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n° 177 Mars 2013 «MIAMI»DE SAEZ DESCENTE AU PARADIS DES VICES ET DES ARTIFICES FORMATION Les métiers en alternance Lilly Wood & The Prick Les insoumis We love New york Quel jean me faut-il ? Musique VOYAGES MODE LIVRES www.planetecampus.com Campus Le magazine des années étudiantes

Campus Mag 177 - Mars 2013

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n° 17

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2013

«MIAMI»DE SAEZDESCENTE AU PARADIS DES VICES ET DES ARTIFICES

ForMationLes métiers en alternance

Lilly Wood & the Prick

Les insoumis

We love new york

Quel jean me faut-il ?

Musique

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www.planetecampus.com

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A l’université, vous avez entamé le second semestre, la dernière ligne droite qui vous mènera au diplôme. Et peut-être vous êtes-vous rendu compte durant ces premiers mois que ces études ne vous convenaient pas : voilà qui tombe bien, Campus Mag vous parle ce mois-ci des formations en alternance ! On vous présente les points positifs de ces formations et les cursus proposés, et vous pourrez lire les témoignages d’Audrey et Laureen, deux jeunes filles qui optimisent magnifiquement leur formation en alternance. Qui dit mars dit retour du soleil et donc déjeuners en extérieur : l’occasion de réfléchir ensemble à l’alimentation. Avec les récents scandales sur les farines animales et la viande de cheval, ne serait-il pas temps de devenir végétarien ? Côté mode, on vous parle jean en cette fin d’hiver : noir, brut, coloré, il est décliné à toutes les sauces, pour notre plus grand plaisir. Et, comme d’habitude, retrouvez vos rendez-vous culturels : les Lilly Wood & The Prick investissent Campus Mag et nous parlent de leur dernier opus, The Fight. En pages centrales, on a recensé les meilleurs bons plans de ce troisième mois de l’année. De quoi arriver en avril en toute sérénité !

Bonne fin d’hiver à tous !

Sommaire

Sommaire

Amis étudiAnts, ressortez vos petits vêtements de printemps cAr çA y est : c’est Le mois de mArs, AnnonçAnt LA fin de L’hiver.

04 /05SaEZ

09 /12LiVrES

16jEu

horoScoPE

22/23MoDE

26/28ForMationS En

aLtErnancE

06 /08cinEMa – DVD

14 /15LiLLY WooD & thE PricK

17/21BonS PLanS

24 /25SociEtE3 bonnes raisons d’arrêterla viande

29 /30Mon EMPLoi chEZLes formations enalternance.

20 RUE Voltaire 93100 Montreuil / Tél. 01 41 63 29 80 / [email protected] / Fax. 01 41 63 29 89. Direction de la publication : Johanna Naon. Secrétariat Lydia Faribault [email protected]. Ont participé à ce numéro: Kea-Michel Cathelotte, Mélissa Idbazzi, Jonathan Guez, Jonathan Petro, Ovary, Docteur Flou, Sarah Riahi, Ornella Lamberti, Françoise Krief, Marine Bépoix, Favienne Prévot, Grégoria Rubio, Emmanuelle Germain, Arno Bihet. Publicité : [email protected]. Pôle culture : Guillaume Courchay / [email protected]. Pôle orientation : Karelle Roussin / [email protected]. Pôle grande consomation : Sabrina Dubois / [email protected]. Couverture © D.R. Direction Artis-tique & illustrations : www.studio-allez.com Maquette: www.studio-allez.com. Dépot légal à parution. Toute reproduction d’articles, d’annonce, publicités est formellement interdite et engage les contrevenants à des poursuites judiciaires. La rédaction décline toute responsabilité du contenu éditorial des magazines Campus Mag, Campus Mag Culture, Campus Mag Lycée CAMPUS Mag est édité par 2NK MEDIAS, S.A.R.L au capital de 90 000 euros. Gérant: Paul Naon ISSN 12677876

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Pour Antoine, l’alternance avec EDF, c’est l’assurance d’apprendre son métier dans le meilleur environnement possible et de décrocher son diplôme. Le groupe EDF accompagne 6 000 jeunes alternants par an et leur réserve plus d’une embauche sur cinq.

EDF recrute des jeunes en alternance H/F sur edfrecrute.com

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L’énergie est notre avenir, économisons-la !

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Rencontre Rencontre

Pourquoi avoir choisi de baptiser ce nouvel album Miami et pas Los Angeles ou New York ? Quels sens cristallise cette ville de Floride pour vous ?Miami, parce que c’est beaucoup plus club. Los An-geles incarne surtout le cinéma et la musique. Miami, c’est Miami Beach, qui incarne les vacances de la su-perficialité. C’est surtout la vision qu’en ont les gamins d’ici. Ce qu’incarne Miami influence la sexualité des adolescents de notre pays. C’est une gamine de douze ans qui porte un string au collège.

Le visuel de Miami montre dans un même cadre les fesses d’une femme – la miamian-type un peu bling en maillot de bain – et la Bible, qu’elle tient dans ses mains. Pourquoi choisir d’associer sexe et religion dans une même image ? Parce que c’est les Etats-Unis. C’est le paradoxe total entre moralisation et sexualisation. Ils jurent sur la Bible quand ils de-viennent présidents et en même temps ils possèdent la plus importante industrie pornogra-phique du monde. Sur le dollar, c’est écrit : « On croit en Dieu ». J’aime bien la photo aussi, car la position de la fille transforme la Bible en une sorte de rempart… Comme si elle protégeait son cul. C’est une photo ambiguë. Elle ne montre pas tout. C’est le paradoxe entre la morale et le délire.

Craignez-vous de voir le visuel de Miami censuré par les régies publicitaires, comme ce fut le cas en 2010 pour J’accuse, qui représentait une jeune femme nue lovée dans un caddy ?Bien sûr ! Ça ne va pas passer. Chez iTunes, déjà, ils n’en ont pas voulu. Mais eux, ils peuvent aller mourir. Et les autres, c’est pareil. Ils sont en phase avec rien. Et pourtant… J’arrive dans une salle, il y a une télé

allumée, je tombe sur

une pub. C’est une pub Citroën avec

une gamine, qui doit avoir trois ou quatre ans, sur un cheval,

nue, pour vendre une voiture. Nou-velle pub Citroën avec un cheval, et toute

la symbolique qu’il y a autour, pas un poney, un cheval, et une enfant pas loin du stade du bébé,

sur le cheval, nue… Mais, ce n’est pas un caddy, c’est Citroën.

Dans « Rochechouart » vous semblez faire un clin d’œil un peu cynique à la chanson de Jacques Dutronc « Il est cinq heures, Paris s’éveille » lorsque vous chantez : « Il est cinq heures/les éboueurs/vident les cœurs/des villes en pleurs ». Pourquoi ?Ce n’est pas ma volonté. Pour moi, ce n’est pas une référence à la chanson de Dutronc. C’est drôle. Lorsqu’on rentre sur Paris le soir vers cinq heures, c’est exactement ce qui se passe. A cette heure-là, on voit la ville qui se réveille. D’où la phrase : « Les éboueurs/vident les cœurs/des villes en pleurs ». Pour être

honnête, cela raconte un peu le parcours de mon frère. Les scènes décrivent exactement ce qui se passe. Dans son cas, une chevau-chée sur les camions poubelles, où il croise les dealers et les filles de ces quartiers-là. C’est l’une de mes chansons préférées.

Les chansons « Le Roi » et « Cadillac noire  »  m’évoquent  le  dernier  film  de  Cronenberg, Cosmopolis, dans lequel un Golden Boy parcourt New York dans sa limousine. « Dans ma Cadillac noire/Je traverse les villes/Je ramasse les filles ». Avez-vous vu ce film ? Non, je ne l’ai pas vu. En revanche, ces chansons me rappellent American Psycho. Il est dans sa limo et il ra-masse des putes. J’ai toujours du mal à parler de mes chansons. Mais il m’arrive de faire référence à certains films. Dans la chanson « Que sont-elles devenues », il y a une réelle référence puisqu’il y a la phrase : « On projette en sourdine un dernier tango » et qu’à la fin je me prends pour Brando [Marlon Brando dans le film de Bertolucci Le Dernier Tango à Paris, ndlr].

La drogue est omniprésente dans Miami : le murmure lancinant « Cocaïne, cocaïne » dans « Miami », les vers « J’me tape des bangs à Bangkok/De la ganja sur le Gange » dans « Que sont-elles devenues » et bien sûr la chan-son « Des drogues ». Pourquoi ?Parce que je pense que la drogue est omnipré-sente dans nos sociétés occidentales. On cumule. Quand on voit le nombre de gamins aux pétards et le nombre d’antidé-presseurs consommés dans nos sociétés... C’est beaucoup de drogue. Ça ne concerne pas 10% de la population. Dans « Des drogues », je parle de toutes les drogues. « Des drogues pour les sanitaires », cela veut dire qu’on te vend n’importe quoi, même pour décorer tes chiottes. Les dro-gues, ce ne sont pas seulement celles qu’on se met dans le nez ou dans la veine. C’est l’iPhone aussi. C’est ce phénomène d’accoutumance. A la fin [de la chanson « Des drogues », ndlr], la drogue devient carrément un verbe : « dédrogues-toi ».

Vous refusez le label d’artiste engagé pour lui préférer celui d’artiste enragé. Qu’est-ce qu’un artiste enragé ? Qu’insuffle la rage à votre écri-ture ?Je ne me revendique pas artiste enragé. En re-vanche, je pense que, de nos jours, une écriture

réaliste semble être une écriture engagée. Mais il y a une différence entre l’engagement et l’écriture réaliste. « Fils de France » est une chanson engagée parce qu’elle est gratuite, parce qu’elle concerne un moment précis. Mais quand je cite des choses, des faits, je suis dans le constat. Je me mets un peu dans la peau de Zola, celle de décrire réellement ce qui se passe. C’est une

écriture réaliste. Moi, c’est comme cela que je vois le truc. L’engagement, je l’associe avec quelque chose de l’ordre de la personne. On s’engage personnellement. Cela va plus loin que d’écrire un texte.

Honorine Reussard

DAMIEN SAEZ :« miami, c’est les vacances de la superficialité »

SAEZ

MIAM

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Saez trempe sa plume dans l’acide, comme d’autres trempent leur paille dans le crystal ou la cocaïne, pour mieux l’enfoncer dans les plaies suppurantes du monde occidental. Et suintent le vice, la came, le fric... treize années ont passé depuis la sortie de « jeune et con », l’hymne d’une génération sacrifiée sur l’autel du capitalisme et de l’hyper-consomma-tion, qui lui a permis de se faire un (re)nom. Dans son nouvel opus, Miami, Damien Saez renoue avec une prose « du réel » portée par un son rock quasi-insurrectionnel, mâtiné de pop et d’électro, et hantée par les monstres sacrés de la chanson. Les ballades mélancoliques aux instrus dépouillées y côtoient les chansons rock aux cordes saturées. Ses obsessions restent les mêmes, celles d’un « jeune » homme esseulé, un peu paumé, qui brûle le pavé des citées polluées, de Paris à Miami, qui croise le chemin des voyous, des catins, des sans-le-sou, des lupins, mis au ban de la société, celles d’un éternel enragé qui crache sa bile sur les rois de Wallstreet et leur cour de vautours. rencontre avec un rockeur solitaire à l’âme dévorée par les vers…

«Parce que c’est les Etats-unis. c’est le

paradoxe total entre moralisation

et sexualisation.»

«je ne me reven-dique pas artiste

enragé. En revanche, je pense que, de nos jours, une écriture réaliste semble être

une écritureengagée.»

RENCoNTRE AVEC UN RoCkEUR SolITAIRE à l’âME DéVoRéE PAR lES VERS.

Miami de Damien Saez, sortie le 18 mars 2013. En téléchargement gratuit sur saez.mu, la chanson « Miami », extraite de l’album Miami.

19/03 - amien20/03 - caen21/03 - orléans23/03 - Strasbourg26/03 - nantes27/03 - Bordeaux

29/03 - toulouse30/03 - Marseille03/04 - Dijon04/04 - Lyon05/04 - Genève09/04 - rennes

10/04 - Lille11/04 - amneville13/04 - clemront-Ferrand16/04 - Grenoble16/05 -Saint-Etienne22/05 - Besançon ...

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WARM BODIES Renaissance fantastique usA sortie le 20 marsDans un monde infesté de morts-vivants, R, un zombie, rencontre Julie, une vivante. C’est un tel coup de foudre que le cœur de R recommence à battre. Mais leur amour – même s’il est plus fort que la mort – pourra-t-il triompher des agressifs « bonies-zombies » (plus tas d’os que de chair) et du père de Julie voulant éradiquer les zombies une fois pour toute ? R(oméo), dont le meilleur ami est M(ercutio), Julie(tte)… Oui, Warm Bodies doit, heureuse-ment, plus à Roméo et Juliette qu’aux multiples resucées actuelles de Twilight, ce qui en fait une très bonne surprise autant qu’une sympathique sortie en couple – les zombies pour lui, l’histoire d’amour pour elle.De Jonathan LevineAvec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, John Malkovich, Rob Corddry…

Cinéma Cinéma

Le monde fantastique (3D)fantastique / usA/ sortie le 13 marsOscar « Oz » Diggs, petit prestidigitateur, séducteur minable et escroc, doit fuir son cirque itinérant d’urgence. Mais une tornade plus tard, il se retrouve au Pays d’Oz où il est pris pour un vrai magicien issu d’un prophétie lui dictant de sauver les habitants de ce pays. Il accepte, y voyant une opportunité de gloire et de richesse. Mais au Pays d’Oz, rien n’est vraiment ce qu’il semble être et Oscar Diggs lui-même vaut peut-être mieux qu’il ne le croit ! Sam Raimi (réalisateur des Evil Dead et de la trilogie Spider-Man) réalise une préquelle du Magicien d’Oz de Victor Fleming, chef-d’œuvre de 1939 inspiré des romans de L. Frank Baum. Le résultat est un conte flamboyant qui allie multiples hommages au film de 1939 et style si personnel de Raimi, clins d’oeil et tics compris. Du grand cinéma !

De Sam RaimiAvec James Franco, Mila Kunis, Rachel Weisz, Michelle Williams, Zach Braff…

HANSEL ET GRETELWith Hunter (3D)

SORTIES CINÉMA PAR JM CATHELOTTE

fantastique / Action sortie le 6 marsHansel et sa soeur Gretel furent jadis capturés par une sorcière qu’ils finirent par tuer. Devenus adultes, ils en font leur job. Ainsi, quand une recrudescence d’enlèvements d’enfants laisse présager un évènement majeur chez les sorcières, ils embarquent pour une spectaculaire et dangereuse aventure. Le réalisateur du culte Dead Snow (dont il prépare la suite) tente clairement de lancer une nouvelle franchise. Et si les suites sont aussi funs, je signe tout de suite !De Tommy Wirkola. Avec Gemma Arterton, Jeremy Renner, Famke Janssen, Thomas Mann…

JACK, LE CHASSEUR DE GEANTS (3D) fantastique / usA sortie le 27 marsIl y a longtemps, dans un royaume lointain, Jack, jeune fermier insouciant, rouvre accidentellement avec un haricot magique un passage entre notre monde et le territoire d’impitoyables géants, jadis bannis. Malgré lui, il va devoir devenir un héros et sauver tant le royaume que sa princesse dont il est tombé amoureux. Le réalisateur de X-Men et d’Usual Suspects nous livre une grosse produc-tion familiale (au bon sens du terme), spectaculaire et distrayante.De Bryan SingerAvec Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, Stanley Tucci, Ian McShane…

Le Printemps du cinéma 2013TOUS LES fILMS. TOUTES LES SéANCESTOUS LES CINéMAS. TROIS JOURS(17, 18 ET 19 MARS). UN PRIx

3.50 euros(hors majoration 3D et séances spéciales).

Vous l’avez compris, le Printemps du Cinéma est de retour !

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Dans le futur, le voyage dans le temps existe mais, déclaré illégal, c’est la mafia qui l’utilise. Elle envoie des victimes dans le passé où des « loopers », des tueurs à gages, les assassinent et se débarrassent des corps. Jusqu’au jour où un looper doit tuer son futur lui-même…qui s’échappe. Œuvre singulière et magistrale où l’action est aussi présente que la réflexion, Looper est à redécouvrir d’urgence car ce film est amené à devenir culte. DVD/Combo DVD-BR, SND/M6. Bonus : bande annonce, scènes coupées, documentaire, commentaire audio, making of (plus documentaire et entretiens sur BR).De Rian JohnsonAvec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emilie Blunt, Jeff Daniels…

L’ARMEE DES TENEBRES (evil dead 3) edition collectorcomédie horrifique /usAAprès avoir vaincu le Necronomicon à la fin d’Evil Dead 2, Ash est propulsé au Moyen-Age pour, à nouveau, lutter contre les démons. Passant d’un film d’horreur teinté d’humour à, carrément, une comédie horrifique / heroic fantasy, ce délirant et culte Evil Dead 3 de 1993 est présenté pour la première fois dans ses trois versions : interna-tionale, américaine et director’s cut. Indispensable ! Box 3DVD/BR, Filmedia. Bonus : scènes coupées, courts entretiens et making of, bandes annonces.De Sam RaimiAvec Bruce Campbell, Embeth Davidtz, Marcus Gilbert, Ian Abercrombie…

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TWILIGHT chapitre 5 révélation 2ème partiefantastique / usA

Bella, désormais vampire, a accouché d’une petite fille. Mais cet évènement bouleverse l’ordre des choses dans la communauté vampirique. Ajoutez à cela que l’enfant a déjà conquis le cœur d’un loup et tous les éléments pour un combat dantesque sont réunis. Fin – enfin diront certains – de la saga, ce cinquième film est l’un des meilleurs, surtout après un quatrième particulièrement soporifique, et conclut donc Twilight sur une note plus que posi-tive. DVD/BR, SND/M6. Bonus : commentaire audio, making of, bande annonce, clip. Existe en version collector (3DVD/2BR) avec des bonus supplémentaires et Révélation 1ère partie en version longue.De Bill CondonAvec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner…

Action / Grande-Bretagne / usAAprès une mission désastreuse qui l’a laissé pour mort, 007 doit retourner en Angleterre pour aider M à lutter contre une menace issue de son passé. Skyfall, de Sam Mendes, le réalisateur d’American Beauty, est le 23ème film de James Bond, fêtant le 50ème anniversaire de la série (d’où de nom-breuses références). Et il est, de loin, l’un des meilleurs films de la saga. Pre-nant, spectaculaire, visuellement somptueux, avec une fin émotionnelle qui remet les pendules à zéro (d’où le classique « gun shoot » en fin et non en début de film)… Plus que du grand Bond, du grand cinéma ! DVD/BR/ Combo DVD-BR, FPE. Bonus : nombreux documentaires (plus de documentaires et commentaire audio sur BR).De Sam Mendes. Avec Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem, Ralph Fiennes, Naomi Harris…

SKYfALL edition collector

DVD

SORTIES DVD

Les Rois Forgerons (tome 1) : le sceau de Karzac um RorkJarry, tregis et martinezLes Orc ont pris possession des royaumes humains et leur soif de conquête ne va pas s’arrêter pas en si bon chemin. Prochaine étape : le domaine ancestral des Nains… Jarry, Tregis et Martinez se sont réunis pour nous livrer le premier opus d’une série qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Le récit est captivant et les dessins donnent vie à celui-ci.Chez Soleil, 13.95 euros.

Livres

GARÔDENJiro taniguchiTanba n’est pas de ceux qui tombent dans l’oubli après avoir connu la gloire. Celui pour qui arts martiaux et honneur ne font qu’un se met en tête de retrouver le seul homme qui s’est permis de le battre dans sa carrière. Rancunier peut-être, perfectionniste c’est certain, il ne trouvera le repos qu’au moment où il prendra sa revanche. Un jour, il apprend que ce fameux adver-saire est de retour au pays. L’heure du grand jour a sonné…Chez Casterman, 12.50 euros.

LORDS Of CHAOSizu / shonen Antarctique, 1993. Des scientifiques découvrent le fossile d’une forme vivante humanoïde qui aurait vécu sur Terre il y a 250 millions d’années ! Peu après, ils sont massacrés et le fruit de leur recherche est volé par l’ordre des Qlipoth, des adorateurs des Seigneurs du Chaos. Paris, 2013. Des Qlipoth cherchent à faire revenir leurs seigneurs de l’exil. Ils ont besoin pour cela de l’aide d’un super médium : Mikaël Stern, élève de terminale. Pour s’opposer à ces noirs desseins, l’Ordre des Sephiroth envoie deux jeunes apprentis, Alice et Esteban, pour protéger Mikaël. Seul problème, ils sont les plus mauvaises recrues de toute l’histoire des Sephiroth !Chez Pika, 7.05 euros.

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… ils te tueront demain.Pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas m’abattre maintenant ? N’était-ce pas ce qu’ils avaient fait avec les autres ? Les Jaunes, Oranges et Rouges ? Ils les avaient tués parce qu’ils étaient trop dangereux.J’étais trop dangereuse.Je ne savais pas utiliser mes aptitudes. Contrairement aux autres Oranges, je n’étais pas capable de donner des ordres ou d’introduire des pensées dans les esprits. J’avais le don, pas le contrôle… la souffrance, pas les avantages.J’avais tout de même compris qu’il me fallait toucher les gens pour que mes aptitudes entrent en action mais, même dans ce cas… j’entrevoyais les pensées, sans pouvoir les influencer. Je n’avais jamais essayé d’introduire une idée dans un esprit, n’en avais eu ni l’occasion ni le désir. Le moindre dérapage de mon esprit, intentionnel ou non, laissait dans ma tête un enchevêtrement de pensées et d’images, de mots et de souffrance. Je mettais des heures à m’en remettre.

imaginez qu’on plonge la main dans votre poi-trine, au-delà des os, du sang et des organes,puis qu’on saisisse votre colonne vertébrale. Imaginez ensuite qu’on vous

secoue si fort que le monde se mette à vaciller, osciller. Imaginez encore qu’il vous soit impos-sible, plus tard, de déterminer si une pensée vous appartient ou n’est qu’un souvenir puisé dans un autre esprit. Imaginez enfin la culpabilité que l’on éprouve quand on connaît les peurs ou les secrets les plus profonds, les plus noirs, d’une camarade qu’on doit cô-toyer le lendemain en feignant d’ignorer que son père la battait, qu’elle portait une robe rose pour l’anniversaire de ses cinq ans, qu’elle rêvait de tel garçon ou de telle fille, qu’elle tuait les animaux de compagnie du quartier pour s’amuser.Et imaginez l’angoisse écrasante qui m’étreignait ensuite pendant plusieurs heures et, parfois, plusieurs jours. Voilà ce que c’était. Voilà pourquoi je faisais tout mon possible pour que mon esprit n’effleure même pas celui des autres. Je connaissais les conséquences. Toutes.

Et je savais aussi ce qui se passerait si on découvrait ce que j’étais.Le FSP revint et tira brutalement le rideau.– Tu retournes dans ton baraquement, dit-il. Viens avec moi.Mon baraquement ? Je scrutai son visage, pour voir s’il mentait, mais n’y trouvai que le mépris habituel. Je n’eus la force que de hocher la tête. Je

tremblais de terreur et, à l’instant où mes pieds touchèrent le sol, tout se mit à tournoyer dans ma tête : pensées, peurs, images. Je m’appuyai contre le montant du lit, me forçai à ne pas perdre connaissance. Des points noirs flottaient encore devant mes yeux quand le FSP cria :– Dépêche-toi ! Ne crois pas que ta comédie te permettra de passer une nuit de plus ici !Les mots étaient durs, mais je vis la peur passer brièvement sur son visage. Cet instant, ce basculement de la peur à la fureur, caractérisait l’attitude de tous les soldats de Thurmond. Selon la rumeur, l’armée ne recrutait plus seulement des volontaires ; tous les citoyens âgés de vingt-deux à quarante ans étaient obligés de servir… pour l’essentiel dans la division Psi.Je serrai les dents. Le monde tournoyait sous mes pieds, tentait de m’attirer vers son centre obscur. Les mots du FSP me revinrent en mémoire.Une nuit de plus ? pensai-je. Depuis combien de temps suis-je ici ?Instable sur mes jambes, je suivis le soldat dans le couloir. L’infirmerie ne comportait que deux niveaux. Le plafond était si bas que le sommet de ma tête aurait presque pu toucher le haut des chambranles. Les lits destinés aux malades occupaient le rez-de-chaussée, l’étage était réservé aux jeunes ayant

besoin de « repos », comme on disait. Quelques-uns étaient atteints de maladies contagieuses, mais il s’agissait surtout de jeunes ayant complètement perdu le nord, d’esprits brisés, détruits. Je tentai de rester concentrée sur les omoplates du FSP, sous son uniforme noir. C’était difficile parce que presque tous les rideaux étaient ouverts. Ce qu’ils dévoilaient ne m’intéressait pas, ne justifiait qu’un bref regard, mais l’avant-dernier box…Je ralentis sans m’en rendre compte et sentis l’odeur du romarin.J’entendis la voix douce du docteur Beg-bie parlant à un Vert. Je le connaissais : son baraquement était exactement en face du mien. Matthew ? Max, peut-être ? Il avait, lui aussi, le visage couvert de sang. Séché autour du nez, des yeux et sur les joues. Mon estomac se noua. Ce Vert avait-il été repéré, lui aussi ?

les INsoumis

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Le docteur Begbie lui proposait-elle le même marché ? D’autres que moi étaient sans doute parvenus à abuser le personnel chargé du tri… à influencer et mentir au bon moment.

Peut-être étions-nous, sous la peau, de la même couleur.Et peut-être serions-nous morts, tous les deux, demain.

Extrait Extrait

ils ont de dangereux pouvoirs psychiques. Dans un monde à la dérive, leur liberté fait peur... Pourtant ils doivent tout réinventer. À commencer par eux-mêmes. Découvrez un extrait des insoumis.

Les InsoumisAlexandra Bracken

La Martinière J. Fiction 14,90 euros

Découvre la bande annonce du livre en

flashant ce code

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Comment s’orienter dans cette ville monde hérissée de tours qui cha-touillent le ciel, parcourue d’infinis tapis d’asphalte que foulent les new-yorkais pressés, et semés d’im-menses parcs qui accueillent sur leurs pelouses les touristes fatigués et dans leurs allées des coureurs ruisselants? Suivez le Guide !New York est une ville-mosaïque qui se caractérise par l’extrême diver-sité de ses quartiers. . A chaque bo-rough, son histoire, son architecture, sa culture et son ambiance. Commencez votre esca-pade new yorkaise par l’archipel de Manhattan, ses merveilleux musées, et ses buildings extravagants qui vous feront tordre le coup et lever les yeux au ciel pour admirer leur beauté et leur déco flamboyante.Dans le Lower Manhattan, vous pour-rez apercevoir la fameuse skyline qui se découpe à l’horizon, vous recueillir sur le tombeau des tours du World Trade Center, Ground Zero, avant de filer sur Wall Street pour sentir palpiter le cœur du capitalisme américain. N’oubliez pas d’arpen-ter le canyon des Héros, plus connu sous le nom de Broadway, avec ses théâtres et ses enseignes lumineuses, pour arriver enfin aux pieds de la sta-tut de la Liberté.L’île de Manhattan se compose de multiples îlots : le poumon vert de la ville, Central Park, et ses immenses

pelouses, les paradis des fashionis-tas, Soho et Nolita, les bulles cos-mopolites Chinatown et Little Italy, le centre de l’Afro-Amérique, Harlem, les temples de l’underground et de la Beat Generation, Greenwich et West Village, le dantesque Midtown et ses bâtiments et avenues démesurés et enfin, l’Upper East Side, le bastion des milliardaires avec ses demeures somptueuses sur Madison Avenue.. Et avec un peu de chance, vous verrez débouler la limousine flam-

boyante de Chuck Bass, le richissime héros de Gos-sip Girl… Ne perdez pas de temps, car

les quatre autres boroughs de New York valent aussi le coup d’œil : Broo-klyn qui, avec ses cocons d’artistes, ses expos d’art contemporain et ses bars chébrans, est devenu le quartier le plus hype de la ville ; le Queens, le plus vaste borough de NYC, qui abrite l’annexe du MoMa, le musée du Cinéma, l’US Open et de déli-cieux restaus grecs ; le Bronx, dont la population chamarrée, les rails de métro rouillés, les bâtiments délabrés et la relative pauvreté, vous rappel-lera certains panoramas de GTA ; et enfin la « porte » du monde libre, Staten Island.Alors Liza Minnelli, venez faire partie de New York, New York, et réveillez-vous dans la ville qui ne dort jamais.

New-York, ville brillante, vibrante, ô combien

fascinante !

Un jour j’irai à New-Yorkavec toi…

Les bonnes adresses

du Routard East Village Bed & Coffee : chez Anne Edris, 110 Ave C (entre 7th et 8th). 917-816-0071 (bedandcoffee.com) M. : (L) 1st Ave ou (6) Astor Pl. Doubles 120-150 $. Min 3 nuits le w-e ; réducs à partir de 2 sem. Petite adresse à prix raisonnables dont on aime beaucoup l’état d’esprit ! Une dizaine de petites chambres à thème, joliment rénovées. Salles de bains communes avec serviettes et savons fournis, cuisine à chaque étage, appels locaux gratuits, agréable jardinet ensoleillé le matin sur l’arrière.

Magnolia Bakery : 401 Bleec-ker St (et 11th). 212-462-2572. M. : (1) Christopher St-Sheridan Sq. Tlj 9h-23h30 (0h30 ven-sam). Excellentes pâtisseries exclusivement à emporter. Spécialité de cupcakes rendus célèbres par les héroïnes branchées de Sex and the City. Les cheese-cakes et les « gâteaux à étages » sont également fameux.

Living Room : 154 Ludlow St (et Stanton). 212-533-7235 (livingroomny.com) M. : (F) 2nd Ave. Concerts à l’étage payants (10-15 $). Derrière le bar, presque toujours plein à craquer, une salle accueillante avec une petite scène où se produisent chaque soir des groupes de songwri-ters souvent intéressants. Les chanteurs solo sont quant à eux programmés à l’étage, dans une 2e salle plus intimiste. Atmosphère décontractée et pas prétentieuse pour un sou. En bas, pas de cover charge et une seule conso par set demandée. L’endroit idéal pour découvrir de jeunes talents.

Vous avez envie de croquer la Grosse Pomme ? Vous rêvez de découvrir les décors grandeur nature des films de Woody Allen, John Cassavetes, Mar-tin Scorsese ou encore Spike Lee, de ressentir les vibes uniques de Tupac Shakur, la star du rap East Coast dont le fantôme continue de hanter les rues de Brooklyn, d’inscrire vos pas dans ceux du « pape de la pop » et hôte de l’illustre Factory, Andy Warhol ? Envolez-vous pour New-York, ville brillante, vibrante, ô combien fascinante !

Livres

Deux mangakas à AngoulêmeGaru teradaGaru Terada nous raconte son séjour au Festival de la bande dessinée d’An-goulême avec son mari Toru, l’auteur du Petit Monde. Le récit de ces deux mangakas à Angoulême est hilarant et le graphisme possède une énergie communicative. Qui-proquos, choc des cultures, l’auteure manie l’autodéri-sion à merveille, pour notre plus grand bonheur.Chez Kana, 7.05 euros.

Le Dauphin, héritier des ténèbres (tome 1) : l’enfant du templeL’hermenier, cossu et GuilloFrance, 1792. Alors que la Révolution gronde, Louis, héritier de la couronne, est enfermé avec sa famille dans la prison du Temple. Dans un moment de faiblesse, le jeune homme accepte de passer un pacte de sang avec le démon Baphomet… De là va naître un meurtrier sans foi ni loi qui va œuvrer pendant des siècles. Les Parisiens n’ont qu’à bien se tenir ! Le mélange histoire et thriller devient rapidement captivant et fusionnel.Chez Drugstore, 13.50 euros.

Afghanistan, récits de guerrecollectifLe principe est simple : six auteurs pour six histoires. Six artistes en herbe pour six récits de guerre bluffants de réalisme et d’origina-lité. L’Afghanistan et les affres de la guerre comme vous ne les avez jamais vus et comme vous ne les verrez jamais. Basée sur un concept peu commun mais sacrément effi-cace, chaque histoire apporte son lot d’humilité et d’authenticité.Chez FLBLB, 15 euros.

Support, Kindness, Encouragement et Troubleshooting. Voilà les quatre mots qui forment la devise du SKET Dan, un club entièrement dédié à la résolution des problèmes des élèves. Entre un leader pas très malin, une ex-délinquante pas toujours pacifique et un geek super informé mais muet comme une tombe, les membres du club ne sont pas exactement des modèles de banalité mais, comparés à leurs clients, ils sont d’une étonnante normalité. En effet, ils vont être confrontés à la galerie de lycéens la plus loufoque du Japon !Chez Kaze manga, 6.69 euros.

SKET DANCE (tomes 1 & 2) Kenta shinohara

Voyage en Satanie, Tome 1de vehlmann et KerascoëtConstantin s’est mis une idée en tête : les hommes de Neandertal vivent sous terre. Et tout comme Dieu aurait fait l’homme à son image, ces hommes de la Préhistoire auraient toutes les caracté-ristiques du Diable ! Ayant même rédigé un ouvrage à ce sujet, Constantin part en expédition, à la recherche de ces fameuses créatures. Une intrigue loufoque et captivante aux personnages attachants. Chez Dargaud, 13.99 euros.

guide pratique: 12.90 euros

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Avec un titre d’album comme the fight, vous vous attendiez sûrement à un cd explosif, ultra-vitaminé et punchy en diable. mais non, c’est autre chose, plutôt un disque « tubesque » aux hymnes qu’on pen-serait écrits pour le cinéma. rencontre avec Benjamin cotto et nili hadida, les deux acteurs de ce duo détonant.

Six ans. Voilà déjà six ans que Nili et Benjamin collaborent artistiquement, pour le meilleur et... le meilleur. Ils avaient déjà enthousiasmé le public avec Invicible Friends en 2010 et la presse et le public attendaient impatiemment la sortie de leur second opus en novembre 2012, un album « pop » comme le définit Benjamin. The Fight est l’incarna-tion d’une « vraie pop, au sens large du terme ». Comme celle des Beatles, par exemple, le groupe auquel nos deux musiciens font immédiatement référence : « Eux, c’est la pop ultime », confie une Nili enthousiaste.

Cet album, les deux comparses l’ont voulu « accessible ». Même s’ils étaient attendus au tournant par la critique, Nili et Benjamin ont mené leur travail de composi-tion avec sérénité : « L’action de composer est toujours naturelle », nous expliquent-ils. « On fait les choses comme elles viennent, on ne se force pas », renchérit Benja-min. Alors, vraiment insensibles au stress, les Lilly Wood & The Prick ? L’homme du duo finira quand même par ajouter, sou-riant : « Pour cet album, évidem-ment, il y avait une pression ».

The fight est plus rock : plus organique, plus

joue, moins bidouille qu Invicible Friends.(Nili et Benjamin)Sur scène, notre duo, complice et explosif, se donne à fond. Actuel-lement en tournée, il est accompa-gné de musiciens. Car oui, si Lilly Wood & The Prick est avant tout un duo, c’est aussi sur scène le rassemblement de plusieurs pros du show ! Les musiciens des lives ne participent pas à l’élaboration des chansons ou de l’album, mais ils apportent leur patte lors des concerts.

L’album, lumineux, ressemble à une succession de tableaux psyché-déliques : « Middle of the night », « Guys in band », « Into trouble », autant de titres qui incarnent bien cette tendance. « On a utilisé beau-coup de synthés vintage, de vieux instruments, des samples de trom-pettes », nous racontent les deux musiciens. « Il y a dans l’album des codes de l’électro très concrets », ajoute Benjamin. Et quand on leur demande s’ils seraient tentés d’uti-liser de vrais instruments sur scène : « Pourquoi pas, pour une grosse date, utiliser de vraies trompettes par exemple », propose Nili.

On en profite pour demander à la

charismatique chanteuse des Lilly Wood & The Prick si elle compte bientôt nous régaler de paroles en français. Car oui, si Nili excelle en anglais (elle a vécu en Angleterre et aux Etats-Unis), sa maîtrise de la langue de Molière est également parfaite. Il y a quelques années, elle déclarait aux médias que chanter en français était trop com-pliqué, Jacques Brel ayant mis la barre trop haute. Aujourd’hui, elle préfère encore attendre et continuer en anglais. Pour autant, le groupe n’exclut pas de sortir de France et d’aller proposer sa musique en Eu-rope, en Allemagne ou à Londres. Une chanteuse franco-israélienne qui chante en anglais, accompa-gnée d’un acolyte français, un duo qui envisage d’aller tourner hors de France : pas de doute, les Lilly Wood sont à eux seuls un creuset de cultures.

Sur No Mark , ou Le Mas , on nous entend parler mais on ne comprend rien : oui, c est fait expres.(Nili)

Lilly Wood

& The Prick

MusiqueMusique Musique

monte sur le ring PAR FANNY PEToIN

Gainsbourg aimait parler – ou faire parler des artistes – sur certains de ses titres. Benjamin et Nili ont également décidé d’intégrer des ins-tants parlés dans certaines chansons. « No Mark » et « Le Mas » en font partie. On aurait pu croire que ces interventions étaient écrites ou pré-parées, mais il n’en est rien. « Nous nous trouvions au mas des Escara-vatiers, dans le sud de la France. Un soir, on s’est mis à discuter avec Benjamin, et notre producteur, qui était là, nous a enregistrés. On a trouvé ça original. Il se passe des

choses et, parfois, on décide de les laisser, comme ici, pour ‘Le Mas’», nous raconte Nili.

Instinctifs, Benjamin et Nili ont composé et réalisé leurs titres sans forcer. D’ailleurs, l’album dégage une allure très rock alors que Nili ne pousse pas spécialement la voix : elle reste au contraire dans la maîtrise, droite. Benjamin confirme : « Certains chanteurs, pour faire du rock, ont besoin de pousser la voix plus fort, mais ce n’est pas une généralité. » Conclusion : oui, on

peut être rock sans avoir à hurler.

L’une des ambitions de notre jeune duo était de réussir à sortir trois albums d’ici leurs trente ans. Aujourd’hui, ils semblent bien partis pour atteindre cet objectif. Et lorsqu’on leur demande ce qu’ils pensent de l’échéance, ils nous répondent malicieusement que c’est « jouable ». Attendez-vous à accueillir prochainement un nou-veau Lilly Wood dans vos bacs : Benjamin et Nili se tiennent prêts !

Lilly Wood & The Prick, The Fight, Cinq7 Music. Sorti le 5 novembre 2012.

les étudiantsont enfin leur WEBMEDIA !

francecultureplus.fr

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VoIR, SoRTIR, éCoUTER EN ÎlE DE FRANCEBons plans IDF

DE l’opéra à pEtits prixGiuseppe Verdi et son chef-d’œuvre Falstaff illuminent l’Opéra Bastille du 27 février au 24 mars. Ce monument, en trois actes, repose sur un livret d’Arrigo Boito, lui-même très fortement inspiré d’une œuvre de Shakespeare, Les Joyeuses commères de Windsor. La première représentation à Paris de cette fameuse œuvre musicale, la dernière du grand Verdi, a eu lieu il y a 118 ans à l’Opéra Comique. Ce spectacle de 2h33 avec entracte réunit les grands musiciens et chanteurs de l’Opéra national de Paris, et sera joué à huit reprises. Sachez que la « dernière » aura lieu le dimanche 24 mars à 14h30 : allez-y car les fins de tournée sont souvent pleines de surprises. Les artistes, exaltés par la dernière représentation, sont souvent plus légers et inspirés. Etudiants, sachez que le tarif du spectacle varie entre 5 et

35 euros : certes, les places les moins chères ne vous offriront pas la vue la plus imprenable sur la scène, mais vous pourrez tout de même assister à un monument de la musique classique dans l’un des opéras les plus importants de France. Pour les déficients visuels, des représentations spéciales sont données les 12 et 24 mars. Ruez-vous sur les dernières places :  il vous reste encore les 12, 16, 19 ou 24 mars pour découvrir  le chef-d’œuvre de Verdi. Opéra Bastille, 120 rue de Lyon, Paris 12ème

lEs DEssins DE MarjanE satrapi s’ExposEnt Vous connaissez forcément Marjane Satrapi ou, du moins, son nom vous est familier. Normal, elle est l’auteure de la bande dessinée autobiogra-phique Persepolis adaptée en 2007 au cinéma. Le long métrage d’ani-mation a connu un grand succès en même temps qu’il a fait l’objet de po-lémiques et de censure dans certains pays musulmans conservateurs, du fait de la critique de l’autorité religieuse qui y est présentée. L’exposition de Marjane Satrapi à la galerie Jérôme de Noirmont donne à voir des dessins jamais montrés jusqu’à aujourd’hui. On y découvre des portraits d’une très grande simplicité parvenant à trans-mettre des émotions qui ne peuvent laisser le visiteur insensible, mais éga-lement des bandes dessinées comme Persepolis (2000-2003) ou Broderies (2003) qui explorent la complexité des rapports humains. Jusqu’au 23 marsGalerie Jérôme de Noirmont36-38 avenue Matignon, Paris 8ème Du lundi au samedi de 11h à 19hEntrée libre

CANCER En amour, l’ambiance astrale sera très favorable aux natifs du signe. Si des difficultés ont quelque peu assombri votre vie conjugale der-nièrement, vous allez pouvoir restaurer la confiance et la tendresse au sein de votre couple. Si vous vivez seul, le moment sera assez calme. Mais une rencontre importante semble dans l’air !

PoISSoN:

lIoN Vous aurez aujourd’hui de grands éclairs d’intuition. Vous avez toujours eu l’esprit assez vif et vos intuitions peuvent vous être mainte-nant très utiles. Vous pourriez capter instinctivement l’énergie d’une per-sonne qui marche près de vous...

TAUREAU Vous avez tout intérêt à faire preuve de flexibi-lité et de souplesse aujourd’hui. Vous serez amené à multiplier les contacts avec vos proches et votre famille ; votre vie sociale sera ainsi particulièrement riche et occupée.

CAPRICoRNE Pour quelques-uns, cette journée pourrait être marquée par une rencontre surprenante et eni-vrante. Mais si vous vous laissez aller, vous risquez d’aller au-devant de sacrées complications ! Célibataire, votre charme fera des ravages. Vous ne risquez pas de souffrir de la solitude : un essaim d’amou-reux se pressera autour de vous ; à vous de choisir !

VIERGE Vous avez tout intérêt à faire preuve de flexibilité et de sou-plesse aujourd’hui. Vous serez amené à multiplier les contacts avec vos proches et votre famille ; votre vie sociale sera ainsi particulièrement riche et occupée.

BélIER Aujourd’hui, c’est un bon moment pour faire la paix avec un ami ou un parent avec qui vous avez eu quelques mots dernière-ment. Il y a un temps pour tout, et après le tumulte des combats, il vous faut faire la paix et enterrer la hache de guerre.

GéMEAUX Vous pourriez trouver aujourd’hui la solution à un dilemme personnel. Si vous aviez des soucis du côté de votre vie sentimen-tale, la situation pourrait s’éclaircir d’un coup, grâce à cela. Si c’est au travail que le problème était posé, les choses ne pourront s’arranger que plus progressivement.

BAlANCE Aujourd’hui, c’est un bon moment pour faire la paix avec un ami ou un parent avec qui vous avez eu quelques mots dernièrement. Il y a un temps pour tout, et après le tumulte des combats, il vous faut faire la paix et enter-rer la hache de guerre.

SCoRPIoN Vous pourriez avoir une discussion sur des thèmes assez pro-fonds avec quelqu’un aujourd’hui. Par-fois vous appréciez d’aborder des sujets comme la religion ou la spiritualité avec vos interlocuteurs.

SAGITTAIRE vous poursui-vrez brillamment sur votre lancée et mettrez la personne aimée à vos pieds. Votre charme vous permettra de distancer tous vos rivaux.

vous avez tout intérêt à faire preuve de flexibilité et de souplesse aujourd’hui. vous serez amené à multiplier les contacts avec vos proches et votre famille ; votre vie sociale sera ainsi particulièrement riche et occupée..

Horoscope & Jeu

Notre playlistSudokuGomina

«everywhere»Lil Wayne et Drake & future

«Love me»fun

«carry on»ASAP Rocky, Drake, 2 Chainz & Kendrick Lamar

«f**kin problems»Calvin Harris et florence Welch

«sweet nothing»Maroon 5«daylight»

Imagine Dragons «it’s time»Baauer

«harlem shake»Macklemore & Ryan Lewis et Wanz

thrift shopJustin Timberlake

suit & tie

VERSEAU Certains souvenirs de votre enfance pourraient subitement jaillir de votre mémoire. Des images du passé que vous pensiez disparues à jamais. Cette expérience vous donnera peut-être envie de commencer à noter ces faits. Et de fil en aiguille, vous pourriez interroger vos parents sur certains aspects de cette époque

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tous au salon Du livrE DE paris !Manifestation culturelle incontournable, le Salon du Livre de Paris vous donne rendez-vous du 22 au 25 mars pour sa 33ème édition qui met à l’honneur les lettres roumaines. Cette année, Barcelone est la ville invitée, une occasion de se pencher sur la littérature espagnole des 45 pays représentés. Vous pourrez découvrir 35 000 professionnels, parmi lesquels des maisons d’édition et des libraires. Les journées seront ponctuées d’enregistrements d’émissions radio aux-quels vous pourrez assister, de séances de dédicaces d’écrivains roumains et espagnols, ainsi que de mul-tiples conférences thématiques. Cette année, le livre culinaire aura pour la première fois un espace dédié. Des chefs feront la démonstration de leur virtuosité der-rière les fourneaux pour donner vie aux belles recettes couchées sur le papier. Le Salon du Livre réserve de nombreuses surprises chaque année et les étudiants ont la chance de pouvoir y accéder gratuitement en se pré-enregistrant en ligne.Du vendredi 22 au lundi 25 marsParis Porte de Versailles – Pavillon 1Boulevard Victor, Paris 15ème Entrée libre : étudiants de moins de 26 ans

Exposition « snaps-hots » DE tErry o’nEillLa galerie de l’Instant propose de contempler les clichés du célèbre portraitiste londonien Terry O’Neill, pour la première fois exposé à Paris. Le photographe a figé sur papier glacé de célèbres artistes comme Audrey Hepburn, pensive et mystique avec sa colombe blanche sur l’épaule, David Bowie, au look dark et accompagné d’un chien démesuré, Jimmy Page, rock’n’roll dans la brume, Romy Schnei-der, torturée, Faye Dunaway, seule et blasée au lendemain de la cérémonie des Oscars, Brigitte Bardot, sensuelle avec ses cheveux au vent et une cigarette aux lèvres, ou encore des personnalités importantes comme Nelson Man-dela. Capable de mettre en scène de manière remarquable ses modèles et de capter un instant en donnant toujours une impression de naturel, Terry O’Neill nous fait voyager dans l’intimité ou le simple quotidien de ses sujets et parvient à susciter notre admiration pour ces figures iconiques.Jusqu’au 10 avril - Galerie de l’Instant - 46 rue de Poitou, Paris 3ème - Du mardi au samedi de 11h à 19h - Entrée gratuite

VoIR, SoRTIR, éCoUTER EN ÎlE DE FRANCEBons plans IDF

salon MonDial Du tourisME, 21-24 Mars 2013Pas d’idées pour vos prochaines vacances ? A la recherche de bons plans ou d’idées insolites ? Du 21 au 24 mars, le Salon Mondial du Tourisme s’installe Porte de Versailles. La plus grande agence de voyage éphémère de France vous proposera pendant trois jours des stands divers et variés. Ainsi, vous pourrez glaner des informations dans les espaces « Oenotourisme » (espaces consacrés au vin), « Tou-risme responsable » ou encore « Tourisme et handicap ». De nou-veaux pôles ont été créés pour cette édition : l’espace « Tourisme de mémoire », « Le village des îles » ou encore « Les Roues de l’aven-ture ». Courez faire un tour à l’espace « Bonnes Affaires » qui regroupe les offres exclusives proposées par les exposants du salon ! Billets d’avions, séjours à gagner : on vous souhaite de repartir du salon les poches remplies de cadeaux ! Et n’hésitez pas à vous rendre au « Pa-villon des Insolites » pour découvrir de nombreux séjours et voyages auxquels vous n’auriez jamais pensé. Vous découvrirez par exemple le Camp Nicolas Vanier, du fameux aventurier trappeur, avec ses ran-données en chiens de traîneau, ses balades à cheval et ses Cocoon

Tree, des petites tentes sphériques accrochées aux arbres. Voilà qui promet des vacances insolites !Entrée : 10 euros. De 10h à 19h. Au Parc des Expositions, Pavillon 4, Porte de Versailles

lEs Divalala, chansonsD’aMour traficotéEsLTrois chanteuses, plutôt déjantées et allumées, extravagantes et hila-rantes, retracent le parcours amou-reux d’une femme en s’appuyant sur de célèbres chansons d’amour, écrites par Colette Renard, Johnny Hallyday, Léo Ferré, Claude François, Céline Dion, etc. Elles interprètent ces chansons quasiment a cappella, s’accompagnant de petits objets, instruments ou jouets. De l’humour et de l’amour avec de jolies voix !Jusqu’au 26 marsThéâtre Essaïon, 6 rue Pierre au Lard, Paris 4èmeLoc. : 01 42 78 46 42

2 pâtes feuilletées / 2 boites de saumon / 1 boite de concentré de tomates / 3 œufs / 300 g de gruyère râpé / 20 cl de crème fraîche 1 jaune d’oeuf / sel et poivre

inGréDiEnts pour 6 personnes:

préparation:

rEcEttE DE tourtE au SauMon FaciLE

Mélangez le saumon émietté (sans arrête et sans la peau bien sûr), le concentré de tomates, les 3 œufs préalablement mélangés, la crème fraîche, le gruyère, un peu de sel et de poivre.Etalez la première pâte feuilletée sur un moule à tarte et piquez-là avec une fourchette. Verser la préparation et recouvrez-là avec la deuxième pâte feuilletée. Piquez le dessus avec une fourchette. Avec un pinceau, étalez le jaune d’oeuf sur la surface de la pâte. Enfin, faites-là cuire 25 min à 250°.Accompagnez la tourte d’une salade verte.

VoIR, SoRTIR, éCoUTER EN ÎlE DE FRANCEBons plans IDF

Temps de préparation : 20 min / Temps de cuisson : 30 min

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VoIR, SoRTIR, éCoUTER EN ÎlE DE FRANCEPSYChoBons plans IDFBons plans IDF

cartE blanchE à françois MorEl

De janvier à juin, la Pépinière accueille Fran-çois Morel, que vous pourrez écouter et voir dans tous ses états : metteur en scène, chan-teur, acteur, auteur, etc. Des spectacles qui ont déjà eu beaucoup de succès et qu’on reverra avec plaisir (comme « Le soir, des lions… » en juin) ou d’autres créés pour cette belle occa-sion qui lui est donnée de nous révéler ses si nombreux talents ! « Bien des choses » traite de l’échange épistolaire sur cartes postales (du 5 au 30 mars). Dans « La fin du monde est pour dimanche », il sera question, comme le dit François Morel lui-même, de l’âge, du temps qui passe et de la recherche du bonheur Du 18 avril au 22 juin.La Pépinière Théâtre7 rue Louis Legrand, Paris 2èmeLoc. : 01 42 61 44 16

Retrouvez Ovary sur son blog www.ovary.fr

Et vian ! a nous 3 !Fabienne Guyon, Yves Martin et Jean-Pierre Solvès recréent à eux trois (chant, contrebasse, saxophones et flûtes) l’univers poétique et musical de Boris Vian, avec ses chansons bien sûr mais aussi ses citations et réflexions. Au programme : musique, émotion, fantaisie et dérision ! Un spectacle que les fans de l’artiste ne manqueront pour rien au monde! Théâtre Essaïon, 6 rue Pierre au Lard, Paris 4èmeTous les dimanches à 18h jusqu’au 28 avril Loc. : 01 42 78 46 42

Par Saba Agri, Honorine Reussard & Fanny Petoin

nEw, la coMéDiEMusicalEiMproviséEUne troupe de trois musiciens et cinq comé-diens aidés d’un « imprographiste » et d’un maître de cérémonie créent, grâce à la participation du public qui choisit le titre et le lieu de l’histoire, un spectacle de comédie musicale totalement improvisé, avec un uni-vers à chaque fois innovant et original. Vous pouvez donc assister à chaque représenta-tion, aucune ne ressemblera à l’autre !

Les mardis 19 mars, 9 avril et 28 mai à 20hThéâtre Trévise14 rue de Trévise, Paris 9ème

Plutot brune,plutOt blOnde, est-

ce qu-elle meressemble.

nathalie

fans DE nourriturE asiatiquE, à vos stylos !Vous adorez la nourriture venue d’Asie ? Vous pourriez engloutir des tonnes de nems, de raviolis et de brochettes, sans jamais vous lasser ? Nous avons peut-être trouvé votre paradis : le petit restaurant « Jardin d’Asie », situé dans le fameux quartier chinois de Paris (13ème arrondissement), propose des buffets à volonté à petits prix. Etudiants de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, si vous avez des cours à l’annexe Tolbiac, réjouissez-vous : vous êtes à quelques minutes à pied de ce petit restaurant. Entre deux cours, pour 12.50 euros, les plats thaïlandais, chinois, vietnamiens, ainsi que les boissons, sont à volonté. De quoi vous changer du resto U ! Attention à ne pas trop manger non plus, vous risqueriez de vous endormir en cours ! Vous n’êtes pas dans le quartier chinois à midi ? Qu’à cela ne tienne : du lundi au jeudi soir, le buffet et les boissons à volonté sont à 14 euros. Et le week-end, les prix grimpent à 16.30 euros. Nul doute que « Le Jardin d’Asie » deviendra rapidement votre QG. Bon appétit ! Le Jardin d’Asie, 78 rue Baudricourt, Paris 13ème

Elle était un prénom.Un truc qui t’échappait, que tu glissais dans nos conversations à des heures improbables. Elle était un croche-pattes à nos projets, le feu que l’on cherchait partout, que l’on cherchait des nuits entières pour allumer nos clopes et nos plus grandes illusions. Qui sont restées bien vaines et puis. Tu l’invi-tais à tes lèvres parce qu’elle faisait partie de ta vie depuis six ans quand j’y trouvais une drôle de place depuis six jours. Si elle était ta petite amie, elle devenait ma pire ennemie. J’osais à peine te croire, et quand tu t’approchais de moi pour me parler d’une prochaine vie, de ce truc dans mes yeux, de ta décision pour bientôt, je brandissais mes mains sur mes oreilles comme une enfant haïssant ta réalité parce qu’elle la savait tronquée.J’ai passé des heures à l’imagi-ner, en tournant dans mon lit, en serrant le volant de ma ba-gnole, en courant sous un soleil de con. Plutôt brune, plutôt blonde, est-ce qu’elle me ressemble. Et quand tu lui fais l’amour, est-ce que tu l’aimes encore un peu.Un soir, tu m’avais dit qu’elle était si belle en été. C’était beau ce que tu disais d’elle, plus beau que mon bout de nez tout rouge en plein décembre. Et soudainement, juin me mettait mal à l’aise.Alors je l’imaginais moche en hiver, plutôt spéciale en été. Des épaules un peu nues, je la voyais sur une photo mal prise, le soleil dans les yeux et des halos de lumière assez grossiers. Une photo pâle, un peu lointaine, l’amour sur papier glacé, dans le parc l’année dernière.A force d’imaginer cette photo, j’avais mis un visage sur un prénom et un regard sur

ma pire ennemie. Je m’étais trouvée moins bien et finalement à peine plus digne.Je l’ai détestée.Mais de moins en moins. Au bout du compte, elle avait moins de force pour te retenir que tu n’en avais pour partir. Mais tu t’en foutais, sauf pour m’agripper le menton en me suppliant de t’attendre. Je t’ai laissé dans ton sombre coin penser que tu avais un choix à faire quand je ne voulais plus en être une issue.J’ai appris quelques années plus tard que tu l’avais quittée. J’ai souri, pourquoi fallait-il que l’on soit en juin.Et puis, il y a quelques jours, j’ai vu son vrai visage. Il n’y avait pas de soleil, on se pelait les miches sous une nuit d’hiver, on s’est reconnues, un peu. On ne s’est rien dit mais on savait. Bien sûr qu’elle a eu des échos de

qui j’étais et qu’elle a dû vomir certains soirs mon prénom comme je décorti-quais le sien pour mieux le vendre

aux enfers. Vers minuit, on a franchi la ligne des petites appellations hypocoristiques en raccourcissant nos prénoms et on trouvait même qu’ils sonnaient bien après toutes ces années.Elle m’a demandé du feu. On aurait dit qu’elle n’en avait jamais eu. Tu vois, c’était bien trop facile et bien trop con de l’accuser elle. Vers une heure, on a constaté en un fou rire qu’on se ressemblait plutôt pas mal et que c’était peut-être logique, en fait. J’avais envie de lui demander si elle avait une photo d’elle, une photo d’été, le soleil dans les yeux. Si elle habitait près d’un parc et puis j’ai pas osé. Elle ne m’a pas demandé si je préférais l’hiver moi.

PAR oVARY

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être habillé simplement tout en accessoiri-sant vos cheveux par un chapeau, headband, serre-tête, voilà le comble du style ! voici pour vous la sélection des meilleurs accessoires pour vos jolies têtes, qui vous donnera du style pour 2013.

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AIMER LES ANIMAUx

PROTéGERLA PLANèTE

3 bonnEs raisons D’arrêtEr la vianDE

Question de société Question de société

L’industrie de la viande est constamment enta-chée par des scandales sanitaires : la maladie de la « vache folle », le bœuf aux hormones, les poulets à la dioxine, j’en passe et des meilleurs. si la fraude du « findus gate » et sa viande de cheval maquillée en bœuf ne comporte aucune menace pour la santé des consommateurs, ce n’est pas le cas de la crise de

la « vache folle » qui ébranla l’europe dans les années 80-90. en cause : le cannibalisme des ruminants nourris avec des farines animales, obtenues à partir des morceaux non consommés de carcasses bovines et de cadavres d’animaux broyés. une pratique vicieuse qui provoqua l’esB (encéphalopathie spongiforme bovine), responsable de la mort d’environ 200 000 bovins, mais aussi de centaines d’êtres humains qui, contaminés par la viande, contractèrent la maladie de creutzfeldt-Jakob.

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PAR hoNoRINE REUSSARD

La consommation de viande implique le massacre d’animaux capables, comme les hommes, de ressentir des sensations et des sentiments. com-ment les carnivores peuvent-ils rester insensibles au sort des poussins mâles qui, non-rentables pour l’industrie

avicole, sont broyés, noyés sous les déchets ou écrasés au bulldozer par dizaines de millions chaque année ? comment peuvent-ils savourer le foie de canards

nourris par un tuyau dans des conditions inhu-maines ? tuer un animal – sale-ment ou propre-ment – reste un acte immoral.

La ripostedu carnivore : En tuant des animaux, l’homme occupe simple-ment la place que lui a donnée la nature dans la chaîne alimentaire, celle d’un prédateur omnivore. Les animaux se dévorent bien les uns les autres. Les plantes et les champignons (qui sont plus proches de la branche animale) sont aussi des êtres vivants. Pourtant, les végétariens ne culpabilisent pas à l’idée de les couper en mille morceaux, de les faire revenir dans de l’huile bouillante, puis de les servir escortés d’une belle pièce de soja. Certes, ils n’ont pas de système nerveux. Mais c’est aussi le cas de certains animaux comme les mollusques ou les insectes. Les anti-carnivores posent une hiérarchie douteuse entre les êtres vivants.

La végétarienne née.Camille, 20 ans, étudiante en mode :« végétarienne depuis toujours – car mes parents le sont –, je ne me pose même pas la question de la viande. une barrière psychologique m’empêche d’en consommer. d’abord, parce que la viande me dégoûte. ensuite, parce qu’on trouve beaucoup de toxines dans les animaux de consommation. enfin, parce que la production d’animaux utilise beaucoup d’énergie. La viande est mauvaise pour la santé et l’environnement. »

L’aspirante végé.Tiphaine, 24 ans, étudiante en communication : « Au quotidien, je ne consomme ni viande ni pro-duits laitiers. mais il m’arrive de faire des écarts… dans un resto asiat’, je peux manger un bòbún avec des morceaux de bœuf ou des crevettes. mais en sortant, je me sens mal. car la viande me dégoûte. celle que l’on trouve dans les plats préparés ou sous vide dans les supermarchés est immonde. Les animaux sont bourrés d’antibiotiques et d’hormones. »

La carnivore décomplexée.Bérénice, 26 ans, infirmière :

« J’aime la viande pour la simple et bonne raison que la viande c’est bon, c’est riche en protéines, donc cela rend costaud. plus sérieu-sement, j’en ai marre du misérabilisme des végétariens qui pleurent sur le sort des pauvres animaux assassinés par les humains. L’homme est omnivore. c’est dans sa nature de consommer de la viande. Les animaux se dévorent bien entre eux. »

ECHAPPER AUx CRISES SANITAIRES

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La riposte du carnivore :Les aliments non-carnés ne sont pas immunisés contre les scandales sanitaires comme le prouve le cas de Monsanto, monstre de la chimie et des OGM, qui a notamment créé et commercialisé l’herbicide 2.4.5-T riche en dioxines, des substances hautement toxiques, responsable de la contamination de plusieurs centaines d’ouvriers aux Etats-Unis et du développement de cancers chez plusieurs riverains de l’usine Nitro en Virginie. Ce n’est malheu-reusement pas un cas isolé car de nombreux pesticides, herbicides et insecticides sont utilisés dans la culture des plantes.

« mangez vert, la planète est dans le rouge ». telle est l’injonction des en-nemis de la viande qui accusent les carnivores avides

de côtes de porc de collaborer au réchauffement climatique. et ils n’ont pas tort… selon une enquête publiée en 2006 par la fAo (food and Agriculture organization), l’élevage est responsable d’environ 18% des émissions de gaz à effet de serre. c’est plus que le secteur des transports ! Avec leurs flatu-lences saturées de méthane, leurs tonnes de fumier bourré de no2, leurs émissions d’ammoniac qui provoquent des pluies acides et leurs déjections qui polluent les nappes phréatiques, les porcins comme les bovins, rassemblés par l’homme dans d’immenses chep-tels, représentent une menace pour l’environnement.

La ripostedu carnivore :La culture intensive de denrées vertes telles que le blé, le col-za, le maïs ou le soja – destinées à l’alimentation humaine ou animale mais aussi à la production de biocarburant – est aussi néfaste pour l’environnement. Elle est responsable de l’épuise-ment des sols, de la pollution des eaux, de la contamination des êtres vivants, de l’intoxication directe de l’exploitant et indirecte du consommateur, ainsi que du lent et inexorable déclin de la biodiversité. Telles sont les conséquences désastreuses de l’utilisation excessive de fertilisants et de produits phytosanitaires sur laquelle repose l’industrie céréalière et maraîchère.

Cinq semaines se sont écoulées depuis l’explosion du « Findus gate », le scandale des lasagnes, can-nellonis, raviolis et autres pâtes fourrées au che-val mais labellisées « 100% pur bœuf ». Pourtant, l’ombre de la tromperie, savamment orchestrée par les cancres de l’industrie de la viande et savoureu-sement dissimulée sous des litres d’ersatz de sauce tomate, continue de planer sur la tambouille car-née, celle dont se repaissent les amoureux des ani-maux… préalablement dépecés, désossés, détripail-lés, débités en rondelles ou découpés en tranches.

La « barbaque parano », alimentée par le scandale de la viande chevaline, puis par la réintroduction des farines ani-males dans l’alimentation des animaux de consommation, semble réveiller de vieux démons – comme la crise de la « vache folle » – et profiter aux ennemis de la viande… Vous savez, ces bobos chevelus qui arborent des sarouels « 100% coton bio », qui traînent leurs sandales dans les Naturalia, La Décroissance sous le bras, et qui refusent de consommer des cadavres d’animaux. Et si les végétariens, raillés par les vian-dards, ridiculisés par les baveux, conspués par les lobbies de la bidoche, avaient finalement raison ?

100 % vegetarien

100 % BIO 100

% BIO

« Mangez vert, la planète est dans le rOuge »

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Longtemps reléguée au second plan, l’alternance séduit de plus en plus d’étudiants qui souhaitent se spécialiser et acquérir une expérience solide qui leur permettra d’être crédibles aux yeux des em-ployeurs préférant les profils opérationnels. Alterner formation théorique et mise en pratique semble être un duo gagnant qui offre en moyenne 80 % de chances d’être embauché à la sortie des études...Chaque année, des milliers d’étudiants sortent diplômés de formations en lettres, histoire, sociologie, etc., sans avoir eu d’expérience professionnelle significative durant leur parcours universitaire. Il est vrai qu’en dehors des rares licences et masters professionnels que l’on peut trouver au milieu d’une multitude de licences purement théoriques et de masters recherche, l’université n’a pas pour habitude de prendre les étudiants par la main pour les inciter à faire des stages. Les formations proposées sont généralement trop denses et ne laissent pas de plage horaire suffisamment large pour permettre aux étudiants de s’engager dans un contrat d’apprentissage afin de dynamiser leur parcours. Cela peut convenir aux aspirants chercheurs, mais ce n’est pas le cas de tous ceux qui fréquentent les bancs de la fac. C’est pourquoi beaucoup d’écoles exploitent le filon de l’alternance dans de multiples domaines, et les universités s’y mettent progressivement. Ainsi, la voie de la professionnalisation est empruntable dès la première année d’enseignement supérieur.

PAR SABA AGRIlES FoRMATIoNS EN AlTERNANCE

Formation

Le contrat d’apprentissage, un grand pas vers le CDILe contrat d’apprentissage donne à l’étudiant apprenti les mêmes droits et devoirs qu’un salarié, sauf qu’il est formé en parallèle. S’il est efficace, l’entreprise peut lui confier des responsabilités plus importantes. Le contrat d’apprentissage est souvent la voie royale qui mène au CDI ou au moins au CDD. En matière de salaire, l’appren-ti, loin des 436.05 euros d’un stagiaire à temps plein, perçoit une rémunération en fonction de son âge et de son niveau d’étude. Par exemple, un étudiant de 21 ans et plus gagne 78 % du SMIC et est exonéré d’impôt. Selon la structure au sein de laquelle l’étudiant est employé, le salaire peut être plus attractif. Il a également le droit de poser quelques jours de congés, mais il faut noter qu’en période de vacances scolaires son temps partiel se trans-forme en temps plein, statut de salarié oblige. Autre aspect positif, l’employeur prend en charge les frais de scolarité, une véritable aubaine lorsque ceux-ci sont élevés.

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LES ForMationS En aLtErnancE

Qu’est-ce que l’alternance ?On parle de formation en alternance pour désigner un cursus proposant de suivre des cours théoriques en parallèle d’une expérience professionnelle, dans le secteur privé ou public, en lien avec la formation. L’organisation des se-maines varie selon les établissements. Certains divisent la semaine en deux parties, avec une première partie en cours et une seconde partie en entreprise. Avec cette formule, l’étudiant doit s’habituer à changer rapidement de cadre et à se mettre dans le bain des cours pendant deux ou trois jours et dans celui de la structure le reste de la semaine. D’autres établissements privilégient un rythme moins entrecoupé, avec une semaine en cours et une semaine sur le terrain.

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lES FoRMATIoNS EN AlTERNANCEFormation

DES ExEMPLES DEForMationS EnaLtErnancE

Elles peuvent être dispensées dans différents domaines : com-merce, assurances, hôtellerie, restauration, communication, journalisme et bien d’autres encore. L’école supérieure de com-merce IDRAC propose des BTS, des bachelors (niveau licence) et des masters qui permettent dès la première année de suivre une formation en alternance. En BTS, on retrouve plusieurs spéciali-tés : Commerce International, Management des Unités Commer-ciales, Négociation et Relations Clients, et Assistant de Gestion. Dans le précédent numéro de Campus Mag, nous vous présen-tions un étudiant qui a effectué toute sa scolarité en alternance et qui a été embauché en CDI dès la sortie de l’école comme commercial chez L’Oréal.

En communication, des universités recourent elles aussi à l’alternance. C’est le cas de la Sorbonne-Nou-velle avec son Master 2 Commu-nication des Entreprises et des Institutions. Les étudiants suivent les cours pendant deux jours et travaillent le reste de la semaine au sein d’une structure. À l’issue de la forma-tion, ils accèdent à des postes de responsables de la communication interne ou externe (entreprises, collectivités territoriales, institutions publiques, institutions culturelles, associations), de chargés puis directeurs de communication, de consultants en agence, de respon-sables des publications du service communication, de responsables du service de communication et de promotion des médias (radio, télévision, presse écrite) ou de responsables des achats de com-munication.

Le celsa, grande école de communication, de marketing et de journalisme, propose aussi un Master de Communication des Entreprises et des Institutions. En journalisme, l’école a opté depuis 2011 pour des contrats d’appren-tissage pour les étudiants en M2, contrairement au M1 où seuls les stages sont possibles. Les étudiants passent un jour et demi en cours et trois jours et demi au sein d’une rédaction.Pour se spécialiser dans le journalisme culturel, le Master 2 de la Sorbonne-Nouvelle favo-rise les contrats d’apprentissage également. Les lundis et mardis sont consacrés aux cours : écriture, cours théoriques de cinéma, de danse, d’art contemporain, atelier vidéo, atelier radio, etc. Quant aux mercredis, jeudis et vendre-dis, les étudiants retrouvent leur rédaction pour mettre en pratique les connaissances acquises.

Les centres de formation negoventis disposent d’une variété de cycles aux quatre coins de la France en commerce, vente et hôtellerie-restau-ration qui peuvent tous être suivis en alternance. Le diplôme de la filière Hôtellerie-Restauration prépare aux métiers d’assis-tant manager tourisme, hôtellerie, restauration ou de responsable d’un établis-sement d’hébergement et/ou de restauration. Dans ce domaine, l’alternance est indispensable pour faire ses armes en se confrontant à la réalité du terrain, sans laquelle un employé peut être totalement dépassé.

L’alternance constitue donc une option de premier choix pour séduire les employeurs à la recherche de nouvelles recrues capables de s’adapter rapidement et efficacement au travail demandé. c’est une formule qui arrange aussi bien l’employeur que l’étudiant apprenti qui a le sentiment de construire une vraie carrière au fil des mois.

Mon StaGE En aLtErnancE…

Je m’appelle Laureen, j’ai bientôt 22 ans, et je vais vous parler de mon parcours.

Un tremplin pour l’avenir : voilà comment je résumerais le contrat de qualification que j’effectue dans le cadre de mon cursus en alternance. Présente depuis bientôt trois ans dans la même entreprise, j’ai énormément appris et j’ai développé de nombreuses compétences.

lES FoRMATIoNS EN AlTERNANCEFormation

Je suis ce que l’on peut appeler une « bonne élève » : j’ai décroché sans problème mon bac scientifique option SVT à Nice, puis suis montée sur Paris. Très intéressée par le monde du tourisme, j’ai souhaité me lancer dans un BTS « Vente et Production touristique » en alternance. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que fraîchement débarquée de ma Provence, tout juste bachelière, il me fallait gagner ma vie. J’ai arrêté mon choix sur le CFA UTEC à Marne-La-Vallée, une école dont les par-tenariats-entreprises étaient séduisants. Après mes deux années de BTS et une licence pro « Tourisme et Nouvelles Technologies » à l’université de Marne-la-Vallée (partenaire du CFA UTEC), je suis actuellement un master « Hôtellerie, Tourisme et Loisirs » à l’HEMA. Pour décrocher mon contrat pro, j’ai bénéficié du soutien de mon école : elle m’a recommandée auprès du comité d’entreprise d’Air France. Mon bac S a joué en ma faveur. Après quelques petits tests, j’ai essayé de dé-montrer que je savais rester moi-même : c’est, je pense, ce qui m’a permis de décrocher le contrat.

Je travaille donc au sein du comité d’entreprise d’Air France depuis plusieurs mois. Polyvalente, je suis en charge de la mise en place de certaines vacances/offres de loisirs pour les salariés du groupe mais éga-lement du service de billetterie et de la boutique, en

relation avec les commerciaux de l’entre-prise. Je suis aussi chargée de suivre les remises de bons (maladies, naissances, mariages, etc.) aux employés d’Air France.Ce contrat professionnel, qui prendra fin en octobre, m’apporte énormément : il m’a aidée à développer un sens de l’organisation infaillible : entre journées à l’école et périodes en entreprise, mieux vaut être carré si l’on ne veut pas s’y perdre. Mes conseils pour réussir son cursus en alternance ? Ne choisissez pas une entreprise en ayant pour unique objectif d’y décrocher

un CDI à la sortie. Vous vous épanouirez davantage. Je vous recommande également de ne pas délaisser l’école pour votre contrat pro.

PAR FANNY PEToIN

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On ne peut pas vraiment dire que mon parcours soit linéaire. Bien au contraire : je ne me suis tournée vers les cursus en alter-nance que sur le tard, alors que j’avais déjà en poche un master en Webmarketing décroché à Sup de Pub.

Bien qu’ayant passé six mois en Australie pour mon second se-mestre de master, et bien que titu-laire d’un « Graduate certificate of creative servicy », je ne me sentais pas suffisamment crédible pour prétendre à un premier em-ploi. Avec la crise, il me semblait que mes stages n’étaient pas suffisants pour pouvoir séduire un recruteur. C’est la raison pour laquelle, début 2011, j’ai décidé de me lancer dans la formidable aventure de l’alternance.

Avec le soutien de mon établis-sement, l’Ecole Multimédia, j’ai décroché un contrat profession-nel chez Mediapost, filiale du groupe La Poste. Et après une année réussie, j’y ai décroché un CDI, pour mon plus grand plaisir ! Car quand je suis arrivée dans l’entreprise la première fois, je m’y suis sentie comme chez moi. Je me suis alors fortement investie, d’autant plus qu’il était crucial pour moi de décrocher un emploi à la sortie.

Comment j’ai obtenu ce CDI ? Soyons clairs : je me suis vrai-ment investie dans toutes mes missions durant mon alter-nance. En bref, j’ai prouvé à mes responsables que l’on pouvait me faire confiance.

Mon job actuel ? Il pourrait se résumer en un mot : polyvalence ! C’est d’ailleurs une faculté que l’alternance m’a aidée à déve-lopper. Au sein de Mediapost, qui est une société menant des campagnes de communication et de marketing par le cour-rier, je m’occupe de la gestion des campagnes, de la concep-tion jusqu’au point final. Je suis en charge de la création, des conseils-clients, mais aussi de certaines tâches de gestion (fac-turations, devis, etc.)

Si j’ai réussi à convertir mon stage en CDI, c’est certainement grâce à mon investissement et à ma rigueur : des qualités abso-lument indispensables si l’on veut réussir son contrat pro et le convertir.

J’ai aussi montré que j’étais pas-sionnée par mes missions et que ma motivation était sans faille. Il ne faut pas perdre de vue que le contrat professionnel n’est ni un stage, ni un premier emploi. Il faut être investi, combattif, per-tinent et, surtout, force de propo-sition.

Jeune diplômée, j’ai pu constater que l’alternance avait dévelop-pé mon sens de l’organisation. Le principe même de ce type d’études oblige à un minimum de structuration : une semaine à l’école, une autre en entreprise... Autant dire que sans organisa-tion, l’année peut rapidement devenir un calvaire.

Que vous hésitiez à vous lancer dans des études en alternance ou que vous en suiviez déjà, je n’aurais qu’une chose à dire : ne choisissez surtout pas votre mé-tier par défaut mais bien par vo-cation, car l’on fera toujours bien quelque chose que l’on aime.

Mon PrEMiEr EMPLoi En aLtEr-nancE…

J’ai décidé de me lancer dans la formidable aventure de l’alternance.

lES FoRMATIoNS EN AlTERNANCEFormation

« Rigueur, autodiscipline, discernement » : pour moi, voilà les trois traits de caractère nécessaires pour réussir ses études en alter-nance. Je m’appelle Audrey et à 28 ans, je suis chargée de cam-pagne marketing après avoir étudié au sein de l’Ecole Multimédia. Déjà titulaire d’un BTS « Communication des entreprises », d’un ba-chelor et d’un master de Sup de Pub, j’ai décidé de me lancer dans l’alternance, un gage de sérieux apprécié des futurs employeurs.

vous voulez en savoir plus sur mon parcours ? Je vous raconte tout.

PAR FANNY PEToIN

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