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Brochure technique Chaudières de moyenne et de grande puissance Générateurs de chaleur d’une gamme de puissance de 80 à 15 000 kW

Chaudières de moyenne et de grande puissancefrancismerck.free.fr/Pdf/Viessmann-chaudiere-moyenne-grande.pdf · avec les régulations Vitotronic 38 Régulation 39 Technique de communication

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Brochure technique

Chaudières de moyenneet de grande puissance

Générateurs de chaleur d’une gamme de puissance de 80 à 15 000 kW

Chapitre Page

Tableau synoptique de la gammechaudières de moyenne et de grande puissance 3

Economiser l’énergie réduit les coûts de combustible et préservel’environnement 4

Textes réglementaires 6

La marche à basse température améliore le rendement global annuel 8

Les surfaces d’échange plusieursépaisseurs assurent une fiabilité élevée et une longévité importante 9

Chaudières à condensation 12

Rendement de génération allant jusqu’à 109 % sur PCI 14

Condensation au gaz jusqu’à 6600 kW 16

Récupération de la chaleur desproduits de la combustion du fioul 18

Evacuation et neutralisation des condensats 19

Les chaudières à triple parcours de fumées assurent une combustion à faibles émissions polluantes 20

Parcours de fumées 21

Valeurs limites pour le NOX et le CO 22

Volumes d’eau importants et lames d’eau d’un seul tenant, pas besoin de pompe d’irrigation de chaudière 23

Conditions de fonctionnement 24

Le dispositif de démarrage Therm-Control simplifie l’inté-gration hydraulique 25

Mode de fonctionnement du Therm-Control 26

Intégration hydraulique 27

Conseils pour l’étude des chaudières à condensation 31

Comment choisir une chaudière ? 33

Conseils concernant l’étude 36

Une gestion de l’énergie optimiséeavec les régulations Vitotronic 38

Régulation 39

Technique de communication 40

Logiciel d’étude Vitoplan 41

Une qualité élevée grâce à uneconception et une fabricationde pointe 42

Sommaire

2

Fig. 1 : Jusqu’à 15 000 kW, nous répondons à toutes vos exigences

Modèle Type Version Pression Puissance nominaleDésignation produit de service ou débit de vapeur

Chaudières basse températurefioul/gaz en acier

Vitoplex 100 SX1 Chaudière à triple parcours de fumées 4 bars de 80 à 500 kWVitoplex 100 SX1 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 575 à 1925 kWVitoplex 300 TX3 Chaudière à triple parcours de fumées 4 bars de 80 à 460 kWVitoplex 300 TX3 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 575 à 1750 kWVitoplex 300, sectionnable TZ3 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 895 à 1750 kW

Chaudières basse températurefioul/gaz en fonte

Vitorond 200 VD2 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 125 à 300 kWVitorond 200 VD2 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 320 à 1150 kW

Chaudières basse température gaz

Vitogas 100 GS1 6 bars de 72 à 144 kW Installations à plusieurs chaudières jusqu’à 432 kW

Chaudières gaz à condensation

Vitocrossal 300 CT3 Surface d’échange Inox-Crossal 4 bars de 88 à 143 kWVitocrossal 300 CT3 Surface d’échange Inox-Crossal 4, 5,5 bars de 187 à 635 kWVitocrossal 300 CR3 Surface d’échange Inox-Crossal 6 bars de 404 à 978 kW

Echangeurs de chaleurà condensation

Vitotrans 333 Surface d’échange Inox-Crossal 4, 6 bars de 80 à 6600 kW

Chaudières à eau chaude

Vitomax 200 M241 Chaudière à triple parcours de fumées 6, 10 bars de 2100 à 15000 kWVitomax 200 WS M250 / M240 Chaudière à triple parcours de fumées 3 bars / 1 bar de 1745 à 11630 kW /

de 2,4 à 16,0 t/hVitomax 300 M343 Chaudière à triple parcours de fumées 6 bars de 1860 à 5900 kW

Chaudières à vapeurbasse pression

Vitoplex 100 LS SXD Chaudière à triple parcours de fumées 1 bar de 235 à 2000 kg/hde 170 à 1450 kW

Vitomax 100 M233 Chaudière à triple parcours de fumées 1 bar de 2,6 à 4,5 t/h1890 bis 3270 kW

Chaudières à vapeurhaute pression

Vitomax 200 HS M237, M235 Chaudière à triple parcours de fumées 6 à 25 bars de 0,575 à 22 t/hde 375 à 14500 kW

Chaudières à eausurchauffée

Vitomax 200 HW M236, M234 Chaudière à triple parcours de fumées 6,5 à 25 bars de 375 à 14000 kW

Tableau synoptique de la gamme chaudières de moyenne et de grande puissance

3

Economiser l’énergie réduit les coûts de combustible et préserve l’environnement

4

Les chaudières de moyenne puis-sance comprennent la gamme depuissance de 70 kW à 1000 kW. On appelle chaudières de grandepuissance les générateurs de chaleurdont la puissance dépasse 1000 kW.

Cette brochure technique traite destextes réglementaires importants etdes problèmes d’application relatifsaux chaudières de moyenne et degrande puissance.

Economiser l’énergie réduit lescoûts de combustible et préservel’environnement

Les chaudières à partir de 70 kW depuissance sont utilisées dans desimmeubles collectifs, de bureaux etadministratifs, des bâtiments publicscomme les écoles et les hôpitaux,des bâtiments industriels et d’autresimmeubles de grande taille. Les besoins calorifiques élevés deces bâtiments induisent uneconsommation de fioul ou de gaz enconséquence. C’est ainsi que deschaudières anciennes de 200 kWconsomment chaque année 45 000litres ou m3 de combustible par an. A 5000 kW, ce sont 1 100 000 litresou m3 par an.

La mise en place de chaudièresbasse température ou à condensationéconomisant l’énergie en remplace-ment d’installations anciennes per-met d’économiser des quantitésconsidérables d’énergie. Les écono-mies en pourcentage dans cette plagede puissance vont jusqu’à 25 % etsont certes plus faibles que pour leschaudières domestiques qui permet-tent d’économiser jusqu’à 40 %. Les économies absolues en litres ouen m3 par an sont néanmoins trèsimportantes dans le domaine desmoyennes et des grandes puissanceset induisent des durées d’amortisse-ment courtes.

Le faible pourcentage d’économiesest dû aux pertes d’entretien spéci-fiques (coefficient qE) moindres surles chaudières de puissance assezimportante.Le coefficient qE influe grandementsur le rendement annuel des chau-dières anciennes.

Fig. 2 : Consommation de combustible à différentes puissances de chaudièreet économies réalisées par les chaudières basse température et àcondensation

Fig. 3 : Courbe des pertes d’entretienqE des chaudières récentesen fonction de la puissancenominale

0

50

100

150

200

250

Installation ancienne�condensation

Chaudière�basse�température

Chaudière à�condensation

Co

nso

mm

atio

nd

eco

mb

ust

ible

[l/m

3(e

nm

illie

rs)]

225000

190000167500

11250095000 83500

4500038000 33500

Puissance de� la chaudière :

1000 kW

500 kW200 kW

0,1

0,2

0,3

0,4

100 575 3000

qB

Puissance nominale [kW]

Pert

esd

'en

tret

ien

[%]

5

Fig. 4 : Gamme Viessmann de chaudières de moyenne et de grande puissancede 80 à 15 000 kW

1 Chaudière basse température fonte Vitorond 200, de 125 à 950 kW

2 Chaudière basse température acier Vitoplex 100, de 80 à 1925 kW

3 Chaudière basse température acier Vitoplex 300, de 80 à 1750 kW

4 Chaudière gaz à condensation Vitocrossal 300 en acier inoxydable,de 88 à 978 kW

5 Chaudière de grande puissance Vitomax, de 2 100 à 15 000 kW

1

4

2

5

Mais même dans la constructionneuve, la mise en œuvre de chau-dières particulièrement économes enénergie doit être prise en compte.Les chaudières ont habituellementune durée de vie de 20 ans ou plus.Même de minimes différences derendement global annuel induisentdurant cette période des économiesconsidérables de consommationd’énergie et donc de coûts.

Exemple :

Pour une puissance de 500 kW, unrendement global annuel supérieurde 2 % permet de réduire la consom-mation annuelle de 2 100 litres ou m3.En 20 ans, il s’agit de 42 000 litresou m3 de combustible ! Investir dans une chaudière bassetempérature d’un rendement globalannuel élevé s’amortit habituellementen quelques années.

Economiser l’énergie assure nonseulement une forte réduction descoûts de combustible, mais encoreoffre l’avantage de diminuer leniveau de pollution, et de préserverl’environnement. Les émissions dedioxyde de carbone (CO2) principale-ment responsable de l’effet de serresont réduites de manière proportion-nelle aux économies de combus-tible. Les émissions d’oxydes d’azote(NOX) sont abaissées de manièreencore plus importante.

3

Textes réglementaires

6

Réglementation thermique 2000 (RT 2000)

La RT 2000 introduit un quatrièmetype de chaudière :

- Les chaudières de référence serventde base au calcul de la consommationde référence. Ce sont des chaudièresstandard au sens de la directive ren-dement mais dont l’exigence sur lerendement en charge partielle a étéaugmentée et sur lesquelles lespertes à l’arrêt ont été définies.

Le rendement à 100 % de charge(puissance nominale), c’est-à-direque la chaudière fonctionne sansinterruption et se trouve en régime,est une valeur plutôt théorique.

Cet état de fonctionnement ne seproduit que pendant les quelquesrares journées froides de l’année etn’est donc pas représentatif pour uneappréciation énergétique.

Le rendement à 30 % de charge(charge partielle) et les pertes à l’arrêtprennent en revanche en compte lecomportement typique d’une chau-dière avec des phases de fonctionne-ment et d’arrêt et constituent doncune base de comparaison appropriée.Le rendement en charge partielle serapproche réellement du rendementannuel de génération. Le rendement global annuel mesuréselon la norme allemande DIN 4702-8correspond grosso modo au rende-ment européen à 30 %.

Directive européenne rendement

Les économies d’énergie constituentun objectif majeur au sein de l’UnionEuropéenne. La directive chaudièresou rendement (directive 92/42/CEEdu Conseil) a été adoptée dans cebut. Elle définit les types de chau-dières et fixe des conditions mini-males à remplir en ce qui concernel’utilisation de l’énergie (rendementsminimaux). Elle s’applique aux chau-dières jusqu’à 400 kW.

Les types de chaudière standard,chaudière basse température et chaudière à condensation, sont définiscomme suit :

- Les chaudières standard sont deschaudières dont la températuremoyenne de service peut être limitéepar leur conception. Ces chaudières remplissent unique-ment les conditions minimales enmatière d’utilisation de l’énergie.

- Les chaudières basse températuresont des chaudières pouvant fonc-tionner en continu à une températured’entrée de 35 à 40°C et où, danscertains cas, la vapeur d’eau conte-nue dans les fumées peut secondenser.

- Les chaudières à condensation sontdes chaudières conçues pour lacondensation d’une grande partiede la vapeur d’eau contenue dansles fumées.

Une des conditions du marquage CEen tant que chaudière basse tempéra-ture ou à condensation, par exemple,est le respect des rendements mini-maux exigés à la puissance nominaleet en charge partielle (à 30 % decharge).

Fig. 5 : Rendements minimaux CE à la puissance nominale et en charge par-tielle (à 30 % de charge)

Chaudières à condensation

Chaudières basse température

Chaudières standard

Ren

dem

ents

min

imau

xC

E

Charge de la chaudière

Valeur minimale : 4 kW - Valeur maximale : 400 kW

7

Des rendements globaux annuelsélevés

La norme allemande DIN 4702-8 metà disposition une procédure d’essaispermettant, sur la base d’un program-me d’essais normalisé, de mesurerles rendements de génération à descharges partielles définies. Les cinqrendements en charge partielle mesu-rées servent ensuite à calculer le ren-dement global annuel. Nous disposonsdonc d’un critère précis de comparai-son des rendements des différentstypes de chaudières.

Calcul du rendement global annuel

Le tableau 1 montre pour l’exemplede la chaudière à condensationVitocrossal 300 le mode de calcul durendement global annuel sur la basedes données demandées par la normeallemande DIN 4702-8 : charge du circuit de chauffage, températuresmoyennes d’eau du chauffage et ren-dements globaux en charge partiellemesurés. La figure 7 indique en plusdes rendements minimaux à 30 % les rendements globaux annuels deschaudières basse température et àcondensation modernes. Il s’avèreque ces derniers sont nettementsupérieurs aux exigences minimaleseuropéennes.

Le seul marquage CE selon la directiverendement ne dit rien sur l’utilisationeffective de l’énergie. La comparaisondes rendements globaux annuelsconstitue le critère décisif.

La RT 2000 exige un rendement globalà pleine charge d’au moins 89,6 % etd’au moins 88,2 % à 30 % de chargepour les chaudières de plus de 400 kWqui ne sont plus concernées par ladirective rendement.

Fig. 6 : Etages de charge selonnorme DIN 4702-8

0

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280

–15

–12

–9

–6

–3

0

3

6

9

12

15Ch

arg

e re

lati

ve d

e la

ch

aud

ière

[%

]

Jours de chauffe

Tem

pér

atu

re e

xtér

ieu

re [

°C]

63

48

39

30

13

24,5 32,2 39,5 50,5 119,7

Fig. 7 : Rendement de génération des différents types de chaudière

120

100

80

60

40

20

0

Ch

aud

ière

con

den

sati

on

ηC

Em

inim

alà

30%

Ch

aud

ière

sb

asse

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reη

CE

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%

Ch

aud

ière

sb

asse

tem

pér

atu

re(M

od

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s)η

DIN

4702

-8

Ch

aud

ière

con

den

sati

on

ηD

IN47

02-8

(75/

60°C

)

Ch

aud

ière

con

den

sati

on

ηD

IN47

02-8

(40/

30°C

)

Ren

dem

ent

de

gén

érat

ion

[%]

65 - 80 %

82 - 88 %92 - 95 %

101 - 105 %106 - 109 %

88,5 - 91,5 %

97,5 - 99,5 %

**

*

*

valeur minimale : 4 kW – valeur maximale : 400 kW

Ch

aud

ière

sp

ou

rm

arch

tem

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atu

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'eau

con

stan

teFa

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en19

75

Ch

aud

ière

sst

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ηC

Em

inim

alà

30%

Température chauffage 75/60 °CCharge du Température Rendement de Valeurcircuit de eau de génération en calculéechauffage chauffage charge partielle 1 / ηϕ,iϕHK [%] tVL / tRL [°C] ηϕ,i [%] [1/%]

13 27 / 25 109,5 0,00913230 37 / 32 108,4 0,00922539 42 / 36 107,2 0,00932848 46 / 39 105,7 0,00946163 55 / 45 103,0 0,009708

∑ = 0,0046854Rendement de 5 5 génération annuel ηN = –––––––––– = ––––––––– = 106,7%

5∑ (1 / ηϕ,i) 0,046854i=1

Tab. 1 : Détermination du rendementglobal annuel pour l’exempled’une chaudière à condensa-tion Vitocrossal 300

La marche à basse température améliore le rendement global annuel

8

La marche à basse températureaméliore le rendement global annuel

Les déperditions des chaudières secomposent des pertes par les fuméeset des pertes par les parois. Les pertes par les parois comprennentles quantités de chaleur que la chau-dière cède par ses parois durant lamarche du brûleur (pertes par rayon-nement) ou lorsqu’elle est à l’arrêt(pertes d’entretien ou pertes à l’arrêt).Les déperditions calorifiques par lesportes et les trappes de ramonagesont essentiellement induites par laflamme ou les fumées durant lamarche du brûleur. Les parcours d’eau de la chaudière,par contre, cèdent de la chaleurdurant toute la période où la chau-dière est en service.

Ces pertes par les parois dépendentdu mode de fonctionnement de lachaudière et des températures d’eauqui en découlent, ainsi que de laqualité de l’isolation. Des pertes élevées par les parois etles fumées sont caractéristiques desanciennes «chaudières pour marcheà température d’eau constante» qui,pour éviter l’apparition de condensatssur des surfaces d’échange, doiventimpérativement fonctionner toutel’année à une température d’eau de75°C et plus.Les rendements globaux de ceschaudières sont généralement infé-rieurs à 80 %, c’est-à-dire que plusde 20 % de l’énergie consommée estperdue sans avoir été utilisée.

Cette constatation nous a incités àconcevoir des chaudières de moyenneet de grande puissance dont la tem-pérature d’eau peut être modulée enfonction des conditions climatiques.Ce mode de fonctionnement exigedes types de chaudières dont lessurfaces d’échange sont conçuespour empêcher l’apparition decondensats même si la températurede service est faible.

Fig. 8 : Pertes d’une chaudière durant la marche du brûleur

Fig. 9 : Pertes d’une chaudière à l’arrêt du brûleur

Q C

Q S

Q F

Q B

Q C

QA

ηC = Rendement de chaudière

QB = Puissance du brûleur

QC = Puissance nominale de lachaudière

QF = Pertes par les fumées

QR = Pertes par les parois de lachaudière durant la marchedu brûleur

QE = Pertes par les parois de lachaudière à l’arrêt du brûleur

E comme entretien (voir page 4)R comme rayonnement

9

Les surfaces d’échange à plusieursépaisseurs assurent une fiabilité élevée et une longévité importante

Les surfaces d’échange à plusieursépaisseurs assurent une fiabilité élevée et une longévité importante

Les surfaces d’échange des chaudièresbasse température de plus de 70 kWdoivent être conçues de telle sorteque, tant en marche à basse tempé-rature qu’en marche à charge partielleavec des brûleurs à deux allures oumodulants, la température des fuméesne chute pas en dessous du point derosée de la vapeur d’eau. Pour leschaudières basse températureVitoplex 300 de 80 à 1750 kW, nousutilisons des surfaces d’échange àplusieurs épaisseurs, comme le tubeTriplex.

Les chaudières basse températureVitomax 300 de 1860 à 5900 kW sontéquipées de tubes Duplex.

Fig. 11 :Tube Triplex - Les surfacesd’échange à plusieurs épaisseurs de la Vitoplex 300

Fig. 12 :Tube Duplex de la Vitomax 300

Fig. 10 :Vitoplex 300 - Chaudière à triple parcours de fumées, disponible dansune plage de puissance de 80 à 1750 kW

Simple épaisseur :

1k = ––––––––––––

1 s 1–– + –– + –––α1 λ α2

Double épaisseur :

1k = ––––––––––––––––––––

1 s1 s2 1–– + –––– + ––– + –––α1 λ1 λ2 α2

Le mode d’action des surfacesd’échange à plusieurs épaisseurs

Les processus de transmission dechaleur résultent d’un résistanceopposée aux transmissions calori-fiques des fumées vers les surfacesd’échange puis vers l’eau de chau-dière. Ce coefficient de transmissionthermique (coefficient k) est lasomme des résistances partielles qui sont, entre autres, fonction de laconductivité thermique des différentsmatériaux traversés par le flux dechaleur. Des températures définies enfonction du flux de chaleur et des dif-férentes résistances thermiques s’éta-blissent sur les surfaces d’échange.Sur les surfaces d’échange à simpleépaisseur, la température de la surfaceen contact avec les gaz de chauffe estdéterminée non par la températureélevée des gaz de chauffe, mais parcelle bien plus basse de l’eau dechaudière.

Sur les surfaces d’échange à simpleépaisseur, il ne s’établit qu’un faiblegradient entre la température de l’eaude chaudière et la température de laface en contact avec les gaz de chauffe.C’est la raison pour laquelle la vapeurd’eau contenue dans les gaz dechauffe risque de se condenser si latempérature de l’eau de chaudièreest inférieure au point de rosée.En revanche, les surfaces d’échangeà plusieurs épaisseurs constituentune résistance thermique. Une opti-misation de la conception permet dela faire varier afin de maintenir unetempérature de surface côté gaz dechauffe au dessus du point de roséede la vapeur d’eau, même à bassetempérature d’eau de chaudière.

Fig. 13 : Mode d’action des surfaces d’échange à simple et à plusieurs épaisseurs

90 °C

70 °C

57 °C

50 °C

Surfaces d'échange�à deux épaisseurs

Surfaces d'échange�à simple épaisseur

Température de rosée au gaz naturel

Flux �de chaleur

Gaz de �chauffe

Gaz de �chauffe

Flux �de chaleur

Eau de chaudière

Eau de chaudière

Fig. 15 : Fenêtre à simple vitragehumides, couvertes de buéeet fenêtre à double vitragesèche

Température de la surface (tempéra-ture de paroi) côté gaz de chauffe

10

Fig. 14 : Flux de chaleur au travers d’une surface d’échange de chaudière

Flux de chaleur

s

Gaz de chauffe

Eau de chaudière

tW

tF

tS12( )

1( )

(λ)

ktS1 = tF – –– • (tF – tW)

α1

11

Transmissions calorifiques dosées

Lorsque les gaz de chauffe traversentles surfaces d’échange de la chaudière,ils descendent progressivement entempérature au fur et à mesurequ’ils s’approchent de la sortie. Le risque de chute en dessous de la température de rosée augmentedonc sur la face en contact avec lesgaz de chauffe dans cette zone, enparticulier lorsque la brûleur fonc-tionne en charge partielle, avec destempératures de gaz de chauffe plusbasses et des vitesses de circulationde ces gaz plus faibles. C’est pourquoiles transmissions thermiques dessurfaces d’échange à plusieursépaisseurs sont dosées de telle sorteque toute condensation soit évitéeen partie arrière des tubes de fumées.

Les tubes de fumées de la Vitoplex300 sont constitués de deux tubesd’acier glissés l’un dans l’autre etréunis par des ponts thermiques réalisés par sertissage. Un tube spécial à ailettes longitudinales a été engagé dans le tube extérieur.Les surfaces d’échange côté gaz dechauffe sont ainsi environ 2,5 foisplus grandes que dans le cas destubes lisses. La Vitoplex 300 a doncbesoin de moins de tubes de fuméesque les chaudières traditionnelles.Les écarts entre les sertissagesaugmentent d’avant en arrière etassurent des transmissions ther-miques dosées.

Sur les Vitomax 300, les tubes defumées sont des tubes Duplex. Le tube Duplex est constitué de deuxtubes d’acier glissés l’un dans l’autreet reliés entre eux par des pontsthermiques réalisés par sertissage.La variation des écarts entre les ser-tissages dose également les trans-missions thermiques sur les tubesDuplex.

Fig. 16 : Courbes de températures des gaz de chauffe et de la surface côté gazde chauffe des tubes de fumées de la Vitoplex 300

Fig. 17 : La variation des écarts entreles sertissages du tube Triplexassure des transmissionsthermiques dosées

1000°C

900°C

800°C

700°C

600°C

500°C

400°C

300°C

200°C

100°CTempérature de gaz de chauffe

100°C

90°C

80°C

70°C

60°C

50°C

40°C

à 75°C de température �d'eau de chaudière

à 40°C de température �d'eau de chaudière

Puissance nominale Charge partielle

Température de surface du tube côté gaz de chauffe

950°C

750°C

180°C130°C

Chaudières à condensation

12

Chaudières à condensation

Les chaudières à condensation per-mettent d’augmenter considérable-ment le rendement global, au delàdes limites des chaudières tradition-nelles ou basse température. Leschaudières à condensation récupè-rent la quantité importante de cha-leur qui s’échappe par la cheminéeavec les fumées dans le cas deschaudières classiques. Cette techno-logie se distingue aussi par desémissions polluantes minimales etpar un mode de chauffage particuliè-rement économique.

Que se passe-t-il lors de la combustion ?

Lors de la combustion, les compo-sés consumables du combustible, lecarbone (C) et l’hydrogène (H), pourl’essentiel, se combinent à l’oxygènede l’air. Il y a alors dégagement dechaleur mais aussi formation de gazcarbonique (CO2) et de vapeur d’eau(H2O). La réaction de combustion duméthane (CH4), qui est contenu à raison de 80 % dans le gaz naturel,le montre clairement :

CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O

Si la température des parois des sur-faces d’échange descend en dessousdu point de rosée de la vapeurd’eau, il se forme des condensats.Pour le gaz naturel, le point de roséede la vapeur d’eau est de 57°C envi-ron et pour le fioul domestique de47°C environ.

Fig. 18 : Chaleur récupérée des gazde chauffe

CH4

O2

O2

CO2

H2O

H2O

Fig. 19 : Point de rosée de la vapeur d’eau Fig. 20 : Chaudières à condensation -

Flux de chaleur

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

25

30

35

40

45

50

55

60

Teneur en CO2 [% vol.]

Tem

pér

atu

re d

e ro

sée

de

la v

apeu

r d

'eau

[°C

]

Gaz naturel (95% CH4)

Fioul domestique

Pouvoir calorifique supérieur (111%)

Pouvoir calorifique inférieur (111%)

11%Chaleur de vaporisation (latente)

Pertes par �les fumées

Pertes par rayonnement et pertes d'entretien

Perte de chaleur de vaporisation

Rendement global�d'une chaudière basse température jusqu'à 96 %

Rendement global�d'une chaudière à condensation jusqu'à 109 % sur PCI

13

Pourtant, pour pouvoir comparer leschaudières classiques et les chau-dières à condensation, les rendementsdoivent toujours être rapportés aupouvoir calorifique inférieur (PCI). Le tableau 2 indique le rapport PCS/PCIpour différents combustibles.

Règle générale :

Plus la différence entre le pouvoircalorifique supérieur (PCS) et le pou-voir calorifique inférieur (PCI) estimportante, plus la condensation aurad’impact. Pour le fioul domestique, lePCS dépasse le PCI de 6 %, cette dif-férence est de11 % pour le gaz naturel.

Une récupération efficace de la cha-leur des fumées par condensationimplique que l’équipement de com-bustion fonctionne avec une teneuren CO2 élevée ou un faible excèsd’air. Les brûleurs gaz à air soufflésont parfaitement indiqués pour celaalors que les brûleurs atmosphériques,qui ont des excès d’air importants,présentent des températures de roséeplus faibles retardant l’amorce de lacondensation.

La chaleur latente (appelée égalementchaleur de vaporisation) contenuedans les gaz de chauffe est récupéréepar la condensation de la vapeurd’eau dégagée durant la combustionpuis transférée également à l’eau dechaudière. Avec du gaz naturel, il estpossible d’augmenter le rendementglobal annuel jusqu’à 15 % par rap-port à une chaudière basse tempéra-ture. Il en résulte une consommationd’énergie sensiblement plus bassepour la production de la quantité dechaleur nécessaire. La fig. 21 repré-sente les flux de chaleur d’une chau-dière basse température et d’unechaudière à condensation.

Pouvoir calorifique supérieur et pouvoir calorifique inférieur

Le pouvoir calorifique inférieur (PCI)correspond à la chaleur dégagée lorsde la combustion totale d’un com-bustible si l’eau formée est à l’étatde vapeur. Le pouvoir calorifiquesupérieur (PCS) représente la chaleurdégagée lors de la combustion totaled’un combustible, y compris la chaleurde vaporisation contenue dans lavapeur d’eau des gaz de chauffe.

Sur les chaudières basse températureet standard, il ne doit pas se produirede condensation des gaz de chauffeafin d’éviter toute détérioration dessurfaces d’échange par corrosion.Auparavant, il était par conséquentimpossible d’utiliser la chaleur latente.Pour tous les calculs de rendement,le pouvoir calorifique inférieur (PCI) a,de ce fait, été pris comme grandeurde référence. En récupérant la chaleurlatente, il est donc possible d’atteindreun rendement qui, curieusement,dépasse les 100 %.

La condensation est donc particuliè-rement indiquée avec le gaz naturel.

L’acier inoxydable austénitique assureune fiabilité élevée et une longévitéimportante

Les chaudières à condensationViessmann sont équipées des sur-faces d’échange Inox-Crossal. Ellessont réalisées en un acier inoxydablefortement allié et d’une remarquabletenue à la corrosion (acier au chrome-nickel-molybdène). L’acier inoxydableausténitique résiste aux condensatsacides et offre une fiabilité élevée etune longévité importante.

Fig. 21 : Pouvoir calorifique du fiouldomestique et du gaz naturel

Tab. 2 : Pouvoirs calorifiques des combustibles

Fig. 22 : Surfaces d’échange Inox-Crossal

10,08

10,68

9,78

11,46

10,35

8,83

Chaleur latente

Chaleur sensible

Fioul domestique

Gaz naturel LL

Gaz naturel EPo

uvo

irca

lori

fiq

ue

[kW

h/m

3o

ul]

Pouvoir Pouvoir Condensatscalorifique calorifique forméssupérieur inférieurPCS PCI PCS/PCI PCS - PCI kg/m3 1)kWh/m3 kWh/m3 (théoriques)

gaz de ville 5,5 4,9 1,13 0,61 0,89gaz naturel Ei 10,3 9,3 1,11 1,0 1,53gaz naturel Es 11,3 10,2 1,11 1,1 1,63propane 27,5 25,4 1,09 2,1 3,37butane 35,6 32,9 1,08 2,7 4,29fioul domestique 2) 10,7 10,1 1,06 0,6 0,88

1) valeur rapportée à la quantité de combustible2) valeurs rapportées au litre pour le fioul domestique

Rendement de génération allant jusqu’à 109 % sur PCI

14

Rendement de génération allant jusqu’à 109 % sur PCI

Les surfaces d’échange Inox-Crossalconstituent un échangeur de chaleurà condensation très efficace, présen-tant des emboutissages croisés quicréent de fortes turbulences à l’inté-rieur du flux des gaz de chauffe.

Les surfaces d’échange à simpleépaisseur et sans ailettes offrentd’excellentes transmissions ther-miques et assurent ainsi un faiblegradient de température entre lesfaces côté eau de chaudière et côtégaz de chauffe.

La température côté gaz de chauffeest, selon la température des retours,inférieure au point de rosée de lavapeur d’eau : 57°C. La vapeur d’eaudes gaz de chauffe se condense demanière intensive sur les surfacesd’échange et cède à l’eau de chau-dière la chaleur ainsi libérée, ce quireprésente un gain d’énergie.

Les surfaces d’échange Inox-Crossaltransmettent de manière très efficacela chaleur à l’eau de chaudière. La température des fumées nedépasse ainsi celle des retours quede 5 à 15 K environ. Les pertes parles fumées sont, de ce fait, extrême-ment faibles tout au long de la saisonde chauffe, quelles que soient lesconditions de fonctionnement. Les faibles températures de fuméeset la condensation intensive peuventassurer des rendements globauxannuels de 109 % sur le PCI du gaznaturel.

Fig. 23 : Parcours des gaz de chauffe et des condensats

Eau

de

chau

diè

re

Gaz de chauffe

Co

nd

ensa

ts

Fig. 24 :Vitocrossal 300 - Chaudièregaz à condensation à surfacesd’échange Inox-Crossal enacier inoxydable austénitique,puissance nominale : de 88 à978 kW

Surfaces d’échange Inox-Crossal disposées verticalement

Les surfaces d’échange Inox-Crossalsont disposées verticalement, doncles condensats qui se forments’écoulent sans encombre de hauten bas. Les concentrations acidesdues à une réévaporation descondensats sont évitées. Les condensats formés rincent lessurfaces d’échange et les gardentpropres. Cet autonettoyage réduitles travaux de maintenance et pré-vient les dysfonctionnements dus àune réévaporation des condensats.

Facteurs influant sur une condensationefficace

Les principaux facteurs qui influentsont l’intégration hydraulique deschaudières à condensation et la température de retour du chauffage. Ils déterminent grandement l’efficacitéde la condensation. Lorsque l’on intègre des chaudièresà condensation dans des installationsde chauffage existantes, il est impor-tant de maximiser la condensationpar des solutions adaptées.

15

Quel est l’effet des températures duchauffage ou de la température deretour ?

La figure 25 montre l’effet des tem-pératures du chauffage sur l’efficacitéde la condensation. On s’aperçoitque, pour un chauffage dimensionnéà 75/60°C, on est en droit d’espérerune condensation au dessus d’unetempérature extérieure de -1°Cpuisque la température du retourchauffage est inférieure au point derosée de la vapeur d’eau. En régimed’abaissement nocturne, la courbede chauffe décalée vers le bas per-met même la condensation jusqu’àla température extérieure de base.90 % du travail annuel de chauffageenviron pourront être assurés avecde la condensation. Le rendementglobal annuel est de 107 % sur PCI.

Même si l’installation est dimension-née à 90/70°C, les gaz de chauffe secondensent dès que la températureextérieure a dépassé +4°C environ.

Les conditions idéales sont offertespar un dimensionnement d’un chauf-fage à 40/30°C, par exemple, permet-tant une condensation toute l’annéeet donc des rendement globauxmaximaux.

Conclusion :

Un fonctionnement efficace deschaudières à condensation est pos-sible non seulement dans un chauf-fage basse température (comme unplancher chauffant), mais encoreavec des radiateurs dimensionnésde manière traditionnelle ; en effet,les températures de retour sont infé-rieures au point de rosée de la vapeurd’eau sur une vaste plage de tempé-rature extérieure.

La figure 26 montre la courbe carac-téristique des rendements utiles àdifférentes températures du chauffage.Même pour un chauffage à 90/70°C, la chaudière à condensation permetdes économies d’énergie supplémen-taires de 10 % par rapport à une chau-dière basse température moderne.

1520 10 5 0 -5 -1020

30

40

50

60

70T

emp

érat

ure

du

ch

auff

age

[°C

]

Température extérieure [°C]

Plage de condensation à 70 °C de température de retour

Plage de condensation à 60 °C de température de retour80

90

100

70°C

60°C

30°C

(-2,5°C) (-11,5°C)

Fig. 25 : Effet de la température du chauffage sur la condensation

Fig. 26 : Courbe des rendements utiles en charge partielle pour différentschauffages - ηN sont les rendements globaux annuels calculés à partirde ces valeurs

111

97

tV = 40 °C, tR = 30 °C ηN = 109% tV = 75 °C, tR = 60 °C ηN = 107% tV = 90 °C, tR = 70 °C ηN = 104 %

1101091081071061051041031021011009998

9695

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

Ren

dem

ent

de

gén

érat

ion

ench

arg

ep

arti

elle

[%]

Charge [ϕ]

Condensation au gaz pour des puissances de chaudière jusqu’à 6600 kW

16

Condensation au gaz pour des puis-sances de chaudière jusqu’à 6600 kW

Des échangeurs de chaleur à conden-sation seront montés en aval deschaudières surtout dans le domainedes grandes puissances. Les échan-geurs de chaleur à condensationVitotrans 333 sont disponibles pourles chaudières de 80 à 6600 kW.

A l’intérieur des échangeurs de cha-leur à condensation Vitotrans 333, latempérature des fumées est fortementréduite et ne dépasse celle du retourde l’eau du chauffage que de 10 à 25 K.Ce seul abaissement améliore lerendement de génération de 5 %environ. Les économies d’énergiesupplémentaires et l’avantage deséchangeurs de chaleur à condensationrésident dans l’utilisation de la chaleurrécupérée sur les surfaces froides lorsde la condensation des gaz de chauffe.En fonction de la température de l’eaudu chauffage traversant l’échangeurde chaleur, le gain supplémentaired’énergie par la condensation peutaller jusqu’à 7 %.

Le montage d’échangeurs de chaleurà condensation en aval permetd’améliorer le rendement d’utilisationdes chaudières de 12 %, la consom-mation de combustible étant réduiteen conséquence.

Exemple de la figure 27 avec unetempérature de retour de 45°C :

Pertes par les fumées en condensation ≈ 1,9%

Gain par condensation ≈ 6,2%

Pertes par les fumées en basse température ≈ 7,5%

Gain de chaleur par la condensation ≈ 11,8%

Gain de chaleur par la condensation =Gain par la condensation + (pertespar les fumées basse température -condensation)

= + ( – )

= 6,2 + ( 7,5 – 1,9 )

= 11,8%

Fig. 27 : Ensemble à condensation - gain supplémentaire de chaleur induitpar le refroidissement des fumées et la condensation en fonction de la température de retour

0

2

4

6

8

10

12

14

16

Pert

es/G

ain

de

chal

eur

[%]

30 40 50 60 70Température de retour [°C]

Pertes aux fumées basse températurePertes aux fumées�condensation

Gain par condensation

Gain de chaleur

1

2

3

411,8 %

7,5 %

6,2 %

1,9 %

Fig. 28 : Vitotrans 333 associé à unechaudière Vitoplex dans unensemble à condensation

Fig. 29 : Echangeur de chaleur àcondensation Vitotrans 333,puissance nominale :de 80 à 500 kW

1

2

3

4

4 2 3 1

17

Un amortissement rapide

La consommation d’énergie sensi-blement plus faible qu’il est possibled’atteindre avec des échangeurs dechaleur à condensation permetd’amortir l’investissement en quelquesannées. La figure 30 représente lestemps de retour de l’investissementen fonction de la puissance de lachaudière pour différentes augmen-tations du rendement global. Les augmentations du rendementglobal de 7 ou de 10 % qui dépendentdu type et du mode de fonctionne-ment de l’installation représentent la plage des valeurs qu’il est possibled’atteindre dans la pratique.

Comme les chaudières sont utiliséeslongtemps, il est possible de réduireconsidérablement les coûts de fonc-tionnement. L’emploi de la conden-sation, technique qui économisel’énergie et préserve l’environnement,doit donc être systématiquementenvisagé tant pour les installationsneuves que pour la modernisation.

Les surfaces d’échange des échan-geurs de chaleur à condensationVitotrans 333 sont réalisées en acierinoxydable. Les modèles destinésaux chaudières jusqu’à 1750 kW présentent des surfaces d’échangeInox-Crossal, ceux destinés auxchaudières de 1860 à 6600 kW destubes verticaux constituant les sur-faces d’échange Inox-Tubal. Les condensats peuvent s’écoulerverticalement vers le bas. Il ne peutpas se former de concentrationsacides attaquant le matériau. En outre, les condensats qui se for-ment rincent les surfaces d’échangeet les gardent propres. Il n’est prati-quement pas nécessaire de nettoyerles surfaces d’échange.

Fig. 31 : Echangeur de chaleur àcondensation Vitotrans 333,puissance nominale :de 1860 à 6600 kW

Fig. 30 :Temps de retour du capital pour des échangeurs de chaleur àcondensation Vitotrans 333 fonctionnant au gaz pour 7 ou 10 %d’augmentation du rendement global

7,5 7

6,5 6

5,5 5

4,5 4

3,5 3

2,5 2

1,5Tem

ps

de

reto

ur

du

cap

ital

[a]

575 720 895 1120 1400 1750 1860 2300 2900 3500 4100 4700 5900

Puissance de la chaudière [kW]

7 % d'augmentation du rendement global

10 % d'augmentation du rendement global

Prix du combustible : 0,23 €/m3

Heures de fonctionnement �dans l'année : 1600 h/a

Récupération de la chaleur des produits de la combustion du fioul

18

La récupération de la chaleur desfumées est également possible avecdes brûleurs mixtes

Les installations de chauffage depuissance assez importante sontsouvent équipées de brûleurs mixtesfioul/gaz. Et ce pour des raisons desécurité d’approvisionnement, oupar désir de passer au fioul pour lespuissances de pointes. Dans ces caségalement, il est judicieux d’utiliserla condensation. C’est ainsi que leséchangeurs de chaleur à condensa-tion Vitotrans 333 peuvent fonction-ner temporairement (6 semainesmaximum par saison de chauffe) aufioul domestique.

Fig. 32 : Echangeur de chaleur à condensation Vitotrans 333

19

Evacuation et neutralisation des condensats

Fig. 33 : pH de différentes matières

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Condensats des chaudières �à condensation

Fioul Gaz

Eaux usées des ménages

basiqueacidepH

Acide accumulateurs Suc gastrique

Vinaigre

Jus de citron

Eau de pluie non polluée

Eau de merEau de pluie Eau distillée

(neutre)

Eau potable

Ammoniac

Formation des condensats

Les condensats sont un produit duprocessus de combustion comme lemontre la réaction de combustionpour l’exemple du méthane (CH4)qui est contenu à plus de 80 % dansle gaz naturel :

CH4 + 2 O2 ➔ CO2 + 2 H2O + chaleur

Les principaux composants descombustibles : les hydrocarburesconstitués d’atomes de carbone (C)et d’hydrogène (H) brûlent avecl’oxygène (O2) de l’air. Il en résultenon seulement de la chaleur, maisessentiellement du dioxyde de car-bone (CO2) et de la vapeur d’eau(H2O).

Quantité de condensats

La quantité de condensats formésest essentiellement fonction de lacomposition du combustible et durefroidissement des fumées.Théoriquement, une condensationtotale avec les composants de baseproduit une quantité de condensatsde 0,16 kg/kWh pour le gaz naturel et de 0,09 kg/kWh pour le fiouldomestique.

Fig. 34 : Equipement de neutralisationpar granulés pour débits decondensats des chaudièresgaz jusqu’à 70 l/h soit 500 kWde puissance environ

Fig. 35 : Equipement de neutralisationpar granulés avec pompe derelevage des condensats pourdébits de condensats deschaudières gaz jusqu’à 210 l/hsoit 1500 kW de puissanceenviron

20

Les chaudières à triple parcours defumées assurent une combustion à faibles émissions polluantes

En ce qui concerne les chaudières, ils’agit d’induire, par des parcours defumées étudiés et de faibles chargesde la chambre de combustion, unrefroidissement de la flamme et unpassage plus rapide des gaz dechauffe dans les zones très chaudesde la flamme pour minimiser ainsiles émissions de NOX.

Les chaudières à triple parcours des fumées et à faible charge de lachambre de combustion assurentune combustion à faibles émissionspolluantes

La durée de vie des chaudières demoyenne et de grande puissance estd’au moins 20 années. C’est la raisonpour laquelle il est nécessaire, lorsdu choix des composants de l’instal-lation, de ne pas oublier non seule-ment le respect des valeurs limitesactuelles des émissions polluantes,mais encore le fait que leur concep-tion et leurs caractéristiques tech-niques permettent aux chaudières de respecter également les futuresexigences en matière d’émissionspolluantes.

Tout processus de combustion desources d’énergie fossiles produit desoxydes d’azote (NOX) qui induisent laformation de l’ozone toxique et sontun des facteurs de l’apparition despluies acides. La formation des NOX

dépend des facteurs suivants :

– température de la flamme : jusqu’à1000°C environ, les émissions res-tent très faibles, elles augmententprogressivement à partir de 1300°C,

– durée de passage des gaz de chauffedans la zone des températures deréaction élevées : plus le passage estrapide, moins il se forme de NOX,

– pression partielle d’oxygène ouquantité d’oxygène disponibledans la zone de réaction : moins ily a d’oxygène, moins il se formede NOX.

Il est possible de réduire sensiblementla formation de NOX en influant àbon escient sur le déroulement de lacombustion et en concevant la chau-dière en conséquence. Les disposi-tions prises sur les brûleurs et leschaudières se complètent. Un grandnombre de fabricants de brûleursoffre en plus des brûleurs standard,des variantes à faibles émissionspolluantes, les brûleurs Low NOX,qui, habituellement, réduisent la for-mation de NOX selon le principe durecyclage interne des gaz de chauffe.

Fig. 38 : Formation de NOX thermique

Fig. 37 : Paramètres influant sur la formation de NOX

0 0,1 0,2 0,3

Durée de passage t [s]

NO

[pp

m]

Gaz naturel

1200 1400 1600 1800 2000 2200

25

50

75

100

NO

x[%

]

Température [°C]

Formation deNOx thermique

Températurede la flamme

Durée depassage

Pressionpartielle de O2

21

Parcours de fumées

La chaudière gaz à condensationVitocrossal 300 n’est pas une chau-dière à triple parcours de fuméesclassique, mais possède un foyertraversant. Dans cette chaudière également, les fumées ne font pasdemi-tour dans la chambre de com-bustion mais passent directement du foyer aux surfaces d’échange. Les émissions polluantes sont com-parables à celles d’une chaudière àtriple parcours de fumées.

Les chaudières de moyenne et degrande puissance de types doubleparcours de fumées à foyer borgneet à triple parcours de fumées pré-sentent des différences essentiellesdans les circuits de fumées.

Sur la chaudière à double parcourset à foyer borgne, le fond du foyerest habituellement à lame d’eau. Les produits de la combustion fontdemi-tour à l’arrière du foyer, revien-nent vers l’avant et entourent laflamme. Puis, ils entrent dans lestubes de fumées : second parcours.

Les chaudières à double parcours età foyer borgne présentent en règlegénérale des températures moyennesde flamme plus élevées et des duréesde passage plus longues dans leszones de températures élevées favo-risant la formation d’oxydes d’azote.En effet, les fumées chaudes fontdemi-tour dans le foyer et réduisentla cession directe de chaleur de laflamme au foyer refroidi par eau.

La situation est plus favorable surles chaudières à triple parcours defumées. Les gaz de chauffe ne fontpas demi-tour dans la chambre decombustion, mais entrent dans lesecond parcours par une chambrede reflux placée à l’arrière du foyer.Selon le type de la chaudière, lesecond parcours est réalisé sousforme de tube de fumées ou deconduit de reflux. Une secondechambre de reflux au droit de laporte de chaudière ou de la trappede nettoyage fait entrer les gaz dechauffe dans le troisième parcourségalement réalisé sous forme detube de fumées. Comme les fuméesquittent le foyer par la chambre dereflux placée en partie arrière et queles gaz de chauffe refluants n’entou-rent pas le cœur de la flamme, laflamme peut céder davantage dechaleur et devient ainsi plus froide.Dans le même temps, la durée depassage des gaz de chauffe dans lazone de réaction est plus courte, ce quiréduit également la formation de NOX.

Fig. 38 : Représentation schématique des parcours de fumées des chaudièresà double parcours et à foyer borgne et des chaudières à triple parcours

Chaudière à double parcours de fumées Chaudière à triple parcours de fumées

Fig. 39 : Parcours de fumées de la Vitocrossal 300

Fig. 40 : Vitocrossal 300 avec brûleurradiant MatriX– à turbine à vitesse modulée– pour un fonctionnement

particulièrement silencieux– garantit de faibles

émissions polluantes– module entre 30 et 100 %

Retour

Retour

Buse de fumées

Départ

22

Valeurs limites pour le NOX et le CO

Les chaudières d’avant-garde etd’avenir à triple parcours de fuméesse distinguent par de faibles chargesdu foyer de l’ordre de 0,8 à 1,3 MW/m3

en fonction de la puissance de lachaudière. Equipées de brûleursmodernes, ces chaudières présententdes émissions polluantes parfoisnettement inférieures aux valeursfixées par la réglementation de l’airallemande.

Les chaudières de moyenne et degrande puissance Viessmann offrentainsi les meilleures conditions pourrespecter les valeurs limites d’émis-sions polluantes de demain etd’après-demain.

Tab. 3 : Valeurs limites de NOX pour les chaudières

Tab. 4 : Emissions de NOX garanties en fonction de la charge du foyer et des parcours de fumées (Source : Weishaupt)

Valeurs limites pour le NOX et le CO

Les valeurs limites à respecter pourles chaudières fioul et gaz sont indi-quées dans le tableau 3.

De faibles charges de la chambre decombustion favorisent la réductiondes émissions de NOX

La charge du foyer (également appe-lée charge volumique du foyer) estle rapport entre la puissance del’équipement de combustion (chargenominale) et le volume du foyer. Elle est indiquée en MW/m3 et repré-sente ainsi l’étalon de la «densité de chaleur» à l’intérieur du foyer.Comme déjà indiqué, la températuremoyenne de la flamme est un critèreessentiel pour la formation de NOX

thermique.

Plus la charge du foyer sera faible,plus les émissions de NOX à attendreseront basses. C’est ainsi que lesfabricants de brûleurs font dépendrede la charge du foyer les valeurs deNOX garanties à respecter.

Le tableau 4 indique les valeurs deNOX garanties par la SociétéWeishaupt en fonction de la chargedu foyer et du type de parcours defumées. Les autres fabricants de brûleurs diffusent des tableaux ana-logues. Des émissions de NOX parti-culièrement faibles sont atteintesavec des chaudières à triple parcoursde fumées et à faible charge du foyer.

Les chaudières présentant descharges du foyer élevées et dépas-sant 1,5 MW/m3 doivent souventfonctionner en charge réduite pourpouvoir respecter les émissions pol-luantes exigées. Choisir pour ce fairele modèle de chaudière immédiate-ment supérieur augmente les coûtsd’investissement pour l’installationet limite la plage de réglage.

Charge du foyer < 1,0 > 1,0 bis 1,5 > 1,5 bis 1,8[MW/m3]

Chaudière à triple parcours 80 80 100

Chaudière à foyer borgne 80 100 –––

NOx en mg/m3 à 3% de O2 Brûleurs gaz Weishaupt WG10 bis WG40/1-Bversion LN

Combustible Arrêté du 25 juillet 1997 (PIC) Projet d’arrêté (MIC)

Gaz naturel Pas d’exigences 150* 100 100

Fioul domestique Pas d’exigences 200* 150 150

Puissance de l’installation 0 kW 2 MW 10 MW 20 MW 50 MW

– Valeur en mg/m3

* Cette limite s’applique aux installations dont la puissance totale est supérieure à 10 MW lorsque plus de 50 % dela puissance totale de l’installation sont fournis par des générateurs à tubes de fumées.

23

Volumes d’eau importants et lamesd’eau d’un seul tenant (pas besoin de pompe d’irrigation de chaudière)

Fig. 41 : Chaudière basse température fioul/gaz Vitoplex 300,puissance nominale : de 575 à 1750 kW

Volumes d’eau importants et lamesd’eau d’un seul tenant (pas besoinde pompe d’irrigation de chaudière)

Un avantage important des chau-dières acier Viessmann réside dansleurs capacités en eau importantes etleurs lames d’eau d’un seul tenant,ainsi que l’écart important séparantles tubes de fumées. Il en résulte defaibles pertes de charge côté eau. Labonne irrigation permet à la chaleurd’être transmise à l’eau de chaudièrepar convection naturelle, une pomped’irrigation de chaudière n’est doncpas nécessaire.

Sur les chaudières Vitoplex etVitomax, les manchons de départ et de retour sont placés sur la facesupérieure. Des déflecteurs se trou-vent en dessous du manchon deretour, empêchant l’eau froide duretour chauffage de rencontrer directement les tubes de fumées. Les déflecteurs des chaudières Vitoplexsont équipés d’orifices d’injection.L’eau du chauffage entrant par letube de retour est dirigée vers le basentre le déflecteur et l’enveloppeextérieure qui est préchauffée parl’eau de chaudière mélangée par lesorifices d’injection. Elle continue àdescendre et arrive dans la zone dela chambre de combustion. La virolecylindrique de la chambre de com-bustion cède déjà une part considé-rable de la puissance nominale : 60 % environ pour les chaudières à triple parcours des fumées. Cette part importante résulte destempératures élevées à l’intérieur dela chambre de combustion et de lapart de chaleur de rayonnement.Le reste de la chaleur est cédé autravers des tubes de fumées.

L’emplacement optimisé de lachambre de combustion en partiebasse de la chaudière, la capacité eneau importante et les vastes lamesd’eau permettent de se passer depompe d’irrigation de chaudière. De plus, les volumes d’eau importantsprolongent les durées de fonctionne-ment du brûleur qui s’arrête ainsimoins souvent.

Fig. 42 : Circulation de l’eau àl’intérieur de la chaudière

Fig. 43 :Thermographie du préchauf-fage de l’eau de retour audroit du déflecteur

24

Conditions de fonctionnement

Tab. 5 : Conditions de fonctionnement

Fonctionnement avec une charge de base du brûleur ≥ 60%

Modèle de chaudière- Débit Température de retour chaudière Température inférieure Charge Exigences d’eau de (valeur minimale) d’eau de chaudière minimale

chaudière Fioul Gaz Fioul Gaz du brûleur

Vitocrossal 300 aucun aucune aucune aucune aucune aucuneVitoplex 100, jusqu’à 460 kW aucun aucune aucune 50°C 60°C 60%Vitoplex 100, à partir de 575 kW aucun 40°C 53°C 50°C 60°C 60%Vitoplex 300,de 80 à 1750 kW (Type TX3) aucun aucune aucune 40°C 50°C 60%Vitoplex 300,de 895 à 1750 kW (Type TZ3) aucun 30°C 40°C 40°C 50°C 60%Vitorond 200 30% 40°C 53°C 50°C 60°C 60%Vitomax 200 WS aucun 65°C 65°C 75°C 75°C aucuneVitomax 200 aucun 50°C 55°C 70°C 70°C aucuneVitomax 300 aucun 38°C 45°C 50°C 60°C 60%

Fonctionnement avec une charge de base du brûleur < 60%

Modèle de chaudière- Débit Température de retour chaudière Température inférieure Charge Exigences d’eau de (valeur minimale) d’eau de chaudière minimale

chaudière Fioul Gaz Fioul Gaz du brûleur

Vitocrossal 300 aucun aucune aucune aucune aucune aucuneVitoplex 100, jusqu’à 460 kW aucun aucune aucune 60°C 65°C aucuneVitoplex 100, à partir de 575 kW aucun 53°C 53°C 60°C 65°C aucuneVitoplex 300,de 80 à 1750 kW (Type TX3) aucun aucune aucune 50°C 60°C aucuneVitoplex 300,de 895 à 1750 kW (Type TZ3) aucun 45°C 45°C 50°C 60°C aucuneVitorond 200 30% 53°C 53°C 60°C 65°C aucuneVitomax 200 WS aucun 65°C 65°C 75°C 75°C aucuneVitomax 200 aucun 50°C 55°C 70°C 70°C aucuneVitomax 300 aucun 53°C 53°C 60°C 65°C aucune

Les principales exigences sont :

– Débit volumique d’eau de chaudière.Les chaudières acier comme lesVitoplex et les Vitomax ou la chau-dière à condensation Vitocrossal300 présentent de grands volumesd’eau et de larges lames d’eau ;elles n’ont pas besoin de débit d’irrigation minimum. Dans le cas des chaudières fontequi, de par leur constitution, pré-sentent des volumes d’eau réduits,il est parfois nécessaire de respecterdes débits volumiques minimauxpour assurer une bonne évacuationde la chaleur quand le brûleur esten marche.

– Température minimale de retourchaudière.La température minimale de retourchaudière dépend de la conceptionde la chaudière, du mode de fonc-tionnement du brûleur et du com-bustible. Une température de retourinférieure à la valeur minimaleinduit une formation de condensatssur les surfaces d’échange de lachaudière. Le dispositif de démar-rage Therm-Control permet à ungrand nombre de chaudièresVitoplex de ne pas obligatoirementdevoir respecter une températureminimale de retour. Si des tempéra-tures minimales de retour sont exigées pour la chaudière, on devraprendre des dispositions en consé-quence pour le rehaussement de latempérature de retour.

Conditions de fonctionnement

Le mode de fonctionnement deschaudières de moyenne et de grandepuissance se distingue parfois nettement de celui des chaudières domestiques. Des brûleurs à plu-sieurs allures ou modulants sontainsi exigés pour les puissances àpartir de 70 kW.

Le mode de fonctionnement et laversion des chaudières de moyenneet de grande puissance exigent desconditions de fonctionnement dontle respect est indispensable pourune fiabilité élevée et une longévitéimportante.

25

Le dispositif de démarrage Therm-Control simplifie l’intégration hydraulique

Fig. 44 : Mode de fonctionnement du dispositif de démarrage Therm-Control

Conditions à remplir dans la phasede démarrage

Le dispositif de démarrage permet àl’eau de retour d’entrer dans la chau-dière sans limitation inférieure. Cettesituation se rencontre, par exemple,à l’issue de périodes d’abaissementou d’arrêt. Durant la phase dedémarrage et de remontée en tem-pérature, la chaudière doit fournir un travail très lourd. D’une part, unmaximum de chaleur doit être cédéau chauffage pour alimenter despostes consommateurs, d’autre part,il ne doit se former aucun condensatcorrosif durant cette phase. Les deuxconditions sont remplies par le dis-positif de démarrage Therm-Control.

Mode de fonctionnement du Therm-Control

L’emplacement de la sonde de tem-pérature nécessaire dans la chaudièreest capital pour une fiabilité élevéeet la fonctionnalité du dispositif dedémarrage. La position du Therm-Control au droit du manchon deretour permet de détecter en tempsutile l’état thermique à l’intérieur dela chaudière et d’induire les ordresde régulation nécessaires.

– Température inférieure d’eau dechaudière.Elle dépend également du type dela chaudière, du mode de fonction-nement du brûleur et du combus-tible. Si l’allure de charge partielledu brûleur est réglée à moins de60 % de la puissance nominale,comme sur un brûleur modulant,la charge thermique plus faible dessurfaces d’échange qui en résultesera compensée par des tempéra-tures d’eau de chaudière et de retourplus élevées.

Les Vitoplex 300 à surfacesd’échange à plusieurs épaisseurspeuvent fonctionner à des tempé-ratures d’eau de chaudière peu éle-vées, ce qui constitue un avantage.

– Marche réduite, abaissement en finde semaine.L’arrêt total de la chaudière qui permet d’économiser de l’énergieexige des chaudières spécialementadaptées, par exemple, la Vitoplex300 à surfaces d’échange à plu-sieurs épaisseurs ou la chaudièregaz à condensation Vitocrossal 300.

Le dispositif de démarrage Therm-Control simplifie l’intégrationhydraulique

Le souhait de coûts d’investissementet de fonctionnement faible exigedes intégrations hydrauliquessimples. Viessmann a donné le tonau début des années 1990 en lançantun dispositif de démarrage permettantde se passer d’autres solutions derehaussement de la température deretour.

Le dispositif de démarrage brevetéTherm-Control permet de se passerdes pompes de mélange habituelle-ment utilisées. Cette simplificationde l’intégration hydraulique de lachaudière économise du matériel, de la main-d’œuvre et réduit les coûtsd’investissement. La suppression dela pompe de mélange réduit laconsommation et la facture d’électri-cité, facteur à prendre en comptedans la RT 2000.

20 °C 40 °C

V = 100%

ϑ20 °C 60 °C

V = 50%

ϑ

Fig. 45 : Le dispositif de démarrageTherm-Control simplifie l’intégration hydraulique

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Mode de fonctionnement du Therm-Control

La sonde Therm-Control est intégréede telle sorte qu’elle puisse détecterune température mixte constituée de la température de retour et de latempérature d’eau de chaudière.Avantage décisif de cette solution :la régulation intervient bien avantque l’eau de retour n’ait refroidi lachaudière.

Ce qui se passe :

Pour expliquer le mode de fonction-nement du dispositif de démarrageTherm-Control, nous examinons uneinstallation équipée d’une chaudièreVitoplex et d’un circuit de chauffageavec vanne mélangeuse. Les courbes du dispositif de démar-rage et des températures importantessont représentées figure 46.

Au démarrage de l’installation, lasonde Therm-Control détecte unetempérature inférieure à la valeur deconsigne. La régulation donne l’ordreà la vanne mélangeuse placée en avalde la chaudière Vitoplex de réduire le débit volumique et au brûleur defonctionner à pleine charge.(fig. 47 : Phase 1 - régime de démar-rage).

La température d’eau de chaudièreet donc également celle détectée parla sonde Therm-Control montent alorsrapidement. Lorsqu’une certaine tem-pérature est dépassée à la sondeTherm-Control, la vanne mélangeuseest ouverte et le débit volumique (50 % dans cet exemple) est progres-sivement augmenté à l’intérieur dela chaudière.(fig. 47 : Phase 2 - régime de démar-rage).

Au bout d’un certain temps, entreautres fonction de la capacité en eaude l’installation, la température del’eau de retour provenant des postesconsommateurs augmente.

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Temps

Tem

per

atu

re[C

°]/

Mo

du

lati

on

[%]

1 2 3

Débit volumique

Puissance brûleur

Température d'eau de chaudière

Température Therm-Control

Température de retour

Fig. 46 : Mode de fonctionnement du dispositif de démarrage Therm-Control

Therm-Control

Vanne mélangeuse fermée

Vanne mélangeuse ouverte

Vanne mélangeuse ouverte

V = 0%

Brûleur 100%

Therm-Control

V = 50%

Brûleur 100%

Therm-Control

V=100%

Le brûleur�adapte la puissance avec plusieurs allures ou la module

V = 50% V = 0%

Phase 1 – Régime de démarrage

Phase 2 – Régime de démarrage

Phase 3 – Régime de marche

Fig. 47 : Phases du dispositif de démarrage Therm-Control

Le brûleur adapte de fait la puissance(figure 47 : Phase 3 - état de fonction-nement) jusqu’à ce que la différencede température départ / retour(70/50°C dans cet exemple) se soitétablie.

Au fur et à mesure que la températurede retour augmente, la vanne mélan-geuse continue à s’ouvrir jusqu’à ceque la totalité du débit (100 %) passepar les postes consommateurs. La température d’eau de chaudièredevient alors la grandeur pilote.

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Intégration hydraulique simple avecle Therm-Control

Les chaudières pour lesquelles aucunetempérature minimale de retour n’estexigée permettent des intégrationshydrauliques simples et donc peucoûteuses sans dispositifs supplé-mentaires de rehaussement de latempérature de retour.

La figure 48 représente une installa-tion de chauffage typique avec uncollecteur placé à proximité de lachaudière. L’emploi du dispositif dedémarrage Therm-Control supposequ’il est possible de réduire de 50 %le débit volumique d’eau de chaudière.

Si la sonde de température du dis-positif de démarrage Therm-Controldétecte des températures inférieuresaux valeurs de consigne réglées enusine, durant la phase de démarrage,par exemple, ce dispositif agira sur la(les) régulation(s) de chauffage ou la(les) pompe(s) de circuit de chauffagepour réduire le débit volumique dela valeur demandée.

Dans des installations à plusieurschaudières, l’action est égalementpossible sur les vannes d’isolementmotorisées nécessaires.

Intégration hydraulique

Caractéristiques du dispositif dedémarrage Therm-Control

Le dispositif de démarrage Therm-Control réalise les objectifs suivants :

– Possibilité de fonctionnement sansdispositifs supplémentaires derehaussement de la températurede retour.

– La formation de condensats estévitée durant la phase de démarrage.

– Cession maximale de chaleur auchauffage durant la phase dedémarrage.

– Température de départ homogèneavec de minimes variations.

– Les capacités en eau importanteset les larges lames d’eau des chau-dières Vitoplex à triple parcours defumées assurent une montéehomogène en température de l’eaude chaudière et évitent un phéno-mène de «pompage» du brûleur.

Pour permettre le parfait fonctionne-ment du dispositif de démarrageTherm-Control, on veillera à ce que,durant la phase de démarrage, ledébit total de l’installation soit réduitd’au moins 50 %. Les conditions dedémarrage atteintes, les circuits dechauffage temporairement mis horsservice seront à nouveau ouverts.

Domaine d’utilisation du dispositifde démarrage Therm-Control

– Vitoplex 100 de 80 à 500 kW– Vitoplex 300 (type TX3)

de 80 à 1750 kW

Therm-Control

Fig. 48 : Installation équipée d’une chaudière Vitoplex et d’un Therm-Control

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Rehaussement de la température deretour avec une pompe de mélange

Si les chaudières exigent une tempé-rature minimale de retour, des dis-positifs hydrauliques adaptés devrontempêcher que la température ne soitinférieure à celle-ci. L’emploi d’unepompe de mélange pour rehausse-ment de la température de retourreprésente une solution simple etéconomique.

Comme représenté figure 49, celle-ciest implantée entre le départ et leretour. Si la température de retourest inférieure à la valeur minimalerequise, la sonde de température T2enclenche la pompe de mélange. Si, malgré le rehaussement de latempérature de retour, la valeurminimale n’est pas atteinte, la sondede température T1 réduira d’aumoins 50 % le débit volumique.

La pompe de mélange est à dimen-sionner à 30 % environ du débit total.Les régulations Vitotronic offrentl’avantage de pouvoir remplacer par des sondes de température lesaquastats habituellement utilisés jusqu’à présent.

Pompe de mélange et vanne mélan-geuse 3 voies pour rehaussement dela température de retour

L’intégration hydraulique représentéefigure 50 sera, par exemple, retenuedans des installations de chauffageoù il est impossible d’agir sur les circuits de chauffage en aval, commeles installations de chauffage assezanciennes ou les serres.

Si la température de retour est infé-rieure à la valeur minimale requise,la sonde de température T2enclenche la pompe de mélange. Si la valeur minimale n’est toujourspas atteinte, la sonde de températureT1 ferme proportionnellement lavanne mélangeuse 3 voies pourassurer le respect de la températureminimale de retour. Les chaudièressont protégées des températures deretour insuffisantes indépendammentdes circuits de chauffage en aval.

T1

T2

M1~

M1~

T1

T2

M1~

M1~

M1~

Fig. 49 : Installation à une chaudière Vitoplex ou Vitomax avec pompe demélange pour rehaussement de la température de retour

Fig. 50 : Installation à une chaudière Vitoplex ou Vitomax avec pompe demélange et vanne mélangeuse 3 voies pour rehaussement de latempérature de retour

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Installations avec bouteille dedécouplage hydraulique et vannemélangeuse 3 voies pour rehausse-ment de la température de retour

Les domaines d’utilisation préférésde cette intégration hydrauliquecomplexe sont, par exemple, desinstallations de chauffage assezanciennes ou des installations dansdes établissements horticoles ainsique des installations dont les carac-téristiques hydrauliques sont difficilesà déterminer et/ou des installationsoù il est impossible d’agir sur les circuits de chauffage en aval. Si la température de retour est infé-rieure à la valeur minimale, la sondede température T1 ferme proportion-nellement la vanne mélangeuse 3voies pour assurer la protection de lachaudière. La température de départest régulée par la sonde de tempéra-ture de la bouteille.

Avantages de ce type d’intégration :

– Les chaudières et les circuits dechauffage sont découplés hydrauli-quement.

– Rehaussement proportionnel de latempérature de retour pour protégerles chaudières.

– Les chaudières sont protégées destempératures de retour insuffisantesindépendamment des circuits dechauffage en aval.

La pompe d’irrigation équipant cha-cune des chaudières devra êtredimensionnée de telle sorte que sondébit volumique soit au moins aussiélevé que le débit maximal rencontrésur l’ensemble du circuit de chauffage.Recommandation : 110 %. Lors dufonctionnement d’une chaudière, ledébit volumique primaire sera ainsitoujours supérieur au débit volumiquetotal de tous les circuits de chauffage,ce qui évite une fausse circulationdans la bouteille de découplagehydraulique. Si les deux chaudièressont en fonctionnement, des pompesà plusieurs allures pourront réduirele débit de chaque pompe d’irrigationde chaudière.

T1 T1

M1~

M1~

M1~

M1~

M1~

Fig. 51 : Installation à plusieurs chaudières Vitoplex ou Vitomax avec bouteillede découplage hydraulique et vanne mélangeuse 3 voies pourrehaussement de la température de retour

Fig. 52 : Chaudière basse températurefioul/gaz Vitoplex 300,de 575 à 1750 kW

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Recommandations concernant l’intégration hydraulique

Ces exemples ne sont que quelquesunes des nombreuses intégrationshydrauliques possibles. Si aucunecondition de l’installation oblige àretenir une intégration hydrauliquedéterminée, le choix sera dicté entreautres par les coûts d’investissementet de fonctionnement.

Des coûts d’investissement minimauxsont assurés par la mise en œuvredu dispositif de démarrage Therm-Control. Seuls les raccordementsélectriques pour la réduction néces-saire du débit volumique sont à réa-liser.

Si des dispositifs de rehaussementde la température des retours sontnécessaires, il en résulte des coûtsd’investissement et de fonctionne-ment dont le montant peut varier.Des pompes de mélange induisentdes coûts d’investissement réduitsalors que les bouteilles de découplagehydraulique avec vannes 3 voies etpompes d’irrigation de chaudièreentraînent des coûts d’investissementet de fonctionnement assez élevés.

Il ne faut pas non plus oublier la facture d’électricité des pompes demélange ou d’irrigation de chaudière.

Fig. 53 : Dispositif de rehaussement de la température de retour dans le casde chaudières Vitomax

Fig. 54 : Vitomax 300 : chaudière basse température fioul/gaz,puissance nominale : de 1860 à 5900 kW

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Conseils pour l’étude des chaudières à condensation

Les chaudières à condensationVitocrossal 300 de 88 à 978 kW sontéquipées de deux manchons de retour.La division des retours chauffage encircuits haute température et circuitsbasse température permet une récu-pération optimale de la chaleur desfumées.

Pour atteindre l’effet d’augmentationdu rendement de génération, 15 % dudébit volumique total devront passerpar le retour basse température (KR1).La Vitocrossal 300 a cependant étéconçue pour fonctionner de manièrefiable même si le débit volumique ducircuit basse température chute à 0.

Conseils pour l’étude des chaudières à condensation

Une part importante du rendementélevé des chaudières à condensationrésulte de l’utilisation de la chaleurde condensation. Plus les tempéra-tures de retour sont faibles, plus lacondensation des fumées et doncl’utilisation de l’énergie seront éle-vées. L’étude et la réalisation d’ins-tallations équipées de chaudières àcondensation devront éviter touteaugmentation inutile des tempéra-tures de retour.

Intégration hydraulique des chaudières à condensation

Les chaudières à condensationVitocrossal 300 ont été conçues dansles règles de l’art. Leurs capacités eneau importantes et leur irrigation parconvection naturelle leur permettentde se passer de débit d’eau minimalet de réservoir tampon. L’intégrationdans des installations de chauffageexistantes est aussi simple que dansdes installations de chauffage neuves.Les variations de débit induites parles robinets thermostatiques ou lesdispositifs de régulation dans lesinstallations de chauffage ne consti-tuent aucun problème.

Une intégration étudiée pour la condensation

La figure 56 représente une intégra-tion étudiée pour des chaudières àcondensation permettant une récu-pération efficace de la chaleur desfumées.

En présence de plusieurs circuits dechauffage présentant des tempéra-tures très différentes et d’une chau-dière à condensation ne disposantque d’un raccord retour, il faut obli-gatoirement réunir les retours chauf-fage. Dans ce cas, les circuits dechauffage dont la température estassez élevées induisent une aug-mentation de la température de retouret donc réduisent voire empêchent la condensation de la vapeur d’eau.

M1~

M1~

KR 1KR 2SVVL

Fig. 55 : Intégration hydraulique de chaudières à condensation :l’emploi du circuit basse température accroît l’effet de condensation

Fig. 56 : Les chaudières à condensation Vitocrossal 300 de 88 à 978 kW présentent deux manchons de retour

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Les points suivants doivent en outreêtre pris en compte :

– L’emploi de bouteilles de découplagehydraulique peut induire un mélangede l’eau de retour à l’intérieur de labouteille et donc une augmenta-tion de la température nuisible à lacondensation. Il est donc nécessairede se passer si possible de décou-plage hydraulique dans le cas dechaudières à condensation. Si l’ins-tallation en exige un, une adapta-tion optimale des débits volu-miques et le dimensionnement dudécouplage hydraulique permet-tront d’éviter très largement uneaugmentation non désirée de latempérature de retour. Il est pos-sible de minimiser l’augmentationde la température de retour, mêmedans le cas de pompes d’irrigationde chaudière à vitesse modulée enfonction de la différence de tempé-rature entre l’entrée et la sortie desretours dans la bouteille de décou-plage.

– N’employer aucune vanne mélan-geuse 4 voies. Les vannes mélan-geuses 3 voies dirigent directementl’eau de retour chauffage vers lachaudière à condensation sansaugmenter sa température.

– Employer des robinets de radiateurs2 voies.

– Eviter les soupapes différentiellesou les bipasses.

– Dimensionner la pompe de charged’eau chaude sanitaire de tellemanière que l’eau primaire serefroidisse au maximum à l’intérieurdu ballon.

– Sont également recommandés dessystèmes de charge d’eau chaudesanitaire assurant durant la totalitéde la charge une température deretour constamment basse.

M

Chaudière

Eau chaude

Sonde ECS

Sonde

Vitocell-L

Vitotrans 222

Fig. 57 : Une production d’eau chaude sanitaire économisant l’énergie avecune chaudières à condensation Vitocrossal 300 et un système decharge d’eau chaude sanitaire

Fig. 58 : Le réservoir de stockageVitocell-L 100, de 750 ou de 1000 litres de capacité,constitue avec l’ensembleéchangeur de chaleurVitotrans 222 et, parexemple, une chaudière gazà condensation Vitocrossal300, un système de charged’eau chaude sanitaire

Fig. 59 : Vitotrans 222 : ensembleéchangeur de chaleur pourproduction d’eau chaudesanitaire dans un systèmede charge

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Comment choisir une chaudière ?

Quelle est la «durée de vie» des chaudières ?

En ce qui concerne la durée d’utilisa-tion et de vie, il n’y a pas de diffé-rences significatives entre les chau-dières basse température et leschaudières à condensation ou l’acier,la fonte et l’acier inoxydable. La norme allemande VDI 2067 sup-pose une longévité de 20 annéespour tous les modèles de chaudièreet les matériaux dans les calculs derentabilité. La durée de vie effectivedes chaudières est souvent nettementplus élevée.

Basse température ou à condensation ?

La condensation permet une utilisa-tion de l’énergie sensiblement plusélevée que ce qui est possible avecles chaudières basse température. La récupération de la chaleur latentedes fumées est possible avec deschaudières à condensation ou deséchangeurs de chaleur à condensa-tion. Les échangeurs de chaleur àcondensation Vitotrans 333 pourchaudières de 80 à 6600 kW permet-tent également l’emploi de brûleursmixtes fioul/gaz.Du fait du potentiel élevé d’économieset des durées d’amortissement enconséquence pour les moyennes etles grandes puissances, la condensa-tion, technique économisant l’énergie,est recommandée tant pour le neufque pour la modernisation.

Acier ou fonte ?

Dans un grand nombre de bâtiments,l’étroitesse des escaliers menant à lachaufferie et/ou des portes interdit lepassage des chaudières monoblocs.Dans ce cas, les chaudières fonteoffrent le grand avantage de pouvoirêtre transportées vers le chantierélément par élément.

Les chaudières fonte présentent desavantages dans la conception desfoyers dont la longueur et le diamètrepeuvent être adaptés à la puissance,ce qui simplifie le choix et le montagedes brûleurs. La capacité importanteen eau facilite la régulation et réduitle nombre de démarrages du brûleur.

Les chaudières acier peuvent ellesaussi être sectionnées. De 895 à1750 kW, il existe la Vitoplex 300,type TZ3 sectionnable dont les blocssupérieur et inférieur peuvent êtretransportés séparément vers le chantier.

Comment choisir une chaudière ?

L’éventail de modèles de chaudièresdisponibles sur le marché induit ungrand nombre de variantes de réali-sation et de possibilités de combi-naison pour l’étude et la réalisationd’installations de chauffage.Un grand nombre d’installationsexige des solutions individuelles.

Critères essentiels de choix du typed’installation :

– Economies d’énergie, respect del’environnement

– Encombrement, possibilités d’évacuation des fumées

– Coûts d’investissement, rentabilité

– Disponibilité, fiabilité

– Technique des systèmes, composants adaptés

Les besoins individuels et les diffé-rents critères d’optimisation montrentqu’il n’y a pas de recette toute faitepour un type idéal d’installation. Ce qui suit donnera au lecteur uneréponse à des questions souventposées.

Fig. 60 : Vitorond 200 :Chaudière fonte par élémentsbasse température fioul/gazsimplifiant la manutentionet le montage

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La chaudière d’été dont la puissancesera adaptée aux besoins d’eauchaude sanitaire en été fonctionneraà pleine puissance et atteindra unrendement de 91 %.

En comparaison, la chaudière degrande puissance couvrira les besoinsd’eau chaude sanitaire en marche àcharge partielle et atteindra, puisqueles fumées seront moins chaudes,un rendement plus élevé : 94 %.

Un autre point à considérer dans laquestion de la chaudière d’été est laplus-value pour l’installation.

Dans une installation dont les besoinscalorifiques sont de plus de 2 MW etles besoins en eau chaude sont inté-rieurs à 100 kW, le problème de lachaudière d’été doit être examiné demanière différente.

Installation à une ou à plusieurs chaudières ?

On entend souvent dire que la répar-tition des besoins calorifiques surplusieurs générateurs de chaleurpermet de mieux utiliser l’énergie oud’améliorer le rendement global.Il ne faut pas oublier que le double-ment ou le triplement du nombre dechaudières augmentent égalementles surfaces qui cèdent de la chaleuret donc les pertes par les parois.

Beaucoup d’exemples de calculmontrent que des différences de ren-dement global dans des installationsà une ou à deux chaudières sontsouvent «après la virgule».L’argument essentiel en faveur d’uneinstallation à deux chaudières est ladisponibilité ou la sécurité de fonc-tionnement pour pouvoir assurerl’alimentation en chaleur avec uneseconde chaudière en cas de panneou de travaux d’entretien d’un géné-rateur de chaleur.

Dans les installations de grandetaille ou les domaines d’utilisationspéciaux comme dans l’industrie,des variations de charge différantnettement de celles du chauffagedes habitations peuvent égalementnécessiter la répartition sur deux ouplusieurs générateurs de chaleur.

Faut-il une «chaudière d’été» supplémentaire ?

Pour justifier l’installation d’une«chaudière d’été», on dit qu’il n’estpas judicieux, en cette saison, defaire fonctionner une chaudièregrande puissance. Cette dernière,conçue pour le chauffage, ne serviraiten été qu’à produire de l’eau chaudesanitaire et accepterait ainsi unemarche séquentielle.

Pour la majorité des installations, iln’est pas recommandé de mettre enplace une chaudière supplémentaireexclusivement destinée à produirede l’eau chaude en été. La seulecomparaison des rendementsmontre qu’une chaudière d’été indé-pendante n’est pas rentable.

Dans ces cas, il peut être judicieuxde mettre en place une chaudièreindépendante et de mettre la trèsgrande chaudière à l’arrêt en été.

Point important : l’intégration hydraulique des ballonsd’eau chaude.Pour ne pas irriguer et réchauffer enété la totalité des collecteurs, lesconduites vers les ballons d’eau chaudedevraient être raccordées au départprincipal en amont des collecteurs.

Fig. 61 : Installation à deux chaudières, avec régulations, brûleurs à air souffléet collecteur de chauffage préfabriqué Divicon

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Dans des installations à condensation,on utilise souvent une chaudière àcondensation comme chaudière decharge de base et une chaudièrebasse température comme chaudièrede charge de pointe afin de réduireles coûts d’investissement.

L’emploi de deux chaudières àcondensation entraîne une meilleureutilisation de l’énergie et permetd’inverser souvent l’ordre de cascadede chaudières. Même dans des ins-tallations à condensation, choisir deuxchaudières de puissance identiqueest judicieux.

Parfois, il peut également être néces-saire de déroger à cette règle et deretenir d’autres répartitions de lapuissance si la charge varie demanière spécifique.

Les brûleurs doivent-ils être à deuxallures ou modulants ?

Il est recommandé d’équiper leschaudières de plus de 70 kW de brû-leurs à plusieurs allures ou modulants.Les brûleurs couramment employéssont à deux allures ou modulants.

Les aspects suivants pourront êtrepris en compte dans le choix du typede brûleur :

– Les brûleurs modulants fonctionnentplus longtemps et démarrentmoins souvent.

– Les brûleurs modulants permettentdes températures de fuméesmoindres mais nécessitent souventdans le cas des chaudières bassetempérature des températuresd’eau de chaudière plus élevées. Il n’en résulte aucun avantagenotable en matière de consomma-tion de combustible.

– La facture d’électricité du brûleurdoit également être prise en compte.Pour une installation à une chau-dière, un brûleur à deux alluresfonctionne en marche partielle (60 %de la puissance nominale) 2300 h et à pleine allure 240 h par an. Un brûleur modulant ayant unecharge minimale de 30 % de la puis-sance nominale arrive à 3500 h/an.Si le brûleur modulant fonctionneavec un ventilateur à vitesseconstante, la facture d’électricitésera nettement supérieure à celled’un brûleur à deux allures.

Quelle répartition des puissances dechaudière est-elle judicieuse dans desinstallations à plusieurs chaudières ?

L’emploi de deux chaudières de puis-sance identique est actuellementcourant. La répartitions 1/3 - 2/3 pra-tiquée auparavant vient de l’époqueoù l’on employait des chaudièresmoins faciles à réguler et devantimpérativement fonctionner à tem-pérature constante. Cette répartitionn’offre en règle générale aucunavantage avec les chaudières bassetempérature et à condensationactuellement utilisées. Les pointssuivants plaident en faveur de deuxchaudières de puissance identique :

– Conditions hydrauliques optimalesgrâce à des pertes de charge côtéeau identiques

– Une chaudière présente une puis-sance suffisante si l’autre ne devaitpas être disponible par suite detravaux d’entretien ou d’une panne

– Entretien simplifié par des compo-sants identiques.

Fig. 62 :Vitocrossal 300 :Chaudière gaz à condensation,à surfaces d’échange Inox-Crossal en acier inoxydableausténitique, puissancenominale : 787 et 978 kW

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Conseils concernant l’étude

Choix de la puissance nominale

Les chaudières anciennes ou leschaudières standard fonctionnant àtempérature d’eau constante attei-gnent leur rendement maximal àpleine charge (100 % de la puissancenominale). A faible charge, la moyenneannuelle est de l’ordre de 30 %, lerendement chute.

Les chaudières basse température età condensation modernes montrentau contraire un autre comportementen matière de rendement. Elles fonc-tionnent à température d’eau modulée,adaptée en permanence aux besoinscalorifiques du bâtiment. Les très faibles déperditions par lesparois et les faibles pertes par lesfumées font monter le rendementlorsque la charge est réduite. Ce comportement est particulièrementnet dans le cas des chaudières àcondensation par suite de la conden-sation accrue des fumées.

Il est possible de choisir une chaudièred’une puissance supérieure auxbesoins calorifiques du bâtiment.Ces besoins doivent être le critère desélection de la puissance de la chau-dière afin de minimiser les coûtsd’investissements. Les réserves depuissance éventuellement nécessaires,par suite de projets d’extension, parexemple, sont à inclure dans le calcul.

Point important : «surdimensionner» c’est-à-dire retenirune puissance de chaudière dépassantles besoins calorifiques du bâtiment,n’affecte en rien le rendement deschaudières basse température et àcondensation modernes.

110

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

10 20 30 40 50 60 70 80 90 10000

Charge de la chaudière [%]

Ren

dem

ent

[%]

Gain de rendement Chaudières basse température

Gain de rendement Chaudières gaz à condensation

Rendement Chaudières fonctionnant�à température d'eau constante fabriquées en 1975

Fig. 63 : Evolutions du rendement des chaudières anciennes et modernes

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Fig. 64 : Plate-forme de travail livrée avec les chaudières Vitoplex à partir de575 kW et des chaudières Vitomax

Fig. 65 : Vitomax 300 équipée d’une passerelle et d’une échelle

Dimensions compactes, importantpour la modernisation

La majeure partie des chaudières demoyenne et de grande puissance estemployée dans la rénovation.Comme les tubes de fumées sontexclusivement placés au dessus dela chambre de combustion, les chau-dières Vitoplex sont d’une très faiblelargeur. C’est ainsi que le corps dechaudière de la Vitoplex de 115 kWde puissance a une largeur de 577 cmseulement. La cote de mise en placede 749 mm permet même à la chau-dière de 315 kW de passer par uneporte standard de 80 cm de largeur.

Les hauteurs étudiées constituent unavantage en particulier pour lespuissances du haut de la gamme.Elles simplifient la mise en place etle montage des conduites dans leslocaux de faible hauteur.

Les chaudières et les échangeurs dechaleur à condensation présententun nombre suffisant d’anneaux delevage. Les cornières-supports longi-tudinales simplifient la mise enplace. Si les accès de la chaufferiesont très étroits, on utilisera la chau-dière fonte par éléments Vitorond 200ou la Vitoplex 300 de 895 à 1750 kW,type TZ3.

La plate-forme de travail placée surla face supérieure des chaudièresVitoplex à partir de 575 kW et surtoutes les chaudières Vitomax consti-tue un avantage pour les travaux demontage dans le local chaufferie.Ces derniers sont simplifiés, lajaquette d’isolation est protégée desendommagements. De même lestravaux d’inspection et d’entretienultérieurs seront plus aisés à effectuer.

Des passerelles et des échelles fabri-quées spécialement pour les chau-dières Vitomax sont livrées en option.

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Une gestion de l’énergie optimisée avec les régulationVitotronic pour chaudières demoyenne et grande puissance

La Vitotronic 200 gère le chauffageen fonction de la température exté-rieure et pilote la chaudière équipéed’un brûleur à 2 allures ou modulant.

En plus de toutes les applications dela Vitrotonic 200, la Vitotronic 300peut gérer deux circuits indépendantssupplémentaires avec vanne mélan-geuse. Au-delà de 2 circuits avecvanne mélangeuse, il est possible deraccorder jusqu’à 32 régulationsVitotronic 050 au travers du bus LON.

La Vitotronic 333 est une régulationde cascade en fonction de la tempé-rature extérieure. Elle gère des ins-tallations allant jusqu’à quatre chau-dières, pilotées par une Vitotronic 100,et deux circuits avec vanne mélan-geuse. Le bus LON permet de rac-corder directement jusqu’à 32 régula-tions Vitotronic 050. La Vitotronic 333 intègre toutes lesconfigurations prévues pour les ins-tallations à plusieurs chaudières.

Le système de régulation numériqueinteractif Vitotronic optimise le fonc-tionnement économique et fiable del’installation de chauffage.

Grâce à la stratégie de plate-forme,les composants et les fonctions essentielles des régulations Vitotronicpour chaudières domestiques s’ap-pliquent également aux chaudièresde moyenne et de grande puissance :modules de commandes bien struc-turés, montage et mise en serviceperfectionnés par le précâblage àfiches embrochables, fonction Plug &Work et interface Optolink simplifiantparamétrage et contrôle du système.

La Vitotronic pour chaudières demoyenne et de grande puissanceoffre suffisamment d’espace pourune pose claire et ordonnée descâbles.

Les fonctions chaudière intégréesdans les Vitotronic pilotent parexemple le dispositif Therm-Controldes chaudières Vitoplex 100 et 300ou la marche d’une pompe de mélange et/ou d’un dispositif de rehaussement de la température desretours. La régulation sanitaireintègre soit une pompe de charge,soit un système de charge avecvanne 3 voies.

La Vitotronic 100 est une régulationnumérique pour marche à tempéra-ture d’eau constante. Elle pilote uneinstallation à une seule chaudière oualternativement (en liaison avec larégulation de cascade Vitotronic 333)deux à quatre chaudières.

Les communications à l’intérieur dusystème sont assurées par le bus LON.Il permet une intégration dans dessystèmes de gestion des bâtimentssans interface supplémentaire. Il reconnaît automatiquement la codi-fication des composants complémen-taires et facilite l’intégration d’autresgénérateurs de chaleur.

La Vitotronic 333 peut être montée surla chaudière, au mur ou, en variante,dans l’armoire de commandeVitocontrol. Une gestion centraliséede l’ensemble de l’installation estpossible.

Les Vitotronic 050 sont des modulesde régulation de chauffage pour mon-tage au mur, en armoire de commandeet sur une vanne mélangeuse.

Fig. 66 : Affichage en texte clair Fig. 67 : Armoire de commandeVitocontrol Viessmann

Installations à une seule chaudière

Installations à plusieurs chaudières

Régulation numérique de chaudière pourmarche à température d’eau constante

VITOTRONIC 100

Régulation numérique de cascade enfonction de la température extérieurepour la gestion d’installations jusqu’àquatre chaudières

VITOTRONIC 333

VITOTRONIC 050 VITOCOMVITOTRONIC 100

Régulation numérique de chaudière enfonction de la température extérieurepour le circuit de chauffage primaireVitotronic 300 pour deux circuits supplé-mentaires avec vanne mélangeuse

VITOTRONIC 200/300

Système de GTB

Autres générateursde chaleur

(pompe à chaleur,installation solaire

par exemple)jusqu’à 32jusqu’à 4

Bus LON

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Régulation

La Vitotronic 333 est une régulationde cascade pour la gestion d’instal-lations jusqu’à 4 chaudières avecVitotronic 100, avec régulation pourdeux circuits de chauffage et vannemélangeuse. En outre, elle supportele raccordement direct de 32 régula-tions de chauffage Vitotronic 050 aumaximum.Elle couvre tous les modes de régu-lation de cascade connus pour lesinstallations à plusieurs chaudières.La communication à l’intérieur dusystème de régulation est assuréeau travers du bus LON. Ceci permetl’intégration simple dans des sys-tèmes de gestion technique des bâti-ments sans interface supplémentaire.

Vitotronic pour chaudières demoyenne et de grande puissance

Le système de régulation numériquecommunicant Vitotronic est l’assistantélectronique qui assure un fonction-nement économique et fiable del’installation de chauffage.

Selon le principe de la techniquemodulaire basée sur une stratégie deplate-forme, les composants et lesfonctions essentiels des régulationsde chaudières domestiques Vitotronicont été désormais repris pour leschaudières de moyenne et de grandepuissance. Du maniement unifié à lafacilité de montage et de mise enservice, jusqu’à l’entretien avecfiches embrochables Rast 5, fonctionPlug and Work et interface Optolinkpour ordinateur portable.

Les Vitotronic pour chaudières demoyenne et de grande puissanceoffrent suffisamment d’espace pourune pose claire et ordonnée des câbles.

La fonction de protection de la chau-dière intégrée aux Vitotronic com-mande le dispositif de démarrageTherm-Control des chaudièresVitoplex 100 et 300.Le bus LON standardisé permet uneintégration simple et complète dansdes systèmes de gestion techniquedes bâtiments. Les régulationsVitotronic conviennent à la télégestion /télésurveillance au travers des inter-faces de communication Vitocom 300.

La Vitotronic 100 est une régulationnumérique de chaudière pour marcheà température d’eau constante, pourinstallations à une seule chaudièreou pour chacune des quatre chau-dières d’une installation à plusieursgénérateurs (en liaison avec la régu-lation de cascade Vitotronic 333).

La Vitotronic 200 est une régulationnumérique de chaudière en fonctionde la température extérieure pourinstallations à une seule chaudièreavec circuit de chauffage primaire etun brûleur à plusieurs allures oumodulant.En plus de l’ensemble des fonctionsde la Vitotronic 200, la Vitotronic 300permet la régulation de deux circuitsde chauffage supplémentaires avecvanne mélangeuse.

La liaison des appareils Viessmannest assurée par autobinding (liaisonet configuration automatique descomposants). Il est possible de rac-corder d’autres générateurs de cha-leur (comme une pompe à chaleur,une installation solaire ou une cen-trale de cogénération, par exemple).

La Vitotronic 333 peut être montéesur la chaudière ou à un mur ou êtreintégrée à une armoire de commandeVitocontrol et permet la commandecentralisée de toute l’installation.Les Vitotronic 050 sont des modulesde régulation pour montage mural,en armoire de commande ou sur unevanne mélangeuse.

Fig. 68 : Gamme de régulations pour chaudières de moyenne et de grandepuissance

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Technique de communication

Vitodata 300 -Internet-Telecontrol, lenouveau concept de télésurveillanceinnovant pour des systèmes dechauffage Viessmann, utilise dès àprésent les réseaux de communicationet de téléphonie mobile les plus mo-dernes comme Internet, le portableWAP, les messageries vocales ou parSMS.

L’accès direct à l’installation de chauf-fage est assuré sur Internet par dessupport de navigation connus (navi-gateur Internet) ou par un portableWAP. La télésurveillance et la téléges-tion de l’installation de chauffagesont ainsi possibles 24 heures sur 24par Internet partout dans le monde.

Vitodata 300 permet d’interroger etde régler tous les paramètres del’installation et tous les codages.

Les systèmes de communicationpermettent le dialogue avec une ouplusieurs installations de chauffage,sur site ou à distance, pour le contrôleou la gestion.

Vitocom 300 :télésurveillance et télégestion

Cet appareil permet à l’exploitantune télésurveillance complète desinstallations de chauffage par Internet.Les anomalies sont immédiatementtransmises au téléphone portable ouau télécopieur indépendammentd’Internet. Internet permet d’avoiraccès 24 heures sur 24 à tous lesparamètres de l’installation et de lesmodifier.

Une mémoire de données intégréeest disponible pour l’interrogation àdistance des heures de marche desbrûleurs et des courbes de tempéra-ture. Cette solution permet unemaintenance en fonction des besoins.La possibilité de raccorder un comp-teur de chaleur et d’autres fonctionsde surveillance rendent le Vitocom 300particulièrement intéressant pour lesexploitants de chauffage.

Logiciel de communication Vitosoft200 et concept de télésurveillanceVitodata 300

Vitosoft et Vitodata offrent aux chauf-fagistes des possibilités nouvelles demise en service, de télésurveillanceet d’entretien avec un ordinateurportable et Internet.

Vitosoft 200 est un progiciel destiné àla liaison d’installations de chauffageà un ordinateur portable. Il simplifiela mise en service, l’entretien et lamaintenance sur site. Il permetd’éditer automatiquement un procès-verbal grâce à l’entrée des coordon-nées de l’installation et de paramètresspécifiques à l’installation. L’interfaceOptolink pour ordinateur portablesimplifie la liaison aux chaudièresgaz murales et aux Vitotronic.

Plus besoin de poste central, ni delogiciel de supervision spécial etcoûteux sur l’ordinateur du chauffa-giste, ce qui supprime la gestion etles mises à jour des logiciels.

Pour que le chauffagiste ne soit pasobligé de conserver en permanenceune liaison Internet, Vitodata 300signale automatiquement les ano-malies par SMS à un portable, untélécopieur ou par mail.

Vitodata-Internet-Telecontrol- est unconcept de télésurveillance et detélégestion d’avant-garde : pasbesoin de posséder de logiciel,accessible partout dans le monde,fiable, sûr et très convivial.

IINNTTEE

RRNNEETT

VITODATA

V

VITOCOM

VITOCOM

VITOCOMV

Chauffagiste

Messagerie vocale/SMS

Télécopie

Installations de chauffage

Fig. 69 :Technique de communication

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Vitoplan :le logiciel d’étude Viessmann *

Vitoplan permet à Viessmann et liNeard’offrir un progiciel complet pourl’étude et le calcul d’installations dechauffage. Les installateurs et lesbureaux d’étude mais aussi leschauffagistes sont ainsi à même deréaliser l’étude complète d’installa-tions complexes.

Les produits Viessmann sont intégrésau logiciel avec leurs données etleurs vues 3D. Le module d’étude dulocal chaufferie 3D avec fonctions deprésentation et de visualisation per-met, dès les premières phases del’étude, de se faire une idée d’en-semble de l’installation et d’assistervisuellement le processus deconception.

Avec AutoCAD 200 OEM

Le logiciel de CAO AutoCAD 2000utilisé dans le monde entier est dis-ponible en version OEM avec lesmodules d’extension Vitoplan. Il contient également les dernièresévolutions en matière de dessin en 3D.

Entièrement compatible

Les formats d’entrée et de sortie uti-lisés sont Gaeb et texte ASCII ainsique Datanorm (4.0 ou supérieur). Il est ainsi possible de réaliser unegestion commune des adresses etdes projets.

Modules de logiciel et fonctions :

– calcul des déperditions,– dimensionnement des radiateurs,– dimensionnement des chaudières,– calcul de la cheminée,– calcul des tuyauteries,– étude 3D du local chaufferie,– aide à l’établissement du devis.

Fig. 71 : Calcul des tuyauteries Fig. 72 : Calcul des déperditions

Fig. 70 : Les représentations 3D du local chaufferie terminé facilitent la prisede décision

* En cours de développement

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Des méthodes de conception et de fabrication modernes sont l’assurance d’une qualité élevée

Des méthodes de conception et defabrication modernes sont l’assuranced’une qualité élevée

Les chaudières de moyenne et degrande puissance Viessmann sontconçues selon les procédés les plusmodernes. Des méthodes FEM ana-lysent les variations de contraintesmécaniques et optimisent les empla-cements des tubes ou les liaisonssoudées, par exemple.

Les chaudières Vitoplex sont fabri-quées en série avec un niveau d’au-tomatisation élevé. Les chaudièresde grande puissance Vitomax sontfabriquées en séries limitées ou àl’unité. A l’issue de leur fabrication,les chaudières sont soumises à unessai de pression à au moins 1,57fois la pression de service selon ladirective équipements sous pression.Les cordons de soudure des chau-dières à vapeur haute pression et àeau surchauffée sont contrôlés parultrasons et rayons X selon les pres-criptions spécifiques au pays de des-tination.

Tubes à ailettesplissées des sur-faces d’échangeà plusieursépaisseursTriplex

Fabrication ensérie des Vitoplex100 et 300 de 80à 500 kW

Fabrication destubes Duplex à plusieursépaisseurs de la Vitomax 300

Les chaudières àtriple parcoursde fuméesVitoplex de 575à 1925 kW sontelles aussi fabri-quées en sérieavec un mêmeniveau de qualitéélevé

Un robot appliquela peinture poudreégalement dansles angles et surles chants

Application de lapeinture poudresur les corps dechaudière dansle respect del’environnement

Les blocs supé-rieur et inférieurde la Vitoplex 300TZ démontablesont préparéspour l’expédition

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Soudage des tubes de fumées à plusieurs épaisseurs de la Vitoplex 300

Déflecteur d’eau àorifices d’injectionavant soudage

Le robot de soudage réalisedes cordons circulaires sur lavirole extérieure

Soudage dansdes conditionsoptimales, mêmepour des chau-dières de plus de7 m de longueur

Contrôle de qualité par ultrasons

Cintrage desviroles extérieurespour Vitomax

ChaudièreVitomax avecmanchons

ChaudièresVitomax à différents étatsde fabrication

Contrôle final

Le groupe Viessmann

Aujourd’hui, avec ses 10 unités deproduction employant 6 700 salariés,le groupe Viessmann s’impose commel’un des plus grands fabricants d’appareils de chauffage au monde.Grâce à son savoir-faire et sa capacitéd’innovation, la marque Viessmann a conquis une notoriété sans pareilleauprès des professionnels du chauf-fage. Notre gamme complète dechaudières et de préparateurs d’eauchaude sanitaire s’appuie sur la tech-nique des systèmes parfaitementadaptée et bénéficie d’une renomméequi n’est plus à faire.La diversité de nos produits, leursperformances et leur qualité, garan-tissent dans chaque cas une bonneadaptation au besoin, une grandefiabilité, une faible consommationd’énergie, un réel respect de l’envi-ronnement ainsi qu’un grand confortd’utilisation.Des techniques de chauffage tradi-tionnelles au domaine des énergiesrenouvelables, chacune de nos innovations a marqué de son avancéel’histoire du chauffage. Nos recherches et nos développementstechniques ne poursuivent qu’unseul but : s’investir toujours plus afinde donner satisfaction à nos clientset à nos partenaires, professionnelsdu chauffage, tout en faisant valoirnotre engagement en faveur de lapréservation de l’environnement.

De l’unité dans la diversité :Viessmann vouspropose unegamme deproduits pourchaque besoin et toutes les exigences

Sous réserves de modifications techniques 9446 573 F 11/2003

Agences Viessmann en France

21160 Marsannay-la-Côte Tél. : 03 80 59 92 60

51683 Reims - Tél. : 03 26 50 30 6057380 Faulquemont (Agence Lorraine)

Tél. : 03 87 29 17 7859133 Phalempin - Tél. : 03 28 16 41 12 67540 Ostwald - Tél. : 03 88 55 35 8069730 Genay - Tél. : 04 72 08 25 9077380 Combs-la-ville - Tél. : 01 64 13 41 45

Viessmann S.A.Z.I. - B.P. 5957380 FaulquemontTél. : 03 87 29 17 00Fax : 03 87 94 16 55Web : http ://www.viessmann.fr

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