Cours Economie Générale1

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  • 8/14/2019 Cours Economie Gnrale1

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    LES AGENTS ECONOMIQUES Conclusion.

    PROGRAMME

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    LES AGENTS ECONOMIQUES Conclusion.

    CHAPITRE 1Introduction a ltude de la science conomique.

    CHAPITRE 2

    Les acteurs de la vie conomique (les agents conomiques)

    CHAPITRE 3Les facteurs de productions.

    CHAPITRE 4Les agrgats de la comptabilit national.

    CHAPITRE 5La monnaie (les fonctions et les formes)/

    CHAPITRE 6La monnaie (dfinition, les causes, les formes et les consquences).

    CHAPITRE 7La monnaie (les problmes de linflation, solution, la politique montaire).

    CHAPITRE 8Le dveloppement et la croissance conomique.

    CHAPITRE 9Le chmage et la politique de lemploie.

    CHAPITRE 10Le crdit bancaire et le leasing (crdit bail).

    CHAPITRE 11La planification algrien.

    CHAPITRE 12La politique conomique algrien .

    CHAPITRE 14

    Lindustrialisation en Algrie.

    CHAPITRE 15Lagriculture en Algrie.

    CHAPITRE 16La balance de paiement

    CHAPITRE 17Le systme bancaire Algrien et le rle de la banque dAlgrie.

    CHAPITRE 18 Relatif au marche des capitaux et les intermdiaires financiers

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    CHAPITRE 19Relatif au financement du commerce de lextrieur.

    CHAPITRE 20Relatif au rpartition des revenus.

    CHAPITRE 21Relatif au modle de lconomie de marche

    .

    Chapitre :I INTRODUCTION A LETUDE DE LA SCIENCE ECONOMIQUE.

    TERMINOLOGIE ET NOTION.

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    LES AGENTS ECONOMIQUES Conclusion.

    Dans le langage courant, on rencontre le terme "conomie", au sens de "faire des conomies","conomiser ses forces", "conomiser son argent", cest--dire en dpenser le moins possible (desforces ou de l'argent pour parvenir au rsultat souhaiter).

    Exemple:Le salari qui veut faire des conomies, fera attention ce qu'il dpense, il n'achtera que ce qui lui

    parait indispensable, et au prix le moins lev possible, autrement dit, il se donne un objectif;satisfaire tel ou tel besoin, il s'efforcera alors d'atteindre cet objectif en dpensant le moins possible.

    OBJECTIF DE LA SCIENCE ECONOMIQUE.

    La science conomique, c'est d'abord cela; trouver des mthodes pour qu'une dpense quelconque(en nergie ou en argent) soit minimum pour arriver un rsultat maximum. Lconomie est lascience qui permet datteindre un objectif avec le moins defforts possible et le maximum desatisfaction. Le but de ltude de la science conomique est aussi d'arriver fixer l'quilibre entreles besoins et ressources entre production et consommation, etc.

    OBJET DE LECONOMIE.

    Selon la formule d ' ALFRED MARSHALL "conomiste amricain":

    lconomie examine cette part de lactivit individuelle et sociale qui est essentiellementconsacre atteindre et utiliser les conditions matrielles du bien tre .

    On peut encore dire que la science conomique a pour objet la connaissance des phnomnesconomiques, conduite selon la mthode exprimentale, les phnomnes conomiques sont des

    phnomnes quon peut observer et quon peut souvent mesurer. Lconomie par son objet, est

    proche des sciences de la nature; Elle tudie des phnomnes matriels, la cration et lemploi de bien ncessaire la satisfaction des besoins humains, elle est galement une science humaine qui ne peut se dsintresser de ses propres fruits, elle est une tude de valeur puisquelle se propose dedterminer et de prvoir le jeu des phnomnes conomiques pour une amlioration des conditionsde vie.

    La science conomique a pour objet ltude des besoins de lhomme. On distingue plusieurs besoins

    Les besoins de lhomme.

    Les besoins primaires.

    Pour vivre ou plus simplement pour survivre, lhomme doit satisfaire imprativement certains besoins (le besoin doxygne, deau, de nourriture, de vtements et de logement sont de ceux qui permettent la survie de lespce humaine et qui dtermine les possibilits daccroissement. De tel besoin, ont dit primaires ou vitaux.).Les besoins secondaires.

    Lhomme se caractrise moins par son souci de survivre que par son souci de mieux vivre, et cecien amliorant la qualit des biens primaires qui lui sont indispensables. Ces biens sont qualifis desecondaire (vidothque, avion, piscine, etc.). Lexprience montre que lon peut varier linfiniles besoins de lhomme, ds lors quil sagit de mieux vivre. Quel est celui dentre nous qui estime

    avoir satisfait tous ses besoins et ne dsir plus rien?

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    Besoins

    daccomplissement.

    Besoins dereconnaissance

    Besoins destime

    Besoins de scurit

    Besoins physiologiques

    Pyramide de MASLOW hirarchie des besoins

    Les besoins.

    Lobjet de la science conomique concerne aussi les biens. Nous distinguons plusieurs de biens,mais nous retenons en ce qui nous concerne deux (2) sortes de biens:

    Biens conomiques.

    Il existe dans des biens qui ne peuvent tre obtenus que moyennant un effort, une activit, parcequil nexistent pas en abondance, se sont ces derniers que lon appelle biens conomiques, parceque leur possession, la satisfaction des besoins primaires, ncessite un effort que lon ne peut

    mesurer. Un bien est donc appel conomique ds lors que sa possession exige un cot (en travailou en argent).

    2) Les besoins humaine :

    DFINITION DE LA SCIENCE CONOMIQUE.

    On peut dfinir la science conomique comme lart dutiliser au mieux les ressources existantes pour satisfaire les besoins de lhomme.

    Ces ressources sont le travail humain, les ressources naturelles mises la disposition de lhomme etles outils que lhomme a pu mettre au point au fil des annes et des sicles. On peut donc complter notre dfinition de la science conomique comme suite:

    Cest lart dutiliser au mieux, compte tenu de ltat des techniques et des biens que la nature met notre disposition. Leffort que la collectivit consent fournir pour satisfaire ses besoins.

    Les conomistes disent que lconomie permet dobtenir les ressources dont dispose la socit; celasignifie que ces ressources doivent tre mises en uvre de telle sorte que la satisfaction des besoinssoit la plus complte possible.

    RELATION CONOMIE POLITIQUE.Lconomique est profondment li au politique. Il est vident que le type de systme conomiqueinfluencera beaucoup sur les choix effectus. Pour satisfaire ses besoins chacun a droit une part

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    des biens conomiques dont la collectivit dispose. Qui dterminera les parts?, Quelle est leur importance?, Et selon quel critre se fera le partage?, Selon les besoins, selon le travail fourni, ouselon une autre mthode pour affect chacun une part dtermine.

    Cette relation du politique et de lconomique ne devrait cependant pas compromettre le caractrescientifique de la recherche conomique dans la mesure o lconomiste na dautres ambitions que

    de comprendre la ralit des phnomnes conomiques et de proposer des moyens datteindre desobjectifs dont le choix est laiss lhomme politique.

    Lconomiste se doit nanmoins davoir toujours une claire conscience des ventuelles implications politiques de ses raisonnements conomiques. Une attitude scientifique demande un effort de tousles instants.

    Cette attitude est dautant plus difficile tenir que la science conomique est une science humaineet quelle travail donc sur une matire fort complexe o se mlent le rationnel et lirrationnel, en unmot sur une matire partiellement irrductible lanalyse scientifique.

    Aussi bien, la science conomique doit-elle avoir conscience de ses limites, cette exigence sembledautant plus utile rappeler que lconomiste a volontiers recours une formulation mathmatiquecomplexe.

    Cette dmarche se rvle sans doute souvent fort profitable, mais elle peut aussi lui faire prendrecontact avec le rel humain et ntre plus quun jeu inutile.

    Chapitre II LES AGENTS ECONOMIQUES.

    Quel que soit le systme conomique en place, le problme central que doit rsoudre une socit estde chercher satisfaire le mieux possible les besoins conomiques de ses membres. Or pour cela ilfaut produire et la production ainsi ralise va pouvoir donner naissance une consommation. Ontrouve, dans toute conomie, un certain nombre de fonctions identiques (production,consommation, pargne, investissement, rpartition, etc.) accomplies par les acteurs de la vie

    conomique que sont les individus, les entreprises, lEtat, etc.

    LES DIFFERENTS AGENTS ECONOMIQUES.

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    Pour comprendre le fonctionnement dune machine un peu complique il est commode de tracer unschma sur lequel sont reprsents les principaux ensembles de pices. Il en est de mme pour lamachine conomique qui comporte cinq grands ensembles remplissant chacun une fonctiondiffrente; il sagit des mnages, des entreprises, des administrations, des institutions financires etde lextrieur.

    LES MENAGES.

    On groupe sous ce titre toutes les personnes dont le rle est de consommer. Le mnage dsignelunit de consommation. Au sens conomique le mnage dsigne tout groupe dindividus composdune ou plusieurs personnes vivant sous un mme toit et mettant leurs ressources en commun.

    Pour satisfaire leurs besoins conomiques, les mnages achtent aux entreprises des biens deconsommation ou des services. Leurs dpenses sont appeles dpense de consommation, par opposition aux dpenses des entreprises qui s'intitulent cot de production.

    Les changes d'entreprises: Les mnages apportent les facteurs de production qu'ils possdent(travail, capital financier, terre) et les entreprises, en contrepartie, leur versent des revenus, salaire,intrt ou profits, loyer, etc.

    En rgime libral c'est le march corrig par les interventions de l'Etat qui dtermine le montant dechaque type de revenu. Le salaire est fix sur le march du travail, en fonction de la loi de l'offre etde la demande, mais l'intrieur de certaines limites lgales (salaires minimum garantie).

    Le montant des loyers ou des intrts sont galement dtermins sur le march par la confrontationde l'offre et de la demande.

    Classification des mnages: Pour bien distinguer les types de revenus, on classe les mnages par catgories socioprofessionnelles. Il sagit de classer lensemble de la population en un nombrerestreint de grandes catgories prsentant chacune une certaine homognit sociale.

    LES ENTREPRISES.

    On appelle les entreprises tout groupe d'individus dont le travail concourt a accrotre la production.Et on appelle production au sens de la comptabilit nationale. Toute activit dont le rsultataboutira une vente.

    On distingue habituellement dans la production vendue, les biens (du bl, un avion, etc.), les

    services, qui ne sont pas des biens matriels mais qui permettent aussi de satisfaire un besoinconomique (le travail dun coiffeur ou celui dun mdecin, etc.).lentreprise dsigne tout groupement dindividus, dont lactivit se traduit par la fourniture de biensou de services destins la vente. Pour pouvoir fonctionner, lentreprise achte du travail, desmachines des btiments, loue ou achte des terrains (ou des terres cultiver dans le cas duneentreprise agricole.).

    L'entreprise utilise des facteurs de production (travail, capital "machine, btiment, etc." et lesressources naturelles "eau, ressources minires, fertilit naturelle des terres). Pour les obtenir l'entreprise verse des salaires pour payer le travail, des intrts ceux qui ont prt l'argent, paye un

    prix au vendeurs ou verse un loyer au loueur d'quipements et de terrains et enfin elle verse le

    bnfice aux propritaires.

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    Tout cela reprsente pour l'entreprise, des dpenses appeles cot de production. Mais ces dernierss'ils sont une charge pour l'entreprise, sont des revenus pour les apporteurs de facteurs de

    production (salaris, propritaires ou prteur qui peroivent des salaires, des bnfices ou desintrts.).

    Grce ces facteurs de production, l'entreprise produit des biens et des services qu'elle vend aux

    consommateurs sur le march. Le but de cette vente est de rcuprer le montant des cots de production.

    L'entreprise joue donc deux (2) rle conomique essentiel:

    Elle est le lieu ou s'labore la production (cration de richesse).Elle distribue des revenus en achetant les facteurs de production ncessaire a son activitconomique.

    LES ADMINISTRATIONS.

    On dsigne sous ce nom l'ensemble des groupes d'individus dont le travail sert fournir desservices qui ne sont pas vendus.

    Exemple:l'Etat fournit aux citoyens les services de justice "tribunaux", d'ordre "police", de scurit "arm",de route, d'hpitaux, universit, cole, centrale lectrique, centre culturel, etc.La scurit sociale et les organismes para-tatique, qui versent des revenus ou qui couvrent certainrisque, etc.Les partis politiques qui fournissent au pays des services dans une dmocratie.Les syndicats, etc.

    Les caractristiques propres aux administrations: Le caractre propre aux administrations, c'est dene rien vendre; par consquent elles ne produisent pas. Les travailleurs des administrations sontimproductifs au sens de la comptabilit national. C'est le cas en particulier des fonctionnaires. Lesadministrations utilisent cependant du travail et mme du capital (machine, bureau, btiment, etc.)c'est--dire des facteurs de production qu'il faut rmunrer, or, il n'y a pas de vente, on est doncoblig de dvier vers les entreprises une partie du flux montaire distribu par les entreprises ou lesmnages (impt et cotisation).

    Cette opration nest pas une vente mais il sagit de contribution une dpense car les servicesrendus par les administrations ne sont pas vendus sur un march, mais leur cot est couvert par lescontributions des usagers ou contribuables (ceux qui payent limpt).

    LES INSTITUTIONS FINANCIERES.

    Les flux qui circules d'un agent l'autre sont appels des flux montaires. Pour alimenter ses flux, ilfaut une certaine quantit de monnaie. En regroupe, sous le nom d'institutions financires tous lesorganismes dont le rle est d'effectuer les oprations financires, c'est--dire de faire varier laquantit de monnaie en circulation.

    Relations institutions financires, mnages: Les mnages aprs avoir utiliss une partie de leur

    argent dans des dpenses de consommation, peuvent pargner ou thsauriser une partie de leur revenu. Il y a pargne lorsque la monnaie non dpense est dpose auprs d'institutions financireset que son propritaire renonce provisoirement a l'utiliser pour son propre compte.

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    LES AGENTS ECONOMIQUES Conclusion.

    On regroupe sous ce terme tous les agents situs dans un pays trange et qui ont des relationsmontaires avec les agents conomiques de l'intrieur. Les principales de ses relations sont:

    Les importations qui viennent accrotre l'offre de biens sur le march national.Les exportations qui ont leffet inverse; qui vont d'accrotre l'offre de biens sur le march extrieur.

    Les oprations qui relves aux exportations ncessitent une monnaie appele devise. L'ensembledes entres et des sorties des devises dun pays sont retraces dans un document comptable appel

    balance des paiements, dress gnralement chaque anne.

    Le commerce avec l'tranger est indispensable pour se procurer les biens ou services que le pays ne produit pas lui mme ou qu'il produit insuffisamment par rapport la demande.

    Les agents conomiques sont:

    Les Etats.

    Les institutions financires (FMI, BM, BID, BAD, BAD, etc.)Les entreprises multinationales (IBM, RENAULT, PEUGEOT, etc.)Les organisations conomiques internationales (OCDE "1961", OPEP "1960", GATT "1947",CNUCED "1964", OMC "1996", etc.

    CONCLUSION.Les agents conomiques sont les entreprises (units de production), les mnages (units deconsommation), les institutions financires (units de financement), les administrations (units ditesnon productives) et lextrieur (units dImport/Export).

    Le problme central que doit rsoudre une socit est de chercher satisfaire les besoins

    conomiques (besoins de consommation formuls par les mnages et besoins de financement desinvestissements formule par les entreprises) grce la production des biens et des services ralise

    par les entreprises (units de production).

    Cette production est finance, en plus de la part rserve lautofinancement, par les institutionsfinancires grce lpargne des agents conomiques (mnages, entreprises, etc.)

    lpargne ne sert rien sil nest pas inject dans linvestissement, ce dernier est utilis dans lesactions de production. Le rle des institutions financires est de collecter lpargne et de faciliter etencourager son investissement.

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    LES AGREGATS DE LA COMPTABILITE NATIONAL Limites des agrgats.

    Chapitre III LES AGREGATS DE LA COMPTABILITE NATIONAL.

    Il est souvent utile de mesurer les flux qui circulent d'un agent l'autre. Ces flux la comptabilitnationale les appelles des agrgats. On distingue deux (2) principaux agrgats; La production et lerevenu national.

    LA PRODUCTION.

    Elle est l'activit conomique socialement organiser constitue crer les biens et les servicess'changeant habituellement sur le march ou obtenu partir des facteurs de production (travail,machine, etc.), s'changeant sur le march, la production regroupe l'ensemble des biens et desservices destins la vente.

    La Production Intrieur Brut (PIB).

    Cest une production intrieure brute parce quon y compte la production de toutes les entreprisesinstalles lintrieur du pays, quelles soient algriennes ou trangres. Il peut cependant tre utilede savoir quelle est la production proprement algrienne (production nationale).

    PIB = Production des entreprises nationales en Algrie + Production des entreprises trangres enAlgrie.

    La Production Nationale (PN).

    Une partie de la production antrieure brut est ralise par des entreprise trangres installes enAlgrie et une partie de la production des entreprises Algriennes est obtenue grce au travail des

    travailleurs trangers. A linverse, des entreprises Algriennes sont installes ltranger (filialesSONATRACH) et des travailleurs Algriens travaillent ltranger.

    PN = Production des entreprises nationales + Production ralise par les Algriens l'tranger.

    La Production Nationale Brute ( la PNB).

    La PNB= La PIB + Revenus reus en Algrie - Revenus expdies ver l'tranger par des trangers.

    Le Produit National Brut (le PNB).

    Le PNB= la PNB + Traitements des fonctionnaires.LE REVENU NATIONAL.

    C'est l'agrgat qui mesure le total des revenus touchs par les agents conomique durant l'anne.La production peut tre reprsente par l'ensemble des flux qui entre dans les entreprises, l'exception toute fois des prts ou retraits en provenance des institutions financires.Pour les entreprises la production est une ressource, puisque c'est ainsi qu'elles se procurent lessommes ncessaires au paiement de leurs cots de production. Ces derniers reprsentent desemplois pour les entreprises.

    Les types demploi lentrepriseUne partie des dpenses de lentreprise sert simplement reconstituer le capital us dans lesoprations de production (amortissement). Une autre partie sert payer les impts et cotisations.

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    LES AGREGATS DE LA COMPTABILITE NATIONAL Limites des agrgats.

    Une dernire partie que les mnages reoivent titre de revenus est considre comme la plusimportante, elle est verse sous forme de:

    Salaires pour les travailleurs.Intrts et profits pour les capitalistes.

    Mais ces revenus de facteurs ne sont pas les seuls qui sont perus par les mnages. Il sy ajoute lestraitements et prestations verss par les administrations, ainsi que les salaires verss par lesinstitutions financires leur personnel.

    MTHODE DE CALCUL DU REVENU NATIONAL.

    Le revenu national ou ensemble des revenus perus par les agents conomiques durant lanne peutse calculer de deux (2) manires:

    Mthode de calcul directe:Il s'agit de faire la somme des diffrents revenus de facteurs, detraitements et de prestations et des revenus non distribus par les entreprises.

    RN = Revenu des travailleurs + Revenu du capital (intrt et profit)+ Revenu non distribu par lesentreprises + Traitement des fonctionnaires.

    Mthode de calcul indirecte:A partir de la production nationale, de laquelle on te lesamortissements (on obtient alors la production nationale nette) et on te les impts indirects pays

    par les entreprises sur leur production (on obtient alors la production nationale nette au cot desfacteurs). Puis on ajoute ce montant les traitements verss aux fonctionnaires (on obtient ainsi le

    produit national net au cot des facteurs, qui est identique au revenu national.)

    Calcul de la Production Nationale Nette

    La PN nette= la Production Nationale - les Amortissements du Capital.

    Calcul de la Production Nationale Nette au Cot des Facteurs.

    La PN nette au CF = la PN nette - Impts indirects.

    Calcul du Produit Nationale Net au Cot des facteurs.

    Le PN net au CF = la PN net au CF + traitements des fonctionnaires.

    Le Produit Nationale Net au cot des facteurs.

    Le PN net au CF = Revenu National.

    N.B:Revenus des facteurs = salaires des travailleurs + Intrts et profits pour les capitalistes

    LE REVENU DISPONIBLE.

    Les mnages ne reoivent pas la totalit du revenu national; une partie de ces revenus est verse aux

    administrations qui peuvent tre propritaires dune partie du capital national et qui ce titre, peroivent des loyers, intrts, profits.

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    LES AGREGATS DE LA COMPTABILITE NATIONAL Limites des agrgats.

    Les mnages nont pas la libre disposition de la totalit des revenus qu'ils peroivent, ils doivent payer des impts et des cotisations sociales obligatoires (retraite, part ouvrire de la scuritsociale, etc.). Le revenu disponible est donc la somme d'argent destiner la consommation.

    Calcul du revenu disponible.

    Le revenu disponible "R.D." = revenu des mnages "RM" -( impts + cotisations S.S)

    Importance du revenu disponible.

    L'importance de ce revenu est grande car de son montant dpend le montant des dpenses que lesmnages peuvent effectuer, ou de lpargne quils peuvent raliser, cest ce revenu disponible quimesure le pouvoir dachat des habitants dun pays.

    LIMITES DES AGREGATS.

    La comptabilit nationale est accuse de trahir la ralit, cest l linsuffisance de toutes lesstatistiques, car les chiffres sont impuissants dcrire la ralit, avec ses nuances car:

    Seules sont prises en compte, dans la production, les quantits vendues(de biens et deservices). Or, dans les pays sous dvelopps plus particulirement une partie importante des besoinsdes habitants est satisfaite grce lautoconsommation (population agricole) ou par les changes detroc qui ne font pas intervenir la monnaie. La production et le revenu sont donc fortement sousestims.

    Les valuations se font au prix du march, par consquent, il n y a aucun moyen de contrlelutilit sociale des productions ralises.

    Exemple 1:La production dun (1) litre dalcool factur 200 DA gonfle la production davantage que la

    production dun bien moins coteux (le pain 10 DA), mais trs utile

    Exemple 2:La multiplication des intermdiaires commerciaux, des filles e joie ou des marchands darmes ne

    bnficie en rien au pays et pourtant leur activit contribue augmenter la production ou le revenu.

    Les flux montaires ne sont pas connus avec la mme prcision,les chiffres du commerce extrieur sont exacts sauf sil y a fraude douanires. Les salaires sont

    facilement mesurables mis part le travail non dclar, peu important.En revanche le montant des profits, des amortissements et la plupart des flux financiers ne sontconnus que par approximation. Les insuffisances de donnes amnent dailleurs les comptablesnationaux renoncer certains comptes considrs pourtant de trs importants (le tableau des

    patrimoines "ou richesse possdes" par type dagent, ou par catgorie socioprofessionnelle).La comptabilit nationale ne nous donne que les variations dune anne lautre (les flux), maiselle ntablit pas de compte patrimoniaux, cest--dire les richesses de chacun.

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    LES FACTEURS DE PRODUCTION Les ressources naturelles.

    Le nombre de naissance (ou natalit).Le nombre de dcs (ou mortalit).Les changes ou flux humains dun pays un autre (migration et immigration).

    Il est vident que la population dun pays ne signifie rien en soi. Ce chiffre ne peut avoir de

    signification que par rapport une autre grandeur; la superficie du pays (ce qui donne la densit par Km 2), la surface cultivable, etc.

    De mme chacune des grandeurs qui expliquent le chiffre de population dun pays un momentdonn ne prend un sens que relativement un autre chiffre. Ainsi le nombre de naissance en un anne signifie que peu de choses, linverse du taux de natalit qui sobtient en divisant ce chiffre par la population mesure en milieu danne.

    Le taux de natalit.

    Taux de na talit = Nombre de naissance par ans

    Population globale

    1000

    Le taux de mortalit.

    Taux de mo rtalit = Nombre de deces par ans

    Population globale

    1000

    Le taux de croissance naturelle de la population.

    Le taux dimmigration.

    Taux d' emigration = Nombre d' immigres Population globale

    1000

    Le taux dmigration.

    Taux d' emigration = Nombre d' emigres Population globale

    1000

    Le taux de croissance naturelle.

    Taux de cr oissance n aturelle= taux de n a talit - tau x d e mor ta lit .

    Le taux de croissance rel.

    Taux de cr ois. reelle = taux de cr ois. naturelle + (taux d' immigratio n - taux d' emigration )

    Le taux de croissance rel a, videmment, un intrt primordial; il indique quel est le rythmedaugmentation annuel du nombre de parts entre lesquelles se partage le gteau quest la

    production. Si dans le mme temps, la taille du gteau naugmente pas au mme rythme, il est aisde comprendre que la part de chacun sera plus faible au fur et mesure que le temps scoule.Autrement dit, si le taux de croissance de la production nest pas au moins gal au taux decroissance rel de la population, le niveau de vie moyen diminue.

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    LES FACTEURS DE PRODUCTION Les ressources naturelles.

    Le taux de mortalit par ge.

    Les dmographes vont plus loin dans leurs calculs, ils sefforcent de dterminer un taux demortalit par ge, ils peuvent en dduire lesprance de vie chaque ge, cest--dire le nombremoyen dannes restants vivre un individu ayant atteint tel ou tel ge. Plus ce nombre est lev,meilleur est ltat sanitaire de la population. Lesprance de vie la naissance mesure le nombre

    moyen dannes de vie que chaque nouveau n, n en telle anne, a devant lui.

    Le taux de mortalit infantile.

    Un des taux de mortalit par ge les plus significatifs est le taux de mortalit infantile ou proportiondes nouveaux ns qui meurent avant datteindre lge dun an. On constate quune esprance de vie la naissance leve va de pair avec une faible mortalit infantile; toutes deux sont rvlatrices duniveau sanitaire dune population.

    Parmi tous les concepts utiliss par les dmographes, lun dentre eux nous intresse/cest celui dunombre de personnes en ge de travail.

    La population active.

    On nome la population active, le nombre de personne qui travaillent effectivement ou qui sont enchmage et dsire travailler.

    Les chmeurs font partie de la population active, se sont ceux qui sont dsireux d'occup un emploi par rapport leur qualification, mais qui n'en trouves pas.

    Une personne dge actif ne travaillant pas, nest donc pas forcment un chmeur elle peutsimplement ne pas dsirer travailler.

    Statistiquement, la mesure exacte du chmage est difficile, le seul fait de ne pas travailler ne suffit pas. Il faut en plus le dsir de travailler au taux de rmunration habituel pour la profession. Aussi,de nombreuses polmiques naissent priodiquement sur ltendu du chmage.

    La population active dun pays.

    Il est vident que, plus nombreux seront les travailleurs, plus la production, risque dtreimportante. Cela nest pas automatique puisque tous les emplois ne sont pas productifs.

    Aussi lintrieur de la pyramide des ges, une catgorie dindividus nous intresse

    particulirement, celle des 20 - 64 ans ou 18 - 60 ans, selon les pays. On considre gnralementquentre ces deux ges se situent limmense majorit de ceux qui sont en ge de travailler. Il peut yavoir des travailleurs de moins de 18 ans, mais les progrs de la scolarisation, lexistence de laformation professionnelle et du service national pour les garons en rduisant le nombre.

    De mme, au del de 60 65 ans (selon les pays), on ne rencontre plus gure de travailleurs, du faitde la retraite pour les salaris, de la fatigue ou du remplacement par les enfants pour les nonsalaris.

    La population dge actif.

    Parmi les personnes en ge de travailler, toutes ne travaillent pas. Les raisons sont diverses:

    Le chmage pour des personnes dsireuses de travailler.

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    LES FACTEURS DE PRODUCTION Les ressources naturelles.

    Les maladies.Les enfants lever pour les femmes.Les habitudes sociologiques.

    Mesure de la population active.

    r.travaille pasdsirantneetlleusenon travaiPopulation-globalePopulation= chomageenPopulation+usetravaillePopulation=activePopulation

    L'tude qualitative de travail.

    La croissance du niveau de vie est ncessaire pour que les besoins soient de mieux en mieuxsatisfait. Or, pour quil en soit ainsi, il faut que la production par tte "dhabitant" saccroisse etcela nest possible que deux faons, il sagit:

    Soit en augmentant le temps de travail de chacun, sans rien changer dans les techniques ou lesmthodes de travail.

    Soit en augmentant la production par heure de travail (productivit) grce des changements dansles techniques ou les mthodes de travail, sans augmenter le temps de travail.

    Cette dernire mthode est videmment la meilleur et cest elle qui est la cause de llvation duniveau de vie que connaissent les pays dvelopps.

    Elvation du niveau de vie et croissance de la productivit sont deux (2) phnomnes lies le premier dpendant troitement du second.

    Le rle du progrs technique.

    Quest ce qui a permit laccroissement de la productivit?En vrit cest le progrs technique.

    Mais quest ce que le progrs technique?Cest laccroissement du savoir de certains hommes, cest--dire laccroissement de leur qualification.

    Conclusion.Il ne peut y avoir de progrs de productivit qu cause des progrs de qualification. Dans la plupartdes branches de lconomie depuis le dbut de la rvolution industrielle, linvention des machines,

    leur mise au point, leur perfectionnement, leur utilisation, etc. nont pu tre raliss que grce desmilliers de chercheurs, de savants, dingnieurs, de techniciens, de dessinateurs, etc.

    Le rle de la formation

    La formation est le moyen daccrotre la productivit, cest pourquoi on utilise frquemment unterme dinvestissement immatriel ou investissement humain pour designer la formationintellectuelle des hommes. On parle aussi de capital humain pour designer lensemble desconnaissances qui permettent un homme de produire plus que ce que sa seule force physique le lui

    permettait. Cependant, il convient de remarquer que toute formation ne se traduit pasautomatiquement en progrs de productivit; certaines tudes sont plus utiles que dautre.

    LE CAPITAL TECHNIQUE

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    LES FACTEURS DE PRODUCTION Les ressources naturelles.

    La formation du capital technique

    Le capital technique ne peut tre ralis sans l'pargne des mnages et d'autre agent conomique. Ilne sert rien s'il n'est pas inject dans le processus d'investissement.

    La ncessit de l'pargne.

    Dans les civilisations modernes pendant que certains travailleurs produisent du capital technique, ilfaut mettre leur disposition les biens de consommation dont ils ont besoin. En principe, il fautdonc que lon ait mis ait mis de ct (pargne) des biens de consommation pour pouvoir produiredes capitaux technique utile pour la ralisation des investissement.

    L'investissement.

    L'pargne ne sert rien si on la consomme en cas de besoin, mais au contraire il est trs utile si l'onl'injecte dans l'investissement. Dans les socit moderne l'pargne est utilise pour la cration ducapital technique. L'opration par laquelle un agent conomique applique des ressources ou des

    forces la construction ou au maintien du capital technique, s'appelle l'investissement.

    Nous distinguons plusieurs formes d'investissement, il s'agit:

    L'investissement de remplacement ou amortissement qui sert maintenir le capital technique.L'investissement net qui sert constituer un nouveau capital technique.L'investissement brut qui regroupe l'investissement net et l'investissement.

    LES RESSOURCES NATURELLES.

    Les richesses dun pays proviennent en principe de ses ressources naturelles savoir; leau, la terre,les richesses minires, etc.La terre.

    La terre sert deux (2) usages savoir lagriculture et limplantation urbaine.

    Lagriculture

    En matire agricole, la question de la quantit de terre disponible fait lobjet de considrations pessimistes. Certains pays et certains conomiste ont craint que le manque de terres cultivables necondamne lhumanit une famine plus au moins prochaines. Mais le progrs technique et ses

    grandes possibilits (procds de culture sans sol, production daliments dorigine purementindustrielle "protines produites par lindustrie du ptrole") peuvent trouver des solutions ces phnomnes.

    Cependant dans les pays sous dvelopps, le rendement agricole ne progresse gure, cause de lamauvaise gestion de la corruption, du manque de formation et dducation, de mfiance envers les

    procds trangres la culture et aux traditions do le problme de dficit agricole et de pnuries permanentes. Alors que dans les pays dvelopps ils se posent plutt des problmes dexcdantagricole (plus de 1 000 000 tonnes de beurre par an dans la seule Europe du march commun avant1980).

    Limplantation urbaine et les problmes durbanisation

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    LA MONNAIE, FONCTION ET FORME. Les formes de la monnaie.

    Chapitre V LA MONNAIE, FONCTION ET FORMES.

    LES FONCTIONS DE LA MONNAIE.

    La monnaie est un instrument de mesure des valeurs.

    Comment compar la valeur dun kilo de sucre, dun mtre de tissu, dun litre dhuile, de 200 m 2

    dun lot de terrain, de 100 m 3 deau?

    La seule unit qui permet de faire facilement cette comparaison est lunit montaire, cest ainsique chaque bien ou service se voit attribuer un prix, exprim en unit montaire, qui permet decomparer des produits diffrants.

    La monnaie est un instrument d'change.

    La monnaie facilite les changes. L'conomie moderne se caractrise par une division du travail et

    une production de masse, sont une quantit croissante de transaction.

    La monnaie permet la multiplication des changes, c'est la raison pour laquelle les Etats modernesimposent des monnaies sous forme de billets qui ont cours lgal, c'est dire qu'aucun acheteur ouvendeur ne peut refuser titre de paiement. L'utilisation d'une monnaie comme instrumentd'change dpend donc de son acceptation universelle.

    La monnaie est un instrument de rserve.

    La monnaie joue un rle de rserve, celui qui la dtient peut choisir le moment propice ou ilutilisera. Il peut la dpenser si tt qu'il la peru, il peut au contraire l'pargner pour plus tard. C'est

    ainsi que la monnaie permet l'pargne, celui-ci permet l'pargnant de confier cette monnaie uneautre personne qui l'utilisera pour investir et pour accrotre la production.

    LES FORMES DE LA MONNAIE.

    La monnaie fiduciaire.

    La monnaie fiduciaire est l'ensemble des billets de banque mis par la banque centrale. L'origine duterme fiduciaire est "fides" en latin qui signifie la confiance par ce qu'elle repose sur la confianceque les citoyens accordent au pouvoir public qui la garantissent.

    La monnaie scripturale.

    Le terme scripturale vient de "scriptus" qui veut dire crit. En effet la monnaie chque repose sur un jeu d'criture, chaque chque remit en paiement par le titulaire d'un compte bancaire ou postal,ds qu'il est authentifi par la signature de son titulaire, fait l'objet d'un dbit dans le compte de la

    banque ou du CCP. Si cette inscription sur les comptes qui constituent lauthentification du paiement.

    La monnaie divisionnaire

    La monnaie divisionnaire est l'ensemble des pices de mtal ordinaire (se sont des alliagesd'aluminium, de cuivre et de nickel). Lorsqu'on parle de monnaie mtallique, on dsigne par l les pices d'or ou d'argent et non les pices de monnaie divisionnaire dont le cot de fabrication est

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    LA MONNAIE, FONCTION ET FORME. Les formes de la monnaie.

    gnralement bien infrieur leurs valeur montaire (1,00 DA ne cotait en 1963 que 0,10 DA fabriquer).

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    LA MONNAIE ET LES PROBLEMES DE L'INFLATION. Dfinition, mesure et consquence de l'inflation.

    Chapitre VI LA MONNAIE ET LES PROBLEMES DE L'INFLATION.

    DEFINITION, MESURE ET CONSEQUENCE DE L'INFLATION.

    Dfinition et formes d'inflation.

    Chaque conomiste peut avoir sa propre dfinition de l'inflation, nous retiendrons en gnral ladfinition suivante:

    L'inflation est une hausse gnrale et durable des prix des produits. On distingue plusieurs formesd'inflation, il s'agit de:

    L'inflation rampante (3% 5% par an).L'inflation galopante (plus de 5% par an).L'inflation lgre ( 1% et

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    LA MONNAIE ET LES PROBLEMES DE L'INFLATION. Dfinition, mesure et consquence de l'inflation.

    L'inflation tend dcourager les investissements productifs au profit des investissements spculatif.

    LES CAUSES DE L'INFLATION.

    L'inflation par la demande.

    L'inflation par les cots.L'inflation structurelle.

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    LA CROISSANCE ECONOMIQUE. Les tapes de la croissance conomique.

    Les objectifs conomiques.

    Le renforcement de l'indpendance conomique.Le progrs et le dveloppement conomique de la population.

    LES CONDITIONS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    L'accroissement de la production qui dfinit la croissance est dtermine par un ensemble deconditions devant tre runis, savoir:

    Les ressources humaines adquates.Les ressources naturelles ncessaires.Le degr du progrs technique.La qualit de l'esprit d'initiative.La prsence d'institution conomique et politiques stables et efficaces.Le degr lev d'ducation et de formation professionnelle de la population.

    Le niveau d'pargne et d'investissement.Le des capitaux et des revenus.Une bonne organisation du travail.

    LES ETAPES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE.

    Selon lconomiste ROSTOW , dans son ouvrage relatif aux tapes de la croissance conomique, lacroissance conomique passe ncessairement par cinq (5) tapes:

    Les socits traditionnelles.

    Etape caractrise par la prdominance de lactivit agricole et des mthodes de productionarchaques.

    Les conditions pralables au dmarrage.

    Lide du profit se dveloppe, les initiatives prives apparaissent, etc.

    Le dmarrage ou dcollage (take-off).

    La socit renverse les obstacles qui sopposaient sa croissance. Les industries de base jouent un

    rle moteur (textile, sidrurgie, chemins de fer, agro-alimentaires, etc.).

    Ltape de la maturit.

    Priode de progrs continu durant laquelle de nouvelles industries prennent le relais (chimie,quipement lectronique, etc.). la socit est de plus en plus urbanise.

    Lre de consommation de masse.

    La production de biens et de services largement diffuse permet la satisfaction des besoinslmentaires. Une part importante du revenu est dsormais consacre la protection sociale et

    lducation.

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    LA CROISSANCE ECONOMIQUE. Les tapes de la croissance conomique.

    L're deconsommation

    de masse

    L'tape de maturit

    The take off Le dmarrage ou le dcollage

    Conditions pralables au dmarrage conomique

    Socits traditionnelles

    Schma de ltapes de la croissance conomique selon l'conomiste ROSTOW

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Chapitre X LA REPARTITION DES REVENUS.

    Le but de lactivit conomique est la satisfaction des besoins des individus.

    Les revenus issus de la production des entreprises sont rpartis et permettent chacun deconsommer.

    LA REPARTITION DE LA VALEUR AJOUTEE.

    Au sein de lentreprise.

    La valeur ajoute, cest--dire la richesse cre par lentreprise permet de rmunrer les agents parties prenantes de sa production.

    La valeur ajoute est gale la somme des revenus distribus tous les participants au processus de production.

    Valeur ajo utee = Salaires + Cotisation s Sociales - Impots (ve rses a l' Etat en co ntrepartie desservic esq u' il rend) + Interets (verses au x preteurs de capita ux) + Excedent B rut d ' Exploitati on " dividendes (versees aux action naires)"+A utofinance ment

    Au niveau national:

    La somme des valeurs ajoute par les entreprises constitue la richesse nationale, qui est distribuesous forme de revenus. Ces revenus, contrepartie directe de la production, sont appels revenus

    primaires. Ils rmunrent lactivit et la proprit.

    LEtat intervient pour modifier cette rpartition incomplte et ingalitaire, selon plusieurs formulesou modes de rpartition.

    LES MODES DE REPARTITION.

    La redistribution.

    Elle consiste prlever, par limpt et les cotisations sociales, une partie des revenus primaires, quiest ensuite raffecte.

    Lobjectifs de cette rpartition sont de trois (3) ordres:

    Rduire les ingalits de revenus.Lutter contre la pauvret par une aide sous forme de revenu minimum ou des services gratuits.

    Assurer la couverture sociale des personnes contre certains risque (maladies, chmage, vieillesse,etc.).

    Les revenus de transfert.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    2 ) .2 ) . LES FACTEURS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE :Les facteurs pouvant influencer le degr de croissance conomique sont nombreux :

    Laugmentation de la population active et lamlioration de sa qualification Laccroissement du capital technique et son perfectionnement Le progrs technique et les innovations sous toutes leurs formes (en matire

    dorganisation du travail en matire de gestion et management des entreprises, en matire degestion des ressources humaines...).

    LA MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE :Pour mesurer la croissance conomique, on retient comme indicateur de la production, le produitintrieur brut. La croissance correspond donc au taux de croissance du PIB.

    1001tempsau PIBduValeur

    1tempsau PIBduValeur 2tempsau PIBduValeur croissancedetaux Le

    = Exemple : PIB

    1 = 6 000 millions de $

    PIB 2 = 6 240 millions de $

    Taux de croissance = %4 100000 .6

    000 .6 240 .6 =

    LES OBJECTIFS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE :a) . Les buts politiques et sociaux:

    la satisfaction des besoins jugs indispensables le recouvrement de lindpendance politique vis - - vis de lhgmonie externe le renforcement de la libert et du pouvoir de dcision nationale chapper la politique de domination et dalination des pays dvelopps

    b) . Les buts conomiques: le renforcement de lindpendance conomique le progrs et le dveloppement conomique et social de la population

    c) . Les conditions de la croissance conomique :Laccroissement de la production qui dfinit la croissance est dtermine par un ensemble deconditions devant tre runies, savoir :

    Les ressources humaines adquates les ressources naturelles ncessaires le degr du progrs technique la qualit de lesprit dinitiative

    la prsence dinstitutions conomiques et politiques stables et efficaces le degr lev dducation et de formation professionnelle de la population le niveau de lpargne et de linvestissement le niveau des capitaux et des revenus une bonne organisation du travail

    5 - LES ETAPES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE :

    Selon lconomiste ROSTOV, dans son ouvrage relatif aux tapes de la croissanceconomique, lacroissance conomique passe ncessairement par cinq tapes :

    1. Les socits traditionnelles: Etape caractrise par la prdominance de lactivit agricole etdes mthodes de production archaques ;

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Population active = 2 millionsPopulation active occupe ou travailleuse = 1,5 millionsCalculer le taux de chmage

    Solution :1) calcul de la population en chmage :

    2 millions - 1,5 millions = 500.000 personnes

    2) calcul du taux de chmage :

    %25100Millions2000.500 =

    C ) .C ) . Les formes et les causes du chmage :

    1 ) .1 ) . Le chmage classique :Il y a chmage lorsque le salaire est trop lev pour que lesentreprises puissent produire de faon rentable.

    2 ) .2 ) .Le chmage keynsien :Lconomiste Keynes explique le chmage par linsuffisance de lademande et conclut la ncessit de politiques de relance.

    3 ) .3 ) . Le chmage structurel : Il tient du dclin de certains secteurs (agriculture, secteur du btiment et travaux publics) ou aux transformations profondes de lappareil productif (automatisation).

    4 ) .4 ) .Le chmage conjoncturel :Il rsulte dun ralentissement temporaire de la production. Toutredressement de lactivit entrane une diminution du chmage.

    5 ) .5 ) .Le chmage frictionnel :Il rsulte dun manque dinformation et de transparence sur lemarch du travail, ainsi que linadquation entre les qualifications offertes et demandes.

    Section 2 - LA POLITIQUE DE LEMPLOI

    Il n y a pas de remde miracle au chmage mais un certain nombre de mesures peuvent treadoptes

    Pour rduire le volume et les effets du chmage et en mme temps viser la cration des emplois.La

    Lutte contre le chmage est lun des objectifs majeurs de la politique conomique globale.1 ) .1 ) . La politique de relance: Elle vise au redmarrage conomique par une augmentation de la

    demande. Elles passent par un accroissement des revenus distribus et un recours plus facileau crdit pour stimuler consommation et linvestissement.

    2 ) .2 ) . Le traitement social du chmage: LEtat et les partenaires sociaux ont mis en place desdispositifs pour limiter les risques dexclusion sociale et faciliter la rinsertion des chmeurs

    dans le monde du travail. Cest ce quon appelle le traitement social du chmage.3 ) .3 ) . La politique active :Elle prvoit de faciliter laccs lemploi en amliorant la formation

    professionnelle des chmeurs, stages et contrat dinsertion.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    ChapitreCREDIT

    1. DEFINITION ET ROLE ECONOMIQUE DU CREDIT :

    1.1. Dfinition du crdit :Petit DUTAILLIS dans son ouvrage le risque du crdit bancaire donne au crdit cettedfinition : Faire crdit, cest faire confiance, cest donner librement la disposition effective et immdiatedun bien rel ou dun pouvoir dachat contre la promesse que le mme bien, ou un bien quivalent,vous sera restitu dans un certain dlai, le plus souvent avec rmunration du service rendu et dudanger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature mme de ce service . A lalecture de ce passage apparat un lment essentiel en tant que support du crdit la confiance avec en contrepartie la promesse de rembourser. Temps, Confiance,Promesse de rembourser se combinent pour engendrer le crdit ;

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    1.2. Justification et rle conomique du crdit :Le recours au crdit se trouve justifi par llargissement des marchs, lessor conomique, le

    progrs social. Les progrs techniques, le perfectionnement des moyens de transport etlaccroissement des populations exigrent des moyens trs suprieurs ceux dont pouvaitdisposer le modeste artisan. Ils permirent aussi denvisager la constitution de stocks, la fabrication

    pour une consommation future et trs large, lachat de matires premires de rserve qui, enrgularisant le march et en vitant la disette et les pnuries nentranrent pas moins les

    producteurs et fabricants investir des capitaux beaucoup plus importants et rechercher une aideextrieure.2. LES TYPES DE CREDITS :

    Les trois types demprunteurs principaux sont : - Les mnages (crdit la consommation) ;- Les entreprises (financement complmentaire des investissements ou financement delexploitation ; - Le trsor (financement du dficit budgtaire). Si le crdit la consommation estinexistant ou presque en Algrie, il faut noter que le crdit joue un rle essentiel en matire definancement de linvestissement productif et le financement des stocks notamment.2. 1. Le crdit court terme :On appelle ainsi les emprunts faits pour une dure infrieure un an. Le but de ces emprunts nest

    pas de financer des quipements productifs mais il sert au financement des stocks ou de la production saisonnire. Le plus souvent, il est accord par les banques de crdit, par escompte delettres de change ; il nest donc pas financ par lpargne mais par une cration de monnaie

    puisque lescompte bancaire est une cration de monnaie bancaire (scripturale dabord, puisfiduciaire, sil y a rescompte). On parle dans ce cas de crdits de fonctionnement ou de crditsdexploitation ou de crdits finanant le bas du bilan.2. 2. Le crdit moyen terme :Le crdit moyen terme a une dure pouvant varier de 2 7 ans. Il finance principalement lesmatriels et les installations lgres dont la dure damortissement nexcde pas 7 ans. Ladistribution des crdits moyen terme est assure par les banques et les tablissements spcialiss,sous forme de crdits moyen terme. Le secteur conomique priv a longtemps t marginalis enAlgrie, les pouvoirs publics encourageant plutt le secteur public dans le cadre de lconomie

    planifie. Avec les rformes conomiques nouvelles et au dbut des annes 1980, unerorganisation de ces options a commenc se manifester et un certain nombre de mesures ont t

    prises pour rhabiliter et redynamiser les investissements des entreprises du secteur priv.2. 3. Le crdit long terme :Le crdit long terme est accord pour une dure de 7 25 ans, ou plus. Il est donc rserv auxinvestissements, pour lesquels il faut compter au moins ce dlai avant que lon puisse obtenir suffisamment de recettes supplmentaires pour pouvoir rembourser les emprunts.

    Les crdits long terme sont financs par les institutions financires grce lpargne nationale outrangre. Plus la quantit dpargne est forte, plus le montant des investissements sera lev.Les crdits long terme financent les immobilisations de lentreprise : btiments, quipements,usines, gros matriel, etc.Leur acquisition est faite pour une longue dure au cours de laquelle leur utilisation permettra dedgager un chiffre daffaires et un bnfice dont une partie servira au remboursement du crdit. EnAlgrie, les crdits long terme ntaient jamais octroys aux entreprises du secteur priv. Avec laloi 82-11 du 21 aot 1982 relative linvestissement conomique priv, ce financementdevient enfin possible.3. LE LEASING OU CREDIT BAIL :

    Le leasing est une technique amricaine de financement des investissements, qui sest dveloppeen Europe et notamment en France et qui commence susciter de lintrt dans dautres pays, au

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Maghreb par exemple. Cest une technique qui peut concerner aussi bien les btiments etconstructions diverses (Leasing Immobilier), que le matriel et loutillage (leasing mobilier).On peut dfinir le leasing comme un contrat de location assorti dune promesse de vente. Il est

    pratiqu par des socits spcialises qui font lacquisition du bien dsir et le mettent ladisposition du client moyennant un loyer. Le contrat de leasing comporte une priode diteirrvocable, au cours de laquelle les parties en prsence ne peuvent pas dnoncer le contrat. Cette

    priode correspond, peu prs, la dure damortissement du bien en question.A lissue de cette priode dirrvocabilit, le locataire a trois options possibles :

    Renoncer la location du bien et mettre fin au contrat ; Acheter le matriel un prix bas puisquil est amorti ; Renouveler le contrat, avec des redevances plus faibles.

    Chapitre : LA PLANIFICATION ALGERIENNE

    I. OBJECTIFS DE LA PLANIFICATION :Les deux raisons principales de la planification sont :

    1. De dfinir clairement dans quelle direction sont utilises les ressources financires etles ressources humaines entreprises en vue datteindre les objectifs tracs ;

    2. Daccrotre les chances de ralisations de ces buts et ces objectifs.Enfin, lobjectif de la planification est datteindre une croissance conomique durable etquilibre, le but final tant parvenir une meilleure satisfaction des besoins.En Algrie, lobjectif de la planification tait de raliser les actions dfinies dans la stratgieconomique algrienne long terme en sappuyant sur la valorisation des hydrocarbures, la

    rorganisation de lactivit conomique et la monopolisation tatique de la quasi-totalit desactivits, par le recours aux plans de dveloppement moyen terme.

    II. LES TECHNIQUES DE LA PLANIFICATION :

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Llaboration dun plan est une opration trs complexe, on peut cependant ramener llaborationdun plan quatre tapes principales, il sagit de :

    1 ) .1 ) . Lanalyse et diagnostic du bilan conomique: Analyse des chiffres de production et des capacits de production ; Investissements raliss et reste raliser ; Analyse de la structure socioprofessionnelle de la population et les perspectives deformation Dtermination des diffrents types de revenus : Dtermination des consommations enregistres (dorigine nationale et /ou faisantappel limportation ; Rsultats du commerce extrieur.

    2 ) .2 ) . La dtermination des objectifs prioritaires : Dterminer les conditions de ralisation ; Etudier les possibilits quoffre lconomie nationale.

    3 ) .3 ) . La dtermination des grandeurs de chacune des principales variables de lconomie :Et ceci, en vue de raliser concrtement les objectifs.A cet effet deux tableaux conomiques sont utiliss :

    a) . Le tableau des changes industriels: qui permet de dterminer la croissance de chaque branche pour obtenir le taux de croissance gnral voulu, compte tenu des objectifs prioritaires et des contraintes (consommations)

    b) . Le tableau demplois - ressources: Exemple :

    Le tableau Epargne - Investissement : Si lon veut atteindre telle production, il fautinvestir tant, donc dgager tant dpargne. Ceci veut dire que le consommateur ne doit

    pas dpenser tant. Ces tableaux demplois - ressources donnent les contraintesconomiques que doit respecter le plan pour tre cohrent

    4 ) .4 ) . Dtailler les objectifs et les moyens ncessaires la ralisation :Ceci doit tre laborer par entreprise pour que le plan soit excut convenablement.

    5 ) .5 ) . Analyser et enregistrer les rsultats obtenus.

    6 ) .6 ) . Contrler le processus de planification et corriger les carts.La correction des carts doit tre faite entre les objectifs tracs et les actions ralises.

    III. LE CONTENU DES PLANS :

    3 . 1 .3 . 1 . Le plan triennal (1967 - 1969 ) :Souvent qualifi de pr - plan, reprsente un effort

    dadaptation des structures socio-conomiques et institutionnelles du pays. Il sagit dun programme dinvestissements sectoriels. Ce plan attribue la priorit linvestissement danslindustrie de base et dans les activits lies aux hydrocarbures.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    . 2 .. 2 . Le premier plan quadriennal (1970 - 1973 ) :Il constitue un progrs remarquable dans ladcentralisation, la quantification et la prcision, par lassociation des collectivits locales la

    planification. Dans ce cadre la wilaya propose, aprs consultation des communes, des actionsdinvestissements sociaux (cole, routes, structures sanitaires...).

    Le secrtariat d Etat au plan fournit aux entreprises publiques des critres de choix et declassification des investissements pouvant permettre un pr - planification par branche.

    . 3 .. 3 . Le second plan quadriennal (1974 - 1977 ) :Il a pour objet dune part dachever les projets en retard et dautre part de procder de nouveaux investissements. Ce plan poursuit lesmmes priorits quauparavant. Cependant les investissements dans le secteur agricole, dulogement et linfrastructure sont fortement accrus.

    Lindustrie saccapare une part importante dans linvestissement planifi global : soit 43,40% dans le second plan quadriennal contre 44,70 % ans le premier.

    . 4 .. 4 . La priode (1978 - 1979 ) :Tout en tant pas couverte par un plan cette priode nereprsente nullement une pause en matire dinvestissements publics. Ces derniers s y lvent 110 milliards de DA.

    . 5 .. 5 . Le premier plan quinquennal (1980 - 1984) :Le premier plan quinquennal revoit etcorrige les dsquilibres constats. Le volume des investissements est prvu 250 milliards de DAsoit deux fois et demi (2.5) de plus que le 2me plan quadriennal. 63 milliards sont destins auxhydrocarbures et une enveloppe trs importante est destine au secteur de lagriculture.

    .. Le second plan quinquennal (1985 - 1989 ) :Sur 550 milliards de DA, 51 milliardsseulement sont consacrs aux hydrocarbures.

    Laccent est mis sur une meilleure cohrence physique, sur lintensification des capacits de production existantes et sur leur meilleure gestion.

    4. LA POLITIQUE ECONOMIQUE ALGERIENNE

    La politique conomique dsigne un ensemble de dcisions prises par les pouvoirs publics afin

    datteindre, grce lutilisation de divers instruments objectifs, le dveloppement conomique.. La situation de lconomie algrienne aprs lindpendance :La situation conomique

    de lAlgrie au lendemain de lindpendance sest caractrise par ce qui suit :

    Exode massif des europens laissant lconomie totalement paralyse (50 000 cadresmoyens et 100 000 ouvriers et employs) ;

    Transfert de capitaux par les colons trangers ; Baisse de la production et arrt de nombreuses units de production industrielle ; Fermeture des minerais ; Transfert des avoirs en or en Europe ; Exode rural vers les villes ; Emigration vers lextrieur du pays ; Disparits rgionales entre les wilayate et disparits entre les revenus individuels des

    populations Absence doctroi des crdits par les banques trangres pour le financement des

    projets conomiques ; Sabotage conomique par LO A S. ; Sous dveloppement scientifique et culturelle suite la politique danalphabtisation

    suivi par limprialisme franais lencontre du peuple algrien. (Tauxdanalphabtisation = 80 % de la population globale ) ;

    Dsquilibre entre la croissance conomique et la croissance dmographique ; Problmes sociaux (logement - sant - chmage).

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Section .1. LES BASES DUNE STRUCTURE ECONOMIQUE MODERNE:

    Pour sortir de cette situation lAlgrie a adopt une politique conomique base sur des critresscientifiques pralablement tudis, il sagit : Du choix socialiste comme modle de dveloppement ; De la rcupration des richesses nationales ; Du monopole du commerce extrieur.

    1 .1 . Le choix du modle socialiste de dveloppement: La politique conomique algrienne sest base sur le choix du modle socialiste en tant que moyen de dveloppement global.Une stratgie globale de dveloppement conomique a t conue et labore dans ce cadre, etce, suite une tude et un diagnostic qui a dtermin les points forts et les points faibles delconomie algrienne. Il faut noter que de lanalyse de cette situation deux rsultats ont tmis en vidence :

    a. La ncessit dorienter et de centraliser lintervention de l Etat dans le domaine desactivits conomiques et sociales.

    b. La ncessit de lapplication dune politique conomique collectiviste regroupant lesgrands secteurs dactivits dans le pays.

    2 .2 . La nationalisation des richesses algriennes: La reconqute des ressources naturelles etnationales, leur gestion directe, la matrise des facteurs de production, lintervention de l Etatdans les oprations relatives aux investissements productifs sont les facteurs et les axes les plusimportants autour desquels gravite la politique de dveloppement en vue dassurer uneindpendance conomique lgard de lextrieur.Cest dans ce cadre que lAlgrie a procd aux actions de nationalisations suivantes :

    Nationalisation des terres des colons et des biens vacants Application du systme dautogestion (rglements et dcrets de mars 1963 etDcembre1968) ; Nationalisation de la Banque dAlgrie, devenue Banque Centrale dAlgrie en

    janvier 1963 : Emission montaire du DA (unit montaire) en janvier 1963 ; Nationalisations de toutes les banques commerciales trangres en 1966 ; Nationalisation de toutes les socits dassurance et de rassurance en 1966 ; Nationalisation du commerce extrieur et du secteur des transports ; Nationalisation de toutes les minerais en mai 1966 ; Nationalisation de tout le rseau tranger de distribution des drivs du ptrole ; Nationalisation du gaz naturel et de 51 % du capital dans le domaine du ptrole le 24fvrier 1971.

    3 .3 . Le monopole du commerce extrieur ou le protectionnisme: Dans le but de protger la production nationale de la concurrence trangre, lamlioration de la situation de la balancecommerciale et la restructuration du secteur du commerce extrieur, lAlgrie a procd lacration dentreprises et doffices nationaux selon les spcialits souhaites.Ces derniers ont t dvelopps et amliors selon les besoins et les exigences dudveloppement conomique et social.

    Ces entreprises et offices nationaux avaient droit au monopole de limportation des biens etleur distribution et commercialisation tout en encourageant la production nationale et enrecherchant lamlioration du volume des exportations.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Ces tablissements ont dailleurs procd la signature de plusieurs conventions commercialesavec plusieurs pays dont notamment les pays en voie de dveloppement en vue dencourager les changes et la coopration sud - sud.Il faut souligner que lAlgrie a procd une diversification plus large des importations etexportations en vue de protger lconomie algrienne des influences politiques dedpendances diriges par lextrieur.

    Section.2- LES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE ALGERIENNE :

    Les instruments de la politique conomique algrienne sont relatives : Lorganisation et la planification ; le dveloppement de lagriculture et lindustrialisation.

    1 .1 . lOrganisation et la Planification:a) . LOrganisation: La notion dorganisation dun systme conomique met en jeudeux paramtres :

    1. Lorganisation et ladministration conomique ;2. Le mode de rgulation conomique.3. lOrganisation et ladministration conomique concernent :

    1 .1 . Dune part lorganisation des principaux oprateurs conomiques : savoir les units de production et de distribution, les entreprises de production et de distribution, le secteur de production et de distribution (ministres de tutelle ). Il sagit ce niveau de connatre :

    Les structures organisationnelles propres chaque oprateur ; La place et la fonction devant tre remplies par chaque oprateur dans le systme et la nature

    des relations qui les caractrisent.

    Il faut noter que chaque fois que les dcisions touchant au fonctionnement et au dveloppement delunit sont concentres entre les mains des instances dont elle dpend (entreprises / ministres /administrations conomiques), le systme est centralis.Le systme est dcentralis lorsque lunit de base matrise elle-mme son propre devenir ;

    Dautre part les administrations dencadrement et de rglementation: Elles sont charges demettre en uvre lensemble des moyens ncessaires la prise en charge par les agentsconomiques dfinis plus hauts, des objectifs qui leur sont fixs : en matire de :

    Approvisionnement ; Distribution ; Financement ; Rglementation du travail.

    La rglementation constitue lensemble des dcisions qui fixent le cadre juridique lactivit desunits de base.Plus cette rglementation est pousse et dtaille, moins lentreprise ou lunit ont lautonomie.

    2 .2 . Le mode de rgulation conomique: Cest le type et la nature des mcanismes de directionde lconomie qui sont mis en uvre :

    Il sagit en Algrie du mode administratif de rgulation. Celui-ci repose essentiellement sur unerglementation impose par le centre (le pouvoir de lEtat ) aux diffrentes units de base de

    production et de distribution. De ce point de vue lessentiel de la rgulation est le fait dedispositions diverses relevant du droit conomique.

    Les critres de ce mode de rgulation sont quasi - exclusivement politiques et mconnaissent lesrgles de loptimum conomique.

    b) . La planification :(Voir Chapitre relatif la planification algrienne )

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    2 .2 . Le dveloppement de lagriculture: (Voir aussi Chapitre relatif lAgriculture en Algrie)Au lendemain de lindpendance lAlgrie a ax ses efforts sur la rcupration des terresabandonnes par les colons et leur organisation sous formes, soit de fermes socialistes, soit decoopratives autogres.Dans le cadre des plans de dveloppement deux principaux objectifs ont t tracs en vue dulancement du secteur agricole :

    a- Donner la priorit la satisfaction des besoins de la population algrienne et la couverturedes besoins du march nationale par les produits agricoles ;

    b- Amliorer les conditions de vie des fellahs et lutter contre lexode rural par la lutte contre lesdisparits rgionales et lquit en matire de distribution des terres agricoles dans le cadredu dmarrage de la rvolution agraire.

    Dans ce cadre le gouvernement algrien a labor un programme dactions qui gravite autour desaxes suivants :

    Laccroissement du rendement en matire de production animale et vgtale ; Lexploitation dune grande superficie de terres agricoles ; Lamnagement des zones semi dsertiques ; Le dveloppement de lagriculture saharienne ; Le dveloppement de lagriculture en zone montagneuse ; la prise en charge des actions de formation et de recherche en matire agricole, etc.

    3 .3 . Le lancement dune industrie lourde: (voir aussi Chapitre relatif lindustrialisation enAlgrie)

    Lindustrialisation constitue un axe important autour duquel tourne la politique conomique

    algrienne. Lun des grands objectifs de la conduite du dveloppement aprs lindpendance, taitde rechercher lamlioration du niveau de lemploi des populations algriennes et la lutte contre lechmage, par lindustrialisation, le renforcement de lindpendance conomique et la lutte contrele sous dveloppement.A cet effet lEtat a rserv une part trs importante des investissements.La planification et le lancement dindustries publiques seront soutenue ds 1974 par loctroi deressources financires importantes grce lexportation des hydrocarbures dont le prix, enregistre, lpoque, une hausse spectaculaire. Il faut souligner que dans le cadre du 2 me plan quinquennalles efforts du gouvernement algrien se sont axs sur la ralisation des objectifs suivants ;

    la continuit des efforts dindustrialisation Le dveloppement et laccroissement des activits industrielles de transformationdont lobjectif est de satisfaire les besoins sociaux ; Laccroissement et le dveloppement des changes conomique entre les diffrentssecteurs ; La ralisation de lintgration conomique ;

    LES RICHESSES NATURELLES ALGERIENNES ET LE MILEU HUMAIN :

    I. LES RICHESSES NATURELLES EN ALGERIE :

    1.1. LE SOL :a - La fort : Couvre 4 millions dhectares dont 700.000 oprs dans le cadre des actions dereboisement (1986).En 1987, 80.000 hectares avaient t plants dans le cadre du projet spcial ; le barrage vert.

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    En 1985, lAlgrie a produit 138.000 quintaux de lige, 60.000 mtres cubes de bois industriel et34.000 tonnes dAlfa ;b - la terre : Les surfaces cultivables 4 millions 500 milles d hectares, soit 1.91 % de la surfaceglobale estimes 240 millions dhectares, se situent principalement au Nord.La surface agricole svalue 7 millions 500 milles hectares, soit 3.12 % de la superficie totale.Les crales occupent : 3.000.000 d hectares.Les arbres fruitiers :

    Agrumes : 100.000 hectares Oliviers : 171.000 hectares Palmiers - dattiers : 71.000 hectares Figuiers : 40 000 hectares Autres : 110.000 hectares Vignes ; 230.000 hectares Les cultures marachres : 150.000 hectares

    A cela sajoutent 250.000 hectares conquis la culture principalement au sud.c) . L eau :

    Les ressources en surface: sont estimes une moyenne allant entre 15 milliards et 17 milliardsdeMtres cubes par an de prcipitations dont seulement environ 3 milliards 4 milliards sontexploits, les autres vont se dverser dans la mer Mditerrane ou dans les chotts des hautes

    plaines (lacs sals du Hodna ) et le Sahara (1million 500 milles).Les ressources souterraines: svaluent en usage annuel 1 million 800 milles de mtres cubes

    pomps au Nord et 1 million 600 milles de mtres cubes au Sahara.

    1 . 2 .1 . 2 . LA MER :LAlgrie a une faade maritime de 1200 kilomtres, son plateau continental, large de 10 miles

    lOuest stend sur 14.000 kilomtres carrs.La pche est estime 100.000 tonnes avant 1980, 86.000 tonnes en 1985, et 30.000 tonnes en1980.Les espces de poissons les plus pches sur les ctes algriennes sont les sardines, anchois, thon

    pageots, rougets, merlans, crevettes, langoustes.

    1 . 3 .1 . 3 .LE SOUS - SOL :LAlgrie est connue pour son ptrole (gisements de Hassi Messaoud ) et son gaz (Hassi-Rmel)En 1986, plus de 53 millions de tonnes de ptrole brut et condensa ont t produites et 32 millionsde tonnes de gaz. Les autres minerais exploits sont :

    Le fer (mines de lOuenza lEst ) avec 3 millions 500 milles de tonnes Le gisement de Gara Djebilet (Ouest) nest pas encore exploit. Les phosphates ( Djebel Onk, Tebessa ) avec 1 million 200 milles de tonnes en 1985. Le zinc : 26.000 tonnes Le plomb : 6000 tonnes Le cuivre : 1000 tonnes

    II. LE MILIEU HUMAIN :

    Evolution du nombre de la population algrienne :

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    Priode Nombre dhabitants

    1962 10.200.000

    1966 12.142.0001977 17.000.000

    1987 22.971.0001996 28.000.000

    Le taux de croissance naturelle de la population est estim :

    Priode Taux de Croissance Naturelle

    1967 3.42%

    1984 3.16%

    Le nombre de naissance vivant :

    Priode Nombre de naissance

    1954 363 000

    1984 833 000

    Le nombre de dcsPriode Nombre de naissance

    1954 115 000

    1984 137 000

    En 1985, plus de 57 % de la population avait moins de 19 ans et 3,9 % de la populationreprsentaitPlus de 65 ans soit 850.000.

    LINDUSTRIE EN ALGERIE :

    La stratgie dindustrialisation initie en 1967 sappuie sur un secteur producteur de moyens de production assez consquent savoir lindustrie industrialisante.Ce qui suppose des ressources varies et abondantes en capitaux et facteur humain ;LAlgrie produisait, la fin des annes 1980, et ce grce ses usines propres, aussi bien de lacier que des tissus, du ciment ou du savon, des tlviseurs ou des camions, des mdicaments ou desengrais, des tracteurs ou des centrales tlphoniques, etc.Elle est mme devenue un pays exportateur de certains produits industriels.On note galement la prsence dindustries chimiques (70.000 tonnes de dtergents en 1986 et130.000 tonnes de peintures et vernis), ainsi que la production dengrais phosphats (260.000tonnes) ou composs (50.000 tonnes) ou la production de mdicaments (antibiotiques).

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    les ronds bton 330.000 tonnesLes tubes. 200.000 tonnes

    A noter que diverses entreprises publiques assurent la transformation de ces produits en :

    Charpentes mtalliques .118.000 tonnesWagons ..700 units / an.

    Lindustrie mtallurgique produit galement :

    les grues730 unitsles pelles mcaniques 500 unitsLes btonnires.. 400 unitsles pylnes 50.000 units

    Ceci, en plus dun nombre important de citernes, radiateurs, baignoires, lavabos, etc.

    Lindustrie mcanique:Camions .6.550 unitsCar et bus . 849 unitsMoteurs diesel ..l 12.000 unitsTracteurs . 6.500 unitsMoissonneuses-batteuses. 1.100 unitsCyclomoteurs 48.000 unitsFraiseuses (machines outils) ..160 units

    Perceuses .. 350 unitsTours ..160 unitsTourets .. 580 units

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    Chapitre :LAGRICULTURE EN ALGERIE

    La surface agricole de lAlgrie estime 7millions 500 milles hectares sur environ 240millions dhectaresReprsentant la surface globale du sol algrien, se trouve la veille de lindpendance, rpartieentre secteur colonial dit moderne (2 millions 200 milles hectares ) et le secteur algrien dittraditionnel (5 millions 500 milles hectares ).Les terres abandonnes par les colons sont dclares vacantes et mises en autogestion.Elles constitueront officiellement le secteur socialiste agricole aprs les nationalisations entreprises

    par lAlgrie.Le manque de cadres contraint leur regroupement en gigantesques exploitations : les 22.000fermes coloniales donnent 2.200 domaines socialistes dune superficie de 1000 hectares.

    I. LAUTOGESTION :Les terres abandonnes par les colons trangers, sont mises en autogestion par lordonnance du 23mars 1963, sur une surface de 2millions 400 milles hectares rpartis entre 22.000 fermesemployant 23.000 ouvriers agricoles.Ces terres sont concentres au nord dans le Tell et surtout sur les plaines ctires.

    1 . 1 .1 . 1 .LOrganisation de lAutogestion:Les fermes gres par les travailleurs et le mode dorganisation du travail est le mme que celui descolons : mme cultures, mme terres, mme dbouchs (on exporte toujours le vin vers la France),mme emploi, mme technique.En 1963, le gouvernement lgalise la situation des comits de travailleurs qui avaient pris en mainla gestion des fermes coloniales ;

    1 . 2 .1 . 2 .Les organes de lAutogestion:

    a) . Lassemble Gnrale: organe suprme du secteur d autogestion, elle est compose destravailleurs permanents et procde l lection du comit des travailleurs. Elle se runie unefois tous les trois mois.

    b) . Le Comit des Travailleurs: Il est lu par lassemble gnrale pour une priode de trois(3) ans. Il se runie une fois par mois. Il contrle les activits de la commission de gestion. Ildtermine et fixe les crdits allous aux paysans et procde llection de la commission degestion.

    c) . La Commission de Gestion: Elle est lue pour une priode de trois ans. Elle est constitue detrois membres au minimum et 11 au maximum. Elle prend les dcisions ncessaires lactivit agricole conformment aux orientations de lassemble Gnrale.

    d) . Le Prsident: Il est dsign par les membres de la Commission de Gestion ou lu directement par lassemble Gnrale des travailleurs. Il applique les rsolutions de lassemble Gnrale.

    e) . Le Directeur: Il est nomm par l Etat et est charg dassister la commission de gestion dansla ralisation des travaux techniques. Il veille la conformit du plan de lunit avec le plannational.

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    2 . 3 .2 . 3 .La balance des capitaux court terme: Les capitaux court terme sont les instruments decrdit payables vue ou terme dont la dure ne peut dpasser un an, exemple : les dpts vueou terme de moins dune anne, les bons de trsor et les effets de commerce.

    La balance des capitaux court terme concerne le secteur priv non bancaire et le secteur bancaire.

    Modle de balances de capitaux:

    OPERATIONS COURANTES Crdits Dbits Solde1. Marchandises

    Exportations et Importations

    Ngoce InternationalServices

    Transferts UnilatrauxTotal

    2. CAPITAUX A LONG TERMECrdits commerciauxInvestissements directsAutres investissementsPrts et empruntsInvestissement de portefeuille

    Total3. CAPITAUX A MOYEN TERME

    Secteur priv non bancaireSecteur bancaire

    Total

    Total Gnrale

    1. Le solde de la balance commerciale: Le solde de la balance commerciale = Import - Ex portLexcdent commercial: Il indique une entre en devises, cest un indicateur de comptitivitdun pays Le dficit commercial: Il traduit une sortie et une perte en devises.

    2. Lvaluation des changes de marchandises:Les exportations: Elles sont estimes en FAB (Fronco-Frontire ) ou FOB (free on Board ).

    La valeur retenue pour les exportations reprsente le prix la frontire, compte tenu uniquement ducot de transport et dassurance du lieu de production la frontire.

    Les importations: Elles sont values en CIF (Cost Insurance and Freight) ou CAF (CotAssurance Fret ).

    La valeur retenue pour les importations comprend les frais de transport et dassurance jusquau lieudintroduction dans le territoire douanier de destination.

    3. Composition de la balance des paiements :La balance commerciale comprend lesexportations et les exportations de biens.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    indpendance. La premire institution qui devait natre aprs les actions de nationalisations desinstitutions financires aussitt lindpendance arrache, fut la Banque Centrale d Algrie sesubstituant aux attributions et prrogatives de lex - Banque d Algrie et du conseil algrien ducrdit.

    Section.1. LA BANQUE CENTRALE DALGERIE :Cre par la loi du 12/12/1962 avec un capital initial totalement souscrit par lEtat. La banquecentrale dAlgrie tait dote dun conseil dadministration, deux censeurs nommes par le chef delEtat. Le rle de ces deux censeurs en leur qualit de hauts fonctionnaires du ministre desfinances, choisis pour leur s comptences montaire, financires et conomiques tait celui duncommissariat aux comptes charg de surveiller la gestion et dexaminer rgulirement tous lesdocuments de la banque. Au terme de ses statuts, elle devait avoir pour missions principales : L mission de monnaies et de rgulation de la circulation montaire ; Diriger et contrler ladistribution du crdit ; Assurer les oprations de rescompte des titres publics et privs courtterme prsents par les banques primaires et, titre exceptionnel, par les particuliers ; Accorder desconcours lEtat sous forme d escompte dobligations cautionnes souscrites lordre du trsor ou davances consenties ce dernier ; Appliquer et faire appliquer la rglementation des changes ;Participer aux ngociations daccord de paiement, de compensation, de prts et demprunts avecltranger ; Grer les rserves de changes (or et devises) du pays ; Autoriser les importations et lesexportations inities par les oprateurs conomiques nationaux publics ou privs. A partir doctobre1963 lAlgrie a dcid de se doter d un Institut dmission gre librement et de sattribuer unemonnaie ds 1964, le Dinar dfini non plus par rapport au Franc mais par rapport lor ; la paritofficielle dclare au Fonds Montaire International tant 1 DA = 0.180 grammes dor.

    LA REFORME DE 1990 ET LA LOI SUR LA MONNAIE ET LE CREDIT :La loi sur la monnaie et le crdit promulgu an avril 1990 constitue un nouveau dispositif lgislatif

    de soutien aux rformes conomiques engages ds 1988 par les autorits politiques du pays. Cetteloi vise plusieurs objectifs, il sagit de :Mettre un terme dfinitif toute ingrence administrative dans le secteur financier ; Rhabiliter lerle de la Banque dAlgrie dans la gestion de la monnaie et du crdit ; Rtablir la valeur du dinar algrien ; Procder une meilleure banquarisation de la monnaie ; Encourager les investissementsextrieurs utiles lconomie ; Assainir la situation financire des entreprises du secteur public ;

    Dfinir et clarifier les missions dvolues aux banques et aux tablissements financiers ; Diversifier les sources de financement des agents conomiques, notamment les entreprises par la cration dun

    march financier. Aux termes de la loi sur la monnaie et le crdit du 14 avril 1990, la Banque d Algrie est charge de lmission de monnaie, du contrle de la distribution des crdits lconomie, de la gestion des rserves de changes, de l octroi de concours l Etat. Elle estcharge galement dassurer les oprations de rescompte, de gestion du march montaire, deschambres de compensation, du march des changes, de l octroi des agrments pour louverture de

    bureaux de reprsentation et / ou dinstallation de banques et tablissements financiers trangers enAlgrie. La Banque dAlgrie est dirige par un gouverneur assist de trois vices gouverneurs.Ladministration de la Banque st exerce par un conseil de la monnaie et du crdit qui joue undouble rle de conseil dadministration et dautorit montaire.

    En tant que conseil dadministration: Le conseil de la monnaie et du crdit dispose de pouvoirs

    les plus tendus pour ladministration de la banque ; il dlibre sur lorganisation gnrale de la banque, arrte chaque anne le budget et la rpartition des bnfices et approuvent le projet decompte rendu annuel que le gouverneur adresse, en son nom, au prsident de la rpublique.

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    En tant quautorit montaire : Le conseil de la monnaie et du crdit dicte les rglements bancaires et financiers concernant notamment lmission de monnaie et sa couverture, les normes etconditions des oprations de la Banque centrale, les objectifs en matire dvolution des diffrentescomposantes de la masse montaire et du volume du crdit, ltablissement des normes et ratiosapplicables aux banques,

    La rglementation des oprations des banques avec leurs clients, la rglementation des changes etlorganisation du march des changes et prend les dcisions individuelles en matire dautorisationdouverture de reprsentation et ou dinstallation de banques et tablissements financiers trangers,de dlgation de pouvoirs dans le domaine de la rglementation des changes ; La surveillance de laBanque dAlgrie est assure par deux censeurs nomms par le prsident de la rpublique.

    Section .2. LES BANQUES COMMERCIALES PUBLIQUES :

    1 ) .1 ) .LA BANQUE ALGERIENNE DE DEVELOPPEMENT:Le rle de la banque dinvestissement a t dvolu la Caisse algrienne de Dveloppement qui at fonde par la Loi 63-165 du 7 mai 1963 sous l appellation de CAD. Qui sest substitue auxorganismes franais qui venait de cesser leurs activits ? . La Caisse algrienne de Dveloppementest devenue en 1971 Banque algrienne de Dveloppement suite lordonnance N 71-46 du 30

    juin 1971. Le capital social de dpart a t fix et souscrit entirement par l Etat.

    Missions et attributions de la BAD: Les interventions de la BAD, en matire de crdit,constituent financer essentiellement les investissements productifs moyen et long termes, cetitre elle tait charge de :Accorder des crdits dinvestissements dune dure maximale de 30 ans, avec possibilit de

    participer au bnfice de lentreprise assiste.Garantir des crdits consentis par dautres institutions financires nationales ou trangres Utiliser toutes sortes de prts pour faciliter les marchs de lEtat et ses collectivits locales Grer pour lecompte de lEtat des participations dans les entreprisesFaciliter les importations et achats de biens dquipement conformment au plan nationaldindustrialisationPrendre en charge la gestion financire du programme dquipement public

    Administration et direction de la BAD: La BAD est dirige par un Prsident Directeur Gnralnomm par dcret et assurant la grance de ltablissement suivant les objectifs dfinis par leConseil de Direction.Le Conseil de Direction est compos des membres issus des diffrents centres participants la

    planification conomique et financire.

    2 ) .2 ) .LA CAISSE NATIONALE DEPARGNE ET DE PREVOYANCE:Elle est institue par la loi N 64-227 du 10 aot 1964 sous forme dtablissement public, jouissantde la personnalit juridique et de lautonomie financire. Elle a repris les activits des sept (7)caisses dpargne existantes lpoque et de la CNEP franaise.

    Missions et attributions de la CNEP: La CNEP devait axer ses interventions dans trois (03)domaines essentiels :

    1) La mobilisation de lpargne des particuliers et son investissement.2) La gestion des fonds spciaux des collectivits locales (fonds de garanties et de solidarit

    Dpartementales et communales, fonds sociaux des personnels des collectivits locales et deshpitaux.

  • 8/14/2019 Cours Economie Gnrale1

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    LA REPARTITION DES REVENUS. La rpartition de la valeur ajoute.

    3) la mise en uvre dune stratgie de relance des actions de collecte des ressources par larpartition

    Maximale des centres de collecte (bureaux de postes et agences ), linstauration des formulessimples et pratiques (livrets dpargne + la formule pargne logement, comptes pargnedevises, livrets dpargne jeunes). Ceci en plus du financement des collectivits locales pour laralisation dinfrastructures aux niveaux des communes et wilayate, participation au

    financement des coopratives constitues dans le cadre de laccession des pargnants la proprit immobilire et loctroi des prts aux non pargnants, selon les conditions spcifiques, la construction ou aux travaux damnagement.

    3 ) .3 ) .LA BANQUE NATIONALE DALGERIE : La Banque National dAlgrie a t institue par lordonnance N66 - 178 du 13 juin 1966 sousforme de socit nationale rgie par la lgislation commerciale. La BNA est dirige par un

    prsident Directeur Gnral et un conseil de direction compos de reprsentants de diversministres.

    Missions et attributions de la BNA: La BNA est charge dexcuter la politique dugouvernement en matire de crdit court terme et de contribuer au financement et la mise en

    place de crdits moyen et long termes en relation avec les autres institutions et organismes publicsau financement. Elle est aussi charge de :

    1) donner sa garantie tous les marchs publics2) financer le commerce extrieur 3) recevoir en dpts toutes valeurs4) effectuer des crdits, de prts et des avances avec ou sans garantie5) louer des coff