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ACTUALITÉ MIGROS 51 Cap sur la détente avec Migros et les transports publics. EN MAGASIN 52 Un brunch au fil de l’eau. SÉRIE D’ÉTÉ 18 Suisse-France-Allemagne: Bâle, la réussite transfrontalière. www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 31, 2 AOÛT 2010 Photos François Wavre-Rezo / Keystone Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland SOCIÉTÉ 12 Maître Barillon, un bon maître Le célèbre avocat tout comme d’autres personnalités romandes disent leur amour pour les chiens.

Migros Magazin 31 2010 f BL

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Un brunch au fil de l’eau. EN MAGASIN 52 ACTUALITÉ MIGROS 51 SOCIÉTÉ 12 SÉRIE D’ÉTÉ 18 Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 31, 2 AOÛT 2010 Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Photos François Wavre-Rezo / Keystone

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Page 1: Migros Magazin 31 2010 f BL

ACTUALITÉMIGROS 51Cap sur la détenteavec Migros etles transports publics.

EN MAGASIN 52Un brunch au fil de l’eau.

SÉRIE D’ÉTÉ 18

Suisse-France-Allemagne:Bâle, la réussite transfrontalière.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 31, 2 AOÛT 2010

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Le célèbre avocat tout commed’autres personnalités

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Page 4: Migros Magazin 31 2010 f BL

4 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

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A chacun sa bête

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Il y a ceux qui aiment les chiens et ceux qui aiment les chats. Aussiirrationnel que cela soit, il apparaît quasi impossible deconcilier les deux. Pourquoi? Nul ne sait réellement.D’ailleurs dans notre sondage sur internet, vous êtes 36% àavoir déclaré préférer les chats aux chiens et seulement 9%à n’apprécier ni l’un ni l’autre. Dans ce numéro, nous avonspris le parti de ne nous intéresser qu’à la première catégoriede personnes, ceux qui apprécient les chiens, quitte à laisserde côté près de la moitié de nos lecteurs.

Des chiens, il y en aurait près d’un demi-million à travers le pays.Parmi eux, des gros, des petits, des grands, des bruyants, desbeaux, des forts, des fourbes, bref de tous les styles et doncpour tous les goûts (mis à part pour les amateurs de chats).Autant dire qu’il ne vole pas sa réputation de meilleur amide l’homme. Et comme les amis ne courent pas les rues,c’est avec soin que chacun choisit son toutou. D’après soncaractère, son apparence, sa race, l’image qu’il renvoie, oumille et une autres bonnes raisons.

Le tout avec l’unique souci de trouver la combinaison miracle.Qui seressemble s’assemble, dit-on des couples. Certainement unpeu fort pour les binômes humain-canidé, mais pas totale-ment ridicule. Certes, tous les propriétaires de fox terrier nesont pas des excités de petite taille et les amateurs debouvier bernois de sympathiques gros nounours, mais quin’a jamais été frappé par une étrange similitude de compor-tement ou de traits physiques entre un chien et son maître?Quatre Romands confient en page 12 comment ils ontchoisi leur ami à quatre pattes et pourquoi ils le chérissent.

Quelques pages plus loin, c’est aux oiseaux marins que nous noussommes intéressés. La catastrophe pétrolière du golfe duMexique nous a abreuvés d’images tragiques de volatilesmazoutés à l’agonie. Chaque année, ils sont des milliers àtravers la planète à vivre la même fin misérable à cause dela négligence humaine. En vous rendant à la page 78, vousdécouvrirez le fonctionnement de l’un des plus grandscentres internationaux de réhabilitation des oiseaux marinsen Afrique du Sud.

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RÉUSSITE 86

Le Morgien d’adoption PhilippeDionigi a une passion particulière:il fige à l’encre de Chine lespropriétaires de Harley Davidsonet leurs machines. Rencontre.

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Page 5: Migros Magazin 31 2010 f BL

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MIEUX VIVRE 73

La traditiond’enterrer sa viede garçon ou dejeune fille esttoujours très vive.Tour d’horizon deschoses à faire et àne pas faire.

EN CUISINE 60

A l’occasion del’année Chopin, lapianiste ElizabethSombart sort uncoffret dédié aucompositeur etprépare pour

«Migros Magazine»un délicieuxdessert: unecouronne de

Chopin.

ANIMAUX 78

En Afrique du Sud, dans un centre spécialisé, des bénévoles soignentdes oiseaux blessés ou mazoutés. Reportage.

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VOTRE RÉGIONLes informations de votrecoopérative régionale 67

VIE PRATIQUEMieux vivre 73Les enterrements de viede jeune fille / de garçon.

Animaux 78Afrique du Sud: un centre pourvolatiles en détresse.

Grandir 82La sophrologie pour les petits.

RUBRIQUESMigros Flash 6

Vous et nous 9

Temps présents 10

Mots fléchés /Impressum 85

RÉUSSITEPhilippe Dionigi 86Le dessinateur de Harley.

RÉCITSSociété 12Tel chien, tel maître? Commentchoisit-on son toutou? L’avis dequatre personnalités romandes.

Série d’été 18Bâle, la réussite transfrontalière.

Reportage 22La Bibliothèque nationalesur la voie de la numérisation.

ENTRETIENAlain Tanner 26

ACTUALITÉ MIGROSPaysannerie 32A la rencontre d’un éleveursuisse d’autruches.

Normes sociales 35L’engagement de Migros pour unmonde équitable.

Tour de Suisse 51Quatre excursions détentesélectionnées pour vous.

EN MAGASINUn brunch au fil de l’eau 52La renaissance de l’épeautre 56

CUISINE DE SAISONElizabeth Sombart 60

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6 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

NEWS

1 300 000Les pics de chaleur de la première moitié du mois de juillet ont euun effet direct sur le développement du chiffre d’affaires de certainsproduits Migros. Ainsi, en une seule semaine, le distributeur a venduprès de 1,3 million de glaces. Il faut remonter à la canicule de 2003pour retrouver pareils chiffres.

Le Pour-cent culturel Migroset Caritas main dans la mainLe Pour-cent culturel Migros et Caritas Suisse ont décidé d’unirleurs forces. Désormais, les détenteurs de la CarteCulture del’association caritative pourront bénéficier de réductions surdifférentes offres culturelles parrainées par l’institution Migros.De plus, lors d’une phase d’essai qui a débuté le 1er août 2010, lestitulaires de ladite carte se verront accorder un rabais de 50% surles cours de l’Ecole-club Migros, pour autant que les frais d’écolagene dépassent pas 1000 francs. En Suisse romande, la CarteCultureest actuellement disponible à Fribourg et dans les environs. Caritasprévoit d’étendre sa zone de validité à d’autres régions.www.carteculture.ch

Le nouveau sac Migros bientôt làLes sacs arborant les œuvres des enfantsqui ont remporté le concours de dessinayant pour thème la biodiversité connais-sent un grand succès: plus de la moitié des300 000 cabas ont déjà trouvé preneur.Dès la semaine prochaine, un nouveaumodèle viendra compléter la collection: surce sac édité à 100 000 exemplaires, lesdessins de vingt-quatre autres dessina-teurs en herbe ont été imprimés.

Un produit de vaisselle écologiqueAvec le label «C02», Migros distingue les articles de son assortimentprésentant le meilleur bilan climatique. Désormais, les sachets depoudre Handymatic peuvent arborer fièrement ce logo. En effet,l’organisation indépendante Climatop a démontré que l’empreinteclimatique de cet article était 25% plus faible que celle d’un autreproduit de vaisselle. Pour parvenir à cette conclusion, lecycle de vie (soit de la fabrication des substances activesà l’élimination des emballages et deseaux usées en passant par l’élabora-tion du produit vaisselle, son transportet son utilisation) de plusieurs déter-gents a été pris en compte. Si lessachets de poudre Handymatic font sibonne figure, c’est surtout parce qu’ilssont efficaces à basse température.www.migros.ch/CO2champion

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LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

MIGROS

Quand lesenfants testentles glaces Migros

Les enfants sont incorruptibles.Pour eux, c’est bon ou ça nel’est pas», résume Stefan

Eberle, de Midor SA, l’entrepriseMigros élaborant les glaces du dis-tributeur. Pour la sixième fois, il adonc invité des écoliers à venirtester de nouvelles spécialités.

C’est connu, les enfants aimentles bonbons acidulés, mais trans-posés en bâtons glacés, ces arômesplaisent-ils encore aux jeunes dé-gustateurs. Et que penseront-ils decette nouveauté à l’ananas et à lafraise?

Malgré une euphorie cer-taine, les écoliers ontpris leur rôle très àcœur. C’est qu’il fal-lait à la fois noter lasaveur et la consis-tance du produit.

L’enjeu était detaille: la glaceayant remporté lameilleure notesera disponiblel’année prochainedans les magasinsMigros.

LE PRODUIT FRAISDE LA SEMAINE

A consommersansmodérationLiquide restant après avoir élaboréle beurre et enrichi par la suite deferments lactiques supplémentaires,le babeurre distille un goût légère-ment acidulé et étanche la soif.Pauvre en matière grasse (maximum1%), il affiche seulement 35 caloriespar 100 ml et est riche en calcium,protéine et vitamine B2. A boire natureou mixé avec des fruits.

Midor, le glacier Migros, a invité plusd’une centaine d’écoliers à venir dégusterd’éventuelles nouvelles spécialités.Car qui de mieux qu’un enfant sait le goûtque doit avoir une glace?

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MIGROS FLASH | 7

Pour l’excellenceau quotidien

Migros Premium, ladernière des lignesMigros, est synonymede produits de hautequalité proposés à bon

prix. Elle se composed’articles des secteurs Epicerie etProduits frais du distributeur qui ontété regroupés sous une appellationcommune et dont le prix est restéinchangé. Les premières référencesMigros Premium ont fait leurapparition à la mi-avril. Aujourd’hui,la gamme compte une vingtained’articles, tels des mini-légumes, untartare de bœuf (surgelé) ou unepâte feuilletée au beurre. Si environnonante produits arboreront lenouveau visuel d’ici à la fin de cetteannée, l’assortiment comptera prèsde trois cent cinquante articles d’ici àfin 2011. Migros Premium estdisponible dans les magasins Migros,sur LeShop.ch et dans les Migrolino.www.migros.ch/premium

Un triathlon personnel, c’est trois fois plus de plaisir!En combinantdifférents tronçonsde SuisseMobile,vous pourrezaisément organiserun triathlonpersonnalisé. Et

tant pis si l’ordre des disciplinesdiffère quelque peu. Dans la régiondu lac des Quatre-Cantons, parexemple, SuisseMobile propose unitinéraire qui convient aussi auxfamilles.1. Randonnée: le départ est donnéà Werthenstein (LU), facilementaccessible en train. Le tronçon 26de la Via Jacobi vous mène jusqu’àWillisau (14 km) en passant notam-ment par un pont en bois couvertdatant de 1775.

avoir pédalé durant37 km à travers unenature magnifique,vous arrivez àLucerne.3. Natation:lorsque les vélosont été déposés àla gare, vouspouvez enfinplonger dans le lac.Lucerne proposede très bellesplages (Lido,

Seebad, plage du Tribschen).En tant que partenaire officiel deSuisseMobile, Migros participe àl’entretien des plus beaux itinérairesdu pays.www.migros.ch/suissemobile

2. A vélo: arrivés à Willisau, vousprenez possession de vos vélos(préalablement réservés) à la gareBLS. L’itinéraire (tronçon 2 LuzernerHinterland – Rigi) longe entre autresun étang naturel protégé. Après

Les enfants ontnoté avec soinles nouvellesglaces Midor.

Soyez actif avec SuisseMobile.

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Migros Magazine 31, 2 août 2010 VOUS ET NOUS | 9

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Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone: Migros Magazine, Boîteaux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected]

«Les tâches obsolètes sont souvent l’épine dorsale des organisations» Michel Grosbois

«Migros Magazine» no 28 du12 juillet. A propos de «Sur le vif»- La fin du citoyen-soldat?

«Chaque paysa une armée»Je ne connais pas l’expériencemilitaire vécue de Luc Recordonpour se permettre d’évoquer destâches obsolètes au sein del’armée. C’est un peu commedans un hôpital, si nous neconsidérions que les médecins etpas le service de nettoyage. Lestâches obsolètes sont souventl’épine dorsale des organisationsqu’elles soient militaires ou pas.Quant à une hypothétiquemenace, M. Recordon a sans

doute raison. Hélas l’histoire denotre civilisation, et pas seule-ment celle de la Confédération, adémontré le côté fragile d’unepériode de paix. (…) Toutefois, ilne faut pas confondre volontariatet obligation de servir. (…)Servir, c’est «s’acquitter decertains devoirs», nous vivonsdans un système social où cettetâche existe. Qui plus est, celle-ciest particulière à notre Etatfédéral, car il fait confiance aucitoyen en lui accordant laresponsabilité de son matériel,chose assez unique de par lemonde. (…) Il s’agit d’une choseextraordinaire, cette confianceentre le peuple «armé» et sonfédéralisme. Le jour où nous

perdrons cela, nous effaceronsun lien entre le peuple et legouvernement. (…)Pour clôturer ma réponse, jeterminerai en disant que chaquepays a une armée sur sonterritoire, si ce n’est pas la sienne,c’est celle d’un autre pays.

Michel Grosbois,Gland

«Pas quedes ouvriers!»Ainsi, Luc Recordon trouvel’armée «obsolète», alors qu’il alui-même des idées reçuesdépassées sur cette institution(...). Non, il n’y a pas que des

juristes dans l’artillerie. Et ayantservi dans l’infanterie, je peuxconfirmer qu’on n’y met pas quedes ouvriers, puisque, moi-mêmeétudiant en Lettres, j’y ai côtoyédes étudiants en droit (puis desavocats) ainsi que des menuisierset déménageurs: c’est donc bienun ciment social, n’en déplaise àLuc Recordon.Dans l’infanterie il y a mêmepléthore d’étudiants, car on nesait pas où les mettre ailleurs! Etdans l’aviation, arme sophisti-quée par excellence, une de mesconnaissances qui y a servi estagent d’assurances avec uneformation de peintre en bâti-ment. Jan Imhof,

Genève

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10 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Jean Ammann, journalisteet chroniqueur «La Liberté».

La rage de dent: un luxe

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t2010

Verrouillezvos voitures!En juin, des dizaines de voitures ont été visitées ou volées en Suisse romande.Leur point commun: elles n’avaient pas été verrouillées. Le point avecJean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police cantonale vaudoise.

Sur le dos, la gueule ouverte, lesbranchies béantes, dans la posi-tion glorieuse du poisson agoni-sant, il me vint une réflexion sau-grenue: le mal aux dents est-il unluxe, un caprice ou un loisir? Carsi le mal aux dents n’est rien detout ça, pourquoi n’est-il pas prisenchargepar les assurancesmala-die? On dirait que le système desanté considère le mal aux dents

commeuneopérationesthétique:le Suisse soigne ses caries commed’autres se font retendre la peaudu cou, par coquetterie.Or, on choisit rarement d’avoirmal auxdents.Tiens!Aujourd’hui,je vais avoirmal auxdents: unbonabcès, une bonne éruption de sa-gesse dentaire ou un vieux plom-bage à faire sauter, voilà qui meu-bleramon lundi.

Les vols sans effraction, unphénomène courant?Oui, on traite ce genre de cas ré-gulièrement. Les statistiques2009 du canton de Vaud mon-trent que sur 2869 vols dans desvéhicules, 950 concernaient desvoitures non verrouillées.

Il s’agit donc toujours du fait debandes?Non. On parle aussi de délit d’oc-casion. Une personne isolée sepromène dans un parking, essaied’ouvrir toutes les voitures surune rangée, en trouve une nonverrouillée…

Mais à quoi pensent donc lesgens qui ne ferment pas leursportières à clé!On peut mettre ça sur le comptede la négligence. Soit ils oublientde verrouiller leur véhicule, soit

ils s’imaginent qu’ils ne risquentrien. Selon la LCR, ils sont pour-tant tenus de se prémunir contreune utilisation illicite de leur voi-ture. Si celle-ci est impliquée dansun accident, le propriétaire peutêtre sanctionné.

Constate-t-on égalementbeaucoup de vols aux feuxrouges?Ce genre de vol à l’astuce, où parexemple le délinquant dérobe unsac sur le siège passager pendantqu’un complice distrait le conduc-teur, est assez courant. Sans tom-ber dans la parano, il faut resterprudent.Des précautions simplespeuvent être prises pour éviter defaciliter le travail des voleurs,comme verrouiller ses portièresmême lorsqu’on roule et ne paslaisser ses valeurs en évidence.Propos recueillis par Tania Araman

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TEMPSPRÉSENTS | 11

A écouter:La musique, c’estfantastique. Pour sa

19e édition, le festival rockd’Avenches propose de l’éternel,de Status Quo à Placebo, dulourd, genre Monster Magnet, dufrançais sur le retour, Axel Red etFlorent Pagny, et du vrai suissebarjo, entre autres, Explosion decaca. La scène électro prometaussi de bonnes vibes.RockOz’Arènes, du 11 au 14 août.

A lire:Fresque de frasques.En 1978, Michel Audiard

a pondu son dernier livre,récompensé par le Prix desQuatre jurys. Réédité cette année,ce roman, parfois autobiographi-que, révèle le Paris popu, aussidrôle que sombre. Et derrière lagouaille, la profondeur d’un grandhomme.«La nuit, le jour et toutes lesautres nuits», Ed. Denoël.

A voir:Limites de l’engage-ment. Frère et sœur,

Luchini et Viard s’inquiètent dumariage «blanc» d’un pèrehumaniste avec une jolie femmede l’Est. Un film qui ironise sur lesincohérences de la gauche caviarfrançaise. Le propos amuse, etperturbe… «Les invités de monpère» d’Anne Le Ny, en DVDdès le 4 août.

A visiter:Last minute. Derniersjours pour découvrir

une expo de dessins suisses quiréunit quarante artistes contem-porains. Du crayon sur papier aujeu vectoriel, en passant par desinstallations, pas de doute: cet artn’est pas mort! «Voici un dessinsuisse (1990-2010)», MuséeRath, Genève,jusqu’au 15 août.Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Souvent, le traitement s’imposeet ladouleur n’est pas facultative. Deslancées au froid, puis au chaud, en-fin au tiède. Quand on respire, çatape, on voudrait expirer.Onn’a pasle courage d’en finir avec cette viequi, en dehors de 32 protubérancesde moins en moins émaillées, estsupportable.Alors,onprendrendez-vous. Une secrétaire vous demandesans rire:«C’estunecaried’unquartd’heureoude trois quartsd’heure?»Il faudrait rappeler à la secrétaireque lemédecin-dentiste, lemembrede la prestigieuse Société suissed’odonto-stomatologie, c’est l’autre.Le client ou le patient n’est pas d’or-dinaire celui qui pose le diagnostic.

Une heure et demie à extraireun amalgame qui ne s’appelle plusplombage, les yeux fixant la lampedans un face-à-face hypnotique. Etdonc cette question qui traversa

mon esprit: si les dents appartien-nent bien au corps humain, pour-quoi ne sont-elles pas assurées aumême titre que les os ou les gan-glions; si même les maladies hon-teuses sont couvertes, pourquoi tantde pudeur vis-à-vis des affectionsodontologiques? Dans ce pays, larage de dents est interdite aux pau-vres. C’est une injustice de plus.

A mon humble avis, les dentsont leur place dans l’assurance debase: de nombreuses études ontprouvé toute l’utilité des dents dansle processus de la mastication, lui-même étant une étape de la diges-tion sans laquelle il devient difficileà un primate de survivre. Je ne voispas où finit le tube digestif de baseet où commence le tube digestifcomplémentaire.

Record battuCes étudiants de la BrighamYoung University (Utah,Etats-Unis) ont battu, lundidernier, le record du mondede bataille de bombes à eau.Au total, 3927 étudiants sesont lancé 120 232 ballonsremplis d’eau en moins de dixminutes. Il a par contre falluquarante-huit heures auxorganisateurs pour remplirles sphères en plastique deliquide.

parVirginie Jobé,journaliste

MES BONSPLANS

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12 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Ils sont près d’undemi-million enSuisse à japper, aboyer, clabau-der, grogner, clatir, nasiller. Plus

de 500 000Rex ouMilou, chiens deferme, de poche, de chasse, d’appa-rat,mais surtoutdecompagnie.Carc’est bien cet animal domestiqué ily a 12 000 ans qui est considérécomme lemeilleur amide l’homme.Selon les chiffres de l’Office fédéralvétérinaire, les Helvètes affichentune préférence pour les chiens detypebergers (collie, beauceron, bor-der collie, berger allemand et mali-nois) qui représentaient un peumoins de 20% de la population ca-nineen2008,devançant les terriers,retrievers et chiens d’agrément.

Une dimension narcissiquedans le choix de l’animalChoisir un animal, un acte anodin?Pas tout à fait. Dans un récentouvrage, les chercheurs en psycho-logie SergeCiccotti etNicolasGué-guen relèvent qu’on choisit un ani-mal comme un compagnon de vie(bipèdes) avec une dimension nar-cissique, puisque ce qui nous estfamilier nous plaît davantage. «Ilsemblerait que des gens qui esti-ment posséder plutôt telle ou tellecaractéristiquephysiqueopteraientplus favorablement pour des chienspossédant également cette caracté-ristique physique, comme un longnez mince chez un homme et unlong museau mince chez lechien.»

Des résultatsqui en disent longLors d’une expérience rapportéepar les auteurs, des étudiants ontréussi à réunir le maître et sonchien (de race, car ses caractéristi-ques sont plus nettes) dans 64%descas, soit uneproportion trop élevéepour relever duhasard.Mais si uneressemblance auniveaude la taille,la pilosité, l’attractivité, la percep-

tion du capital sympathie ou del’énergie ne peut pas être établie, ilpourrait s’agir de caractéristiquesplus subtiles telles que l’élégance, lestyle ou la prestance.

Demanièregénérale, les auteursont constaté lors d’une autre expé-rience que la présence d’un chieninfluence positivement la percep-tion que les autres ont de son maî-tre, «unpeu commesi nousnepou-vions dire que du bien des gens quise trouvent en présence d’unchien».

Reste qu’il n’est pas rare de trou-ver une ressemblance physique en-tre un maître et son chien. Dansson exposition présentée à Paris, lephotographeAntoine Schneckpré-sente soixante portraits de canidés,appartenant à Isabelle Adjani, Yves

Tel maître, tel chienComment l’homme choisit-il son meilleur ami à quatre pattes?Parce qu’il lui ressemble ou qu’il lui attribue ses propres qualités?Eclairage et tour d’horizon en Romandie.

Yann Tellenbach et Colby

Saint-Laurent ou Valéry Giscard-d’Estaing.

Et lesRomands, comment choi-sissent-ils leurs toutous? Nousavons posé la question à quatred’entre eux. Laurence Caille

Photos François Wavre-Rezo /Michael Wildi-RDB

Serge Ciccotti et Nicolas Guéguen,«Pourquoi les gens ont-ils la même têteque leur chien?», Dunod, 100 Petitesexpériences de psychologie.Jusqu’au 26 septembre, exposition dephotographies d’Antoine Schneck «Leurchien» au Musée de la chasse et de lanature, 62, rue des Archives, à Paris.www.chassenature.org

Les chiens, Yann Tellenbach agrandi avec. Au pointd’avancer que sa passion pourles canidésmolossoïdes estpresque génétique puisqueson arrière-grand-père déjàavait ce type de chiens. Cen’est donc pas étonnant quecet homme de 35 ans actifdans l’événementiel se soitretrouvé durant plusieursannées à la tête de l’Associa-tionMolo’s, l’associationromande de connaissance etd’intégration desmolossoïdes.A côté des poules, poissonstropicaux et batraciens,

le Vaudois possède unpit-bull – Colby, 5 ans - etdeux bull-terriers de 6 ans,Yul et Foxy. Ses trois chiensont été recueillis après avoirété abandonnés. Uneressemblance physique avecses chiens? «Pas du tout. Maisil est vrai que certainsimaginent que les propriétairesde chiens de typemolossoïdecorrespondent à un typeparticulier de personnes.Dans l’imaginaire decertains, le propriétaired’un pit-bull ne peut quefaire partie de la racaille.»

Quant au caractère, YannTellenbach avoue «un côtétêtu et jusqu’au-boutistecommemes chiens».Maisla comparaison s’arrête là, carsi ses animaux sont vifs etactifs, le propriétaire se décritcomme calme et posé. Lui neconsidère pas Colby, Yul etFoxy comme desmembres dela famille, «mais du foyer». S’ilne les vendrait pour rien aumonde, il qualifie de drame lefait que «le chien devienne unesorte de palliatif affectif etqu’on lui accorde une place quin’est pas la sienne».

Lire la suiteen page 15

Yann Tellenbach a été pendant plusieurs années à la tête de Molo’s,l’association romande de connaissance et d’intégration des molossoïdes.

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RÉCITSOCIÉTÉ | 13

Lolita Morena et sonchien ToscaMembre du comitécentral de la Protectionsuisse des animaux, LolitaMorena ne pourrait pasconcevoir une vie sanscompagnons à quatrepattes. Sa grande famillecomprend des chats, uncheval, un âne, un poneyet trois chiens: Tosca,croisée Malamon etborder collie, et Titus, unberger des Marennes,tous deux approchant les10 ans, ainsi que Kiko, unratier du Jura âgé demoins de 1 an. Ses troisfidèles amis, d’autres lesont choisis pour elle,sinon elle adopterait tousles chiens d’un refuge, untrait qu’elle a peut-êtrehérité de son grand-pèrequi récupérait lesanimaux abandonnés.Titus, c’est plutôt lui qui achoisi sa maîtresse.«C’était son destin de mecroiser au Colisée à Romeà ce moment-là.» DeTosca, la cheffe de meute«intelligente et hypersen-sible», à Titus, extrême-

ment gentil et qui lui ademandé beaucoup depatience pour gagner saconfiance, en passant parle petit dernier Kiko qui nefait que des bêtises,chacun a ses particulari-tés.Des couples maître etchien qui se ressemblent,«il y en a plein, c’estincroyable les similitu-des, le mimétisme qu’ilpeut y avoir».Mais pasen ce qui la concerne elle.«Au niveau du caractère,Tosca me ressemble leplus, constate LolitaMorena. Physiquement,elle est blanche, n’est passvelte et a les poils ras.»Pour rien au monde, Lolitane vendrait ses animaux.«Mais si on m’annonçaitque j’allais mourir, je pour-rais les confier àquelqu’un de confiance.Mon souci premier, c’estle bien-être de mon fils etaprès celui de mesanimaux. J’en prends laresponsabilité jusqu’aubout.»

Lolita: «Au niveau du caractère Tosca me ressemble.»

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Migros Magazine 31, 2 août 2010 RÉCITSOCIÉTÉ | 15

Jacques Barillonet TadjikFondateur de l’Association suissedes propriétaires de chiens (Prodog),Jacques Barillon possède lui-même troisbergers allemands – Tadjik, Télème, Diego– et deux mastiffs – Tosca et Ulysse –âgés entre 15 mois et 8 ans. Si chacun ases propres qualités, tous ont uncaractère très équilibré, doublé d’unegrande sociabilité. «J’ai un lien parti-culier avec chacun d’eux», expliqueleur maître qui dit les avoir choisis «parcoups de cœur successifs», ajoutantque «peut-être les coups de cœur furentréciproques...»Quid de la ressemblance entre maître etchien? «Je dirais cela du caractère et dela personnalité, ne serait-ce que parceque le lien qui unit le maître et son chienest intense et que celui-ci, par fidélité,loyauté et une forme de mimétisme, finitsouvent par ressembler à celui-là.»Y aurait-il une ressemblance physiqueentre Me Barillon et ses chiens? «Non,pas précisément. Et ce d’autant moinsque, depuis mon enfance, j’ai étéentouré de chiens de races trèsdifférentes, du yorkshire au mastiff…»Jacques Barillon dit aimer tous lesanimaux en général, précisant que lechien est celui qui lui correspond lemieux. Que lui apportent ses chiens? «Ceque toute forme de passion produit surcelui qui l’éprouve: un infini bien-être. Deplus, ils m’apaisent et contribuent àl’un de mes loisirs préférés: lesrandonnées que nous faisons ensem-ble, été comme hiver. Mais, malgré toutel’affection qu’il lui porte, le maître - sur-tout s’il a plusieurs chiens – doit néces-sairement rester le chef de la meute,pour reprendre un terme de spécialistecomportemental.»Pour un million de francs, vendrait-il unde ses compagnons? «Mes chiens sontdes membres de ma famille. Vendriez-vous l’un des vôtres?»

Jacques Barillon: «J’ai choisi mes chiens par coups de cœur successifs.»

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Mady Rudaz,Eurêka et TangoPour le moment,Mady Rudaz et AlainMorisod vivent en compagnie dedeux chiens: Tango, un épagneul bretonde 13 ans, et Eurêka, un labradorchocolat de 5 ans. Le premier, son maria craqué pour lui lorsqu’il tournait uneémission dans un refuge. «J’ai une bellecomplicité avec Tango, il est tout letemps collé contre moi», raconte Mady.La seconde chienne est née dansl’élevage de connaissances. Comme ellene pouvait pas faire de petits, Mady etson mari l’ont adoptée. «On a dû luiapprendre à se familiariser avec lesgens.» Une ressemblance entre maîtreet chien? «Je suis sûre que quand onvit ensemble, on doit déteindre l’unsur l’autre», glisse-t-elle. D’ailleurs, desmémères qui ressemblent à leurchien-chien, elle en a déjà vu et a parfoisl’impression qu’on choisit le chien quinous ressemble le plus. «Je ne pourraisvivre sans chien, Alain non plus. Ils nousprocurent une présence constante quifait du bien», explique Mady ajoutant leurparler tout le temps et vivre avec eux lejour, la nuit. «Il n’y a pas de tabou, pasd’endroit où ils ne peuvent pas aller.» Pasquestion non plus de s’en séparer pourde l’argent. «Qu’est-ce que je ferais avecunmillion? L’argent ne remplace pas cesbébêtes qu’on caresse, papouille. Ilsremplacent volontiers un somnifère»,dit-elle en rigolant. «La présence deschiens est calmante, ça vaut tout l’or dumonde.»

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18 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Nombre d’habitants: 191 500.Superficie: 37 km2. Composé de trois localités:Bâle, Riehen et Bettingen. La cité est l’une des plusdenses de Suisse.Les frontaliers: 31 000 frontaliers travaillent àBâle-Ville. 16 000 viennent d’Alsace,15 000 d’Allemagne.Taux de chômage: 4%Economie: l’industrie chimique constitue 33% del’économie de Bâle-Ville et le secteur financier 11%.

Carte d’identité

4/6 Bâle, la semaine prochaine:

Bâle, la réussite frontalièreAlors qu’à Genève et dans d’autres villes romandes les frontaliers sont accusés de volerle travail des Suisses, la cité du Laekerli accueille 31 000 travailleurs allemands et français enbonne intelligence.

Allez bitte einsteigen.» L’affi-chette tape contre la vitre dutram11, direction Saint-Louis,

en Alsace. A l’image de la réalitélinguistique de la région, le sloganfait la promotion du nouveau sited’information des transports pu-blics lancé par la Suisse, la Franceet l’Allemagne. Car chaque matin,31 000 pendulaires enjambent lesfrontières, qui serpentent entreroutes, habitations et industries,pour venir travailler à Bâle-Ville.

Avec ses Laekerli, ses pralinéset ses pains au chocolat, la confise-rie Bachmann est une petite insti-tution du centre-ville. Bientôt sep-tuagénaire, la maison compte 80employés pour faire tourner lestrois magasins et les laboratoires.Une petite moitié vient d’Alsace.Deux sont Allemands, les autressont Suisses.

Florent Loeb, 31 ans, boulan-ger-confiseur, a pris sa voiture auxpetites heures pour rejoindre l’ar-rière-boutique, à un jet de pierredu Rhin. Depuis son village prèsde Mulhouse, il roule une demi-heure. Une routine. Cela fait neufans que le pâtissier travaille en

Suisse. Sa motivation? Commepour l’immensemajorité des Alsa-ciens, nombreux dans les secteursde la vente et de la restauration, lerevenu, plus élevé. «Je suis venudirectement aprèsmon apprentis-sage. Au début, on est au Smic enFrance.» Autre avantage: les ban-ques françaises proposent des tauxd’intérêt variables et non fixespour les devises étrangères. «C’estdu simple au double. Je n’auraisjamais pum’acheter lamaison queje visais en travaillant de l’autrecôté.» Et depuis ces dernières se-maines, la dégringolade de l’euromet du beurre dans les épinardsdes frontaliers.

Le dialecte alsacienen perte de vitesseAvec son collègue Gian, Florentcommunique dans un mélange desuisse-allemand, de français etd’anglais. «Je ne sais pas l’alsacien(n.d.l.r: dialecte alémanique de lamême famille que le bâlois et l’alle-mandparlé à la frontière ), alors c’estparfois un peu compliqué.» Unedifficulté que rencontre toujoursdavantage la nouvelle génération.

«L’alsacien se perd, du coup les jeu-nes ont plus de peine à trouver dutravail à Bâle», déclare Daniel Sig-gen, 65 ans, né à 3 kilomètres de lafrontière, côté France, tout en fon-çant des moules à tartelette. Le dé-ficit linguistique de la jeune géné-ration pousse aujourd’hui l’Alsace àinvestir dans l’enseignement de lalangue de Nietzsche. Car Bâle,190 000habitants, constitue incon-testablement le pôle économiquefort de la région et garantit de bon-nes perspectives d’emploi.

«En Suisse, le rythme estplus soutenu»Raoul Lehmann sort les pains sur-prise du four. Il est 11 heures, sajournée est bientôt terminée. D’icipeu, il rejoindra Meyenheim et safamille près de Colmar. Cela faitdouze ans que l’Alsacien est boulan-ger à Bâle. «En Suisse, le rythmedetravail est plus soutenu. On fait da-vantage d’heures en France, mais ily a un peumoins de stress.»

Un Allemand, un Suisse ou unAlsacien?A l’embauche, la questionde la nationalité ne semble pas seposer. «On prend ceux qui se pré-

sentent», répond, pragmatique,Gregor Bachmann, directeur de laconfiserie.

C’est que les voisins font partiedes meubles depuis longtemps. AuMoyen Age déjà, la cité rhénaneétait une terre de passage et d’ac-cueil. «Personnellement je n’ai pasl’impression de changer de payspour venir travailler», commenteChristine Mutter-Sène, assistantede direction. Seuls les contrôles oc-casionnels rappellent à l’Allemandede Lörrach qu’elle passe en Suisse.Même le paysage fait illusion: avecles années, le tissu urbain s’est peuà peu unifié pour ne former qu’uneseule région.

Cette cohabitation de longuedate semble largement contribuerà la paix des nations. «Les Bâloisn’ont pas l’impression que les fron-taliers leur volent leur travail. Aucontraire ils ont conscience que,sans eux, notre économie ne tour-nerait pas», se réjouit GuyMorin,président de la ville de Bâle. Pourappuyer ses dires, lemagistrat Vertsouligne que l’UDC, qui fait pour-tant 14%, ne s’en est jamaispris aux frontaliers, contrai-

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SÉRIE D’ÉTÉ AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE | 19Gandria

Suisses, Français et Allemands font tourner les magasins Bachmann. Ici, de g. à dr.: Gregor Bachmann (CH), Catherine Grieneisen (F), DanielSiggen (CH), Christine Mutter-Sène (D) et, derrière, Florent Loeb (F).

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SÉRIE D’ÉTÉ AUX FRONTIÈRES DE LA SUISSE | 21Migros Magazine 31, 2 août 2010

➔ Carrefour géographique etculturel,Bâle offre de nombreu-ses occasions de sorties etbuts d’excursions; l’Office dutourisme (Steinenberg 14) proposeplusieurs brochures touristiquesen français. www.basel.com.➔ La vieille ville, remarquable-ment bien conservée. Lesmonuments historiques sontregroupés dans le Grand-Bâle, quise parcourt aisément à pied: leMünster, la Marktplatz et son

Rathaus, actuellement enrénovation, la Barfüsserplatz…➔ Traversée du Rhin. Il vaut lapeine d’emprunter les Fähri pourpasser sur l’autre rive, sur lePetit-Bâle. Les barques à fond platprofitent du courant pour se dépla-cer le long d’un câble en moins detrois minutes.➔ Les cultureux en auront pourleur compte.Bâle compte prèsde trente musées, parmi lesquelsdes trésors: tels que le musée

Tinguely, le Kunstmuseum, leMusée du papier (Papiermühle), laFondation Beyeler, à Riehen.➔ Le port et le Dreiländereck(«le coin des trois pays»).Depuis le centre, tram 14. Unefusée en aluminium arborant lesdrapeaux suisse, français etallemand posée à la croisée destrois pays symbolise la situationfrontalière de Bâle. De là, on peutsuivre l’activité du port fluvial, leseul de Suisse.

Qu’y faire?

La confiserie Bachmann – trois magasins et laboratoires – compte 80 employés.

Les Fähri bâlois permettent de traverser le Rhin en trois minutes. Une sculpture a été posée à la croisée des trois pays.

rement àcequi sepassedansd’autres villes, notamment

romandes. «Nous avons une droitemoins virulente qu’à Genève.» Desarguments économiques favorisentégalement la bonne entente: untaux de chômage de 4%, conformeà la moyenne helvétique. «Nos en-treprises créent de l’emploi. EnSuisse, mais aussi en Alsace et enAllemagne. Toutes les entrepriseschimiques sont implantéesdes troiscôtés de la frontière. Cela crée unecertaine forme d’équilibre.»

Une coordinationentre les trois paysLa premier contrat internationalremonte à 1948, lorsqu’il s’est agi deréaliser l’aéroport de Mulhouse. Etdepuis les années 1960, les collabo-rations transfrontalières n’ont cesséde s’intensifier.Aujourd’hui, les troispays sont représentés au sein del’Eurodistrict trinational de Bâle.Purement consultatif, cet organepermetdecoordonner lesprojetsdedéveloppement et d’aménagementdu territoire. «Entre voisins, il y atoujours des conflitsmais l’Eurodis-trict, au sein duquel toutes les com-munes de la région sont représen-

tées, permet de les résoudre rapide-ment», se félicite GuyMorin.

Pour autant, la cité rhénane n’apas éliminé tous sesproblèmes fron-taliers. Parmi les sujets qui fâchent:le trafic. Aujourd’hui, seulement15% des déplacements transfronta-liers se font en transports publicscontre 60% en ville de Bâle. Lafaute, notamment, à un réseaumoins développé en Allemagne etsurtout en France. Du coup, attentedans les embouteillages et chasse à

la place de parc font partie du quo-tidien de nombreux résidents. «Ildevient de plus en plus importantd’offrir une alternative, car on s’at-tend à ce que la mobilité transfron-talière augmente», réagit AlainGroff, chefduService cantonalde lamobilité. Un projet de réglementa-tion du parcage a d’ailleurs échouédevant les urnes en juin dernier.

Reste que l’agglomération s’estdéjà dotée d’un RER entre l’Alle-magne et la Suisse; une ligne de

tram menant jusqu’à Weil amRhein (D) est en construction etdes pourparlers pour un projet si-milaire côté France sont en cours.«Nous faisons œuvre de pionnier,se félicite Alain Groff. Depuis laSecondeGuerremondiale, aucuneligne de tram transfrontalière n’aété construite en Europe.» «Allezbitte einsteigen», dit bien le slo-gan…

Céline FontannazPhotos Nelly Rodriguez / Keystone

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22 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

La mémoire de laSuisse numériséeA l’heure du digital et des livres électroniques, la Bibliothèque nationalesuisse scanne au compte-gouttes ses ouvrages pour les mettre à ladisposition du public. La faute à un budget limité et à des collectionsencore récentes. Le point avec sa directrice, Marie-Christine Doffey.

La Bibliothèque nationale suissea la mission de conserver toutce qui se rapporte à la Suisse.Effectivement. Mais il est toujoursdifficile de dire «tout». Nous avonspour tâchedeconserver aussi cequiestpublié à l’étranger sur laSuisse etil est parfois difficile d’être informéde toutes les parutions. Nous avonségalement des accords avec les bi-bliothèques cantonales pour unemeilleurerépartition.LaBNcompte5,2 millions de documents impri-més, conservés depuis sa fondation,en 1895. Et nos collections com-mencent à partir de 1848, date de lacréation de l’Etat fédéral.

A l’heure du numérique et dulivre électronique, vous vousêtes lancés dans une opérationde digitalisation.Depuis 1992, notre mandat s’estélargi. Nous collectionnons aussile matériel audiovisuel ainsi queles sites web, la documentationélectronique. C’est ce que nousappelons les ouvrages nés sousforme numérique. Il sort telle-ment de choses que nous sommesobligés d’être sélectifs.

Et il y a les documents de la BNque vous faites numériser...Oui. Dans le but de faciliter l’accèsauxdocumentsutiles, pour les cher-cheurs, les étudiants et le public.Actuellement, seul le5%descollec-tionsest consulté, etnousaimerionsaugmenter ce pourcentage.

5%, n’est–ce pas très peu?Il s’agit d’un pourcentage assez

normal pour une bibliothèquenationale. Nous sommes une bi-bliothèque de «dernier recours».L’usager vient à Berne s’il n’apas trouvé ce qu’il cherchait ail-leurs.

Que numérisez-vous?Nous avons opté pour une digita-lisation sélective. Entre autres, lapresse suisse qui constitue une denos priorités. Nous avons déjà di-gitalisé une partie de la presseromande. Mais aussi notre collec-tion de 45 000 affiches. Des pé-riodiques. Des documents audio-visuels, iconographiques et nousproposons depuis peu un servicede livres à la carte (lire encadré).Certains documents sont consul-tables uniquement depuis la BN,d’autres sont directement acces-sibles via internet. Il faut savoirque nous sommes une institutionrécente, donc bon nombre de li-vres ne sont pas encore libres dedroits. On ne peut pas digitaliserles œuvres de Charles-Ferdinand

Ramuz par exemple, car cela nefait pas septante ans qu’il estmort. Enfin, la numérisation coûtetrès cher.

Quel est votre budget?Nous disposons d’environ 300 000francs. (n.d.l.r.: moins de 1% du bud-get global de la BN, qui s’élève à36 millions de francs)

Une paille par rapport à l’Unioneuropéenne, qui a investi120 millions d’euros pour 2009et 2010 pour son programme debibliothèque numérique euro-péenne, Europeana!Oui. Comme nous n’appartenonspas à l’UE, nous ne pouvons dis-poser de cet argent et nous de-vons nous débrouiller autrement.C’est un peu frustrant, je l’admets.Nous devons trouver d’autresfonds et des partenariats, notam-ment avec des privés, tels que deséditeurs, pour la presse, parexemple, ou avec d’autres biblio-thèques.

Google a récemment numérisé100 000 livres issus des fondsde la Bibliothèque cantonale etuniversitaire à Lausanne. Et-ceune piste pour la Bibliothèquenationale?Actuellement, nous n’avons pas deprojet de numérisation avec Goo-gle, mais nous restons ouverts à ladiscussion. Encore une fois, noussommes une institution jeune,donc bon nombre de livres ne sontpas encore libres de droits.Et Google s’intéresse à des

«Nous n’avonspas de projetavec Googlemais restonsouverts à ladiscussion»

Page 23: Migros Magazin 31 2010 f BL

REPORTAGEBIBLIOTHÈQUENATIONALE | 23

«Nous conservons les documents originauxquels qu’ils soient»

Marie-Christine Doffey,directrice de la Bibliothèque

nationale suisse.

La Bibliothèque nationale archive,préserve, classe les documentspubliés qui font l’histoire du pays, enson siège à Berne. Et si l’heure est àla digitalisation, la BN continue àaccueillir des millions d’objetstangibles. Des livres pour l’essentiel,mais aussi des images, des photos,des négatifs, des fonds littéraires...«Depuis dix ans, on continue d’acqué-rir 60 000 nouvelles publications parannée», confie sa directrice,Marie-Christine Doffey. Et pasquestion d’y renoncer. «Nous conser-vons les documents originaux quelsqu’ils soient. Si c’est du papier, on legarde. Si le support est numérique,on doit faire en sorte qu’il soit lisible.»Tous les nouveaux arrivants passenttous entre les mains du service deconservation, composé d’unevingtaine de personnes. «Les

publications de ces cinquantedernières années sont disponibles enprêt. Les autres sont consultablessur place», précise André Page,responsable du service. La tâche desexperts consiste à évaluer s’il fautprodiguer ou non des soins préven-tifs ou palliatifs aux documents. Danscertains cas, il s’agira de renforcer lareliure et, très souvent, pour lespublications parues entre 1840 et1985, de procéder à la désacidifica-tion du papier. «Sans quoi, lesupport se désagrège et il y a unrisque de perte d’informations.»L’opération permet de prolonger ladurée de vie des documents d’unfacteur quatre au moins. C’est àWimmis (BE) chez Nitrochemie quela BN fait traiter 40 tonnes d’ouvra-ges par année, pour un montant d’unmillion de francs.

La collection de 45 000 affiches suisses du XIXe siècle à nos jours estaccessible en ligne.

L’une des priorités de l’institution: numériser la presse suisse.

Page 24: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Migros Magazine 31, 2 août 2010 REPORTAGEBIBLIOTHÈQUENATIONALE | 25

Commande directe en ligne«D’ici à 2015, nous espérons numériser 3 millions de pages, voiredavantage. Nous en sommes déjà à 1,5 million», indique LilianeRegamey, responsable de la section Utilisation. Le scannage demasse ne s’effectue pas dans les sous-sols de l’institution bernoisemais est externalisé.La BN dispose néanmoins de matériel pour son usage interne etpour les commandes particulières. Envie de lire Zwingli en versionoriginale? Depuis un mois environ, Monsieur et Madame Tout-le-monde ont la possibilité de commander, directement à partir ducatalogue de la BN (Helveticat), une reproduction numérique d’unouvrage qu’ils souhaitent, à la condition qu’il ne soit plus soumis audroit d’auteur. Le programme est européen et baptisé EOD (poureBook on Demand). (http://books2ebooks.eu/odm/html/nb/fr/eodoverview.html).La BN a le projet, pour 2011, de mettre sur la Toile 160 titres d’ouvra-ges rares sous le label Helvetica rara et, enfin, de créer une listed’ouvrages de référence autour de la thématique de l’histoire del’éducation et de l’enseignement.

Pour accéder aux documents mis en ligne par la BNwww.nb.admin.ch/themen/

projets de masse. Il ne vou-drait pas numériser une

centaine de livres seulement.

Auriez-vous un problème dedéontologie à collaborer?Cela pose évidemment toujours desquestions. C’est de l’argent publicqui a été investi dans l’acquisitiondes collections. Google garantit unaccès libre. Mais les règles établiesseront-elles toujours les mêmesdans dix ans? Cela dit, le projet debibliothèquenumérique deGooglea eu le mérite de servir de cataly-seur et a poussé l’UE à lancer songrand projet Europeana.

La BN prend-elle part à labibliothèque numérique Euro-peana?Nos documents digitalisés serontintégrés dès le premier trimestre2011, si tout va bien. Comme nousparticipons àTheEuropeanLibrary

(qui réunit les catalogues des bi-bliothèques européennes), nousparticipons de facto à Europeana.

On peut déjà téléchargercertains documents numérisésde la BN sur son livre électroni-que ou son Ipad. Est-ce que cesinstruments représentent undanger pour une bibliothèque?Absolument pas, au contraire.C’est très positif. Ils permettent unaccès facilité aux collections.

Et vous, avez-vous fait l’acquisi-tion d’un livre électronique?Non, je dispose d’un Iphone quime permet de télécharger des li-vres et des documents. Mais j’aitesté l’Ipad. C’est complémentaireau livre papier. Le livre électroni-que éveille d’autres sensations, lecontact physique est différent.

Céline FontannazPhotos Nelly Rodriguez

Page 26: Migros Magazin 31 2010 f BL

26 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

«Je suis unmenteur quicherche la vérité»Le cinéaste Alain Tanner va recevoir un Léopard d’honneurau Festival de Locarno, qui se déroulera du 4 au 14 août.L’occasion d’une rencontre chez lui à Genève, dans uneambiance cinématographique, les volets légèrement fermés,sous les volutes de ses cigarettes.

Monsieur «le drôle de zèbre»,comme vous appelaient vosparents, vous allez recevoir unLéopard d’honneur. Vouslaisserez-vous griser par lajungle du cinéma une dernièrefois?Non, c’est fini. Tout à coup, j’aimême le sentiment, très curieux,que c’est loin derrière moi, que jevis une autre vie. Il y a trop de pro-blèmes aujourd’hui dans le ciné-ma. En 1960, j’étais le premier enSuisse àme battre contre desmou-lins à vent. A l’époque, on avaitune petite association, un peucombattante. Maintenant, c’estdevenu une espèce de grosse bu-reaucratie. Après cinquante ans, jen’en peux plus de ces histoires.

Quel est votre quotidienaujourd’hui?Il est dansma tête. Je ne lis plus deromans, uniquement des essais. Etje retourne à des choses ancien-nes. Je relis Pasolini par exemple.Je suis le fil d’une pensée. On peuttrouver ça… Enfin, Pasolini ouPlaton, on ne peut pas dire quec’est ringard. Je ne veux plus qu’onme raconte des histoires. Je vaismarcher aussi, toujours au mêmeendroit. Je regarde les nuages, jemédite ou je ne pense à rien, jemelaisse aller. C’est difficile d’ap-prendre à ne rien faire, mais on yarrive.

Dans votre film «La ville blan-che», Bruno Ganz quitte sontravail sur un bateau pourséjourner à Lisbonne. Le tempsde ne rien faire, ce qui pour luine ressemble pas aux vacan-ces. Car en vacances, on esttout le temps occupé. C’estvotre cas?Oui, je ne fais rien (rires). Bon, lepersonnage frise un peu la folie àla fin. C’est basé sur un truc trèspersonnel. A 21 ans, j’ai travailléen tant qu’écrivain de bord dans lamarine marchande, de l’adminis-tratif. Je pensais à voir lemonde etj’ai vécu de très grands momentsde bonheur, et de solitude. Car il ya huit heures de travail, huit desommeil et il reste surtout les huitautres, planté dans une cabine ousur le pont, avec peu de rapportsavec l’équipage.Un peu comme dans le cinéma?

Dans votre livre «Ciné-mélan-ges», vous écrivez avoir ététrès seul lors des tournages…Les équipes de cinéma sont for-mées de bons vivants. Le soir, toutle monde disparaît pour long-temps…Moi, je ne peux pas. Uni-quement pour des questions detravail. Je dois absolument penserà ce que je vais faire le lendemain.Je le regrette, quand je les vois sor-tir faire la bamboula ou aller dansun bon resto. Mais, je reste assez

rigoureux et m’enferme seul dansma chambre d’hôtel. Pour relire lescénario, faire des correctionsdans le dialogue. Je me mets com-plètement dans la journée du len-demain. Sur un tournage, je suistrès sérieux.

En tant que cinéaste, vous voussentez plutôt «menteur quicherche la vérité», comme l’unde vos personnages, «voleur»ou «pauvre type», selon vos

anciens propos?(Silence). Menteur qui cherche lavérité, en volant quelques élé-ments qui nem’appartiennent pasau réel. Pauvre type, c’était uneboutade. Je dis que les cinéastessont des pauvres types parce qu’ilsn’arriveront jamais à atteindre leniveau de spiritualité et de beautéde la musique. Quelques fois, ons’en approche, mais…La pratiquedu cinéma rend ça très difficile.On est soumis à mille aléas. Au

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ENTRETIENALAIN TANNER | 27

Bio express➔ Né en 1929 à Genève.➔ Fonde un ciné-club genevoisen 1951 avec Claude Goretta.➔ Pendant deux ans, devientécrivain de bord dans la marinemarchande.➔ En 1955, travaille au BritishFilm Institute à Londres. Tourne«Nice Time», avec Claude Goretta,Prix du Festival du FilmExpérimental à Nice en 1957.➔ En 1962, fonde l’Associationsuisse des réalisateurs.➔ Collabore avec la Télévisionsuisse romande, réalise entreautres «Docteur B, médecin decampagne» et «Les Apprentis».➔ En 1968, initie le Groupe 5,société de production, composéede Soutter, Goretta, Lagrange,Roy, puis Yersin. «Charles, mortou vif», qui incarne les débuts duNouveau cinéma suisse, estLéopard d’or au Festival deLocarno en 1969.➔ «La salamandre» (1971) fait unmillion d’entrées aux Etats-Unis etun million en Europe. «Jonas quiaura 25 ans en l’an 2000», sortien 1976, a également marqué lesesprits.➔ Filmographie sélective:«Le milieu du monde» (1974), «Lesannées-lumière (1981, Grand Prixau Festival de Cannes), «Dans laville blanche» (1982, César dumeilleur film francophone).➔ En 2003, annonce que «Pauls’en va» sera son dernier film.➔ En 2007, publie «Ciné-mélan-ges» aux Editions du Seuil.➔ En 2008, devient docteurhonoris causa de l’Universitéde Lausanne.

travail de quinze personnes quivous entourent, d’abord. Et à lamétéo, pour des raisons économi-ques. J’aime que cela ne dure pasplus de deuxmois. Après cette pé-riode, tout le truc est épuisé, ycompris le rapport aux acteurs,personnages, lieux, techniciens.Même si je les ai adorés! Je n’ai ja-mais eu de conflit sur les tourna-ges. Si je le sens arriver, je pars parla tangente. Il me faut du silenceet de la paix pour penser. Ce que je

ne peux pas avoir si tout le mondes’engueule autour de moi.

Etes-vous déçu par certains devos films?Cela peut arriver. Par Le Retourd’Afrique, par exemple. Il contienttrop de bavardages. Je ne l’ai pasrevu depuis vingt ou trente ans.D’ailleurs, il est rare que je revoiemes films. Juste par petits bouts,pour m’amuser et me dire, tiens,c’était plutôt bien. En général,

cela se passe dans un festival,quand il n’y a pas un bistrotd’ouvert et qu’il pleut. Je vais m’as-seoir dans la salle et, parfois, j’ai detrès bonnes surprises.

Par exemple?Un film comme La salamandre,que je ne trouvais pas bon. Celafaisait sixmois qu’il était à l’afficheà Paris et je me disais, que se pas-se-t-il? J’ai fini par comprendrepourquoi il avait marché très

fort…

C’est ça, en fait, qui vousdérange…Non… Enfin, en partie, les gensriaient trop. On y trouve des poin-tes d’humour, comme dans tousmes films. J’ai compris après quece film, son esprit, qui sortait deMai 68, entrait dans unemouvancepuissante. A l’époque, j’ai combléune demande du public quin’était pas satisfaite. Il y

Alain Tanner: «Ilest rare que je

revoie mesfilms.»

Page 28: Migros Magazin 31 2010 f BL

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ENTRETIENALAIN TANNER | 29Migros Magazine 31, 2 août 2010

avait un trou, je l’ai bouchésans le savoir. Je l’ai revu il

y a cinq ou six ans, au festival deLocarno, la salle était pleine. Jemesuis assis dans un coin pour voir laqualité technique. Après cinq mi-nutes, j’ai oublié ça et je me suislaissé aller. Et j’étais sidéré. Je mesuis dit, incroyable, ce que c’estbon (Il éclate de rire). Le jeune pu-blic a adoré.

Même effet avec «Jonas quiaura 25 ans en l’an 2000», ungrand succès…J’ai mis de côté ce film un mo-ment. Du reste, il s’est mis decôté tout seul, car lié à une pé-riode très précise. Dans les an-nées 80 – quand l’horreur a com-mencé, qui persiste jusqu’àaujourd’hui et va continuer long-temps – Jonas a pris un coup devieux. On aurait dit une fresquehistorique en costume. Et main-tenant, c’est le film le plus jeuneque l’on puisse voir. Cette phrasen’est pas de moi, tout le monde ledit. Il fait un tabac partout où il apassé, il provoque un enthousias-me incroyable.

Comment le vivez-vous?Je suis content. A mon âge, on n’aplus son avenir devant, on a uneréflexion sur le passé, ce qu’on aréalisé. Si les gens me disent, c’estbien ce que t’as fait, je suis heu-reux. Cela prouve que mes filmsvivent encore aujourd’hui.

Vous n’êtes pas aigri.Ah non. C’est ce qu’on a cru quandj’ai déclaré arrêter le cinéma. J’aiun plaisir fou maintenant. La plusbelle chose qu’il peut y avoir dansla vie, c’est de ne pas avoir de pro-jet de film! (Rires) Quand on voitles jeunes qui mettent cinq ans àgalérer pour passer trois semainesau cinéma, dans une salle de 60places… Cela demande un tel ef-fort de marketing. Il faut créer unévénement. Il n’y a qu’Ursula(Meier, pour le film «Home», n.d.l.r.)qui y soit arrivée.

Votre dernier film, «Paul s’enva», n’a pas rempli les salles…Je voulais des poignées de specta-teurs, et j’ai eu des toutes petitespoignées (rires). C’est vrai,il n’y a plus de place pour ce

Myriam Mézières et Jean-Luc Bideau dans «Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000» (1976).

Alain Tanner, en 2003, sur le tournage de son dernier film, «Paul s’en va».

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ENTRETIENALAIN TANNER | 31Migros Magazine 31, 2 août 2010

genre de cinéma. On sortdes films au prix d’énormes

difficultés, mais on n’arrive plus àles montrer, voilà le problème.

La faute à qui?Une évolution générale, liée à l’ar-rivée de la télé, puis d’internet. Aun transfert du lieu de l’image.

Vous ne voulez plus entendreparler de télévision. Pourtant,c’est elle qui vous a fait connaî-tre…Quand elle est arrivée ici, onn’avait pas le choix, il n’y avait riend’autre, pas de cinéma. Tous lescinéastes passaient par la télévi-sion. On était très libres. On faisaitdes trucs, je vous jure! Je me sou-viens avoir réalisé un portraitd’une heure sur un garçon de cafédu Buffet de la Gare deuxièmeclasse de Lausanne. J’ai monté cefilm uniquement sur une sympho-nie de Mozart. Et ça passait enprime time. Aujourd’hui, si vousosez le faire, les gens sortent dansla rue avec des bâtons pour hurler:c’est où la télévision qu’on ailletout casser?

Vous êtes déçu par le publicactuel?Pffff, par le public, oui.Mais je faisune distinction entre public etspectateur. A la télévision, il n’y a

que du public. Je ne la regarde pra-tiquement plus. A part un ancienfilm. Ou un match de foot, detemps en temps…

Ah oui?J’étais footballeur dans mon jeuneâge. En dépit de tout ce qu’il y aautour, du fléau social absurde quec’est devenu, le jeu et le geste de-meurent.

Cela vous gêne qu’on regardevos films sur un petit écran?Non, pas du tout. Mais pas sur untéléphone portable. Là, je sorsmonparapluie et je tape. Il y a une géo-métrie de l’œil et de la chose regar-dée qui n’est pas possible sur unemontre bracelet, parce que ce serabientôt le cas. Cen’est pas de la nos-talgie envers la salle de cinéma,mais... Le cinéma était un spectaclecollectif.On entrait avec trois centspersonnes. Devant la télé, quelquechose se perd. J’ai vu énormément

de films avec une salle qu’on sent.On partage le film.

Internet, le numérique, vousvous en méfiez. Bizarre,puisque vous avez bénéficiéd’incroyables inventions…Oui, par exemple de la caméraEclair-Coutant, qui était un boule-versement technologique. Toutesles télévisions dumonde ont ache-té ces caméras, on pouvait faire duson direct. Ce n’est pas le numéri-que en soi quime dérange, jem’enfous. C’est la 3D, le cinéma quiquitte le réel pour aller vers uneespèce d’imaginaire pauvre quiressemble plus à du jeu vidéo qu’àde l’invention.

Faire du cinéma, ça a toujoursété une évidence pour vous?J’ai essayé différentes choses. Lapeinture, vers 16-18 ans, parce quemon père était peintre, un très bonaquarelliste. Tout ça, c’est de lui (Il

montre un mur du salon). J’ai ba-zardé tout ce que j’ai fait, c’étaitnul. Après, je me suis acheté uneclarinette parce que j’adoraisJohnny Dodds, le plus grand clari-nettiste de jazz de l’époque. Mais,je ne faisais que des canards, doncje me suis débarrassé de l’instru-ment. En mer, j’écrivais des poè-mes. Ils ont tous été bouffés par lespoissons! Je les ai jetés dans l’At-lantique Sud, je trouvais ça mau-vais. Je n’ai pas assez de disciplinepour être écrivain. Non, il n’y aque le cinéma qui a marché, unpeu.

Vous ne pensez pas avoird’héritier en tant que cinéaste.Personne ne m’a imité. Je suis de-venu un modèle quand un filmfaisait des entrées (rires). Contrai-rement à ce que certains pensent,je n’ai jamais eu demessage à don-ner, ni aucune envie de prêcherpour l’humanité souffrante.Mêmesi j’ai tourné des films engagés, enprise avec lemoment que je vivais.Et en toute liberté. J’ai eu de lachance.

Propos recueillis par Virginie JobéPhotos Keystone / LDD

Infos sur le 63e Festival de Locarno,du 4 au 14 août: www.pardo.ch

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«Avec la 3D, le cinémaquitte le réel pour allervers une espèced’imaginaire pauvre»

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32 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Une différence de taille! Lukas,l’aîné des enfants Eberle,présente côte à côte un œufd’autruche et un œuf de poule.

SÉRIE

Nos paysanssont innovants

Fromages fins, variétés rares de légumesou méthodes originales de production:les paysans suisses savent se montrernovateurs. Ces hommes et ces femmes,«Migros Magazine» a décidé de lesprésenter dans une série de reportages.Vous y apprendrez comment leurs produitspassent des champs et des étables à nostables et comment ces agriculteurstrouvent de nouveaux débouchés grâce àleur inventivité. Pour Migros, une paysan-nerie tournée vers l’avenir constitue unpartenaire de choix.

Fromomagagagagagageseseseseses fins,Fr fin

Au royaume desgéants à plumesDans sa ferme, Cornel Eberle élève avec succès près de centcinquante autruches. Ces oiseaux d’origine africaine se sontparfaitement habitués au climat suisse et sont appréciés pourleur viande à la fois maigre et saine.

La scène fait quelque peu pen-ser au film Jurassic Park:quand Cornel Eberle ouvre la

porte de l’enclos entouré d’impo-santes barrières et s’avance sur levert pâturage planté de pommiersà haute tige, les autruches accou-rent de tous côtés. Bien que cetoiseau ne pèse pas loin de 100 ki-los, il se déplace avec agilité sur seslongues pattes. Son aspect a quel-que chose de primitif qui semblenous ramener tout droit à la Pré-histoire, à commencer par sa tailleinsolite: le cou tendu, l’autrucheatteint en effet jusqu’à deux mè-tres cinquante de haut. L’agricul-teur semble ainsi presque dispa-raître parmi ses géants à plumes.

Cornel Eberle a pour-tant l’air parfaitementdétendu, même si uneautruche un peu plusaudacieuse fait mine delui dérober ses lunettesavec son bec. «Ce der-nier n’est pas dange-reux, et les risques deblessure sont faibles, as-sure l’éleveur. Il faudraitplutôt se méfier descoups de pied de l’ani-mal, car ses pattes seterminent par de puis-santes griffes. Cela dit,quand il est bien traitéet ne se sent pas mena-cé, cet oiseau est desplus pacifiques.»

Dans sa ferme situéeprès deMörschwil (SG),Cornel Eberle s’est spé-cialisé dans l’élevage

d’autruches depuis seize ans. Il ac-corde beaucoup d’importance àleur bien-être. Ces oiseaux pon-dent et couvent leurs œufs dans laferme, où ils vivent en famille. Ilsse sont tout de suite habitués auclimat de la Suisse orientale. «Parcontre, la neige semble peu leurconvenir. Non pas à cause du froid,mais de la réverbération qui lesaveugle», explique l’éleveur.

Des meringues à based’œufs d’autrucheLes autruches disposent d’espacesintérieurs bien aménagés et peu-vent s’ébattre quasiment tous lesjours en plein air dans leur enclosde 3,5 hectares. Leur alimenta-tion se compose d’herbe fraîche,

de foin, de céréales ainsi que debetteraves.

Les autruches vivent une di-zaine d’années en captivité, maiscelles qui sont élevées pour leurviande ont une durée de vie de16 mois. «Ici nous leur épargnonsle stress du transport, car nous dis-posons d’un abattoir», indiquel’agriculteur. Sa ferme produit en-viron cinq tonnes de viande parannée. Elle comprend unmagasin,un restaurant et livre égalementplusieurs commerces. « Si la chaird’autruche est plus juteuse quecelle des autres volailles, elle esttout aussi maigre et donc saine.»

Les œufs géants, dont l’épaissecoquille évoque la porcelaine,trouvent aussi des débouchés. EtEsther Mettler, employée du ma-

gasin de la ferme, de nous présen-ter des meringues confectionnéespar le boulanger du village.

Pour la famille Eberle qui secompose de Cornel, de sa femmeRegula et de leurs trois enfants,l’autruche constitue une solidebase de revenus. Le couple Eberlea d’ailleurs développé un modèleéconomique pertinent. La fermeest ainsi devenue un but d’excur-

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ACTUALITÉMIGROS | 33

Rien à craindre de cesanimaux exotiques:Cornel Eberle saitd’expérience que

lorsqu’elles sont bientraitées, les autruches

sont pacifiques.

LE BAROMÈTREDES PRIXChangements deprix de la semaine

Les amateurs de cuisineindienne vont être ravis: lapâte de curry et la prépara-tion d’épices Tandoori deJaipur coûtent désormaisFr. 3.60 au lieu de Fr. 3.80,l’une. Quant à la sauce TikkaMasala de Jaipur, elle passede Fr. 5.90 à Fr. 4.50.

NEWSMigros renonce auxcolorants azoïquesParce que les colorantsazoïques pourraient provoquerune hyperactivité chez l’enfant,l’Union européenne a décidé deplacer dès la fin juillet 2010 unavertissement sur les emballa-ges des confiseries qui encontiennent. Cette décision sefonde sur une étude britanniquedatant de 2007. Les autoritéssuisses ont pour leur partrenoncé à appliquer cettemesure, car, selon l’Officefédéral de la santé publique,l’Autorité européenne desécurité des aliments (EFSA),s’appuyant sur certainesanalyses scientifiques, a mis endoute la validité de cette étude.Migros a cependant décidéd’agir. Ainsi, dès à présent, leschewing-gums pour enfantsFruity Fresh ne contiennent plusque des colorants naturels.Et les bonbons en gomme vontprochainement suivre lemouvement. A noter que tousles produits Lilibigs sont d’oreset déjà exempts de colorantsazoïques. «D’ici à mai 2011,l’intégralité des denréess’aligneront sur cette mesure»,déclare Sabine Bochenek,responsable du secteur nutritionet santé de Migros.

sion apprécié pour les sortiesd’entreprises. La seule vue desanimaux exotiques permet en ef-fet à certains hommes d’affairesstressés de se sentir dépaysés etd’oublier les soucis quotidiens.

Quand la ferme setransforme en music-hall«C’est toujours mieux si l’agricul-teur peut contrôler le plus possible

la chaîne de valeur ajoutée», esti-me Cornel Eberle. C’est la raisonpour laquelle cet éleveur s’occupeaussi de commercialiser la viandequ’il produit.

Toutefois, l’homme fourmilleencore d’autres idées pour faireconnaître sa ferme. Ainsi, l’étéprochain, Le magicien d’Oz sera àl’affiche de cette exploitation déci-dément pas comme les autres. De

nombreux comédiens amateursmonteront sur les planches à cetteoccasion. La scène elle-même pro-met d’être gigantesque, à la me-sure des oiseaux géants qui peu-plent les lieux: pas moins de troiscents tonnes de balles de foins se-ront utilisées pour créer un décorféerique et champêtre.

Michael WestPhotos Marvin Zilm

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Migros Magazine 31, 2 août 2010 ACTUALITÉMIGROS | 35

Equité surtoute la lignePartout dans le monde, Migros s’engage pourque ses fournisseurs respectent certainesrègles sociales minimales et offrent ainsi debonnes conditions de travail à leurs ouvriers.Le succès est au rendez-vous.

Voilà plus de treize ans main-tenant que Migros obligeses fournisseurs à respecter

des conditions de travail socia-les. Parmi elles, citons l’interdic-tion du travail des enfants, dessalaires équitables ou encore unenvironnement de travail sûr.

Beaucoup de ces règles ontété réunies par la suite par l’or-ganisation faîtière du commerceeuropéen dans un code deconduite appliqué actuellementsous la forme d’un standard BSCI(pour «Business Social Com-pliance Initiative»). Aujourd’hui,cette base sert de plateforme auxentreprises commerciales quiveulent examiner et améliorerles normes sociales de leurs four-nisseurs.

Depuis sa création en 2003, laBSCI est aussi représentée enSuisse – Migros compte d’ailleursparmi ses initiateurs. A fin 2009,plus de 90% des fournisseurs deproduits alimentaires et non ali-mentaires du distributeur avaientdéjà signé le code de conduite,s’engageant ainsi à respecter desrègles strictes.

Les résultats de l’an derniermontrent qu’environ cent trentepartenaires deMigros se sont sou-mis à une autoévaluation, et quecent soixante autres fournisseursont été audités par une organisa-tion externe. Et la tendance est àla hausse. En effet, les signatairesdu code de conduite doivent tôt outard se faire contrôler.

Daniel Sidler

Qu’a réalisé la BSCI depuis sacréation?Grâce à notre initiative, plusde cinq cents entreprises sepréoccupent aujourd’hui denormes sociales dans le monde.Nos membres ont organisé plusde 15 000 contrôles dans desusines et des entreprisesagricoles.

Avec quels résultats?Dans des pays comme l’Indeou la Chine, nous trouvons de

nombreux points faibles. Nousoffrons alors aux producteurs unsoutien technique et mettons enplace un second audit. Maisnous ne tolérons en aucun cas letravail des enfants et le travailforcé.

Quelles irrégularités observez-vous le plus souvent?Il s’agit avant tout d’un dépasse-ment des horaires de travailréguliers ainsi que des manque-ments dans le paiement des

heures supplémentaires et desprestations sociales.

Et où se situent les grands défisselon vous?Nous avons à cœur de sensibili-ser les producteurs sur place etleur offrons par exemple desformations. De plus, nous orga-nisons des tables rondes réunis-sant fournisseurs, autorités,organisations et représentantsdes ouvriers. Le but est de recher-cher des solutions communes.

Comment voyez-vous l’aveniren tant que chef de la BSCI?Il est extrêmement difficile dechanger les conditions existan-tes. Des progrès sont possibles,certes, mais il faut beaucoup depatience. En revanche, je suispositivement surpris de voircomment des entreprisesconcurrentes sont capables decollaborer entre elles dans lecadre de la BSCI.

Propos recueillis parMartina Bosshard

«Des progrès sont possibles»Jan A. Eggert, chef de la BSCI dont le siège est à Bruxelles, évoque les succès obtenus grâceà l’application des standards sociaux et éthiques.

Le code deconduite de laBSCI exige queles enfantsfréquentent l’écoleplutôt que l’usine.

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PICMed

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ACTUALITÉMIGROS | 37Migros Magazine 31, 2 août 2010

Migipedia, le site qui vous ressembleSurwww.migipedia.ch, les clients peuvent actuellement échanger leurs avis sur près de 5000 produits Migros. Les utilisateurs ont aussila possibilité d’exprimer des souhaits et des critiques sur le site lui-même. Ainsi, Migipedia se dotera peu à peu de nouvelles fonctions.

Andreas Zweifel aime quitterle plancher des vaches à bordd’une montgolfière. «Un vol

en ballon est infiniment plus beauqu’en avion, assure l’aérostier quiaime voir défiler les paysages sousses pieds. Au lieu de voyager dansune boîte en métal, on vogue enplein ciel. Pour peu, on aurait lesentiment d’en faire partie.»

Ce sympathique trentenaireest membre d’un club d’amateurszurichois d’aérostats existant déjàdepuis un siècle. S’il prend volon-tiers son envol lors de ses loisirs,ce coopérateur Migros, spécia-liste des technologies de l’infor-mation, a toutefois les pieds biensur terre. Il suit avec intérêt ledéveloppement de Migipedia, lanouvelle plateforme internet deMigros, tout en l’observant d’unœil critique.

Le site www.migipedia.ch per-met actuellement aux clients dedonner leur avis sur près de 5000produits. Les nombreux commen-taires constituent un lexique Mi-gros constamment alimenté parles expériences quotidiennes desconsommateurs.

Un site toujoursplus utile«L’idée de départ deMigipediameparaît très bonne», indique An-dreas Zweifel. Mais l’informati-cien ne se départit pas de son senscritique et enrichit le site de re-marques pertinentes. «Je ne com-prends pas pourquoiMigipedia ne

permet que d’évaluer des produits.J’aimerais aussi pouvoir donnermon avis sur les magasins.»

Ce client Migros trouve parexemple peu pratique que lesrayons des produits frais soientparfois disposés directement aprèsl’entrée. «Tout au long de mescourses, je dois alors faire atten-tion à ce quema salade et les fruitsne soient pas écrasés par les autresproduits que je place dans monchariot.» Andreas Zweifel est enrevanche enthousiasmé par cer-tains centres commerciaux Mi-gros, comme le Shoppi & Tivolidans la banlieue ouest de Zurich.«Il y a de nombreux comptoirs devente et l’ensemble dumagasin esttrès accueillant.»

Les utilisateurs comme An-dreas Zweifel sont très précieuxpour Migipedia, car «la critiqueconstructive est très instructive,explique Ben Proske, responsablegénéral de la plateforme internet.L’idée de pouvoir aussi noter lesmagasins est pour moi une suitelogique du développement de Mi-gipedia. Nous allons en discuteravec la direction du marketing etles responsables des coopérativesrégionales.» Il faut dire que le sitese trouve encore en phase «Beta»,c’est-à-dire en pleine évolution.Des changements sont donc en-core possibles. Au final, la plate-forme devra satisfaire le plus grandnombre d’utilisateurs.

Michael WestPhoto Keiko Saile

«Sur Migipedia, jen’aimerais pas seulementpouvoir noter desproduits de l’assortiment,mais aussi les magasinsMigros.»

«Je trouve très bonnel’idée de Migipedia. C’estbien que Migros s’intéresseà l’avis et aux propositionsde ses clients.»

Quand AndreasZweifel ne volepas en ballon,

il surfe surMigipedia,où ses avissont pris en

considération.

Un critiquede haut volL’aérostier Andreas Zweifel est un utilisateurenthousiaste de Migipedia. Ses commentaireset ses critiques sont précieux pour ledéveloppement de la plateforme internet.

Page 38: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 46: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 47: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 48: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 49: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Tous les désodorisantsMigros Fresh (excepté lesemballages multiples) 40%Valable jusqu’au 16.8

Produits contre l’incontinenceSecure (excepté les sachetshygiéniques) à partir de2 articles 1.50 de moins l’unValable jusqu’au 16.8

Serviettes à démaquillerLinsoft, le lot de 4 boîtes, 4 x150 pièces 6.10 au lieu de 7.60

Mocassins pour femme 29.90Valable jusqu’au 16.8

Aliments humides Exelcaten sachets, 12 x 100 g, ouen barquettes, 8 x 100 g 20%

NOUVEAUTÉSCrème fraîche bio, 200 g3.15 NOUVEAUValable jusqu’au 16.8

Lanières de poulet, 130 g 4.90NOUVEAU Valable jusqu’au 16.8

Filets de tilapia Pelicannature, surgelés, 300 g 7.50NOUVEAU Valable jusqu’au 16.8

Tartelettes aux fruits,2 pièces/300 g 4.80 NOUVEAUValable jusqu’au 16.8

Biscuits smiley Eimalzin,120 g 2.90 NOUVEAUValable jusqu’au 16.8

Sauce aux herbes aroma-tiques, bio, 35 g 2.30 NOUVEAUValable jusqu’au 16.8

Asco Vitaflex, 154 g 6.90NOUVEAU Valable jusqu’au 16.8

Linsoft Magic, lingettesrafraîchissantes, 10 pièces 2.90NOUVEAU Valable jusqu’au 16.8

FRUITS & LÉGUMESPastèques, Italie/Espagne,le kg 1.20 au lieu de 2.– 40%

Melons Galia, d’Espagne,la pièce 2.40

Nectarines, Italie/Espagne,en panier de 1 kg 2.30

Raisin blanc Seedless, d’Italie,en barquette de 500 g2.10 au lieu de 3.20

Framboises, de Suisse,la barquette de 250 g 4.80

Maïs sucré, de Suisse,préemballé, le kg4.20 au lieu de 5.80

Salade Lollo verte et rouge,de la région, la pièce1.20 au lieu de 1.90

Tomates San Marzano,de Suisse, au détail, le kg2.40 au lieu de 4.50

Tomates en grappe bio,de Suisse, préemballées, le kg5.40 au lieu de 7.20

Fenouil bio, de Suisse,préemballé, le kg4.60 au lieu de 6.20

Poireau vert, de la région,au détail et préemballé, le kg2.80 au lieu de 4.20

Pommes de terre fermesà la cuisson, le sac de 2,5 kg2.40 au lieu de 4.80 50%

POISSON, VIANDE & VOLAILLESteak de cheval, les 100 g2.55 au lieu de 3.70 30%

Tranches de porc dans lefaux-filet, de Suisse, les 100 g2.90 au lieu de 3.70

Ailes de poulet nature Optigal,de Suisse, au détail ou en bar-quette de 6 pièces, le kg12.50 au lieu de 15.50

Poitrine de porc marinée,de Suisse, le kg17.50 au lieu de 21.50

Fromage d’Italie, TerraSuisse,les 100 g 1.25 au lieu de 2.1040%

Viande des Grisons,110 g 7.90 au lieu de 9.90

Knackerli M-Classic,le lot de 3 paquets, Suisse,18 pièces/660 g7.80 au lieu de 11.70 3 pour 2

Jambon de campagne fumé,produit suisse, prétranché,en barquette fresh, les 100 g4.90 au lieu de 6.20

Gendarmes fumés M-Classic,produit suisse, le filet de 2paires, 200 g 3.– au lieu de 3.80

Crevettes crues Black TigerPelican, surgelées, 750 g11.50 au lieu de 16.50 30%

Saumon fumé atlantiqueNorway, le lot de 3, 3 x 75 g9.60 au lieu de 14.40 3 pour 2

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Page 50: Migros Magazin 31 2010 f BL

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6.90Asco Vitaflexfavorise la mobilitéarticulaire chez leschiens adultes et âgés,

154 g

NOUVEAU7.50Filets de tilapia Pelicannaturesurgelés, goût neutre,idéal en grillade ouà la poêle, 300 g

2.90Linsoft Magiclingettes rafraîchis-santes compressées,emballées individuelle-ment, 10 pièces

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NOUVEAU

4.90Lanières de pouletgrillées, Brésil, 130 g

NOUVEAU4.80Tartelettes aux fruits2 pièces/300 g

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3.15Crème fraîche, bio

200 g

Page 51: Migros Magazin 31 2010 f BL

Migros Magazine 31, 2 août 2010 ACTUALITÉMIGROS | 51

TOURDE SUISSE«2 pour 1: voyager à travers la Suisse», l’actiond’été de Migros et des transports publics.

Se faire du bien tout en décou-vrant la belle Helvétie: voilàaussi l’un des buts de l’action

Migros «2 pour 1: voyager à tra-vers la Suisse». En tout, vingt-six«offres combinées RailAway CFF2 pour 1», dont quatre ayant pourthème la détente, attendent lesclients Migros.

A Loèche-les-Bains (VS), parexemple, les visiteurs laisseront

leurs petits tracas aux vestiaires duBurgerbad et profiteront du plusgrand centre thermal des Alpes.

Pasmoins de dix bassins situésau pied d’un impressionnant cir-quemontagneux attendent les cu-ristes. Buses massantes, bainsbouillonnants et douches en cas-cade seront bien sûr au program-me de la journée bien-être. Quantaux plus audacieux, ils s’élance-

ront, assis sur une bouée, du hautdu toboggan Xtube.

Situé aux portes de Berne dansle centre Westside, le parc aquati-que Bernaqua invite de son côtéles clients Migros à découvrir sesthermes romano-irlandais. Cesderniers allient les bains de vapeurde la Rome antique aux bains d’airchaud et sec irlandais. Rien de telpour lâcher prise.

Quatreexcursionsdétente au choixL’action «2 pour 1: voyager àtravers la Suisse» permet àdeux personnes de voyagerpour le prix d’une seule. Lesvingt-six «offres combinéesRailAway CFF 2 pour 1»comprennent le déplacementen transports publics et uneoffre additionnelle pour deuxpersonnes, et ce, dans troistypes de catégorie: aventure,détente et panorama. Laprestation ferroviaire la plusavantageuse et la prestationsupplémentaire la moins chèreétant gratuite.Informations détaillées surl’action et les destinations:www.migros.ch/voyageratraverslasuisse.

➔ Bains thermauxBurgerbad deLoèche-les-Bains

➔ Swiss Holiday Parkde Morschach

➔ Parc aquatiqueBernaqua

➔ Aquarena deBad Schinznach

A tester seul ou à deux:le toboggan Xtubedu Burgerbad deLoèche-les-Bains.

INSTANTS DÉTENTEQue ce soit au SwissHoliday Park de Morschachou au parc aquatiqueBernaqua, le temps est à ladétente et à l’amusement.

T«d

Adieu stress,bonjour allégresseDétente, décompression, relaxation: profitez des «offres combinéesRailAway CFF 2 pour 1» pour oublier le quotidien.

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52 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Mal de merinterditDans la cuisinedu bateau,Jan prépare uncopieux brunchpour toutl’équipage.

Yogourt fram-boise M-Classic,180 g, Fr. –.60Yogourt mokaM-Classic, ferme,180 g, Fr. –.60Pink GrapefruitSarasay Nectar,1 l, Fr. 1.80*/**au lieu de Fr. 2.60Nescafé Goldde Luxe, 100 g,Fr. 6.95Choco Noir,200 g, Fr. 3.20*Tasse avec croixsuisse, porce-laine, Fr. 3.90Tresse au beurreTerraSuisse,500 g, Fr. 3.30Croissants aubeurre, l’un,Fr. –.85* En vente dansles plus grandsmagasins.** Prix action valabledu 3 au 9 août 2010.

Müesli M-Classic,150 g, Fr. -.95

Baies des boisFarmer Croc, 500 g,Fr. 4.60

Lait Drink UHTbio, 1 l, Fr. 1.70

EimalzinCrisp,400 g,

Fr. 3.30** En vente

dans les plusgrands

magasins.

TOURDE SUISSE1re partie: sur l’alpe➔ 2e partie: vive le 1er Août!➔ 3e partie: un brunchsur l’eau➔ 4e partie: à la ferme➔ 5e partie: autour du feu

Page 53: Migros Magazin 31 2010 f BL

ENMAGASIN | 53

Après avoir organisé une fêtedu 1er Août à Zermatt (lirenotre précédente édition), Jan,

Stéphanie et Gabriel se rendent àBâle. Là, Anmari Wili, une pianis-te-compositrice, les accueille sursa péniche. Pour peu, on sentiraitl’air du large, car finalement Rot-terdam n’est pas si loin…

Mais fini de rêvasser: Stépha-nie et Gabriel doiventmaintenant

nettoyer le pont. Le capitaine,Hans Baumgartner, les encourageet les incite à frotter, frotter etencore frotter.

Pendant ce temps, Jan prépareun copieux brunch pour toutl’équipage ainsi que pour les invi-tés d’Anmari. L’ambiance est aubeau fixe. C’est sûr, la journées’annonce belle.

Martin Jenni

Alorsque Jan

prépare le déjeunerdans la cabine, Stéphanie

et Gabriel nettoientle pont sous la

direction ducapitaine.

Alorque Jan

prépare le déjdans la cabine,

et Gabriel nle pont so

directcapi

Tresse au beurreprécuite M-Classic,600 g, Fr. 4.50

Jus d’orangeAnna’s Best,75 cl, Fr. 3.10

Le bon airdu largeA Bâle, les trois compères que Migros suitdepuis trois semaines ont décidé d’aider unemusicienne à nettoyer le pont de son bateau.

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54 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Photos

Luca

sPe

ters

Au filde l’eauRien de tel qu’unbon brunch sur unbateau pour biencommencer lajournée.

Pain mi-blancTerraSuisse,500 g, Fr. 1.15Jambonde derrièreTerraSuisse, les100 g, Fr. 2.90Gala Nature,80 g, Fr. 1.95YogourtM-Classic, diversarômes, 180 g,Fr. –.60White CranberryNectar Sarasay,1 l, Fr. 2.-** aulieu de Fr. 2.90Couronne de SilsTerraSuisse,300 g, Fr. 2.50** Prix action valabledu 3 au 9 août. Envente dans les plusgrands magasins.

Beurre bio, 200 g, Fr. 4.20

Cottage CheeseM-Classic,nature, 200 g,Fr. 1.65 Rosettes de Tête de

Moine, les 100 g, Fr. 4.90

BrieM-Classic,200 g,Fr. 3.30

TOURDE SUISSE

MigMigg

Page 55: Migros Magazin 31 2010 f BL

ENMAGASIN | 55

SUISSEMOBILE

Les plus beauxitinéraires de SuisseSoutenu par Migros,SuisseMobile est un réseaunational promouvant lamobilité douce. Il regroupeles plus beaux itinéraires dupays pour la marche à pied,le vélo, le VTT, le patinà roulettes et le canoë.

SuisseMobile informe lesutilisateurs sur les tracés etles offres via internet ainsique par le biais de guides etde cartes. Le site web estparticulièrement attrayant:des cartes interactivespermettent de sélectionnerles itinéraires d’une régionet de les imprimer à l’échellesouhaitée. Par ailleurs,ceux-ci fournissent aussides informations sur lestransports publics et desoffres spécifiques tellesque les points de locationde vélos.

Le long du fleuveLe sentier du Rhin longe la

rivière en empruntant lesanciens chemins despêcheurs. Il traversela vieille ville deBâle, le portet des forêtsombragées.Des panneauxabordent desthématiquesculturelles,historiques etécologiques en

rapport avec le Rhin.La promenade plaira àtous ceux qui aimentflâner. Trois heuressuffisent pourparcourir les 13 kmde cette belle pro-menade. Bon àsavoir: le dénivelé

est d’à peine 30 m.www.suissemobile.ch

Pourse rendre

sur le sentier du Rhin, qui reliele vieux Bâle à Kaiseraugst, lameilleure solution estd’emprunter un taxi

fluvial, le «Rhytaxi».

élos

Le longLe sentier

rivièreancipêchlaBâetomDeabthculthistorécolog

rapportLa promenatous ceuxflânPour

Jambonfumé bio,les 100 g,Fr. 4.40** En vente dansles plus grandsmagasins.

Lard à grillerM-Classic, les100 g, Fr. 1.95

Œufs pourpique-niquebio, 50 g+,4 pièces,Fr. 3.75

Page 56: Migros Magazin 31 2010 f BL

56 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Fritz Schär, unpaysandeHaute-Argovie, cultive de l’épeautrepar tradition,mais aussi et sur-

tout par conviction. Ici, sa familleproduit des céréales depuis quatregénérations: «Au début, on semo-quait de nous. Nous avons été lespremiers à réintroduire la culturede l’épeautre dans la région.»

Alors que la plupart des autresagriculteurs préféraient miser sur

le blé, plus rentable, les Schär onten effet privilégié cette céréalequ’ils jugeaient plus respectueusede l’environnement: «L’épeautreest plus robuste et a donc besoindemoins de traitements; il poussepresque tout seul et appauvritmoins les sols.»

Par contre, après que le grain aété battu, il est nécessaire d’enle-ver la balle qui le protège des in-

tempéries. Cette opération, quin’existe pas pour le froment, estassez onéreuse.

Au XIIe siècle déjà, Hildegardde Bingen, une religieuse alle-mande, vantait les vertus del’épeautre. Pour elle, celui-ci est«de nature chaude, plein de forceet rend joyeux». Depuis sa redé-couverte, l’épeautre est beaucouputilisé en cuisine. Fritz Schär a

ainsi pu doubler la surface vouée àcette céréale, la portant à 2,7 hec-tares. Et la demande ne cesse decroître.

Depuis 1996, l’agriculteur pro-duit selon les directives IP-Suissede l’épeautre ancien issu unique-ment de vieilles variétés suissesqui n’ont pas été croisées avec dufroment. Son succès semble luidonner raison. Silke Bender

L’épeautre était déjà cultivé en Suisse au Moyen Age. Aujourd’hui, grâce notammentau label TerraSuisse, cette céréale connaît un véritable engouement.

Renaissance de la nature

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ENMAGASIN | 57

En 2008, Migros a lancé le labelTerraSuisse en collaborationavec IP-Suisse et la stationornithologique suisse deSempach. Aujourd’hui, plus de14 000 agriculteurs participentà ce programme. TerraSuissegarantit – aujourd’hui,demain et après-demain –une agriculture proche dela nature et respectueusedes animaux. Le labels’engage principalement àsauvegarder la biodiversitéde la faune et de la flore.Les cultures intensivestraditionnelles sont en effetresponsables de l’extinction denombreuses espèces végétaleset animales. Les agriculteursIP-Suisse qui vendent leursproduits sous le label Terra-Suisse sont tenus de respecter

des critères écologiques stricts.Le colza et les céréales sontainsi cultivés dans le respectde la nature: recours minimalaux engrais, aucune utilisationde régulateurs de croissance etde pesticides (fongicides etinsecticides). Fritz Schär a parexemple investi 24 000 francsdans l’acquisition de tuyauxfacilitant l’épandage du fumier.Avec ce système, la terre estmieux nourrie, les évaporationsd’ammoniac limitées et lesmauvaises odeurs diminuent,conformément à une desnombreuses mesures deprotection des ressources.En complément du label bio,TerraSuisse renforcel’engagement de Migros dansle développement durable.www.migros.ch/terrasuisse

Soutien à la biodiversité

TerraSuisse et l’ONU, qui a déclaré 2010 «Annéeinternationale de la biodiversité», s’engagent en faveurd’une plus grande diversité de la faune et de la flore.

PhotoJorm

aMüller

Entre ses champs etla lisière de la forêt,Fritz Schär a laissédes zones en friche,des surfaces ditesécologiques quiabritent des coléoptè-res, de même que desfaons et des renardsqui adorent se cacherdans les hautes herbes.

Son goût puissantainsi que sesprécieux nutrimentsfont de l’épeautreun ingrédientrecherché dans lacuisine diététique.

Festivald’épeautre

Cornettes d’épeautreà l’ancienne TerraSuisse,500 g, Fr.3.50

Tagliatelles d’épeautreà l’ancienne TerraSuisse,500 g, Fr.5.50

Farine d’épeautre àl’ancienne TerraSuisse,1 kg, Fr.3.50

Pain rustique à la farined’épeautre TerraSuisse,500 g, Fr.4.50

Petits pains à l’épeautreprécuits TerraSuisse,4 pièces, Fr.3.50

Page 58: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 59: Migros Magazin 31 2010 f BL

ENMAGASIN | 59Migros Magazine 31, 2 août 2010

FondantSi l’habit ne fait pas le moine,l’emballage élégant de la barreFrey d’Or Noir en fait tout demême un objet de convoitise.A base de cacao maigreet d’éclats de noisettescroustillantes, cette spécialitéest désormais disponible parlot de cinq, pour le plus grandbonheur des familles!Frey d’Or Noir, 5 pièces,105 g, Fr. 2.20

Lasagnesà la ratatouillePour un plat de 20 x 30 cm

➔ Couper en dés 250 gd’aubergines, 100 g depoivrons jaunes et 200 g decourgettes. Hacher fin 1 petitoignon et 1 gousse d’ail. Fairerevenir les légumes dans 4 csd’huile d’olive. Ajouter 1 boîte(400 g) de tomates peléeshachées. Assaisonner avec dusel, du poivre et des herbesitaliennes. Laisser mijoter10 minutes. Env. Fr. 5.40

➔ Préparer 1 portion desauce béchamel, ajouter lezeste d’un citron bio. Couperen tranches 150 g de champi-gnons de Paris, faire revenirbrièvement dans 2 cs d’huiled’olive et incorporer à lasauce. Env. Fr. 3.70

➔ Garnir le plat à gratinen alternant les couches deratatouille, de lasagnesfraîches et de sauce auxchampignons. Cuire 25 min aufour préchauffé à 200 °C.Env. Fr. 3.50

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EtonnantMâchez et buvez: les nouveauxbonbons Filled Fruit de Smams ontun cœur liquide des plus fruités.Un véritable délice pour le palaisà découvrir sans tarder.Filled Fruit Smams, 200 g,Fr. 3.90

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AmusantEnfin un biscuit qui fait sourire petits et grands! Les nouveaux Smileyd’Eimalzin n’arborent pas seulement un visage sympathique, ils sont aussi délicieux.En effet, ce sandwich de sablés est fourré à la savoureuse pâte d’Eimalzin.Smiley Eimalzin, 120 g, Fr. 2.90** En vente dans les plus grands magasins.

NOUVEAUÀ MIGROS

PétillantJarimba! Non, il ne s’agitpas d’un cri de ralliement,mais du nom d’uneboisson rafraîchissante,désormais disponibledans une nouvelle recetteexempte d’édulcorantsartificiels. Au choix: Citro,Himbo (framboise),Orange et Orange-Mangoainsi que les versions lightGrapefruit, Citro etOrange.Jarimba Orange,6 x 1,5 l, Fr. 8.40

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60 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

toutes les découvertes et émer-veillements.»

Gamine, elle se réfugiait sous lepiano de samère et se laissait enve-lopper par les sons. Elle n’en estjamais vraiment ressortie. «Lamu-sique consolait et me faisait entrerdans unmonde au-delà des limites.C’est une invitation royale à la-quelle j’ai voulu répondre toutemavie.» A 17 ans, celle qui a grandidans une famille de quatre enfants,au pied d’un château à Strasbourg,n’apashésité àprendre la routepoursuivre son premier maître, BrunoLeonardo Gelber, jusqu’enArgentine.

Secretsde cuisine

Pour vous cuisiner,c’est…

Aimer, partager, communier, offrir.

Quel est votre platfavori?

J’adore la fondue, surtout à la tomate. Je

pourrais en manger toute l’année, même en

été!

Que ne mangeriez-vous pourrien au

monde?Les tripes à la mode de Caen…

Qu’avez-vous toujours en réserve?

Des pâtes avec de lasauce au pesto. J’ado

re

les pâtes avec juste un peu d’huile d’olive e

t

un ail frotté.

Avec qui aimeriez-vous partager un

repas?Avec Jésus. Non pas

pour lui parler, j’aurais la

parole coupée! Mais pour être en lui. J’aime-

rais aussi partager un repas avec ma

grand-mère, que je n’ai pas assez remerciée

et à qui je n’ai pas assez dit que je l’aimais.

Elizabeth Sombart, la pianistePour l’année Chopin, la musicienne sort un coffret dédié au compositeur. Et interprète aux fourneaux uneune couronne de Chopin!

Une grande tunisienne blancheet un châle immaculé jeté surl’épaule gauche. Une croix

scintillante autour du cou et deuxmadones aux oreilles. ElizabethSombart apparaît. Comme une vi-sion, sortie de nulle part, soudainelle est là. Elle a le halo d’un ange,mais quand elle parle, sa voix estgrave. Desmots pris dans les octa-ves du bas qui révèlent une im-mense force intérieure.

Sûr que cette pianiste virtuose,51 ans, a une volonté hors du com-mun. Une vie de gammes et deconcerts, d’honneurs et de galas,entièrement dédiée à la musiqueclassique. Qu’elle a portée dans lesplus grandes salles du monde, àParis, Londres, New York. Maispas seulement. Plus attirée parl’ombre des humbles que les pro-jecteurs de la gloire, elle a vitechoisi d’autres lieux. Comme lesEMS, les hôpitaux, les prisons.

Convaincue que la bataille del’orgueil nemène nulle part et quela musique est un accomplisse-ment, bien au-delà d’un faire-va-loir ou d’une seule démonstrationde technicité. Une beauté qu’ellerêve encore d’amener en un lieuprécis: en Israël, le temps d’unconcert pour la paix, avec l’Or-chestre Solidarité Résonnance,qu’elle est justement en train decréer. «La musique est le lieu, sielle est bien jouée, d’une commu-nion possible de ce qu’il y a d’uni-versel entre tous les hommes.»

Elle est comme ça, ElizabethSombart, virevoltante et austère,lumineuse et empreinte d’une pro-fonde conviction.Apeine incarnée,discrète sur sa vie terrestre, commesi elle habitait ailleurs. Dans lamu-sique, sans aucun doute. «Oui, lepiano a étémapremièremaison, etl’est toujours. C’est un espace poé-tique et le laboratoire intérieur de

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CUISINE DE SAISON ELIZABETH SOMBART | 61

VERSER la farine en une seulefois dans le mélange d’eau, debeurre, de sel et de sucre.

PRESSER les cassis à traversune passoire.

BADIGEONNER de glaçage.Décorer de violettes givréesou de sujets en sucre.

Elizabeth comparela musique à la cuisine,«cet art qui transformela matière en quelque

chose d’éphémère, quinous donne le goût de

l’éternité.»

des angespâtisserie parfumée à la violette en son honneur:

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62 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

«J’ai fait vœu de gratuité. Jen’ai jamais donné une leçon niun concert pour de l’argent.»

«Le travail du pianiste, c’est comme une liturgie, un sacerdoce. On fait chanter le piano, on transforme la matière,retourne au silence.»

Et puis, un chemin de croix.Un divorce, un enfant per-

du. Mais, comme une contre-par-tie, elle s’est remplie d’énormesquantités d’amour. Mystique, unpeu. Croyante, assurément. Illu-minée? «J’essaie d’être moi-mêmeun pont, un instrument le plustransparent possible. Quand jejoue, je dis toujours que c’est unquatre mains céleste.» Elle est en-trée en musique comme on entredans les ordres. Avec la même fer-veur. Se penche sur une partitiondeMendelssohn comme si elle al-lumait un cierge. Les yeuxmi-clos,les mains qui respirent, commedes offrandes sur le clavier du Fa-zioli noir laqué. «Le travail du pia-niste, c’est comme une liturgie, unsacerdoce. On fait chanter le pia-no, on transforme la matière, lafinitude des sons en poésie et onretourne au silence.» Commesaint François d’Assise, elle sesoumet aux trois vœux, de pau-vreté, d’obéissance, de chasteté.Avec une évidente simplicité.«Oui, il faut être obéissant aux loisqui gèrent les relations sonores.S’appauvrir de tout ce qui voudraitse dire en nous, enlever lemauvaismoi pour que la musique puisses’exprimer. Alors on devientchaste, c’est-à-dire unifié corps etâme.»

Portée par cette foi vibrante,elle a créé laFondationRésonnanceà Morges en 1998, et en plusieursvilles du monde. Une école quiprend le contre-pied des conserva-toires traditionnels, puisqu’il n’y ani concours d’admission, ni exa-mens, ni limites d’âges et que lescours y sont gratuits. «Il faut arrê-ter de juger, je n’aime pas parler degénie. On doit être porteur de bé-nédictions pour nos élèves. Cha-cun est doué à sa juste mesure.»Six professeurs pour une centainede participants, dont une de85 ans. Avec cette pédagogie dusouffle, élément clé de son ensei-gnementmusical. «On ne joue pasdu piano avec les doigts, mais avecle diaphragme. Le geste sur le cla-vier n’est pas une chose en soi,mais la conséquence d’une respi-ration intérieure. Une respirationqui permet de vivre l’unité entresoi, l’instrument et la musique.»

Ses mots se font marteauxquand il s’agit de parler de la mo-

dernité. Pour elle, la musique nepeut être que tonale et s’arrête àBartók, sans parler du rock, «cettegangrène malfaisante». «Dèsqu’elle est déstructurée, il n’y aplus d’harmonie. J’ai étudié lamusique contemporaine, j’en aiécouté, tout le monde connaîtBoulez, mais personne ne peutsiffler deux notes. Alors que Cho-pin, je le situe tout en haut de laporte du Ciel.»

Elle rayonne, compare encorela musique à la cuisine, «cet artqui transforme lamatière en quel-que chose d’éphémère, qui nous

donne le goût de l’éternité». Ettout en fouettant délicatement lesbaies de cassis avec le même sensde la perfection qu’ellemet à inter-préter un choral de Bach, elle sem-ble à peine de notre temps. Necède pas à la tentation de goûter lacrème, elle qui jeûne régulière-ment pour affiner son oreille. Nepossède ni compte en banque nicarte bancaire, a toujours vécu dela charité de ses amis, parfois dor-mi dans sa voiture, parfois dansdes châteaux. «J’ai fait vœu de gra-tuité. Je n’ai jamais donné une le-çon ni un concert pour de l’argent.

J’ai eu la chance de toujours trou-ver des gens qui m’ont aidée, desbanquiers tombés du ciel, des mé-cènes. Toujours il y a eu la Provi-dence pour la fondation et pourmoi.»

Elizabeth Sombart, on s’endoute, ne s’éloigne jamais long-temps de son piano. Juste letemps de prendre chaque jourson bâton de pèlerin pour trou-ver des sponsors. Et assurer lasurvie de son école. Une tâcheingrate qui ne lui enlève pas uneonce d’émerveillement. «Lesgrâces sont plus grandes que lescroix dans nos vies. Je me réjouisd’avoir encore un jour pour de-venir meilleure. Vous savez, jevis avec le remords perpétuel dene pas donner assez.»

Patricia BrambillaPhotos Nicolas Righetti / Rezo

Infos sur www.resonnance.org

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CUISINE DE SAISONELIZABETHSOMBART | 63

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INGRÉDIENTS POUR6 PERSONNES

220 g de cassis1 cs de jus de citron

100 g de sucre4 feuilles de gélatine

4 cs de sirop, p. ex. deviolette ou de cassis

2,5 dl de crèmequelques gouttes d’essencede violette selon les goûts

150 g de sucre glace1 blanc d’œuf

Pâte à choux:1,5 dl d’eau

75 g de beurre1 pincée de sel1 cc de sucre90 g de farine

3œufs

La couronne de ChopinLa recette d’Elizabeth Sombart

1) Pour la pâte à choux, porter àébullition l’eau avec le beurre, le selet le sucre. Y verser la farine en uneseule fois. Travailler avec unecuillère en bois jusqu’à ce que lapâte se détache du fond de lacasserole. La mettre dans une jatteet laisser tiédir. Incorporer lesœufsun à un.

2) Préchauffer le four à 200 °C.Dessiner un cercle d’env. 12 cm deØ sur un papier sulfurisé. Remplirune poche à douille lisse (n° 12) depâte à choux. Dresser unecouronne de pâte sur le cercledessiné sur le papier, puis unedeuxième couronne accolée àl’extérieur de la première, et enfinune troisième dessus, au centredes deux. Faire cuire 25-30 min aumilieu du four. Laisser reposer10 min dans le four éteint, porteentrouverte, puis laisser refroidirsur une grille à pâtisserie.

3) Entre-temps, égrapper lescassis. Les porter à ébullition avecle jus de citron et le sucre et laisser

mijoter 4 min. Les presser à traversune passoire et laisser tiédir. Fairetremper la gélatine dans de l’eaufroide. Chauffer le sirop. Essorer lagélatine et la faire fondre dans lesirop. Incorporer le coulis de cassiset laisser refroidir. Fouetter lacrème. Ajouter la préparation aucassis et mélanger. Selon les goûts,parfumer à l’essence de violette.

4)Mélanger le sucre glace avec leblanc d’œuf. Couper horizontale-ment le gâteau en deux. Répartir lacrème de cassis sur la partieinférieure. Poser le couvercle.Badigeonner de glaçage.

SuggestionDécorer de violettes givréesou de sujets en sucre.

Préparation: env. 40 min;cuisson au four: env. 30 min

Valeur nutritiveUne part, env. 9 g de protéines,29 g de lipides, 66 g de glucides,2350 kJ / 560 kcal

PRÉPARATION

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64 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Savoureux et bénéfique pour la santé,le poisson ne devrait pas être consommé quele vendredi. Andrea Pistorius du magazine«Cuisine de Saison» en est convaincue.

PETIT PRÉCIS CULINAIRE

Poisson rime avec bonLa percheLa perche d’eau douce est connuepour être un poisson raffiné etpauvre en arêtes. Les gourmetsapprécient sa chair peu grasse.Conseil: si en Suisse romande,on déguste volontiers les filets deperche meunière, les cuisiniersd’outre-Sarine aiment les prépareren beignet.

La féraAppelée aussi palée selon les lacs où elle est pêchée, la féraadore les eaux dont la température oscille entre 2 et 6 °C.Ce poisson est particulièrement apprécié des gourmets dufait de son fumet odorant. Conseil: placer les filets de féradans un plat à gratin beurré, recouvrir de poireau, d’oignonset de gingembre finement hachés, arroser de sauce soja etcuire au four.

est connuefiné eturmets

Le poisson est la composanteessentielle d’une alimentationéquilibrée. Savoureux et sain,

il permet de varier vos menus etapporte à votre organisme de nom-breux éléments nutritifs que vousne trouverez pas dans d’autres ali-ments.

Pour toutes ces raisons, il estrecommandé de manger du pois-son une à deux fois par semaine,de préférence grillé ou à la vapeurpour préserver toutes ses vertus.Vous vous en doutiez: le poissonfrit est déconseillé – n’en déplaiseaux Britanniques qui raffolent deleurs célèbres «fish & chips» – caril absorbe beaucoup de gras lors dela friture, ce qui altère sa propor-tion d’acides gras et annule unepartie de ses bienfaits.

Poisson d’eau douceou de mer?En Suisse, pays qui regorge de lacset de rivières, on apprécie évidem-ment beaucoup les poissons d’eaudouce. Victime de leur succès, cesderniers commencent à se fairerares tant dans les eaux helvéti-ques que sur les cartes des restau-rants. Il n’en a pourtant pas tou-jours été ainsi, comme en témoi-gne la création, il y a plus de qua-rante ans, de la Confrérie dupoisson d’or qui a pour but d’en-courager la consommation depoissons suisses. Il faut dire quedans les années 1960, les produitsde la mer faisaient de l’ombre auxspécialités indigènes.

Aujourd’hui, les membres decette association ont souvent biendu mal à s’approvisionner locale-ment. Ils se tournent donc versl’importation, notamment pourdes espèces emblématiques tellesque la perche et la féra.

Selon l’Office fédéral de l’environ-nement, la Suisse a importé en2009 plus de 53 000 tonnes depoissons. La demande sembledonc grande. Paradoxalement, onne compte que peu d’élevages enSuisse. Il n’y a ainsi que trente sitesde production de truite dans notrepays, contre trois cents rien qu’enBavière.

Poisson fraisou congelé?La préférence des gourmets et desamateurs de poisson en général vabien souvent aux produits frais.C’est pourquoi la chaîne du froidne doit absolument pas être inter-rompue.

Un poisson congelé à très bassetempérature juste après la capturedoit être conservé dans de la glacejusqu’à sa consommation. Une foisdécongelé, il faut le cuisiner sansattendre, et surtout ne jamais lecongeler à nouveau.

Les signes ne trompent pas: unpoisson qui n’a pas été placé enpermanence dans de la glace com-mence très vite à pourrir. La chairdevientmolle, les branchies se co-lorent, les yeux s’enfoncent et,chez les poissons d’eau douce, lefilm visqueux disparaît. Sansoublier l’odeur désagréable quis’en dégage…

Un poisson congelé doit êtrestocké à –18 °C. Trois degrés deplus ou de moins entraînent déjàune détérioration de la qualité duproduit.

Le poisson doit être décongeléau réfrigérateur puis consommérapidement. Pour le poisson frais,le plus sûr est de le préparer le jourmême de l’achat, bien qu’il puisseêtre entreposé encore deux joursau réfrigérateur.

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CUISINEDE SAISON | 65

L’omble chevalierAppartenant à la famille des salmonidés, l’omble chevalierest un poisson rare, savoureux et dont l’élevage est difficile.Conseil: une recette simple consiste à préparer l’omblechevalier en papillote. Poser le poisson sur du papieraluminium, ajouter des lamelles de fenouil et des tomatescerises coupées en deux, saler, poivrer, arroser d’un peude vin blanc et de jus de citron et enfourner.

La truiteSa chair est si courtisée qu’ilest désormais rare de trouverdes truites dans nos rivières.Par chance, il est facile d’en fairel’élevage. Conseil: qui n’a pas enviede cuisiner achètera des filets detruite fumés qu’il disposera sur destranches de pain noir grillé et qu’ilaccompagnera d’une mousse deraifort. Simple et délicieux.

Page 66: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 67: Migros Magazin 31 2010 f BL

Migros Magazine 31, 2 août 2010 VOTRE RÉGION MIGROS JURA-BÂLE | 67

Le message musical et spirituelde Jean-Sébastien BachEn août, l’Académie Bach rayonnera pour la vingtième fois à Porrentruy, irrésistiblementanimée et emmenée par le chef viennois Michael Radulescu.

Enaoût, l’AcadémieBach rayon-nera pour la vingtième fois àPorrentruy.Annéeaprès année,

des générations d’organistes, dechanteurs et de musiciens se sontréunis autour du chef viennois Mi-chael Radulescu et de l’orgue del’ancienne église des Jésuites,construit il y a vingt-cinq ans selonles plans de G. Silbermann (1730)par le facteur allemand JürgenAhrend.C’est donc undouble anni-versaire qui sera fêté en beauté àPorrentruy.

A l’origine de l’Académie Bach,il y a tout d’abord l’Académie d’or-gue, née dans l’euphorie entourantla réalisation de l’orgue Ahrend en1985. Appelé par la Fondation ProMusica et son président Paul Flü-ckiger,MichaelRadulescuenprendla direction. Parallèlement, il orga-nise un chœur regroupant les orga-nistes pour les aider à prendreconsciencede l’importancedusouf-fle dans l’expression musicale. Cechœur s’est étoffé, un orchestre l’arejoint. Le chœur des organistes acessé d’exister il y a dix ans, l’Acadé-mie d’orgue a connu sa dernièreédition en 2009 et seule demeuredésormais l’AcadémieBach, avecunchœur formé de bons amateurs,d’élèvesprofessionnels etde solisteset musiciens confirmés venus detous horizons.

Un travailen profondeurIl n’y apasde«vedettes»,mais selonl’expression du temps de Bach, des«favoriti», membres du chœur etchantant toutes les parties en plusde leurs parties solistiques.

Alors qu’ailleurs, la préparationd’un concert se déroule sur un lapsde temps très court, les musiciensde l’Académie Bach s’installent tou-teunesemaineàPorrentruy, logeantchez l’habitant. Lorsque Michael

Où et quandConcerts 2010 de l’AcadémieBach, ancienne église desJésuites à Porrentruy.

Dimanche 8 août à 20 hRécital d’orgue donné parMichael Radulescu.

Vendredi 13 août à 19 h etsamedi 14 août à 18 hMagnificat, motet et grandescantates

Direction: Michael RadulescuSolistes: Marni Schwonberget Lucia Napoli (sopranos),Pia Hansen (alto),Raffaele Giordani (ténor),Baltazar Zungia (ténor),Benoît Arnoud (basse)Bénédicte Pernet etFrédéric Martin (premiersviolons)

Organisation: Fondation ProMusica dans le cadre deTribunes baroques.www.amis-musique-orgue.ch

Prix des places: 20.–, 30.–,40.– CHFRéduit: 5.– CHF de rabaisRépétitions ouvertesgratuitement au publicRéservations: FournierMusique Delémont032 422 51 47www.fournier-musique.comet à l’accueil de l’Académiedès le 5 août

Depuis 2010, un nouveauConseil de fondation animePro Musica. L’organisteGabriel Wolfer en est leprésident.

Michael Radulescu totalise vingt ans de présence dans le Jura.

Radulescu arrive dans la petite citédesprinces-évêques, il a coutumededire «Enfin chez nous!» heureux àchaque fois de retrouver une régionà laquelle il s’est attaché. Le chefviennois cherche à rendre vivant leplaisir de la musique. Il n’aimed’ailleurspas le terme«répéter», luipréférant celui d’«exercer» (übenenallemand). Il expliqueenprofon-deur chaque choix musical et re-cherche lemessageprofondde l’œu-vre. Michel Reuter, violoniste ve-nant régulièrementàPorrentruy, enparle ainsi: «Il accueille avec bien-veillance celles et ceux qu’il va gui-der et ne dit pas «allez-y» mais «al-lons ensemble».

Lorsque lesmusiciens arrivent à

la première séance de travail, cha-cun d’eux connaît sa partition dansle détail. Alors peut commencer lamiseenplacede l’interprétationquidébouchera sur les concerts et lepartage de cette offrande musicaleavec les auditeurs. Une offrandemarquée du sceau fervent de l’exi-gence et de l’excellence musicale.Afin de ménager le meilleur équili-bre sonore et dans la tradition deBach, le chœur sera placé devantl’orchestre, tous deux au pied de latribune de l’orgue, donnant ainsi laprimauté au texte.Dans la présencetutélaire du génial Cantor de Leip-zig, quelques heures d’harmonieparfaite attendent lesmélomanes.

Chantal Calpe

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68 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Fromage d’alpage du JuraDes fromages au lait cru fabriqués à Saint-Imier.De nombreuses spécialités, notamment la Tête de Moine AOC, lefromage d’alpage du Jura, L’Œil-de-Crosin, ainsi que des mélangespour fondue sont produits dans la région de Saint-Imier.AOC est l’abréviation pour «Appellation d’origine contrôlée» quigarantit la provenance d’un produit spécifique. La coopérative MigrosBâle vend les fromages qui sont fabriqués dans le Jura en y ajoutantune déclaration supplémentaire, son label «De la Région».Josef Spielhofer, un Lucernois d’origine, est maître fromager. Avec safemme Edith, ils ont repris il y a sept ans, une fromagerie de Saint-Imier qui avait fait faillite. Depuis lors, ils lui ont donné un nouvel essoret augmenté la production en diversifiant l’offre des FromagesSpielhofer SA.Aujourd’hui, l’entreprise devenue florissante occupe vingt employésgrâce à ses produits authentiques et de haute qualité. Ceux-ci sontfabriqués exclusivement avec du lait cru de la région (lire ci-contre).Infos: www.fromagesspielhofer.ch

Un petit vent frais rend plussupportable la chaleur étin-celante de cet

après-midi de juillet.Cet air qui souffle encontinu nous indi-que également pour-quoi le plus grandparc d’éoliennes setrouve sur le Mont-Crosin dans le Jurabernois. C’est ici, oùles prés et les prairiesrejoignent le ciel, à unjet de pierre des ins-tallations productri-ces d’électricité, quevivent avec leurs ani-maux Henri Spychiger,agronome et ancienmaître spécialisé, et safemme Marianne.

Des Holsteineret des JerseyVingt-six vaches, dontdeux tiers sont des Hol-steiner blanches et noi-res et le tiers restant dela petite race Jersey,paissent à une altitudede 1200 mètres. «Lors-que j’observe nos vachesbroutant dans cette ré-gion rude et parfois inhospita-lière où souffle une bise impi-toyable, je suis heureux deconstater leur robustesse et leurcapacité à affronter vent et cli-mat», explique Henri Spychigeravec fierté. Il possède en outresix chevaux des Franches-Mon-tagnes avec lesquels il travailleou qu’il attelle pour emmener lestouristes en calèche.

Trente bêtesà bichonnerLa ferme est située sur le Mont-Crosin, tout près du sentier «Dé-couverte» qui emmène les mar-cheurs de poste en poste d’in-formations à travers ce Jura aupaysage si typique. Henri et

,ensa

ntl-i-desey,udeors-esré

Marianne Spychiger disposentde plus de 40 hectares de surfacepour leurs quelque trente bêtesadultes. «Tout le fourrage pro-vient de notre propre exploi-tation et nous disposons en plusde suffisamment de bois pourcouvrir nos besoins et envendre.»

Sauvegarder la fauneet la floreEn tant que président de la com-mission des «Pâturages boisés duJura bernois», Henri Spychigeraccorde une énorme importanceà la sauvegarde de ces pâturagesdu Jura. Les animaux font égale-ment partie intégrante de ce pro-gramme de conservation dans

Henri Spychigerconnaît bienses bêtes.

Le délicieux fromage du JuraUn paysage marqué par la nature et des espaces préservés font partie des attractions du Jura.

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VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE | 69

ProfessionnelsqualifiésDes connaissances professionnellescomplètes pour une compétence parfaitegrâce à une formation spécifique.

Depuis 1978, Henri Spychi-ger forme des apprentis.Depuis cette date, une qua-

rantaine de jeunes gens ont ef-fectué leur formation agricole àla ferme du Mont-Crosin, unlieu idyllique. Les Spychiger sontparticulièrement fiers de leursdeux actuels élèves qui ont réus-si leurs examens de certificat àfin juin avec de magnifiques ré-sultats.

La famille Spielhofer se ré-jouit, elle aussi, de l’engagementde la jeune génération. JosefSpielhofer fut le premier froma-ger de la famille. Ses deux filsont suivi ses traces et suivent ac-tuellement une haute école pourdevenir technologues en denréesalimentaires.

Deuxneveux sont par ailleursengagés dans l’entreprise. Tousdeux sont fromagers, l’un d’eux aobtenu sa maîtrise. «Outre lesrelations personnelles que nousentretenons, le succès des jeunesgens me permet de faire davan-tage d’investissements dans l’en-

treprise», explique Josef Spiel-hofer en regardant vers l’avenir.

Jeunes agriculteurs, produc-teurs et responsablesMigros for-ment une chaîne de profession-nels compétents qui se relaientpour offrir le meilleur auxconsommateurs.

Roger Handschin, merchan-diser en produits laitiers à la coo-pérative Migros Bâle, a accom-pagné les recherches faites dansle Jura. Il a, lui aussi, d’abord étéfromager, puis suivi une forma-tion spécifique dans l’industrielaitière. Il veut maintenant sespécialiser dans la vente et pas-ser un diplôme fédéral. «Mais ily a actuellement une forte de-mande de technologues en in-dustrie laitière», ajoute-t-il àl’intention des jeunes gens inté-ressés. Texte et photos

Priska M. Thomas Braun

Informations directement auprès del’école: www.milchtechnologe.chFranz Birchler, [email protected]

Roger Handschin, à gauche, et Josef Spielhofer posent avec unemeule de fromage d’alpage du Jura.

A goûter et dégusterFromage d’alpage du Jura,fromage à pâte mi-dure duJura, Fr. 2.25 / 100 g.Pour tout savoir de lafabrication, une visite de lafromagerie Spielhofer àSaint-Imier s’impose.www.jurabernois.ch

Les vaches aux yeux develours de la race Jersey sesentent parfaitement à l’aise

dans le Jura.

lequel ils jouent un rôle essen-tiel. Ses vaches produisent unpeu moins que leurs consœursvivant en plaine. L’engagementen faveur d’une exploitation du-rable d’Henri Spychiger est tou-tefois récompensé par un lait dehaute qualité et la bonne santé deses vaches qui vivent plus long-temps que la moyenne. Le laitproduit ici a un goût relevé quimarque à son tour l’arôme duFromage d’alpage fabriqué parSpielhofer SA à Saint-Imier.Henri Spychiger est par ailleurssatisfait que son lait puisse ainsiêtre transformé à quelques enca-blures de sa ferme

Texte et photosPriska M. Thomas Braun

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Page 73: Migros Magazin 31 2010 f BL

Migros Magazine 31, 2 août 2010 VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 73

Ce soir, j’enterre ma viede célibataireLa tradition de célébrer une dernière foisson passé de garçon n’a jamais été aussivive. Et chacun redouble d’originalité.Tour d’horizon.

C’était le deuxième plus beaujour de ma vie, après, évi-demment, mon mariage,

sourit François, un Fribourgeoisde 30 ans.Mes amism’ont concoc-té une journée défi autour duthème Les chevaliers du zodiaque,LE dessin animé de mon enfance.A chaque défi emporté je gagnaisunmorceau d’armure en alu ou encarton!»

Les copains de François n’irontpas de main morte sur les épreu-ves, toutes plus loufoques les unesque les autres. «Au début, je neportais qu’un t-shirt et des legginsnoirs très très moulants et uneceinture (en fait du scotch dechantier gris). A chaque défi, jegagnais une partie du costume: uncasque de vélo avec une extensionpégase, des épaulettes, des protè-ge-bras en carton...»

Une dernière grande fêteentre amisLe terme d’enterrement de vie decélibataire désigne cette soiréeorganisée par le témoin du futurmarié (respectivement de la ma-riée), à la veille de la cérémonie.Il s’agit de marquer le passage à lavie de couple par une dernière soi-rée de débauche entre filles ouentre garçons. Lors de cette fête,toutes les extravagances sont per-mises, afin que les futurs épouxprennent conscience de ce à quoiils renoncent en s’unissant.

«C’est à la fois un rite de pas-sage quimarque la transition d’unmode de vie à un autre et un ritueld’adieu, qui marque le renonce-ment à l’insouciance», observeCaroline Henchoz, sociologue

spécialiste de la famille et des dy-namiques intergénérationnelles.Autrement dit, cela montre com-bien, aujourd’hui encore, nousavons besoin demarquer symboli-quement les étapes de la vie.

En 2009, 41 500 mariages ontété célébrés en Suisse, selon l’Of-fice fédéral de la statistique. Soit

potentiellement plus de 80 000enterrements de vie de célibataire,même s’il est difficile de cerner cequi tient davantage du souper en-tre copines et ce qui tient du véri-table rituel. «Alors que le mariageest la célébration du couple, l’en-terrement de vie de célibataire estla célébration de l’individu.»

Une chose est sûre, cette fête nedate pas d’hier. Au contraire, elleest presque aussi vieille que le ma-riage. A l’origine, elle était réservéeaux hommes, manière de rompreles liens avec la vie de débauchequ’ils avaient pu vivre jusque-là.Sous Louis XV, on parle d’al-ler «jeter sa gourme», c’est-

Page 74: Migros Magazin 31 2010 f BL

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Page 75: Migros Magazin 31 2010 f BL

VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 75Migros Magazine 31, 2 août 2010

à-dire faire des bêtises. Pen-dant ce temps, les jeunes

filles tricotaient au coin du feu,sous l’œil attentif de leurs parents.

Des bêtises, François en a fait cejour-là. «Trouver des objets impro-bables dans un sex-shop, boire unverre de différents alcools, retrou-verma femme les yeux bandés dansle hall du Comptoir de Fribourg...Le fil rouge consistait en des auto-collants Chevaliers du zodiaque,avec des signes astrologiques, queje devais faire signer aux gens (troissignatures par signe).»

«Cécile était la dernière de no-tre bande à semarier. Après toutesles crasses qu’elle nous avait faites,nous cherchions à lui rendre lamonnaie de sa pièce, se souvientavec malice Florine. Dans la voi-

Dix bonnes idées➔ Une visite dans un parcaventure ou rallye.➔ Un saut à l’élastique, vol enparapente ou parachute.➔ Une escapade dans une villeeuropéenne.➔ Un cours de cuisine➔ Une journée à thème, avecdéguisement.➔ Apprendre à faire un nœud decravate et changer une roue.➔ Une visite au spa.➔ Un tour de karting.➔ Une pyjama party.➔ Un défi à relever.

Ce qu’il faudrait éviterEn soi, rien n’est interdit lorsd’un enterrement de vie decélibataire. Tout dépend de lavictime et de ce qu’elle est prêteà faire. Inutile de ridiculiser lapersonne ou de l’humilier. Unbon repas vaut parfois mieuxqu’une danse forcée sur unetable, alors que le promis est dugenre timide. En vrac:➔ Les strip-teaseuses /Chippendales.➔ Faire participer les ex.➔ Faire des choses illégales.➔ Aller contre la volonté dufiancé.➔ Ne pas du tout marquer lecoup.

ture, nous lui avons bandé les yeuxet nous l’avons déposée dans unegrande bâtisse. Nous sommes par-ties. Elle s’est donc retrouvée dansun couvent tenu par des religieu-ses, pour expier toutes ses fautes.Le lendemain, nous sommes alléesla rechercher pour une journée auspa. Elle nous a avoué avoir eu des

envies demeurtre, avant de se cal-mer et de trouver la situation hila-rante.»

Peu importe donc ce qu’on yfait, pourvu que l’enterrement devie de célibataire soit festif. «Il sefête entre pairs, loin du contrôledes aînés, voire du conjoint. C’estunmoment sans tabou, et qui per-

met toutes les libertés, pourvuqu’on s’amuse. Rien de plus catas-trophique qu’une soirée où ons’ennuie», explique CarolineHen-choz.

En général, seul le futurépoux / la future mariée porte uncostume lors de cette jour-née. «Etre le seul déguisé

Page 76: Migros Magazin 31 2010 f BL

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76 | VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE Migros Magazine 31, 2 août 2010

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EN BREFLa vaisselle casséeUne variante toute suisse de l’enterrement de vie de célibataire consiste àcasser de la vaisselle lors de cette soirée. Attention, uniquement desassiettes, tasse ou bocaux, sinon gare aux malheurs. Le verre représentele bonheur, et un miroir brisé prédit sept ans de malheur.Le bruit de la vaisselle qui se casse est censé éloigner les mauvais espritspour protéger la future union.Une autre tradition consiste à prendre le pantalon du fiancé et le soutien-gorge de la promise et à les brûler ensemble. Les cendres sont ensuiteenterrées avec une bouteille d’alcool fort, pour être dispersées une annéeaprès le mariage.

Des proverbes«Que redoute-t-on quand un homme fixe sa vie avant d’avoir «mené la viede garçon»? On craint que la solidité du mariage ne résiste pas audéchaînement subit de l’instinct viril. Juste crainte, mais qui n’est pas moinsfondée pour la femme.» Ainsi s’exprimait le politicien français Léon Blum àpropos de l’enterrement de vie de garçon. Toujours emplies de sagesse,les citations rappellent également le caractère hautement symbolique decette dernière soirée. «Entre fiançailles et mariage, le diable court» signifieque c’est bien juste avant la célébration que le danger est le plus grandpour le couple.

revient aussi à se désignerpubliquement comme étant

celui qui va changer de statut. Lesépreuves préparées par les amiscontraignent souvent le promis oula promise à aller vers les autresgens (pour des gages ou vendre depetits objets), c’est-à-dire à se pré-senter et à affirmer publiquementson passage à un nouveau statutsocial.» La sociologue poursuit enprétendant que ces épreuves sontaussi une manière d’affirmer sasolidarité avec ses amis, dire qu’onreste l’un des leurs. «Mais toutcela reste bien sûr symbolique.»

Une tradition qui seréinvente constammentToutefois, cette tradition de l’en-terrement de vie de célibatairen’est-elle pas de facto condamnée,avec l’augmentation des couplesvivant en concubinage et la dimi-nution desmariages?Non, estime

CarolineHenchoz, elle est appeléeà renaître sous une autre forme.«On le voit déjà avec la pendaisonde la crémaillère par exemple, quipeut être un moyen de fêter unemise en ménage. Au Québec, onorganise des fêtes de l’amour, pourcélébrer une union sans que celane soit associé au mariage ou àaucune forme d’institutionnalisa-tion de leur relation. Les moyensde marquer les temps forts sontmultiples, car les gens aiment seretrouver pour faire la fête.»

«Entrer le soir dans un bistrotde Fribourg avec le costume inté-gral reste un souvenir incroyable,rit François. Et dire que pendantce temps-là ma femme se baladaiten Blanche-Neige avec ses sept«naines» dans toute la ville! Evi-demment, après on s’est dit oui,rien ne pouvait être pire que cettejournée!» Mélanie Haab

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Page 78: Migros Magazin 31 2010 f BL

78 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Un centre pour oiseaux en

Sauter dans une piscine pourrattraper un espiègle cormo-ran, forcer un manchot à ava-

ler tout rond un poisson, assister àun lâcher de pélicans… Tout saufbanale, la vie quotidienne dans uncentre de réhabilitation pouroiseauxmarins!Certes, aucune pla-te-forme pétrolière n’a récemmentexplosé au large du Cap, mais lepersonneldeSANCCOB(SouthernAfricanFoundation for theConser-vation of Coastal Birds) ne chômepas pour autant.

Malades ou attaquéspar d’autres animaux«Les fuitesmineures d’hydrocarbu-res nous amènent régulièrement denouveaux oiseauxmazoutés, expli-queNola Parsons, la vétérinaire entitre du centre. Notamment en hi-ver (la période s’étendant d’avril àseptembre dans l’hémisphère sud),lorsque les courants marins se dé-placent en direction des côtes.»Ajoutons que les patients à plumespeuvent également être les victi-mesdemaladies,d’attaquesd’autresanimaux–notamment les phoques– ou, pour les plus jeunes, d’aban-don par leurs parents.

«Depuis la création de SANC-COB en 1968, plus de 86 000oiseaux ont été remis sur pattes,poursuit Nola Parsons. Des recher-ches universitaires ont par ailleursprouvé que la population de man-chots du Cap – une espèce mena-cée – est actuellement de 19% su-périeure à ce qu’elle aurait été sansnotre contribution.»

De quoi motiver la dizaine debénévoles locaux ou internationauxqui œuvrent au quotidien dans leslocaux du centre. Car SANCCOBfonctionne avant tout sur un sys-tème de volontariat. «Sans cela,nousne tournerions pas», confirmeNola Parsons. Et ZachPearl, un étu-

Sur quelque 4000 volatiles affectés par la marée noire dans le golfe du Mexique, plusde 500 ont retrouvé le chemin des airs grâce à des structures de réhabilitation spécialisées.Pour mieux comprendre leur travail, rendez-vous en Afrique du Sud.

Une bénévole nettoie un oiseau mazouté à l’aide d’un savon spécial.

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VIE PRATIQUEANIMAUX | 79

détresse

Victimes et rescapésDans le golfe duMexique

Près de 4000 oiseaux,700 tortues, des dizaines demammifères marins… La maréenoire dans le golfe du Mexique n’apas fini de compter ses victimes.Recouvertes de mazout, laplupart achèveront leur existenceen mer ou sur une plage. Pour lessurvivants, traumatisés etaffaiblis par l’épreuve, une lueurd’espoir: les centres de réhabili-tation de l’International BirdRescue Research Centre. Là, ilsseront lavés, nourris et soignés,avant d’être finalement remis enliberté. A ce jour, plus de 500oiseaux ont retrouvé le chemindes airs…L’évolution de la situation sur le Net:www.ibrrc.org

A SANCCOB

Dernière catastrophe de taille àlaquelle le centre sud-africain adû faire face: la marée noire du«MV Treasure» en juin 2000.1300 tonnes de fuel avaient étélibérées, causant la crise la plussérieuse du monde en matière de

préservation des oiseaux marins.Plus de 41% de la population demanchots du Cap avaient été misen danger.

Le bilan en quelques chiffres:➔ Environ 19 000 manchotsmazoutés.➔ 16 163 manchots réhabilités.➔ 1963 manchots décédés (soitseulement 10,6% de ceux admisaux centres – pour l’occasion,SANCCOB avait ouvert un autrecentre).➔ 12 000 bénévoles impliqués(environ 1000 par jour) sur unepériode de deux mois.➔ 400 tonnes de sardines(40 millions de poissons)consommées.

peine de morsure – ouvrir grandson bec à l’aide de deux doigts ettendre son coupour qu’il ne s’étouf-fe pas. L’autre main devant resterlibre pour attraper, au choix, médi-caments, poissons ou tube qu’il fau-dra enfoncer délicatement le longde la gorge de l’oiseau. Toute unetechnique!

«Au début, je n’osais pas tou-cher les oiseaux, confie d’ailleursJennieBancroft. J’avais troppeur de

me tromper, de leur fairemal.» Leschoses ont bien évolué pour cetteretraitée de 64 ans, originaire deJohannesburg.Voilà cinq ans qu’elletravaille à SANCCOBdeux ou troisjours par semaine et, à présent, c’estelle qui enseigne aux nouveauxvenus l’art de prendre soin desmanchots, cormorans et autresvolatiles.

La matinée se poursuit.Administration de médica-

diant américain de 21 ans, de ren-chérir: «Je sens que ma présenceest utile ici.» Pour ce futur vétéri-naire, l’expérience servira avanttout à étoffer sonCV. Pour d’autres,il s’agit d’occuper utilement des va-cances ou un congé sabbatique, oude satisfaire un intérêt de longuedate pour les oiseaux. «J’ai toujoursété fascinée par les pingouins et lesmanchots», reconnaît Jenny Sims,une jeune Anglaise de 23 ans.

8h: réunionmatinale autour dupanneau d’affichage afin de se par-tager les tâches du jour. A la tête dechaque service, un membre del’équipe fixe, épaulé de quelquesbénévoles. Si SANCCOB est sur-tout réputé pour son travail sur lesmanchots, goélands, cormorans,mouettes, fous du Cap et pélicanstrouvent également refuge ici, ré-partis dans les divers enclos et vo-lières du centre. Ces jours-ci, oncompte environ une trentaine depatients mais ce chiffre peut grim-per jusqu’à cent en période calmeet atteindre les milliers en cas demarées noires. Les plus mal enpoint sont dirigés vers les soins in-tensifs. Tout au long de leur séjourà SANCCOB, leur état de santé estcontrôlé, leur traitementmodifié etleur capacité à nager – pour lesmanchots – évaluée.Une fois le vo-latile remis sur pattes, il sera relâ-ché dans son environnement natu-rel avec, en souvenir de sonpassageau centre, une bague qui permettrade suivre son évolution.

8h 10: au boulot! Pour les béné-voles fraîchement débarqués, ils’agit avant tout d’apprendre les fi-celles du métier. Car, à premièrevue, la tâchen’a riend’évident! L’ob-jectif: maintenir fermement unmanchot entre ses cuisses, en utili-sant une seule main pour à la foisempêcher sa tête de bouger – sous

Le centre accueille unemajorité de manchots.

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Page 81: Migros Magazin 31 2010 f BL

VIE PRATIQUEANIMAUX | 81Migros Magazine 31, 2 août 2010

ments, réhydratation – aumoyen de seringues rem-

plies d’eau et de tubes–préparationdes poissons pour le repas, net-toyage des enclos et des piscines, àgrand renfort de désinfectant, ad-mission des nouveaux arrivants,rangements divers et variés: l’heuredu repas est bien vite arrivée.Soixante minutes à paresser au so-leil, l’occasion d’admirer le cadremagnifique de SANCCOB: les lo-caux se situent en effet dans unebanlieue de la ville, très judicieuse-ment nomméeTableView. Lamon-tagne de la Table domine l’horizon,tantôt entourée de brume, tantôt sedétachant nettement sur un cielazur…

Une opérationminutieuseL’après-midi, rebelote, la plupartdes patients devant recevoir aumoins trois doses de médicamentsen une journée. Un programmebien huilé? Certainement. Mais lajournée est souventmarquée d’évé-nements imprévus comme unecourse poursuite à travers le centrepour rattraper un cormoran avidede liberté ou une sortie en bateaupour relâcher des manchots aularge de leur colonie: «Unmomenttrès émouvant, raconte JennySims.On réalise vraiment l’importancede notre travail.»

Dans la liste des tâches moinscoutumières: le traitement desoiseaux mazoutés. Durant uneheure, le volatile estmaintenudans

unbassin rempli d’un savon spécialdilué dans l’eau. On procède alorsau nettoyage systématique de cha-que partie de son corps, au moyenparfois d’une brosse à dents sur lesendroits les plus touchés. Puisl’oiseau est rincé, l’état de ses plu-mes inspecté. Aubesoin, on recom-mence l’opération.

«Il s’agit d’une expérienceparti-culièrement éprouvante pourl’oiseau, reconnaît Nola Parsons.D’ailleurs, certaines personnes esti-ment que le jeu n’en vaut pas lachandelle et qu’éthiquement il vau-drait mieux laisser mourir cesoiseaux. Mais des études ont mon-tré que les chancesde réhabilitationexistent bel et bien.» (lire encadré)

Comme dans tout hôpital, il ar-rivequ’unpatient perde la vie. «Par-fois, nous ne savons même pas cequi a causé le décès, admet la vété-rinaire.» Lorsque le mal dont souf-fre l’oiseau estmanifestement incu-

rable, la vétérinairedoit se résoudreà mettre fin à ses souffrances. «Ilfaut penser avant tout à saqualité devie. Unmanchot avec une nageoirefracturée ne pourra plus évoluerdans l’eau par exemple. Quel genred’existencepeut-il alors espérer?»SiNolaParsonsn’aaujourd’huiaucunedifficulté à prendre ce genre de dé-cision, elle doit parfois se justifierauprès des bénévoles qui, bien sou-vent, ont tendance à trop s’attacheraux oiseaux dont ils s’occupent.

«Ames débuts à SANCCOB, sesouvient Jennie Bancroft, j’étaistombéeamoureused’un jeuneman-chot prénommé Charlie, résidentpermanent du centre. Puis il a at-trapé lamalaria. Il estmortquelquesjours plus tard. J’étais inconsolable.Depuis, je nem’autorise plus àm’at-tacher à ce point aux oiseaux. Je lesaime,mais lorsqu’ilsmeurent, jemedis qu’au moins on a tout essayépour les sauver.»

Donner un petit nom aux patients,une pratique courante? «On nepeut pas s’en empêcher, reconnaîtJenny Sims. Chaquemanchot a uncaractère bien particulier. CommeGeorge le curieux… il avait vrai-ment l’air de s’intéresser à tout.»SANCCOB n’encourage toutefoispas ce genre d’habitude: il s’agit dene pas accoutumer les oiseaux à lavie en captivité. «Le danger de lesapprivoiser existe, mais il est mi-nime, rassure Nola Parsons. Lesmanchots adultes par exemple re-trouvent rapidement leurs ins-tincts naturels. Avec les bébés,c’est une autre histoire. Mais c’estun risque à prendre si l’on veut lessoigner.»

17 h: la journée prend fin. Unmembre de l’équipe fixe resterajoignable toute la nuit, prêt à agiren cas de nouvelle arrivée. Quantaux bénévoles, ils goûteront unrepos bien mérité et comparerontavec fierté leurs blessures – car,avec toute la bonne volonté dumonde, impossible d’éviter detemps à autre lesmorsures, il s’agittout demême d’animaux sauvages– avant de reprendre du service lelendemain. Certaines vocationsseront nées: en ce qui concerneZach l’Américain, l’aventure enAfrique du Sud lui a donné envied’offrir de son temps aux oiseauxdu golfe du Mexique…

Tania Araman,de retour d’Afrique du Sud

Plus d’infos:www.sanccoob.co.za

Le SANCCOB a connu desdébuts épiques… dans unebaignoire! Anglaise établie auCap, Althea Louise BurmanWestphal s’intéressa rapide-ment au sort des manchots.Lors de la marée noire d’EssoEssen en 1968, elle décidad’accueillir chez elle les victimeset mit sa salle de bain à

disposition pour nettoyer lesoiseaux. Un bassin a ensuite étéinstallé dans le jardin d’Althea,avant qu’elle ne se procure dumatériel plus adapté. L’Anglaiseentreprit alors un long proces-sus pour sensibiliser legouvernement aux problèmesdes manchots et pour récolterdes fonds. SANCCOB était né…

Les bénévoles s’occupent en moyenne d’une soixantaine de volatiles. Un moment émouvant: un pélican est rendu à la vie sauvage.

Photos

C.Owen

/C.O

livier/SA

NCC

OB/T.Araman

Débuts dans une baignoire

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82 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Quand Chérubinapprend à sedétendre et à s’aimerLa sophrologie, technique de relaxation et de connaissance de soi,s’adresse aussi aux enfants. En quoi cela peut-il leur être utile?Les lumières de thérapeutes.

Les bouts de chou ont leurs sou-cis, aussi. Enurésie, tics, agres-sivité, peurs, turbulence, in-

somnies, difficultés scolaires,stress. «La sophrologie permet undéblocage, un déparasitage vis-à-visde parents et enseignants qui sontparfois très exigeants, signale Mo-nique Gilet, auteure de L’enfant etla sophrologie. Je traite les problè-mes de socialisation et d’affirma-tion de soi.Mais je ne réalise pas depsychothérapie. Je parlerais plutôtd’une sorte de rééducation.»

«Il suffit de recevoir dessensations»Apprendre à «accueillir ses émo-tions», comme le dit joliment Cé-cile Prêtre, sophrologue à Delé-mont. «Il n’y a pas d’échecs ensophrologie. Contrairement à larelaxation pure qui parfois ne per-met pas de se détendre. Il suffit derecevoir les sensations. On rétablitainsi un lien avec soi, sans juge-ment et sans a priori. Ce n’est pasune question de performance.»

La sophrologue Monique Gi-let, maman de six enfants, expli-que que lors des séances indivi-duelles, elle n’admet pas la pré-sence des parents. «Il s’agit demettre l’enfant en confiance etd’établir une relation de respect.La relation qui se crée entre le thé-rapeute et le bambin, l’alliancesophronique, ne doit pas impli-quer de complicité. Nous parlonsde l’évolution des symptômes

avant ou après la séance avec lesparents. Mais tout ce qui est ditpendant demeure secret.» CécilePrêtre passe du temps à l’expliqueraux parents jurassiens. «Père etmère peuvent encourager, s’inté-resser à la démarche. Mais, il estnécessaire qu’ils comprennent quepour se renforcer, se prendre encharge, se responsabiliser, l’enfantdoit faire le travail seul.»

AnnieVanPraet, sophrologue àPréverenges, constate que les émo-tions, même chez les enfants, sontsouvent «trafiquées, car on ne veutpas les reconnaître. Si on apprendà un enfant qu’elles font partie de lavie, il saura les canaliser, les gérer,éliminer le négatif.» Un plus pourde nombreux élèves, paralysés parla crainte des autres, de rougir, des’exprimer en groupe et qui du coupont mal au ventre dès que l’on pro-nonce le mot école. S’ils acceptentde jouer le jeu. «Le consentementde l’enfant reste fondamental. Inu-tile de le forcer à venir, on ne pour-ra pas avancer.»

Deux pôles: la consciencede son corps et l’imaginaireEt comment se déroulent les séan-ces, concrètement?La sophrologie,lorsqu’elle s’adresse aux petits, faitfonctionner deux pôles importantsdu patient: la conscience de soncorps et son imaginaire. «Je com-mence par demander à l’enfant cequ’il aime, afin qu’il se sente à l’aise,déclareMoniqueGilet.Cequine va

pas, il le dira au fil des séances. Unefois, et nous n’en reparlerons plus.Cela restera un secret.» Le travailconsiste ensuite à lui faire prendreconscience de sa respiration, de sesbras, de ses pieds, de ses mains, dechaque partie de son anatomie,grâce à différents mouvements et àdes jeux. «L’enfant a un corps quirépond très vite. Si quelque chosel’inquiète, il souffrira de la tête, duventre.»Et lorsque l’onmet le doigtsur sonbobo, onpasse à autre chose.Pour qu’il ne s’arrête pas unique-ment sur les points négatifs.

Commeun rêve éveilléUne fois détendu,Chérubin pourraentrer en état de sophronisation.«Cela ressemble à un sommeiléveillé, qui ressemble auxmomentsoù il rêvasse.» Assis dans un poufqui épouse la forme de son corps, ila l’impression d’être dans un nid,en sécurité, ce qui l’aide à somno-ler. Débute alors une histoire queraconte la sophrologue. L’universdes symboles, arc-en-ciel, animaux,mer et chemins, la thérapeuteconduit le bambin, en fonction dece qu’il apprécie, dans une sorte derêve. «La visualisation favorise dansla pratique la réalisation des projetsimaginés.» Les contrariétés et dé-ceptions se dissipent grâce auxcréations de l’imaginaire. Certainsgraviront des montagnes, d’autress’envoleront avec les nuages, au sond’une musique apaisante.

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VIE PRATIQUEGRANDIR | 83

Le voyage imaginaire terminé, lasophrologue l’aide à se réveiller pardes étirements, des exercices derespiration. «Il est indispensablequ’il se réapproprie le monde exté-rieur avant de quitter une séance.Le visage s’apaise, il sourit.» Ne luireste plus qu’à dessiner ce qu’ilvient de vivre, ce qui favorise aussison retour à la réalité. «Les enfantsn’ont pas de barrière, souligne Cé-cile Prêtre. Ils mobilisent très bienleurs ressources, car ils n’analysentpas comme les adultes.» La sophro-logue jurassienne, qui travaille par-

fois en atelier avec plusieurs parti-cipants, remarque que l’énergie degroupe peut être très porteuse. «Lasophrologie est une technique quipermet de se relier à soi-même,d’avoir conscience de qui on est, deson potentiel. Après, cela va au-delà de soi, on s’ouvre aux autres.On fait rayonner sa personnalité.»

Virginie JobéPhotos Plainpicture

A lire: «L’enfant et la sophrologie» deMonique Gilet, Ed. Desclée de Brouwer(2010).

Quelques noms de thérapeutes etidées de cours qui suivent laméthode du fondateur de lasophrologie, le professeurCaycedo. Certaines assurancescomplémentaires prennent encharge, ou du moins en partie, lesséances de thérapie. Ne pasoublier de se renseigner aupara-vant…➔ A Genève: le sophrologueFrançois Roch reçoit des enfants,de manière individuelle, quisouffrent de problèmes deconcentration, d’angoisses etaussi pour la préparation auxexamens.Infos: www.sophrologie-geneve.ch➔ A Neuchâtel: l’Ecole-clubMigros présente des cours desophrologie pour les enfants dèsle 9 septembre.Infos: www.ecole-club.ch/fr➔ A Bulle (FR): le sophrologueCédric Castella rencontre desenfants qui souffrent de problè-mes d’angoisses, face à uneséparation ou à des difficultésscolaires.Infos: www.interagir.ch➔ A Préverenges (VD): AnnieVan Praet propose des séancesde sophrologie aux enfants dès4 ans. Tristesse, colère, peur, elleleur apprend à gérer leursémotions.Infos: www.sophrologie-lausanne.ch➔ A Moutier (BE): en plus deséances individuelles avec lesenfants qui manquent d’attention,d’estime de soi ou encore ont desproblèmes à l’école, Jean-MarieJolidon prépare chaque année

des ateliers découvertes destinésà tous les bambins. Dès 5 ans.Infos: appeler le 032 493 55 14.➔ A Delémont (JU): CécilePrêtre, qui dirige un espacebien-être, Source Vive, accueilledes bambins dès 6 ans enséances individuelles (peurs,manque de concentration, baissescolaire, troubles du sommeil) etsuggère des ateliers à la carte,avec un minimum de quatreenfants.Infos: appeler le 032 422 84 43.➔ A Grimisuat (VS): dans soncabinet, Arielle Mabillard rencon-tre des adolescents principale-ment atteints par le stress etdésirant retrouver confiance ensoi.Infos: appeler au 079 778 79 25.➔ En Suisse: Claudia Sanchez etRicardo Lopez ont créé en 1985 la«sophrologie ludique» pour leenfants des rues en Colombie.L’Académie suisse de sophrologiea reconnu le concept en 1991. Ils’agit d’une «pédagogie créativedu développement personnel etde la connaissance de soi. Elleencourage l’autonomie de manièrepratique et progressive.» Laplupart des sophrologues utilisentcette méthode, ou s’en inspirent,dans leur travail avec les petits.Des cours sont donnés dansdifférentes villes et deux séminai-res par an sont dédiés aux adoset jeunes adultes.Pour en savoir plus: www.sophrologie-ludique.com; www.sophro.chPlus d’infos en Suisse romande: www.helptel.info/MedNatSophrologie.aspx

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Tirage contrôlé:508 186 exemplaires(REMP octobre 2009)Lecteurs: 601 000(REMP, MACH Basic 2010-1)

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Rédacteur en chef:Steve GaspozRédacteur en chef adjoint:Alain Kouo

Département Magazine:Patricia Brambilla,Laurence Caille, Céline FontannazMélanie Haab, Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Béatrice Eigenmann, Jonas Hänggi,Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, BenjaminBögli, Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Martin Jenni, SonjaLeissing, Fatima Nezirevic, NicoleOchsenbein Anna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli,

Marlyse Flückiger, Nicole Gut,Bruno Hildbrand,Gabriela Masciadri,Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber, Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Christina Rohner et PénélopeHenriod (resp. pour la Suisseromande), Cornelia Beutler, AntonJ. Erni, Franziska Ming, SusanneOberli, Olivier Paky, Keiko Saile

Correction:Paul-André LoyeInternet:Laurence Caille

Secrétariat:Stefanie Zweifel (responsable),Imelda Catovic, Doris Fischer,Cony Kappeler, Sylvia SteinerDépartement des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Nadia FalceAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Stephan Gartenmann

(responsable), Thomas Brügger,Nicole Costa, Yves Golaz,Hans Reusser, Kurt SchmidService Interne: Nicole Thalmann(responsable), Verena De Franco,Janine Meyer, Danielle Schneider,Jasmine SteinmannMarketing:Jrene Shirazi (responsable),Simone SanerMedia Services:Patrick Rohner (responsable),Eliane RosenastEditeur:Fédérationdes coopératives Migros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

A gagner5 bons d’achatMigros d’une valeurde 100 francschacun.

SolutionProblème n° 30Mot: investisseur

GagnantsMots fléchés n° 29Gabi Dupraz, LaConversion (VD); AndréImhof, La Chaux-de-Fonds (NE); LaurenceGros, Savigny (VD);Catherine Niklas,Lausanne (VD); OdetteRoh, Genève (GE).

Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, CP, 8957 SpreitenbachPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 567 568 (Fr. 1.-/appel,tarif depuis un réseau fixe)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 8 août 2010, à 18 heures.

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Page 86: Migros Magazin 31 2010 f BL

86 | Migros Magazine 31, 2 août 2010

Il dessine des motoset des hommesPhilippe Dionigi fige en noir et blanc des harleyistes et leurs machines,cumulant joliment ses deux passions de toujours: le dessin et la routeen V-Twin. Rencontre du côté de Morges.

Philippe Dionigi, dit Phil,58 ans, biker. Ce Morgiend’adoption,néducôtédeParis,

sillonne les routes d’ici et d’ailleurssur son Heritage Springer de plusde dix ans avec le gilet en cuir et lesbagues en argent. Son cœur, lui,serait plutôt d’or, un peu à l’étroitdans son ancien boulot de respon-sable commercial. «Je dessine de-puis l’enfance. C’est mon grand-père qui m’a initié au portrait.»

Jusqu’à l’année dernière, le jolicoup de crayon de Phil croquaitdes copains et quelques nus. «Etpuis un jour, mon regard s’est at-tardé sur les nuages qui couraientsur le chrome des phares. Et je mesuis dit que j’allais tenter de conci-lier mes deux passions.»

L’idée? Des portraits de mo-tards avec leurs Harley ou leurmoto sortant de l’ordinaire, en si-tuation et en noir et blanc. Philcommence par ce qui lui tombesous la main, un compagnon de vi-rée ou quelqu’un croisé sur la route.«Il y a quelques semaines, j’ai dis-cuté avec un Ecossais qui roulaitsur unemoto superbe, transforméeen Bobber. J’ai pris quelques pho-tos, et je vais lui envoyer son por-trait.» Son épouse et lui se sontlargement occupés de l’apprentis-sage de sonneveu.Cela lui a permisde combler une partie de son igno-rance mécanique. Une connais-sance indispensable lorsqu’il s’agitde détailler un cylindre ou unetransmission.

En juin, après une vingtaine depetits tableaux et les encourage-ments de ses amis, un article dansla presse spécialisée française faitvibrer son portable. Les comman-

Philippe Dionigi, dessinateur.Naissance: 31 janvier 1952,à Creil près de Paris.Etat civil: marié avec Isabelle

(depuis trente-six ans).Signe particulier: je me rase le crâne depuis une vingtained’années. Bien avant la mode.Il aime: la franchise, Giacometti, le printemps,le «Yes, we can».Il n’aime pas: l’hypocrisie, les voyages organisés,l’hiver, les sushis.Un grand rêve: vivre le plus longtemps possible à deux.

Carte d’identité

(d ui tr te ix

des commencent à arriver. Les de-mandes d’expos aussi. Et après unmois et demi chez le concession-naire local Biker’s Point, Phil s’ap-prête à emmener ses œuvres dansune célèbre enseigne lyonnaise. Cetalent ne fera sans doute pas unmé-tier, mais le Vaudois espère se faireconnaître suffisamment pour déve-lopper une activité régulière.«J’aime bien la sobriété. A part masignature, qui est l’empreinte demon index en rouge, je travaille ennoir et blanc, à l’encre de Chine,sans forcément dessiner l’ensemblede la machine. A partir d’un pointde vue oud’un pneu à peine esquis-sé, j’essaie de rendre mon dessinvivant, comme si l’on voyait sou-dain lamoto arriver ou partir.»His-toire que l’imagination, elle aussi,se mette en route.

Pierre LéderreyCarine Roth / arkive

Sur internet:http://black1.bleublog.lematin.ch

L’OBJET QUE JE NEQUITTE JAMAISMon appareil photo. En ce moment,un Nikon F80. Je me balade tout letemps avec, pour immortaliser unebelle moto, un paysage ou unepersonne que je croise.

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RÉUSSITEPHILIPPEDIONIGI | 87

MON PLAT DECHOIX

Le poisson. Je ne suis pastrès viande. Et pas bière non

plus, d’ailleurs. Alorsun poisson grillé,l’été sur uneterrasse à Uzès où

mon épouse et moidescendons souvent en

vacances, c’est le bonheur.

MON HOBBYMe balader en Harley, bien sûr,pour des longues vacancescomme pour des petits «runs».Même l’hiver, lorsque le tempsle permet. Je ne pose jamaismes plaques. Et je ne nettoiepas ma moto à chaque averse,elle est faite pour rouler.

MA DESTINATION DE RÊVEL’île de Paros, dans les Cyclades grecques. Préservée du tourisme demasse parce qu’il n’est pas simple d’y parvenir, j’y ai retrouvé le petit villagede Naoussou, trente ans après l’avoir aperçu la première fois. En plus, jene suis pas sûr que l’on y retournera.

MON LIEU PRÉFÉRÉLe port de Morges, où j’habitedepuis dix-huit ans, et ses deuxguérites. Je m’y arrête souventpour rêvasser. Parfois on aperçoitau loin le Mont-Blanc en arrière-plan, c’est magnifique.

MON ARTJ’essaie toujours de rendre mondessin vivant, comme si l’on voyaitsoudain la moto arriver ou partir.

Page 88: Migros Magazin 31 2010 f BL

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