Dossier de presse Exposition "Mille feuillets v"

E N S A P C Y G R E C 20, RUE LOUISE WEISS ENTRÉE DE 13H À 19H 75013 PARIS DU MERCREDI AU SAMEDI T +33 (0)1 43 38 49 65 [email protected] WWW.ENSAPC.FR/GALERIE-YGREC

É C O L E N A T I O N A L E S U P É R I E U R E D ’ A R T S D E P A R I S C E R G Y

République Française − Ministère de la Culture et de la Communication

M I L L E F E U I L L E T S VEn hommage à Bernard Point

DU 21 MARS AU 18 AVRIL 2015 VERNISSAGE LE 20 MARS A 18H

Jules Cruveiller, « Licenciée athénienne »

M I L L E F E U I L L E T S V

Du 21 mars au 18 avril 2015

E N S A P C Y G R E C


Avec : Antoine Auboiron, Todor Andreevski, Kevin Blinderman, Jules Cruveiller, Odonchimeg Davaadorj, Maya Gering, Fabienne Guilbert, Ángela Jiménez, Tomonari Kawano, Constantin Kyriakopoulos, Hélène Laporte-Bisquit, Ludivine Ledoux, Léon Lenclos, Marie-Claire Manlanbien, Alice Milien, Jeanne Moulins, Marion Mucciante, Juluan Pierre, Jeanne Tresvaux du Fraval et les éditions Quatre-Quarts

« L’exposition Mille Feuillets se propose de montrer quelques morceaux choisis d’une pratique – le dessin – qui parfois brouille les pistes et les frontières et se met à dialoguer avec d’autres disciplines. Dans notre cas, on le retrouve à tous les étages de l’Ecole et il en traverse toutes les années. Saisie en vol ou longue préméditation, singulier ou multiple, insistant ou discret, il est toujours engagement ouvert et vivant. » Catherine Lobstein

Commissariat: Catherine Lobstein & Agnès Noël

En partenariat avec Drawing Now - Le Salon du Dessin Contemporain





A N T O I N E A U B O I R O NNé en 1990 à Paris, il est étudiant en 5ème année à l’ENSAPC.Il est arrivé à Cergy en 3ème année après avoir obtenu une licence d’arts plastiques. Sa pratique s’articule principalement autour de la peinture, du volume et du son.

T O D O R A N D R E E V S K INé en 1988 en Bulgarie, il débute ses études supérieures en France, à l’université de Metz puis à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après la soutenance de mon mémoire en 2012, ayant pour sujet de recherche sa propre pratique personnelle (Enfilage de corps, une pratique du vêtement en expansion), il intègre l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Ses sculptures fabriquées en tissu représentent des corps. Elles sont des vêtements ou des personnages fictifs. Le tissu est modelé grâce à des techniques de suspension ou de nappage de matériaux invisibles et rigidifiant : ce n’est pas seulement le fil qui confère sa structure. Ce procédé permet à la couture de se décharger de l’armature et jouer un rôle proprement graphique dans mes installations.C’est ainsi qu’il met en regard les dessins automatiques avec les fils noirs, les corps à contrepoint des vêtements. Cette collision de supports, techniques et médiums caractérise sa pratique artistique.Il interroge la frontière qui existe entre l’art et la mode. Pour cette édition de Mille Feuillets, il présente des dessins dont le support est du tissu. Il met en évidence le passage, la trajectoire de l’aiguille sur des surfaces vierges. L’artiste empreinte des codes liés à la fabrication des vêtements et des objets décoratifs, pour nourrir ses recherches sur les manières à dépasser le dessin traditionnel.

K E V I N B L I N D E R M A NNé en 1994, il est étudiant en 2ème année de l’ENSAPC.Son travail repose principalement sur l’installation ce qui lui permet de travailler en situation pour des espaces et des événements précis.

J U L E S C R U V E I L L E RNé à Paris en 1989, il est actuellement en 5ème année à l’ENSAPC. Il a réalisé toute sa scolarité à Cergy, excepté un semestre en 4e année où il a effectué un échange de 6 mois à Barcelone. Sa pratique se concentre sur le dessin, la peinture, la vidéo et la photo.






O D O N C H I M E G D A V A A D O R JNée en 1990 en Mongolie, elle est en 4ème année à l’ENSAPC.Elle privilégie la pratique du dessin. Ce qui l’intéresse dans ce médium est le caractère narratif par son aspect direct et instinctif. Ses dessins ne se rattachent pas à la réalité, à la capture et à la retranscription du réel. Elle dessine à partir de son imagination, de ses rêves, auxquels elle mêle souvenirs d’enfance et éléments de la culture mongole, qu’elle transforme, pour tenter d’écrire une histoire.

M A Y A G E R I N GNée en 1990 aux Etats-Unis, elle a obtenu une licence en sciences humaines au Sarah Lawrence College. Elle est actuellement en 2ème année à l’ENSAPC. Son projet sur Illustrator repose sur la création d’un alter-ego : une personne d’origine étrangère qui devient une snob parisienne.

F A B I E N N E G U I L B E R TNée en 1993 au Mexique, elle est actuellement en 3ème année à l’Ensapc. Elle se consacre particulièrement au volume, installations in situ. Influencée principalement par l’Arte Povera et le Land Art, elle développe des projets autour des remaniements de matériaux naturels.

Á N G E L A J I M É N E ZNée en 1996 en Espagne, Ángela Jiménez est étudiante en 1ère année à l’ENSAPC. Elle a précédemment suivi des études au Lycée Français de Madrid et bénéficie maintenant d’une bourse d’excellence du Ministère d’Affaires Étrangères en France. Son travail tourne autour des grandes structures qui encadrent l’individu dans la vie d’aujourd’hui, leur mémoire et la vie qui réside en elles. Pour Mille Feuillets, elle a réalisé deux pièces, un collage qui joue sur la délicatesse paradoxale des grandes architectures industrielles et une animation mettant en scène une architecture animée, pleine de vie.





T O M O N A R I K A W A N ONé au Japon, Tomonari Kawano est diplômé du Bunka Fashion College, école de design liée à la mode du Japon. Après avoir commencé à développer une pratique artistique en parallèle de son travail de designer, il a décidé de quitter le Japon pour se consacrer entièrement à sa pratique de plasticien. Il continue aujourd’hui ses recherches dans le cadre de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2ème année.Le traditionnel stylo à pointe de verre japonais sert de base à ses dessins qu’il mélange au marker, à l’encre, à la lithographie et au collage. Comme un scientifique, il coupe, étire, transforme les corps à la recherche de nouvelles espèces. Il considère les corps comme des plantes que l’on taille, bouture et fait muter. Les vêtements y fusionnent avec la chair, l’humain se mêle l’animal, le masculin au féminin. Les frontières sont un terrain d’expérimentation, d’exploration dans lequel il espère trouver ce qui les rendra inutile.

C O N S T A N T I N K Y R I A K O P O U L O SNé en Grèce en 1994, il est en 2ème année à l’ENSAPC. Sa pratique s’articule principalement autour de la photographie, l’édition et l’image imprimée.

H É L È N E L A P O R T E - B I S Q U I TNée en 1994, elle est étudiante en 2ème année à l’ENSAPC. Elle suit en parallèle des études d’Histoire de l’Art et Archéologie à La Sorbonne Paris 4. Son travail allie peinture, installation et écriture. Elle s’intéresse en particulier aux notions d’espace, de tension, de limite, et se plait à jouer sur l’ambiguité du visible/invisible. L U D I V I N E L E D O U XNée en 1991, elle est en 3ème année à l’ENSAPC. Auparavant elle a obtenu un master d’Arts-plastiques à l’Université Rennes 2. Elle a également étudié 1 an à losBellas Artes de Barcelona à Barcelone, en échange ERASMUS. Sa sensibilité pour la ligne l’amène souvent au dessin. Que ce soit dans des installations, sculptures, ou sur papier. Son travail est toujours intrinsèquement lié au dessin même s’il apparait de différentes manières selon ses intentions.

L É O N L E N C L O SC’est un dessin animé en boucle composé comme une bande dessiné, un GIF qui, d’un blog, est venu pour un mois prendre place dans Mille Feuillets, l’histoire d’un type qui s’est perdu dans son fauteuil.





M A R I E - C L A I R E M A N L A N B I E N (MESSOUMA)Née à Paris, elle a vécu en Côte d’ivoire jusqu’à l’age de 15 ans, pays qu’elle a quitté en 2005 à cause de la guerre civile. Elle a poursuivi des études de graphiste avant de rentrer à l’ENSAPC. Ce qui l’intéresse dans la créolisation est le rassemblement et la réunion des éléments culturels divers au sein d’un même espace. Cette démarche lui permet d’effectuer des va-et-vient entre ethnicité, occidentalité et culture modernité. Elle puise ses sources dans ses cultures, créole antillaise, dans la culture Agnie, Akande Côte d’Ivoire aussi bien que dans la culture française, américaine et dans la mythologie polynesienne. C’est pourquoi dans ses dessins, éléments et symboles inspirés des tatouages maori, marquisiens et polynésiens, personnages de la mythologie Agnis, Akan cohabitent ainsi que des animaux issus de continents americain et africain. Les éléments graphiques travaillés en sérigraphie ou sur photoshop donne des compositions assez occidentales et modernes. Ces rencontres syncrétiques sont une tentative de faire dialoguer les culture entre elles.

A L I C E M I L I E NNée en 1991, elle est en 5ème année à l’ENSAPC. Elle a précédemment et en parallèle suivi des études de danse dans différents conservatoires de la région parisienne ainsi que, à distance, des études d’anthropologie à l’université de Strasbourg. Aux confluent de ces divers enseignements, sa pratique se developpe autour du rapport du corps à l’espace. Si en Occident le corps est frontière, il est dans les sociétés holistes relieur voire absent tant la personne et l’espace sont poreux entre eux. Ainsi chez les Canaques, le mot ‘karo’ qui se rapprocherait de la notion de corps se retrouve-t-il dans l’expression servant à designer le corps de l’eau, le corps de la hache ou le corps de la nuit. Mais «après tout, est ce que le corps du danseur n’est pas justement un corps dilaté selon tout un espace qui lui est intérieur et extérieur à la fois ?» (Michel Foucault, Le corps utopiques, les heterotopies, Nouvelles éditions lignes, p.19)

J E A N N E M O U L I N SNée en 1994, elle est en 1ère année de l’ENSAPC. Son travail repose sur l’expérimentation formelle. Sa série de dessins en noir et blanc joue sur la transformation de l’espace. Elle poétise le réel qui l’entoure et ne respecte pas les codes comme la perspective et les ombres. Les formes superposent l’espace, déambulent, évoquent des matières. Elle s’inspire des formes noires troublantes de Max Neumann, et les mets en scène dans un contexte dans lequel on peut se projeter. Elle tente de s’introduire dans ses dessins, imaginer la sensation prouite si ces paysages étaient réels.





M A R I O N M U C C I A N T ENée en 1993, elle est étudiante en 3ème année à l’ENSAPC. Elle a participé à des expositions collectives d’installation in-situ et de photographie. «Des petits portraits de toutes ces personnes partout. Dans la rue, assis, debout, immobiles, en courant, ces modèles uniques et leurs poses uniques, que parfois personne ne voit. J’aimerais tous les garder, alors je les note dans un carnet.»

J U L U A N P I E R R EÉtudiant actuellement.

J E A N N E T R E S V A U X D U F R A V A LNée en 1994, elle entre à L’ENSAPC en 2014 après une année aux Atelier de Sèvres. Son travail est une réflexion sur la création d’un nouveau monde pour une société nouvelle qui reste à construire. Ses dessins représentent un questionnement sur la condition humaine dans un monde imaginaire. Les illustrations évoquent l’enfermement de l’homme dans un système contraignant. Elles montrent à quel point l’être humain est soumis à des règles de vie difficiles dans cette société. On peut percevoir de l’ennui dans la vie mécanique de ces personnages. Elle tente de les saisir dans des situations figées de la vie déshumanisée. L’apparence parfois comique de ses personnages, cache en fait un monde grotesque triste risible dans lequel ils vivent... Entre couleurs et poésie. Douceur et mélancolie, ses travaux se répondent.

L E S É D I T I O N S Q U A T R E - Q U A R T SQUATRE-QUARTS est une revue sérigraphiée hebdomadaire née le 4 mai 2014 sous l’initiative d’Alexia Foubert et Léon Lenclos. Chaque mois, un ou plusieurs invités jouent avec les règles imposées : de la sérigraphie, du texte et/ou du dessin, choix d’une couleur, d’un titre, quatre cases toujours au même format. Quatre-Quarts ouvre ses cases et se façonne de l’intérieur, trouve son identité grâce aux artistes intervenants. A ce jour, ils sont dix à être intervenus, seuls ou en binômes : Alexia Foubert, Benjamin Geffroy, Léon Lenclos, Stephen Loye, Zoé Philibert, Noémie Pierre, Théo Robine-Langlois, MOSA, Marie-Yaé Suematsu, Matei Tigareanu.





Vue de l’exposition©photo : Marina Gadonneix







Constantin Kyriakopoulos, « Couverture 1 »©photo : Marina Gadonneix






De gauche à droite, Todor Andreevski, « Sans-titre » et « Breeze » ; Jules Cruveiller, « Licenciée athénienne »©photo : Marina Gadonneix





Y G R E C E N S A P C

YGREC EST UN LIEU D’EXPOSITION QUE L’ENSAPC A INAUGURÉ LE 9 MARS 2012 AU 20 RUE LOUISE WEISS, DANS LE 13ÈME ARRONDISSEMENT DE PARIS. IL RENOUVELLE LE PROJET DE «LA VITRINE», LIEU D’EXPÉRIMENTATION ET D’EXPOSITION DONT L’ENSAPC S’ÉTAIT DOTÉE IL Y A DIX ANS DANS LE 11ÈME ARRONDISSEMENT. SATELLITE ET MIROIR DE L’ENSAPC, YGREC EST UN ESPACE DE RECHERCHES ET D’INTERACTIONS ENTRE CERGY ET PARIS, ENTRE UNE ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE ET PROFESSIONNELLE. NI GALERIE NI CENTRE D’ART, YGREC S’AFFIRME COMME UNE TROISIÈME VOIE POSSIBLE VOUÉE À QUESTIONNER ET RÉINVENTER LA PRATIQUE DE L’ART.

Performance de Nicolas Puyjalon au sein de la programmaton «No Sport», 1er juin 2012, Exposition : «D’échec en échec sans perdre son enthousiasme», juin - juillet 2012ring : «Solo» de Stéphanie Lagarde

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