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CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS, Imaginez que c’est la guerre et que personne ne s’en rende compte Les tensions géopolitiques actuelles tiennent le monde en haleine. Le Moyen-Orient sombre dans le chaos dans le sillage de la lutte pour un État islamique. La guerre en Syrie passe ainsi au second plan, l’escalade en Libye ne fait plus guère les gros titres et il y a belle lurette que les nouvelles alarmantes en provenance d’Irak sont devenues monnaie courante. Le conflit en Ukraine intéresse davantage l’Europe. Les puissances occidentales regroupées au sein de l’OTAN décrètent des sanctions contre la Russie. Identifiée par les Occidentaux comme l’instigateur du conflit, cette dernière répond par le blocage des importations de produits agricoles et alimentaires occidentaux. Bien- venue dans la guerre froide 2.0. Et comment réagissent les marchés ? Ils sont éton- namment détendus. On peut en déduire que les in- vestisseurs tablent à plus ou moins long terme sur un apaisement de la crise ukrainienne. Mais aussi que les cours actuels sont trop élevés, au cas où la situation finirait malgré tout par dégénérer. Dans une comparaison historique, l’été a été particu- lièrement pluvieux ici et le mois d’août étonnamment froid. Il reste à espérer que nous ne serons pas confrontés à un automne « brûlant ». Mario Geniale, Chief Investment Officer Perspectives économiques L’économie suisse a stagné au second trimestre, si l’on en croit les don- nées récemment publiées par le Secrétariat d’État à l’économie (Seco). Il semblerait que la Suisse et plus particulièrement les exportateurs aient été mis sous pression suite aux troubles dans la zone euro. Les données du marché du travail américain sont en revanche positives depuis un certain temps. Notons que le taux de participation au marché de l’emploi a connu un fort recul ces dernières années, ce qui rend l’en- semble du marché du travail plus difficile à évaluer. Cela devrait égale- ment être la raison de l’incertitude généralisée concernant la politique monétaire future de la Réserve fédérale américaine. Les marchés actions des pays émergents ont dernièrement réussi à pour- suivre leur évolution extrêmement positive, même par rapport aux pays industrialisés. Les données conjoncturelles et celles des entreprises n’ont pourtant pas été brillantes, dans leur grande majorité. La plupart de ces pays resteront tributaires d’une forte croissance à l’avenir. Un assouplis- sement futur de la politique monétaire par les banques centrales est donc d’autant plus probable. Bourrasques automnales sur l’Europe? L’amélioration de la situation économique dans la zone euro est hésitante avec une croissance de 0,7 % en comparaison annuelle. Les principales économies de la région montrent des signes de faiblesse. Bien que des pays comme l’Espagne et le Portugal aient dernièrement surpris en affichant des données conjoncturelles positives, ces données s’expliquent davantage par des effets de base que par une saine croissance. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne a abaissé son principal taux directeur à un nouveau plus bas de 0,05 % en septembre. Il s’agit notamment de remédier à l’inflation qui est tombée à 0,3 % en août, ce qui est son plus bas niveau depuis 2009. La situation toujours totalement imprévisible des problèmes géopolitiques pèsent aussi sur le climat des affaires. Le contexte écono- mique s’annonce donc plutôt sombre, voire orageux pour le quatrième trimestre. (muc) MENTIONS LÉGALES Editeur : Banque CIC (Suisse) SA, Marketing et Communication, Marktplatz 11 - 13, Case postale 216, 4001 Bâle, Suisse, T 0800 242 124 Auteurs : John James Bayer ( jb), Jürg Bützer (jub), Luca Carrozzo (cal), Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch), Carl Münzer (muc), Olivia Stählin (ost), Prof. Simone Westerfeld (Chronique de l’invitée) Achevé de rédiger : 15.09.2014 04/2014 PERSPECTIVES DE MARCHÉ TRIMESTRIELLES A commander dès à présent sous www.cic.ch/fr/publications Enquête « Entrepreneurs et Finances : des mesures sont requises ».

CIC perspectives 04 2014 français

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- Perspectives économiques: Bourrasques automnales sur l’Europe? - Chronique: Entrepreneurs et finances : des mesures sont requises de part et d’autre - CIC CH - Strategy (CHF): Une diversification payante grâce à des fonds mixtes

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Page 1: CIC perspectives 04 2014 français

CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS,

Imaginez que c’est la guerre et que personne ne s’en rende compteLes tensions géopolitiques actuelles tiennent le monde en haleine. Le Moyen-Orient sombre dans le chaos dans le sillage de la lutte pour un État islamique. La guerre en Syrie passe ainsi au second plan, l’escalade en Libye ne fait plus guère les gros titres et il y a belle lurette que les nouvelles alarmantes en provenance d’Irak sont devenues monnaie courante.

Le conflit en Ukraine intéresse davantage l’Europe. Les puissances occidentales regroupées au sein de l’OTAN décrètent des sanctions contre la Russie. Identifiée par les Occidentaux comme l’instigateur du conflit, cette dernière répond par le blocage des importations de produits agricoles et alimentaires occidentaux. Bien-venue dans la guerre froide 2.0.Et comment réagissent les marchés ? Ils sont éton-namment détendus. On peut en déduire que les in-vestisseurs tablent à plus ou moins long terme sur un apaisement de la crise ukrainienne. Mais aussi que les cours actuels sont trop élevés, au cas où la situation finirait malgré tout par dégénérer.

Dans une comparaison historique, l’été a été particu-lièrement pluvieux ici et le mois d’août étonnamment froid. Il reste à espérer que nous ne serons pas confrontés à un automne « brûlant ».

Mario Geniale, Chief Investment Officer

Perspectives économiquesL’économie suisse a stagné au second trimestre, si l’on en croit les don-nées récemment publiées par le Secrétariat d’État à l’économie (Seco). Il semblerait que la Suisse et plus particulièrement les exportateurs aient été mis sous pression suite aux troubles dans la zone euro. Les données du marché du travail américain sont en revanche positives depuis un certain temps. Notons que le taux de participation au marché de l’emploi a connu un fort recul ces dernières années, ce qui rend l’en-semble du marché du travail plus difficile à évaluer. Cela devrait égale-ment être la raison de l’incertitude généralisée concernant la politique monétaire future de la Réserve fédérale américaine. Les marchés actions des pays émergents ont dernièrement réussi à pour-suivre leur évolution extrêmement positive, même par rapport aux pays industrialisés. Les données conjoncturelles et celles des entreprises n’ont pourtant pas été brillantes, dans leur grande majorité. La plupart de ces pays resteront tributaires d’une forte croissance à l’avenir. Un assouplis-sement futur de la politique monétaire par les banques centrales est donc d’autant plus probable.

Bourrasques automnales sur l’Europe?

L’amélioration de la situation économique dans la zone euro est hésitante avec une croissance de 0,7 % en comparaison annuelle. Les principales économies de la région montrent des signes de faiblesse. Bien que des pays comme l’Espagne et le Portugal aient dernièrement surpris en affichant des données conjoncturelles positives, ces données s’expliquent davantage par des effets de base que par une saine croissance. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne a abaissé son principal taux directeur à un nouveau plus bas de 0,05 % en septembre. Il s’agit notamment de remédier à l’inflation qui est tombée à 0,3 % en août, ce qui est son plus bas niveau depuis 2009. La situation toujours totalement imprévisible des problèmes géopolitiques pèsent aussi sur le climat des affaires. Le contexte écono-mique s’annonce donc plutôt sombre, voire orageux pour le quatrième trimestre. (muc)

MENTIONS LÉGALES Editeur : Banque CIC (Suisse) SA,Marketing et Communication,Marktplatz 11 - 13, Case postale 216,4001 Bâle, Suisse, T 0800 242 124Auteurs : John James Bayer ( jb),Jürg Bützer ( jub), Luca Carrozzo (cal), Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch), Carl Münzer (muc),Olivia Stählin (ost), Prof. Simone Westerfeld (Chronique de l’invitée)Achevé de rédiger : 15.09.2014

04/2014 PERSPECTIVES DE MARC HÉ TRIMESTRI ELLES

A commander dès à présent sous

www.cic.ch/fr/publications

Enquête « Entrepreneurs et

Finances : des mesures sont requises ».

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ACTIONS SUISSESL’économie suisse a permis aux entreprises de connaître une solide crois-sance des bénéfices, en dépit de l’effet négatif des variations de change sur les exportations. Dans sa grande majorité, le marché suisse est certes moins volatil que d’autres marchés des actions, mais les valorisations élevées actuelles suggèrent un potentiel de hausse des cours plutôt limité dans un proche avenir. Nous pensons, en revanche, que les petites et moyennes entreprises offrent encore un certain potentiel, d’autant plus que ce seg-ment se caractérise par une valorisation plus intéressante et de meilleures perspectives de gains que les valeurs vedettes. Nous considérons néan-moins les actions de Roche Holding SA comme un placement idéal dans le secteur de la santé. Nous recommandons un fonds de placement largement diversifié pour les investissements dans les petites et moyennes entreprises regroupées au sein de l’indice SPI-Extra. (mch)

ACTIONS EUROPÉENNESL’envolée des indices d’actions européens marque le pas. Cela n’est guère surprenant car le vent contraire de l’économie et les turbulences politiques se sont nettement amplifiés. L’Europe a une nouvelle fois dévié du chemin de la croissance et les différences régionales continuent de s’accentuer. Le contexte politique en et hors d’Europe est également en pleine mutation. L’escalade se poursuit dans le conflit ukrainien et aucune issue n’est en vue; les conséquences à court et long terme de la « spirale des sanctions » réciproques sont difficilement évaluables. Il n’empêche que les investisseurs coutumiers des crises ne se laissent pas facilement démonter. L’état d’urgence généralisé et les taux d’intérêt historiquement bas plaident toujours en faveur des place-ments en actions. Nous restons prudents et privilégions des entreprises dé-fensives et multinationales telles que Allianz (assurance), Sanofi (pharmacie) et Royal Dutch (énergie). ( jub)

ACTIONS AMÉRICAINESTant la plupart des fondamentaux économiques que les prévisions attestent une solide croissance de l’économie américaine. Les États-Unis sont donc une fois de plus la locomotive de l’économie mondiale. En toute logique, le marché américain des actions vole de record en record et finit immanquablement par être surévalué. Nous constatons que la base des titres qui contribuent à cette envolée s’amenuise. Est-ce le signe d’une correction imminente ? Paradoxalement, peu d’autres alternatives de placement aux actions existent, eu égard à des niveaux d’intérêt historiquement aussi bas. General Electric, Chevron et AT&T sont des perles en matière de dividendes et possèdent un potentiel de croissance. ( jb)

OBLIGATIONSLes marchés des obligations poursuivent sur leur lancée du début de l’année : les prix des obligations augmentent, les rendements baissent. Les risques géopolitiques incitent les investisseurs à investir dans des obligations pré-tendument sûres. Il en résulte une baisse des rendements. Ainsi, les em-prunts d’État suisses à dix ans ont passagèrement coté à moins de 0,45 %, alors que les emprunts d’État allemands à dix ans se négociaient même à un plus bas historique de 0,88 %. Cette situation a incité la Banque centrale européenne, à présenter un programme de rachat d’obligations afin de soutenir l’économie et de favoriser la hausse des taux d’intérêt. (cal)

Où les marchés se situeront-ils d’ici la fin de l’année ? Les avis des analystes ont rarement été aussi divergents. Il est certain que la croissance générale et le climat des investissements pâtissent de la crise ukrainienne. Cette situation est toutefois souvent occultée, car l’urgence en matière de placement – provoquée par des capitaux bon marché, des taux d’intérêt bas et des cotations élevées des actions – perdure. Nous pensons malgré tout que les principaux marchés actions finiront l’année 2014 sur une performance annuelle proche de 10 %. (mch)

Small and Mid-Cap index (SPI Extra)

Euro Stoxx 50

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Perspectives 04/2014 Banque CIC (Suisse) SA

Rendement à 10 ans des emprunts d‘État suisses

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Les Marchés « Les avis des analystes ont rarement été aussi divergents. »

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S&P 100 AT&T General Electric Chevron

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CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS,

Les connaissances financières des particuliers sont insuffisantes. Une étude menée par Annamarie Lusardi et Olivia Mitchell de la George Washington University et de l’University of Pennsylvania au printemps dernier a révélé que la majorité de la population est incapable de répondre à des questions même extrêmement simples. Il semble que de nombreux entrepreneurs aient également des connaissances financières insuffisantes, même si les questions posées étaient d’un niveau plus élevé. Cette conclusion est à l’origine

d’une enquête de la Fachhochschule Nordwestschweiz réalisée à la demande et en collaboration avec la Banque CIC (Suisse) : 363 décisionnaires d’entreprises et entrepreneurs indépendants ont été interrogés individuellement par un institut de sondage.

Bien qu’une base financière saine soit indispensable pour la pros-périté d’une société, 27 % à 49 % des entrepreneurs indiquent que les domaines Planification de trésorerie, Gestion des devises, Financement et Opérations documentaires peuvent être claire-ment optimisés dans leur entreprise. Les entrepreneurs semblent notamment assez peu convaincus par les mesures adoptées dans les trois premiers domaines. Phénomène aggravant, 35 % à 47 % des entrepreneurs estiment être mal ou assez mal conseillés par les banques.

Alors que les entrepreneurs croient connaître la plupart des pro-duits/services bancaires cités dans l’enquête, les chiffres d’utilisation de ces offres sont sensiblement moins élevés. Si l’on part du prin-cipe que seuls les produits financiers compris par l’utilisateur de-vraient effectivement être utilisés, les conclusions de cette étude sont plutôt positives. Eu égard aux gains d’efficacité et de rendement et aux possibilités de réduction des risques qui restent inexploités, des mesures s’imposent pourtant de toute évidence : ainsi 39 % des entrepreneurs indiquent ne pas connaître le taux d’intérêt de leur compte courant et renoncent par conséquent à des revenus d’inté-rêts résultant d’une gestion de trésorerie optimisée.

D’après le résultat de l’enquête, les entrepreneurs attendent en premier lieu un conseil plus actif de la part de leurs banques, ce qui résout l’un des problèmes de base déterminés par l’enquête : nous vivons dans une société spécialisée, dans laquelle les entrepreneurs ne sont pas des spécialistes de la finance et les spécialistes de la finance ne sont pas des avocats, des architectes, des médecins ou des industriels. Il serait donc tout aussi excessif d’attendre de l’entrepreneur moyen qu’il gère de façon optimale sa trésorerie,

ses devises et ses financements que d’un conseiller bancaire qu’il remette en place lui-même son nez cassé. Il appartient donc aux banques de renforcer la confiance des entre-prises dans leurs prestations et cela passe avant tout par un déve-loppement du savoir. Un conseil actif propice à l’amélioration des connaissances ne répond donc pas seulement à un souhait des entrepreneurs mais constitue aussi une nécessité. Il ne s’agit aucune-ment d’une voie à sens unique, car les entrepreneurs doivent eux aussi rechercher des informations et comparer les services/produits des banques, afin de trouver la solution globale idéale pour leur entreprise dans les domaines de la trésorerie, des devises et du financement.

Enquête Entrepreneurs et Finances : faites le test rapide sur www.entrepreneurs-et-finances.ch

La chronique reflète l’opinion personnelle de l’auteur.

Curriculum succinct :Simone Westerfeld a étudié l’économie d’entreprise à la Stockholm School of Economics (SSE) et à l’Université de St-Gall (HSG), où elle a soutenu sa thèse de doctorat en 2004. Après avoir travaillé pour plusieurs banques réputées en Allemagne, en Suisse et aux États-Unis, Madame Westerfeld a été nommée chargé de cours et professeur assistant à la HSG en avril 2010 à l’issue de son habilitation. En février 2012, le Prof. Westerfeld a accepté une chaire de Banking à l’Institut für Finanzmanagement (IFF) de la Haute école pour les sciences économiques (FHNW) à Bâle, où elle dirige le domaine de compétence Banking & Finance en qualité de directrice adjointe de l’institut. Ses recherches portent essentiellement sur les domaines de la gestion des risques de crédit, du Relationship Banking ainsi que des marchés secondaires pour les risques de crédit. En dehors de la recherche, le Prof. Westerfeld conseille également des établisse-ments financiers dans les pays de langue allemande. Simone Westerfeld est mariée et vit à Zurich avec son mari et ses quatre enfants.

Entrepreneurs et finances : des mesures sont requises de part et d’autre

La Chronique Avec le Prof. Simone Westerfeld, responsable du domaine de compétence Banking & Finance, Haute école pour les sciences économiques (FHNW), Bâle

Perspectives 04/2014 Banque CIC (Suisse) SA

A commander dès à présent sous

www.cic.ch/fr/publications

Enquête « Entrepreneurs et

Finances : des mesures sont requises ».

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Page 4: CIC perspectives 04 2014 français

Les intérêts vont augmenter...Les spécialistes de la finance ne cessent d’affirmer que les taux d’intérêt vont augmenter. Les taux d’intérêt pour les maturités courtes sont pratiquement tombés à 0 % et même les emprunts d’État suisses et allemands à 10 ans affichent un taux incroyable de moins de 1 %. A l’occasion de son dernier abaissement des taux d’intérêt début septembre, la Banque centrale européenne a annoncé que ce serait le dernier. Il semblerait donc que les taux d’intérêt vont remonter, ce qui aurait un effet négatif sur les cours des obligations. En dépit d’un environnement de hausse des taux d’intérêt, il est possible d’investir avec succès dans les obligations. La gestion active et donc le contrôle ciblé de la duration (durée d’immobilisation des capitaux d’un placement) offre une valeur ajoutée par rapport aux stratégies passives. Un engagement dans des titres à plus haut rendement peut également être inté-ressant, compte tenu de la corrélation positive avec les actions. Votre conseiller à la clientèle sera heureux de vous guider. (cal)

DISCLAIMER Les rendements escomptés et le risque apprécié ne sont pas des indicateurs fiables des rendements et risques futurs. Les rendements effectifs peuvent substantiellement s’écarter de ces valeurs et l’évolution de la valeur dans le passé ne permet pas d’anticiper les futurs résultats. Les conditions figurant dans le présent document sont purement indicatives et peuvent subir à tout moment des modifications. La Banque CIC (Suisse) SA ne donne aucune garantie au sujet de la fiabilité et de l’exhaustivité du présent document et rejette toute responsabilité quant aux pertes pou-vant résulter de son exploitation.

Perspectives 04/2014 Banque CIC (Suisse) SA

En BrefThèmes d’investissement actuels en bref

La banque de la clientèle privée et commerciale

Bâle, Fribourg, Genève, Lausanne, Locarno, Lugano, Neuchâtel, Sion, Zurich

T 0800 242 124www.cic.ch

Taux d’intérêt actuels en CHF (état au 01.10.2014)

Les enfants peignent pour les enfants atteints du cancer et leurs familles

Avec l’action « Les enfants peignent pour les enfants » lors du 18e Concours d’Elégance à Bâle, des enfants ont peint une véritable voiture Oldtimer et l’ont transformée en une œuvre d’art multicolore. Cette action d’utilité publique s’est déroulée dans le cadre de l’engagement social de la Banque CIC (Suisse). L’intégralité des re-cettes, soit CHF 6000.–, est destinée à Kinderkrebshilfe Schweiz (association suisse d’aide aux enfants cancéreux). L’œuvre d’art sur 4 roues sera exposée au Mercedes Caffè Spot à Bâle. Vous trouverez d’autres photos sous https://plus.google.com/+bankcic

Pour l’épargne et la prévoyance Clientèle privée Clientèle commerciale

Compte d’épargne 0.600 % pas d’offre

Compte de placement 0.500 % 0.250 %Compte de prévoyance 3a 1.600 % pas d’offreCompte de libre passage 1.250 % pas d’offre

Pour un usage quotidienCompte privé 0.125 % pas d’offreCompte courant pas d’offre 0.125 %Compte d’épargne: offre pour clients domiciliés en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein.Compte de prévoyance 3a: offre pour clients domiciliés en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein et pour clients suisses domiciliés à l’étranger.Les taux d’intérêt et les conditions applicables peuvent être consultés sur www.cic.ch

CIC CH – Strategy (CHF) : Une diversi-fication payante grâce à des fonds mixtesDans le contexte actuel du marché, il est particulièrement conseillé de ne pas miser sur un seul marché. Les fonds stratégiques, dits aussi fonds mixtes, constituent l’instrument idéal à cet effet, car ils investissent simultanément dans différentes catégories de place-ment (actions, obligations, matières premières, etc.). La stratégie de placement combine les perspectives de croissance des placements plus risqués avec des placements comparativement plus sûrs. Au travers du CIC CH – Strategy CHF) Fonds, l’équipe de spécialistes de la Banque CIC (Suisse) se charge de cette mission importante pour vous. Un investissement de faible montant, vous permet déjà de participer à l’évolution de la Bourse et de poursuivre une stratégie de placement fondée sur une diversification astucieuse et une gestion active des risques. Vous trouverez un complément d’information à ce sujet sur notre site Internet www.cic.ch ou en vous adressant à votre conseiller à la clientèle. (CIC CH – STRATEGY (CHF), ISIN LU0111730122) (ost)

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