Contact Entreprises N° 130

WBimestriel n°107Juin-Juillet 2014

4,60 € - Réf. C. 130 Entreprise du mois :Freemoôs

Homme du mois :Pierre CoyaudPRÉSIDENT DES SACVDE ST OUEN-L’AUMÔNE

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&Enjeux territoriaux stratégie éco :les agglos mettentcartes sur table

contact130-v5_CONTACT ENTREPRISES 08/07/14 09:24 Page1


Annonceurs

DOSSIEREnjeux territoriaux et stratégie éco : les agglos mettentcartes sur table .....................p.5 à 11

AFTRP - CARS LACROIX - C’CLIM - CLUB ACE -

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

D’ARGENTEUIL-BEZONS - COMMUNAUTÉ

D’AGGLOMÉRATION DE CERGY-PONTOISE -

CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL D’OISE - ELICOM -

EMILIE - ERTEC - HEXATECH - IRIS

IMPRESSION - ICS - ISB - MONTI -OLIVARIUS

- OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE -

Elus de terrain à la manœuvre !

Initiatives de terrain et proximité avec leshabitants : deux principaux traits quicaractérisent les élus locaux que nous avonspu rencontrer, qui démontrent chaque jour leurengagement et leur détermination pour faireavancer et bouger leur territoire. Parce qu’ils yvivent, y travaillent, se démènent

quotidiennement, leur implication est entière et leurs convictionsintactes… Nos énarques, qui siègent à Paris, devraient s’eninspirer… ils ne sont pas étrangers au désenchantementdémocratique qui touche les français et à la défiance nondissimulée vis à vis des hommes politiques. Depuis 2009, l'image que se font les citoyens de leurs institutionss'est en effet beaucoup dégradée*. Trois d'entre elles bénéficiaient d'un niveau de confiancesupérieur à 50 % : le conseil municipal, le conseil général et leconseil régional. Seul le premier reste dans ce cas, mais lui nonplus n'a pas résisté au doute général. Depuis 2009, la proportiondes Français qui font confiance à leurs élus municipaux est passéede 66 % à 56 % en 2013. Pourtant, il existe bien deux catégories d’élus, deux visions de lapolitique. Celle d’en haut, souvent éloignée des préoccupationset des réalités qui animent nos entreprises, et celle du terrain,avec des représentants locaux portés par les convictions qu’ilsdéfendent, conciliant bien souvent vie professionnelle et mandat,ce qui n’est pas chose facile ! Ils se dévoilent au fil de ces pages,nous vous invitons à les découvrir. Pour l’heure, les congés approchent, l’occasion de prendre unpeu de distance avec ces sujets sérieux et pourquoi pas, de testerles vélos électriques de Freemoôs, notre entreprise du mois. Nousvous souhaitons à tous des vacances d’été reposantes pouramorcer la rentrée sous les meilleurs auspices et lancer desprojets novateurs, comme en témoignent dans ce numéro Matis,le groupe Lacroix, Samvu, Lefort, Miltra ou encore Laroche, quiont investi ou fait grandir leur entreprise grâce à la croissanceexterne. Restons positifs et suivons l’exemple de celles quiréussissent !

*Source : Cevipof / le Monde

Sincèrement vôtreVirginie Paviot

www.contact-entreprises.net

Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - BP 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83- www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Audrey Le Meur, Marie Mallot - Mise en page : mfpromotion - SARL au capital de 7622,45 € - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage: 8 000 exemplaires • Abonnements Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 45 € - Réglement à l’ordre de MF PROMOTION

DÉTENTE ............................ p. 21 à 22

INFOS ENTREPRISES ..............p. 16-20

ENTREPRISE DU MOISFreemoos........................................p. 14

HOMME DU MOISPierre Coyaud ................................p.15

ACE .................................... p. 12 à 13


Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises4

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5Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises

Aujourd’hui, le monde des villes et des territoiresest traversé par une tendance économique defond : l’apparition et la montée en puissance dedémarches et d’actions de promotion (rassem-blées sous l’étiquette de “marketing territorial”),réelle adaptation du marketing d’entreprise. Cestechniques et méthodes offrent aux développeurséconomiques les moyens de mieux répondre auxbesoins de leurs cibles, d’exercer une plusgrande attractivité et de travailler leurs différen-ciations au regard des concurrents actuels etpotentiels. Quels sont les arguments mis en avant par lesterritoires du Val d’Oise ? Comment se démar-quent-ils ? Pour le comprendre, nous sommesallés à la rencontre des communautés d’agglomé-ration et de leurs représentants. Cesétablissements publics de coopération intercom-munale situés en zones urbaines et formant unensemble de plus de 50 000 habitants, disposentde compétences obligatoires comme l’aménage-ment de l’espace, le développement économique,l’équilibre social de l’habitat, la politique de la

ville, mais aussi decompétences optionnelles, quechaque agglomé-ration est librede déterminer.En matière de dévelop-pement économique,l’accompagnement des entreprises, l’aideà l’implantation, le commerce et l’emploi fontpartie des missions dévolues.Le Val d’Oise compte à ce jour sept communau-tés d’agglomération et autant de problématiques,d’approches et d’enjeux territoriaux. A travers cedossier, nous avons voulu mettre en avant lesaxes défendus, les entreprises emblématiques etreprésentatives, les visages du développementéconomique au cœur des agglomérations, cesélus et permanents qui, quotidiennement, ani-ment les politiques territoriales, élaborent lesgrands choix stratégiques et les projets structu-rants de demain.

DOSSIER

&Enjeux territoriaux stratégie éco :les agglos mettent cartes sur table

Il est la voix des entreprises cergypontaines.Jean-Paul JEANDON, 1er vice-présidentchargé de l'action économique et de l'attrac-tivité du territoire et maire de Cergy,s’attache à construire depuis sa prise defonction une politique économique claire etlisible, avec l’ambition de faire revenir Cergy-Pontoise sur le devant de la scène. Dans la compétition croissante entre les territoires pouraccueillir les entreprises, l’élu, qui est aussi cadre chezOrange (dans le marketing), sait ô combien le messagecompte pour promouvoir un projet de développement. Ils’est entouré d’une équipe de collaborateurs compé-tente, emmenée par Hervé BOLARD, directeur du Pôledéveloppement économique, emploi et innovation, pour

définir un positionnement économique intelligible etmonter une campagne d’image efficace. La nouvelle ap-proche marketing choisie pour appuyer la politique deprospection terrain se veut plus cohérente et rationnelle.Avec un tissu économique composé majoritai-rement d’industriels et de services à l'industrie, Cergy-Pontoise a centré son positionnement économique surl'intelligence appliquée à l'industrie et au tertiaire pro-ductif de demain. Un ciblage incarné sous la bannière“Des idées nouvelles pour l’industrie”. Comme l’exprimeHervé BOLARD, “ce travail fédérateur influe sur la ma-nière de percevoir notre tissu économique qui incarnel'industrie d'aujourd'hui, innovante, créative et locomo-tive de l’économie locale”. Autour de la forme, de lacommunication, il y a aussi le fond, les choix politiques

Cergy-Pontoise : pose lesjalons de sa nouvelle image

Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise

180 000 habitants, 13 communes (Boisemont, Cergy, Courdimanche, Eragny, Jouy le Moutier,Maurecourt, Menucourt, Neuville-sur-Oise,Osny, Pontoise, Puiseux Pontoise, St-Ouenl’Aumône, Vauréal)4000 entreprises et 90 000 emplois 3M, Safran, Clarins, Valeo, SPIE, Sisley,Thales, Louis Vuitton, de grandes écoles decommerce et d’ingénieurs (ESSEC, ENSEA,ITIN, EPMI…)Contact : 01 34 41 91 37 [email protected] www.entreprendre-cergypontoise.fr



et les projets structurants qui seront conduits au coursde cette mandature, sur lesquels Jean-Paul JEANDONa accepté de revenir, tout en évoquant son engagementet les moteurs qui le font avancer.

Vous êtes un homme d’entreprise, en quoivotre approche est-elle différente ?J’ai un autre contact avec les dirigeants. Je sais cequ’est un EBITDA*, nous parlons le même langage. Celarend les choses plus faciles et les relations sereines. Ily a une vraie écoute. Je suis de ceux qui pensentqu’avant de partager les richesses, il faut les créer !C’est pourquoi j’insiste sur le développement écono-mique, qui, à Cergy-Pontoise, représente plus de 4000entreprises et 90 000 emplois.

Vous avez défini une ligne claire, quels ensont les grands points structurants ?Nous allons créer de nouveaux parcs pour accueillird’autres entreprises, notamment du côté des Linandes(à proximité immédiate du pôle sport/loisirs adossé aufutur centre de hockey Aren'ice), des Forbeufs, Liesse 2,et plus tard, à la Chaussée Puiseux (ndlr : le stock immé-diatement disponible est de 22 ha.). Au cours de cemandat, nous souhaitons également mener à terme leprojet d’Eco-Cité de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat,lieu emblématique pour accompagner les créateurs (600à 700 par an, hors auto-entrepreneurs) et aider les PMEdans leur développement. Nous travaillons sur ceconcept depuis près de trois ans, en lien avec le Conseilgénéral. Notre troisième axe se concentre sur la re-cherche, avec quelques filières clairement identifiéescomme l’aéronautique et la défense, la cosmétique et lasanté ou encore l’éco-mobilité. Le centre recherche deValéo, les 1200 ingénieurs de Sagem Défense qui s’im-planteront prochainement ou encore l’arrivée de lagendarmerie scientifique participent pleinement à cette

dynamique. La requalification du grand centre est aussiun enjeu important, avec la réhabilitation des 3-Fontaines, celle de la gare, du parvis et la constructionde 20 000 m2 de bureaux en sortie de gare. C’est un plandifficile à mener, très coûteux (qui se chiffre en plusieurscentaines de M€) et s’étalera sur 15 ans.

Cergy-Pontoise retrouve les faveurs des entrepreneurs et des investisseurs. Avec du recul, comment expliquer la périoded’attentisme que l’agglomération a pu traverser ?Il y a eu de nombreux changements ces dernières an-nées : la fin de l’EPA (établissement public d’aména-gement) puis du SAN (syndicat d’agglomération nou-velle), avant sa transformation en communautéd’agglomération. A suivi la création d’une agence dedéveloppement économique que nous avons finalementdissoute. Les administratifs étaient plus focalisés surces sujets que sur la dynamisation du territoire. Nousavons restructuré, rationnalisé, dressé des lignes pourmieux repartir, recentrer les actions, dans une conjonc-ture parfois compliquée, en nous appuyant sur nosforces et notre tissu industriel.

Quelle est votre ambition pour Cergy-Pontoise ?Nous avons un nombre d’actifs et de salariés qui s’équi-libre. C’est un ratio qu’il est essentiel de confirmer et deconforter. En tant que Cergyssois, je souhaite que noussoyons reconnus comme une agglomération dynamique,innovante, que nous puissions continuer à favoriser levivre ensemble, un des particularismes forts de cetteagglomération. Il y a beaucoup de talents, d’innovations.Il faut les développer et les exploiter.

*revenus d'une entreprise avant soustraction des intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations.

Entreprise spécialisée en e-santé, 2CSI participe à plu-sieurs projets innovants dans le domaine de latélémédecine. La PME cergypontaine de 34 personnes,hébergeur de données médicales et éditeur de logicielspour la santé, participe à plusieurs projets de rechercheet a reçu le soutien financier de la communauté d’agglo-mération. L’un des projets phares sur lesquels planche2CSI a pour nom de code “Smart-EEG”. Labellisé par lespôles de compétitivité Systematic et Médicen, ce pro-gramme a pour objectif de développer et de mettre àdisposition des professionnels de santé un outil de té-lémédecine (matériel et logiciel) dédié à l'électro-encéphalographie. En incluant le support vidéo et la me-sure de différents signaux physiologiques, cette solutionpermettra une interprétation de cet examen pour despatients à distance dans des conditions égales à cellesdes examens réalisés localement. “En cas d’accidentsur la voie publique, le médecin ou l’opérateur pourra

placer sur la tête de la personne blessée un casque EEG.Des signaux et des impulsions seront envoyés, synchro-nisés et les réactions recueillies permettront d’élaborerune stratégie de prise en charge immédiate”, expliqueJean-Pierre Commes, fondateur de 2CSI. Initié par l'AP-HP, Hôpitaux Lariboisière et Européen GeorgesPompidou, avec l'appui de laboratoires de recherche enélectronique tels que ETIS*, ce défi technologique bé-néficie des compétences de PME franciliennesfortement impliquées dans les TIC pour la médecine. Encours d’étude depuis près d’un an et demi, cette solu-tion innovante pourra être utilisée aussi bien dans lesétablissements de santé que dans les maisons de re-traite ou au domicile du patient. Smart-EEG a étésélectionné par le Fonds Unique Interministériel (FUI) :c’est dans ce cadre que la CACP, en charge de l’attribu-tion des fonds localement, a choisi de soutenir lasociété 2CSI à hauteur de 178 705 €, soit 22,5 % ducoût total des travaux réalisés. Un coup de pouce signi-ficatif pour cette PME qui croit fermement en l’avenirde la télémédecine et téléassistance.

*qui réunit l’ENSEA, l’Université Cergy-Pontoise et le CNRS

Tél. : 01 34 43 66 63 - www.2csi.info

DOSSIER

Les associations de chefs d’entreprise

ACE, le club Action Cergy-PontoiseEntreprises est le club historique de l’agglomération. Il regroupe depuis 1990des chefs d’entreprise qui souhaitentéchanger, créer des liens et faire du bu-siness. Présidente : Virginie PAVIOT (MF Promotion)Tél : 01 34 25 97 08 - www.clubace.org

ACT’ECO regroupe les entreprises desparcs de Jouy le Moutier. Présidente : Sylvie CORNEIL (Ancelec)Tél. : 06 12 26 57 44 - [email protected]

DYNAMIC 95 à St-Ouen-l’Aumône apporte des solutions aux entreprisesdes parcs d’activités, comme dans le domaine de la mutualisation des déchets.Président : Patrick ROLLAND (H2K)Tél. : 01 34 30 41 19 [email protected] - http://dynamic95.fr

L'AEB, la dernière née des associationsd’entreprises créée en avril dernier auxBellevues a pour objet de réunir les en-treprises des Bellevues pour œuvrer àl’attractivité du parc. Leur première ac-tion sera la mise en place d’un Plan dedéplacement inter-entreprises afind’améliorer l’accessibilité et la dessertepar les transports en commun etmoyens de transports doux.

2CSI : la télémé-decine à la pointe

Jean-Paul JEANDON et Hervé BOLARD



DOSSIER

Une associationde chefs d’entreprise

L’ADPAVAB (association des entreprises des parcs d’Argenteuil- Bezons)Depuis sa création fin 2006,l’association mobilise de nombreux industriels avec près d’une centaine d’adhé-rents à ce jour Président : Philippe ECRAN (Sitour)[email protected] - www.adpavab.comrue Jean Poulmarch à Argenteuil

Renée KARCHER, vice-Présidente (Argenteuil) déléguée au développement économique et au cadre de vie et DominiqueLESPARRE (maire de Bezons, ci-contre) sontles deux élus communautaires en charge du développement économique de ce bassin industriel historique, incontestable bastionde l'aéronautique, avec la présence degroupes tels que Dassault. L'industrie continue d'occuper une place importantedans l'activité économique du territoire et des'y développer. Dans le même temps, Bezonss'est très largement ouvert au tertiaire avecle succès de River ouest. “Nous mettons tout en œuvre pour conforter la placedes entreprises industrielles sur le territoire et les ac-cueillir. Bezons s'est aussi tourné vers le tertiaire avecle succès de River ouest, l'installation d'Atos, entrepriseinternationale qui regroupe 4500 collaborateurs à Be-zons, de Leon Grosse, de Sophos mais aussi de EMC2,explique Dominique LESPARRE. A travers cette offre debureaux haut de gamme, qui s'est accompagnée par l'ar-rivée du tramway, une petite “informatique Valley”prend forme". Un nouvel immeuble de 12 000 m2 vientde sortir de terre, 35 000 m2 seront édifiés en lieu etplace de l'ancienne tour Carrasso, puis un 4e bâtimenten face (sur l'Esplanade où se trouvent le Mac Donald'set le Leon de Bruxelles), à l'horizon 2020. Les acquisi-tions foncières et les signatures avancent. A terme, cesont près de 10 000 emplois qui seront créés. “L'arrivéede ce pôle tertiaire s'accompagne d'un projet plus globalau niveau du coeur de ville, afin de proposer une offrecommerciale et de loisirs à destination des salariés. Surles berges, la plage des fêtes à Bezons sort de terre. Cetespace réaménagé de 5 ha ainsi qu'un chemin de halage

permettront aux habi-tants de reconquérir laSeine, comme cela adéjà été initié à Argen-teuil avec le parc desBerges.”Les élus affichent éga-lement leur volonté detravailler sur l'innova-tion avec la création dupôle mécatronique, deL'Ouvre Boîte à Argen-teuil et l'ouverture de laSilicon Banlieue, espacede travail, d'innovationet de collaboration. Cesnombreux projets ont puêtre menés grâce à untravail commun porté par les deux collectivités, qui, de-puis quelques semaines, traversent un passage“politiquement” très compliqué. Des désaccords et di-vergences de fond (et de fonds) opposent actuellementles élus. Des discussions sont en cours et pourraient re-mettre en cause l'existence même de la communautéd'agglomération, présidée par Philippe DOUCET. De soncôté, Georges MOTHRON a entrepris des démarchespour rejoindre la gigantesque métropole de Paris et sor-tir de la CA, qu’il a pourtant participé à créer 8 ansauparavant. Pour l'heure, il est encore trop tôt pour diresi Argenteuil et Bezons, deux villes pourtant indissocia-bles, qui s’inscrivent dans une même logique territoriale,seront en mesure de continuer à écrire leur histoire en-semble, faute d’entente entre les politiques en charge,au détriment de l’intérêt commun.

Argenteuil-Bezons : regardtourné vers la Défense

Communauté d’agglomérationd’Argenteuil Bezons

120 224 habitants, 2 communes (Argenteuil et Bezons)Création : 1300 sociétés créées en 2012 (touttype d’entreprises)6900 entreprises / 43 000 emplois salariés Des entreprises telles que Kubota, Givaudan,Otis, Alès, le Joint français…Contact : Laurence Pannetier :chef de projet mécatronique, direction du développement économiqueTél : 01 39 96 40 55 [email protected]

Riber fait partie de ces pépites portant haut l'excellence française dans le monde.La PME, qui fête cette année ses 50 ans, est le numéro un mondial des machinesd'épitaxie par jets moléculaires. Ces ma-chines complexes au nom un peu barbare(dont le coût peut atteindre 2 M€), sontcapables de créer du vide (comme dansl'espace) pour réaliser des semiconduc-teurs à haute performance. Achetés parles laboratoires de recherche du mondeentier et certains fabricants de semicon-ducteurs, ces composants se retrouventdans les téléphones portables SamsungGalaxy, dans les téléviseurs à écran platde dernière génération, les nouvelles gé-nérations de cellules solaires ou dans lanouvelle console portable Sony. L'entre-

prise, dont le chiffre d'affaires se montait à 23,5 M€ en 2013, exporte actuellement85% de sa production. Porteuse d'une technologie extrêmement pointue, Riber

compte très peu de concurrents à traversle monde et emploie 110 collaborateursà Bezons. L’entreprise, qui travaille à laconception de nouvelles générations demachines (pour aider par exemple à laconception de panneaux solaires ultra-fins), affiche des perspectives dedéveloppement importantes. Pour ac-compagner cette croissance, elle amultiplié par deux la surface de ses lo-caux et place l'année 2014 sous le signede l'innovation. Tél. : 01 39 96 65 00www.riber.com

Riber, 50 ans d’excellence



DOSSIER

Elle est emblématique des entreprises du territoire pour avoir été fondée à Louvres en 1928. Après avoir passé40 ans à Roissy où elle a profité et participé à l’immense chantier de CDG, Cosson a inauguré en 2012 son nou-veau site, basé à Louvres. Emblématique du territoire, l’entreprise de travaux publics, dirigée par Lionel RAYMOND,regroupe sur un même site ses bureaux et ses installations industrielles. Avec l’appui de la collectivité, la société,installée sur 10 ha, accueille à la fois le siège social de l’entreprise et ses installations industrielles. Sont ainsi re-groupées les activités travaux publics, terrassement et dépollution, le matériel, avec un atelier de maintenance(1300 m²), un site de concassage et recyclage de matériaux et une déchetterie professionnelle. Filiale de Screg Ile-de-France Normandie (Groupe Colas), Cosson (180 salariés) a réalisé l’an dernier un CA de 40 M€, le volume dematériaux vendus, recyclés, enfouis ou terrassés a atteint 3 millions de tonnes. Pour boucler la boucle, les anciensterrains de Cosson à Roissy ont été rachetés par la communauté d’agglomération en vue de la construction de l’in-ternational Trade center. Tél : 01 30 29 02 00

Cosson construit son avenir à Louvres

Les associationsde chefs d’entreprise

Aérotropolis Europe Paris : Président : Hervé CHASTAGNOL (Paris Nord 2)Tél.: 01 48 63 10 00http://www.aerotropolis-europe.com

Roissy Entreprises : Président : Jean-Michel LIMOGES (Nash Tec)Tél. : 01 34 29 47 70 - [email protected]

Ass. Pays de Roissy :Président : Joël SONNES (Pullman Paris)www.paysderoissy-cdg.asso.fr [email protected]

Ass. des entreprises de Roissy Parc International : Président : Jean-Luc CHASSIGNEUX (Dutyfly)Tél. : 01 34 29 69 24 - [email protected]

AEMVY Ass. des Entreprises Montmé-lian Val-d'Ysieux (Fosses/St Witz)Président : Stéphane NOUAILLE-DEGORCE Tél. : 01 34 47 47 24

Association de la Sucrerie :Parcs d’activités de Villeron et de la ZAC dit “Le Roncé”

Communauté d’agglomérationRoissy Porte de France

90 000 habitants, 19 communes (Bouqueval, Chennevières-les-Louvres, Ecouen, Epiais-les-Louvres,Fontenay en Parisis, Fosses, Goussainville,Le Mesnil-Aubry, le Plessis-Gassot, le Thil-lay, Louvres, Marly le Ville, Puiseux enFrance, Roissy en France, Saint-Witz, Survil-liers, Vémars, Vaudherland, Villeron.)Création : 300 sociétés créées en 2013 3000 entreprises telles que Air France, Fedex, Mori Seiki, Volkswagengroupe France…Contact : Agnès Coudray,directrice générale de Roissy DéveloppementTel. : 01 34 29 45 [email protected]

Un territoire de 12 500 ha à l'est du Vald'Oise, au pied des pistes de l'aéroport international de Roissy Charles-de-Gaulle :l'agglomération Roissy Porte-de-France possède une situation géographique stratégique. Avec 1363 ha de zones d'activités existantes et 109 ha en cours decommercialisation, les élus ont fait le choixde créer en 2005 une agence de développement économique dédiée, Roissy Développement. “Nous avons muté le service économique pour bénéfi-cier de plus de souplesse, de moyens et d'autonomie. Lastructure prend au fil du temps de plus en plus de respon-sabilités”, précise Patrick RENAUD. Celui qui préside à lafois Roissy Développement et la Communauté d'agglo-mération “respire le privé”, après avoir été durant 32 ansdirecteur d'exploitation et des ressources humaines dugroupe Servair. “Dans les affaires, il faut se battre pouravoir des marchés. En tant qu'élu, il faut parvenir à ven-dre son territoire, se montrer disponible, relationnel et àl'écoute, garder une attitude d'homme d'entreprise. ”Bras armé de la CA, Roissy Développement, dirigée parAgnès COUDRAY, compte actuellement 72 membres dont52 chefs d'entreprise, représentants de majors tels queFedex, mais aussi présidents d'associations de chefsd'entreprise du territoire. Avec 3500 entreprises implantées, de la PME - PMI (quireprésente 80% du tissu) jusqu'à Air France qui emploie20 000 personnes, le territoire de Roissy se veut attrac-tif avec l'arrivée de sièges sociaux prestigieux commecelui de Volkswagen en début d'année et un des tauxd'emploi les plus élevés d'Ile-de-France. “Les groupesqui s'implantent aujourd'hui à Roissy ne sont plus seule-ment ceux qui ont un rapport direct avec l'aéroportuaire(logistique, hôtellerie, fret...), constate Patrick RENAUD.Une nouvelle génération d'entreprises, désireuses d'ins-taller leur siège près d'un grand aéroport international,arrive désormais sur Roissy. Le territoire se positionnevéritablement comme un cluster des échanges interna-tionaux de voyageurs et de marchandises”.

Parmi les grands projets en cours, A Park, futur parcd'activités basé au Thillay, va permettre aux investis-seurs étrangers, notamment asiatiques, de s'implantersur près de 250 ha. Le démarrage des travaux du futurinternational Trade Center, centre de congrès qui com-prendra deux salles de 3000 personnes pour uninvestissement de 700 millions d'euros, est prévu enseptembre et devrait durer trois ans. En cours égale-ment, le développement de nouvelles zones hôtelières(à terme l'agglomération comptera davantage de cham-bres d'hôtels que Nice, soit près de 10 000), l'arrivéed'un centre de formation hôtelier, de restaurants et laprésence renforcée de groupes comme Fedex, quiconforte son implantation à Roissy. Le projet de plate-forme intermodale de fret ferroviaire Roissy Carex àGoussainville, complété par une zone d'activités, per-mettra, d'ici 2020, le report modal des vols courts -moyens courrier et des camions vers les trains à grandevitesse. Roissy Développement travaille également à lacréation d'un golf de 90 ha à Roissy. Les travaux débu-teront très prochainement. Il faudra compter trois ansavant que les premières entreprises ne puissent foulerle green fee.

Roissy Porte de France :une économie qui décolle

Agnès COUDRAY et Patrick RENAUD



DOSSIER

Une associationde chefs d’entreprise

CEVAM 95, club des entrepreneurs dela vallée de MontmorencyPrésidente : Annabelle DIETRICH (Coach Motiv)www.cevam95.fr

Depuis plusieurs années, la CAVAM aconcentré avec succès ses efforts sur la créa-tion d’entreprise, avec quelque 800 porteursaccompagnés au cours de la dernière manda-ture, un des axes de développement fort duterritoire, sa “marque de fabrique”.Un taux de remplissage de 85 à 90 % : en moins d’un an,la pépinière de Montmagny a su attirer une trentained’entreprises représentant quelque 80 emplois. “C’estplus que prévu en si peu de temps. Cette attractivité estliée au bâtiment mais aussi à sa situation aux portes deParis. Grâce à des loyers moins élevés, nous avons puattirer de belles start-ups parisiennes innovantes,comme Datanoos”, précise Philippe RÉMY, directeur dudéveloppement économique et de l’emploi de la CAVAMdepuis 2002. Epaulé par une équipe de 14 personnes,et grâce à sa connaissance du terrain, il accompagne etrelaie la politique initiée par Daniel FARGEOT, maired’Andilly, en charge du développement économique etde l’emploi depuis 2008. Expert comptable de métier,l’élu est lui-même un chef d’entreprise engagé, quiconnaît et s’intéresse de très près au monde écono-mique. “Nous avons un bon terreau, poursuit ledirecteur du développement économique, avec des pro-fils d’habitants qui sont potentiellement des créateursde projet à haute valeur ajoutée. Ce soutien à la créa-tion passe par le développement d’un réseau departenaires solides comme l’ACCET, Iniactive ou Avrile.Nous utilisons toutes les énergies en nous intégrantdans les dispositifs existants et en nous orientant versles partenaires adéquats. La CAVAM se positionnecomme une sorte de guichet unique à entrées multi-

ples.” Entre 2008 et 2013, les projets financés grâce àl’appui de la CAVAM ont bénéficié de prêts (accordés etgénérés) à hauteur de 5,2 M€. Cette année, parmi les12 lauréats primés par le réseau Entreprendre, ils sontcinq jeunes dirigeants issus du territoire. La CAVAM mène parallèlement d’autres projets d’amé-nagement avec le lancement, au cours du 2e semestre2015, des Monts de Sarcelles, future zone d’activité de17 ha, le développement du parc technologique deMontmagny (approche tertiaire devant le pôle gared’Epinay Villetaneuse), ou encore l’extension des Mou-tiers à Deuil la Barre. Plusieurs programmes serontlancés dans les prochains mois : village PME - PMI avecdes cellules allant de 200 à 500 m2, cellules de plus de500 m2, commercialisation de parcelles pour des projetsclefs en main… “Les demandes sont déjà nombreuses,assure Philippe Rémy, les entreprises sont séduites parla desserte, la proximité de la capitale, l’environnementprivilégié et les ressources humaines à haut niveau dequalification présentes sur le territoire.”

Vallée de Montmorency :la création en ligne de mire

Communauté d’agglomérationde la Vallée de Montmorency

101 862 habitants, 9 communes (Andilly, Deuil la Barre, Enghienles Bains, Groslay, Margency, Montmagny,Montmorency, Saint-Gratien, Soisy sousMotmorency)Création : 1300 sociétés créées en 2012 (touttype d’entreprises)5000 entreprises (dont commerces) et 26 000 emplois salariésDes entreprises telles que Fayolle, PinsonPaysage, Balt Extrusion, Kurtz France, legroupe Barrière ou encore Stim Technibat,qui comptent aujourd’hui parmi les princi-paux employeurs du territoire. Contact : Philippe REMYDirection du Développement EconomiqueTél : 01 30 10 91 [email protected]

Datanoos a été pris dans les mailles du filet de la CAVAM. Mise en relation avecAVRILE, association fondée par l’Université Paris 13, cette start-up parisienne a été re-dirigée vers l’ACCET, accompagnée par l’agglomération, financée puis implantée à la

pépinière de Montmagny.Cette PME innovante,créée par Agnès JBEILY, in-génieur en mathématiquesappliquées et calcul scien-tifique (qui est passée parAtos, Sopra, Ingenico…) etFarid OUKACI, ingénieur enInformatique et docteur enmathématiques appli-quées, a choisi de quitter lacapitale pour poursuivre

son développement dans le Val d’Oise. Les objectifs que se fixe cette belle start-upsont ambitieux : un chiffre d’affaires de 25 M€ dans 5 ans et un effectif de 110 per-sonnes. “Nous sommes partis d’un constat simple et presque militant, précise Agnès

JBEILY : tout ce que l’on fait dans la vie génère des données (par l’intermédiaire dessmartphones, cartes bancaires, ordinateurs voire même de la carte Navigo). Les tracesque le consommateur laisse sur le réseau physique et virtuel sont collectées, stockées,analysées et exploitées par des marques et des marchands sans la moindre concerta-tion avec le client ou compensation financière. Nos données valent cher et nousvoulons en redevenir propriétaires pour les monétiser et en bénéficier.” Datanoos dé-veloppe des outils innovants qui vont permettre aux marques de dialoguer directementavec les consommateurs sans passer par les sociétés intermédiaires comme Face-book ou Google qui exploitent aujourd’hui nos données. Il s’agit notammentd’applications mobiles, dont une, “mes achats” est capable de collecter l’ensemble desinformations présentes sur nos tickets de caisse et de les traduire en données grâceà des algortyhmes puissants. Cette solution livrera aux marques, avec l’accord de l’uti-lisateur, un décryptage très fin de nos modes de consommation. A l’heure du big data,les deux créateurs entendent, à travers ce business modèle, révolutionner l’existantet permettre à chacun de reprendre la main sur ses données. Un projet ambitieux quia permis à Datanoos, toujours en recherche de fonds, d’être lauréat du concours na-tional OSEO 2013 dans la catégorie entreprises innovantes. [email protected] - www.datanoos.com

Datanoos : mes données personnelles sont à vendre

UDRAY et Patrick RENAUD

Arnaud LEVASSEUR, Daniel FARGEOT et Philippe RÉMY


Janvier / Février 2009 – n°98 – Contact EntreprisesJuin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises10

DOSSIER

Dyna Shock : création dans l’industrieLes associationsde chefs d’entreprise

SAVI, association des industriels deSarcelles et Villiers le Bel) une des plus anciennes associations de diri-geants du département, créée en juin 1975Président : Rodolphe CASSÉ (Promofiltres)qui a succédé à Bruno DIDIERTél. : 01 34 04 14 17 - [email protected] -www.savi-entreprises.fr

L’AIGPF, association Interentreprises deGonesse Plaine de FrancePrésident : Hervé LEROY (Bernard Controls)[email protected]://aigpf.grand-roissy.tv

Communauté d’agglomérationVal de France

136 365 habitants, 6 communes (Arnouville les Gonesse, Bon-neuil en France, Garges les Gonesse,Gonesse, Sarcelles, Villiers le Bel)Création : 1700 créations d’entreprises l’andernier (auto-entrepreneurs inclus)10 000 établissements sur le territoire (touttype d’établissements confondus)Un tissu d’entreprises telles que Gilson, Evobus, Promofiltres…Contact : Stéphanie Bouffard,permanente en charge du déve-loppement économiqueTél. : 01 34 04 17 [email protected] www.agglo-valdefrance.fr

Tiraillé entre une jeunesse dynamique et uncontexte social parfois difficile, Val de Francequi regroupe notamment Sarcelles et Villiersle Bel, veut tirer partie de sa pluralité, deson inventivité et de sa position géogra-phique privilégiée. Deux nouveaux élus deterrain sont en charge des questions écono-miques pour porter ce territoire dont ils sontoriginaires : Charles SOUFIR est vice-prési-dent en charge de l’économie numérique, del’innovation et de la création d’entreprise etIlham MOUSTACHIR, vice-présidente encharge du développement économique. Charles SOUFIR, qui a passé son enfance, étudié et tra-vaillé à Sarcelles, connaît bien son sujet. L’élu, dont leparcours est un exemple de réussite pour la jeunesselocale, a fait une très belle carrière dans l’informatique.Il intègre des SSII telles que Sopra puis crée sa proprestructure au début des années 80. Dix ans plus tard, ilrevend son entreprise qui compte alors 500 personnesau groupe CSC Computer. Charles Soufir choisit ensuited’investir dans des start-ups prometteuses auxquelles ilapporte des moyens de se développer mais aussi sonexpérience. En toute légitimité, il met aujourd’hui cebackground au service de la collectivité et a déjà en têtede nouvelles actions prioritaires pour le territoire,comme la création d’une web académie pour former lesjeunes en rupture, au métier de développeurs. Une mai-son du numérique est aussi à l’étude. Ouverte auxentreprises, elle serait à la fois une vitrine des compé-tences du territoire et permettrait aux acteurséconomiques d’y trouver toutes les clefs pour prendre levirage du numérique. Pour l’élu, la création d’entreprisesdoit aussi rester un axe prioritaire. Le PACE, point d’ac-cueil à la création, permet déjà aux porteurs de projetd’accéder à toutes les informations en un lieu unique. Le

bus de l’entreprise circule également dans les quartierspour aller à la rencontre des populations. Le territoire,qui compte quatre communes classées prioritaires, pro-fite enfin de dispositifs avantageux comme lesexonérations accordées dans le cadre des zonesfranches urbaines ou encore l’emploi franc, coup depouce à l’embauche. Oeuvrant en complémentarité, Ilham MOUSTACHIR estelle aussi issue de la sphère privée. Actuellement res-ponsable sûreté chez Servair, groupe au sein duquel elleévolue depuis 23 ans, cette femme de conviction s’estbeaucoup investie dans la vie associative de sa ville(Gonesse) en tant que parent d’élèves, a créé un co-mité de femmes pour aider et soutenir celles endifficulté avant que Jean-Pierre BLAZY, maire de Go-nesse, ne vienne la solliciter pour intégrer son équipe.Aujourd’hui, elle poursuit l’action engagée localement àl’échelle communautaire et croit au potentiel du terri-toire. De grands projets structurants sont en cours : les250 ha. du Triangle de Gonesse seront aménagés dansles années à venir, la construction d’Europa City, futurcomplexe commercial et de loisirs, devrait engendrer17 000 emplois directs, la réalisation d’infrastructuresde transport majeures telles que le métro automatiqueest prévue à horizon 2025, ou encore le projet de Dôme.L’élue souhaite encourager la venue d’entreprises àforte valeur ajoutée, comme celle de Manutan, qui ainstallé en 2012 son siège au Tulipes ou Chantilly Car’sPrestige, située à l’Aeropark. A l’entrée sud, sur22 000 m2, un complexe de loisirs (comprenant bowling,salle de jeux, karting et foot en salle) sortira égalementde terre dans les prochains mois. Ilham Moustachir en-tend faire profiter les jeunes de Val de France de cesnouvelles opportunités d’embauche. Pour cela, l’élue estparticulièrement sensible à la formation, élément dé-terminant pour accéder aux emplois de demain.

Val de France : Innovation et pluralité à l’Est

L’entreprise, née en 2009, se positionne sur une vraie niche industrielle. Cette PME de 7 personnes est spéciali-sée dans la conception et la fabrication d’amortisseurs de choc, dont le rôle, en cas d’impact, est de protéger leshommes ou les structures. Les domaines d’application sont vastes : ferroviaire (tramway), défense, industrie,écluses… A l’origine de ce projet, Nasser AMAROUCHE et Daniela D’ALOÏA, ont travaillé pendant 20 ans dansune entreprise fabriquant des amortisseurs viscoélastiques, restructurée et délocalisée suite à son rachat par ungroupe américain. “Nous avons décidé de remonter une structure, ici, à Sarcelles, commente Daniela D’ALOÏA.Nous n’avons pas voulu laisser ce savoir-faire se perdre car il y avait des demandes de clients, mais plus personnepour y répondre. Aujourd’hui, nous continuons à fabriquer des amortisseurs sur-mesure remplis d’élastomères, unetechnique assez particulière. Nous privilégions des fournisseurs locaux : l’acier est français, l’usinage est réalisépar des partenaires hexagonaux, la conception est assurée en interne, ainsi que l’assemblage ou encore les ré-glages…” Pour formaliser leur projet, Val de France les a étroitement accompagnés et épaulés dans leursdémarches. Ce soutien précieux et rassurant leur a aussi donné accès à un financement accordé par Initiactive 95et à un prix de la création. Leur installation en zone franche a permis à l’entreprise d’être exonérée d’impôts surles bénéfices et ainsi de lancer l’activité commerciale. La PME poursuit ses investissements machines pour ré-pondre aux demandes de ses clients. En 2013, le chiffre d’affaires s’est monté à 1,3 M€ dont 65% à l’export, grâceà un réseau d’agents implantés un peu partout dans le monde. Dyna Shock se lance maintenant à la grande expor-tation, avec déjà des “touches” en Thaïlande, Chine, Australie, Egypte... Tél. : 01 39 94 79 90 - www.dyna2s.com

Ilham MOUSTACHIR, Charles SOUFIR et Stéphanie BOUFFARD



DOSSIER

Avec 2 000 emplois sur son territoire, 7 zones d’activi-tés représentant un peu plus de 50 ha., plus de260 entreprises, Val et forêt (dont le vice-président encharge du développement économique et du territoireest Alain Goujon) travaille depuis plusieurs années surun de ses atouts majeurs : l’aménagement du quartierde la gare d’Ermont-Eaubonne. Sur près de 5,5 ha., ilconstitue un vrai nœud ferroviaire dont le visage esten pleine refonte. Le quartier profite de l’attraction dela gare pour y développer un pôle “activités”. Le péri-mètre de la future ZAC comprend des espacestertiaires renforcés en bordure des voies ferrées. Aterme, l’activité économique sera ainsi présente grâceà l’installation de locaux d’activités sur 7 000 m² ausud des voies ferrées et grâce à 13 800 m² de bureauxau nord des voies. GMF Vie, 300 salariés, a déjà re-

joint, à l’été 2013, son nouveau siège au pied de lagare, réalisé par Nexity. Ces bâtiments de bureaux per-mettront l'installation de plus de 400 employés puis, àterme, de 800 employés. Le dossier de la gare est plusparticulièrement suivi par Grégoire DUBLINEAU, vice-président en charge de l'aménagement de la ZACd'Ermont-Eaubonne et de l'emploi. Val et Forêt mène en parallèle un autre projet, la “ZACdu Bois Servais”. Situé au nord de la Plaine de Boissy auPlessis-Bouchard, il connaît d’importants retards. Lacréation d’une ZAC de 21,8 ha. avec la construction de300 logements et d’une Zone d’Activités Economique(ZAE) d’une dizaine d’hectares sont prévues. GérardLAMBERT-MOTTE, est le vice-président compétent surcette thématique, en charge de l'aménagement de laZAC du Bois Servais, de l'équipement et de la voirie.

Val-et-Forêt Ermont-Eaubonne,épicentre ferroviaire

Communauté d’agglomérationde Val et Forêt 100 073 habitants, 6 communes (Eaubonne, Ermont, Montli-gnon, le Plessis bouchard, Saint-Prix,Saint-Leu la Forêt)Création : une pépinière d’entreprises 260 entreprises et 2000 emplois, Nevisol, Leader Interim, GMF Vie…Contact : Marie Christine FAUVEAU-MARTINET,responsable du pôle Développement économique, emploi, formationTél. : 01 34 44 82 [email protected]@val-et-foret.fr

Après d’importants travaux, l’extension de la clinique Claude-Ber-nard est opérationnelle depuis fin 2012. Avec 50 000 patientsaccueillis par an, 2 300 accouchements, 274 lits et plus de 16 000passages aux urgences, la clinique d'Ermont est la première duVal d'Oise en termes d'activités. La nouvelle construction, d’unesuperficie de 8 000 m², s’inscrit dans la continuité du bâtimentexistant et en liaison fonctionnelle. L'établissement, sorti de terreil y a un peu plus de 20 ans et racheté en 1991 par le groupe sué-dois Capio, a investi près de 30 M€ pour cette réalisation quicomprend également la réfection de son édifice historique et deschambres (en cours d’achèvement). La maternité va gagner envi-ron 1000 m2, sans augmenter le nombre de lits, mais avec deschambres plus confortables. Les équipes auront beaucoup plus deplace pour travailler. Pour ses autres activités médicales, la cli-

nique devrait rester le premier centre d'endoscopie du départe-ment, dispose d'un service de cancérologie réputé et de toutes lesspécialités (radiologie, scanner, IRM…). L'établissement va éga-lement accueillir l'hospitalisation de la clinique de Domont.L’établissement Claude Bernard s’est distingué l’an dernieren réalisant la première lobectomie pulmonaire par robot chirur-gical. Cette évolution technologique sécurise le geste opératoiregrâce à la vision 3D et à une plus grande précision de la dissec-tion. Les instruments robotisés reproduisent les mouvements desmains du chirurgienqui se trouvent ainsi “télé-transportées“ dansla cage thoracique du patient sans ouverture. Cette interventionest une première en France pour une clinique privée. 9 avenue Louis-Armand – 95124 Ermont CedexTél. : 01 30 72 33 33 – [email protected]

Claude Bernard : 1re clinique du Val d’Oise

Une associationde chefs d’entreprisele Club des Entreprises de Val-et-ForêtPrésident : Stéphane CALON (Agoraline)contact@clubdesentreprises-valetforet.comwww.clubdesentreprises-valetforet.com

La ZAC “Les Ecouardes” d’une superficie de 18,6 ha. estsituée le long de l’A115 à Taverny. Cette zone d’activi-tés économiques vient dans le prolongement des ZA deTaverny, “Les Châtaigniers” et le “Chêne Bocquet”. Lazone des “Ecouardes” tend à accueillir une mixité d’ac-teurs économiques qui se répartiront entre activités(PME-PMI et activités de haute technologie) et pôle devie. L’opération est développée par l’AFTRP pour une li-vraison des premières tranches de 2014 à 2015.A Cormeilles, la réalisation du quartier “Les Bois Roche-fort” s’est inscrite dans une démarche expérimentaleambitieuse, encadrée par une charte de qualité environ-nementale. La ZAC représente 100 ha. de terrains dont40 sont destinés à des activités économiques. Une vaste

zone commerciale avec l’arrivée récente de Jardilands’y est développée, ainsi de l’industrie légère, PME -PMI et petite messagerie, avec l’installation du nouveausiège de Came France (portes automatiques) en juilletdernier sur près de 13 825 m2. Un nouveau complexe decinéma devrait également sortir de terre, ainsi qu’un hô-tel d’entreprises de 2500 m2.La commune d’Herblay envisage de créer une zone d’ac-tivité de 80 ha. dans le quartier des Beauregards. Situéle long de l’A15, ce parc d’activités sera destiné à l’ac-cueil d’activités industrielles, artisanales, de servicesou de bureaux. A terme, ce sont près de 3 000 emploisqui pourraient être créés avec une taille moyenne deslots allant de 10 000 à 20 000 m².

Parisis : du foncier disponibleCommunauté d’agglomérationdu Parisis 80 196 habitants, 10 communes (Beauchamp, Bessancourt,Cormeilles en Parisis, Franconville, la Frettesur Seine, Herblay, Montigny Pierrelaye, San-nois et Taverny)Création : une pépinière d’entreprises 7800 entreprises (entreprises, professions li-bérales, commerçants,auto-entrepreneurs...) telles que 3M, Cars Lacroix, Bronze Inox, Cochery, CREE,Diagnostica Stago…Contact : Claire TEROUTEchargée du dév. é[email protected]él.: 01 30 26 39 42www.agglo-leparisis.fr

L’Association Interentreprises des Bassins Territoriauxdu Centre Val d’Oise (AIBT) a soufflé ses 40 bougies le 14juin dernier, à la Bastide de Mery sur Oise, ancien corpsde chasse situé au cœur de la forêt de Montmorency.Fondée par Jean-Claude GARRABOS puis présidée parJean LEBRANCHU et Jean-Pierre SELLIER, elle est au-jourd’hui représentée par une femme, Nicole SENECAL,dirigeante de la société SDI à Beauchamp. L’AIBT estune des plus anciennes associations de chefs d’entre-prise du Val d’Oise, créée en 1974, pour permettre auxindustriels et aux entreprises du secteur de se dévelop-per dans un environnement favorable. Elle compte à cejour 170 entreprises qui représentent 8400 emplois. Aufil des années, l’association s’est agrandie pour toucherun secteur plus large et regroupe une dizaine de parcsd’activités dans une dizaine de villes du centre du Val

d’Oise (Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles, Francon-ville, la Frette, Montigny, Pierrelaye, Sannois, Taverny,Herblay). Avec un ancrage territorial très fort, elle permetaux entreprises du Val d’Oise de se rencontrer et entre-tient un lien étroit avec les institutionnels locaux, pourfaire entendre la voix des chefs d'entreprise. “Pionnière,l’AIBT est très présente, sur des questions comme la fi-bre optique, la Plaine de Pierrelaye et a pris position surle dossier de la RD 14, précise Nicole SENECAL. Nousentendons peser dans la balance, être présents autourde la table pour faire valoir notre poids économique.Nous avons également des partenariats avec le CESE 95qui nous relie aux universités et aux écoles ainsi que deséchanges avec les collèges ou les lycées pour leur fairedécouvrir nos entreprises”. www.aibt.fr

AIBT : 40 ans d’action

Michel MONTALDO, Conseiller Général et Nicole SÉNÉCAL



InfosACE

Vie du club…

Notre adhérente Astrid TANEL, responsablecommerciale, nous a reçus avec sa gentillessehabituelle le 15 mai dernier, pour nous fairevisiter l’Apart Hotel Olivarius, conceptcontemporain situé tout près de Port Cergy. Cebâtiment compte 130 studios, aménagés autourd’un atrium très lumineux de 1000 m2 etagrémenté d’oliviers. Nous avons pu faire le tourdes studios proposés et découvrir certainsappartements de plus de 100 m2, avec terrasse enteck et vue sur les bois environnants. Un cadretrès agréable qui n’a pas laissé les participantsindifférents. Ces espaces peuvent également êtreréservés dans le cadre de réunions

professionnelles, le temps d’une journée. Lesadhérents ont ensuite apprécié le cocktail dequalité servi par le château de Reuilly. Olivarius, 34 Bd du Port, CergyTél. : 01 34 25 15 75www.olivarius-cergy.com

Administrateur du club ACE et agent général Allianz, Jérôme DE CLAIRVAL dirige le cabinet Malcoret de Clairval, en association avec Olivier MALCOR. C’est dans une belle demeure pontoisienne quesont installés leurs bureaux, situés au 19 rue Carnot à Pontoise. Les deux associés ont reçu lesadhérents dans le beau jardin situé à l’arrière de la maison, à l’abri des regards, le temps d’undéjeuner-buffet très convivial confectionné par le traiteur Dinogo. Le soleil était avec nous et lesadhérents ont répondu très nombreux à cette invitation estivale, avec près d’une soixantaine departicipants et la présence d’un magicien, pour assurer l’animation, tout à fait bluffant. Adhérentde la première heure, nous remercions vivement Jérôme De Clairval de nous avoir accueillis, avecce sens du recevoir inné qui le caractérise. Pour tout besoin, Jérôme de Clairval et Olivier Malcor se tiennent à votre dispositionau 01 30 38 02 74.

Garden Party à Pontoise chez Jerôme de CLAIRVAL, assureur

Visite d’Olivarius

Mikael SALA

FiliomèneGUILLARD“oscarisée”Un petit mot sur l’une de nosadhérentes, FiliomèneGUILLARD, lauréate en 2012du réseau Entreprendre Vald’Oise et qui cette année a été“oscarisée” par le réseau pourson projet de mini-crèche, “auVillage de nounours”, situé àEragny. Cette nouvellerécompense lui a étéattribuée lors de la soirée desOscars, qui s’est déroulée àRoyaumont fin mai. Lasociété de FiliomèneGUILLARD est aujourd’hui enplein développement. Lacréatrice devrait implanter denouvelles micro-crèches surle territoire dans les mois àvenir. Une belle reconversionpour cette ancienne cadreissue du secteur bancaire.

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Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises 13

Table ouverte tous lesmois Tous les 3e mardis de chaquemois, entre 12h et 14h, le clubACE organise une table ouverteau Comfort Inn d’Ergany. Pro-chaines dates le 15 juillet puisreprise le 16 septembre et le 14octobre pour permettre auxadhérents de se retrouver letemps d’un repas en plus petitcomité, de se présenter et demieux connaître les activités dechacun. Si vous êtes interressépar le club, vous êtes les bienve-nus mais merci de nous le fairesavoir.Plus d’informations auprès de Magali Pailloux au 01 34 44 75 75

Jeudi 11 septembre,rencontre chez INITIACTIVE 95 de 12hà 14h à Cergy :Occassion de comprendre etd’échanger avec le président etles permanents sur le rôle del’association qui soutient la création d’emploi pour l’entre-preneuriat.

Vendredi 10 octobre B to B - 2 min pourconvaincreTPE, PME, Grandes entreprises autour deCergy Pontoise“Construisons ensemblenotre business”de 9h30 à 14h chez OLIVARIUSAPART'HOTELSavec les associations autour deCergy-Pontoise (ACT’ECO, clubACE, Convergence 95 et Asso-ciation des entrepreneursd’Ennery, Communauté d'Aggloet la Chambre de Commerce)

Mardi 18 novembre : Tournoi de Tennis de table en partenariat avec l'asso-ciation des entrepreneurs d'Ennery et le club pongiste dePontoise-Cergy à 18h

Jeudi 11 décembre :Soirée de tous les entrepre-neurs du Val d’Oise

Plus d’informations sur tous cesévénements auprès d’Anne-MarieBOUR au 01 34 é5 97 08

agendaNouveaux Adhérents

Raphaël LAHCENE, 40 ans, est le nouveau gérant du restaurant Pitchand Putt, situé au cœur du golf de Saint-Ouen l’Aumône. Ancien chefd’exploitation pour des chaînes de restauration, cet autodidacte a re-pris l’établissement en mars et en a refondu totalement le cadre. Pitchand Putt permet aujourd’hui d’accueillir près de 75 couverts dans lasalle principale et 30 personnes sur la terrasse extérieure, qui donne di-rectement sur le golf. Ce lieu convivial au nom évocateur n’est pasuniquement réservé aux passionnés du swing mais ouvert à tous. Ha-sard ou non, ce père de famille de trois enfants est un fervent amateurdes fairways et des greens (lire notre restaurant du mois, en page 21).Tél : 01 30 37 36 77 - www.pitchandputt95.fr

Raphaël LAHCENE, Pitch and Putt

Frédéric DUMAS, 53 ans, est le président de l’enseigne Freemoôs(enseigne de vélos à assistance électrique - VAE). Après une carrièredans la finance et la structuration de projets pour un grand grouped’assurance, ce père de deux enfants rejoint en 2009 l’équipe deSolex pour développer les “e-solex” (Solex électriques). C’est dansce contexte professionnel qu’en 2010, il s’associe à son ami ThierryBRAUN, fondateur de la société Cyclauto, pour créer Freemoôs.L’enseigne comporte aujourd’hui un showroom basé à Eragny etdeux boutiques à Paris. En 2013, Freemoos a vendu près de 650vélos et a même lancé sa propre marque. Sportif et voyageur, Fré-déric Dumas espère ouvrir d’autres boutiques et pourquoi pasdécliner l’enseigne en franchise (lire aussi p.14).

Tél : 01 71 79 70 55 - [email protected] - www.freemoos.com

Frédéric DUMAS, Freemoôs

Stéphanie ADELINET, 42ans, est à la tête de lasociété Telec, prestatairede service dans le do-maine des courantsfaibles. Cette anciennetéléprospectrice au seinde Telec a su gravir leséchelons au fil des an-nées, jusqu’en 1998 oùelle rachète l’entrepriseavec deux autres colla-

borateurs. Basée à St-Ouen-l’Aumône, lasociété est spécialisée dans l’installation télé-phonique et la mise en place de dispositifs desécurité tels que les alarmes incendie… pourles entreprises et les particuliers. L’entrepriseest actuellement composée de 12 collabora-teurs et travaille avec les PME localesjusqu'aux grands groupes hôteliers. Cettemère de deux enfants est passionnée de danseet de cuisine.Tél. : 01 70 09 42 [email protected]

Mikael SALA, 50 ans, est le pro-priétaire de la société VitalFermeture, spécialisée dans laprotection de la maison (posed’alarme, fenêtres, ferme-tures…). Après des étudesscientifiques, ce repreneur dansl’âme crée et dirige plusieursentreprises, initialement dans lemarketing et la publicité. Il y a 4ans, après une recherche de

secteur, il rachète Vital. Très concerné par le sujetde la sécurité des personnes et des biens, c’est danscette optique qu’il s'investit dans cette entreprisequi dispose d'un showroom au centre commercialArt de Vivre à Eragny depuis son ouverture. Marié,père de deux enfants, Mikael Sala est ceinture noirede Jiu Jitsu Brésilien, mais aussi fervent lecteurd’essais historiques et philosophiques.Tél. : 01 34 64 77 [email protected]

Stéphanie ADELINET, Telec

Mikael SALA, Vital Fermeture


14 Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises

L’histoire débute en 2008 à Pontoise. Informaticien demétier et amateur de deux roues, Thierry BRAUN com-mence à s’intéresser de près aux VAE, dont les premiersmodèles apparaissent en 2004. Persuadé du potentielde ces nouvelles générations de vélos (capables d’accé-lération jusqu’à 25 km/h), il installe ses locaux à Eragnydans une ancienne grange. Le démarrage de Cyclauto(nom juridique de la société) est modeste, mais le busi-ness se développe progressivement grâce au web et àl’arrivée de trois autres associés opérationnels, aux com-pétences complémentaires.

Un noyau durJean-Paul ANQUETIL (devenu responsable administra-tif) est le premier à adhérer au projet dès 2008. En 2010,Frédéric DUMAS abandonne le monde de la finance etde l’assurance pour s’impliquer dans le développementcommercial. Ensemble, ils lancent la marque Freemoôset ouvrent une première boutique dans le Marais. “Lemagasin ne faisait que 58 m2, raconte Frédéric DUMAS,mais s’est rapidement révélé trop petit. En 2012, nousl’avons fermé et racheté un fonds de commerce plus spa-cieux près de Nation, puis un second à Montparnasse.Les magasins, aménagés avec soin, sont des lieux agréa-bles et disposent d’un large choix d’accessoires.” C’est

à ce moment que Serge CLAVERIE (aujourd’hui en chargede la supply chain, de l’approvisionnement et du SAV)rejoint l’entreprise pour apporter sa compétence en ma-tière de logistique. En 2014, l’équipe lance un nouvelinvestissement majeur en prenant des locaux de 800 m2

aux Bellevues, à Eragny, y installe son stock, l’atelier deréparation et un vaste showroom d’exposition.

Les tendancesFreemoôs propose à ses clients une dizaine de marques(pour la plupart françaises, allemandes ou suisses…),une centaine de modèles (de 800 à 6000 €), tout en res-tant à l’affût des dernières nouveautés et innovationsproposées par les fabricants. “Il faut sélectionner lesproduits qui marchent et savoir anticiper les envies desclients. Le VTT électrique fait partie des grandes ten-dances de l’année. Son allure sportive séduit uneclientèle plus jeune. Nous avons également lancé nospropres modèles de vélos sous la marque Freemoôs. Lecahier des charges et les spécifications d’assemblageont été définis en interne mais la fabrication est confiéeà un petit constructeur français, Neomouv.” D’autres pro-duits comme le speed bike ont également fait leurapparition. Aussi rapides que des cyclomoteurs, ils peu-vent aller jusqu’à 45km/h et nécessitent, enconséquence, une immatriculation, l’obligation d’être as-suré et le port du casque. Très design, mis en valeur ausein du showroom, le Stromer, speed-bike électrique deconception suisse à connexion numérique, fait partie decette nouvelle génération de VAE, à la fois performantset connectés.

Un business modèle bien penséSi Freemoos a pignon surrue, la stratégie commer-ciale de l’enseigne continuede s’appuyer sur Internet(freemoos.com et le blogilovefreemoving.com) pourséduire et attirer de nou-veaux adeptes. “Neufclients sur dix nous décou-vrent sur le web et serendent dans un secondtemps en boutique. Le véloélectrique n’est pas unachat d’impulsion, c’est unedémarche plus réfléchie.”Pour faire la différence,

l’équipe mise aussi sur la réactivité. Trois navettes parsemaine, au départ d’Eragny réapprovisionnent les bou-tiques parisiennes pour livrer les vélos commandés. Unmême modèle peut compter des batteries plus ou moinspuissantes (autonomie de 30 à 200 km) et se décliner enplusieurs tailles... Freemoos dispose de très largesstocks qui lui permettent de livrer en à peine deux joursses magasins sans passer par les fournisseurs et de rac-courcir ainsi très significativement ses délais.

En 2013, l’enseigne a vendu quelque 650 vélos et enregistré un chiffre d’affairesde 1,2 million d’euros. En 2014, l’objectif estd’écouler plus d’un millier d’exemplaires etd’atteindre la barre des 2 M€ de CA. Une nouvelle levée de fonds est en cours definalisation et devrait permettre à l’entre-prise de poursuivre son développement enouvrant d’autres boutiques en région pari-sienne mais aussi en province, dans desrégions à fort potentiel de développement.Freemoôs mène en parallèle plusieurs projetspilotes, notamment un partenariat avecVinci pour la mise à disposition d’une di-zaine de vélos électriques stationnés auparking de l’Hôtel de ville et accompagne lesentreprises et collectivités souhaitant s’équi-per. A terme, la PME envisage de franchiserson concept et d’implanter des corners Free-moôs chez d’autres revendeurs de vélos. Unetrès belle ascension.

On ne peut repartir du showroomde Freemoôs sans avoir donnéquelques coups de pédale. Pionnièredans le secteur, l’enseigne a misésur le vélo à assistance électrique(VAE), nouveau mode dedéplacement urbain qui fait de plusen plus d’adeptes. Pluséconomiques, plus écologiques, cesvélos « motorisés » aussi faciles àrecharger que des téléphonesportables, attisent la curiosité. Si laFrance reste en queue de pelotonderrière ses voisins germaniques ounéerlandais, le VAE s’impose petit àpetit sur le marché hexagonal. LaPME, pilotée par quatre associés,dont Thierry BRAUN, à l’origine duprojet, a su sentir et accompagnercette tendance. L’équipe de 12 personnes a inauguréen mai son tout nouveau showroombasé à Eragny, le plus grand quecompte l’hexagone et possède deuxautres boutiques à Paris. Undémarrage prometteur avec biend’autres axes de développementdéjà en préparation.

Freemoôs, maillot jaune du vélo électrique

Activité : distribution de vélos à assistance électrique (VAE) - Effectif : 12 personnes Adresse : PA des Bellevues - 6 avenue du gros chêne (bordure RN 184) - 95610 Eragny-sur-OiseTél. : 01 71 79 70 55 - www.freemoos.com - www.ilovefreemoving.com

entreprise du mois



Vous êtes un industriel pure souche, com-ment avez-vous embrassé le métier ?Mon père était cadre chez Thomson et ma mère profes-seur de lettres, un contexte familial plutôt favorable, cequi ne m’a pas empêché d’être un peu dissipé et chahu-teur durant ma jeunesse… Je me suis tourné vers uneformation technique et j’ai entrepris un CAP d’ajusteuren trois ans, puis de fraiseur, avant de passer au dessinindustriel. J’ai ensuite géré les achats pour une entre-prise argenteuillaise qui fabriquait des chaînes transfertpour l’électroménager. Dans les années 70, je suis entrédans le négoce de machines outils comme représentant.Quelque temps après, j’ai sauté le pas et créé mon en-treprise, ce qui m’a amené à partir au Japon en 1978pour importer les premières machines à commande nu-mérique. En 1991, j’ai revendu la société puis lancéCobogest, spécialisée dans la vente et l’achat de ma-chines outils d’occasion, jusqu’en 2009.

Après des années prospères, quel est votreregard sur le secteur aujourd’hui ?Depuis 2008, plus d’une entreprise de machines outilssur deux a disparu. Pourtant, il y a du travail en méca-nique mais le manque de visibilité et de confiancebloque l’investissement. J’ai assisté, dans le cadre demes activités, à la désindustrialisation de la France. Lesfaçons de commercer ont aussi beaucoup évolué avec lamondialisation. Si j’ai pu voyager à travers le monde

pour les affaires, le développement d’internet et desplates-formes d’échanges virtuelles a profondément mo-difié les relations clients.

Vous avez l’engagement syndical dans le sang…A partir de 1992, quand Gilbert Tchivitdji a été élu à laChambre de Commerce et d’Industrie, j’ai pris la prési-dence du SNPMI dans le Val d’Oise (Syndicat nationaldu patronat moderne et indépendant), né en 1945. Nousavons fait route commune avec la CGPME jusqu’en 1973,avant de nous séparer pour des positions divergentessur la taxe professionnelle. Plus revendicatifs et re-muants, nous étions très hostiles à cette taxe, militionspour obtenir la baisse des taux et faire valoir les causesqui nous semblaient justes. Nous avons mené quelquesactions coups de poing fortes - selon moi plus efficacesque les discours de salon ! - qui nous ont permis d’obte-nir gain de cause. J’ai pris progressivement desfonctions au niveau national en tant que vice-présidentdu SNPMI, mais souffrant d’une perte de représentati-vité, le syndicat national a cessé en 1999. Un peu plustard, nous avons relancé la CGPME dans le Val d’Oise,

aux côtés de Jean-Pierre Cormier. Je me suis aussi beau-coup impliqué au niveau de mon syndicat professionnelcomme président de l’association française de mar-chands de machines outils d’occasion, puisvice-président européen. Aujourd’hui, pourquoi avoir accepté de re-prendre le flambeau du GIE et des SACV ?J’apparaissais, de par mon parcours et mon réseau rela-tionnel, comme légitime pour prendre la suite. Lechallenge est grand. Comme dans une entreprise, toutdoit être remis à plat. Il faut le temps de prendreconnaissance des dossiers, de faire un état des lieuxpour impulser une nouvelle orientation, redonner aux en-treprises un sentiment d’appartenance, permettre auxindustriels de se connaitre et de commercer ensemble.Le conseil d’administration du GIE et le conseil de sur-veillance de la SACV du Vert Galant et des Béthunescomptent de nouveaux chefs d’entreprise tels que Ro-ger Boutonnet, PDG de Miltra, Pierre Allaire, ex-directeurgénéral de Roca, Nicole Bellet, dirigeante de Bellet ouencore Pascal Beaudouin, PDG de Leclerc Saint-Ouenl’Aumône, tous engagés et bénévoles. Le rôle de cesdeux structures est essentiel. La SACV, structure coopé-rative, porte et gère les actifs fonciers, définit lesservices à apporter aux adhérents et confie au GIE lagestion exécutive des services à mettre en œuvre. LeGIE emploie à ce jour 10 salariés. Les services apportéssont vastes : sécurité et gardiennage, restauration avec950 repas servis chaque jour, transports et mobilité, fi-nancements, formations, représentation auprès despouvoirs publics… Nous avons d’ailleurs accueilli enmai dernier le Ministre Michel Sapin, venu pour échan-ger avec les entreprises des parcs sur les questions duCrédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi

Personnalité engagée, au caractère entier,Pierre Coyaud continue de défendre les valeurs entrepreneuriales qui lui sontchères. Il entend amorcer les changementsnécessaires dans le consensus pour répondreaux attentes exprimées par les entreprises.Il s’attaquera progressivement à la réorganisation des services, accompagnépar une équipe porteuse d’une synergienouvelle, afin de renouer les liens avec lesacteurs économiques et les institutionnelsdu territoire. Une page se tourne.

Pierre Coyaud, le nouveau visage des parcs d’activités de St-Ouen l’AumôneHomme d’action et d’entreprise, direct, un brintempétueux, Pierre COYAUD vient de reprendre laprésidence du GIE et de la SACV de Saint-Ouenl’aumône. Bon nombre de dirigeants valdoisiensconnaissent ce patron pontoisien qui a travailléplusieurs décennies sur les parcs et s’est investi au

plan syndical pour défendre les intérêtspatronaux. A 68 ans, il s’engage

aujourd’hui à St-Ouen l’Aumône, avecle soutien d’un conseild’administration profondémentrenouvelé, composé de chefsd’entreprise des parcs. Le nouveauprésident prend la suite de MichelMêlé et entend donner du souffleet une nouvelle orientation à cesdeux structures. Il a accepté derelever le défi et de nous recevoirdans ses bureaux du Vert Galantpour évoquer son parcours avecle franc parler qu’on luiconnaît.

GIE / SACV - Centre de Vie de l'Équerre - Parc d'activités des Béthunes4, allée des 3 Caravelles - 95310 Saint-Ouen-l'AumôneTél. : 01 34 32 33 33 - [email protected] - [email protected]

homme du mois



Le groupe Lacroix, spécialisé dans le transportde voyageurs, vient de mettre en place unnouveau service de petit train. Celui-ci peutêtre réservé par les professionnels et les par-ticuliers à condition d’obtenir une autorisationpréfectorale pour le faire circuler, soumise àcertaines modalités (plan de l’itinéraire effec-tué à fournir à la Préfecture ainsi qu’un arrêtémunicipal autorisant la circulation du PetitTrain sur la commune concernée). Le groupeLacroix demande de prévoir un mois d’avancepour constituer les demandes. Le petit train secompose d’une locomotive et de trois wagonsde 25 places chacun, représentant au total 75places. Le prix est calculé “au cas par cas”pour chaque location, en fonction du temps delocation et du nombre de kilomètres parcou-rus, comme pour un autocar.Tél. : 01 30 40 56 [email protected]

NOUVEAUTÉ ESTIVALE :le petit dernier desCars Lacroix

Cofely s’installe àCergy Saint-ChristopheCofely Services, a inauguré en avril les nou-veaux locaux de l’une de ses agencesfranciliennes, rue de l’Eclipse à Cergy-Saint-Christophe. Situé dans le quartier Axe MajeurHorloge, le bâtiment de 1250 m2 labellisé basseconsommation (BBC) accueille une cinquan-taine de collaborateurs permanents. Il estégalement le point de ralliement des 150 tech-niciens Cofely Services de l’Ouest parisien.Ces nouveaux locaux spacieux et très fonc-tionnels présentent un bilan énergétique etenvironnemental très performant, grâce, no-tamment, à des installations de pilotageintelligent du chauffage, de la ventilation et del’éclairage. Une vitrine de savoir-faire de cettesociété de services en efficacité énergétiqueet environnementale, filiale de GDF Suez.

Situé à la Patte d’Oie d’Herblay, le garage PPPL(Paris Pontoise Poids lourds) vient de compléterson offre par un investissement majeur. L’entre-prise, créée il y a 50 ans à Franconville, estspécialisée dans le service, l’entretien et l’assis-tance aux véhicules industriels, utilitaires,autocars et autobus. La PME de 45 personnes, quicompte 20 postes de travail totalement équipésdes dernières technologies, assure les réparationsmécaniques. PPPL intervient également sur leschronotachygraphes* des véhicules. Pour propo-ser un service complémentaire à ses clients,l’entreprise dirigée par Christian PONS, AlainPONS et Alain GONZALEZ vient d’ouvrir un nou-veau site à Pierrelaye, SAMVU Carrosserie. Ladirection en est assurée par Aurélien FÉRY. Cetatelier, actuellement de 15 personnes, est dédié àla carrosserie des véhicules industriels, camions,cars et engins de travaux publics. “Jusqu’alors,

nous faisions appel à des sous-traitants. Pour ré-pondre à la demande, PPPL a souhaité internalisercette activité. Ouvert il y a 8 mois, SAMVU a investidans les derniers équipements techniques : cabinede peinture compartimentée de 23 m de long, airede préparation, cabine de sablage de 15 m de longpar 6 m de haut, banc de redressage, chaudron-nerie et aire de lavage poids lourds, préciseAurélien FÉRY. Le site dispose également 1000 m2

pour le stockage de pièces détachées et d'unshow room de vente.” L’étroite collaboration entrePPPL et SAMVU permet d’apporter des servicescomplets aux utilisateurs avec une offre qui resteunique dans la région.

* Appareil electrique enregistreur de vitesse, de temps, de conduite et d’activité

PPPL : 01 34 50 98 99 - SAMVU : 01 30 39 74 70Aurélien Féry : 06 84 27 53 95

SAMVU : carrosserie poids lourds

Installée à Art de Vivre où elle dispose d’un showroom, la société Vital, dirigée par Mikael Sala, ouvre unenouvelle agence commerciale dans le centre ville de Chantilly. La société comptait déjà des clients dansce secteur et entend continuer son développement sur le plan local. Un commercial a été recruté portantl’effectif total de l’enseigne à 9 personnes. Vital est spécialisée depuis 25 ans dans l'ouverture, la ferme-ture et la protection de la maison et des locaux professionnels (alarmes, télésurveillance, portes blindées,automatismes, portails, portes de garage, fenêtres…). La boutique sera opérationnelle dès la mi-juillet.Vital est également en cours de négociation pour finaliser un projet de croissance externe qui lui permet-tra d’étendre son périmètre d’intervention.Tél. : 03 44 21 14 50 - 36 av. du Maréchal Joffre - Chantilly - www.alarme-vital.com

Vital ouvre une agence à Chantilly

C'est dans un bâtiment en bois flam-bant neuf que les MenuiseriesLefort sont désormais installées,dans la ZAC des Portes du Vexin à En-nery. Inauguré en mai dernier, ce belensemble construit dans un contexteenvironnemental privilégié est une dé-monstration du savoir-faire del’entreprise. La société a débuté sonactivité dans les années 60 avec Mar-cel Lefort, menuisier charpentier deformation. L’entreprise est reprise en1993 par son fils, Stéphane LEFORT.“Né dans le bois”, celui-ci travaillependant sept ans pour les MaisonsWedgwood où il se spécialise dans laconstruction de maisons bois.Lorsqu’il rejoint l’entreprise familiale, il développeen interne cette activité porteuse et complémen-taire. La PME, basée à Livilliers, recrute et passede 1 à 20 personnes. Après plusieurs aménage-ments, Stéphane LEFORT envisage de quitter leslocaux historiques pour s’agrandir. Le dirigeantlance un chantier majeur : la construction d’un siteà Ennery, bâtiment BBC conçu par la société auxcôtés de Thierry PARINAUD, architecte (Studio 4).Tous les collaborateurs ont été pleinement inté-grés à ce projet, des plans à la phase deréalisation, en s’appuyant sur un réseau d’artisans

locaux. Les équipes ont pu prendre possessiondes lieux début 2013. Avec une surface de 1000 m2

dont 800 m2 d’ateliers et des bureaux en mezza-nine, le site est vaste, lumineux, mieux adapté etpermet à la société d’être plus compétitive, avecune plus grande capacité de stockage. L’entre-prise s’est également dotée d’une machine dedécoupe numérique et dispose d’un atelier de me-nuiseries métalliques. En 2014, Stéphane LEFORTse veut confiant, avec un carnet de commandesdéjà plein pour les 6 prochains mois.Tél. : 01 34 66 90 36 - www.lefort-menuiserie.fr

Menuiserie Lefortinaugure ses locaux

INVESTISSEMENTS

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Le fabricant de bennes Marrel a cédé la partie de l’activité “appareil à bras”(potences hydrauliques qui permettent à un camion de prendre ou de déposercaissons ou bennes amovibles) au groupe Gestioni (49%) et CTELM (51%), holdingde Miltra. C’est une référence de plus ajoutée au catalogue de la marque Fassi(fabricant italien de grues auxiliaires) distribuée en France par Miltra, société ins-tallée à Saint-Ouen-l’Aumône. “La vocation exportatrice du groupe que je conduisest payante des efforts faits dans les années passées, lorsque la mondialisationdes marchés était un scénario réservé à quelques protagonistes”, souligne le di-recteur Général Giovanni FASSI. “Avec cette entrée chez Marrel, je veux aider lasociété française à augmenter ses exportations.” L’entrepreneur italien et RogerBOUTONNET, propriétaire de Miltra SAS, ont exprimé leur satisfaction à l’issuede cette opération : “Miltra et Fassi Grue ont derrière eux un partenariat solide :notre détermination, en plus de notre entente éprouvée, nous a conduits à déci-der en faveur de cet investissement.”Tél. : 01 34 64 68 12 - [email protected]

Marrel rejoint Fassi & Miltra

Basé à Osny, le groupe MATIS, acteur mondial de la fabrication et de la vente de soins et produits cosmétiques “made in France”, a fait l’acquisition en mai de la marque, spécialisée dans les soins du visage etsoins du corps à base d’huiles essentielles.Cette acquisition conforte la position de Matis Paris dans l’industrie des cos-métiques et des soins professionnels hauts de gamme en institut. Les produits etles réseaux de distribution de Matis et de Carole Franck étant parfaitementcomplémentaires, cette nouvelle intégration créera une synergie qui sera rapide-ment profitable à l’ensemble des clients des deux marques : “Cette nouvelle étape de l’histoire de Matis représente une réelle opportunité quiva nous permettre de renforcer notre position sur le marché de la cosmétique eninstitut, commente Christian MOREAU, P.D.G des deux marques. Notre stratégie

de développement repose sur la croissance organique et lacroissance externe, comme en témoigne l’ac-quisition de Carole Franck. Dorénavant, noussommes en mesure d’offrir un éventail pluslarge de produits et de services de qualitéhautement innovateurs à notre clientèle fran-çaise et internationale composée d’instituts,

de spas hôteliersmais égalementde réseaux de dis-t r i b u t i o n

spécialisée. Quantà la marque CaroleFranck, elle profitera

de la renommée et dumaillage de Matis Pa-

ris pour renforcer saprésence en France etse développer à l’inter-

national.”Tél. : 01 30 38 66 18

www.matis-paris.com

Matis élargit sa gammeavec Carole Franck

RACHATS



MÉCÉNAT SPORTIF

RACHATS

Le groupe Laroche poursuit son ascension. Dirigée par Hervé POUYET (An-dilly), l’entreprise, fortement impliquée dans les secteurs industriels àdominante mécanique et à haut contenu technologique, vient de reprendre lasociété Vue et Semmip basée à Saint-Leu, créée il y a 40 ans par Michel VUE. Laroche travaille essentiellement pour le secteur aéronautique, qui représente80 % de son chiffre d’affaires. Affichant une croissance moyenne annuelle de l’or-dre de 15% à 20%, le groupe compte 350 collaborateurs pour une chiffre d’affairesde 40 millions d’euros et travaille pour les grands donneurs d’ordre aéronautiques,Aerolia, Airbus, Air France Industries, Dassault, Eurocopter, Safran, Snecma,Sabca, Sonaca, Thales ou encore Embraer, ses clients directs. La reprise de Vue et Semmip s’inscrit dans la stratégie de croissance externemise en œuvre par le groupe. Fournisseur et fabricant de pièces vitales (attachesde pâles roto-arrières), Vue et Semmip travaille à 80% pour le compte de AirbusHelicoptère. “Notre donneur d’ordre souhaitait que Laroche reprenne l’activité, lerapprochement s’est donc orchestré par l’intermédiaire d’Airbus Helicoptère, pré-cise Michel VUE. Par ailleurs, Hervé Pouillet et moi-même, étant confrères etvaldoisiens, nous nous connaissions depuis plusieurs années. Cet accord a misprès d’un an à aboutir. Il va permettre de conserver l’entreprise et le personnel(46 personnes) dans les mêmes locaux et d’assurer la pérennité de la société, enrejoignant un groupe familial en pleine croissance. C’est le meilleur des scénariospossibles car je ne souhaitais pas céder à des financiers ni à un fonds de pen-sion”. Les équipes de Laroche et de Vue / Semmip organiseront en septembreune manifestation pour officialiser cette passation auprès de leurs clients. Quantà Michel VUE, il souhaite, à 69 ans, prendre un peu de repos, tout en continuantà s’investir à la Chambre de métiers et au CEEVO. Il apportera également son ex-pertise à son fils, à la tête d’Erpro, entreprise créée par Miche VUE en 1997,spécialisée dans le prototypage rapide et actuellement en pleine croissance. Tél. : 01 34 16 32 32 - www.ets-vue.fr

Laroche aux commandesde Vue et Semmip

Le club Valdoisien a décroché en juinson premier titre européen face auxrusses favoris d’Orenbourg quijouaient à domicile. Victorieux aumatch aller, les Cergypontains ont rem-porté en Russie le titre Européen grâceau nombre de sets gagnés. Le leaderportugais de l’équipe Marco FREITASet ses trois coéquipiers, le chinois JianJun WANG, le suédois Kristian KARLS-SON et le français Tristan FLORE ontréalisé une prouesse en repartant vic-torieux de cette finale de la Ligue desChampions à Orenbourg en Russie.Avec un budget 10 fois inférieur à celuides Russes, la formation devient le se-cond club français (après Caen en1999) à se hisser au plus haut sommeteuropéen. Les partenaires du club quiapportent leur soutien par passion du

sport et envie d’aider le club, commeMonti Peinture Décoration, XL Trans-port, Cochery Ile-de-France, Forclumet Campanile, n’y sont pas étrangers.“Cette coupe d’Europe leur est aussidédiée”, ont tenu à leur dire Louise etChristian ADAM, dirigeant du club.Pour Jean-Claude MONTI, ce “spon-soring est avant tout lié à un passé desportif. Nous continuerons à soutenircette équipe dans les prochaines an-nées”. Dans la même optique, le plusancien sponsor du club, Cochery a dé-buté ce partenariat pour l’amour dusport et pour soutenir cette formation“qui continue d’évoluer dans le mêmeesprit de convivialité qu’à ses débuts.”Encore bravo ! www.aspctt.com

TENNIS DE TABLE : Pontoise-Cergy pour la 1re foischampion d’Europe

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La soirée des Oscars des Entrepreneurs de RéseauEntreprendre Val d'Oise s'est déroulée mardi 27mai à l'Abbaye de Royaumont, parrainée par Blan-dine Mulliez. Treize trophées ont été remis auxporteurs de projets de l'année et cinq oscars dé-cernés aux entrepreneurs ayant connu une belleprogression ces trois dernières années. L’associa-tion contribue à la réussite de ces entrepreneurssignificativement créateurs d'emplois. Les lauréatsperçoivent un financement sous forme de prêtsd'honneur, particulièrement intéressants pour leureffet de levier sur les autres financements, notam-ment bancaires. Félicitations aux lauréats :ADFleet (François BERNABE)Entreprise spécialisée dans le convoyage et laconciergerie de véhicules d’entrepriseshttp://adfleet.fr/

Byam (Amaury MOULIN)BYAM, Between You And Me, concepteur de mo-bilier contemporain - www.byam.fr

CVO (AJ Finances) (Nicolas POMEAU)Impression et usinage numérique - www.cvo95.com

FIVO Sécurité Incendie (Emmanuel MIGNOT/Laurent BELHACHE)Spécialiste des solutions de compartimentagedans le domaine de l’incendie

Homeca (Joel PFEILER)Activité de mécanique de précision et de prototypage

Mix & Mingle (Hanane HAMDI) Nouvelle marque du luxe alimentaire qui apporteune solution intégrée en matière de gastronomieet d’organisation d’événements

Prêt à Pousser (Jérôme DEVOUGE)Concepteur et fabricant de kits pour faire pous-ser des Bottes de Pleurotes en 2 semaineswww.pretapousser.fr

Raclot Industrie (Guy DE BRUILLE)Société de transformation de caoutchouc, fabri-cation de plaques moulées en caoutchoucnaturel cellulaire et de profilés en caoutchouccompact ou cellulaire. http://www.raclot.com

Talenteam (Vivacités)(Edouard BENGUIGUI)Création, développement et commercialisationde plusieurs gammes d’abris conteneurs, de ga-rages préfabriqués et de mobilier urbain.http://www.viva-cite.com

4 restaurateurs ont également été soutenus : II San Pietro (restauration napolitaine)Moonsushi (restauration rapide japonaise)Pitch and Putt (restauration traditionnelle)Subway (Sandwicherie)

Pour conclure cette soirée, 5 entreprises, lau-réates des "promotions antérieures" ont étéoscarisées pour leur développement, leur capa-cité à innover, leur croissance ou encore leurdéveloppement à l'export. Parmi eux Au Village deNounours, le Bourget Catering, RPS Repro, Bend-note et Enerpur. www.reseau-entreprendre-val-doise.fr

RÉCOMPENSES

MÉCÉNAT SPORTIF

Levée de rideau sur les Oscars desEntrepreneurs du Val d’Oise

Moins populaire en France que dans les pays anglo-saxons, l’aviron est pour-tant l’une des disciplines les plus complètes qui existent. Dans le Val d’Oise,ce sport de vitesse et de glisse est représenté par quelques clubs (six au to-tal) dont la Société Nautique de l’Oise (SNO), association, née en 1884 àSaint-Ouen l’Aumône. Elle fêtera ses 130 ans le 14 septembre prochain, l’oc-casion pour les rameurs d’investir cette partie de l’Oise, praticable entre lesécluses de Saint-Ouen l’Aumône et de l’Isle Adam.La SNO compte actuellement 250 adhérents et accueille différents publicsdans les sections compétition, loisirs, scolaire, universitaire, entreprise, han-disport. Basés quai de l’Ecluse, le long de l’Oise, les bâtiments de l’associationsont le point de rencontre des adeptes de la discipline, qui disposent d’unesalle de préparation pour apprendre à ramer, d’un espace de musculation etd’un vaste hangar abritant un parc de 120 bateaux (dont certains mesurentjusqu’à 30 m de long). “Avec un budget annuel de 175 000 €, nous sommes depetits poucets par rapport à d’autres gros clubs comme Nantes ou Boulogne.Malgré nos moyens modestes, nous avons enregistré quelques belles perfor-mances, avec une 4e place pour les vétérans lors des derniers championnatsde France, une 6e place pour les minimes, une 5e place pour les seniors”, ex-plique Christelle GRAIS, présidente du club. La SNO, propriétaire desinstallations, doit aussi assumer des frais de fonctionnement élevés : entretiendu site, emploi d’un salarié, renouvellement de son parc de bateaux (un huitde compétition pouvant coûter jusqu’à 50 000 €) et lancement dans les pro-chains mois de travaux de rénovation d’une de ses salles. “L’aviron n’est pasun sport médiatisé, et de ce fait, nous ne recevons le soutien que de rares

sponsors tel que la MenuiserieSaint Antoine à Ennery (SébastienCOGUIC, le patron de la PMEétant lui-même très investi ausein du club). Il est important defaire parler de l’aviron pour don-ner un nouvel élan au club qui aconnu de très belles années etainsi continuer à amener dessportifs au plus haut niveau de lacompétition.” L’association af-fiche par ailleurs sa volonté de se rapprocher des jeunes et étudiants (actionsauprès des collégiens, de l’université, des grandes écoles), mais aussi desentreprises (comme la Sagem, représentée par quelques salariés amateursqui fréquentent régulièrement le club). Grâce à un bateau prêté par la fédé-ration, la SNO accueille également les personnes handicapées. Le 130e

anniversaire de l’association sera l’occasion de mettre en avant tous ces as-pects et permettra au plus grand nombre de découvrir la discipline. Desanimations seront organisées tout au long de la journée : défilé costumé devieilles embarcations avec la participation d’autres clubs amis du départe-ment, courses sprint, courses en yolette, courses au piquet, jeux anciens… LaSNO organise deux portes ouvertes les dimanches 31 août et 21 septembre de10h à 17h, découverte de l'aviron avec séance d'initiation gratuite. Soyez nom-breux à les rejoindre ! [email protected] - Tél. : 01 34 64 47 74

AVIRON :la Société Nautique de l’Oise130 ans de passion pour l’aviron



Laurence Hafemeister, directrice de l'ENSEA

Elle est la premièrefemme à prendre ladirection généralede cette grandeécole d'ingénieursen électronique,systèmes embar-qués et techniquesde l'information etde la communica-tion. Elue par leConseil d’Adminis-

tration et nommée officiellement par leMinistère de l’Enseignement Supérieur etde la Recherche, elle succède à PierrePOUVIL, qui occupait ce poste depuis troismandats. Laurence HAFEMEISTER estMaitre de Conférences depuis 1994 et aeffectué sa recherche au sein du labora-toire de recherche ETIS, EquipesTraitement de l’Information et Systèmes,commun à l’ENSEA, à l’Université deCergy-Pontoise et UMR CNRS. Aupara-vant, et après un diplôme d'ingénieurbiomédical à l'UTC Compiègne, elle apassé un an au centre médical de l'Univer-sité du Michigan, et a soutenu une thèseen 1994 à l'Université Paris XI en Traite-ment des images et du signal. En termed’activités pédagogiques et administra-tives à l'ENSEA, elle a assuré laresponsabilité d'une spécialité de dernièreannée, option Systèmes Multimédia, et aété élue Responsable du Département Signal et Télécommunications en 2010. Tél. : 01 30 73 66 66 - www.ensea.fr

Annabelle Dietrich, présidente du CEVAM

Suite à l'Assem-blée générale duCEVAM, en mars2014, HervéPOUYET a cédéla place à Annabelle DIETRICH à laprésidence duClub des Entrepreneursde la Vallée de

Montmorency (CEVAM). Ingénieur agro-nome de métier, Annabelle DIETRICH aensuite suivi un mastère en environne-ment à l’INSA de Lyon, a acquis uneexpérience de 11 ans en entreprise en tantque manager (secteurs agro-alimentaire etautomobile, services achats et qualité).Désireuse de changer de cap profession-nel, elle suit plusieurs formations en lienavec le coaching à l’Institut des Neuros-ciences Appliquées de Paris et décide decréer son entreprise, Coach'motive en2010. Femme de relationnel et de contact,également responsable du dispositif de re-cherche d’emploi Séniors 45+ dans le Vald’Oise, elle représente aujourd’hui les en-treprises de la Vallée de Montmorency,

club qui regroupe près de 60 adhérents etreste ouvert à l’ensemble des dirigeantsvaldoisiens. Une dizaine d’animations sontproposées chaque année (petits-déjeunerset soirées thématiques). La prochaine ren-contre aura lieu à la mairie de Margency(petit-déjeuner) le 16 septembre prochain.Tél: 06 82 84 68 35 - [email protected]

Philippe Ecran, Président de POPAIFrance

Auparavant trésorier de l’ancienbureau, PhilippeECRAN, actuel président de l’ADPAVAB (association des industriels d’Argen-teuil-Bezons) a étéélu Président de POPAI France. POPAI (Point of Pur-

chase Advertising International) est laseule association dans le monde représen-tant tous les professionnels du marketingau point de vente : marques, distributeurs,fabricants de PLV ou digital media, socié-tés d’études. Elle est implantée dans40 pays sur les 5 continents et fédère plusde 1 700 membres, dont 110 en France(qui représentent 80% des PLVistes dumarché). Philippe Ecran souhaite poursui-vre les missions engagées par sonprédécesseur pour affirmer le nouveau po-sitionnement de POPAI. L’institutprofessionnel investit beaucoup pour lecompte de ses adhérents, notammentdans la compréhension des nouveauxmodes de consommation, en leur fournis-sant des informations clés sur l’évolutiondu marché de la PLV/MPV. Son 2e objectifest d’augmenter la visibilité vis-à-vis despouvoirs publics et des autres organisa-tions professionnelles.

Sylvain de Smet, président de la Base de Loisirs de Cergy-Pontoise

Sylvain DE SMET,49 ans, est le nou-veau Président dela Base de loisirs deCergy-Pontoise. Ilsuccède à Domi-nique Gillot.Conseiller régionaldepuis 2010 pourEELV (Europe Ecolo-gie les Verts), ilsiège à la commis-

sion des lycées et des politiqueséducatives. En plus de ces postes, il estaussi élu conseiller municipal de la ville deMériel. Outre sa carrière en politique, Sylvain de Smet est président du comitéde gestion d’une réserve naturelle à Mé-riel. Le nouveau président va devoir gérerles difficultés financières actuelles du syn-dicat mixte d’études, d’aménagement etde gestion (co-piloté par l’agglomérationde Cergy-Pontoise, le Conseil Général et leConseil Régional) qui mettent en difficultéle fonctionnement de la base dans les années à venir.

Michel Jonquèresconserve la présidencedu MEVOMichel JONQUÈRES vient d’être reconduità la présidence du MEVO (mouvement desentreprises du Val d’Oise) qu’il préside depuis janvier 2005. Ce diplômé de l’écolecentrale de Lyon, qui a fait une grande partie de sa carrière au Joint français(Groupe Hutchison), continuera à fédérerles entreprises pour les aider à se développer. Michel Jonquères est aussiprésident du Comité CCEF Val d'Oise,conseiller Prud'homme et président duMedef Val d’Oise.

Yves GITTON : 18 ans au service des entreprises exportatrices

Toujours souriant,avenant et sym-pathique YvesGITTON, bienconnu des entre-preneursValdoisiens, prendsa retraite aprèsune longue car-rière passée auCEEVO (comitéd’expansion éco-

nomique du Val d’Oise) comme directeuradjoint. Après une expérience dans leprivé, dans le domaine commercial et l’ex-port, Yves commence ses premièresmissions pour le CEEVO en 1991 à tempspartiel. En 1996, il est définitivement en-gagé et met en place, pour le compte dudépartement, des missions export sur lessalons internationaux pour les entrepre-neurs. Ils sont nombreux à avoir débuté àl’étranger en sa compagnie.Parallèlement, il est élu à Frépillon dansl’équipe municipale où il occupe le mandatde maire adjoint. D’autre part, il a relancél’activité de la jeune chambre du Vald’Oise dans les années 80 en tant que pré-sident. Sa générosité, son action civique,son sens du service l’ont conduit tout na-turellement à constituer autour de lui unréseau de relations professionnelles, rapi-dement transformé en réseau d’amis.À 62 ans, Yves GITTON a de nombreuxprojets et l’envie de retrouver ses racines.Solognot et amoureux de la chasse, il vapouvoir chausser ses bottes et profiter deses 250 ha. de terrain. À la recherche deses ancêtres installés depuis plus de400 ans en Sologne, il va travailler la gé-néalogie pour mieux les connaître. Sonsens de l’observation, sa culture desvieilles pierres l’ont aussi conduit à s’inté-resser aux églises de Sologne et plusparticulièrement à leurs clochers. Il se verrait bien l’auteur d’un livre sur cesujet. Une retraite active, riche et variée,sans compter les petits-enfants. Bel avenirpour toi Yves, tu vas manquer à tes nom-breux amis.

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Raphaël Lahcene évolue dans le milieu de la restauration depuis une ving-taine d’années. La quarantaine sportive, le nouveau gérant de Pitch and Putta saisi l’occasion de reprendre cet établissement situé au cœur du golf deSaint-Ouen l’Aumône. “Je voulais passer à autre chose, confie-t-il, prendreles commandes de mon propre restaurant.” Le contact facile, le nouveaugérant réserve un accueil décontracté et souriant à sa clientèle. Depuis lareprise, le cadre a été totalement repensé : parquet neuf au sol, peinturesfraiches, la possibilité d’accueillir près de 75 couverts dans la salle princi-pale et 30 personnes sur la terrasse extérieure, donnant directement sur legolf. Lumineux, épuré, le restau-rant profite d’un environnementverdoyant avec vue sur les par-cours. Cette situation privilégiée asu convaincre le jury du réseau En-treprendre qui a retenu le projetde Raphaël Lahcene parmi les lau-réats 2013. Côté restauration,chaque jour, plusieurs formulessont proposées : entrée plat ouplat dessert à 24,50 € ; entrée,plat et dessert à 29,50 € ; formuleexpress (bruschettas) à 14 € ou sa-lade à 14,50 €. Nous avons opté

pour les brochettes de gambas au curryvert thaï, le dos de cabillaud au beurreblanc et l’entrecôte charolaise avec sonbol de frites. Pour accompagner le tout,un Mouton Cadet 2013, un vin blanctrès parfumé et agréable en bouche. En

dessert, notre choix s’est porté sur le café gourmand et le macaron caramelau beurre salé et sorbet poire. Dans l’assiette, le nouveau propriétaire metl’accent sur la fraicheur des produits, livrés tous les deux jours, en prove-nance de Rungis ; des plateaux de fruits de mer seront bientôt proposés àla carte. “Je souhaite aussi développer l’esprit tapas, bar à vins, faire decet endroit un vrai lieu de vie et de convivialité.” A la fois restaurant et clubhouse du golf, le Pitch and Putt propose une large amplitude horaire à sesclients : de 9h à 19h du dimanche au mercredi et de 9h à 23h du jeudi au sa-medi. L’établissement les reçoit dès le petit déjeuner ou à la sortie des

bureaux pour apprécier un des nom-breux cocktails à la carte et proposeraprochainement des concerts en soirée.En attendant, les amateurs de foot peu-vent se retrouver pour vivre ensembledans une ambiance électrique lesmatchs de la coupe du monde.

Tél. : 01 30 37 36 77 Allée de l'Abbaye, 95310 Saint-Ouen-l'Aumônewww.pitchandputt95.fr

Res

tauR

ant Pitch and Putt : une nouvelle

approche à St-Ouen l’Aumône

Suivez le guide…Du côté deMontmorencyJusqu’au 31 octobre, dé-couvrez Montmorency au travers devisites guidées adultes et jeune pu-blic. Pour la seconde annéeconsécutive, l’Office de Tourisme deMontmorency propose un pro-gramme de visites commentées etparcours dans la ville pour tous lespublics (durée de 1h à 1h30), au dé-part de l’Office de Tourisme(rendez-vous 15 min avant).

Visites guidées : les samedis à 15h (de 5 à 25 personnes)

La Cité des Montmorency : les 30 août et 18 octobreLa Ville d’un siècle à l’autre, Montmorency de 1750 à nos jours :les 20 septembre et 25 octobreLa Collégiale Saint-Martin, nécropole des Montmorency : les 23 août et 27 septembreL’Hôtel de Ville et son parc : les 12 juillet et 4 octobreLe Cimetière des Champeaux :les 19 juillet et 11 octobreDécouverte des circuits des sentes :les 26 juillet et 6 septembreTarif : 5 €

Pour le jeune public, rendez-vous un mercredi sur deux à 15h (de 5 à 15 enfants).Incroyables vitraux (de 7 à 12 ans) :les mercredis 27 août, 24 septembreet 22 octobreLa couleur des chevaliers (de 5 à 6 ans) : les 16 juillet,10 septembre, 8 octobre

Office de tourisme de Montmorency, Place du Château-Gaillard Tél : 01 39 64 42 [email protected]

Un détour par l’Isle AdamL’office de tourisme a mis en place des rendez-vous pourdécouvrir la ville autrement. Au programme : visite histo-rique, visite de la Plage, parcours “Au Temps des Conti”,visite “Peintres et écrivains”, rendez-vous gourmand, dé-couverte de l’église, visite “du parc à la nature, le pavillonchinois et les étangs”. Pour les plus jeunes : Isara, la ri-vière expliquée aux enfants, les étangs avec Lilette ouencore rallye “les Princes de Conti et rallye détective”(jeune public). Renseignement ou réservation : office de tourisme de l’Isle Adam au01 34 69 41 99 - [email protected] - www.tou-risme-isle-adam.net - 6 €/pers.

DétenteL’été, c’est unautre Val d’Oisequi se dévoile.Visites guidées,croisières, randonnées,autant de propositionsséduisantespour passerdes vacancesagréables etdécouvrir d’autres facettes du département,loin du tumultedes plagesbondées…


22 Juin-Juillet – n°130 – Contact Entreprises

Les arts circassiens en pisteLa 17e édition aura lieu les 12, 13 et14 septembre à Cergy, au Parc FrançoisMitterrand et dans le quartier Grand Centre.Créé en 1998, le festival des arts de la rue etcirque “Cergy, Soit !” est devenu un rendez-vous attendu de la rentrée culturelle.Implanté en plein cœur du quartier Cergy

Grand Centre, il rassemble pendant 3 joursplus de 40 000 spectateurs, accueille entre40 et 50 compagnies professionnelles chaqueannée et propose 100 à 150 représentationsgratuites. www.cergysoit.fr

Visite inédite de l’aérogare de Roissy CGD Les 20 et 21 septembre, dans le cadredes Journées européennes du patrimoine, desvisites inédites de l'aérogare 1 de RoissyCharles de Gaulle seront organisées, mettanten lumière la richesse du patri-moinearchitecturaldu premierterminalconstruit surla plate-forme. Horaires : de11h à 18h - Entrée libre –Parking gratuitVisites sur réservation uniquement au 01 48 64 63 82

Le Festival du Vexin en scèneCe festival international de musique clas-sique, se déroule en deux temps : après unpremier “round” de mai à juillet, les concertsreprendont du 19 septembre au 19 octobre prochain. Depuis ses débuts, en2003, ce rendez-vous n'a changé ni de lignedirectrice ni d'ambition, en proposant à unpublic amoureux de la belle musique desconcerts conviviaux, où des musiciens de trèshaut niveau expriment avec chaleur et sensi-bilité leur talent. Le festival s’arrêteranotamment à l’église de Montreuilsur Epte le 19 septembre, puis à Vi-gny le 21 septembre, à Guiry-en-Vexin le 27 septembre ou encore àThéméricourt le 4 octobre.Toute la programmation et toutes lesdates sur www.festivalduvexin.com

Croisières surl’OiseDe mai à octobre, les Offices de Tou-risme de l'Isle-Adam, d'Auvers-sur-Oise et de

Cergy-Pontoise - Porte du Vexin proposent unprogramme de croisières fluviales (commen-tées, musicales ou à thèmes) sur l'Oise, musede tant d'artistes inspirés par ses paysagesbucoliques et ses lumières remarquables.

Embarquez à bord du Du-pré ou du Deux Rives, audépart de Cergy-Pontoiseles 27 juillet, 10 août, 31août, 14 septembre, 28septembre et 26 octobre.Individuel adulte : 13 € -enfant (enfant de 3 à 12ans) : 10 €Réservations in-dispensables au 01 34 41 70 60

Dans le ventre de PontoiseTous les dimanches et certains mercredis (les 9,16 juillet, les 6 et 13 août),plongez dans les entrailles de Pontoise.Construit sur un plateau calcaire au bordde l’Oise, le cœur historique de la ville

possède d’étonnantes caves et d’an-ciennes carrières souterraines, vestigesde son glorieux passé. Visite au départde l’Office de Tourisme de Cergy-Pon-toise à 14h30. Contact : 01 34 41 70 60

Bivouac avec les ânes

Les samedi 23 et dimanche 24 août, les Anes du Vexinproposent un bivouac et une randonnée avec

des ânes de bât. L’occasion pour les amoureux des ânes et de la nature de passer

deux journées au grand air, de participer àune soirée et à un dîner “feu de camp”

avant de passer une nuit sous la tente àproximité des ânes.

A partir de 6 ans, 6 personnes minimum. Tarifenfant jusqu’à 10 ans : 70 € / adulte 85 €.

Résa : 06 08 28 02 [email protected]

www.anesenvexin.fr

Détente

Rendez-vous de re

ntré

e

Tous les dimanches de mai àseptembre, le Baladobus, qui

dessert gratuitement les princi-paux sites touristiques du Vexin

français, sillonne la campagne duVexin français au départ de Cergy-Pontoise. De la Maison du Parc aumusée archéologique départemen-

tal à Guiry-en-Vexin, en passantpar le bois de Morval ou Aventure

Land. Une seconde ligne permetd'accéder directement aux

grands domaines et châteauxde La Roche-Guyon, Villar-ceaux ou Ambleville et de

flâner à Vétheuil. 01 34 41 70 60

Le Baladobusrepart

pour un tour




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Contact Entreprises N° 130