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1 Dossier de presse

Dossier de presse - Musées en Franche-Comté · 2 Sommaire • Communiqué de presse - page 3 • Présentation de l’exposition - pages 4 à 8 Hanoteau, entre Paris et la Nièvre

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Dossier de presse

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Sommaire

• Communiqué de presse - page 3

• Présentation de l’exposition - pages 4 à 8

Hanoteau, entre Paris et la Nièvre

Hanoteau et Courbet

Un peintre paysagiste

L’École des Roses

• Organisation de l’exposition – page 9

• Liste des œuvres de l’exposition- pages 10 et 11

• Visuels disponibles pour la presse - page 12

• Informations pratiques – page 13

• Pays de Courbet, Pays d’artiste - pages 14 à 19 Le musée courbet

Connaître Courbet grâce à la collection permanente

Des expositions temporaires pour comprendre l’influence de Courbet dans le monde artistique

La ferme Courbet de Flagey

Un lieu de vie et d’échange culturel pour tous

Les chambres d’hôtes

Le dernier atelier de Gustave Courbet à Ornans

La source de la Loue : un site valorisé et sécurisé

Les sentiers de Courbet

Pays de Courbet, pays d’artiste, label Ethnopôle

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Communiqué de presse

Exposition Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet

Jusqu’au 21 avril 2014 au musée Gustave Courbet

Hector Hanoteau (1823-1890), peintre paysagiste, fut à son époque un artiste renommé, influent auprès de ses pairs. L’exposition du musée Courbet dévoile une cinquantaine d’œuvres (peintures, sculptures, aquarelles, photographies) invitant à découvrir ou redécouvrir ce peintre aujourd’hui méconnu, qui partageait avec Gustave Courbet un même engouement pour la peinture de paysage. Ces œuvres proviennent de plusieurs musées français, dont le musée d’Orsay. Certaines œuvres de collections privées seront exposées pour la première fois.

Le paysage avant tout !

Hector Hanoteau est né à Decize, dans la Nièvre, le 25 mai 1823. Son goût pour la peinture s'affirme assez tôt. Il intègre l'atelier de Jean Gigoux à Paris et fréquente en parallèle l'École des Beaux-Arts de Paris.

S’il lui est arrivé de peindre quelques œuvres orientalistes lors d’un séjour en Algérie, Hector Hanoteau est avant tout un paysagiste attaché à sa région natale.

À partir de 1847 il participe chaque année au Salon, jusqu’en 1889. Reconnu pour ses toiles «si vraies, si vivantes, si sincères» (Albert de la Fizelière, L’union des Arts, 1864), les années 1860 voient sa consécration : il obtient plusieurs médailles dont une hors concours qui lui permet de voir tous ses envois acceptés chaque année au Salon sans passer par le jury.

Installé à Briet, il fonde une école de paysagisme qui sera réputée. Il travaille sur le motif, dans la Nièvre qu'il parcourt avec ses élèves. Parmi eux se trouvent Louis Marandat, Louis Tixier, Alfred Garcement et Paul Martin des Amoignes.

Un ami de Gustave Courbet

Courbet et Hanoteau étaient très proches et fréquentaient tous deux la Bohème parisienne, en particulier la Brasserie Andler.

Quelques œuvres en témoignent comme le Portrait d’Hanoteau par Courbet (1863 – collection privée) et une œuvre réalisée en collaboration, Baigneuses (1858), prêtée par le Musée d’Orsay.

Autoportrait, huile sur carton Collection Jean-William Hanoteau

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Présentation de l’exposition Au milieu du XIXe siècle, la peinture de paysage connaît un essor considérable, initié par les artistes de l’École de Barbizon qui affirment pour la première fois la nécessité de peindre en plein air et donnent à la représentation de l’élément naturel une importance jusque-là inégalée. C’est dans cette mouvance qu’est remarqué au Salon à Paris le nivernais Hector Hanoteau (1823-1890). Formé à la peinture dans des ateliers privés parisiens, il commence par des sujets réalisés en forêt de Fontainebleau et participe chaque année au Salon de 1847 à 1889. Les médailles qu’il reçoit en 1864, 1867 et 1869 marquent sa consécration en tant que paysagiste dont on loue les qualités de sincérité et de vérité. Ce succès est l’aboutissement d’une sensibilité très précoce à la nature qui a fait de lui un peintre reconnu en son temps mais aussi un passionné d’agriculture.

Hector Hanoteau partage sa vie entre Briet, petit hameau à côté de Cercy-la-Tour (Nièvre) et Paris, où, par l’intermédiaire du franc-comtois Jean Gigoux, il fait la rencontre de Gustave Courbet mais aussi de nombreux artistes de la Bohème qu’il côtoie.

Si Hector Hanoteau est longtemps resté oublié, ses œuvres demeurent encore aujourd’hui les plus emblématiques des paysages du Morvan. Son travail a été perpétué par les nombreux élèves qu’il a formés chez lui à Briet et qui ont constitué l’Ecole des Roses.

• Hanoteau, entre Paris et la Nièvre

Arrivé à Paris en 1841, Hector Hanoteau suit l’enseignement du peintre Charles-Caïus Renoux, connu pour ses scènes historiques commandées par Louis-Philippe pour le Château de Versailles. Puis, il intègre l’atelier du franc-comtois Jean Gigoux, lieu de rencontre de nombreux artistes comme Corot, Daubigny, Courbet, Harpignies, Français qu’il retrouve dans les cafés du Quartier Latin, la Brasserie Andler, le Caboulot ou le café de Fleurus.

Suite à un séjour en forêt de Fontainebleau, qui le conforte dans sa vocation, il expose pour la première fois au Salon en 1847 puis présente des œuvres à tous les Salons jusqu’en 1889.

Les pies du bocage, 1884, Decize, mairie

Hanoteau dans son atelier, photographie contrecollée sur carton .Collection Éric Fèvre

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Les premières années, il partage son temps entre Paris et Decize. Puis, en 1860 à la mort de sa mère, il hérite de la ferme de Briet où il séjourne avec sa jeune épouse Caroline. Mais il conserve aussi un atelier et un appartement à Paris dans un immeuble du passage Stanislas, composé de plusieurs ateliers occupés par les peintres Carolus-Duran, Beausset et Poucet. En 1861, Caroline meurt à Paris, quelques jours après la naissance de leur fils Marcel. En 1884, il trouve un atelier plus petit rue Boissonade, dans le quartier Montparnasse, près des ateliers de ses proches amis paysagistes Français et Harpignies.

• Hanoteau et Courbet Hector Hanoteau rencontre Gustave Courbet par l’intermédiaire du franc-comtois Jean Gigoux. Leur relation est très peu documentée mais les témoignages de l’époque rapportent une grande amitié entre les deux hommes, concrétisée par deux peintures : le Portrait d’Hector Hanoteau que Courbet réalise vers 1863 et que le peintre nivernais conservera toute sa vie et Les Baigneuses, de 1858, unique témoignage d’une collaboration entre Hanoteau et Courbet.

Les Baigneuses Ce tableau est mentionné dans les Notes sur le paysagiste Hector Hanoteau par son neveu le Général Maurice Hanoteau en ces termes : « Courbet était le boute-en-train des réunions du Caboulot et l’ami de cœur d’Hector Hanoteau ; ils avaient même songé à collaborer, l’un se réservant le paysage et l’autre, Courbet, les figures. Il existe un essai de ce genre, mais la part de Courbet s’y réduit à la tête d’une femme couchée. »

Portrait présumé de Madame Hanoteau, huile sur panneau, Collection particulière

Gustave Courbet, Hector Hanoteau, huile sur toile, Collection particulière

Hanoteau et Courbet, Baigneuses, 1858, huile sur toile, Musée d’Orsay

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La part respective des deux artistes dans l’exécution de l’œuvre reste discutée mais il semble fort que Courbet soit intervenu sur l’ensemble des deux figures, laissant à Hanoteau le paysage en arrière-plan. Le témoignage de 1883 d’A.M. Bélina dans son ouvrage Nos peintres dessinés par eux-mêmes fait également mention de cette œuvre. Même si l’auteur commet une erreur concernant l’âge de l’artiste, il nous indique qu’Hanoteau a conservé ce tableau dans son atelier : «L’atelier du maître est très intéressant. On y voit un tableau qu’Hanoteau exécuta à l’âge de vingt ans, en collaboration avec Courbet.» Ce tableau, qui mesurait à l’origine 200 x 155 cm, a été coupé entre 1930 et 1950, en haut et en bas. Le tableau dans son état actuel est donc le fragment d’une composition initiale dans laquelle on pouvait lire les signatures des deux artistes en bas à droite. Ainsi, la signature de Courbet que l’on observe aujourd’hui en bas à gauche du tableau est apocryphe, sans doute rajoutée au moment du rentoilage intervenu entre 1930 et 1950, pour donner plus de valeur à la peinture. Comme le révèlent un cachet et l’inscription à la peinture blanche «Eigent. V. Ribbentrop » au revers, le tableau a été acheté chez Raphaël Gérard (4 avenue Messine, Paris) par Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du IIIe Reich, le 25 octobre 1940. Il était certainement destiné à rejoindre le musée idéal souhaité par Hitler à Linz. Il a été repris par la France après la Seconde Guerre mondiale et confié à la garde des musées nationaux en 1951.

• Un peintre paysagiste Dès ses débuts, Hector Hanoteau se consacre au paysage. Après un court passage en forêt de Fontainebleau, il se rend à Compiègne en 1847 et en rapporte deux vues qui seront ses premiers envois au Salon. Il concourt ensuite deux fois pour le Prix de Rome du paysage historique : en 1849, avec Milon de Crotone dévoré par les loups puis en 1853 avec Le Bon Samaritain.

En 1854, le jeune artiste se rend à Médéa en Algérie, chez son frère. Au cours de ce voyage, il fait des séjours à Alger et Laghouat. Il rentre en France l’année suivante avec quelques toiles et de nombreux dessins et croquis. Il se fait remarquer à l’Exposition Universelle de 1855 en présentant le tableau Un campement arabe sous les murs de Laghouat.

Les années 1860 marquent la consécration du peintre avec plusieurs médailles aux Salons de 1864, 1868 et 1869. Sa production alterne entre scènes historiques ou anecdotiques et paysages de la tradition héritée de l’Ecole de Barbizon faisant des éléments naturels les seuls sujets de la toile. En 1867, il peint Les heureux de l’ouverture de la chasse véritable référence au Repas de chasse réalisé par Courbet en 1858.

Le bon Samaritain, 1850, huile sur toile, Nevers, musée de la Faïence

Tente berbère, 1854, Collection particulière

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« M. Hanoteau marche au premier rang parmi nos jeunes paysagistes. Après avoir, à la suite de M. Corot, donné, comme tant d’autres, dans l’erreur de la brume, et hanté en imagination les campagnes poétiques, le voilà qui aborde franchement la nature dans sa vigoureuse simplicité. C’est le Morvan où il passe une partie de sa vie, qui a accompli cette heureuse révolution, en soufflant à l’oreille de l’artiste ces deux mots, courts de texte, mais longs de portée : Être vrai, c’est être beau. […] L’exécution de M. Hanoteau est large et sûre ; ses terrains, ses ciels, ses arbres sont modelés avec une vigueur peu commune. Il en résulte des paysages clairs, lumineux, vivants, qui sont comme un fragment même de la réalité. » Jules-Antoine Castagnary, Nouvelle revue de Paris, 15 mars 1864

« Hanoteau, c’est la vigueur du modelé et l‘intensité des verts. Là, point de vague, point de brouillard, point de sentimentalité fausse : la nature saine et robuste du Morvan. […] M. Hanoteau vient d’entrer dans l’état-major de la peinture. » Jules-Antoine Castagnary, « Salon de 1864 », Courrier du dimanche, 12 juin 1864

« Encore un paysagiste en progrès, un rude et franc paysan celui-là : M. Hanoteau. […] passe sa vie en pleine campagne, au fin fond du Nivernais. Toujours à travers champs, par monts et par vaux, causant avec les paysans dans la cour de la ferme, ou au bord de l’abreuvoir ; […] l’artiste, qu’on pourrait croire par cela même un réaliste fougueux, est au contraire un peintre poétique par excellence. […] Ce peintre – qualité rare – est de ceux qui osent encore peindre vert. Mais que d’habiles dégradations, que de nuances infinies, dans cette gamme si fraîche et si douce à l’œil ! » Etienne Carjat, « Salon de 1868 », L’Eclair, 24 mai 1868

• L’École des Roses Hector Hanoteau fit l’admiration de jeunes artistes, parisiens ou nivernais, qui souhaitèrent suivre ses leçons et conseils. D’abord réticent, Hanoteau fonda finalement une école pour dispenser son enseignement. Les élèves logeaient au village des Roses et venaient travailler avec le maître à Briet. L’école ouvrait à la fermeture du Salon en juin et se terminait à la fin de l’année.

La vieille forge, juin 1872, Conseil général de la Nièvre

Les grenouilles, 1874, huile sur toile, Musée d’Orsay

Char à bœufs, 1884, huile sur bois, Nevers, musée de la Faïence

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Les cours se donnaient essentiellement dans les champs de la propriété ou dans le jardin, sur le motif, pour se terminer en atelier. Durant une dizaine d’années, une véritable petite communauté artistique vécut au village des Roses et à Briet. Le premier des élèves fut Georges Chicotot puis vinrent pour les principaux : Emmanuel Comoy, Louis-Jacques Marion, Pierre Léon Tessier, Henri de Marandat, Paul-Louis Martin des Amoignes, Alfred Garcement, Louis Tixier et son fils Marcel.

Paul Louis Martin des Amoignes, Le jardin d’Hanoteau, huile sur toile, Collection particulière

Char à bœufs, 1884, huile sur bois, Nevers musée de la Faïence

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Organisation de l’exposition

• Commissariat Cette exposition a été réalisée par l’équipe du musée Gustave Courbet d’Ornans : Frédérique Thomas-Maurin, conservateur en chef du musée Gustave Courbet, Julie Delmas, adjointe du conservateur, Élise Boudon, assistante conservation et service des publics, avec le soutien des services du Département du Doubs.

• Scénographie

Jean-Pierre Breuillot, architecte départemental

• Graphisme de l’exposition Fabienne Coste, Département du Doubs

• Catalogue

Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet Silvana Editoriale

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Les œuvres de l’exposition

Hector Hanoteau, Autoportrait, 1844, fusain et plume sur papier, Nevers, Musée de la faïence

Goupil & Cie (photographie) et Charles Gillot (photogravure), « Hector Hanoteau », Galerie contemporaine, littéraire, artistique, vers 1876, épreuve photomécanique, Collection Jean-William Hanoteau

Carl Elshoecht (Dunkerque 1797- Paris 1856), Hector Hanoteau, 1852, plâtre, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Autoportrait, huile sur carton, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Portrait présumé de Madame Hanoteau peignant, huile sur bois, Collection Éric Fèvre

Marcel Hanoteau (Paris, 1861 – Cercy-la-Tour, 1907), Hector Hanoteau, 1887, huile sur toile, Nevers, Musée de la faïence

Anonyme, Hector Hanoteau dans son atelier, photographie contrecollée sur carton, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Réunion d’artistes, carnet de croquis, Collection Éric Fèvre

Louis-Edmond Cougny (Nevers, 1831- Paris, 1900), Buste d’Hector Hanoteau, 1873, plâtre patiné, Nevers, Musée de la faïence

Louis-Edmond Cougny (Nevers, 1831- Paris, 1900), Courbet assis palette à la main, v.1855, terre cuite, Ornans, musée Gustave Courbet

Gustave Courbet (Ornans, 1819 – La Tour-de-Peilz, 1877) et Hector Hanoteau, Baigneuses, 1858, huile sur toile, Paris, musée d’Orsay, MNR 876, œuvre récupérée après la Seconde guerre mondiale et confiée à la garde des musées nationaux

Gustave Courbet (Ornans, 1819 – La Tour-de-Peilz, 1877), Portrait du peintre Hector Hanoteau, v. 1863, huile sur toile, Collection particulière

Hector Hanoteau, Les heureux de l’ouverture de la chasse, v. 1867, huile sur toile, Moulins, musée Anne de Beaujeu

Hector Hanoteau, Le bon samaritain, 1850, huile sur toile, Nevers, Musée de la faïence

Hector Hanoteau, Sans titre, Algérie, huile sur toile, Collection particulière

Hector Hanoteau, Laghouat, 1854, crayon sur papier, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Café à Blidah, 1854, crayon sur papier, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Tente berbère, 1854, fusain et craie sur papier bleu, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, La nourrice du pauvre, v. 1863, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, La victime du Réveillon, 1879, huile sur toile, 150,5 x 201 cm, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, Dessin préparatoire pour La victime du Réveillon, encre sur papier, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Dessin préparatoire pour La victime du Réveillon, 1878, crayon et rehauts de blanc sur papier, Collection Éric Fèvre

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Hector Hanoteau, La mare aux grenouilles, v. 1850, huile sur bois, Ornans, musée Gustave Courbet

Hector Hanoteau, Le soir, 1874, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, La mare du village, 1869, huile sur toile, Paris, musée d’Orsay

Hector Hanoteau, La mare, 1878, huile sur toile, Auxerre, musée d’Art et d’Histoire

Hector Hanoteau, La tournée du meunier, 1877, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, Les grenouilles, 1874, huile sur toile, Paris, musée d’Orsay

Hector Hanoteau, Les pies du bocage, 1884, huile sur toile, Ville de Decize

Hector Hanoteau, Le petit étang, 1884, huile sur bois, 26,5 x 35,3 cm, Dole, Collection Vuattoux

Hector Hanoteau, Char à bœufs, 1884, huile sur bois, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, Bordure de forêt, huile sur carton, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, Le coucher des dindons, 1889, huile sur bois, 26,5 x 35 cm, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, Un chemin à Briet, 1884, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Hector Hanoteau, La vieille forge, 1872, huile sur toile, Conseil général de la Nièvre

Hector Hanoteau, Ruisseau près de Saint-Pierre-le-Moutier, huile sur toile, Varzy, Musée Auguste Grasset

Hector Hanoteau, Le jardin de Briet, 1881, aquarelle sur papier, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Mon jardin en fleurs, 1879, huile sur toile, Clamecy, musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland

Hector Hanoteau, Sans titre, lavis d’encre noire, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Clair de lune, lavis d’encre noire, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Sans titre, lavis d’encre noire, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Fontaines noires, 1880, crayon sur papier, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Les pêcheurs de Loire, Plume et lavis d’encre noire, Collection Éric Fèvre

Hector Hanoteau, Études de détails (décor de vaisselle), 1849, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Bords de l’Aron, huile sur bois, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, La maison de Briet, huile sur bois, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Paysage, huile sur bois, Collection Jean-William Hanoteau

Anonyme, Hanoteau et ses élèves, photographie, Collection Éric Fèvre

Anonyme, Hector et le général Adolphe Hanoteau entourés des élèves, entre 1880 et 1890, contretype, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau, Marcel ( ?) peignant, huile sur bois, Collection Jean-William Hanoteau

Hector Hanoteau et Paul-Louis Martin des Amoignes (Saint-Benin d’Azy, 1850 – Nevers, 1925) Sous-bois, 1882, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

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Paul-Louis Martin des Amoignes (Saint-Benin d’Azy, 1850 – Nevers, 1925), La fontaine de Sauvry, 1919, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Paul-Louis Martin des Amoignes (Saint-Benin d’Azy, 1850 – Nevers, 1925), Le jardin d’Hanoteau Huile sur toile, Collection particulière

Alfred Garcement (Varzy 1842 – Varzy 1927), Le pertuis de La Forêt, près de Clamecy, avant 1878 huile sur toile, Clamecy, Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland

Alfred Garcement (Varzy 1842 – Varzy 1927), Matinée d’hiver, v.1899, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

Louis Tixier (Nevers, 1839 – ? 1881), La rentrée des foins, 1872, huile sur toile, Nevers, musée de la faïence

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Images disponibles pour la presse

Hector Hanoteau

Les pies du bocage

1884, huile sur toile, 146 x 200 cm

Ville de Decize

©Ville de Decize/François Billon

Gustave Courbet et Hector Hanoteau

Baigneuses dit aussi Deux femmes nues

1858, huile sur toile, 115,4 x 155,5 cm

Paris, musée d’Orsay

©RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel

Urtado

Hector Hanoteau

Mon jardin en fleurs

1879, huile sur toile, 81,2 x 100,3 cm

Clamecy, musée d’Art et d’Histoire Romain

Rolland

©Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland de

Clamecy / Emmanuel Berry

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Informations pratiques

Musée Gustave Courbet

place Robert Fernier, 25290 Ornans

Ouverture tous les jours, sauf le mardi, de 10h 12H et de14h à 18h Tél. 03 81 86 22 88 - Site internet : www.musee-courbet.fr

Tarifs Individuels : entrée au musée 6 €, entrée et visite guidée 10 € Groupes : entrée au musée 4 €, entrée et visite guidée 6 € Gratuité pour les enfants de – de 13 ans, les demandeurs d’emploi, les personnes handicapées, les bénéficiaires du RSA, les étudiants en histoire de l’art Musée gratuit le 1er dimanche de chaque mois

visites guidées de l’exposition temporaire à partir de janvier sans réservation tous les samedis à 11 h et dimanches à 15 h (sauf les premiers dimanches du mois) visites de l’exposition permanente les dimanches 5 et 19 janvier, 2 et 16 février, 2, 16 et 30 mars à 16h

Visites guidées sur réservation pour les groupes à partir de 10 personnes au 03.81.86.59.55 - [email protected]

Visites proposées en français, anglais, allemand et espagnol

Voir toutes les animations autour de l’exposition sur le site www.musee-courbet.fr

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Pays de courbet, Pays d’artiste

Le Doubs est une destination où Courbet se découvre dans un dialogue entre ses œuvres et nos paysages. L’ambition du Conseil général du Doubs est de valoriser ce patrimoine et de le faire partager par le plus grand nombre, grâce au projet Pays de Courbet, pays d’artiste.

Il s’agit d’un projet scientifique et culturel qui allie nature et culture autour du peintre et met en résonance les lieux symboliques de sa vie dans la vallée de la Loue et qui ont fortement inspiré son œuvre : le musée Courbet à Ornans, pôle phare du projet, le dernier atelier de l’artiste à Ornans, la ferme familiale de ses parents à Flagey, le site de la source de la Loue et les sentiers de Courbet, permettant à chacun d’admirer les paysages courbétiens.

Cette identité territoriale est évidente, tant la présence et l’œil de Gustave Courbet sont encore manifestes en ces lieux. Son œuvre ne se comprend pas sans référence à ses racines et les paysages qui l’ont inspiré. Ce sont ces paysages et les gens de son « pays » qui l’ont façonné. À tout moment, à Paris, au fait de sa notoriété, il revendiquait son appartenance à Ornans.

Le sens du projet « Pays de Courbet, pays d’artiste » est de faire rayonner l’artiste au-delà de son territoire, à partir de son pays.

• Le musée courbet

Le musée Courbet, propriété du Conseil général du Doubs, est labellisé «Musée de France» et «Maison des illustres». Entièrement rénové et agrandi sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte Christine Eideikins et de l’agence d’architecture Atelier 2/3/4, il s’ouvre aujourd’hui sur les paysages environnants et offre plus de 1000 m² d’expositions permanente et temporaire. Empreinte d’une grande modernité, sa nouvelle conception n’en respecte pas moins le caractère historique et intime des lieux.

Depuis le 2 juillet 2011, date de réouverture du musée, plus de 200 000 visiteurs sont venus le découvrir.

Sa configuration permet de réaliser des expositions temporaires en simultané avec l’exposition permanente. Le parcours muséographique entraîne le visiteur de l’une à l’autre, tout en lui offrant des vues inédites sur la Loue et Ornans. Le musée s’ouvre en effet en transparence sur les paysages environnants grâce à une galerie vitrée, une vigie, un sol vitré au rez-de-chaussée qui invite à marcher sur la Loue …

Connaître Courbet grâce à la collection permanente La collection permanente entièrement restaurée, est composée de 76 œuvres (peintures, dessins, sculptures, lettres, archives) dont 42 peintures et quatre sculptures de Courbet.

Gustave Courbet, le Chêne de Flagey, 1864, Musée départemental Courbet

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Dans la forme, il s’agit d’un parcours à la fois chronologique et biographique. Cette présentation permet une réelle et vivante compréhension du milieu auquel appartenait Courbet et de l’influence que l’artiste lui-même eut sur l’art de son temps.

Trois étapes importantes structurent ce parcours croisé vie/œuvre :

- 1819-1848 : Courbet, d’Ornans à Paris : sa famille, sa formation, la tentation romantique,

- 1849-1851 : Rupture et affirmation d’une esthétique nouvelle autour de L’après-dinée à Ornans puis de la trilogie du salon de 1850, Les casseurs de pierres, Les paysans de Flagey et Un enterrement à Ornans,

- 1852-1877 : Courbet, chef de file de la modernité, du Réalisme à l’Impressionnisme.

La diversité des collections permet d’aborder toutes les périodes de la vie du peintre et de sa carrière artistique, depuis ses œuvres de jeunesse réalisées à Ornans auprès de son premier professeur Claude–Antoine Beau jusqu’au magistral autoportrait à Sainte Pélagie, peinture majeure du musée. Des expositions temporaires pour comprendre l’influence de Courbet dans le monde artistique

Deux fois par an, le musée organise des expositions temporaires.

Les expositions réalisées :

- Courbet-Clésinger - Les graveurs de Courbet, - À l’épreuve du réel, Les peintres et la photographie au XIXe

siècle - Les chasses de Monsieur Courbet - Ronan Barrot - Courbet / Cézanne, la vérité en peinture

L’exposition à venir :

- Cet obscur objet de désirs. Autour de l’Origine du monde - du 7 juin au 1er septembre 2014, en collaboration avec le musée d’Orsay

• La ferme Courbet de Flagey

La ferme de Flagey fut la propriété familiale de la famille paternelle de Gustave Courbet jusqu’en 1910. Elle est aujourd’hui propriété du Département du Doubs. Elle offre, au cœur du monde rural, un espace culturel de qualité.

Un lieu de vie et d’échange culturel pour tous

Le Conseil général a souhaité que la Ferme Courbet devienne un lieu de vie et d’échanges culturels pour un large public. Du potager au « Café de Juliette » où l’on peut consommer des

Gustave Courbet, autoportrait à Sainte-Pélagie, Musée départemental Courbet, dépôt de la ville d’Ornans

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produits locaux, en passant par l’espace librairie/bibliothèque et les animations, la culture sous toutes ses formes donne vie à la maison familiale des Courbet.

La grange est aménagée pour accueillir des expositions et diverses manifestations culturelles gratuites (concerts, conférences, théâtre, expositions…).

Les chambres d’hôtes

L’ouverture de chambres d’hôtes en juin 2010, dont l’une était la chambre de Gustave Courbet, contribue également à faire vivre l’artiste et à marcher dans ses pas. La Ferme de Flagey dispose de trois chambres labellisées quatre épis par les Gîtes de France. L’une d’elles permet d’accueillir les personnes à mobilité réduite. À cela s’ajoute la chambre de Courbet, qui n’étant pas équipée en sanitaire doit être louée avec une autre chambre.

• Le dernier atelier de Gustave Courbet à Ornans

C’est le dernier atelier où Gustave Courbet vécut et travailla de 1860 à son exil en 1873. Il est aujourd’hui propriété du Conseil général du Doubs.

L’intérêt de cet atelier, au-delà de l’aspect historique, réside dans le fait qu’il contient encore des fresques réalisées par Gustave Courbet : la Seine à Bougival et l’Escault se jetant dans la mer, paysages chers au peintre.

Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, il fait l’objet d’une réflexion conjointe des services de la DRAC et du Département sur les conditions de restauration et d’aménagement définitif. Dans l’attente de sa restauration, le site est actuellement fermé au public.

• La source de la Loue : un site valorisé et sécurisé

Ce site était tellement cher à Courbet qu’il l’a peint treize fois.

Classé Natura 2000, il a été réaménagé par le Conseil général du Doubs, pour le rendre plus accessible, et en raconter l’histoire. Un film décrivant le site, son passé industriel et la perception qu’en avait Gustave Courbet est projeté dans la maison de la Source spécialement aménagée.

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• Les sentiers de Courbet

Afin de mieux connaître Courbet, le Conseil général du Doubs propose d’explorer les paysages qui ont tant inspiré l’artiste, grâce à des parcours reliant différents sites qu’il a peints.

Sept sentiers ont été aménagés et permettent aux promeneurs de s’imprégner des ambiances qui ont marqué l’artiste et façonné son regard. Ils ont été choisis pour leur intérêt culturel, historique et environnemental, mais aussi pour leur facilité d’accès. Ils forment des boucles ponctuées de clins d’œil et de points de vue privilégiés : - le Parcours de vie (4,5 km) propose pas moins de 14 étapes dans Ornans, depuis le musée jusqu’au cimetière – où se trouve la tombe de Gustave Courbet–, en passant par son ancien atelier et la maison de ses grands-parents Oudot,

- le Parcours de la Cuderie (6,5 km) suit le chemin que les habitants de Flagey empruntaient pour se rendre à la messe à Chantrans, village voisin. Il entraîne aussi le promeneur vers le moulin de la Bonneille qui appartenait au père de Gustave,

- le Parcours des roches (6,5 km) passe par quelques-uns des paysages immortalisés par le peintre,

- le Parcours de la source de la Loue (13,5 km), où le randonneur se retrouve au cœur de l’œuvre et des sites emblématiques : les gorges de Nouailles, la grotte des faux monnayeurs, le belvédère de Renédale…

- le parcours de la source du Lison, rend hommage à Charles Beauquier, autre personnage illustre du département. Député du Doubs, contemporain de Courbet qui, à la suite du procès sur la source du Lison, celui-ci fit voter le 21 avril 1906 la première loi de protection de l'environnement, dite loi Beauquier.

- le parcours Eau-Chasse-Bataille d’Alésia de 65 km en vélo (5heures) passe par le creux-Billard, la grotte Sarrazine, le Mont Mahoux, la forêt de levier et le pont du diable Migette.

- le parcours du ravin du puits noir (2, 5 km) nous fait découvrir la tuilerie des combes de Punay, le puits noir, le ruisseau de la Brême, la gouille à la chèvre… Au total, une dizaine de parcours constitueront une offre touristique nouvelle consacrée à Courbet.

Ce projet est conçu en partenariat avec les maires des communes concernées, l’office de tourisme d’Ornans, l’Union de la randonnée verte. L’Europe (FEDER), l’État (Commissariat de massif) et la Région Franche-Comté apportent leur soutien financier.

• Pays de Courbet, pays d’artiste, label Ethnopôle

Le projet a reçu le label Ethnopôle en 2010, reconnaissance scientifique de la valeur du projet « Pays de Courbet, pays d’artiste ».

Il est attribué par le ministère de la culture à une structure ou un projet :

- qui met en œuvre à la fois une politique d'action culturelle et de recherche en sciences sociales sur son territoire, - qui travaille sur une thématique de territoire dont l’intérêt porte au-delà de ce territoire et a pour vocation de devenir un pôle de référence sur le thème travaillé.

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Le projet « Pays de Courbet, pays d’artiste » a obtenu cette reconnaissance car il constitue à la fois une politique d'action culturelle et de recherche sur les rapports entre arts et territoires, plus précisément sur le rapport du peintre avec la Franche-Comté.

Dans l’œuvre de Courbet la question des rapports entre une production artistique et un lieu, l’interrogation sur l’attachement de l’homme à un « territoire » sont omni-présentes.

C’est autour de cet axe que seront construits les programmes de recherche et d’animation scientifique et culturelle de l’Ethnopôle, en regroupant autour du projet chercheurs en science humaines et conservateurs, en partenariat avec le ministère de la Culture.

Seuls quatre projets nationaux sont détenteurs de ce label.