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8 3 " " A n n é e — № 6 7 ABONNEMENTS Trois Mois. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du département: 15 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 tr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINiSTRATION ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NOiR Samedi 20 Août 1927 LE NUMÉRO 1 5 1m J Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année, La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 Directeur: A . GIROUARD i Téléphone 1-95 La Crise DE rEnseignement primaire M. Glay, le plus laïc des insti- tuteurs, gémit dans L'OEuvre sur l'accroissement continu du nom- bre des illettrés en France : « C'est un fait acquis, écrit-il, dénoncé par les résultats officiels du dernier recensement, qu'un sixième de la population française est rangé dans la catégorie des illettrés (on qualifie ainsi toute personne qui ne sait pas à la fois lire et écrire) ; c'est un autre fait, non plus discuté, qu'à l'école primaire le pourcentage des abs- cences, qui était de 8,38 en 192-2, est passé à 11,30 en 1925. Aussi comprend-on maintenant pour- quoi la proportion des analpha- bètes en France atteint 35 pour mille, alors qu'elle est de 0,5 en Allemagne, de un en Suède et en Suisse, » Résultats peu flatteurs pour notre enseignement primaire pu- blic qui s'avère décidément infi- niment plus laïc qu'obligatoire et qu'efficace. Quels remèdes apporter à cette Cl ise ? Elaigir le statut de renseigne- ment privé ? Ouvrir toutes grandes les portes — que leur fermèrent des lois iniques, — à ces admirables insr lituteurs qu'étaient les Frères des Ecoles chrétiennes, à ces inéga- lables institutrices que iournis- saient vingt ordres religieux féminins? M. Glay n'y songe pas un ins- tant. ^ C'est à peine s'il recherche les d'obtenir un meilleur rendement parmif les enfants % scolaire. ne fait pas l'examen de cons- de ses collègues ; il n'in- pas les familles de peur li'elles ne lui répondent que la présence dans trop d'écoles de J ïûaîtres communistes ou simple- •^||;nent politiciens dVant tout ne itBl fK" Iles excite pas à y mener leurs ^niants. ..^^^Préfère enfourcher le dada ;: IP l'obligation post-scolaire. Surprenant paradoxe : c'est à aeureoù l'on s'avoue impuis- '"t à garder les enfants à l'école que Fou veut y attirer les jeunes gens. C'est proprement mettre la charrue avant les bœufs. L'instruction post-scolaire est certes un bienfait, mais un bien- fait complémentaire. Elle îi'a de raison d'être'que si elle est précédée de la modeste — et obligatoire — instruction des tout jeunes enfants. Ici le mieux apparaît comme l'ennemi du bien. C'est une noble préoccupation que de songer à étendre les connaissances des futurs citoyens et des futures mères de famille — que nous voudrions bien ap- peler citoyennes, mais la dernière loi électorale du Cartel s'y op- pose. — Mais encore faudrait-il qu'on leur apprit préalablement à lire et à écrire. Que M. Glay et ses collègues s'y appliquent donc. Quand ils au- ront réussi à diminuer le nombre des illettrés, il sera temps de songer à fabriquer les demi-sa- vants dont ils rêvent. JACQUES DELSAUX. L'accord économique franco - ailemand Les déiégalions économiques française d allemande ont communiqué les grandes li- gnes de l'accord franco-allemand qui a élé signé mercredi malin par leurs présidents respectifs. * * Les avantages que l'accord procureà cha- cune des deux parties ont été négociés de telle sorte que tout en s'étendant à la presque totalité de l'exportation de chacun des deux pays, il soit néanmoins particu- lièrement favorable pour les branches de la production. Du côté français, c'est d'abord l'agricul- ture qui recueille le béfiéfice de l'accord, mais toutes nos grandes industries du co- tons, de la laine et de la soie, de la confec- tion, de la chaussure, de la métallurgie et do la mécanique, de la savonnerie et de la parfumerie, de la gobeletterie el de la porcelaine, reçoivent le bénéfice, soit de la réduction soit de la consolidation des tarif ï allemands. Du côté de l'Allemagne, ce sont les gran- des industries de la chimie, de la mécani- que et de'l'électricité, des petits métaux, do la cimenterie, do faïence et de la porce- laine, du cuir et de la bimbeloterie qui bé- néficient de notre tarif minimum et de la clause de la nation la plus favorisée. Abandonnant cependant les positions d'or- dre secondaire ou pour lesquelles l'état ac- tuel de la tarification do l'un ou l'autre pays ne permet point d'envisager une solution de tout point satisfaisante, la France s'est résignée à se contenter provisoirement du tarif autonome allemand, et l'Allemagne est demeurée soumise pour certains de ses produits soit au tarif général, soit à des tarifs intermé-diaires. Enfin le tarif minimum n'a pu être afr cordé il l'Allemagne que dans la limite des contingents annuels. Pour compenser le traitement différentiel que certains produits allemands d'une imjMrtance qui n'est point négligeable continueront à subir en France^ l'Allemagne a limité un contin- gent de SGo.ooo quintaux métriques l'im- portation de nos vins. 11 est à remarquer que ce contingent n'est point inférieur aux exportations moyennes ife la France et que n'y sont point compris les vins de liqueur, les vins de Champagne et les vins mousseux les vins destinés ?i la distillation. Ce contin- gcnlement des vins doit d'ailleurs prendre fin dans tous les cas ci-dessus énumérés où les deux pays substitueraient au régime initial du traité celui de la nation la plus favorisée et en tout état de cause à la date du i5 déceiribre igaS. Etant donné les difficultés que comporte- ra pour les douanes des deux pays l'appli- cation d'un statut aussi étendu et aussi dé- taillé, la convention no pourra malgré les instances réitérées el les efforts du gouver- nement français, soucieux surtout de hSter l'exportation do nos raisins èt de nos au- tres fruits, entrer en vigueur qu'à la date du 6 septembre. D'ici là, d'ailleurs, le gou- vernement français devra établir par décret la nouvelle tarification que l'accord impli- que et en y,ue de laquelle le Parlement lui- avait donné par la loi du i3 juillet dernier les pouvoirs nécessaires. lllHlllllllllliillllllllliilllllilillllllll «CODE DES VICTIMES DE GUERRE» Aujourd'hui samedi, les victimes de la guerre, les Anciens Combattants et les bé- néficiaires actuels et éventuels de la loi du n avril 1924 voudront lire, en deuxième page : le Code des Victimes de Guerre. Ils y trouveront la huitième suite de l'é- tude des droits ouverts amar anciens combat- battants par la loi des retraites civiles et militaires ainsi que ceux ouverts à leurs ayants-droit et, enfin une documentation relative à l'office national des Combattants et à la délivrance du certificat provisoire du Combattant. Illllliil NOUVELLES EXPRESS On annonce que la cour suprême du Massachusetts a rejeté toutes les conclu- sions des défenseurs de Sacco et Vanzetti, qui restent condamnés à' mort. On publie des documents probants concernant l'action communiste dans nos colonies. Le conseil des ministres s'est réuni hier sous la présidence de M. Doumergue, à l'Élysée, Il s'est occupé des atlaires courantes et particulièrement de la dimi- nution des effectifs en Rhénanie. On a retrouvé au large de la Virginie des débris d'avion qui paraissent être de de l'avion de Nungesser et Coli. La presse anglaise commente l'accord franco-allemand, et se flatte d'y voir une suite de la politique de Locarno. Explication de r «Inexplicable » Cette affaire Sacco-Vanzetti qui, pendant de longues semaines, a si profondément énui le monde méritait-elle de soulever tant d'émotion .s .\u premier abord on ne le voit pas. Les <lcux condamnés avaient été réguliè- rement jugés, avec toutes les garaniles de la plus scrupuleuse légalité. Ils avaient été reconnu coupable d'un meurtre abomina- ble. Mais ils avaient tenu à épuiser, sui- vant leur droit, ks ressources infinies que la procédure offre toujoui-s aux inculpés habilement défendus. Les juges américains s'étaient d'ailleur smontrés insuffisamment ejxpéditifs Un, procès criminel qui d,ure sept ans, comme celui-là^ dure trop. C'est le seul titre, mais certain et impresionnant même, qui pouvait être invoqué pour ré- clamer la grâce. Elle sera obtenue. Tant mieux pour les misérables. Mais le retentissement inouï de leur af- faire dépasse sensiblement leur cas indiv'i- duel. Et l'on est en droit do se demander commgnt il se fait que ce procès banal soit deveiui tout à coup une affaire mondiale et d'extravagantes proportions. Que de personnages fossiles comme, l'ex- président Loubel aient été brustiuement sortis du frigorifique oii on les conserve, que de poétesses danubiennes se soient, à point nommé, répandues en cris décbiraïUs ijue tous les humaitaires des deux mondes el tous les syndicats ouvriers révolutionnai- r.^s de la planète aient été tout à coup sou- levés jiar d'irrésistibles courants d'indigna lion, voilà certes qui n'est pas naturelle- ment (;xplicable. Tant de débordanteyjitié donnerait une haute idée de la sensibilité humaine s'il élait possible d'oublier que ce débordement de compassion ne s'exerce qu'avec la plus déconcertanle, la plus injuste, la plus cruel- le fantaisie. Le sort de Sacco et de Vanzelli, condam- nés pour avoir assassiné^ passionne^ enfiè vi-e, déchaine uqc grande partie de l'uni- vers, mais le sort des milliers de victimes qui n'ont pas commis d'assassinats, et qu'on exécute en Russie sans jugement, qu'on torture de la façon la plus barbare, avant de les égorger laisse parfaitement froide l'immense armée des cœurs sensi- bles, des gosiers harmonieux et des bouches hurlantes. Bien mieux, ces cœurs, ces bou- ches, ces gosiers supportent paifaitement qu'on tue, qu'on blesse^ qu'on brûle en l'honneur de ces héros singuliers et le cor- tège funèbre et nombreux des victimes des attentats récemment commis en leur nom, n'est pas jugé digne d'émouvoir un seul instant le public. Quel est donc l'étrange prestige de Sacco et de Vanzetti pour qu'on accepte de de- mander leur grâce en piétinant dans le sang innocent que répandent à flots leurs défenseurs prétendus, leiirs t-mis, leurs partisans ? Une contradiction si flagrante n'est évi- demment pas naturelle. Il faut donc cher- cher à l'expliquer. El elle est très explicable. L'agitation mondiale en faveur des con- damnés d'Amérique est une agitation or- chestrée, savamment organisée par un pou- voir occulta révolutionnaire très puissant qui, disposant de nombreux agents et de riches ressources, est toujours en étal à pro- pos du moindre incident^ de provoquer des troubles et d'émouvoir la passion des dé- traqués, des cabotins et des pédants. Ce pouvoir occulte est mal connu, mais i' n'est pas inconnu. M. François Coty, dans ses courageux articles du Figaro^ y fait sou- vent allusion. D'autres écrivains indépen- dants connaissent son existence cl la dé- noncent dans un trop petit nombre de jour- naux. Mais généralement la grandè presse se tait sur ce grave sujet, car la grande presse est, la plupart du temps, tributaire de ce redoutable pouvoir occulte et se gar- de bien de signaler ses agissements à l'o- pinion. Cependant, un complot permanent contr la civilisation tend tout bonnement à met- tre la planète en état de révolution, El il n'a que Iroj) réussi déjà, dans certains pays, en Itussie par exemple ou au Mexicjue. Il est donc très naturel (juc les innombrables ei épouvanlables crimes (pi'il fomente ne soient point révélés par lui et (pie mémo il utilise sans cesse son immense crédit (et ses crédits !) sur les masses ignorantes, sur les chefs révolutionnaires asservis et sur une presse avilie, pour empêcher l'indigna- tion publique de se manifester quand il faudrait et où il faudrait L'affaire ,Sacco-Vanzetti n'est ainsi pas autre chose qu'un exemple — il est vrai assez remarquable — d'un coup mont'!. Ce rie fut pas le premier, rappelons rmus Dreyfus, Ferrer el la tentative,' en partió avortée^ en faveur de Mateotli. Ce né sera pas non plus suivant loule vraisemblance, le dernier épisode o'-'cu ie révolutionnaire mène contre la civilisUion universelle dans toutes lés parties du mon- de. Voilà pourquoi nous disons que la civi'i- sation, attaquée par une barbarie intjina- tionale savamment organisée, devrait birii, dans tous les pays, prendre enfin couy.-;i. ;u- co du péril qui la menace et se pn'Oi-ci.'per de dresser contre lui^ par des moyens ap]iro priés de résistance, de propagande l'i Je -presse, se ¡(front unique», que M. 1 lau- çois Coty, avec tant de sagesse > t d intis- lance, nous conseille d'insliUi';''. Auguste CA v'AL! 1:;il. -§i§- JUSTICE&COMIVIUNISIYIE On sait avec quelle passion le parti com- muniste a pris la défense de Sacco el Van- zelli. M. Cachin et ses amis, rjui condamnent si violemment la justice américaine restent obstinément silencieux quand il s'agit de la justice bolchcviste. Un de nos confrères ,VOuest-Eolair, rap- porte qu'à New-York, dans l'église du Sau- veur — qui est la cathédrale orthodoxe russe — une chapelle est consacrée à ce qu'on apijelle ((le deuil de la Russie»; sur les murs ont été apposées des plaques oïi est gravé le nombre des victimes du bol- chevisme. Voici les chiffres : Los membres de la famille impériale rus- se; 3r évêques; i.56o prêtres; 34.385 institu leurs, magistrats et médecins; 16.367 diants et professeurs; 79.900 fonctionnaires; 65.890 nobles et aristocrates; 56.34o officiers; 196.000 ouvriers; 368.000 soldats et matelots el 890.000 paysans. En tout plus de i mil- lion Soo.ooo morts. Et VHumariité n'a pas un cri d'humanité pour toutes ces victimes-là P -§§§- Le Rôle de la S. D. N. M. le .louvenel, démissionnaire de la So^ ciété des Nations communique ta note sui- vante : (( Certains journaux ont reproduit, d'a- près une dépêche de Budapest, un résumé de déclarations que j'aurais faites à un journal hongrois. Ce résumé pourrait don- ner à croire que 7c m'associe à certaines campagnes de yournaux brilanniqhes en faveur de la révision du Traité de Trianon. » J'ai seulement affirmé la nécessité évi- dente pour la Hongrie de s'entendre avec ses voisins avant d'invoquer l'article 19 du

C/C/ Nante 154-2s 8 Directeur: A. GIROUAR i D La Crisearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · 83"" Année—№ 67 ABONNEMENTS Trois Mois .. 4 fr. Six

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83"" A n n é e — № 67

ABONNEMENTS

Trois Mois. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors du département: 15 fr. ÉTRANGER 25 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 tr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers

- FONDE EN 1841 -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINiSTRATION ; 4 , PLACE D U M A R C H É - N O i R

Samedi 20 Août 1927

LE NUMÉRO

1 5 1m J

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année,

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154-28 Directeur: A. GIROUARD i Téléphone 1-95

La Crise DE

rEnseignement primaire M. Glay, le plus laïc des insti-

tuteurs, gémit dans L'OEuvre sur l'accroissement continu du nom-bre des illettrés en France :

« C'est un fait acquis, écrit-il, dénoncé par les résultats officiels du dernier recensement, qu'un sixième de la population française est rangé dans la catégorie des illettrés (on qualifie ainsi toute personne qui ne sait pas à la fois lire et écrire) ; c'est un autre fait, non plus discuté, qu'à l'école primaire le pourcentage des abs-cences, qui était de 8,38 en 192-2, est passé à 11,30 en 1925. Aussi comprend-on maintenant pour-quoi la proportion des analpha-bètes en France atteint 35 pour mille, alors qu'elle est de 0,5 en Allemagne, de un en Suède et en Suisse, »

Résultats peu flatteurs pour notre enseignement primaire pu-blic qui s'avère décidément infi-niment plus laïc qu'obligatoire et qu'efficace.

Quels remèdes apporter à cette Cl ise ?

Elaigir le statut de renseigne-ment privé ?

Ouvrir toutes grandes les portes — que leur fermèrent des lois iniques, — à ces admirables insr lituteurs qu'étaient les Frères des Ecoles chrétiennes, à ces inéga-lables institutrices que iournis-saient vingt ordres religieux féminins?

M. Glay n'y songe pas un ins-tant. ^

C'est à peine s'il recherche les d'obtenir un meilleur

rendement parmif les enfants % scolaire.

ne fait pas l'examen de cons-de ses collègues ; il n'in-pas les familles de peur

li'elles ne lui répondent que la présence dans trop d'écoles de

J ïûaîtres communistes ou simple-• ||;nent politiciens dVant tout ne

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Iles excite pas à y mener leurs ^niants.

..^^^Préfère enfourcher le dada ;: I P l'obligation post-scolaire.

Surprenant paradoxe : c'est à aeureoù l'on s'avoue impuis-'"t à garder les enfants à l'école

que Fou veut y attirer les jeunes gens.

C'est proprement mettre la charrue avant les bœufs.

L'instruction post-scolaire est certes un bienfait, mais un bien-fait complémentaire.

Elle îi'a de raison d'être'que si elle est précédée de la modeste — et obligatoire — instruction des tout jeunes enfants.

Ici le mieux apparaît comme l'ennemi du bien.

C'est une noble préoccupation que de songer à étendre les connaissances des futurs citoyens et des futures mères de famille — que nous voudrions bien ap-peler citoyennes, mais la dernière loi électorale du Cartel s'y op-pose. — Mais encore faudrait-il qu'on leur apprit préalablement à lire et à écrire.

Que M. Glay et ses collègues s'y appliquent donc. Quand ils au-ront réussi à diminuer le nombre des illettrés, il sera temps de songer à fabriquer les demi-sa-vants dont ils rêvent.

JACQUES D E L S A U X .

L'accord économique franco - ailemand

Les déiégalions économiques française d allemande ont communiqué les grandes li-gnes de l'accord franco-allemand qui a élé signé mercredi malin par leurs présidents respectifs.

* *

Les avantages que l'accord procureà cha-cune des deux parties ont été négociés de telle sorte que tout en s'étendant à la presque totalité de l'exportation de chacun des deux pays, il soit néanmoins particu-lièrement favorable pour les branches de la production.

Du côté français, c'est d'abord l'agricul-ture qui recueille le béfiéfice de l'accord, mais toutes nos grandes industries du co-tons, de la laine et de la soie, de la confec-tion, de la chaussure, de la métallurgie et do la mécanique, de la savonnerie et de la parfumerie, de la gobeletterie el de la porcelaine, reçoivent le bénéfice, soit de la réduction soit de la consolidation des tarif ï allemands.

Du côté de l'Allemagne, ce sont les gran-des industries de la chimie, de la mécani-que et de'l 'électricité, des petits métaux, do la cimenterie, do faïence et de la porce-laine, du cuir et de la bimbeloterie qui bé-néficient de notre tarif minimum et de la clause de la nation la plus favorisée.

Abandonnant cependant les positions d'or-dre secondaire ou pour lesquelles l'état ac-tuel de la tarification do l 'un ou l'autre pays ne permet point d'envisager une solution de tout point satisfaisante, la France s'est résignée à se contenter provisoirement du tarif autonome allemand, et l'Allemagne est demeurée soumise pour certains de ses produits soit au tarif général, soit à des tarifs intermé-diaires.

Enfin le tarif minimum n'a pu être afr

cordé il l'Allemagne que dans la limite des contingents annuels. Pour compenser le traitement différentiel que certains produits allemands d 'une imjMrtance qui n'est point négligeable continueront à subir en France^ l'Allemagne a limité un contin-gent de SGo.ooo quintaux métriques l ' im-portation de nos vins. 11 est à remarquer que ce contingent n'est point inférieur aux exportations moyennes ife la France et que n'y sont point compris les vins de liqueur, les vins de Champagne et les vins mousseux les vins destinés ?i la distillation. Ce contin-gcnlement des vins doit d'ailleurs prendre fin dans tous les cas ci-dessus énumérés où les deux pays substitueraient au régime initial du traité celui de la nation la plus favorisée et en tout état de cause à la date du i5 déceiribre igaS.

Etant donné les difficultés que comporte-ra pour les douanes des deux pays l'appli-cation d 'un statut aussi étendu et aussi dé-taillé, la convention no pourra malgré les instances réitérées el les efforts du gouver-nement français, soucieux surtout de hSter l'exportation do nos raisins èt de nos au-tres fruits, entrer en vigueur qu'à la date du 6 septembre. D'ici là, d'ailleurs, le gou-vernement français devra établir par décret la nouvelle tarification que l'accord impli-que et en y,ue de laquelle le Parlement lui-avait donné par la loi du i3 juillet dernier les pouvoirs nécessaires.

l l l H l l l l l l l l l l i i l l l l l l l l l i i l l l l l i l i l l l l l l l l

«CODE DES VICTIMES DE GUERRE»

Aujourd'hui samedi, les victimes de la guerre, les Anciens Combattants et les bé-néficiaires actuels et éventuels de la loi du n avril 1924 voudront lire, en deuxième page : le Code des Victimes de Guerre.

Ils y trouveront la huitième suite de l'é-tude des droits ouverts amar anciens combat-battants par la loi des retraites civiles et militaires ainsi que ceux ouverts à leurs ayants-droit et, enfin une documentation relative à l'office national des Combattants et à la délivrance du certificat provisoire du Combattant.

I l l l l l i i l

NOUVELLES EXPRESS

On annonce que la cour suprême du Massachusetts a rejeté toutes les conclu-sions des défenseurs de Sacco et Vanzetti, qui restent condamnés à' mort.

On publie des documents probants concernant l'action communiste dans nos colonies.

Le conseil des ministres s'est réuni hier sous la présidence de M. Doumergue, à l'Élysée, Il s'est occupé des atlaires courantes et particulièrement de la dimi-nution des effectifs en Rhénanie.

On a retrouvé au large de la Virginie des débris d'avion qui paraissent être de de l'avion de Nungesser et Coli.

La presse anglaise commente l'accord franco-allemand, et se flatte d'y voir une suite de la politique de Locarno.

Explication de r «Inexplicable »

Cette affaire Sacco-Vanzetti qui, pendant de longues semaines, a si profondément énui le monde méritait-elle de soulever tant d'émotion .s .\u premier abord on ne le voit pas.

Les <lcux condamnés avaient été réguliè-rement jugés, avec toutes les garaniles de la plus scrupuleuse légalité. Ils avaient été reconnu coupable d 'un meurtre abomina-ble. Mais ils avaient tenu à épuiser, sui-vant leur droit, ks ressources infinies que la procédure offre toujoui-s aux inculpés habilement défendus. Les juges américains s'étaient d'ailleur smontrés insuffisamment ejxpéditifs Un, procès criminel qui d,ure sept ans, comme celui-là^ dure trop. C'est le seul titre, mais certain et impresionnant même, qui pouvait être invoqué pour ré-clamer la grâce. Elle sera obtenue. Tant mieux pour les misérables.

Mais le retentissement inouï de leur af-faire dépasse sensiblement leur cas indiv'i-duel. Et l'on est en droit do se demander commgnt il se fait que ce procès banal soit deveiui tout à coup une affaire mondiale et d'extravagantes proportions.

Que de personnages fossiles comme, l'ex-président Loubel aient été brustiuement sortis du frigorifique oii on les conserve, que de poétesses danubiennes se soient, à point nommé, répandues en cris décbiraïUs ijue tous les humaitaires des deux mondes el tous les syndicats ouvriers révolutionnai-r. s de la planète aient été tout à coup sou-levés jiar d'irrésistibles courants d'indigna lion, voilà certes qui n'est pas naturelle-ment (;xplicable.

Tant de débordanteyjitié donnerait une haute idée de la sensibilité humaine s'il élait possible d'oublier que ce débordement de compassion ne s'exerce qu'avec la plus déconcertanle, la plus injuste, la plus cruel-le fantaisie.

Le sort de Sacco et de Vanzelli, condam-nés pour avoir assassiné^ passionne^ enfiè vi-e, déchaine uqc grande partie de l'uni-vers, mais le sort des milliers de victimes qui n'ont pas commis d'assassinats, et qu 'on exécute en Russie sans jugement, qu'on torture de la façon la plus barbare, avant de les égorger laisse parfaitement froide l ' immense armée des cœurs sensi-bles, des gosiers harmonieux et des bouches hurlantes. Bien mieux, ces cœurs, ces bou-ches, ces gosiers supportent paifaitement qu 'on tue, qu'on blesse^ qu'on brûle en l'honneur de ces héros singuliers et le cor-tège funèbre et nombreux des victimes des attentats récemment commis en leur nom, n'est pas jugé digne d'émouvoir un seul instant le public.

Quel est donc l'étrange prestige de Sacco et de Vanzetti pour qu'on accepte de de-mander leur grâce en piétinant dans le sang innocent que répandent à flots leurs défenseurs prétendus, leiirs t-mis, leurs partisans ?

Une contradiction si flagrante n'est évi-demment pas naturelle. Il faut donc cher-cher à l'expliquer.

El elle est très explicable. L'agitation mondiale en faveur des con-

damnés d'Amérique est une agitation or-chestrée, savamment organisée par un pou-voir occulta révolutionnaire très puissant qui, disposant de nombreux agents et de riches ressources, est toujours en étal à pro-pos du moindre incident^ de provoquer des troubles et d'émouvoir la passion des dé-traqués, des cabotins et des pédants.

Ce pouvoir occulte est mal connu, mais i ' n'est pas inconnu. M. François Coty, dans ses courageux articles du Figaro^ y fait sou-vent allusion. D'autres écrivains indépen-

dants connaissent son existence cl la dé-noncent dans un trop petit nombre de jour-naux. Mais généralement la grandè presse se tait sur ce grave sujet, car la grande presse est, la plupart du temps, tributaire de ce redoutable pouvoir occulte et se gar-de bien de signaler ses agissements à l 'o-pinion.

Cependant, un complot permanent contr la civilisation tend tout bonnement à met-tre la planète en état de révolution, El il n'a que Iroj) réussi déjà, dans certains pays, en Itussie par exemple ou au Mexicjue. Il est donc très naturel (juc les innombrables ei épouvanlables crimes (pi'il fomente ne soient point révélés par lui et (pie mémo il utilise sans cesse son immense crédit (et ses crédits !) sur les masses ignorantes, sur les chefs révolutionnaires asservis et sur une presse avilie, pour empêcher l'indigna-tion publique de se manifester quand il faudrait et où il faudrait

L'affaire ,Sacco-Vanzetti n'est ainsi pas autre chose qu'un exemple — il est vrai assez remarquable — d 'un coup mont'!.

Ce rie fut pas le premier, rappelons rmus Dreyfus, Ferrer el la tentative,' en partió avortée^ en faveur de Mateotli.

Ce né sera pas non plus suivant loule vraisemblance, le dernier épisode o'-'cu ie révolutionnaire mène contre la civilisUion universelle dans toutes lés parties du mon-de.

Voilà pourquoi nous disons que la civi'i-sation, attaquée par une barbarie intjina-tionale savamment organisée, devrait birii, dans tous les pays, prendre enfin couy.-;i. ;u-co du péril qui la menace et se pn'Oi-ci.'per de dresser contre lui^ par des moyens ap]iro priés de résistance, de propagande l'i Je

-presse, se ¡(front unique» , que M. 1 lau-çois Coty, avec tant de sagesse > t d intis-lance, nous conseille d'insliUi';''.

Auguste CA v'AL! 1:;il. -§i§-

JUSTICE&COMIVIUNISIYIE On sait avec quelle passion le parti com-

muniste a pris la défense de Sacco el Van-zelli.

M. Cachin et ses amis, rjui condamnent si violemment la justice américaine restent obstinément silencieux quand il s'agit de la justice bolchcviste.

Un de nos confrères ,VOuest-Eolair, rap-porte qu'à New-York, dans l'église du Sau-veur — qui est la cathédrale orthodoxe russe — une chapelle est consacrée à ce qu'on apijelle ((le deuil de la Russie» ; sur les murs ont été apposées des plaques oïi est gravé le nombre des victimes du bol-chevisme. Voici les chiffres :

Los membres de la famille impériale rus-se; 3r évêques; i.56o prêtres; 34.385 institu leurs, magistrats et médecins; 16.367 diants et professeurs; 79.900 fonctionnaires; 65.890 nobles et aristocrates; 56.34o officiers; 196.000 ouvriers; 368.000 soldats et matelots el 890.000 paysans. En tout plus de i mil-lion Soo.ooo morts.

Et VHumariité n'a pas un cri d'humanité pour toutes ces victimes-là P

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Le Rôle de la S. D. N. M. le .louvenel, démissionnaire de la So^

ciété des Nations communique ta note sui-vante :

(( Certains journaux ont reproduit, d'a-près une dépêche de Budapest, un résumé de déclarations que j'aurais faites à un journal hongrois. Ce résumé pourrait don-ner à croire que 7c m'associe à certaines campagnes de yournaux brilanniqhes en faveur de la révision du Traité de Trianon.

» J'ai seulement affirmé la nécessité évi-dente pour la Hongrie de s'entendre avec ses voisins avant d'invoquer l'article 19 du

pacte relatif à la révision des traités. J'ai ajouté que la. paix serait dilîicile à établir en Europe centrale si l 'on cherche des so-lutions territoriales à dos probliMnes écono-miques, alors qu'il faudrait avant tout ap-pliquer des solutions définies par la récente conférence économique de Genève. »

INFORMATIONS L E C O U R S D E S C H A N G E S

Après Clôture La livre sterling valait 124.02 Le dollar valait 26.5i

sieurs usines, métaillurgiques. Des groupes d'ouvriers défilèrent dans les rues en criant: Nous voulons du pain ! A bas les Soviets 1

La niilicc, qui reçut l'ordre de les dis-pprser^ ouvrit le feu sur les manifestants, dont i5 furent tués cl aa blessés.

§§§ L'ASSASSIN ANDÏÏli SIJPPLY A ÊXPIË

LE BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE

Proportion: II.12; bénéfices: 2.82/1.834. Augmentation. — Portefeuille : 94821896;

passif divers : g8.835.6CC : Diminution. — Argent : 7.728; avances sur titres: 29786468; avances nouvelles à l'état : aoo.ooo.ooo; ac-tif divers: 282.741.41a ; circulation: 356 millions 809.810; trésor: 38 .100.772; parti-culiers : 91.355.548.

Or, sans changement. Or, argent et devises achetés {chiffre pour

Paris et succursales); 2 milliards 288.655874 francs.

Les POURSUITES CONTRE le COMMUNISTE MARTY

Le député communiste Marty, arrêté ces jours derniers, à Aubenas (l'ar)^ cn vertu d'un arrêt de la cour d'appel de la Seine, te condamnant pour provocalion de militai-res à la désobéissance fut écroué à la Saii-té. Il en a été extrait jeudi et conduit de-vant M. Dracli, juge d'instruction.^ qui l'a i .formé. qu'il était l'objet d'une nouvelle v:struction en- raison d'un article paru dont il est l'auteur, paru dans les pa,ges de <(]ca'i Le Gouin » où est injuriée l'armée.

M. Marty a déclaré considérer ces pour-suites comme illégales, comme l'ont fait^ précédemment les députés Cla.m.fiimus^ .Do-riot et Duclos, la Chambre de Députés, sai-sie d'une demande de levée de l'immunité parlementaire ayant refusé d'y souscrire.

DU TAC AU TAC A Verviers, près de Liège, les ouvriers de

la laine peignée ayant décidé de chômer jeudi pour protester contre VoxémUon éven-tuelle de Sacco et Vanzetti^ le patrons ont répondu par la fermeture de leur' établisse-ment jusqu'à lundi prochain.

iOfii chAmlcù^e (riteini ^lulsie\urs m\i№ers d'ouvriers el d'ouvrières.

Jeudi matin 01 eu lieu, devant la Maison d'arrêt de Laon, l'exécution du nommé An-dré Supply, âgé de 24 ans qui, le 12 février dornier tua à Braine, pour le voler, un li-vreur de farine, M. Sauvage.

Supply, réveillé par M. Baur^ substitut., a manifesté un grand repentir. Il a com-munié et entendu la messe. Il cii refusé le verre de rhum, et la cigarette traditilonnels.

INCENDIES DE FORETS DANS LE MIDI ET EN CORSE

Le ministre de l'intérieur ordonne une enquête au sujet des incendies qui dévorent les plus belles forêts des Alpes-Maritimes et du Var. En. plus de 20 points des Aipes-Marilimes, des forêts brûlent.

Les quatre, foyers principaux sont : I. L'incendie du massif de Tanneron; 2.

dans le triangle Villeneuve-Loubct, Biot, Roquefort, des hectares de forêts ont été détruits; '¿.au vallon de Vaux, entre le Var et la Siagne, tout près de Nice quelques ha bitaiions ont été détruites; 4 . sur le massif élevé du Cheirron, entre Conségudes et les Ferres, un intmense incendie a dévoré des hectares de forêt.

LA SITUATION EN RUSSIE La situation en Ukraine est si sériduse

que, Moscou a donné l'ordre de relâcher Schun^ski, chef de l'opposition ukrainien-ne, deux jours après qu'il eut été arrêté^ toutes les fabriques et usines de Charkow ayant proclamé la grève et celles du bassin du Donetz menaçant d'en faire autant.

On mande de Riga que les troubles se sont produits mercredi dans Iq ville de Tu-la, au sud de Moscou où se trouvent plu-

T-'EÎIILLETON de L'Echo Saumurai» N» 27. — 20 Aoîit

P a r GEORGES DE L Y S

(SUITE)

La presse s'en empara. Hervé eut l 'hon-neur de se voir discuté ou approuvé par les esprits, rares fails su])érieurs, qui méritent encore de nos jours le litre de critiques. Il réfuta par (fuelqucs ripostes verveuses cer-taines attaques, fit son profit d'autres mieux justifiées, huma avec volupté l'en-cens des éloges. Son succès lui valut lettres nrésentations et visites; il se trouva sou-dain introduit dans les milieux de haute ,Culture intollecljuellc. Par uue heuréuse coïncidence, à deux jours de date, des pa-ges de son œuvre furent citées en séance par un des incnibros des plus éminenls de l'Académie des Sciences morales et iMliti-ques, et son livre s.ervil de base à l'argu-mentation d 'un leader de la chambre au cours d'une interpellation sur l'état de no-tre marine. En six semaines les deux tiers de réédition à" trois mille exemplaires furent écoulés et rédifcur laissa entrevoir la pro-ballité d 'un nouveau tirage. Celte réussite le sauva d'une alerte inalleudue. Le direc-teur de la « Revue de l'Univers » qui lui avait fait si large accueil^ vint à mourir. Spr^ successeur eût peut-être hésité à rati-

• • * *

En Corse ,le feu sévit d'un bout à l'autre de l'île.

Les dégâts matériels dans la Corse entiè-re sont incalculables. De nombreuses habi-tatio?is sont détruites et beaucoup de famil-les sont entièrement ruinées. Les commu-nications télégraphiques et téléphoniques ayant été coupées par le fléau il n'ait pas possible de connaitre encore l'étendue du désastre^ qui plonge une partie de la Cor.te dans la misère la plus profonde.

Code d e s ï i c t i m e s de Guerre LES ANCIENS COMBATTANTS

ET LA LOI DES RETRAITES CIVILES ET MILITAIRES {Huitième Suite)

Lcs veuves des fozïctîonnaires et employé-' civils ont droit à une pension égale à 5o% de la retraite d'ancienneté ou d'invalidité obtenue par leur mari ou qu'il aurait obte-nue lo jour de son décès, suivant que la durée do ses services lui eût donné droit, à celte date, il une pension d'ancienneté ou d'invalidité.

Ce droit à pension est subordonné à la condition, s'il s'agit d 'une pension d'in-validité, que le mariage soit antérieur à l'é-vcncmeiit qui a amené la mise à la retraite ou causé la mort du mari et s'il s'agit d 'u-ne pension d'ancienneté que le mariage ait élé contracté deux ans ayant la cessation de l'Ectivité, à moins qu'il existe nn ou plu-sieurs enfants issïîF du mariage antérieur à celte cessation.

fier SOS ongagcments yis-à-vis d 'un Ville-preux obscur; il reçut au contraire avec empressement l'écrivain dont la notoriété grandissait.

Plus heureuse encore était Cîorentine à voir chaque jour s'effacer du front de son maitre la ride soucieuse qui semblait s'y être à jamais gravée. Elle vivait do voir Hervé revivre, s'épanouip en une humeur joyeuse qu'elle ne lui ayait encore jamais connue. Elle avait voulu lire son livre et si elle n'en pénétrait pas tout l'esprit, el-le l'aimait quand môme comme la source guérisseuse d 'où avait jailli pour Hervé la vie cl la joie.

Villepreux, rentrant à l'improviste, la surprit un jour absorbée sur ses pages; il n'en croyait pas ses yeux quand s'étant penché iMur voir quel écrit employait ainsi sa bonne, il reconnut son livre. Le naïf hommage de la petite Bretonne le toucha au vif de sa sensibilité d'écrivain. Une cu-riosité le prit de questionner Corentine sur ses impressions de lecture. Une surppise croissante l'attendait à se voir compris et retenu ¡¡ar cette Ame près de la nature. Cette révélation ifiâttendue lui 'procura u-ne volupté intime, très particulière et dont il ne se sentit pas moins fier que de l'éloge du critique le plus autorisé.

Le printemps gonflait les jeunes pousses des marronniers el fleurissait les échoppes ambulantes des marchandes des quatre-sai-sons des touffes odorantes de giroflées et de violettes, le printemps qui met à la Bre-tagne la robe d 'or de ses ajoncs en fleur. Dans sa sombre cuisine qu'éclairait vague-/

Chaque orphelin a droit, en outre, jus-qu'à l'iige de vingt et un an^ à une pen-sion leniporairc égale à 1 0% de la retraite d'ancioimeté ou d'invalidité visée ci-dessus sans loulefois que le cumul de la pension de la môro et de celle des orphelins puis-sent excéder le montant de la pension attri-buée ou qui aurait été attribuée au père. S'il y a u n excédent, il est procédé à la réduction temporaire des pensions d'orphe-lins.

Au cas de décès de la mère ou si celle-ci est inhabile à obtenir pension ou déchue d<; ses droits; les droits qui lui appartien-draient passent alors aux enfants Sgés de moins de 21 ans et la pension temporaire de 10% est maintenue, à partir du deuxiè-me, à chatjue mineur de 21 ans, dans la limite du maximum fixé et dont nous avons parlé plus haut.

Les enfants naturels reconnus sont as-similés aux orphelins de père et do mère

Les pensions attribuées aux enfants ne peuvent pas au total être, inférieures auf montant des indemnités pour charges de famille dont le père bénéficierait de leur chef, s'il était vivant.

Au ¡passage les Iteclo(uPs remarqueront que les arlicles a3 et suivants do la loi du i4 avril 1924 règlent" les droits des veuves el ceux des orphelins mais, que par con-tre, il n'est ouvert aucun droit aux ascen-dants des fonctionnahes et employés au-xiliaires décidés.

La pension est accordée aux enfants na-tuels s'ils ont clé reconnus par le père, ils sont alors assimilés aux orphelins de père et mère légitime. Qr, seule la veuve a droit à pension; la compagne, la mère naturelle n'ont pas droit à pension. La loi des pen-sions ne feconnaissant pas la mère de l'en-fant naturel reconnu^ celle-ci doit être con-sidérée comme morte et c'est >e régime de l'orphelin qui doit s'appliquer.

Lorsqu'un fonctionnaire décède^ laissant des enfants mineurs de deux lits, la veuve perçoit la pension de 5o% et chacun des en fants mineurs une pension temporaire de 1 0 % , sans quo le total de ces pensions puis-se excéder 5o % .

Lorsque le fonctionnaire veuf, décède laisant dos enfants mineurs de deux lits, la pension de 5o% qui aurait été accordée à la veuve si elle avait vécu se partage en par-ties égales entre chaque groupe d'orphelins. Ceux du premier lit reçoivent 25% de la pension du père et ceux du second lit éga-lement. Puis, les orphelins, des deux lits, reçoivent, s'ils sont mineurs, une pension temporaire ïïe 1 0 % , à partir du deuxième enfant, sans que le total de ces pensions puisse excéder 5o% de la pension du père.

* * *

L'OFFICE NATIONAL DES COMBATTANTS

Dans notre numéro du 9 juillet dernier, il nous a été donné de parler un peu de la création de l'office national, du décret qui l'institue cl enfin des multiples avantages matériels et moraux que les anciens com-battants trouveront à la « Grande Maison commune de ceux qui firent la grande guerre ».

Aujourd'hui, Tî nous appartient de fixer nos aimables lecteurs sur les simples for-

malités à remplir pour obtenir la certificat qui doit tenir lieu, room«ntanémen.t de carte de combaltant, et indique^ l'autorité Ü laquelle celte pièce indisi»nsable doit être sollicitée.

P:our obtenir le «certificat provl|soi?-o?> jlréyu \par l'article 5 du décret du 28 juin ^927 instituant l 'office national des C!om-battanlSj les ayants-droit doivent faire une demande sur papier libre en indiquant :

1. Nom et prénoms; 2. Grade et classe; 3. Numéro matricule au recrutement; 4. Adresse actuelle; 5. Affectalions successives au cours de la

campagne i4-i8 ou des opérations effec-tuées sur Pun des théâtres d'opérations ex-térieurs;

6. Dates et lieux ûës blessures reçues, etc. 7. (S'il y a lieu) date et lieu de capture. Cette demande peut, facultativement, être

ad!'|essée '^paj l'inteXmédiaijre jJies assoc^jft-tions de mutilés et d'Anciens Combattants ou par les ayants-droit directement. A. Tes Militaires réformés de la classe ï B ^

et postérieures doivent s'adresser au com-mandant du bureau de leur recrutement d'origine.

B. Les officiers rayés des cadres et les mi-litaires des classes 1897 ^^ antérieures doi-vent s'adresser au ministère de la guerre (Service du~personnel et du matériel de rAdministralion Centrale, archives ad ministratiyes).

C. Lcs Personnels des corps de troupe et ser vices doivent s'adresser au chef de corps ou de service porté sur le fascicule do mo bilisation qu'ils possèdent.

D. Lcs officiers de réserve hors cadres et non disponibles, doivent s'adresser au général commandant la subdivision de leur résidence. •

E. Les hornms de troupe pourvus d 'un fas cicule de mobilisation spéciale doivent s'adresser au bureau de recrutement de leur domicile.

F. Les Personnels des sections de chemin de fer de campagne du serydce de la tré-sorerie et du service de la poste aux ar mées doivent s'adresser l'état-major de l'armée (quatrième bureau).

G. Lcs officiers généraux doivent s'adresser au ministère de la guerre (cabinet du mi nistro, troisième bureau).

H. Les corps de troupe, états-majors et ser-vices actuellement en service, doivent s'a dresser aux chefs de corps ou des services auquel ils comptent actuellement. Le certificat provisoire ne sera pas déli

vré aux militaires des armées de terre et de mer non amnistiés, qui auront encouru une condamnation pour infraction commise pendant Ja durée des opérations.

La délivrance de ces, certificats doit né cessiter un délai approximatif de six mois Dès cette formalité terminée et le comité d'organisation créé, par décret, les élections pourront avoir lieu pour faire naître les oomités départementaux. En réalité l 'Offi ce des Combattants ne pourra lonctionner normalement et d'une façon définitive qu'en l'an de grâce.... 1928.

Attendons patiemment les heureux bien faits de l 'office des véritables combattants

MARC DE SOUPIGNV.

mont le jour triste tombé le long du puits que formait l'étroite courette, (Corentine ne songeait à regretter ni le large espace en soleillé ,embaumé par la lande épanouie ni l'air salubre du large. Elle respirait sans y prendre garde, l'atsmosphère lour-de, ydciée par les odeurs des plomb® et la suie des fumées, mais la présence de Ville-preux était pour elle le parfum de la, tef^re et la lumière du ciel.

Le mal du pays! L'absence seule d'Hervé le lui eût fait connaître. Mais il était là bien à elle, dans leur intimité rendue plus étroite par leur isolement dans la foule du grand Paris.

Villepreux cependant commençait à son ger au départ. Après l'agitation de son hi ver, il éprouvait le besoin de se recueillir et de reprendre souffle avant de se remet-tre à la tache interrompue. Il lui fallait aussi se retremper dans l'atmosphère ma rine, renouer contact avec les populations de la côte pour puiser auprès d'elles l 'âme et la couleur de ses écrits. Déjà, en s'atta^r dant, il avait manqué le départ des Islan dais, à Paimpol, malgré son ancienne in tention d 'y assister en témoin. Mais cet exode a lieu en mars et à cette époque la vogue de son livre à soutenir l 'en avait d é tourné. Maintenant aucun motif impérieux ne le retenait plus à Paris, seulement Paris le retenait encore. 11 avait repris goût à son charme^ à ses rencontres, aux causeriies brillantes, toutes choses qui lui manque-raient dans sa solitude bretotme.

Enfin il donna à Ck>rentine l'ordre de pré-parer les mallfô.

ll[OlllljOELUl,iU, HT t{EülOi\\Lt

Ce ne fut pas sans mélancolie que la jeu ne Bretonne fit ses adieux à ce petit appar tement où s'était épanouie, c omme en une serre chaude, la floraison exu^jérante de joies ineffables qui parfumaient le jardin secret de son cœur. Au pays, certes, rijen ne la séparait de son maitre, toutefods ¡elle appréhendait l 'amertume dés luttes qu'elle aurait à soutenir. Le Croazic libéré vien-drait à nouveau la tourmenter de son a-mour et derrière lui la harcèlerait sa mère. Bien que son refus demeurât irrévocable, clic s'aflITgerait à la pensée de faire souf-frir son camarade d'enfance. Et, suprême, tristesse, la pire ennemie dans ces luttes pénibles' serait celle-là môme à laquelle a recours toute fille dans la peine. Oh ! que Mariannic savait mal aimer son enfant I.,

Mais Corentine possédait le réconfort contre toute tristesse; en elle se levait une sérénité de son secret et indéfectible a-mour 1

DEUXIEME PARTIE

I

L'Amorce

Culotte blanche, bas noirs, souliers de dai met chapeau de feutre gris sur lequel tranchait le ruban de deuil déjà rétréci un œillet blanc à la boutonnière de son v à t o n noir, d 'un léger drap mal, la cravate do foulard blanc coquettement bouffante Hervé <Je Villeprux s'acheminait par la sen-te des douaniers qui longe la falaise, vers

M É D A I L L E M I L I T A I R E Par décret du i3 août, la médaillle mili.

taire a été conférée à MM. I^poy, Godfrin, Le Clech, cavaliers de manège à l'école d'ap. plicalion de cavalerie.

Toutes nos félicitations.

D A N S L E C L E R G É M. l 'abbé Grégoire, curé de Soulanger, a

été nommé curé de Notre-Dame-des-Mauges. M. l 'abbé Lévêque, vicaire à Boui]lé-\Ié.

nard, a été nommé curé de Soulanger. ' §§§

S O C I É T É D E S E C O U R S MUTUELS LA SAUMUROISE

Lo Président invite les sociétaires à l'as-semblée générale de la Société de Secours Mutuels qui aura lieu demain dimanche, 21 août, à i3 heures au théâtre. §§§

A V I S D E L A M A I R I E RETRAITES OUVRIERES ET PAYSANNES

Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse

Sont assurés par le bureau de travail (an. nexe de la mairie), i , rue Corneille: jo service des cartes d'échanges portant verse, ment des timbres-retraites des R. 0. P. la délivrance des certificats de vie des R.O.P.; 1 la délivrance des certificats de vie de la ' caisse nationale des retraites pour la vieil-J lesse.

LA J E A N N E D ' A R C D E SAUMUR

Demain dimanche, la Société de Gymnas.! tique au grand complet, clique, pupilles etl adultes se rassemblera à 12 h. i5 à N.-D. [ du Fort, rue Bassè-Saint-Pierre pour, de là, j se rendre à la kermesse de la « Bayard » ] (Parc de Bodman), à St-Hilaire-Sl-Florent.I

Souhaitons un beau temps à tous nos] jeunes gymnastes.

§§§

V É L O - S P O R T SAUMUROIS

Doux épreuves cyclistes seront contrôlées! au passage de Saumur demain dimanchej par les soins du Comité du Vélo-Sport.

Epreuve des ((Aiglons » dans son étape j Angers-Los Sables; passage vers 12 heures( 45.

Epreuve Poitiers-Saumur-Poitîers ; con.| trôle depuis midi.

§§§ A M I L L O G H E A U

C'est sur les courts de l'Ile Millocheaul qu'aura lieu demain dimanche le tournoil de tennis Angers contre Saumur, organisé] par notre jeune société locale le Tennis-Cllui) Saumurois. Nul cadre ne pouvait mieu) convenir et nous sommes certains que nom-l breux seront les sportmen saumurois qui] s'y donneront rendez-vous.

A seule fin d 'en faire un tournoi de prol pagande et malgré les frais nombreux qud

la plage de sable fin, peuplée, en ce mois d'août, par les élégances mondaines qu'atJ lire .chaque été plus nombreuses, ce m^rj veilleux site breton.

Il allait, alerte, fauchant de sa canne le: fougères dressées le long de la venelle 1& yeux réjouis par la mer éblouissante de luj mière, les poumons élargis à la brise quf lui apportait, par bouffées câlines, les senl leurs mariées des algues échouées le lonï de la côte et des fleurs suspendues à la laise. II tira de sa poche un étui d'ícií bruni, en préleva une mince cigarette d tabac d'Orient. Ce jour-là sa bonne pip était restée au logis. Parvenu à la point| d ' où son regard pouvait embrasser l ' ^ l semble de la plage, ses yeux, un instant iul quiets, soudain s'éclairèrent.

Lestement, ir descendit presque à piíj sauta de pierres et rochers, et se dirig droit vers un groupe qui se livrait au joies sportives du tennis.

Qui eût prévu chez lui cet entrain et 1 te élégance^ quinze jours plus tôt, aloi qu'il avait fait le même chemin, tout ' billé de noir, pour rendre visite à Hug Martin, le nouveau directeur de la ((Revu| do l'Univers » venu en villégiature dans ' pays que les écrits de son collaborateur Iij avait inspiré le désir de connaître. Vill preux, prévenu par un mot de l'arrivée ' Marlin, avait dû se diriger vers cette pl'Kl qu'il fuyait ordinairement à l'époque de | saison balnéaire.

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cela occasionne, les dirigeants du ï . C. S ont décidé de fixer le droit d'entrée gur les courts à trois francs par personine.

Deux entrées gratuites aux membres ac-tifs et honoraires.

§ § § —

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

Section de Saumur Pour tous renseignements concernant la

CARTE DU COMBATTANT^ prière de s'a-dresser au secrétaire Ferbu, 7, rue Beaure paire, Saumur.

« • *

Voici le formulaire que "res comfiattants sont priés de remplir et d'adresser à M. Ferbu, secrétaire de l'U. N. C., 1, ruA Beau-repaire :

Nom, prénoms, grade, classe et numéro matricule au recrutement adresse actuelle.

Affectations successives au cours de la guerre 19 1 Î - 19 18 ou des opérations effec-tuées sur l 'un des théâtres d opérations ex-téiieures avec dates correspondantes.

Dates et lieu.t des blessures reçues. Dates des évacuations de l 'une des untti^s

énuméréns au tableau numéro i annexe au décret du a6 juin 1927 (joindre le cas é-chéant la copie certifiée conforme par l'au-lorité locale, des pièces relatives à l'évacua-tion.

Date et lieu de capture (s il j a lieu), nom et adresse de l'association d'anciens combattants à laquelle est affilié l'intéres-sé.

La demande dont la signature devra être légalisée doit être adressée au ministère de la guerre (service du Personnel et du maté-riel de l'Administration centrale, archives administratives).

§§§ llllllillllllilllillllllilllïllilliillilllin

LE CIRQUE BUREAU à Saumur

Début le mardi 28 août, pour 2 jours. ' Il nous arrive avec une troupe entière-

ment nouvelle, composée de 20 numéros parmi lesquels, nous remarquons li| nom de Rigoulot, l'athlète le plus fort du mon-de, qui, assisté de Cadine, le Champion Olympique de . 1920, nous présentera un numéro de force absolument unique.

Le cirque BUREAU est le seul Cirque à posséder une cavalerie composée de 3o bel-les unités.

»iiiiiiniiinniiiiiiiminiiiiiniiiiiii

Dans les Environs FETE DE GYMNASTIQUE A MONTREUIL

Qu'on n'oublie pas que demain dimanch® 21 août^ les gymnastes d'Angers, Saumur Cholet, Le Puy-Notre-Dame, Montreuii, Loudun, Thouars, Parthenay, défileront dans les rues de Montreuil-Bellay et pren-dront part à toutes les épreuves d'athlétis-me qui relèvent du service départemental de l'I. p. De nombreux prix, médailles et diplômes récompenseront les lauréats.

L'après-midi, les mouvements d'ensem-ble de la fête fédérale d'Angers, accompa-gnés par l'Union musicale du Puy-Notre-Dame, seront exécutés dans l'enclos de nios^pîce et seront suivis d 'un concours de gymnastique.

§§§ ^ SAINT-HILAIRE-SAINT-FLORENT

Dimanche 28 aMt 1927

GRAND CONCOURS de pêche à la ligne s r le Thouet, de 9 h. 3o à n h. 3o.

Premier prix : i5o fr . ; deuxième prix : 3t)o fr.; troisième prix, 76 fr., etc.

8 h. 3o, réunion des concurrents à la ttiairie.

8 h. /,5. défilé obligatoire à tous les pi cheurs avec'le concours de la Fanfare, de Il Clique de la Bayard et de la célèbre so-ciété des Bigophones.

L'après-midi : jeu des ciseaux, course à pied, course en bateaux, jeu des anneaux à 'iicyclelto, concert et gymnastique.

Le soir : grande fête nautique, concours 'ic bateaux décorés et illuminés, grand feu d'artifice.

Chevaux de bois, tir, confiserie, bal champêtre, buffet.

Pour les cTétails, consulter les affiches. Le président : Le nuâre

Maurice AMIOT F. NOURISSON. ^••S. — Les concours de tir et de palets se

oantinueront le dimanche 28 août^ de 8 'i. à 18 heures, place de la Sénatorerie. Plus de 1.200 francs de prix, dont deux

iticyclettes^ i^s lots sont exposés au café Cyr.

Moto-Club Saumurois Une grand gala avec gymkana est annon-

cé, pour le dimanche 28 août et organisé au vélodrome par le Moto-Club Saumurois. Au cours de la réunion aura lieu i» sensation-nelle exhibition des « T h e Bostons» seuls cicateurs d'acrobatie à motocyclette et en automobile.

Ces phénomènes motocyclistes exécutent à trois, .à deux, et en j o l o les plus étourdis-santes et aussi les plus périlleuses proues-ses en motocyclette, side-car et en automo. bile miniature.

Pour corser le programme, u n granfl gymkana sera couru pendant la réunion. 11 est ouvert aux motos, jusqu 'à 3 o cmc in-clus, et comprendra les épreuves suivantes: courses aux anneaux, aux bocks, aux œufs, d'obstacles, de lenteur, coui^e surprise et concours d'adresse.

De nombreux prix en nature seront al-loués à chaque épreuve et au classement général.

Pendant la fête, le Rallye-Cor fera enten-dre les nieillours morceaux de son répertoi-re.

Prix des places : premières, 5 fr. 5o; se-condes, 3 fr. 5o, tous droits compris.

- §§s -Automobile - Club de l'Ouest

LES EPRliî.iVES INTERNATIONALES DE LA BAULE-

L'automobile-club de l'Ouest rappelle que les épreuves internationales de vitesse qui ont lieu chaque année à La Baule se dérou-leront cette année le mercredi 24 août (ki-lomètre lancé) et le jeudi 2.) 'Quatiièînc grand prix Automobile de La Bau'e f.ur : oo kilomètres.

Les engagements pour les voitures de tou-risme seront reçus jusqu'au mardi 23 août, iS heures.

Etat-Civil de Saumur Du 17 au 20 Août 1927.

NAISSANCES André Thomas, à l'hôpital. •Jean Guérid, h. , rue Nationale. Huguette Granry, montée du Fort,

André Lambert, 68, rue Waldeck-Rousseau.

PUBLICATIONS DE MARIAGE Célestin Coudray, industriel à May-sur-

Evre, (Maine-et-Loire), et Jeanne Lespagnol sans profession, à Saumur, 87, quai Comte-Lair.

DECES Albert Mentrel, 69 ans, sans profession, à

l'hôpital.

Chambre de Commerce de Saumur 2» EXPOSITION NATIONALE DU TRAVAIL Lcf meilleurs ouvriers de France 1927-1928

La Chambre de commerce de Saumur a l 'honneur de rappeler à ses ressortissants, industriels et commerçants de l'Arrondisse-ment, l'Institution périodique d 'une Expo-sition nationale du travail.

Cette exposition s'applique îi toutes les branches de la production nationale.

Elle a pour but de procurer aux ouvriers, employés et apprentis, la possibilité d'affilé mer leur personnalité, leur goût artistique et leur esprit d'initiative. Elle mettra en lumière « t permettra de récompenser les plus hautes qualités professionnelle!.)

L'exposition est ouverte sans distinction d'Age aux travailleurs français des deux sexes : ouvriers, façonniers, contremaîtres, artisans, employés et tous autres collabora-teurs du travail.

Une section spéciale est réservée aux ap-prentis.

L'inscription et la participation à l'expo-sïtion sont entièrement gratuites.

La première sélection aura lieu dans les départements dans le courant de l'année 1927. Les œuvres choisies par les jurys or-ganisés dans les départements et jugées di-gnes par eux de retenir l'attention et de concourir pour les plus hautes récompense'"" figureront à l'Exposition nationale qui aura lieu h Paris en janvier-février 1938.

Pour obtenir les indications qui leur sont nécessaires et avoir notamment communi-cation du programme, les personnes dési-reuses de se faire inscrire sont instamment priées de s'adresser le p'us tôt possible au siège de leurs organisations patronales ou ouvrières ainsi qu'à la préfecture de lour

: départernent. i Les professions admises à participer à

l'exposition nationale ont été réparties en-tre les groupes suivants :

j Alimentation; bâtiment et travaux pu-

blics; industries du vêtement; accessoires du vêtement; modes^ fleurs et plumes; in-dustries textiles; décoration et mobilier dés habitations; industries métallurgiques; in-dustries mécaniquèî»'; électricité; travail du bois; industries scientifiques; collaboraîcurs des laboratoires scientifiques,et indust,ri<'!s; cuirs et peaux; céramique et verrerie; aris et métiers graphiques; travail artistique des métaux; pierres précieuses; arts du ihé.Ute; de la rue et des jardins; industries parisien-nes et régionales, divers; commerce (sec-tion des employés).

Tous les renseignements sur la deuxiè-me exposition nationale du travail seront donnés au secrétariat de la Chambre de Commerce, 11 et i3, rue de Bordeaux.

PELERINAGE DE SAUMUR A LA CHAPELLE-DU-CHENE

Un pèlerinage de Saumur à la Chapelle-du-Chêne aura lieu le jeudi 8 septembre, sous la présidence de M. le chanoine Bou-vet, archiprêtro de Saint-Pierre de Saumur.

L'horaire du train spécial et le prix des billets seront donnés ultérieurement.

Pour tous renseignements, prière de s'a-dresser à M. le curé de N.-D. de Nantilly.

iniiiiiinimuinimiiiimiiiiiiiiiiiïfi

Notre Saumurois A- ROU-MARSON

La paroisse de Rou fut distincte celle de Marson jusqu'au concordat de 3802, • On lit dans la Vie du Bienheureux Jean Michel, évêque d'Angers, parue en 1789 :

(( La province d 'Anjou sous le pontificat de Jean Michel (i/|39-ii'M7) fut désolée par tous les fléaux de Dieu. La paroisse de St-Sulpicc de Rou, entre autres, fut entière-ment ruinée par les tremblements de terre, les tonuerres violenls, les grêles et les ïou-dres qui ravagèrent successivement tout le pays. Le saint évêque, touché de ces mal-heurs eut recours à ses armes ordinaires, c'est-à-dire à la prière. Il en ordonna de publiques et en fit de particulières. Il indi-qua entre autres des prières de pénitence et une procession autour de cette paroisse affligée de Rou. Tous ces fléaux disparurent la première sérénité fut rendue^ et o n re-garda cette délivrance comme un effet des prières puissantes du saint pasteur. »

tiiiiimmiiiiiimiminmiiiiiinniiii

Faib de 8aiimur el tnyirons

IL AURAIT JOUE AU COUlx^AU Au cours d'une altercation qu'il avait

avec un nommé Alfred Laigre, chiffonnier sur la voie publique, un algérien, sans do-micile, Nebchi Jahya, 26 ans, s'armait d 'un couteau pour en frapper son adversaire.

La ixilice mit un terme à la rixe en s'as-surant de la personne de Nebchi qui fut conduit à la disposition du Parquet.

L'ordre d'écrouer a été délivré.

UNE CHARRETTE HEURTE LlN" CYCLISTE

Dans la matinée de veiîdredi, rue Natio nale, au moment où il s'apprêtait à mon-ter sur son vélo, M. Eugène Chartier, 68 ans, propriétaire^ rue du Maronnier, a été renversé par une voilure attelée, conduite par M. Raphaël Albin, 27 ans, plombier, rue Paul-Bert.

Atteint à la hanche par lo brancard, M. Chartier fut projeté à terre où il reçut une assez forte blessure au/nez. i j i blessé dut avoir recours aux soins d 'un médecin.

Sa bicyclette est hors d usage. Une enqu^e des gendarmes a été aussi-

tôt menée sur place.

AGRESSION NOCTURNE Dans la nuit de dimanche alors qu'il ren-

trait dans sa voiture à Villebernier, le jeu-ue Albert Debroisc, 18 ans, cultivateur a été victime d'une lâche agression au lieu-dit Le Chapeau^ commune do Saint-Lam-bert.

Ayant refusé d'obtempérer aux injonc-tions de plusieurs'jeuiies gens qui passaient sur la route et voulaient monter dans sa voiture, Debroise vit bientôt deux de ces in-dividus se porter à la tête de son cheval, ce-pendant qu'un troisième se précipitait sur lui au moment où il descendait de sa voitu-re et le frappait brutalement, m ses appels le jeune Breton accourut et les agresseurs prirent la fuite.

Les gendarmes de Saumur ont -enquêté et découvert les auteurs do ce méfait, les nommés Brestin, Passe, et Caîffa, c'est ce dernier qui aurait frappé le plaignant. Pro-cès-verbal est dressé aux fins de poursui-tes.

R. c. s.\i Mun : 1871 TELEPHONE : 1 - 7 6 ^ ^

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D É P Ô T DES R O U L E M E N T S A BILLES R. B. F. • F A B R I Q U E D E B A C H E S & S A C S P O U R & R A I N S , & R A I N E S & F A R I N E S

ARREST.ATION En vertu d'une réquisition du Parquet

de Saumur^ les gendarmes de Montreuii ont appréhendé au Champ-de-Liveau, dile commune, un nonuné Jules C/ilasseau, car-rier, jiassible d'une condamnation correc-tionnelle pour vols.

Calasseau a été amené et écroué à Sau-mur; il y ])urgera un mois de prison.

UN VOL IMPORTANT DE BIJOUX

BATEAU DISPARU M^ Dutour, industriel à Saumiu-, consta-

tait res jours derniers que son bateau d'u-ne valeur de i.ooo francs amarré à La Ga-belle de Parnay, avait disparu.

11 porta plainte el l'enquête fil découvrir que ce bateau avait dfi être eniprmité par les colons évadés de St-Hilaire • qui s'en étaient servis pour descendre la Loire. Des recherches sont laites en ce sens.

VOL D'ARGENT M. Libeau, lioucher à Montreuii, a porté

plainte roiiire une cliente de jjassage qui lui a dérobé dans son liroir-caisse, environ :!oo francs en ])ièces de 20, 10 et 5 francs. Des recherches sont aclivemenls menées.

Llv C0D1-] DE LA ROUTE Les gendarmes d'Allonnes en tournée ont

verbalisé à La Breille contre Joseph Lemoi-ne, d'Allonnes, dont la motocyclette n'est point ix)urvue à l'avant du numéro d' im-matriculation.

— ABraiii, ils verbalisent également con-tre un cycliste Armand Hye, de Saumur, (pii^'l'oulc sans jilaques de contrôle et d'i-dentité.

Une riche viennoise, Mme Woif, descen-due depis quelques jours à Ostenéo dans un hôtel situé -à la Digue-de-Mer, rentrait chez elle dans la nuit de jeudi lorsqu'efle constata que des voleurs s'étaient introduits dans sa chambre et avaient fuit main, basse sur une importante collection de riches bi-joux. Le montant des joyaux dérobés est évalué à Irois millions.

Le signalement des bijoux volés a élé transmis par la police à tous les joarlliers et à la police.

nimimnaiHimiiiiimniimiiiimm

BIBLIOGRAPHIE

La République a fait faillite, par Francis Pichón, un volume in-octavo, cour. 13 fr., chez Eugèiie Figuière, éditeur, 17 rue Cam-pagne-Première, à Paris, rue yan Arteveïde à Bruxelles.

Voici une critique lumineuse et hardie des gouvernements républicains qui régi-reiil et régissent encore la France, Républi-([ue élail synonyme de Démocratie, les chefs du Pouvoir n'onl-ils pas trahi le peu-ple Cl ses intérêts.» n'ont-ils pas dupé les classes moyennes ([ui, formant avec les pro-létaires la masse la plus importante de ci-toyens, ont droit aussi à être gouvernées se-lon la vi-aic formule républicaine, a'est-à-dire democralîque ?

Or la troisième république, sortie de l'au. be rouge de 1870 a fait faillite comme ses aînées; cl voilà ce que M. Francis Pichón nous prouve. Sa conviction éclate sans peur; il accuse, il raisonne^ il appuie, il conclut: le régime actuel est une navrante comédie dont les acleurs incapables peuplent la scè-ne de toutes les grimaces du mensonge.

En faillite notre j)restige national, en faillite notre orgueil militaire, en faillite la foi parementaire, en faillite la conscience civique; un vent de folie a soufflé la flam-

me des convictions sincères, et les hommes d'état sont balancés comme des hochets sans âme dans la nuit incertai le

Changement de régime ? Changement d 'hommes? L'auteur avec une impartialité qui n'entache pas sa pas/ion, expose bril-lanmient les preuves de ses asserlions et sOn livre est comme une sorte de mèche eii-ilainmcc lancée dau? un gienier plein do rongPiirs à l'ouvi'age.

F. de JOANNIS. Les écrivains désireux de figuer dans la cé-

lèbre colection des Petites Anthologies du XX" siècle, sont ¡triés de ¡¡''idresser' à l'é-diteur Eugène Figuière, 17, rue Campa-gne-Première, à Paris.

Œuvre des Missions Catholiques Avant de partir en vacances, pe/isez en

rangeant vos armoires, aux 16 missionnai-' res secourus par l'œuvre des chiffonniers du Bon Dieu. Triés avec soin, les objets sui-vauts sont vendus à leur profil.

Ce sont : Les Métaux: bijoux, vieilles montres, réveils,

monnaies hors d'usage, capsules de bou-teilles, cuivre médailles.

Des Timbres: quels qu'ils soienl, Les Papiers : tous sans exception, qu'elle

qu'en soit la forme ou la couleur, le car-ton.

Les objets en caoutchouc : y compris les pneus d'autos, de motos, de vélos.

Les démêlures : celles qui, chaque matin, restent dans le peigne (ne pas les rouler sur le doigt).

Les Chapelets, même cassés. Les restes d'étoffe : feutres, soie, échantil-

lons. Les chaussures: pantoufles.

Cxîs objets seront reçus 6, rue Lecoy, Maison de la Croix-Rouge, près de la Caisse d'Epargne, tous les jours de ir heures à i3 heures 3o et le samedi de 11 heures à 16 heures. • La situation de nos missionnaires est des

plus précaires^ c'est faire œuvre urgente de foi et de patriotisme que de leur venir en aide.

¡»vwa

o s

Grâce aux célèbres Appareils sans ressort à C O M P R E S S I O N S O U P L E

iRl P t iftCîi 'Eè grand spécialiste de ;wK l i B j i ' î î i l i l « de Paris, 44, boule-vard Sébastopol , la hernie, infirmité dan-gereuse et souvent mortelle , n'est plus désormais qu'un vain mot.

Sanctionnés oriiciellenient par lo Corps Médical , le 5 juillet 1922, ces nouveaux appareils, appliqués à des milliers de dé-sespérés, réalisent chaque j our des prodiges et procurent à tous ceux qiii les ont adoptés la sécurité, la santé et , selon l'avis des malades eux-mêmes, la guérison défini-t ive .

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Clianibre de Commerce de Saumur Marc/lé du io Août 1927.

CÉRÉALES Blé roux 100 kil. 160 » Seigle — i I) Orge de mouture — » » Orge de brasserie — n » Avoine noire — 125 » Avoine grise — 125 » Escourgeon — » » Maïs — n i Sarrasin • — » »

FARINE — ISSUES Farine de froment (cylindres).. — 226 »

— (meules). . . — » » Son — 85 » Remoulages — 100 Pain (taxe officieuse) le kil. » » Pain (prix en boulangerie) — 2 25

FOURRAGES Foin (selon qu.alité) 1,000 kil.400 à 600 Luzerne — » »

PAILLES Pailles de blé — 180 > Pailles d'avoine — 160 »

MARCHANDISES (DIVERS) Noix 100 kil. » B Pommes de terre — » » Beurre le kil. 16 » Œufs la douz. 6 50

LÉGUMES SECS Haricots » »

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. » » Trèfle incarnat — . . » « Luzerne — •. » »

P r o d u i t s M é l a s s é s

PARIS, 20 Août 1927. L e s 100 ki l . d é p a r t n o n l ogé , par w a g o n

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35 0/0 de sucre 77 Son mélassé, 250/0 de sucre 87 Pour chevaux, aliment complet, 25 0/0 d'a-

voine, Fr. 91 » 50 0/0. . . . . . Pour vaches lait"', coneentré 200/0 protéine. Pour bœufs à l'engrais, concentré 15 0/0 id. Pour moutons à i'engrais, concentré 160/0. Pour porcs à l'engrais, concentré 18 0/0. Provende mélassée pf volailles 123 Provende mélassée pour lapins 118

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cinable. Les praticiens de l'élevage" ont de-puis longtemps acquis la preuve que le su-c re était également profitable aux deux es-pèces d 'animaux . Dans de nombreuses ex-ploitations où l 'on entretient des vaches lai lières OU a constaté que dès q u 'on d iminue ou qu'on suppr ime la ration mélassée, la liroductiou de lait subit une chute consi-dérable, et la condition des an imaux en souffre.

Il est facile d 'expl iquer ce désaccord en-tre LA théorie el la pratique. La panso des ruminants ne secrète que de l 'eau , mais les microorganismes y pullulent produisant u-ne active fermentation do la cellulose. Une partie du sucre ingéré se trouve effective-ment détruit par les bactéries mais ce t t e lîcrte n 'est qu 'appiifento. Lo sucre aljnsi consommé a servi À nourrir les bactéries do la p a n s e ; il a aidé IL en mult ipl ier le nom bre et l 'activité. Or plus la fermentat ion a

été énergique el plus la digestibilité des aliments s 'en Irouye accrue. Il importe peu qu 'une ]3artie du sucre ait été consommée pour obtenir ce résultat, c e t t e perte est lar-gement compensée par une mei l leme di-gestion des a l i m e n t s . Continuez donc en toute sécurité À faire consommer les ali-ments mélassés par vos ruminants .

•T. RIPERT.

C H E M I N S D E F E R P A R I S - O R L É A N S

BILLETS COMBINÉS, CHEMIN DE FER ET AUTO-CAR, DE PARIS

AUX Châteaux DU BLESOIS & DE TOURAINE

Pendant la période de fonctionnement des circuits en auto-car organisés par la Compagnie d'Orléans au départ de Blois et de Tours du premier ayril au AS octobre 1927, il est délivré des billets spéciaux de toutes classes comportant u n yoyages aller et retour de Pa r i s à Blois o u à Tours e t .

112 117 105 107 117

Dans les manuels de l 'enseignement de la ^lutrition LANIMBDO o n professe encore que le sucre est moins utilisé par ÎES rumi-nants que par les monogastriques . On va mémo jusqu 'à préciser que le coefficient

de digestibilité de la saccharose est de 35% moins élevé chez les herbivores polygastri-ques. Ce préjugé déjà ancien semble indéra-

au choix du voyageur, le droit d'effectuer celui ou ceux des circuits en auto-car qu'il aura choisis au départ de ces deux viles.

Pour le parcours en chemin de fer, ces billets bénéficient, suivant le cas, do la réduction des billets aller et retour ordinai-res ou des billets de familles nombreuses ou de réformes de guerre. Ils donnent, sans supplément de prix, des facultés d'arrêt à divers points du parcours); leur validité normale est augmentée d 'un jour, jwr cir-cuit effectué.

Les coupons du trajet en auto-car bénéfi-cient d 'une réduction de 5% sur le tarif normal.

Cette dernière réduction s'applique éga-lement aux coupons d'auto-car émis con-jointement avec les billets de famille, du tarif spécial intérieur G. V. 6 et commun G. V. Numéro loG (Voyageurs) de Paris à Blois o u à Tours. Ces billets, lorsqu'ils sont ainsi émis conjointement avec des coupons d'auto-car donnent droit sans sup-plément aux facultés d'arrêt signalées ci-dessus.

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Girouard & Pd4)hou, Suc''

est en m e s u r e d 'assurer l ' exécut ion de toutes les c o m m a n d e s qu 'on v o u d r a bien lui confier .

F a i r e - p a r t s H a r i a g e s M e n u s , e t c . , e t c .

ie Nouvelle des Voies lerrées d'Intérêt Local de Saumur & Envirous Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à |la date du 1 5 M a i 1927

L I G N E D E S A U M U R P . - O . A F O N T E V R A U L T

SAUMUR A FONTEVRAULT

101 107 103 S T A T I O N S Tous

ies Tous les

Samed. Diman.

jours Jours et Files.

SAUMÜR P - o d . 7 25 17 20 14 20 SAUMUR C X - V . 7 27 17 22 14 22 SAUMUR-VILLE , 7 35 17 30 14 30

P e t i t - P u y . . H. 7 43 17 38 14 38 Beau l i eu . . , h . 7 48 17 43 14 43 D a m p i e r r e . . . 7 54 17 49 14 49

8 00 17 55 14 55 8 05 18 00 15 00 8 11 18 06 15 06

Pont de Mon t , 8 16 18 11 15 11 Montsoreau . . 8 20 18 15 15 15 F o n t e v r a u l t A. 8 32 18 27 15 27

FONTEVRAULT A SAUMUR

S T A T I O N S

106 Tousles jours sauf le Samedi.

Fontevrault.D. Montsoreau. . Pont de Mont, Turquant Parnay Souzay D a m p i e r r e . . . Beaul ieu. . . h Pet i t -Puy . .h

SAUMUR-VILLE — CR.-V — P. -o .ar .

104

Samedi seuiemt

11 30 11 42 11 45 11 50 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17

12 29 12 35 12 37

108 Tous les

jours

,9 25 9 37 9 40 9 45 9 51 9 56

10 01 10 07 10 12

10 24 10 30 10 32

110 Samedi

Di-manche et Fêtes

19 00 19 12 19 15 19 20 19 26 19 31 19 36 19 42 19 47

19 59 20 05 20 07

15 50 16 02 16 Ü5 16 10 16 16 16 21 16 26 16 32 16 37

16 49 16 55 16 57

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus :rue Jules-Ferry, places St-Michel, du Bellay, Notre -Dame, château de Beaulieu, villa Ange lo , Le Gaillardin

Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N . - D a m e , château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches.

N A V E T T E E N T R E S A U M U R P . - O . E T B A G N E U X Saumur P . -O . Départ.

7 10 8 00 9 30 10 22 11 17 11 55 12 50 13 30 14 10 15 35 16 15 16 58 18 15 19 an Place du Théâtre.

7 16 8 06 9 36 10 28 11 23 12 01 12 56 13 36 14 16 15 41 16 21 17 04 18 21 19 ir Pont -Fouchard. Octroi. "

7 22 8 12 9 42 10 34 11 29 12 07 13 02 13 42 14 22 15 47 16 27 17 09 18 22 « 40 Bagneux. Arrivée.

7 23 8 13 9 43 10 35 11 30 12 08 13 03 13 43 14 23 15 48 16 28 17 10 18 28 19 43 Bagneu.x. Départ

7 30 8 24 9 50 10 50 11 33 12 20 13 08 13 50 14 30 15 53 16 35 17 25 18 40 19 50 Pont-Fouchard. Octroi .

7 31 8 25 9 51 10 51 11 34 12 21 13 09 13 51 14 31 15 54 16 36 17 26 18 41 19 ïl Place du Théâtre. '

7 36 8 30 9 56 10 56 11 39 12 26 13 14 13 56 14 36 15 59 16 41 17 31 18 46 19 ifi Saumur P . - O . Arrivée.

7 42 8 36 10 01 11 01 11 45 12 32 13 20 14 02 14 42 16 05 16 47 17 37 18 52 20 02 Arrêts facultatifs: place du R o i - R e n é , place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire

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— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuii... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault (gare) Part t ienay Niort Saintes, Bordeaux arr.

785

5 35 6 09 6 40 6 49 7 01 7 12 7 21 7 31 8 01 8 08

7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10 Oî 10 43 12 00 14 28 16 50

11 55 12 03 12 20 12 26 12 34 12 S5 13 24 16 17 16 S8 17 48 19 SI 22 33

3 41

747 503 713

7 00 5 26 8 50 7 30 10 42

10 06 13 59 10 38 14 37 11 05 15 16 11 13 15 25 11 24 15 37 11 34 15 49 11 41 15 57 11 51 16 09 12 10 16 56 12 18 17 04

787 EXPR,

17 05 17 11 17 19 17 50 18 22 20 48 21 24 22 04 23 02

8 00 9 30

10 30 11 37 11 59 12 17

12 45 13 00

13 23 13 49

799 RAP.

9 10 10 31

12 29

13 29 13 31

14 08 14 20

15 05 16 08 17 23 19 12

775

о F" ^ % î 5 5

18 32 18 38 18 52 18 58 19 06 19 20

779 (5) RAP

10 40 12 02

14 34 14 37

15 12 15 20

16 40 18 05 20 50

511 789

12 44 15 25 17 00 19 43 20 15 20 41 20 50 21 00 21 10 21 18 21 28 21 36 21 43

21 44 21 50 21 57 22 12 22 40

783 EXPR.

20 50 22 33 23 29 0 52

1 54 1 57

2 19 2 40

781 EXPR,

21 35 23 11

' i 13

2 26 2 31

3 15 3 25

4 18 5 33 7 39

10 09

791 RAP.

22 30 0 01

' 2 Ó3

3 12 3 15

4 00 4 17

5 56 7 39

10 09

B O R D E A U X - S A U M U R — P A R I S (Montparnasse )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault,,. Thouars a.

- dép. Montreuii. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dép. Nantilly d. SAUMUR(O)

- dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Novant-M. Chàt.-la-V. Chât.-du-L Courtalaiu Chartres .. Paris, arr.

784 506

5 18 5 56 6 08 6 15 6 19

6 21 6 27 6 55

06 14 26 36 47

8 16 9 20

11 53 13 44 15 40

702 720

5 30 6 55 7 29 8 17 8 45 9 28 9 40 9 47 9 51 9 52 9 57

(U CQ »

0} â | i i о о ®

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728 540

10 » 10 35 10 48 10 54 10 59 11 15 11 20

l i Ó7 11 14 11 23 11 34 11 42 11 52 12 04 12 16 12 45 14 10 17 21 18 57 20 35

798 RAP

8 05 10 06 11 49 12 41

13 19 13 31

14 03 14 05

15 09

i i 19 18 37

778 (4) RAP.

7 00 9 45

10 55

12 13 12 23

12 53 12 55

14 43 17 02

786 EXP.

13 50 14 10

14 32 14 40

15 11 15 28 15 51 17 14 18 32 20 00

L I G N E D ' O R L É A N S

788

10 35 14 00 15 34 16 13 16 59 17 38 18 25 18 37 18 45 18 50

18 32 18 57 19 03 19 48 19 58 20 07 20 23 20 35 20 49 21 22 21 50

710

. 3 5 g

20 22 20 34 20 40 20 44 20 45 20 50

2772 3 " "

20 55 21 35

22 00

770 EXPR.

23 30 23 50

0 11 0 13

1 23 2 43 3 50 5 20

780 782 EXPR. RAP.

18 45 21 19 22 25 22 48 23 48 23 59

'Ó 4È "126 0 56 136

1 31 1 34

2 51 4 07 5 10 6 45

2 15 2 21

3 39

"é 12 8 00

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay)-Tours. . . dép. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet.. Varennes.. . . Saumur. arr.

— dép. St- Mai tin . . . St-Clément.. Les Rosiers.. La Ménitré... St-Mathurin. Angers.. arr. Nantes., .arr.

145 DIR'

22 58 5 23 5 50

"é 12

'é 28 6 33

7 17 9 12

3307 OMN

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 42

101 EXPR

7 10 11 46 12 11

12 32

12 48 12 51

13 11

13 34 15 03

3319 OMN.

13 00 13 40 1¿ 01 14 11 14 21 14 32 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52

103 EXPR,

8 36

13 22 13 27

14 03 15 23

105.i 109 Rapide EXPR.

9 35 12 36

13 42 13 45

12 10 15 34

3325

16 42 16 44

14 19 15 33

17 20 18 42

16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 EXPR.

16 40 19 27

20 33 20 36

21 09 22 19

3331 OMN.

14 30 19 55 20 35 20 56 21 08 21 18 21 29 21 38 21 49 21 55 22 02 22 1 2 22 19 22 49

135 Raplfle 20 1 2 23 28

0 38 0 41

1 17 2 37

141 EXPR.

21 00 1 09

2 15 2 20

3 04 4 34

L . O .

1 52 2 19

2 41

'2 il 3 01

N A N T E S — A N G E R S

STATIONS

3 22

'3 45 5 20

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — CHINON

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 LeJeud! 1812

S a u m u r O r l . Port-Boulet A v o i n e Ghinon

6 48 7 20 7 30 7 41

le Jeudi 9 08 9 19 9 33

11 25 11 35 11 49

15 43 16 29 16 55 17 12

Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

7 14 7 31 7 56 8 17

13 09 13 40 14 11 14 32

20 03 20 18 20 41 21 29

15 25 15 39 17 48 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS mardi STATIONS (A) (B)

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil . .

6 48 8 17 8 26

12 41 12 50

15 43 16 20 16 29

Bourgueil . . Port-Boulet SaumurOrl.

6 50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

15 11 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

Nantes.. dép, Angers . , dép, St-Mathurin , La Ménitré... Les Rosiers . , S t - C l é m e n t . . St-Martin . . . Saumur. arr.

- dép . Varennes Port-Boulet.. La Chapel le . . Langeais Tours . . . a r r . Paris (Orsay).

136 НарШе

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

3308 OMN.

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 EXPR.

6 00 7 21

1 2 2 ( 1 ) EXPR.

8 34 9 45

3316

10 17 10 19

9 0 2 12 25

11 23 15 40

10 37 11 06 11 14 H 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 OMN.

9 58 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

IVmrLl lie . . . Doué-la-F"»

Montreuii a.

- d. Loudun Moncontour Poitiers

1855 1857 1863 EXPR.

. 6 05 11 00 15 57 7 40 12 19 16 57 8 00 12 44 17 20 8 07 12 53 8 14 12 59 • • •

8 25 13 10 17 36 OMN.

8 42 1 3 3 1 18 10 9 35 14 30 19 02

10 03 15 00 19 32 11 32 16 27 21 12

1865

17 39 19 11 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

c« ce E-

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun Montreuii a.

— d . leVaudelnay les Verchers Doué-la-F"E, Martigné . . . Angers St-L.

1854 1852 1856 M.V, ,. .. 6 24 10 27 .. , . 8 04 12 14 ., .. 8 43 13 12 . . . . 9 20 14 00

EXPR. M.V. 6 15 9 30 14 23 6 29 9 39 14 35 6 40 14 44 6 48 '9 52 14 51 7 12 10 09 15 09 8 44 H 08 16 33

1868 4850 1874 16 45 18 20 19 12 20 13

20 43 20 56 21 05 21 13 21 37 22 58

L — T O U R S - P A R I S

102 110 Ü) 3334 H6(5 ) 0 L 142 EXPR. EXPR. OMN. RAP. EXPB.

12 07 14 45 16 53 ' IS 35 22 14 22 60 13 29 16 13 19 52 19 46 23 37 013 • • • • , , 20 20 • . • • • . • •

16 33 20 27 • • • • 'Ó ÓÓ .. .. 20 36

. . 20 47 , , , , • • « 20 53 • . • 14 04 16 51 21 04 2Ó 18 0 20 Ó 52 14 06 16 53 21 13 20 20 0 23 054 • • • . 21 25 . . f • • • • • 17 09 21 43 .. 0 40 . • • • « • • • 21 52 . . . . 17 30 22 21 "i Ó2 15 . . 17 59 22 59 21 27 1 28 "153 19 19 22 43 5 20 0 12 .. .. 6 50

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longué Les Hayes . , Brion Jum'«» Chartrené . . Baugé Clefs La Flèche...

8 55 14 49 2 1 3 4 • .

9 07 15 00 21 45 9 21 15 11 21 56 .. • • 9 29 15 18 22 03 9 35 15 23 22 08 ,. • • 9 42 15 28 22 13 9 55 15 38 22 24 • * . *

10 12 15 53 22 39 10 29 16 05 22 51 .. ..

1

La Direction du Journal décline toutes respon-sabilités pour ies erreurs matérielles qui pourraient s'être gii'ssées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi-quées sont toujours ies heures de départ.

(1> Du 12 novembre au 21 décembre et du 6 janvier au 30 mars, l 'arrivée à Paris-Orsay du train 122 est reportée à 16 h. 19

{2) D u 12 novembre au 14 mai inclus, le train i i o rte continue de T o u r s à Par i s q u e le Samedi et t e D i m a n c h e ainsi que le Lundi d e P â q u e s .

(3) L e s 9 E N ? jui l let , semaine et seulement d u 15 juillet au I» ' oc tobre .

f4) Semaine, et seulement du 15 juillet au j oct , { ; ) Semaine seulement.

L A F L È C H E A SAUHtCIR

La Flèche D. 6 28 11 10 17 26 .. .i Clefs 6 42 11 24 17 41 . . • '

6 58 11 40 18 02 .. * * Chartrené .. 7 05 11 47 18 09 .. .* Brion Jum'E* 7 11 11 54 18 20 . • .. Les Hayes . . 7 15 11 58 18 24 .. . • Longué 7 23 12 08 18 39 .. • * Vivy 7 34 12 21 18 50 .. . Saumur arr. 7 44 12 31 19 01

Vu par aous, Maire de Samnur, pour légalisation de la lig nature du Gérant, âôai-de-yilk de Зошпцц ia Ml A M O I I ,

Certitié par Vlmprimwi iouwißi^

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