CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE SAVOIE. - Sandre …sandre.eaufrance.fr/ftp/public/incoming/AERMC/Metadonnees AERMC... · Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération

Conseil Général de la Haute Savoie. Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de la Haute Savoie. Aquifères de la basse vallée de l’Arve autour d’Arthaz. Etat des lieux. Campagne de décembre 2006.

CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE SAVOIE.

Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de la Haute Savoie.

Aquifères de la basse vallée de l’Arve autour d’Arthaz.

Etat des lieux. Décembre 2006.

Mars 2007.

Régie Départementale d'Assistance. Mars 2007. Page 1/21.


Résumé – Conclusions.

Le Conseil Général de la Haute Savoie a mis en place, en 2003, en collaboration avec l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, un réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines, constitué de 21 points. Parallèlement à ce suivi annuel, un état des lieux périodique des principaux aquifères du département est programmé.

L'objectif de ce réseau est de connaître la qualité des eaux souterraines des aquifères du département (qualité naturelle et évolution de cette qualité en fonction des activités humaines) et d'en détecter d'éventuelles dérives.

Au cours de l'année 2006, l'état des lieux a porté sur les aquifères de la basse vallée de l’Arve autour d’Arthaz.

Ce rapport présente les observations faites sur ces aquifères, au cours d'une campagne de prélèvements pour analyses, réalisée sur les 9 points permettant un regard sur les aquifères, entre le 13/1206 et le 20/12/2006.

La qualité des eaux des aquifères de la basse vallée de l’Arve autour d’Arthaz apparaît contrastée :

• aucun prélèvement ne correspond à la définition ‘’eau de très bonne qualité’’ ;

• un seul prélèvement correspond à la définition : ‘’eau de bonne qualité’ ;

• cinq prélèvements correspondent à la définition ‘’eau de qualité moyenne’ . Les paramètres déclassants sont liés à l’altération fer et manganèse, à la minéralisation, aux nitrates ou à la présence de pesticides (glyphosate) ;

• un prélèvement correspond à la définition ‘’eau de qualité médiocre’’, liée à l’altération micro-organismes ;

• deux prélèvements correspondent à la définition ‘’eau de très mauvaise qualité’’ liée à l’altération minéralisation et à la présence de sulfates à très fortes concentrations (eaux des forages P12 et P14, 730 et 650 mg/l de SO4).

Du point de vue de l'état patrimonial de la ressource, les eaux apparaissent globalement proches de la composition naturelle, mais sur certains ouvrages, les traces d'une contamination anthropique sont perceptibles :



• la concentration en nitrates est relativement élevée sur les ouvrages P1 Contat, P5 le Nant et P3 Nicholas, avec respectivement 32, 27 et 49 mg/l ;

• la présence de traces d’acide AminoMethylPhosphonique dans les eaux du piézomètre P6 le pont (0,16 µg/l) ;

Les autres altérations de la qualité des eaux sont liées à l’environnement naturel et aux conditions de circulations des eaux autour des ouvrages.

Les résultats de ce premier état des lieux donnent une image globalement pessimiste de la qualité des eaux des aquifères de la basse vallée de l’Arve. Cette image doit être nuancée, les principales altérations observées étant soit d’origine naturelle (présence de sulfates), soit liées aux conditions de circulations des eaux autour des ouvrages prélevés (dégradation de la qualité de l’eau du fait d’un faible renouvellement des eaux dans et autour des forages).

La qualité des eaux pompées aux forages d’Arthaz et au puits des Moulins permet également de relativiser cette image.

Alban Falconnet.

Sylvain Savadogo.

Ph. Rousset.

Mars 2007.

________________________________________________



1. INTRODUCTION.

La basse vallée de l’Arve est caractérisée par une organisation complexe des terrains quaternaires résultant de l’évolution des glaciers dans ce secteur.

L’histoire quaternaire déchiffrable commence à la fin de la glaciation rissienne. Les glaciers rissiens après avoir profondément surcreusé leur auge (une centaine de mètres au-dessous du niveau actuel du niveau actuel du lac Léman) abandonnent leurs vallées en y laissant une moraine de fond et de rares lambeaux de moraines superficielles.

L’interglaciaire Riss-Würm n’a pas laissé de dépôts connus.

La glaciation würmienne débute avec les dépôts d’alluvions fluvio-glaciaires caillouteuses (les alluvions anciennes) qui comblent le réseau hydrographique creusé pendant l’interglaciaire précédent. Les glaciers du Rhône, de l’Arve et du Giffre réoccupent leurs vallées en creusant une deuxième auge emboîtée dans la précédente, atteignant parfois le substratum.

Le premier retrait glaciaire dépose des formations lacustres au Pas de l’Echelle, au pied du Salève.

La déglaciation définitive très complexe, du fait de la confluence des trois glaciers inégaux, réagissant différemment aux modifications du climat intervient enfin. Huit étapes de déglaciation ont pu être reconstituées grâce aux sédiments qui se déposent dans de petits lacs de barrage glaciaires à des altitudes progressivement décroissantes.

La déglaciation se termine par l’alluvionnement des basses terrasses fluviatiles de l’Arve et de la Ménoge, puis de celui des fonds de vallées, alors que le niveau du Lac Léman s’abaisse momentanément de quelques mètres.

Les analyses effectuées portent en majeure partie sur l’aquifère contenu dans les alluvions anciennes, principale aquifère du secteur. Ces alluvions sont toujours masquées, dans la vallée de l’Arve, par la moraine würmienne. L’ancienne plaine alluviale de l’Arve a pu, grâce aux sondages géophysiques et aux forages réalisés être reconstituée en rive gauche de la rivière. Le fond topographique creusé dans la molasse décrit quelques méandres dans le secteur d’Arthaz. Cette vallée ancienne recevait en rive droite la vallée de la Ménoge, très étroite, puis rejoignait le bassin de Genève et l’ancien lit du Rhône.

La continuité hydrologique de cet ancien réseau hydrographique est interrompue par l’érosion glaciaire et le dépôt de placages morainiques épais entre Scientrier et Arthaz et entre Arthaz et Gaillard. Il en résulte trois aquifères étagés : l’aquifère de Scientrier, l’aquifère d’Arthaz et l’aquifère du Genevois.

L’alimentation des aquifères de Scientrier et d’Arthaz n’est pas précisée à ce jour, mais il est fort probable que les infiltrations de l’Arve y contribuent.

Plus à l’est, dans le secteur de Fillinges et de Bonne, la ville d’Annemasse a réalisé deux ouvrages atteignant entre 30 et 40 mètres de profondeur, un aquifère artésien (forages P12 Bonne et P14 Fillinges) sulfaté, contenu dans des graviers et des sables grossiers. Ces graviers et sables ne sont pas attribués aux alluvions anciennes, mais à des formations glacio-lacustres deltaïques déposées dans un lac lors du retrait du glacier du Giffre. Cet aquifère apparaît indépendant des précédents, étant donné la forte différence l’altitude des niveaux piézométriques et les caractéristiques physico-chimiques des eaux.



La campagne de mesures réalisée au cours de l'année 2006 a porté sur 9 ouvrages, permettant un accès aux aquifères et jugés représentatifs par les services techniques de la ville d’Annemasse qui suivent régulièrement l’évolution des niveaux piézométriques.

Les prélèvements ont été effectués par pompage à l'aide d'une pompe de prélèvement de type Grundfoss équipée d'un tube de refoulement en téflon ou par un tube échantillonneur en polypropylène, pour les piézomètres présentant un faible diamètre.

Les analyses ont été effectuées par Savoie Labo, laboratoire agréé. Elles prennent en compte les éléments suivants :

• paramètres bactériologiques : entérocoques, escherichia coli, coliformes totaux ;

• paramètres physico-chimiques : pH, conductivité, TAC, TH, résidu sec, sulfates, chlorures, calcium, magnésium, potassium, sodium, phosphore total, orthophosphates, matières en suspension, ammonium, nitrites, nitrates ;

• minéralisation métaux : screnning semi-quantitatif sur tous les métaux et dosage du fer et du manganèse ;

• composés organohalogénés volatils (14 éléments) ;

• polyChloroBiphényls (8 éléments ) ;

• triazines (9 éléments) ;

• urées (12 éléments) ;

• pesticides organochlorés (24 éléments)

• pesticides divers (13 éléments) ;

• pesticides organochlorés (14 éléments).

Au cours de cette campagne 1 287 mesures et/ou dosages ont été effectués.

Les résultats sont présentés en appliquant le système d'évaluation de la qualité des eaux souterraines développé par le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement et des Agences de l'Eau :

• dans un souci de simplification et de compréhension, les nombreux paramètres qui servent à appréhender la qualité de eau font l'objet de regroupements partiels appelés altérations ;

• la qualité de l'eau est définie par un indice de qualité bâti sur les concentrations relevées et pondéré par deux fonctions jugées importantes : l’usage pour la production d’eau potable et l’état patrimonial.

2. PRESENTATION DES RESULTATS.

En fonction de la valeur de l’indice, les cinq classes suivantes ont été définies :

Classe Qualité

Bleu Eau de très bonne qualité.

Vert Eau de bonne qualité.

Jaune Eau de qualité moyenne.

Orange Eau de qualité médiocre.

Rouge Eau de très mauvaise qualité.



Le tableau et les cartes suivantes présentent la synthèse des observations effectuées pour chaque classe d’altération ainsi que la valeur des paramètres déclassants.

La qualité des eaux des aquifères de la basse vallée de l’Arve autour d’Arthaz apparaît contrastée :

• aucun prélèvement ne correspond à la définition ‘’eau de très bonne qualité’’ ;

• un seul prélèvement correspond à la définition : ‘’eau de bonne qualité’ ;

• cinq prélèvements correspondent à la définition ‘’eau de qualité moyenne’ . Les paramètres déclassants sont liés à l’altération fer et manganèse, à la minéralisation, aux nitrates ou à la présence de pesticides (glyphosate) ;

• un prélèvement correspond à la définition ‘’eau de qualité médiocre’’, liée à l’altération micro-organismes ;

• deux prélèvements correspondent à la définition ‘’eau de très mauvaise qualité’’ liée à l’altération minéralisation et à la présence de sulfates à très fortes concentrations (eaux des forages P12 et P14, 730 et 650 mg/l de SO4).

Du point de vue de l'état patrimonial de la ressource, les eaux apparaissent globalement proches de la composition naturelle, mais sur certains ouvrages, les traces d'une contamination anthropique sont perceptibles :

• la concentration en nitrates est relativement élevée sur les ouvrages P1 Contat, P5 le Nant et P3 Nicholas, avec respectivement 32, 27 et 49 mg/l ;

• la présence de traces d’acide AminoMethylPhosphonique dans les eaux du piézomètre P6 le pont (0,16 µg/l) ;

2.1. ALTERATION GOUTS ET ODEURS.

Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération (odeur et saveur) ne sont pas pris en compte.

2.2. ALTERATION MATIERES ORGANIQUES OXYDABLES.

Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération (Oxydabilité au permanganate en milieu acide à chaud et le carbone organique dissous) ne sont pas pris en compte.

2.3. ALTERATION FER ET MANGANESE.

Cette altération est définie à partir des concentrations en fer et manganèse, selon la classification suivante :

Paramètres Unités Bleu Vert Jaune Orange Rouge

Indice de qualité 80 60 40 20

Fer µg/l 50 125 200 10 000

Manganèse µg/l 20 30 50 1 000

Nom Altération fer, manganèse

Indice qualité. Paramètres déclassants

P9 Creuze 50 13/12/2006,MN,40,µg / L

P8 Creuze 40 20/12/2006,MN,70,µg / L



Nom Altération fer, manganèse


P10 Truaz 80

P12 Bonne 24 20/12/2006,MN,800,µg / L

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 67 20/12/2006,FET,100,µg / L

P5 Le Nant 40 13/12/2006,FET,270,µg / L

P1 Contat 72 13/12/2006,FET,80,µg / L

P6. Le Pont. 80

2.4. ALTERATION PARTICULES EN SUSPENSION.

Cette altération est définie à partir de la turbidité et des matières en suspension, selon la classification suivante. Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération n’ont pas été pris en compte.

2.5. ALTERATION COLORATION.

Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération (la couleur) n’est pas pris en compte dans les analyses effectuées.

2.6. ALTERATION MICRO-ORGANISMES.

Cette altération est définie à partir du nombre d’Escherichia Coli ou de coliformes thermotolérants, du nombre d’entérocoques ou de streptocoques fécaux et du nombre de coliformes totaux, selon la classification suivante :



Escherichia Coli ou Coliformes thermotolérants.

Nb / 100 ml 0 10 20 20 000

Entérocoques ou sptreptocoques fécaux. Nb / 100 ml 0 10 20 10 000

Coliformes totaux. Nb / 100 ml 0 25 50 50 000

Nom Altération micro-organismes


P9 Creuze 80

P8 Creuze 40 20/12/2006,CTF,20,germes / 100 mL

P10 Truaz 76 13/12/2006,STRF,2,germes / 100 mL

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 39 20/12/2006,CTF,200,germes / 100 mL

P5 Le Nant 68 13/12/2006,STRF,6,germes / 100 mL



P1 Contat 46 13/12/2006,STRF,17,germes / 100 mL

P6. Le Pont 80

2.7. ALTERATION MINERALISATION ET SALINITE.

Cette altération est définie à partir de la conductivité, de la dureté, du pH, du résidu sec, de la concentrations en chlorures, sulfates, calcium, fluorures, magnésium, potassium, sodium et du Tac, selon la classification suivante :



Conductivité (1) µs/cm à 20°C Min

Max

180

2 500

120

3 000

60

3500

0

4 000

Dureté ° F Min

Max

8

40

6

70

4

90

0

125

pH Unité pH Min

Max

6,5

8,5

6,2

8,8

5,8

9,2

5,5

9,5

Résidu sec mg/l à 180 °C Min

Max

140

2 000

90

2 300

45

2 700

0

3 000

Chlorures mg/l 25 100 175 250

Sulfates mg/l 25 100 175 250

Calcium mg/l Min

Max

32

160

22

230

12

300

0

500

Fluorures mg/l

>= 0,7 et <= 1,5

<0,7 ou >1,( et <=

4,5

> 4,5 et <= 7

> 7 et <= 10 > 10

Magnésium mg/l 30 40 50 400

Potassium mg/l 10 11 12 70

Sodium mg/l 20 80 140 200

Tac °F Min

Max

8

40

5

58

3

75

0

100

Nom Altération minéralisation et

salinité.


P9 Creuze 57 13/12/2006,SO4,111,mg/L SO4

P8 Creuze 59 20/12/2006,SO4,103,mg/L SO4

P10 Truaz 63 13/12/2006,SO4,89,mg/L SO4

P12 Bonne 5 20/12/2006,SO4,730,mg/L SO4

P14 Fillinges 0 20/12/2006,SO4,650,mg/L SO4

P3 Nicholas 68 20/12/2006,CL,52,mg/L

P5 Le Nant 70 13/12/2006,SO4,63,mg/L SO4

P1 Contat 40 13/12/2006,K,12,mg/L



P6. Le Pont. 60 20/12/2006,SO4,100,mg/L SO4

2.8. ALTERATION NITRATES.

Cette altération est définie à partir de la seule concentration en nitrates, selon la classification suivante :



Nitrates Mg/l 10 20 50 100

Nom Altération nitrates.


P9 Creuze 80

P8 Creuze 80

P10 Truaz 84

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 96

P3 Nicholas 41 20/12/2006,NO3,48,mg/L NO3

P5 Le Nant 54 13/12/2006,NO3,27,mg/L NO3

P1 Contat 50 13/12/2006,NO3,32,mg/L NO3

P6. Le Pont. 84

2.9. ALTERATION MATIERES AZOTEES HORS NITRATES.

Cette altération est définie à partir des concentrations en ammonium et en nitrites, selon la classification suivante :



Ammonium mg/l NH4 0,05 0,3 0,5 4

Nitrites mg/l N02 0,05 0,07 0,1 0,7

Nom Altération matières azotées

hors nitrates.


P9 Creuze 80

P8 Creuze 76 20/12/2006,NH4,0.1,mg/L NH4

P10 Truaz 80

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 80



P5 Le Nant 77 13/12/2006,NH4,0.09,mg/L NH4

P1 Contat 75 13/12/2006,NH4,0.11,mg/L NH4

P6. Le Pont. 80

2.10. ALTERATION MICROPOLLUANTS MINERAUX.

Cette altération est définie à partir des concentrations des éléments suivants : Arsenic ; bore, cadmium, chrome total, cuivre, cyanures, mercure, nickel, plomb, sélénium, zinc , aluminium, antimoine, argent.


Indice de qualité µg/l 80 60 40 20

Arsenic µg/l 5 7.5 10 100

Bore µg/l 50 350 700 1 000

Cadmium µg/l 1 2.5 3.5 5

Chrome total µg/l 25 30 40 50

Cuivre µg/l 100 150 200 4 000

Cyanures mg/l 0.005 0.025 0.04 0.05

Mercure µg/l 0.5 0.65 0.8 1

Nickel µg/l 10 15 20 40

Plomb µg/l 5 7.5 10 50

Sélénium µg/l 5 6.5 8.5 10

Zinc µg/l 100 1 700 3 400 5 000

Aluminium mg/l 0.05 0.125 0.2

Antimoine µg/l 2 3.5 5 10

Argent5 µg/l 5 7.5 10 20

Au mois quatre éléments de cette altération, parmi ceux mentionnés en caractères gras, doivent être renseignés pour pouvoir qualifier l’altération.

Tous les métaux décrivant l’altération ont été recherchés. Les concentrations sont mesurées par une technique analytique, le screening métaux, ne permettant pas un dosage précis. L’indice de qualité pour l’altération micropolluants minéraux n’est donc pas formel et n’est donné qu’à titre indicatif.

Nom Altération micropolluants

minéraux.


P9 Creuze 80

P8 Creuze 80

P10 Truaz 80

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 80



P5 Le Nant 80

P1 Contat 80

P6. Le Pont. 80

2.11. ALTERATION PESTICIDES.

Cette altération est définie à partir des concentrations des éléments suivants : atrazine, déséthyl atrazine, diuron, isoproturon, simazine, terbuthylazine, aldrine, dieldrine, heptachlore, heptachlore epoxide et le total des pesticides, selon les caractéristiques suivantes :



Atrazine µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Déséthyl atrazine µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Diuron µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Isoproturon µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Lindane µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Simazine µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Terbuthylazine µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Aldrine µg/l 0.001 0.005 0.03 0.3

Déséthyl simazine µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Dieldrine µg/l 0.001 0.005 0.03 0.3

Heptachlore µg/l 0.001 0.005 0.03 0.3

Heptachlore Epoxy µg/l 0.001 0.005 0.03 0.3

Total parathion µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Total pesticides µg/l 0.01 0.05 0.5 5

Autres pesticides. µg/l 0.01 0.05 0.1 2

Nom Altération pesticides.


P9 Creuze 80

P8 Creuze 80

P10 Truaz 80

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 80

P5 Le Nant 80

P1 Contat 80

P6. Le Pont. 55 20/12/2006,PEST,0.16,µg / L Glyphosphate



2.12. ALTERATION HYDROCARBURE AROMATIQUES POLYCYCLIQUES.

Cette altération est définie à partir de la somme des concentrations des quatre hydrocarbures aromatiques polycycliques suivants : le benzo(b)fluoranthène, le benzo(k)fluoranthène, benzo(ghi)pérylène, indéno(1,2,3-cd)pyrène et de la concentration en benzo(a)pyrène.

Les paramètres nécessaires à cette définition n’ont pas été analysés dans le cadre de cette campagne.

2.13. ALTERATION POLY CHLORO BIPHENYLES.

Cette altération est définie à partir de la somme des concentrations de sept Poly-Chloro-Byphényles : 28, 52, 1001, 118, 138, 153, 180. Les paramètres nécessaires à cette définition n’ont pas été analysés dans le cadre de cette campagne.

2.14. ALTERATION MICROPOLLUANTS ORGANIQUES AUTRES.

Cette altération est définie à partir de la concentration des éléments suivants : tétrachloroéthylène, trichloroéthylène, total du tétra et du trichloroéthylène, chloroforme, dichoroéthane-1,2, hexachloro-benzène, tétrachlorure de carbone, trichloroéthane 1,1,1,, trihalométhanes (sommes des concentrations en chloroformes, bromoforme, dibromechlorométhane et bromodichlorométhane).



Tetrachloréthylène. µg/l 0.1 0.5 10 200

Trichloroéthylène. µg/l 0.1 0.5 10 200

Total des éléments précédents.

µg/l 0.1 0.5 10 200

Benzène. µg/l 0.5 0.75 1 10

Chloroforme. µg/l 0.5 2.5 5 10

Détergents anioniques. µg/l 100 200 350 500

Dichloroéthane 1-2. µg/l 1 2 3 60

Hexachloro-benzène. µg/l 0.001 0.005 0.01 0.1

Tétrachlorure de carbone µg/l 0.1 0.5 2 20

Trichoroéthane 1,1,1. µg/l 0.1 0.5 200 500

Trihalométhanes µg/l 0.5 2.5 100 2000

Nom Altération micropolluants

organiques autres.


P9 Creuze 80

P8 Creuze 80

P10 Truaz 80

P12 Bonne 80

P14 Fillinges 80

P3 Nicholas 80

P5 Le Nant 80



P1 Contat 80

P6. Le Pont. 80

2.15. ALTERATION HYDROCARBURE.

Cette altération est définie à partir de la valeur de l’indice hydrocarbure. Cette altération n’est pas caractérisée dans le Seq-eau. L’indice hydrocarbure est supérieur au seuil de détection sur un seul ouvrage : le forage P12, avec une concentration de 0,11 mg/l.


Con

seil

Gén

éral

de

la H

aute

Sav

oie.

Rés

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de s

urve

illan

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Cam

pagn

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déc

embr

e 20

06.

Nom

Fer et

manganèse

Micro-organismes

Minéralisation et salinité

Nitrates

Matières azotées hors

nitrates

Micropollunats minéraux

Pesticides

Micropolluants oragniques

autres.

Indice global

P9

Cre

uze

50

80

57

80

80

80

80

80

50

P8

Cre

uze

40

40

59

80

76

80

80

80

40

P10

Tru

az

80

76

63

84

80

80

80

80

63

P12

Bon

ne

24

80

5 80

80

80

80

80

5

P14

Fill

inge

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80

5

96

80

80

80

80

5

P3

Nic

hola

s 67

39

68

41

80

80

80

80

39

P5

Le N

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40

68

70

54

77

80

80

80

40

P1

Con

tat

72

46

40

50

75

80

80

80

40

P6.

Le

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80

60

84

80

80

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CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE SAVOIE. - Sandre …sandre.eaufrance.fr/ftp/public/incoming/AERMC/Metadonnees AERMC... · Les paramètres nécessaires à la définition de cette altération