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PLEINS FEUX SUR L’UNITÉ DE SOINS INTENSIFS FRANCINE VAILLANT .................... pages 4 et 5 Direction des communications Hôpital Charles LeMoyne 3120, boul. Taschereau Greenfield Park (Québec) J4V 2H1 Tél. : 450 466-5410 < DÉCEMBRE 2007 Volume 3 Numéro 3 LE SOULAGEMENT DE LA DOULEUR : DES INFIRMIÈRES DE L’HCLM DE NOUVEAU PRIMÉES ANNIE LAROCHE ............ page 3 LA CERTIFICATION DES INFIRMIÈRES : UNE INITIATIVE ENCOURAGÉE À L’HCLM MARIE-NOËLLE VÉZINA, SONIA JOANNETTE ET ANNE PLANTE ........... page 7 DES SOINS INFIRMIERS ATTENTIFS ET EMPATHIQUES CARMEN MILLAR ET CÉCILE MICHAUD ......... pages 14 et 15 L’ESPRIT DES FÊTES AU « CHŒUR » DE L’HCLM! Chaque année, en vue de présenter un récital haut en émotions à l’occasion du Repas de Noël des employés, l’Harmonie Vocale de l’HCLM ne ménage ni les heures de répétions ni le décorum du spectacle. Le rendez-vous est devenu un tel incontournable que plusieurs d’entre vous guettez en priorité l’une des représen- tations de la journée. Et disons que certains de ces airs populaires peuvent trotter longtemps dans la tête, question de se mettre dans l’ambiance des Fêtes!

DÉCEMBRE 2007 Volume 3 Numéro 3 … LO... · v ic es,d p ar tné bl m delatrajectoiredesoinsdesusagers.Ma tâche:biensaisirlesattentesdesrégions ... l edugn r.P axm p, iîtc -

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PLEINS FEUX SUR L’UNITÉ DESOINS INTENSIFSFRANCINE VAILLANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 4 et 5

Direction des communicationsHôpital Charles LeMoyne3120, boul. TaschereauGreenfield Park (Québec) J4V 2H1Tél. : 450 466-5410

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DÉCEMBRE 2007 � Volume 3 � Numéro 3

LE SOULAGEMENT DE LADOULEUR :

DES INFIRMIÈRES DEL’HCLM DE NOUVEAUPRIMÉESANNIE LAROCHE . . . . . . . . . . . . page 3

LA CERTIFICATIONDES INFIRMIÈRES :

UNE INITIATIVEENCOURAGÉE À L’HCLMMARIE-NOËLLE VÉZINA,SONIA JOANNETTEET ANNE PLANTE . . . . . . . . . . . page 7

DES SOINSINFIRMIERS

ATTENTIFS ETEMPATHIQUESCARMEN MILLAR ET

CÉCILE MICHAUD

. . . . . . . . . pages 14 et 15

L’ESPRIT DES FÊTESAU«CHŒUR»DE L’HCLM!

Chaque année, en vue de présenter un récital haut en émotions à l’occasion duRepas de Noël des employés, l’Harmonie Vocale de l’HCLM ne ménage ni lesheures de répétions ni le décorum du spectacle. Le rendez-vous est devenu un telincontournable que plusieurs d’entre vous guettez en priorité l’une des représen-tations de la journée. Et disons que certains de ces airs populaires peuvent trotterlongtemps dans la tête, question de se mettre dans l’ambiance des Fêtes!

ProductionDirection des communications

RédactionMichèle BeauchampsYves BenoitMadeleine BornatRichard DeschampsMarc DeschênesDr Jacques-Philippe FaucherPaulin HovingtonSonia JoannetteGinette LabontéFlorence LacasseMargaret LacosteDave LaflammeEmma LapointeAnnie LarocheJohanne LévesqueAnne-Marie MartelCécile MichaudCarmen MillarJohane PilonMarie-Andrée PilonNathalie PlaisanceAnne PlanteDominique TessierSylvia ProvostAmélie ThibeaultFrancine VaillantMarie-Noëlle VézinaNathalie Walter

Mise en pageArdecom inc.

Reproduction autorisée à des finsnon commerciales avec mentionde la source.

Dans ce document, le génériquemasculin est utilisé sans intentiondiscriminatoire et uniquement dansle but d’alléger le texte.

Le succès de notre journal internedépend essentiellement de votreparticipation.

Nous attendons vos articles et vossuggestions en grand nombre.

Vous devez faire parvenir vosarticles par courriel à l’attentionde Linda Collin à la Direction descommunications.

Prochaine date de tombée dujournal : 6 février 2008.

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Comme vous le savez déjà, j’ai accepté deréaliser un nouveau mandat au minis-

tère de la Santé et des Services sociaux sur leredéploiement des services et des ressourcesdans les régions limitrophes, communé-ment appelées 450, occasionné par l’avène-ment des nouveaux CHUM et CSUM.L’implantation de ces deux projets àMontréal entraînera de grands changementspour tout le réseau et aura des répercussionsmajeures pour les régions de la Montérégie,Laval, Laurentides et Lanaudière en termede dispensation de l’offre de soins et ser-vices, des partenariats interétablissements etde la trajectoire de soins des usagers. Matâche : bien saisir les attentes des régionslimitrophes et de Montréal en lien avec lesbesoins évolutifs de la population et la capa-cité des milieux à répondre à cette deman-de. Mon défi : trouver le juste équilibreentre la disponibilité des ressources, lamain-d’œuvre employable et les culturespropres aux différents établissements afind’offrir les meilleurs soins et services à notrepopulation. Un air connu, non? La premiè-re étape d’une durée de six mois permettrade faire la planification de cette démarche

globale qui devra s’échelonner sur unepériode approximative de cinq ans.

PENDANT CE TEMPS…Tous aussi actifs et vaillants que je vousconnais, vous ne chômerez pas au cours desprochains mois. Plusieurs projets d’impor-tance pour notre hôpital sont avantageuse-ment positionnés pour voir du développe-ment; on peut citer, à titre d’exemple, l’hé-modialyse, le bloc opératoire et l’Urgence.L’équipe de l’implantation du nouveauCICM redouble d’ardeur afin de pouvoirprocéder à l’appel d’offres en août 2008. Lescohortes de stagiaires et de résidents trouve-ront leur compte dans les multiples activitéscliniques dans lesquelles elles seront immer-gées, avec tout le soutien et le doigté de noséquipes de médecins-professeurs et desmembres du personnel. Bref, la vie conti-nue… à un train d’enfer! Mes meilleursvœux vous accompagnent à l’occasion de lanouvelle année, et j’espère que les résolu-tions les plus judicieuses vous inspirerontafin que vous puissiez trouver en chacun devous ce si précieux équilibre entre le travail,la famille et la vie privée.

Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

Mot du DGUN NOUVEAU MANDAT…À PROXIMITÉYves Benoit / Directeur général

Luc-André Gagnon assumera les fonc-tions de directeur général intérimaire ausein de l’HCLM pour les prochains mois.Cumulant de nombreuses années d’expé-rience dans le réseau de la santé, il connaîtparticulièrement bien la gestion d’un éta-blissement tel que le nôtre pour avoir étédirecteur général du Complexe hospitalierde la Sagamie (maintenant désigné sous lenom de CSSS de Chicoutimi), un centrerégional affilié à l’Université de Sherbrookeet à l’Université de Montréal. Au cours deson mandat, monsieur Gagnon entend agirdans la continuité avec les membres du

comité de direc-tion. Il s’assurera,entre autres, quetous les élémentssoient réunis afinque le développe-ment de l’Hôpitalpuisse se pour-suivre. Les liens de communication demeu-rent les mêmes, soit par l’entremise deJohanne Lachapelle, attachée d’administra-tion à la Direction générale. Nous lui sou-haitons la plus chaleureuse des bienvenueset l’assurons de tout notre appui.

ARRIVÉE DU DG INTÉRIMAIRESylvia Provost / Directrice des communications

Depuis la fin novembre, l’Urgence et la clinique d’oto-rhino-laryngologie (ORL) de l’HCLM bénéficient de nouveaux

équipements à la fine pointe de la technologie, achetés par laFondation HCLM grâce à un don de 200 000 $ de la Fondation dela famille Zeller.

Depuis l’an dernier, le nombre de patients vus par les spécialistes àla clinique d’ORL a pratiquement doublé. Avec l’arrivée d’un sinu-scope numérique, ses médecins pourront visualiser avec précision lesstructures anatomiques du nez en plus de mieux documenter les cas-patients avec des photographies d’une netteté incomparable. Cetteacquisition s’accompagne d’un ensemble d’instruments dont deuxcabinets mobiles, un fauteuil d’examen ainsi que le mobilier néces-saire pour accueillir et traiter les patients. L’équipe médicale bénéfi-cie également d’une nouvelle instrumentation au bloc opératoirepour certaines chirurgies.

Quant au nouvel appareil d’échographie cardiaque portatif, il s’in-tègre à l’examen physique du patient à l’Urgence. Disponible à sonchevet, il permet, entre autres, d’évaluer l’activité cardiaque, de déce-

ler les premiers signes d’hémorragie interne et d’installer les voiesveineuses. Son acquisition augmentera la capacité des urgentologuesà intervenir rapidement dans des circonstances aigues auprès depatients dont l’état est souvent critique.

ACHAT D’ÉQUIPEMENTS MÉDICAUX DE POINTE À L’URGENCEET À LA CLINIQUE D’OTO-RHINO-LARYNGOLOGIEMarc Deschênes / Directeur des communications de la Fondation HCLM

Le 12 novembre dernier, dans le cadre del’Assemblée générale de la Fondation de

recherche en sciences infirmières duQuébec (FRESIQ), le prix Marie-FranceThibaudeau 2007 était décerné à une équi-pe de l’HCLM pour son projet « Évaluationde l’implantation d’une grille d’observationcomportementale de la douleur ».

Le prix Marie-France Thibaudeau récom-pense l’excellence d’un projet de rechercheclinique dont la diffusion des résultatscontribue à l’amélioration des soins infir-miers offerts à la population duQuébec et estassorti d’une bourse de 2 000 $. Cet honneurs’ajoutait à la bourse de 15 000 $ octroyéeinitialement par la FRESIQ à l’équipe del’HCLM pour le développement de son pro-jet de recherche clinique.

Le soulagement de la douleur :

DES INFIRMIÈRES DE L’HCLM DE NOUVEAUPRIMÉESAnnie Laroche /

Conseillère en communication

<Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

Marie-France Thibaudeau, professeure dont le nom désigne la bourse, Francine Vaillant, chef d'unitéintérimaire de l’Unité de soins intensifs de l’HCLM (récipiendaire), Gyslaine Desrosiers, présidente de l'OIIQet de la FRESIQ, Sylvie Desjardins, chercheure principale et conseillère en soins spécialisés au programmede traumatologie de l’HCLM (récipiendaire), Sylvie Lavallée, secrétaire intérimaire de la Fondation etadministratrice, Cécile Michaud, professeure agrégée de l’Université de Sherbrooke et chercheure(récipiendaire), et Céline Gélinas, professeure adjointe de l’Université McGill et chercheure (récipiendaire).Récipiendaire absente de la photo : Jocelyne Paquette, conseillère en soins critiques à l’HCLM

Herman Arbour, représentant la Fondation de la famille Zeller, Danièle J.Martin, directeur général de la Fondation HCLM, les Drs Youssef Haikal,Sergio Sierra-Dupont, Kim Vo Doan et Daniel Larochelle, tous médecinsde l’équipe d’oto-rhino-laryngologie, et Line Tremblay, coordonnatriceclinico-administrative des services ambulatoires et des cliniques externes

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Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

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<PLEINS FEUXSUR L’UNITÉ DE SOINS INTENSIFSFrancine Vaillant / Infirmière-chef des soins intensifs, pour l’équipe de professionnels

L’USI dispose de 16 lits dont la moitié peut accueillir uneclientèle nécessitant de la dialyse. Une équipe de plus de60 infirmières, de 7 médecins intensivistes et de nombreux spé-cialistes interdisciplinaires veille en tout temps à offrir des servicescentrés sur les besoins de la personne. Nous contribuons égale-ment aux dons d’organes en identifiant et en référant le donneurà une personne-ressource qui accompagne la famille. Le soutienest également apporté à l’équipe pour le maintien du donneurtout au long du processus.

LES SOINS DE CONFORT ET DE SÉCURITÉL’environnement d’une unité de soins intensifs peut être stressant ettrès impressionnant pour la personne soignée et ses proches.Certains traitements ou appareils limitent souvent les mouvementsou empêchent la personne soignée de parler, ce qui augmenteles malaises. Pour assurer une sécurité et un confort propices à laguérison, notre équipe d’intervenants est soucieuse de rassurer lesproches sur la qualité des soins et services.

L’IMPORTANCE DE LA COMMUNICATIONL’équipe des soins intensifs a récemment révisé la brochure d’accueildestinée aux familles. L’information qui s’y retrouve permet dedémystifier l’environnement hautement technicisé dès le premiercontact avec la personne soignée. De nombreuses consultations nous

En bas : Linda Lechasseur, inhalothérapeute, Danielle Bouvier,nutritionniste, Catherine Hudon, infirmière, et Francine Vaillant,infirmière-chefEn arrière : Isabelle Neas, coordonnatrice de recherche, Dr Marc Chassé,chef intensiviste, et Dominique Leclerc, infirmière

Colette Jodoin, infirmière, Dre Annie Lavigne, intensiviste, et Sylvie Lemire,préposée aux bénéficiaires

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DES SOINS VISANT L’EXCELLENCENous visons l’excellence en collaboration avec tous les professionnelsconcernés, tout en offrant des activités de recherche et d’enseigne-ment. Nous partageons notre expertise avec des résidents en méde-cine, des stagiaires en soins infirmiers, en inhalothérapie et en nutri-tion. Grâce à la collaboration de toute l’équipe en soins infirmiers,nous avons validé et implanté une grille d’observation comporte-mentale de la douleur chez les personnes intubées. Notre équipe derecherche clinique en soins intensifs participe activement à une ving-taine d’études par année, ce qui les place parmi les leaders dans leurdomaine sur le plan canadien.

L’ASSURANCE DE LA QUALITÉ DES SOINSET SERVICESDes tournées de soins sont tenues régulièrement et permettent l’éta-blissement d’un plan commun dans le meilleur intérêt de la person-ne soignée et de sa famille. Des mesures strictes sont implantéespour la prévention et le contrôle des infections selon les standards depratique. Une équipe responsable de la qualité des soins infirmiersintervient ponctuellement afin de trouver des solutions pour amé-liorer la sécurité et les soins de la personne soignée. Dans ce proces-sus, l’implication de plusieurs intervenants est sollicitée. Le person-nel soignant doit s’adapter à de nouvelles pratiques tout en mainte-nant un environnement chaleureux et une approche centrée sur lapersonne soignée et sa famille.

DES PROJETS EN DÉVELOPPEMENT VISANTLA QUALITÉ DES SOINS ET SERVICESNous projetons de rendre l’actuel salon des familles plus propice aurepos et à la confidentialité; un présentoir sur les ressources com-munautaires nécessaires en cas de situation de crise sera égalementdisponible. Par la suite, nous avons l’intention d’explorer davantageles préoccupations des personnes pour encore mieux les accompa-gner dans ces contextes difficiles. Notre pratique est orientée versl’élaboration des stratégies novatrices pour favoriser le progrès ensoins intensifs par des efforts communs. Des projets d’expansion dunombre de lits en soins aigus sont en cours pour faire face à lademande grandissante de services pour la région de la Montérégie.

1. Urden,L.D.;Stacy,K.M.;Lough,M.E.(2008) Priorities in Critical Care Nursing, 5e

édition, Mosby, Elsevier p. 24

Roseline Leblanc, infirmière

Annick Massé, infirmière, et Isabelle St-Onge, assistante infirmière-chef

Chantal Demers et Clémence Martel, infirmières

ont permis d’offrir à notre clientèle de l’information prioritaireà y insérer, tel que recommandé dans les guides de pratique1. Cettebrochure assure une communication efficace entre la personnedésignée par la famille et le personnel en place, tout en laissant laporte ouverte aux autres interrogations lors du séjour à l’USI.

Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

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Àla mi-décembre, au cours d’uneréunion spéciale, votre conseil a

eu à prendre une de ces décisions quiébranle, quelle qu’en soit l’issue :nous avons accepté la demande deprêt de service de notre directeurgénéral Yves Benoit, qui a été pres-senti par le Ministère pour dirigerl’équipe du projet de redéploiementet développement de services hospi-

taliers de santé physique au profit des régions limitrophes deMontréal. Un mandat d’une durée de six mois aux visées nobles,certes, mais qui nous a demandé de laisser partir un gestionnaireaux qualités rares! Nous le remercions pour tout, et lui souhai-tons la meilleure des chances.

Comme il est essentiel d’assurer un roulement serré des opérations,un intérim sera assuré par monsieur Luc-André Gagnon qui pos-sède une solide expérience dans le réseau de la santé, notamment àtitre de directeur général du Centre hospitalier affilié universitairerégional à Chicoutimi. Monsieur Gagnon pourra compter sur tout

le soutien des membres du C.A. dans la poursuite des grandesorientations de notre centre hospitalier, notamment pour lesvolets régional et académique. Toutes les activités de terrain sontdéjà bien prises en main par les membres du comité de directionet les différents comités stratégiques; celui du plan des mesuresde débordement à l’Urgence ou celui de l’implantation desrecommandations Villeneuve-Legros, pour n’en nommer quequelques-uns. À nos réunions de conseil, vos directeurs nous fontfréquemment l’éloge de vos actions, et les résultats éloquents rap-portés dans le tableau de bord de l’HCLM nous permettent, sansconteste, de dénoter toute la performance organisationnelle dontvous êtes les principaux artisans. Monsieur Gagnon peut définiti-vement compter sur une équipe experte.

À l’occasion de la période des Fêtes, le conseil d’administration sejoint à moi pour vous souhaiter paix et amour! Pour ceux et cellesparmi la population dont la santé nécessitera des soins, vous sereznombreux à concilier famille et travail afin d’entretenir une veilleactive. Pour plusieurs patients, vous sèmerez espoir, chaleur et récon-fort. Pour ce sincère engagement, nous tenons à vous exprimer notreplus profonde gratitude.

Des nouvelles du C.A.

ESPOIR, CHALEUR ET RÉCONFORTPaulin Hovington / Président du conseil d’administration

En cette période des Fêtes, nous voulons adresser

nos meilleurs voeux de bonheur et de paix à tout le

personnel, médecins et bénévoles, qui veillent

quotidiennement à offrir à nos patients un

environnement de soins rassurant, avec toutes leurs

compétences, mais encore toute leur sensibilité. Que

ce temps de retrouvailles soit pour vous une occasion

de célébrer dans la joie et la fraternité, et que cette

nouvelle année apporte avec elle santé et succès!

Joyeux Noël et bonne année!

Le 21 novembre dernier, l’HCLM accueillait une équipe de tour-nage de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada

(AIIC) en vue de préparer une vidéo promotionnelle sur sa certi-fication dans les spécialités infirmières. En tant que membres cer-tifiées du Programme de lutte contre le cancer de l’HCLM, nousavons toutes trois fièrement participé à cette production, quirecueillait les témoignages d’infirmières à travers le Canada.

La certification de l’AIIC est un exercice d’étude autodidacte quiveille à soutenir les infirmières dans plus de 17 spécialités. En onco-logie, elle existe depuis 1997. Le programme engage les infirmièresà demeurer à la fine pointe des normes nationales des soins de santé

de leur spécialité, une distinction concrète qui confirme leursconnaissances et compétences. Valide pendant cinq ans, la certifica-tion doit, pour être renouvelée, comporter un certain nombred’heures d’expérience dans la spécialité ciblée de la formation conti-nue, ou faire l’objet d’un nouvel examen.

L’équipe d’oncologie de l’HCLM compte plus de 15 infirmières cer-tifiées, et une véritable culture de soutien s’est construite autour deson obtention au fil des ans. Non seulement la Direction des soinsinfirmiers en soutient la participation, mais les infirmières certifiéesapportent une aide précieuse aux infirmières nouvelles au program-me dans leur processus d’étude.

C’est à ce titre que le bureau de l’Association canadienne des infir-mières a demandé à la Direction des soins infirmiers de l’HCLM derencontrer des infirmières du programme de lutte contre le cancerpour connaître leur motivation à se certifier. Ainsi, nous avons puexprimer l’impact que la certification a sur leur travail auprès despatients et des familles. La certification canadienne permet à l’infir-mière d’augmenter ses connaissances sur la physiopathologie, lestraitements, les soins infirmiers, etc., dans sa spécialité.

La vidéo réalisée servira de promotion à travers le Canada. Au nomdes infirmières certifiées, nous encourageons les infirmières à acqué-rir leur certification dans leur spécialité. Pour plus de renseigne-ments, visitez le site Internet de l’AIIC au www.cna-nurses.ca.

LES PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT EN MÉDECINESPÉCIALISÉE SONT EN BONNE SANTÉDr Jacques-Philippe Faucher / Directeur de l’enseignement

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LA CERTIFICATION DES INFIRMIÈRES :UNE INITIATIVE ENCOURAGÉE À L’HCLMAnne Plante / Infirmière conseillère spécialisée en oncologie,

Marie-Noëlle Vézina / Infirmière certifiée en soins infirmiers oncologiques et Sonia Joannette / Infirmière pivot en oncologie

L’équipe professorale du Département de médecine spécialisée areçu, le jeudi 8 novembre, la visite du Dr Pierre Cossette, direc-teur du Département de médecine à la Faculté de médecine et dessciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, accompagné duDr Jean-Daniel Baillargeon, directeur du Programme de médecineinterne tronc commun, et du Dr Simon Bérubé, responsable del’externat dans le Département de médecine.

À tour de rôle, les professeurs des services de médecine interne,neurologie, gastro-entérologie, hématologie, microbiologie-infec-tiologie et soins intensifs ont été rencontrés et ont tous reçu labonne nouvelle à l’effet que les évaluations des étudiants de leursstages (pré-externat, externat et résidence) étaient cotés de« bonnes » à « excellentes ».

Nos visiteurs nous ont également mentionné le fort potentiel de déve-loppement de stages, tant sur le plan de la résidence en médecine quesur le plan de l’externat en médecine, pour répondre aux besoinsimportants générés par l’augmentation des admissions en médecine.En effet, en 2007, 195 étudiants ont été admis, alors que 10 ans plustôt ce nombre était de 98. L’année dernière, 832 stages ont été effec-tués à l’Hôpital, et nous anticipons une hausse de 7,4 % cette année.

Nous tenons donc à féliciter toute l’équipe professorale duDépartement de médecine spécialisée et du Département de micro-biologie-infectiologie de l’Hôpital ainsi que tout le personnel des soinsinfirmiers, de la pharmacie, des autres professions de la santé et le per-sonnel de la Direction de l’enseignement pour leur contribution àl’encadrement des stagiaires en médecine à Charles LeMoyne.

Sonia Joannette, Marie-Noëlle Vézina et Anne Plante

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<LA DIALYSE PÉRITONÉALEACCESSIBLE À PLUS DE PATIENTS!Emma Lapointe / Chef du Service d’hémodialyse, Richard Deschamps / Directeur général adjoint,

Nathalie Plaisance / Infirmière clinicienne en dialyse péritonéale

Depuis l’existence de la dialyse péritonéale (à la maison sansdevoir interrompre la journée), les patients qui souhaitent cette

forme de suppléance rénale doivent remplir certains critères afin quece choix leur soit possible. Étant donné que cette dialyse demandeune certaine autonomie, ceux et celles qui ne sont pas aptes à la rece-voir, et/ou qui n’ont aucun aidant naturel, se voient, malgré eux,dirigés vers l’hémodialyse (le plus souvent en milieu hospitalier).

En formant quelques infirmières de première ligne, nous pourronsbientôt offrir la dialyse péritonéale à un plus grand nombre d’usa-gers. Les perspectives démographiques nous laissent croire que lesbaby-boomers, qui s’avèrent une clientèle plus active que leursancêtres, souhaiteront se tourner vers la dialyse péritonéale en raisonde la qualité de vie qu’elle leur procurera. De plus, le développementde ressources en première ligne permettra de desservir à domicile despersonnes présentant des incapacités significatives.

L’objectif du présent projet vise, dans un premier temps, à développerdes soins spécialisés en dialyse péritonéale en première ligne, puis, parla suite, en ressources d’hébergement. Par une approche de formationdu personnel, nous sommes convaincus que nous pourrons améliorerl’accessibilité à la dialyse péritonéale pour les personnes âgées en perted’autonomie et prévenir les complications.

Le développement de la confiance en soi sera certes un défi pour lespersonnes âgées en perte d’autonomie. Toutefois, les soins spécialisésen dialyse péritonéale qui seront offerts à domicile et dans les res-

Repas de Noëldes employés :

L’ESPRIT DESFÊTES AU« CHŒUR »DE L’HCLM!

Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

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<sources d’hébergement sauront sûrement les rassurer. Notre plusgrand défi sera de développer la dialyse péritonéale à une cadence plusélevée que la décroissance associée au dénouement vers l’hémodialyse.

Depuis quelques années, plusieurs pays ont opté pour le déploie-ment de la dialyse péritonéale en raison de son rapport qualité-prix.Ce projet de développement s’avère donc la solution la plus rentablepour faire face à la croissance des besoins en dialyse rénale.

L’amélioration de l’accessibilité au traitement de dialyse péritonéaleà domicile s’inscrit parfaitement dans les orientations émises par leministère de la Santé et des Services sociaux dans sa Politique de sou-tien à domicile élaborée en 2003. Elle respecte la vision première quiest « le domicile, toujours la première option à considérer ».

Actuellement, une clientèle en perte d’autonomie ayant un réseausocial déficient, n’ayant pas les capacités de prendre en charge toutesles facettes de son traitement ou vivant dans des conditions d’hygiè-ne ne respectant pas les consignes de base, ne peut avoir accès à ladialyse péritonéale, même si ses conditions médicales sont favo-rables. Il s’agit principalement de contre-indications sociales. Desservices de soutien à domicile développés peuvent pallier ces diffi-cultés qui empêchent une partie de la clientèle d’avoir accès à la dia-lyse péritonéale, celle-ci pouvant ainsi bénéficier d’une meilleurequalité de vie, etc.

Aussi, à ce jour, tous les usagers qui cessent leurs traitements décè-dent à l’hôpital puisque les intervenants ne leurs offrent pas l’optiondes soins de fin de vie à domicile. Les personnes désirant mourir àdomicile pourraient bénéficier d’un soutien de la part d’une infir-mière des soins à domicile pour assurer le confort de l’usager et fairele lien avec l’équipe médicale, le cas échéant. L’aide à l’installation età l’hygiène pour la personne mourante peut également être requise.Il est souvent difficile pour la famille de mobiliser la personne mou-rante et de faire sa toilette. Les auxiliaires de santé et de servicessociaux sont au premier plan des services de soutien.

En dialyse, le taux d’occupation moyen pour l’année 2006-2007se situe à 99 %. Il faut donc mettre tout en œuvre pour limiterl’utilisation des stations d’hémodialyse. Le recours à la dialysepéritonéale dans une plus grande proportion s’avère une alterna-tive intéressante.

Ce projet s’actualisera en plusieurs phases auprès des CSSS associés à nosservices de dialyse péritonéale :CSSS Champlain – automne 2007CSSS Pierre-Boucher – hiver 2008CSSS Jardins Roussillon – printemps 2008

Les collaborateurs aupartenariat interétablissements :

Hôpital Charles LeMoyne• Richard Deschamps, directeur général adjoint• Emma Lapointe, chef du Service d’hémodialyse• Sylvie Simard, infirmière clinicienne prédialyse• Nathalie Plaisance, infirmière clinicienne en dialyse

péritonéale• Nadia Chouinard, travailleuse sociale• Danièle Carbonneau, adjointe à la planification, Direction

générale

Centre de santé et de servicessociaux Champlain• Nathalie Shoos, chef de l’administration de programme• Julie Lapointe, directrice des programmes généraux et

spécifiques et de santé publique

Que fait-on après un doctorat? Onpourrait croire que l’obtention d’un

tel diplôme représente presque l’aboutisse-ment d’une vie… du moins sur le plan de lascolarité! Selon les données sociales duQuébec, édition 20051, environ 2,2 % de lapopulation accédait au niveau du doctorat.Et parmi ceux qui parviennent à « décro-cher » leur diplôme, certains se lancent dansl’aventure du stage postdoctoral.

Le stage postdoctoral permet d’acquérir uneexpertise dans un domaine de recherche spé-cialisé ou complémentaire à sa formation.C’est pour cette raison que le stagiaire post-doctoral s’exile souvent dans un autre dépar-tement ou une autre université, parfois

même dans une autre province ou un autrepays. Pendant la durée du stage, il effectuedes recherches à temps plein sous la direc-tion d’un professeur et diffuse les résultats deses travaux auprès de la communauté scien-tifique. En plus de contribuer au développe-ment et au rayonnement des activités derecherche de son centre de recherche et deson université d’accueil, le stagiaire peut êtreinvité à participer à l’enseignement, tant aupremier cycle qu’aux cycles supérieurs. Il faitdonc ses armes pour l’avenir, et le stage post-doctoral lui sert de tremplin pour sa carriè-re. Au terme de son stage, le candidat peutsolliciter un poste de chercheur autonomeou de professeur dans une université, un ins-titut de recherche ou une entreprise.

Aujourd’hui, je vous présente Daniel Côté,stagiaire postdoctoral au Centre derecherche, dans l’équipe du CAPRIT2, sousla supervision de Marie-France Coutu,Ph.D. Daniel a un parcours original dans lemonde de la recherche en santé. Au coursde ses études collégiales, il s’est impliquédans un programme d’échange culturel quil’a conduit en Inde, ce qui l’a motivé àpoursuivre ses études universitaires enanthropologie (voir encart). Il a donc enta-mé un baccalauréat pendant lequel il s’estintéressé aux aspects culturels de la santé etde la maladie, puis s’est dirigé vers une maî-trise en développement régional à l’UQAC3

pour travailler sur le sens et l’expérience dela schizophrénie chez des patients en phasede réinsertion sociale. Toujours passionnépar la représentation sociale de la maladiementale, Daniel s’est alors investi dans undoctorat lui permettant d’étudier laconstruction culturelle de la santé et de lamaladie mentale par l’analyse des rites depossession (transe, extase) et de chamanis-me dans l’Himalaya. De son point de vue,ce type d’expérience mystique définit sou-vent un parcours personnel lié à la maladieou à la détresse personnelle. Il s’est doncinterrogé quant à la possibilité de voir dansces phénomènes un mode culturellementadapté d’expression de troubles psychiques.À mesure que ses travaux avançaient, il enest venu à y voir un idiome culturel per-

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Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3<

ANTHROPOLOGIESpécialité des sciences sociales qui étudiel’origine des êtres humains et leur développe-ment à partir des caractéristiques biologiques,sociales, culturelles et linguistiques propres auxdifférentes populations humaines afin de con-naître, de décrire et d’expliquer les différentsaspects de l’évolution de l’espèce humaine ainsique de faciliter certains changements tech-nologiques, économiques, sociaux et culturels.Domaine d’étude des systèmes de croyances etde sens pour l’individu et la société.

EN PROVENANCE DU CENTRE DE RECHERCHE

PORTRAIT DE STAGIAIRE POSTDOCTORALNathalie Walter, Ph.D. / Adjointe à la direction de la recherche - Affaires scientifiques

Décembre 2007 • Volume 3 • Numéro 3

MARCELLE FORTIER :UNE ARTISTE CONSACRÉE!Johane Pilon / Coordonnatrice clinico-administrative des Services ambulatoires

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C’est avec grandefierté que l’équipe

de psychiatrie a prisconnaissance d’un articleparu dans la prestigieuserevue Magasin’art, por-tant sur les œuvres del’artiste peintre MarcelleFortier. Cette dernièreoccupe un poste de secré-taire au Département depsychiatrie. Toutes nosfélicitations à notre talen-tueuse collègue! Ne man-quez pas d’admirer sontravail à la GalerieMichel-Ange, située dansle Quartier des Arts duVieux-Montréal.

CE QU’ON RETIENT DE L’ARTICLE…Dans l’article concernant Marcelle Fortier, l’auteur spécialiste de l’art, Robert Lafontaine,nous apprend qu’elle a débuté sa carrière il y a 30 ans. Elle a commencé ses Beaux-Arts àMission Renaissance, une école privée de Montréal où l’enseignement est classique et basésur le réalisme. Une dizaine d’années plus tard, elle a entrepris un baccalauréat à l’Universitédu Québec à Montréal où elle est plongée tête première dans l’art actuel et contemporain.Malgré ses multiples occupations quotidiennes, elle a complété le bac en huit ans.

L’auteur qualifie Marcelle Fortier de : « perfectionniste qui cherche constamment à se sur-passer », ce qui fait que sa production est très limitée. Pour décrire ses procédés artistiques,il ajoute que :

Ses tableaux sont très tactiles, elle commence encollant toutes sortes de matériaux sur sa toileavant de peindre, le plus souvent sans croquispréalable. Elle peint ensuite gestuellement et com-pose instinctivement, pigeant dans ses connais-sances et ses expériences. Elle rehausse parfois lacomposition au fusain, applique à l’occasion desfeuilles d’or ou de tissu, bref elle se laisse guiderpar la découverte et l’aventure. Ayant intégréles notions de rythme, d’unité et de variété, elleréalise des œuvres superbes qui sont à l’image dece qu’elle veut projeter d’elle-même.

Nous lui souhaitons tous le meilleur des succès!

Revue Magasin’art : www.magazinart.com/magGalerie Michel-Ange : www.michel-ange.netMarcelle Fortier : www.marcellefortier.com

mettant de lier symboliquement par le tra-vail de la culture la dimension subjective del’expérience de la possession à la dimensionculturelle, sociale et historique dans laquel-le s’inscrit cette expérience. Son intérêt pourla possession a été alimenté par la possibleinscription de ce phénomène comme expé-rience limite, c’est-à-dire comme expérienceà travers laquelle peut se faire une déstabili-sation des identités personnelles et collec-tives. Il semblerait qu’en Himalaya (et enInde en général) ce système social imposedes dispositifs rituels qui permettent la priseen charge et la gestion de parcours indivi-duels relatifs à la détresse psychologique.

Dans le cadre de son stage postdoctoral,Daniel Côté s’intéresse à la représentationde la douleur et à son influence sur les stra-tégies de réhabilitation de travailleurs quisouffrent notamment de troubles musculos-quelettiques (TMS). L’une des questionsqu’il se pose est en lien avec le genre : l’ex-périence de la réadaptation ne serait pasvécue de manière identique selon qu’on estun homme ou une femme. Il convient doncde définir la construction sociale et culturel-le du genre. Par exemple, il apparaît claire-ment que la femme porte une double char-ge, famille et travail, ce qui conditionne fortprobablement sa trajectoire de soins dansune optique de réinsertion au travail. Lesobjectifs de Daniel pour son stage postdoc-toral sont donc de mieux comprendre levécu selon le genre et d’en tenir comptedans le plan de réadaptation et, ultime-ment, de fournir des outils aux clinicienspour l’intégration des questions qui peuventinterférer avec le processus thérapeutique.Dans le futur, Daniel souhaite également sepencher sur la question des impacts cultu-rels et multiethniques sur la prise en chargedes patients, question tout à fait pertinentedans le contexte social du Québec.

Je tiens à remercier très sincèrement DanielCôté, qui a pris le temps réviser cet article endépit d’une situation difficile.

1 Données sociales du Québec, édition 2005.Institut de la statistique du Québec.Chapitre 4 : Éducation, par Yves Nobert.p.89-104.

2 Centre d’action en prévention et enréadaptation de l’incapacité au travail.

3 Université du Québec à Chicoutimi.

Titre : Le souffle du volcanMédium : Techniques mixtesGrandeur : 11 po x 14 po.

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Afin de remédier aux problèmes identi-fiés à la suite des enquêtes sur le sang

contaminé, le Québec s’est doté du« Système du sang québécois » selon lesrecommandations des rapports Gélineau etdu groupe CROISER. C’est ainsi quefurent nommés 20 centres hospitaliers dési-gnés qui sont responsables de voir au bonfonctionnement des services transfusionnelssur tous les plans.

En 1999, l’HCLM a été nommé par leministre de la Santé et des Services sociauxcomme étant l’un des 20 centres désignésdes activités transfusionnelles du Québec.En plus de l’HCLM, le centre désigné estresponsable d’assurer la qualité de la pra-tique transfusionnelle pour les neufcentres associés de la Montérégie. Cescentres sont : les CSSS Pierre-Boucher,Richelieu-Yamaska, Sorel-Tracy, Haut-Richelieu/Rouville, Haute-Yamaska, La

Pommeraie, Jardins-Roussillon, du Suroîtet Haut-St-Laurent.

L’équipe du centre désigné est composéed’un hématologue responsable du centredésigné, la Dre Susan Fox, de deux chargéescliniques de sécurité transfusionnelle,Ginette Labonté et Anne-Marie-Martel,ainsi que de deux chargés techniques desécurité transfusionnelle, Florence Lacasseet Dave Laflamme. L’équipe travaille enétroite collaboration avec les banques desang ainsi qu’avec la Direction des soinsinfirmiers de chacun des établissements.

De par leurs fonctions non traditionnelles,les chargés de sécurité transfusionnelle ontune autorité organisationnelle sur tout levolet transfusionnel dans les établissementsdésignés, associés et affiliés. Ceci se traduit,notamment, sous forme de rédaction desprocédures, protocoles, notes de service,d’implantation de nouveaux produits, dedirectives, et ce, tant sur le plan cliniqueque technique. Ces personnes développent,planifient et s’assurent une bonne pratiquetransfusionnelle sécuritaire pour tous lesreceveurs dans les établissements désignés,associés et affiliés par la mise en place d’unprogramme de formation et d’informationbien organisé. Elles sont aussi responsables

du Système d’information intégré des acti-vités transfusionnelles et d’hémovigilance(SIIATH), qui est le logiciel implanté danstoutes les banques de sang du Québecdepuis 2002 et qui fut développé en 2005sur toutes les unités de soins de l’HCLM.

Avec la venue du centre désigné, il y a eu lacréation d’un comité de médecine transfu-sionnelle régionale, où siègent des interve-nants des services transfusionnels de laMontérégie ainsi qu’une infirmière et desmédecins spécialistes. Ce comité traite desquestions relatives à la pratique transfusion-nelle dans les dix centres hospitaliers de larégion. Le centre désigné, en collaborationavec le comité de médecine régionale, veilleà ce que les pratiques médicales en matièrede transfusion soient conformes aux normesacceptées dans la profession.

L’équipe du centre désigné permet un lienessentiel entre la Direction de la préventionclinique et de la Biovigilance du Québec, laDirection de la santé publique, Héma-Québec et les utilisateurs de produits san-guins dans tous les établissements de santéde la province de Québec. De plus, elle s’as-sure de renseigner toutes les personnesimpliquées sur les nouveaux développe-ments en matière transfusionnelle.

QUALITÉ ET PRATIQUE TRANSFUSIONNELLE

HCLM, UN DES 20 CENTRES DÉSIGNÉSAU QUÉBECGinette Labonté et Anne-Marie Martel /

Chargées cliniques de sécurité

transfusionnelle,

Florence Lacasse et Dave Laflamme /Chargés

techniques de sécurité transfusionnelle

Anne-Marie Martel, Ginette Labonté, Florence Lacasse, Dr Susan Fox et Dave Laflamme

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Le programme de chirurgie vasculaireet thoracique a débuté en 2001 à

l’HCLM. L’ensemble de l’équipe, incluantles trois chirurgiens, le laboratoire vascu-laire, la clinique pré-opératoire vasculaire-thoracique ainsi que les secrétaires, est situéau 6e étage sud. Ce programme dispense dessoins et services interdisciplinaires spéciali-sés aux usagers adultes qui ne nécessitentpas d’hospitalisation.

La clientèle est référée par des omniprati-ciens et d’autres spécialistes médicaux et chi-rurgicaux de la sous-région de Longueuil,de la Montérégie et d’autres régions duQuébec. Plus de 5 580 demandes de consul-tations ont été effectuées en 2006-2007.

Le laboratoire vasculaire est un serviceunique dans le région de la Montérégie etest essentiel dans l’évaluation initiale et dansle suivi de patients opérés ou non opérésayant une pathologie évolutive. Il est aussiessentiel au contrôle de qualité des inter-ventions médicamenteuses, chirurgicales etradiologiques.

La coordination des services se fait en colla-boration avec les départements suivants :radiologie, investigation ambulatoire,hydrothérapie, laboratoire d’évaluationdes fonctions pulmonaires, équipe de car-

diologie, équipe des internistes (cliniquepré-opératoire), programme intégré desmaladies cardiovasculaires.

Les soins sont inté-grés pour limiterles déplacementsde la clientèle. Lespatients porteursde plaies artériellesnécessitent des sui-vis réguliers parle chirurgien ainsique l’infirmière quiassure la coordi-nation des traite-ments et le suiviavec le CLSC.

L’équipe de chirurgie vasculaire assure aussiles services de suivi des accès vasculaires auxusagers qui ont une insuffisance rénalechronique et nécessitent une dialyse encollaboration avec les néphrologues etl’équipe d’hémodialyse et de prédialyse.

En chirurgie thoracique, la collaborationétroite avec les pneumologues et les onco-logues permet d’accélérer les traitements.

Enfin, un programme d’enseignementstructuré est offert en pré-opératoire. Laprise en charge est simplifiée par la synchro-nisation des examens et consultations, faci-litant ainsi le cheminement de la clientèle.Les patients sont revus en postopératoire etau besoin selon leur condition. Leur suivi sepoursuit avec les omnipraticiens qui partici-pent à la prévention secondaire.

Équipe du programme de chirurgie vasculaire et thoracique : Julie Dubois, secrétaire, Christiane Savoie,infirmière au laboratoire vasculaire, Dr Pierre Larose, chef du département de chirurgie et chef duservice de chirurgie vasculaire thoracique, Dr Claude Beaulieu, chirurgien vasculaire thoracique,Karolyn Damien, secrétaire, Johanne Lévesque, infirmière clinicienne, Margaret Lacoste, infirmièreRVT au laboratoire vasculaire et Lyne Tremblay, coordonnatrice clinico-administrative des servicesambulatoires et des cliniques externes

Absente de la photo : Dre Marie-Pierre Le Guillan, chirurgienne vasculaire

LE PROGRAMME DE CHIRURGIE VASCULAIRE ET THORACIQUE

UNIQUE EN MONTÉREGIEJohanne Lévesque / Infirmière clinicienne à la clinique vasculaire et Margaret Lacoste / Infirmière RVT au laboratoire vasculaire

Examen aulaboratoire vasculaire

ACHAT D’ÉQUIPEMENTS POUR L’URGENCE :

UNE LEVÉE DE FOND EST LANCÉE!Marie-Andrée Pilon / Pharmacienne

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LeDépartement d’urgence de l’HCLM estl’un des plus achalandés au Québec.

Nous recevons plus de 70 000 visiteurs parannée, provenant en majorité de villes situéesaux environs de l’Hôpital. Depuis plusieursannées, il a été question d’une rénovationet d’un réaménagement majeur de notreurgence. Notre établissement a obtenu unepromesse du ministère de la Santé et desServices sociaux de rénover l’Urgence, maisaucun budget n’a été accordé pour remplacerou acheter de nouveaux équipements. C’estpour cette raison qu’après quelques mois decogitation et de bris de divers équipements,un projet a germé dans la tête d’une petiteéquipe travaillant à l’Urgence.

Sur l’initiative d’une équipe demédecins urgentologues et d’in-firmières de l’Urgence, un groupecomposé de cinq médecins, troisinfirmières, une pharmacienne,un inhalothérapeute et un ingé-nieur s’est formé pour travaillerà une levée de fonds dédiéeaux équipements de l’Urgence.Parallèlement à ceci, pour assurerune visibilité au projet, ce mêmegroupe s’est donné un défi detaille afin de mettre en évidence lacause de l’Hôpital : l’ascension dumont Kilimanjaro, une des mon-tagnes les plus élevées au monde,située en Tanzanie. Il est impor-tant de mentionner que tout

donateur d’importance contribuant au projet se verra assurer unevisibilité au sommet de cette montagne de 5898 mètres.

Le projet est officiellement lancé avec l’objectif de recueillir des fondsd’ici février 2009. Diverses activités de financement sont prévues.Elles débutent, entre autres, par une vente de bouteilles de vin rougeou blanc, qui trouvent preneurs en cette période des Fêtes. D’autresactivités, telles que repas gastronomiques et ventes de produits du ter-roir, sont prévues dans la prochaine année. Nous vous informeronsdes activités à venir par les Nouvelles de la semaine de l’HCLM.

Nos vins, provenant de la SAQ, au coût de 15 $ la bouteille, sontdisponibles à l’Hôpital en contactant Marie-Andrée Pilon, au numé-ro 514 406-9750 ou Chantal Malo, infirmière à l’Urgence.

Ce projet se fait de concert avec la Fondation de l’HCLM.

Merci d’encourager la cause du Département d’urgence.

2e rangée : Marie-Andrée Pilon, pharmacienne, Martine Dufresne, infirmière, Chantal Malo, infirmière,Dre Nathalie Pilote, médecin urgentologue, Dre Rolla Hraibeh, médecin urgentologue, Dr GhyslainDallaire, médecin urgentologue, Dr Gérard Lemay, médecin urgentologue, Christian Levasseur, ingénieur

1re rangée : Marylène Coulombe, infirmière, Dre Claire Gosselin, médecin pathologiste, Alain Mancuso,inhalothérapeute

Carmen Millar / Directrice des soins infirmiers et

Cécile Michaud / Professeure agrégée

de l’Université de Sherbrooke et chercheure

DES SOINS INFIRMIERSATTENTIFSET EMPATHIQUES

Chaque année, l’équipe des soins infirmiers fait une étude qui per-met d’apprécier la qualité des soins. Cette année, l’étude a eu lieu

le 7 novembre 2007 et a inclu un questionnaire pour évaluer dansquelle mesure les soins étaient centrés sur la personne. Pour ce faire,un questionnaire validé, portant sur la communication attentive et larelation empathique (le CARE), a été utilisé. En tout, 167 patients yont répondu de façon anonyme. Ils ont accordé, en moyenne, la notede 4,1 (très bonne) sur 5 (excellente) aux infirmières de l’unité desoins sur laquelle ils étaient hospitalisés. La note la plus élevée (4,6/5)concerne la question : « Comment étaient les infirmières pour ce quiest de vous faire sentir à l’aise (être amicale et chaleureuse, vous traiteravec respect, ne pas être froide ou raide)? ».

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Consciente que ces notes s’adressent à tous lesmembres du personnel infirmier et non passeulement aux infirmières, l’équipe des soinsinfirmiers tient à féliciter chaque infirmière,infirmière auxiliaire et préposé aux bénéfi-ciaires : « Vous offrez vraiment des soins atten-tifs et empathiques. Bravo! ».

Pour plus de renseignements portant sur cesrésultats ou sur le questionnaire, veuillez vousadresser à Hélène Guitard, conseillère en soinsspécialisés, poste 2669.

La gestion des séjours et de la planification des congés, quirelève de la Direction des services professionnels et hospita-

liers, est composée d’une équipe de deux infirmières, trois coor-donnateurs médicaux, une agente administrative à l’admissionainsi que d’une équipe de soutien technique à la Direction desservices professionnels et hospitaliers. Cette gestion se fait 24heures par jour, 7 jours par semaine.

L’objectif principal est de veiller à ce que les bénéficiaires demeu-rent le moins longtemps possible à l’Urgence ou hospitalisés surles unités de soins. Pour ce faire, des décision médicales ousociales doivent être prises dans les plus brefs délais.

La multidisciplinarité fait également partie de notre quotidienpuisque nous rencontrons tous les autres professionnels de l’Hôpitalet coopérons, dans la mesure du possible, à leurs demandes. Nousparticipons à la majorité des rencontres des équipes multidiscipli-naires, ce qui nous permet de porter une attention particulière à tousles éléments du processus qui peuvent influencer la durée de séjourou le départ du patient hospitalisé vers une ressource posthospitali-sation ou vers son domicile. La saisie hâtive de tout obstacle au bondéroulement de l’épisode de soins, et/ou d’empêchement pouvantremettre en question le congé d’un patient, permet une gestionmaximale de séjour. En fait, la préparation précoce du congé contri-bue à son bon déroulement.

Nous travaillons en collaboration étroite avec le Service del’accueil/admission. Nous veillons à prévenir la congestion àl’Urgence en jouant également un rôle de conseillères dans l’ou-verture ou la fermeture des lits de débordement et en suivant deprès les patients hospitalisés. Plusieurs fois par jour, nous suivonsla situation sur les demandes d’admission et les départs prévusafin d’agir en conséquence. Tous les jours, nous recevons desdemandes des cliniques externes, des demandes électives et des

demandes d’admission la veille de la chirurgie. Nous devons lesévaluer pour une saine gestion tout en respectant, dans les limitesdu possible, les lits attribués pour chacune des spécialités.

L’équipe participe à mettre au point ou à adapter des outils dedépistage ou d’évaluation de problématiques particulières dansl’objectif d’une saine harmonisation entre les intervenants.

La gestion quotidienne des séjours se fait comme suit :• bilan régulier de la situation à l’Urgence;• détection des cas de séjour prolongé;• gestion de l’utilisation des aires de débordement;• diffusion du portrait de la situation quotidienne à l’Hôpital;• visite des unités de soins;• rencontres avec les équipes multidisciplinaires.Ceci est une vision globale qui tient compte des recommanda-tions des médecins et de professionnels.

En conclusion, les objectifs de la gestion des séjours sont établisen fonction du manque de lits récurrents dans les unités de soinset afin d’éviter de réduire indûment les activités normales denotre centre de soins aigus.

LA GESTION DES SÉJOURS…UN DÉFI 24 H / 24 HMichèle Beauchamps / Conseillère à la gestion des séjours et à la planification des congés et

Dominique Tessier / Infirmière à la gestion des séjours et à la planification des congés

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Lors de mon dernier article, je mentionnais que certains change-ments se feraient au sein de notre conseil. Alors voici notre der-

nière édition :

ASSEMBLÉE DE L’ABESQ (NIVEAU PROVINCIAL)Le 22 octobre dernier, s’est tenue l’assemblée générale de notre asso-ciation au niveau provincial, l’ABESQ, à l’Hôpital Douglas, oùassistaient 65 personnes venues des quatre coins de la province.

Cinq de nos bénévoles étaient présentes alors que j’y étais à titre detrésorière de cette association. Une très intéressante conférence duDr James Farquhar, psychiatre, a su capter toute l’attention de l’au-ditoire, ce qui terminait cette journée en beauté.

Les personnes présentes furent ravies de se retrouver et d’échangersur les nouveaux services offerts aux malades dans leur établissementrespectif. Notre prochain colloque de trois jours se tiendra à Lévis àl’automne 2008.

VENTE D’ARTISANAT,DE LIVRES USAGÉS ET TIRAGEUne vente d’artisanat et de livres usagés a eu lieu les 22 et 23novembre. À la fin de ces deux journées, le tirage de quatre beauxprix a fait d’heureux gagnants :

Merci à tous les béné-voles qui ont fournide nombreuses heuresainsi qu’aux employésde l’Hôpital et auxvisiteurs qui nous ontdonné leur encourage-ment.

De très belles fêtes à tous!

AUXILIAIRES BÉNÉVOLES

DU MOUVEMENT AU SEIN DE NOTRE C.A.Madeleine Bornat / 1re vice-présidente du conseil d’administration des auxiliaires bénévoles

Conseil d’administration 2007-2008 :Présidente d’office Yolande TurgeonPrésidente Huguette Laberge1re vice-présidente Madeleine Bornat2e vice-président Michel PeltierTrésorière Pauline BrodeurArchiviste Pierrette YelleTrésorière adjointe Claudette DesrochersSecrétaire correspondante Josée MarcilPubliciste Nicole Parrot

Conseillers/conseillères :André Alarie, Yolande Bertrand, Céline Coté, JeannineDesmarais, Ginette McNultyLa représentante au C.A. de l’HCLM est Huguette Laberge.Notez que les changements concernent la 2e vice-présidence, latrésorerie et le secrétariat.

1er prix : Louise Lacasse - un panier de produits de beauté, gracieusetéde la pharmacie Jean Coutu

2e prix : Madeleine Bornat de l’HCLM - un magnifique plateau deservice ou décoratif

3e prix : Karine Alarie - un superbe jeté (artisanat)

4e prix : Charles Riendeau de l’HCLM - une statuette sculptée dans lapierre, représentant un joueur de golf

CE N’EST QU’UN AU REVOIR…DÉPARTS À LA RETRAITE Départ Arrivée

Mme Diane Boucher Préposée à l’entretien ménager 21 octobre 2007 1er décembre 1975

Mme Lysette Taillon Infirmière auxiliaire 15 décembre 2007 12 mars 1979

Mme Jocelyne Lacroix Infirmière 12 janvier 2008 22 octobre 1973

Mme Marie-Claude Grau Agente de relations humaines 19 janvier 2008 4 octobre 1999

M. André Guilbault Infirmier 24 février 2008 21 novembre 1979

Mme Denise Carrier Infirmière 8 mars 2008 12 mars 1974

Mme Dianne McNeil Assistante infirmière-chef 15 mars 2008 26 mars 2001

M. Alain Liboiron Préposé aux bénéficiaires 1er avril 2008 25 octobre 1999

Mme Solange Foucreault Préposée aux dossiers médicaux 5 avril 2008 4 avril 1973

Mme Lorraine Labelle Secrétaire 12 avril 2008 3 juillet 1990

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Le cancer a toujours été pour moi une cause très importante.Nous connaissons tous quelqu’un, femme ou homme, qui a déjàsouffert de cette grave maladie ou est décédé de ses suites. En tantque bénévole en oncologie à l’HCLM depuis un an et demi, je voistoute l’importance qu’ont les dons en argent pour ce département.

Esthéticienne depuis cinq ans, je me cherchais quelque chose pourbriser ma routine. Je voulais faire autre chose qu’aller travailler et enrevenir. Comme rien n’arrive par hasard dans la vie, j’ai eu l’offre defaire partie de l’équipe de Belle et bien dans sa peau, qui est un pro-gramme national à but non lucratif unique qui s’engage à aider lesfemmes atteintes du cancer à surmonter les effets des traitements surleur apparence. J’ai alors rencontré la responsable des bénévoles enoncologie de l’HCLM. Cette forme de bénévolat m’attirait profon-dément, et je ne regrette en rien mon choix depuis.

Quand Mathieu et moi avons décidé de nous marier, nous étions bienembêtés de choisir un cadeau convenable pour nos invités. Noussommes allés au salon Marions-nous, cherchant toutes sortes d’idéespour cette grande fête, et un des hôpitaux de Montréal, le Children’sHospital, faisait partie des exposants. Il offrait aux couples qui désiraientse marier la possibilité de faire un don à cet hôpital au nom de leurs invi-tés. Quelle bonne idée! J’ai regardé Mathieu et lui ai dit : « Peut-êtrequ’ils feraient ça aussi à Charles LeMoyne! » Le lundi suivant, je suistout de suite allée rencontrer Mme Martin (Directeur général de laFondation HCLM) qui m’a accueillie à bras ouverts et qui a sauté piedsjoints avec moi dans ce projet. Mon mari était, lui aussi, bien emballépar cette idée. Il m’appuie à 100 % dans mon projet de bénévolat.

Mathieu et moi nous sommes mariés le 11 août 2007 et avons offert,au nom de nos invités, un don approximatif de 500 $. Nous sommestrès fiers de notre geste et beaucoup de nos parents et amis l’ont sou-ligné. Mon oncle est décédé dernièrement des suites d’un cancer dela prostate et ma tante (son épouse) a fait la même chose que moipour une maison de soins palliatifs de sa région. Notre geste auraporté ses fruits et nous espérons que tous et chacun prendrontexemple de ce geste et, surtout, que beaucoup de couples, futursmariés, décideront de faire la même chose que nous pour une causequi leur tient à cœur.

LE BÉNÉVOLAT :

UNE QUESTION D’AMOUR!Amélie Thibeault / Bénévole en oncologie

Mon père, qui avait atteint l’âge respectable de 89ans, était veuf depuis plusieurs année et avait pourseule compagnie un gentil toutou appelé Chinchin.C’est un chien de petite taille, à poil long, de couleurnoir et blanc.

Ce petit toutou intelligent et affectueux était très pré-cieux pour mon père qui était un peu « dur d’oreille »;il jappait toujours pour prévenir lorsque le téléphonesonnait ou que quelqu’un frappait à la porte. Il étaitson compagnon de tous les jours.

Le 11 octobre dernier, mon père se rendait à l’HôpitalCharles LeMoyne pour un examen, conduisant savoiture et accompagné de son fidèle compagnon.Celui-ci attendait patiemment dans la voiture pen-dant que mon père allait à son rendez-vous.

J’ai reçu l’appel d’une infirmière de l’Urgence(Section G) le 12 octobre, me prévenant que mon père

était hospitalisé. Lorsque je suis arrivée à l’Hôpital vers23 h 30, mon père ne dormait pas et était fort préoc-cupé par le sort de son chien. Une dame du personnelde sécurité s’est empressée de le rassurer en disant :« Chinchin a mangé de la pizza ce soir! »

Nous, les enfants de M. Guy Mercier, voulons remercierle personnel de l’Hôpital Charles LeMoyne pour leursbons soins et leur professionnalisme, particulièrementle Département des soins coronariens, ainsi que lepersonnel de la sécurité de l’Hôpital pour leur dévoue-ment envers notre chien.

Malheureusement notre père est décédé peu de joursaprès son admission à l’Hôpital. Chinchin, lui, estresté dans la famille et semble bien heureux!

LLuucciiee MMeerrcciieerr

DDuu ddéévvoouueemmeenntt eennvveerrss uunn pprréécciieeuuxx ccoommppaaggnnoonn……

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Un an après avoir fait un don de 25 000 $pour l’acquisition de fauteuils-lits

pour le département de la pédiatrie,l’Œuvre des Manoirs Ronald McDonaldoffre à nouveau son appui à la FondationHCLM en remettant cette fois 40 000 $pour l’Unité de pédopsychiatrie. Cettesomme a permis de recréer un environne-ment des plus chaleureux pour les jeunespatients de 12 ans et moins de cette unité desoins.

L’Unité de pédopsychiatrie a bénéficiéd’une véritable cure de rajeunissement grâceà cette aide financière. Toutes les chambresont été repeintes et redécorées. De nou-veaux lits ont été achetés et le mobilier a étécomplètement changé. Les aires communescomme la cuisine et la salle de jeu ont aussibénéficié d’un nouvel aménagement repen-

sé en fonction de cette jeune clientèle. Cettetransformation permettra aux enfantsséjournant à l’Hôpital de bénéficier d’unenvironnement plus accueillant.

Pour accomplir cette transformation,l’Unité de pédopsychiatrie a profité des ser-vices professionnels d’une designer d’inté-rieur, Sylvie Tremblay.

« Les enfants traités en pédopsychiatrie doi-vent parfois séjourner plusieurs semaines àl’Hôpital et un environnement agréablefacilite leur adaptation et leur guérison. Lacontribution financière de l’Œuvre desManoirs Ronald McDonald apporte unappui important au projet de réaménage-ment de l’Unité de pédopsychiatrie », aconfié le Dr Claude Grenier, chef de cetteunité à l’HCLM.

« L’Œuvre des Manoirs Ronald McDonaldest heureuse d’appuyer encore une fois laFondation HCLM, a souligné JudyJeannin, agente de liaison communautairedes Restaurants McDonald’s. Nous sommesfiers de pouvoir contribuer à la réalisationde projets comme celui-ci qui permettrontd’offrir un meilleur service aux enfants dansle besoin. »

De son côté, la Fondation HCLM salue cepartenariat unique conclu avec l’Œuvre desManoirs Ronald McDonald. « Cettesomme aura un impact d’autant plus grandque le secteur de la pédopsychiatrie estencore méconnu du grand public, et lesbesoins sont nombreux, explique NicoleTremblay, directrice, collecte de fonds etpartenariats. Nul doute que l’aide financiè-re annoncée aujourd’hui fera une grandedifférence dans l’épisode de soins de cettejeune clientèle. »

La Fondation HCLM remercie les nom-breux partenaires et fournisseurs qui ontcollaboré à ce projet de réaménagement enfacilitant l’achat de fournitures et servicesprofessionnels. Il s’agit de : la MaisonÉthier, les Magasins SIMONS, A-1Rembourrage de Longueuil, TOY’S RUS, Les peintures Benjamin Moore Ltéeet l’ébéniste Jean-Pierre Charest.

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Carmen Millar, directrice des soins infirmiers, Nicole Dinel, infirmière-chef de l’Unité de pédopsychia-trie, Judy Jeannin, agente de liaison communautaire et Bob Tosson, conseiller en exploitation, tousdeux des Restaurants McDonald du Canada, le Dr Claude Grenier, chef de l’Unité de pédopsychiatrie et Nicole Tremblay, directrice collecte de fonds et partenariats à la Fondation HCLM.

Œuvre des Manoirs Ronald McDonald

40 000 $ POUR LE RÉAMÉNAGEMENT DE L’UNITÉ DE PÉDOPSYCHIATRIEMarc Deschênes / Directeur des communications de la Fondation HCLM

Cette transformation

permettra aux enfants

séjournant à l’Hôpital de

bénéficier d’un environnement

plus accueillant.

Paulin Hovington, président du conseil d’administration de l’HCLM, Visal Uon, chef du Département depharmacie de l’HCLM, Danièle J. Martin, directeur général de la Fondation, Claude Gladu, maire de laville de Longueuil, Jean-Clément Drolet, vice-président Planification et approvisionnement du réseau deBell Canada, président d’honneur et président de Comité Grand Bal 2007 de la Fondation, et PaoloCatania, président de la Fondation.

Le Grand Bal au Ritz de la FondationHCLM a récolté un montant record

net de 160 000 $. L’événement s’est tenu le 20 octobre dernier à l’Hôtel Ritz Cartonde Montréal et était sous la présidenced’honneur de Jean-Clément Drolet, vice-président Planification et approvision-nement du réseau de Bell Canada.

Plus de 260 personnes provenant de la com-munauté d’affaires et politique de la Rive-Sud ont participé à cet événement mondainqui clôture la programmation annuelle desactivités corporatives de la Fondation.

Pour 2007, le montant obtenu sera entière-ment dédié à l’achat d’équipements spécia-lisés pour les soins de santé dispensés auxpatients de l’Hôpital : des cabinets décen-tralisés et automatisés de distribution demédicaments.

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LE GRAND BAL AU RITZ RÉCOLTE UNESOMME RECORD DE 160 000 $

30 000 $ de laCorporation desmaîtres électriciens

Dans un geste de solidarité à l’égard d’unde leurs collègues dont l’épouse a étéatteinte du cancer, les membres de laCorporation des maîtres électriciens duQuébec (CMEQ), Section Longueuil/Sorel ont uni leurs efforts, le 17 septembredernier au Club de golf La Madeleine, etont amassé une somme de 30 000 $ lors deleur tournoi de golf annuel. Ce montantimportant a été versé à la FondationHCLM et sera destiné au Centre intégréde lutte contre le cancer de la Montérégie(CICM) de l’HCLM.

Dîner de NoëlLa Fondation reconnaît ses bénévolesEncore cette année, une soixantaine de bénévoles de la FondationHCLM ont répondu à l’invitation de M. Jean-Jacques Hardy, pré-sident du Bureau des Gouverneurs, à un dîner de Noël.L’événement s’est tenu le 6 décembre dernier au restaurant duClub de golf Le Parcours du cerf, à Longueuil.

À cette occasion, les présidents de la Fondation et du conseild’administration de l’Hôpital, respectivement Paolo Cataniaet Paulin Hovington étaient présents, de même que le direc-teur général de l’HCLM, Yves Benoit. Plusieurs membres duconseil d’administration de la Fondation et du Bureau desGouverneurs ont aussi assisté à ce dîner reconnaissance.

Le dîner des bénévoles souligne l’apport et la contributiondu bénévolat afin de soutenir la mission de la Fondation.

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