alain Ducasse, chef du Plaza Athénée. La boutique Be Boulangepicier, ouverte à midi en semaine, propose de goûter à la cuisine d’une toque étoilée sans avoir à sacrifier un mois de salaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du magasin : http://www.printemps.com.

Le petit Goûtu, présent dans trois quartiers parisiens, vous propose des petits sandwichs travaillés et complets pour la somme modique d’un petit euro ! Courez-y ! D’autant que vous n’aurez pas là-bas à vous contenter d’un vulgaire poulet crudités : pourquoi ne pas tester le concombre, cream cheese et menthe ? Pour un ou deux euros de plus, les sandwichs seront encore plus conséquents. 11 rue du marché Saint-Honoré, Paris 1er (fermeture à 16h) / 51 rue Le Peletier, Paris 9e (fermeture à 15h30) / Palais des Congrès de Paris, 2 place de la Porte Maillot, Paris 17e (jusqu’à 19h45) / http://www.goutu1.com/

Amateurs de belles carrosseries, le Mondial de l’Automobile se tient jusqu’au 14 octobre 2012. Venez découvrir les voitures du futur, et peut-être votre prochain bolide. Entrée à tarif réduit pour les étudiants sur présentation de votre carte : 7 euros / Paris Expo Porte de Ver-sailles, 1 place de la Porte de Versailles, Paris 15e

-200 g de chocolat noir-125 g de beurre-100 g de farine-1 sachet de levure-4 oeufs-200 g de sucre-1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Dans une casserole, faire fondre le beurre et le chocolat à feu très doux. Eteindre le feu. Mélanger la levure à la farine et incorporer doucement dans le chocolat. Dans un bol , battre les jaunes d’oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Mélanger au chocolat. Battre les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajouter au chocolat. Verser la préparation dans un moule beurré et fariné. Enfourner pendant 30 min. Surveiller la fin de la cuisson en piquant le gâteau avec la lame d’un couteau : elle doit ressortir sèche. Laisser refroidir avant de démouler.

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FaiRe dU SpORT SanS VideR SOn COMpTe en BanQUe

ManGeR la CUiSine d’Un GRand CheF SanS y MeTTRe le pRiX

ManGeR SUR le pOUCe, Bien, BOn, paS CheR

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RECETTE: Gâteau au chocolat

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Les 3 gestes make-up de la rentrée

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‘église de la Madeleine à Paris propose régulièrement des concerts de musique sacrée. Certains concerts sont gratuits. Vendredi 12 oc-tobre 2012, à 16h, vous pourrez profiter d’un récital d’orgue gratuit par le Zuid Holland Koir / Place de la Madeleine, Paris 8e

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La Fête à Neu-Neu, c’est une centaine d’attractions pour toute la famille, avec même un des derniers diseurs de bonne aven-ture de fête foraine, le Mage Altiz.Jusqu’au 14 octobreBois de Boulogne, Paris 16e Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h à 22hMercredi et week-end : de 14h à minuitEn bonus, vous pourrez parti-ciper à un grand jeu gratuit et tenter de remporter un pass VIP en postant vos plus belles pho-tos sur une attraction de la fête à cette adresse : jeuphoto@lafeteaubois.com

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Sucréesboutique entre le boudoir et la chambre des fillesÊtre bien habillée avec un petit budget10 rue du roi de sicile, 75004 Paris

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Vous pouvez être habillée classique, sobre ou vintage, mais vous ne serez jamais totalement lookée sans votre sac à main. Cet accessoire fait toute la différence. Attention donc, il ne faut pas le choisir à la légère !

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Les bourses étudiantes Les bourses étudiantes

Question de société Question de société

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BOURSE INDISPENSABLE D’autres bourseSPAR ETIENNE DELATUDE

Les bourses surcritères sociaux.L’attribution de bourses sur critères sociaux dépend des revenus des parents – l’étudiant peut donc travail-ler autant qu’il veut, cela ne changera rien à la somme qu’il touchera. Est éligible l’étudiant dont le revenu de la famille est inférieur à 33 100 euros par an. En revanche, pour calculer la somme à laquelle l’étudiant a droit, le CROUS prend aussi en compte la distance séparant le lieu d’étude du domicile familial et le nombre d’enfants à charge dans le foyer fiscal.Sans cet apport, ils seraient nombreux à ne pas pouvoir entreprendre d’études, ou du moins à ne pas pouvoir se lancer dans la filière de leurs rêves, que cela soit en raison de l’éloignement géographique entre le lieu d’étude et la résidence familiale, ou de la durée du parcours.«Ça m’aide énormément», reconnaît Samanta, jeune étu-diante en maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne. Elle explique qu’elle ne pourrait tout simplement pas survivre dans la capitale sans cela – il est vrai qu’à Paris plus qu’ailleurs le coût de la vie est effarant. Les 4000 euros annuels que lui verse le CROUS, auxquels s’ajoutent une centaine d’euros mensuels d’APL (Aide Pour le Loge-ment), lui permettent de s’acquitter des 400 euros de son loyer. Mais même cela n’est pas suffisant : en parallèle, elle reçoit un peu d’aide de sa famille, est obligée de tra-vailler l’été et donne ponctuellement des cours particu-liers.

Loyers délirants, hausse mystérieuse du prix des produits de première nécessité, frais d’inscription expo-nentiels, restaurants inabordables... A l’évidence, la vie est de plus en plus chère et les jeunes sont parmi les premiers à en pâtir. L’UNEF affirme d’ailleurs dans son enquête annuelle sur le pouvoir d’achat des étudiants que l’augmentation du coût de la vie étudiante pour l’année universitaire 2012-2013 est de 3,7 %, soit presque le double de l’inflation. Or, du fait de la crise, les étudiants sont de moins en moins susceptibles d’être aidés financièrement par leur famille ; 73% d’entre eux, toujours selon les chiffres de l’UNEF, sont donc obligés d’exercer une activité salariée pour boucler leurs fins de mois.Heureusement, les plus démunis peuvent compter sur le système d’attribution de bourses. En 2011/2012, ils étaient 665 100 à bénéficier de bourses, soit environ 37,5% des étudiants.

Les retards : point noir du CROUS.Lorsqu’on interroge les étu-diants, les retards de paiement sont le principal grief retenu contre le CROUS. Il est vrai qu’un retard de 4 ou 5 jours, anodin à première vue, peut avoir des conséquences plus que déplaisantes quand l’étu-diant n’a aucune économie lui permettant de patienter.

«Rien de très grave, nous dit Julien, étu-diant boursier de 21 ans, mais c’est désa-gréable d’être obligé de manger uniquement des pâtes et du riz na-ture pendant plusieurs jours parce qu’on ne perçoit pas à temps ce qui nous est dû».

C’est une revendication majeure du l’UNEF depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’allocation d’autonomie serait une aide unique (à l’inverse de la multiplicité d’aides existantes) versée à chaque étudiant en fonction de sa situation propre.Un jeune habitant seul, par exemple, devrait pouvoir bénéficier d’une allocation couvrant l’ensemble de ses besoins. L’objectif annoncé est de mettre fin au salariat étudiant et de permettre à tout un chacun de mener à bien son projet de formation, quelle que soit sa situation sociale et familiale. Si le projet ne faisait pas partie explicitement de ses promesses de campagne, François Hollande s’est tout de même engagé à remettre à plat les aides existantes pour les étudiants afin de créer une allocation d’études supérieures sous condition de ressources. Ce qui a été globalement accueilli comme un pas dans la bonne direction par les organisations étudiantes.Va-t-on alors vers une allocation d’autonomie telle que la réclame l’UNEF ? Pour l’instant, il est difficile de dessiner avec certitude les contours de cette nouvelle prestation, la promesse de François Hollande étant bien évasive. On devrait cependant en savoir plus d’ici peu de temps. Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur, a expliqué lors de la traditionnelle conférence de presse de rentrée que la proposition du Président de la République fera l’objet de négociations avec les organisations étudiantes. Des négociations qui s’ouvriront en décembre prochain.

CROUS

ALLOcAtION

Il existe d’autre types de bourses publiques, méconnues

Généralement attribuées par les collectivités territoriales. Aussi, il n’y a pas de règles valables au niveau national: chaque collecti-vité possède ses propres modalités et critères d’attribution. Pour se repérer, il est donc préférable de s’adresser directement à la collectivité concernée. La plupart des Conseils Régionaux, par exemple, proposent des aides à la mobilité. Ainsi, la région Nord-Pas-de-Calais a mis en place des bourses d’études et de stages à l’étranger pour les étudiants ins-crits dans un établissement d’enseignement supérieur régional. La bourse Blériot – c’est ainsi qu’elle se nomme – est d’un montant de 389 euros par mois ce qui, convenons en, est loin d’être négligeable. Mais les aides sont parfois plus ciblées, plus stratégiques : en Poitou-Charentes, le Conseil Régional a mis en place la bourse d’accès à l’enseignement supérieur pour les filières scientifiques, d’un montant annuel de 1000 euros, attribuée à 250 bacheliers entrant dans une filière scientifique de l’enseignement supérieur de la région.

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Les qualités requises?Pour y arriver, il vous faudra être audacieux et faire preuve de ténacité. En effet, atteindre un objectif professionnel dans le monde de la finance peut prendre du temps, il faudra donc vous armez de patiente en serrant les dents. N’hésitez pas non plus, à vous intéresser aux différentes éventualités possibles dans ce secteur d’activités. Le courage devra être votre leitmotiv quotidien. La finance nécessite un investissement personnel conséquent pour faire face au gros volume d’heures de travail et au peu d’heures de sommeil. Le facteur que constitue la mobilité devra aussi être considéré ; pour espérer évoluer dans le monde de la finance, de nombreuses banques présentes à l’international souhaitent avoir à faire à des candidats motivés pour partir travailler à l’étranger.

Entrez dans le monde de la finance

Formation

Entrez dans le monde de la finance

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Formation

LE MONDE DE LA FINANCE

LES MÉTIERS

Quand on parle de finance, on fait référence à l’ensemble des méthodes et des institutions qui permettent d’obtenir des capitaux qui ne sont pas à notre disposition, et de placer ceux dont on dispose. Cette dis-cipline est directement liée à l’économie depuis 1958, puisqu’elle lui emprunte ses raisonnements et ses mécanismes d’optimisation. Les personnes qui interviennent au sein de ce secteur sont des agents économiques, soit à la recherche de capitaux, soit des agents qui cherchent à placer ces fameux capitaux. Dans le secteur de la finance on distingue différents volets :la finance d’entreprise qui est la Gestion financière des entreprises, notamment de leurs investissements et de leurs financements. La finance de marché qui définit le fonctionnement des grands marchés sur lesquels il est possible d’inves-tir, de se couvrir, ou d’utiliser des instruments financiers complexes, comme les options.Le monde de la finance est régit par les marchés financiers, qui depuis 1980, sont devenus les principaux circuits de financement de l’économie, complémentaires à l’activité des banques. Les trois marchés princi-paux sont, les marchés d’actions, les marchés de crédit, ainsi que les marchés de taux d’intérêt.

La finance ne se compose pas uniquement de traders, une multitude d’acteurs interviennent dans ce secteur. C’est en tout et pour tout, pas moins d’une quarantaine de professions différentes qui s’apparentent à ce domaine. Un trader achètera et vendra des actions, opérations qui constituent l’essentiel de l’activité bour-sière en salle de marché ; tandis qu’un ingénieur financier s’occupera d’analyser les grandes tendances économiques des marchés pour optimiser la rentabilité. Un analyste financier s’attardera sur l’activité en interne. Les quants sont quant à eux chargés de développer des modèles d’analyses statistiques du marché ou d’un type de titre. Les fiscalistes sont en quelques sortes, les juristes de la finance ; ils assurent entre autre, un conseil juridique et veille à la bonne application du droit dans le domaine boursier. Directement en lien avec les clients, d’autres seront chargés de gérer un patrimoine à travers une activité de conseil et de souscription, les gestionnaires de portefeuilles. Les professions et les domaines d’action sont nombreux au sein du vaste monde de la finance. Ce dernier se constitue de bien nombreux acteurs dont les activités respectives permettent de faire tourner la machine économique. Si la palette de métiers est large, il en est de même pour les formations. Les chemins pour y arriver sont tout aussi diversifiés que

le front office,

qui regroupe le personnel en lien direct avec la clien-tèle

le middle office,

catégorie de métiers qui regroupe les acti-vités de contrôle, de validation des opéra-tions mises en places par le front

le back office,

ensemble des fonctions liées à la production d’activité financière

Les métiers de la finance s’organisent en 3 catégories:

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Accélérateur de performance

TITRE DE MANAGEREN GESTION FINANCIÈRECERTIFIÉ PAR L’ÉTAT NIVEAU 1

5 spécialisations

• Marchés financiers

• Audit et expertise comptable

• Gestion de patrimoine

• Audit et management financier des RH

• International financial management

Semestres d’études à l’étrangeret accords de double diplôme

Établissement d’enseignement supérieur technique privéreconnu par l’État

179/181 rue de Charonne - 75011 ParisTél. : 01 40 09 09 57 • admissions@esgf.fr

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Une formation technique et humainepour rayonner dans les grandes entreprises

de la banque, de la finance et de l’audit

Admissiondossier + tests + entretien

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Formation

FORMATIONS

En se penchant sur cette période, la Cité de la musique à Paris explore un des grands mythes de notre époque.Exposer un mythe : le pari est osé La Cité de la musique s’y essaie avec l’ami des artistes les plus mythiques qui soit, une «figure emblématique de la musique populaire qui fit du rock un genre a part entière et lui donna ses lettres de noblesse »... essaie avec l’ami des artistes les plus mythiques qui soit, une «figure emblématique de la musique populaire qui fit du rock un genre a part entière et lui donna ses lettres de noblesse »...

Du 26 janvier au 3 juin. De 11h à 19h221 Avenue Jean Jaurès 75019 - Paris

Selon les métiers visés et ou le domaine de la finance dans lequel vous souhaiteriez évoluer, les études à entreprendre ne seront pas les mêmes. Pour accéder au domaine opérationnel de la finance, un cursus en école de commerce est vivement recommandé. De nombreuses écoles proposent des formations spécialisées en finance. Celles-ci sont pour certaines accessibles directement après le bac ; d’autres nécessitent cependant de faire une classe préparatoire avant d’accéder aux écoles de commerce dont les portes s’ouvrent sur concours. Pour les étudiants qui auraient intégré une école post bac, il est très important de pousser vos études plus loin et de les compléter avec un master en deux ans.

Le bac + 5 est le niveau requis minimum Le bac+5 est le niveau requis minimum pour pouvoir espérer atteindre les objectifs que vous vous serez fixés. Si votre ambition est de travailler dans la science et la recherche qui constituent une grosse partie de la machine financière en back office, il vous faudra suivre un cursus en école d’ingénieurs. L’ingé-nierie vous permettra de maitriser mathématiques financières et informatique, éléments indispensables au bon fonctionnement du monde boursier. Ces formations seront complétées par des stages qui vous apporteront une connaissance plus objective du milieu. Il est important de préciser qu’il n’existe pas dans le domaine de la finance, de parcours type à réaliser pour y arriver. De nombreuses personnes ont atteint les marchés boursiers après une longue pratique en amateurisme.

Chaque année, un classement des meilleurs masters en fi-nance proposés par les écoles de commerce est réalisé. Ces formations les plus valorisées sont dispensées par HEC Paris, l’ESSEC business school, l’EDHEC Business school, et par l’ESCP Europe. La Grenoble graduate school of business ainsi que la SKEMA Business school se retrouvent elles-aussi clas-sées grâce à la qualité de leur enseignement. Cependant, de nombreuses autres écoles spécialisées proposent également des diplômes en gestion et en finance, telles que l’ESGF ou l’ICS Bégué. Certaines écoles donnent aussi aux étudiants, la possibilité de se former grâce à l’apprentissage ; c’est le cas l’ESM-A par exemple. Tout aussi abondantes que les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs formeront aussi les opé-rateurs de la finance de demain. Retenez des écoles comme EPITA, ou bien encore SUPELEC, qui vous assureront une for-mation de qualité en vue de l’obtention d’un futur Bac+ 5.

COMMENT Y ACCÉDER?

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infospratiques

Les personnes qui s’intéressent à la finance, portent majoritaire-ment leur intérêt sur la bourse et les marchés financiers. Ces acti-vités sont frappées de plein fouet par la crise, les conditions pour y accéder sont donc plus compli-quées.

Une plus grande maitrise des connaissances techniques, ainsi qu’une meilleure compréhension des enjeux stratégiques et indus-triels sont de plus en plus deman-dées aux nouveaux candidats.

Les écoles de commerce et d’ingénieurs sont nombreuses en france.

Entrez dans le monde de la finance

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Formation

Une expérience riche autant professionnellement qu’humainement. Mais attention, la finance n’est pas que plaisir et découverte, c’est surtout beaucoup de travail et de stress ! Suivez-moi.Une fois mon bac S, option mathématique en poche, j’ai fait deux années de classes préparatoires HEC option scientifique lycée Montaigne. Après ces deux années où je vivais au rythme de travail acharné et où le droit à l’erreur n’est pas permis, j’ai pu intégrer une école de finance réputée. Pendant mes deux premières années d’étude, j’ai effectué deux stages conjointement de deux mois, dans une société de conseil en Fusions-Acquisitions et Ingénierie-Financière et chez un prestataire bancaire et financier réputé. Je me suis exercée à l’analyse de Bilan et le diagnostic financier des entreprises ciblées. En salle de marchés, les sollicitations sont nombreuses notamment lors de la procédure d’exécution d’un deal. Au bout de deux mois, mon manager estimant que mes progrès étaient forts satisfaisants a donné son accord pour me permettre de rejoindre l’équipe à Londres deux jours par semaine afin de travailler sur des transactions sur place.

Ma mission m’a appris à affecter à mes responsabilités un ordre de priorité qui m’a permis de surcroît d’avoir une meilleure visibilité sur l’ensemble de mon travail, et ainsi améliorer ma productivité. Au fil des mois, j’ai compris que ma crédibilité dépendrait avant tout de mon autonomie et surtout de ma capacité à prendre des décisions. En effet mes aptitudes à gérer les situations difficiles en trouvant les solutions adéquates et mes réactions aux divers obstacles rencontrés ont pris une forme plus professionnelle. Au terme de plus de 13 mois de césure, j’estime avoir acquis une maturité et une crédibilité. Après un an d’insertion en entreprise, je ne pouvais m’arrêter là et j’ai décidé de compléter mon parcours académique avec un Master of Science in International Business and Strategy ; véritable tremplin pour préparer tout futur manager aux problématiques cœur des métiers du consulting. Ce qui m’a attiré dans ce MSc est sa dimension internationale avec un premier semestre en Chine pour étudier les stratégies de pénétration du marché émergent asiatique et un second semestre aux Etats-Unis pour se concentrer sur les spécificités du marché mature américain.

Le choix de faire un double cursus était bien réfléchi et correspond à une volonté indéniable d’orienter mon avenir vers les métiers du consulting. Le monde du travail est de plus en plus exigeant. L’inertie n’est plus tolérée. On a besoin de cadres performants, innovants et polyvalents. Un dernier conseil pour les étudiants désireux de suivre le même cursus ?Il faut que les étudiants en finance prennent en compte la conjoncture actuelle, nous sommes en temps de crise et il est temps d’ oublier le mythe des golden boys et s’attendre à passer beaucoup d’heures au bureau. Il faut également privilégier les stages longs et les grandes structures ne sont pas forcément les meilleurs car malheureusement, le stagiaire est souvent cantonné à la même tâche. En structure plus modeste, les opportunités d’apprentissage sont plus importantes.

MON STAGE CHEZ...«New York, Shangai, Londres et paris, voilà à quoi s’est résumée ma vie durant ces trois dernières années.

Entrez dans le monde de la finance

PAR CAMILLE COUTANT

Formation

MON EMPLOI DANS LAFINANCE

Entrez dans le monde de la finance

Je vais vous raconter ma première expérience professionnelle dans la finance.Travailler dans la finance n’a jamais été un rêve d’enfant. L’idée a fait son chemin dans ma tête pro-gressivement. Lorsque j’ai eu mon bac, je n’avais pas d’idée précise quant à mon avenir. Mais comme l’économie était la matière qui me plaisait le plus au lycée (j’ai un bac ES), je me suis inscrite assez naturellement en licence d’économie à l’université. Après la licence, il faut se spécialiser. C’est là que j’ai décidé que je travaillerai dans la finance. Le domaine m’intéressait, j’aimais la gymnastique intellectuelle qu’il nécessite, et surtout il offrait de nombreux débouchés ainsi que la perspective de bien gagner sa vie – il ne sert à rien de le cacher. D’autres matières me plaisaient : l’histoire des idées économiques, par exemple. Mais il faut être réaliste... Je voulais trouver un emploi après mes études.Je me suis donc lancée dans une maîtrise en finance.

A la fin de mon cursus universitaire, j’ai directement été embauchée par une entreprise. J’avais postulé dans cette banque pour un stage de fin d’études - j’en avais déjà fait plusieurs tout au long de ma scola-rité. C’était un poste dans les assurances. Une équipe de la salle de marché m’a reçue pour un entretien, le courant est bien passé, mais ils ne m’ont pas prise : il fallait maîtriser l’italien et je ne le parlais pas.

«Je m’appelle Marianne, j’ai 30 ans, et je travaille actuellement comme contrôleur de gestion dans une grande banque.»

Heureusement, quelques semaines plus tard, dans la même salle de marché mais pour un autre poste, ils ont eu besoin de quelqu’un. J’ai donc été recontactée pour un stage de six mois, avec em-bauche à la clef. C’était en 2004. Entre temps, la crise est passée par là : les choses ont bien changé dans la finance; on hésite beaucoup plus à engager des gens de manière générale et des jeunes en particulier. Je suis arrivée au bon moment. Mon premier emploi était un poste d’ingénieur en produits financiers. Je m’occupais de tout l’aspect documentaire des produits financiers utilisés dans la salle de marché où je travaillais. Honnêtement, c’était dur : la pression incessante, les horaires à rallonge... On n’y est pas spécialement préparé quand on sort de la fac ! Mais mon métier me plaisait et je n’ai jamais regretté mes choix. Je suis restée six ans à ce poste et puis j’en ai changé, mais en restant dans la même entreprise. Je voulais changer d’air, découvrir d’autres aspects du milieu financier. Comme je travaille dans une grande banque, il y a de la variété dans les postes disponibles. Aujourd’hui, je travaille comme contrôleur de gestion et, pour l’instant, même si je peux affirmer que mon avenir sera dans la finance, je ne sais pas de quoi il sera fait. Pour tout dire, je n’ai jamais eu de plan de carrière.

«pour tout dire, je n’ai jamais eu de plan de carrière.»

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