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Date de soutenance : 04 Mai 2004

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Date de soutenance : 04 Mai 2004

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SOMMAIRE

SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES REMERCIEMENTS DEDICACE INTRODUCTION 1

Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET 3

Chapitre I : Présentation générale du projet 4 Section 1 : Genèse de ce projet 4 Section 2 : Faits historiques d’exploitation d’huile de palme 5 Section 3 : Caractéristiques du projet 7

Chapitre II : Etude du marché 10 Section 1 : Analyse de la demande 10 Section 2 : Analyse de l’offre et de la concurrence 13

Chapitre III : Approche théorique relative à l’évaluation du projet 19 Section 1 : Valeur Actuelle Nette(VAN) 19 Section 2 : Le Taux de Rentabilité Interne(TRI) 20

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Section 3 : Le Délai de Récupération du Capital Investi(DRCI) 20 Section 4 : L’Indice de Profitabilité(IP) 21

Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET 22

Chapitre I : Technique de production 23 Section 1 : Préparation des palmistes 23 Section 2 : De la palmeraie à l’huile brute 25

Chapitre II : Production et chiffre d’affaires prévisionnel 29 Section 1 : Les facteurs de production 29 Section 2 : La production proprement dite 30 Section 3 : Transposition du projet dans un diagramme de PERT 31

Chapitre III : Planification organisationnelle du projet 34 Section 1 : Ce que les agents marketing doivent savoir 34 Section 2 : Plan organisationnel du projet 36 Section 3 : L’administration financière et la gestion de développement de la l’entreprise

42

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Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET 45

Chapitre I : Investissement et évaluation 46 Section 1 : Nature des investissements et leur évaluation

46 Section 2 : Fonds de roulement initial 49 Section 3 : Sources de financement 56 Section 4 : Amortissements financiers et industriels 59

Chapitre II Etude de rentabilité 63 Section 1 : Compte de résultat prévisionnel et tableau des grandeurs caractéristiques

de gestion 63

Chapitre III : Evaluation du projet 71 Section 1 : Evaluation financière du projet 71 Section 2 : Les autres critères d’analyse financière du projet 74 Section 3 : Impacts du projet 78

CONCLUSION 81 BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

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TABLES DES MATIERES

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : Composition des ménages 11 Tableau n° 2 : Estimation de la demande potentielle d’huile à partir de 2004 12 Tableau n°3 : Nombre de ménage 12 Tableau n°4 : Consommation d’huile de cuisine 13 Tableau n°5 : Utilisation des huiles industrielles sur les marchés locaux 13 Tableau n°6 : Prix des huiles de palme artisanales sur les marchés locaux 15 Tableau n°7 : Prévision des prix de litre d’huile de palme 16 Tableau n°8 : Production prévisionnelle en quantité 30 Tableau n°9 : Production prévisionnelle en valeur 30 Tableau n°10 : Liste des tâches et leur durée 32 Tableau n°11 : Les personnels 37 Tableau n°12 : Récapitulation des investissements 49 Tableau n°13 : Estimation de la consommation des matières premières 50 Tableau n°14 : La prévision de consommation en carburant en milliers de FMG 51 Tableau n°52 : Coûts estimatifs des emballages 52 Tableau n°17 : Charges d’assurance 52 Tableau n°18 : Estimation des charges d’entretien et réparation 52 Tableau n°19 : La prévision des charges et taxes professionnelles taxes sur ventes 53 Tableau n°20 : Charges salariales industrielles pour l’année correspondante 54 Tableau n°21 : Charges salariales mensuelles et annuelles 54 Tableau n°22 : La prévision de consommation en fourniture de bureau 54 Tableau n°23 : Récapitulation et sommation des charges d’exploitation 55 Tableau n°24 : Récapitulation des investissements 56 Tableau n°25 : Amortissements financiers 60 Tableau n°26 : La prévision des amortissements annuels des matériels 61 Tableau n°27 : Amortissement pour les cinq années d’exercice 61 Tableau n°28 : Plan de financement 62 Tableau n°29 : Compte de résultat prévisionnel 63 Tableau n°30 : Taux de profitabilité 64 Tableau n°31 : Tableau de grandeur caractéristique de gestion 65 Tableau n°32 : La trésorerie globale pour les cinq années d’exercices 66 Tableau n°33 : Trésorerie mensuelle 68 Tableau n°34 : Bilan 70 Tableau n°35 : Calcul de la VAN 72 Tableau n°36 : Taux de rentabilité interne 73 Tableau n°37 : Calcul des rations 77 Tableau n°38 : Evaluation des impacts économiques du projet 79

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LISTE DES FIGURES

Figure n° 1 : Les éléments du "Marketing Mixe" .................................................................... 15

Figure n° 2 : Schéma de fabrication d'huile de palme .............................................................. 24

Figure n° 3 : Processus d'extraction d'huile de palme .............................................................. 26

Figure n° 4 : Représentation graphique de ce projet dans un diagramme de PERT ................ 33

Figure n° 5 : Schéma de l'organigramme de l'entreprise .......................................................... 37

Figure n° 6 : Taux de profitabilité ............................................................................................ 64

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REMERCIEMENT

Mes remerciements vont à tous ceux qui ont contribué à l’exécution

de cette étude, notamment :

-Monsieur RALISON Roger

Maître de conférence,

Chef de département de la filière GESTION,

Mon encadreur enseignant,

qui m’a donné beaucoup de conseil durant la réalisation de ce

mémoire.

-Madame ANDRIANALY Saholiarimanana

Professeur de l’université

Directeur de Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion,

qui a bien voulu accepter ma candidature.

-Monsieur NDREMANA Philémon

Mon encadreur professionnel

qui m’a sans cesse accueilli à bras ouverts pour que je puisse

étoffer mes acquits par ses précieux conseils et qui a fait

preuve de disponibilité constante, de patience infinie et

d’abnégation à mon égard, malgré ses nombreuses occupations.

-Mon père MENAKASAKA Emilien qui m’a aidé

financièrement et moralement durant mes études.

-A tous les enseignants permanents et vacataires du

département de GESTION qui m’ont formé durant toutes mes études

universitaires, avec tout ce que cela a dû leur coûter en

persévérance faux espoir et déception.

A tous les membres du personnel administratifs du

département de GESTION qui m’ont fourni les pièces et documents

administratifs nécessaires et m’ont donné accès aux

renseignements indispensables à mes longues études

universitaires.

Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude à

ma famille et mes collègues qui m’ont donné des courages durant

ce travail.

Enfin, je remercie également, notre seigneur DIEU

qui m’a donné la santé, la force, l’intelligence jusqu’à ce

jour.

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Je dédie cet ouvrage à mes parents qui n’ont jamais cessé de me soutenir et de

m’encourager à aller toujours plus loin durant mes 25 années d’études.

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1

INTRODUCTION

D’une manière générale, tout étudiant ayant mis à terme ses quatre années d’études

universitaires, doit pour avoir son diplôme de maîtrise, produire un travail de recherche.

Certains développent un thème relatif à une problématique liée à l’entreprise au

sein de laquelle ils effectuent le stage.

Certes, c’est un bon choix, car l’étudiant contribue au développement de cette entité

si les solutions qu’il propose arrivent à point nommé pour répondre aux difficultés que vit

l’entreprise.

Pendant ce temps, d’autres étudiants avec un esprit beaucoup plus créatif proposent

des projets. C’est donc un second choix qui ne s’oppose pas au premier mais qui au

contraire le complète. Et d’ailleurs, ce choix (projet) dans le cadre du développement

.rapide et durable (maître mot des hauts responsables du pays) prend le pas sur toute autre

initiative de développement d’un pays.

C’est dans ce sens précis que j’ai personnellement opté pour le choix d’un projet.

A Madagascar, on assiste actuellement à une foule d’investisseurs étrangers qui y

converge.

Ce-ci témoigne une fois de plus l’importance absolue des rôles primordiaux que

tiennent les projets d’entreprises. Aussi convient-il de bien viser et savoir choisir l’activité

rentable à entreprendre pour contribuer au développement économique du pays.

Allant dans ce sens, il est constaté que la région d’Antalaha est dotée d’une grande

surface de plantation de palmier à huile. Ce qui se solde par un important manque à gagner

du fait que les palmeraies à l’Est d’Antalaha sont loin d’être exploitées de façon optimale

et rationnelle. En vue de mettre en valeur et rentabiliser cette opportunité, Nous allons

promouvoir des projets d'exploitation du palmier de la région.

Mais la question à laquelle m'a semblé très pertinent s'inscrit dans le cadre du

marché cible. Etant donné l'importance de la clientèle dans tout projet, nous avons prêté

attention à ce point. Vendre sur place serait -il intéressant? La réponse nous semble très

difficile. Mais une chose est sûre. Les concurrents sur place sont de grande taille. Mais n'y

a-t-il pas possibilité de pénétrer un marché externe ? Dans le cadre de la régionalisation, les

relations entre les îles de l'océan indien se raffermissent d'avantage. Complémentairement

à cela, Comores importent d'huile de coco, de palme, d'arachide des pays asiatiques loin de

Comores qui est proche de Madagascar (1h 30mn de vol d'oiseau). Il me semble donc que

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2

ce marché est bien pénétrable. C'est ainsi que nous avons pris l'initiative de créer "UN

PROJET D'EXPORTATION D'HUILE DE PALME AUX COMORES".

Dans la conception de ce mémoire, nous avons divisé ce travail en trois parties

distinctes mais finalement complémentaires.

La première partie apporte des éléments essentiels pour comprendre ce projet.

Il s’agit d’un perçu général de l’exploitation et d’exportation d'huile de palme. Dans

quels choix juridiques va s’inscrire ce projet !

Dans cette même première partie, sera mise en lumière l’étude du marché. En

amont seront analysés les concurrents potentiels, et en aval les marchés cibles.

Éventuellement, les outils de l’étude financière y seront aussi présentés dans leur sens

théorique.

Pendant ce temps, la deuxième partie vient nous apprendre comment nous allons

intervenir sur le plan opérationnel pour mettre à jour ce projet. C’est ainsi que nous

l’intitulons conduite du projet. Pour cela, il va falloir identifier les outils et moyens pour

mettre en œuvre ce projet.

L’aspect organisationnel de ce travail va nous présenter les choix stratégiques

éventuels pour conduire ce projet. Ce qu’il faut savoir pour entreprendre cette activité que

ce soit du point de vue approche du marché ou sous l’angle organisation financière sera

également bien illustré sur cette partie. La troisième partie, vient affirmer que ce projet est

effectivement rentable.

Cette hypothèse, avant d’être affirmée, sera démontrée par des documents

de synthèse relatifs à l’étude financière. Les plus cités sont les états financiers ( Bilan,

compte de résultat, Tableau de Grandeur Caractéristique de Gestion, et -----). Ces éléments

peuvent nous servir pour évaluer ce projet mais nous allons surtout nous-nous appuyer sur

d’autres outils entre autres: DRCI, VAN, IP, TIR. L’étude de ratio, viendra compléter cette

analyse d’évaluation du projet.

Comme tout mémoire, la conclusion viendra en fin de compte marquer la fin de ce

travail.

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PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

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4

Chapitre 1: PRESENTATION GENERALE DU PROJET

Section1: Genèse de ce projet:

1.1 L’inspiration d’une activité connue

Dans le cadre d’une idée connue, la création d’entreprise peut paraître à priori le

moins risqué : l'idée est bien maîtrisée car elle correspond à un métier exercé pendant

plusieurs années. Les « règles du jeu » sont connues, les compétences techniques à mettre

en œuvre font partie du savoir-faire, bref, on se sent à l’aise.«En matière de création

d'entreprise, la force est de constater que le professionnalisme du créateur est un facteur de

réussite du projet. Ceux qui créent dans un métier qu'ils connaissent bien, ont généralement

plus de chances de réussir que ceux qui se risquent dans l'inconnu. Il convient cependant

d’être prudent. Cette voie d’accès à la création d’entreprise peut donner un sentiment de

sécurité factice : le professionnel est expert dans son domaine, mais ne maîtrise pas

forcément les autres facettes du « métier de créateur » (gestion, commercialisation...) et ne

suit pas toujours l’évolution de son métier de base».

1.2 Mes propres motivations

Ce projet est à l'origine de mes propres idées. De toutes les façons un projet qu’il

soit d’entreprise ou de développement est toujours à l’origine d’une idée. Celle ci émerge

d’une manière générale de deux contextes. Le premier dérive du promoteur du projet tant

disque le second prend ses sources de l’idée d’autrui.

Il faut toute fois comprendre qu’aucune idée n’a jamais prouvé sa supériorité sur

une autre dans le domaine de la création d’entreprise. A mes propres idées, nous sommes

frappés par l'inexploitation de nos ressources agricoles pourtant abondantes.

1.3 Courir aux idées d'autrui

Créer une entreprise en recourant aux idées des autres, signifie rester proche de tout

ce qui se passe ailleurs en matière de nouveaux produits, de nouveaux modes de

consommation, de nouveaux concepts marketing et surtout des besoins fondamentaux des

clients.

C’est dans cette démarche analytique que j’ai découverte et affirmé avec certitude

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5

Voilà en un mot les deux sources d’idées qui alimentent notre effort à penser

profondément à un projet.

Pour cela, il est convenable de partir des éléments de base relatifs à l'exploitation

d'huile de palme.

Section 2: Faits historiques d'exploitation d'huile de palme

2.1 Généralité

Historiquement l’industrie d’extraction de palmier à huile s’est déplacée de

l’exploitation de la palmeraie sauvage vers des plantations industrielles. D’où l’extraction

de l’huile du mésocarpe des fruits de palme, au lieu d'uniquement d’huile des palmistes de

l’époque des palmeraies sauvages. Alors ce projet d’une unité de fabrication d’huile de

palme consiste à transformer des fruits de palmiers à huile (y compris l’huile des

palmistes) à l’huile consommable par le grand public.

2.2 Huile de palme : aspect historique universel

L’huile de palme encore impure et très acide apparut sur les marchés européens

vers 1840. A cette époque, elle était produite de façon artisanale en Afrique Occidentale et

Equatoriale. Apres cette époque, une culture systématique des palmiers à huile a été

entreprise par les Hollandais en Indonésie. Les Anglais et les Belges ont développé des

grandes plantations de palmiers à huile en Afrique, en particulier au Congo. C’est ainsi que

sur le plan international, la production artisanale d’huile de palme a été largement

supplantée par la production industrielle.

La plantation de palmiers à huile a été tellement rentable et productive que des

recherches scientifiques ont été effectuées aussi bien dans le public que dans le privé pour

l’amélioration génétique et des systèmes de production. Vers la fin de la période coloniale,

une industrie d’extraction de l’huile de palme existait déjà en Afrique et en Asie du Sud-

est. En cette époque, la Malaisie commençait à transformer le palmier à huile avec une

machine la plus performante de l’agriculture moderne. En 1985, elle produisait presque

60% et commercialisait presque 80% de toute huile de palme mondiale.

2.3 Huile de palme: Approche universelle actuelle

Actuellement, l’huile de palme représente près de 20% de la totalité de l’huile

végétale produite dans le monde. Elle est la plus rentable des oléagineux du fait de son

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6

avantage particulier de pouvoir fournir deux types d’huile, à savoir l’huile de palme et

l’huile des palmistes, très faciles à extraire.

2.4 Huile de palme: Approche régionale

Par rapport à la consommation d’huile de palme des africains continentaux, à

Madagascar la consommation est très faible. La consommation d’huile (jugée encore très

faible) est dominée par l’huile de soja. Alors probablement, trouvant encore le marché

malgache très vaste et ouvert et en vue d’atteindre des objectifs macro-économiques1

(augmenter la production nationale, création de revenus supplémentaires, création

d’emplois etc…), Le Gouvernement malgache avec la contribution de divers bailleurs de

fonds a initié le Projet de Palmier à Huile d’Antalaha (PPHA). Ce projet de développement

agro-industriel consiste en la plantation, l’extraction et la transformation de Palmier; Elæis,

Tenera et Pueraria, pour produire de l’huile de palme brute ou raffinée à destination

alimentaire et d’autres dérivés, au Sud de la ville d’Antalaha. Actuellement ce projet a une

surface de plantation de près de 1 280 ha sur les 1 350 ha de l’objectif initial, avec 182 925

plants mis en place.

2.5 Huile de palme: Approche locale(Antalaha)

Les populations locales ont acquis le goût de la consommation de l’huile de palme,

suite à la consommation massive d’huile de palme artisanale. Ces populations formeront

alors une grande masse de consommateurs potentiels de nos futurs produits;

Les habitants de la région ont commencé à planter, certes de façon traditionnelle et

éparpillée, mais d’une superficie non négligeable des palmiers à huile qui donnent déjà

leurs fruits. Ces palmeraies traditionnelles, même sans les palmiers à huile du Projet

Palmier à huile d’Antalaha, pourraient très bien se constituer nos sources suffisantes de

matières premières.

Puisque nous avons parlé d'Antalaha, profitons en pour parler un peu du site du

projet.

1 Projet Palmier à Huile : Diagnostic Général, 1999.

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7

2.6 Site géographique du projet

2.6.1 Localité

Le site du Projet se trouvera dans la province d’Antsiranana, dans la préfecture

d’Antal1aha, commune d’Antalaha ville. La ville d’Antalaha se trouve à 81Km de la ville

de Sambava, dans la partie Sud-Est de la province d’Antsiranana.

Notons que le site du Projet Palmier à Huile d’Antalaha, la plus grande source de

matières premières de notre Projet se trouvent à 54 Km de la ville d’Antalaha.

2.6.2 Infrastructures

Le moyen de transport le plus pratique est maritime, qui est capable de transporter

jusqu’à 80 tonnes par voyage .

Le transport terrestre est saisonnier si l’on veut rejoindre les chefs lieux des

provinces, car entre Vohemar et Ambilobe, la route n’est pas praticable pendant les saisons

pluvieus4es.

Les frais de transport aérien de ces matières extrêmement chers, le fait de

transbordement de vols reliant Antalaha Comores nous obligent de ne pas considérer ce

moyen.

La ville d’Antalaha est très bien électrifiée et dotée d’une eau potable en quantité

largement suffisante pour tout usage industriel.

Section 3: Caractéristiques du projet

3.1 Le produit: Le palmier et l'huile de palme

3.1.1 Le palmier

3 1 1 1 Description sommaire du palmier a huile

Les racines du palmier à huile se développent horizontalement à partir d’un plateau

radiculaire volumineux, sur des longueurs variables de 1 à 20 mètres. La presque totalité

des racines du palmier se trouve donc dans les 50 premiers centimètres de sol.

Le diamètre des troncs est de 50 à 55 cm . La croissance annuelle en hauteur est de

40 à 45 cm. La base des feuilles persiste sur le tronc 15 à 20 ans.

Ce sont des palmes de 4 à 8 m de long. Leur nombre varie de 20 à 40

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8

-Les inflorescences prennent naissance à l’aisselle de feuilles et sont protégées par

une enveloppe. Le même arbre produit alternativement et sans arrêt des inflorescences

femelles puis des inflorescences mâles ( durée moyenne du cycle mâle : 3 à 5 mois ; cycle

femelle 7 à 9 mois ). Les sexes sont donc séparés sur le même arbre, la fécondation est

obligatoirement croisée ( vecteur = insectes = vent ). Les inflorescences comportent une

certaine d’épis portant un millier de fleurs seulement.

Le palmier à huile est un arbre qui est avant tout cultivé pour ces fruits dont on

extrait des corps gras à usages alimentaires et industriels. Il produit 3 à 4 fois, et même

plus, d’huile à l’hectare que l’arachide, le soja, …

La pulpe des fruits donne l’huile de palme.

L’amande des fruits donne l’huile de palmiste.

Il reste des tourteaux après l’extraction de ces huiles. Ces tourteaux servent à

l’alimentation animale. Secondairement on peut exploiter sur les palmiers à huile leur

bourgeon terminal ( chou palmiste ). Leur sève ( vin de palme ) et leur foliole ( fabrication

de nattes ).

3.1.1.2 Les fruits du palmier

Les fruits sont portés par régime qui contient 800 à 4000 fruits et pèse quelques

centaines de grammes à 80 kg Le fruit présente de l'extérieur vers l’intérieur:

- une pulpe huileuse

- un noyau constitué par une coque d’épaisseur variable contenant une

amande huileuse.

3.1.2 Le palmier et les plantes de production d'huile

Le palmier à huile (Elæis, Guineesis) est l’espèce des palmiers qui produit le plus

d’huile par hectare que toute autre plante oléagineuse. L’huile de palme a une importante

teneur en vitamine A et E. Un autre constat est que la consommation d’huile (en général)

est très insuffisante, ne serait-ce comparée à l’échelle africaine. Alors un des fondements

de ce projet est de promouvoir l’huile de palme comme un produit de consommation de

masse.

Page 18: Date de soutenance : 04 Mai 2004

9

Après avoir caractérisé le produit, dans le cadre, de l'étude des caractéristiques du

produit, nous allons parler aussi du choix juridique du projet.

3.2 Caractéristique juridique du projet

3.2.1 Les situations juridiques éventuelles

3.2.1.1.Société anonyme

La plupart des grands entreprises actuelles sont des sociétés de capitaux, c’est à dire

la société dans laquelle les apports sont représentés par des titres librement négociables qui

n’engagent pas la responsabilité du porteur que pour le montant souscrit. La plus insisté de

ces sociétés de capitaux est la société anonyme.

3.2.1.2 La société en non collectif

« La société en non collectif est une société de « personnes » car non seulement les

associés engagent dans la société leur responsabilité sur l’ensemble de leurs biens, mais

encore ils se font choisis « intitu personne »c’est à dire en égard à la personne même

associée ».

Le capital social d’une société en non collectif est divisé en un certain nombre de

« parts sociales ». Ces parts sociales, qui sont remises aux associés en échange de leur

apport en numéraire ou en nature, ne sont pas à la différence des actions des titres

« négociables » et ne peuvent être cédées qu’avec le consentement de tous les associés.

La raison est que les associés d’une société en non collectif ne sont choisis en fonction de

leurs affinités, de leur confiance réciproque et aussi de la solidarité légale pour faire face à

cette dette de la société, dans laquelle ils engagent, en fait tous leurs biens. En effet, dans

une société en non collectif, chacun associe quel que soit sa part dans le capital social est

personnellement indéfiniment et solidairement responsable sur l’ensemble de ses biens

personnels, de toutes les dettes sociales, c’est ainsi que l’associé qui a cédé sa part d’intérêt

à un tiers (étranger ou non à la société) demeure responsable du passif social ayant pris

naissance avant la publication de cette cession au registre du commerce.

3.2.1.3 La société à responsabilité limitée

Comme les sociétés des personnes, tous les associés d’un SARL se sont

mutuellement choisi « intuitu personne » c’est pourquoi le capital social est représenté par

Page 19: Date de soutenance : 04 Mai 2004

10

des parts « sociales » dont la session des tiers étrangers à la société doit être autorisée par

la majorité des associés représentent au moins les trois quarts(3/4) du capital social, sauf

limitation de la cessibilité des parts sociales par le statut. Celles ci sont désormais

librement cessibles, non seulement entre associés mais aussi entre conjoints et entre

ascendants et descendants.

Comme les sociétés de capitaux, les associés d’une SARL ne sont responsables des

dettes sociales que jusqu’au concurrences du montant de leurs apports !

Après avoir caractérisé ce projet, nous allons cette fois ci nous nous intéresser de

l'étude du marché.

Chapitre II : ETUDE DU MARCHE

Un projet d'entreprise ne peut en cas vivre sans la pérennité composée des clients

réels et des clients potentiels. Cela suppose que quelque part un besoin est mal satisfait ou

insatisfait ou encore d'un les concurrents sur place connaissent une certaine faiblesse à

exploiter. Pour connaître au mieux ces hypothèses avancées là, une étude du marché est

plus nécessaire que jamais.

Section1:Analyse de la demande

Et d'abord, le marché comorien va constituer notre vache à lait dans ce projet.

1.1 Les Comores : Situation générale

L’archipel des Comores a une surface totale d’environ 2200 km2. Il est situé dans

l’océan indien à 350 km au Nord-Ouest de Madagascar et à 250 km de la côte du

Mozambique.

1.2 Sa position est la suivante :

Il est formé de 4 îles; Anjouan, Grande Comores, Mayotte et Mohéli; Il en résulte

un isolement pour chacune d’entre elles vis à vis des voisins, de l’Afrique et de

Madagascar; isolement renforcé par l’éloignement des lignes de navigation importantes.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la population des Comores est souvent

très dense, agricole. Pour vivre, les activités commerciales demeurent la source de base de

tout revenu.

Population et étude de la demande

Page 20: Date de soutenance : 04 Mai 2004

11

1.2.1 La demande potentielle

Dans la population comorienne, il n’y a pas des non-consommateurs absolus d'huile

de palmier. Dès lors, pour connaître cette demande qui n’est pas de toutes les façons la

consommation réelle, il faut connaître d’abord :

-La population

-Le nombre de ménage

-La fréquence d’achat moyenne par semaine, par mois voir par an

1.2.1.1 La population

L’Enquête démographique et de santé aux Comores en 1988 laisse apparaître un

nombre de 670 000 habitants et un taux de croissance de 5%.

- Le nombre de ménage Le tableau 22, page 14, de l’ouvrage"Enquête démographique et sanitaire des

Comores en 1996" nous donne la répartition du ménage selon leur taille et leur sexe.

Tableau 1 Composition des ménages

Répartition (en %) des ménages par sexe du chef de ménage, taille du ménage et

pourcentage des ménages comprenant des enfants sans leurs parents.

Caractéristique Résidence

Chef de ménage Urbain Rural EnsembleHomme 66,9 68,1 67,8Femme 31,1 31,9 32,2Nombre de membres habituels

1 4,5 1,6 2,42 7,9 6,4 6,83 10,5 9,4 9,44 10,8 11,7 11,45 13,4 13,0 13 16 12,2 12,6 12 57 9,7 12,4 11,6

8 9,1 10,8 10,39 ou plus 21,8 22,1 22,0TOTAL 100 100 100

Taille moyenne 6,1 6,4 6,3% de ménage avec des enfants sans leurs parents

30,0 27,9 28,5

Source: EDS AUX Comores, essai 1988- p 14

Page 21: Date de soutenance : 04 Mai 2004

12

- La taille moyenne du ménage est de 6,3 personnes.

- Population (pn) en une année n (celle–ci suit la suite géométrique de raison 1,05

et puis que le taux de croissance de population est de 5% de premier terme P1988_= 670.000

habitants.

- Pn= 670.000 (1,03)n

On peut évaluer la demande potentielle de la façon suivante.

Tableau n°2: Estimation de la demande potentielle d'huile à partir de 2004

Année 2004 2005 2006 2007 2008(1.03)n 1.86029457 1.91610341 1.97358651 2.03279411 2.09377793Population 1246397.36 1283789.28 1322302.96 1361972.05 1402831.21Année de Base 1988

Après avoir estimé la population cible, nous allons dans ce rythme estimé aussi le

nombre de ménages éventuels.

1.2.1.2 Nombre de ménages

Le nombre de ménage Nn= Pn/ taille du ménage.

Tableau 3: Nombre de ménage

Année 2004 2005 2006 2007 2008

(1.03)n 1.86029457 1.91610341 1.97358651 2.03279411 2.09377793Population 1246397.36 1283789.28 1322302.96 1361972.05 1402831.21Taille de ménage

6 6 5.8 5.7 5.5

Nombre de ménage 207732.894 213964.881 227983.269 238942.465 255060.221Estimation faite par l'étudiant avec l'aval de l'encadreur professionnel

Le comportement du consommateur envers le produit

L'huile de palme est de plus en plus consommé par les ménages comoriens.

Sans exagération, il est rare de constater un ménage comorien qui ne consomme pas

d'huile. L'huile est de fréquemment utilisé dans les repas comoriens. "En moyenne, le

ménage comorien consomme 2 l d'huile par semaine""1". Il arrive des moments où bien

sûre, l'on connaît des ruptures d'huile de cuisine. Par rapport à ces constatations, il y'a lieu

de conclure que presque la totalité des ménages constitue des clients potentiels parmi

lesquels figurent nos clients réels.

"1" Mon encadreur professionnel

Page 22: Date de soutenance : 04 Mai 2004

13

Si tous les ménages sont des consommateurs réels d'huile de cuisine, il est bien

évident de pouvoir déterminer la demande réelle d'huile ( de palme, d'arachide ou autre

huile de cuisine).

Estimation de la demande d'huile de cuisine

Nous connaissons le nombre de ménage. Parallèlement nous disposons des informations

sur la fréquence d'achat d'huile (2 litres par semaine et par ménage).

Tableau 4 ; Consommation d'huile de cuisine

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Nombre de ménages 207732.894 213964.881 227983.269 238942.465 255060.221Fréquence/ semaine 2L par

ménage Consommation hebdomadaire 415465.788 427929.762 455966.538 477884.93 510120.442Consommation mensuelle 1661863.15 1711719.05 1823866.15 1911539.72 2040481.77Consommation annuelle 19 942 357.8 20 5 40628.6 21886393.8 22938476.6 24485781.2

Source: Estimation de l'étudiant

En terme de demande, ce tableau nous offre des informations plus pertinentes.

Il va falloir répondre à la question relative à l'offre et l'analyse de la concurrence.

Section 2: Analyse de l'offre et de la concurrence

2.1 Situation générale

Le tableau suivant donne la liste non exhaustive des huiles concurrentes (non

compris les huiles artisanales) selon leurs utilisations principales et leurs parts. Il est à

mentionner de nouveau que la part des huiles obtenues par les procédés artisanaux reste

encore très faible.

Tableau 5: Utilisation des huiles industrielles sur les marchés locaux

Produits Utilisation Parts estimées

Huile de soja Consommation alimentaire 5 à 10% Huile d'arachide Consommation alimentaire 5 à 10% Huile de ricin Traitement des cheveux 0 à 5% Huile de tournesol Consommation alimentaire 15 à 20% Huile d'olive Consommation alimentaire 5 à 10%

Huile de palme

-Consommation alimentaire -Matières premières pour la savonnerie -Margarine

20 à 30%

Huile de coprah -Consommation alimentaire -Matières premières pour la savonnerie

10 à 15%

Page 23: Date de soutenance : 04 Mai 2004

14

La consommation alimentaire en huile est pourtant dominée par les huiles de soja,

d'arachide, de tournesol et d'olive. Les huiles de palme et de coprah servent plutôt pour la

plupart des quantités, à ravitailler les usines de fabrication de savon et de la margarine.

Les principaux concurrents sur ce marché sont constitués par les grands

commerçants importateurs d'huile de palme en particulier et d'huile de cuisine en général.

La grande quantité d'importation vient de l'Arabie, du Soudant, de l'Afrique du Sud,

et de l'inde. Il n'est pas évident de pouvoir déterminer avec exactitude l'offre mise sur le

marché. Mais une chose est sûre, le marché du produit est facile à pénétrer en raison des

points faibles des grands offreurs.

2.2 Points faibles des concurrents

En général, ces pays ne poussent pas leurs produits vers les importateurs. C'est à

l'importateurs de chercher le produit là où il se trouve. De plus le prix de leur produit coûte

cher. Et là, il y'a lieu de compter les coûts de transport qui incombent les importateurs.

Les délais de livraison compte tenus de la distance qui sépare les pays producteurs

aux pays importateurs, font défaut. Dès lors il ne nous sera pas difficile de pouvoir pénétrer

ce marché

2.3 La stratégie de pénétration du marché

Il est donc plus facile pour nous de pouvoir pénétrer ce marché n agissant sur les

éléments du marketing mixe.

Le marketing mixe est l’ensemble des décisions de marketing prises à un instant

déterminé par une entreprise pour l’un de ses produits ou pour l’ensemble de sa gamme.

Page 24: Date de soutenance : 04 Mai 2004

15

Figure 1 : Les éléments du « marketing mixe »

- La politique du prix Pour pouvoir pénétrer rapidement ce marché, nous appliquons un prix légèrement

au-dessous du prix des concurrents.

- Les huiles artisanales

Vu le contrôle non strict au niveau de la fabrication, et à cause de la mauvaise

qualité du produit vu le processus artisanal, ces huiles artisanales n’affichent pas des prix

très élevés. Ces dernières sont loin de celles produites par des grandes industries qui

utilisent des appareils modernes et emploient des personnels qualifiés pour assurer les

normes exigées sur les marchés aussi bien nationaux qu’internationaux.

Tableau 6: Prix des huiles de palme artisanales sur les marchés locaux(en FMG)

Prix minimum Prix maximum

4 000 6 000

- Prix des huiles industrielles

Ils sont de très bonne qualité mais se vende très cher

POLITIQUE DU PRODUIT

MARQUE

CARACTERISTIQUE

QUALITE

STYLE

CONDITIONNEMENT

GARANTIE

TAILLE

POLITIQUE DES PRIX

RISTOURNE TARIF

RABAIS REMISE

POLITIQUE DE DISTRIBUTION

ZONE DE CHALANDISE

STOCKS

CANAUX DE DISTRIBUTION

MOYENS DE TRANSPORT

POLITIQUE DE COMMUNICATION

PUBLICITE sur le LIEU de VENTE

FOIRES ET SALONS

RELATIONS PUBLIQUES

PROMOTION

PUBLICITE

GRAND-MEDIAS

SPONSORAT

RELATIONS PRESSE

Page 25: Date de soutenance : 04 Mai 2004

16

Tableau 7: Prévision des prix de litre d’huile de palme(en FMG)

Rubriques Sur les marchés locaux Aux Comores

Huile en bouteille de litre Huile en vrac Huile en bouteille de litre

Prix minimum 10 000 6 000 16 000

Prix maximum 12 000 9 000 20 000

Les différences constatées sur ce tableau sont dues essentiellement aux frais afférents au

niveau de transport , d’emballage et d’étiquetage.

Grâce à ces prix de vente, le projet pourrait affronter ses concurrents qui sont obligés de

pratiquer des prix élevés du fait de leurs charges en frêt et aux coûts de dédouanement

(pour les huiles importées), de leurs éloignement des palmeraies et de leurs fortes charges

en main d’œuvre (pour les huiles locales)

-Le produit Le produit doit répondre aux besoins de la clientèle. Le zéro défaut sera bien sûr

notre stratégie. Cela demande la force concurrente des producteurs, en particulier leur

ingéniosité.

De ce fait la main d’œuvre doit être de bonne qualité.

- Politique de distribution Sur ce point, nous marquerons une différence des autres producteurs.

L'approximation des Comores est " Madagascar nous sera un avantage comparatif de

grande importance."

C'est une occasion pour nous de rendre sur-le-champ pour conclure des contrats de

marché. Il ne nous soit pas difficile de nous nous installer même sur place en créant un

entrepôt de distribution de notre produit.

2.4 Les concurrents éventuels: les grands producteurs d'huile à Madagascar

Il s'agit surtout des filières oléagineuses à Madagascar. D'un moment à un autre, ils

peuvent bien viser ce marché.

Les filières oléagineuses à Madagascar sont constituées de cinq principales

cultures, à savoir l’arachide, le coton, le soja, le coprah et le palmier à huile.

L’arachide principale culture oléagineuse du pays, connaît une nette progression de

la production. La part de la production utilisée par l’industrie est nulle par rapport à la

Page 26: Date de soutenance : 04 Mai 2004

17

consommation directe. L’arachide est produite pour l’ensemble par des paysans selon des

techniques peu intensives et le rendement reste très bas (moyenne des surfaces: 1,5ha;

rendement: entre 800 et 1 500 kg par ha). Les régions de production sont entre autres

Tuléar, Morondava, Majunga et quelque peu sur les Hauts Plateaux.

Le coton est produit à l’échelle industrielle, mais aussi sur des petites plantations

dans le Sud.-Ouest (Tuléar) et le Nord-Ouest (Majunga) de Madagascar. En 1997, 27 000

ha ont été semés et la production espérée était d’au moins 32 000 tonnes de coton graines.

Le soja est surtout cultivé dans la région d’Antsirabe. La production paysanne a

stagné au cours des années écoulées. Le niveau de production est faible (1 500tonnes en

1997) et il y a une absence de réels débouchés réguliers.

La culture à l’échelle industrielle du palmier à huile est concentrée dans la région

Est de Madagascar. Dans la région d’Antalaha (Nord-est), à Ivondro (Est), et à Manakara

(Sud-est). Le rendement en production est faible, les prix de revient sont élevés et une

valorisation de la production par l’écoulement en savonnerie et débouchés, notamment

alimentaires, ne décolle pas.

Le copra (amande de coco décortiqué) est exploité dans la région de Sambava. La

filière y est représentée par SOAVOANIO et les plantations privées qu’elle a développées

sont d’une superficie très large. Les rendements de la production sont faibles (5 000 à 6

000tonnes d’huile de coprah en 1997) et les premières plantations vieillissant, l’unité

industrielle SOAVOANIO a dû procéder à un renouvellement progressif des anciennes

plantations par des hybrides plus productifs et un meilleur respect des techniques culturales

pour améliorer le niveau de production.

-Transformation

La capacité de transformation globale annuelle des industries oléagineuses serait de

180 000tonnes pour la trituration et pourrait fournir 38 740tonnes d’huile brute, 50

000tonnes pour le raffinage, ce qui est plus du double de la consommation actuelle. Ces

capacités ne sont ni bien réparties géographiquement, ni suffisamment polyvalentes. Les

taux de saturations sont très faibles. Sur 30 établissements industriels, seuls 12

fonctionnent actuellement et à quelques exceptions près, celles qui travaillent encore ont

un taux d’occupation inférieur à 20%.

Particulièrement, l’huile de palme brute et l’huile de palmiste sont :

-D’une part transformée en savon. La production réelle des savonneries ne constitue

que le tiers de la capacité de fonctionnement des usines;

Page 27: Date de soutenance : 04 Mai 2004

18

-D’autre part, raffinées pour une destination alimentaire (margarine et huile

alimentaire). La seule Société produisant de la margarine est la Société TIKO, qui

importait ses produits de base de Danemark jusqu’en 1993 et actuellement de Brésil, elle

demeure intéressée par l’utilisation de produits de base locaux.

-Développement des filières

Madagascar présente un potentiel agronomique certain pour la plupart des filières

oléagineuses, mais les structures de production et de traitement ne sont pas adaptées à un

développement de la production pour le marché.

Il existe une forte potentialité de développement de toute la gamme de produits

oléagineux (tournesol, soja, colza, arachide, coton, palme coprah, ricin) grâce à la variété

agro-climatique de Madagascar.

Page 28: Date de soutenance : 04 Mai 2004

19

Chapitre 3 :APPROCHE THEORIQUE RELATIVE A L’EVALUATION DU

PROJET

Quelques outils d’évaluation du projet

Pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement, la théorie micro économique

classique retient quatre méthodes d’appréciation.

-Valeur actuelle nette (V.A.N)

-Taux de Rentabilité Interne(T.R.I)

-Délai de récupération des capitaux investissements (D.R.C.I).

- Indice de Profitabilité (I P).

Section 1 Valeur Actuelle Nette (V.A.N)

C’est la valeur des revenus futurs actualisée à un coût de capital approprié diminue

du coût de l’investissement. Elle est égale à la différence entre la valeur nette des rentrées

d’argent et la somme des capitaux investis.

Elle est donnée par la formule :

VAN = ΣΣΣΣMBA(1 + i )-n

- C

Avec :

MBA :Marge Brute d’Autofinancement

i : taux d’actualisation

n : durée de vie économique

C : montant du capital investi

La VAN peut être positif, négative ou nulle. Ainsi on a :

Si la VAN >0, l’investissement a une rentabilité supérieure au taux i

Si la VAN <0, l’investissement a une rentabilité inférieure au taux i

Si la VAN =0, l’investissement a une rentabilité égale au taux i

En conclusion, l’investissement est rentable quand sa VAN est positive.

La VAN traduit le gain accumulé pour les actionnaires avant la décision d’investir.

Page 29: Date de soutenance : 04 Mai 2004

20

Section 2 : Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)

Le Taux de Rentabilité Interne est le taux d’actualisation pour lequel la VAN est

égale au capital investi. C’est le taux qui rentabilise les capitaux engagés par l’entreprise

Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et la

Marge Brute Actuel induit par ce même investissement.

Il est obtenu à partir de la formule suivante :

ΣΣΣΣMBA(1 + i )-n

– C = 0

En principe, le taux de rentabilité interne doit être supérieur au taux d’emprunt pour

que le projet soit rentable.

Plus ce taux élevé, plus l’investissement est intéressant, donc le taux inférieur au

seuil défini par l’entreprise feront rejeter le projet. Ainsi, si on a choisi entre deux projets

d’investissement, celui qui aura le taux de rentabilité interne sera retenu.

Taux d’actualisation

Le taux d’actualisation est le taux de renoncement à la liquidité immédiate. Ce taux

est en fonction de critères subjectifs et objectifs.

Selon l’état de richesse du sujet économique le taux sera plus ou moins élevés pour

une entreprise en déséquilibre financier le taux sera élevé. Investissement, le taux sera

faible si l’entreprise est sur équilibre financier. Car dans ce dernier cas elle accepte

d’attente, l’entreprise est encore moins exigeante.

Section 3 : Le Délai de Récupération du Capital Investi (DRCI)

C’est le nombre d’années nécessaires pour reconstituer le capital investi en fonction

de la valeur actuelle nette. Il correspond au délai au bout duquel les flux nets de trésoreries

générés par l’investissement initial rembourse les nets de trésorerie.

Il est déterminé par le nombre de période d’exploitation ou la somme des flux nets

de liquidité égalise le montant d’investissement initial.

Page 30: Date de soutenance : 04 Mai 2004

21

Cette période est adapté lorsque l’entreprise souhaite un résultat rapide parce qu’il

s’agit d’investissement à hauts risques ou d’un investissement de réduction de coût.

Elle est également valable lorsque l’entreprise a un besoin urgent de liquidité.

Néanmoins, elle présente quelques inconvénients :

- la dépréciation du futur n’est pas considérée

- les cash flots générés après le délai de récupération ne sont pas pris en compte

On peut toutefois remédier au premier inconvénient en actualisant les

encaissements.

En principe, le délai de récupération du capital investi doit être inférieur à quatre

ans.

Section 4 L’Indice de Profitabilité (Ip)

L’indice de profitabilité mesure le profit induit par un franc de capital investi. Il

doit être supérieur à un(1) pour que le projet d’investissement soit rentable. Il se calcule

par le rapport entre la somme de marge brute d’autofinancement actualisée et le montant de

l’investissement.

L’IP constitue un critère de rejet pour tout projet dont l’IP est inférieur à un(1)

Pour faire le choix entre deux investissements, le projet dont l’IP est plus élevé sera

retenu.

D’où la formule :

Les investissements trop coûteux seront ainsi pénalisés. Nous approchons anise par

cette méthode les problèmes liés au financement des investissements de la même manière

qui précédemment il est préférable d’actualiser les marges brutes actuelles.

Le premier parti du projet vient de montrer la présentation du projet, l’étude du

marché et la théorie générale sur les critères d’évaluation.

Ainsi, si termine la première partie. Maintenant, nous allons entamer la deuxième

partie qui sera consacrée à l’étude des techniques de production, la capacité de production

envisagée et ainsi qu’à l’organisation de l’entreprise.

C

iMBAIp

n

�−

+=

)1(

Page 31: Date de soutenance : 04 Mai 2004

DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET

Page 32: Date de soutenance : 04 Mai 2004

23

La zone favorable au palmier à huile est délimitée par la pluviométrie et par les

températures minimales mensuelles qui doivent être supérieures à 18%. Pratiquement la

côte Est malgache répond seule à ces critères: de Manakara au Sud à Sambava au Nord

et ceci sur une profondeur de 20 à 30 km d’Est en Ouest. On pourra planter le palmier à

huile sur les alluvions fluviatiles, sur les colluvions de bas de pente ( terrasses ou tanety

), sur les basses terrasses et sur les premiers versants dans tanety. On éliminera dans

tous les cas les terres sableuses des cordons littoraux ainsi que les terrasses et les tanety

érodées.

Si la première partie portait à notre connaissance les trais généraux de ce projet,

la deuxième va cette fois-ci nous faire vivre ce projet. La technique de fabrication

d'huile de palme, sera bien expliciter dans cette partie. Il sera également expliciter le

plan opérationnel de ce projet c'est à dire sa planification organisationnelle.

Chapitre I : Technique de production

Section 1: Préparation des palmistes

1.1 Description sommaire du palmier à huile

Les plants de palmier à huile (Eloeis Guineensis) sont mis à terre après avoir été

élevé en pépinière pendant deux ans. Les premiers régimes ne se manifestent que deux

ans après la mise en terre de ces plants et le rendement optimal de la plantation ne serait

atteint qu’encore quatre ans après la première manifestation des régimes. Un régime qui

est constitué de la rafle portant les fruits ou drupes ovoïdes d’environ 4 cm de longueur,

peut peser jusqu’à 50 kilogrammes.

1.2 L’entretien

L’entretien de la plantation est une opération primordiale, qui conditionne

l’entrée en production des jeunes arbres et le rendement de la palmeraie.

1.2.1 Sarclage des ronds

Le sol au pied palmiers doit être sarclé sur un espace circulaire de 2 à 4m de

diamètre selon le développement des arbres. Un passage tous les 2 ou 3 mois est

nécessaire.

Page 33: Date de soutenance : 04 Mai 2004

24

1.2.2 Paillage

Les jeunes plants doivent être fortement paillés ( 10 à 15 cm d’épaisseur ). Cette

technique limite le développement des mauvaises herbes et améliore le sol.

1.2.3 Fauchage

Deux ou trois fois par an, la végétation des interlignes doit être fauchée, ceci, surtout

au cours des premières années de plantation.

1.3 Rendement

D’une palmeraie d’un hectare au bon rendement, on peut récolter environ 15 tonnes de

régimes, dont on extrait environ 3 tonnes de corps gras; soit 2,5 tonnes d’huile de palme et 0,5

tonne de beurre de palmiste contenu dans l’amande que l’on retire du noyau après l’avoir

brisé.

L’huile de palme doit être extraite dans un délai de dix jours après la cueillette, alors

que les graines sont facilement séchées pour une utilisation ultérieure. Le processus

d’extraction d’huile de palme est caractérisé, à partir de la palmeraie, de plusieurs étapes

techniques dont principalement la stérilisation des régimes, l’égrappage, le malaxage des

fruits et finalement l’extraction proprement dite.

Page 34: Date de soutenance : 04 Mai 2004

25

Section 2: De la palmeraie à l’huile brute

2.1 Processus de production d'huile de palme

Graphique 1 : Schéma de fabrication d’huile de palme

PALMERAIE

REGIMES

Stérilisation

EGRAPPOIR

MALAXEUR

PRESSE

Huile brute impure

DECANTEUR

DECANTEUR

Centrifugeuse

Huile de palme

FUTS

TOURTEAUX

DEFIBREUR

NOIX

Sécheur de noix

Classeur de noix

CONCASSEUR

SEPARATEUR

AMANDES

Séchoir à amande

SACS

COQUES

FIBRES CHAUDIERE

RAFLES

Page 35: Date de soutenance : 04 Mai 2004

26

Préparations des palmistes

Le graphique 2 ci-dessous illustre ce processus d’extraction d’huile de palme.

- Stérilisation des régimes - Egrappage fruits séparés - Malaxage pulpe + graines - Préssurage huile de palme brute + tourteaux - Clarification huile de palme clarifiée - Finition huile de palme pure

- mise en tonneaux de l’huile de palme

2.2 Explication du processus de production

2 2.1 Stérilisation et égrappage

Pour éviter la fermentation des fruits, les régimes doivent être stérilisés dans un

délai maximum de 10 heures après la cueillette. Cette opération se fait dans un autoclave2

à une température de l’ordre de 125°C sous une pression de 2 à 3 Atmosphères. Les

régimes sont mis dans l’appareil (autoclave) dans des paniers métalliques ou sur des

plaques trouées afin de récupérer de l’huile qui en sort. La stérilisation entraîne le

détachement des fruits, la réduction de l’humidité de la pulpe, la coagulation des

albuminoïdes et des matières mucilagineuses et le détachement de l’amande à l’intérieur de

la coque. Cette opération de stérilisation facilitera l’égrappage et l’extraction.

S’agissant de l’égrappage, il consiste à introduire les régimes par une extrémité de

l’égrappoir. Le type le plus couramment utilisé de cet égrappoir est un grand cylindre percé

de trous légèrement incliné par rapport à l’horizontal, tournant autour de son axe. Au cours

de cette opération les régimes tombent en cascade détachant les fruits des rafles sans être

écrasés. Au terme de cette opération, les fruits sont séparés des rafles et on les récupère à

l’autre extrémité du cylindre.

Régimes de fruits

Huile de palme

Page 36: Date de soutenance : 04 Mai 2004

27

2 2.2- Le malaxage

Cette opération de malaxage utilise un appareil qu’on appelle malaxeur. Ce

malaxeur est une grande cuve verticale qui chauffe à la vapeur entre 80 et 90°C.

Les fruits sortant de l’égrappoir sont brassés dans ce malaxeur. Ceci permet le

détachement de la pulpe des noyaux des fruits et enclenche la première extraction

d’environ un tiers de l’huile qu’on appelle de l’huile vierge qui sera expédiée directement à

l’appareil déshydrateur.

A noter que le malaxeur doit avoir la même capacité que la presse (de l’extraction)

qui le suit et que l’on cherche à réduire les déperditions de chaleur lors du trajet des fruits

chauds du malaxage à la pression.

2 2.3 L’extraction

On peut extraire la pâte des fruits malaxés par quatre principaux procédés:

Le premier procédé utilise les presses hydrauliques. Ces presses hydrauliques

possèdent des cages d’extraction cylindriques perforées des trous légèrement coniques

s’ouvrant vers l’extérieur. La pâte sera chargée dans les cages par couches égales de 25 à

30cm, séparées par des plaques métalliques. La mise en sous pression doit se faire de 2 à 4

minutes pour permettre à l’huile d’avoir le temps de diffuser du cœur de la couche jusqu’à

ses bords. Pour ne pas briser les noix, la pression finale est limitée à 80 à 100kg/Cm² et

maintient cette pression pendant quelques minutes afin de laisser couler une quantité

suffisante de la boue huileuse, ne laissant que 10% d’huile dans les tourteaux ;

Le deuxième procédé consiste à utiliser la « presse continue ». C’est une vis sans

fin dont le pas va en diminuant. Elle comprime les fruits dans une gaine cylindrique percée

de trous à travers lesquels l’huile sort. On recueille les tourteaux à l’extrémité de

l’appareil;

Le troisième procédé utilise ce qu‘on appelle le « centrifugeuse » . On met les fruits

dans les rotor d’une centrifugeuse tournant à environ 1000 tours par minute. La force

centrifuge chasse les fruits à la périphérie du rotor et la pression ainsi créée les écrase sur

les parois ; d’où l’huile s’écoule à travers les trous des parois. On récupère séparément le

gâteau de tourteaux. A noter que le rendement des centrifugeuses est moins élevé que celui

des presses ci-dessus, mais elles ont l’avantage de pouvoir extraire de l’huile plus pure et

d’amoindrir le risque de brisure de noix ;

Page 37: Date de soutenance : 04 Mai 2004

28

La quatrième méthode d’extraction est celle du « lavage à l’eau chaude ». Par ce

procédé, les fruits sont malaxés et déchiquetés par des racloirs tandis qu’un arrosage à

l’eau bouillante amène l’huile. Certes on améliore le rendement par rapport à la méthode

précédente (méthode 3), mais par cette méthode de lavage à l’eau chaude, l’huile obtenue

est très impure et très difficile à décanter ultérieurement, elle exige beaucoup d’eaux, soit

10 à 20 fois le volume de l’huile extraite.

2 2.4 Clarification

A l’issue de l’extraction, le liquide que l’on a, est un mélange brut d’huile de

palme, d’eau, de matières colloïdales et d’impuretés solides (fibres, sables etc.). Les

proportions de ces composantes varient selon la méthode d’extraction utilisée. D’où la

nécessité de la clarification de l’huile brute.

La clarification de l’huile se fait en deux voire trois étapes distinctes. La première

consiste en une décantation, parfois à l’aide d’un chauffage à ébullition. Ceci permettra de

soutirer 70 à 90% de l’huile totale. Les boues, déchets de cette première étape de

clarification, contiennent encore une quantité importante d’huiles émulsionnées. La

deuxième étape de clarification se charge d’en extraire environ 50 grammes au litre, en

faisant passer ces boues sous une ébullition prolongée. Les déchets de la deuxième étape

contiennent moins de 2 grammes d’huile par litre, d’où une éventuelle troisième étape de la

clarification qui permettrait d’en récupérer encore de l’huile de quantité moindre.

2 2.5 Finition de l’huile

Notons que l’huile à l’issue de la clarification contient encore 2 à 3% d’eau et

quelques matières étrangères. On distingue trois méthodes pour les éliminer :

- Chauffage à 105°C dans un recuiseur;

- Pressage au filtre-presse;

- Super-Centrifugation.

Mais une combinaison d’un séchage au recuise et d’une centrifugation permet de mieux

purifier de l’huile.

Page 38: Date de soutenance : 04 Mai 2004

29

Chapitre II: Production et chiffre d'affaire prévisionnel

La production en tant que telle dépend fortement des ressources humaines, des

ressources financières et des moyens et techniques disponibles.

Section -1: Les facteurs de production

1.1 Les ressources humaines

La plupart des entreprises efficaces aujourd'hui sont celles qui reposent sur des

ressources humaines plus qualifiées. Les entreprises qui fournissent des services de bonne

qualité, des produits de grandes variétés passent forcément sur l'ingéniosité de leurs

ressources humaines. Il est par ailleurs constaté que ces ressources humaines qui

auparavant semblaient être négligées prennent de temps en temps une grande place dans

l'entreprise.

En ce qui nous concerne, la main d’œuvre qualifiée existe dans la ville d'Antalaha.

Il y a quelques années, dans cette région, existait déjà une entreprise d'extraction d'huile de

palme. Elle a formé suffisamment un nombre important de personnels qui aujourd'hui se

trouvent en chaumage. C'est donc un avantage pour cette société que nous pensons créer.

1.2 Les ressources financières

Le grand problème des pays en développement, lorsqu'il s'agie de son industrie,

réside sur le financement de celle-ci. L'étude financière va bien nous éclaircir cette

situation lorsqu'il s'agit de notre cas.

1 3 Les matériels et matériaux Dans la fabrication industrielle moderne, la plupart des entreprises compétitives en

terme de qualité de produits sont celles qui disposent des matériels industriels plus

modernes. De ce fait, il va falloir acquérir des équipements industriels plus sophistiqués.

Mais faut-il savoir que cette hypothèse va de paire avec les ressources financières que

dispose l'entreprise?

Si par ailleurs, on dispose ces ressources financières, humaines et moyens

d'équipement, il n' y a pas de problèmes pour la production.

Page 39: Date de soutenance : 04 Mai 2004

30

Section2: La production proprement dite

2.1 Production prévisionnelle

La première question consiste à savoir la quantité de régimes de palme par jour si

l'unité fonctionne 8 heures de travail par jour et aura comme matériel une seule « ligne de

fabrication » qui comporte une seule presse. On extraira de l’huile brute de l’ordre de 1000

litres par jour si 4500 kilogrammes de régimes sont consommés.

Suivant la capacité de production, il est possible de traiter de 0.8 tonnes de régimes

par heure. La durée journalière de travail de cette unité est de 8 heures par jour avec

toujours une seule ligne de fabrication et une seule presse, travaillant pendant six jours sur

sept. Avec cette capacité, on aura une production brute de 1800 litres par jour.

Ainsi la production prévisionnelle sera:

Tableau 8: Production prévisionnelle en quantité

Production Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Journalière 951.9 971.8 1006.6 1054.22 1133.34Hebdomadaire 4759.8 4859.23 5033.08 5271.13 5666.72Mensuelle 19039. 19437.184 20132.32 21084.5 22666.90Annuelle 228471 233246.2 241587.88 253014.3 272002.91

Source: Prévision de l'étudiant

2.2 Le chiffre d’affaires prévisionnel

Comme on sait communément, le chiffre d’affaires est en rapport direct avec la

production, en prenant par approximation la moyenne des prix sur les marchés locaux

qu’aux Comores Ainsi on aura dans le tableau suivant le chiffre d’affaires pour les cinq

prochaines années.

Tableau 9: Production prévisionnelle en valeur(en 1000 FMG)

Production Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Journalière 9519.65298 9718.59226 10066.1619 10542.2661 11333.4548Hebdomadaire 47598.2649 48592.9613 50330.8095 52711.3304 56667.2738Mensuelle 190393.06 194371.845 201323.238 210845.321 226669.095Annuelle 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029Source: Prévision de l'étudiant

Page 40: Date de soutenance : 04 Mai 2004

31

CA journalier

Huile 951,965298 litres x 10 000 fmg = 9519652,98 fmg

CA hebdomadaire = CA journalier x 5

= 9519652,98 fmg x 5

= 47598264,9 fmg

CA mensuel = CA hebdomadaire x 4

= 47598264,9 fmg x 4

= 190393060 fmg

CA annuel = CA mensuel x 12

= 19039060 fmg x 12

= 2284717000 fmg

Puisque ce chapitre n'est pas long, nous présentons ici la chronologie de ce projet.

Section3: Transposition du projet dans un diagramme de PERT

3.1 Ventilation des tâches

Dans le cadre de l’étude de ce projet, il est convenu à l’unanimité la réalisation des

tâches suivantes :

- Une étude de marché

L’objectif est d’estimer et d’évaluer les consommateurs réels et potentiels de l'huile

de palme, savoir les concurrents sur place . La durée nécessaire pour cette tâche peut être

05 mois.

- Etude préalable à la faisabilité juridique du projet

Cette étude préalable a comme objectif de s’assurer que sur le plan juridique un

projet d’exportation d’huile de palme aux Comores est réalisable. Ces travaux peuvent se

réaliser dans deux semaines parallèlement avec l’étude du marché.

- Faisabilité technique

C’est l’un des travaux les plus complexes dans un tel projet. Sa complexité se

mesure au niveau de trois points fondamentaux.

- L’étude de l’acquisition des engins ( l’aspect technique)

- L’étude de l’acquisition des engins ( volet juridique)

Page 41: Date de soutenance : 04 Mai 2004

32

- L’étude d’une construction sous terrain à base industrielle et locaux

administratifs.

- Les études vont prendre 03 mois après l’étude de marché.

- Faisabilité financière+

S’assurer que le projet, sur le plan financier est réalisable . Ceci suppose que les

moyens financiers permettant l’acquisition des engins et la construction sous terrain sont

disponibles.

Il est bien évident qu’un tel projet exige le recours des prêts auprès des bailleurs de

fonds.

Cette phase demande une preuve de patience et peut donc durer 6 mois

- Construction sous terrain

L’opération pourra durer 10 mois si les moyens financiers sont disponibles.

L’acquisition des engins (1 mois après la construction sous terrain) peut durer 04

mois y compris la durée de la commande.

- Finition de la faisabilité technique

L’acquisition de licence et les autres dossiers complémentaires prendront 04 mois.

Cette opération va commencer 02 mois après la commande des équipements.

- Lancement du projet

- Installation

- Embauche

Autres pour 4 mois.

Construction du projet par la méthode de perte

3.2 Tâche et durée

Tableau 10;liste des tâches et leur durée

N° de la tâche

Taches Durée Tâches pré-requises

A Etudes de marché 5mois B Pré-faisabilité juridique 0.5 mois Après A C Etude de procédure d'acquisition des

engins 1 mois Après A

D Etude d'implantation Industrielle 0.5 mois Après A E Etude Financière du projet 6 mois Après A F Construction d'une base industrielle 10 mois Après E G Acquisition des engins 5mois 7mois Après H Acquisitions des matériels 2 mois Parallèle à G I Installations des matériels 3mois Après H J Embauche 1mois Après I L Lancement du projet Après J

Page 42: Date de soutenance : 04 Mai 2004

33

3.3 Représentation graphique de ce projet dans un diagramme de PERT

N°A B C D E F G H I J

Il serra effectuer dans 27mois, soit 2 ans et 3mois.

Un carreau représente un mois.

Après l'étude prévisionnelle de la production et la présentation chronologique du

projet, nous allons immédiatement entrer à l'étude organisationnelle du projet.

Page 43: Date de soutenance : 04 Mai 2004

34

Chapitre III: PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE DU PROJET

Ce présent chapitre se présente sous forme d’une formation et d’instructions pour le

personnel de l’entreprise. Il est en quelque sorte le plan opérationnel et organisationnel du

projet. Il explicite aussi une organisation type de l’entreprise.

Section 1: Ce que les agents marketing doivent savoir

Notre principale préoccupation est bien de faire accepter le service transfert

d’argent que nous proposons.

1.1 Choisir des actions commerciales

Une fois l’offre construite, il est temps d'envisager l’organisation de la force de

proposition de l'entreprise, c’est à dire prévoir les relations avec ses futurs clients et

décider des actions à mener pour favoriser ces relations. Cette réflexion permettra

notamment de prévoir les coûts inhérents à ces actions de manière à les prendre en compte

dans l'étude financière.

L’ensemble des moyens qui permettent d’agir sur un marché peut être classé en

trois catégories :

- Ceux qui visent à « attirer le consommateur vers le produit ». Ils relèvent de

l’action publicitaire.

En fonction du budget, de l’étendue du rayon d’action et du type de support le plus

efficace, pourront être choisis : l'insertion dans les « pages jaunes », la signalétique et/ou

publicité sur le lieu de vente, la distribution de prospectus, de cartes de visite, la

publication d'encarts publicitaires dans la presse locale ou spécialisée ainsi que dans les

annuaires professionnels, la diffusion d'annonces sur les radios locales...

- Ceux qui visent à « pousser le produit vers le consommateur ». Ils relèvent de

l’action promotionnelle. Elle permet d’inciter ponctuellement à l’achat en accordant un

avantage exceptionnel : journées portes ouvertes, petits évènements, démonstrations,

participation à des foires, cartes de fidélité...

Page 44: Date de soutenance : 04 Mai 2004

35

- Ceux qui visent à « établir un contact direct avec le consommateur ». Ils relèvent

des actions de prospection ou de relance : porte à porte, prospection téléphonique, par

courrier, fax avec coupon-réponse.

- Mise en place des actions commerciales

- Vendre représente désormais le premier objectif de l'entreprise

En repartant des actions commerciales définies dans le dossier de création, il

convient maintenant :

- de détailler leur contenu en se remémorant pour chacune d’elle leur objectif,

- de se doter d’un outil (tableau de bord) qui permette de définir les différentes

phases de chaque action ainsi que le temps à y consacrer et de vérifier que leur coût soit

bien en adéquation avec le budget prévu à cet effet.

En suivant bien l’effet de chaque action, on peut identifier celles qui ont le meilleur

ratio "coût/ temps/ efficacité".

- Les actions de communication ont pour but d'aider le créateur à atteindre ses

objectifs commerciaux en lui procurant une visibilité auprès de la clientèle qu'il entend

convaincre. Si ces actions sont efficaces, elles doivent, en toute logique, générer une

croissance de l'activité.

Mais attention, la croissance n'est pas toujours synonyme de réussite. Elle peut se

retourner de manière redoutable contre l'entreprise en phase de démarrage qui se trouve

"dépassée" après quelques articles dans les journaux, une petite campagne publicitaire ou

un mailing...

En effet, à ce stade de son développement, l'entreprise n'a pas forcément la

trésorerie nécessaire pour faire face à un accroissement de son activité avec toutes les

conséquences que cela implique (embaucher rapidement, acheter de nouveaux

équipements...). D'où l'utilité de préparer et tenir à jour avec soin le plan de trésorerie. Voir

étape "comptes prévisionnels".

- Il convient donc de respecter quelques principes avant de lancer une action de

communication :

Page 45: Date de soutenance : 04 Mai 2004

36

Attendre que le produit ou le service soit parfaitement mis au point. En effet, un

client insatisfait génère une contre-publicité qui peut faire perdre des parts de marché et

plusieurs années de profit.

Ne pas engager une politique de communication sans être sûr d'avoir les moyens

de suivre la demande. Rien de plus négatif que des retards de livraisons, ou de ne pas offrir

le service prévu.

Ne pas communiquer vers le consommateur avant d'être sûr de maîtriser un niveau

de distribution efficace. Il faut que le consommateur puisse trouver le produit qu'on lui

propose à proximité de chez lui. Il n'ira pas le chercher au-delà d'un périmètre acceptable

(sauf très rare exception).

1.2 Soigner la qualité de notre produit

Rappelons que la concurrence de plus en plus forte conduit les entreprises à une

recherche permanente de facteurs de compétitivité favorables.

La qualité est reconnue comme facteur de compétitivité, tant pour les marchés

nationaux, qu’internationaux. Dans la qualité, les producteurs cherchent l’aptitude du

produit à satisfaire les besoins de la clientèle.

Pour en savoir plus sur les actions commerciales, se reporter à l'étape "Etude de

marché".

Section 2 : Plan organisationnel du projet

2 1 Organigramme

Le bon déroulement de l’activité du projet exige une organisation efficace. Cette

organisation ne doit pas être trop lourde dans le but :

D’éviter la confusion des différentes tâches d’une part, et la dualité de

commandement, c’est à dire un subordonné commandé par deux supérieurs, d’autre part;

D’alléger la dépense prévisionnelle au cours de la vie du projet surtout au niveau

des charges de personnel.

Pour afficher un bon résultat, dans le plus bref délai, tout personnel recruté devrait

être compatible à son poste et ne demande pas beaucoup de formations sauf cas

exceptionnel, il y aurait redressement de la politique générale du projet. Prenons comme

Page 46: Date de soutenance : 04 Mai 2004

37

exemple la diversification de produits en terme de qualité suite à la demande de la

clientèle.

Deux grands types de liaisons sont rencontrés au sein d’une organisation:

Liaisons fonctionnelles qui s’établissent entre deux ou plusieurs organes

fonctionnels se trouvant sur le même plan hiérarchique; prenons comme exemple le cas de

Directeur d’approvisionnement et de Directeur Commercial et les liaisons opérationnelles

qui s’instaurent entre deux ou plusieurs organes opérationnels sur le même plan

hiérarchique.

Cette entreprise aura une forme juridique des Entreprises Individuelles (EI), dont

l’organigramme est de type fonctionnel ou horizontal où les relations de travail doit relier

tous les postes organisationnels de même niveau sous la conduite d’un même chef.

Le graphique 3 ci-après montre l’organigramme qui déterminera l’organisation de

l’entreprise.

Graphique 3: Schéma de l’organigramme de l’entreprise

Tableau 11 : Les personnels

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Cadre supérieur 2 2 3 3 4Cadre moyen 3 3 3 3 4Secrétaire 1 1 1 1 1Chauffeur 2 2 2 2 2Gardien 1 1 1 1 1Ménagère 1 1 1 1 1Ouvrier 15 15 16 17 18Total 25 25 27 28 31

Directeur

Directeur Administratif Directeur Technique

Directeur Financier

Directeur Commerciale

Directeur Approvisionnement

Ouvriers

Secrétaire

Chauffeur livreur

Gardien Ménagère Planton

Page 47: Date de soutenance : 04 Mai 2004

38

2-2- Profil de chacun du personnel du projet:

- Directeur du projet -Diplôme d’étude supérieure en, niveau Bac + 5 et ayant une bonne connaissance

en gestion;

-Aptitude à élaborer et mettre à jour les indicateurs de performance et de résultats,

et à effectuer le suivi technico-financier des activités;

-Maîtrise parfaite de l’outil informatique (Microsoft office);

-Capacité avérée d’utiliser ses connaissances et qualité pour résoudre les problèmes

au sein du projet envers les partenaires;

-Réelles dispositions en matières d’organisation, de planification et de mise en

œuvre de programme de travail;

-Maîtrise parfaite de l’anglais et du français.

- Responsable Financier -Titulaire au minimum du diplôme BAC + 4 en gestion, option finance;

-Avoir au moins deux années d’expérience professionnelle probante dans le

domaine de la comptabilité;

-Maîtrise de l’outil informatique et pratique avérée de logiciel comptable « CIEL

COMPTABILITÉ, SAARI, etc. »;

-Maîtrise parfaite de français et compréhension de l’anglais;

-Capacité d’analyse et de restitution orale et écrite des questions financières.

- Responsable Administratif -Formation universitaire, BAC + 4 minimum, option Organisation;

-Maîtrise de l’informatique et des logiciels bureautiques;

-Ayant le sens de communication et des relations humaines;

-Bonne capacité d’organisation et de planification, et bon sens de relations

interpersonnelles;

-Expérience de deux ans au minimum dans un poste similaire;

-Maîtrise parfaite de l’anglais et du français;

-Forte capacité rédactionnelle.

- Responsable Commercial -Minimum BAC + 4, Option Marketing;

-Aptitude à prendre des initiatives dans un environnement concurrentiel;

Page 48: Date de soutenance : 04 Mai 2004

39

-Capacité à prospecter sur terrain et à élaborer des propositions;

-Méthodique, rigoureux, ayant un sens de responsabilité;

-Permis de conduire, catégorie B;

-Bonne maîtrise du français et de l’anglais;

-Maîtrise de l’outil informatique.

- Responsable Technique -Ingénieur agronome spécialisation en IAA;

-Forte capacité de planification;

-Aptitude à diriger et à animer une équipe de production;

-Esprit d’initiative;

-Capacité d’encadrement;

-Dynamique;

-Maîtrise de l’outil informatique.

- Responsable d’approvisionnement -Niveau BAC + 3 minimum;

-Expérience dans les procédures en matières d’approvisionnement ;

-Forte capacité de négociation.

-Secrétaire

-Formation BTS en secrétariat;

-Maîtrise de l’outil informatique et des logiciels bureautiques;

-Ayant le sens de communication;

-Maîtrise parfaite de l’anglais et du français;

-Bonne présentation.

- Chauffeurs -Titulaire du Diplôme de BEPC;

-Bonne connaissance de la région Nord et Ouest de Madagascar;

-Titulaire d’un permis complet ;

-Connaissance en mécanique et/ou électricité automobile ;

-Maîtrise du français.

- Ouvriers -Niveau BEPC;

-Expérience dans une usine de production de produits alimentaires;

-Aimant le travail en équipe.

- Gardien -Niveau CEPE;

Page 49: Date de soutenance : 04 Mai 2004

40

-Bonne condition physique;

-Pratique un art martial;

-Connaissance en français.

- Planton -Niveau BAC;

-Ayant une bonne condition physique;

-Connaissance du français.

- Femme de chambre -Minimum CEPE;

-Dynamique.

2-3- Attributions des personnels

- Directeur du projet -Etablir la politique générale du projet avec les différents responsables;

-Représenter le projet auprès des différentes institutions concernées par ses

activités;

-Approuver toutes les sorties de fonds du projet;

-Prévoir la formation indispensable pour le bon déroulement de l’activité;

-Suivre les dossiers spéciaux.

-Responsable Financier -Assurer la comptabilisation des fonds d’entrée et sortie du projet;

-Analyser les états financiers;

-Effectuer les paiements autorisés;

-Faire le suivi des coûts de fabrication.

-Responsable Administratif -Il aura pour mission:

-D’assurer le recrutement et rémunérations;

-De résoudre les litiges individuels ou collectifs et les relations avec

l’administration et autres organisations;

-Participer à la mise en place d’un système de motivation;

-Assurer l’exécution et le suivi des travaux administratifs.

- Responsable Commercial -Mettre en place une stratégie favorisant le développement des ventes;

-S’assurer la mise en œuvre des campagnes publicitaires;

-Négocier un calendrier de paiement avec les clients;

Page 50: Date de soutenance : 04 Mai 2004

41

-Préparer toutes les pièces relatives à la vente: bon de commande, bon de livraison

et facture;

-Recevoir les produits finis et assurer la livraison.

- Responsable Technique -Coordonner et animer les actions d’une équipe de production;

-Assurer le bon fonctionnement des matériels et équipements de production;

-Proposer à la Direction, la politique de production;

-Etablir le plan de production ;

-Analyser la qualité des produits finis et la statistique de production.

- Responsable d’approvisionnement -Gérer toutes les opérations afférentes à l’approvisionnement des matières

premières et à la sortie des produits finis;

-Exécuter et suivre le budget d’approvisionnement ;

-Tenir et mettre à jour les données des fournisseurs ;

-Tenir à jour les fiches de stocks de matières premières et autres produits.

- Secrétaire -Accueillir les clients et assurer la sécurité et la gestion de logistique interne;

-Assurer l’envoi et l’enregistrement des courriers ;

-Piloter les différentes activités et ses subordonnées directes.

- Chauffeurs -Assurer la petite réparation des véhicules du projet;

-Planifier les entretiens réguliers avec le secrétaire (son supérieur direct);

-Aviser la Direction en cas de dommage causé au véhicule;

-Effectuer toutes les courses demandées par son supérieur.

- Ouvriers -Accomplir les travaux demandés par le responsable technique.

- Gardien -Veiller à la sécurité générale des biens du projet (bâtiments etc.);

-Tenir la fiche de présence et de mouvement du personnel à l’intérieur du projet.

- Planton -Assurer l’acheminement des courriers;

-Aider le secrétaire dans certains travaux «multiplication des dossiers».

-Femme de chambre

-Veiller à la propreté des lieux et des biens dans tous les bureaux du projet.

Page 51: Date de soutenance : 04 Mai 2004

42

Section 3: L’Administration financière et la gestion de développement de

l’entreprise

Durant les premiers mois d'activité, le créateur va découvrir et se familiariser avec

un nouveau monde, celui de l'entreprise et de son environnement et mettre en œuvre les

moyens et procédures qui permettront de contrôler l'efficacité commerciale et

administrative de l'entreprise.

L'objectif de cette rubrique, en cours de construction, est d'apporter au nouvel

entrepreneur le minimum de connaissances et de conseils qui lui seront nécessaires pour lui

permettre de passer le cap de ces premiers mois d'activité sans encombre.

Il va devoir notamment :

3.1 Faire face à des échéances fiscales et sociales, et pour cela, comprendre les

principes qui régissent la fiscalité de l'entreprise.

TVA, TP, IS, IR, régime micro, régime réel, franchise en base, taxe sur les salaires,

taxe professionnelle... la création d'une entreprise plonge inévitablement les créateurs dans

un nouvel univers qui peut paraître incompréhensible, voire effrayant, pour un non initié !

Le « métier » de chef d’entreprise suppose de prendre à tout moment un certain

nombre de décisions d’ordre fiscal.

Pour éviter de se laisser surprendre et être mesuré de dialoguer avec les

administrations concernées, il est indispensable de connaître et de comprendre les

principes de base qui régissent la fiscalité des entreprises et les obligations comptables qui

en découlent.

De manière très schématique, il faut savoir que la majorité des entreprises sont

soumises à trois grands types d’imposition :

3.2 Comprendre les obligations et impositions fiscales :

Toute la complexité du système d'imposition des bénéfices de l'entreprise tient au

fait que l'on confond généralement deux choses :

le type d'imposition : imposition sur le revenu (IR) ou imposition sur les sociétés

(IS), qui dépend de la structure juridique choisie,

Page 52: Date de soutenance : 04 Mai 2004

43

- Les obligations comptables des jeunes entreprises

Elles dépendent du mode de détermination des bénéfices applicables.

Pour en savoir plus, se reporter à la partie du site consacré au choix du statut

juridique

-La taxe professionnelle (TP)

C'est un impôt qui contribue au financement des charges des collectivités locales.

Son taux est donc déterminé par les collectivités concernées.

-La TVA

C'est un impôt "indirect" sur la consommation, qui atteint, en principe, tous les

biens et services consommés ou utilisés en France. Les entreprises jouent un rôle de

collecteur d'impôt pour le compte de l'Etat : elles facturent la TVA à leurs clients et la

reverse ensuite au Trésor, déduction faite de la TVA payée sur les achats constitutifs de

son prix de revient.

Selon les cas, les entreprises peuvent également être soumis à certaines taxes

complémentaires : taxe sur les salaires, taxe d'apprentissage, taxe sur les véhicules de

société...

3. 3 Conduire le développement de son entreprise

Au bout de quelques mois d'activité, lorsque l'environnement de l'entreprise est bien

maîtrisé et que la phase de démarrage est bien entamée, vient l'étape suivante : le

développement de l'entreprise.

Le rôle de chef d'entreprise prend alors toute sa dimension, puisqu'il lui appartient

de prévoir l'avenir de son affaire tout en continuant à gérer strictement le présent.

Sa fonction s'élargit : il doit être capable de prendre du recul par rapport aux

activités quotidiennes et se mettre en situation de réflexion sur l'avenir.

Ce travail délicat de réflexion stratégique le conduira peut-être :

Page 53: Date de soutenance : 04 Mai 2004

44

- à faire des choix stratégiques : spécialisation, diversification...

- à changer de structure juridique : passer par exemple d'entrepreneur individuel en

société ou de SARL en SA... les critères de choix d'un statut peuvent très vite évoluer,

- à s'associer avec des personnes disposant de compétences complémentaires...

Et puis, réagir rapidement à certaines difficultés qui surviendront inévitablement

et dont il devra évaluer les conséquences pour la bonne marche de son entreprise.3

3 © Agence Pour la Création d'Entreprises (APCE) Février 2003

Page 54: Date de soutenance : 04 Mai 2004

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

Page 55: Date de soutenance : 04 Mai 2004

46

Chapitre I INVESTISSEMENTS ET EVALUATION

Section 1 Nature des investissements et leur évaluation

L’activité oléagineuse est une activité industrielle. De ce fait les investissements

nécessaires sont de natures diverses.

1.1 Les immobilisations incorporelles

Qu’il s’agit d’une activité oléagineuse ou autre activité à entreprendre, on ne peut

pas se passer des immobilisations incorporelles. Il s’agit en général:

-des frais d’établissement entre autres frais de constitution, frais de premier

établissement.

-Frais de recherche et développement

-Fonds de commerce et autres

D’une manière plus précise, ce sont des frais engagés à l’occasion de l’opération

qui conditionnent l’existence ou le développement de l’entreprise mais dont le montant ne

peut être rapporté à des productions de biens et de services déterminés

Nous estimons à 20.000.000 fmg l’ensemble de ces immobilisations incorporelles.

1.2 Les immobilisations corporelles et leur valeur estimative.

Bref, ce sont les immobilisations qui ont une existence matérielle à l’inverse des

immobilisations incorporelles.

1.2.1 Terrain

Nous ferons l'acquisition d'un terrain pour la construction de l'usine. Estimons à

30.000.000 fmg le terrain.

Page 56: Date de soutenance : 04 Mai 2004

47

1.2.2 Constructions

1.2.2.1 : L’usine de production :

Pour éviter le risque d’incendie à cause de l’utilisation de certains produits

chimiques par le projet, la construction de bâtiment en dure s’avère très importante. Les

matériaux utilisés sont des parpaings, des ciments et des sables à part les bois utilisés pour

faire les coffrages. Sa dimension est de 15m de longueur, 10m de largeur et 6m de hauteur,

dans le but de pouvoir répondre aux normes d’aération exigées par les règlements en

vigueur et facilitant l’évacuation des déchets et surtout l’opération de nettoyage.

Les informations recueillies auprès d’un ingénieur spécialiste en matière de

construction BTP nous donnent des données sur la quantité approximative de matériaux

nécessaires Dans ce sens, un ingénieur spécialiste en bâtiment affirme qu'une usine de ce

genre suivant sa taille, peut coûter 200.000.000 fmg,. est comprise dans ce coût la

construction

1.2.2.2: Les locaux administratifs

La construction des locaux administratifs correspondante à ce projet (suivant les

postes administratifs prévus dans l'étude organisationnelle de ce projet) pourrait bien valoir

50.000.000 fmg.

1.2.2.3 Acquisition des matériels et matériaux d'extraction d'huile

Même si le promoteur pense acheter séparément les composantes essentielles des

matériels nécessaires à la production, selon les conseils des spécialistes en matière de

production d’huile, l’achat combiné des matériels est plus bénéfique pour la société. Ce

mode d’achat permet d’obtenir une réduction significative des prix pour le projet.

Par ailleurs, même s’il y a différentes marques disponibles sur les marchés de

machines, la fabrication japonaise permet de réaliser une meilleure rentabilité. En effet,

tout d’abord, le prix d’achat est raisonnable par rapport aux autres machines de même

performance, ensuite les machines importées du Japon sont bien maîtrisées par les

techniciens malagasy, car ces derniers ne rencontrent pas de difficultés majeures pour les

entretiens périodiques nécessaires, le montage et la réparation.

Page 57: Date de soutenance : 04 Mai 2004

48

Enfin, les fournisseurs de ces machines facilitent aussi l’achat des pièces de

rechange, et ils accompagnent toujours une partie de ces pièces dès l’acquisition de la

machine.

La machine achetée par le projet permet de produire 3 500 litres par jour de 8

heures de travail. Le choix de ce temps de travail de la machine est lié avec la durée

d’amortissement prévue par l’étude et son exigence en temps de repos, dans le but d’éviter

la destruction rapide du moteur. Par ailleurs, cette machine travaillera 6 jours par semaine.

Les coûts de ces matériels peuvent bien atteindre la valeur de 75.000.000 fmg.

1.2.2.4: L’installation

L’installation est prévue pour l’implantation de courant force par la JIRAMA et la

construction d’un point d’eau. Il est aussi important de mentionner que la composante

essentielle de cette rubrique est l’installation interne des fils électriques et le montage de

machines nécessaires à la production. Estimons à 20.000.000 fmg les coûts d'installation.

1.2.2.5: Matériels de transport

Comme le projet prévoit une collaboration avec les producteurs de palmier à huile

dans la région de SAVA, étant donné que ces producteurs ont ou non de moyens pour

transporter leurs produits, le promoteur de cette unité de production d’huile devrait

acquérir (02) deux types de matériel roulant.

Un camion de capacité de 25 tonnes permettant d’assurer le ravitaillement pour

faire fonctionner la machine pendant 6 jours. Ce premier type de véhicule joue aussi un

rôle très important pour la livraison. L’utilisation de ce camion implique une forte

collaboration entre les responsables commerciaux et de la production par l’élaboration

d’un planning commun. Ce camion est de la marque Mercedes, utilisant la carburant Diesel

et d’une capacité totale des charges de 25 tonnes.

Le choix de cette marque a été guidé par sa robustesse qui facilite son accès dans

certaines zones de la SAVA, généralement non carrossables. La consommation en gasoil

permet d’éviter les coûts relatifs aux dépenses en carburant et lubrifiant. Le coût du camion

est évalué à 150 000 000 FMG.

La finalité de cette unité de production est de vendre de l’huile à très bas prix. Cet

objectif exige une forte mobilité des responsables commerciaux et marketing. Alors,

Page 58: Date de soutenance : 04 Mai 2004

49

l’acquisition d’une petite fourgonnette s’avère très importante. Elle permet de faire les

différentes courses dans la région en assurant les affaires courantes du projet avec les

autorités compétentes et surtout avec la clientèle. Le promoteur de ce projet prévoit donc

cette petite fourgonnette de marque Renault Express, qu’il pense être capable d’assurer

toutes les courses prévues et que son prix est raisonnable. Le prix de ce matériel est de

l’ordre de 40 000 000 FMG.

Tableau n°12 : Récapitulation des investissements

Nature des investissements Valeur

Immobilisations incorporelles 20 000 000Immobilisations corporelles Terrain 30 000 000Constructions 250 000 000Acquisition des matériels et matériaux de production

75 000 000

Installation des matériels 20 000 000Matériels de transport 190 000 000Total 585 000 000

Les investissements sans le fonds de roulement initial s'élèvent à 585 000 000 fmg.

Section -2: Fonds de roulement initial

On appelle fonds de roulement la partie des capitaux permanents qui finance l’actif

circulant. Pour le calculer, il faudra connaître les charges relatives à l'achat des matières

premières, aux paperasses et outillages, aux matières consommables et fournitures, aux

emballages, fournitures administratives, services externes, entretiens te réparations des

machines, assurance, publicité, déplacements et missions, services bancaires, impôts et

taxes, salaires, provisions.

2.1 : Matières premières et consommables

En terme de gestion surtout budgétaire, il existe toujours une certaine confusion

entre ces deux rubriques. Pour éviter cette ambiguïté, il est bon de définir ces deux termes.

Matières premières :

Ce sont des matières qui entrent directement dans la fabrication proprement dite, et

parmi les constituants du produit fini obtenu.

Page 59: Date de soutenance : 04 Mai 2004

50

Pour cette unité de production d’huile, les matières premières sont formées par les

mésocarpes des fruits de palme et les palmistes.

Matières consommables :

Les matières consommables sont des matières nécessaires pour fabriquer les

produits finis. Elles n’entrent pas dans les composantes du produit fini obtenu. Ce sont les

gasoil, électricité, etc.

Les mésocarpes des fruits de palme et les palmistes seront des matières premières à

approvisionner au projet. La grande différence entre ces deux éléments comme c’est déjà

expliquée à la première partie, réside seulement au niveau de la quantité d’huile extraite.

Ces matières sont très importantes pour évaluer la quantité d’huile produite par le projet.

Le tableau suivant nous permet de voir la quantité à approvisionner de ces deux

types de matières premières.

Tableau 13 : Estimation de la consommation des matières premières (en quantité et

en valeur)

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Quantité mésocarpe du palme kg 500 510 520 530 550Valeur Fmg(1000) 700 000 714 000 728 000 742 000 770 000Palmiste Kg 250 260 275 280 300Valeur Fmg(1000) 350 000 364000 385000 392000 420000TOTAL en valeur 1 050 000 1 078 000 1 113 000 1 134 000 1 190 000

La consommation des matières premières se chiffrent dans les milliards Fmg.

2-2 Matières consommables.

2.2.1 Carburant et lubrifiant

De nos jours actuels, le carburant et le lubrifiant sont de plus en plus consommés

donc de temps en temps plus chers. Le projet a choisi des véhicules diesel pour pouvoir

minimiser la consommation en carburant. Etant donné l’instabilité du prix de ce produit sur

les marchés mondiaux, le responsable du projet prévoit une augmentation de prix chaque

année.

Page 60: Date de soutenance : 04 Mai 2004

51

Tableau 14 : La prévision de consommation en carburant en milliers de FMG

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année4 Année 5

Gasoil Quantité en litre 3100 3300 3400 3500 3500prix unitaire(en 1000 fmg)

4.5 4.7 5 5.5 6

Valeur 13950 15510 17000 19250 21000Essence Quantité en litre 2000 2100 2200 2300 2400Prix unitaire 5 5.5 5.5 5.7 5.7Valeur 10000 11550 12100 13110 13680Lubrifiant 2000 2300 2400 2500 2600Total 25950 29360 31500 34860 37280

La valeur estimative des matières consommables s'élève en moyenne à 31.500. 000 fmg.

2.2.2 Eau et électricité

Région d’Antalaha étant dotée d’eau potable et d’électricité, le projet les utilisera

pour obtenir un produit de meilleure qualité, répondant aux normes et minimisant les

dépenses en énergie. L’utilisation en grande quantité de gasoil pour une unité de

production, en raison de son prix très élevé, augmente souvent les charges d’exploitation et

par conséquence, les prix de vente du produit fini.

Tableau 15 : La prévision de consommation en eau et énergie en milliers de FMG

Années Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Eau Quantité(M3) 4000 4500 5000 6000 7000Valeur 1400 1800 3000 4200 5600Energie(KW) 30 000 30000 30600 31212 31836.24Valeur 16 000 16000 16320 16646.4 16979.328Total en valeur 17 400 17 800 19 320 20 846 22 579

L'eau et l'électricité s'élève à 20 .000 000 fmg par an en moyenne.

2.2.3 Emballage

Deux types d'emballages seront utilisés. Le fut en plastique de 1 l.

Le deuxième type d’emballage est le fût en plastique de 200 litres. Ce fût facilite le

transport de produits et diminue le coût de revient du produit. Le responsable du projet

pratique aussi le système de consignation, dans le but de minimiser le coût de

fonctionnement, d’une part, et d’abaisser les charges au niveau des clients d’autre part .

Page 61: Date de soutenance : 04 Mai 2004

52

Tableau 16.. Coûts estimatifs des emballages. : en 1000 fmg

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Coûts d'emballages 17 000 17 000 19 000 19 000 21 000Petit fut de 1l 10 000 10 000 11 000 11 000 12 000Grand fut de 200 l 7 000 7 000 8 000 8 000 9 000

Le coût des emballages s'estime en moyenne à 19 000 000 fmg par an.

2.2.4 Assurance

Investir c'est prendre un grand risque. De nos jours, l'on constate que nos grandes

sociétés sont exposées à des risques de natures diverses à savoir incendie, vol, --.

De ce fait, il faut à tout moment couvrir nos investissements contre ces risques.

Concernant notre projet, vu la grosse somme d’argent engagée pour les

investissements, en l’occurrence les machines et les matériels roulants et la forte

probabilité de risque d’incendie par la présence des produits chimiques utilisés, le projet a

souscrit une police d’assurance contre le vol et incendie. En outre, la loi en vigueur à

Madagascar stipule la garantie des employés et exige du projet à couvrir tout le personnel

contre les accidents durant son temps de travail.

Tableau 17 : charges d’assurance (en 1000 fmg)

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Charges liées à l'assurance 10 000 11 000 12 000 13 000 14 000

2.2.5 Entretien et réparation

Même si au sein de l'entreprise existe des techniciens, il faut toujours prévoir les

imprévus. Pour que tous les appareils utilisés par le projet (machine, véhicules,

ordinateurs) puissent fonctionner normalement pendant la durée de vie prévue par

l’amortissement comptable, il s’avère très important de faire des entretiens réguliers.

Tableau 18: Estimation des charges d’entretien et réparation en fmg.

Charges liées à Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

l'entretien et réparation

4 000 4 000 4 500 4 500 5 000

Il faudra prévoir pour chaque année au moins 4 000 000 fmg pour la réparation et

entretien.

Page 62: Date de soutenance : 04 Mai 2004

53

- Frais de déplacement et missions

Etant donné l'éloignement de notre marché , il arrivera des moments où, il faudra

quant même réaliser des missions dans ces régions. Estimons 7.000 000 ou 7.500.000, fmg

ces coûts de déplacements.

-Frais d’expédition (

Il est indispensable de rappeler ici que les marchandises destinées à l’exportation

doivent être pesées et calculées pour se referer aux grilles tarifaires. Pour la déclaration

douanière, une visite magasin est nécessaire pour visualiser et vérifier globalement l’état

des marchandises(nombre de colis, mode d’emballage…).

Mais on les globalise en charges d’exportation.

- Poste et télécommunication.

L'expéditions des courriers par poste, par e-mail, les communications téléphoniques

et autres charges entraînent, des charges importantes qui peuvent atteindre 5 000 000 fmg

par an.

2.2.6 Taxes Professionnelles et TVA

La vente des biens et services est assujettie à des taxes que l'on ne peut pas

échapper.

De même, comme toute entreprise commerciale, le projet prévoit la perception de

taxe professionnelle par les entités concernées. Cette taxe est prévue constante pendant une

certaine période sauf s’il y a des mesures fiscales prises occasionnellement par l’Etat

malgache.

Tableau 19 : La prévision des charges et taxes professionnelles Taxes sur

ventes

Désignations Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Taxes sur vente 5 000 5400 5832 6298 6802Taxes professionnelles 15 000 16200 17496 18895 20407Total 20 000 21 600 23 328 25 194 27 210

Page 63: Date de soutenance : 04 Mai 2004

54

2.2.7 Charges salariales

Tableau 20. Charges salariales individuelles pour l'année correspondante

Désignations Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Cadres supérieurs 1 800 1 800 1 900 1 900 2 000Cadres moyens 1 300 1 300 1 400 1 500 1 500Secrétaire 300 300 400 450 500Chauffeur 450 450 500 550 600Gardien 250 250 250 280 300Ménagères 250 250 275 275 300Ouvrier 300 350 400 400 450Total 4650 4700 5125 5355 5650

Tableau 21. Charges salariales mensuelles et annuelles

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Cadres supérieurs 3600 3600 5700 5700 8000Cadres moyens 3900 3900 4200 4500 6000Secrétaire 300 300 400 450 500Chauffeur 900 900 1000 1100 1200Gardien 250 250 250 280 300Ménagères 250 250 275 275 300Ouvrier 4500 5250 6400 6800 8100Total 13700 14450 18225 19105 24400

Charges salariales annuelles

Total 164400 173400 218700 229260 292800

2.2.8 Fournitures de bureau

Les fournitures de bureau regroupent les matières consommables exigées par

l’utilisation de tous les matériels informatiques (ordinateur et fax avec les feuilles, les

différentes encres, etc.) et par la préparation des pièces au niveau du service

approvisionnement et commercial (bon de livraison et de réception, facture, etc.).

L’augmentation de quantité vendue par le projet engendre une augmentation de la

consommation en fourniture de bureau.

Tableau 22: La prévision de consommation en fourniture de bureau en 1000 fmg.

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Charges fournitures de bureau 3 000 3600 3780 3969 4167.45

Page 64: Date de soutenance : 04 Mai 2004

55

Admettons que ces charges augmentent de 20% par an vu l'importance de l'activité.

.2.3 Récapitulation et sommation des charges d'exploitation

Tableau 23. Récapitulation et sommation des charges d'exploitation

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Matières premières 1 050 000 1 078 000 1 113 000 1 134 000 1 190 000Carburant et lubrifiant 25950 29360 31500 34860 37280Eau et électricité 17 400 17 800 19 320 20 846 22 579Coûts d'emballage 17 000 17 000 19 000 19 000 21 000Assurance 10 000 11 000 12 000 13 000 14 000Entretien et réparation 4 000 4 000 4 500 4 500 5 000Missions et déplacements 7 000 7 400 7 500 7 600 7 700Fourniture de bureau 3 000 3 600 3 780 3 969 4 167Poste et télécommunication 5 000 5 200 5 300 5 400 5 500Droits et taxes 20 000 21 600 23 328 25 194 27 210Charges salariales 164400 173400 218700 229260 292800Total des charges

d'exploitation

1 323 750 1 368 360 1 457 928 1 497 629 1 627 236

Nous constatons d'amblée que les charges d'exploitation dépassent de loin les

investissements.

2.4 Détermination du fonds de roulement initial

Comme toute activité, le début se caractérise par une forte sortie sans rentrée

d'argent. Il faudra prévoir un certain montant comme d'ailleurs un investissement mais dont

l'affectation concerne l'exploitation des premiers mois d'activités en attendant des rentrées

de devises.

Admettons que du lancement de l'activité, il faudra attendre 6 mois pour constater

des recettes significatives. Les charges d'exploitation de ces 6 mois sont considérées

comme étant notre fonds de roulement initial. Comme les charges d'exploitation de la

première année s'élèvent à 1 323 750. 000 fmg, le fonds de roulement initial atteint

661.875.000 fmg.

Page 65: Date de soutenance : 04 Mai 2004

56

2.5 Récapitulation des investissements

Tableau 24. Récapitulation des investissements

Nature de l'investissement Valeur

Immobilisations incorporelles 20 000 000Immobilisations corporelles 565 000 000Fonds de roulement initial 661875000Total 1 246 875 000

Cette activité demande pour son lancement un investissement de

1.246 875 000 fmg. Mais où trouver les de financement?

Section 3 : Sources de financement

S’il convient de réunir les capitaux qui seront nécessaires pour financer les

différents besoins durables à identifier dans les étapes suivantes, il est en effet nécessaire

de prévoir d’abord les sources de financement possibles.

On distingue deux catégories de ressources durables et les emprunts

3.1. Les capitaux propres,

Ils se composent de ses apports personnels ainsi que de ceux de ses associés, ainsi

que les primes ou subventions d'investissement éventuelles,

3.1.1 L’épargne personnelle

L'apport personnel est indispensable pour :

- inspirer confiance aux tiers, en particulier lors d'une demande de crédit,

- autofinancer certains besoins durables écartés par les banques : frais

d'établissement, investissements incorporels autres que le fonds de commerce.

3.1.2 Les prêts personnels

Ils permettent de compléter l'apport personnel. Certains organismes extra-bancaires

attribuent des prêts d'honneur sans exiger de garanties. Ces prêts sont généralement

accordés à taux réduit, voire à taux nul.

Page 66: Date de soutenance : 04 Mai 2004

57

De même, quelques banques accordent des prêts à des conditions minorées, à

l'occasion souvent d'accords passés avec des structures s'occupant de créations d'entreprise

: clubs de créateurs d'entreprise, boutiques de gestion, organismes de développement

économique local, ....

Enfin, certains employeurs accordent des prêts aux salariés souhaitant quitter leur

emploi pour créer une entreprise.

3.1.3 Les aides et subventions au créateur

Elles sont essentiellement distribuées par l'Etat ou les Collectivités Locales, mais

certaines Fondations, Associations ou Organismes aident des créateurs sélectionnés en leur

accordant un don ou une bourse.

3.1.4 Les prises de participation au capital

Cette possibilité ne concerne que les sociétés créées dans certains types

d’activités,.très peu d'entreprises peuvent recourir au capital-risque, qui consiste en une

prise de participation temporaire et minoritaire par un organisme spécialisé dans ce type

d'intervention.

En effet, la sélection des projets est extrêmement rigoureuse.

Il est, par contre, envisageable d'ouvrir son capital à un investisseur : épargnant,

associé, fournisseur, client, business angel, etc...

3.1.5 Les proches

Parents et amis - peuvent souscrire au capital de la société et bénéficier ainsi d'une

réduction conséquente d'impôts sur le revenu.

3.2Les emprunts à moyen ou long terme.

3.2.1 Les prêts bancaires

Sans qu'il y ait de règle absolue, les banques habituellement ne financent qu'à

hauteur de 70 % du montant hors taxes les investissements physiques, le fonds de

Page 67: Date de soutenance : 04 Mai 2004

58

commerce s'il y a lieu et éventuellement, mais souvent avec réticence, le besoin en fonds

de roulement.

Le banquier limite fréquemment son engagement à hauteur de la mise du créateur :

il considère que les fonds propres doivent au moins égaler l'emprunt sollicité.

La durée maximale des prêts est fonction de la durée fiscale d'amortissement des

biens financés. Un nouveau dispositif a été mis en place pour aider les créateurs : le PCE

(Prêt à la création d'entreprise). Il s’agit d’un prêt accordé par la BDPME (Banque du

développement des petites et moyennes entreprises) sans garantie ni caution personnelle,

susceptible de financer les frais liés au lancement de l’entreprise : constitution du fonds de

roulement, frais de démarrage... Ce prêt peut être octroyé à tout type de créateur, pour

autant qu'un crédit à moyen ou long terme soit, en même temps, octroyé par une banque.

A noter : le PCE peut également être utilisé pour reprendre une petite entreprise saine.

Certains types de créations peuvent prétendre à des financements à taux plus

avantageux que les crédits classiques : les créations dans les secteurs de l'industrie, des

services aux entreprises, du BTP, du commerce et de la réparation automobile, des

transports, de l’hôtellerie, du négoce de gros et commerce de détail (sauf entreprises de

plus de 10 salariés), des hôtels et restaurants, de la formation permanente, des ambulances,

des laboratoires d'analyses médicales, des centres d'aides par le travail et ateliers protégés,

des services collectifs et sociaux, des activités récréatives culturelles et sportives, de

l'agriculture pour certains investissements de modernisation, grâce aux prêts CODEVI

(appelés également PBE : Prêts bancaires aux entreprises.)

Les dispositifs de cautionnement en faveur du créateur d’entreprise.

En principe, les banques ne prêtent pas sans exiger des garanties : d'abord sur les

biens financés (hypothèque, nantissement, gage), ensuite, selon le cas, par des cautions

personnelles.

Si, après analyse, les garanties prévues sont jugées insuffisantes, le dossier risque

d'être refusé sauf à prévoir d'autres sûretés. Par exemple la prise en charge partielle du

risque de la banque par un organisme tiers : fonds de garantie ou sociétés de caution

mutuelle.

Page 68: Date de soutenance : 04 Mai 2004

59

3.2.2 Le crédit-bail

Mobilier ou immobilier, le crédit-bail permet de financer à 100 % un bien

professionnel.

Juridiquement c'est une location assortie de la possibilité de devenir propriétaire du

bien loué au plus tard en fin de contrat pour un prix fixé d'avance tenant compte pour partie

des loyers versés.

Pendant la durée du contrat de crédit-bail, le bien financé n'est pas inscrit au bilan

de l'entreprise.

Cette formule, sécurisante pour les crédit-bailleurs qui restent propriétaires des

biens financés, permet une certaine souplesse.

Ce type de financement est un peu plus cher que le crédit classique et moins

intéressant depuis que les crédit-bailleurs imposent le versement d'un dépôt de garantie ou

un premier loyer important dans le barème de location.

Toutefois, le crédit-bail présente l'avantage important d'éviter le problème de la

récupération de la TVA payée sur les investissements de départ.

Nous comptons bien avoir nos ressources de financements par ces différents

procédés.

Mais reste à savoir le plan de remboursement de ces investissements. Ce nous nous

conduit directement à l’étude des amortissements financiers. Et comme l’on étudie les

amortissements financiers, c’est bien l’occasion d’aborder également les amortissements

industriels.

Section 4 : Amortissements financiers et industriels

4.1 Les amortissements financiers

4.1.1 Conditions d’emprunt

Il faudra connaître les conditions d’emprunt exigées par les bailleurs de fonds: Mais

tout se passe dans une négociation. Est-il possible d’arriver aux conditions suivantes?:

Page 69: Date de soutenance : 04 Mai 2004

60

-Taux d’intérêt annuel de 17%, intérêt payable à l’échéance, aucun solde

compensateur.

- Durée de remboursement de 5 ans. L’amortissement linéaire est celui qui est

appliqué ici.

- Emprunts: 60% des capitaux investis. Les investissements s'élèvent à 1.246 875

000 fmg.,

- l'emprunt sera de 748 125 000 fmg.

4.1.2 Tableau 25. Amortissements financiers en 1000 fmg..

Année Emprunt restant

Amortissement

financier

Intérêt Annuité

Année 1 748125 149625 127181.25 276806.250Année 2 598500 149625 101745 251370 Année 3 448875 149625 76308.750 225933.75 Année 4 299250 149625 50872.500 200497.500Année 5 149625 149625 25436.250 175061.250Total 748125 381543.750 1129668.750

748 125 000 empruntés génère un intérêt de 381 543 750 fmg. Et donc 5 ans après

le remboursement des emprunts et des intérêts s'élève à.1 129 668 750 fmg.

Après les amortissements financiers, nous allons passer aux amortissements

industriels.

4.2 Amortissements industriels

4.2.1 Définition

L’amortissement est une dépréciation comptable de quelques éléments d’actif

« amortissables ». Il est bien de mentionner que certaines rubriques des immobilisations

sont non amortissables, en l’occurrence le terrain; car sa valeur ne cesse d’augmenter

chaque année.

Plusieurs méthodes permettent d’amortir un bien, à savoir:

- La méthode linéaire;

- La méthode dégressive;

- Et la combinaison des deux méthodes.

Page 70: Date de soutenance : 04 Mai 2004

61

Pour faciliter le calcul, le promoteur de ce projet applique la première méthode qui ne tient

compte que de la valeur d’acquisition (V0) et de la durée d’utilisation (t).

L’annuité d’amortissement est obtenue par la formule suivante:

ANNUITE = VALEUR D’ACQUISITION (Vo) x TAUX D’AMORTISSEMENT

A titre d’information, le taux d’amortissement est l’inverse de la durée d’utilisation

d’un matériel amortissable.

Dans notre cas, nous appliquons l'amortissement linéaire.

4.2.2 Calcul des amortissements

Tableau 26: La prévision des amortissements annuels des matériels en fmg

Immobilisations Valeur Durée de vie

En année

Taux

d'amortissement

Amortissem

ent

Immobilisations incorporelles

20 000 4 0.25 5000

Immobilisations corporelles Terrain 30 000Constructions 250 000 10 0.1 25000Acquisition des matériels et matériaux de production

75 000 10 0.1 7500

Installation des matériels 20 000 5 0.2 4000Matériels de transport 190 000 5 0.2 38000

Il est possible des lors de concevoir les amortissements pour les années d'activités.

Tableau 27. Amortissement pour les cinq années d'exercice

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Immobilisations incorporelles

5000 5000 5000 5000

Immobilisations corporelles Terrain Constructions 25000 25000 25000 25000 25000Acquisition des matériels et matériaux de production

7500 7500 7500 7500 7500

Installation des matériels 4000 4000 4000 4000 4000Matériels de transport 38000 38000 38000 38000 38000Total 79500 79500 79500 79500 74500

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62

Cinq ans après, les immobilisations seront presque amorties. Il faudra passer au

renouvellement des amortissements.

- Financements et remboursements

4.3 Le plan de financement

Comme le promoteur n’a pas de moyen financier pour acquérir la totalité des

investissements prévus pour assurer certains besoins de fonctionnement, il est

indispensable de recourir aux emprunts auprès des Institutions Financières telles que les

banques primaires. Il faut pour cela présenter un plan de financement.

Tableau 28; Plan de financement

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Emplois :

Investissements 585 000

Remboursement des emprunts 276 806 251 370 225 934 200 497 175 061Besoin de financement d'exploitation 661 875 350 000 350 000 450 000 500 000

TOTAL I 1 523 681 601 370 575 934 650 497 675 061

Ressources

A - Ressources Internes

Résultat prévisionnel 500 000 520 000 530 000 600 000 660 000

Amortissement 79500 79500 79500 79500 74500MBA 579 500 599 500 609 500 679 500 734 500

Total II 579 500 599 500 609 500 679 500 734 500

Solde I-II -944 181 -1 870 33 566 29 003 59 439

RESSOURCES externes

Emprunts bancaires long terme 748 125

Apport capital 498 750

Total III 1 246 875

Solde Annuel(II+III-I) 302 694 -1 870 33 566 29 003 59 439

Solde cumulé 302 694 300 824 334 390 363 393 422 832

Ayant élaboré le plan de financement, il nous appartient d'analyser cette fois-ci la

rentabilité du projet.

Page 72: Date de soutenance : 04 Mai 2004

63

Chapitre II ETUDE DE RENTABILITE.

Un projet ne vaut le coût que s’il est rentable à moins qu’il s’agisse d’un projet de

développement.

Nous étudierons successivement les points particuliers suivants:

Compte de résultat prévisionnel, plan de trésorerie, tableau de grandeur

caractéristique de gestion et bilan prévisionnel.

Section 1 compte de résultat prévisionnel et Tableau de Grandeur Caractéristique de

Gestion

1.1 Compte de résultat prévisionnel

Cet état financier nous présente le bénéfice net de l’entreprise.

C’est donc un instrument d’appréciation et de conviction à présenter devant les

bailleurs de fonds.

Tableau 29; Compte de résultat prévisionnel en 1000 fmg.

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Chiffre d'affaires 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029

Matières premières 1 050 000 1 078 000 1 113 000 1 134 000 1 190 000Carburant et lubrifiant 25950 29360 31500 34860 37280Eau et électricité 17 400 17 800 19 320 20 846 22 579Fourniture de bureau 3 000 3 600 3 780 3 969 4 167Emballages 17 000 17 000 19 000 19 000 21 000Assurance 10 000 11 000 12 000 13 000 14 000Entretien et réparation 4 000 4 000 4 500 4 500 5 000Missions et déplacements 7 000 7 400 7 500 7 600 7 700Coût de transport 171353 192428 199310 227712 265202Poste et télécommunication 5 000 5 200 5 300 5 400 5 500Droits et taxes 20 000 21 600 23 328 25 194 27 210Charges salariales 164400 173400 218700 229260 292800Amortissement 79500 79500 79500 79500 74500Provision 40 000 40 000 45 000 45 000 50 000Charges financières 127181 101745 76308 50872 25436Total des charges 1 741 784 1 782 033 1 858 046 1 900 713 2 042 374

Résultat avant IBS 542 933 550 429 557 833 629 431 677 655IBS 30% 162 880 165 129 167 350 188 829 203 297Résultat 380 053 385 300 390 483 440 602 474 359

Les charges augmentent d’une année à une autre. Il n’est pas aisé de connaître avec

précision de combien ces charges peuvent bien augmenter. Ce qui est certain c’est qu’à

Page 73: Date de soutenance : 04 Mai 2004

64

l’espace de cinq ans, on constate une forte augmentation des coûts de biens et services. Le

cas présent, ces charges, en espace de cinq ans sont multipliées par un taux de plus de 8%.

Nous supposons que d’une année n à une année n+1, ces coûts croisent de 2%.

Tableau 30: Taux de profitabilité

Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année5

Chiffre d'affaires 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029Résultat 380 053 385 300 390 483 440 602 474 359Taux de profitabilité 0.21884551 0.22294038 0.21938186 0.23714067 0.24264446

Graphique n°4 : Taux de profitabilité

Ce graphique nous donne une vision claire du rapport entre le chiffre d’affaire et le

résultat de l’activité

Le taux de profitabilité moyen est de 0.22. C’est un taux de profitabilité important.

La cinquième année s’est caractérisé par un taux de profitabilité beaucoup plus

fort.

Après le compte de résultat, passons maintenant au tableau de grandeur

caractéristique de gestion.

1.2 Tableau de grandeur caractéristique de gestion

C’est une méthode de classement des comptes de charges de produits que le

classement appliqué en compte de résultat.

05 0 0 0 0 0

1 0 0 0 0 0 01 5 0 0 0 0 02 0 0 0 0 0 02 5 0 0 0 0 03 0 0 0 0 0 03 5 0 0 0 0 0

Année

Année

Année5

Ta u x d e

p ro fita b i lit é

R é s u lta t

C h iffre d 'a ffa ire s

Page 74: Date de soutenance : 04 Mai 2004

65

Tableau 31; Tableau de grandeur caractéristique de gestion(en 1000 fmg)

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Production de l'exercice 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029

Production vendue 2056245 2099216 2174292 2277130 2448026Production stockée 159930 163272 169111 177110 190402Production Immobilisée 68 542 69 974 72 476 75 904 81 601Consommation intermédiaire 1 310 703 1 365 788 1 415 210 1 470 887 1 572 428

Achat des matières premières 1 050 000 1 078 000 1 113 000 1 134 000 1 190 000Charges externes 260703 287788 302210 336887 382428Valeur ajoutée 974 014 966 674 1 000 669 1 059 257 1 147 601

Production de l'exercice 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029Consommation intermédiaire 1 310 703 1 365 788 1 415 210 1 470 887 1 572 428Excédent brut d'exploitation 789 614 771 674 758 641 804 803 827 591

Valeur ajoutée 974 014 966 674 1 000 669 1 059 257 1 147 601Impôts et taxes 20 000 21 600 23 328 25 194 27 210salaire 164 400 173 400 218 700 229 260 292 800Résultat d'exploitation 670 114 652 174 634 141 680 303 703 091

Excédent brut d'exploitation 789 614 771 674 758 641 804 803 827 591

Dotations aux amortissements 79500 79500 79500 79500 74500Dotations aux provisions 40 000 40 000 45 000 45 000 50 000Résultat financier -127181 -101745 -76308 -50872 -25436

Produits financiers Charges financières 127181 101745 76308 50872 25436Résultat d'exercice avant IBS 542 933 550 429 557 833 629 431 677 655

Résultat d'exploitation 670 114 652 174 634 141 680 303 703 091Résultat financier -127181 -101745 -76308 -50872 -25436Résultat net de l'exercice 380 053 385 300 390 483 440 602 474 359

Résultat avant impôts 542 933 550 429 557 833 629 431 677 655IBS 162880 165129 167350 188829 203297

1.2.1 Commentaires La formation du résultat peut être expliquée par d’autres indicateurs de gestion, à

savoir :

1.2.11 Production de L’exercice

C’est l’indicateur de gestion qui mesure mieux que le chiffre d’affaire, l’activité de

l’entreprise pendant l’exercice. Elle représente la somme de la production vendue et la

production stockée.

1.2.1.2 Valeur ajoutée

Elle représente la production de l’exercice de consommation intermédiaire. Elle

permet la rémunération des facteurs de production et exprime la création de valeur ou

l’accoisement de valeur apportée par l’entreprise aux biens et services des tiers.

Page 75: Date de soutenance : 04 Mai 2004

66

1.2.1.3 Excédent brut d’exploitation

Il permet d’apprécier la rentabilité de l’exploitation avant la décision relative aux

amortissements, l’influence des résultats financiers et avant l’incidence des impôts sur les

bénéfices.

1.2.1.4 Résultat d’exploitation

C’est un résultat découlant de l’exploitation effective de l’entreprise, abstraction

faite de charges et produits liés aux sources de financements ou de charges et produits hors

exploitation. C’est la différence entre les charges d’exploitation et les produits

d’exploitation.

1.2.1.5 Résultat avant impôts

Il tient compte des opérations financières. Nous pouvons constater que le projet est

toujours bénéficiaire dès la première année.

1.2.1.6 Résultat net de l’exercice

C’est le résultat final. C’est le seul qui a un caractère public.

Section 2 Tableau n°32 La trésorerie globale pour les cinq années d’exercices

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Réssource Cash flow 459 553 464 800 469 983 520 102 548858

Capital 498 750 Emprunt 748125 TOTAL 1 706 428 464 800 469 983 520 102 548 858Emploi Immobilisation 585000 Rembourcement 149625 149625 149625 149625 149625TOTAL 734625 149625 149625 149625 149625Solde 971 803 315 175 320 358 370 477 399 233Cumul 971803 1 286 978 1 607 336 1 977 813 2 377 046

Page 76: Date de soutenance : 04 Mai 2004

67

Il convient de construire le tableau de trésorerie pour observer comment va évoluer

la disponibilité provisionnelle de liquidité d’argent.

Le but du tableau est de prévoir les besoins nécessaires pour le financement de

l’activité de l’entreprise. On peut penser que c’est un complément, le plan du financement

est un tableau d’emplois et de ressources permanentes où confrontant les investissements et

les besoins d’exploitation permanent ou financement à caractère permanent.

En fait, ce tableau traite la comptabilité des mouvements (recettes et dépenses) qui

affecte la caisse de l’entreprise et qui engendre un besoin de trésorerie.

Page 77: Date de soutenance : 04 Mai 2004

68

Tableau n°33 :Trésorerie mensuelle

Désignation Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Réssource Cash flow 0 0 0 0 0 0 76592 76592Capital 498 750 Emprunt 748125 TOTAL 1 246 875 0 0 0 0 0 76 592 76 592

Emploi Immobilisation 585000 Remboursement TOTAL 585000 0 0 0 0 0 0 0

Solde 661 875 0 0 0 0 0 76 592 76 592Cumul 661 875 661 875 661 875 661 875 661 875 661 875 738 467 815 059

Suite du tableau n°33 Désignation Septembre Octobre Novembre Décembre

Ressource

Cash flow 76592 76592 76592 76592

Capital

Emprunt

TOTAL 76 592 76 592 76 592 76 592

Emploi

Immobilisation

Remboursement 149625

TOTAL 0 0 0 149625

Solde 76 592 76 592 76 592 -73 033

Cumul 891 652 968 244 1 044 836 971 803

Page 78: Date de soutenance : 04 Mai 2004

69

L’entreprise dégage chaque année une trésorerie largement positive pour faire face

aux charges d’exploitation de l’année suivante.

Il convient d’élaborer le tableau de trésorerie pour observer comment va évoluer la

disponibilité provisionnelle de liquidité d’argent.

Le but du tableau est de prévoir les besoins nécessaires pour le financement de

l’activité de l’entreprise. On peut penser que c’est un complément, le plan de financement

est un tableau d’emplois et de ressources permanentes où confrontant les investissements et

les besoins d’exploitation permanent ou financement à caractère permanent.

En fait, ce tableau traite la comptabilité des mouvements (recettes et dépenses) qui

affecte la caisse de l’entreprise et qui engendre un besoin de trésorerie

Le plan de la trésorerie est nécessaire tant sur l’aspect de recherche de l’utilisation

optimale des fonds que sur l’aspect politique financière auprès des bailleurs de fonds. Ceci

étant traité, passons au tableau de grandeur caractéristique de gestion.

Après le plan de trésorerie, passons au bilan prévisionnel

Page 79: Date de soutenance : 04 Mai 2004

70

Tableau 34: BILAN

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Immobilisations incorporelles

20 000 20 000 20 000 20 000 20 000

Amortissement 5000 10000 15000 20000

Valeur nette 15 000 10 000 5 000 0

Terrain 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000

Constructions 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000

Amortissement 25000 50000 75000 100000 125000

Valeur nette 225 000 200 000 175 000 150 000 125 000

Acquisition des matériels et matériaux de production

75 000 75 000 75 000 75 000 75 000

Amortissement 7500 15000 22500 30000 37500

Valeur nette 67 500 60 000 52 500 45 000 37 500

Installation des matériels

20 000 20 000 20 000 20 000 20 000

Amortissement 4000 8 000 12 000 16 000 20 000

Valeur nette 16 000 12 000 8 000 4 000 0

Matériels de transport 190 000 190 000 190 000 190 000 190 000

Amortissement 38000 76000 114000 152000 190000

Valeur nette 152 000 114 000 76 000 38 000 0

Total des

immobilisations

505 500 426 000 346 500 267 000 192 500

Disponibilité 971 803 1 286 978 1 607 336 1 977 813 2 377 046

Total Actif 1 477 303 1 712 978 1 953 836 2 244 813 2 569 546

Capital social 498 750 498 750 498 750 498 750 498 750

Emprunt 598500 448875 299250 149625 0

Résultat 380 053 765353 1155836 1596438 2070797Total passif 1 477 303 1 712 978 1 953 836 2 244 813 2569546

Les analyses effectuées antérieurement nous ont permis de dresser le bilan ci-

dessus.

Ce dernier indique à chaque fin d’année d’exercice, la situation des ressources

financières à la disposition de l’entreprise et la situation des emplois effectués. On

remarque qu’à partir de la cinquième année, certaines immobilisations sont amorties et

qu’il faudra les renouveler. Sauf les engins lourds ne sont pas totalement amortis. Pour

apprécier ce bilan, les calculs de ratios nous serviront.

Après la confection du bilan, nous passons à l’étude de l’évaluation du projet :

Page 80: Date de soutenance : 04 Mai 2004

71

Chapitre III : EVALUATION DU PROJET

Un projet ne vaut pas la peine que s’il contribue aux développements économiques

et sociaux du pays. Cela signifie que financièrement le projet se justifie. D’où l’étude sur

l’évaluation du projet suivant les 03 points que nous traiterons successivement:

- Evaluation sociale

- Evaluation économique

- Evaluation financière

Section 1: Evaluation Financière du Projet

1.1 La Valeur Actuelle Nette (V.A.N)

La VAN est la différence entre la somme des rentrées nettes actualisées

(Ressources) et la somme des investissements pour une durée donnée.

Avec : MBA : Marge Brut d’Autofinancement

i: intérêt de l’emprunt (18%)

C :montant des investissements

On va calculer cette somme pour une période de 5 ans avec un taux de 17%.

Pour cela, utilisons le critère de capacité d’autofinancement.

Elle est une source propre et permanente de financement que l’entreprise générera

elle-même par son activité sans avoir fait appel à une augmentation de capital ou à des

emprunts; dans notre cas d’étude, voici comment elle se présente.

VAN = ΣΣΣΣMBA(1+i)-n

- C

Page 81: Date de soutenance : 04 Mai 2004

72

Tableau 35:Calcul de la VAN

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 380 053 385 300 390 483 440 602 474 359

Amortissement 79500 79500 79500 79500 74500

Cash flow 459 553 464 800 469 983 520 102 548 859

Taux = i =17% 0,8547009 0,73051355 0,6243706 0,53365005 0,456111(1+i) -n x cash flow 392780 339543 293444 277552 250340

Cumul 392780 732323 1025767 1303319 1553659

VAN = 1 553 659 000 - 1.246 875 000 =306 784 000 fmg.

Nous avons une VAN largement positive.

Délais de récupération des Capitaux Investis(DRCI)

Les investissements s’élèvent à 1 246 875 000 fmg. Apparemment, ils sont

récupérables vers la fin de la deuxième année.

C'est par interpolation qu'on a déterminé la date exacte de récupération des

investissements.

1 025 767 < 1 246 875 < 1 303 319

3 < n < 4

Comme le produit des moyens est égal au produit des extrêmes !

n = 3,80

DRCI = 3 ans et 10 mois

Nous pouvons donc récupérer les fonds investis au bout de 3 ans et10 mois

d’exploitation ce qui est encore un bon signe car le délai de récupération maximale qui

nous pouvons accepter est de 5 ans, donc nous pouvons dire que le projet est viable.

1 3 Indice de Profitabilité: Rappelons que l’indice de profitabilité est le rapport entre la somme des marges

brutes d’autofinancement actualisée et le capital investi. Il mesure le profit induit par un

franc de capital investi.

D’après ce que nous avons vu auparavant :

n – 3 1 246 875 – 1 025 767

4 – 3 1 303 319 – 1 025 767

Page 82: Date de soutenance : 04 Mai 2004

73

IP = 1 553 659 / 1 246 875 = 1,25

Signifie que: Un franc investi rapporte 0,25.

1 4 Taux de Rentabilité Interne(TRI)

Tableau 36 : Taux de Rentabilité Interne

Année Cash flow TIR1= 40% Cash flow Actualisé

TIR 2= 41% Cash flow Actualisé

Année 1 579500 0,714285714 413929 0,709219858 410993Année 2 599500 0,510204082 305867 0,502992807 301544Année 3 609500 0,364431487 222121 0,356732487 217428Année 4 679500 0,260308205 176879 0,253001764 171915Année 5 734500 0,185934432 136569 0,179433875 131794Cumul 1255365 1233674

Il ressort de ce tableau que le taux exact est compris entre 40% et 41%.

41% � 1 233 674

i � 1 246 875

40% � 1 255 365

Comme le produit des moyens est égal au produit des extrêmes !

i = 40,39 %

TRI = 40,39 %

Le taux de rentabilité interne est supérieur à 18% taux d’intérêt de l’emprunt, alors

notre projet est rentable. Aussi l’entreprise dispose une marge de 23,39 % pour emprunter.

C

iMBAIp

n

�−

+=

)1(

Page 83: Date de soutenance : 04 Mai 2004

74

Section 2: les autres critères d’analyse financière du projet

2.1 Les Ratios

L’analyse et l’évaluation des entreprises, celles qu’effectivement effectuées par les

institutions financières en cas de demande de crédit se limitait essentiellement à

l’appréciation des états financiers, de VAN, du TIR, du DRCI et de l’IP.

La méthode de ratios à été utilisée pour la première fois lors de la crise

économique mondiale. Son développement a été lié à l’évolution de l’information

comptable.

Cette dernière section termine notre étude financière sur le projet. Par ailleurs, les

ratios mettent en lumière un certain nombre de grandeurs significatives. Elle va approuver

la rentabilité financière précédemment étudiée.

Ces ratios caractérisent la situation de l’entreprise a un moment donné. Les chiffres

portés au bilan peuvent être appréciés par les ratios. Pour étudier la structure financière,

nous allons nous nous servir des ratios suivants:

2.1.1 Les ratios du bilan

-Les ratios d’endettement

Le principe consiste à analyser la contribution des différentes sources d’endettement au

financement de l’entreprise

-Ces types de ratios sont essentiellement:

-Ratio d’Autonomie Financière

Capitaux propres

RAF = Avec RAF ≥ 0,5

Total du passif

Capitaux propres = capital social + résultat de l’exercice

Page 84: Date de soutenance : 04 Mai 2004

75

Ces deux ratios mettent l’accent sur l’importance des sommes empruntées par

l’entreprise a l’égard de celles qu’elle détient.

- d’une manière générale ces ratios doivent être faibles.«plus ces ratios sont faibles,

plus la firme se trouve en mesure de surmonter les difficultés relatives à la rupture

éventuelle de la confiance des fournisseurs.

Les ratios d’équilibre financier

il fait parti également des ratios du bila

REF = capitaux permanents / valeurs immobilisées nettes

Capitaux permanents = capital propre + provision pour risques et charges + Dettes à

long et .moyen terme

Les ratios d’endettement à long terme et à moyen terme (RELMT)

RELMT = Dettes à Long et MT / Capitaux permanents (< 0,4)

Les ratios des actifs immobilisés nets (RAIN)

RAIN = Actifs immobilisés nets / Actif total

2.1.2 Les ratios tirés du compte d’exploitation

Ces types de ratios servent à analyser et à apprécier la rentabilité de l’exploitation

de l’entreprise. il s’agit en général de :

- Ratios de rotation avec ces ratios, on mesure l’efficacité des emplois de fonds dans l’entreprise,

traduisaient par la vitesse de rotation de certains comptes du bilan par rapport aux chiffres

d’affaires réalisés. la rotation des immobilisations est la plus souvent étudiée.

Cela n’empêche, l’étude de la rotation des capitaux propres, des stocks, et des

crédits consentis et obtenus.

Page 85: Date de soutenance : 04 Mai 2004

76

-La rotation des immobilisations

RRI = Chiffres d’affaires (HT)

Actif Immobilisé

En une période quelconque, combien de fois la firme a génère, en chiffre d’affaire.

pour aller plus loin, cette question peut être également répondue par le rapport des

dotations des amortissements et actifs immobilises.

dotations aux amortissements

actifs immobilisés

C’est tout simplement la vitesse d’amortissement des immobilisations.

-La rotation des capitaux propres

RRCP= Chiffres d’affaires (HT)

Capitaux propres:

mesure le rythme de rotations de capitaux propres au cours d’une période

donnée.

Dès ces formules précédentes, une définition pourrait sortir:

On appelle ratio, le rapport entre deux grandeurs homogènes qui sert à apprécier

ou à mieux mesurer un certain phénomène dans la gestion de l’entreprise.

Ces ratios composent le financement externe au fonds propre et aux différents

postes d’actif du bilan. On met plus particulièrement en évidence, dans la structure du

passif, la part de l’endettement total, de même la répartition des capitaux permanents entre

fonds et endettement à terme. Pour calculer ces ratios, on se sert du bilan fait

précédemment.

Page 86: Date de soutenance : 04 Mai 2004

77

Tableau 37 : Calcul des ratios

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

CAHT 2 284 717 2 332 462 2 415 879 2 530 144 2 720 029Capital social 498 750 498 750 498 750 498 750 498 750DLMT 748 125 598 500 448 875 299 250 149 625Capitaux permanents 1 626 928 1 482 550 1 338 108 1 238 602 1 122 734Résultat 380053 385300 390483 440602 474359Capitaux propres 878 803 884 050 889 233 939 352 973 109Actif immobilisé 585 000 475 500 396 000 316 500 237 000Total du passif 1 477 303 1 712 978 1 953 836 2 244 813 2 569 546

Dettes à court terme 731 069 711 243 708 550 652 028 630 631Total des dettes 1 479 194 1 309 743 1 157 425 951 278 780 256REF 2,78 3,12 3,38 3,91 4,74

RAF 0,59 0,52 0,46 0,42 0,38

RELMT 0,46 0,40 0,34 0,24 0,13

RAIN 0,40 0,28 0,20 0,14 0,09

RRCP 2,60 2,64 2,72 2,69 2,80

RRI 3,91 4,91 6,10 7,99 11,48

2 2 Analyse des ratios:

2.2.1 Ratio de financement des immobilisations nettes

On veut savoir si les capitaux permanents arrivent à financer les immobilisations

ou non.

capitaux permanents

REF =

actif immobilisé net

La logique de prudence financière exige que ce ratio soit supérieur ou égal à 1.

En ce qui nous concerne, ( REF ≥ 1).

On tire comme conclusion que les ressources stables arrivent à financer les emplois

stables.

Une partie de ces ressources stables est disponible pour financer les actifs

circulants.

L’autonomie financière est-elle gardée durant les cinq années d’exercice?

Jusqu'au troisième année, l'on reste toujours endettée. Mais quand même à partir de

la quatrième année l'on garde une indépendance financière.

Page 87: Date de soutenance : 04 Mai 2004

78

2.2.2 Les ratios d’endettement à long et moyen terme

La formation des capitaux stables fait intervenir deux éléments: des dettes à long et

moyen terme partie le capital social. On veut savoir le % de ces dettes à LMT dans

l’ensemble des ressources stables. C’est ainsi qu’on étudie ces ratios. Ces ratios diminuent

petit à petit jusqu’à 0,2. L’entreprise arrive à liquider au fuire et à mesure ses dettes

financières.

Pour terminer avec ces ratios notons simplement que l’équilibre financier de ce

projet est respecté mais l’autonomie financière ne sera acquise que plus tard (au fur et à

mesure qu’elle rembourse les emprunts contractés).

Après avoir fait l’analyse financière de ce projet nous allons résumer les impacts de

ce projet.

Section 3 : Impacts du projet

L’évaluation de l’impact d’un projet est un processus qui vise à déterminer de

manière la plus objective que possible et pertinente, l’efficacité et l’effet d’une activité par

rapport à ses objectifs.

L’Evaluation permet de déterminer l’impact du projet par rapport à ses objectifs

initiaux.

Tout projet de quelque envergure qu’il soit doit avoir son importance dans

l’économie nationale, au niveau social et son impact sur le projet lui même ( le résultat de

l’entreprise) qui aurait pu être obtenu si le projet avait été réalisé). Ainsi, nous calculons

les effets principaux et secondaires et financiers.

Pour évaluer les impacts économiques du projet, l’on se sert en principe de la

valeur ajoutée. Par définition, celle-ci est l’apport réel de l’entreprise à l’économie. Elle

permet de:

- mesurer la création des valeurs apportées par l’entreprise et l’efficacité des

facteurs de production comme le travail et le capital.

Page 88: Date de soutenance : 04 Mai 2004

79

- mesurer et apprécier les revenus attribués aux différents facteurs de production tel

que la rémunération des capitaux investis, le salaire, de même que les amortissements.

On peut donc déduire de ce qui précède que la valeur ajoutée est l’apport réel de

l’entreprise à l’économie. Elle est égale à la production de l’exercice augmentée de la

marge commerciale diminuée de la consommation.

La rémunération des facteurs de production est très appréciable notamment les

salaires personnels, les ménages, les collectivités locales et la rémunération des capitaux

investis de même que le renouvellement des investissements.

-Les impacts sociaux

La dimension sociale n’est pas écartée de ce projet: nombreux emplois seront crées

ce qui équivaut à l’amélioration de leurs revenus et ainsi leur niveau de vie c’est à dire leur

bien être.

- Les impacts économiques

Lorsqu’on parle des impacts économiques, il fallait penser aux revenus mensuels ou

annuels que peuvent procurer certains ménages grâce à ce projet.

Cela fait appel donc aux rémunérations des employés et des employeurs. Nous

rappelons aussi le bénéfice que pourrait apporter un tel projet. Par ailleurs, ce bénéfice sera

affecté pour une partie a l’augmentation du capital, le reste sera distribué comme dividende

dans le cas ou il existe d’autres associés.

Quant à l’Etat, ce projet lui procurera une somme d’argent pour l’impôt financier,

de même que pour l’IBS.

Tableau n° 38 : Evaluation des impacts économiques du projet en terme de valeur en

1000 Fmg.

Concernés Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Fournisseurs Matières premières et matières consommables

1 179 350 1 213 360 1 260 900 1 288 175 1 357 226

Salariés Charges du personnel 164400 173400 218700 229260 292800

Banques Intérêts financiers 127181 101745 76308 50872 25436

Entrepreneur Résultat net de l'exercice 500 000 520 000 530 000 600 000 660 000

Etat IBS, impôts et taxes, 234 286 244 457 250 471 282 337 310 067

Page 89: Date de soutenance : 04 Mai 2004

80

En lisant ce tableau, l’on voit les parties concernées et bénéficiaires de ce projet et

la valeur y afférente.

il s’agit :

-des fournisseurs chez qui nous achèterons les matières et consommables.

-l’Etat bénéficiera ce projet du car il est bien évident que nous paierons des impôts

relatifs a cette activité.

-les salaries; nous en avons beaucoup parlés.

-les bénéficiaires demeurent les promoteurs qui chaque fin d’année enregistreront

des bénéfices importants

Page 90: Date de soutenance : 04 Mai 2004

81

CONCLUSION

Dans l'océan indien, qui autre que Madagascar dispose des potentialités économiques

énormes des ressources humaines exceptionnelles? Même s'il y'en a , une chose est sûre, sur

ce point nous gagnons une première position. Et pourtant , dans l'océan nous sommes

largement du point de vue économique dépassés par certains pays en particulier l'île Maurice.

Une des raisons principales, Madagascar, n'arrive pas à exploiter le minimum de ces

potentialités.

A mon égard, des projets devraient être lancés de temps en temps. Mais la question

cruciale reste sur le fait que nous malgache, ne disposons des ressources financières pour

entreprendre ces activités? Forcément, nous recourons à des investisseurs étrangers qui

réellement ne font que sous-tirer des grands profits sur nos dos. Mais cela ne nous empêche

pas quant même à proposer des projets intéressants dans l'espoirs que nous même malgaches

prendrons en main ces activités. Le projet que nous avons étudié est un exemple très

intéressant dans la mesure où il cherche à raffermir d'avantages les relations régionales à

travers lesquelles, le pays développera des relations internationales.

Le projet d'exportation d'huile de palme aux Comores entre bien dans ce cadre.

L’étude de marché sur le plan national et international permet d’identifier le marché

que l’entreprise visera à exploiter. Entre autre, des multiples débouchés à l’étranger

apparaissent en accord avec un investisseur comorien, ceci devra nous encourager à réaliser

ce projet.

Un de nos objectifs est le développement national via régional qui englobe tout ce

qu’un projet peut contenir comme objectifs que ce soit en terme économique ou social.

Actuellement, cet objectif est plus que nécessaire pour apporter notre participation à la relance

et le redressement de notre pays. Le problème qui se pose est que l’huile de palme étant

réputée de mauvaise qualité et pour remédier à cela la meilleur solution se trouve dans

l’exploitation industrielle de l’huile de palme.

En effet, le choix de l’implantation de ce projet n’a pas été pris à la légère. Notre

contribution est de mettre à Antalaha une unité d’huilerie à base de palmier. Etant habitant et

originaire de cette région, on a pu constater une large lacune sur la consommation en matière

d’huile alimentaire dans cette région et même partout dans l’Ile alors que la matière première

y est abondante et facilement accessible. Sur le marché on trouve rarement d’huile de palme

Page 91: Date de soutenance : 04 Mai 2004

82

et de mauvaise qualité du fait de son exploitation artisanal et un peu primitive. En y apportant

les moyens(humain, matériel, financier) on pense y remédier.

D’une manière générale ce projet a comme mission de produire et entre autre de

compte des atouts de l’huile de palme pour effacer les idées reçues comme quoi tout ce qui est

malgache est de mauvaise qualité et trouve son intérêt dans la finalité financière plus

qu’encourageante.

Pour la réalisation de ce programme de production, des personnes de disciplines

différentes mettent ensemble leur connaissance, compétence et savoir, moyennant les moyens

financiers nécessaires, et l’activité pourra être exécutée après avoir su comment les accomplir.

Mais, l’entreprise doit prendre en compte, pour la faisabilité du projet, les notions théoriques

de marketing et financières. En plus, la technique de production nécessite le maximum de soin

et de contrôle de la qualité du produit fini.

La réalisation d’un tel projet implique un certain nombre de problématiques par

rapport aux objectifs qu’on s’est fixé d’atteindre. En effet, étant donné les coûts très élevés du

projet, son initiateur principal ne peut pas tout seul avoir tous les capitaux nécessaires à son

financement. On s’est donc demandé, si le projet serait financièrement rentable, si on pouvait

avoir un bon plan de financement et si les objectifs macro-économiques pouvaient être atteints

(part de la Valeur Ajoutée réalisée dans le PIB, création d’emplois etc.).

L’étude de marché effectuée montre sans la moindre ambiguïté que les débouchés de

notre produit sont ouverts et larges. Ce qui nous permettrait de vendre notre produit à des prix

défiant toutes les concurrences.

L'étude de celui-ci laisse derrière nous des ambitions pointues et des avantages

extrêmement importants. La rentabilité de ce projet est parfaitement conclue par des résultats

significatifs de l'ordre de 414 159 000 fmg en moyenne. Les investissements injectés dans ce

travail sont récupérables facilement dans 3 ans et 10 mois. Le taux de rentabilité interne est

très élevé soit 40,39% laissant une marge de sécurité de 23,39%.à l'égard du taux d'emprunt.

c'est ainsi que nous qualifions ce projet de grande intérêt. C'est donc un projet à entreprendre.

En outre, ce projet sera on l’espère, une sorte de société dénommée SO.MA.P.H

(Société Malagasy de Palmier à Huile)

Page 92: Date de soutenance : 04 Mai 2004

BIBLIOGRAPHIE

L'agroalimentaire aux Comores de MOHAMED Bakar, Mai 1999,

Livre, service étude et conseil CITE (Centre d'Information et Technique)

Revues : "Oléagineux de l'IRGO - Paris

Bulletin Agronomique des Comores de l'I.N.E.A.C

Rapports annuels de la section Palmier à huile de Tamatave

Memeto de l'agriculture, Ministère de la coopération, Livre, 1635 pages

Comptabilité, centre national de formation bancaire, livre, 191 pages

ADAM. J, 1942. Le palmier à huile. Société d'Edition Géographique, Maritime et coloniale.

Paris

SURRE C et ZILLER R. 1963. Le palmier à huile. GP Maisonneuve et Laros,

11 Rue Victor Cousin, Paris 5ème

EDS. Aux Comores, essai 1988, INSTAT p 14

Enquêtes prioritaire auprès des ménages, livre,

Ministère du finance et de l'économie 1999

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ANNEXE I

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ANNEXE II

Page 95: Date de soutenance : 04 Mai 2004

ANNEXE III

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ANNEXE IV

Page 97: Date de soutenance : 04 Mai 2004

ANNEXE V

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ANNEXE VI

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TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES REMERCIEMENTS DEDICACE INTRODUCTION 1

Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET 3

Chapitre I : Présentation générale du projet 4 Section 1 : Genèse de ce projet 4

1.1 L’inspiration d’une activité connue 4 1.2 Mes propres motivations 4 1.3 Courir aux idées d’autrui 4

Section 2 : Faits historiques d’exploitation d’huile de palme 5 2.1 Généralité 5 2.2 Huile de palme : aspect historique universel 5 2.3 Huile de palme : Approche universelle actuelle 5 2.4 Huile de palme : Approche régionale 6 2.5 Huile de palme : Approche locale(Antalaha) 6 2.6 Site géographique du projet 7 2.6.1 Localité 7 2.6 2 Infrastructures 7

Section 3 : Caractéristiques du projet 7 3.1 Le produit : Le palmier et l’huile de palme 7 3.1.1 Le palmier 7 3.1.1.1 Description sommaire du palmier à huile 7 3.1.1 2 Les fruits du palmier 8 3.1 2 Le palmier et les plantes de production d’huile 8 3.2 Caractéristique juridique du projet 9 3.2 1 Les situations juridiques éventuelles 9 3.2.1.1 Société anonyme 9 3.2.1.2 La société en non collectif 9 3.2.1.3 La société à responsabilité limitée 9

Chapitre II : Etude du marché 10 Section 1 : Analyse de la demande 10

1.1 Les Comores : Situation générale 10 1.2 Sa position est la suivante 10 1.2.1 La demande potentielle 11 1.2.1.1 La population 11 1.2.1.2 Nombre de ménages 12

Section 2 : Analyse de l’offre et de la concurrence 13 2.1 Situation générale 13 2.2 Points faible de concurrents 14 2.3 La stratégie de pénétration du marché 14 2.4 Les concurrents éventuels : les grands producteurs d’huile à Madagascar 16

Chapitre III : Approche théorique relative à l’évaluation du projet 19 Section 1 : Valeur Actuelle Nette(VAN) 19

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Section 2 : Le Taux de Rentabilité Interne(TRI) 20 Section 3 : Le Délai de Récupération du Capital Investi(DRCI) 20 Section 4 : L’Indice de Profitabilité(IP) 21

Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET 22

Chapitre I : Technique de production 23 Section 1 : Préparation des palmistes 23

1.1 Description sommaire du palmier à huile 23 1.2 L’entretien 23 1.2.1 Sarclage des ronds 23 1.2.2 Paillage 24 1.2.3 Fauchage 24 1.3 Rendement 24

Section 2 : De la palmeraie à l’huile brute 25 2.1 Processus de production d’huile de palme 25 2.2 Explication du processus de production 26 2.2.1 Stérilisation et égrappage 26 2.2.2 Le malaxage 27 2.2.3 L’extraction 27 2.2 4 Clarification 28 2.2.5 Finition de l’huile 28

Chapitre II : Production et chiffre d’affaires prévisionnel 29 Section 1 : Les facteurs de production 29

1.1 Les ressources humaines 29 1.2 Les ressources financières 29 1.3 Les matériels et matériaux 29

Section 2 : La production proprement dite 30 2.1 Production prévisionnelle 30 2.2 Le chiffre d’affaires prévisionnel 30

Section 3 : Transposition du projet dans un diagramme de PERT 31 3.1 Ventilation des tâches 31 3.2 Tâche et durée 32 3.3 Représentation graphique de ce projet dans un diagramme de PERT 33

Chapitre III : Planification organisationnelle du projet 34 Section 1 : Ce que les agents marketing doivent savoir 34

1.1 Choisir des actions commerciales 34 1.2 Soigner la qualité de notre produit 36

Section 2 : Plan organisationnel du projet 36 2.1 Organigramme 36 2.2 Profil de chacun du personnel du projet 38 2.3 Attributions des personnels 40

Section 3 : L’administration financière et la gestion de développement de la l’entreprise 42 3.1 Faire face à des échéances fiscales et sociales, et pour cela, comprendre

les principes qui régissent la fiscalité de l’entreprise 42 3.2 Comprendre les obligations et impositions fiscales 42 3.3 Conduire le développement de son entreprise 43

Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET 45

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Chapitre I : Investissement et évaluation 46 Section 1 : Nature des investissements et leur évaluation 46

1.1 Les immobilisations incorporelles 46 1.2 Les immobilisations corporelles et leur valeur estimative 46 1.2.1 Terrain 46 1.2.2 Constructions 47 1.2.2.1 L’usine de production 47 1.2.2.2 Les locaux administratifs 47 1.2.2.3 Acquisition des matériels et matériaux d’extraction d’huile 47 1.2.2.4 L’installation 48 1.2.2.5 Matériels de transport 48

Section 2 : Fonds de roulement initial 49 2.1 Matières premières et consommables 49 2.2 Matières consommables 50 2.2.1 Carburant et lubrifiant 50 2.2.2 Eau et électricité 51 2.2.3 Emballage 51 2.2.4 Assurance 52 2.2.5 Entretien et réparation 52 2.2.6 Taxes professionnelles et TVA 53 2.2.7 Charges salariales 54 2.2.8 Fournitures de bureau 54 2.3 Récapitulation et sommation des charges d’exploitation 55 2.4 Détermination du fonds de roulement initial 55 2.5 Récapitulation des investissements 56

Section 3 : Sources de financement 56 3.1 Les capitaux propres 56 3.1.1 L’épargne personnelle 56 3.1.2 Les prêts personnels 56 3.1.3 Les aides et subventions au créateur 57 3.1.4 Les prises de participation au capital57 3.1.5 Les proches 57 3.2 Les emprunts à moyen et long terme 57 3.2.1 Les prêts bancaires 57 3.2.2 Le crédit-bail 59

Section 4 : Amortissements financiers et industriels 59 4.1 Les amortissements financiers 59 4.1.1 Conditions d’emprunt 59 4.1.2 Tableau d’amortissements financiers 60 4.2 Amortissements industriels 60 4.2.1 Définition 60 4.2.2 Calcul des amortissements 61 4.3 Le plan de financement 62

Chapitre II Etude de rentabilité 63 Section 1 : Compte de résultat prévisionnel et tableau des grandeurs caractéristiques

de gestion 63 1.1 Compte de résultat prévisionnel 63 1.2 Tableau des grandeurs caractéristiques de gestion 64 1.2.1 Commentaires 65 1.2.1.1 Production de l’exercice 65

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1.2.1.2 Valeur ajoutée 65 1.2.1.3 Excédent brut d’exploitation 66 1.2.1.4 Résultat d’exploitation 66 1.2.1.5 Résultat avant impôts 66 1.2.1.6 Résultat net de l’exercice 66

Chapitre III : Evaluation du projet 71 Section 1 : Evaluation financière du projet 71

1.1 La valeur actuelle nette 71 1.2 Délais de récupération des capitaux investis 72 1.3 Indice de profitabilité 72 1.4 Taux de rentabilité interne 73

Section 2 : Les autres critères d’analyse financière du projet 74 2.1 Les ratios 74 2.1.1 Les ratios du bilan 74 2.1.2 Les ratios tirés du compte d’exploitation 75 2.2 Analyse des ratios 77 2.2.1 Ratio de financement des immobilisations nettes 77 2.2.2 Les ratios d’endettement à long et moyen terme 78

Section 3 : Impacts du projet 78

CONCLUSION 81 BIBLIOGRAPHIE ANNEXES TABLES DES MATIERES

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