CHAPITRE 7 – LE DEVELOPPEMENT DURABLE

I. LES EXTERNALITES NEGATIVES DE LA CROISSANCE

La croissance économique produit des effets sur notre environnement :

L’empreinte écologique évalue l'impact de la consommation d'une population donnée selon la surface de sol et d'océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets qu'elle génère. Si l'empreinte dépasse la biocapacité (c'est-à-dire la capacité de la Terre à produire ces ressources et absorber ces rejets), cela signifie les capacités regénératives de la planète sont dépassées. Il faudrait ainsi aujourd'hui 1,3 planète pour absorber l'impact des activités humaines.

Empreinte écologique pour quelques pays en 2005, en hectare global par personne

Construction de pavillons avec jardin en grande banlieue et dans les campagnes "rurbanisées", développement des zones commerciales à la périphérie des villes, extension des axes routiers…, les espaces dits artificialisés, bâtis et non bâtis, continuent de progresser en France à un rythme trois fois plus rapide que celui de la croissance démographique. Ils représentent aujourd'hui près de 10 % des 55 millions d'hectares de l'Hexagone. Les conséquences ? Aggravation de la perte de biodiversité et de l'imperméabilisation des sols, disparition des terres agricoles périurbaines contribuant à éloigner les zones de production alimentaire des zones de consommation, usage indispensable de la voiture…

II. LE CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE

III. L’INTÉGRATION POLITIQUE DES THÈMES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE EN FRANCE

IV. L’INFLUENCE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE SUR LES PROCESSUS DE DÉCISION DES AGENTS ÉCONOMIQUES