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DR F. BouLDJENIB LABORATOIRE CENTRAL D’ANATOMIE ET DE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES CHU Ibn Badis Constantine

DR F. BouLDJENIB

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DR F. BouLDJENIB

LABORATOIRE CENTRAL D’ANATOMIE ET DE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

CHU Ibn Badis Constantine

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DéfinitionL’étude des lésions macroscopiques, histologiques

, ultra structurales et biomoléculaires apportées

par la maladie aux organes, aux tissus et aux

cellules

Elle se subdivise en deux volets:

Anatomie pathologique générale

Anatomie pathologique spéciale

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II-Historique L’anatomie pathologique remonte aux Egyptiens, Grecs (Hippocrate) et aux Perses

(momification des cadavres/ dissections anatomiques)

(Avicenne/Ibn Sina ) : utilisa les cadavres des champs de bataille à des fins scientifiques.

Giovanni-Batista Morgagni (1682-1771), professeur de médecine et anatomiste, peut être considéré comme le premier anatomo-pathologiste moderne. Il entreprit d'établir une relation de cause à effet entre les lésions constatées chez le cadavre et la sémiologie clinique. Il fonda à ce titre la "Méthode anatomo-clinique".

Le microscope optique apparut ainsi que l'étude des tissus et des cellules et la théorie cellulaire vit le jour , qui l'appliqua à la pathologie et en fit la base de la classification histopathologique des lésions.

Depuis les années cinquante, plusieurs avancées technologiques se sont ajoutées à la microscopie traditionnelle :

la microscopie électronique,

l'histochimie,

l'immunohistochimie et la biologie moléculaire.

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2]-Intérêt de l’anatomie pathologique

Permet de donner le diagnostic des maladies

Apprécie le pronostic des tumeurs

Guide la décision thérapeutique

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Le Bon de demande d’examenpermet, non seulement, d’aider au diagnostic mais, également, de

l’accélérer.

Etablissement (CHU, hôpital, service, clinique…)…………… Nom………….Prénom………….Age………Sexe………… Nature du prélèvement (biopsie simple, exérèse, chirurgicale) Siège du prélèvement……………………………………….... Date du prélèvement ……………........………………………. Aspect macroscopique de la lésion…………………………... Données biologiques…………………………………………. Données radiologiques……………………………………….. Tout autre renseignement clinique utile……………………… Nom et coordonnées (n° de tel) du médecin traitant (pour être

joint en cas de nécessité).

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Types de prélèvements

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La cytopathologie

1]- Définition:

Etude des cellules en dehors de leur contexte tissulaire

Deux indications:• Diagnostic• Dépistage

L’étude cytologique peut intéresser : • Les muqueuses et les organes creux en contact avec l’extérieur (col

utérin, muqueuse ORL, arbre bronchique…)• Les organes solides (sein, thyroïde…), ou de siège profond

(ganglions rétropéritonéaux, foie…) • Les épanchements liquidiens: physiologique ou pathologique

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2]- Techniques de prélèvement en cytologie:

Cytoponction à l’aiguille; peut être radioguidée

Prélèvement au porte coton (un abaisse langue , une spatule, une brosse ou un écouvillon) :pour des lésions cutanées ou des muqueuses (buccales ou vaginales).

Apposition (pièce opératoire fraiche ou ganglion)

Le matériel arrive au laboratoire sous forme d’étalements sur lames ou de liquide

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3]- Fixation:

Séchage à l’air libre

Les fixateurs

chimiques:

-Mélange alcool 95°C et éther à parties égales. -Atomiseur de laque pour

cheveux

-Le liquide de carnoy

4)Les colorations:

-Papanicolaou

-MGG (Giemsa)

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Muqueuse buccale

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frottis cervico-vaginal

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5]- Apports et limites de la cytopathologie

La technique est simple et peu invasive

le résultat peut être rendu, au besoin, quelques heures après l’arrivée du prélèvement.

Indiquée dans le dépistage des lésions Précancéreuses

Ses limites : peu fiable( doit être confirmée par un

examen histologique)

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Prélèvements tissulaires Des biopsies et ponction-biopsies

Les pièces opératoires

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Biopsies et ponction-biopsies Faite dans un but diagnostique et/ ou

thérapeutique(biopsie exérèse)

Deux techniques:

des biopsies à la pince, au bistouri ou au sonde endoscopique (de la sphère ORL, bronchiques, du tube digestif…) ;

ou de ponction – biopsies à l’aiguille ou un trocart (par exp. du sein, du foie, du rein, de la prostate…), souvent guidées par l’imagerie.

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Avantages En plus des données sur l’aspect des cellules tumorales, les

biopsies ou ponction – biopsies renseignent sur l’architecture de la lésion.

Il est de plus possible sur biopsie de fournir certains critères pronostiques (degré de différenciation, grade…).

Des marquages histochimiques et immunohistochimiquespeuvent également être réalisés à tout moment sur de nouvelles coupes à partir du bloc en paraffine

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Limites et risques Limites: problème de représentativité du prélèvement:

• Prélèvement de petite taille

• Présence de nécrose

• Morbidités: risques faibles

• Risque hémorragique (hématome local)

• Réaction inflammatoire

• Risque d’ensemensement

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LES PIECES OPERATOIRES Il s’agit:

de matériel de résection à la curette (curetage d’u kyste

maxillaire)

de pièce d’exérèse segmentaire ou totale, d’une tumeur ou

d’un organe.

• Chaque fois que possible, Ce matériel doit être envoyé

frais (non fixé) au laboratoire.

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LE DIAGNOSTIC ANATOMOPATHOLOGIQUE

Le diagnostic anatomo-pathologique découle d’une cascade d’étapes interdépendantes l’une de l’autre

Elles se résument en : étape du prélèvement étape de la fixation étape de la macroscopique étape de la confection des coupes : déshydratation désalcoolisation inclusion coupe Étalement Coloration

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ETUDE MACROSCOPIQUE

Examen à l’œil nu

Apprécie les aspects morphologiques(poids, forme,

coloration, consistance, topographie)

Faire un schéma

Faire des coupes - Organes creux………….ouverts

- Organes pleins…………découpés

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Matériel de la macroscopie

Liège

Pinces

Bistouri

Couteaux

Mètre ruban

Gants

Canule

Ciseaux

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La peséeBalance Classique placée dans la salle de macroscopie pour peser les pièces adressées au laboratoire.

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Tumeur du colon, elle occupe une extrémité de la pièce opératoire

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Rate de 30 cm selon le grand axe

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Macroscopie

Mesure de la pièce opératoire

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Macroscopie

Mesure de la tumeur

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Macroscopie

Prélèvement au niveau d’une pièce opératoire (larynx)

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Cassettes Elles comportent de petites perforations pour que les prélèvements baignent dans les produits

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Fragment prélevé de la pièce opératoire et placé dans une cassette

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La fixationLa fixation est un moyen technique

(physique ou, surtout chimique) qui permet de garder les structures tissulaires à étudier dans un état aussi proche que possible de l’état vivant.

Elle s’oppose à l’autolyse des constituants fondamentaux sous l’effet des enzymes cellulaires.

Elle s’oppose aux distorsions et rétractions.

Elle protège contre l’attaque bactérienne.

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Le formol (HCHO) Plusieurs fixateurs

Le formol est le plus utilisé pour ses qualités de bon fixateur et conservateur.

Il est disponible sur le marché sous forme d’une solution mère de formaldehyde de 30 à 40 % de concentration.

Solution tamponnée à 10 % à PH neutre

Les bons de demande d’examen

comportant les renseignements

cliniques, accompagnent les

cassettes.

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ETAPE DE LA CONFECTION DES COUPES

Déshydratation

Désalcoolisation

Inclusion en paraffine

Coupe des blocs au microtome

Etalement sur lame

Coloration: Hémalun………..noyau [en bleu violet]

Eosine………….cytoplasme [en rose]

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Le Traitement des tissus

Il est fait d’une manière automatique à l’aide d’un

automate de traitement des tissus.

Celui-ci comporte 12 bacs :

7 d’alcool (éthanol) pour déshydrater les tissus.

3 de xylène pour éliminer les traces d’alcool

(désalcoolisation) et clarifier les tissus.

2 de paraffine pour occuper la place de l’eau retirée des

cellules.

Il comporte, également, un programmateur qui permet

de faire passer les panniers remplis de cassettes d’un bac à

l’autre d’une manière automatique.

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Automate de traitement de tissus( tableau de programmation)

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Automate à inclusion ouvert avec 2 paniers

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L’inclusion Il s’agit de faire pénétrer à l’échelle cellulaire une substance

homogène et solidifiable appelée paraffine.

Il s’agit, également, de confectionner des blocs de paraffine,

dans lesquels sont inclus les prélèvements à étudier, à l’aide de

moules.

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La paraffine

C’est une substance blanche, cristalline, insoluble dans l’eau et l’alcool.

Les paraffines idéales sont celles ayant un point de fusion entre 50 et 60°C et constituées de paraffine très purifiée mélangée à des polymères synthétiques.

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Module d’enrobage complet

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Console chauffante

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Prélèvement placé au fond du moule

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Blocs de paraffine

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La coupe

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Etalement

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Des prélèvements étalés sur des lames déposées sur une

plaque chauffante

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Porte lame circulaire

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LA COLORATION

Les colorations histologiques sont très nombreuses et variées mais se résument schématiquement en trois types de coloration:

Les colorations topographiques : Ce sont des colorations standards associant à la fois :

une coloration nucléaire (l’hématoxyline est le colorant nucléaire fondamental de la technique histologique. Il colore les noyaux en bleu violet foncé)

une coloration cytoplasmique dite de fond (faite à l’aide de colorants acides : Eosine, érythrosine et Orange G. Le cytoplasme est éosinophile)

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LA COLORATION Les colorations histochimiques : Elles visent à

mettre en évidence une substance dans le tissu examiné : glycogène, mucus, graisse, pigments ferriques, mélaniques…

Les colorations structurales :

Elles mettent en évidence les composants intimes de certaines structures tissulaires : fibres élastiques, fibres réticulaires.

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La coloration standard La coloration standard, (de routine) universellement

adoptée en anatomie pathologique, est celle dite « Hemalun-Eosine »

Colorer dans l’Hemalun pendant 3 à 5 min. Colorer dans une Solution aqueuse d’Eosine à 1% (5 à 7

min.) Résultats:• Noyaux bleus à bleus-noirs• Cytoplasmes roses à rouges• Hématies roses vifs• Collagène rose très pâle• Fibres élastiques roses vifs

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Le montageLe montage consiste à protéger le

prélèvement étalé sur la lame en collant

une lamelle à l’aide d’une résine.

Le prélèvement est, ainsi, protégé

contre les traumatismes et le

dessèchement.

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La lamelle avec la résine va être placée sur la lame

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Lames colorées

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Plateau avec lames et bons de renseignements

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Meuble de rangement des blocs

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La Lecture

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Tumeur mixte

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Examen extemporané C’est un examen anatomo-pathologique rapide

pratiquée pendant une intervention et dont les résultats immédiats(en moins de 30 minutes) permettent d’orienter les suites de cette intervention

Se fait à l’aide d’un appareil à congélation (- 30°), type "cryostat" ou "cryocut" (utilisés surtout en milieu hospitalier).

Le prélèvement doit être adressé immédiatement, à l’état frais, sans fixateur ni sérum physiologique.

Le but est de fournir un diagnostic histologique immédiat .

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Examen extemporané Le plus souvent, l’examen extemporané est

histologique ; il est effectué sur un tissu frais durci par congélation (-20 à -30°C environ) et coupé avec un microtome à congélation coupes ou cryomicrotome(microtome dans une enceinte réfrigérée) d’épaisseur < 10 µ avec coloration rapide de la coupe. Cette technique permet un résultat en général en moins de 30 minutes.

La coloration : la plus rapide est le Bleu de Toluidine suivie par une coloration rapide avec de l’ Hématéine-Eosine en un second temps.

L’avis extemporané ne représente pas une réponse définitive. L’examen histologique après inclusion en paraffine fait partie intégrante de l’acte.

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Histomorphométrie Spécimen osseux non décalcifié+++

Fournit des informations qualitative et quantitative sur la structure osseuse et le remodelage osseux

Un test diagnostique(maladies métaboliques osseuses) et thérapeutique

Administrartion de tétracyclines 3 semaines avant

Pratiqué au niveau de la crête iliaque antérieure

Fixation au formol, éthanol 70% et enrobé ensuite dans une résine de plastique

Coupes a l’aide d’un microtome robotisé

Analyse par un microscope optique, polarisé ou à fluorescence muni d’une caméra et ordinateur (superficie, épaisseur, et le périmètre du tissu, organites intra-cellulaires)

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L’immunohistochimie

Capable de détecter une substance ou un constituant par

mise en évidence indirecte d’un anticorps spécifique

dirigé contre cette structure ou cette substance (mise en

évidence des cytokératines dans les tissus épithéliaux, de

la desmine dans les tissus musculaires, de la protéine

gliofibrillaire acide dans les astrocytes…).

Permet d’établir le phénotypage des tumeurs.

Les marquages immunohistochimiques sont réalisés le plus souvent sur coupes en paraffine, en complément de l’examen histologique standard,

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L’immunohistochimie Antigène:

Les antigènes sont plus souvent des molécules protéiques. Chaque Ag. est constitué de plusieurs motifs antigéniques – « les épitopes » - dont chacun est reconnu par un anticorps, plus précisément par une partie de celui-ci - « paratope ».

Il peut s’agir soit :

1-de molécules normalement présentes, ;

2-de molécules qui s’y déposent à la suite d’un processus pathologique

3-de molécules exogènes comme les Ag. viraux, microbiens ou autres

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L’immunohistochimie Anticorps: Ce sont des glycoprotéines reconnaissant de façon

spécifique et avec une affinité élevée les antigènes contre lesquels ils ont été produits. Ces anticorps peuvent être soit :

Polyclonaux : ils sont obtenus par immunisation d’un animal (lapin ou chèvre le plus souvent) par injection répétée de l’Ag. purifié. Leur avidité pour l’antigène peut être faible.

Monoclonaux : ils sont sécrétés par un clone cellulaire immortalisé de l’animal immunisé par l’Ag. Les anticorps monoclonaux présentent une affinité constante correspondant à leur force de liaison à l’Ag.

Des centaines d’anticorps sont commercialisés par de nombreuses firmes.

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L’immunohistochimie Ce sont des substances

visibles (en lumière blanche, ultraviolette…) qui permettent de repérer le site de fixation de l’anticorps sur l’Ag. recherché. Ces marqueurs sont couplés de façon covalente à une autre molécule (Ac. primaire ou secondaire,).

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Immunofluorescence directe Une technique d’immunomarquage, qui utilise des anticorps

ainsi que des fluorochromes

Permet de révéler la présence, l’absence ou la localisation d’une protéine spécifique par émission de fluorescence.

Utilisation d’un anticorps dirigé contre la molécule recherchée (antigène). Cet anticorps est couplé à un fluorochrome

Microscope à épifluorescence ou un microscope confocal

Indications: Détection de dépôts d’immunoglobulines ou de protéine de compléments

Quantifier l’expression d’oncogénes

Déterminer la qualité du sperme

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Examen en lumière polarisée Microscope optique qui utilise un faisceau de lumière

polarisée

Utilise un polarisateur localisé avant l’échantillon et un analyseur (perpendiculaire au premier) après pour empêcher la lumière premièrement polarisée de passer

Certaines substances placée entre les deux polarisateurs perturbe le faisceau lumineux qui va adopter de nouvelles vibrations dont certaines vont pouvoir passer traverser l’analyseur(composition chimique particulière)

Exp: substance amyloide

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Microscopie électronique Utilise un faisceau d’électrons pour illuminer

prélèvement

Très haute résolution(jusqu’à5millions de fois)

Fixation par des aldéhydes (protéines) ou le tétroxyded’osmium (lipides) ou une cryofixation

Prélèvement enrobé dans la résine acrélique puis coupé par un ultramicrotome (60-90nm)

Technique couteuse

Intérêt pour une étude ultrastructurale des tissus (biopsie musculaire +++)

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Hybridation in situ L'hybridation in situ (HIS) est une technique de laboratoire pour

localiser une séquence de nucléotides connue monobrin (ARN ou ADN) sur une coupe histologique de tissu.

Cette technique repose sur la complémentarité des bases nucléiques entre elles (en effet, si l'on place dans un même milieu deux monobrins inverses complémentaires, ils vont naturellement se rapprocher pour former une hélice

Applications:• Recherche de remaniements du génome• Localisation d’un gène• Analyse de l’expression d’un gène• Recherche d’altérations sur un gène• Empreintes génétiques

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Hybridation in situ

Ainsi, pour pouvoir localiser une molécule d'ADN ou ARN, on doit:

la dénaturer en la chauffant (la séquence double brin (en hélice) devient mono-brin)

choisir une sonde complémentaire de la séquence cible

marquer la sonde (pour qu'on puisse la repérer et la visualiser):des isotopes radioactifs comme le tritium H³, P32 ou S35 qu'on peut révéler par autoradiographie, des produits fluorescents (on parle alors d'hybridation fluorescente in situ (FISH)), ou encore avec des anticorps marqués par une enzyme

L'HIS est également réalisable en microscopie électronique

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Hybridation in situ

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Amplification en chaîne par polymérase

LA PCR La PCR est une technologie qui a bouleversé la biologie

moléculaire et s'est implantée très rapidement dans les laboratoires L'amplification en chaîne par polyméraseou réaction en chaîne par polymérase (PCR est l'abréviation anglaise de polymerase chain reaction, l'acronyme français ACP pour amplification en chaîne par polymérase est très rarement employé), est une méthode de biologie moléculaire d'amplification génique in vitro, qui permet de copier en grand nombre (avec un facteur de multiplication de l'ordre du milliard), une séquence d'ADNou d'ARN connue, à partir d'une faible quantité (de l'ordre de quelques picogrammes) d'acide nucléique (séquence spécifique d’ADN (l’Amplicon)

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Les différentes étapes de la PCR Phase de dénaturation

Phase d’hybridation ou d'appariement des amorces

Phase d’élongation

Les trois étapes, constituant un cycle de PCR, sont effectuées à des températures différentes permettant de contrôler l’activité enzymatique

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