e o 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE Enseignants ...€¦ · ciŸre de l’Histoire qui rapporte tout succŸs de cet Etat ﬁ l’inﬂuence oc-culte d’une minoritŁ militante

LeMonde Job: WMQ0509--0001-0 WAS LMQ0509-1 Op.: XX Rev.: 04-09-99 T.: 11:08 S.: 111,06-Cmp.:04,11, Base : LMQPAG 17Fap: 100 No: 0349 Lcp: 700 CMYK

55e ANNÉE – No 16986 – 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIDIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d’Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 1999

CINÉMA

Télés et radios, demandez le programme Les chaînes ont présenté leurs grilles de rentrée. Pas de révolution mais une grande continuité,

et une obsession : rajeunir leur public. Pages 4-5-6

GUY BEDOSCet ami de la télécoanime avecFlorence Belkacemune émission sur

Canal+, ironiquement baptisée« Bienvenue en France ! ».Page 7

PICASSOArte consacre plus de cinqheures de portrait et dedocumentaires à ce peintre de

génie.Page 13

Une nouvelle page présentela critique de tous les filmsdiffusés sur les grandeschaînes hertziennes.Page 36

SPORTSLes Bleus affrontentles Arméniens :un match décisifde l’Euro 2000.Page 38

LE MONDE TÉLÉVISION

a Radios, télés : les nouvelles grilleset les animateursde la rentrée

GÉ

RA

RD

FO

UE

T/A

FP

Israël-Palestine :l’accord, enfin

ISRAËL et l’Autorité palesti-

Indonésie :78,5 %des Timoraisont voté pourl’indépendance

VINGT-QUATRE ANS après l’in-

A la téléviBOGOTA

ENTRETIEN

Rencontreavec Mme Chirac

Un nouveau statutpour la Corse ?

LES ÉLÈVES du primaire et du ments « ordinaires », un collège

Enseignants : la trêve de la rentréeb Lundi 6 septembre, les élèves du primaire et du secondaire font leur rentrée b Les enseignants

découvrent les nombreuses nouveautés introduites par Claude Allègre b Entre interrogationset doutes, le climat syndical est apaisé b Même le comité anti-Allègre semble assagi

secondaire feront leur rentrée, lun-di 6 septembre. Pour préparer l’an-née, les professeurs des collèges etlycées ont passé deux jours avecles chefs d’établissement, jeudi 2 etvendredi 3 septembre. Les débatsn’ont pas été centrés sur la person-nalité du ministre de l’éducationnationale, Claude Allègre, mais surl’entrée en application de ses pre-mières réformes. Les enseignantsont en effet découvert lors de cette« prérentrée » les conséquencesdes nouveautés introduites parClaude Allègre et sa ministre délé-guée à l’enseignement scolaire, Sé-golène Royal. Les heures de « viede classe », la généralisation desdeux heures d’études dirigées, letutorat, la remise à niveau desélèves en difficulté, les nouveauxprogrammes et l’aide individuali-sée suscitent beaucoup d’interro-gations.

Afin de rendre compte du climatde cette « prérentrée » ensei-gnante, les reporteurs du Monde sesont rendus dans deux établisse-

Le fantasmdu « lob

QU’UN PRÉSIDENT de la Répu-

sion colombienne, le noir et blanc contre lpour 100 000 habitants), un million de dépla- vail parfoi

des Yvelines et un lycée d’Indre-et-Loire. Les professeurs s’interrogentsur l’efficacité des heures de re-mise à niveau, les contours del’aide individualisée aux élèves etle contenu du nouvel enseigne-ment d’« éducation civique, juri-dique et sociale ».

Sur le front syndical, le climat estplutôt paisible. Pour l’heure, il n’ya pas d’appel à la grève, à l’excep-tion de celui des personnels del’enseignement agricole public.L’approche des élections profes-sionnelles des enseignants du pre-mier et du second degré, qui au-ront lieu en décembre, pourraitcependant susciter des tensions.Quant au comité anti-Allègre, quiavait animé l’agitation durant l’an-née scolaire 1998-1999, il chercheun nouveau souffle. Réuni, vendre-di 3 septembre, à Paris, il a exclutout mot d’ordre de grève et déci-dé de chercher de nouveauxmoyens d’action.

Lire page 8

vasion de l’ancienne colonie portu-gaise par les forces indonésiennes,78,5 % des électeurs de l’île ont re-jeté l’offre d’autonomie proposéepar Djakarta et se sont prononcéspour une indépendance à hautrisque, lors du référendum organi-sé le 30 août. Dans la capitale, Dili,l’armée et la police quadrillent lesrues désertes alors que les milicesanti-indépendantistes continuentde faire régner la terreur dans unelarge portion du territoire. Des mil-liers de Timorais se réfugient dansles églises, les écoles ou s’enfuientdans les montagnes pour échapperaux exactions. L’Australie voisineserait prête à envoyer en urgenceune force de paix. L’ONU, qui doitdépêcher sur place des « béretsbleus », exclut d’avancer son inter-vention prévue en novembre.

Lire page 2

MÉDECINE

Soignerla migraineLa migraine est un fléau qui empoi-

a violences éreintante, souvent mal payée,

de notre correspondante« Le sang coule en couleur... » C’est en re-

gardant une mare rouge sur son écran demontage qu’un directeur d’information eutl’idée de supprimer la couleur. Depuis, leprincipe s’est imposé : tous les journaux télé-visés colombiens ont décidé de présenter ennoir et blanc les reportages incluant desscènes violentes. « Autant dire que nous allonsvoir toutes les infos en noir et blanc ! », ironiseune commerçante. Journal télévisé du mer-credi 1er septembre : quarante-sept guérillerosabattus par l’armée, seize paysans assassinéspar les paramilitaires, cinq miliciens tués parla police, soit soixante-huit morts en moins dedix minutes. En noir et blanc, les cadavresrestent des cadavres. La décision des jour-naux télévisés colombiens ne change rien audrame sans fin qui emporte la Colombie, maisau moins exprime-t-elle le malaise grandis-sant de la société face aux violences de laguerre que se livrent les groupes armés, gué-rillas et paramilitaires.

Car la Colombie bat des records : plus dequarante mille morts violentes par an (soit 80

cés en dix ans et 70 % des nouvelles téléviséesqui montrent ou parlent de la violence. Lesmassacres, les combats et leurs victimes, lescadavres et les larmes sont le lot quotidiendes téléspectateurs. Daniell Coronel, direc-teur de l’information de la chaîne privée RCN,explique qu’en diffusant les images de la vio-lence en noir et blanc, « il s’agit de dire claire-ment que nous n’approuvons pas la violence » :« Nous la diffusons par devoir. Ce n’est pas unemesure contre la couverture qui est faite de laviolence par les médias, mais une campagnecontre la violence elle-même. Nous, les journa-listes, vivons aussi le deuil du pays. » Pour NoraSamiñ, directrice de l’Association profession-nelle Asomedios, « au-delà de sa valeur sym-bolique, le choix du noir et blanc pourrait bienobliger le journal qui veut garder des couleurs àparler d’autre chose, de l’autre Colombie, cellequi travaille, rêve, construit et proteste sans vio-lence. Autrement dit, celle du grand nombre. »

« La guerre commence à 19 heures avec lesnouvelles et s’arrête à 19 h 30 quand j’éteins latélé », dit Luz Maria, étudiante d’une facultéprivée de Bogota. Après une journée de tra-

mais somme toute banale, des milliers de Co-lombiens assistent, devant le petit écran, auxhorreurs de la violence qui déchire leur paysdepuis si longtemps. Au point que cette vio-lence télévisée occulte toute autre réalité. Ilest ainsi arrivé qu’un enfant rentre chez lui enannonçant que la grand-mère de son copainavait été assassinée. En fait, la vieille dames’était doucement éteinte à l’âge de quatre-vingt-huit ans.

En Colombie, la mort violente semble êtredevenue la mort « naturelle ». L’assassinat estla première cause de mortalité des hommesentre vingt et quarante ans. Pour nombre deparents, le dilemme est quotidien : faut-il lais-ser les enfants regarder l’actualité, les rangéesde morts et les corps mutilés. Comment pré-tendre occulter la réalité de leur pays ? « Tune me laisses pas regarder les films violents et,toi, tu regardes le journal ! », a ainsi lancé Sa-lomon à sa mère journaliste. Même avecl’aide du noir et blanc, elle n’a pas su trouverune réponse.

Marie Delcas

a nienne devaient signer, sa-medi 4 septembre, un accord pourla mise en application du mémo-randum de Wye River. Un calen-drier d’exécution a été mis au pointaprès que de petites modificationsfurent apportées au texte originel.Outre le redéploiement en troisphases de Tsahal en Cisjordanie,qui commence dès dimanche, l’ac-cord fixe un agenda pour la libéra-tion de prisonniers palestiniens,l’ouverture de passages entre Gazaet la rive occidentale du Jourdain, laconstruction d’un port à Gaza. Lesdeux parties seraient égalementconvenues de mettre au point unaccord-cadre fixant les principes debase des négociations sur le statutdéfinitif des territoires palestiniens.

Lire page 3

France .......................... 6Société ......................... 8Horizons ...................... 10Entreprises ................. 13Placements ................. 14Carnet........................... 15

Aujourd’hui ................ 16Météorologie ............. 19Jeux................................ 19Culture......................... 20Guide culturel............ 22Radio-Télévision....... 23

e perversby juif »

légal, grâce à une loi fédérale de

ALA

IN D

ES

WA

RT

E

FÊTES DE L’AN 2000

31décembreaux ChampsLes Champs-Elysées, à Paris, feront

blique française, à la fin de son se-cond mandat, ait pu évoquer face àun journaliste l’existence, la placeet la « nocivité » prétendues d’un« lobby juif » constitue l’indice dis-cret mais inquiétant d’une conta-mination de la sphère consensuellepar une rhétorique populiste qu’onaurait pu croire marginalisée. Au-delà du débat sur l’antisémitismevrai ou supposé de François Mitter-rand, force est de constater que lanotion de « lobby juif » est au-jourd’hui devenue d’un usage suffi-samment courant pour que ceuxqui l’emploient puissent en mêmetemps se prétendre vierges de toutpréjugé antijuif, alors même qu’ilscontribuent à banaliser l’un desmythes de la judéophobie la plustraditionnelle.

C’est que la référence américaineest ici trompeuse. Un abîme sépareen effet les usages de la notion de« lobby juif » en France – un paysqui se dotait, il y a près de soixanteans, d’une législation, d’une propa-gande et d’une politique antisé-mites – et le « lobbyisme » tel qu’ilest pratiqué aux Etats-Unis depuisle XIXe siècle. Le mot, en Amérique,n’est affecté d’aucune charge péjo-rative et les groupes de pressionsorganisés y bénéficient d’un statut

1938, plusieurs fois modifiée. L’unde ces lobbies est le Comité d’ac-tion public américano-israélien, quirassemble des organisations juivesaméricaines aux « agendas »souvent divergents. Il vise à pro-mouvoir les intérêts israéliens àWashington, non sans conflits, dureste, avec les dirigeants de l’Etatjuif.

Mais, là encore, la distance entrela diplomatie menée par Israël oupar ses soutiens et la lecture poli-cière de l’Histoire qui rapporte toutsuccès de cet Etat à l’influence oc-culte d’une minorité militante etmobilisée est infinie. Le judaïsme,dans le monde d’aujourd’hui, estune civilisation plurielle, divisée,secouée de forces antagonistes,éprouvée par des catastrophes etde constants mouvements migra-toires. Les communautés juivesconstituées se préoccupent d’en-rayer l’éloignement des leurs, d’as-surer la survie des langues juives,d’empêcher la désertion du patri-moine juif. Quant au mouvementsioniste lui-même, ses effectifs etson impact sont étiques.

Nicolas Weill

Lire la suite page 11

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,

JOSÉ ROSSI

PRÉSIDENT de l’Assemblée deCorse, le libéral José Rossi accueil-lera, lundi 6 septembre à Ajaccio,Lionel Jospin. Il attend du premierministre une « autocritique » surl’épisode Bernard Bonnet etévoque désormais la nécessitéd’un « troisième statut » pour l’île,après ceux de 1982 et 1991.

Lire page 6

Un soutien admiratifà Hillary ClintonLe métier de femme de président ?« J’aime assez cela. » De Moncton, auCanada, où elle accompagne son mariau Sommet de la francophonie, Berna-dette Chirac s’est librement confiée ànotre envoyée spéciale, Annick Cojean.Elle révèle son admiration pour HillaryClinton : « Elle va montrer au mondece qu’une femme, en l’an 2000, est ca-pable de faire. » Un entretien exclusif.

p. 5 et notre éditorial p. 11

sonne l’existence de sept millions deFrançais, et surtout de Françaises.Cette affection bénéficie pourtant detraitements efficaces. Dans quelquesmois, les malades pourront s’adresser,24 heures sur 24, à des centres d’ur-gence pour les céphalées. Notre page« Médecine ». p. 18

International ............. 2 Abonnements ............ 15

tourner la tête, le 31 décembre. Le pas-sage à l’an 2000 y sera célébré par lamise en mouvement de grandes roues-spectacles. La réalisation des spectaclesest confiée à des scénographes, plasti-ciens, photographes, musiciens et gensde théâtre. Onze équipes ont été rete-nues. Les roues seront réparties entrela place de l’Etoile et la Concorde, aucœur d’un grand périmètre réservé auxpiétons. p. 20


2

I N T E R N A T I O N A LLE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Les Indonésiens sont irrités par l’attitude de la communauté internationaleDJAKARTA

de notre envoyé spécialMême ceux qui critiquent, en Indonésie, la

politique des militaires et leur intrusion perma-nente dans la vie politique éprouvent un ma-laise. L’Indonésie, regrettent-ils, « a tort », quoiqu’il advienne. Des politologues, y compris desopposants au gouvernement, s’interrogent surle jeu de l’ONU, des Etats-Unis ou de l’Austra-lie. Influencés par leurs propres médias, dont lesreportages manquent de recul, les Indonésienspensent souvent, avec sincérité, que l’ONU jouele jeu des indépendantistes, que la société inter-nationale a favorisé le vote pour l’indépendanceau Timor-Oriental, conquis brutalement en1975 et annexé unilatéralement par Djakartal’année suivante.

L’Indonésie donc, au sortir des trente-deuxans de règne autocratique de Suharto, ne peutêtre que le fauteur de troubles aux yeux del’étranger, une attitude que déplorent mêmedes Indonésiens qui militent en faveur d’unedémocratisation de leur archipel. Certes, ilsn’approuvent pas la « neutralité » affichée parl’armée. Ils ne sont pas davantage dupes des

manœuvres des militaires, dont vingt-quatreannées de politique intégrationniste au Timor-Oriental se retrouvent en lambeaux. Ils sont gé-néralement hostiles à la répression militaire àAtjeh, dans le nord de Sumatra, ou en IrianJaya. Ils ne comprennent pas pourquoi lesforces de l’ordre ne parviennent pas, depuishuit mois, à mettre un terme aux violences in-terreligieuses aux Moluques. Mais ils constatentque leur pays, quoi qu’il fasse, n’a jamais raisonaux yeux d’une communauté internationale ju-gée sans grande complaisance.

L’APATHIE DE L’OPINION PUBLIQUE Qu’on s’entende bien : l’immense majorité de

près de 210 millions d’Indonésiens n’a que fairede ces quelque quatorze mille kilomètres carrésde terres situés à l’extrémité orientale de leurvaste archipel. Les Timorais de l’Est ne sont ja-mais rentrés dans leur champ d’optique et leurterritoire n’a jamais présenté un intérêt écono-mique, sauf pour les garnisons indonésiennesinstallées sur place. Les éventuelles manœuvresdes militaires pour en conserver le contrôlen’intéressent les initiés que dans la mesure où

elles sont le révélateur de la volonté des forcesarmées de préserver leur pouvoir en évitantl’humiliante fin de près d’un quart de siècled’« intégration » manquée mais tant vantée.Quant à la classe politique, elle ne se passionneque pour l’élection présidentielle de novembre.

Pour sa part, le général Wiranto, comman-dant en chef des forces armées et ministre de ladéfense, a déclaré « regretter vraiment » la cou-verture de la presse étrangère. Sans approuvercelui qui fait de plus en plus figure « d’hommefort » du régime présidé par B.J. Habibie, despoliticiens en pensent autant. Tout en dénon-çant les exactions commises par les milices pro-indonésiennes, ils estiment parfois que toutechance a été refusée aux Timorais de l’Est quisouhaitaient demeurer dans le giron de la répu-blique indonésienne. Cet état d’esprit a aumoins un effet : la question du Timor-Orientalest absente, pour l’instant, de la campagne pourla présidence. Et l’apathie de l’opinion publiquene risque pas de modifier ce terme de l’équationpolitique indonésienne.

J.-C. P.

AUCKLANDde notre correspondante

dans le Pacifique sudDes troupes australiennes pour-

raient être envoyées dès la semaineprochaine au Timor-Oriental, ensupport des forces indonésiennes,afin d’empêcher la situation de dé-générer vers la guerre civile après levote massif en faveur de l’indépen-dance.

Le ministre australien de la dé-fense, John Moore, a indiqué ven-dredi 3 septembre, que l’Australie,dont le principal voisin est l’Indoné-sie, pourrait envoyer des troupes« très rapidement », pour un dé-ploiement bref, en mission de main-tien de la paix ou d’évacuation.Mais une telle initiative ne verrait lejour que si les Nations unies le sou-haitait et si l’Indonésie l’acceptait.

Le ministre australien a estiméque la mise en place d’une forcemultilatérale prendrait en revanchebeaucoup plus de temps. Selon di-vers rapports de presse, les forcesde défense australiennes sont« condamnées à participer » à uneopération d’évacuation et de sécuri-té. Le quotidien The Age affirmeque, selon des sources diploma-tiques, il y avait maintenant une« forte probabilité » que des troupesaustraliennes débarquent au Timor-Oriental dans les sept jours à venir.

Les forces australiennes rassem-

blées autour de Darwin sont déjà enétat d’alerte totale depuis lundi envue d’une mission d’évacuation. Parailleurs, sept mille marines améri-cains sont pour le moment dans lenord de l’Australie, dans le cadred’un exercice militaire australo-américain baptisé « Crocodile 99 ».Mais leur participation à une mis-sion au Timor-Oriental, évoquée àdemi-mot dans les coulisses deCanberra, nécessiterait l’approba-tion du Congrès américain. Le pre-mier ministre australien, John Ho-ward, a affirmé, quant à lui, avoirparlé de « tout le dossier du maintiende la paix » avec le président indo-nésien, B.J. Habibie, depuis l’an-nonce des résultats en faveur del’indépendance.

« COALITION DE BONNE VOLONTÉ »Outre sa proximité géographique,

l’Australie est d’autant plus impli-quée dans ce dossier qu’elle est enpartie à l’origine de la situation. Levote d’autodétermination a en effetété demandé par l’Australie, en jan-vier, suite à l’annonce du change-ment de position de l’Australie surle Timor-Oriental. Afin de préserverses relations diplomatiques etéconomiques avec l’Indonésie,l’Australie avait été l’un des rarespays à reconnaître l’annexion de1975. Elle a d’ailleurs maintenuqu’elle préférerait l’autonomie de la

province à son indépendance en de-mandant un vote d’autodétermina-tion.

Pour sa part, le ministre néo-zé-landais des affaires étrangères, DonMcKinnon, a refusé de spéculer surl’envoi d’une force multilatérale endehors d’un mandat direct del’ONU. « Les milices dépendent lar-gement du soutien de l’armée indo-nésienne. Maintenant, le peuple aparlé. Les militaires ont la capacité decontrôler les milices. C’est à eux de lefaire », nous a déclaré samediaprès-midi Don McKinnon, qui es-time qu’un déploiement des Na-tions unies nécessiterait beaucoupplus qu’une participation austra-lienne et néo-zélandaise.

Initialement, une force de paixdésarmée devait être déployée parles Nations unies après la ratifica-tion par le Parlement indonésien durésultat du référendum, prévue ennovembre. Mais l’urgence et la vio-lence de la situation remettent encause le bien-fondé de ce projet. LeSydney Morning Herald cite ainsi desofficiels à New York déclarant que« seule une force d’intervention detype Kosovo avec des troupes d’Aus-tralie, de Nouvelle-Zélande et desEtats-Unis serait capable d’effectuerune mission militaire d’urgence auTimor-Oriental ».

Le Conseil de sécurité de l’ONU ademandé au secrétaire général, Kofi

Annan, de lui faire une proposition.Peu après avoir annoncé les résul-tats, M. Annan a indiqué que« d’autres arrangements et des effortssupplémentaires risquent de devenirnécessaires », en ajoutant : « Noussommes en pourparlers avec les Indo-nésiens. » « Mettre au point une mis-sion de maintien de la paix à partirde rien prendrait trop de temps pourfaire face à la situation immédiate auTimor-Oriental », a déclaré unporte-parole des Nations unies, quia confirmé que le Conseil de sécuri-té aurait également la possibilité dedonner sa bénédiction aux troupesenvoyées d’Australie. « Mais, là en-core, il faudrait que la demandevienne du Portugal [puissance tuté-laire jusqu’à l’annexion de 1975] etde l’Indonésie », a-t-il précisé.

Samedi en fin d’après-midi, le mi-nistre australien des affaires étran-gères, Alexander Downer, a indiquéqu’« une coalition de bonne volon-té », qui ne serait autre qu’une forcearmée des Nations unies « incluantun nombre réduit de pays partici-pants, dont l’Australie dans un rôleclé, pourrait être déployée à courtterme au Timor-Oriental, avant quele Parlement indonésien n’ait la possi-bilité de se prononcer sur l’arrivéed’une véritable force de maintien dela paix ».

Florence de Changy

L’Australie pourrait envoyer des troupes « très rapidement »

DJAKARTAde notre envoyé spécial

Cheveux crépus qui débordentsous leur béret rouge ou noir, treil-lis en peau de léopard, longuesbarbes, les commandants de laguérilla indépendantiste, le Falintil,se sont faits discrets. Le 20 août,vingt-quatrième anniversaire deleur soulèvement, dans leurscamps juchés à mille mètres d’alti-tude dans des forêts, ils ont organi-sé de petites fêtes auxquelles ilsont convié journalistes et repré-sentants d’organisations humani-taires. Des milliers de jeunes Timo-rais sont venus découvrir lesquelques centaines de combattantsqui, pendant près d’un quart desiècle, ont échappé aux comman-dos indonésiens. A Dili, quelquesjours auparavant, ils avaient hissépour la première fois le drapeaubleu, vert et blanc du Conseil na-tional de la résistance (CNRT), quisera probablement celui de l’indé-pendance.

Mais le Falintil n’a jamais faitcampagne. Pour éviter les provoca-tions des milices pro-indoné-siennes, parce que le risque d’ex-poser ses hommes était peut-êtretrop grand, et sans doute parcequ’elle sentait que les populationslui étaient acquises, l’aile armée duCNRT n’a pas participé à la cam-pagne pour le référendum du30 août. Les commandants de lapetite guérilla ne se sont montrésque lors de négociations organi-sées par l’ONU, le 28 août, sousl’égide de l’évêque de Baucau,Mgr Basilio do Nascimiento. Quandles milices ont commencé à oc-cuper le haut du pavé dans plu-sieurs bourgs, y compris dans lacapitale, Dili, ils ne se sont pas da-vantage manifestés.

MAIGRES EFFECTIFS Leur avocat, et leur héros, Xana-

na Gusmao, se trouve encore enrésidence surveillée à Djakarta,d’où il a multiplié les interviews,les contacts, les interventions à laradio et à la télévision. Charisma-tique et modéré, l’élégant pré-sident du CNRT et anciencommandant du Falintil a passésept ans à la prison de Cipinang,dans la capitale indonésienne,

avant d’être élargi, en février. Maissans attendre sa libération, prévuele 15 septembre, il a donné le ton,rencontrant généraux indonésiens,diplomates américains ou portu-gais, prêchant chaque fois la mo-dération, la réconciliation, la tran-sition souple vers l’indépendance,la cohabitation future, une foisl’indépendance acquise, avec legéant indonésien.

Elevé chez les jésuites, poète àses heures, affirmant qu’il a peud’appétit pour la politique, XananaGusmao est devenu l’homme-cléde la stabilisation du Timor-Orien-tal, sans attendre la proclamationde l’indépendance.

Ses anciens lieutenants semblentlui avoir emboîté le pas. Lors d’uneconférence de presse à Dili, le29 août, pour annoncer un accordde réconciliation aussitôt rompupar les milices, l’un des comman-dants du Falintil a créé la surpriseen reconnaissant des « erreurs pas-sées » et en donnant l’accolade àEurico Gutteres, le chef de la miliceAitarak qui a contribué à terroriserla population de Dili pendant dessemaines. Les « Falintil », sûrs deleur popularité, ont le beau rôleface à l’excitation et aux mœursdes milices soupçonnées parfois dese droguer à l’ecstasy et de ne ras-sembler que des gangs de jeuneschômeurs ou de dévoyés, sinon decriminels.

Les « Falintil » devront pourtantsortir bientôt de l’ornière puisqueleurs maigres effectifs sont desti-nés à former les noyaux d’une po-lice et d’une armée. L’héritage estlourd même si une assistance in-ternationale, à commencer parcelle de l’ONU, s’annonce substan-tielle. Les guérilleros qui ont survé-cu sont des gens épuisés par deuxdécennies de fuite et de parties decache-cache dans les dernières fo-rêts du Timor-Oriental, sans jamaispouvoir prendre vraiment l’initia-tive. Ils n’ont guère envie d’échan-ger des coups avec les miliciens.Plus tard, on leur demandera d’en-cadrer des jeunes prêts à s’engagerdans les forces de l’ordre d’un Etattrès pauvre et aux populationstraumatisées.

J.-C. P.

Les commandants de la guérillaindépendantiste se sont faits discrets

pour éviter les provocations

DJAKARTAde notre envoyé spécial

Le point de non-retour a doncété atteint au Timor-Oriental. Prèsdes quatre cinquièmes des électeurs(78,5 %) ont rejeté une offre d’auto-nomie au sein de la République in-donésienne, selon les résultats an-noncés, vendredi 3 septembre àNew York, par le secrétaire généralde l’ONU, Kofi Annan. Les Timoraisde l’Est se sont prononcés lors de laconsultation du 30 août pour l’in-dépendance de l’ancienne colonieportugaise. La parenthèse ouverteen 1975, lorsque l’armée indoné-sienne a envahi ce terrritoire, se re-ferme.

L’indépendance sera proclaméedès la fin de l’année ou, au plustard, au début de l’an 2000. Mais ilreste à rétablir le calme dans unpays dont les populations ont ététerrorisées, en particulier ces der-niers jours, par des miliciens pro-indonésiens qui ont réagi très néga-tivement à la participation massive(près de 90 %).

Au moment même où Kofi An-nan déclarait à New York avoir reçudes « assurances » de la part des« autorités indonésiennes » en ce quiconcerne le maintien de l’ordre auTimor-Oriental, des soldats et despoliciers quadrillaient, samedi4 septembre, Dili, la capitale du ter-ritoire. A l’exception de raresgroupes de jeunes, dont certains ar-més, qui ont dansé dès l’annonce

du résultat, la réaction a étémuette, avec, parfois, l’ordre de nepas manifester de joie pour ne pasprovoquer des miliciens qui se se-raient regroupés aux portes de lacapitale. Des tirs d’armes automa-tiques ont été entendus la nuit pré-cédente. Les rues étaient donc, sa-medi, pratiquement désertes.

Des centaines de ressortissantsindonésiens ont commencé à cher-cher protection dans des commis-sariats de police ou à envahir l’aé-roport de Dili dans l’espoir d’êtreévacués. Parmi eux figurait un Ti-morais de l’Est, Eurico Guterres,chef de la milice Aitarak, qui a ter-rorisé Dili pendant des semaines etqui a affirmé faire un saut à Djakar-ta. La veille, deux bataillons indo-nésiens, soit 1 400 hommes, avaientété envoyés en renfort à la de-mande de l’ONU.

« ILS NE RESPECTENT RIEN » Les forces indonésiennes, qui ont

la responsabilité du territoire,comptent désormais plus de vingtmille hommes sur place. Le réta-blissement de l’ordre dépend doncde la bonne volonté de Djakarta. Aplusieurs reprises, le gouvernementindonésien a déclaré qu’il faisait deson mieux. Il est vrai que le jour duscrutin, le 30 août, le calme a préva-lu, que les violences n’ont reprisque le lendemain.

La situation demeure depuis trèstendue et la peur prédomine. Deux

cents habitations et bâtiments au-raient été incendiés à Maliana,chef-lieu de district évacué vendre-di par l’ONU. « Ils brûlent tout, ils nerespectent rien, ils sont incontrôlés, ilssont fous », a jugé, à propos des mi-lices, un employé de l’ONU. « Lapolice ne fait rien pour arrêter la vio-lence », a ajouté un autre employéde l’ONU. Depuis le scrutin du30 août, quatre employés timoraisde l’ONU ont été tués et six autressont portés disparus. Plusieurs di-zaines de civils auraient été tués.Des bourgs, comme ceux de Liqui-ca et d’Ermera, non loin de Dili,sont aux mains de miliciens. Desbarrages routiers tenus par des mi-liciens armés de machettes ou defusils artisanaux ont sérieusementperturbé le ravitaillement, notam-ment à Dili.

Mary Robinson, haut-commis-saire de l’ONU pour les droits del’homme, a jugé vendredi la situa-tion « profondément préoc-cupante ». De son côté, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les ré-fugiés a estimé à cinquante-cinqmille le nombre de personnes dé-placées, dont trente mille auraienttrouvé refuge à Dili. La situationdans la capitale, a jugé vendredi leporte-parole du HCR, est « calme »mais « tendue », alors que l’accèsau reste du territoire est « pratique-ment impossible ».

Les milices vont-elles réagir bru-talement à l’ultime échec que re-

présente, pour elles, le résultat duréférendum ? Le cas échéant, l’ar-mée indonésienne choisira-t-elle dese mettre en travers ? Pour les chefsdes milices, les résultats tuent l’es-poir, même si le vote réduit en fa-veur de l’intégration à l’Indonésie(21 %) n’est pas négligeable. Avantmême la publication des résultats,Basilio Araujo, porte-parole des mi-lices, avait qualifié le scrutin d’« or-dure ».

A l’étranger, Washington s’est fé-licité de la naissance d’une « nou-velle nation », et le premier ministreportugais, Antonio Gutteres, a sa-lué une « nouvelle légitimité démo-cratique ». Le président indonésien

B. J. Habibie a aussitôt déclaré à latélévision que son gouvernement« respecte et accepte » les résultatsdu référendum. En revanche, le lea-der indépendantiste Xanana Gus-mao a réclamé l’envoi d’une forcede l’ONU afin d’« éviter un secondgénocide ». Il a prédit que desforces indonésiennes « vontcontraindre des Timorais de l’Est àtuer leurs frères ».

PRESSIONS CONTINUESLes pressions sur le gouverne-

ment indonésien pour qu’il réta-blisse l’ordre au Timor-Orientalsont continues. Le Conseil de sé-curité de l’ONU a demandé à Dja-

karta de « prendre des mesures pourprévenir toute violence supplémen-taire » et s’est engagé à accueilliravec « sympathie » toute proposi-tion pour assurer une transition pa-cifique. Le secrétaire général del’Organisation internationale a misau moins provisoirement un termeau débat sur une intervention anti-cipée de bérets bleus. « Il n’y aurapas de présence de l’ONU sans l’au-torisation des autorités indoné-siennes », a-t-il dit. Les bérets bleusse rendront au Timor-Oriental,comme prévu, lors de la « phasetrois » de l’accord du 5 mai, soitaprès la ratification en novembredu scrutin par le Parlement de Dja-karta. Un doublement des effectifsde l’ONU sur le territoire est envi-sagé au cours de la « phase deux »,ouverte avec le référendum du30 août.

Tout le monde a souligné le« courage » manifesté par les Timo-rais de l’Est, qui ont surmonté leurpeur et les menaces en participantmassivement au scrutin. Le senti-ment général est qu’ils méritentleur indépendance après quatresiècles de colonisation portugaiseet un quart de siècle de dominationindonésienne. Mais, en dépit dusuccès d’une opération de l’ONUmenée dans des conditions très dif-ficiles, le chemin de l’indépendancedemeure semé d’embûches.

Jean-Claude Pomonti

RÉFÉRENDUM Plus des troisquarts des Timorais de l’Est ont votéen faveur de l’indépendance, vingt-quatre ans après l’invasion de l’an-cienne colonie portugaise par les

forces de Djakarta, selon les résultatsde la consultation du 30 août, annon-cés vendredi 3 septembre par l’ONU.Dili, la capitale du territoire, étaitquadrillée samedi par l’armée et la

police. La situation était calme maistendue, les milices indonésiennesempêchant pratiquement tout accèsau reste de l’île. b LES GUÉRILLEROSINDÉPENDANTISTES, qui ne sont plus

que quelques centaines, adoptent unprofil bas et ont choisi d’éviter laconfrontation avec les miliciens. b ENINDONÉSIE, beaucoup de dirigeantss’irritent de l’attitude de la commu-

nauté internationale, accusée de par-tialité. b L’AUSTRALIE et la Nouvelle-Zélande s’interrogent sur les modali-tés d’une intervention de force depaix au Timor.

Le Timor-Oriental a voté massivement en faveur de l’indépendanceL’armée et la police indonésiennes quadrillent la capitale du territoire alors que les milices anti-indépendantistes

continuent de faire régner la terreur dans l’île, où la mission des Nations unies a dû faire évacuer, samedi, son personnel de deux villes

��

��

OCÉAN PACIFIQUE

Mer de Banda

OCÉAN INDIEN

DJAKARTA

AUSTRALIE

MALAISIE

THAÏLANDE

SINGAPOUR

BRUNEÏPHILIPPINES

SUMATRA KALIMANTAN

SULAWESI(Célèbes)

MOLUQUES

FLORESBALIJAVA

IRIAN JAYA

I N D O N É S I ETIMOR

500 km

Bornéo

��

��

Iles SolorIles Alor

Mer de Timor

TIMOR-ORIENTAL

Dili

Liquica

MalianaSuai

Quatre siècles de colonisation, 24 ans d'occupation

Provinced'ATJEH

VOTE CONCERNANT L'AUTONOMIEPOUR21,5 % TAUX DE

PARTICI-PATION98,6 %

CONTRE(donc pour

l'indépendance)

78,5 %


I N T E R N A T I O N A L LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 3

Heurs et malheurs du négociateur palestinienRiche en rebondissements, la journée du vendredi 3 septembre en

aura surtout connu un dont les tenants et aboutissants n’ont pas ététotalement élucidés. Dans l’après-midi, à Gaza, un proche de YasserArafat annonçait, à la stupéfaction générale, que le principal négocia-teur palestinien, Saëb Erakat, venait d’être remercié par le présidentde l’Autorité palestinienne. Ce dernier estimait que son représentantcausait « des difficultés au sein de l’équipe de négociation ». Quelquesheures plus tard, M. Erakat paraissait être rentré en grâce, puisqu’ilassistait à la rencontre entre Yasser Arafat et la secrétaire d’Etat amé-ricaine, Madeleine Albright.

Les rumeurs les plus diverses circulent sur les raisons de cet épisodemaladroit. Il se serait agi d’un différend sur la dynamique de la négo-ciation nouée avec les Israéliens. Vendredi, un ministre palestinien,Nabil Amr, a démenti le limogeage de M. Erakat, affirmant que « cesont les médias israéliens qui ont lancé cette information ». – (Corresp.)

Israéliens et Palestiniens ont redéfinile calendrier d’application des accords de Wye River

La signature était prévue samedi 4 septembre en EgypteAprès d’âpres négociations qui auront duré sixsemaines et dont la dernière ligne droite futparticulièrement éprouvante, Israël et l’Autorité

palestinienne sont parvenus, vendredi 3 sep-tembre, à un accord sur le calendrier de mise enœuvre des accords qu’ils ont signés en octobre

1998 à Wye River. Le document doit être para-phé, samedi à Charm el Cheikh, en Egypte, parYasser Arafat et Ehoud Barak.

JÉRUSALEMde notre correspondant

La logique politique commandaitun accord et, de fait, les signesd’une signature imminente ne man-quaient pas. Mais, jouant le chaudet le froid, comme souvent dans ceprocessus rarement paisible, Israé-liens et Palestiniens, vendredi 3 sep-tembre, se sont consciencieuse-ment et alternativement appliquésà démentir ce que, quelques heuresplus tôt, ils affirmaient avecaplomb. Vendredi soir, finalement,à l’issue d’une rencontre entre Yas-ser Arafat et Madeleine Albright,Nabil Chaath, proche collaborateurdu président de l’Autorité palesti-nienne, déclarait que Palestiniens etIsraéliens avaient fait affaire : l’ac-cord de Wye River, signé une pre-mière fois en octobre 1998 avec Be-nyamin Nétanyahou, mais trèspartiellement appliqué par la partieisraélienne, venait d’être à nouveauscellé avec son successeur EhoudBarak.

Au terme de six semaines de né-gociations souvent tendues, ce der-nier est parvenu à y faire rajouterquelques codicilles inédits. La signa-ture formelle de cette nouvellemouture devait avoir lieu samedi4 septembre, en début de soirée, àCharm el Cheikh, station balnéairesituée en Egypte, à la pointe sud duSinaï.

CONTINUITÉ TERRITORIALE Durant toute la journée de ven-

dredi, volte-face et soudaines ma-nifestations de prudence avaientsuccédé aux déclarations affirmantque les choses étaient bien enga-gées ; Yasser Arafat, qui, quittantAlexandrie dans l’après-midi, assu-rait que tout était réglé, se rétractaitdès son arrivée à Gaza, quelquesheures plus tard, déclarant que de« nombreuses difficultés » restaient àsurmonter.

Ballottés d’Alexandrie, où la céré-monie de la signature devait origi-nellement se tenir le 2 septembre,au Caire, puis du Caire à Charm elCheikh, journalistes et observateursétrangers commençaient à douterde l’issue. En début de soirée, à Jé-rusalem, les Israéliens, jusque-làplutôt sereins, évoquaient même unpossible échec bien qu’une équipede leurs services de sécurité ait re-

joint l’Egypte pour préparer l’éven-tuelle arrivée d’Ehoud Barak.

Sous réserve d’un inventaire plusprécis – le contenu du texte ne de-vait être rendu public que dans lasoirée de samedi –, l’accord deCharm el Cheikh rapporterait àM. Arafat 11 % de territoires palesti-niens supplémentaires, jusque-làoccupés par Israël. Selon différentessources, les négociateurs seraienttombés d’accord sur un retrait entrois phases : un premier dès le dé-but de la semaine prochaine, un se-cond en octobre et le dernier le20 janvier 2000 au plus tard. Auterme de ces trois mouvements,l’Autorité palestinienne contrôlerait

42 % de la Cisjordanie d’avant 1967,Jérusalem-Est exceptée.

La surface des territoires ainsi ré-trocédés est identique à cellequ’avait acceptée M. Nétanyahou,qui n’en avait cependant restituéque 2 %. Dans l’ancienne version del’accord de Wye River, deux autrespour cent n’étaient rendus quepour constituer une « réserve natu-relle », artifice interdisant aux Pales-tiniens de s’y installer ; ils sont,cette fois, devenus un territoire or-dinaire. Enfin, les portions de terri-toires qui seront rendues sontcontiguës, assurant à l’Autorité pa-lestinienne une meilleure continuitéterritoriale.

Un compromis a également ététrouvé sur la question des prison-niers, l’un des points les plus sen-sibles de la négociation. En octobre1998, M. Nétanyahou s’était engagé

à élargir 750 d’entre eux. Ils n’en li-béra que 250, dont 150 prisonniersde droit commun. Depuis, les Pales-tiniens ont dressé la liste, estimée à400, des détenus qu’ils considèrentêtre des prisonniers politiques, dé-tenus pour leurs idées ou des actesde violence politique commis avantles accords d’Oslo de 1993. M. Barakn’acceptait d’en libérer que 350, es-timant ne pas pouvoir assumer, de-vant son opinion publique, la libé-ration d’une cinquantaine d’autres« ayant du sang sur les mains »,c’est-à-dire impliqués dans degraves attentats. L’arrangementconvenu permettra la libération de200 prisonniers dès la signature de

l’accord ; 150 autres seront libérésdix jours plus tard ; enfin unnombre indéterminé d’autres pri-sonniers bénéficieront d’une grâcespéciale à l’occasion du Ramadan,en décembre. Un comité du suiviexaminera ensuite au cas par cas lasituation des prisonniers restants.

Avec la promesse d’être autorisésà lancer, dès octobre, la construc-tion du port de Gaza et celle depouvoir emprunter très rapidementdes passages protégés leur permet-tant de circuler plus librement entreGaza et les territoires de Cisjorda-nie sous juridiction de l’Autorité pa-lestinienne, les Palestiniens auraientégalement obtenu les assuranceseuropéennes et américaines quel’accord de Wye River remanié se-rait cette fois respecté. Peu désireuxde se retrouver seul face à M. Ba-rak, Yasser Arafat leur a demandé

de se réinvestir dans le processus depaix et de garantir l’application del’accord qu’il s’apprête à signer.Cette demande, qui ne plaît guèreau premier ministre d’Israël qui s’yest, apparemment en vain, résolu-ment opposé, a été à l’origine desdifficultés de ces derniers jours au-tant, sinon plus, que la question desprisonniers.

M. Barak, cependant, est loin derepartir les mains vides. Son princi-pal objectif, qui était d’en termineravec les accords intérimaires etd’entamer une fois pour toutes lesdiscussions finales, serait même at-teint, puisque les Palestiniens au-raient accepté la perspective d’unaccord-cadre qui devrait être conclule 15 février 2000.

PHASE FINALE DE LA NÉGOCIATIONDans quelques jours, les deux

parties commenceraient donc denouvelles négociations sur les su-jets restés pendants : les frontièresdu futur Etat palestinien, les colo-nies israéliennes, le statut de Jéru-salem et le sort des réfugiés. Le butne serait pas de régler immédiate-ment ces problèmes, mais de semettre d’accord sur les principesqui régiraient la négociation finaleoù ils seraient traités.

M. Barak, qui n’a jamais cachéson scepticisme pour la méthodemise au point à Oslo, à ses yeux à lafois trop vague sur les moyens ettrop contraignante dans le temps,espère ainsi bénéficier d’un autrecadre de référence, plus contrai-gnant sur les objectifs, mais non li-mité dans la durée. Car s’il est pro-bable que le principe de l’Etatpalestinien ne fera pas problème, ilen va autrement de la question desréfugiés et, surtout, du statut de Jé-rusalem, sujets qui paraissent au-jourd’hui quasi impossibles à réglertant les divergences sont pro-fondes.

En remplaçant l’accord d’Oslopar le nouvel accord-cadre qui resteà négocier, M. Barak ouvre la voie àun scénario dont la probabilité asingulièrement augmenté au coursdes derniers mois : régler ce quipeut l’être et « geler » le reste, jus-qu’à ce qu’une autre situation enpermette le règlement. Peut-être.

Georges Marion

L’agenda du documentde Charm el Cheikh

La date-butoir pour un règlement définitifentre l’Autorité palestinienne et Israël

serait fixée au 20 septembre 2000SOUS RÉSERVE de confirma-

tion officielle des termes du docu-ment, voici le calendrier de mise enapplication de l’accord conclu ven-dredi 3 septembre entre Israël etl’Autorité palestinienne.

b Samedi 4 septembre : signa-ture à Charm el Cheikh par le pré-sident de l’Autorité palestinienne,Yasser Arafat, et le premier mi-nistre israélien, Ehoud Barak, enprésence du président égyptienHosni Moubarak et de la secrétaired’Etat américaine, Madeleine Al-bright.

b Dimanche 5 septembre : Is-raël se redéploie de 7 % du terri-toire de Cisjordanie. Autrementdit, 7 % de territoires passent d’uncontrôle exclusif d’Israël à uncontrôle conjoint israélo-palesti-nien. Ce qui, dans le jargon officiel,correspond au passage de la « zoneC » à la « zone B ». Parallèlement,Israël libère un premier groupe deprisonniers dits « de sécurité » pa-lestiniens.

b Vendredi 10 septembre : dé-but des négociations sur le statutdéfinitif des territoires palestiniens.Les deux parties engagent simulta-nément des pourparlers sur la der-nière phase des retraits israéliens,pourparlers qui doivent être ache-vés en l’espace de quatre mois.

b Vendredi 1er octobre : ouver-ture d’un passage assurant la liai-son entre la bande de Gaza et lesud de la Cisjordanie.

b Dans les premiers joursd’octobre : début des travaux deconstruction du port de Gaza. Is-raël ouvre le marché palestiniend’Hébron, en Cisjordanie.

b Vendredi 8 octobre : libéra-

tion d’un deuxième groupe de pri-sonniers. Les Palestiniens affirmentqu’un total de 350 prisonniers au-ront ainsi été libérés en deuxtemps.

b Lundi 15 novembre : Israël seredéploie sur 3 % de la Cisjordanie,qui passent de la « zone C » à la« zone B », c’est-à-dire souscontrôle commun israélo-palesti-nien.

b Vers la fin novembre : Israëlrouvre à la circulation des Palesti-niens la rue Chouhada, qui longe, àHébron, les habitations des colons.

b Autour du 9 décembre : c’est-à-dire à la veille du mois de jeûnedu ramadan, un troisième groupede prisonniers palestiniens est re-mis en liberté. Israéliens et Palesti-niens en auront déterminé lenombre lors de consultations préa-lables.

b Vers la fin décembre : Israëlouvre un passage pour les Palesti-niens entre la bande de Gaza et lenord de la Cisjordanie.

b 20 janvier 2000 : Israël trans-fère 5,1 % de la Cisjordanie ducontrôle conjoint israélo-palesti-nien au contrôle total de l’Autoritépalestinienne – c’est-à-dire de la« zone B » à la « zone A » – et 1 %de plus de son propre contrôle– « zone C » – à celui total de l’Au-torité palestinienne – « zone A ».

b Février 2000 : Israël et les Pa-lestiniens concluent un accord-cadre pour un règlement définitif.Israël avance la date du 15 février,les Palestiniens se bornent à parlerde février ou mars.

b 20 septembre 2000 : un ac-cord de paix définitif devra être si-gné. – (AP.)

Des gestes symboliques pour une réconciliation germano-polonaiseBERLIN

de notre correspondantAlors que les Allemands considèrent que

l’œuvre de réconciliation avec la France estachevée – Gerhard Schröder a ainsi refusé departiciper en 1998 aux commémorations du11 novembre avec Jacques Chirac –, ce n’est pasencore le cas avec les Polonais. Avec eux, l’èredes symboles n’est pas terminée, comme en té-moignent les cérémonies du soixantième an-niversaire de l’invasion de la Pologne par l’Alle-magne nazie le 1er septembre 1939. Certes,M. Schröder ne s’est pas agenouillé commeWilly Brandt en 1970 devant le ghetto de Varso-vie, mais il a déposé une gerbe, vendredi 3 sep-tembre, au mémorial de Palmiry, près du cime-tière où reposent quelque deux mille victimes,notamment polonaises, assassinées par les na-zis pendant la guerre.

La visite de M. Schröder, qui a déclaré qu’ilferait tout pour aider la Pologne à entrer dansl’Union d’ici à 2003, suit celle, deux jours plustôt, du président de la République allemandeJohannes Rau. Ce dernier a symboliquement

serré la main de son homologue polonais Alek-sander Kwasniewski sur le pont de la Paix quirelie la ville allemande de Francfort-sur-l’Oderà sa voisine polonaise Slubice, puis s’est renduà Gdansk, première ville à avoir subi les bom-bardements de la marine allemande.

DE NOMBREUX DOSSIERS EN SUSPENSLe président polonais a dit que son pays ne

pourrait « jamais oublier » ce qui s’est passé,mais « ceux qui ont jadis été nos ennemis, nousles considérons aujourd’hui comme de bons voi-sins, des partenaires, et, depuis quelques mois,des alliés au sein de l’Otan ». « Je peux mêmedire avec fierté que nous sommes aujourd’hui desamis », a-t-il dit. Les rapports difficiles entre lesdeux pays se sont améliorés depuis vingt-cinqans : selon un sondage récent, un tiers des Po-lonais déclareraient leur sympathie aux Alle-mands (contre 8 % seulement en 1975) et untiers leur antipathie (60 % en 1975). Près destrois quarts des Polonais pensent qu’une vraieréconciliation entre l’Allemagne et la Pologneest possible.

Le temps n’est plus comme au début des an-nées 90, où les rencontres franco-germano-polonaises dites du Triangle de Weimar étaientindispensables. Elles devaient aider les Alle-mands à se réconcilier avec les Polonais, alorsque Helmut Kohl avait plus que tardé pour re-connaître l’intangibilité de la frontière orien-tale de l’Allemagne sur la ligne Oder-Neisse etrassurer les Français sur les intentions de l’Al-lemagne sur sa frontière orientale. De nom-breux dossiers restent toutefois en suspensentre la Pologne et l’Allemagne, en particulierl’indemnisation des millions de travailleursforcés polonais sous les nazis, et celui du rapa-triement des œuvres d’art.

Ces contentieux n’empêchent pas Alle-mands et Polonais d’intensifier chaque jourleurs liens économiques. L’Allemagne est lepremier investisseur en Pologne et son pre-mier partenaire commercial, tandis que laPologne est pour l’Allemagne le premierpartenaire à l’Est.

Arnaud Leparmentier

L’Italie met fin au service militaire obligatoireROME

de notre correspondantAprès la France, l’Espagne et la

Grande-Bretagne, l’Italie à sontour a décidé de mettre fin au ser-vice militaire obligatoire. Leconseil des ministres a adopté,vendredi 3 septembre, le projet deloi qui permettra aux jeunes, nés àpartir du 1er janvier 1986, d’échap-per à la conscription. L’objectif estde former une armée de profes-sionnels dont le nombre passerade 270 000 hommes actuellementà 190 000 militaires de carrièrepour une période de cinq ans re-nouvelable deux fois deux ans. Lenouveau système se mettra enplace progressivement, d’abordpour une période expérimentale

de trois ans dont le coût est estiméà 1 000 milliards de lires (5,16 mil-liards d’euros) et sera testé pen-dant deux autres années avantd’entrer pleinement en applica-tion.

VERS LA PARITÉ HOMMES-FEMMESA condition, bien sûr, que le

Parlement donne son feu vert auprojet dont le fonctionnementcoûtera 5 milliards d’euros supplé-mentaires chaque année. Le textea été adopté à l’unanimité par leconseil des ministres, à l’exceptiontoutefois de deux ministrescommunistes, Oliviero Diliberto(justice) et Katia Bellillo (affairesrégionales), qui ont exprimé desréserves sur cette réforme. Par

principe, les communistes sonthostiles à une armée de métier.

Carlo Scognamiglio, ministre dela défense, a dû réduire ses préten-tions initiales afin d’obtenir leconsensus presque général à lasuite des préoccupations expri-mées soit par le Trésor, soit par leministère de la solidarité socialeen raison des conséquences sur leservice civil alimenté pour unebonne partie par les objecteurs deconscience. Le ministre a annoncéqu’un projet de réforme du servicecivil sera déposé dans le courantdu mois et il a réduit le contingentdes forces armées des 215 000 pré-vus au départ à 190 000. Il est éga-lement prévu que les femmespourront désormais faire carrière

dans l’armée avec les mêmeschances que les hommes.

Pour Carlo Scognamiglio, « laprofessionnalisation complète del’instrument militaire est pour l’Ita-lie un pas important afin de garan-tir son rôle dans la nouvelle Europeet lui permettre d’avoir un poids suf-fisant dans l’identité européenne desécurité et de défense ». En fait, leservice militaire obligatoire, ac-tuellement de dix mois, ne serapas véritablement supprimé, maissimplement suspendu puisque sonprincipe est inscrit dans la Consti-tution et que la modification de lacharte suprême aurait entraîné unprocessus plus long et plus ardu.

Michel Bôle-Richard


Il ne reste du village de Trepcanique quelques pans de murs noircis.Il n’y a plus rien de la vingtaine de

maisons de mineurs construites auflanc d’une colline du massif deShalla, au nord du Kosovo. Noyéesdans la végétation et les gravats,six tentes kakis portant le sigle duHaut- Commissariat pour les réfu-giés des Nations unies (HCR)émergent du village fantôme. Encontrebas, on aperçoit les bâti-ments en brique de la mine de zincet de plomb de Trepca, l’une desplus importantes d’Europe, la pre-mière construite au Kosovo, en1927, par les Anglais.

A portée de voix, par-delà laroute venant de Kosovska Mitrovi-ca (Mitrovica en albanais), sur leversant d’une autre colline, unevingtaine de soldats français dupremier régiment de spahis de Va-lence ont pris leurs quartiers dansl’ancien coron. Avant leur arrivée,le 20 juin, c’est de là que les poli-ciers et l’armée serbe pilonnaientau canon anti-aérien, comme auchamp de foire, les maisons d’enface habitées par des Albanais.Trepcani, berceau de l’industriekosovare depuis les années trente ;symbole de la contestation alba-naise contre les Serbes il y a dixans, puis foyer de l’Armée de libé-ration du Kosovo, panse ses bles-sures.

Ici, la guerre a commencé en1988. Bajram Malnica s’en souvientcomme si c’était hier. Comme laplupart des hommes du cru, Baj-ram était mineur. Dix-huit annéesà piocher dur. Il a été licencié en1990, emprisonné deux mois

4 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 É T R A N G E R

Les amours des scientifiques américains sous haute surveillanceWASHINGTON

de notre correspondantAprès le scandale de l’« espion » chinois

soupçonné d’avoir livré les plans de têtes nu-cléaires à Pékin, les mesures de sécurité ont étérenforcées dans les laboratoires américains. Ledépartement de l’énergie, dont ils dépendent,vient d’adopter une réglementation dra-conienne en vertu de laquelle les 5 000 scienti-fiques de ces installations ultrasecrètes sont te-nus de signaler tout « contact étroit et continu »avec des ressortissants de vingt-cinq pays sen-sibles, dont la Chine, la Russie, Israël, l’Inde oule Pakistan. Une exception est faite pour les« amours de rencontre » à la condition qu’ellesne durent qu’une nuit. Les relations par Inter-net devront aussi être rapportées. Ces mesuresinquiètent certains scientifiques qui craignentdes représailles de la part d’autres pays.

Pourtant, l’affaire Wen Ho Lee, ce scienti-fique d’origine chinoise récemment licencié dulaboratoire nucléaire de Los Alamos, sembletourner court. Les enquêtes des services de sé-curité n’ont rien donné. Cafouilleuses, tardives,elles ont été accusées d’avoir été teintées de ra-

cisme par un responsable du laboratoire, luiaussi objet d’une enquête : « Beaucoup deBlancs » qui auraient aussi pu être soupçonnésn’ont même pas été interrogés, a-t-il ajouté.Les fuites dont est accusé M. Lee auraient puvenir d’autres sources. Sa femme aurait surveil-lé des délégations chinoises pour le FBI. Piquéau vif, le responsable de la sécurité qui avait le-vé le lièvre a démissionné en dénonçant lemanque de soutien de ses supérieurs.

PROBLÈME RÉCURRENTCette histoire montre comment on peut

s’emballer un peu vite face au phénomène del’espionnage chinois, réel mais si difficile à cer-ner. Et comment, dans leur lutte tous azimutscontre Bill Clinton, les républicains ont utiliséWen Ho Lee pour attaquer la politique chinoisedu président. Au risque d’apparaître un peu ri-dicules pour avoir pondu un long rapport qui serévèle un peu léger.

Il n’empêche que, dans un contexte où laChine apparaît de plus en plus aux yeux desAméricains comme un pays à risques, l’espion-nage chinois devient un problème récurrent.

Même si les transferts de technologie ont, jus-qu’ici, été pour la plupart ouverts, par le biaisde coopération commerciale ou de vente dematériel ultrasophistiqué.

Dans le New York Times, l’ancien responsablechargé de ce dossier au FBI explique que lesméthodes d’enquête traditionnelles sont inopé-rantes face aux « subtilités de l’espionnagechinois ». Les espions n’étant généralement paspayés, il ne sert à rien de vérifier leur compte enbanque. Comme Pékin préfère obtenir des in-formations miette par miette, on ne risqueguère de surprendre un agent déposant un dos-sier secret sous une pierre dans un parc. Ils’agit, pour les maîtres du renseignement del’ex-empire du Milieu, non pas de contraindreleurs sources à faire de l’espionnage – le motfait peur –, mais de les inciter à commettre desindiscrétions bien orientées, par sympathiepour la Chine, en flattant leur vanité ou en lespiégeant. Bref, FBI et CIA vont devoir revoirleur stratégie, les techniques de Pékin ne sontpas celles du KGB.

Patrice de Beer

Ariel Sharon prend la têtedu Likoud en IsraëlJÉRUSALEM. L’ancien chef de la diplomatie israélienne, le généralAriel Sharon, a été élu, jeudi 2 septembre, chef du principal partid’opposition, le Likoud (droite). A 71 ans, le général Sharon a balayéses rivaux de la génération montante, le maire de Jérusalem EhoudOlmert, 53 ans, et le député Meïr Sheetrit, 50 ans, en empochant 53 %des suffrages exprimés. Le taux de participation au scrutin a oscilléautour de 30 %. Ce « blitz politique » permettra à M. Sharon de bri-guer le poste de premier ministre aux prochaines élections générales,prévues en l’an 2000, à moins qu’il ne se désiste en faveur d’une autrepersonnalité. De nouvelles élections internes doivent se déroulerdans deux ans au sein du Likoud, pour fixer le choix du candidat duparti au poste de premier ministre. Le Likoud n’a obtenu aux élec-tions législatives anticipées de mai que 19 sièges (sur 120), le pirescore du parti depuis la création de l’Etat d’Israël, en 1948. – (AFP.)

Plus de 600 millions d’Indiensse rendent aux urnesNEW DELHI. Quelque 605 millions d’électeurs indiens sont appelésaux urnes à partir du dimanche 5 septembre, pour des élections légis-latives qui sont les troisièmes en trois ans et demi. Selon les sondages,le Parti indien du peuple (BJP, droite nationaliste) du premier ministresortant Atal Behari Vajpayee, accompagné d’une vingtaine d’alliés,doit l’emporter nettement sur le parti du Congrès de Mme Sonia Gan-dhi, principale force d’opposition. La question principale de ce scrutinreste cependant de savoir si le BJP, dont le gouvernement était tombéen avril, après treize mois seulement au pouvoir en raison de la défec-tion d’un allié, sera assez fort pour tenir un mandat complet de cinqans et donner enfin à l’Inde la stabilité qui lui fait défaut depuis1996. – (AFP.)

Ouverture en octobre des pourparlersentre l’UE et le MercosurRIO DE JANEIRO. Au terme d’un périple de trois jours au Brésil, leministre français des affaires étrangères, Hubert Védrine, a confirmé,vendredi 3 septembre à Rio, que les négociations sur la « libérationprogressive des échanges » entre l’Union européenne (UE) et le Merco-sur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) débuteront « le mois pro-chain » à Bruxelles. Destinés à déboucher sur la création d’une zonede libre-échange intercontinentale, ces pourparlers ne pourront êtreconclus avant la fin du prochain cycle de l’Organisation mondiale ducommerce. Estimant que « le temps des procès d’intention est termi-né », M. Védrine a souligné que « la démarche [européenne] par rap-port au Mercosur est fondée sur un raisonnement positif, et non pas surune éventuelle crainte » de l’UE à l’égard du projet de bloc commer-cial, déjà en cours de négociation sous l’égide des Etats-Unis, qui doitregrouper, à partir de 2005, l’ensemble des pays des trois Amériques,à l’exception de Cuba. – (Corresp.)

Un amiral argentin doit indemniserle survivant d’une famille de disparusBUENOS AIRES. L’ancien amiral Emilio Massera, membre de la juntemilitaire qui prit le pouvoir en 1976, a été condamné, mercredi 1er sep-tembre, par la Cour suprême, à payer – conjointement avec l’Etat ar-gentin – une importante indemnité au survivant d’une famille de dis-parus. Emilio Massera, 73 ans, devra verser 900 000 francs à DanielTarnopolsky dont les parents, le frère, la sœur et la belle-sœur ontdisparu en juillet 1976. L’Etat, pour sa part, devra payer une amendede 6 millions de francs pour préjudices « matériels et moraux ». Aprèsla chute du régime militaire, M. Massera avait été reconnu coupablede nombreux cas d’assassinats et de torture. Condamné à la prison àvie, il avait été gracié en 1990, comme les autres membres des juntesmilitaires, par le président Carlos Menem. L’ancien amiral est en ré-sidence surveillé depuis novembre 1998, accusé d’avoir enlevé des di-zaines de bébés nés de mères détenues dans des centres clandestins.Ces enfants ont souvent été adoptés illégalement par des familles demilitaires. – (Corresp.)

DÉPÊCHESa IRAK/ÉTATS-UNIS : les Etats-Unis ont invité des responsablesdes cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONUà Washington, mercredi 8 septembre, pour tenter de surmonter leursdivisions concernant l’attitude à adopter à l’égard de l’Irak, a déclarévendredi l’ambassadeur américain à l’ONU, Peter Burleigh. « L’idéeest de débattre du projet de résolution présenté [au Conseil de sécurité]par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas sur l’Irak, et de discuter desquestions qui continuent à diviser les cinq membres permanents », a ditM. Burleigh. – (Reuters.)a ISRAËL/ÉTATS-UNIS : un juif américain qui avait fui la justicede son pays après un meurtre, a été reconnu coupable, jeudi 2 sep-tembre, de « meurtre avec préméditation » aux Etats-Unis. SamuelSheinbein, 19 ans, a reconnu devant le tribunal de Tel-Aviv avoir tuéet dépecé sa victime. L’accusé avait accepté de plaider coupable aprèsun arrangement avec l’accusation, par lequel une peine de vingt-quatre ans de prison serait requise contre lui, et non la prison à per-pétuité. Le tribunal doit se réunir à nouveau en octobre pour écouterl’avis d’un officier chargé de mineurs, l’accusé n’étant pas majeur aumoment des faits. Ce n’est qu’après cette audience que la peine seraprononcée. – (AFP.)a YÉMEN-FRANCE : deux ressortissants français, enlevés le20 août par des membres d’une tribu dans l’est du Yémen, ont été li-bérés jeudi 2 septembre. Irénée Herbet, responsable de l’enseigne-ment du français rattaché au service culturel de l’ambassade deFrance à Sanaa, et son épouse, Tara Steimer Herbet, archéologue,âgés d’une trentaine d’années, devaient prendre l’avion vendredipour Paris. – (AFP.)a AFRIQUE : les ministres de la santé de 46 pays africains, qui ontclos vendredi 3 septembre, à Windhoek, en Namibie, les cinq jour-nées de travaux de la conférence de l’Organisation mondiale de lasanté (OMS), ont décidé de donner la priorité à la lutte contre le sida,les maladies mentales et au développement des médicaments géné-riques. Le sida et la malaria, principales causes de mortalité sur lecontinent, ont dominé la conférence régionale annuelle de l’OMS. Lesida a tué quelque 2 millions de personnes dans cette région l’annéedernière, ce qui représente 80 % du nombre des morts dus à cette ma-ladie à travers le monde. Ce virus est désormais la première cause demortalité, avant la malaria. – (AFP.)a SÉNÉGAL : Bouna Wade, le jeune Sénégalais de 18 ans « mira-culé », qui avait survécu à un voyage dans le train d’atterrisage d’unvol Dakar-Lyon en janvier, est mort à Abidjan, entre le 7 et 8 juin,dans le train d’atterrissage d’un avion reliant Dakar à la capitale ivoi-rienne, a annoncé son père vendredi 3 septembre à Dakar. La familledu jeune homme avait annoncé le 4 août qu’il avait disparu depuisplus de deux mois. – (AFP.)

Bernard Kouchner fait du mark la monnaie officielle au Kosovo

Cette disposition mécontente les autorités de BelgradeLargement utilisé au Kosovo comme sur tout leterritoire de la Fédération yougoslave, ledeutschemark est devenu, vendredi 3 sep-

tembre, la monnaie officielle de la province, surdécision de l’administration de l’ONU. L’utilisa-tion du dinar, la monnaie yougoslave, « ne sera

pas encouragée ». Cette législation complète lamise en place, par la Minuk, de droits de douaneaux frontières macédonienne et albanaise.

L’ADMINISTRATEUR del ’ONU au Kosovo, BernardKouchner, a promulgué vendredi3 septembre une disposition fai-sant du mark allemand la mon-naie officielle du Kosovo, tout endécourageant l’utilisation du di-nar yougoslave dans la provinceserbe, qui se détache ainsi un peuplus du reste de la Serbie.

Cette directive – la quatrièmesignée par M. Kouchner – permetd’utiliser toutes les autres mon-naies au Kosovo, mais la mon-naie officielle adoptée par la Mi-nuk et les organisationsinternationales, notamment pourle paiement des douanes et descomptes publics, est le deutsche-mark. Le texte lève parallèlementtous les contrôles de change.

Le dinar yougoslave « n’est pasmis hors la loi », a affirmé vendre-di Jo Dixon, adjoint de l’adminis-trateur de l ’ONU chargé del’économie, tout en ajoutant que

« son utilisation ne sera pas en-couragée ». La Minuk imposeraen effet une taxe, dont le mon-tant n’a pas été précisé, aux per-sonnes « qui insistent pour payeren dinars », a déclaré M. Dixon.

MONNAIE LARGEMENT UTILISÉE« Nous ne faisons que légaliser

une situation qui existait déjà,pour combler un vide législatif »,a-t-il ajouté. La monnaie alle-mande était largement utilisée auKosovo, particulièrement depuisla fin de la guerre, comme ellel’est dans le reste de la Répu-blique fédérale de Yougoslavie(RFY, comprenant la Serbie et leMonténégro), en Bosnie et enCroatie. En revanche, dans cespays, l’utilisation de la monnaieallemande n’a jamais été officia-lisée.

L’adoption du mark commemonnaie officielle et les barrièresadministratives et financières

que la nouvelle législation met àl’utilisation de la monnaie you-goslave au Kosovo porte une at-teinte supplémentaire à la souve-raineté de Belgrade, que l’ONUs’est pourtant engagée à respec-ter dans la résolution 1244.M. Dixon a admis que la décisionconcernant la monnaie avait étéprise unilatéralement parM. Kouchner et les membresd’une commission économiquelocale. « Le gouvernement yougo-slave n’a pas été consulté ou infor-mé », a-t-il dit.

La réaction de Belgrade nes’est pas fait attendre. L’agenceofficielle yougoslave Tanjug ac-cusant vendredi l’administrateurde l’ONU au Kosovo de « violer lasouveraineté de la Yougoslavie,alors qu’il devrait être le premier àrespecter à la lettre la résolu-tion 1244 », écrit l’agence.

« Par cette décision, il confirmeson soutien aux aspirations des

terroris tes albanais », ajoutel’agence, qui reproche aux res-ponsables des Nations unies auKosovo de n’avoir pas consultéau préalable les autorités de Bel-grade, « seules compétentes enmatière de politique monétaire »sur le territoire de la Yougo-slavie.

La législation sur la monnaiesuit et complète la mise en placede droits de douane par la Minukaux frontières avec la Macédoineet l’Albanie. Là encore, les droitsperçus échappent totalement aucontrôle de Belgrade et sont des-tinés à alimenter uniquement lesfonds de la province sous l’égidede l’ONU.

Interrogés sur la présenceéventuelle d’observateurs you-goslaves sur les postes de douanemis en place à partir de vendredi,M. Dixon a répondu par la néga-tive. « Ils n’ont pas manifesté ledésir de venir », a-t-il affirmé.

Trepcani, berceau de l’industrie kosovare, panse ses blessures

REPORTAGELa mine de zincet de plomb de Trepcaest l’une des plus im-portantes d’Europe

comme 1 300 autres mineurs alba-nais au terme d’un procès expédi-tif. « Nos revendications portaientsur les conditions de travail. Ellesétaient surtout politiques, re-connaît-il. Nous défendions l’auto-nomie du Kosovo au sein de la You-goslavie. Nous voulions que lesSerbes arrêtent de piller nos ri-chesses », explique Bajram.

Dès 1988, les mineurs mènent,sans succès, une marche de protes-tation de Mitrovica à Pristina.L’année suivante, du 20 au 28 fé-vrier, ils se lancent dans une grèvede la faim au fond des puits. « Pourmettre un terme au mouvement,Belgrade nous promit de ne pas tou-cher à l’autonomie », se rappelleBurhan Kavaja, ancien directeurgénéral albanais des mines. Le1er mars, Burhan Kavaja et toute ladirection albanaise sont arrêtés etemprisonnés pendant seize moispour « activité contre-révolution-naire ». Les grévistes de basepassent deux mois derrière les bar-reaux. Le 27 mars, l’autonomie duKosovo est supprimée.

Encore quelques mois et tous lesmineurs sont renvoyés. « Ils firentappel à des Serbes de Voïvodine et àdes Polonais », raconte Bajram.« Le groupe Trepca assurait alors80 % des exportations serbes. Bel-grade ne pouvait envisager saperte », explique M. Kavaja qui sebat aujourd’hui pour le retour desAlbanais au sein de l’entreprise.

Les mineurs et leurs famillesfurent aussi chassés des corons deTrepcani, remplacés par des unitésde la police et Belgrade faisaitmain basse sur le groupe industrielTrepca en s’en appropriant le capi-tal détenu jusqu’alors par ses em-ployés, comme la plupart des en-treprises yougoslaves de l’époque.La répression policière et les vexa-tions quotidiennes faisaient le litde l’indépendantisme albanais.L’industrie plongeait dans le ma-rasme. Shalla devenait un desfoyers les plus actifs de l’UCK.

« Les gens d’ici sont durs à la

peine et la topographie du terrainnous a servis. De mes deux centshommes, je n’en ai perdu que six etsept autres ont disparu. Les grossespertes ont été dans les rangs des ci-vils », raconte Hasan Preteni, chefde l’un des quatre bataillons for-mant la 141e brigade de l’UCK dansla région de Shalla commandée parRaman Rama. « Jamais les Serbesn’ont réussi à nous déloger de nospositions sur les hauteurs. Nous ysommes restés jusqu’au 20 juin.Nous sommes alors entrés dans Mi-trovica », affirme cet ancien officierde l’armée yougoslave.

Les combats dans la région ontcommencé en juillet 1998. Trepcanifut la première cible. « Ils ontcommencé à tirer dans la nuit du 11au 12, juste après la finale de laCoupe du monde, se rappelle Baj-ram. Nous nous sommes alors enfuisen direction des bois. » Nouvelle of-fensive serbe le 15 septembre :« Ca a été terrible. L’armée tirait,puis les policiers et les paramilitairesentraient dans les villages. En troisjours, dix-sept villages sur les vingt-huit de la région ont été brûlés, puisle gros des forces serbes s’est retiré »,affirme le commandant Preteni.

CACHÉS DANS LES BOISPour revenir le 21 mars, trois

jours avant les premières frappesde l’OTAN. « Jusqu’au 29 avril, lescombats ont été intenses. Les Serbestenaient la route et la ville minièrede Stari Trg, nous les hauteurs ».« Le 2 mai à Studinje, une centainede réfugiés ont été massacrés alorsqu’ils essayaient de rejoindre la villede Vushtri [Vucitrn en serbe] »,confirme Reza Beshiri, respon-sable local de l’organisation huma-nitaire Mère Teresa. Après avoirquitté Trepcani lors de l’offensiveserbe de l’été 1998, et passé troissemaines cachée dans les bois,Sevdije Bala réussit finalement àrejoindre Kosovska Mitrovica. Lespremières frappes de l’OTANsonnent de nouveau l’heure del’exode, pour échapper au déchaî-

nement serbe. Ce fut une semained’errance avec son mari et sesquatre enfants avant de retrouverd’autres déplacés, terrés dans lamontagne. « Nous nous étions re-groupés par village », explique-t-elle, évoquant ses enfants qui« comme des animaux étaient par-fois obligés de se nourrir de baies oude mâcher des feuilles ».

Six familles sont revenues àTrepcani. Un choix forcé. « Où vou-lez-vous que nous allions ? Je ne saispas ce que nous allons devenir. Onnous a fait plein de promesses maispour le moment rien ne bouge », ex-plique Bajram, à la tête d’une fa-mille de treize enfants. Une organi-sation humanitaire est passée, il ya quelques jours, invitant à dé-blayer les gravats. Qui était-ce,pourquoi cette demande ? Ils n’ensavent rien mais ils l’ont fait,créant ce spectacle étrange de dé-solation et d’ordre qui donne à la« maison » de Sevdije un air deruines antiques. Autour d’une fe-nêtre, un seul pan de mur est en-core debout, orné de quelquespanneaux de céramiques : « C’étaitla cuisine ». Quelques vieillesbriques sont soigneusement entas-sées. Des ustensiles de cuisinenoircis et déformés sont alignéssur le sol balayé.

Cette femme coquette cache fiè-rement son désarroi et son dénue-ment. Pas de réchaud pour l’eau oules aliments, tous deux fournis parle HCR ou la KFOR. « Nous avonsl’habitude depuis un an », com-mente-t-elle, avant de concéderune inquiétude. Les matelas posésà même le sol ne sont guère épais,les couvertures manquent. L’hiverapproche et, à plus de mille mètresd’altitude, les nuits de septembresont déjà fraîches. « Ma fille a unehépatite et je ne peux même pas al-ler la faire soigner à l’hôpital de Mi-trovica : il est au nord », sous-en-tendu dans le quartier serbe decette ville coupée en deux.

Christophe Châtelot

TREPCANIde notre envoyé spécial


I N T E R N A T I O N A L LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 5

Cuba : inquiétudes sur l’état de santé d’une dissidente

SAINT-DOMINGUE de notre correspondant

La dissidente cubaine Marta Bea-triz Roque a commencé, jeudi3 septembre, une grève de la faimtotale pour obtenir du Tribunal su-prême qu’il statue sur l’appel qu’ellea interjeté le 26 mars, vingt joursaprès avoir été condamnée à troisans et demi de prison pour séditionen compagnie de Vladimiro Roca,Félix Bonne et René Gomez. Cesquatre dirigeants du Groupe de tra-vail de la dissidence interne ont étéemprisonnés en juillet 1997, au len-demain d’une conférence de presseau cours de laquelle ils avaient pré-senté un document intitulé La patrieappartient à tous, critiquant dure-ment le régime castriste et exigeantdes réformes démocratiques.

Détenus pendant deux ans, iln’ont été jugés qu’en mars 1999, aucours d’un procès à huis clos. Mal-gré les appels à la clémence dupape, du premier ministre canadienJean Chrétien, de l’Union euro-péenne et de plusieurs chefs d’Etatlatino-américains, les autoritéscubaines ont jusqu’à présent refuséde libérer ces quatre figures emblé-matiques de la dissidence, accuséesd’être des « contre-révolutionnairesqui recevaient un salaire des Etats-Unis ».

Le responsable cubain chargé desuivre l’affaire a déclaré, jeudi, quele gouvernement « ne permettraitpas que Marta Beatriz meure ».Néanmoins, l’état de santé del’économiste, âgée de cinquante-quatre ans, préoccupe ses proches.Transférée par les autorités péniten-tiaires à l’hôpital Carlos-Finlay, à LaHavane, elle jeûnait depuis la mi-juillet, n’ingurgitant que des bois-sons et des aliments liquides. Elle adéjà perdu près de dix kilos etsouffre de troubles gastro-intesti-naux. Depuis jeudi, elle refuse deprendre toute boisson.

VAGUE DE LIBÉRATIONSAvant de fonder l’Institut cubain

des économistes indépendants,Marta Beatriz Roque enseignaitl’économie à l’université de La Ha-vane. C’est en 1989 qu’elle a rompuavec le régime pour protester contrel’exécution du général ArnaldoOchoa. Engagée dans l’armée, elleavait connu Arnaldo Ochoa lorsqu’ilcommandait la place militaire de LaHavane à la fin des années 60.

« Le code de procédure pénale sti-pule que le Tribunal suprême doit seprononcer sur les appels sans re-tard », souligne Elizardo Sanchez, leprésident de la Commission cubainedes droits de l’homme et pour la ré-conciliation nationale (CCDHRN).Selon lui, trois membres du« Groupe des quatre », dont MartaBeatriz Sanchez, ont maintenantdroit à une libération condition-nelle. Elizardo Sanchez s’attend àune vague de libérations de prison-niers politiques dans les semainesqui viennent. La Havane doit en ef-fet accueillir le Sommet ibéro-amé-ricain à la mi-novembre. M. San-chez s’appuie sur le précédent de lavisite de Jean Paul II en janvier1998 : « Nous savons par les famillesde détenus que plusieurs dizaines dedossiers sont à l’étude, comme avantla visite du pape », nous a-t-il décla-ré.

Le dernier décompte de laCCDHRN datant de juillet fait étatde trois cent vingt-quatre prison-niers politiques. Vingt pour centd’entre eux sont des prisonniers deconscience, tandis que les autres onteu recours à une forme ou uneautre de violence, selon ElizardoSanchez.

Jean-Michel Caroit

Le professeur Séguin explique le gaullisme aux QuébécoisMONTRÉAL

de notre correspondanteJacques Chirac à Québec, sur la route de la

réunion francophone de Moncton après unsaut de puce à Ottawa ; Jean Tiberi à Québec,lui aussi, pour une réunion des maires franco-phones, et Alain Juppé au même endroit– Bordeaux est jumelée avec la capitale de laBelle Province : il ne manquait, pour un som-met canadien du RPR, que Nicolas Sarkozyet... Philippe Séguin. Or, ce dernier n’était pasloin, mais il s’est bien gardé de quitter Mon-tréal, où il débutait sa première mission de« chercheur et professeur-invité » à l’Univer-sité du Québec à Montréal (UQAM). A ceposte, à raison d’une semaine environ parmois pendant un an, il participera à desgroupes d’études stratégiques et diploma-tiques, tout en donnant des conférences ensciences politiques, notamment dans le cadred’un cours sur le parlementarisme.

Pour l’instant, M. Séguin « a exprimé ses in-térêts à travailler avec les trois groupes de re-cherche sur l’économie et la sécurité, les inter-ventions de paix dans les conflits intra-étatiqueset le Moyen-Orient », indique un des adminis-trateurs de la chaire d’études stratégiques etdiplomatiques de l’UQAM, Eric Jean. Début

octobre, l’ancien président du RPR, toujoursdéputé des Vosges, participera à une tableronde du groupe sur le Moyen-Orient, dont lethème sera « le dialogue entre les civilisa-tions ». Le mois suivant, ce sera une autretable ronde, cette fois sur les missions depaix. M. Jean précise que M. Séguin tient àtravailler dans le calme, loin des journalistesqu’il ne veut « pas voir arriver dans des sallesde cours » ! Cependant, s’il refuse toute entre-vue avec des journalistes français, il a confié àRDI, chaîne de télévision francophone cana-dienne, des réflexions au sujet du RPR, qui« ne doit pas seulement être un club de suppor-teurs du président de la République » ; du gaul-lisme, « plus que jamais d’actualité » ; de lanation, qui « reste le meilleur terrain de la dé-mocratie ».

« CE N’EST PAS LA DROITE »A trente-cinq privilégiés, professeurs de

sciences politiques de l’UQAM, M. Séguin aréservé, jeudi, sa première conférence uni-versitaire, sur le thème : « Vers une sociétépost-démocratique ? » Il a fait en sorte demontrer l’actualité du débat, de présenter lespoints de vue et de jouer d’habileté pour don-ner le sien, estime un enseignant, Jean-Pierre

Beaud. Après un tour d’horizon sur les pro-blèmes actuels de la démocratie, la crise despartis politiques et des institutions démocra-tiques, M. Séguin a décrit les effets pervers dela construction européenne et de la mondiali-sation. Il a insisté sur la nécessité d’inventerune nouvelle forme de démocratie, de re-construire un « sens civique » effrité, de résis-ter à toute forme d’impérialisme, qu’il viennede multinationales ou des Etats-Unis. Au pas-sage, il a tiré son chapeau au Québec, belexemple, a-t-il dit, de résistance culturelle etpolitique à l’uniformisation.

« Il a essayé de ne pas faire trop français »,souligne M. Beaud, précisant que le « mes-sage gaullien » restait bien présent dans lediscours de M. Séguin, notamment sur laquestion du rôle de l’Etat, dans sa conceptionde l’indépendance des nations vis-à-vis d’or-ganisations internationales ou d’un pouvoirpolitique autonome face au pouvoir financier.Du gaullisme, i l dira finalement, selonM. Beaud, que ce n’est « pas la droite », maisune conception qui dépasse les clivages poli-tiques habituels et qui peut « encore faire senspour le XXIe siècle ».

Anne Pelouas

« Pourquoi voudrait-on que les réunionsd’épouses soient vaines et superficielles ?Il y a là des femmes remarquables, (...) pleinesd’idées et d’imagination, avec une envied’action et de service aux autres. Je suis sûreque nous pouvons faire des choses ensemble »

Les droits de l’homme dominent le Sommet de la francophonieLe Québec aurait souhaité imposer des sanctions contre les pays qui ne respectent pas les règles démocratiques.

La France a refusé, craignant que les populations et non les gouvernants ne soient frappées Le huitième sommet de l’Organisation in-ternationale de la francophonie devait seconclure, dimanche 5 septembre à Monc-ton (est du Canada), par l’organisationd’un symposium international « sur le bilan

des pratiques de la démocratie, des droitset des l ibertés dans l ’espace franco-phone » ; l’Agence intergouvernementalede la francophonie sera, d’autre part, char-gée d’une fonction d’« observatoire » en

matière de droits de l’homme. Contraire-ment aux vœux des responsables cana-diens et québécois, qui souhaitaient quel’organisation francophone se dote demoyens coercitifs, c’est la conception fran-

çaise, plus souple, qui l’a emporté : laFrance estime que les sanctions ou les ex-clusions ne frappent que les populationstout en épargnant les gouvernants. (Lireaussi notre éditorial page 11.)

MONCTONde notre envoyée spéciale

« Ça n’a pas vraiment commen-cé », disait l’un des participants ausoir de la première journée duSommet de la francophonie, ven-dredi 3 septembre, à Moncton(Nouveau-Brunswick). « On a jouéà l’ONU tout l’après-midi, la franco-phonie, ça ne doit pas être cela »,disait un autre pour déplorerqu’on ait assisté pendant quelquesheures à une succession de dis-cours sans que le moindre dia-logue ne s’engage. La séance d’ou-verture de la matinée avait étéessentiellement consacrée aux dis-cours de Jacques Chirac, du secré-taire général de la francophonieBoutros Boutros-Ghali et de sonsuccesseur à l’ONU Koffi Anan.

Aux yeux des dirigeants français,ces rassemblements de chefsd’Etat ne doivent plus seulementservir à délivrer la bonne paroled’en haut. Or la dynamique degroupe n’a pas fonctionné vendre-di. Le texte qui était sur la table of-frait pourtant matière à débat.C’est le projet de déclaration finaledu sommet qui, même si on ne letient que pour une proclamationd’intentions, fait dans sa partie po-litique une place considérable à

des thèmes que les pays leaders dela francophonie ne jugeaient pasautrefois de son ressort : pour n’enciter que quelques-uns, la protec-tion des populations civiles, le res-pect des conventions de Genève,l’engagement à soutenir l’actiondes Nations unies « et de la coali-tion d’ONG (organisations nongouvernementales) constituée à ceteffet » contre l’utilisation d’en-fants-soldats, ou encore l’invita-tion collective à ratifier au plusvite le traité créant la Cour pénaleinternationale.

AUTOCRITIQUE L’exercice peut sembler un peu

vain : bon nombre des pays quiadopteront ce texte, dimanche àMoncton, contreviennent notoire-ment aux principes qu’il énonce.Mais c’est ainsi, aux yeux des diri-geants des Etats démocratiques dela francophonie et de son secré-taire général, que l’on fait évoluerles normes dans une communauté.Deux décisions un peu plusconcrètes figurent dans le texte. Lapremière, qui reprend une idée deCharles Josselin, porte sur l’orga-nisation, au début de l’an 2000,d’un symposium international« sur le bilan des pratiques de la dé-

mocratie, des droits et des libertésdans l’espace francophone » ; unexamen collectif autocritique ensomme.

La seconde consiste à chargerl’Agence intergouvernementale dela francophonie d’une fonctiond’« observatoire » en matière dedroits de l’homme, qui sera me-née, dit le texte, « en étroiteconcertation » avec l’ONU et lesONG internationales compétenteset qui est « destinée à éclairer l’ac-tion des instances politiques de lafrancophonie ». Ce projet, relancépar Jacques Chirac, avait déjà étéavancé à Hanoï et ne s’est concré-tisé ces deux dernières années quepar des missions de médiation oud’observation d’élections, que lesONG jugent très insuffisammentcritiques. M. Boutros-Ghali, à quil’on demandait récemment pour-quoi il n’était pas allé plus loinpour construire un véritable sys-tème d’alerte sur les violations desdroits de l’homme, a répondu qu’iln’en avait pas eu les moyens maté-riels.

Les participants au sommet deMoncton devaient donc, avant lafin de leur réunion dimanche, dé-cider de la part des ressources quisera allouée à l’« observatoire » des

droits de l’homme. Ces mesures nesont pas en elles-mêmes révolu-tionnaires. Mais le thème desdroits de l’homme n’en a pasmoins dominé tout le début dusommet.

ÉVOLUTIONLes autorités canadiennes

avaient autorisé les ONG à tenir àproximité leur « sommet alterna-tif » ; celui-ci a eu un tel écho queM. Boutros-Ghali a suggéré unerencontre avec le sommet officielavant que tout le monde ne se dis-perse. La place que Jacques Chiraca consacrée à ce thème dans sondiscours d’ouverture, vendredimatin, témoigne elle aussi que lafrancophonie, si elle veut existerpolitiquement, ne peut plus igno-rer cette dimension.

M. Chirac n’est pas partisan dessanctions économiques, comme ill’avait expliqué les jours précé-dents à ses interlocuteurs cana-diens et québécois, qui souhaite-raient que l’organisationfrancophone se dote de moyenscoercitifs. Les sanctions ou les ex-clusions, fait-il valoir, ne frappentque les populations que l’oncherche à aider et épargnent les di-rigeants. Il est devenu un ardent

défenseur de la future Cour pénaleinternationale, et c’est à son initia-tive que l’appel à une ratificationrapide du traité qui la crée figuredans le document de Moncton. Parelle, explique l’entourage du pré-sident, pourront s’exercer les sanc-tions adéquates, c’est-à-dire judi-ciaires, contre les cibles justes,c’est-à-dire les gouvernants, et soneffet dissuasif sera pour ces rai-sons bien supérieur à la menace desanctions économiques.

Ainsi, recevant à Paris Laurent-Désiré Kabila lors du dernier som-met franco-africain, M. Chiracl’avait mis en garde contre la pos-sibilité qu’il puisse un jour y êtrearrêté. Cette Cour, toutefois,n’existe pas pour l’instant, etquand elle sera créée elle n’auracompétence que pour les exac-tions extrêmes que sont les crimescontre l’humanité et le génocide.

L’approche française en matièrede droits de l’homme l’a emportésans difficulté à Moncton, contredes démarches qui souhaitaientplus de fermeté. Le discours quetient la France dans le cadre de lafrancophonie n’en a pas moinsconsidérablement évolué.

Claire Tréan

Bernadette Chirac : « Hillary Clinton est un porte-drapeau. Un moteur pour nous toutes »MONCTON

de notre envoyée spécialePendant que les chefs d’Etat, de

gouvernement et de délégation seréunissaient dans le centre deMoncton pour une premièreséance de travail, leurs« conjoints » étaient conviés à unpetit spectacle culturel, dans lavallée de Memramcook, haut-lieude l’histoire acadienne. En réalité,aucun « prince consort » nes’étant manifesté, les épouses sesont, très classiquement, retrou-vées entre elles. Et les boubous,sarongs et tailleurs féminins ontcomposé, dans le petit amphi-théâtre, une traditionnelle sym-phonie de couleurs.

Bernadette Chirac était du dé-placement, point de mire des pre-mières dames de la francophonie,point de référence, objet de toutesles attentions. Et l’épouse du pré-sident français s’acquitta avecconscience de son devoir. Elle s’at-tarda auprès des artistes acadiens,complimenta le maître d’œuvre duspectacle et délaissa son chauffeurpour revenir en autocar avec lesautres épouses. « Un métier ! sou-riait-elle de retour à son hôtel.Epouse de président est décidémentun vrai métier. »

Mais le ton n’avait rien de désa-busé. « Pourquoi voudrait-on queles réunions d’épouses soient vaineset superficielles ? Il y a là desfemmes remarquables, ardentes,courageuses, pleines d’idées etd’imagination, avec une envie d’ac-tion et de service aux autres. Je suissûre que nous pouvons faire deschoses ensemble, nous conseiller,

nous épauler mutuellement dansdifférentes actions. Ça doit être ça,aussi, la francophonie. »

Elle cite Aline Chrétien et lesépouses de MM. Boutros-Ghali etAnnan avec lesquelles elle a nouéde vrais liens. Elle évoque aussiMme Bongo (du Gabon) et Mme Ko-nan Bedié (de Côte d’Ivoire) avec

lesquelles elle a convenu d’un ren-dez-vous de travail, samedi 4 sep-tembre. « On ne sait pas sur quoicela débouchera, bien sûr. Mais jeles estime beaucoup, et nous sou-haitons confronter quelques idées.Tout à l’heure, Mme Bongo me faisaitpart de son inquiétude devant lesdiscours annonçant un XXIe siècledévolu à l’informatique, et expul-sant du jeu tous ceux qui n’en se-raient pas. Que deviendra l’Afriquedésespérément pauvre ? Commentfamiliariser sa jeunesse avec l’ordi-nateur ? N’y a-t-il pas un moyen des’inspirer, dans certains lieux, de laformule des cybercafés ?... Dis-cutons. Trop nombreuses, nous n’ar-riverions pas. Mais à trois, il doitêtre possible d’articuler une ou deux

actions. » Les réunions multipar-tites founissent ainsi à quelquesépouses de dirigeants l’occasionde se voir régulièrement, à l’abrides projecteurs et du cadre formeldes visites à domicile. Des solidari-tés se nouent au travers des fonda-tions qu’animent plusieurs d’entreelles (notamment sur l’enfance

maltraitée). Des expériences sontéchangées et Mme Chirac organisefréquemment visites et rencontresavec des médecins pour d’autresfemmes voulant œuvrer commeelle dans le secteur hospitalier.« Jusqu’à présent, nos actionscommunes étaient toujours liées àune même cause. Je crois au-jourd’hui que, sans délaisser ce tra-vail, nous devrions aller plus loin. »

C’est avec bonheur qu’elle serappelle la conférence de Pékinconsacrée aux femmes à laquelleM. Boutros Ghali l’avait invitée.Des femmes de tous les pays, detous les milieux, de toutes lesconfessions s’y étaient expriméesavec ferveur, avec intensité. Etparmi elles, Hillary Clinton. Elle

fascine Bernadette Chirac. Ellel’éblouit, même. « Elle est si forte, siintelligente, si méthodique. Et puiselle a une telle maîtrise d’elle-même. Voyez son visage, ouvert,rayonnant. Jamais elle ne laissetransparaître ses états d’âme. Sacampagne pour les sénatoriales deNew York va être passionnante.Elles sera attaquée, mais elle sait seblinder – contrairement à moi. J’es-père tellement qu’elle va gagner ! »

Solidaire d’Hillary, Mme Chirac.Solidaire et « supporter » déclaré.Même avant ce voyage en Cor-rèze, en 1998, où la first lady, en vi-site dans le canton de l’élue Ber-nadette Chirac, avait bluffé tout lemonde : le conseil général réuni àTulle au grand complet, et puis ungroupe de femmes, dirigeantes ouintellectuelles, auquel Nicole No-tat – « que j’admire beaucoup » –n’avait hélas pu se joindre. « Hilla-ry Clinton avait chaque fois pris laparole, avec clarté et brillance. C’estune tête, vous savez ! »

Une future présidente des Etats-Unis ? « Observons d’abord cequ’elle fera à New York. Ce sera untest. Elle a choisi l’Etat le plus diffi-cile, mais dont la ville est un flam-beau. C’est fou, New York. Violent,compliqué, avec des lobbies exi-geants, de multiples groupes eth-niques. Il y a la ville, et puis il y al’Etat. Elle m’a bien expliqué toutcela... » Mais elle gagnera. Berna-dette Chirac en est sûre qui luiécrit « de temps en temps ». Et quisait combien les femmes en géné-ral – et notamment, dit-elle, lesautres femmes de chefs d’Etat –mettent d’espoir dans cette vic-

toire. « Hillary Clinton est un porte-drapeau. Un moteur pour noustoutes. Elle fait une chose très inno-vante. Elle va montrer au monde cequ’une femme, en l’an 2000, est ca-pable de faire. Aucune femme n’estindifférente à son combat. » Et enCorrèze ? « Voyons, c’est leur co-pine ! »

Féministe, alors, l’épouse deJacques Chirac ? « Je me dé-fends ! » dit-elle avec un regardmalicieux. Mais le mot – queMme Clinton revendique – luisemble un peu trop audacieux.« C’est dur, la situation des femmes.Elles ne sont pas très bien traitées. Amon grand désespoir, je vois des col-lègues élues, agricultrices, ensei-gnantes, tentées de baisser les braset de ne plus revendiquer de man-dat, déçues du peu de considérationde leurs collègues masculins ou deces maires qui les isolent en bout detable. Cela me révolte de voir desfemmes compétentes être margina-lisées ou sous-utilisées. »

Elle a des élans, de la passion. Etune certaine fierté à parler de ce« métier » qui n’a pas de « statut »mais n’en exige pas moins « unedisponibilité totale ». Il s’apprend,dit-il. Tout s’apprend. « Il m’est ar-rivé, au début, de me sentir commeun insecte qui se cognait désespéré-ment contre le verre du bocal. Parexemple dans la tenue du palais del’Elysée. Mais il fallait simplementun rodage. J’ai appris à mieux faireet je me sens à l’aise aujourd’hui.Pour tout vous dire, j’aime assezcela. »

Annick Cojean


6

F R A N C ELE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Dominique Bucchini,l’homme-symbole

Lionel Jospin ne se rendra pasaux sièges des deux fédérationssocialistes, mais il rencontrera,mardi 7 septembre, à Sartène, enCorse-du-Sud, le maire de laville, Dominique Bucchini,communiste, deuxième candidatde la liste « plurielle » emmenéepar Emile Zuccarelli aux élec-tions territoriales de mars. C’estune manière de rendre hom-mage à un élu très populaire, te-nant d’une politique de fermetéface à la lutte armée – sa maisona été plastiquée –, mais aussi àcelui qui, en 1977, avait été élumaire, pour la première fois, surles ailes de l’union de la gauche.

C’est là un bel exemple pour lescrutin municipal de 2001 enCorse, objet de toutes les atten-tions du Parti socialiste. Rue deSolférino, on travaille à un « pro-jet de manifeste de la gauche enCorse », bientôt proposé aux radicaux de gauche et auxcommunistes insulaires.

TROIS QUESTIONS À...

SIMON RENUCCI

1 Président du groupe Corse dé-mocrate de l’Assemblée de

Corse, vous aviez présidé, en 1995,le comité de soutien à Lionel Jospin.Qu’attendez-vous de sa visite enCorse ?

On ne peut pas réussir en Corse sion ne l’aime pas. La Corse a beau-coup donné à la République, elle enattend beaucoup, et sans ces a prio-ri qui nous font tant de mal. Il fautlui permettre de ne pas être excluedu monde moderne, donc lui faireune place, lui en donner les moyenset ne pas prétexter de la violencequ’elle subit pour les lui refuser. Ellene souhaite qu’un développementbien compris et la sauvegarde deson identité.

2 Cinq conseillers généraux degauche ou proches de la gauche

viennent, à Bastia, de promouvoirune réflexion en vue de « mettreun terme au système politico-admi-nistratif stérile dans lequel la Corseest enlisée » et de proposer « laconstruction autonome d’une ré-gion euro-méditerranéenne » dansle cadre de la République. Qu’endites-vous ?

J’ai toujours été partisan de l’au-togestion, je le demeure. Cela préci-sé, dans une société qui, maille parmaille, reste à construire, faire ensorte que l’Etat nous donne lesmoyens de l’autonomie me sembledifficile. Il y faudrait d’abord uneforte ressource humaine, et noussommes encore, avec 260 000 habi-tants, loin du seuil indispensable. Ily faudrait aussi une forte possibilitéde développement, et nous sommesencore loin du compte. Dire qu’au-jourd’hui l’autonomie peut per-mettre à la Corse de s’en sortir n’estpas une façon de se tirer de la crise,car on échouerait et on irait alors,inéluctablement, à l’indépendance.En tout état de cause, il faudraitpréalablement s’accorder sur le sensà donner au mot « autonomie ».

3 A Ajaccio, le résultat obtenupar votre liste aux élections ter-

ritoriales fait de vous le mieux pla-cé pour affronter la droite aux mu-nicipales de 2001. Avez-vous décidéde relever le défi ?

Dans la cité impériale commedans le reste de l’île, les partis poli-tiques sont atomisés, et le scrutinmunicipal n’a rien de comparableavec les élections territoriales. Laquestion de la gestion d’une ville sepose en effet autrement : il faut lafaire vivre, avec un projet suscep-tible d’entraîner l’adhésion de lamajorité de la population dans lerespect de la démocratie locale.

Propos recueillis parPaul Silvani

IL VIENT. C’est la première nou-velle. A l’exception d’un aller-re-tour, le 9 février 1998, pour rendrehommage au préfet assassiné,Claude Erignac, le premier ministrene s’est jamais rendu en Corse de-puis son installation à Matignon, le3 juin 1997. L’« affaire des pail-lotes » est momentanément apai-sée ; treize organisations nationa-listes affichent, depuis le 3 juillet,leur détermination à rejeter en-semble la violence, et le nouveaupréfet, Bernard Lacroix, a pu an-noncer, fin juillet, l’effort financierdu gouvernement pour les contratsde plan 2000-2006 : 1,4 milliard defrancs (213,42 millions d’euros), quiplacent la Corse en tête de toutesles régions. Le voyage, lundi 6 etmardi 7 septembre, est délicat, maisle contexte moins défavorablequ’au début de l’été.

Il viendra seul – ministre de lafonction publique, Emile Zuccarelli,redeviendra dans l’hémicycle del’Assemblée de Corse un simpleconseiller régional. Fidèle à la pra-tique qu’il s’est fixée, en ruptureavec les gouvernements précé-dents, M. Jospin veut montrer quela politique de l’Etat en Corse restedéfinie par le premier ministre, avecl’ensemble du gouvernement, etn’est pas confiée au seul ministrede l’intérieur. Clotilde Valter etAlain Christnacht, ses deux conseil-lers pour la Corse – entendus cetété par le juge d’instruction d’Ajac-cio – seront de la partie, commed’autres, insiste-t-on à Matignon :Jacques Rigaudiat, conseiller social,ou Claude Chéreau, conseiller pourl’agriculture.

M. Jospin a préféré laisser à Jean-

Pierre Chevènement le soin de dé-noncer vigoureusement, cet été,ceux qui refusaient de condamnerYvan Colonna, tueur présumé dupréfet Erignac, toujours en fuite.« Je persiste à penser et à dire qu’ilest absolument scandaleux de fairel’apologie de M. Colonna », a-t-il ré-pété le 28 août. « Je ne comprendspas qu’on condamne un assassinatsans condamner les assassins », a-t-ilajouté à l’adresse de Jean-Guy Tala-moni, chef de file des nationalistesau sein de l’Assemblée de Corse, età ceux qui, aux journées de Corte,cet été, n’ont condamné que « larocambolesque affaire des pail-lotes ». (Le Monde du 10 août). Puis,le 1er septembre, M. Chevènement aaffirmé : « La fermeté que Lionel Jos-pin a rappelée finira par payer, lagrande erreur serait de changer devoie. »

Après Claude Allègre, aprèsChristian Sautter, avant DominiqueVoynet, attendue en septembre,puis sans doute Martine Aubry etDominique Strauss-Kahn, M. Jos-pin vient parler de tous les sujets :sécurité, contrats de plan, statut fis-cal et arrêtés Miot, langue, culture,mouvements de femmes, feux deforêt, problèmes agricoles. Et, es-père-t-il, avec un œil neuf, non pré-venu, après deux années sansvoyage officiel et la mise en causedu préfet Bernard Bonnet et ducommandant de la légion de gen-darmerie Henri Mazères dans l’af-faire de la paillote Chez Francis, au-trement dit le discrédit jeté parcette affaire sur les serviteurs del’Etat. Dans un entretien publié parL’Est républicain, vendredi, M. Che-vènement répète que « rien ne pou-

vait laisser prévoir l’incendie de lapaillote » et qu’il ne sait « d’ailleurspas si Bernard Bonnet a donné cetordre ».

M. Jospin se prévaudra de l’arres-tation de cinq des six membres ducommando responsable de l’assas-sinat de Claude Erignac, mais, enCorse, on attend les mots du pre-mier ministre : dans Le Monde daté8-9 août, le porte-parole de CorsicaNazione, M. Talamoni, invitaitl’Etat à « un changement de fond »,qui aille au-delà d’une « ruptureavec le style arrogant et provocateurde Bonnet ».

De fait, M. Jospin vient montrerqu’il est prêt au dialogue. Et l’imageforte de son voyage sera celle de

ses échanges, lundi matin à l’As-semblée de Corse, avec les neufgroupes constitués. M. Jospin rap-pellera que la « renonciation défini-tive à la violence est un préalable »,mais aussi, en écoutant M. Talamo-ni, qu’il entend les nationalistes, lui,au grand jour, dès lors qu’ils sontélus. Le premier ministre veut mon-trer qu’aucune question n’est ta-boue si on la pose dans le cadre du« respect de la loi républicaine » –une expression que l’on préfère dé-sormais souvent, comme M. Zucca-relli, à celle de « respect de l’Etat dedroit », chère à M. Bonnet.

L’attente est grande. Chez les na-tionalistes, d’abord. Le Comité deFium’orbu, constitué des treize or-

ganisations unies le 3 juillet dansun protocole de réconcilation, a ap-pelé à une manifestation, samediaprès-midi, à Ajaccio, pour « adres-ser un message fort au premier mi-nistre » afin qu’il trouve une « solu-tion politique au problème corse ».L’idée d’autonomie commence aus-si à déborder sérieusement desseuls rangs nationalistes. Le 2 sep-tembre, à Bastia, au cours d’uneconférence de presse, cinq conseil-lers généraux de Haute-Corse, Jo-seph Castelli, Dominique Servoni,Claude Olivesi, Jean-Jacques Pado-vani et François Tiberi, tous élus dela gauche « plurielle », ont réclaméun débat sur « l’autonomie interne »de la Corse.

Tous ceux qui entendent tirerparti un jour ou l’autre de cetteévolution n’entendent pas se laissercouper l’herbe sous le pied. Au pre-mier chef, José Rossi, président del’Assemblée de Corse, ancien rap-porteur du statut « Joxe » de 1991 àl’Assemblée nationale, évoque dé-sormais un « nouveau statut » (lireci-dessous). Plus réservé, Jean Bag-gioni, président (RPR) du conseilexécutif, qui s’exprimera après luidans l’Hémicycle, souhaite désor-mais que l’Etat « fasse le bilan » dustatut « Joxe » pour y apporter lesaménagements techniques et stra-tégiques nécessaires. Autonomie ?Il refuse le mot, il n’a pas été élupour cela, mais, ajoute-t-il, « rienn’est figé, les idées font leur chemin,les hommes poursuivent leur route ».Chacun, en somme, évolue. A Ma-tignon aussi, même si on ne le ditpas encore trop clairement.

Ariane Chemin

L’heure de José Rossi et d’un « troisième statut »LUNDI 6 SEPTEMBRE, il veut connaître

son heure de gloire. Président de l’Assembléede Corse, José Rossi savoure à l’avance ce mo-ment où il accueillera Lionel Jospin dans l’hé-micycle, à Ajaccio. Il aurait aimé l’interrogerseul, au nom des neuf groupes de l’Assembléeterritoriale, mais ces derniers n’ont pas voulului abandonner leurs cinq minutes de parole.Qu’importe ! Il fera en sorte que, plus qu’à unmoment dans une journée ou une séance,cette matinée ressemble à une étape dans savie politique.

Voilà quelques mois, en effet, que M. Rossise rêve en homme providentiel. Et se dit quetoutes ces années passées à se construiren’étaient peut-être pas vaines. Pas facile de sefaire un nom quand on vient d’un milieu mo-deste et qu’on ne peut pas se prévaloir d’unsolide ancrage familial, comme un Jean-Paulde Rocca-Serra ou un Paul Giacobbi. Installésur la rive sud, du côté de Porticcio, il repré-sentera ce type d’Ajaccien des villages quipeuple désormais la « grande banlieue » de lapréfecture régionale. En Corse, on lui trouve lelook d’un apparatchik continental. Lui, il ex-plique, sur le continent, qu’il est désormais« de ceux qui ne croient plus que l’on peut gérerle dossier corse de Paris, dans un environnement

“techno ” ». Libéral à Paris – il préside legroupe DL de l’Assemblée nationale –, il s’estconstruit, en vingt ans, une vraie clientèle lo-cale, y compris dans ces catégories que sa fa-mille politique juge d’ordinaire les plus assis-tées.

Ile et continent, M. Rossi aime brouiller lespistes. Alors qu’on l’entend peu parler, en 1982,lors de la mise en place du statut Defferre, iloffre ses services à Pierre Joxe et devient, neufans plus tard, le rapporteur du nouveau statutde la Corse – « contre l’avis de mes amis ». C’estcette expérience que l’ancien ministred’Edouard Balladur met en avant, beaucoupplus volontiers que celle de sa gestion duconseil général de Corse-du-Sud, de 1985 à1998, qui lui a valu d’être mis en examen pour« détournement de fonds publics » en raisond’une utilisation anormale des sommes affec-tées au RMI.

Quand débarque dans l’île, début 1998, lenouveau préfet, Bernard Bonnet, M. Rossicomprend qu’il a une carte à jouer. De tous lesélus de Corse, suspects de complicité taciteavec les nationalistes aux yeux du préfet,M. Rossi est celui qu’il déteste le plus. Le dépu-té de Corse-du-Sud se flatte, aujourd’hui, den’avoir rencontré M. Bonnet « que trois fois en

un an ». Alors que le préfet et le colonel HenriMazères s’activent à Mare e Sole, le 9 avril,contre les empiètements illégaux sur le do-maine maritime, M. Rossi apporte son soutienaux propriétaires de paillotes. L’Assemblée ter-ritoriale vote une motion demandant un délaipour la destruction de ces établissements.

L’affaire de l’incendie de Chez Francis, dixjours plus tard, est trop belle et M. Rossi n’apas l’intention de passer l’éponge. « Je me sou-viens de Jean-Pierre Chevènement disant queM. Bonnet était “l’homme qu’il faut là où ilfaut ” », se délecte-t-il. Il attend de M. Jospin« qu’il nous dise quelques vérités, qu’il re-connaisse qu’il a fait quelques erreurs (...), qu’ilfasse son autocritique ». Il n’est, lui, pas gênéd’avoir confié la présidence de la commissiondes affaires européennes de l’Assemblée deCorse à Jean-Guy Talamoni, chef de file desélus nationalistes, qui ont aidé à son élection.

M. Rossi sait qu’il a tout à gagner à un statutd’autonomie. Le héraut du statut Joxe n’aimepas le mot – « la dérive indépendantiste l’a tropfortement connoté » –, mais il n’hésite plus àconfier qu’à ses yeux un « troisième statut » estdésormais « inévitable ».

Ar. Ch.

Jean Baggioni attend un renforcement des aides au développement de l’îleAJACCIO

de notre correspondantA l’ouverture de la session 1999-

2000 de l’Assemblée territoriale, le1er septembre, Jean Baggioni(RPR), président du conseil exé-cutif, a prononcé un véritable dis-cours-programme et livré trois ob-jectifs sur lesquels il attend lesréponses de Lionel Jospin lundi6 septembre : mener à bien avecl’Etat et l’Europe la négociation surle contrat de plan et le documentunique de programmation (Do-cup) pour la période 2000-2006 ;clarifier les compétences entrel’Etat et la collectivité territorialeen apportant au statut Joxe « lesajustements stratégiques qui luiconféreront toute sa cohérence etson efficacité » ; faire une réalité dustatut fiscal né des décrets de 1801et 1811 et diversement amendéspar la suite.

b Arrêtés Miot et statut fiscal.Le problème de la fiscalité est l’unde ceux qui empoisonnent le cli-mat politique de l’île, et qui créent

avec l’opinion française un im-mense malentendu : le fameux ar-rêté du 21 prairial an IX, en effet,n’exonérait pas les Corses dedroits de succession sur l’immobi-lier, mais les dispensait de fairedans les six mois la déclaration dedécès tout en fixant aussi à centfois le montant de la taxe foncièredu bien à acquitter à ce titre. Aprèsla suppression en 1948 de cettecontribution, un simple décret mi-nistériel fixa pour la Corse la va-leur taxable. Le contentieux quis’ensuivit eut, le 4 décembre 1984,son épilogue devant la Cour decassation : la taxation des succes-sions était dépourvue de fonde-ment légal et le législateur était in-vité à combler ce vide juridique. Iln’en fut rien, même pas dans la loiBalladur de 1994 pourtant dite« statut fiscal de la Corse ». En 1998,le vide était brutalement comblépar l’amendement déposé parAmédée de Courson et MichelCharasse, et adopté. La loi de fi-nances pour 1999 étend ainsi à la

Corse le droit commun des taxa-tions de succession tant en matièrede délai de déclarations que derègles d’évaluation des biens im-mobiliers. Le montant de ces re-couvrements applicables à partirdu 1er janvier 2000 ne s’élèveraitqu’à 50 millions de francs(7,62 millions d’euros) par an,mais, en Corse, l’émotion restevive.

b Report souhaitable ou me-sure adaptée ? La loi de finances aconfié à la commission mixte Etat-collectivité territoriale la missiond’élaborer des propositions augouvernement « en vue de l’adap-tation, dans le cadre d’un véritablestatut, des mesures fiscales spéci-fiques à l’île ». On sait que l’ineffi-cacité des dérogations en matièrede fiscalité directe a été relevée(coût pour le Trésor : 600 millionsde francs) et qu’elle prône une har-monisation avec les taux euro-péens. A l’unanimité, l’Assembléede Corse avait estimé, le 30 avril,que six mois ne suffiraient pas à

promouvoir une réforme fiscale ef-ficace dans les cadres français eteuropéen, et avait demandé augouvernement de reporter d’un anl’application de l’article 21 de la loide finances pour 1999, qui étend àl’île le régime national de taxationsdes successions. La commissionmixte paraît admettre qu’un tel re-port serait possible, au bénéfice del’étude par le gouvernement dequelques questions cruciales : re-constitution des titres de proprié-té, modernisation du plan cadas-tral, etc.

b Contrat de plan. Le plan dedéveloppement de la Corse adoptéle 29 septembre 1993 à une trèslarge majorité et actualisé le25 juin 1999 couvre une période dequinze à vingt ans ; il sert de cadrepolitique et de guide d’action pourla collectivité territoriale et sespartenaires – Etat, Union euro-péenne. Pour le contrat de plan, leDocup et les six programmes d’ini-tiative communautaire 1994-1999,le montant global s’est élevé à

3 507 millions de francs, part de fi-nancement régionale comprise. Lebilan des cinq premières annéesd’application s’étant révélé positif,M. Baggioni souhaite évidemmentqu’il en soit ainsi pour la période2000-2006. Il prend acte que la par-ticipation de l’Etat annoncée pourla Corse, le 23 juillet, s’élève à1, 355 milliard de francs « au titrede la première enveloppe », mais ilestime que « le compte n’y est pas »et il attend de la deuxième enve-loppe « une dotation constante ». Iljuge aussi qu’« en l’absence d’indi-cations sur le montant de l’aidecommunautaire accordée à l’île parl’Union européenne au titre du sou-tien transitoire, il est difficile d’avoirune vision globale des moyensqu’elle peut espérer ». « Pour le mo-ment, les moyens annoncés ne sontpas à la hauteur des objectifs de dé-veloppement retenus par l’Assem-blée », a lancé M. Baggioni avant lavenue du premier ministre.

P. Si.

CORSE Lionel Jospin se rend enCorse, lundi 6 septembre, pour unevisite de deux jours, premier dépla-cement du chef du gouvernementdans l’île depuis son arrivée à Ma-

tignon, si l’on excepte une brève vi-site après l’assassinat du préfetClaude Erignac en février 1998.M. Jospin est disposé à dialoguer, àl’Assemblée de Corse, avec l’en-

semble des forces politiques, ycompris les élus nationalistes.b POUR JOSÉ ROSSI (Démocratie li-bérale), président de l’Assemblée deCorse, qui sera l’interlocuteur princi-

pal du premier ministre, celui-ci doitfaire son « autocritique » après l’épi-sode Bonnet et accepter d’envisagerun « nouveau statut » pour l’île.b JEAN BAGGIONI (RPR), président

du conseil exécutif, met l’accent,pour sa part, sur la nécessaire clarifi-cation de la fiscalité appliquée àcette région et sur l’aide nationale eteuropéenne à son développement.

Lionel Jospin se rend en Corse pour démontrer sa volonté de dialogueLe premier ministre va passer deux jours dans l’île, lundi 6 et mardi 7 septembre, pour tourner la page de la période de Bernard Bonnet.

Il est résolu à discuter avec tous, y compris avec les nationalistes, dès lors qu’ils sont élus et que le débat a lieu à ciel ouvert


F R A N C E LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 7

L E M A G A Z I N E R É S O L U M E N T E N S E I G N A N T

SEPTEMBRE 99 – CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX

Les prélèvements obligatoiresatteindront un taux record en 1999

La croissance et l’inflation sont plus faibles que prévuLe ministère des finances a publié, vendredi 3 sep-tembre, une note expliquant les modalités de la baissede la TVA sur les travaux d’entretien. Malgré les baisses

d’impôts intervenues depuis 1997, le gouvernement n’apas réussi à abaisser la part des prélèvements obliga-toires dans le PIB. Celle-ci devrait augmenter en 1999.

LE MINISTRE de l’économie etdes finances a beau faire valoirqu’avec lui les impôts baissent, lapart des prélèvements obliga-toires (ensemble des impôts, destaxes et des cotisations sociales)dans la richesse nationale ne dimi-nue pas. Pis, elle augmente. Ellemonterait cette année au taux re-cord de 45,2 %, selon Les Echos(daté 3-4 septembre), après avoirété stabilisée à 44,9 % en 1997 et1998. Pourtant, Lionel Jospin avaitpromis, dans de son discours d’in-vestiture devant l’Assemblée na-tionale en juin 1997, de stabiliser,puis de faire décroître la pressionfiscale.

Pour Bercy, cela ne faisait aucundoute, le taux des prélèvementsobligatoires baisserait dès 1998.C’était sans compter sur l’infla-tion, plus basse que Bercy ne l’es-timait, qui a empêché le produitintérieur brut (PIB) d’augmenterautant que prévu en 1998. Consé-quence : la pression fiscale est res-tée en 1998 au niveau record de1997 (44,9 %). Qu’à cela ne tienne,pour Dominique Strauss-Kahn cen’est que partie remise. Cepen-dant, dès le printemps, le ministrea dû avouer que la baisse ne serapas encore au rendez-vous. Mêmecause, même effet : les prévision-nistes de Bercy avaient encore su-restimé l’inflation. A aucun mo-ment, toutefois, le ministren’envisageait une hausse du tauxdes prélèvements obligatoires.

C’est pourtant ce qui risque dese passer. Non que les impôtsaient augmenté : selon le projet deloi de finances pour 1999, ils ontbaissé de 16 milliards de francs

(2,44 milliards d’euros), par rap-port à ce qui se serait passé si au-cune mesure fiscale n’avait étéprise pour cette année, mais lacroissance 1998, qui a été la plusforte de la décennie (+ 3,2 %), afait rentrer plus d’argent dans lescaisses, en 1999, que ce que l’onattendait. Pour le seul premier se-mestre, les recettes fiscales ontaugmenté de 7,8 % – 60 milliardsde francs – par rapport à la mêmepériode de 1998, ce qui représenteun surplus de rentrées de plus de20 milliards de francs (essentielle-ment imputable à l’impôt sur lessociétés), par rapport à ce qui étaitprévu. Quant aux cotisations so-ciales, elles profitent du dyna-misme du marché de l’emploientre juin 1997 et juin 1999 :560 000 emplois ont été créés. En-fin, la CSG, désormais égalementassise sur les revenus du patri-moine, engrange les bénéfices dela Bourse. Au total, donc, les pré-lèvements obligatoires seront plusimportants que prévu en 1999.

BATAILLE DE CHIFFRESA l’inverse, la richesse nationale

ne répondra pas aux attentes dugouvernement. La croissance,cette année, devrait se situer auxalentours de 2,3 %, alors que Ber-cy prévoyait, au moment de l’éla-boration du budget 2000, 2,7 %.L’inflation n’a pas non plus été aurendez-vous : elle devrait se situeraux alentours de 0,5 %, contre1,3 % initialement prévu. Dans cesconditions, la progression du PIBen valeur, dont le gouvernementprévoyait qu’elle serait de 4 %, se-ra inférieure à 3 %.

Arithmétiquement donc, le tauxdes prélèvements obligatoires sur lePIB augmentera en 1999. A l’heureoù M. Strauss-Kahn annonce pour2000 une baisse d’impôts de 38 mil-liards de francs – « la plus impor-tante depuis dix ans », dit-il –, unetelle évolution tombe mal. Et de-vrait donner des arguments à ladroite. Le RPR est d’ailleurs trèsprésent sur le dossier fiscal depuisquinze jours. Son porte-parole, Pa-trick Devedjian, avait accusé M. Jos-pin d’avoir augmenté les impôts de167 milliards de francs entre 1997 et2000. Son secrétaire général, NicolasSarkozy, a ensuite avancé le chiffrede 80 milliards. Quant à Jean-Fran-çois Copé, chargé des affaireséconomiques au secrétariat nationaldu RPR, il estime que les impôts ontaugmenté de 35 milliards entre 1997et 2000. Cette bataille de chiffres,pour le moins désordonnée, nepourra être tranchée que le 15 sep-tembre, date à laquelle le gouverne-ment dévoilera l’ensemble de sesmesures fiscales pour 2000.

Quoi qu’il en soit, la France, quireste l’un des champions européensde la pression fiscale, devrait avoirdes difficultés à respecter les enga-gements qu’elle a pris vis-à-vis deBruxelles dans le cadre du Pro-gramme pluriannuel de finances pu-bliques à l’horizon 2002. Celui-ciprévoit en effet que le taux des pré-lèvements obligatoires soit en 2002inférieur de 0,9 à 1,2 point, selon leshypothèses de croissance retenues,à ce qu’il était en 1997. Peut-être uneforte baisse des impôts en 2001 per-mettra-t-elle de rectifier le tir.

Virginie Malingre

Baisse de la TVA sur les travaux, mode d’emploiIl ÉTAIT TEMPS : en début

d’après-midi, vendredi 3 sep-tembre, Bercy a envoyé aux pro-fessionnels du bâtiment une notepour les aider à facturer d’ici au15 septembre. Depuis l’annoncepar le ministre de l’économie, Do-minique Strauss-Kahn, le 27 août,de la baisse du taux de TVA de20,6 % à 5,5 % sur les travaux de lo-gement, les demandes de rensei-gnement des particuliers n’ont ces-sé d’affluer. Le texte précise ainsique la mesure concerne « les tra-vaux d’amélioration, de transforma-tion, d’aménagement et d’entre-tien » d’une habitation vieille d’aumoins deux ans, sur attestation. Laconstruction d’une véranda, parexemple, ou d’une terrasse ne serapas prise en compte, comme toutce qui est neuf.

Toutes « les personnes qui fontfaire des travaux », et non pascelles qui achètent le matériel et lesfont elles-mêmes, peuvent bénéfi-

cier de la baisse, qu’il s’agisse delocataires, de propriétaires ou debailleurs sociaux, comme les HLM.Le dispositif s’applique aussi bienaux maisons individuelles qu’auxappartements ou aux dépen-dances, balcons, caves, greniers,débarras, garages attenants à l’ha-bitation, ou parties communesd’un immeuble. En revanche, lesespaces verts ne figurent pas dansla cible.

Le taux réduit s’appliquera sur lamain-d’œuvre, les matières pre-mières et les fournitures « à l’exclu-sion des gros équipements couvertspar un crédit d’impôt ». Bruxellessouhaite en effet les évincer duchamp de la mesure. L’arbitrageultime sera rendu le 8 septembre.En attendant, le ministère n’a doncpu que fournir une première listede travaux « éligibles » en donnantdes exemples. Et de citer la baissedu taux de TVA, les changementsde moquette, de papier peint ou la

peinture des murs ; l’isolation ther-mique ou acoustique d’un loge-ment ; l’aménagement d’un grenieren chambre d’enfant ; le ravale-ment ou la réfection d’une toiture.

La baisse de TVA s’appliqueraaux opérations facturées après le15 septembre, quand bien mêmeelles auraient fait l’objetd’acomptes avant cette date. Destravaux commencés au 15 juillet,par exemple, mais facturés le16 septembre seront soumis autaux réduit. « Ça évitera des mani-pulations de factures », se réjouitRobert Buguet, président de laConfédération de l’artisanat et despetites entreprises du bâtiment(Capeb), qui estime que « 98 % duchiffre d’affaires » du secteur destravaux d’entretien est couvert. Lacomptabilité de ces entreprises de-vrait bientôt connaître une activitérecord.

Isabelle Mandraud

Le Medef, Marc Blondel et la lutte des classesLE PARI était risqué, la mission presque impos-

sible. Dans le cadre de la première université d’étédu Mouvement des entreprises de France (Medef),qui s’est achevée, samedi 4 août, sur le campus del’Ecole des hautes études commerciales à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, la table ronde organiséevendredi sur la meilleure façon de « faire gagner laFrance » devait permettre au président du Medef,Ernest-Antoine Seillière, et à plusieurs respon-sables syndicaux de s’accorder sur une « visioncommune des problèmes de compétitivité » pour« placer l’entreprise au centre des choix collectifs ».

Peine perdue ! Dès la présentation des interlo-cuteurs, la salle, remplie d’entrepreneurs, éclate derire en découvrant les fonctions de Michel Jalmain,chargé de la politique revendicative à la CFDT.Quelques minutes plus tard, c’est Maryse Dumas,son homologue de la CGT, qui déclenche des mur-mures de protestation en déplorant les réticencesdu Medef à s’engager dans une négociation inter-professionnelle pour « doter le pays de règles mo-dernes ». Devant une assistance médusée, celle-ciaccuse alors l’organisation patronale de ne vivreque sur un dogme, « celui de l’abaissement du coûtdu travail », sans jamais évoquer « le coût du capitalet des dividendes versés aux actionnaires qui s’enri-chissent en dormant ». Sous les applaudissementsde la salle, M. Seillière rectifie le tir en rappelantque « nous vivons dans un système économique mon-dial où règne le capitalisme », n’en déplaise à tousceux qui souhaiteraient « une organisation totale-ment différente ».

Engagé sur le thème de la rénovation du dialoguesocial, le débat tourne rapidement au dialogue desourds et aux querelles de chiffres sur la représen-

tativité respective des organisations syndicales etpatronales. L’intervention du représentant des pa-trons de l’hôtellerie, André Daguin, affirmant sousles rires qu’« aujourd’hui les PME n’ont pas de re-présentant syndical, et quand elles en ont un elles levirent », permet de détendre l’atmosphère pendantquelques secondes... avant que Mme Dumas ne re-monte au front. « Plus de dix mille salariés protégéssont licenciés chaque année, rappelle-t-elle. Ce quidomine dans l’entreprise, c’est la répression syndi-cale. » Réponse de M. Seillière : « Il y a des payssans syndicats, comme les Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande, où l’on a réussi à transformer le travail enmarchandise. Ce n’est pas stupide, au vu des résultatsqu’ils obtiennent en matière de plein emploi et decroissance... »

L’ÉTAT « A CONFISQUÉ LE SOCIAL »Seul bref point de convergence dans la mêlée : la

condamnation de l’Etat, qui, selon M. Seillière, « aconfisqué le social », point sur lequel Marc Blondel,secrétaire général de Force ouvrière, se reconnaît« l’allié objectif » du patronat... avant de s’enprendre, tonitruant, à l’attitude du Medef au mo-ment des grèves de 1995 contre la réforme Juppé dela protection sociale. « Vous ne pouvez pas reprocherà l’Etat son intervention dans la mesure où vous avezfailli ! », hurle-t-il dans son micro. Dans la salle,une patronne de l’Hérault, « en butte à la petitessedes inspecteurs du travail », pose la première ques-tion. « Comment s’entendre entre nous alors que lalutte des classes existe encore ? », demande-t-elleaux syndicalistes.

Alexandre Garcia

Jean-Marie Le Pen met une fin provisoireà la querelle du FN sur l’immigration

L’université d’été du parti d’extrême droitea opposé les conservateurs et ceux qui jugent nécessaire

de « dédiaboliser » l’image de la formation lepénisteORANGE (Vaucluse)

de notre envoyée spécialeLe Front national ne serait, selon

son président, Jean-Marie Le Pen,qu’une « grande famille » quiconnaîtrait, comme toutes les fa-milles, « des discussions, des que-relles et, même, des brouilles ». Vussous cet angle, les échanges sur lecaractère « multiconfessionnel » dela France qui ont animé la quin-zième « université d’été » du parti,organisée du 30 août au 3 sep-tembre à Orange, dans le Vaucluse(Le Monde du 1er septembre), te-naient de la querelle que ses prota-gonistes, encore secoués par lascission de 1998, se sont employésà ne pas transformer en brouille.

Il s’en est fallu de peu, car le dé-saccord, factice en apparence,touche en fait à un point essentiel,celui de l’image du parti et deM. Le Pen. Il oppose en effet, d’uncôté, ceux qui, comme SamuelMaréchal, le directeur de lacommunication et gendre de M. LePen, ont souhaité utiliser le départdu Front national de l’ex-déléguégénéral Bruno Mégret et des sesamis, accusés d’être des « racia-listes », pour « dédiaboliser » leparti, et, de l’autre côté, ceux quiont désapprouvé le fait que pen-dant la campagne des électionseuropéennes, M. Le Pen ait choisi,comme le lui conseillait songendre, de mettre en avant le nu-méro dix de la liste, Sid Hamed Ya-hiaoui, musulman d’origine algé-rienne, conseiller régional deProvence-Alpes-Côte d’Azur. Pourles premiers, cette « dédiabolisa-tion » est d’autant plus urgenteque le parti, amputé depuis la crisede la moitié de ses cadres et de sesélus régionaux, aura certainementbesoin de coups de pouce exté-

rieurs s’il veut s’assurer les 500 si-gnatures nécessaires au dépôt dela candidature de M. Le Pen àl’élection présidentielle de 2002.Pour les seconds, le thème du mul-ticonfessionnalisme ne peut quebrouiller le message du parti d’ex-trême droite sur l’immigration.

Pendant quatre jours, les ora-teurs ont exprimé leurs opinions,qui au détour d’une phrase, qui endétournant le thème de son inter-vention. Le débat avait été lancépar le maire de la ville, JacquesBompard, qui avait qualifié d’« er-reur » la déclaration de M. Maré-chal, en juin, sur l’évolution du FN« dans son approche sur l’immigra-tion et sur le fait que la France au-jourd’hui est multiconfessionnelle ».

APPARENCE D’APAISEMENTMarie-France Stirbois, conseil-

lère générale d’Eure-et-Loir, es-time que « l’immigration extra-eu-ropéenne remet en question l’unitéde notre culture et sape ainsi les fon-dements de la nation qu’elle me-nace dans son existence même ». EtCarl Lang, le délégué général, seplaçant ostensiblement sur le ter-rain de l’immigration, s’est cachéderrière la sémantique pour expli-quer que le FN « accepte une immi-gration-assimilation qui se fonddans la culture française et refuseune immigration de désintégrationnationale qui entraînerait la mise enplace d’une société multicommu-nautaire et pluriethnique ». Cetteanalyse est partagée par BrunoGollnisch, le secrétaire général, quin’acceptera « jamais la balkanisa-tion, la communautarisation de lasociété française ».

« Il faut savoir dépoussiérer nosargumentaires et ne pas se tromperd’adversaire. Laissons à d’autres les

problèmes de religion dont un partipolitique n’a rien à faire ! », s’estexclamé, dans l’autre camp, FaridSmahi, Français musulman d’ori-gine algérienne, conseiller régionald’Ile-de-France. « Bien que domi-nante, la religion chrétienne est au-jourd’hui pratiquée par une minori-té de Français. La deuxièmereligion, c’est l’islam », ne cessait derépéter Stéphane Durbec, conseil-ler régional de Provence, d’origineantillaise.

En fait, la querelle a trouvé uneapparence d’apaisement en dé-viant du sujet, avec l’assurance deM. Maréchal qu’il n’était pas ques-tion d’abandonner le programmedu FN, notamment sur « l’inversiondes flux migratoire », autrement ditle retour des immigrés chez eux,ainsi que sur le refus de la binatio-nalité. Ce thème a été largementrepris par M. Le Pen lors de laconférence de presse vendredi.Abondant dans le sens de songendre, le chef du parti d’extrêmedroite a précisé qu’à son avis, « cen’est pas parce qu’il y a des musul-mans en France que cela pose unproblème, mais parce que ces étran-gers gardent une double nationalitéet, par conséquent, peuvent obéir àune double allégeance ».

Les discussions devraient re-prendre rapidement, puisque lefondateur du FN avait annoncé,lors de l’« université d’été » desjeunes de son parti, en juillet, puisdans l’organe du FN Françaisd’abord, qu’il allait ouvrir plusieurschantiers, notamment une révisiondu programme pour « tenir comptedes réalité politiques, sociales,économiques et sociologiques quiexistent au sein de la nation ».

Christiane Chombeau


8

S O C I É T ÉLE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

« De fortes interrogations sur les programmesde lycée et l’aide aux élèves »

Cette prérentrée prévue sur deux jours et demi, contre un seul habi-tuellement, constituait une première pour les enseignants. « J’ai étéchoqué que, huit jours après la rentrée, des enseignants soient en confé-rence pédagogique, expliquait, jeudi 2 septembre, Claude Allègre pourjustifier cette nouvelle mesure. De plus, l’avenir c’est le travail en équipe,il est nécessaire de coordonner la rentrée entre collègues. » En 2000, la me-sure sera reconduite : les enseignants rentreront un vendredi, lesélèves le mardi suivant.

« La prérentrée s’est bien passée, selon Jean-Jacques Romero, le secré-taire général du SNPDEN, principal syndicat des chefs d’établissement.Nos collègues, tout en libérant le samedi matin, sont parvenus à donner uncontenu à ces deux journées. » Le SNES fait état d’une ambiance stu-dieuse, mais relève « de fortes interrogations sur les programmes de lycéeet l’aide aux élèves, et de fortes inquiétudes chez les enseignants affectés surzone de remplacement ».

Un climat syndical paisible qui pourrait se dégrader à l’approche des élections professionnelles

IL N’Y A PAS eu, cette fois, d’ap-pel à la grève pour la rentrée.Contrairement à 1998, les syndicatsde l’éducation abordent l’année sco-laire dans un climat atone qui pour-rait cependant évoluer au fil du pre-mier trimestre : les électionsprofessionnelles chez les ensei-gnants du premier et du second de-gré, qui ont lieu tous les trois ans, setiennent en effet le 7 décembre. Onsait, au ministère, que les cam-pagnes électorales sont propices auxsurenchères et on se dit que celle-cin’a pas de raisons de déroger à larègle. Les premières décisions pro-mises par Claude Allègre en matièrede gestion des personnels ne de-vraient, pour cette raison, pas inter-venir avant le début de l’année 2000.

Les tensions ne viennent guère dela crainte d’un possible bouleverse-ment des grands équilibres du pay-sage syndical : le SNES-FSU campesur le terrain du second degré ; leSNUipp-FSU occupe largement, de-puis les élections de 1996, celui dupremier degré. Entre les deux, lessyndicats couvrant plusieurs sec-teurs de l’enseignement, SE-FEN et

SGEN-CFDT, tentent de conserverun espace qui s’est beaucoup réduitdepuis une dizaine d’années. Le SE aainsi passé le 26 mai un accord élec-toral avec le Syndicat national descollèges et lycées (FAEN-FGAF), etprôné un rapprochement avec leSGEN dans un « pacte permanentd’unité d’actions ».

REVIREMENTS STRATÉGIQUESMais les deux années d’exercice de

Claude Allègre n’ont pas été sans in-cidence sur le climat syndical. Le mi-nistre de l’éducation a cantonné leSNES dans le camp des contesta-taires conservateurs, une positionqui peut favoriser la surenchère. Iln’a pas pour autant fait les affairesdu SE-FEN, contraint, du mêmecoup, de se démarquer de la positionembarrassante de « syndicat offi-ciel ». Les fortes tensions internes àla FSU, comme l’effacement de laFEN, compliquent encore la donne.

De plus, la multiplicité des an-nonces et des projets engagés acontraint les directions syndicales àdes revirements stratégiques parfoishasardeux (alliance du SNES avec le

Snalc notamment), qui ont débous-solé leurs militants. De fait, jamaisles appareils n’ont eu autant de malà décoder et à exprimer les aspira-tions d’une base dont les réactionssont devenues plus imprévisibles.« Claude Allègre a utilisé la rhétoriquerépublicaine sans exclure les réfé-rences managériales comme le zérodéfaut ou la modernisation, expliquele sociologue André Robert. Ce faisant, il n’a fait qu’amplifier, auprèsdes enseignants comme des appareilssyndicaux, la difficulté à se posi-tionner. »

Dans un contexte budgétaire lais-sant peu de place à la mobilisation– le budget progresse de 3,5 % pourl’enseignement scolaire –, les direc-tions syndicales enfourcheront doncun certain nombre de chevaux debataille sans toujours être assurés deleur audience : transformation del’école pour les uns, contestation desréformes pour les autres, exigencede moyens, réduction du temps detravail pour l’ensemble des organisa-tions syndicales.

N. G.

REPORTAGEQuestions en suspens,auxquelles il sera,« comme d’habitude »,répondu « en marchant »

TOURS et VÉLIZYde nos envoyées spéciales

« On se croirait à la garden partyde l’Elysée », lance, visiblement ravi,un professeur à un groupe de ses

collègues. Pour cette prérentrée éta-lée, pour la première fois, sur deuxjours et demi, le lycée Grandmontde Tours a mis les petits plats dansles grands : vin d’honneur de ren-trée et buffet champêtre ont étédressés dans le parc de ce gros éta-blissement, où 270 enseignants s’ap-prêtent à reprendre le collier.

L’été est passé sur les récrimina-tions qui avaient accompagné l’an-nonce, par Claude Allègre, de cesdeux journées et demi qui amputentde manière inhabituelle les vacancesscolaires des enseignants. L’am-biance est plutôt studieuse. Tousapprécient d’avoir du temps pourrencontrer les enseignants avec les-quels ils vont partager une classe.« Sans cela, on découvre nos col-lègues lors du premier conseil declasse, en décembre », souligneFranck, un jeune professeur de physique.

La rancune quasi générale ac-cumulée à l’encontre de Claude Al-lègre est toujours là mais la poli-tique du ministre ne constitue plusun sujet de discussion. L’heure est àses réformes et, consciencieuse-ment, les enseignants profitent deces deux jours pour commencer à seles mettre en bouche. Avec quel-ques inquiétudes, dues principale-

ment à la précipitation avec laquelleles consignes sont tombées. Beau-coup découvrent seulement les al-lègements de programmes publiéspendant l’été. « Moi, j’ai reçu les tex-tes par l’association des profs demaths, mais je crains quand mêmepour l’organisation des cours », explique Laurence, professeur enseconde. Les enseignants d’éduca-tion physique et sportive, qui ont àmettre en œuvre des programmesnouveaux, sont, eux, allés « les cher-cher sur Internet ». Le bulletin offi-ciel, qui les publie, n’est pas encorearrivé dans l’établissement.

FLOU TOTALLe flou est encore plus total pour

le nouvel enseignement d’« éduca-tion civique, juridique et sociale »,que le proviseur, Christian Vergne, aconfié « pour simplifier, cette an-née », aux seuls enseignants d’his-toire-géographie. Pour cette nou-velle matière, la séance dedécryptage des emplois du tempsest ubuesque : « Moi, j’ai les élèvesdeux heures par mois en groupe en-tier, et vous ? », interroge Gilles.« Non moi, c’est une heure, tous lesquinze jours, par demi-groupe », ré-torque un de ses collègues. « C’est lebin’s », conclut un troisième. Pasquestion, donc d’imaginer une pé-dagogie et des projets communs. Leproviseur adjoint chargé des em-plois du temps a « fait au mieux »,mais les consignes ministérielles, quipenchent pour le rythme dévolu àGilles, sont tombées cet été, alorsque la confection des emplois dutemps était quasiment bouclée.Pour le contenu, les enseignantsverront plus tard : l’enseignementdébute à la Toussaint, après une légère formation.

Mais la grande affaire de la ren-

trée reste l’aide individualisée en se-conde, prévue en mathématiques eten français par petits groupes dehuit élèves. Dans cet établissementplutôt dynamique, les enseignantsavaient déjà monté des groupesd’aide aux élèves, sur la base du vo-lontariat. mais ils sentent que cettefois, la philosophie n’est pas lamême. Pas question de faire decette heure un entraînement pour le

contrôle suivant ou un cours parti-culier pour les élèves qui se des-tinent à la série scientifique, insistele document académique. « Com-ment va-t-on convaincre les élèves desuivre cette aide, sans qu’ils l’inter-prètent comme une sanction ? », s’in-terroge François. « On fait quoi dureste de la classe ? », enchaîne uncollègue. « Une fois désigné, l’élèvesera-t-il obligé de suivre cesheures ? », ajoute un autre. « Et sidans une classe, plus de huit méritentune aide ? », demande un qua-

trième. Questions en suspens, aux-quelles il sera, « comme d’habi-tude », répondu « en marchant »,assure, optimiste, Arlette.

« ROYALEMENT »Au collège Maryse-Bastié de Véli-

zy (Yvelines), la première journée deprérentrée des quarante-trois ensei-gnants ne se fait pas « allègrement,mais plutôt royalement », selon le jeu

de mots de l’un d’eux. Non en rai-son de la proximité du château deVersailles, mais à cause des ré-formes de « madame Royal ». Tel ungros grain déboulant sur une merd’huile, les réformes laissent aba-sourdies Michèle, Ghislaine, Jenny,ou Jacqueline. Ces professeurs defrançais, qui héritent des six classesde sixième du collège, découvrentles innovations de la rentrée ce jeudimatin, après que monsieur le princi-pal, Michel Richard, a distribué« l’ambitieux programme » précisé

dans le bulletin officiel (BO) du11 juin.

Heure de vie de classe, tutorat,journal du collégien, généralisationdes deux heures d’études dirigées,atelier lecture, heures de remise àniveau : la douche prend vite des al-lures d’orage. Nul ne sait quelcontenu donner à tout cela. La dé-pression atteint son paroxysmequand les réformes apparaissent,sur une feuille format A 4, traduitesdans le très attendu emploi dutemps professoral.

« COMMENT JE VAIS FAIRE ? » Le voilà étudié avec une incréduli-

té inhabituelle pour des ensei-gnantes affichant, à elles quatre,près de cent ans d’expérience : « J’ailes 6e-5 et les 6e-6 ensemble, alors quema classe, c’est la 6e-4, qu’est ce queça veut dire ? » « Et moi, je n’ai quedeux heures avec ma classe, commentje vais faire mon programme ? »

L’heure de remise à niveau cristal-lise toutes les inquiétudes. Aprèsévaluation de leurs besoins, lesélèves les plus en difficulté seront« extraits » de leur classe, par petitsgroupes, pour travailler sous la res-ponsabilité d’un autre enseignant.Ce dernier pourra ainsi intervenir,ponctuellement, auprès d’élèves is-sus de plusieurs classes différentes.« Le soutien tel qu’on a l’habitude dele pratiquer, c’est le traitement defond. La remise à niveau, c’est le trai-tement d’urgence », tente d’expli-quer le principal un peu plus tarddans l’après-midi, lors de la réuniondisciplinaire de français. « On ne vapas remédier en quelques semainesaux difficultés de cinq ou six annéesd’école primaire », coupe Jenny. « Lagéométrie variable, c’est de l’utopie,affirme pour sa part Michèle. Cen’est pas le même enseignement pour

tous. On va creuser les écarts entreceux qui restent en classe et qui ap-profondissent le programme, et ceuxqui seront en remise à niveau. »« C’est fait pour casser la notion deprof dans sa classe, et cela veut direque nous sommes interchangeables »,affirme Jacqueline. « On va le faire,car on a de la bonne volonté, conclutJenny en relisant, une fois encore,les instructions du BO. Mais ce pro-jet est pétri de contradictions. »

Malgré le flou qui entoure encorela réforme, les vraies questions netardent pas à être abordées : ondoute sérieusement du caractèredémocratique des nouveautés pré-sentées ; on pressent qu’ellesexigent de travailler autrement en-semble, mais on discerne mal lescontours de cette « nouvelle pédago-gie » susceptible de mettre en dan-ger « la discipline » et « la classe » ;on encaisse, difficilement, le fait devoir des innovations comme le tuto-rat reposer sur le volontariat des en-seignants, et que les autres ne soientassorties d’aucune formation.

Vendredi, les enseignantes yvoient à peine plus clair. Devant lesprofesseurs principaux, seuls à êtrerevenus pour ce deuxième jour deprérentrée, l’intervention du direc-teur de la section d’éducation spé-cialisée (SES-Segpa), Denis Borrel,tombe à plat : « Si l’on reconnaît quedes enfants perdent leur temps dansla classe, on peut, avec optimisme,penser qu’ils s’épanouiront en faisantautre chose. » Les professeurs defrançais ont obtenu que les 6e

n’aient que deux heures de remise àniveau au lieu des trois prévues parla direction du collège. Un petit ré-pit, pour mieux s’organiser.

Nathalie Guibertet Stéphanie Le Bars

ÉDUCATION A la veille de la ren-trée, qui aura lieu lundi 6 septembrepour la majorité des élèves du pri-maire et du secondaire, les ensei-gnants ont passé deux jours dans les

établissements afin de préparer l’arri-vée des élèves. b DANS LES COL-LÈGES ET LES LYCÉES, les réformes deClaude Allègre, qui entrent en appli-cation cette année, sont accueillies

avec inquiétude : nouvel enseigne-ment d’« éducation civique, juridiqueet sociale » et aide individualisée enseconde pour le lycée ; heure de viede classe, tutorat et heures de remise

à niveau pour le collège. b LE CLIMATSYNDICAL est paisible, même s’il peutse durcir à l’approche des électionsprofessionnelles, en décembre. b LECOMITÉ ANTI-ALLÈGRE, qui ne sou-

haite pas poursuivre les grèves de1998-1999, cherche de nouveauxmoyens d’action. b LES SYNDICATSde l’enseignement agricole public ap-pellent à la grève, lundi 6 septembre.

L’inquiétude des enseignants face aux réformes de Claude Allègre Pendant les deux jours de prérentrée, les professeurs du second degré ont découvert le détail des réformes qui entrent en application.

A Tours comme à Vélizy, les nouveaux programmes, l’aide individualisée et la remise à niveau suscitent beaucoup d’interrogations

Grève dans l’enseignement agricole public pour obtenir de nouveaux moyensUNE FOIS n’est pas coutume, la

grève annoncée le 6 septembre,jour de la rentrée, dans certainsétablissements scolaires ne viserapas la politique de Claude Allègre.Le message est adressé à son col-lègue Jean Glavany, ministre del’agriculture. Renouvelant une action diversement suivie l’an dernier, les représentants des en-seignants de l’enseignement agri-cole public (Snetap-FSU, SNEP-FSU, SGEN-CFDT, SFOERTA-FO)entendent dénoncer le « manquede moyens chronique » dontsouffrent, selon eux, les 220 éta-blissements du secteur. Leurs re-vendications s’appuient sur lesconclusions d’un rapport de l’ins-pection générale de l’agriculture

(IGA) remis à Jean Glavany en mai.Il s’inquiète de l’état des forcesdont dispose l’enseignement agri-cole et prévient que, en l’absencede correctifs, l’efficacité de cette fi-lière, souvent considérée commeune vitrine scolaire grâce à ses in-novations pédagogiques, pourraitêtre remise en cause.

72 000 JEUNES DU CAP AU BTSFilière lilliputienne comparée au

mastodonte éducation nationale,l’enseignement agricole public, quiaccueille 72 000 jeunes du CAP auBTS, gère tant bien que mal lacroissance rapide de ses effectifs,qui ont augmenté de 26 % entre1990 et 1998. Le caractère attractifde cette filière est liée à des taux

d’insertion professionnelle satisfai-sants, des établissements de petitetaille et une pédagogie fondée surles projets des élèves. Des ouver-tures de classes ayant chaque an-née été accordées après « diversessollicitations » locales sans tenircompte des moyens budgétaires, lerecours aux agents contractuels estdevenu la règle. Au total, 25 % des5 600 enseignants et un tiers des6 000 personnels administratifs setrouvent en situation précaire. Destaux « inacceptables » selon le rapport de l’IGA qui propose la ti-tularisation de plus de 2 000 per-sonnes sur cinq ans.

Malgré la forte concurrence dusecteur privé (60 % des effectifs del’enseignement agricole y sont sco-

larisés), le ministère entend désor-mais s’en tenir aux ouvertures declasses permises par le budget. Etce, même si le secteur refuse tousles ans un candidat sur deux. Pourassurer la rentrée dans les 72 nou-velles classes, une centaine depostes devraient être prélevés paranticipation sur les 380 postes affi-chés au budget 2000. Pour la pre-mière fois dans l’histoire de l’en-seignement agricole, la création dedeux postes d’assistante sociale estannoncée.

Le ministre de l’agriculture juged’ailleurs « paradoxal » l’appel à lagrève alors que « jamais le gouver-nement n’a fait un tel effort de créa-tion d’emplois depuis quinze ans ».Il n’est pas question, en revanche,

d’un plan pluriannuel de rattra-page, option défendue par les or-ganisations syndicales et estimée à250 millions de francs sur cinq ans.

RAPPROCHEMENTSouhaitant lier « les projets et les

moyens », le ministère propose,pour l’automne, une réflexion surl’évolution de l’enseignement agri-cole. La question, récurrente, d’unrapprochement avec l’éducationnationale sera au cœur des inter-rogations. On n’exclut pas au mi-nistère de l’agriculture l’idée defaire un appel financier à la grandesœur de la rue de Grenelle. Deuxraisons, au moins, le justifieraient :« L’enseignement agricole remplitun rôle de remédiation pour des

élèves en échec dans les filières del’éducation nationale ; de plus,contrairement à l’enseignementagricole, elle est installée dans unephase de baisse démographique. »De son côté, le ministère de l’éducation nationale se dit prêt àune réflexion commune sur « laplace de l’école en milieu rural ».Les échanges d’enseignants vontêtre encouragés et l’organisationde concours de recrutementcommuns pour les enseignants desdisciplines générales n’est pas exclue. Ces éléments, jugés positifspar les organisations syndicales,pourraient contribuer à calmerle jeu.

S. L. B.

Les anti-Allègre à la recherche d’un nouveau souffleSUR LA PAGE d’accueil du site Web des anti-Allègre,

une caricature du ministre de l’éducation nationale lèvele doigt pour dire : « Je suis toujours là ! » « NOUS AUS-SI ! » répondent en dessous les enseignants de la coor-dination Paris-Nord et du collectif pour la démissiond’Allègre (http : //geocities.com/Athens/Thebes/8739). Àcette première escarmouche lancée à quelques jours dela rentrée, succède un appel à la grève.

Le mot d’ordre est pourtant loin de faire l’unanimité,vendredi 3 septembre, lors de la première assembléegénérale tenue à l’appel de la coordination et du collec-tif, à la Bourse du travail. On se retrouve, on papote unpeu, on réfléchit beaucoup. Certains ont gardé leurstongs, d’autres sont venus avec enfants. Pour la grève,c’est non et trois fois non. Une enseignante du Val-d’Oise explique à la cinquantaine de collègues présents,que, dans son lycée, on a voté à l’unanimité le boycot-tage de la prérentrée de deux jours et demi, mais qu’iln’a pas été question de se mettre en grève. Les en-seignants ont commencé à rédiger des textes à l’atten-tion des parents, des élèves et de la presse.

Ils sont nombreux à se rappeler qu’ils ont fini la pré-cédente année scolaire épuisés, y compris financière-ment. « Comme nous sommes tous les deux enseignants,l’an dernier, nos cinq semaines de grève nous ont coûté16 000 francs de retenue sur salaire, raconte Nadine. Onne nous a pas fait cadeau d’une seule journée. » Dans unlycée de Gonesse rapporte une autre enseignante, leboycottage de la prérentrée n’a même pas été soumisau vote. « On l’a fait individuellement. » Alors, la grève...

« Il y a une vraie fatigue et on se demande commentcontinuer l’action », résume un prof du lycée de Gous-sainville. « La colère, le refus des réformes et de ce qu’elles

sous-tendent sont toujours là, mais il faut maintenanttrouver les formes et les lieux de la résistance », renchéritNadine, professeur de lettres classiques. A la limite, lapersonne même de M. Allègre n’est plus la cible àabattre. « Les problèmes caractériels d’Allègre, ce n’estpas la question, dit-elle, ce qui nous inquiète tous, c’estcette politique qui vise à réduire à néant ce qui reste d’uneexception française. » Ce qu’ils craignent de plus enplus ? L’abandon d’une formation très qualifiée au pri-vé et la gestion « d’un enseignement minimum pour touslaissé au public ».

« ON EST PEU DE CHOSE » L’autre inquiétude est dirigée contre le nouveau tex-

te qui doit régir le statut des remplaçants, entraînantune « dérive du métier » vers des tâches qui ne seraientplus de l’enseignement proprement dit. C’est aussi unsouci pour l’envoyé du SNES-Paris, représentatif de lajeune garde du syndicat, plutôt bien accueilli par sescollègues. Les querelles de l’an dernier paraissent ou-bliées, par force et par raison. Le nouveau mot d’ordresemble être la démarche unitaire, en tout cas pour l’ac-tion prévue le 22 septembre contre le nouveau statutdes remplaçants.

La rentrée offre tout de même son lot de consola-tion : la vague éditoriale sur l’école, sans précédent, ap-porte de l’eau au moulin de ces républicains purs etdurs : « On est peu de chose en tant que collectif, mais ona eu un immense écho », estime Catherine, enseignanteau lycée Voltaire. Moralité : une organisation peut s’af-faiblir mais ses idées progresser.

Béatrice Gurrey


10 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

H O R I Z O N SREPORTAGE

��

�� M

ALI

SÉNÉGAL

NOUAKCHOTT

SAHARAOCC.

ALGÉRIEMAROC

300 km

MAURITANIE

Chinguetti

Ouadane

TidjikdjaTichit

Oualata

Boutilimit

A D R A R

Les manuscrits,que l’on trouve chezles habitants de Chinguetti(ci-contre) ont été transmisde génération en génération.Les familles désignentun de leurs descendantspour veiller sur l’ouvrage (en haut, à gauche), qui peuttraiter d’astronomie, de droit, de religion, de poésie...PH

OTO

S: J

EAN

-MIC

HEL

GU

ILLA

UD

/SY

GM

A

De son doigt, Abidine souligne les caractèrestracés jadis à l’encre de charbon de bois,les « titres » calligraphiés en rouge, les « unes » et les dernières, les commentairesdans la marge, les enluminures aux teintespassées d’ouvrages honorant le Coran

La « Sorbonne du désert »Grand

carrefourmauritanien

des caravanespendant des siècles,Chinguetti, la “septièmeville sainte de l’islam”,abrite dans ses“bibliothèques”privées des manuscritshérités duMoyen Age. Des associationsse mobilisentpour sauver ces trésors du sable et des termites

DE jeunes dro-

madaires gam-badent dans ledésert, piquéde rares eu-phorbes, quienserre labourgade deChinguetti en

plein Adrar mauritanien. Lesdunes, déjà, ont eu raison de l’an-cienne cité enterrée à cinq kilo-mètres. « Ici, le sable est plus fortque l’homme », dit-on. On lui ré-siste mètre après mètre en plan-tant de maigres arbustes qui re-tiendront l’invasion. Des foragessurgissent de l’étendue plate, uneculture au goutte-à-goutte réussità fructifier la palmeraie voisine.Jadis, Chinguetti devint riche etérudite des échanges qu’elle abri-ta, à partir de l’an 660 de l’Hégire(1262 après J.-C.). C’était le carre-four des caravanes circulant entrel’Afrique de l’Ouest, le Maghreb etle Mechriq, au croisement des ci-vilisations andalouse et africaine,et sur le chemin des pèlerins quipoursuivaient leur voyage à laMecque. On la surnomma la« Sorbonne du désert ». C’est la« septième ville sainte de l’Islam »,selon les historiens. Aujourd’huielle resurgit, tel un phénix, del’oubli qui suivit le déclin carava-nier commencé il y adeux cents ans. Ses nomadescontraints de faire halte gardentjalousement un trésor hérité duMoyen Age, des manuscrits sa-vants de religion, d’astronomie,de médecine, de poésie, de droit,de grammaire, des recueils d’actesnotariés... transportés de généra-tion en génération et pendant dessiècles à dos de dromadaire.

L ES familles, simplement,entreposent dans une piècede leur case leur « biblio-

thèque », comme elles l’appellent,refusant de la céder à une quel-conque institution, fût-elle mauri-tanienne. Pas seulement parcequ’il y eut des vols... Elles dé-signent un de leurs descendantspour veiller sur leur trésor. Dansles années 30, le savant ThéodoreMonod découvrit l’existence deces « bibliothèques » au fil de sesrandonnées caravanières quil’amenèrent dans les « villes an-ciennes » de l’Adrar, Chinguetti,mais aussi Ouadane, Tichitt, Bou-tilimit, Tidjikja et Oualata. L’ex-plorateur tomba amoureux decette mémoire du désert. Il se lia àces semi-nomades. Il revint annéeaprès année dans leurs demeures,découvrant leur secrète tradition.Le 13 décembre 1998, à plus dequatre-vingt-dix ans, il a fait unehalte à la nouvelle auberge Wa-dane Agweidir d’Ouadane, para-phant le livre d’or à peinecommencé.

Dès 1989, l’Unesco classa « pa-trimoine culturel de l’humanité »ces manuscrits anciens dont rêve-raient tous les musées du monde.Il y en a quarante mille sur le terri-toire mauritanien, presque tousconservés dans l’Adrar. Des ex-perts espagnols en emmenèrentquelques-uns à Madrid pour lesrestaurer. D’autres, japonais,vinrent et repartirent en laissantquelques ordinateurs. Des An-glais, des Allemands, des Italiens,des Français firent également levoyage. Des fonds furent déblo-qués, dont l’essentiel se perditdans les sables ou les poches dechefs de clans. Mais la sensibilisa-tion fit son petit bonhomme dechemin.

Les familles défendirent avecplus de foi leurs bibliothèques, etleurs « conservateurs » mirent en-core plus de cœur à l’ouvrage. LeMonde lui-même cofinance un in-ventaire des bibliothèques du Ta-gant, autour de Tidjikja. A la de-

mande de la Fondation nationalede sauvegarde des villes an-ciennes, fondée en 1991 parM. Ould Dadi, qui depuis use sasanté sur les pistes du désert,l ’Institut mauritanien de re-cherche scientifique (IMRS) àNouakchott a déjà catalogué3 600 œuvres. Il a reproduit2 500 ouvrages sur microfilms et250 sur microfiches. Une base dedonnées va être constituée,compatible avec des études me-nées dans le monde arabe, les uni-versités et bibliothèques occiden-tales.

En 1993, lors d’un rallye auto-mobile, Elise Lucet, journaliste àFrance 3, fut invitée par des fa-milles de Chinguetti et d’Oua-dane : « Ce fut un choc. J’ai ressentice que pouvait signifier l’expression“citoyen du monde”. Le livre estnotre histoire, quelle que soit notrelangue, nous ne pouvons laissernotre histoire partir en poussière. »La jeune femme a entrepris deconstituer une association, Biblio-thèques du désert, bénéficiant duconcours de la Fondation Rhône-Poulenc, déjà sponsor de la res-tauration du Taj Mahal, et de laFnac.

Jean-Marie Arnoult, inspecteurgénéral des bibliothèques au mi-nistère de la culture, et déjà ex-pert de l’Unesco en Mauritanie,fut sollicité. Entre tous, la syner-gie opéra. En novembre 1996, unemission fit l’inventaire des biblio-thèques privées à Chinguetti et àOuadane – « soit environ 3 450 vo-lumes, dont 90 % sont dans un étatde dégradation avancée ». En oc-tobre 1997, une spécialiste vint àChinguetti assurer une formationd’une semaine pour les « conser-vateurs du désert ». A cette occa-sion, ces derniers apprirent com-ment mettre à l’abri des termitesles précieux manuscrits et en arrê-ter la destruction. Un secondstage consacré à la reliure va êtreorganisé ce mois-ci pour les

conservateurs et pour les femmesqui travaillent le cuir traditionnelà la coopérative. Une section adhoc doit être créée au collège.

Les candidats au sauvetage desmanuscrits piaffent d’impatience.Ainsi, à Ouadane (hier 3 000 habi-tants, aujourd’hui 300), M. Abi-dine Sidi... C’est un homme du dé-sert, haut et sec, le regard de feu,la barbiche élégamment taillée, leport altier dans la gandourablanche. Il fut instituteur, puiscommença une formation de pro-fesseur, qu’il vient de suspendrepour mieux se consacrer à la mé-moire d’Ouadane. Dans un fran-çais coloré et sur un tempo ra-pide, il égrène à perdre haleine les

richesses de ce bourg austère etdur que l’on découvre après desheures de piste. Ouadane est unnid de pierre fortifié, aux longuesruelles sinuant sur plusieurs ni-veaux, flanqué sur un piton quidomine le désert caillouteux.« Entre deux oueds », tel est sonnom. Mais l’eau n’y coule guèrequ’une fois par an. Sur ses pla-cettes, les plus petits poussentune trottinette improvisée d’un filde fer et de deux boîtes deconserve en guise de roues. Lesadolescents circulent en bande,vaguement occupés à une doucedrague. Nombreux sont leshommes adultes partis au nordchercher le pain de la famille dansles petites mines de sel dont ils

sont propriétaires depuis dessiècles.

Abidine circule de « biblio-thèque » en « bibliothèque », in-vitant les propriétaires à étaler cé-rémonieusement leurs manuscritssur leurs tapis. Lui-même montreavec amour les livres qu’il a sau-vés de la mort. Pour chacun, il aconfectionné une chemise, sur la-quelle il a collé une étiquette calli-graphiée avec soin et portant desnuméros dont l’un identifie cha-cune des sept familles. Abidine,artisan doué, est lui-même unérudit. De son doigt, il souligneles caractères tracés jadis à l’encrede charbon de bois, les titres calli-graphiés en rouge, les « une » et

les dernières, les commentairesdans la marge, les enluminuresaux teintes passées d’ouvrageshonorant le Coran. « Le poète sedoit d’être mélancolique. Dans cemanuscrit, par exemple, l’auteurpleure sur les pâturages, le beaucampement et les crottins d’ani-maux disparus, il pleure sur lesarbres blessés à la hache, avant deparler à son bien-aimé, le pro-phète », explique Abidine. Sonlivre préféré reste un ancien dic-tionnaire des talismans, « les équi-valents des grigris africains ». Abi-dine poursuit : « Ici fut conçu lepremier commentaire de l’Abrégéde droit de Khalil, ici naquit le sa-vant Aydoul Qassem. »

Créée en 536 de l’Hégire (1142après J.-C.), la ville abrita bientôtjusqu’à quarante savants dans lamême rue. On voit encore lesrestes des maisons où ils ensei-gnaient. Abidine a ouvert un mu-sée, accolant à la bibliothèque, oùil fait découvrir les objets de la viedans le désert qu’il a lui-mêmecollectés. Là, il se permet quel-ques facéties, qualifiant de « Sam-sonite » une outre traditionnellemontrée du bout de sa canne. Il alui-même préparé le 10 avril uneconférence de presse à Ouadanepour « le lancement du programmesur trois ans de sauvegarde d’ur-gence des bibliothèques anciennesde Chinguetti et Ouadane ».

Pour cette conférence, organi-sée à la fraîche dans un immensepatio, des centaines d’hommes engandoura bleu ciel d’apparat, as-sis sur des tapis, faisaient face àdes centaines de femmes voiléesde tulles aux couleurs vives. Lemaire, le sénateur, tous les chefsde famille ont remercié les visi-teurs de leur aide et suggéré quecet effort conséquent pour laconservation et la restaurationdes manuscrits se fasse avec la po-pulation. Ouadane en espère unréveil, « pour que les jeunes nepartent pas à la capitale ».

A côté des opérations de ré-habilitation et de désensa-blement prévues, il convient

de redonner une âme à la cité, a ré-pondu Jean-Marie Arnoult. Cesont les manuscrits qui vont en êtrechargés. La rencontre des livres etdes gens constitue la “biblio-thèque”. Sans les uns ou les autres,le lieu est mort. L’Histoire s’est ins-crite sur les pages des livres, lesmoindres détails racontent les souf-frances rencontrées dans leur exis-tence. Nous allons les remettre enétat. Un long exil, au nom d’unerestauration, ne serait pas la meil-leure des solutions pour ces livres. Ilnous faut d’abord mettre en routeun programme de formation autraitement des manuscrits pour lesprotéger contre le temps, le climat,les mauvaises manipulations. Lecataloguage, difficile, est la porteétroite par laquelle il nous faut pas-ser avant de faire quoi que ce soitd’autre. Il est déjà commencé. Puisil nous faut terminer ces maisonsdans lesquelles ces bibliothèquesseront rassemblées. Il faudra dutemps. Le temps n’est rien par rap-

port à ce patrimoine et à ce qu’ilvéhicule. »

Pour les invités assis en cercle àmême les tapis, un banquet avaitsuccédé à la conférence sur le pa-tio envahi par la nuit, avec au me-nu mouton, bosse de chameau etcouscous, dattes caramélisées.Une mélopée accompagnée deluths égrenait ses sons lancinants.Femmes et hommes ont dansé,chacun à leur tour. C’était la fête,avant de raccompagner sur lebord de la piste ces visiteurs quel’on espérait revoir prochaine-ment. « Ouadane est oubliée parrapport à Chinguetti, regrettaitAbidine. Ce n’est pas juste. Ses ri-chesses sont parmi les plus rares deMauritanie. »

C HINGUETTI a, c’est vrai,quelques longueursd’avance. Est-ce la relative

prospérité due aux efforts conju-gués des maires successifs et desfils de famille partis à la capitalefaire fortune ? Peut-être est-cesimplement son passé de capitaleislamique. Le collège vient des’enrichir de trois classes. Moha-med Ould Amara, le maire élu enmars, a imposé le ramassage col-lectif des ordures. La « biblio-thèque » d’Ahl Habott, la plus im-portante de la ville qui en comptesix après en avoir eu vingt, s’ouvreau pied de la mosquée sur la placede la vieille ville. Ses 1 150 manus-crits sont la propriété d’un héri-tier, homme d’affaires installé àBruxelles. Celui-ci a désigné son« conservateur », un proche por-tant une barbiche blanchie.

Dans l’entrée de la « biblio-thèque », le vieil homme reçoitsolennellement les visiteurs. Ilsort avec soin d’une armoire mé-tallique le trésor d’entre les tré-sors, le plus ancien manuscrit deMauritanie, relié en peau de ga-zelle. D’autres armoires, d’autresrichesses, comme d’anciennes il-luminures du tombeau du pro-

phète à La Mecque, des œuvresdu poète Ould Ragza et du savantCheikh Ould Hammoni. Un deslivres remonte à l’an 480 de l’Hé-gire, c’est une explication du Co-ran écrite par le juris consulte AbuHilal Al-Askaro (500 pages en trèsbon état de conservation). Les an-cêtres voyageurs étaient épris desavoir et achetaient à leurs étapes.

L’héritier Habott n’a, pour lemoment, autorisé aucune sortiede manuscrit, respectant l’ordrede son aïeul Sidi Ahmed qui mou-rut à l’âge de cent vingt ans, en1968 : « Que cette bibliothèque nequitte jamais Chinguetti et reste ou-verte à tous ceux qui cherchent lesavoir. » Il a fait percer le plafondde niches d’aération. Des bassinesd’eau posées dans des coins main-tiennent un taux correct d’humi-dité. Certains manuscrits restentroulés dans des tubes de bambou.Tous ont été catalogués. Mais il vabien falloir prendre une décision...Une maison, dite « bibliothèquepublique », dans Chinguettimême, vient d’être restaurée, avecde meilleures conditions deconservation. Chaque famille yaurait son étagère.

Danielle Rouard


H O R I Z O N S - A N A L Y S E S LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 11

IL Y A 50 ANS, DANS 0 123

0123 est édité par la SA LE MONDEPrésident du directoire, directeur de la publication : Jean-Marie ColombaniDirectoire : Jean-Marie Colombani ; Dominique Alduy, directeur général ;

Noël-Jean Bergeroux, directeur général adjoint

Directeur de la rédaction : Edwy PlenelDirecteurs adjoints de la rédaction : Thomas Ferenczi, Pierre Georges, Jean-Yves Lhomeau

Directeur artistique : Dominique RoynetteSecrétaire général de la rédaction : Alain Fourment

Rédacteurs en chef :Alain Frachon, Erik Izraelewicz (Editoriaux et analyses) ;Laurent Greilsamer (Suppléments et cahiers spéciaux) ;

Michel Kajman (Débats) ; Eric Fottorino (Enquêtes) ;Eric Le Boucher (International) ; Patrick Jarreau (France) ; Franck Nouchi (Société) ; Claire Blandin (Entreprises) ;

Jacques Buob (Aujourd’hui) ; Josyane Savigneau (Culture) ; Christian Massol (Secrétariat de rédaction)Rédacteur en chef technique : Eric Azan

Médiateur : Robert Solé

Directeur exécutif : Eric Pialloux ; directeur délégué : Anne ChaussebourgConseiller de la direction : Alain Rollat ; directeur des relations internationales : Daniel Vernet ;

partenariats audiovisuels : Bertrand Le Gendre

Conseil de surveillance : Alain Minc, président ; Michel Noblecourt, vice-président

Anciens directeurs : Hubert Beuve-Méry (1944-1969), Jacques Fauvet (1969-1982),André Laurens (1982-1985), André Fontaine (1985-1991), Jacques Lesourne (1991-1994)

Le Monde est édité par la SA Le MondeDurée de la société : cinquante ans à compter du 10 décembre 1994.

Capital social : 1 003 500 F. Actionnaires : Société civile Les Rédacteurs du Monde,Fonds commun de placement des personnels du Monde,

Association Hubert-Beuve-Méry, Société anonyme des lecteurs du Monde, Le Monde Entreprises, Le Monde Investisseurs, Le Monde Presse, Iéna Presse, Le Monde Prévoyance, Claude Bernard Participations.

0123 SUR TOUS LES SUPPORTSTélématique : 3615 code LEMONDE

Documentation sur Minitel : 3617 code LMDOCou 08-36-29-04-56

Le Monde sur CD-ROM : 01-44-88-46-60Index et microfilms du Monde : 01-42-17-29-33

Le Monde sur CompuServe : GO LEMONDEAdresse Internet : http : //www.lemonde.fr

Films à Paris et en province : 08-36-68-03-78

0 12321 bis, RUE CLAUDE-BERNARD - 75242 PARIS CEDEX 05

Tél. : 01-42-17-20-00. Télécopieur : 01-42-17-21-21. Télex : 206 806 FTél. relations clientèle abonnés : 01-42-17-32-90

Internet : http : //www.lemonde.fr

ÉDITORIAL

Tableau de chasseUN TEMPS magnifique, impi-

toyablement ensoleillé, a favoriséhier l’ouverture de la chasse : aussia-t-on assisté, dans tous les dépar-tements intéressés, à une mobilisa-tion générale de disciples de saintHubert. Depuis 7 heures, le silencedes plaines et des clairières a ététroublé par l’écho des coups de feuet des aboiements de chiens. Sinous en croyons nos premiers ren-seignements, nombre de chasseursauraient lieu de se réjouir.

Ceux de l’Aisne en tous les cas semontrent satisfaits : il y a du lièvreet du lapin. En revanche, lescompagnies de perdreaux étaientrares. En Eure-et-Loir aussi, l’ou-verture a été fructueuse. C’est sur-tout au cours de la matinée que lesplus brillants résultats ont été at-teints. Au tableau, beaucoup deperdreaux. Des moyennes de dix àquinze par fusil ont été courantesdans toute la région chartraine, et

aussi dans le sud du département.Beaucoup de lièvres aussi, mais

un peu moins. Dans le paysdrouais par exemple, on comptaithier soir un lièvre seulement pourquatre chasseurs contre cinq ou sixperdreaux par fusil. Notons à cepropos l’interdiction faite à leursmembres par certaines sociétésd’emporter plus de deux lièvres.Ces sociétés sont prévoyantes :elles ne veulent point qu’on dé-truise dès le premier jour tous leslièvres de la région.

Un écho moins satisfaisant nousparvient de Seine-et-Marne, oùd’ailleurs les grandes chasses n’ontpas encore donné. Il y avait ce ma-tin assez peu de gibier à Melun. Lelièvre, affiché 250 francs le kilo, aété ramené à 200 francs, et le lapinà 150 francs ; quant au perdreau,assez rare, son prix avoisine200 francs.

(6 septembre 1949.)

Des chiffres et des perlespar Robert Solé

CELA fait onze mois maintenant que je re-çois des lettres de M. Hine. Des lettres bourréesde chiffres et de reproches, s’étonnant que lemédiateur dénonce régulièrement les fautes defrançais dans Le Monde et jamais les erreurs

techniques. « On a l’im-pression que votre journalest rédigé par des litté-raires », répète ce physi-cien anglais à la retraite,qui réside à Founex(Suisse), après avoir tra-vaillé au Laboratoire euro-péen pour la physique des

particules à Genève.Mervyn Hine s’intéresse à toutes les ru-

briques, traquant le zéro de trop, le pourcen-tage incohérent ou la contradiction entre texteset schémas. Ses lettres portent aussi bien sur lestaux de change et la redevance télévisée que surla mortalité infantile, l’effet de serre, les coûtsde prise en charge du thermalisme, le score er-roné d’un match de football ou le volume desocéans. Mais ce qui le chagrine particulière-ment, c’est la présentation graphique des coursde la Bourse, dont les échelles variablesdonnent « des courbes trompeuses ».

En novembre 1998, après avoir reçu un épaisdossier sur les erreurs et imperfections des troisannées précédentes, je promis de me penchersur la question. Cela me valut plusieurs autresenvois, accompagnés de commentaires dugenre : « Encore des munitions pour la guerrecontre les incompétents ! » J’accusais réception,en faisais part aux services concernés, engran-geais les munitions... et les choses en restaientlà.

M. Hine a fini par s’impatienter. « Si vraimentmes critiques ne vous intéressent pas, je vous de-mande de me renvoyer le dossier », m’a-t-il écritle 2 mai, sur un ton un peu plus sec que d’habi-tude. Je l’ai alors supplié de m’accorder un sur-sis de quelques mois, ne sachant par quel bout

prendre cette affaire. Etait-il juste, à partir dequelques exemples, de sembler mettre en doutel’ensemble du traitement des chiffres dans lejournal ?

Mais voici une nouvelle lettre de M. Hine, pos-tée en août, toujours de Founex, avec huit nou-veaux motifs d’indignation. Est épinglée, entreautres, cette perle dans le numéro du 23 juillet :« L’effort en faveur du ferroviaire sera décuplé.D’un milliard, il pourrait passer à 5 milliards. » Et,dans Le Monde du 3 août, cette belle perfor-mance de la médecine parisienne : la capitalecompterait « 381 praticiens pour 1 000 habi-tants »... La lettre de M. Hine se termine par uneprécision troublante : « Je serai en vacances auxEtats-Unis jusqu’au 6 septembre, et ne verrai pro-bablement pas Le Monde, et vos péchés, pendantcette période. »

Que signifie « probablement » sous la plumed’un homme aussi précis ? Méfions-nous. Al’heure qu’il est, M. Hine nous observe peut-être,d’un gratte-ciel d’Amérique, entourant de son re-doutable crayon rouge quelques énormités. Deserreurs, il y en a forcément dans un quotidien quiédite des centaines de milliers de signes chaquejour. Plusieurs lecteurs nous en ont d’ailleurs si-gnalé au cours de l’été, prenant sans doute plusde temps que d’habitude pour éplucher le jour-nal. Roland Lefebvre, de Bures-sur-Yvette (Es-sonne), a relevé par exemple, dans le numéro du21 août, que « l’échelle donnée pour la carte du lacLéman conduit à estimer à plus de 1 000 kilomètresla distance de Genève à Lausanne ».

Ne cédons pas à la tentation du bêtisier. Il se-rait trop facile de mettre bout à bout les chiffresen folie relevés au cours des derniers mois. Celadonnerait l’impression – heureusement fausse –que Le Monde est un tissu d’erreurs.

Soulignons plutôt deux évidences. La premièreest que textes et graphiques doivent être en har-monie. Cela n’interdit pas de rendre « parlantes »certaines courbes pour souligner une informationdu premier coup d’œil. Quant aux schémas de la

page Bourse, qui chagrinent tant M. Hine, ilssont réalisés de manière automatique (par unemachine), et fournis par une agence spécialisée.Destinés à visualiser des tendances, au risquede forcer le trait, ils ne sont pas forcément unoutil de travail pour des professionnels.

La deuxième remarque est qu’une erreur mé-rite toujours rectification. Non seulement parceque le lecteur a été abusé, mais parce que celaentraîne des erreurs en chaîne. Le Monde n’estpas une feuille périssable : conservé en biblio-thèque ou en mémoire électronique, utilisé parde nombreux chercheurs, il doit être une sourcefiable.

Encore faut-il qu’une erreur soit repérée – leslecteurs ne s’en privent pas – et repérée àtemps. La publication d’un rectificatif n’a desens que dans un délai raisonnable. Certainslecteurs, groupant leurs envois pour énumérertoutes les fautes qu’ils ont relevées au fil desnuméros, se manifestent parfois avec plusieurssemaines de retard.

Ce n’est pas le cas de Jean Nizet, qui a aussi-tôt réagi par courrier électronique, le 17 août, àun article sur « La diplomatie de la perle noire »à Tahiti. Il y était écrit que ce petit paradis ex-porte « 12 millions de tonnes de perles précieusespar an ». M. Nizet, un peu stupéfait, a sorti sacalculette. Les perles noires, avait-il lu, sontvendues à des prix 20 à 30 fois supérieurs à ceuxdes perles blanches. En alignant le prix de laperle blanche sur celui des abricots, soit10 francs le kilo, cela mettrait le kilo de perlesnoires à près de 250 francs. La valeur totale desexportations de Tahiti, pour ce seul produit, se-rait alors de 3 000 milliards de francs ! « Si,comme je le crois, ajoute M. Nizet, les perlesblanches coûtent au moins 100 fois plus cher queles abricots, fussent-ils en double affichage, les va-leurs ci-dessus s’envolent vers des sommets encoreplus déments. » Et il demande : « Comment LeMonde peut-il publier de telles énormités ? »

Un rectificatif s’imposait. Il n’a pas été fait.

AU COURRIER DU « MONDE »

DEVOIR DE MÉMOIREIl n’est plus là pour répondre. Plu-

sieurs d’entre nous le feront. Pourma part, dix sept ans de travail au-près de François Mitterrand ne medonnent peut-être pas toutes les

clés d’un por-trait exhaustif ;mais, pour lesjuifs (dont jesuis) qui l’ontcôtoyé, écouté,nous savonsqu’il n’était pas

antisémite. Il a évoqué « l’influencepuissante du lobby juif ». Qu’endire ? D’abord, qu’entre juifs ons’autorise ce vocabulaire. Qu’un« non-juif » s’y risque, et c’est lacondamnation. Pourtant, ce lobbyexiste, comme tant d’autres, toutecommunauté ayant le droit de se re-trouver et de défendre ses idées ouses intérêts. L’homme ne vit passeul, le regroupement est naturel,seuls les buts du regroupementpeuvent questionner, surtout s’ilsexcluent l’autre.

La politique de la France auProche-Orient, voulue par PierreMendès France et mise en œuvrepar François Mitterrand, fut systé-matiquement combattue par la ma-jorité de la communauté juive deFrance. C’était son droit lors d’uncombat politique ; mais l’injure et lacalomnie n’y ont pas place. Lors del’attentat contre la synagogue de larue Copernic, j’accompagnais Fran-

çois Mitterrand et Gaston Defferrevenus soutenir sur place, le soirmême, les représentants de lacommunauté. Ils furent conspués,injuriés par les jeunes juifs d’ex-trême droite. Les juifs sionistesétaient contre la politique de Fran-çois Mitterrand. Cela n’autorise per-sonne, hier comme aujourd’hui, àsoutenir qu’il fut antisémite. (...)

Au cours de leur vie, ceux quipensaient connaître François Mit-terrand ont eu des surprises, parfoismauvaises. La révélation de ses rela-tions avec Bousquet fut terrible, uneblessure ouverte. Mais cette nou-velle affaire n’en est pas une. Il estinutile d’ajouter une calomnie à lamémoire de cet homme.

Nathalie Duhamel,Paris

SCORIESSi les propos prêtés à l’ancien chef

de l’Etat par Jean d’Ormesson ontété effectivement tenus, ils auraientla particularité d’avoir été pronon-cés en privé, avec une chance den’être pas répétés, alors que ceux dugénéral de Gaulle, sur le même su-jet, furent délivrés publiquement, àl’occasion d’une conférence depresse restée dans les mémoires, etstigmatisaient le peuple juif « sûr delui et dominateur ». De tels proposont scandalisé, mais qui eût osé pré-tendre que Charles de Gaulle étaitantisémite ?

Dans la Recherche du temps per-

du, Proust écrit : « Parfois, deshommes éminents et brillants cau-seurs se laissent aller à émettre desscories, de la même manière que toutà coup les pendules sonnent. »

Louis CanierYzeure (Allier)

UN LOBBY, DES LOBBIESQue Jean-Christophe Mitterrand

relise les propos prêtés à son père :il n’a pas parlé de lobbies juifs, aupluriel, mais « du lobby juif ». Ce dé-tail qu’il voudrait évacuer modifietotalement le sens de la remarque.On peut en effet parler des lobbiesjuifs, par exemple ceux qui tentent,aux Etats-Unis, de faire pression surle Congrès, mais parler « du » lobbyjuif, c’est faire référence à la vieillechimère du protocole des sages deSion, à l’existence d’un complot juifmondial dont l’action concertée se-rait orientée contre les nations oc-cidentales, en l’occurrence laFrance.

Du reste, M. Mitterrand ne s’estpas limité à mentionner l’existenced’un « lobby juif », mais il a évoqué« l’influence puissante et nocive dulobby juif en France ». Il ne s’agit pasd’un simple jugement de valeur.Cette expression rapportée est untout, elle vient renforcer l’image dela puissance occulte agissant dansl’ombre et contre l’intérêt despeuples. De quelque façon qu’oncherche à la présenter, c’est à cettevieille obsession des antisémites que

fait référence le mot de FrançoisMitterrand. (...)

Nicolas FischerParis

LE PASSÉ ET LE PRÉSENTY a-t-il eu en France un antisémi-

tisme collectif ? La question n’a ja-mais été réellement posée. Çà et là,quelques bribes, quelques cas per-sonnels se manifestent, sans vrai-ment remettre en cause laconscience ou l’oubli collectif. Maisle passé trouble étrangement leprésent. Aujourd’hui, un malaises’empare du politicien qui aborde cethème, la peur d’être soi-mêmesoupçonné engendre la suspicion.Les révélations de Jean d’Ormessonsont objectivement banales et sus-citent des questions primaires. Qu’ilexiste en France une communautéjuive est un fait. Essaie-t-elle sousforme de lobby de prendre de l’in-fluence ? C’est incontestable, démo-cratiquement souhaitable, légitime.Estimer cette influence puissante etla juger néfaste est également légi-time. (...)

La question de l’antisémitisme deFrançois Mitterrand est subsidiaire,et pourtant elle prend une impor-tance majeure. Elle est absurde etdéloyale. Elle manifeste la confusionmorale et l’absence de distinctionsrationnelles, qui pervertissent le ju-gement. (...)

Dominique JacobRiedstadt (Allemagne)

Le fantasmeperversdu « lobby juif »Suite de la première page

Notamment parce que les pre-miers dirigeants israéliens eurenttrès tôt le souci de ne pas voir la po-litique israélienne dictée depuis ladiaspora. Bref, il n’est rien dans l’his-toire contemporaine des juifs quicorresponde au contenu des termes« lobby juif » tel qu’il a cours dans lecontexte français.

Au début des années 80, sous laprésidence de Valéry Giscard d’Es-taing, des voix dans la communautéjuive, mécontentes de la politiquemenée par la France au Moyen-Orient, prônèrent la mise en placed’un soutien à Israël sur le modèleaméricain. Mais, loin des ma-nœuvres de couloir, l’activisme duRenouveau juif – dont le présidentdu CRIF, Me Henri Hajdenberg, étaitl’un des fondateurs – consista dansla convocation de bruyantes mani-festations de masse, sous la formedes « douze heures pour Israël ».Celles-ci n’infléchirent guère la ten-dance d’une politique étrangère

française restée plutôt favorable auxthèses arabes depuis la fin des an-nées 60.

Quoi qu’il en soit, l’exercice de ré-futation est aussi vain que prétendresoigner la schizophrénie par les ver-tus du dialogue socratique : auxyeux de ceux qui croient au « lobbyjuif », en nier la réalité, c’est soitfaire partie du complot, soit témoi-gner d’une insigne naïveté. Ce soup-çon appartient à cette catégoried’opinions que le philosophe KarlPopper qualifiait d’« infalsifiables » :elles ne peuvent être considérées nicomme vraies ni comme fausses,leur structure circulaire et ferméeempêchant qu’on puisse leur oppo-ser aucun fait précis.

En revanche, l’histoire de cettefantasmagorie peut sans peine êtrereliée à la calomnie de crime rituel,attestée dès l’Antiquité, mais que leMoyen Age chrétien va utiliser pourenfermer, ghettoïser, assassiner lesjuifs d’Europe. Son vecteur : une ru-meur qui investit les juifs d’un pou-voir magique, démoniaque et surna-turel alimenté par le sang chrétienou les hosties profanées. Un cher-cheur américain, spécialiste de l’Alle-magne de la Renaissance, R. Po-ChiaHsia, a montré, dans Myth of RitualMurder (Yale University Press, 1987),comment la légende médiévale ducrime rituel a survécu à la Réforme.Elle fera finalement irruption dans

les temps modernes en transfor-mant la « magie juive » en « puis-sance juive ».

Le philosophe Marcel Gauchet,dans un article publié par la revueL’Histoire (no 84), a souligné le carac-tère paradoxalement moderne dumythe des sociétés secrètes. Pour lui,la théorie du complot accompagnele chaotique mouvement vers la so-ciété démocratique. Et de relever lerôle charnière de la Révolution fran-çaise dans la mise en place de cetimaginaire : « Il faut un pouvoir d’ori-gine humaine, un pouvoir fonctionnelet non plus sacral, un pouvoir limité etnon plus chargé d’absolu, pour ques’installe et s’accrédite largement lamythologie collective d’un gouverne-ment occulte doublant l’autorité théo-rique. » De fait, un siècle plus tard,aux alentours de 1897, la police russeforge le texte qui demeurera l’arché-type des rêveries sur la prétenduedomination juive : Le Protocole dessages de Sion.

Malgré les démentis, la prospéritédu mythe du « complot juif » tient àce qu’il fournit une explicationsimple à la complexité d’un mondede plus en plus indéchiffrable. Sa ré-currence constitue en temps de crisel’indice d’un déficit de la représenta-tion démocratique. Il n’est d’ailleurspas indifférent que, depuis la chutedu communisme à l’Est, on y note laprolifération et la banalisation d’une

« lumpen-littérature » exploitant lesstéréotypes culturels et religieux an-tijuifs.

Autre phénomène préoccupant :l’instrumentalisation croissante de lathématique du « pouvoir juif », ycompris dans les cercles censés êtrepro-occidentaux. Comme le fait re-marquer Léon Volovici, un universi-taire israélien bon observateur del’antisémitisme dans les pays post-communistes, il est courant de voirl’origine juive des adversaires poli-tiques mise en avant et les difficultésde l’après-1989 attribuées à uneconspiration juive. Aussi bien « lejuif » présente-t-il à une opinion pu-blique habituée aux explicationsidéologiques simplistes, héritées desanciens régimes, une figurecommode, désignant alternative-ment le « communiste » ou le « ca-pitaliste » selon les besoins du mo-ment, le KGB et la CIA devenantparfois de simples succursales duMossad (le service de renseignementisraélien) ! Une figure propre à dé-signer un responsable extérieur aumalheur des temps. Comme si le« complot juif » ou sa version édul-corée, le « lobby juif », étaient deve-nus, à gauche comme à droite, àl’Ouest comme à l’Est, le corollairemythique de l’innocence despeuples.

Nicolas Weill

Francophonie et libertésQ UEL est le meilleur

moyen, pour les diri-geants des démocra-ties occidentales, de

promouvoir les droits del’homme dans le monde ? A cettequestion, qui n’est pas nouvelle,les pays les plus influents au seinde l’Organisation de la franco-phonie, à commencer par laFrance, ont apporté au sommetde Moncton une réponse qui pa-raîtra bien faible aux militantsdes droits de l’homme et à ceuxqu’ils défendent. A ces derniers,victimes chaque jour de la cen-sure, de l’arbitraire ou de la vio-lence d’Etat, on dit en substancede patienter et qu’avec le temps,à force de concertation et de coo-pération, les choses finiront pars’arranger. L’Organisation de lafrancophonie s’est certes donnépour nouvelle fonction d’obser-ver la situation des droits del’homme et de la démocratiedans les pays membres, mais ellen’a prévu aucune sanction contreles contrevenants.

Les ONG qui ont organisé un« sommet alternatif » de la fran-cophonie à Moncton réclamaientdavantage ; de même que lesgouvernements canadien et qué-bécois, soumis à une très fortepression de leur opinion pu-blique. La position française –persuasion, coopération, maispas de sanctions – l’a emportéune fois encore. Pouvait-il en êtreautrement ? Si on faisait du res-pect des libertés fondamentalesun critère d’appartenance à l’Or-ganisation de la francophonie,cette dernière cesserait tout sim-plement d’exister. Contrairementà un crédo tricolore qui promeutla France et, partant, sa langue ensymboles d’universalité, l’appar-

tenance à la francophonie n’estaucunement une garantie de res-pect des libertés fondamentales.

Le pouvoir de coercition del’Organisation est faible : qu’ellemette trop ostensiblement encause tel ou tel régime et c’est luiqui menacera de se détourner. Lepoids économique de l’Organisa-tion francophone n’est pas déter-minant. Son poids politique peut-il l’être davantage ? Sur ce der-nier point, une évolution est encours, en grande partie grâce à lapression des ONG. Le thème desdroits de l’homme, si longtempstabou dans les relations de laFrance avec son « pré carré», a eneffet largement éclipsé à Monc-ton le thème officiel du sommet,à savoir la jeunesse. M. BoutrosGhali, qu’on sait timoré sur ce su-jet, s’est senti obligé d’y insister.M. Chirac est allé plus loin que ja-mais, en convenant qu’à terme,les violations des droits del’homme doivent devenir un mo-tif d’exclusion de l’Organisationde la francophonie. Mais on n’enest pas encore là. La France se re-fuse à brûler les étapes. Les sanc-tions, dit M. Chirac, frappent lespopulations, pas leurs tyrans.Pourtant la politique de rétorsionque la France cautionne par ail-leurs envers Milosevic prouveque cette doctrine n’est pasabsolue...

L’argumentation de la franco-phonie officielle n’est qu’appa-remment réaliste. Depuis deuxans, celle-ci se cherche une di-mension politique. Or une langueou une culture ne sont jamais,par héritage et pour l’éternité, lesvéhicules ou les réceptacles del’universalité et de l’humanisme.C’est affaire de choix, de projet etde volontarisme politiques.


12 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 H O R I Z O N S - H I S T O I R E

Ghassan Salamé, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Institut d’études politiques de Paris

« Trente années de soubresauts et de réorientation permanente »« Quel bilan dressez-vous de

trente années de kadhafisme ?– Le colonel Kadhafi n’a jamais

cessé d’amuser, d’intriguer et d’irri-ter. C’est un objectif essentiel de sastratégie : amuser, intriguer et irri-ter, c’est exister. Cela l’a conduit àdes aventures dont le bilan n’est paslargement positif : d’abord au ni-veau de la pensée, dans son Livrevert qui se voulait un dépassementdu capitalisme et du socialisme.Force est de constater qu’il n’a pasvéritablement réussi à en faire lemarketing dans le monde.

» Il a tenté des aventures au ni-veau militaire – notamment dansdes pays comme l’Ouganda ou leTchad, où il a connu les déboiresque l’on sait – et même au niveaude la théologie, puisqu’il a publiéquelques idées en matière d’islam,notamment sur la relation du natio-nalisme avec la religion, sur la placedes minorités chrétiennes dans lemonde arabe ou sur des questionsde fiqh (théologie musulmane). Sesidées ont fait sourire et ont pu irri-ter des tenants de la religion.

» Le colonel Kadhafi s’est lancédans des aventures en matière dece qu’on appelle, en Occident dumoins, le terrorisme. Cela l’aconduit à subir, pendant plusieursannées, de lourdes sanctions quine sont maintenant levées queparce qu’il s’est soumis à la justiceoccidentale, bien qu’avec desnuances. Sans parler de ses aven-tures unitaires – puisque c’est unobsédé de l’unité – avec la Tunisie,le Maroc... Je donne tous cesexemples pour dire qu’il a eu enpermanence une sorte de soif inas-souvie d’exister. Et sur ce plan-là,force est de constater qu’il a réus-si, que son bilan est positif. Kadha-fi existe dans tous les sens duterme : il a survécu à des complotsextérieurs, à des tentatives de dés-tabilisation intérieure et à des défislancés par ses islamistes. Il existeaussi parce qu’on parle de lui au-jourd’hui et qu’il a réussi à avoirune certaine rationalité.

– Quelle rationalité ?– Il a su tenir la politique pétro-

lière et économique à l’écart de

trente années de soubresauts et deréorientation permanente. Lescompagnies américaines, avec unfaux nez canadien ou néerlandais,ont continué leur production. Lacoopération pétrolière et gazière,notamment avec un pays commel’Italie, n’a jamais été affectée : lesItaliens sont en train de construireun deuxième gazoduc pour écou-ler le gaz libyen en Europe.

» Il existe aussi une rationalitédans sa manipulation des forces àl’intérieur de la Libye. Sa surviepolitique a dépendu d’abord dusoutien, resté relativement solide,des forces armées. Son principalhomme dans l’armée, Abou BakrYounès, est à ses côtés depuistrente ans. Kadhafi a égalementréussi à neutraliser beaucoupd’opposants en maintenant desliens discrets avec eux, notammentceux qui ont été ses camarades. Etdepuis quelques années, il a habi-lement manipulé les clivages tri-baux.

» Il a enfin réussi à se position-ner comme garant de la stabilité

entre une Egypte fortement se-couée au début de la décennie parl’islamisme et une Algérie passéepar les affres que l’on sait. Il aréussi à faire comprendre aux Oc-cidentaux qu’ils ont intérêt à lepréférer à une opposition islamistequi risquait de faire la jonctionentre les islamismes égyptien et al-gérien.

– Mais pour les Libyens le ta-bleau n’est pas reluisant.

– C’est principalement là que lebât blesse. Ses aventures ont coûtécher. Une grande part des revenusdu pétrole ont été consacrés, dansles années 70 et une bonne partiedes années 80, aux besoins un peupharaoniques de la constructiond’une armée bien équipée.

» Il y eut des années où la petiteLibye était le principal client del’URSS dans la région. Mais unebonne partie du matériel, achetérubis sur l’ongle à Moscou, n’étaitpas entretenu, ce qui le rendaittrès vite obsolète, ou était facile-ment capturé dans des batailles auTchad.

» Il ne fait pas de doute que larévolution libyenne a créé une es-pèce de welfare state mais il esttrès en deçà de ses revenus pétro-liers, qui par tête d’habitant l’ap-parentent à une pétromonarchiedu Golfe. Il n’y a pas en Libye lamême gabegie princière que dansles pays du Golfe, mais la popula-tion n’y bénéficie pas non plus dumême mode de vie.

» Aujourd’hui, il y a une criseextraordinaire de l’habitat. Le ni-veau d’éducation n’est pas trèsélevé. La protection de la santén’est pas suffisante. Bref, le colo-nel Kadhafi n’a pas habitué sesconcitoyens à la prospérité dontd’autres pays pétroliers ont fait labase de leur légitimité. Il les amaintenus dans un grand niveaud’austérité, qu’il s’imposait d’ail-leurs à lui-même. Peut-être que, lejour où ce pays s’ouvrira davan-tage au monde, il le lui reprocheraamèrement. »

Propos recueillis parMouna Naïm

La défaite de l’Egypte face à Israël en 1967fut un électrochoc pour les jeunes officierslibyens. Renverser Idriss Sénoussi, protégé des amis d’Israël,devenait un devoir patriotique

Ci-dessus : MouammarKadhafi, en août 1973,en prière dans le désert.

A gauche :le 4 septembre 1973,

Mouammar Kadhafireçoit le président tunisien

Bourguiba et le chefde l’Organisation

de libérationde la Palestine,

Yasser Arafat, à Tripoli,à l’occasion du quatrième

anniversairede la révolution.

A droite : le 24 juin 1970,le président égyptien

Nasser (à droite)et Mouammar Kadhafi

inspectent une zonede manœuvre.

Le coup d’Etat du capitaine Kadhafi

IDRISS Sénoussi était

absent depuis près de deuxmois, parti dès juilletsuivre une cure médicaleen Turquie. En cet été 1969,le monarque libyen avaitpourtant quelque raison des’inquiéter pour l’avenir. Lepays avait connu des

périodes agitées et des mouvementsde protestation, malgré – ou àcause – de la relative prospéritéconsécutive à la découverte du pé-trole, dix ans plus tôt. Le fossé secreusait entre les nantis, de plus enplus nantis, du fait de la rente pétro-lière, et la population qui n’en rece-vait que les miettes, malgré quel-ques projets sociaux lancés ouprojetés par le souverain. La corrup-tion et le favoritisme étaient mon-naie courante. Et les sirènes du nas-sérisme socialisant et panarabiste nepouvaient pas laisser indifférentsune partie des Libyens.

Les risques de coup d’Etat pou-vaient émaner aussi bien des diffé-rents cercles de l’armée que de ceuxdu pouvoir lui-même. Certains prê-taient au roi l’intention d’abdiquer àson retour, au profit du prince héri-tier, Hassan El Rida. Mais chacunétait convaincu que ce dernier negouvernerait que par la volonté del’homme de confiance et éminencegrise d’Idriss, Omar El Chelhi, détes-té par la population.

Que les services de renseigne-ment libyens et américains aientsous-évalué les risques d’un coupmené par des officiers de secondrang, comme le veut une versiondes faits, ou qu’ils aient, aucontraire, selon une autre thèse, euvent de ce qui se tramait et décidéd’éloigner les présumés rebelles enles envoyant en mission à l’étranger– leur départ ayant été fixé au 2 sep-tembre – importe peu en définitive.Les conjurés qui, à deux reprises,avaient dû différer leur coup, intia-lement prévu pour le 1er janvier, puispour le 1er mars, passèrent à l’actiondans la nuit du 31 août au 1er sep-tembre.

S’étant autoproclamés « officierslibres », à l’image de leurs frères aî-nés égyptiens sous la houlette deGamal Abdel Nasser, ils menèrentleur coup de main de maître. Divisésen deux groupes, ils fondirent surTripoli et Benghazi, et s’emparèrent,sans effusion de sang, des rési-dences royales, des bureaux du gou-vernement, des équipements de lapuissante force de défense de la Cy-rénaïque, sur laquelle comptait leroi. En arrêtant le commandant desforces d’intervention et en lecontraignant à convoquer par télé-phone tous les officiers sous sesordres, ils réussirent à tuer dansl’œuf toute possibilité de résistance.

A leur tête, un Conseil ducommandement de la révolution(CCR), dont le premier communi-qué fut lu à la radio par celui qui,trente ans plus tard, est toujours à latête de l’Etat, Mouammar Kadhafi.Le jeune capitaine de vingt-sept ansqu’il était alors se garda bien de dé-cliner son identité, de même que de-meurèrent inconnues pendant plu-

sieurs semaines celle des onzeautres membres du CCR. Dans sapremière déclaration, celui-ci s’en-gagea à faire de la Libye un pays so-cialiste, à coopérer avec les paysnon alignés et en développement, àcombattre le colonialisme, le ra-cisme et l’oppression sociale, àadhérer aux préceptes du Coran. Ilpromit aussi de garantir la sécuritédes personnes et des biens étran-gers et de ne pas nationaliser lescompagnies pétrolières ; toutes pré-cautions dont le but était d’éviterune réaction intempestive des Etats-Unis et du Royaume-Uni, protec-teurs du régime royal, et qui possé-daient d’importantes bases mili-taires dans le pays.

Ces assurances firent leur effet.L’anticommunisme des rebellesétait une garantie supplémentaire.

Washington reconnut le nouveaurégime six jours plus tard. Le roiIdriss fit savoir, dans la foulée, à lademande du CCR et selon une for-mule rédigée par ce dernier, son in-

tention d’abdiquer. Deux ans plustard, il fut condamné à mort, maiscela ne l’empêcha pas de vivre, enEgypte, où il mourut, en mai 1983, à

l’âge de quatre-vingt-trois ans. Un gouvernement de neuf

membres – dont seulement deuxmilitaires – fut formé, présidé parMahmoud Souleiman El Maghrebi,

docteur en droit pétrolier, l’un desfondateurs du Syndicat des ouvriersdu pétrole et opposant notoire aurégime d’Idriss Sénoussi, dans les

prisons duquel il avait passé quel-ques années.

Très vite, néanmoins, les nou-veaux maîtres de la Libye devaientannoncer la vraie couleur. Celle d’unpanarabisme à fleur de peau. Alorsqu’ils s’étaient engagés à respecterles accords conclus par Idriss Sé-noussi avec Londres et Washingtonconcernant les bases militaires, touten précisant qu’ils ne les renouvelle-raient pas, ils adressèrent, dès la findu mois d’octobre, une note offi-cielle aux gouvernements britan-nique et américain, les invitant à né-gocier l’évacuation anticipée deleurs bases. Londres et Washingtonobtempérèrent. Le départ de leursforces était initialement prévu pourdécembre 1970 pour les Américainset pour juillet 1973 pour les Britan-niques.

Bientôt aussi, les compagnies pé-trolières étrangères allaient être in-vitées à négocier l’augmentation desroyalties et de la fiscalité. L’arabedevint la seule langue autorisée.L’alcool fut interdit. La Constitutionde 1951 – qui prévoyait une struc-ture fédérale groupant les provincesde Tripolitaine, de Cyrénaïque et duFezzan –, amendée en avril 1963 auprofit d’un royaume uni, fut abolieet remplacée par une Constitutionprovisoire instaurant la Républiquearabe libyenne.

Si l’identité des membres du CCRdemeura longtemps un mystère,Mouammar Kadhafi, promu au rangde colonel, en fut rapidement dési-gné président et commandant enchef des forces armées. Fils d’unemodeste famille de la tribu des Ka-dhafa, Mouammar est né en 1942,quelque part entre la ville méditer-ranéenne de Syrte et Sabhah, la ca-pitale de la province du Fezzan.Sans doute tenait-il sa combativitéde la participation des siens à la ré-sistance aux Italiens. Mais c’est Ga-mal Abdel Nasser qui eut une in-fluence déterminante sur le jeunehomme, que le nationalisme du raïségyptien exaltait et qui écoutait reli-gieusement les émissions de la radioLa voix des Arabes, émettant duCaire.

Adolescent, Mouammar Kadhafiorganisait déjà des réunions se-crètes à l’école secondaire de Sab-hah qu’il fréquentait, et rêvaitd’émancipation et d’unité arabe. En1963, un diplôme d’histoire de la fa-culté de droit en poche, il entrait àl’Académie militaire de Benghazioù, avec quelques camarades, il me-nait une vie d’ascète, s’interdisantpratiquement tout plaisir. Deux ansplus tard, jeune diplômé de l’Acadé-mie militaire, il fut envoyé suivre unstage de perfectionnement enGrande-Bretagne ; à l’Académie deSandhurst veut la légende, en fait, àcelle de Beaconsfield, dans le Whilt-shire.

L A défaite de l’Egypte face à Is-raël en 1967 fit l’effet d’unélectrochoc sur les jeunes of-

ficiers libyens. Renverser Idriss Sé-noussi, protégé et allié des amis d’Is-raël, devenait un devoir patriotique.A Mohamad Hassanein Heikal,principal conseiller de Gamal AbdelNasser que celui-ci, intrigué, dépê-cha en Libye peu après le coupd’Etat, pour s’enquérir de l’identitédes putschistes, Moummar Kadhafin’a-t-il pas déclaré : « Nasser a be-soin d’un second front contre Israël(...). Dites-lui que nous avons fait cetterévolution pour lui (...). Nous sommesdes nationalistes arabes. C’est à Nas-ser de nous guider, hors du campréactionnaire, vers le camp progres-siste » ?

« Redonner à la nation arabe, enla réunifiant, les moyens d’effacer lestraces de la domination occidentale,dont, par-delà la colonisation, l’exis-tence de l’Etat juif (rendue possiblepar le soutien occidental) atteste toutparticulièrement à ses yeux la résis-tance », allait, dès lors, devenir « lafinalité suprême » du projet poli-tique de Mouammar Kadhafi,notent François Burgat et André La-ronde dans La Libye (Que sais-je ?,PUF). Et « la démocratie directe »que le Guide de la Grande Jamahi-riya (République) arabe libyennepopulaire et socialiste – appellationentrée en vigueur en 1977, et corres-pondant à l’instauration d’un « Etatdes masses » – a cherché à mettre enplace, n’avait d’autre objectif à sesyeux que de « libérer les masses desentraves que mettent les régimes àleur volonté unitaire ».

C’est à travers cette grille de lec-ture que s’expliquent, en politiqueétrangère, les multiples tentatives« unitaires » de Mouammar Kadha-fi. L’Egypte, la Syrie, le Soudan, laTunisie, l’Algérie, le Maroc, leTchad, n’ont pas échappé à ses solli-citations. Non sans quelque succèsparfois, mais des succès éphémères.Et c’est par la volonté de « libérer »les masses du carcan institutionnel,à ses yeux inhibant, que, en poli-tique intérieure, Mouammar Kadha-fi a procédé, au fil des ans, à desajustements, ballottant la Libyeentre anarchie et autoritarisme.L’expérience et l’homme ontsouvent prêté à sourire – c’est uneuphémisme – et coûté cher aux Li-byens.

M. Na.

En 1969, une groupe d’« officiers libres » s’emparait du pouvoir en Libye après avoir renversé le roi Idriss. Nasser était leur modèle, le panarabismeleur objectif, Israël leur bête noire. L’« Etat des masses » mis en place sous le nom de Grande Jamahiriya a finalement coûté cher aux Libyens

P.C

HA

UV

EL/S

YG

MA

I/AG

/KEY

STO

NE

MIC

HEL

LA

UR

ENT/

GA

MM

A


13

E N T R E P R I S E SLE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Ouverture d’une information contre X dans l’affaire des pneus SpeedyLE PARQUET de Strasbourg a

ouvert, vendredi 3 septembre,une information judiciairecontre X pour « tromperie sur laqualité » dans l’affaire d’un mo-dèle de pneus de marque Speedysoupçonné d’avoir un grave dé-faut.

Cette décision fait suite à laplainte d’un automobiliste vic-time d’un incident de pneuma-tique sur l’autoroute A 10 en Gi-ronde, alors qu’i l avait faitmonter quatre pneus neufs quel-ques jours plus tôt dans une

agence de la chaîne de réparationrapide Speedy, à Haguenau (Bas-Rhin). Le flanc du pneu arrièregauche s’est séparé de la bandede roulement. L’accident a puêtre évité, mais le conducteurn’entend pas en rester là. Un ex-pert judiciaire, désigné par le par-quet de Strasbourg, a constatéune « défectuosité grave » sur lespneus ramenés par l’automobi-liste accidenté, un modèle fabri-qué par le groupe allemandContinental sous la marque Spee-dy. Une douzaine d’autres pneus

du même type, saisis dans deuxagences Speedy du Bas-Rhin,présenteraient la même défectuo-sité.

Pour ne prendre aucun risqueet à titre commercial, la livraisonet la vente du modèle de pneusmis en cause ont été suspendues« jusqu’à ce que l ’affaire soitéclaircie », a déclaré un porte-pa-role de Continental. Ce modèle(du type 175 X 70 R 13 82 T) étaitcommercialisé depuis trois ans etn’avait jamais fait l’objet d’un af-flux particulier de réclamations,

selon Continental. De son côté,Speedy, filiale de Kwik-Fit, socié-té rachetée par Ford en avril, aouvert un centre d’appel(01.41.20.30.40). La firme s’est diteégalement prête à échanger gra-tuitement les pneus de ce typemontés récemment dans son ré-seau. Par ailleurs, Continental etSpeedy ont tous deux demandé àla justice d’avoir accès aux pro-duits faisant l’objet d’une récla-mation, à des fins d’examen.

Stéphane Lauer

Pour surfer sur Internet, descendez à Port-Royal. C’est gratuit ! PACIFIC Digital Telecoms, une jeune socié-

té, a commencé à déployer, sur une cinquan-taine de lieux publics comme des stations deRER et de métro à Paris, des centre commer-ciaux Auchan, des stations Elf, l’universitéd’Assas (Paris, 6e arrondissement) ou desplaces publiques à Issy-les-Moulineaux (92) ouVoisins-le-Bretonneux (78), des bornes d’accèsà Internet entièrement gratuites. Pour accé-der à la Toile, l’utilisateur ne paye ni abonne-ment, ni communication. Il pourra même télé-phoner gratuitement dans le monde entierquand la téléphonie sur Internet sera dispo-nible.

Entièrement gratuit ! Pour vaincre la mé-fiance des utilisateurs des quatre premiers« Cyberdeck » installés depuis le début juilletdans la station du RER parisien de Port-Royal(5e arrondissement), Alain Villenave (36 ans) etEric Delmaere (27 ans), cofondateurs avec Ka-mal Amari (36 ans) et Céline Brouste (26 ans),de la société Pacific Digital Telecoms, ont étéobligés d’apposer une notice explicative surleurs machines. L’utilisateur ne paye rien. Leservice est financé par la publicité et lecommerce électronique.

Les Cyberdeck sont installés aux frais de Pa-cific Digital Telecoms. L’ensemble prend laforme d’un écran publicitaire géant placé au-dessus d’une machine d’accès à Internet. Lesannonceurs, comme, par exemple, le site d’en-chères électroniques AucLand ou La Redoute,louent un emplacement sur l’écran publici-taire pour vanter les mérites de leurs produitsou de leurs services. Des produits et servicesque l’on retrouve directement sur le « por-tail » (page d’accès à Internet) développé pourle Cyberdeck. L’internaute peut alors acheteren ligne. Les annonceurs payent un forfaitpour leur publicité et reversent une commis-sion sur le chiffre d’affaires généré par lecommerce électronique.

BIENTÔT 1 000 MACHINES« Pour convaincre l’utilisateur de passer au

stade de l’achat en ligne, il faut avoir gagné saconfiance en lui rendant des services gratuits »,estime Alain Villenave. C’est pourquoi les utili-sateurs du Cyberdeck peuvent disposer deleur propre adresse électronique avec unemessagerie consultable sur n’importe quelleborne ou sur un PC via le service Internet Cy-

berdeck.com. « Je viens là pour éviter de meruiner dans les cybercafés », explique un inter-naute chevronné, rencontré à Port-Royal, etqui ne dispose pas de PC chez lui. Les quatreécrans de cette station de la ligne B du RERsont utilisés chaque jour par 350 personnes,qui restent en moyenne onze minutes sur leWeb. Depuis deux mois, aucun écran n’a subide dégradation majeure, il a simplement falluremplacer quelques claviers fatigués. Les créa-teurs des Cyberdeck se sont inspirés du mobi-lier urbain anti-vandalisme développé par laRATP.

D’ici à décembre, Pacific Digital Telecomsenvisage d’installer ses machines dans1 000 lieux publics. L’investissement total semonterait alors à 140 millions de francs. La so-ciété, qui a déjà réuni 20 millions de francs,s’apprête à réaliser deux augmentations de ca-pital. Des investisseurs comme Trinova, Entre-prises en croissance ou la SGAM (groupe So-ciété générale) ont participé au financement. Aterme, Pacific Digital vise une entrée en Boursepour financer son expansion européenne.

Enguérand Renault

Les nouveauxproduitsb DVD vidéo : lecteur de films surdes disques de format CD offrantune qualité d’image numérique etun son dolby digital. Les premiersDVD enregistrables sont attendusces prochains mois.b CD enregistrable : créé en 1982,le CD a détrôné le microsillon.On peut désormais enregistrer sespropres CD, avec un lecteur de CDenregistrable ou avec un CD-R reliéà un ordinateur, le préféré despirates.b Minidisc : petite cartouchedéveloppée par Sony, qui permetd’enregistrer 74 minutes de sonnumérique. Contrairement à lacassette numérique DCC de Philips,il a réussi à trouver sa place enEurope, mais pas aux Etats-Unis.b MP3 : format de compression defichiers, utilisé par les internautespour s’échanger, et pirater, de lamusique sur Internet.

Thomson Multimédia dans la course à l’innovationLE FRANÇAIS Thomson Multi-

média (TMM) doit certainement saprochaine introduction en Bourse,d’ici à la fin de l’année, à son re-tour en grâce auprès des consom-mateurs. Il s’est hissé au cinquièmerang européen, en recentrant sesinvestissements sur Thomson, samarque principale, tout en conser-vant son rôle de leader aux Etats-Unis, dans la télévision (23,1 % departs de marché avec la marqueRCA) et la vidéo (19,9 %).

Outre la télévision, TMM a réus-si à bien se positionner sur plu-sieurs marchés porteurs, comme leDVD (20 % de parts de marché) etles décodeurs numériques, où il re-vendique le leadership mondial. EnEurope, le groupe de Thierry Bre-ton lance une nouvelle offensivedans la télévision interactive. Encoopération avec Microsoft, la so-ciété va commercialiser un moduleintégré au téléviseur, le TAK, qui

permettra d’accéder, sans êtreabonné à des chaînes numériques,à un guide des programmes, à lamétéo, à des informations régio-nales et à des jeux. TAK utiliseraégalement la technologie Web TVde Microsoft pour connecterl’écran du téléviseur à Internet.« Nous voulons accompagner trèsprogressivement le consommateurvers le numérique même s’il n’a pasencore accès au satellite ou aucâble », explique M. Breton, le pré-sident de TMM.

MUSIQUE TÉLÉCHARGÉEAutre pari, Thomson est le pre-

mier grand de l’électronique grandpublic à lancer un baladeur MP3,qui permet d’écouter des mor-ceaux de musique téléchargés surle réseau Internet. « Aucun des dif-férents standards d’enregistrementnumérique proposés sur le marchén’a suscité l’adhésion des consom-

mateurs. Nous pensons que le for-mat MP3 est celui qui correspond leplus à la révolution en cours qui per-mettra au consommateur de per-sonnaliser ses compilations », ex-plique Al Arras, vice-président deTMM, responsable de la brancheaudio.

Le groupe français a eu l’intui-tion de parrainer et de codévelop-per cette technologie Internet avecle Fraunhofer Institute, un orga-nisme de recherche allemand. Au-jourd’hui, 20 millions de personnesécoutent de la musique MP3 surInternet, qui représente 90 % del’audio compressé sur Internet. Unchoix audacieux, mais que M. Ar-ras justifie par la guerre des stan-dards : « Aucun des appareils d’en-registrement numérique actuels n’asuscité l’adhésion des consomma-teurs », explique-t-il.

C. J.

L’écran de télévision, dernier maillon de la chaîne

PARADOXE, le dernier produità rejoindre l’univers numériquesera l’écran de télévision. C’estpourtant lui qui a le plus à y ga-gner : que l’image vienne d’unDVD ou d’une caméra numérique,elle finit toujours pas être trans-formée en 625 lignes sur les écransanalogiques européens, et en quel-que 500 lignes aux Etats-Unis.Qu’il s’agisse du câble, de Canal-Satellite ou de TPS, le terme de« télévision numérique » ne s’ap-plique pas encore à l’image elle-même, mais à l’offre de pro-grammes, et le décodeur du mêmenom n’améliore en rien la qualitévisuelle.

« On pourra vraiment parler detélévision numérique lorsque nouspasserons à la haute définition »,reconnaît Yukio Kubota, le vice-président de la branche audiovi-déo de Sony. « Nous avons besoinde cette qualité d’image pour per-mettre au consommateur de profitervéritablement des performances del’ensemble des nouveaux produitsnumériques », ajoute-t-il. M. Ku-bota prédit même une explosiondes ventes du marché de l’électro-nique grand public le jour où la ré-volution numérique passera aussipar le téléviseur. Les récepteurssont prêts, mais les opérateurs detélévision (hertzienne ou par satel-lite) hésitent à s’engager dans unemodernisation coûteuse.

Des premières expériences dediffusion de programmes hautedé-finition ont été menées au Japonvia satellite, et les premiers pro-grammes terrestres sont prévus en

2003. Les Etats-Unis ont égale-ment fait les premiers essais, avecleur propre norme, mais l’Europe,échaudée par les déboires du D2-Mac, ne semble pas pressée des’engager dans de tels investisse-ments. En attendant la généralisa-tion de la haute définition, lesconstructeurs de téléviseurstentent de faire comme si le numé-rique arrivait jusqu’à l’écran final :coin carré, écran plat, rétroprojec-tion, écran plasma sont là pourfaire patienter le consommateur.

PRIX DISSUASIFSLà encore, les industriels hé-

sitent sur les technologies à pro-mouvoir. Convaincu que latechnologie de l’écran plasman’était pas complètement fiable etque le prix des produits restait dis-suasif (environ 100 000 francs), So-ny a cru pouvoir faire l’impasse.Mais le succès d’estime de ces télé-viseurs, qui s’accrochent au murcomme un tableau, redonne dulustre à Philips et à Thomson.

Au Salon de Berlin, malgré detrès bonnes performances avec saligne à écran plat Vega, Sony a dûconcéder finalement qu’il « étaitsur le point de rentrer sur le marchédes écrans plasma ». Selon l’insti-tut Idate, le prix des écrans platsplasma de grande taille devraitbaisser de plus de 12 000 dollars à3 000 dollars d’ici à 2003, ce quipermettrait au marché d’appro-cher les 5 millions d’unités, contreseulement 100 000 en 1998.

C. J.

Les firmes d’électronique grand public décrètent l’ère du tout-numériqueEn multipliant les nouveautés, présentées cette semaine au Salon de Berlin, les industriels redonnent du tonus aux ventes.

Mais le consommateur risque d’être déconcerté par la multiplication des standards, chaque fabricant cherchant à imposer son propre systèmeBERLIN

de notre envoyé spécialLes groupes d’électronique

grand public ont célébré l’avène-ment du tout-numérique au Salonbiennal de l’électronique grandpublic, qui s’achevait dimanche5 septembre à Berlin. L’abandonprogressif des standards analo-giques (microsillon, cassette au-dio, cassette VHS) en faveur denouveaux supports dérivés dumonde de l’informatique (le CD, lemini-disque, le DVD) est en trainde s’achever. Le numérique selance même à l’assaut de la photo-graphie...

Pour les ténors de l’industriecomme le japonais Sony, le néer-landais Philips, le japonais Panaso-nic ou le français Thomson Multi-média, l’arrivée de ces nouveauxstandards remet en jeu les posi-tions établies et réveille un marchéplutôt déprimé, aux marges ré-duites. Après plusieurs années decroissance négative, les ventes ontconnu un sursaut en 1998 en at-teignant 205,9 milliards de francsen Europe (et 202 milliards de

francs aux Etats-Unis) mais, pourl’année en cours, l’institut GFKprévoit un tassement à 196,5 mil-liards de francs en Europe et197,2 milliards aux Etats-Unis.

Saluant l’arrivée du tout-numé-rique, le président de Philips, CorBoonstra, a refusé de dire quandsa division d’électronique grandpublic cessera d’être déficitaire,mais il a affirmé que « le retour à larentabilité est en avance sur les pré-visions », avec une « progressiondes ventes plus forte que prévu ».Sony compte aussi sur le numé-rique pour redresser la rentabilitéde sa branche électronique, qui n’areprésenté que 36 % de ses profitsen 1998, contre 58 % l’annéed’avant.

De fait, les ventes se réveillent.Le marché du Caméscope a étéressuscité par le numérique, etprogresse de 100 % par an. Dans lavidéo, le DVD affiche une progres-sion tout aussi spectaculaire, etpourrait rapidement se substituerau magnétoscope. Seinosake Ku-raku, directeur général du groupeMatsushita Electric, propriétairedes marques Panasonic et Tech-nics, prévoit 40 millions de lec-teurs DVD en 2003, contre 5 mil-lions d’unités installéesaujourd’hui.

Pourtant, le consommateur a dequoi être perplexe devant la multi-plication des standards, chaque in-dustriel essayant d’imposer le sien.Naguère, la guerre entre les stan-dards de magnétoscopes VHS et

Betamax de Sony avait conduit àla marginalisation de ce dernier. Al’inverse, le numéro un mondialcontinue de percevoir des royal-ties, avec Philips, sur les 12 mil-liards de CD et les 600 millions delecteurs vendus à travers le mondedepuis 1982.

Le numérique est riche de cesnouvelles batailles. Dans le do-maine du son, le minidisque de So-

ny a mis plusieurs années à décol-ler et à marginaliser la cassettenumérique DCC de Philips. Mais leCD enregistrable, et surtout soncousin informatique, le CD-R, ontla faveur des pirates et deséchanges dans les cours de récréa-tion. Sans parler de l’apparitionsur Internet des fichiers decompression MP3, qui permettentde télécharger gratuitement de la

musique sur son ordinateur. Mal-gré l’inquiétude des maisons dedisques, quelques industriels,comme le groupe américain Dia-mond, ont lancé des baladeursMP3. A Berlin, le français Thom-son Multimédia est le premiergrand groupe à franchir le pas enproposant son modèle Lyra pourmoins de 2 000 francs.

Le Salon de Berlin a été l’occa-sion de donner le signal d’unenouvelle bataille dans le domainedu son. Matsushita a lancé les pre-miers DVD audio-vidéo, quipeuvent lire les DVD vidéo commeles DVD audio, avec une plusgrande qualité sonore (six voies aulieu de deux) et une capacité destockage inégalée, permettantd’inclure des clips vidéo, le livret,la partition... Sony et Philips, quiveulent conserver leur vache à laitde la technologie CD, refusent delancer des machines pour ce nou-veau standard ouvert, défini parl’ensemble des fabricants et édi-teurs.

Sony a répliqué en lançant le su-per-CD audio, qui utilise la

technologie direct stream digital(DSD) et reproduit très fidèlementles ondes originales, avec un sonplus riche, plus chaud et plus pré-cis que les CD. Mais le prix decette nouvelle technologie restetotalement dissuasif (30 000 francsle lecteur et 260 000 francs le sys-tème complet avec ampli et en-ceintes). Dans la vidéo, le formatVHS va tenter, avec des nouveauxmagnétoscopes lisant à la fois lesnouvelles cassettes numériques D-VHS et les anciennes, de prendrede vitesse le futur DVD enregis-trable, promis pour dans quelquesmois.

CHOISIR UN CONSTRUCTEURLa plupart des groupes profitent

du renouvellement complet dumatériel audio-vidéo pour tenterde fidéliser le consommateur. Lenumérique permet en effet d’inté-grer l’ensemble des appareils élec-troniques et de transférer desimages ou des fichiers de l’un àl’autre. Le président de PhilipsConsumer Electronics, Adri Baan,explique que « le décodeur du télé-viseur servira de serveur numériquepour toute la maison, et, combinéavec les transmissions sans fil, per-mettra à chaque pièce de la maisonde disposer de nouveaux services ».

Chez Sony, Otto Zich, le pré-sident de l’activité européenne, af-firme que le groupe va désormais« se placer à la convergence desproduits audio et vidéo, bientôt tousnumériques, et des réseaux pourque tous ces appareils puissentcommuniquer et échanger leurs fi-chiers ». Sony a ainsi développé un« memory stick », petite barrettede la taille d’une plaquette de che-wing-gum, qui peut stocker unecentaine de photos en résolutionmoyenne ou des morceaux de mu-sique et se lit indifféremment surun téléviseur, un ordinateur, unecaméra numérique ou un cadre-photo numérique. Plutôt qued’avoir à choisir d’emblée sonconstructeur, le consommateuraurait certainement préféré unemeilleure harmonisation des stan-dards.

Christophe Jakubyszyn

TECHNOLOGIES Le Salon del’électronique grand public de Berlina consacré, cette semaine, l’avène-ment du tout-numérique. Destechnologies dérivées de l’informa-

tique remplacent les produits analo-giques. b CETTE RÉVOLUTION a per-mis de sortir le marché des biens deconsommation électroniques du ma-rasme et a relancé leurs ventes en

1998, en Europe comme aux Etats-Unis. b LE FOISONNEMENT de pro-duits dont le Salon de Berlin a témoi-gné s’accompagne d’une guerre desstandards. Chaque industriel cher-

chant à imposer son système, ce quilaisse le consommateur perplexe.b L’ÉCRAN de télévision, paradoxale-ment, sera le dernier à basculer versle numérique, les opérateurs de pro-

grammes hésitant à se lancer dans decoûteux investissements. b THOM-SON MULTIMÉDIA, qui a traverséd’importantes difficultés, se redresseen jouant la carte de l’innovation.

Source : GFK Source : Constructeurs

TÉLÉVISEURS HI-FI

MAGNÉTOSCOPES

CAMÉSCOPES

AutresAUTORADIOS

SONY Japon

PHILIPS Pays-Bas

MATSUSHITAJapon

THOMSON MULTIMÉDIAFrance

JVCJapon

GRUNDIGAllemagne

BALADEURS(CD + MINIDISC)

CASSETTESENREGISTRABLES

1

2

3

4

6

5

19,1

33,318,7

11

7,99,9

8,96,24,1

14,7

10,5

4,9

4,7

4,6

UN MARCHÉ DE 200 MILLIARDS DE FRANCS EN EUROPE EN 1998 en % en % du marché (en valeur)

LES SIX PREMIERS VENDEURS EN EUROPE EN 1998

Les industriels de la télévision ont élargi leur palette


TOKYO NEW YORK PARIS LONDRES FRANCFORTNIKKEI DOW JONES CAC 40 FT 100 DAX 30 IBIS

p+ 0,17% q– 0,11% p+ 0,64% q– 0,68% q– 1,55%17 629,99 points 11 078,45 points 4 672,37 points 6 332,10 points 5 336,22 points

14 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 P L A C E M E N T S E T M A R C H É S

MATIÈRESPREMIÈRES

Source : Bloomberg

1999

M A M J J A S

126

124

122

120

118

116

114

112

110

108

Le dollar est tombé face au yen à -108,72 yens, son plus bas niveaudepuis près de huit mois.

Renforcement de la devise japonaise

110,04le 3 sept

250

260

270

280

290

300

J F M A M J A SJ

en dollar

Source : Bloomberg

1999

COURS DE L'ONCE D'OR À LONDRES

L'or toujour plus bas

254,25le 3 sept

Les chiffres de l’emploicalment les esprits à New York

LA BANQUE centrale améri-caine, la Fed, pourrait-elle renché-rir à nouveau le loyer de l’argent ?Telle est la question qui a hanté lesBourses cette semaine. La Fed arelevé le 24 août ses taux direc-teurs d’un quart de point, mais ellea maintenu l’orientation neutre desa politique monétaire. Ce qui si-gnifie qu’elle ne prévoit pas deprocéder à une nouvelle haussedes taux lors de sa prochaine réu-nion, le 5 octobre.

Mais les statistiques parues lun-di 30 et mardi 31 août ont semé ledoute. Les ménages américains ontacheté, au mois de juillet, plus delogements neufs que prévu, et lesdirecteurs chargés des achats ausein des entreprises ont égalementdépensé, au mois d’août, plus queprévu. En quelque sorte, les Améri-cains ont le tort d’être trop dyna-miques. Les marchés en ont déduitque la Fed risquerait de changerd’avis et ont clôturé à plusieurs re-prises en forte baisse. De fait, l’un

des gouverneurs de la Fed a confir-mé leur analyse en affirmant, jeudi2 septembre, que la Fed était « ex-trêmement vigilante » et qu’ellepourrait relever ses taux dès le 5 oc-tobre ou avant si nécessaire. Aussi,les professionnels redoutaient lepire, vendredi 3 septembre, avant lapublication du chiffre des créationsd’emploi outre-Atlantique.

Les analystes prévoyaient215 000 créations nettes. Orl’économie américaine n’a crééque 124 000 emplois au moisd’août. On pourrait déplorer quece ne soit l’inverse. Et en déduireque la croissance aux Etats-Uniscommence à donner des signes defaiblesse – ce qui, si cela se confir-mait, ne dirait rien de bon pour leVieux Continent et pour les mar-chés. Les marchés américains ontpourtant accueilli la nouvelle dansl’enthousiasme : l’indice DowJones a bondi de 2,17 % pour ter-miner à 11 078,45 points, effaçantd’un coup les pertes de la semaine.

Vendredi, les financières commeMerrill Lynch ou JP Morgan ontgrimpé de 5,6 % et 6,1 %. Pour sapart, le Nasdaq (marché des va-leurs de croissance) s’est envolé de3,98 %, à 2 843,11 points. Les va-leurs Internet Amazon et Yahoo !ont bondi de 4 % et 9,5 %.

VENT DE HAUSSESLes Bourses européennes ne sont

pas restées insensibles à ce vent dehausses. Vendredi, l’indice CAC 40de la Bourse de Paris a grimpé de2,68 %, à 4 672,37 points. Sur l’en-semble de la semaine, le CAC 40 aprogressé de 0,64 %. Carrefour(+ 8,41 % à 152,10 euros) et Promo-dès (+ 27,14 % à 890 euros) – hyper-marchés Continent, enseignesChampion, Shopi, etc. – ont donnéun coup de fouet au CAC 40 en an-nonçant leur mariage, lundi30 août. Cette union va donnernaissance à un mastodonte, fort deplus de 9 000 magasins dans lemonde et d’un chiffre d’affaires de

355 milliards de francs. L’action Ca-sino (+ 9,88 % à 99 euros) s’est en-volée à son tour, le groupe stépha-nois apparaissant comme une proiede choix pour d’éventuels préda-teurs. Le titre Danone (– 6,47 % à232,90 euros) a, en revanche, ac-cusé le coup. Cette fusion laisseprésager pour ce fournisseur de lagrande distribution des pressionscroissantes sur les marges, sachantque la puissance d’achat du nouvelensemble Carrefour-Promodès vadépasser 300 milliards de francs. Lasemaine aura vu le retour de DMC.Le fabricant alsacien de tissus af-fiche un total de pertes cumulé de1,7 milliard de francs sur ses troisderniers exercices ! Mais l’annonce,mardi, par l’industriel de la cessionde sa filiale allemande, un foyer depertes, a réveillé la valeur, qui abondi de 41,78 % en deux séances,avant de céder 8,5 % vendredi à6,78 euros. L’action accuse toujoursun recul de 31,7 % depuis le débutde l’année.

A Londres, l’indice Footsie a cédé0,68 % à 6 332,10 points d’un ven-dredi sur l’autre malgré la haussede 2,20 % vendredi 3 septembre. Lelaboratoire pharmaceutique Smith-Kline Beecham (– 2,27 % à817,50 pence) a été au nombre desbaisses. Les autorités américainesont rejeté la demande d’autorisa-tion de mise sur le marché du Bex-xar, un médicament contre le can-cer mis au point par le laboratoirepharmaceutique. A Francfort ven-dredi, l’envolée du Dax 30 de2,82 %, à 5 336,22 points, n’a paspermis de compenser une semaineplutôt morose. Le bilan sur cinqséances se solde par un recul de1,55 % de l’indice. La mégafusionCarrefour-Promodès a profité àleur confrère allemand Metro(+ 2,92 % à 53,30 euros). Certes, ellerelègue Metro à la deuxième placesur le marché européen. Mais ellepréfigure de nouvelles restructura-tions dans le secteur. Les produc-teurs allemands de courant Viag

(+ 8,21 % à 22,10 euros) et Veba(– 2,51 % à 59,40 euros) projettenteux aussi une fusion, qui donneraitnaissance au premier concurrentd’EDF en Europe.

La place boursière nippone, qui afermé ses portes vendredi avant lapublication des chiffres de l’emploiaux Etats-Unis, a connu en cinqjours une hausse timide. L’indiceNikkei n’a gagné que 0,17 % à17 629,99 points, affecté par la fer-meté du yen face au dollar, qui faitcraindre une révision à la baissedes résultats des sociétés très pré-sentes à l’export. Les cours de Ca-non (– 2,14 %), Fuji (– 1,26 %), Hon-da (– 0,44 %), Sony (– 1,46 %) etToyota (– 1,98 %) ont tous marquéle pas.

Sophie Sanchez

. La chronique Placements repren-dra son rythme normal sur troispages à partir du samedi 11 sep-tembre (daté 12-13 septembre).

UNE DOUBLE malédictionpèse sur les cours de l’once d’or :les ventes de réserves de laBanque d’Angleterre et la fai-blesse du dollar face au yen. De-puis l’annonce, le 7 mai 1999, dela vente de 60 % des réserves d’orde la Banque d’Angleterre, soit415 tonnes, le cours de l’or achuté de 15 %, de 290 dollarsl’once à 254 dollars. Dès le 6 juil-let, la banque centrale avait misà exécution sa menace en procé-dant à une première mise aux en-chères de 25 tonnes d’or. Elles’apprête à récidiver le 21 sep-tembre.

Cette perspective n’est guèreréjouissante pour les cours. Cequi pousse les investisseurs àspéculer sur la baisse du prix del’once en prenant des positionsde vente à découvert. Ils espèrentpouvoir racheter plus tard, à unprix moindre, les onces venduesaujourd’hui, réalisant, au pas-sage, un gain confortable.

REGAIN D’INTÉRÊTMais l’or souffre également de

la faiblesse du dollar vis-à-vis duyen. Sur le Tokyo Gold Exchange,le contrat à terme sur l’or a at-teint, jeudi 2 septembre, son plusbas niveau depuis dix-sept ans,date de la création de ce marché.Ce mouvement s’explique par lefait que les investisseurs, ne vou-lant pas subir les effets de la dé-préciation du dollar, vendentleurs actifs libellés en dollars,dont l’or.

Paul Walker, directeur de GoldFields Mineral Services, un ser-vice d’information sur l’or, dé-clare : « Je ne suis pas très opti-miste sur les prix pour les six àdouze prochains mois. Les ventesd’or de la part des banques cen-trales sont la première raison de lafaiblesse des prix. Le seul signe po-si t i f pourrait venir de la de-mande. » En effet, la seule conso-lation des intervenants à Tokyoest le regain d’intérêt des inves-tisseurs individuels nippons pourla « rel ique barbare ». « Cesclients achètent 2 à 3 kilogram-mes d’or, profitant des prix trèsbas, afin de les conserver pour lelong terme », explique à l’agenceBloomberg Osamu Ikeda, leporte-parole de Tanaka Kikinzo-ku Kogyo, le premier vendeurd’or au détail au Japon et l’un desplus importants au monde.

Enguérand Renault

Marché international des capitaux : les difficultés des meilleursLA POLITIQUE des meilleurs emprunteurs eu-

ropéens autres que les Etats est un des grands su-jets d’actualité du marché international. Ces débi-teurs sont particulièrement économes. Or,présentement, ils ne peuvent pas, comme ils le fai-saient naguère, allécher les investisseurs en pro-posant des rendements à peine supérieurs à ceuxdes obligations des Trésors français ou allemand,les deux émetteurs de référence de la zone euro.

Ces dernières années, les crises financières asia-tique, russe ou brésilienne leur avaient profité,dans la mesure où les investisseurs recherchaientavant tout des placements de la plus haute qualité.Aujourd’hui, les mauvaises nouvelles ont moinsd’importance sur ce plan. On a beau étaler augrand jour les difficultés sérieuses de pays commel’Equateur ou l’Ukraine, nos meilleurs empruntsdoivent offrir bien davantage que les obligationsgouvernementales françaises ou allemandes. C’estun paradoxe que d’aucuns expliquent par uneconfiance plus grande dans la gestion internatio-nale des crises financières.

Un autre paradoxe est lié aux contraintes im-posées par les traités de Maastricht et d’Amster-dam, qui poussent les Etats de l’Union euro-péenne à contenir l’étendue de leurendettement. Cela pourrait donc laisser plus deplace dans les portefeuilles à des titres émis pard’autres excellents débiteurs. Souvent, pour pro-mouvoir la vente de leurs titres, certains éta-blissements publics les présentent d’ailleurs, etavec raison, comme des substituts destinés àremplacer les obligations d’Etat des pays dont ilsdépendent. Bien des spécialistes pensaient enfait, au début de l’année encore, que s’ensuivrait

un rapprochement des rendements, alors que lecontraire se produit.

Parmi les éléments tangibles qui permettentde comprendre en partie la situation, les plusimportants se rapportent au degré de liquiditéde différents titres et à la concurrence de plus enplus rude que se livrent tous les emprunteurs. Laliquidité est notamment fonction de la taille desemprunts. Les établissements publics ou les or-ganismes supranationaux lèvent moins de fondsque les Etats.

CONCURRENCE EXACERBÉEPour ce qui est de la concurrence, elle est exa-

cerbée par l’abolition des frontières depuis quel’euro existe, et elle est également renforcée parle faible niveau d’ensemble des taux d’intérêt.Les investisseurs veulent des rendements élevéscomme ceux que leur procurent, d’une part, lesentreprises industrielles et commerciales, et,d’autre part, les émetteurs de lettres de gage(Pfandbriefe).

Ces deux catégories de débiteurs se plient as-sez facilement aux exigences des investisseurs,même s’ils les considèrent pour l’heure commeexagérées. Jusqu’au milieu de l’été, c’était sur-tout les transactions des entreprises qui étaienten évidence. Actuellement, depuis qu’unebanque hypothécaire allemande, AHB, a lancéun énorme emprunt de 5 milliards d’euros, onperçoit mieux la place prépondérante occupéepar les Pfandbriefe.

Nos emprunteurs publics ont de la peine àsuivre, à moins de payer le prix fort, ce qu’ils serefusent à faire, soucieux de leur rang et de la

facture qui reviendra finalement aux contri-buables. Les organismes supranationaux ou na-tionaux parviennent certes à obtenir des res-sources à très bon compte, mais cela ne leur estpossible qu’en morcelant leurs appels au mar-ché, afin de profiter au mieux des circonstances.

Il faut, pour ce faire, alterner sans cesse lesmonnaies, les durées, voire les formes des opé-rations. Tout cela réduit d’autant les montantsdes transactions (et donc leur liquidité), et, ducoup, empêche certains émetteurs de s’imposervraiment sur le marché de l’euro comme ils lesouhaiteraient. Cette évolution a pris un tour sipréoccupant qu’elle a conduit un émetteur dugabarit de la Banque européenne d’investisse-ment (BEI) à convoquer ses intermédiaires fi-nanciers, vendredi 3 septembre, pour analyser lasituation. La BEI entend lever en tout une tren-taine de milliards d’euros, cette année, sur lemarché des capitaux. Elle en a déjà obtenu lesdeux tiers, dans d’excellentes conditions, certes,mais en s’écartant du plan qu’elle s’était tracé,voici quelques mois, et qui consistait à contrac-ter, à intervalles plus ou moins réguliers, de trèsgrands emprunts en euros. Par ailleurs, l’atten-tion est retenue par un important projet de la Bel-gique, qui souhaite lever sous peu 2,5 à 3,5 mil-liards d’euros, pour une durée de six ans, parl’intermédiaire d’une banque du Benelux, KBC,d’une américaine, Morgan Stanley, et de la Socié-té générale. Les titres devraient rapporter un peuplus de 0,3 point de pourcentage de mieux queceux du Trésor français.

Christophe Vetter

La force du yen face au dollar fragilise les marchésAprès s’être appréciée de façon inquiétante, la devise nippone s’est inclinée vendredi devant le billet vert,

qui profitait de l’espoir d’un ralentissement de l’économie aux Etats-UnisLa chute du dollar face au yen a ravivé lacrainte que la reprise de l’économie nip-pone soit pénalisée. Le Fonds monétaire in-ternational s’est inquiété des conséquencesd’un yen trop fort tant sur l’Archipel que

sur les autres économies d’Asie. Vendredi3 septembre, la monnaie japonaise a effacéses gains de la semaine, après la publicationdes statistiques de l’emploi aux Etats-Unis.Sur les marchés de taux, les rendements

obligataires sont fortement remontés, tantaux Etats-Unis qu’en Europe, avant de re-perdre du terrain vendredi. Le taux de l’em-prunt d’Etat à 30 ans aux Etats-Unis est res-té au-dessus des 6 %. Les marchés spéculent

sur une nouvelle hausse des taux direc-teurs. Aux Etats-Unis, le calendrier est d’au-tant plus difficile à évaluer que se suc-cèdent des statistiques contradictoires surl’évolution de l’économie.

Dix ans de croissance à venir pour les marchésdu Vieux Continent

La taille de la capitalisation boursière des marchés d’actions del’Europe continentale (hors Royaume-Uni) ne traduit pas le poids réelde l’économie de cette région au niveau mondial. L’Europe comptepour 29 % de produit intérieur brut (PIB) mondial, tandis que l’écono-mie américaine pèse seulement 27 %. Pourtant, les marchés du VieuxContinent totalisent 22 % de la capitalisation boursière mondialecontre 48 % pour la Bourse américaine. Selon une étude publiée parSalomon Smith Barney, cette anomalie devrait être corrigée dans lesdix prochaines années. Les analystes de la banque d’affaires estimentque la capitalisation boursière des marchés de l’Europe continentaledevrait dépasser les 20 000 milliards de dollars, soit 32 % de la capitali-sation boursière mondiale à l’horizon 2009. Ce changement devraits’accompagner de l’émergence d’un « quatrième secteur » regroupantles entreprises utilisant les nouvelles technologies.

TOUS les regards étaient tournésvers les marchés japonais cette se-maine. En quelques jours, le yens’est brusquement renforcé, fran-chissant le seuil de 110 yens pour1 dollar, mardi 31 août, puis celui de109 yens jeudi, avant de parcourir lechemin en sens inverse vendredi. Enfin de semaine, il se négociait sur labase de 1 dollar pour 110,03 yensaprès avoir atteint 108,72 yens, sonplus haut niveau depuis près de huitmois.

Rapatriement des capitaux pourcause de clôture des comptes se-mestriels au Japon à la fin du moisde septembre, crainte de correctiondu marché américain, espoirs de re-prise économique au Japon, les élé-ments ne manquent pas pour expli-quer l’orientation du marché deschanges. Le comportement de la de-vise nippone est toutefois toujoursaussi inquiétant. « Une poursuite del’appréciation rapide du yen pourraitstopper la reprise comme cela s’estdéjà produit par le passé », a préve-nu Hubert Neiss, responsable duFonds monétaire international(FMI) pour l’Asie-Pacifique, tout ens’inquiétant également des consé-quences pour le reste de l’Asie. Lesecrétaire général du gouvernementnippon, Hiromu Nonaka, a déclaré :« Je redoute qu’un renforcement pré-maturé du yen n’ait un impact néga-tif sur l’économie de notre pays, quidonne des signes de reprise. » La par-tie est donc loin d’être gagnée. Levice-ministre du commerce exté-

rieur, Osamu Watanabe, a égale-ment donné jeudi quelques indica-tions, plutôt pessimistes. Il a déclarés’attendre à ce que le produit inté-rieur brut (PIB), qui sera publié lejeudi 9 septembre, soit resté stable,voire légèrement en baisse audeuxième trimestre par rapport autrimestre précédent.

La Banque du Japon, pourtanttrès présente ces derniers mois, n’apas agi sur le marché. Mais le mi-

nistre des finances, Kiichi Miyaza-wa, a averti que les autorités « nepourront s’empêcher d’intervenir »pour éviter que les marchés ne su-restiment l’ampleur de la reprise.Patrick Artus, responsable desétudes économiques de la Caissedes dépôts, estime que, « l’excédentextérieur japonais, entre 10 et 12 mil-liards de dollars par mois, se cumu-lant aux entrées de capitaux à longterme, il faudrait que la Banque duJapon accumule des réserves dechange considérables pour stabiliserle yen, ce qu’elle ne souhaite visible-ment pas faire. Le financement dudéficit extérieur considérable desEtats-Unis doit se faire alors que lescapitaux à long terme vont des Etats-Unis vers le Japon, ce qui explique lafaiblesse du dollar par rapport auyen. Cette faiblesse se maintiendratant que l’apparence de repriseéconomique au Japon durera, c’est-à-dire probablement jusqu’à la fin del’année 1999. » Certains analystesconsidèrent que le dollar pourraitmême atteindre 105 yens.

L’euro s’est replié contre le yen,pour atteindre mardi son plus bashistorique à 115,31 yens. Face audollar cependant, il s’est redressé. A1,0450 dollar lundi, il s’est propulséau-delà de 1,07 avant de revenir,vendredi, à 1,0606 dollar. La deviseeuropéenne a été renforcée par lapublication de statistiques favo-rables en France, montrant uneforte baisse du nombre de chô-meurs au mois de juillet et une pro-

gression de la production indus-trielle en juin, et, en Allemagne, parla révision en hausse des prévisionssur la croissance par le gouverne-ment (près de 2 % en 1999 contre1,6 % initialement). Dans le mêmetemps, les obligations européennesont vu leur rendement grimper, jus-qu’à 5,18 % pour les emprunts à

10 ans français. Le marché re-commence à spéculer sur un relève-ment des taux par la Banque cen-trale européenne (BCE), dont lecalendrier reste difficile à évaluer. Lamajorité des analystes s’attendent àun statu quo lors de sa prochaineréunion le 9 septembre. Ceux de Sa-lomon Smith Barney ne prévoient

pas de mouvement de la BCE d’iciau second semestre 2000, et ceux deGoldman Sachs se montrent plusprudents que le marché qui, lui,table sur une hausse des taux de1,50 % d’ici à la fin de l’année 2000.« Le redressement économique nedevrait pas entraîner un regain destensions inflationnistes dans un futur

proche, estiment les spécialistes deGoldman Sachs. La remontée descours du pétrole sera partiellementcompensée par la baisse des prix issuede la compétition et de la dérégula-tion du marché. Enfin, le durcisse-ment de la politique fiscale, renduenécessaire par le pacte de stabilité, etl’appréciation de l’euro, qui devraitrésulter du ralentissement écono-mique aux Etats-Unis, rendent moinsurgent un resserrement monétaire.Nous attendons donc une hausse destaux de seulement 0,50 % avant la finde l’année prochaine. » Le nouveauprésident de la Bundesbank, ErnstWelteke, qui a pris ses fonctionsmercredi, a d’ailleurs indiqué qu’ilne voyait pas de raison d’augmenterles taux dans l’immédiat.

Aux Etats-Unis, également, lesopérateurs craignent une nouvellehausse des taux directeurs, aprèscelle de 0,25 % décidée par la Ré-serve fédérale américaine le 24 août.Mais, chaque statistique écono-mique infirmant puis confirmant ledébut d’un ralentissement écono-mique tant attendu, les marchés ontdu mal à garder leur calme. Le ren-dement de l’emprunt à 30 ans amé-ricain est repassé au-dessus de labarre des 6 %, pour atteindre 6,08 %après la progression, mardi, de l’in-dice d’activité établi par le groupe-ment national des directeursd’achat des principaux groupes ma-nufacturiers américains (NAPM).Vendredi, il retombait à 6,02 %, à lasuite de la diminution du taux dechômage (4,2 % en août contre4,3 % en juillet) et, surtout, de lacréation de seulement 124 000 em-plois supplémentaires, contre215 000 attendus, accompagnéd’une croissance modérée (0,2 %)du salaire horaire.

Cécile Prudhomme


C A R N E T LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 15

1939-1945 : Le feu et la cendre

La folie d’un homme, la décivilisation

d’un peuple, la destruction des juifs

d’Europe, la collaboration de l’Etat

français...Ce mois-ci, un seul dossier consacré

à la deuxième guerre mondiale.

Plus : LES CLÉS DE L’INFO4 pages pour décoder l’actualité

DOSSIERS DOCUMENTS&

0123 Au sommairedu numéro

de septembre

Chez votremarchand

de journaux12 F - 1,83 ¤

TARIF CARNET 1999Tarif à la ligne : 136 F TTC - 20,73 ¤Tarif abonnés : 118 F TTC - 17,98 ¤Tél. : 01-42-17-39-80 – Fax : 01-42-17-21-36

Nos abonnés et nos action-naires, bénéficiant d’uneréduction sur les insertionsdu « Carnet du Monde»,sont priés de bien vouloirnous communiquer leur

numéro de référence.

AU CARNET DU « MONDE »

Naissances

Lena et Marc-EmmanuelLUTAUD-VUAILLAT

ont le plaisir d’annoncer la naissance de

Maud,

le 25 août 1999.

4, rue Cretet,75009 Paris.

Anniversaires de naissance

– 5 septembre 1909-5 septembre 1999.

Par votre journal préféré,bon anniversaire,

Léon.

Agathe, Romain, Valentineet leurs parents.

– Meylan, le 5 septembre 1999.

« J’aime les roses, les fleurs,les oiseaux. Je chante

la beauté, le soleil et la neige.Je suis le cœur du poète,

fou et innocent. »

Joyeux anniversaire,

Xavier,

si sage déjà, si résonnant encored’innocence et de folie.

Anaïs, Mamanda, Man’.

Noces d’émeraude

– Sainte-Lucie-de-Tallano. Toulon.

Vincent, Anne-Valérie, Bénédicte,leurs enfants,

Isabelle, Jean-Louis, Alain,les conjoints,

Julie-Anne, Gaspard, Pauline, Thomas,Blaise,leurs petits-enfants,souhaitent à

Danièle et Antoine GAJAS,

à l ’occasion de leur quarantièmeanniversaire de mariage, de très bellesnoces d’émeraude.

234, avenue André-Le-Chatelier,83200 Toulon.

Départ en retraite

Cher Daniel,

Après plus de quarante annéesd’engagement et de dévouement pourle service public, voici une retraite bienm é r i t é e . P u i s s e - t - e l l e ê t r epassionnante et fructueuse.

Carpe diem.

Agnès, Michel, Agathe et Arthur.

Décès

– Le président de l’université Pierre-et-Marie-Curie-Paris-VI,

Le directeur de l’UFR des sciences dela vie,

Ses collègues,Tous les personnels,

ont la tristesse de faire part du décès deleur collègue et amie

ChristianeBALLAN-DUFRANÇAIS,

maître de conférences,

survenu le 31 août 1999.

I l s a d r e s s e n t l e u r s s i n c è r e scondoléances aux membres de safamille.

– Huguette Grolleau,Robert Grolleau

ont la douleur de faire part du décèsaccidentel de

M. Henri GROLLEAU,inspecteur principaljeunesse et sports,chargé de mission

d’inspection générale du tourisme,

survenu le 31 août 1999, dans sacinquante-sixième année.

– Nous avons la douleur de faire partdu décès du

docteur Maurice GRUNBERG,

survenu le 2 septembre 1999, à l’âge desoixante-dix-huit ans.

Les obsèques auront lieu le lundi6 septembre, à l’entrée principale ducimetière parisien de Bagneux, à 11 h 30.

36, boulevard Cognacq-Jay,95190 Goussainville.

– Marie-Thérèse, Annick, Marie-Hélène Kerihuel,

Jean-Bernard et Brigitte Kerihuelet leur fille,

Les familles Chardronnet, Parfus, Bigotet Lotte,ont la douleur de faire part du décès de

Alain KERIHUEL,

survenu le 1er septembre 1999, à Paris,à l’âge de soixante-trois ans.

La cérémonie religieuse sera célébréele mardi 7 septembre, à 10 h 30, enl’église Notre-Dame-de-l’Assomption dePassy, 88, rue de l’Assomption, Paris-16e.

– Nous apprenons le décès du

docteur François LAVANT,pédiatre homéopathe,

survenu le 22 août 1999.

De la part deSa famille.

2, rue Pierre-Loti,92340 Bourg-la-Reine.

– Jacques et Chantal Debry,leurs enfants et petits-enfants,

Regis et Anne Lefas,leurs enfants et petits-enfants,

André et Marie Comolet-Tirman,leurs enfants et petits-enfants,

Gérard et Armelle Pédraglioet leurs filles,

Pa t r i c k L e f a s e t D o m i n i q u eBouchacourt,

Berthe Le Denmat,Et ses amis français, canadiens et

américains,ont la douleur de faire part du décès de

Agnès LEFAS,

survenu à Saint-Briac, le 2 septembre1999, à l’âge de cinquante-trois ans.

Elle a rejoint ses parents dans la paixdu Seigneur.

La cérémonie religieuse aura lieu lelundi 6 septembre, à 14 h 30, en l’églisede Saint-Briac (Ille-et-Vilaine).

Une messe sera célébrée le vendredi10 septembre, à 18 heures, en l’égliseSaint-Pierre du Gros Caillou, 92, rueSaint-Dominique, Paris-7e.

– Georges de Masson d’Autume,son époux,

An to i ne e t Agnès de Massond’Autume,

Arnaud e t Myr iam de Massond’Autume,

Jacques e t Chr is t ine P igneur -d’Autume,ses enfants,

Ses petits-enfants,Et toute la famille,

ont la tristesse de faire part du décès de

M me Paulede MASSON d’AUTUME,née de BEAUPUY de GENIS,

survenu le 1er septembre 1999.

La cérémonie religieuse sera célébréele lundi 6 septembre, à 14 h 30, en l’égliseSainte-Marguerite du Vésinet.

14, rue des Chênes,78110 Le Vésinet.

– Mme Denise Velmont,son épouse,

Michèle et Erick Barukh,Pascale et Stéphane Geraut,

ses enfants,Sarah, Laurent, David-Alexandre,

Karen, Victoria,ses petits-enfants,

Denise et Maurice Jastrzeb,Marcel et Eliane Velmont,Madeleine et Jo Léon,

ses sœur, frère, beaux-frères et belles-sœurs,

Et les familles Bossuroy, Jastrzeb,B a b o k , Ve l m o n t , S z w e d , Lé o n ,Chneiweiss et Javice,ont la très grande douleur de faire part dudécès de

M. Léon VELMONT,

survenu brutalement le 3 septembre 1999,à l’âge de soixante et onze ans.

L’inhumation aura lieu au cimetièreparisien de Bagneux. On se réunira àla porte principale, le lundi 6 septembre,à 14 h 45.

Anniversaires de décès

– En ce jour anniversaire de la mort, en1963, de

Jules ISAAC,

Sa famille,Et l’Association des amis de Jules Isaac

demandent à tous ceux qui demeurentfidèles à sa mémoire ainsi qu’à soncombat une pensée fervente.

Conférence-débat

Dimanche 5 septembre, à 18 heures

LE « SENS » DE L’IDENTITÉ JUIVEpar Georges Elia Sarfati,

professeur à l’université de Tel-Aviv,avec la participation

de la Mutualité des programmesde l’Union intercommunautaire.

Centre d’art et de culture, Espace Rachi,39, rue Broca, Paris-5e.

Réservations : 01-42-17-10-38/36/39.

SOUTENANCES DE THÈSE83F TTC - 12,65 ¤ la ligneTarif Etudiants 99

JOURNAL OFFICIEL

Au Journal officiel du vendredi3 septembre est publié :

b Comptes : un décret par le-quel Charles Deconfin, présidentde la chambre régionale descomptes des Pays de la Loire, de-vient président des chambres ré-gionales des comptes de Guade-loupe, Guyane et Martinique, enremplacement de Claude Silber-zahn.

Alain Girma, ambassadeur àTrinité-et-Tobago, a été nomméambassadeur à la Barbade (en ré-sidence à Port-d’Espagne) en rem-placement de Pierre Ariola, pardécret publié au Journal officiel du2 septembre.

[Né le 22 janvier 1948, Alain Girma est licen-cié en droit. Il a été notamment en poste à Ki-gali (1972-1975), à Dakar (1980-1982), à Québec(1982-1985), à Moroni (1985-1988), à Washing-ton (1991-1994) et à l’administration centraledu Quai d’Orsay. Délégué dans les fonctionsde sous-directeur d’Amérique du Nord à la di-rection d’Amérique au ministère des affairesétrangères (1994-1999), Alain Girma est am-bassadeur à Trinité-et-Tobago depuis avril.]

NOMINATIONS

DIPLOMATIEOlivier de La Baume a été

nommé ambassadeur en Slové-nie en remplacement de Fran-çoise Bourolleau, par décret pu-bl ié au Journal officie l du2 septembre.

[Né le 29 novembre 1941, titulaire d’undiplôme d’études supérieures de scienceséconomiques, diplômé de l’Ecole natio-nale des langues orientales vivantes, Oli-vier de La Baume a été admis au concourspour le recrutement de secrétaires des af-faires étrangères en 1967. Il a été succes-sivement en poste à Belgrade (1969-1972),à Vienne (1972-1974), à l’administrationcentrale du Quai d’Orsay (1975-1979), àVarsovie (1979-1983) et à la représenta-tion permanente de la France auprès desNations unies à New York (1986), avant dedevenir représentant permanent adjointde la France auprès de la Conférence dudésarmement à Genève (1986-1990), puisconsul général à Milan (1990-1994). Olivierde La Baume a été chef du service de l’ac-tion humanitaire à la direction des af-faires stratégiques, de sécurité et du dé-sarmemment du minisère des affairesétrangères de septembre 1994 à décembre1998.]

Georges Vaugier a été nomméambassadeur en Slovaquie enremplacement d’Albert Turot, pardécret publié au Journal officiel du2 septembre.

[Né le 16 octobre 1942, diplômé de l’Insti-tut d’études politiques de Paris et de l’Ecolenationale des langues orientales vivantes,Georges Vaugier a été admis au concourspour le recrutement de secrétaires des af-faires étrangères en 1973. Après avoir étéen poste à Budapest (1976-1979), à l’admi-nistration centrale du Quay d’Orsay poursuivre les problèmes de l’Europe orientale àla direction d’Europe (1980) et à Berlin(1982-1985), il est successivement déléguédans les fonctions de sous-directeur d’Eu-rope centrale à la direction d’Europe (1986-1990), premier conseiller à Washington(1990-1993), et ambassadeur au Nicaragua(1993-1997). Georges Vaugier était copré-sident du groupe de Minsk, chargé de réglerle conflit du Nagorny Karabakh depuis mai1997.]

Laurent Aublin a été nomméambassadeur au Venezuela enremplacement de Patrick Villemur,par décret publié au Journal officieldu 2 septembre.

[Né le 14 mai 1949, diplômé de l’Institutd’études politiques de Paris, Laurent Aublin

fut nommé secrétaire des affaires étran-gères à sa sortie de l’ENA en 1975. Aprèsavoir été en poste à Djakarta (1975-1977), àRome (1978-1981), il devient conseiller tech-nique au cabinet de Louis Mermaz à la pré-sidence de l’Assemblée nationale (1981-1984), puis délégué dans les fonctions desous-directeur de la presse au service d’in-formation et de presse du Quai d’Orsay(1984-1987) et premier conseiller à Was-hington (1987-1992), étant parallèlementchef du service de presse et d’informationau même poste (1989-1992). Consul généralà Hongkong (1992-1996), puis chargé demission auprès du secrétaire général du mi-nistère des affaires étrangères, chargé de laréforme de l’Etat (1996-1997), Laurent Au-blin a été directeur de la coopération cultu-relle et linguistique à la direction généraledes relations culturelles, scientifiques ettechniques au ministère des affaires étran-gères d’avril 1997 à janvier 1999.]

Bernard Bajolet a été nomméambassadeur en Bosnie-Herzégo-vine en remplacement d’Yves Gau-deul, par décret publié au Journalofficiel du 2 septembre.

[Né le 21 mai 1949, diplômé de l’Institutdiplomatique de Paris, Bernard Bajolet aété nommé secrétaire des affaires étran-gères à sa sortie de l’ENA en 1975. Après

avoir été en poste à Alger (1975-1978), puisau service d’information et de presse auQuai d’Orsay (1978-1979), il est nommé pre-mier secrétaire à Luxembourg, étant paral-lèlement chargé de mission au cabinet dePierre Bernard-Reymond au secrétariatd’Etat aux affaires étrangères (1979-1981)puis conseiller à Rome (1981-1985). Il effec-tue ensuite un stage à l’université Harvard(1985-1986), avant de rejoindre l’adminis-tration centrale du ministère des affairesétrangères comme directeur adjointd’Afrique du Nord et du Moyen-Orient(1991-1994). Représentant spécial de laFrance à la Conférence de Madrid sur leProche-Orient en novembre 1991, BernardBajolet a été ambassadeur en Jordanie demars 1994 à juillet 1998.]

Yves Gaudeul, ambassadeur enBosnie-Herzégovine, a été nomméambassadeur en Haïti en rempla-cement de Patrick Roussel, par dé-cret publié au Journal officiel du2 septembre.

[Né le 26 mai 1943, ancien élève de l’écolemilitaire de Saint-Cyr, Yves Gaudeul a étéofficier dans l’armée de terre, avant d’êtreaffecté au ministère de l’éducation natio-nale à sa sortie de l’ENA en 1974. Détachécomme premier secrétaire, puis deuxièmeconseiller à Ottawa (1978-1982), il est en-

suite en poste à Budapest (1982-1985), àNouakchott (1985-1988), à l’administrationcentrale du ministère des affaires étran-gères (1988-1989), à Berlin-Est (1989-1990),à Berlin (1990-1991), puis à Chicago (1991-1994), avant de rejoindre l’administrationcentrale du Quai d’Orsay (1994-1995). YvesGaudeul était ambassadeur de Bosnie-Her-zégovine depuis novembre 1995.]

Alain Couanon a été nomméambassadeur au Turkménistan enremplacement d’Yves Bargain, pardécret publié au Journal officiel du2 septembre.

[Né le 18 mai 1947, Alain Couanon, titu-laire d’une maîtrise de russe, a été admis auconcours pour le recrutement de secré-taires des affaires étrangères en 1975. Aprèsavoir été en poste à Budapest (1975-1979),à Moscou (1979-1980), à Islamabad (1983-1984), il rejoint l’administration centrale duministère des affaires étrangères pour ysuivre les dossiers concernant l’Europeorientale (1984-1987). Chef de la divisionde l’administration consulaire à la directiondes Français à l’étranger et des étrangersen France (1987-1990), i l est ensuiteconsul général à Johannesburg (1990-1994)puis à Houston (1994-1997). Alain Couanonétait consul général à Bombay depuis avril1997.]


16

A U J O U R D ’ H U ILE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Amélie Mauresmo s’est rassurée

Tête de série no 15, AmélieMauresmo s’est qualifiée, same-di 4 septembre, pour les hui-tièmes de finale en battantl’Américaine Tara Snyder, (6-4,6-3). « J’ai fait un match très so-lide », a expliqué la Française,qui s’estime tout à fait rassuréesur sa forme actuelle. Elle nesouffre plus de sa cheville bles-sée à Roland-Garros et la dou-leur à la cuisse a disparu. En hui-tième de finale, AmélieMauresmo doit être opposée àl’Allemande Anke Huber, qui acréé la surprise en éliminant laTchèque Jana Novotna, tête desérie no 8 et demi-finaliste del’US Open en 1998 (6-3, 6-2). Chezles Français, Cédric Pioline s’estqualifié pour le troisième tour ens’extirpant de son match piègecontre l’Allemand Lars Burg-smuller issu des qualifications(7-6 [7-5], 1-6, 6-3, 3-6, 6-2).

Soudain, Manhattan s’enflamme et le ciel rougitNEW YORK

de notre envoyée spécialeSept heures et demi à Flushing

Meadows. Le soleil se couche surl’horizon crénelé. Manhattan s’en-flamme et le ciel rougit. Tous lesans, tous les jours, au faîte des gra-dins, le moment est un pur instantde bonheur. Au loin, New Yorks’éclaire peu à peu.

A l’US Open, la journée re-commence. Quelques dizaines demètres plus bas, sur le court Ar-thur Ashe, une femme chantel’hymne américain, la bannièreétoilée flotte sur le tableau magné-tique. Dans quelques minutes,deux joueuses vont faire leur ap-parition sur le central. Elles serontsuivies par un simple messieurs.

La fameuse « night session » del’US Open – qui partage cette co-quetterie avec les Internationauxd’Australie – donne une dimen-sion spéciale au tennis. La chaleur,qui embrase les esprits, laisse enfinplace à un peu de fraîcheur, labrume descend. Elle est parfois sidense dans les rayons des projec-teurs, que le central ressemble àune salle de boxe enfumée. Lebrouhaha incessant ajoute à ladramatique. Dans la lumière crue,l’effort des joueurs devient pluspoignant.

ON ZAPPE COMME À LA TÉLÉVendredi 3 septembre, l’US

Open a savouré la première soiréedu long week-end du Labour Day,la fête américaine du travail, le6 septembre. Les travéess’ébrouent, les bras charrient ham-burgers, tacos, french fries et hotdogs qui seront arrosés par duPepsi ou de la bière. Un peu pluschic, le chardonnay frappé servidans des verres à pied en plas-tique ; beaucoup plus chic, les pe-tits fours et le champagne propo-sés dans les loges des partenairesmoyennant 100 000 dollars(614 000 francs) la quinzaine, buf-fet, boisson et service non

compris. A Flushing Meadows, lejour est rythmé par le vrombisse-ment des quelques avions de l’aé-roport de la Guardia, dont la routen’a pu être détournée pendant laquinzaine, par le rugissement destrains ou par le ronronnement duballon dirigeable publicitaire. Par-fois, les grillons dominent le va-carme ambiant. L’essence des pinsépargnés lors de la rénovation dusite se mélange avec l’odeur dugraillon et les effluves du convoide poubelles qui passe soudaindans le fracas.

L’ancien court central, le Louis-Armstrong, a été inauguré dans sanouvelle formule en début de se-maine. Il a été coupé de moitié,semble minuscule et presque cosyà l’ombre du gigantesque Arthur-Ashe aux vingt-trois mille places.Sur les terrains annexes, le public

va et vient, butinant les points etles bons moments de match enmatch : simple, double ou junior,on zappe comme à la télé.

Parfois, le soir, quand la sessionnocturne est commencée, ilsrestent encore « dehors » pour en-courager les joueurs de double, unexercice dont le public raffole.Après, ceux du jour s’en re-tournent et ceux de la nuit re-joignent peu à peu les gradins ducentral. Une nuit de 1993,ils avaient été tenus en haleine jus-qu’à 2 heures et demi du matin pardeux Suédois, Michael Pernfors etMats Wilander, qui avaient livré unmatch éblouissant. Le central étaitresté décemment plein. Les deuxhéros n’étaient même pas améri-cains.

B. M.

SPORTS La Suissesse Martina Hin-gis, première joueuse mondiale, a éli-miné (6-3, 6-1), vendredi 3 septembre,l’Allemande Sandra Kloesel et devaitrencontrer, en huitièmes de finale de

l’US Open, l’Espagnole Arantxa San-chez. b MARTINA HINGIS entend faireoublier ses dérapages verbaux passésen présentant un profil poli. b AMÉLIEMAURESMO participera, elle aussi,

aux huitièmes de finale après son suc-cès (6-4, 6-3) face à l’Américaine TaraSnyder. b CÉDRIC PIOLINE s’est quali-fié en cinq sets pour les seizièmes definale face à l’Allemand Lars Burgs-

müller, alors qu’Arnaud Clément s’estdébarrassé facilement de l’AméricainMichael Chang (6-3, 6-3, 6-4). b FA-BRICE SANTORO a dominé l’AméricainJan Michael Gambill, contraint à

l’abandon au cinquième set. b Le BRI-TANNIQUE Greg Rusedski, vainqueurde l’Allemand David Prinosil, est l’unedes attractions d’un tournoi aucharme unique.

A l’US Open, Martina Hingis entend corriger sa réputationAprès une année de caprices et de dérapages verbaux, la Suissesse, première joueuse mondiale, présente désormais un profil plus consensuel.

En changeant d’entraîneur et en normalisant ses rapports avec sa mère, elle rêve d’un nouveau départNEW YORK

de notre envoyée spécialeRésumé des épisodes précédents :

des mots déplaisants à l’encontred’Amélie Mauresmo aux Internatio-naux d’Australie, un sponsor agacépar des bêtises, une finale capri-cieuse perdue à Roland-Garros dansla tourmente d’un public chahuteur,des larmes sur l’épaule de mamanavant la remise des prix, une ruptureavec la même maman quelquesjours plus tard, un premier tour gâ-ché à Wimbledon contre Jelena Do-kic, puis quelques coups de soleil àCapri en compagnie d’un nouveaupetit copain, le joueur suisse IvoHeuberger. On peut l’écrire, l’annéede Martina Hingis a été mouvemen-tée.

En quelques mois, la Suissessecouronnée enfant prodige etjoueuse de grand talent a été rétro-gradée au rang de « peste numéroun » et ne parvient pas à se défairede la nouvelle réputation qu’elletraîne sur les circuits. L’expérienceest rude. Sur ces tribulations, qui luiont fait mal, elle ne veut pourl’heure s’épancher. Elle dit simple-ment : « J’ai grandi. » A New York,pendant qu’elle s’acharne à re-conquérir son titre perdu en 1998,Martina Hingis s’attache aussi à re-toucher une image sérieusementécornée. Moins exubérante sur lecourt, elle voudrait recevoir à nou-veau les applaudissements d’un pu-blic qui lui préfère les sœurs Wil-liams, Lindsay Davenport, MaryPierce ou Monica Seles.

Dans la pluie d’hommages qui asuivi la retraite de Steffi Graf, elle a

été l’une des plus charmantes enrendant un hommage presque ap-puyé à celle qui l’avait battue en fi-nale à Roland-Garros ; elle ne taritpas d’éloges sur son nouvel équipe-mentier et sur la façon dont sontcoupées ses tenues « tellementconfortables » ; elle a félicité JenniferCapriati, qui confirme son retour etses bonnes aptitudes au tennis, elle amême réprimé le sourire qu’elle ar-bore quand elle bat une adversaire àplate couture. La Suissesse a appris àrespecter les décisions des juges deligne. Une enfant modèle, dont lesbonnes actions sont immédiatementrépercutées vers les médias, si pos-sible par l’Association des joueusesprofessionnelles.

COUP DE PUBLICITÉDernier coup de publicité en date,

l’échange surréaliste qui a eu lieu de-vant un parterre de journalistes.Martina Hingis a offert un tee-shirtbarré d’un autographe à RichardWilliams. Depuis quelque temps, eneffet, le père de Venus et de SerenaWilliams, qui n’est jamais à court defacéties, poursuivait la joueuse sur lecircuit pour qu’elle signe... sur sonbras. En fait, la Suissesse a tenu àéteindre une nouvelle « affaire Hin-gis ».

Martina s’est, en effet, amèrementplainte de l’annonce par la familleWilliams d’une finale de l’US Openopposant les deux sœurs. Quelquesamabilités ont été échangées par en-tretiens interposés, dont le sommeta été atteint par cette déclaration deSerena Williams : « Quand on a unegrande gueule, il vaut mieux avoir un

cerveau. » Quand l’incident acommencé à prendre un tour un peutrop aigre, l’Association des joueusesprofessionnelles a préféré organiserune paix rapide.

Pour Martina Hingis, le mal estdéjà fait. L’affrontement entre lesjoueuses rivales ne se situe plus seu-lement sur le court, mais aussi dansla vie de tous les jours. Parce que les

Williams vont toujours à l’école, ac-cumulent les diplômes en géométrie,physique, dessin ou, dernièrement,psychologie, et s’interrogent surl’étymologie du mot ghetto en sallede presse, la championne a été som-mée de justifier son manque de for-mation, ce qui n’a gêné personnejusque-là. « Non, je ne regrette pas dene pas être allée à l’école, répond-elleinlassablement. Je deviens adulte tousles jours. Je ne connais pas beaucoupde gens de dix-huit ans qui parlentcouramment trois langues. »

Au fil de ses tours, ses conférencesde presse sont de plus en plus suc-cinctes, comme si elle avait peur defaire une gaffe. Sur le court, elle estrevenue en pleine forme. Son jeu a

retrouvé sa précision, et sa passiondu tennis semble à nouveau intacte.Martina Hingis s’est réconciliée avecsa mère, Melanie Molitor, et a enga-gé un nouvel entraîneur. De retour àSan Diego, en août, elle a gagné letournoi et s’est imposée, deux se-maines plus tard, lors de l’Open duCanada. En trois semaines, elle a col-lectionné des victoires contre VenusWilliams, Monica Seles, Mary Pierceou Arantxa Sanchez. A l’US Open,elle ne figure pas dans le tableau dudouble, une première depuis son ar-rivée sur le circuit professionnel il y acinq ans.

Sur un circuit féminin en pleinesanté, qui améliore tous les recordsd’audience tant sur les stades que

lors des retransmissions télévisées,l’histoire de Martina Hingis révèlel’aspect pervers d’un système déma-gogique.

Malgré l’émergence de joueusestalentueuses, malgré les progrèstechniques immenses faits par leplus grand nombre, le circuit fémi-nin ressemble plus à une cour de ré-création qu’à un rassemblement desportives professionnelles, comme lecraignaient quelques joueuses à lafin de la saison 1998 (Le Monde du1er décembre 1998). En soufflant surle feu, Martina Hingis a contribué àraviver le débat, mais, chemin fai-sant, elle s’est brûlé les doigts.

Bénédicte Mathieu

Martina Hingis souhaite faire oublier au public ses dérapages verbaux.

MIK

E SE

GA

R/R

EUTE

RS

DÉPÊCHESa ATHLÉTISME : le Belge Mohammed Mourhit a battu, vendredi3 septembre, le record d’Europe du 10 000 mètres en parcourant la dis-tance en 26 min 52 s 30, lors de la réunion de Bruxelles de la GoldenLeague. Deuxième de l’épreuve derrière le Kenyan Charles Kamathi. Leprécédent record appartenait au Portugais Antonio Pinto en 27 min 12 s 47.a CYCLISME : le Crédit Suisse ne prolongera pas son parrainage desprincipales épreuves cyclistes helvétiques en raison de la chute d’image dece sport dans l’opinion publique, a annoncé le groupe bancaire.a Daniel Baal, président de la fédération française, s’est déclaré « effa-ré par la décision du Comité international olympique de ne faire des contrôlessanguins aux jeux de Sydney que sur des volontaires ». Dans un entretien pu-blié, vendredi 3 septembre, par les Dernières Nouvelles d’Alsace, il semontre pessimiste sur l’éradication totale du dopage dans le sport.a FOOTBALL : l’équipe de France Espoirs a obtenu un match nul (0-0),vendredi 3 septembre, à Kiev, face aux Espoirs ukrainiens et préserve ainsises chances de qualification à la phase finale du championnat d’Europe.a La commission de contrôle de la Fédération a décidé, vendredi 3 sep-tembre, de reporter son audience prévue le mardi 7 septembre sur le casde Christophe Dugarry. Ce report avait été demandé par Me Jean-PierreMignard, l’avocat de l’attaquant marseillais contrôlé positif à la nandro-lone, le 30 avril. Le joueur sera convoqué avant le 18 septembre. a En s’imposant (2-0) à Toulouse lors de la septième journée dechampionnat de deuxième division, Lille a conforté, vendredi 3 sep-tembre, sa première place au classement général avec un total de19 points. Amiens, tenu en échec à Louhans-Cuiseaux, est deuxième avecquatre points de retard. Nice, qui a concédé le nul (1-1) devant Nîmes, n’atoujours pas gagné.


A U J O U R D ’ H U I - A U T O M O B I L E LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 17

Références : b Longueur : 4,89 mètres (berlineet break).b Motorisations : 2,5 litres et2 litres (injection directe) diesel,2,2 litres et V6 2,5 litres et 3 litresessence.b Puissance fiscale : de 7 CV(2 litres diesel) à 15 CV (3 litresessence V6).b Consommation : de 6,6 litres à8,1 litres aux 100 kilomètres pour lesmotorisations diesel, de 9,4 litres à11,1 litres pour les moteurs essence. b Tarifs : à partir de 180 000 F(27 400 ¤) en version berline, àpartir de 185 000 F (28 200 ¤) enbreak.

Une climatisation « intelligente »La nouvelle Omega est dotée en série d’un système de climati-

sation dit intelligent, qui ne se contente pas de mesurer la tempé-rature ambiante et d’effectuer les ajustements qui permettrontde maintenir une ambiance agréable. La climatisation « doublezone » de l’Omega « fait appel à une modélisation mathématiquebrevetée, capable de lisser les pics thermiques et de calculer en tempsréel les réactions nécessaires », souligne-t-on chez Opel. Le pro-gramme de pilotage de la climatisation intègre plus de deux centsparamètres contre une vingtaine pour une climatisation clas-sique.

Ainsi, des capteurs d’ensoleillement calculent en permanencel’intensité des rayons lumineux mais aussi leur inclinaison pourrégler le débit et la température de l’air pulsé côté conducteur etcôté passager avant. Par ailleurs, un capteur spécifique, capablede déceler les émanations d’essence ou de gazole dans le fluxd’air ventilé, bascule automatiquement le système de climatisa-tion en fonction recyclage lorsque les seuils sont dépassés.

La Fiat Punto devient plus piquantePRÉSENTÉ mi-juillet à l’occasion

du centenaire de la marque, le nou-veau logo Fiat est tout rond. Cetécusson portant quatre lettres surfond bleu, entourées de lauriers,verse délibérément dans le style ré-tro. Pourtant, le premier modèle àarborer ce blason inédit est résolu-ment anguleux.

Sur la nouvelle Punto, tout estpointu. Haut perchés, les feux ar-rière sont en forme de pique, lachute du hayon a été accentuée etle museau s’est encore aiguisé.Cette deuxième génération apparaîtmoins rondouillarde, plus élancéeque la première, apparue en 1983.

Familière sans être banale, laPunto s’est taillé une réputation devoiture particulièrement habitableet – ce qui n’est pas rien pour unevoiture italienne – tout à fait fiable.Ce modèle à succès, qui fut pendantquelque temps le numéro un desventes en Europe, n’a, au fond, pastellement vieilli. Pourtant, son re-nouvellement était très attendu dela part d’un groupe qui traverse unsérieux passage à vide commercial.

Touché par la récession de cer-tains marchés extra-européens etaffichant de piètres performancescommerciales sur le VieuxContinent, la firme de Turin saitqu’avec la Punto elle dispose d’unsolide point d’appui. En grandissantde quelques centimètres en largeurcomme en longueur, la nouvelleversion a encore grignoté de l’es-

pace pour ses passagers et leurs ba-gages. La multiplication d’espacesde rangement atteint ici une dimen-sion quasi obsessionnelle. On entrouve dans tous les recoins. Cesouci du détail n’est pas sans faille.

VIVE ET FRANCHE DU COLLIERAinsi, les commandes des vitres

électriques ont été curieusementinstallées sous le frein à main, ce quiles rend particulièrement difficiled’accès. Pas de critique, en re-vanche, pour le volume du coffre, lerevêtement en tissu des finitionshaut de gamme, qui progresse en

qualité, et pour la planche de bord,qui fait plus riche.

Disponible en trois ou cinq portes(le hayon arrière diffère légèrementd’une version à l’autre), la nouvellePunto s’approprie à son tour le mo-teur Diesel 1,9 l JTD (80 chevaux) àinjection directe développé par legroupe Fiat, et s’enrichit d’un trainarrière renouvelé qui contribue effi-cacement au filtrage des bruits et nesautille plus lorsqu’on lui mène lavie dure.

La Punto est vive et franche ducollier, mais le petit moteur de 1,2 l(disponible en 60 ou en 80 che-

vaux), énergique à bas régime, dé-clare forfait dès qu’on le bousculeun peu.

Les Turinois ont eu la bonne idéede généraliser le freinage ABS et laprésence d’un double airbag, maisaussi d’introduire un réglage de l’as-sistance de direction. Sur la consolecentrale, il suffit de presser le bou-ton City pour que le volant, devenuhyperassisté, se manipule sans lemoindre effort. Pratique pour lesmanœuvres de stationnement. Surla route, la direction se durcit à me-sure que l’on prend de la vitesse,afin que le conducteur puisse mieuxsentir le train avant.

Apparemment persuadée de lacapacité de séduction de son nou-veau modèle, Fiat a décidé d’aug-menter les tarifs dans des propor-tions pas tout à fait négligeables(quelque 3 000 F sur le modèle debase, soit environ 450 ¤). En octo-bre, la Punto de deuxième généra-tion sera donc commercialisée àpartir de 57 700 F (8 796 ¤). Même sil’équipement a été très sensible-ment amélioré, cette décision est unpeu inhabituelle en ces temps deguerre commerciale, surtout de lapart d’une firme dont la politiquedes prix s’est toujours voulue agres-sive. Malgré les vents contraires, lamarque italienne souhaite visible-ment afficher une certaineconfiance en elle.

J.-M. N.

Plutôt quede courir aprèsune hypothétiqueintégrationparmi le gothadu luxe, l’OpelOmega continuede creuserson sillon.Jusqu’à présent,cela ne lui a passi mal réussi :74 000 véhiculesont été vendusen Europel’an passé.

L’OpelOmegachercheà quitterl’anonymatMéconnue en France,cette grosse voiturediscrète se renouvellepour qu’on la remarque

IL NE SUFFIT pas d ’ê t reconstructeur a l lemand pourjouer les stars parmi les mo-dèles de haut de gamme. L’OpelOmega ne se compare pas à uneMercedes classe E, une BMWsérie 5 ou une Audi A6. Ques-tion d’aura et de brio. Grosseberline bien sous tous rapports,elle ne peut opposer à ses aris-tocratiques rivales que sa ro-bustesse discrète et sa ligne ai-mable mais trop impersonnelle.Son expor ta t ion aux E ta t s -Unis, où elle se paie le luxe dese faire appeler Cadillac Catera,n’y a rien changé. Commerciali-sée à partir du 18 septembre, latroisième génération de ce mo-dèle qui fut sacré « Voiture del’année » en 1986 ne prétendpas bousculer la hiérarchie del’élite automobile.

UNE BONNE AFFAIREFiliale de General Motors de-

puis plus de soixante ans, maisde culture résolument germa-nique, la marque de Rüssels-heim, près de Francfort, cultiveune certaine humilité. Outre-Rhin, l ’Omega est, dit-on, lavo i ture du se l f -made-man .Cette auto qui en impose avecses 4,89 mètres de longeur estl a monture des a r t i sans oucommerçants qui ont fait pros-pérer tout seuls leur affaire.Pour avaler les kilomètres, il

leur faut du sérieux et du rai-sonnable.

En Grande-Bretagne, elle estle véh icu le de fonct ion descadres allergiques aux signesextérieurs de réussite trop os-tentatoires. Hors de ces deuxpays qui représentent plus dest ro i s quar t s de ses ventes ,l ’Omega (une propulsion ar-rière, comme l’exige la tradi-tion du haut de gamme germa-nique) mène une carrière profilbas. En France, où elle est ho-norab lement connue , on l aconsidère surtout comme unebonne affaire sur le marché del’occasion. Pas chère, bien équi-

pée et increvable. Maigre ré-confort pour un modèle quimériterait sans doute davan-tage de considération.

Plutôt que de courir aprèsune hypothétique intégrationparmi le gotha du luxe, l’OpelOmega continue de creuser sonsillon. Jusqu’à présent, cela nelui a pas si mal réussi : 74 000ventes en Europe l’an passé,contre 23 000 , par exemple ,pour la Renault Safrane.

Sur le nouveau modèle, dontplus d’un tiers des pièces ontété modifiées, la présentationextérieure n’a que modérémentévolué. A l’arrière, les formesse sont arrondies, et à l’avant,

le capot se garnit de nervuresplus vigoureuses qui se fondentsur une ca landre chromée .L’ensemble est équilibré. Peut-être même un peu trop. L’habi-tacle, s’il n’a pas la classe d’uneAudi, l’élégante sobriété d’uneBMW ou l’opulence d’une Mer-cedes, est infiniment plus spa-cieux aux places arrière et lecoffre est gigantesque. Quantau filtrage des bruits, il est im-pressionnant d’efficacité.

Hélas , ces bonnes presta-tions se paient par une sur-charge pondérale chronique :l’Omega avoue, selon les mo-dèles, entre 1,6 et 1,7 tonne sur

la balance. Si les motorisationsdisponibles permettaient d’ou-blier cet inconvénient, on y ver-rait rien à redire. L’ennui, c’estque tel n’est pas le cas.

A bas régime, les reprises enseconde du 2,5 litres turbodie-sel de 130 chevaux (un six-cy-lindres BMW légèrement bridé)tiennent davantage, du perche-ron que du mustang. Accéléra-teur à fond, il faut quelquefoisprendre patience une bonnepoignée de secondes avant quel’Omega s’arrache à l’immobili-té . Le nouveau 2,2 l i tres es-sence (144 chevaux) n’est pasnon plus un foudre de guerre. Avrai dire, il est assez ennuyeux.

Une fois lancée, cette tranquilledévoreuse de k i lomètres semontre à son avantage mais ilfaut au moins s’en remettre aux170 chevaux du V6 de 2,5 litrespour sentir l’Omega plus à sonaise. L’an prochain, un opulentb loc tout a lumin ium de5,7 litres développant plus de300 chevaux sera mis à sa dis-position.

La paisible Omega préfère leconfort douillet aux chevau-chées échevelées. La nouvellec l imat i sa t ion , qu i se pro-gramme automatiquement etse lon des rég lages d is t inctspour le conducteur et le passa-ger avant, est une merveille.Les équipements de sécuritésont p lé thore avec , ent reautres, l’arrivée d’un appuie-tête (« anti-coup du lapin ») etd’une assistance au freinaged’urgence. Sur le break, un mé-canisme peut bloquer la ban-quette arrière pour éviter l’in-t rus ion de bagages dansl’habitacle en cas d’accident.

UNE CARTE À JOUERLa plébéienne Omega n’a pas

abandonné tout espoir de sortirde l’anonymat. Pour y parvenir,c’est sur le break davantage quela berline que reposent les es-poirs d’Opel. « En Europe, lemarché du haut de gamme est enrecul mais, dans cet ensemble, lapart des breaks est en croissance.Or, l’expérience montre que lesacheteurs de ce type de modèlesont moins sensibles au statut dela marque » , analyse BenoîtPresle, responsable à Rüssels-heim de la stratégie commer-ciale de l’Omega en Europe.

Passé maître dans ce genre decarrosserie sur de plus petitsmodèles, Opel dispose d’unecarte à jouer. Assez jolimentrestylé, le break Omega devraitpouvoir mieux plaider sa cause.Par exemple, en attirant l’atten-tion sur sa capacité de charge-ment, autrement plus géné-reuse que celle des très chicsbreaks Audi et BMW.

Jean-Michel Normand

Le tableau de bord de la Fiat Punto HGT


18 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 A U J O U R D ’ H U I - M É D E C I N E

Quarante ans de douleurQUAND la migraine est entrée dans sa vie, Anne

Charlet-Debray avait neuf ans et demi. La maladiedont elle souffre encore aujourd’hui, à l’âge de cin-quante-deux ans, a pu être précocement identifiéecar son père était pédiatre et migraineux lui-même.« Je fais figure d’exception parce que, pour la plupartdes migraineux que j’ai rencontrés, le diagnostic a étébeaucoup plus tardif. » Cette psychologue est pré-sidente du club Migraine et céphalées, qu’anime leprofesseur André Pradalier, chef d’un des services demédecine interne à l’hôpital Louis-Mourier, à Co-lombes (Hauts-de-Seine).

« Pour moi, raconte-t-elle, les crises ont toujourscommencé sous la forme de troubles visuels : la moitiéde mon champ visuel disparaît ; des scintillements ap-paraissent. Puis le mal de tête arrive du côté opposé àcelui des troubles visuels. Des fourmillements s’ins-tallent dans la main, le bras, le visage, avec parfois desdifficultés à trouver mes mots en parlant, alors que jepeux les écrire. Je deviens hypersensible à la lumière,au bruit et aux odeurs. De plus, j’ai constaté que monhumeur s’assombrit, parfois même la veille de lacrise. »

Anne Charlet-Debray a eu la chance que son en-tourage prenne en compte sa maladie, même si ellese souvient de quelques ragots que certaines de sescondisciples répandaient sur ses maux de tête du-rant sa scolarité. Elle a été éduquée à la fois à ne passe complaire dans la migraine et à identifier les fac-teurs, notamment alimentaires, déclenchants. A cejour, si la nourriture chinoise, la charcuterie, le vinblanc et le vin rosé peuvent entraîner des crises,c’est surtout le roquefort qui, chez elle, risque le plussûrement de provoquer un accès de migraine.

« Avec la puberté, la fréquence des crises s’est ac-crue. Surtout, à deux reprises, j’ai eu des crises trèsgraves avec une perte de connaissance et des manifes-tations évoquant l’épilepsie. Le neurologue qui m’avaitexaminée m’avait expressément recommandé de fairepratiquer des examens si j’envisageais de conduire unvéhicule. Je dois dire que cela m’a inquiétée et je n’aijamais appris à conduire, ce qui est l’un de mes plusgrands regrets. » Volontaire, elle a décidé qu’elle nese laisserait pas gâcher l’existence par sa maladie,comme c’est le cas pour trop de migraineux, etqu’elle n’en ferait pas subir les conséquences à sonentourage, même si son traitement antimigraineuxne la soulageait qu’imparfaitement.

Elle ne proteste pas quand son mari fume le cigareet elle a stoïquement laissé son fils faire depuis l’âgede sept ans son apprentissage musical à la batterieet aux percussions, ce dont il a fait son métier.

Durant vingt ans, Anne Charlet-Debray a pris despilules anticonceptionnelles, en changeant demarque lorsque l’une d’entre elles renforçait ses mi-graines, un effet connu des œstro-progestatifs. Ellen’est pas encore ménopausée, mais elle sait déjàqu’elle refusera avec détermination, lorsque cechangement interviendra, de prendre un traitementhormonal de substitution visant à compenser la ca-rence œstrogénique qui s’installera. « Je préfère lesrisques que cela présente, notamment vis-à-vis de lafragilité de mes os, plutôt que de voir mes crises ressur-gir alors que je sais qu’avec la ménopause elles de-vraient s’estomper. » Anne Charlet-Debray a hâte dedire adieu à plus de quarante ans de migraine...

P. Be.

Deux gènes localisésLa migraine présente un caractère familial évident, puisqu’elle est

héritable dans 39 % à 58 % des cas, a rappelé Jeffrey Mogil de l’uni-versité de l’Illinois (Etats-Unis) lors du 9e congrès mondial sur ladouleur. « En étudiant une forme rare de cette affection, la migrainehémiplégique familiale (MHF), avec l’équipe du professeur Marie-Ger-maine Bousser (hôpital Lariboisière, Paris), nous avons pu localiser en1993 un premier gène sur le chromosome 19 », raconte le docteur Elisa-beth Tournier-Lasserve (unité 25 de l’Inserm, Paris). En 1996, uneéquipe hollandaise a découvert que ce gène codait pour un canalcalcique une protéine située sur les neurones contrôlant les flux decalcium. Les Français ont, depuis, localisé un deuxième gène de laMHF sur le chromosome 1 et tout indique qu’il en existe au moins untroisième. « La forme la plus fréquente de migraine implique sansdoute plusieurs gènes, qui restent à identifier, estime le docteur Tour-nier-Lasserve. Peut-être ceux qui codent pour les canaux calciques. »

Des symptômestrès variésLa Société internationale descéphalées a défini des critèrespour les deux types de migraine,en l’absence ou indépendammentd’une autre affection.b La migraine commune (80 %des cas) : avoir eu au moins cinqcrises répondant aux trois critèressuivants : – crises de céphalées durant 4 à72 heures (sans traitement)– céphalées ayant au moins deuxdes caractéristiques suivantes :unilatérale, pulsatile, modérée ousévère, aggravée par lesmouvements– durant les céphalées, au moinsl’un des caractères suivants :nausée et/ou vomissements,intolérance au bruit et à lalumière.b La migraine avec aura (20 %des cas) : les crises sont précédéespar des manifestationsneurologiques transitoires,appelées aura. Les signes sont leplus souvent visuels (tâches,éclairs ou zigzags brillants, floud’une partie du champ visuel),mais peuvent être sensitifs(engourdissement des doigts, del’avant-bras, du visage). Plusrarement, quandl’engourdissement atteint levisage, il peut exister des troublesdu langage.Il fut avoir eu au moins deuxcrises répondant à trois desquatre critères suivants : – un ou plusieurs symptômes del’aura réversibles ;– développement du symptômesur plus de 4 minutes ou deplusieurs symptômessuccessivement ;– la durée du ou de chacun dessymptômes n’excède pas 60minutes ;– la céphalée suit ou accompagnel’aura après moins de 60 minutes.b Les autres types de céphalées– céphalées de « tension »(sensation de casque tropserré,tension de la nuque, ayantune importante composantepsychogène) ;– céphalées par abusmédicamenteux – algiesvasculaires de la face ;– céphalées de l’hypertensionartérielle ;– céphalées de cause locale (ORL,ophtalmologique,stomatologique) ;– céphalées de l’hypertensionintracrânienne paroxystique ;– céphalées d’origine cervicale.

Une panopliede traitements élargie

« EN MATIÈRE de traitementmédicamenteux, la grande nou-veauté des dix dernières années estl’apparition d’une nouvelle classepharmacologique d’antimigraineuxde crise : les triptans », indiquait legroupe d’experts réunis en 1998sous la direction du professeurMarie-Germaine Bousser par l’Ins-titut national de la santé et de larecherche médicale. Jusqu’ici, letraitement des crises pouvait faireappel à trois autres classes de mé-dicaments : les antalgiques (aspi-rine, paracétamol), les anti-inflam-matoires non stéroïdiens et lesdérivés de l’ergot de seigle.

L’arrivée des triptans n’a pas di-minué l’intérêt de ces traitements,en particulier lorsqu’ils sont effi-caces, mais, sans être une panacée,elle a offert une solution à beau-coup d’échecs thérapeutiques,grâce à une action spécifique surcertains récepteurs de la séroto-nine (les types 5HT1B et 5HT1D).

AUTOMÉDICATIONCette famille, qui comprend

trois molécules disponibles sur lemarché français (une quatrièmeest commercialisée à l’étranger),devrait s’élargir à de nouveauxtriptans, actuellement à l’étude,agissant sur le récepteur 5HT1F dela sérotonine. Leur prix pour letraitement d’une crise, allant de37,60 à 100 francs environ (deuxdes trois seulement sont rembour-sés à 65 %), reste notablement plusélevé que celui des antalgiquesclassiques – entre 1 et 2 francspour l’aspirine et le paracétamol,de 5 à 12 francs pour les formes as-sociant aspirine et métoclopra-mide. D’autres classes de médica-

ments spécifiques devraient voir lejour avec les progrès des connais-sances sur les mécanismes de lamigraine.

A côté de ces traitements de lacrise, un traitement de fond peutêtre proposé pour réduire la fré-quence des accès. Il fait appel àune quinzaine de médicamentsappartenant à différentes classespharmacologiques spécifiques ounon de la migraine : antagonistesde la sérotonine, bêta-bloquants,antagonistes calciques. Que ce soitdu fait de ses contraintes oud’éventuels effets secondaires, letraitement de fond est assez rare-ment bien suivi : « Environ 10 % desmigraineux s’astreignent à bienprendre leur traitement de fond »,estime le professeur Patrick Henry.

« Le coût annuel de la migraineest de 5 milliards de francs et il re-présente en moyenne 469 francs parpatient et par an, dont 380 francs àla charge de l’assurance maladie »,indique le docteur Dominique Va-lade. Reste que la moitié des mi-graineux pratiqueraient l’automé-dication, et il n’est pasexceptionnel de constater desprises médicamenteuses aber-rantes entraînant des céphaléespermanentes.

P. Be.

La migraine sur le cheminde la reconnaissanceCette affection chronique survenant par crisesempoisonne l’existence de sept millions de Français.Souvent sous-évaluée et considérée comme une fatalité,elle bénéficie pourtant de traitements efficaces

ON CONNAÎT à la fois beau-coup et peu de choses sur la mi-graine, une maladie qui toucheprès de sept millions de per-sonnes en France, avant tout lesfemmes, selon l’expertise collec-tive rendue publique le 16 dé-cembre 1998 par l’Institut natio-nal de la santé et de la recherchemédicale (Inserm). Cette maladiechronique, décrite pour la pre-mière fois au IIe siècle de notreère, se manifeste par des crisesde maux de tête, les céphalées,touchant une moitié du crâne etqui peuvent être précédées et ac-compagnées par diverses mani-festations visuelles, sensitives oudigestives.

La douleur est liée à la dilata-tion des vaisseaux à l’intérieur ducrâne, mais les chercheurs n’ensont qu’au stade des hypothèsespour expliquer l’enchaînementd’événements produisant lacrise, comme on a encore pu leconstater lors du 9e congrèsmondial sur la douleur, qui vientde se dérouler du 22 au 27 août àVienne (Autriche). C’est ainsiqu’on ignore pourquoi, chez cer-tains individus, des facteurs hor-monaux (les variations du tauxdes hormones ovariennes), deschangements dans le rythme devie (week-end), des émotions oudes aliments vont déclencher cescrises. La variabilité est grandeentre individus, et même au fil del’existence d’un même individu.« La migraine retentit fortementsur la vie professionnelle et privée,

au point d’empoisonner l’existencedes migraineux, alors que l’entou-rage familial ou sur le lieu de tra-vail ne la reconnaît pas toujourscomme une véritable maladie »,souligne le docteur DominiqueValade, du centre d’évaluation etde traitement de la douleur dugroupe hospitalier Cochin (Pa-ris).

Pour certains patients, la mi-graine fait l’objet d’une stigmati-sation sociale. « J’ai souvent vudes hommes ou des femmes mi-graineux m’avouer qu’ils ne par-

laient pas de leur affection surleur lieu de travail, de peur d’ap-paraître comme des gens sur les-quels on ne peut pas compter »,rapporte le professeur AndréPradalier, chef du service de mé-decine interne 4 à l ’hôpitalLouis-Mourier de Colombes(Hauts-de-Seine). « Beaucoup demigraineux se laissent aller au fa-talisme, soit qu’ils n’aient pas bé-néficié d’une bonne écoute médi-cale ou d’un traitement efficace,soit qu’ils estiment devoir vivreavec leurs crises sans avoir recoursau médecin, renchérit le docteurMichel Lanteri-Minet de laconsultation céphalées de l’hôpi-tal Pasteur (Nice). On estimed’ailleurs qu’un migraineux surdeux ne consulte pas de médecin.Ce fatalisme n’est plus de mised’autant que les cr ises sontcontrôlables sept fois sur dix. » Unprogrès obtenu notamment avecl’arrivée des triptans, une classede médicaments spécifiques dece type de céphalées et qui justi-fie d’inciter les migraineux àconsulter leur médecin traitantou éventuellement un spécia-liste.

« La migraine reste encore tropsouvent insuffisamment diagnosti-quée. En particulier chez l’enfant,où la crise est plus courte et la cé-phalée souvent au second planderrière des signes comme des ver-tiges paroxystiques, un somnam-bulisme ou des troubles de la vi-sion », rappelle le professeur

Gilles Géraud, chef du service deneurologie du CHU Rangueil àToulouse (Haute-Garonne) etprésident de la Société françaised’étude des migraines et cépha-lées. Les critères diagnostiquesont pourtant bien été précisés.« Mais le temps consacré aux cé-phalées au cours des études médi-cales est de deux heures enmoyenne alors qu’il s’agit d’un desmotifs les plus fréquents de consul-tation en médecine de ville », faitobserver le professeur Géraud.Pour le professeur Patrick Henry,

chef du service de neurologie duCHU-groupe hospitalier Pelle-grin-Tripode à Bordeaux (Gi-ronde), « la clé du diagnostic ré-side dans une consultation initialed’au moins une demi-heure, avecun interrogatoire et un examenclinique méticuleux. Les examenscomplémentaires sont inutiles, es-time-t-il. Sauf si l’on a constatéune anomalie en consultation. »

CENTRES D’URGENCE« L’attention des migraineuses

doit être attirée sur l’augmenta-tion chez elle du risque relatifd’infarctus cérébral [« attaque »],mis en évidence par l’équipe duprofesseur Marie-Germaine Bous-ser (hôpital Lariboisière, Paris),même si ce risque demeure faible.Surtout, il existe une potentialisa-tion de ce risque si la femme estsous pilule œstro-progestative(risque doublé) et si, de surcroît,elle fume, ce risque est multipliépar 30 » , précise le docteurChristian Lucas, de la cliniqueneurologique du CHU de Lille.

Les migraineux vont bientôtpouvoir s’adresser en cas de be-soin à des centres d’urgence pourles céphalées accessibles24 heures sur 24. Le premier de-vrait être ouvert dans les moisqui viennent dans un hôpital del’Assistance publique-hôpitauxde Paris. Cette structure impli-querait différents services et de-vrait être suivie de créations ana-logues dans les grands centres

urbains. Elle aura une triple mis-sion : l’accueil des malades en ur-gence ; une activité de recherchesur la migraine et les céphaléesavec le statut de centre d’investi-gation clinique ; et l’enseigne-ment, à travers la mise en placed’un diplôme universitaire d’unedurée de un an sur les céphalées.Le dossier est suivi de près parMartine Aubry, ministre de l’em-ploi et de la solidarité.

Paul Benkimoun

Une maladie neurovasculaire

Source : d’après P. J. Goadsby et J. R. Hargreaves, reproduit dans « The Lancet » 1998 ; 351 : 1043-1051

Source : d’après l’expertise collective de l’Inserm sur la migraine

DO

ULEURCORTEXCORTEX

CORTEXVAISSEAUX SANGUINS INTERCRÂNIENS

GÉNÉRATEURS ?

DÉCLENCHEURS DE MIGRAINE

THALAMUSTHALAMUSTHALAMUS

MÉCANISME DE LA MIGRAINE

L’HYPOTHÈSE PRINCIPALE

LES MIGRAINEUX EN FRANCE

VOIESÉROTONIN

ERGIQUE

VOIE

PARASYM

PATHIQ

UE

VOIESÉROTONIN

ERGIQUE

VOIE

PARASYM

PATHIQ

UE

VASODILATATION

ACTIVATION DES NERFS SENSITIFS

NEUROPEPTIDES

GANGLION TRIGÉMINÉ

OXYDE NITRIQUE

TRANSMISSION DE LA DOULEUR

Selon l’hypothèse la plus couramment admise, les migraineux présenteraient au niveau de leur tronc cérébral

un « générateur de migraine » . Celui-ci serait à l’origine d’une réactivité nerveuse anormale, qui rendrait ces

personnes sensibles à différents facteurs déclenchants (aliments, stress, modifications hormonales…) . La

douleur résulte de la dilatation des vaisseaux à l’intérieur du crâne , qui excite les branches sensitives du

nerf trijumeau situées autour des vaisseaux. Ces fibres nerveuses renforcent à leur tour la dilatation des

vaisseaux et conduisent le signal douloureux, qui va cheminer jusqu’au cortex cérébral, via le thalamus . Les

autres symptômes de la migraine sont également produits par l’activation des voies nerveuses centrales.

2

3

4

5

1

1

3

2

4

5

5

11

8

18

9

26

6

25

6

19

2

8

3

8

3

6

≤ 190

5

10

15

20

25

30

20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70-79 ≥ 79

POUCENTAGE ESTIMÉ PAR ÂGE ET PAR SEXE

HOMMES

FEMMES

50% DES MIGRAINEUXNE CONSULTENTPAS DE MÉDECIN

7MILLIONSDEMIGRAINEUX

PRÈS DE

FEMMES

18 %

HOMMES

6 %

ENFANTS

5 À 10 %

%

âge

12%DE LADE LA

POPULAPOPULATIONTION

12%DE LA

POPULATION La fréquence

de la migraine

augmente

rapidement

à la puberté

chez les filles


A U J O U R D ’ H U I LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 19

MOTS CROISÉS PROBLÈME No 99211 ÉCHECS No 1860

HORIZONTALEMENT

I. A suivre, si l’on veut montercorrectement. – II. Cellule encoreembryonnaire. – III. Veut faire pas-ser plus qu’il ne dit. Le sujet depuisKant. – IV. Personnel. Préposition.Remarquable dans son genre.– V. Répétition. Dans le vide.– VI. Devient problématique quandil est forcé. – VII. Encore une fois.Protège le saint à l’église et dans sesdéplacements. Sur une table viet-namienne. – VIII. Marque la posi-tion. Très discrète quand elle estsympathique. – IX. Informateur

anonyme. Apporteras des modifi-cations. – X. Conduit jusqu’auchœur. Décisions administratives.

VERTICALEMENT

1 . U n b o n d é p a r t p o u rcomprendre. – 2. Attention de nepas vous la casser en réfléchissanttrop. Négation. – 3. Met au-dessus.Auxiliaire. – 4. Vieux bâtiment deguerre. Réponse enfantine. 5. Tropsourd pour être militaire, il devintpoète. Bout de machin. – 6. Père etroi stupide. Préparer en secret.– 7. Résout bien des problèmes.

Romains. En noir. – 8. Possessif.Trompe. – 9. A Paris et en Suisse.Grande école . Sans bavure.– 10. Retirer de la liste. Consolide lacharpente et fixe le bâtiment.– 11. Laisseras à l’abandon. – 12.Gonflements à surveiller de près.

Philippe Dupuis

SOLUTION DU No 99210

HORIZONTALEMENT

I. Préretraitée. – II. Ravaleur.Eux. – III. Epiceries. Ta. – IV. Dé-manchées. – V. Emèse. Is. MRP.– VI. Non. Nus. Tape. – VII. Tétât.Tracer. – VIII. Il. Pétri. – IX. Olives.Fœhn. – X. Ne. Etat. Test.

VERTICALEMENT

1. Prétention. – 2. Rap. Moelle.– 3. Evident. – 4. Races. Arve.– 5. Elément. Et. – 6. Téra-. PSA.– 7. Ruiniste. – 8. Arecs. RTF.– 9. Sh. Tarot. – 10. Té. Emaciée.– 11. Euterpe. Hs. – 12. Exaspérant.

g SOS Jeux de mots :3615 LEMONDE, tapez SOS (2,23 F/min).

Situation le 4 septembre à 0 heure TU Prévisions pour le 6 septembre à 0 heure TU

TOURNOI KNOCKOUT(Las Vegas, 1999)Blancs : A. Chirov.Noirs : N. Short.Défense française.

1. é4 é62. d4 d53. Cç3 Cf64. Fg5 d×é45. C×é4 Fé76. F×f6 g×f6 (a)7. Cf3 Cd78. Fç4 ç59. 0-0 (b) 0-0

10. Té1 Cb611. Ff1 ç×d412. C×d4 Rh813. ç3 é514. Dh5! (c) Cd5! (d)15. Ta-d1 (e) é×d416. T×d4 f5!17. Cg3 Fç518. Td2 Db6 (f)19. Dé2 (g) Cf620. Dé5 Rg8 (h)21. h3 Té8 (i)22. D×é8+ C×é823. T×é8+ Rg7

24. b4 Dç6 (j)25. Td-d8 Fb626. Tg8+ Rf6 (k)27. Ch5+ Ré528. Td3 (l) Dh629. Fé2 Dç1+30. Td1 D×ç331. Ff3 Fé6 (m)32. T×a8 D×b433. Té8 Fd434. Td8 Fb635. a3 Da5 (n)36. Td8-d2 (o) f437. Fg4 Fç438. Té1+ Fé339. Td-d1 (p) Fb340. Tb1 Fç241. Tb4 f5 (q)42. Ff3 Fé443. f×é3 F×f344. g×f3 D×a345. C×f4! b6 (r)46. Td4 (s) abandon.

NOTESa) Ou 6..., F×f6.b) 9. d5 donne seulement l’égalité : 9...,

Cb6 ; 10. Fb5+, Fd7 ; 11. Dé2, F×b5 ;12. D×b5+, Dd7 ; 13. D×d7+, R×d7 ;14. d×é6+, f×é6 ; 15. 0-0-0, Rç7.

c) Décidé à gagner, Chirov part à l’at-taque.

d) Et non 14..., é×d4? ; 15. C×f6!, F×f6 ;16. Fd3 suivi du mat.

e) Jouant le tout pour le tout.f) Les Noirs sortent de l’ouverture avec

un C de plus.g) Si 19. T×d5?, F×f2+ et 20..., F×é1. Si

19. b4, F×f2+! ; 20. T×f2, Cf6! suivi de Cg4 ;et si 21. Dh6, D×f2+! ; 22. Rh1 (22. R×f2,Cg4+), Cg8.

h) Menaçant 21..., F×f2+ ; 22. T×f2,D×f2+ ; 23. R×f2, Cg4+.

i) Gagnant apparemment la partie.j) Sûr du gain, Short refuse la suite

24..., Fd6 ; 25. T×d6, D×d6 ; 26. T×ç8!,D×g3! (et non 26..., T×ç8? ; 27. C×f5+ et28. C×d6) ; 27. T×a8, D×ç3 ; 28. T×a7,D×b4 ; 29. a4 qui ne laisse entrevoir quela nullité.

k) 26..., Rh6 est peut-être meilleur :27. T×ç8!, D×ç8 (et non 27..., T×ç8 ;28. C×f5+ avec mat) ; 28. T×ç8, T×ç8 ;29. C×f5+, Rg5 ; 30. Cd6, Tç6! ; 31. Cé4+,Rf4 ; 32. Fd3, f5 ; 33. Cg3.

l) Le R noir est en grand danger.m) Pratiquement forcé.n) Si 35..., D×a3? ; 36. Té1+.o) Menace 37. Té1+.p) 39. f×é3?, D×d2.q) Si 41..., D×a3 ; 42. T×f4 et 43. T×é3.r) Si 45..., D×b4 ; 46. Cd3+.s) Quelle partie !

SOLUTION DE L’ÉTUDE No 1859V. et M. PLATOV (1929)

(Blancs : Ré8, Th8 et Cf7. Noirs : Rç6,Pa2 et h5.)

Les Blancs semblent en grande diffi-culté ; comment arrêter le pion a2?. Si1. Cd8+?, Rb5! ; 2. T×h5+, Rç4 ; 3. Ta5,Rb3 ; 4. Cç6, Rb2 ; 5. Tb5+, Rç3! nulle.

1. Th6+, Rb7! ; 2. Cd8+, Ra7 ; 3. Cç6+,Ra8 (si 3..., Rb7 ; 4. Ca5+ et 5. Cb3) ;4. Ca5!!, a1=D ; 5. Ta6+, Rb8 ; 6. Cç6+avec gain.

Si 1..., Rb5 ; 2. T×h5+ ; Rb4 ; 3. Th1,Rb3 ; 4. Cé5, Rb2 ; 5. Cç4+ avec gain.

ÉTUDE No 1860A. A. TROITZKY (1914)

a b c d e f g h

8

7

6

5

4

3

2

1

Blancs (6) : Rf3, Td7, Cf7, Pb2, ç3 et é4.Noirs (6) : Rç4, Db8, Pa7, é6, f4 et g7.Les Blancs jouent et gagnent.

Claude Lemoine

b Boutiques des associations.– 4, rue Jean-Jacques Rousseau,75001 Paris. Tél : 01-42-60-47-37.– 60, rue de la Colonie, 75013 Paris.Tél : 01-45-88-10-20 .– 2-4, rue Haxo, 75020 Paris. Tél : 01-40-30-33-55.b Assistance administrative auxassociations, 90, rue de Vaugirard,75006 Paris. Tél : 01-45-48-52-02.Minitel : 3615 Associatel. Internet :[email protected] etwww.associanet.com.b A lire. Faire société. Les

associations au cœur du social,ouvrage collectif coordonné parFrançois Bloch-Lainé, présidentd’honneur de l’Union nationaleinterfédérale des œuvres etorganismes sanitaires et sociaux(Uniopss). Livre-bilan réunissantdes contributions d’historiens,d’économistes, de juristes et desociologues. Il analyse de façonparticulièrement éclairante lesspécificités de l’univers associatifet les principales caractéristiquesde son évolution. Syros, 1999,192 p., 110 F (16,77 ¤), en vente àpartir du 9 septembre.

« Les associations ». Dossierpublié par la Revue des étudescoopératives mutualistes. Ausommaire : une étude de DanièleDemoustier et Marie-LaureRamisse sur le profilsocio-économique desassociations, ainsi qu’unerecherche de Viviane Tchernonog,consacrée à la mortalitéassociative. Recma, no 272,2e trimestre 1999, 96 p., 120 F(18,29 ¤) ; 33, rue desTrois-Fontanot, BP 211, 92002 Nanterre Cedex.Tél. : 01-47-24-85-97.

Où s’adresser ?

PRATIQUE

Les Boutiques des associations aident les responsables du « tiers secteur »PARTICULIÈREMENT dyna-

mique, le monde associatif s’enri-chit, chaque année, de plus de60 000 nouvelles organisationsdans lesquelles s’investissent desmilliers de bénévoles. A ce véri-table « baby-boom de la vie asso-ciative », selon l’expression d’EdithArchambault, responsable du la-boratoire d’économie sociale del’université Paris-I, correspond unecroissance forte de l’emploi,souvent aidé. Cent cinquante-septmille emplois ont été créés entre1990 et 1995, et l’on dénombre, au-jourd’hui, dans les associations,960 000 salariés en équivalenttemps plein, soit 4,9 % des emploisrémunérés en France.

Pour répondre à leurs rôlesd’employeur et de producteurd’actes payants qui génèrent unepartie de leurs ressources, les res-ponsables d’associations doiventfaire preuve de multiples connais-sances. « Or tous n’ont pas toujoursle temps, les moyens ou les compé-tences nécessaires pour assumer lagestion de leurs activités », expliqueGuy Bernard, expert-comptable,qui travaille dans le milieu associa-tif depuis vingt-cinq ans. C’est par-ticulièrement vrai dans les petites

et moyennes structures : 62 % dusecteur non lucratif sont consti-tués d’associations dont le chiffred’affaires est de 50 000 francs(7 622 euros), et 32 % ont un bud-get compris entre 50 000 francs et1 million de francs.

Animées par des bénévoles pas-sionnés, ces associations n’ac-complissent pas toujours en tempsutile les indispensables démarchesadministratives et accumulent unretard qui constitue un véritablefrein à leur développement. Enoutre, leur croissance est souvent

limitée faute de pouvoir établir unsimple bulletin de paie et plus en-core par méconnaissance desavantages relatifs à l’embauche.C’est pour les aider à surmonterleurs problèmes d’organisationque Guy Bernard a créé, il y a cinqans, l’association Assistance admi-nistrative aux associations. « Maiscelle-ci ne pouvait à elle seule ré-pondre à l’augmentation des de-mandes, précise sa coéquipièreSylvie Israël. C’est pourquoi nousavons eu l’idée de mettre en placedes espaces d’accueil de proximité,

où les associations puissent trouverun soutien logistique approprié. »

Ouvertes entre novembre 1998et juin, dans les 1er, 13e et 20e arron-dissements de Paris, les trois pre-mières Boutiques des associationssont d’ores et déjà opération-nelles. Elles sont animées par desemplois-jeunes, titulaires de di-plômes de gestion ou de compta-bilité et formés par les respon-sables aux spécificités associatives.Moyennant une cotisation de300 francs par an, les adhérentspeuvent gratuitement venir cher-

cher – ou demander par téléphoneet courrier, notamment pour ceuxqui résident en province – touteinformation relative à la vie d’uneassociation, de sa création à sacessation d’activité, en passantbien sûr par le fonctionnementquotidien.

Sans forcément se présenter,comme certains, avec des cartonsremplis de papiers à classer, lesresponsables d’associations ontaussi la possibilité de venir avecleurs projets, factures, litiges, dé-clarations diverses, pour qu’on lesaide à régler leurs problèmes.« Ainsi, précise Guy Bernard, tantpour rechercher des financementsque pourvoir aux embauches depersonnel (déclarations préalables,contrat de travail), assurer lecontrôle de déclarations sociales oufiscales ou encore alléger les chargesde fonctionnement (aides à l’em-ploi, assurances, frais financiers), lesdirigeants associatifs trouvent, surplace, le soutien nécessaire ainsique les documents types pour ac-complir l’essentiel de leurs formali-tés. »

En plus de ces consultations etdes réunions d’information thé-matiques (la trésorerie, le statut

des dirigeants, la communication,etc.), il existe des ateliers collectifspayants (100 francs par session dedeux heures), proposés auxpériodes d’échéances administra-tives. Ils constituent en quelquesorte des travaux dirigés où s’en-traîner sur ses propres docu-ments : établissement des payes le25 du mois, déclarations socialeset fiscales tous les trimestres, dé-clarations annuelles sociales enjanvier, montage des comptesd’exploitation, bilan et autres dé-clarations en février-mars.

Les associations peuvent égale-ment se faire domicilier dans uneBoutique (100 francs par mois) etponctuellement, le temps parexemple de former un de leurs sa-lariés, ou de façon permanenteconfier à une Boutique la prise encharge de leur gestion comptable(intervention facturée 200 francsl’heure). Un accompagnement fortapprécié à la veille de l’entrée envigueur du nouveau régime fiscalqui s’appliquera aux associations àpartir du 1er janvier 2000, carcelles-ci devront apporter un soinaccru à la tenue de leurs dossiers.

Caroline Helfter

a CHINE. La location de voiture,avec ou sans chauffeur, est pos-sible avec Europcar, qui a signé,cet été, un accord de coopérationavec Shi Ji Tong Car Rental, clubautomobile présent dans 62 villeschinoises et opérant à travers unréseau de 86 sociétés franchiséesdans les principales provinces dupays. Le groupe Shi Ji Tong, qui aréalisé, en 1998, quelque 2 millionsde journées de location de voi-ture, est le premier groupe natio-nal chinois de ce secteur. Réserva-tions au 0803-352-352. Laconfirmation de la réservation estdonnée sous 48 heures, comme lestarifs et la catégorie du véhiculedisponible.a ÉTATS-UNIS. La compagnieaméricaine Delta Air Lines a reçul’autorisation d’ouvrir une nou-velle ligne transatlantique entreles aéroports de New York-JFK etLyon-Satolas, à bord de B-767-300. Cette liaison quotidienne de-vrait débuter avant l’été 2000.

LE CARNETDU VOYAGEUR

Soleil prédominantDIMANCHE. Un temps chaud et

assez bien ensoleillé prévaut en-core sur le pays. Une dégradationintervient par le sud-ouest en coursde journée, avec des pluies ora-geuses.

Bretagne, Pays de la Loire,Basse-Normandie. – Quelquesnuages vont circuler près de laManche et peuvent éventuellementdonner une ondée vers le Cotentin.Plus au sud, le soleil reste au firma-ment malgré un ennuagement surle sud des Pays de la Loire en fin dejournée. Il fera de 23 à 28 degrés.

Nord-Picardie, Ile-de-France,Centre, Haute-Normandie, Ar-dennes. – De l’Ile-de-France auCentre, soleil et chaleur sont demise, quelques orages peuvent ar-river dans le Berry en soirée. DesArdennes aux Flandres et à laHaute-Normandie, une ondée ora-geuse n’est pas exclue en matinée.Il fera de 24 à 28 degrés.

Champagne, Lorraine, Alsace,Bourgogne, Franche-Comté. – Lajournée s’annonce belle, même sides cumulus se glissent parfois

dans le ciel. Les températuresrestent agréables, de 24 à 27 de-grés.

Poitou-Charentes, Aquitaine,Midi-Pyrénées. – Dès le matin, letemps devient lourd des Landesaux Pyrénées-Atlantiques, desorages se déclenchent. Les éclair-cies du Poitou-Charentes au Midi-Pyrénées s’estompent l’après-midiet les orages qui éclatent épargnentle Midi toulousain. Les tempéra-tures sont proches de 27 degrés,voire 29 degrés.

Limousin, Auvergne, Rhône-Alpes. – Le soleil reprend de l’assu-rance. Il se montre moins vaillantl’après-midi sur le sud de l’Au-vergne et le Limousin qui risqued’essuyer quelques ondées. Tempé-ratures voisines de 25 degrés.

Languedoc-Roussillon, Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur,Corse. – Il fait plutôt beau de laProvence à la Corse, alors qu’enLanguedoc-Roussillon les nuagess’épaississent et peuvent donnerquelques gouttes l’après-midi. Il fe-ra de 24 à 27 degrés. 10o 20o0o

40 o

50 o

Belfast

Belgrade SofiaToulouse

Barcelone

Dublin

Londres

Paris

Lyon

Nantes

Bruxelles

Amsterdam

Liverpool

StockholmOslo

Berlin

Prague

VienneBudapest

Bucarest

Strasbourg

Moscou

Kiev

MadridLisbonne

Séville

Alger

Rabat

Tunis

Berne

Milan

RomeNaples

Athènes

Istanbul

Varsovie

Prévisions vers 12h00

Ensoleillé

Peu nuageux

Couvert

Averses

Pluie

Orages

Brumebrouillard

Brèveséclaircies

Vent fort

Neige

PRÉVISIONS POUR LE PRÉVISIONS POUR LE Ville par ville, les minima/maxima de température et l’état du ciel. S : ensoleillé ; N : nuageux ; C : couvert ; P : pluie ; * : neige.FRANCE métropoleAJACCIOBIARRITZBORDEAUXBOURGESBRESTCAENCHERBOURGCLERMONT-F.DIJONGRENOBLELILLELIMOGESLYONMARSEILLE

NANCYNANTESNICEPARISPAUPERPIGNANRENNESST-ETIENNESTRASBOURGTOULOUSETOURSFRANCE outre-merCAYENNEFORT-DE-FR.NOUMEA

PAPEETEPOINTE-A-PIT.ST-DENIS-RÉ.EUROPEAMSTERDAMATHENESBARCELONEBELFASTBELGRADEBERLINBERNEBRUXELLESBUCARESTBUDAPESTCOPENHAGUEDUBLINFRANCFORTGENEVEHELSINKIISTANBUL

KIEVLISBONNELIVERPOOLLONDRESLUXEMBOURGMADRIDMILANMOSCOUMUNICHNAPLESOSLOPALMA DE M.PRAGUEROMESEVILLESOFIAST-PETERSB.STOCKHOLMTENERIFEVARSOVIE

VENISEVIENNEAMÉRIQUESBRASILIABUENOS AIR.CARACASCHICAGOLIMALOS ANGELESMEXICOMONTREALNEW YORKSAN FRANCIS.SANTIAGO/CHITORONTOWASHINGTON AFRIQUEALGERDAKARKINSHASA

LE CAIREMARRAKECHNAIROBIPRETORIARABATTUNISASIE-OCÉANIEBANGKOKBOMBAYDJAKARTADUBAIHANOIHONGKONGJERUSALEMNEW DEHLIPEKINSEOULSINGAPOURSYDNEYTOKYO

05 SEPTEMBRE 1999

16/26 S 19/27 N 16/26 N 13/27 S 12/23 S 17/23 N 10/23 N 12/27 S 13/25 N 12/28 N 14/26 N 14/24 N 13/26 N 14/26 N

14/28 S 11/24 N

17/26 S 15/28 S 16/24 P 18/26 N 13/27 N 11/25 S 12/25 N 15/26 N 13/27 S

22/31 S 24/31 N 20/23 S

21/26 P 23/29 S 17/26 S

18/22 S

21/26 C 24/31 N

16/19 N 13/21 C 13/25 S 13/22 N 17/26 S 13/19 C 13/22 S 14/21 S 16/19 N 14/26 S 14/24 S 15/22 S 18/23 P

17/26 N 16/25 N 17/25 S

15/24 N 16/27 N

12/23 S 19/23 N

13/24 S 11/23 N 19/28 N 13/21 S 20/31 N 12/21 S 19/27 N 18/28 N 11/19 C 15/22 S 15/23 S 21/27 S 9/24 S

18/31 N 26/30 P 10/14 P 18/32 S

19/23 P 12/20 N

13/20 C 18/25 S 14/21 P 20/30 C 22/26 P 11/20 N 6/13 P

20/27 C 23/25 P

23/34 N 26/30 N 20/29 S

25/32 N 18/24 S

14/25 N 14/27 S

24/32 S 18/27 S

26/32 P 25/30 C 26/30 S 30/41 S 26/33 C 26/30 C 24/31 S 26/34 S 21/31 C 22/28 C 26/29 C 14/20 S 23/29 N

05 SEPTEMBRE 199905 SEPTEMBRE 1999

--------------------------------------------------------------------------


20

C U LT U R ELE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Passages de la fraternitéPoétique, ludique, végétale,

antique, baroque, moderne, mu-sicale... Des idées de portes, desformes de portes, des matériauxpour les construire ou pour ha-biller celles qui existent, la pla-quette rédigée à l’intention desmaires des 36 691 communes deFrance en recense quelques-unes. Copréfacée par CatherineTrautmann, ministre de laculture et de la communication,et Jean-Paul Delevoye, présidentde l’Association des maires deFrance, ce document édité par laMission 2000 en France proposeaussi certaines pistes ouvertespar des élèves de l’Ecole natio-nale supérieure de création in-dustrielle et lance un appel auxélus pour organiser le « passage »du 31 décembre, « momentd’émotion collective à l’échelle dupays ». Renseignements : Mis-sion 2000 en France, 8 avenue del’Opéra, 75001 Paris. Tél. : 01-55-04-20-20. Numéro Azur : 0801-35-15-70. Site Internet : www. celebration2000.gouv.fr

VENDREDI 3 septembre, c’étaitdéjà la fin de l’année dans le bureaude Lionel Jospin à Matignon, lorsde la présentation au premier mi-nistre des manifestations prévuessur les Champs-Elysées le 31 dé-cembre et d’une maquette du site,où une succession de roues-spec-tacles se mettront en mouvementde l’Etoile à la Concorde. Commentrassembler, intriguer la foule, com-ment accompagner les salves spon-tanées des réjouissances ou des in-terrogations que suscitent ceminuit mythique, ce changementde millésime qui n’est pas encore lafin du siècle ?

Commerce et communication sesont déjà emparés du chiffre rond.Du côté des pouvoirs publics, à laMission 2000 en France et au minis-tère de la culture, c’était décidé, onferait appel aux artistes... Pour uneœuvre collective et ouverte, célé-brant un espoir renouvelé de fra-ternité festive.

« SAUTER LES BARRIÈRES »Farandole géante, parade, feux et

artifices, vœux, danses, exorcismes,communion laïque, c’est un peu cequi se prépare ici ou là. Si Rome,mère aînée de l’Eglise, a le devoird’un jubilé et la responsabilité d’unanniversaire, les autres capitales dumonde chrétien sont plus libres deleur thème : pragmatiques, les Bri-tanniques ont pris leurs marquesavec un label, Millennium, qu’ilsappliquent à tout ce qu’il leurconvient d’encourager, ou qui leurmanquait : grands travaux urbains,ponts, dôme, ou pistes cyclablesdans la campagne, le tout financépar une loterie publique instauréedans ce but il y a quelques années.

En France, pays de cocagne où cetravail de transformation des mu-sées, de modernisation des lieuxculturels a été accompli plus régu-lièrement et accéléré depuis vingtans, on ne notait pas la même fé-brilité à bâtir. Le hardware était là,restait à imaginer le software.

A quelques encablures de l’an2000, les projets ne manquent pas,et on aura l’occasion d’y revenir. Leplus urgent semblait de régler lepoint de passage du 31 décembre.Un cahier de propositions a été éta-

bli par la Mission 2000 en France,présidée par Jean-Jacques Aillagon,également président du CentreGeorges-Pompidou, pour inciter lescommunes à imaginer des« portes » symboliques ou à mettreen valeur les monuments qu’ellespossèdent. A Paris, l’idée de« portes » sur les Champs-Elysées,annoncée au début de 1999, a étéconvertie en une succession degrandes roues dont la mise en spec-tacle est confiée à des scéno-graphes, plasticiens, photographes,musiciens et gens de théâtre.

Pourquoi des roues ? PatrickBouchain, l’architecte qui a avancél’idée, aujourd’hui directeur artis-tique de la manifestation, du projet,s’en explique : « Les portes, ce sontdes échafaudages à construire et quiressembleront toujours, quoi qu’onfasse, à des échafaudages. Les condi-

tions de sécurité pour tout ce qui estau-dessus du public sont dra-coniennes, c’est pourquoi nous avonsrenoncé aussi à installer des gruesqui auraient pu, en se rejoignant,former des portiques. Les chars, onl’a vu au moment du Mondial, nepeuvent pas avancer dans une foulecompacte. Quant à l’idée d’un défilé,elle suppose des barrières ; or le prin-cipe même de la fête est de sauter lesbarrières, d’investir l’espace. Saufquand c’est l’ordre qui circule, l’ar-mée le 14 Juillet. Donc il n’y aura pasde barrières, seulement des clôturesétanches délimitant les locaux tech-niques au pied de chaque roue. Et ungrand périmètre piétonnier, peut-êtrejusqu’à la Seine. » Les arguments enfaveur des roues de foire étaientautant techniques que symbo-liques.

Techniques, parce que ces enginssont conçus pour être montés etdémontés – en quelques jours, à untarif connu –, qu’elles sont déjàconstruites – une cinquantaine sontdisponibles en Europe –, et quepour la mobilité on « peut faireconfiance à des professionnels de lamobilité ».

Symboliques surtout, car lesroues, qu’elles tournent ou pas, ex-primeront le temps en mouvementet procureront une importante ani-

mation visuelle : « Même s’il ne s’ypassait rien, on sait qu’il y aura, cesoir-là, foule aux Champs-Elysées.Sur les 2,3 kilomètres qui séparentl’Etoile et la Concorde, le site, jardinet chaussées compris, peut contenirau maximum 1,3 million de per-sonnes. Un dimanche normal, surl’avenue, on en compte déjà 150 000environ. Il faut inciter cette foule à sedéplacer et lui donner à voir au-des-sus des têtes, même si tout le mondene peut pas s’approcher. » Des rouesplus petites serviront d’agents deliaison et inciteront à passer del’une à l’autre.

COUP D’ENVOI A LA TOUR EIFFELDepuis l’annonce du dispositif,

début mai, lors d’une conférencede presse de la ministre de laculture, Catherine Trautmann, quirecensait les initiatives concernantle monde de l’art, les projets sontentrés en phase de réalisation. Lesdossiers ont été précisés, soumispour avis aux commissions de sé-curité. Certains ont dû être écartés :le projet d’Alfredo Arias, qui voulaitaccrocher à sa roue un inventaireallégorique des maux de la planèteavant d’y mettre le feu comme onbrûle Carnaval, n’a pas passé larampe de la sécurité. Pas à cause del’incendie volontaire maîtrisé mais

à cause de l’effet de panique qu’ilpouvait provoquer. D’autresétaient trop chers, le budget moyende chaque spectacle tournant au-tour de 1,5 million de francs(225 000 ¤).

Onze équipes ont été retenues,des roues de foire repérées ont étéattribuées : elles portent des nomsde code, « Hollande », « Suède »,« Norvège »... et mesurent de 20 à30 mètres. Le travail peut commen-cer, la difficulté administrativeétant de concilier les procédures fi-nancières de la machine étatiqueavec un programme qui, sur àpeine quatre mois, ne peut souffriraucun retard. La pendule tourne.

Après la réunion à Matignon,rendez-vous est pris avec le mi-nistre de l’intérieur, Jean-PierreChevènement, pour le 13 sep-tembre. Patrick Bouchain n’est pasun inconnu pour l’ancien ministrede la défense puisque qu’il est leconcepteur de la tribune du 14 juil-let transférée place de la Concordeet qu’il fut l’ordonnateur de la Fêtede Valmy, « commémoration pardes intellectuels d’une bataille sansmorts, une bataille d’idées », aime-t-il rappeler.

Symbolique et sécurité, créationartistique et réalités techniquessont les deux contraintes d’un évé-

nement qui doit se jouer de l’éphé-mère, de la foule et d’un site urbainqui est loin d’être disponible entemps normal. Ce n’est ni le 14 Juil-let et ses traditions bien réglées, nila fête des Jeux olympiques d’Al-bertville avec un stade commethéâtre, ni une arène où l’on pour-rait limiter le nombre de specta-teurs. Enfin, si on le compare à ce-lui du Bicentenaire de 1789,organisé par Jean-Paul Goude avecune compagnie de production pri-vée, celle de Charles Gassot, le bud-get est largement inférieur et repré-

sente un total de 70 millions defrancs, taxes comprises (10,5 mil-lions d’euros).

« Liberté de parole » aux artisteset « autonomie technique (pas debogue chez nous, on marche au fuel,avec des groupes électrogènes) »,rappelle Patrick Bouchain, qui af-fiche, à cent vingt jours du rendez-vous, une confiance accordée à larencontre d’une population et d’unsite exceptionnel : « En bas, c’estla forêt, elle sera dans l’ombre, lagrande roue derrière l’Obélisquerestera faiblement illuminée, l’ave-nue un peu plus. » C’est la tour Eif-fel, où la Ville de Paris organise unbref et intense feu d’artifice, quidonnera, de loin, le signal de l’em-brasement.

M. Ch.

TROIS QUESTIONS A....

CATY AVRAMET PIERRE BERTHELOT

1 Vous êtes, à Marseille, lescréateurs et animateurs

d’une troupe de théâtre de rue,Generik Vapeur. Depuis quand ?

Nous sommes actifs en Pro-vence depuis 1984 et la troupe,une vingtaine de personnes, estinstallée à Marseille depuis 1986.Nous avons investi les anciensabattoirs et, depuis, d’autresnous ont rejoints. Pour nous, lethéâtre de rue, ce n’est pas unemode. On ne veut pas proposerquelque chose que les gens re-gardent sans rien dire. C’est unechorégraphie de la ville, dans sondécor, pour le voir autrement.On se bat pour le droit à la ville.

2 Vous avez une relation di-recte avec le monde mo-

derne, mais vous vous apprêtezà faire voyager une girafe deMarseille à Paris ?

Notre sous-titre, c’est « Traficd’acteurs et d’engins ». Nous ai-mons les voitures, les machines,mais nous les récupérons, les dé-tournons, nous sommes critiques

devant la technologie, mais nousla reprenons à notre compte.« La Girafe », notre spectacle iti-nérant qui part de Marseille le8 septembre et arrivera au parcde Saint-Cloud le 26 septembre,est une création inspirée par lacuriosité immense que suscita, enFrance, l’arrivée, en 1827, d’unegirafe offerte à Charles X parMuhammad-Ali (d’Egypte). Unenouveauté immense pourl’époque.

3 Quelle est votre approchedu thème an 2000 ?

Il y a d’abord une nouveautéphysique : à Montréal, à Lyon, àBéziers, à Groningen ou à Wei-mar, notre spectacle se déplacedans les rues. A Paris, c’est lafoule qui bougera. Ce que nousallons montrer, c’est commentfaire la roue devant l’avenir, le-ver cette crainte que les humainsont depuis toujours, devant letemps, arrêter de croire quec’était mieux avant et qu’aprèsce sera l’horreur. Il faut cesser deculpabiliser, aller vers l’universel,s’identifier à quelque chose deplus grand.

Propos recueillis par Michèle Champenois

« Endless», le projet d’Ange Leccia, mêle les images du siècle au mouvement de la roue.

ALA

IN D

ESW

AR

TE

La rencontre des artistes et de la rueAU SIGNAL lancé par la tour Eif-

fel lorsque son compte à rebours af-fichera « 000 », la mécanique de lu-mières et de sons mise en place surles Champs-Elysées se mettra enmouvement. De l’Etoile jusqu’à laConcorde (on « descend » l’ave-nue), les neuf « petites » roues(18 mètres de haut), fabriquées toutexprès et conçues par Yves Bernardet Michel Rose pour s’intercalerentre les onze grandes, s’allumerontsuccessivement, comme une mèchequi mettrait à feu l’ensemble du dis-positif. Puis chacune des grandessuivra son rythme, tournera ou pas,distribuant, de minuit à 1 h 30, saprovende d’idées, de figures etd’images.

Dans la foule, des milliers de bon-nets blancs, avec une pointe fluo-rescente, coifferont les têtes commedes lumignons : un minuscule tran-sistor diffusera « le son » de l’an2000, mis au point d’ici là par LouisDandrel et ses designers de son. Aupied de la grande roue où se joueraune musique inouïe, on entendra si-non la voix des anges, du moinscelle des planètes captée par le Ra-diotélescope de Nançay (Cher) etdiffusée par de grandes paraboles.

Le temps du montage aura par-fois été précédé de répétitions là où

sont les troupes, à Marseille (pourGenerik Vapeur, théâtre de rue) ouà Montbéliard. Au pays des usinesPeugeot, la compagnie des BainsDouches, dirigée par Claude Ac-quart, préparera dans ses ateliers,qui sont aussi des entreprises d’in-sertion, les éléments de sa roue :des maquettes de monuments dumonde, réalisées en bois brut de ré-cupération, qui s’accrocheront àl’intérieur de la roue dans un nuagede neige artificielle.

DE CHAPLIN À JACQUES TATIGens du cirque ou de télévision,

musiciens et acrobates, vidéastes oupaysagistes, photographes etpeintres... Réunis à Paris pour unejournée de travail et d’ajustementde leurs manigances spectaculaires,les équipes artistiques à qui sontconfiées les onze roues principalesmontraient la diversité de leurs ori-gines et de leurs activités.

Souvent, le métissage est aucœur du groupe : Fred Bendongué,chorégraphe et danseur, et AreskiHamitouche, percussionniste, et lacompagnie Azanie qu’ils ont fondéeen 1992, pratiquent au quotidien,avec cent cinquante danseurs etmusiciens, à Lyon, le croisementdes cultures traditionnelles avec les

pratiques nées de la rue, ou la réu-nion d’instruments d’originesd’Afrique, d’Orient ou du mondelatin.

Claude Krespin, figure du nou-veau cirque, qui a contribué au lan-cement du Centre national des artsdu cirque de Châlons-en-Cham-pagne jusqu’en 1989 pour rejoindreensuite le Cirque du soleil à Mon-tréal, puis fonder Perpendikularcréations, remplacera les nacellesde sa grande roue par des anneauxd’acrobates, sur une musique funk.Les comédiens de Generik Vapeur,avec Caty Avram et Pierre Berthe-lot, écriront l’histoire du siècle entableaux vivants avant de dresserun phare (tourné vers l’avenir).L’homme de la campagne, JacquesSimon, paysagiste, viendra de saBourgogne emprisonner la granderoue dans une immense résille decamouflage d’où s’échapperont deseffluves ruraux et un vol de co-lombes figuré par des ballonsblancs (les vraies dorment la nuit).

Plutôt engagé du côté des ma-chines, Gilles Rhode et sa compa-gnie Transe Express s’emparerontde plusieurs roues pour former unengrenage avec une autre placée àl’horizontale, et la grande garnie debidons frappés en cadence, image

des temps modernes de Chaplin àJacques Tati. Images, images. Cellesde Renaud Le Van Kim, réalisateurde télévision, seront portées dansdes nacelles, hommage au direct etau patrimoine télévisuel. Celles réu-nies par Ange Leccia, dans un tour-billon d’espoir de moments heu-reux alternant avec les témoignagesd’une histoire contemporaine quil’est moins, seront projetées sur unécran géant, tendu à l’intérieur de laroue, qui tournera, pourtant. Sontitre : « Endless ».

Aux quatre coins du monde, Cé-cile Proust, chorégraphe, et JacquesHoepffner, artiste multimédia, ontfilmé les mains des femmes, dont ilsferont une ronde infinie autour de laroue. Tandis que Jean-Luc Vilmouthouvre, ce lundi 6 septembre, le siteInternet (www.theworldwheel.com)où il espère recueillir, de partout, unflot de messages qu’il mettra enphrases lumineuses dans le ciel deParis, comme on accroche des vœuxdans les arbres en Extrême-Orient.Et c’est à Marin Kasimir que revien-dra, avec des caméras panora-miques de son invention, de fabri-quer le livre-dépliant qui portera latrace de toute l’aventure.

M. Ch.

MILLÉNAIRE Une maquette dusite où une succession de vingtroues-spectacles se mettront enmouvement de l’Etoile à la Concordele 31 décembre à minuit a été pré-

sentée, vendredi 3 septembre, à Lio-nel Jospin. Elles prendront la placedes « portes de l’an 2000 » d’abordenvisagées sur les Champs-Elysées,et dont l’installation est encouragée

dans toutes les communes deFrance. b PATRICK BOUCHAIN, archi-tecte et directeur artistique de la ma-nifestation, explique les raisons à lafois techniques et de sécurité qui ont

favorisé le choix des grandes roues.b LA MISE EN SPECTACLE a étéconfiée à des scénographes, plasti-ciens, photographes, musiciens etgens de théâtre. Onze équipes ont

été retenues et mêlent dans leursprojets la danse et l’image vidéo,toutes sortes de musiques et d’acro-baties pour un message de fraternitétourné vers l’espoir.

La parade du 31 décembre aux Champs-Elysées, une fête qui tourneA Paris, le passage à l’an 2000 sera notamment célébré par la mise en mouvement de grandes roues-spectacles confiées à des artistes, entre la place

de l’Etoile et la Concorde, au cœur d’un grand périmètre piétonnier. Rencontre avec Patrick Bouchain, directeur artistique de la manifestation


C U L T U R E LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 21

L’initiation de ChappieDans Sous le règne de Bone, ro-

man de Russell Banks (ActesSud, 1995), Chappie, le héros, estun adolescent américain à la dé-rive, échouant en Jamaïqueaprès s’être lié d’amitié avec unvieux rasta, saisonnier auxEtats-Unis, qui lui apprendl’existence de Jah et des rudi-ments de valeurs morales enroulant des joints. Sur les col-lines de la Jamaïque, son initia-tion mystique se fait sur fond deculture du cannabis à grandeéchelle et de la violence qui l’ac-compagne. Chappie apprendraque la vérité selon les rastas estune mosaïque où la seule certi-tude, droite comme le i de I(« je »), est que Dieu et soi nefont qu’un – I and I (« je et je »)désignant la communauté.

DÉPÊCHESa CINÉMA : le film Marcel andCo, réalisé par Arnaud Lada-gnous, devrait sortir, le 13 sep-tembre, uniquement au cinémaTNB de Rennes, n’ayant pas, jus-qu’à présent, trouvé de distribu-teur. Cette comédie noire, née dela volonté d’un groupe de techni-ciens et d’acteurs réunis dans l’as-sociation Les Films à Paulo, crééeà Rennes en 1994, a été produitegrâce à une souscription publique,au concours de nombreux parte-naires (institutions locales,commerçants et particuliers), et àbeaucoup de système D. La post-production a pu être réaliséegrâce à l’acquisition des droits dediffusion par TPS.a ART : deux nouveaux muséesdépartementaux, consacrés à lapréhistoire de la Corse-du-Sud,vont être construits, à Levie et àSartène, vient d’annoncer le pré-sident du conseil général de ce dé-partement, Marc Marcangeli. Lesétablissements auront chacun unesurface de 1 00 mètres carrés. L’in-vestissement, de 32 millions defrancs (4,88 millions d’euros) autotal, sera assuré pour un tiers parle conseil général et pour le restepar la région, l’Etat et l’Europe.Les travaux devraient s’engageravant la fin de 1999 pour s’acheverau printemps 2001.a AN 2000 : une centaine d’intel-lectuels et de scientifiques ontsigné un « Manifeste humaniste2000 » dédié à la pensée rationa-liste, rédigé par un philosopheaméricain Paul Kurtz, rédacteur enchef de la revue intellectuelle FreeInquiry, publiée par l’Académie in-ternationale d’humanisme. Ce do-cument sera publié dans le numé-ro d’automne de Free Inquiry. Aurang des signataires, originairesde vingt-cinq pays, figurent no-tamment les Prix Nobel françaisJean-Marie Lehn et portugais JoséSaramago, l’écrivain Arthur Clar-ke, l’historien français Jacques LeGoff, Jean-Pierre Changeux duCollège de France ou l’écrivainbangladeshie en exil Taslima Nas-reen. Paul Kurtz avait publié en1973 le « Manifeste huma-niste II », qui avait suscité un im-portant débat à l’époque.a ROCK : la société phonogra-phique Arista, l’un des labels dela multinationale allemande BMG,vient d’annoncer qu’elle distribue-rait, début novembre, le nouvelalbum de The Artist, l’un desnoms du chanteur et guitaristePrince. Le disque devrait s’intitu-ler Rave Un2 The Joy Fantastic.Cette annonce fait suite à la paru-tion, à la fin du mois d’août, d’unalbum d’archives de Prince, TheVault, par la major américaineWarner Bros.

Marie-Paule Nègre, photographe

« Au début, je croyaisque les photos pouvaientservir à quelque chose »

Les Ulis, 1991. Pendant dix ans, Marie-Paule Nègre a photographié la pauvreté en France.

MA

RIE

-PA

ULE

NÈG

RE/

MÉT

IS

Leonard Percival Howell, fondateur du rastafarismeON DEVAIT déjà à la journaliste

Hélène Lee la traduction en fran-çais de Bob Marley, biographie dueà Stephen Davis. Dans Le PremierRasta, elle s’attache à la vie de Leo-

nard PercivalHowell (1898-1981), le fonda-teur du rastafa-risme, à l’uni-vers de la sectedes howellistes,initiateurs de ladoctrine rasta-

farie, et évoque l’importance, no-tamment musicale, de l’ordre desnyabinghis, branche dissidente etradicale des howellistes,dont la de-vise semble être « Mort aux oppres-seurs blancs et à leurs alliés noirs »,ces nyabinghis, liés d’amitié avecles tambourinaires du burru, ryth-mique initiatique proche de la tra-dition africaine.

Dans les années 50, Watto King,l’un des grands batteurs burrus, quiporte des dread-locks et médite enfumant, s’installe dans le ghetto deTrench Town. Un gamin du ghetto,Count Ossie, forme le Mystic Reve-lation of Rastafari (Reggae Rootschez Island). Les jeunes jouent dusaxophone et du jazz. De ces ren-contres naîtront le ska, puis le reg-gae, dont la figure emblématique,Bob Marley, meurt en 1981, lamême année que Leonard PercivalHowell.

Le livre d’Hélène Lee s’arrête làoù commence le film culte du reg-gae, The Harder They Come, de Per-ry Henzell (1972), au scénario inspi-ré de la vie d’Ivan Rhying, banditau grand cœur du ghetto de King-ston abattu par la police en 1948.Ce film, dont le reggaeman JimmyCliff joue le rôle principal, montreles producteurs musicaux véreux,les flics pourris, les mafieux du jeu,les traficoteurs et le petit peuple dela Jamaïque qui vivaient à Kingstonquand Peter Tosh achevait StandUp For Your Rights pour les Wailers,le groupe qu’il avait fondé avecBob Marley et Bunny Livingstone.

Dans Sous le règne de Bone (éd.

Actes Sud, « Babel », 1996, 57 F,[8,69 ¤]), l’écrivain Russel Banksn’est pas éloigné des bases histo-riques du rastafarisme, religion pla-nétaire par la grâce du reggae. Peuou mal connue est la doctrine quisous-tend la reggae attitude, celle-làmême qui fait des ravages enFrance depuis quelques mois – suc-cès de Pierpoljack, de Tryo, reven-dication du joint comme élémentde concert : le reggae véhicule unesprit de résistance, une volonté devaincre la peur qui paralyse lesfaibles. Le rastafarisme commenceavec Marcus Garvey, Jamaïcain né

en 1887, et fondateur, aux Etats-Unis, de l’Universal Negro Improv-ment Association (Unia), organisa-tion dédiée à la reconquête de lafierté noire. L’Unia compte au dé-but des années 20 plus de cinq mil-lions d’adhérents, publie un jour-nal, Negro World, et possède unecompagnie de navigation, la BlackStar Line. En 1922, Marcus Garveyest expulsé vers la Jamaïque. « C’estprécisément, écrit Hélène Lee, à

cette époque qu’en Jamaïque germel’idée du Messie noir. Garvey a négli-gé les aspirations spirituelles de sonpeuple. » Leonard Percival Howell(1898-1981) saisit la perche. Drôlede bonhomme : cuisinier dans lamarine américaine, il part pour Pa-nama, en 1912 ; on le retrouve pro-priétaire d’un salon de thé à Har-lem, en 1929. S’agit-il d’un ganjapad, se demande Hélène Lee, « l’undes cinq cents points de vente de ma-rijuana dont la police fait état dansun rapport de l’époque » ? Howellétait-il obeahman – serviteur del’obeah, le vaudou jamaïcain – oul’un de ces guérisseurs-charlatansqui écoulaient du « gingembre ja-maïcain », une mixture frelatée etparalysante ? En 1932, il est, lui aus-si, expulsé.

L’HERBE SACRÉEA Kingston, il découvre un mou-

vement éthiopaniste né à Harlem,alors en plein essor – juifs et Afro-Américains s’y côtoient. En 1930, leras Tafari Makonnen devient em-pereur sous le nom d’Hailé Sélas-sié. Partout, l’Ethiopie et son roinègre, « lumière du monde, lionconquérant de la tribu de Judas »,fascinent. Son nom grec, aethiops(« le pays des visages brûlés ») dé-signe l’Afrique dans la Bible, unbest-seller chez le peuple pauvre deJamaïque qui voit en l’Ethiopie unparadis perdu. Dans la Jamaïquedes années 30, la récession, lesémeutes favorisent l’émergenced’églises parachrétiennes, afro-pro-testantes. Marcus Garvey s’enécarte, part en Grande-Bretagne.D’autres en font leurs choux gras.

Howell prêche la fierté noire,vend 1 shilling pièce les photos duras Tafari (des économies, dit-il,pour le retour en Afrique). Il in-vente un mélange de foi bigarréed’insolence et de populisme. Il estemprisonné, envoyé en hôpitalpsychiatrique. En 1939, il fonde lePinnacle, la première communautérasta. Installés dans les collines, leshowellistes cultivent « l’herbe sa-crée » – le cannabis. Leur rapport

avec les autorités et l’establishmentde la colonie anglaise sont chao-tiques. En 1941, la police dévaste lePinnacle. Elle le rase en 1954, puisen 1958.

Homme à femmes, ne dédai-gnant ni l’argent ni la démagogie,Leonard Howell entretenait desrapports étroits avec le Jamaïca La-bour Party (JLP) d’Alexander Bus-tamante, un ancien syndicaliste quisera élu chief minister (sans pou-voir) en 1944 et deviendra le pre-mier ministre de la Jamaïque indé-pendante, en 1962. « Dans lesannées 30, explique à Hélène LeeMortimer Planno, figure historiquede la culture rasta, la ganja n’étaitpas encore hors la loi. [Aprèsguerre] les Britanniques avaientmême recommandé à la Guyane bri-tannique d’en faire pousser pourpayer ses dettes au FMI. Ce n’estqu’en 1953 que Churchill... a décidéde mettre un terme au business del’herbe. » En 1953, éclate en Angle-terre le scandale Profumo, affairede corruption et d’espionnage, à la-quelle était mêlée un petit voyoujamaïcain, Lucky Gordon. Le net-toyage moral devient nécessité po-litique.

En mai 1954, la récolte de ganjas’annonce exceptionnelle au Pin-nacle. L’herbe est devenue l’or de laJamaïque. Les planteurs sont leshowellistes rastas, les intermé-diaires sont indiens, les bénéfi-ciaires sont haut placés. La policebrûle neuf mille pieds de cannabis,saisit 8 tonnes d’herbe et des mil-liers de livres sterling. Mais l’île estirrémédiablement tombée auxmains des gunmen, et les ghettoss’offrent un avenir radieux sur fondde ska et de musique américainediffusés depuis les Etats-Unis parles radios. Bob Marley meurt en1981. Peter Tosh est assassiné en1987. Le reggae a forgé ses mythes.

Véronique Mortaigne

. Le Premier Rasta, d’Hélène Lee.Flammarion, « Etonnants voya-geurs », 368 p., 120 F, 18 ¤.

PERPIGNANde notre envoyé spécial

Pendant dix ans, Marie-PauleNègre a photographié la nouvellepauvreté en France. Elle présenteun extrait de ce travail à l’AncienneUniversité de Perpignan, dans lecadre du festival Visa pour l’image.« Maintenant, c’est fini », lâche-t-elle, comme pour se persuaderqu’elle a bouclé un long voyage quil’a menée dans une dizaine de villesde France. Lauréate du prix Niepceen 1995, elle est la seule, parmi lestrente-quatre exposants de Perpi-gnan, à montrer la France contem-poraine. Il est aussi rare qu’un pho-tographe passe autant de tempssur un sujet. Elle s’explique.

« Comment avez-vous étéamenée à photographier pen-dant dix ans la pauvreté enFrance ?

– Tout est parti d’une commandedu Secours populaire, en 1988.C’était un sujet lourd, qui fait peur.C’était aussi éprouvant. Il m’a fallutrouver des financements. On neparlait pas encore des nouveauxpauvres. Ce ne sont pas des SDFmais des familles qui ont basculé àcause du chômage. J’ai photogra-phié un homme de trente-sept ansqui en paraît soixante. Il est restédix-sept ans dans la même entre-prise. Il a appris son licenciementpar courrier, sans qu’on le lui dise,alors qu’il connaissait tout lemonde. Il ne s’en est pas remis et asuivi un traitement psychiatrique.

» La plupart des gens photogra-phiés ont pour ressources le RMI etles allocations familiales. J’ai étéfrappé par le nombre de famillesnombreuses, de six à huit enfants.Ce sont des familles souvent re-composées, ou alors des mères cé-libataires. Le rythme des enfants– école, repas, coucher – estl’unique chose qui les fait tenir. Lesannées passant, j’ai voulu voir cequ’ils étaient devenus. Ce fut unelongue enquête. La plupart n’ontpas changé de statut. Rares sontceux qui vont un peu mieux.

– Leur rapport à l’image a-t-ilchangé en dix ans ?

– En 1988, ils voulaient absolu-ment que je témoigne de leur vie.Ils parlaient pendant des heurespour retrouver une identité. Ceuxque j’ai retrouvé sept ans aprèsmanifestaient une défiance parrapport à l’image à cause de la mé-diatisation des « nouveauxpauvres », par la télévision notam-ment. Ils me demandaient à quoiça sert.

– Vous aussi avez évolué ? – Au début, je croyais que les

photos pouvaient servir à quelquechose. Maintenant, je ne sais plus.Je me demande même comment ilspeuvent supporter qu’on vive aveceux pour les photographier.Qu’ont-ils à y gagner ? Une ren-contre. Je n’ai plus la prétention depenser que leur situation s’amé-liore parce qu’on s’intéresse à eux.Il faudrait que les pouvoirs publics

s’emparent des images pour agir. Jene sens pas cette volonté dans laFrance d’aujourd’hui. La pauvretéest réduite à un phénomène sai-sonnier.

– Comment alors pouvez-vousjustifier votre présence ?

– Je pense à cette formule cé-lèbre entendue dans une galeriedevant une photo de Manuel Alva-rez Bravo qui représente un mortau sol dans son sang : « Ho ! Quellebelle gamme de gris ! » La réponsetient dans le regard. Je n’ai pasvoulu suivre la journée d’un exclu,insister sur son cadre de vie misé-rable ni raconter une histoire pourfinir en disant : « Regardez cespauvres ! » C’est un travail plusabstrait sur la psychologie de cespersonnes, leur force intérieurepour s’en sortir. Leur situation estbien pire que ce que je montre.

C’est une des ambiguïtés de la pho-tographie.

– On est frappé devant lenombre d’images qui montrentdes gestes de solidarité.

– Ils se touchent beaucoup, s’em-brassent, se prennent dans les bras.J’ai surtout senti cette solidaritédans le Nord : on reste en famille,on se maintient, on ne tombe pasdans la marginalité. La traditionouvrière des mineurs y est pourbeaucoup. J’ai fait une exposition àDouchy-les-Mines. Les trente per-sonnes que j’avais photographiéesdans la région sont venues. J’étaisdans l’inconnu. Ils m’ont dit qu’ilsse trouvaient beaux.

– Comment avez-vous décidéd’arrêter ce sujet ?

– A la fin, je n’en pouvais plus.J’avais l’impression de me répéter,de toujours composer mon image

de la même façon. C’est un danger.J’ai retenu 150 photos qui serontréunies dans un livre avec un textede Jean Vautrin. Le livre est le sup-port le plus honnête pour les gensphotographiés, celui que jecontrôle le mieux et une façon deboucler la boucle.

– Il y a aujourd’hui plus d’ar-tistes qui traitent par l’image dessujets sociaux que des reporters.

– C’est vrai. En dix ans, j’ai vu ar-river des jeunes qui s’emparent desujets sociaux, souvent bien, et, àcôté, le phénomène social dans lesgaleries qui vient notamment desécoles d’art. Je ne comprends pasce clivage.

– Qu’allez-vous faire mainte-nant ?

– Aller voir ailleurs. J’entreprendsun sujet sur la jeunesse dorée enFrance, avec l’aide du ministère dela culture. Ça va me faire du bien.

Propos recueillis par Michel Guerrin

. Visa pour l’image, Ancienne Uni-versité, 1, rue de l’Université, 66000Perpignan. Entrée libre. Tél. : 04-68-66-18-00. Jusqu’au 12 septembre. . Le site Web du Monde– www.lemonde.fr – propose sousforme de diaporamas animés etcommentés par leurs auteurs unesélection des expositions présen-tées à Perpignan. Les photo-graphes ainsi présentés sont LetiziaBattalia, Göksin Sipahioglu, Chris-tian Simonpietri, Benoît Gysem-bergh, Paolo Pellegrin, Grazia Neri,Philip Blenkinsop et Marie-PauleNègre.


22 / LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 C U L T U R E

TROIS QUESTIONS À...

CLAIRE DENIS

1D’où est né Beau Travail ? De la rencontre entre une

commande et un désir. Lacommande émanait de Pierre Cheva-lier, responsable de la fiction à Arte,pour une série conçue par PatrickGrandperret qui, sous le titre de« Terres étrangères », devait ra-conter des histoires de Français àl’étranger. Le désir était de transpo-ser à l’écran l’émotion éprouvée enlisant un poème de Herman Melville,Marche de nuit (qui figure dans sesPoèmes divers, Gallimard). J’ai imagi-né ce scénario à partir de l’histoirede Billy Budd, également de Mel-ville, mais en abordant l’histoire dupoint de vue du « méchant », Clag-gart, devenu dans mon film le sous-officier Gallou. Avec Jean-Paul Far-geau, nous avons écrit Les Carnets deGallou en guise de scénario.

2On sait depuis Chocolat, votrepremier film, que vous avez

grandi en Afrique, mais pourquoiDjibouti ?

J’y ai passé une partie de mon en-fance, j’en ai gardé le souvenir d’unlieu à part, différent du reste del’Afrique. Et la Légion est à Djibouti.Tout le monde me déconseillait d’al-ler tourner là-bas, à cause du climat,à cause du manque d’infrastructures,à cause de la population, à cause del’armée française, et finalement àcause du conflit entre l’Erythrée etl’Ethiopie. La Légion n’a pas aidé, surplace, il y avait une hostilité alimen-tée par des rumeurs – on a même ditqu’on tournait un porno –, mais fi-nalement tout s’est bien passé.

3Comment avez-vous travaillé ?Il a fallu trois ans avant de pou-

voir faire le film. En attendant, je l’aipréparé avec le chorégraphe Bernar-do Montet [actuellement en rési-dence au Quartz, à Brest], ensemblenous avons recruté les quinzemembres du peloton, et nous avonscommencé à répéter sans savoir sinous pourrions partir. Un mois et de-mi d’entraînement quotidien a sou-dé le groupe de manière extraordi-naire, au point que sur place, malgréla pénurie – et le ramadan quicommençait quand nous sommes ar-rivés –, rien ne pouvait nous arrêter.

Propos recueillis parJean-Michel Frodon

SORTIR

PARIS

Piratage 4C’est la rentrée au Batofar, avecun festival gratuit sur le quai, danset sur le fier vaisseau rouge feu oùles musiques électroniques ontdroit de cité. Les ambiancessonores et visuelles (vidéo) ont étéprogrammées par Peyotl, DJ Alixsera présent, la CompagnieRetouramont présentera desdanses-escalades sur le bâtiment,John Zerand, Big Delay et MathieuMalon joueront en direct,Automat et Manu Larsen mêlerontmusiques et sons.Batofar, face au 11, quaiFrançois-Mauriac, Paris 13e.Mo Bibliothèque-François-Mitterrand.Le 5 septembre, à partir de 17 heures.Tél. : 01-56-29-10-00.Alain Jean-Marie TrioIl faut aller écouter, regarder aussi,le pianiste le plus discrètementélégant du jazz « classique », AlainJean-Marie, en club. Au plus prèsde l’homme et de sa musique,quand se mêlent une immenseconnaissance des standards et destraces des airs et des rythmes desAntilles (il est né à Pointe-à-Pitre,Guadeloupe). Avec lui le

contrebassiste Jean Bardy et lebatteur Oliver Johnson.Au Duc des Lombards, 42, rue desLombards, Paris 1er. Mo Châtelet. Le 4 septembre, à 22 h 30. Tél. :01-42-33-22-88. 80 F.Festival d’Ile-de-FranceLe Festival d’Ile-de-France estidéal pour lemélomane-randonneur : huitdépartements, une myriade delieux dont certains inconnus, où sedonnent les spectacles de cettejolie programmation. Le thème,« La différence » (entre autresaxes, une très classiqueconfrontation Orient-Occident),est un rien rebattu mais donnel’occasion de découvrir desavoureux programmes, dont lanouvelle série, « Factory »,consacrée aux musiques nouvelleset inclassables. Les Parisiens nesouhaitant pas franchir la grandecouronne iront au café LaMaroquinerie, dans le20e arrondissement, pour desdiscussions avec les musiciens etles organisateurs du festival. Auchoix : thé à la menthe ou anisette.Festival d’Ile-de-France. Du5 septembre au 17 octobre.Renseignements : 01-44-84-28-50.

GUIDE

REPRISES CINÉMA

Mourir à trente ansde Romain Goupil. Français, 1982, noiret blanc (1 h 35).Diagonal Europa (ex-Europa Pan-théon), Paris 5e (01-43-54-15-04).Du rififi chez les hommesde Jules Dassin, avec Jean Servais, CarlMöhner, Robert Manuel. Français,1954, noir et blanc (1 h 56).Reflet Médicis, salle Louis-Jouvet, Paris5e (01-43-54-42-34).Le Procès d’Orson Welles, avec Anthony Perkins,Jeanne Moreau, Romy Schneider. Fran-co-italo-allemand, 1962, noir et blanc(2 h).Reflet Médicis, salle Louis-Jouvet, Paris5e (01-43-54-42-34).Le Malinde John Huston, avec Brad Dourif, NedBeatty, Harry Dean Stanton. Améri-cain, 1979 (1 h 50).Reflet Médicis III, Paris 5e (01-43-54-42-34).Il pleut sur Santiago de Helvio Soto, avec Jean-Louis Trinti-gnant, Annie Girardot, Marthe Keller.Français, 1975 (1 h 49).Le Quartier latin, Paris 5e (01-43-26-84-65).

FESTIVALS CINÉMA

Cary GrantLa Mort aux trousses (Alfred Hitch-cock, 1959) : le 4, à 19 h, 21 h 30 ; Opé-ration jupons (Blake Edwards, 1959) :le 5, à 14 h, 16 h 30, 19 h, 21 h 30 ; Ail-leurs l’herbe est plus verte (Stanley Do-nen, 1961) : le 6, à 14 h, 16 h, 18 h, 20 h,22 h.Action Ecoles, 23, rue des Ecoles, Paris5e. Mo Maubert-Mutualité. Tél. : 01-43-29-79-89.Fritz LangLe Secret derrière la porte (1948) : le 4,à 18 h, 20 h, 22 h ; L’InvraisemblableVérité (1956) : le 5, à 14 h, 16 h, 18 h,20 h, 22 h ; La Femme au portrait(1944) : le 6, à 14 h, 16 h, 18 h, 20 h,22 h.Action Christine, 4, rue Christine, Paris6e. Mo Odéon. Tél. : 01-43-29-11-30.Les grandes reprises de l’étéUn homme est passé (John Sturges,1955) : le 4, à 18 h, 20 h, 22 h ; Bonnieand Clyde (Arthur Penn, 1967) : le 5, à14 h, 16 h, 18 h, 20 h, 22 h ; Rashomon(Akira Kurosawa, 1950) : le 6, à 14 h,16 h, 18 h, 20 h, 22 h.Mac-Mahon, 5, avenue Mac-Mahon,Paris 17e. Mo Etoile. Tél. : 01-43-80-24-81.Grands classiques sur grand écranQuand la ville dort (John Huston,1950) : le 4, à 18 h, 20 h, 22 h ; L’Hon-neur des Prizzi (John Huston, 1985) : le5, à 14 h, 16 h 30, 19 h, 21 h 30 ; LesGens de Dublin (John Huston, 1987) : le6, à 14 h, 16 h, 18 h, 20 h, 22 .Grand Action, 5, rue des Ecoles, Paris5e. Mo Cardinal-Lemoine. Tél. : 01-43-29-44-40.Stanley KubrickLolita (1962) : le 4, à 19 h 30 ; le 6, à14 h, 16 h 45, 19 h 30 ; Les Sentiers de lagloire (1957) : le 4, à 22 h 15, le 5, à14 h 15, 16 h 15, 18 h 15, 20 h 15,22 h 15.Le Champo-Espace Jacques-Tati, 51,rue des Ecoles, Paris 5e. Mo Maubert-Mutualité. Tél. : 01-43-54-51-60.Pedro AlmodovarQu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?(1984) : le 4, à 20 h ; Labyrinthe despassions (1982) : le 4, à 18 h, 22 h ;Femmes au bord de la crise de nerfs(1988) : le 5, à 18 h, 22 h ; Matador(1986) : le 5, à 12 h, 14 h, 16 h, 20 h .Le Champo-Espace Jacques-Tati, 51,rue des Ecoles, Paris 5e. Mo Maubert-Mutualité. Tél. : 01-43-54-51-60.Polars et suspense au Quartier latinTaxi Driver (Martin Scorsese, 1976) : le4, à 21 h 45 ; Agent X 27 (Josefvon Sternberg, 1931) : le 5, à 22 h 15.Le Quartier latin, 9, rue Champollion,Paris 5e. Mo Odéon. Tél. : 01-43-26-84-65.

TROUVER SON FILMTous les films Paris et régions sur le Mi-nitel, 3615 LEMONDE ou tél. : 08-36-68-03-78 (2,23 F/min).

ENTRÉES IMMÉDIATESLe Kiosque Théâtre : les places du jourvendues à moitié prix (+ 16 F decommission par place). Place de la Ma-deleine et parvis de la gare Montpar-nasse. De 12 h 30 à 20 heures, du mardiau samedi ; de 12 h 30 à 16 heures, ledimanche.Artificesavec Jan Madd, Chantal Saint-Jean,Gladwys Daverat, Gigi Martial et LouisInacio.Métamorphosis, face au 55, quai de laTournelle, Paris 6e. Mo Maubert-Mu-tualité. A partir du 4 septembre. Dumercredi au samedi, le mardi, à21 h 30 ; le dimanche, à 15 heures. Tél. :01-45-84-10-11. 50 F. Jusqu’au 5 octo-bre. Académie de l’île Saint-LouisŒuvres de Vivaldi. Ryland Angel(haute-contre).Eglise Saint-Louis-en-l’Ile, 19, rue Saint-Louis-en-l’Ile, Paris 4e. Mo Pont-Marie.Le 4, à 20 h 45 ; le 5, à 17 heures. Tél. :01-43-55-47-09. De 75 F à 120 F.Alceo Passeo (piano).Œuvres de Liszt. Chopin.Eglise Saint-Merri, 76, rue de la Verre-rie, Paris 4e. Mo Hôtel-de-Ville. Le 4, à21 heures. Entrée libre.Nadine et Leslie Wright (piano).Bach : Sonate pour piano à quatremains. Schubert : Fantaisie. Brahms :Danses hongroises.Sceaux (92). Orangerie, parc deSceaux. Mo Bourg-la-Reine. Le 4, à17 h 30. Tél. : 01-46-60-07-79. De 100 Fà 140 F.Ensemble instrumental Jean-WalterAudoliBach : Concerto pour trois violons etorchestre. Françaix : Les InestimablesChroniques du bon géant Gargantuade Rabelais.Parc floral de Paris (bois de Vincennes),bois de Vincennes, Paris 12e. Mo Châ-teau-de-Vincennes. Le 5, à 16 h 30.Tél. : 01-43-43-92-95. Entrée libre.Juliette Grellety-Bosviel (orgue).Œuvres de Bach, Vivaldi, Boely, Clé-rambault, Duruflé, Messiaen.Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière,47, boulevard de l’Hôpital, Paris 13e.Mo Saint-Marcel. Le 5, à 16 h 30. Tél. :01-42-16-04-24. Entrée libre.Frans Brekelmans (guitare).Œuvres de Bach, Haydn, Paganini, Tar-rega, Llobet.Eglise américaine de Paris, 65, quaid’Orsay, Paris 7e. Mo Invalides. Le 5, à18 heures. Tél. : 01-40-62-05-00. Entréelibre.Orchestre symphonique françaisŒuvres de Vivaldi, Bach, Schubert,Gounod. Paul Rouger (violon).Sainte-Chapelle, 4, boulevard du Pa-lais, Paris 1er. Mo Cité. Les 5, 6, 7 et 8, à19 h 15 et 21 heures. Tél. : 01-42-77-65-65. De 100 F à 150 F.Quatuor ParisiiSchubert : Quatuor à cordes D 804« Rosamunde ». Webern : Mouve-ments pour quatuor à cordes op. 5.Franck : Quintette pour piano etcordes. Claire Désert (piano).Sceaux (92). Orangerie, parc deSceaux. Mo Bourg-la-Reine. Le 5, à17 h 30. Tél. : 01-46-60-07-79. De 100 Fà 140 F.

PATH

É TÉ

LÉV

ISIO

N

« Beau travail », de Claire Denis, filmé à Djibouti. Une tragédie du pouvoir et de l’obéissance.

Deux filmsmétéoritesilluminentla Mostra« Veines illusions » de KyochiKurosawa et « Beau travail »de Claire Denis

VENISEde notre envoyé spécial

Hormis Eyes Wide Shut, l’œuvreultime de Stanley Kubrick, projetéle 1er septembre en ouverture de ce56e Festival de Venise, deux filmsont marqué le début de la Mostra.Deux films ovnis, improbables,deux films présentés dans des sec-tions parallèles mais surclassant lespremiers concurrents de la compé-tition officielle. Ces deux météo-rites rayonnant d’une énergie ciné-matographique exceptionnelle ontilluminé les premiers jours d’unemanifestation par ailleurs plusconviviale et mieux organisée queles années précédentes.

Par ordre de présentation au Fes-tival, voici d’abord Vaine Illusion, deKyochi Kurosawa. Depuis Cure, en1997, on avait repéré ce cinéaste ar-borant crânement le patronyme leplus célèbre de sa corporation sansparaître douter de lui adjoindre unnouveau prénom. Réalisant à toutevitesse un nombre de films impres-sionnant – une bonne vingtaine àce jour –, cet auteur, présent àCannes en mai avec le très beauCharisma, est à Venise avec unenouvelle réalisation, magnifique.Dans Vaine Illusion, une caméradont l’apparent somnambulismerecèle des trésors d’attention et desensibilité accompagne la dérivemi-rêvée mi-réelle de quelquesjeunes gens.

Aux confins du naturalisme et dela fantasmagorie, Kyochi Kurosawaconstruit un espace poétique char-gé d’un impressionnant magné-

tisme. Tout le film semble bâti surune faille d’où émane une hypnosetour à tour burlesque, terrifiante etmélancolique, qui est l’âme mêmede l’adolescence enfin saisie sanspathos ni discours. La beauté radi-cale de ce film réfractaire à tout lebaratin socio-psycho-sentimentalo-générationnel est une exemplaireproposition de cinéma. Presque unmanifeste, si un manifeste peut êtreà ce point dépourvu de rhétorique.Il faudra guetter l’hommage que leFestival d’automne en France ren-dra en novembre à cet auteur,étape d’une reconnaissance inter-nationale qui ne peut aller qu’ens’amplifiant.

SURCHAUFFE PHYSIQUE Ensuite, aussi différent que pos-

sible du précédent et d’une splen-deur évidente, Beau Travail, le nou-veau film de Claire Denis. Laréalisatrice de J’ai pas sommeil estallée filmer à Djibouti cette tragé-die du pouvoir et de l’obéissance,dans la splendeur du désert et lemystère obscur des ruelles, dans lagloire troublante des corpsd’hommes en surchauffe d’exercicephysique pour exorciser des dé-mons que la logique de ce « corps »– la Légion étrangère – admet de nejamais nommer. Pourvu qu’onserve. C’est un ballet aux frontières

de l’abstraction qu’organise la miseen scène, selon les lignes de forcedessinées par trois regards, incar-nés par trois comédiens magiques,le sous-off joué par Denis Lavant,le simple bidasse Grégoire Colin,l’officier supérieur Michel Subor– qui fut il y a trente-huit ans le Pe-tit Soldat de Jean-Luc Godard. Pro-duit par Arte (c’est-à-dire grâce àl’indispensable Pierre Chevalier), cefilm-météorite, riche d’incroyablestrésors de sensualité, d’humanité etde beauté, sortira en salles début2000 en même temps qu’il sera dif-fusé à la télévision.

Jouant dans une catégoriemoindre, c’est encore un film inscritdans une compétition parallèle quiaura également retenu l’attentionen ce début de Mostra. Ne serait-ceque pour la place unique qu’il ac-corde à un acteur, Being John Mal-kovich fait date : il est sans exemplequ’une vedette fasse ainsi don deson corps à la fiction, et avec luiprête, tout narcissisme avoué, saréputation au véritable carnaval au-quel le film se livre à son endroit.

Mais Malkovich est, si l’on peutdire, une star d’exception, grand ac-teur disponible aux expériences li-mites et à la perpétuelle remise encause de son statut. Dans sonpropre rôle, il devient le terraind’aventure d’une rivalité amou-

reuse entre un homme et deuxfemmes, au fil d’un conte fantas-tique qui ne parvient pas à tirercomplètement parti de l’originalitéde son idée de départ (un sortilègepermet à des quidams d’habitertemporairement le corps d’une ve-dette) mais n’en reste pas moinsd’une joyeuse vitalité – grâce égale-ment à la présence au générique deCameron Diaz, John Cusak et Ca-therine Keener.

Parmi les films d’une compétitioncommencée en mineur, on passeracharitablement sur le misérabilismeemprunté de Nordrand, de l’Autri-chienne Barbara Albert, mais on nepeut omettre Une liaison pornogra-phique, du Belge Frédéric Fonteyne,puisque le film sort en France ce sa-medi 4 septembre. Plus mémorableest le film de Jerzy Stuhr Une se-maine dans la vie d’un homme, pa-rabole sur l’état contemporain de laPologne qui reprend, avec davan-tage d’inquiétude et de sens de lacomplexité, le regard moral d’unKieslowski. Ces tribulations d’unprocureur catholique supposé in-carnation du bon droit que les aléascontradictoires de la vie vient sansarrêt perturber pose avec justesse,sinon avec légèreté, une série debonnes questions.

J.-M. F.


R A D I O - T É L É V I S I O N LE MONDE / DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999 / 23

SAMEDI 4 SEPTEMBRE

DIMANCHE 5 SEPTEMBRE

FILMS15.00 Tirez sur le pianiste a a a

François Truffaut (France, 1960,N., 80 min) &. Cinétoile

18.00 La Grande Frousse aJean-Pierre Mocky.Avec Bourvil, Jean Poiret (France,1964, N., 90 min) &. Cinétoile

21.15 Les Barbouzes a aGeorges Lautner (France, 1964,version colorisée, 115 min) &. TSR

23.00 Le Champion a aMark Robson (Etats-Unis, 1949, N.,v.o., 100 min) &. Ciné Classics

23.00 Racket aJohn MacKenzie (Grande-Bretagne,1980, 115 min) !. Cinétoile

23.00 Le Mystère Andromède aRobert Wise (Etats-Unis, 1971,v.o., 130 min) &. Ciné Cinémas 3

23.00 Rien à perdre aSteve Oedekerk (Etats-Unis, 1997,95 min) &. Canal + Vert

23.05 Rock a aMichael Bay (Etats-Unis, 1995,110 min) ?. Cinéstar 1

0.30 Quand j’avais cinq ans,je m’ai tué aJean-Claude Sussfeld (France,1993, 100 min) &. Ciné Cinémas 2

0.35 Mad City aConstantin Costa-Gavras (Etats-Unis,1998, 115 min) %. Canal + Vert

0.40 Les Scélérats aRobert Hossein (France, 1960,N., 95 min) &. Ciné Classics

0.50 La Créature du marais aWes Craven (EU, 1982, 90 min) &. TSR

1.55 Le Dernier des géants a aDon Siegel (Etats-Unis, 1976,v.o., 100 min) &. Ciné Cinémas 1

2.10 Search and Destroy aDavid Salle (Etats-Unis, 1995,90 min) %. Ciné Cinémas 2

2.15 Vous ne l’emporterezpas avec vous a aFrank Capra (Etats-Unis, 1938, N.,v.o., 125 min) &. Ciné Classics

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

FILMS16.55 Vous ne l’emporterez

pas avec vous a aFrank Capra (Etats-Unis, 1938,N., v.o., 120 min) &. Ciné Classics

18.15 La Gloire de mon père a aYves Robert (France, 1990,105 min) &. Cinéstar 1

18.45 Astérix et la surprise de César a aPaul et Gaëtan Brizzi (France, 1985,animation, 75 min) &. Canal + Vert

20.30 Le Champion a aMark Robson (Etats-Unis, 1949, N.,v.o., 100 min) &. Ciné Classics

20.30 Une nouvelle vie a aOlivier Assayas (France, 1993,95 min) &. Cinéstar 1

20.40 Bronco Billy a aClint Eastwood (Etats-Unis, 1979,120 min) &. RTL 9

20.45 Harold et Maude a aHal Ashby (Etats-Unis,1971, 90 min) &. Arte

20.45 Le Rideau déchiré a aAlfred Hitchcock (Etats-Unis, 1966,125 min) &. 13ème Rue

21.00 Frantic a aRoman Polanski. Avec HarrisonFord, Emmanuelle Seigner (EU, 1987,v.o., 115 min) &. Paris Première

21.00 Le Romande Marguerite Gautier a a aGeorge Cukor (Etats-Unis, 1936,N., 110 min) &. Cinétoile

22.05 Dernières heures à Denver a aGary Fleder (Etats-Unis,1995, 95 min) !. Cinéstar 1

22.10 L’Eventailde Lady Windermere a aOtto Preminger (Etats-Unis, 1949,N., v.o., 85 min) &. Ciné Classics

22.30 Dead Man a aJim Jarmusch (Etats-Unis, 1995,N., 120 min) %. Cinéfaz

22.50 Une corde, un colt a aRobert Hossein (France - Italie,1968, 85 min) &. Cinétoile

23.35 Sssnake aBernard L. Kowalski (Etats-Unis,1973, 105 min) &. 13ème Rue

23.40 Portrait de femme a aJane Campion (Grande-Bretagne,1996, 140 min) &. Cinéstar 1

23.55 Les Misérables a a aRaymondBernard. Avec Harry Baur,Charles Vanel [2/3] (France, 1933,N., 85 min) &. France 3

©W

ARN

ER B

RO

S.C

OLL

ECTI

ON

CH

RIS

TOPH

E L.

SIGNIFICATION DES SYMBOLES

Les codes du CSA& Tous publics% Accord parental souhaitable? Accord parental indispensable

ou interdit aux moins de 12 ans! Public adulte

Interdit aux moins de 16 ans# Interdit aux moins de 18 ans

Les cotes des filmsa On peut voir

a a A ne pas manquera a a Chef-d’œuvre ou classiqueLes symboles spéciaux de Canal +DD Dernière diffusiond Sous-titrage spécial pour

les sourds et les malentendants

PROGRAMMES

TÉLÉVISION

TF 115.15 L.A. Docs. &.16.10 V.I.P. &.17.00 Dawson. &.17.55 Vidéo gag.18.25 30 millions d’amis.18.55 L’Euro en poche.19.00 19 h, dimanche.20.00 Journal, Au nom du sport.20.40 Le Résultat des courses, Météo.20.50 Nuits blanches à Seattle a

Film. Nora Ephron. &.22.45 Ciné dimanche.22.55 La Disparue

Film. George Sluizer. ?.0.50 TF1 nuit, Météo.

FRANCE 215.35 Les Cinglés de la télé.16.20 Le Dernier Festin des crocodiles.17.15 Nash Bridges. &.18.10 Stade 2. 19.20 1000 enfants vers l’an 2000.19.25 Vivement dimanche prochain.20.00 Journal.20.35 100 ans de sport, Météo.20.55 Urgences. Fraction de seconde. &.

On soigne bien les chevaux. %.22.30 1000 enfants vers l’an 2000.22.35 Lignes de vie.

Travail, famille, etc...récits de la jeunesse : famille.

0.30 Journal, Météo.

FRANCE 313.30 Poursuite dans l’Orient-Express.

Téléfilm. Francis Megahy. &.15.20 Keno.15.30 Sports dimanche, Tiercé. 16.00 Cyclisme. Tour d’Espagne.17.50 Va savoir.

Espèces végétales en danger.18.25 Le Mag du dimanche.18.55 Le 19-20 de l’information, Météo.20.15 Une maison de fous. &.20.45 Consomag.20.50 Derrick. Le don de soi. &.

Caïn et Abel. &.23.00 Météo, Soir 3.23.25 Benny Hill. &.23.55 Les Misérables a a a

Film. Raymond Bernard [2/3]. &.1.20 Espace francophone.

CANAL +14.55 Sans alternative.

Téléfilm. Rick Avery. %.16.25 Total Recall 2070. %.17.10 Seinfeld. &.17.30 H. &.17.55 et 19.20 Flash infos.18.00 Oscar a

Film. Edouard Molinaro. &.

E En clair jusqu’à 20.4019.30 Ça cartoon.20.40 L’Equipe du dimanche.23.15 La Dernière Cavale a

Film. Kiefer Sutherland (v.o.). !.1.00 L’Age de braise a

Film. Jacques Leduc. &.

LA CINQUIÈME/ARTE14.00 La Famille face aux secrets.

Adoptions et accouchements sous X.15.00 Lonely Planet. Brésil.15.55 Les Enquêtes du National

Geographic. Les montagnes Mayas.16.25 Les Cinq Dernières Minutes. &.17.58 Les Voyageurs du temps.18.05 Les Grands Jours du siècle.

1939-1945 [3/3].19.00 Maestro. Claudio Abbado

dirige Strauss et Rihm.19.45 Météo, Arte info.20.15 Si Shakespeare m’était conté.20.40 Thema. Il venait d’avoir dix-huit ans...

20.45 Harold et Maude a aFilm. Hal Ashby. &.22.15 Il est plus jeune que moi.23.10 L’Appel du cœur.23.35 L’Amante.Téléfilm. Karola Zeisberg. &.

0.20 Metropolis. Isabel Allende.

M 613.20 Double verdict.

Téléfilm. Paul Wendkos [1 et 2/2]. &.17.10 Chaos technique.

Téléfilm. Laurent Zerah. &.18.55 Stargate SG-1. &.19.54 Le Six Minutes, Météo.20.05 et 20.40, 0.55 Sport 6.20.35 Météo des plages.20.50 Capital. Les hypermarchés

sont-ils trop puissants ?22.45 Météo, La Minute internet.22.50 Culture pub. Une pub pas comme

les autres. Tupperware, l’inculture pub.La pub explose les formats.Pub collective, le cas pruneau.

23.20 Rebecca. Téléfilm. Alex Perry. #.

RADIO

FRANCE-CULTURE20.00 Le Concert. Festival d’Avignon.

Wilhelm Bruck ; Theodor Ross, guitare.Œuvres de Glacinto Scelsi, HelmutLachenmann, Mauricio Kagel.

21.30 Lieux de mémoire. Le vélosolex.22.35 Ciné Club. Fred Astaire.0.05 Le Gai savoir.

FRANCE-MUSIQUES18.07 Jazz.

Un siècle de jazz : 1979-1999.20.00 Concert. Par l’Orchestre royal

du Concertgebouw d’Amsterdam,dir. Riccardo Chailly.Œuvres de Berg, Bruckner.

21.45 Festival de musiquede Bratislava. Œuvres de Scarlatti,Mozart, Liszt, Chopin.

RADIO CLASSIQUE20.00 Soirée lyrique. Salomé.

Opéra de Strauss. Par l’Orchestre duDeutsche Oper de Berlin, dir. G.Sinopoli, Cheryl Studer (Salomé),Leonie Rysanek (Hérodiade).

21.45 Soirée lyrique... (suite). Deuxmenuets pour quatuor, de Puccini ; IManadieri, de Verdi, par le Chœur etl’Orchestre de l’Opéra du Pays deGalles, dir. R. Bonynge, S. Ramey(Massimiliano), F. Bonisolli (Carlo).

PROGRAMMES

TÉLÉVISION

TF 117.50 Football. En direct.

Euro 2000 : Ukraine - France.

19.58 Bloc mode.20.00 Journal.20.35 Au nom du sport.20.40 Le Résultat des courses.20.45 Météo, Trafic info.20.50 Intervilles 1999. Paris - Pékin.23.10 Hollywood Night.

L’Ombre du protecteur.Téléfilm. Bret Mc Cormick. %.

FRANCE 218.05 Nikita. &.18.50 1000 enfants vers l’an 2000.18.55 Union libre.19.55 et 20.45 Tirage du Loto.20.00 Journal, Météo.20.55 Le Plus Grand

Cabaret du monde.23.20 Fous d’humour.0.55 Journal, Météo.

FRANCE 317.15 Une fille contre la Mafia.18.13 Expression directe. 18.20 Questions pour un champion.18.55 Le 19-20 de l’information, Météo.20.05 Strip-tease.20.40 Tout le sport. 20.55 Terres gelées.

Téléfilm. Maurice Frydland. &.22.30 Météo, Soir 3.23.00 Omerta 2, la loi du silence.

[12, 13 et 14/14]. &.

1.15 Notes de voyage. Dick Annegarn.

CANAL +

E En clair jusqu’à 20.0518.00 Les Simpson. &.18.30 C’est la rentrée !19.15 Rions un peu...20.05 Babylone yé-yé. E En clair jusqu’à 20.4020.30 Le Journal du cinéma.20.40 H. &.21.05 Spin City. &.21.25 Seinfeld. &.21.50 South Park. %.22.20 Zidane par Zinedine.23.15 Total Recall 2070. %.

0.00 Le Journal du hard.

LA CINQUIÈME/ARTE19.00 Histoire parallèle.19.45 Météo, Arte info.20.05 Le Dessous des cartes. Le Nigeria.20.15 Black Adder. [5/24] &.20.45 L’Aventure humaine.

Casanova, le magicien des passions.21.45 Metropolis.22.45 Frères. Téléfilm. Olivier Dahan. &.23.50 Music Planet.

A Duke Named Ellington.1.20 Mister Cacahuète a

Film. Dietmar Klein. &.

M 618.05 Amicalement vôtre. &.19.05 Turbo, Warning.19.50 Mieux vaut prévenir.19.54 Le Six Minutes, Météo.20.05 Plus vite que la musique.20.35 Météo des plages.20.40 Ciné 6.20.50 Le Caméléon.

[1 et 2/2] Patrimoine génétique. &.22.40 Buffy contre les vampires.

[1 ezt 2/2] Innocence. &.0.25 Poltergeist, les aventuriers

du surnaturel. Repentir. %.1.15 M comme musique.

RADIO

FRANCE-CULTURE20.00 Portraits musicaux. Pannonica.

Mc Coy Tiner ; Archie Shepp ; Richard.21.30 Communauté des radios

publiques de langue française.22.35 Le Rythme et la Raison. Le Scat.

23.00 Carnets de voyage. La Volga.

FRANCE-MUSIQUES20.00 Poliuto.

Opéra de Donizetti.Par le Chœur symphonique de Dallaset l’Orchestre de l’Opéra de New York,dir. Eve Queler, Martile Rowland(Paolina), Fabio Armiliato (Poliuto).

23.00 Parole et musiques.

RADIO CLASSIQUE20.00 Le Violon du diable.

Œuvres de Tartini, Boccherini,Paganini, Liszt, Wieniawski, R.Schumann, Saint-Saëns, Stravinsky.

22.00 Da Capo.Leopold Stokowski, chef d’orchestre.

GUIDE TÉLÉVISION

DÉBATS

17.10 et 4.10 Le Monde des idées.L’édition sans éditeurs ? Invités : Olivier Cohen ;Jean-Marc Roberts. LCI

21.20 Qui a peur d’Hollywood ? Invités : Yves Boisset ;Anne d’Ornano ; André Halimi ;Elie Chouraqui. Forum Planète

23.30 Pie XII, seul avec sa conscience.Invités : Renée Bedaria ;Raphaël Draï ; Rabbin Daniel Farhi ;Père Olivier de la Brosse ;Robert Serrou. Forum Planète

MAGAZINES

16.15 TV 5 Questions spécial Moncton.Entretien avec Jacques Chirac,président de la République. France 3

19.30 Le Club. Amos Gitaï. Ciné Classics20.35 Planète animal.

Frédéric Rossif, la beautéet la violence du monde. TMC

21.20 Planète Disney 1999.Tous en colère. Disney Channel

21.30 Planète Terre. Chemins de fer :De Karachi à la passede Khaibar [5/5]. TMC

23.20 Fous d’humour. Invités : Eric et Ramzy ; Elie Semoun ;Gustave Parking. France 2

DOCUMENTAIRES

20.05 Babylone yé-yé.[12/12]. Fils de... Canal +

20.30 Deauville, histoired’un festival. Forum Planète

20.45 L’Aventure humaine. Casanova,le magicien des passions. Arte

20.45 Une histoire de la médecine.[1/8]. Les sociétés devant l’épidémie : l’impuissance et la peur. Histoire

21.45 Metropolis.Interview : Isabel Allende. Arte

22.10 Primo Levi. Et mon tout est un homme. Planète

22.20 Zidane par Zinedine. Canal +23.50 Music Planet.

A Duke Named Ellington. Arte0.45 Vietnam : revivre. [5/5]. Odyssée

SPORTS EN DIRECT

17.50 Football. Euro 2000. Eliminatoires :Ukraine - France. TF 1

18.15 et 2.00 Tennis. Open. Eurosport19.00 Football. Euro 2000. Eliminatoires :

Danemark - Suisse. TSR20.10 Football. Match amical :

Pays-Bas - Belgique. RTBF 120.30 Football. Euro 2000. Eliminatoires :

Croatie - Irlande. Pathé Sport

MUSIQUE

19.20 Guillaume Tell.Opéra de Rossini. Par l’Orchestre royaldu Concertgebouw d’Amsterdam,dir. Riccardo Chailly. Muzzik

20.00 Fedosseiev dirige...Roméo et Juliette, de Tchaïkovski.Par l’Orchestre symphoniquede la Radio de Moscou. Mezzo

20.30 Mascagni. Cavalleria rusticana.Par l’Orchestre et le Chœurde la Scala de Milan, dir. Herbert von Karajan. Mezzo

21.45 Karajan dirigele Philharmonique de Berlin.Concert du Nouvel An 1983. Mezzo

22.35 Mozart en tournée. Vienne-Prague.Par le Royal Philharmonic Orchestra,dir. André Previn. Muzzik

22.40 Paillasse. Opéra de Leoncavallo.Enregistré en 1968. Par l’Orchestre et le Chœur de la Scala de Milan,dir. Herbert von Karajan. Mezzo

23.35 Schubert. La Jeune Fille et la Mort.Par le Quatuor Sine Nomine. Muzzik

0.05 Oasis.Enregistré en 1996. Paris Première

VARIÉTÉS

20.55 Le Plus Grand Cabaretdu monde. France 2

TÉLÉFILMS

20.55 Terres gelées.Maurice Frydland. France 3

22.45 Frères. Olivier Dahan. Arte23.10 L’Ombre du protecteur.

Bret Mac Cormick. %. TF 123.50 Ma terre. B. Malaterre. Festival

SÉRIES

20.15 Black Adder. Le flaire-sorcières (v.o.). Arte

20.50 Le Caméléon. [1 et 2/2]. Patrimoine génétique. M 6

22.10 Les Moissons de l’océan.[1/4]. Festival

23.15 Total Recall 2070. Des machines et des rêves ! %. Canal +

FRANCE 320.55 Terres geléesUn téléfilm adapté du roman deGeorges Coulonges, et réalisé parMaurice Frydland. Une œuvre sen-sible qui raconte l’histoire d’unjeune agriculteur tombé amoureuxd’une intruse, que va s’évertuer àexclure sa mère. La descriptiond’une h is to i re d ’amour auxconfluents d’une lutte pour proté-ger une terre des appétits des puis-sants, et de la crise de la ruralité etde l’agriculture en France.

CANAL PLUS22.20 Zidane par Zinedine Un documentaire de GodwinDjadja, qui prend pour sujet l’unedes figures de proue des Bleus. Zi-nedine Zidane, enfant des quar-tiers nord de Marseille, que le bal-lon rond et la victoire au Mondialde 1998 ont hissé au haut de l’af-fiche et transformé en figure my-thique du football mondial, estaussi l’une des plus parfaites réus-sites du modèle d’intégration à lafrançaise.

ARTE22.45 FrèresDernier film de l’excellente série« Tous les garçons et les filles »qu’a reprogrammée cet été lachaîne culturelle franco-alle-mande. Ce téléfilm d’Olivier Da-han raconte la fuite d’un ado-lescent de banlieue, après qu’il euttué accidentellement un de ses co-pains. Ses proches le recherchentmais les amis de la victime égale-ment. Une œuvre au ton drama-tique de la fin des années 80.

GUIDE TÉLÉVISION

DÉBATS

12.10 et 0.10 Le Monde des idées.L’édition sans éditeurs ?Invités : Olivier Cohen ;Jean-Marc Roberts. LCI

21.20 Greenpeace, au nom de l’écologie.Invités : Jean Chesneau ; Hélène Crié ;Bernard Kalaora ; Claude Lorenzato ;Jean-Luc Thierry. Forum Planète

23.10 Mère Teresa, la petite sœurdes pauvres. Invités : Annette Beauvois ;Frédéric Lenoir ; Dominique Lapierre ;Père Stanislas Lalanne ; Virginie de Rotrou. Forum Planète

MAGAZINES

15.25 Planète Terre. Chemins de fer :De Santos à Santa Cruz [4/5]. TMC

18.30 Le Gai Savoir.Daniel Cohn-Bendit. Paris Première

19.00 19 :00, dimanche.Invité : Dominique Strauss-Kahn. TF 1

20.50 Capital. Les hypermarchéssont-ils trop puissants ? Invité : Michel-Edouard Leclerc. M 6

21.05 Faut pas rêver.Iran : La maison des hommes forts.France : L’empire des insectes.Chine : Opera populaire.Invité : Philippe Torreton. TV 5

DOCUMENTAIRES

17.15 La Véritésur l’arche de Noé. Planète

17.30 Atlantic Salmon.The Last Kingdom. Odyssée

18.05 Les Grands Jours du siècle.1939-1945 [3/3]. La Cinquième

18.05 Le Bateaude tous les espoirs. Planète

18.25 Opération survie.L’Ecosse entre terre et mer. Odyssée

18.45 Les Empereurs romains.[6/6]. Justinien (527-565). Histoire

18.55 Base-Ball. [9 et 10/18]. Planète

19.45 Elie Wieselet Jorge Semprun. Histoire

19.50 Au cœur des tribus. Odyssée

20.00 L’Ecume des villes.New York. Paris Première

20.40 Thema.Il venait d’avoir dix-huit ans...Quand une femme aime un hommeplus jeune. Arte

20.40 Les Grands Compositeurs. [1/7].Johann Sebastian Bach. Odyssée

21.10 Cézanne. Odyssée

21.35 Le Partage des eaux. Planète

21.45 Mémoires de France.[1/12]. Mémoires de Picardie. Histoire

22.15 Les Derniers Navigateurs. Odyssée

22.25 Les Dessous du show-biz.[6/6]. Invités chicspour animateurs chocs. Planète

22.30 Salsa opus 5. [5/5]. Cuba : du rhumentre les oreilles. Mezzo

22.30 Mère Teresade Calcutta. Forum Planète

22.35 Lignes de vie.[1 et 2/2]. Travail, famille, etc...récits de la jeunesse : famille. France 2

23.10 Assassinés. Derniers jours de Robert Kennedyet Martin Luther King. Odyssée

23.15 Cinq colonnes à la une. Planète

23.25 The Afro-Cuban All-Stars. Mezzo

0.05 Primo Levi.Et mon tout est un homme. Planète

0.05 Paris-musette. Muzzik

0.15 Carnets de vol.Le rêve d’Icare. Odyssée

0.20 Metropolis.Interview : Isabel Allende. Arte

0.55 Portraits de photographes. Man Ray, monsieursix secondes. Paris Première

1.00 Jean Derval, 50 ansde céramique d’art. Odyssée

SPORTS EN DIRECT

15.30 Cyclisme.Tour d’Espagne (1re étape) : Murcia -Benidorm. Eurosport - France 3

17.00 Athlétisme.Grand Prix II IAAF :meeting de Rieti. Eurosport

20.00 et 2.15 Tennis. US Open. Eurosport

22.00 CART.FedEx Championship Series :Grand Prix de Vancouver. Eurosport

MUSIQUE

18.00 From Be Bop To Hip Hop. Montreux, 1991. Muzzik

18.35 Le quintette Residenzjoue Rossini et Danzi. Mezzo

19.00 Maestro. Claudio Abbado dirige...Strauss et Rihm. Arte

19.00 Bach.La Passion selon saint Jean.Par le Brandeburg Consortet le chœur du King’s College,dir. Roy Goodman. Muzzik

20.30 Karajan dirige...Symphonies nos 1, 2 et 3, de Beethoven.Par l’Orchestre philharmonique de Berlin. Mezzo

21.00 Jazz à Vienne 1998. Muzzik

22.55 Tony Bennett. 1998. Paris Première

23.05 Trois mondes,trois voix, une vision.Avec Joan Baez ; Mercedes Sosa ;Konstantin Wecker. Muzzik

VARIÉTÉS

19.25 Vivement dimancheprochain. France 2

TÉLÉFILMS

17.00 La Grotte des orphelins.Gavin Millar. Festival

17.10 Chaos technique. L. Zerah. M 6

18.45 La Femme du boulanger.Nicolas Ribowski. Festival

19.50 Le Mystèrede la Montagne Ensorcelée.Peter Rader. Disney Channel

20.55 Nord et Sud III. Richard T. Heffron[1, 2 et 3/3]. Téva

22.15 Les Grandes Personnes.Daniel Moosmann. TV 5

23.35 L’Amante. Karola Zeisberg. Arte

SÉRIES

17.00 Dawson. Fille au bordde la crise de nerf. TF 1

17.10 Seinfeld. Les chaussures. &. Canal +

17.15 Nash Bridges.Tueur de femmes. France 2

17.30 H. Une histoired’intelligence. &. Canal +

17.30 C-16.Une vie pour la justice. Série Club

17.40 L’Homme de fer.Mystère à l’exposition. 13ème RUE

18.15 Code Quantum.Bond en arrière. Le matchde la dernière chance. Série Club

18.55 Stargate SG-1.Après un long sommeil. M 6

19.45 Happy Days.La moto de Richie. Série Club

20.00 Friends. Celui qui rêvait dela princesse Leia (v.o.). Canal Jimmy

20.15 Si Shakespeare m’était conté.Richard III. Arte

20.30 Damon.The Last Cub Scout (v.o.). Série Club

20.50 Derrick. Le don de soi.Caïn et Abel. France 3

20.55 Urgences. Fraction de seconde.On soigne bien les chevaux. France 2

21.05 Les Soprano.Egarement (v.o.). Canal Jimmy

21.40 Homicide. [3/3]. On ne joue plus. La loi et le désordre. Série Club

23.35 Star Trek, la nouvelle génération.[2/2]. Toutes les bonneschoses (v.o.). Canal Jimmy

23.50 Leaving L.A.Intermission (v.o.). Série Club

0.25 Star Trek, Deep Space Nine.[1/2]. La quête (v.o.). Canal Jimmy

1.55 Father Ted. Terreur dans le ciel (v.o.). Canal Jimmy

PARIS PREMIÈRE21.00 Frantic a a

Un film au climat fantastique, deRoman Polanski, réalisé en 1987,qui joue sur deux registres, celuidu thriller classique et celui du filmd’auteur, où l’action et les compor-tements passent par une mise enscène subjective. Harrison Ford, enAméricain pour qui Paris devientune ville étrangère et hostile, etEmmanuelle Seigner, qui fut la ré-vélation de ce film, y sont tous lesdeux excellents. En v.o.

ARTE20.40 Il venait d’avoir 18 ansUne « Thema » consacrée auxamours rendues difficiles par ladifférence d’âge. Avec le film Ha-rold et Maude, de Hal Ashby, etplusieurs documentaires dont l’un,Il est plus jeune que moi, analyseavec pudeur et franchise l’expé-rience de plusieurs couples « anor-maux » au regard de la plupart desgens. Un film qui pose d’ailleursdavantage de questions intelli-gentes qu’il n’apporte de réponses.

FRANCE 323.55 Les Misérables a a a

Deuxième chapitre du film tournéen 1933 par Raymond Bernard,avant le dernier volet de ce trip-tyque à ne pas manquer, diffusé di-manche prochain. Jean Valjean ar-rache Cosette des griffes du coupleThénardier et rejoint Paris, justeaprès la révolution de 1830. Lesimages et les plans de RaymondBernard, comme les acteurs – no-tamment Harry Baur et CharlesVanel –, y sont géniaux.


24

DIMANCHE 5 - LUNDI 6 SEPTEMBRE 1999

Les photographes soulagés, mais amers,après le non-lieu dans l’affaire Diana

Neuf reporters et un motard de presse avaient été mis en examenPERPIGNAN

de notre envoyé spécialUn soulagement au goût amer.

Tel est le sentiment des photo-graphes mis en cause après la mortde Diana Spencer, il y a deux ans,qui ont été innocentés par la jus-tice, vendredi 3 septembre. Mis enexamen pour « homicides involon-taires et non-assistance à personneen danger » après l’accident devoiture qui a causé la mort de laprincesse, de son ami Emad al-Fayed et du chauffeur, Henri Paul,sous le pont de l’Alma, à Paris,dans la nuit du 30 au 31 août 1997,les neuf reporters et le motard depresse ont bénéficié d’un non-lieuprononcé par les juges d’instruc-tion parisiens Hervé Stéphan etMarie-Christine Devidal.

Cette longue enquête se conclutdonc en affirmant que l’accidentest lié à la vitesse du véhicule et autaux d’alcoolémie du chauffeur.« C’est une bonne nouvelle, qui amis un peu trop de temps à venir,mais qui était prévisible », affirmeJacques Langevin (agence Sygma),un des photographes mis en exa-men. Romuald Rat, mis en examenlui aussi, a fait part, dans uncommuniqué, de son « immensesoulagement » tandis que NikolaArsov (Sipa Press) déclarait : « Jesuis le dernier photographe arrivédans le tunnel, après les secours etla police. Je n’arrive donc toujourspas à comprendre le motif de magarde à vue. »

Dans leur ordonnance, les jugesd’instruction notent que l’attitudede certains photographes justeaprès l’accident, qui ont pris desphotos avant d’alerter les secourset ont gêné les médecins, a été« sévèrement critiquée ». Interrogéau sujet de la réaction du photo-

graphe Romuald Rat, qui a pristrois images de la voiture dès qu’ilest arrivé sur les lieux, le présidentde l’agence Gamma, Rémi Gaston-Dreyfus, explique : « Il est indis-cutable qu’il a ouvert la portière etqu’il a touché la victime. Mais il esttout autant indiscutable qu’il a ap-pliqué des gestes classiques de se-couriste – il a deux diplômes certi-fiés par le ministère de l’intérieur –et qu’il n’a pas pris de photos engros plan de Diana mais des planslarges incluant les secours, contrai-rement à d’autres qui ont plus l’ex-périence de la photo de guerre etqui ont pris des images plus réa-listes. »

DES VERTUS EXPLICATIVESLes neuf photographes, dont au-

cun n’était un spécialiste del’image paparazzi, continuent au-jourd’hui leur métier, sauf LasloVerez, parti en Hongrie. Nikola Ar-sov croise souvent ses confrères :« On ne parle jamais de “ça”. »« Les conséquences professionnelleset personnelles ont été et sont encoretrès difficiles à vivre », affirme Ro-muald Rat. « Je ne pourrais plus re-faire ce genre de sujet », noteJacques Langevin. Nikola Arsov acouvert le dernier Tour de Franceaprès être resté cinq semaines enMacédoine, en avril, pour l’arrivéedes premiers réfugiés du Kosovo.Il en garde un sentiment de dé-goût : « Ceux qui attendent les starsà la sortie des hôtels sont traité dechacals mais j’ai vu en Macédoineles photographes de guerre pointeragressivement leurs objectifs sur desfemmes épuisées pour qu’ellespleurent ! Ils étaient tous pareils,Français, Anglais, Américains, Ita-liens... Il leur fallait des larmes. Jen’ai pas pu le faire. J’ai compris la

différence entre la photo dans unpays lointain et en France. »

Fortement attaqués avant mêmel’enquête judiciaire, n’ayant pasoublié que, dans les semaines quiont suivi l’accident, nombre de re-porters au travail se sont fait trai-ter de « voyous » ou de « salauds »,les photographes contre-at-taquent : « J’en veux beaucoup àcertains médias, notamment TF 1,qui nous ont accusés », lance Niko-la Arsov. Jacques Langevin, poursa part, se dit « blessé par les pres-sions médiatiques ». Le directeurdu festival Visa pour l’image dePerpignan, Jean-François Leroy, seveut offensif : « Nous avons été lespremiers à nous étonner que le mi-nistre de l’intérieur tienne uneconférence de presse en dénonçantles photographes sans mentionnerque le chauffeur était saoul. »

Reste à tirer les leçons de l’af-faire Diana. « J’y vois un aspect po-sitif, note Jacques Langevin. Ellenous a permis d’expliquer au publiccomment nous travaillons. Nousavons pu nous exprimer. Peut-êtreles gens nous comprennent-ilsmieux. » Rémi Gaston-Dreyfusajoute : « Ce drame montre qu’il nefaut pas se laisser guider par l’émo-tion mais par l’information. » Pourles paparazzis, en revanche, rienn’a changé, note le directeur de Si-pa Press, Göksin Sipahioglu : « Ilsuffit de regarder la presse popu-laire anglaise ! » Rien n’a changénon plus, regrette Jean-FrançoisLeroy, pour le photojournalismeen général : « Les photographes quine s’intéressent pas aux princessessont à Perpignan, mais les journauxpublient toujours aussi peu leur tra-vail. »

Michel Guerrin

Les juges ne relèvent aucune « fauteayant un lien certain avec l’accident »LES JUGES D’INSTRUCTION

Marie-Christine Devidal et HervéStephan estiment que les photo-graphes ne peuvent être tenuspour responsables de l’accidentqui a coûté la vie à la princesse deGalles, à son ami Emad Al Fayed età leur chauffeur Henri Paul, le31 août 1997, dans le tunnel dupont de l’Alma, à Paris. Les deuxmagistrats ont prononcé un non-lieu général, vendredi 3 sep-tembre, en faveur des dix per-sonnes – neuf photographes et unmotard de presse – qui suivaient lecouple ce soir-là. Leur décision,susceptible d’appel devant la courd’appel de Paris, est conforme auxréquisitions du ministère public. Le17 août, le parquet avait en effetestimé que le comportement desphotographes relevait uniquementd’une « appréciation morale » oude « règles déontologiques ».

Dans leur ordonnance, les jugesrappellent que « l’attitude adoptéepar plusieurs des photographes misen examen sur les lieux de l’accidenta été unanimement et sévèrementcritiquée par les différents témoinsqui ont pu l’observer, alors, en outre,que cet accident était intervenudans un contexte parfaitementconnu desdits photographes et au-quel ils n’étaient pas étrangers. Cecomportement de leur part, qui lesrenvoie, comme ceux pour lesquelsils agissent, aux conditions moraleset déontologiques d’exercice de leuractivité, n’est toutefois pas constitu-tif en l’espèce d’une infraction ca-ractérisée à la loi pénale ». Ils sou-lignent que les investigations« n’ont pas établi de manière for-melle de faute ayant eu un lien cer-tain avec l’accident lui-même ».

Selon les magistrats, celui-ci se-rait donc « dû au fait que leconducteur du véhicule se trouvaiten état d’ivresse, et sous l’effet demédicaments incompatibles avecl’alcool, état qui ne lui a pas permisde rester maître de son véhiculealors qu’il circulait à vive allure,dans une portion de route difficile,en ayant en outre à éviter un véhi-cule circulant dans le même sens,mais à une vitesse inférieure à lasienne ». Le conducteur de cettevoiture – une Fiat Uno blanche –

n’a jamais été identifié mais les ex-pertises ont permis d’établir queson véhicule n’avait eu qu’un rôle« passif ».

Dans un communiqué, le gardedu corps Trevor Rees-Jones, blessélors de l’accident, se « félicite » dunon-lieu. Il déclare n’avoir « ja-mais tenu [les photographes] pourdirectement responsables de l’ac-cident » et se dit « heureux que lesmagistrats instructeurs aient re-connu que les décisions hâtives, in-tempestives et finalement fatales ré-sultaient d’Emad Al Fayed et non delui ».

Mohamed Al Fayed, persuadéque son fils a été victime d’uncomplot des services secrets bri-tanniques, fera appel. Pour sonavocat, Me Georges Kiejman, l’or-donnance n’est « pas exempte decertaines contradictions » : « A par-tir du moment où [...] on savait queles photographes avaient entouré lavoiture dans laquelle était la prin-cesse Diana et Dodi Al Fayed, il fal-lait considérer que ce harcèlementétait une part constitutive de la dé-cision prise par le chauffeur d’em-prunter un autre trajet et d’aller à lavitesse excessive qui lui a été repro-chée. » L’avocat de la familled’Henri Paul s’est dit « extrême-ment déçu » : « Si la vitesse est lacause directe de l’accident, a décla-ré Me Jean-Pierre Brizay, les raisonsde cette vitesse peuvent être multi-ples et l’information laisse beaucoupde lacunes à cet égard. Nous allonsfaire appel. »

Philippe Broussard

Tirage du Monde daté samedi 4 sep-tembre 1999 : 506 803 exemplaires.1 – 3

L’agriculture au programmedu séminaire gouvernemental

Les manifestations paysannes continuentALORS QUE les agriculteurs ont

continué à multiplier les rassem-blements de protestation contre labaisse des cours agricoles et contrela caution demandée pour que Jo-sé Bové, responsable de la Confé-dération paysanne écroué depuisle 19 août, retrouve la liberté, lepremier ministre, Lionel Jospin, aestimé, vendredi 3 septembre, quela « rentrée agricole » soulevait leproblème du partage entre pro-ducteurs, intermédiaires et distri-buteurs et qu’il fallait que « chacunait sa juste part ». M. Jospin a affir-mé à Cintegabelle (Haute-Ga-ronne), que la grande distributionpouvait être une « bonne chose »mais qu’« il ne [fallait] pas non plusque de très grandes entreprises dedistribution, dans une position do-minante, ponctionnent sur la venteet prennent sur les coûts de produc-tion, parce qu’alors le producteurn’a plus sa juste part ».

Le premier ministre, qui a an-noncé vouloir étudier le problèmelors du séminaire gouvernementaldu vendredi 10 septembre, a re-connu, tout en appelant à des mé-thodes d’action « un peu tran-quilles », qu’« il y a des grandsproblèmes de fond qui sont posésdans cette rentrée agricole : le pro-blème de la qualité des produits, dela santé à travers les produits del’agriculture ». Le premier ministrea également souhaité que l’Organi-sation mondiale du commerce(OMC) aborde les questions d’en-vironnement, de sécurité sanitaireet sociales. « Il faut en même temps,dans cette OMC, que l’Europe dé-fende ses intérêts », a ajouté M. Jos-pin.

A Montpellier, l’avocat de JoséBové a indiqué, vendredi, qu’ilétait « raisonnable » de penser que

son client accepterait le paiement,par des industriels du roquefort,des citoyens et des paysans améri-cains, de la caution de105 000 francs demandée par lachambre d’accusation de la courd’appel de Montpellier et qu’il sor-tirait de prison mardi. Plusieursmanifestations de soutien ont denouveau eu lieu vendredi : dans laDrôme, la ministre de la justice,Elisabeth Guigou, a été prise à par-tie par des agriculteurs qui ont ten-té d’empêcher le passage de sa voi-ture avant d’être écartés par lesgendarmes ; à Brest (Finistère), àBelfort (Territoire-de-Belfort), àChaumont (Haute-Marne), à Niort(Deux-Sèvres), ainsi que dans leCantal, les agriculteurs se sont ras-semblés devant des McDonald’s. Al’appel de la Confédération pay-sanne, une manifestation devait sedérouler samedi, à Deauville (Cal-vados), aux abords du Festival dufilm américain.

Du côté des producteurs de laitet de fruits et légumes, qui mani-festent pour dénoncer la chute descours, la mobilisation ne s’est pasdémentie, vendredi. Dans laDrôme, des agriculteurs ont déver-sé des fruits, vendredi matin, dansplusieurs communes. Scénarioidentique, à Marmande (Lot-et-Garonne), où des manifestants ontdéposé plus de 20 tonnes de to-mates devant des administrationslocales. De nouvelles manifesta-tions étaient en cours, samedi ma-tin, dans le Sud-Est. Enfin, des pro-ducteurs de lait se sont rassemblés,vendredi, pour s’opposer à labaisse des cours, dans le Morbi-han, en Haute-Saône, en Corrèzeet dans le Jura.

Luc Bronner

Un jeune hommeblessé lors d’uneinterpellationdans le Val-d’Oise

UN POLICIER de la brigade an-ti-criminalité (BAC) d’Argenteuil(Val-d’Oise), soupçonné d’avoirgrièvement blessé d’un coup defeu un jeune homme de vingt-huitans, mercredi 1er septembre à Cor-meilles-en-Parisis, a été déféré sa-medi au parquet de Pontoise. Fa-rad Boukhalfa, atteint d’une balledans la tête, était, samedi en dé-but de matinée, toujours dans unétat grave, dans le service de neu-ro-chirurgie de l’hôpital de la Pi-tié-Salpétrière, à Paris, où il avaitété transporté dès mercredi.

Selon la première version desfaits donnée par les policiers, unsimple contrôle, qui aurait acci-dentellement mal tourné, ex-plique le drame. Un équipage dela BAC départementale patrouillemercredi soir dans Cormeilles-en-Parisis lorsqu’il repère une grossevoiture, une Renault Safrane, quibrûle successivement deux feuxrouges. Une brève course pour-suite s’engage. La Renault, à bordde laquelle circulent deux per-sonnes, parvient à s’enfuir.

Les policiers ont cependant purelever le numéro d’immatricula-tion. Après vérification, ils serendent au domicile du proprié-taire, Farad Boukhalfa. Il est envi-ron 23 h 10. Là, ils repèrent à nou-veau la voiture, qui, selon leursdéclarations, tentent de leuréchapper en marche arrière.

Les hommes de la BAC in-diquent alors qu’ils ont réussi àbloquer les fuyards en faisant bar-rage avec leur propre véhicule. Lepassager, Hamid S., trente-troisans, n’oppose aucune résistance àl’interpellation. Ce n’est pas le casdu conducteur, Farad Boukhalfa,selon les policiers. Celui-ci se se-rait débattu et aurait tenté des’emparer de l’arme de service del’un des fonctionnaires. Un coupde feu serait alors parti, en l’air,accidentellement. Le jeunehomme se serait alors effondré ausol avec une plaie au crâne, et unépanchement de matière cervi-cale, due, selon les policiers, auchoc contre l’arête du trottoir.

UNE BALLE DANS LE CRÂNECette version a cependant été

rapidement mise à mal. Vendredi,les médecins de l’hôpital de la Pi-tié-Salpétrière informent le par-quet de Pontoise qu’« un fragmentmétallique » a été découvert dansla plaie du blessé. Ils auront, unpeu plus tard, la confirmationqu’il s’agit bien d’une balle. Leparquet décide alors de prolongerla garde à vue, qui avait débutéjeudi matin, du policier soup-çonné d’être l’auteur du coup defeu.

Quant à la version du passager,Hamid S., elle contredit nette-ment celle des policiers. Selon lui,il n’y aurait eu ni course-pour-suite ni rébellion. La Renault étaitgarée le long d’un trottoir au mo-ment de l’interpellation. Et le po-licier de la BAC aurait fait feualors que Farad Boukhalfa luitournait le dos.

La personnalité du tireur estégalement sujette à controverse.Ses collègues le décrivent commeun fonctionnaire irréprochable,depuis près de quatorze ans à laBAC. Les habitants de la cité deCormeilles-en-Parisis, où résideFarad Boukhalfa, en dressent untout autre portrait. Le policier au-rait, selon eux, la réputation d’ai-mer les interventions musclées,au point d’avoir reçu chez lesjeunes le surnom de « Magnum ».

Selon Lucienne Malovry, maire(RPR) de Cormeilles-en-Parisis, lequartier de Farad Boukhalfa nepose pas « de problèmes parti-culiers » en matière de délin-quance. L’élue a reçu, vendredi,une délégation comprenant desmembres de la famille et desjeunes de la cité, devant lesquelselle a lancé un appel au calme àl’ensemble de la population.

Aucun incident n’a été signalé,dans la nuit de vendredi à samedi,à Cormeilles-en-Parisis.

Pascal Ceaux

LeMonde Job: WEL3599--0001-0 WAS TEL3599-1 Op.: XX Rev.: 03-09-99 T.: 20:03 S.: 75,06-Cmp.:04,09, Base : LMQPAG 33Fap: 100 No: 0125 Lcp: 700 CMYK

SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 1999

CINÉMA

Télés et radios, demandez le programme Les chaînes ont présenté leurs grilles de rentrée. Pas de révolution mais une grande continuité,

et une obsession : rajeunir leur public. Pages 4-5-6

GUY BEDOSCet ami de la télécoanime avecFlorence Belkacemune émission sur

Canal+, ironiquement baptisée« Bienvenue en France ! ».Page 7

PICASSOArte consacre plus de cinqheures de portrait et dedocumentaires à ce peintre de

génie.Page 13

Une nouvelle page présentela critique de tous les filmsdiffusés sur les grandeschaînes hertziennes.Page 36

SPORTSLes Bleus affrontentles Arméniens :un match décisifde l’Euro 2000.Page 38


2 Le Monde Télévision b Dimanche 5 - Lundi 6 septembre 1999

A la limite, une piscine ou un petit châteaupeut faire l’affaire. Ou même, à l’extrême li-mite, un campus. Ainsi les patrons du Me-def étaient-ils sans doute jaloux. Et nous ?Pourquoi n’aurions-nous pas droit aussi ànotre carré de verdure au « 20 heures » ?Voilà comment fut investi le campus deHEC, à Jouy-en-Josas (Yvelines). Pas de ba-teaux ni de montagne certes, mais à portéed’hélicoptère de Paris : bon pour l’image.Arrivent quelques patrons : horreur, ils ontgardé la cravate. Sans doute n’ont-ils pasreçu la circulaire ! Heureusement, pour res-tituer sa dimension au phénomène,

France 2 nous montre l’arri-vée d’un pensionnaire danssa petite chambre du cam-pus, lui qui est « habitué àdescendre dans les quatreétoiles », précise le com-mentaire, à l’attention deceux qui ne connaîtraientpas les habitudes des pa-trons.

Dans cet étalage de che-mises se glisse une veste :celle de Jacques Chirac, envoyage au Canada. En at-tendant de visiter les Inuits,il rencontre aujourd’hui desmaires francophones. Très

bien. L’événement est certainement d’im-portance, puisque la télévision nous enparle. TF 1 et France 2 ont choisi les mêmesimages : arrivant dans le bâtiment, Chiracserre la main francophone de Jean Tiberi,mais oublie la bise francophone à sonépouse Xavière (mise en examen dans l’af-faire du rapport pour le conseil général del’Essonne), qui se rappelle à lui. Dans leplan suivant, Alain Juppé (mis en examendans l’affaire des emplois fictifs de la Mairiede Paris) se fend d’une phrase incontes-tablement francophone, mais énigmatique(la même sur les deux chaînes) à propos desracines, de la mondialisation et de la tradi-tion. Et aussitôt on enchaîne sur JacquesChirac faisant la leçon à tous les mairesfrancophones. Sur quel thème ? Voilà leclou de la séquence : la saine gestion desdeniers publics. TF 1 et France 2 relèvent lacoïncidence à demi-mot, plus ou moins ap-puyé (plus appuyé sur France 2 que surTF 1, semble-t-il), mais aucun journal ne ré-pond à la question essentielle : la collisionde ces mots et de ces images est-elle unemarque d’humour involontaire ? De la partde Chirac ? Des journalistes ? Des deux ?Voilà l’autre mystère de la semaine.

QUELLE rentrée !

Non seulement lesimpôts baissent,mais le chômagediminue, le Frontnational s’émietteencore davantage,et l’été s’attarde.Des titres jusqu’à lam é t é o , l e« 20 Heures » est

sous euphorisants. Où est le gouverne-ment ? Où est l’opposition ? Où sont lesVerts ? Où est Chevènement ? Ils mu-sardent, ils s’attardent, ilss’embrassent, ils se ta-quinent dans les fameuses« universités d’été ». Unjour ou l’autre, il faudra sepencher sérieusement sur lephénomène. Qui sont lesétudiants de ces « universi-tés» ? Que vaut exacte-ment, sur un CV, un « di-plôme de l’université d’étédes jeunes républicains so-ciaux » ?

Mystères. La seule certi-tude, c’est que les cravatéshabituels s’y exhibent au« 20 heures » en bras dechemise. On ne voit qu’elles, les chemises,sur les torses puissants ou les ventres re-plets des ministres et des dirigeants de par-ti. A manches longues, à manches courtes,unies, bariolées, neuves, informes, qued’histoires elles raconteraient, ces che-mises, si elles parlaient ! Certaines arriventtout droit des vacances, et d’autres ap-pellent déjà la cravate, comme la chèvre at-tend le piquet. Certaines sentent encore lemois d’août, quand d’autres s’impatiententde septembre. Certaines évoquent le tail-leur sur mesure, et d’autres trahissent lacorbeille des soldeurs. Et, quand la caméradescend vers les jeans et les godillots, quede révélations, que de romans encore ex-priment ces cuisses comprimées, ces piedstout étonnés de batifoler dans la boue ou laverdure !

Sans parler du décor. Essentiel, le décor !Pour que la félicité du téléspectateur soitcomplète, la baisse des impôts ou du chô-mage ne sauraient s’annoncer sur n’im-porte quel fond. Le must (pour une ré-conciliation Voynet-Cohn-Bendit, parexemple) : le ponton, avec les mâts des voi-liers frémissant sous la brise. Ou alors lamontagne : oxygène, randonnée, héroïsme.

Les Tabousde la téléPhilippe Gildas,accompagné de lacomédienne Emma deCaunes, proposera samedi18 septembre sur France 2un programme dedivertissement consacré àla transgression destabous à la télévision.Produite par Ellipse (dontGildas est PDG), cetteémission, diffusée à20 h 50, reviendra, pour lesanalyser, sur quelquesprestations audacieusesrestées dans la mémoiredu téléspectateur.

Un nouveaucostume pourDisneyChannelTrois ans après sonlancement, DisneyChannel (câble etsatellite), changed’habillage. La sociétéGédéon a choisi dedécliner le sigleemblématique de lachaîne – trois rondsfigurant une tête deMickey –, en une sériede logos colorés etludiques.Pour la rentrée, la grillede programmes a étélégèrement transformée.Parmi les nouveautés, lasérie « Mickeymania »,des inédits de « ArtAttack » et de « SuperMecanix », et les grandsclassiques d’animation,La Belle et le Clochard,Cendrillon, et Le Bossude Notre-Dame.

France-Interà CréteilLe 24 septembre,France-Inter passeravingt-quatre heures àCréteil à l’occasion dupremier Festivalinternational de la ville,du 24 au 26 septembre.Pour la première fois,toute l’antenne sedécentralisera. De5 heures à minuit,journaux, émissions etmagazines seront diffusésà partir des studiosinstallés dans la Maisondes arts, les cinémas duPalais et le conservatoirede musique. De 21 heuresà minuit, France-Interproposera un concertgratuit dans la grandesalle de la Maison des arts.

La Cinquièmeet Arte sur TV 5La chaîne francophoneinternationale TV5diffusera, à partir du6 septembre, certainsprogrammes deLa Cinquième et deLa Sept-Arte (entréesrécemment dans soncapital). La Cinquièmesera présente avec le jeu« 100 % Question »,diffusé du lundi auvendredi de 12 heures à12 h 30 (heure de Paris),ainsi qu’avec le magazine« Va savoir », présentépar Gérard Klein, ledimanche de 16 h 30 à17 heures. Arte fournira undocumentaire decinquante-deux minutes,une fois par mois, ainsiqu’une sélection defictions.

Rémy Dessartsdirigeral’informationsur M 6 Rémy Dessarts (photo),ex-Hachette FilipacchiMédias et ex-« dauphin »d’Axel Ganz, patron dugroupe Prisma-Presse(Télé Loisirs, Prima, Géo,etc.), a été nommé à ladirection de l’informationde M 6. Il remplaceEmmanuel Chain qui créesa propre société deproduction, Eléphant etCompagnie, avec ThierryBizot. Emmanuel Chainprésentera toujours« Capital », magazinevedette de M 6 (ledimanche), dont il reste lerédacteur en chef. Sasociété produira aussi lanouvelle émission de M 6en access prime-time,« Unisexe ».

CRÉDITS DE « UNE » :

BRUNO GARCIN-GASSER

TEMPSPORT

P. RONCEN, BARIL RONCEN,

D. BOUTARD/KIPA

Mystères de rentréePar Daniel Schneidermann

On ne voit

qu’elles,

les chemises,

sur les ventres

replets

des ministres

et des dirigeants

des partis

SIPA


Dimanche 5 - Lundi 6 septembre 1999 b Le Monde Télévision 3

LES ECHOS DERRIERE LE MICRO

France 2 fait appelaux talents neufs

AVIS à tous ceux qui rêvent defa i re de la té lév is ion :France 2 ouvre un « labora-

toire d’idées » prêt à étudier toutespropositions. Le tandem d’« En-voyé spécial », Paul Nahon et Ber-nard Benyamin, est responsable decette structure qui a pour but d’ai-der ceux qui ont des projets d’émis-sion à les concrétiser. « Depuis dixans, on rencontre chaque jour desgens qui ont des idées formidables,explique Paul Nahon. Ce laboratoireva leur donner leur chance. »

Une enveloppe budgétaire et uncréneau horaire (en troisième par-tie de soirée) ont été débloqués.Paul Nahon et Bernard Benyaminprocéderont eux-mêmes au tri desprojets. « On est ouverts à tout : uneémission de variétés décalée, un re-portage insolite, des sketches surpre-nants... Pourquoi n’y a-t-il pas à la

télévision le bouillonnement qu’il y asur Internet ? », s’interroge le jour-naliste, qui regrette « la dérive in-dustrielle » de la télévision, au détri-ment de la création.

Paul Nahon et Bernard Benya-min avaient déjà essayé d’insufflerde l’air frais dans « Envoyé spé-cial » en confiant une caméra à desartistes nouveaux venus dans le do-maine du reportage, comme Jean-Jacques Beineix ou Bernard Lavil-liers. Ils veulent mettre le pied àl’étrier à des jeunes gens qui n’ontpas encore de carnet d’adresses etne connaissent pas les rouages de laproduction. « On nous a beaucoupaidés quand on s’est lancés. On veutà notre tour faire profiter les jeunesde notre expérience », confie PaulNahon.

S. Ke.

LES MEILLEURES AUDIENCES

SEMAINE DU 23 AU 29 AOÛT

1 % = 525 900 individus âgés de 4 ans et plus.(Source Médiamat-Médiamétrie. Tous droits réservés Médiamétrie.)

Les 5 meilleurs scores d’avant-soiréeDate de Heure de Chaîne Programme Audience Partdiffusion diffusion d’audienceMercredi 25 19.07 F 3 Actualités régionales 8,7 40,3Lundi 23 19.29 F 3 Le 19-20 de l’info 8,6 36,6Dimanche 29 19.22 F 2 Athlétisme championnat du monde 7,4 31,8Dimanche 29 18.56 TF 1 52 sur la Une 5,1 23,8Samedi 28 19.05 TF 1 Beverly Hills (série) 4,9 25,9

Les 5 meilleurs scores de la première partie de soiréeDate de Heure de Chaîne Programme Audience Partdiffusion diffusion d’audienceJeudi 26 21.00 TF 1 Julie Lescaut (série) 16,3 45,2Dimanche 29 20.55 TF 1 Le Marginal (film) 13,9 39 Lundi 23 20.55 TF 1 Parents à mi-temps (téléfilm) 11,6 33,3Mardi 24 20.55 TF 1 Dangereusement vôtre (film) 11,3 36,8Mercredi 25 20.55 TF 1 Sagas (magazine) 10,9 34,6

Les 5 meilleurs scores de la seconde partie de soiréeDate de Heure de Chaîne Programme Audience Partdiffusion diffusion d’audienceDimanche 29 21.50 F 2 Urgences (série) 8,9 42 Dimanche 29 21.45 F 2 Urgences (série) 8,6 24,4Lundi 23 21.40 F 3 Le Gendarme en balade (film) 7,5 26 Samedi 28 21.35 TF 1 VIP (série) 7,5 25,7Vendredi 27 21.55 M 6 Le Clown (série) 6,2 20,6

Godardà VeniseLe documentaire de MichelRoyer, Jean-Luc Godard etla télévision : 1960-2000,produit par INA-Entrepriseet diffusé en juillet surCanal+ (« Le MondeRadio-Télévision » daté27-28 juin), a étésélectionné dans la section« nouveaux territoires » àla 56e Mostra de Venise.Montage d’extraitsd’émissions télévisées, cedocument montre Godardtoujours en porte-à-faux ets’amusant à transgresserles « règles » de latélévision.

Séverine LabatremplaceJean-Luc HeesA partir du 12 septembre,Séverine Labat (photo)présentera sur LaCinquième chaquedimanche à 16 h 30 « LeSens de l’histoire », à laplace de Jean-Luc Hees.Nommé directeur deFrance-Inter en janvier, lejournaliste ne souhaitaitpas continuer sonmagazine. Universitaire,spécialiste du monde arabe,Séverine Labat était déjàintervenue dans l’émissioncomme consultante, et surd’autres médias à proposde son travail sur l’Algérie,sur l’islamisme et sur laviolence.

PARABOLE

Jérôme Bouvier :« France-Culture offriraune info différente »

Le nouveau directeur de la rédaction deFrance-Culture s’explique sur sa politiqued’information.

« Trente minutes quoti-diennes en plus ont étéattribuées à la rédaction.Que comptez-vous enfaire ? Comment voyez-vous la concurrence avecles autres stations deRadio-France ?

– Nos vingt-cinq journa-listes ne sont pas des intellos égarés dans lejournalisme, ils font le même métier que ceuxdes autres radios. Nos auditeurs, très deman-deurs d’infos, zappent sur les autres stations,nous avons donc décidé de les garder et de lessatisfaire en leur offrant une info différente.

» Le premier bulletin réveillera les audi-teurs à 6 heures – c’est une nouveauté.Ensuite, outre les rendez-vous habituels, nousdiffuserons deux bulletins de vingt minutes à7 h 30 et 18 heures, divisés en deux temps :cinq minutes d’infos factuelles, et quinzeminutes où nous proposerons un regard ori-ginal et approfondi sur deux ou trois sujetsavec des experts, des débats et des repor-tages.

– La rédaction gardera-t-elle ses maga-zines ?

– Bien entendu ! Gérard Scheer offrira unregard européen et international sur l’actua-lité avec « La Revue de presse » [8 h 40],avant un débat sur Internet avec les auditeurs.Le dimanche soir de 18 h 30 à 19 h 30, ce sera« Conférence de rédaction » : des reportageset une analyse sur les faits marquants de lasemaine. Il alternera avec « Politique », oùj’interrogerai des acteurs de la politique et del’économie sur leur parcours et leurs engage-ments idéologiques face aux réalités du pou-voir.

– Parlerez-vous de culture ? Si oui, nedoublonnerez-vous pas avec le magazinede Pierre Assouline ?

– Contrairement aux traditions qui vou-laient que les journalistes de la chaîne neparlent pas de culture, ils le feront, mais dansun registre différent, comme un signal d’appelrenvoyant aux émissions de la chaîne. »

Propos recueillispar Armelle Cressard



DOSSIER TELEVISION/RADIO

France 2 adopteune grille de transitionNouveaux dirigeants, nouveau slogan (« France 2 vous ressemble ») :la chaîne publique n’a pourtant pas bouleversé ses programmesINFORMATION

Aucun changement dans laprésentation des journaux(Rachid Arhab-Carole Guess-ler au 13 h ; Claude Sérillon/Béatrice Schoenberg au20 h) ; les principaux maga-zines sont reconduits :« Argent public », qui ac-cueillera régulièrement Jean-Michel Gaillard et François deClosets, « Envoyé spécial »,« Mots croisés », « Thé oucafé ». « Des mots de mi-nuit », présenté par PhilippeLe fait, remplace chaque mer-credi « Le Cercle ».

MAGAZINESFrance 2 entend rester la

chaîne des débats et a re-conduit les principaux maga-zines du genre : « Ça se dis-cute » de Jean-Luc Delarue,« Bouillon de culture » deBernard Pivot, « La Vie àl’endroit » de Mireille Du-mas ou « Tout le monde enparle » de Thierry Ardisson.Parmi les nouveautés, l’arri-vée de Paul Amar, le di-manche midi, avec un nou-veau magazine intitulé

« DMA » (pour « DimancheMidi Amar »). L’actualité dé-cryptée à travers des inter-views, des reportages et desenquêtes.

« Union libre » devienthebdomadaire, le samedi à19 heures.

« Alors, heureux ? », nou-veau magazine proposé parFrédéric Lopez, un mardi surdeux, en deuxième partie desoirée, racontera les succès etles échecs de personnes ayantchoisi une nouvelle vie.

DIVERTISSEMENTSLa chaîne annonce l’arrivée

de Julie Snyder, « phéno-mène » de la télévision cana-dienne, qui interviendra dans« Fous d’humour » animépar Clémence Arnaud.« Les Forges du désert »,nouveau jeu inspiré de « FortBoyard », tourné en Jordaniedans le désert du Wadi Rum,fera son apparition en find’année.

TÉLÉFILMS ET SÉRIESAprès Le Destin des Steen-

fort, France 2 proposera quel-

ques fictions « de prestige » :La Bicyclette bleue, adapté duroman de Régine Deforges,avec Laetitia Casta, la trilogiemarseillaise de Pagnol avecRoger Hanin dans le rôle deCésar et Chasseurs d’écume,de Denys Granier-Defferre,avec Jacques Perrin.

CINÉMALa vérité si je mens, Mario,

Fargo, Raison et sentiments, Onconnaît la chanson, Babe etMicrocosmos seront lesgrands films de cette rentrée.On retrouvera également uncycle Ken Loach et WimWenders dans le « CinéClub ».

SPORTSCoupe de la Ligue de foot-

ball dès le 16 novembre,Coupe du monde de rugby àpartir du 20 novembre, pati-nage avec le Trophée Lalique,championnat du monde decyclisme et Open de tennisde Bercy : le service publicpoursuit sa politique sportiveen jouant la complémentaritéFrance 2-France 3. a

La rentréeen chaînesPeu devisages inconnusdans les grillesde septembre.Un classique jeude chaises musicales,où l’on retrouveNagui, Michel Field,Christophe Dechavanne,Paul Amar,Guillaume Durandet les autres.Seule M 6ose donnerleur chanceà de nouveaux venus

Sélection établiepar la rédactiondu « Monde Télévision »

ON prend les

mêmes et onrecommence .Pour cette ren-trée, les grandeschaînes n’ontguère fait le paride l’originalité.Au rituel jeu des

chaises musicales, on retrouve le quarte-ron d’animateurs qui, chaque année, sedisputent les fauteuils les plus convoitésdu PAF.

On cherche en vain, dans les luxueusesbrochures de rentrée éditées par leschaînes, les visages susceptibles de renou-veler un tant soit peu le paysage télévisuel.A ce petit jeu, les radios elles-mêmes nesont pas en reste : Alain Duhamel et Chris-tophe Dechavanne quittent Europe 1 pourRTL, tandis que Laurent Ruquier passe deFrance-Inter à Europe 1. Quant aux télé-visions, les chaînes généralistes clamenthaut et fort leur volonté de séduire lepublic « jeune », les 15-25 ans. Espèrent-elles réussir à capter leur attention en met-tant à l’antenne des animateurs déjà enposte il y a plus de dix ans ?

Parmi les « grandes » chaînes, seule M 6persiste à donner leur chance à des nou-veaux venus. Ainsi, à la rentrée, HelenaNoguerra et Flavie Flament, apparuesrécemment sur le petit écran, prennent dugalon : l’une présente chaque semaine« Plus vite que la musique », l’autre héritedu nouveau magazine d’access prime time.

Sur les autres chaînes, l’été fut surtout lasaison des transferts. Nagui est arrivé surCanal+ pour prendre en main « NPA », enremplacement de Guillaume Durand, partisur TF 1, et qu’on retrouve aussi chaquesoir sur Europe 1. France 3 récupèreMichel Field (ex- TF 1) pour animer « LaMarche du siècle » créée par Jean-MarieCavada, nommé à la présidence de Radio-France.

A TF 1, le fauteuil de « Public », aban-donné par Michel Field, est occupé depuisle 5 septembre par Ruth Elkrief, venue deLCI. La valse continue sur France 2 : lemagazine « Polémiques » de MichèleCotta, appelée cet été à diriger la chaîne,cède la place à un nouveau forum animépar Paul Amar. Le journaliste, qui conserveson émission « 20 heures Paris Première »(sur la chaîne câblée, une fois par semaine)présentera, le dimanche, une émission-débat, « DMA ». Les généralistes vou-draient-elles offrir les téléspectateurs surun plateau aux « petites » – mais souventinnovatrices – chaînes du câble qu’elles nes’y prendraient pas autrement... a

En « une » :Guillaume Durand,Florence Belkacem,

Michel Field,Ruth Elkrief

et Laurent Ruquier



Depardieu sur TF 1Fiction de prestige, nouveaux magazineset retour de Ruth Elkrief et Guillaume DurandMAGAZINES

Ruth Elkrief, depuis le5 septembre, a pris la relèvede Michel Field avec « 19 h,dimanche », pour mainteniret renouveler la tradition dugrand rendez-vous hebdo-madaire d’information de lapremière chaîne.

Guillaume Durand, reve-nant à TF 1, attendra la mi-octobre pour présenter avecValérie Benaïm « En directce soir », un nouveau maga-zine d’actualité, « sous le feudes questions des téléspecta-teurs », en première partie desoirée, dont la périodicitéreste à définir. Venue de LCI,Valérie Benaïm animera aus-si, dans la même tranche ho-raire, « Entrée interdite »,consacrée aux coulisses duquotidien.

Patrick Poivre d’Arvor,après la disparition d’« Ex-li-bris », retrouve en fin de soi-rée une émission d’actualitélittéraire, « Vol de nuit ».

TÉLÉFILMSLa nouvelle « superpro-

duction » réalisée par JoséeDayan, avec Gérard Depar-dieu, Balzac, inaugure la sai-son de la fiction, lundi13 septembre, à 20 h 50,comme l’avait fait l’an der-nier Monte Cristo. Plus tard,Chère Marianne, avec AnnyDuperey et Guy Bedos,complétera la gamme des té-léfilms aux héros plus oumoins récurrents, incarnéspar Richard Bohringer, Mi-mie Mathy, Pierre Arditi,Jean Rochefort, Yves Rénier,Véronique Genest, RogerHanin...

FILMSCasino, Apollo 13, Despera-

do, pour la production amé-ricaine, Elisa, Arlette, Les Ran-donneurs et Tout doi tdisparaître, pour la produc-tion française, seront les têted’affiche du cinéma surTF 1. a

Nagui sur Canal+La chaîne cryptée annonce une rentrée pétillanteavec le lifting de « NPA », des recrueset des dessins animés surprenantsMAGAZINES

Depuis le 30 août, Naguifait son show tous les soirsde la semaine, de 19 h 10 à20 h 30, sur le plateau de« Nulle part ailleurs »(« NPA »), entouré d’unenouvelle bande de chroni-queurs et des Robins desbois.

Florence Belkacem etGuy Bedos proposent àpartir du 11 septembre, lesamedi de 19 h 30 à 20 h 30,« Bienvenue en France » :des invités passés au gril etune revue de presse miton-née par Bedos.

« Un an de + » continuele samedi, de 12 h 40 à13 h 30, avec le renfort deLaurent Ruquier qui rem-place Bruno Gaccio au cô-té de Marc-Olivier Fogiel.

Trente minutes de courtsmétrages chaque samedide 12 h à 12 h 30 dans « Mi-

cro-Ciné », nouvelle émis-sion présentée par unepersonnalité du cinéma.

Agnès Michaux, ex-chro-niqueuse à « NPA », pré-sente chaque lundi vers22 h 30 « Quartier libre »,nouveau rendez-vousconsacré aux films d’au-teur.

FILMS ET ANIMATIONSTitanic est diffusé pour

la première fois à la télé-vision, Taxi de Gérard Pi-rès, Le Monde perdu deS t e v e n S p i e l b e r g , Avendre, de Laetitia Mas-son, Lautrec, de RogerPlanchon...

Nouvelles saisons des« Simpson », de « SouthPark » et de « Daria », etdes séries inédites : « Vi-sion d’Escaflowne » et« Les Renés, » d’HervéDi Rosa. a

France 3 veut rajeunir son publicLa chaîne des régions compte sur Michel Field pour dépoussiérer son image

INFORMATIONLundi 6 septembre, nou-

veau générique et nouvel ha-billage pour « Le 12-13 » et« Le 19-20 ».

MAGAZINESMichel Field succède à

Jean-Marie Cavada à « LaMarche du siècle », diffuséeun mercredi sur deux à partirdu 15 septembre. Il propose,en outre, le jeudi (vers23 heures), en direct d’uneville de province, un nouveaurendez-vous de libre expres-sion (« Prise directe »).

« Politique dimanche »et « France Europe Ex-press » se fondent en un seulmagazine d’informationhebdomadaire, « France Eu-rope Express », présentétous les dimanches vers23 h 15 par Christine Oc-krent, avec Gilles Leclerc etSerge July. La journaliste ani-mera, par ailleurs, toutes lessix semaines environ, à20 h 50, « Le Passage dumillénaire », dix documen-taires d’information.

Le magazine littéraire« Qu’est-ce qu’elle dit Za-

zie » est remplacé par « Tex-to », présenté chaque mardivers 23 heures par PhilippeBertrand. Elise Lucet anime-ra une fois par mois, le lundi à21 h 50, « Les Aventuriersde la science », un nouveaumagazine scientifique. Dulundi au vendredi, à 13 h 20,une nouvelle émission de viequotidienne, ancrée dans lesrégions, remplace le pré-cédent rendez-vous de Valé-rie Expert. « Chroniquesd’ici » proposera chaque di-manche à 14 heures des do-cumentaires produits par les

stations régionales.Laurent Bignolas est le

nouveau guide de « Faut pasrêver », le vendredi à 21 h 50.Nouveau rendez-vous santédu lundi au vendredi à 18 h 10« Comment ça va au-jourd’hui ? », présenté parFabienne Kraemer.

DIVERTISSEMENTSSylvain Augier donnera

aux téléspectateurs la possi-bilité de réaliser leurs rêveschaque mois à partir d’octo-bre le lundi à 20 h 50 dans« Changez de vie ».

FILMSA côté des rendez-vous

habituels, la chaîne ouvreune nouvelle case cinéma levendredi soir en deuxièmepartie de soirée. Les lundis etjeudis, des grands classiqueset des inédits : Marquise, deVéra Belmont, Mary Reilly,de Stephen Frears, Amour etmensonges, de Lasse Halls-tröm...

TÉLÉFILMS ET SÉRIESLa soirée du dimanche est

désormais dévolue au « Po-licier de terroir ». a



DOSSIER LA RENTRÉE EN CHAINES

La Cinquième-Arte :rendez-vous en 2000Documentaires inédits et animationspour les 2-6 ans sur la première, Picassoet Pepe Carvalho sur la secondeb SUR LA CINQUIÈME

Le président de la Cin-quième, Jérôme Clément,présentera la nouvellegrille le 27 septembre, ainsique le nouveau logo et lenouvel habillage, avant lecinquième anniversaire dela chaîne, le 13 décembre.Cette programmation, ef-fective à la mi-octobre,préfigurera celle de l’an2000, consacrée au thème« Q u ’ e s t c e q u e l aFrance ? ». La chaîne dusavoir et de la connais-sance utilisera ses « cases »pour cette radioscopie del’Hexagone.

D è s s a m e d i 11 s e p -tembre, La Cinquième pro-posera toutefois de nou-veaux programmes, dontune émission, dédiée aux2-6 ans : « Debout leszouzous », le week-end etle mercredi, orchestrée parun petit robot en 3D, RoliePolie Olie.

Des documentaires nou-veaux comme « L’Abécé-daire du polar » , proposépar François Guérif et Be-noît Cohen (le jeudi) , « Çatourne à l’Opéra », uneexpérience pédagogiqueoriginale (du lundi au ven-dred i e t l e mercred i )complètent des émissionsdéjà présentes. Ainsi ,« L’Art du 7e jour » estaugmenté d’une demi-

heure (dimanche). Plusieurséries documentaire iné-dites : « La Famille faceaux secrets » ( l e d i -m a n ch e ) , « E n q u ê t ed ’ a v e n i r » ( m a r d i ,16 heures), « Histoires deprofs » (lundi et vendredi),« Vivre avec les médias,ça s’apprend » (premierépisode : lundi 13).

b SUR ARTEPas de changement de

grille jusqu’à 2000. Plu-sieurs grands do cumen-taires pour cette rentrée :Heimatfront : la guerre auquotidien en Allemagne(mardi et mercredi, à partirdu 14) et La Foi du siècle,quatre volets sur l’engage-ment communiste (mer-credi, à partir du 6 octo-bre ) . F i c t ion : « PepeCarvalho », première sérieà héros récurrent de lachaîne (vendredi). En ciné-ma, cycle Hitchcock (jus-qu’au 27 septembre)avantune soirée François Truf-faut (le 20 septembre). Desspectacles – « Karajan »(22 septembre),« L’Art dupiano » (24, 31 octobre et7 novembre) et la réouver-ture du Licéu de Barcelone(7 octobre). Et des « The-ma » consacrées à Picasso,La Chine, les 50 ans de laRDA... a

Les ambitions de M 6L’ ex-« petite chaîne qui monte » veut renforcer saposition de « grande » généralisteMAGAZINES

A partir de la mi-octo-bre, la chaîne modifie sesp r o g r a m m e sd’avant-20 heures. « Uni-sexe », émission quoti-dienne de vingt-six mi-nutes, bâtie à partir detémoignages, sera présen-tée par une ex-miss météode Canal+, Flavie Flament.

Tous les mardis, un nou-veau magazine mensueld’enquêtes et de repor-tages sur les coulisses dusport, « Hors Stade ».Présenté par Olivier Carre-ras, il sera « tous publics »,y compris ceux qui ne s’in-téressent pas au sport.

SÉRIES« X Files » revient avec

des épisodes inédits le jeu-di soir ; le mercredi, soirée« Ally Mc Beal », avec ladeuxième saison inéditeen VF. Nouvelles sériesfrançaises - « Psys d’ur-gence » , « Police dis-tr ict » et deux sér iesqu’elle a coproduites,

« C o d e E t e r n i t y » e t« Sydney Fox, l’aventu-rière ».

ANIMATIONM 6 promet aux enfants

cent heures de dessins ani-més de plus en 1999-2000.Les « BD » de « M 6 Kid »seront à l’écran chaquejour, après l’école, en octo-bre. Depuis le 1er sep-tembre, chaque mercredi,un nouveau rendez vous,« D i s n e y K i d » , q u is’ouvre avec Les 101 Dal-matiens, une série adaptéedu film, suivie de Couacsen vrac, les mésaventuresde Donald.

DIVERTISSEMENTSSandrine Quétier pré-

sente le vendredi en débutde soirée « Dans la peaude ». Il sera diffusé en al-ternance avec « Guili Gui-li », émission sur les nou-veaux comiques proposéepar Ardisson et Lumières.Laurent Boyer présenterades spéciales de « Nosmeilleurs souvenirs » a

Les paris de la radioFrance-Inter

Le pari de la musique Jean-Marie Cavada, président de Radio-France, et Jean-Luc Hees, directeur deFrance-Inter, présentant la nouvelle grillede France-Inter, « la station phare » dugroupe Radio-France, mercredi 1er sep-tembre, ont annoncé clairement vouloirmettre l’accent sur « le rajeunissement dela politique musicale de la station ». Rajeu-nissement préparé par Bernard Chérèze,nouveau conseiller artistique, qui a déjàmultiplié par deux la diffusion desdisques : « On en passait 500 en 1998, on endiffuse désormais plus de mille. De plus,nous voulons promouvoir, au sens noble duterme, les artistes que la station soutient. »Une nouvelle émission musicale, « Play-list », du lundi au vendredi (15 h), animéepar Laurent Lavige, sera la vitrine musicalede la station et de la musique en général.

Aautre point fort de la rentrée, le « 7-9 »,tranche d’information du matin confiée àStéphane Paoli. Seul changement, la pré-sence de Gérard Courchelle, rédacteur enchef et présentateur du journal de8 heures. La tranche de divertissement(11 h-12 h 45), orpheline depuis le départsur Europe 1 de Laurent Ruquier, a étéconfiée à Laurence Boccolini. Elle recevraen seconde partie Bruno Masure pour trai-ter l’actualité avec impertinence.

France-Culture

Le pari de l’informationLaure Adler, directrice de France-Culture, a présenté, lundi 30 août, sanouvelle grille qui démarre lundi 6 sep-tembre. La station culturelle, qui se pré-sente désormais comme « généraliste »,accorde une place importante à l’infor-mation (lire page 3). Des magazines poli-tiques et géopolitiques sont aussi pré-vus : « Les Bruits du monde », coanimésle samedi midi (12 h 45) par Jean-MarieColombani, directeur du Monde, IgnacioRamonet, directeur du Monde diploma-tique, et Alexandre Adler (Courrier inter-national).La grille a été divisée en rythmes et tem-pos différents selon les heures et lesjours : le matin-réflexion, l’après-midi-

évasion et le soir-création. Le lundi sera lejour de l’histoire, le mardi celui de l’altéri-té, le mercredi celui des créateurs, le jeudicelui de la science et le vendredi celui del’ailleurs. Les émissions étant toutes nou-velles, difficile de les énumérer. Citons« Première émission » (7 h 05), magazineculturel de Pierre Assouline, et « Pot-au-feu » (18 h), avec Jean Lebrun.

France-Musiques

Le pari de la personnalisationFrance-Musiques prend désormais un« s » à musique, traduisant la pluralité desmusiques diffusées. C’est ce qu’a annoncéPierre Bouteiller, son directeur, le mardi31 août. Autres nouveautés et promessesque les auditeurs vérifieront dès le lundi6 septembre : fini le ton compassé et lesmots pour initiés, place à la pédagogiepour tous et à une meilleure économieparoles-musiques, avec des rendez-vousréguliers toute la semaine. Si réguliers etsi personnalisés – tous les jours, ClaudeHermann à 7 heures, Thierry Beauvert à9 heures, Alain Pâris à 10 h 30, etc. – aupoint de savoir avec « qui », mais sanstrop savoir pour « quoi ». A ce propos,nous vous conseillons Ivan Levaï à 8 h 30(revue de presse) et Anne Montaron à12 h 30 (concert). Pour terminer, PierreBouteiller a confié qu’il rêvait d’une radiomusicale populaire (« RMP ») semblableau TNP de Jean Vilar. « Une grande radiodans l’esprit de la rive gauche. »

RTL

Le pari de l’interactivité « C’est dans le virage qu’on accélère, et leprochain tournant, c’est l’an 2000 » : c’estainsi que Philippe Labro a commenté sagrille intitulée « 99-2000 ». Peu de boule-versements pour la première des radiosfrançaises depuis dix-sept ans, mais des« renforcements » avec l’arrivée d’AlainDuhamel (7 h 42), qualifié de « grand édi-torialiste », Christophe Dechavanne(15 h 00), « amuseur insolent », et JeanYanne, « génie comique », avec« Cent ansde conneries » (8 h 30 et 12 h 02), en plusde sa participation aux « Grosses Têtes »avec Philippe Bouvard (16 h 30). Interacti-vité, instantanéité et « internetité » : troismots qui reviennent le plus souvent dansles émissions.

Europe 1

Le pari de l’humourPeu de changement, des arrivées. ExitLaurent Gera, Laurent Ruquier, transfugede France-Inter, présentera une revue depresse décalée (8 h 45). Il sera là aussil’après-midi, face aux « Grosses Têtes » –un match RTL-Europe 1 que PhilippeBouvard qualifie de « stimulant ». Autrenouveauté : Guillaume Durand, ex-ani-mateur de Canal+, s’entretient avec despersonnalités (18 h 20). a

Musique, information et personnalisation sur les stations du groupeRadio-France, interactivité sur RTL et humour sur Europe 1



PORTRAIT ALLEGRO MA NON TROPPO

Téléspectateuret téléacteurGUY BEDOS. Fait par et pour le petitécran, il le lui rend bien, malgréquelques méchancetés, et se lancedans une nouvelle aventure

« Je vais reprendre

mon rôle d’invité

professionnel et

incontrôlable »

UN grand téléviseur etun magnétoscopetrônent à la place dela cheminée fami-liale, sous des ran-gées de cassettes. Latélévision est par-tout dans la maison,« dans chaque pièce

ou presque », précise-t-il, ajoutant, dans unpremier sarcasme : « Normal, ce n’est qu’unappareil ménager ; voilà qui devrait inciter àla modestie ceux qui la font. » Voilà donc unmodeste Guy Bedos qui se prépare à« faire » une émission hebdomadaire, àpartir du 11 septembre, sur Canal+, « Bien-venue en France ! » – « titre ironique », sou-ligne-t-il, au cas où l’on s’y méprendrait.

Téléspectateur devenu téléacteur, il n’estpourtant pas « enfant de la télé ». Dans sonenfance, elle n’existait pas encore, ou rare-ment. « Dans le pays d’où je viens », ra-conte-t-il, en Afrique du Nord, comme ail-leurs au pourtour de la Méditerranée, ladistraction consistait à sortir les chaises de-vant la porte, dans la rue, « pour regarderpasser les gens ». Ce n’est qu’adulte qu’il aeu l’âge de sa première télé, la considérant« comme [il] regarde [son] fax au-jourd’hui ». Mais celui qui a conservé ce re-gard plissé d’enfant moqueur note que latélé permet de continuer à regarder passerles gens... Surtout que « maintenant tout lemonde y passe ». Guy Bedos le satiriste necache pas qu’il trouve l’inspiration dans cespectacle, comme dans la lecture de lapresse.

« Et puis je n’ai pas à me plaindre de la té-lé », confesse-t-il, en indiquant que s’il l’adécouverte tard elle a tôt servit sa carrière.A l’école de théâtre de la rue Blanche – quil’aménera à fréquenter la « bande des Bel-mondo, Marielle et Rochefort » –, il est re-marqué par Jacques Charron, de la Comé-die-Française. Or ce dernier, contrairement

à beaucoup d’autres vedettes, ne négligepas la télévision. Tout en jouant Giraudouxou Musset, Guy Bedos se soumet aussi àl’école du cabaret et y rencontre RaymondDevos, Philippe Noiret et Barbara, « quiavaient déjà montré la voie de la télé ». Desurcroît, son copain Jean-Loup Dabadieécrit pour celle-ci. Ainsi a-t-il eu l’occasionde participer à des émissions de variétéscomme « Les Raisins verts », de Jean-Chris-tophe Averty, « dont on n’avait vraiment pasà rougir ». Pour sa première apparition, ilsinge « un de ces faux James Dean » qui, àl’époque, étaient légion à la ville comme àl’écran. Philippe Bouvard, le lendemain,publie un article élogieux. Guy Bedos estlancé. « La télé m’a donné du crédit », af-firme-t-il, remarquant que, « d’ailleurs, lapresse n’a jamais été méchante » à sonégard et que le fait d’avoir « été accepté parles plus grands » de son métier l’a beaucoup« protégé ».

Tout s’enchaîne alors, très vite. On luipermet de monter, à la scène, un spectacle,Allegro ma non troppo, qui deviendra bien-tôt, à l’écran, Dragées au poivre, film à sket-

ches, doté d’une presti-gieuse distribution. Unsuccès. « J’ai eu droit au Fes-tival de Venise, dit-il. Je netouchais plus terre. » Mais ilrevient à la télé, qui n’a ces-sé d’entretenir sa notoriété :« J’ai rencontré un jour YulBrynner, il connaissait tousmes textes. Pareil pour SophiaLoren. J’ai même appris queCharlie Chaplin m’appré-ciait. » Soudain, il imagine legrand Chaplin lui deman-d a n t u n a u t o g r a p h e .« J’adore le pastiche de laprétention », coupe-t-il,avant d’objecter aussitôtqu’en cela « il y a toujoursquelque chose qui croise lavérité ». Il s’esclaffe, satisfaitde son ambiguïté.

Dans « Bienvenue enFrance ! », avec FlorenceBelkacem – « nous avons encommun l’insolence » –, GuyBedos conçoit « une émis-sion légère et chahuteuse ».Avec l’aide du public, faceaux invités, il se voit plus en« agitateur » qu’en « anima-teur » parce que, explique-t-il, « certains ne me donnentpas l’envie de faire ce métier-là ». Il promet de rester lui-même : « Je vais reprendre

mon rôle d’invité professionnel et incontrô-lable. » Mais il se réserve le droit d’être« agréable », il entend se « payer le luxe »d’inviter les gens qu’il aime, telle, le 11 sep-tembre, Catherine Frot, « merveilleusecomédienne ». Là, on s’inquiète. Guy Bedosrenierait-il déjà sa promesse d’être toujourslui-même ?

« Attention, je sais chambrer ceux quej’aime », répond-t-il, en précisant qu’il secharge d’inciter la salle à réagir aux proposde la personnalité politique qui sera égale-ment conviée (Daniel Cohn-Bendit – « unshowman » – pour la première). A ce pro-pos, Guy Bedos, rassurant, retrouve toutson mordant : « Les politiques, de plus enplus, jouent les saltimbanques. Ils vont chan-ter dans les émissions de variétés, posent avecleurs familles pour la presse “people”... Beau-coup moins regardants sur la dignité que cer-taines stars du show-biz ! C’est cette confu-sion des genres que, dans “Bienvenue enFrance !”, je voudrais pousser jusqu’à l’ab-surde. » Pari tenu !

Francis Cornu

BRU

NO

GAR

CIN

-GAS

SER



LUNDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

6S E P T E M B R E

6.00 Euronews. 6.40 Les Mini-keums. 8.35 Un jour enFrance. Invitée : Cora Vaucaire.

9.40 Sherlock Holmes. [1/2]Le signe des quatre &.

10.40 La croisière s’amuse.[1/2] La croisièrede Hongkong &.

11.30 A table ! Magazine.11.55 Le 12-13 de l’info.13.20 Une maman

formidable. Série.Tante Viviane &.

13.45 Corky, un adolescentpas comme les autres.Série. La rentrée &.

14.34 Keno. Jeu.

14.40 Indécente séduction.Téléfilm. Alan Metzger.Avec Gary Cole &. 6847693

16.10 Les Zinzins de l’espace.16.35 Les Minikeums. 796972817.40 Le Kadox. Jeu.18.12 Comment ça va

aujourd’hui ? Magazine.Le ronflement.

18.20 Questions pourun champion. Jeu.

18.50 Un livre, un jour.Le Rapport Gabriel,de Jean d’Ormesson.

18.55 Le 19-20 de l’info.20.05 Fa Si La. Jeu.20.35 Tout le sport.

20.45

COMPLOTDE FAMILLE a aFilm. Alfred Hitchcock. Avec KarenBlack, Bruce Dern. Comédie policière(EU, 1976, v.o., 115 min) &. 631235

Une fausse voyante et son amant,chauffeur de taxi, recherchent le neveud’une vieille dame pressée de réparerune injustice avant sa mort.Dernier film d’Hitchcock.

22.40

COURT-CIRCUITLES PROFESSIONNELSCourt métrage. Daniel Cooreman.Avec Alexandre von Sivers,Benoît Van Dorslaer(Belgique, 1997, N., 10 min) &. 171972822.50 L’Univers de Jacques Demy.

Documentaire. Agnès Varda(1995, 90 min). 401032

0.20 Court-circuit.Bon voyage.Court métrage. Alfred Hitchcock.Avec John Blythe, la troupe Molière(1944, N., 30 min) &. 36397

0.50 Bonheur. Téléfilm. Cédric Kahn &. 1.45 Bill T.Jones, été 95. Documentaire de Ludwig Trovato(1995, 65 min). 9021113

20.50

ATOMIC TRAINTéléfilm. Dick Lowry et David Jackson.Avec Rob Lowe, Kristin Davis[1/2] (EU, 95 min) &. 307167

A Denver, un inspecteur du Comité desécurité des transports doit empêcher ledéraillement d’un train de marchan-dises rempli d’armes nucléaires.

22.25 Atomic Train.Téléfilm. D. Lowry et D. Jackson.Avec Rob Lowe, Kristin Davis[2/2] (95 min) &. 7134099

0.00 Minuit sport.Magazine (50 min). 71113

0.50 TF1 nuit.1.04 Clic et net.

La rentrée scolaire. 4066078041.05 Très chasse. Les chiens

d’arrêt et la chasse. 31632642.00 Enquêtes à l’italienne. Série. &. 9153804 2.55Reportages. Les belles du Lido (25 min). 50410073.20 Histoires naturelles. Quand passent les pa-lombes (30 min). 8291303 3.50 Histoires natu-relles. La pêche en réservoirs (30 min). 81180264.20 Musique (25 min). 3248281 4.45 Histoiresnaturelles. Feu, nature et chasse au pays de Pa-gnol (55 min). 4536823

20.55

LE GENDARME SE MARIEFilm. Jean Girault. Avec Louis de Funès, Claude Gensac. Comédie burlesque (Fr., 1968) &. 7498909

Cruchot se marie avec la veuve d’un colonel de gendarmerie.

22.30 Météo, Soir 3.

23.00

LA NUITDES HURLEMENTSTéléfilm. Walter Klenhard.Avec Ally Sheedy, William R. Moses(Etats-Unis, 1994) %. 98051

Une force maléfique se manifeste dansun maison californienne dans laquellevienent d’emménager de nouveauxpropriétaires.

0.30 La Case de l’Oncle Doc.Hôtel Humboldt. Documentaire.Thomas Sipp. 2228674

1.25 Espace francophone. 8e sommet de la Fran-cophonie à Moncton, au Canada. 1159129 1.40Nocturnales. Nicolas Roslavetz : In den Studendes Neumonds, par l’Orchestre national de France,dir. Lawrence Foster (20 min). 9111281

20.55

LE DESTINDES STEENFORT[2/3] Marianne (1950).Téléfilm. Jean-Daniel Verhaeghe.Avec Bernard Le Coq, Isabelle Otero(Fr. - Bel., 1999) &. 1511728

A 60 ans, Adrien Steenfort est toujoursrongé par une soif de vengeance...

22.50

ARGENT PUBLICMagazine présenté par Sylvain Attal.Invités : Daniel Herrero ;Jean-Michel Gaillard.Sujets : Le plomb dans l’eau,une facture qui pèse lourd ; Le Havre, LaSeyne-sur-Mer, le naufragedes chantiers navals français [1/2] ;La réussite éclatante de la reconversiondes chantiers anglais [2/2] ; etc. 763709

0.10 Journal. 0.30 Envoyé spécial. Traitement de choc ; Les pi-lotes de l’extrême ; Kosovo, la réconciliation ;Mangeuses d’âme. 9068194 2.30 Mezzo l’info.3005674 2.45 Les Violons du monde. Documen-taire. 17649858 3.20 24 heures d’infos. 10396683.40 et 4.30 Lignes de vie. Travail, famille, etc. ré-cits de la jeunesse (120 min)

5.35 Vagabond du pôle Nord.6.30 Télématin. 8.30 et 12.10,17.25 Un livre, des livres. Unesingulière famille. 8.35 Amou-reusement vôtre.9.05 Amour, gloire

et beauté. &.9.30 C’est au programme.

10.50 Flash infos.11.00 Motus. Jeu.11.40 Les Z’amours. Jeu.12.15 et 19.20 1 000 enfants

vers l’an 2000.12.20 Pyramide. Jeu.12.55 et 0.25, 3.35 Météo.13.00 Journal, Météo.13.50 Consomag.

13.55 Derrick. Série. Mortd’un Italien &. 7096438

15.00 Le Renard. Série. [1/2] L’otage &. 28631

16.00 La Chanceaux chansons. [1/2] La zizique à Zinzin.

16.55 Des chiffreset des lettres. Jeu.

17.30 La Vie de famille. Série.Valentin le désolé &.

17.55 Le Prince de Bel-Air.Bananes flambées &.

18.25 Hartley, cœurs à vif. &.19.25 Qui est qui. Jeu.20.00 Journal, Météo.20.35 Histoires de timbres.

5.10 Les Grands Documentsde La Cinquième. 5.30 LesAmphis de La Cinquième.Sciences de l’éducation. 6.25Allemand. 6.45 Les Français etle Crillon. 7.40 Ça tourneBromby. 9.35 Les Écrans du savoir.

9.35 Au cœurdes matières.9.50 Citoyens du monde. 10.10 Galilée.10.30 Cinq sur cinq.

10.45 Le Tour de France desmétiers. 11.05 Journal de lacréation. 11.35 Le Monde desan imaux . Chroniques del’Afrique sauvage : Guerre desinsectes. 12.00 La Vie au quoti-

dien. 12.15 Cellulo. 12.45Shimshal. 13.40 Le Journal dela santé.13.50 La Cinquième

rencontre... les Français.Dans la chaleur des frigos.14.20 Entretien avec FalekNordine, sculpteur.

15.05 Chercheurs d’aventure.15.35 Les Grands Séducteurs.Cary Grant. 16.35 Cent person-nalités présentent cent films.16.45 Vive la sociale a

Film. Gérard Mordillat.Avec François Cluzet.Comédie (1983) &. 2865693

18.25 Les Voyageurs du temps.18.30 Le Monde des animaux.Les Puffins.

5.40 Héritages. 6.30 TF1 info.6.38et 8.28, 9.03, 13.45, 20.45,1.02 Météo. 6.40 TF ! jeu-nesse : Salut les toons. 8.30Téléshopping.

9.10 La Joyeuse Tribu. Série.Bienvenue à Brême &.

10.05 Faust. Série.Protection troprapprochée &.

11.15 Chicago Hope,la vie à tout prix.Série. Suicide &.

12.05 Tac O Tac TV. Jeu.12.15 Le Juste Prix. Jeu.12.50 A vrai dire.

Magazine. Le veau.

13.00 Journal.13.42 Bien jardiner.

Récolter les haricots secs.13.50 Les Feux de l’amour.

Feuilleton &.14.45 Arabesque. Série.

Un assassin à bord &.15.40 Sydney Police.

Série. Traumatisme. &.16.45 Sunset Beach. Série &.17.35 Melrose Place. Série.

Cas de conscience &.18.25 Exclusif. Magazine.19.05 Le Bigdil. Jeu.19.55 Clic et net.

La rentrée scolaire.20.00 Journal, Boom.

19.00 Nature. Magazine.Phénomènes célestes ;Pollution sonoredes mers ; Plus rapideque la lumière.

19.45 Météo, Arte info.20.15 360o, reportage GEO.

L’erreur est humaine :La guerre des lapins.Documentaire [1/4].

Lorsque les premierslapins de garenne furentintroduits en Australievoici près d’un siècle etdemi, ils furent appré-ciés pour leur chair etleur fourrure. Cent ansplus tard, ils étaientplusieurs milliards...

14.05 Ciné Classics

Francis Blanche,à la vie, à l’humour

IL savait tout faire. Ycompris écr ire deschansons au coin de

son piano, plus de sixcents, pour Edith Piaf,Charles Trenet et tantd’autres. Celui qui reste àjamais le Papa Schultz deBabette s’en va-t-en guerreou le notaire mafieux desTontons flingueurs, FrancisBlanche, pitre si familier,trois décennies durant,jusqu’à sa mort en 1974,sera étrangement restéassez méconnu. En souli-gnant l’éclectisme de sescréations à la radio – SignéFurax, avec son maîtrePierre Dac, et des canularstéléphonés, si souventimités par la suite –, aucabaret, au théâtre, aucinéma – une centaine defilms –, puis à la télévision,cet hommage rétablit leschoses : « Un talent mons-trueux, un petit génie dansson genre », témoigne soncamarade Darry Cowl.Mais sa carrière n’estpeut-être pas illustrée, ici,par les meilleurs extraits.Et on aurait aimé réen-tendre un de ces éton-nants poèmes surréalistesque le clown surdouéavait su aussi composer.

F. C.

L’émission



LUNDI 6S E P T E M B R E

Le film

Canal +

M 6

5.05 Sport 6. 5.25 Fan de. 5.45et 8.05, 9.35, 10.05, 11.05, 16.15M comme musique. 8.00 et9.00, 10.00, 11.00, 11.55 Météo.9.05 M6 boutique. Magazine.

11.50 M6 Express.

12.00 Madame est servie.Joyeux anniversaire &.

12.30 La Minute beauté.

12.35 La Petite Maisondans la prairie.Série. Les larmes &.

13.30 Délit d’abandon.Téléfilm. Michael Switzer.Avec Brian Austin Green(1997, 105 min) &. 9028506

15.15 Le Saint. Série.Conférence à Genève &.

17.30 Highlander.Série. A tout prix &.

18.25 The Sentinel.Série. Quand les dieuxdescendent sur Terre %.

19.20 Dharma & Greg. Série.Echanges standards &.

19.50 La sécurité sort dela bouche des enfants.

19.54 Le Six Minutes, Météo.20.10 Une nounou d’enfer.

Imaginaire Imogène &.20.40 Décrochages info,

Les Produits stars.Le téléphone.

20.55

BANZAÏFilm. Claude Zidi.

Avec Coluche, Valérie Mairesse.Comédie (Fr., 1982, 110 min) &. 9172167

Un Français moyen, en délicatesse avecsa fiancée, se trouve entraîné dans desaventures à travers le monde. Comédieà gros budget et gags téléphonés.

22.45

MALONE, UN TUEUREN ENFER aFilm. Harvey Cokliss.Avec Burt Reynolds, Cliff Robertson.Policier (EU, 1987, 100 min) %. 4639457

Tombé en panne dans une bourgade del’Oregon, un ancien agent de la CIA estamené à lutter contre le chef d’uneorganisation d’extrême droite.

0.25 et 4.05 Culture pub. 129450.50 Jazz 6. Magazine.

Buddy Guy ; Le retour de Jazz 6 :blues et accordéons ! 3449674

1.55 M comme musique 4066620 2.55 Sport 6.Spécial dix ans. 2214939 3.15 Fréquenstar. MarcLavoine. 4631303 4.30 Les Négresses Vertes. A laRochelle (1995, 60 min). 1124378

E En clair jusqu’à 9.006.59 et 12.24, 0.09 Pin-up. 7.00et 7.20, 8.55, 12.25, 18.15 Flashinfos. 7.05 ABC News. 7.25 et13.35 Le Journal de l’emploi.7.30 Teletubbies. 7.55 La Se-maine des Guignols. 8.25 D 2Max. 7e journée.

9.00 Le serpent a mangéla grenouille Film. Alain Guesnier.Avec Jean Rochefort.Comédie(1998, DD) &. 252693

10.30 et 15.20 Surprises.10.40 et 12.30, 16.25, 20.30

Le Journal du cinéma.

10.45 Forever aFilm. Nick Willing.Conte (1998) %. 1186419

E En clair jusqu’à 13.4012.40 Un autre journal. 13.40 Secrets a

Film. Jocelyn Moorhouse.Drame (1998) %. 4921693

15.30 Zidane par Zinedine.16.30 Mimic a

Film. G. D. Toro. Science-fiction (1996) ?. 3702612

E En clair jusqu’à 20.4018.20 Nulle part ailleurs.

Invités : Samuel Le Bihan ;Suède ; Philippe Delerm ;Régis Wargnier.

20.40

STARSHIPTROOPERS a aFilm. Paul Verhoeven.

Avec Casper Van Dien, Denise Richards.Science-fiction (EU, 1997) ?. 8165761

Adaptation d’un livre de l’écrivainaméricain Robert Heinlein, Etoiles,garde-à-vous !.

22.45

SUNDAY aFilm. J. Nossiter. Avec David Suchet,Lisa Harrow. Comédie dramatique(Etats-Unis, 1997, v.o.) &. 379983

Un SDF new-yorkais est pris pour unmetteur en scène réputé par une actriceau chômage. Il ne la détrompe pas...Grand Prix et Prix de la Critique àDeauville 1997.

0.10 Boxe hebdo. 61093781.15 Football. Match amical :

Argentine-Brésil. 43064652.55 Le Journal du hard. #. 3.05 Le Principe deplaisir Film. John B. Root. Classé X (1999) #.7484543 4.40 Ned et Stacey. Série. &. 97318585.05 Parrain malgré lui a Film. Mark Malone.6.35Blague à part Crémaillère (25 min)..

MARDI 7 22.30 Paris Première

Kurosawa aucœur du chaosRAN. Une tragédienippo-shakespeariennesur la folie destructricedes hommes. Un chef-d’œuvre

APRÈS l ’échec commercial deDodes’Kaden en 1971, le grandmaître du cinéma japonais n’était

plus en odeur de sainteté dans son pays. Iltenta de se suicider. En 1975, il refit surface,grâce à une production soviétique réaliséedans la taïga sibérienne : l’admirable Der-sou Ouzala. Cinq ans plus tard, grâce àl’intervention de Francis Ford Coppola etGeorge Lucas, qui l’admiraient, AkiraKurosawa revenait au film historique avecKagemusha, fresque flamboyante et tra-gique, Palme d’or du Festival de Cannesex-aequo (ce qui est discutable) avec Quele spectacle commence, de Bob Fosse.

Ran (1989) allait être comme le frèrejumeau de ce chef-d’œuvre. Grâce, cettefois, au producteur français Serge Silber-man, qui se battit pour monter une coû-teuse coproduction avec le Japon, toujoursréticent à l’égard du cinéaste, alors âgé desoixante-quinze ans.

Au XVIe siècle, dans une période deguerre de clans, le vieux seigneur Hidetora,Ichimonji décide de partager son royaumeentre ses trois fils, Taro, Jiro, Saburo, et deleur donner à chacun un château. Crai-gnant des conflits familiaux, Saburorefuse. Il est déshérité et chassé. Hidetoraa gardé un pouvoir symbolique. Ses deuxautres fils le lui refusent et entrent enguerre – poussés par les intrigues et ledésir de vengeance de l’épouse de Taro –contre le vieillard réfugié chez Saburo. Lamaison, prise d’assaut, est brûlée. Hide-tora devenu fou, s’enfuit avec son bouffonet son aide de camp. Taro est mort aucours du combat. Sa terrible veuve faitassassiner la femme de Jiro, pour épousercelui-ci.

Comme en 1957 – pour le Château del’araignée d’après Macbeth, –, Kurosawas’est, ici, inspiré de Shakespeare (le RoiLear). Librement, en remplaçant les filles

du monarque par des fils et en puisantdans une chronique de l’histoire japonaise.Cette tragédie, d’une beauté sublime parl’utilisation des couleurs et la mise enscène, est une méditation sur le malinhérent à la nature humaine, le massacredes innocents, la destruction des valeursculturelles. « Ran » signifie chaos.

Au sein de celui-ci, le grand cinéaste, quine s’était jamais montré aussi amer devantla folie destructrice des hommes, a justelaissé une petite lueur d’espoir. Spectacleprodigieux de l’horreur des scènes debataille, choc des armes et des armurescomme dans les peintures de PaoloUccello, affrontements de personnagesdémesurés. Kurosawa tournera encoretrois films sans atteindre à la même puis-sance, la même perfection. Il est mort le6 septembre 1998. Voici l’hommage...

Jacques Siclier

12.00 Disney Channel

Art Attack

S’ÉVEILLER à l’art ens’amusant, c’est lebut d ’Art At tack ,

magazine présenté parPhilippe Rouault. DisneyChannel diffuse tous lesjours, à partir du lundi6 septembre, la deuxièmesaison de cette émission.Les jeunes téléspectateursapprendront ainsi à bâtirdes châteaux avec des rou-leaux de Sopalin, à peindreun tableau façon JacksonPollock, en faisant roulerdes billes sur une toilegouachée. Pour réaliser depetits « chefs-d’œuvre », ilsuffit d’un peu d’adresse,de fantaisie et beaucoupd’imagination.

Frédéric Durand

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

MiekoHaradaet TatsuyaNakadai

22.50 Arte

L’universde Jacques Demy

C’EST un film d’Agnèss u r l e s fi l m s d eJacques », prévient

Agnès Varda, qui fut lacompagne de Demy pen-dant presque trente-deuxans. Après Jacquot deNantes et Les Demoisellesont eu vingt-cinq ans,L ’ U n i v e r s d e J a c q u e sDemy c lôt l a t r i log ieconsacrée au parcours ducinéaste. La réalisatricereste discrète, le ponc-tuant seulement de sou-venirs int imes. Inter-prètes, collaborateurs eta m i s d u c i n é a s t e(d’Anouk Aimée à Harri-son Ford ou MarcelloMastroianni) parlent deson exigence et de sarigueur, en exprimant le« bonheur d’appartenir auc i n é m a d e J a c q u e sDemy » . De nombreuxextraits de films et detournages font savourerla fantaisie et le charmemélancolique de l’œuvrede celui qui incarne lecinéma musical à la fran-çaise.

J. Kr.



LUNDI

Le câble et le satellite6

S E P T E M B R E

SYMBOLES

Les chaînesdu câble etdu satelliteC CâbleS CanalSatelliteT TPSA AB Sat

Les cotesdes filmsa On peut voira a A ne pas

manquera a a

Chef-d’œuvreou classique

Les codesdu CSA& Tous publics% Accord

parentalsouhaitable

? Accordparentalindispensableou interditaux moinsde 12 ans

! Public adulteInterditaux moinsde 16 ans

# Interditaux moinsde 18 ans

Lessymbolesspéciauxde Canal +DD Dernière

diffusiond Sous-titrage

spécial pourles sourdset lesmalentendants

Planète C-S

7.35 Les Dessous du show-biz.Invités chics pour animateurs chocs.8.30 Cinq colonnes à la une. 9.20Primo Levi. Et mon tout est unhomme. 10.15 Lonely Planet. Ethio-pie. 11.00 Terre, fragile esquif dansl’univers. 11.50 Dorothée Selz,éternel éphémère. 12.45 Le Mara-thon des châteaux du Médoc. 13.15Des Allemands contre Hitler. 15.05Oulu. 15.10 Le Feu du ciel. 16.05 LaLégende napoléonienne. [1/2] De lapropagande au mythe. 17.00 LesConquérants des quatre vents.1 7 . 5 5 S p o r t e x t r ê m e . D el’innovation à Queenstown. 18.20Carlos Gardel. 19.15 Cinq colonnesà la une. Numéro 33. 20.00 Le Parisdes faucons.

20.30 Le Fracas des ailes.[1/13] La Deuxième Guerre mondiale vue du ciel :Le bluff. 9866438

21.20 Lonely Planet.Moyen-Orient : Syrie,Jordanie et Liban. 24202099

22.35 L’Afrique accusée. 23.25Guillaume Aretos. 23.55 Base-Ball.[10/18]. 1.00 Le Partage des eaux(50 min).

Odyssée C-T

10.55 Cézanne. 11.50 Les Mystèresdu cosmos. Une étoile est née.12.00Jean Derval, cinquante ans decéramique d’art. 12.25 Un chapi-teau en piste. 13.20 Les DerniersNavigateurs. 14.15 Au cœur des tri-bus. 15.05 Atlantic Salmon. TheLast Kingdom. 16.00Carnets de vol.Le Rêve d’Icare. 16.45 Les GrandsCompositeurs. Johann SebastianBach. 17.15 Assassinés, derniersjours de Robert Kennedy et LutherKing. 18.05 Terre François Joseph.Au cœur de l’Arctique mystérieux.19 .00 Eau douce , eau v ive .Bienvenue à bord. 19.15 Eau douce,eau vive. Sauver la vallée de l’Aisne.19.25 Global Family. Les Esprits del’île de la Princesse. 19.55 Objectifnature. Les contrées sauvages duRio Tortuguero.

20.40 Les Cerfsde Hollande. 507957490

21.30 Opération survie. L’Ecosse entre terre et mer. 500298803

22.00 Salut l’instit !Peintres.

22.15 Juan-Manuel Fangio. 505180790

23.10 Il était une fois le royaumed’Angleterre. 23.35 Qiuci. [1/4] Unroyaume bouddhique sur la route dela soie. 0.30 Le Tour de France desmét ie r s . 0 .55 L ’ E u r o p e d e spélerinages. [2/11] Amsterdam(30 min).

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (TSR).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Le Point.

Magazine. 42298761

22.00 Journal TV 5.22.15 Nuit d’été en ville a a

Film. Michel Deville.Avec Jean-Hugues Anglade,Marie Trintignant. Comédie dramatique(1990) %. 91989099

0.00 Journal (RTBF).0.30 Soir 3 (France 3).1.05 Blanche.

Feuilleton [5/11].Avec Pascale Bussières,Roy Dupuis. & (55 min). 43727692

RTL 9 C-T

19.50 La Vie de famille. Série. Waldo officier &. 4596544

20.15 Le Célibataire. Série. Plus fort que moi,tu meurs &. 3447235

20.40 La Bidasse Film. Howard Zieff.Avec Goldie Hawn,Eileen Brennan. Comédie(1980) &. 1146438

22.35 Mort d’un dealer aFilm. James Bridges. Avec Debra Winger, Mark Keyloun. Policier(1984) &. 79115761

0.15 Un cas pour deux. Série.Le gentleman & (60 min). 3091991

Paris Première C-S

20.00 Une année de défilés.Yohji Yamamoto. 1790419

21.00 Soirée Nathalie Baye.Mensonge. Film. François Margolin.Avec Nathalie Baye, Didier Sandre. Drame(1991) &. 366972822.30 De guerre lasse. Film. Robert Enrico. Avec Nathalie Baye,Christophe Malavoy.Drame (1987) &. 77092815

0.35 Courts particuliers. Invitées : Laetitia Masson,Sandrine Kiberlain(50 min). 31608378

Monte-Carlo TMC C-S

20.25 La Panthère rose.Dessin animé.

20.35 Pendant la pub. Invité :Jamel Debbouze. 94172457

20.55 Roulez jeunesse aFilm. Jacques Fansten. Avec Jean Carmet, Daniel Gélin. Comédie(1992) &. 7825051

22.55 Météo.23.00 La Foire.

Téléfilm [3/3]. Pierre Viallet.Avec Curd Jürgens,Laurent Malet (1977) &. 4098099

0.30 Anthelme Collet. Feuilleton [5/6]. Avec Bernard Crommbe,Jacques Jouanneau.& (55 min). 47211910

Téva C-T

20.00 Une fille à scandales.Série. Bully for Dave(v.o.) &. 500004964

20.30 Voyages gourmets. Destination : Le lac de Constance. 500041438

20.55 Le Vent de la colère. Téléfilm. Fielder Cook. Avec Tracy Pollan, Akosua Busia(1986) &. 502481885

22.30 Qui ? aFilm. Leonard Keigel. Avec Romy Schneider,Maurice Ronet. Suspense(1970), & (40 min). 500074983

Festival C-T

20.30 Le Roman d’un voleurde chevaux a aFilm. Fedor Hanze Kovic et Abraham Polonsky.Avec Yul Brynner,Eli Wallach. Comédie dramatique(1971) &. 49923896

22.15 Le Chemin de braises.Téléfilm. Simon Langton. Avec Lloyd Owen (1994) & (110 min). 79486231

Voyage C-S

21.25 et 23.05La Boutique Voyage.

21.40 Globe-notes, les musiques du monde. Cameroun.

21.45 Sur la route.Les Ours polaires. 500955438

22.15 Chez Marcel.Les îles de la Méditerranée.Invité : VincenteNardo. 502255693

23.15 Travelers. Fête du jour de la Tradition, BuenosAires, en Argentine (45 min). 500459693

13ème RUE C-S

19.55 Deux flics à Miami.Série. La belle et la mort &. 529628490

20.45 Les cadavres ne portentpas de costard aFilm. Carl Reiner. Avec Steve Martin, RachelWard. Comédie policière(1982, N.) &. 509423964

22.15 Courts au 13. 50353481522.40 Earth 2. Série.

Les exclus &. 55953687723.25 Boîtes noires. Les

attentats aériens. 5421284930.20 New York Undercover.

Série. Caméra au poing % (45 min). 596610216

Série Club C-T

20.00 Happy Days. Série. Fonziedéprime &. 589099

20.25 Rintintin junior. Série.L’espion à la chaussuremarron &. 478709

20.50 Docteur Quinn, femme médecin. Série. Le cadeau empoisonné &. 164780

21.35 Jim Bergerac. Série. Uncri dans la nuit &. 6807761

22.25 Série Club Spécial Deauville.

22.40 Buffy contre les vampires. Série.Dévotion &. 8856254

23.25 Au-delà du réel,l’aventure continue. Série. Si les murs pouvaient parler &. 900544

0.05 L’Homme à la valise. Série. Who’s Mad Now &. 6653945

0.55 Suspens. Série. L’œildu mort & (55 min). 7897842

Canal Jimmy C-S

20.00 Trois hommes sur le green. Série. Mon pire ami &. 41580877

20.25 Chronique du front.20.30 Rude Awakening.

Série. Les accrocs anonymes &. 26167780

21.05 Sam Giancana, gangster. La face cachéedu rêve américain. 83661148

22.05 Gun. Série. Père John (v.o.) &. 35396983

22.55 Pied au plancher aFilm. Jonathan Kaplan. AvecBonnie Bedelia. Biographie(1983) &. 73013780

0.45 The Car Show (25 min). 31903571

Canal J C-S

18.00 Spirou et Fantasio.Aventure en Australie. 6487693

18.25 Godzilla. La nouvelle recrue [1/2]. 66230438

18.50 Faut que ça saute.19.05 Sabrina. Série. &. 158945719.30 Sister Sister. Série.

La rencontre &. 504761219.50 Tom-Tom et Nana.

Disney Channel C-S

19.50 Professeur tête en l’air.Téléfilm. Robert Scheerer. Avec Harry Anderson,Mary Page Keller &. 2298815

21.20 Au gré du vent.Série. Quatre murs et un toit &. 3876693

22.10 Art Attack. 70763122.35 Le Labo des Blouzes. 22.45 Microsoap.

Série (15 min). &.

Télétoon C-T

18.10 L’Invincible Ironman. Une guerre très froide [2/2]. 514572341

18.35 Retour vers le futur. Mettez vos casquettes. 550866167

19.00 Sky Dancers, danseuses étoiles. Les frontières du ciel. 503174322

19.25 Les Incorruptibles d’Elliot Mouse. Les diamants de l’opéra. 506894544

19.50 Billy the Cat. Billy devientun chat. 506658341

20.20 Les Histoires farfelues de Félix le Chat. Dessins animés. 533278728

20.40 La Panthère rose. Docteur Panthère.

20.45 L’Inspecteur.Unsafe and Seine.

20.50 La Panthère rose.Rose saumon (5 min).

Mezzo C-T

20.45 La Vie de Berlioz.Feuilleton [6/6]. &. 83333983

21.40 Le «Te Deum»de Berlioz. Par l’Orchestrephilharmonique de Vienne,dir. Claudio Abbado. Avec José Carreras, ténor. 66839099

22.35 Préludes 6, 7et 8 de Debussy.Avec Michel Beroff, piano.

22.45 Histoirede la symphonie.Tchaïkovski. [5/6]. 45408761

0.15 Fedosseiev dirige...Roméo et Juliette, de Tchaïkovski. Ouverturefantaisie. Par l’Orchestresymphonique de la Radiode Moscou, dir. Vladimir Fedosseiev (22 min). 46990378

Muzzik C-S

20.04 Soirée Gilbert& Sullivan.

20.05 Gilbert & Sullivan.Documentaire. 50042843821.00 Les Gondoliers. Opérette de Gilbert &Sullivan. Lors du Festival des Proms. Par l’Orchestreet les Chœurs de la BBC, dir. Barry Wordsworth.Solistes : Mary Hegarty, Jason Howard. 50330134122.35 Le Mikado. Opérette deGilbert & Sullivan. Par l’Orchestre de Sydneyet les Chœurs de l’Opéraaustralien, dir. AndrewGreene. Mise en scène.Christopher Renshaw(155 min). 553887254

Histoire C-T

20.45 Les Rois maudits. Le roi de fer. Feuilleton [1/6]. Claude Barma.Avec Georges Marchal, Geneviève Casile(1970) &. 508512438

22.30 Alain Decaux raconte...Georges Guynemer.

22.45 Ernesto «Che» Guevara, le journal de Bolivie aFilm. Richard Dindo. Avec les voix de Jean-Louis Trintignant et Christine Boisson. Documentaire (1994) & (120 min). 505857525

La Chaîne Histoire C-S

20.35 Civilisation. L’Histoireet ses mystères. La civilisation perdue de l’Atlantide. 576209070

21.25 Les Messagersde l’ombre. De la débâcleà la clandestinité [1/2].

52304603222.20 Gizmos. Bureau.

22.30 Biographie.Oliver Cromwell, le puritain. 506493235

23.30 Les Mystères de l’Histoire. Timewatch. La sauvagerie et les Indiensd’Amérique(45 min). 501456104

Forum Planète C-S

18.30 Deauville, histoire d’un festival.Documentaire. 50165203219.20 Qui a peurd’Hollywood ? Débat. Invités : Yves Boisset, Anne d’Ornano,André Halimi, Elie Chouraqui. 579976612

20.30 C’est dur l’école. Documentaire. 50917896421.20 Quelle école pour quelle société ? Débat. Invités : Alain Bentolila,Bernard Defrance, PierretteDemarez, Marie CarmenDupuy, GeorgesDupon-Lahitte,Marc Sandoz. 563595728

22.30 La Maladie de la vache folle.L’ennemi invisible. Documentaire[1/2]. 50627545723.20 La Vache folle. Débat. Invités : Annick Alpérovitch,Guy Chazot, Loïc Gouëllo,Nicolas Kopp, Marc Savey(70 min). 546722709

Eurosport C-S-T

14.30 Cyclisme.Tour d’Espagne (2e étape) : Alicante - Albacete (180 km).En direct. 8762761

20.00 Tennis. Internationauxdes Etats-Unis. US Open(8e jour). En direct. 647424571.00 En direct(240 min). 88925571

0.00 Course de camions. Europa Truck Trial(2e manche). A Osnabrück (All.)(60 min). 193129

Pathé Sport C-S-A

19.45 Formule 3. Championnat d’Allemagne. Au Nürburgring. Résumé.

20.00 Rugby à XIII.Championnat de France. Saint-Gaudens - Limoux. En direct. 500183983

21.30 Sport unlimited. 22.30 Football.

Championnat d’Argentine (5e journée). 503800728

0.15 Rugby à XIII. Championnat de France. Saint-Gaudens - Limoux(90 min). 505700552

« Ernesto “Che” Guevara, le journal de Bolivie »,un documentaire de Richard Dindo,à 22.45 sur Histoire



LUNDI 6S E P T E M B R E

La radio

Sur les chaînes cinéma

RTBF 119.30 Journal. 20.15 L’Ecran témoin.20.20 La vérité si je mens a Film.T h o m a s G i l o u . Av e c R i ch a r dAnconina, Amira Casar. Comédie(1996) & ; 22.00 Débat : Juifs contreJuifs. 23.20 Journal.

TSR20.05 Rock a a Film. Michael Bay.Avec Sean Connery, Nicolas Cage.Action (1995) ?. 22.30 Aux frontièresdu réel. Série. Compte à rebours %.23.20 Profiler. Série. Le pouvoircorrompt %. 0.10 NYPD Blue. Série.Sur de nouvelles bases & (65 min).

Canal + vert C-S20.55 Football. Argentine-Brésil. Endirect. 23.00 Extasis a Film. MarianoBarroso. Avec Javier Bardem,Federico Luppi. Drame (1996) %(90 min).

Encyclopedia C-S-A20.00 A la recherche d’Eugène Ysaye.20.50 Art et réalité. L’art hollandaisdans son environnement. 21.30Filmer la nature. 22.55 Le Mondeméditerranéen. La pêche côtière.23.25 Désert vivant. La survie desplantes. 23.55 Histoires d’Irlande.[4/6]. 0.20 Voyages à Bornéo. Leroyaume des coupeurs de têtes(25 min).

Comédie C-S20.00 Voilà ! Série. What the TeddyBear Saw &. 20.30 et 1.00 Dingue detoi. Série. C’est dur de s’isoler &.21.00 Tranches de vie. Film. FrançoisLeterrier. Avec Michel Boujenah,Laura Antonelli. Sketches (1984) &.22.30 Demandez le programme. 23.00La Grosse Emission II, le retour(60 min).

MCM C-S19.30 et 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal de lamusique. 21.00 VJ 90’s. 21.30 100%Club. 22.00 Rock Legends. 22.30 LeMag. Invité : Francis Cabrel. 23.00 AllSaints. Live au Wembley Arena 99(90 min).

MTV C-S-T20.00 Top Selection. 21.00 VideoMusic Awards Nominees. 21.30Bytesize. 0.00 Superock (120 min).

Régions C-T19.58 et 23.53 Le Club des visionautes.B. Lhose, Adoption colombienne.20.03 Destination pêche. Histoired’eau : L’île Verte, la pêche en kayak.20.30 et 22.00, 0.00 Le Journal desjournaux. 20.49 et 0.21 Le Journal del ’ o u t r e m e r. 21. 0 0 L a V i e t o u tsimplement. Les pompiers. 21.27 LesLettres de mon village. Agriculture.21.36 Le Magazine du cheval. 22.15Collections 99. 22.30 7 en France.Aquitaine. 0.32 Saga-Cités. Ecole,entreprise : même combat (28 min).

RFO Sat S-T19.30 et 0.00 JT Guyane. 19.45 et 0.15JT Martinique. 19.55 Pawol a ti moun.20.00 Pays Martinique. Sylvie Meslien.20.15 Spécial rentrée. 21.00 HebdoTahiti. 21.20 Hebdo Wallis et Futuna.21.30 Aigue marine. L’ouragan. 22.30Ladies du bush. 23.00 Hebdo Mayotte.23.20 Hebdo Saint-Pierre et Miquelon.2 3 . 3 0 J T R é u n i o n . 2 3 . 4 5 J TGuadeloupe (15 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures/24. 8.10 et8.50 L’Invité du matin. 9.10 et 14.10 LeMonde des idées. 10.40 et 12.10, 15.10Solidarité. 11.10 et 17.10 Le Débat dePierre-Luc Séguillon. 18.00 et 21.00 LeGrand Journal. 19.10 et 0.10 LeRendez-Vous.

Euronews C-S6.00 Infos, Sport, Economia, météotoutes les demi-heures jusqu’à 2.00.10.00 Culture, Cinéma, Style, Visa,E u r o p e a n s , 2 0 0 0 , G l o b u s ,International et No Comment toute lajournée. 19.00 Journal, Analyse etEuropa jusqu’à 0.30.

CNN C-SInformations 24 heures/24. 20.30World Business Today Live. 21.30 Q &A Live. 22.30 Insight Live. 23.30 WorldSport Live. 0.00 World View (30 min).

Action

A LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a20.30 Ciné Cinéma 2 500510525 Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas,Kathleen Turner(Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américainepart en Colombie pour délivrersa sœur et se trouve mêléeà une chasse au trésormouvementée.L’AS DES AS a a15.00 Cinétoile 502134419 Gérard Oury.Avec Jean-Paul Belmondo(Fr. - All., 1982, 100 min) &.Dans l’Allemagne hitlérienne,un entraîneur de boxe et une journaliste tententde sauver un jeune juifdes griffes des nazis.LE DIAMANT DU NIL a a9.35 Ciné Cinéma 3 505040344

16.10 Ciné Cinéma 1 80907070 Lewis Teague.Avec Michael Douglas (Etats-Unis, 1985, 104 min) &.Une romancière abandonneson aventurier de compagnonet part dans le désertécrire la biographied’un prince arabe.ROCK a a14.20 Cinéstar 1 504106544 Michael Bay.Avec Sean Connery,Ed Harris, John Cage(Etats-Unis, 1995, 135 min) ?.Un agent secret, as de l’évasion,est tiré d’une cellule ultrasophistiquée pour aider le FBIà neutraliser un commando deMarines qui a pris des otagesdans la prison d’Alcatraz.UNE CORDE,UN COLT a a13.35 Cinétoile 505301457 Robert Hossein. Avec Robert Hossein(Fr. - It., 1968, 85 min) &.Un aventurier et une veuveimplacable vengent un meurtreen s’en prenantà toute une famille.

Comédies

L’IMPOSSIBLEMONSIEUR BÉBÉ a a a12.20 Ciné Classics 70353322 Howard Hawks.Avec Cary Grant,Katherine Hepburn(EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.LES COMPAGNONS DE LA MARGUERITE a a23.50 Ciné Classics 8743419 Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich,Francis Blanche(France, N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre.Un policier, chargé de mettre finà cette affaire immorale, y laissedes plumes.

Comédies dramatiques

DEAD MAN a a18.55 Cinéfaz 544614631Jim Jarmusch.Avec Johnny Depp,Robert Mitchum(EU, N., 1995, 120 min) %.Un Indien et un jeunecomptable blessé fuient destueurs dans l’Ouest américain,à la fin du XIXe siècle.DÉLIVRANCE a a10.05 Ciné Cinéma 1 3707769322.40 Ciné Cinéma 3 503313867 John Boorman.Avec Jon Voight,Burt Reynolds(Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud,une expédition en canoëtourne au cauchemar.DESCENTE AUX ENFERS a a7.55 Ciné Cinéma 2 5088503221.45 Ciné Cinéma 3 505684007

Francis Girod.Avec Claude Brasseur,Sophie Marceau(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroute se retrouve à l’occasiond’un drame.

INDOCHINE a a20.30 Cinéstar 1 533884544 Régis Wargnier. Avec Catherine Deneuve (France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans lesannées 30, une mère et sa filleadoptive se déchirent.

JE SAIS OÙ JE VAIS a a22.15 Ciné Classics 6523273 Michael Powell et Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller (GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, un vieuxmillionnaire, une jeune filleva être bouleverséepar sa rencontreavec un hobereau écossais.LA CASSETTE a a23.40 Ciné Cinéma 1 39606273 Manoel De Oliveira.Avec Luis Miguel Cintra (Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économies d’un vieilaveugle détruit une famille.LA GLOIREDE MON PÈRE a a12.30 Cinéstar 1 505058877 Yves Robert.Avec Philippe Caubère (France, 1990, 105 min) &.L’enfance de Marcel Pagnol.

LA VALSEDANS L’OMBRE a a21.10 Cinétoile 502035693 Mervyn LeRoy.Avec Vivien Leigh(EU, N., 1940, 105 min) &.Un officier anglais et une danseuse sont séparéspar la guerre et le destin.LE JEUNEWERTHER a a14.15 Ciné Cinéma 1 6700009922.15 Ciné Cinéma 2 505082780 Jacques Doillon.Avec Ismaël Jolé-Ménébhi(France, 1993, 95 min) &.Un adolescent s’est suicidé. Sousl’impulsion de son meilleur ami,un groupe d’élèvestentent d’expliquerle geste fatal, qu’il attribueà un mystérieux amour.LE ROMANDE MARGUERITEGAUTIER a a a10.05 Cinétoile 505246032 George Cukor. Avec Greta Garbo(EU, N., 1936, 105 min) &.Au milieu du XIXe siècle,une belle courtisanese sacrifie pour l’hommequ’elle aime.

LES ANGES AUX FIGURESSALES a a9.45 Ciné Classics 13746964

Michael Curtiz.Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.PORTRAIT DE FEMME a a16.10 Cinéstar 1 507617506 18.40 Cinéstar 2 504577254 Jane Campion. Avec Nicole Kidman(GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américainevisite l’Europe...TIREZSUR LE PIANISTE a a a16.40 Cinétoile 503928001François Truffaut.Avec Charles Aznavour(France, N., 1960, 78 min) &.Un pianiste, mêlé à une sombreaffaire, perd la femmequ’il commençait à aimer.UNE NOUVELLE VIE a a8.35 Cinéstar 1 503833457 0.45 Cinéstar 2 505643587

Olivier Assayas.Avec Sophie Aubry(France, 1993, 125 min) &.Désemparée par la mortde sa mère, une jeune filletente de conquérir son pèreet sa nouvelle famille.

Musicaux

SUR LES AILESDE LA DANSE a a22.55 Cinétoile 500860148 George Stevens. Avec Fred Astaire(EU, N., 1936, 99 min) &.Un danseur doit faire fortunepour épouser celle qu’il aime.

Policiers

SEVEN a a a15.25 Cinéfaz 597096051David Fincher. Avec Brad Pitt(Etats-Unis, 1995, 130 min) ?.Un psychopathe s’inspiredes sept péchés capitaux pour commettre ses crimes.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.00 ; 22.00.

7 .05 Première éd i t ion . 8.03, LaChronique : Exposition Chardin au GrandPalais. Invité : William Christie. 8.30 In-time conviction. 8.40 Revue de presse.8.45 Expresso. 8.50 Marque-pages. 9.05Les Lundis de l’Histoire. L’Histoireautrement. Robert Capa, photographies.Invités : Derrick Cartwright ; DenisRoche ; Le grand entretien. Invités :Evelyne Cohen, écrivain. 10.20 Sonogra-phies.

10.30 Les Chemins de la musique.Les animaux telsqu’en musique [1/5]

11.00 Fiction. Larchmütz 5632,de Jean-Bernard Pouy. [1/15].

11.20 Sonographies,Poésie sur parole.

11.30 et 21.30 Multidiffusion.12.00 Jeux.12.10 Expresso.12.45 La Suite dans les idées.13.30 Les Décraqués.13.40 Expresso, Sonographies. 14.00 LesCinglés du Music-Hall. 15.00 La Fa-brique de l’Histoire. Invités : JeanClément Martin ; Danielle Tartakowsky ;Maryline Crivello-Bocca, historiens. 17.25Poésie sur parole. 17.30 A voix nue.Jacques Rossi. 18.00 Pot-au-feu. Jeunesprofesseurs : la mobilité mal organisée.19.30 L’Economie en questions. Faut-ilprendre les économistes au sérieux ?Invité : Bernard Maris.

20.30 Prima la musica.21.20 et 0.00 Expresso,

Poésie sur parole.

22.10 Carnets de notes.Les archives d’un mélomane.Satie l’énigmatique.[1/5] Le piéton d’Arcueil.

22.30 Noctiluques.0.05 Du jour au lendemain. Jean-MarieSchaeffer (Pourquoi la fiction ?). 0.35 LaCulture c’est vous. 1.00 Les Nuits deFrance-Culture (Rediff.). Les chemins dela connaissance : Saladin et les Kurdesdans l’Histoire ; 1.31 Agora : MichelCanezave (Angèle de Foligno) ; 2.01 Unevie, une œuvre : Fernand Pouillon,1912-1986 ; 3.27 Ciné-Club : Le cinéma etle Front Populaire ; 4.55 La voix desmétiers : Les éboueurs autrement dit.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.00 ; 19.00.

7.06 Tous les matins du monde. 8.30 Re-vue de presse. 9.05 Si j’ose dire. 10.30Papier à musique. Invité : Rémy Louis.Richard Strauss. Le néowagnérien. 12.05Postlude.12.30 Déjeuner-concert.

Festival international d’artlyrique d’Aix-en-Provence.Donné le 19 juillet, à la Cité dulivre, par les Solistes del’Orchestre de Paris, dir. FelixKrieger.

14.00 Au fur et à mesure. Adagiopour quatuor à cordes, de Barber.

15.30 Festival d’Ankara.Par l’Orchestre national deFrance, dir. Dennis Russel-Davies.Les Préludes, de Liszt ; Concertopour piano et orchestre, deSaint-Saëns, Fazil Say, piano ;Symphonie fantastique, de Berlioz.

17.00 Au rythme du siècle. 18.00 Le jazzest un roman. 19.08 A côté de la plaque.20.00 Prélude.

20.30 Concert. Donné en directdu Royal Albert Hall, à Londres,par l’Orchestre philharmoniquede Vienne, dir. Simon Rattle.Œuvres de Ravel : Alborada delgracioso ; Ma mère l’Oye (suite) ;La Valse ; Symphonie no 6Pastorale.

22.30 Suivez le thème.The Song Is You.

23.00 Le Conversatoire.0.00 Tapage nocturne. 1.00 Les Nuits.

Radio Classique

Informations : 7.00 à 9.00,Classique affaires matin ; 12.45,Flash ; 19.30, Classique affairessoir.

14.00 Les Après-midi.Hommage à Karajan.

16.30 Grand répertoire. Œuvres deLeclair, Marais, Corrette, Ravel, Fauré,Saint-Saëns, Berlioz. 18.30 Le Magazine.

20.15 Les Soirées.Quatuor op. 20 no 3,de Haydn, par le Quatuor Hagen.

20.40 Ken Russelet la musique.Totentanz Danse macabre, deLiszt, par l’Orchestresymphonique de Boston, dir. SeijiOzawa, K. Zimerman, piano ;Sextuor à cordes op. 70, deTchaïkovski, par le QuatuorBorodine, dir. Youri Yourov ;Alexander Nevsky, de Prokofiev,par le Chœur et l’Orchestre deParis, dir. S. Bychkov, M.Lipovsek, alto ; Symphonie no 3

(1er mouvement), de Mahler, parl’Orchestre du Concertgebouwd’Amsterdam, dir. BernardHaitink, M. Forrester, alto.

22.45 Les Soirées... (suite).Sérénade op. 20, de Elgar, parPhilharmonia, dir. G. Sinopoli ;Les Planètes : Jupiter, de Holst, parle Chœur de femmes de la Radiode Berlin et la Philharmonie deBerlin, dir. Colin Davis ; In aSummer Garden, de Delius, parl’Orchestre de l’Opéra national duPays de Galles, dir. C. Mackerras ;Reflets dans l’eau, de Debussy,Arturo Benedetti Michelangeli,piano ; Salomé : La Danse des septvoiles, de R. Strauss, par laPhilharmonie de Vienne, dir.André Previn ; Contrastes, deBartók, A. Engegard, violon,E. Schmid, clarinette, A. Schiff,piano.

0.00 Les Nuits.

Radio Bleue

14.30 Suivez le guide !Destination Hawaï. HubertThébault emmène ses audi-teurs en voyage, sans bagagesni fatigue. Au programme :musiques, anecdotes et des in-vités qui animeront ces quatre-vingt-dix minutes en terre pa-ridisiaque. Pour la rentrée, unenouvelle rubrique, Carnet debord, procurera conseils et in-fos sur l’actualité touristique. a FM Paris 107,1.

« Indochine », de Régis Wargnier, avec Catherine Deneuveet Vincent Perez (photo) à 20.30 sur Cinéstar 1

JEAN

-MAR

IE L

ERO

Y/R

OIS

SY F

ILM

S



MARDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

7S E P T E M B R E

Le film

Le film

5.40 Héritages. 6.30 TF1 info.6.38et 8.28, 9.03, 13.45, 20.45,0.42 Météo. 6.40 TF ! jeunesse.8.30 Téléshopping.

9.10 La Joyeuse Tribu.Série. La casquette &.

10.05 Faust. Série.A la poursuitede Mephisto &.

11.15 Chicago Hope, la vieà tout prix. Série.Un métier à risques &.


Les plantes vertes.13.00 Journal.

13.42 Bien jardiner.Les rosiers après l’été.

13.50 Les Feux de l’amour.Feuilleton &.

14.45 Arabesque. Série.Mort à Hongkong &.

15.40 Sydney Police. Menacepour la société. &.

16.45 Sunset Beach. Série &.17.35 Melrose Place. Série.

Sydney se déchaîne &.18.25 Exclusif. Magazine.19.05 Le Bigdil. Jeu.19.55 Clic et net.20.00 Journal.20.40 Le Résultat

des courses, Boom.

22.45

LE DROIT DE SAVOIRMagazine présentépar Charles Villeneuve.Vacances : tous les coûtssont permis (80 min). 8462810.05 Les Rendez-vous

de l’entreprise. 620400.30 TF1 nuit.0.44 Clic et net.0.45 Reportages.

L’école des bébés samouraïs(30 min). 1921755

1.15 Très chasse. Mieux tirer, mieux chasser. 2.05Enquêtes à l’italienne. Série. &. 7004601 3.00Histoires naturelles. Star Fish (55 min). 11620883.55 et 4.40 Histoires naturelles. 4.25 Musique(15 min). 4862972

5.40 La Chance aux chansons.6.30 Télématin. 8.35 Amou-reusement vôtre.

9.05 Amour, gloire etbeauté. &.

9.30 C’est au programme.Magazine. 2388858

10.50 Flash infos.11.00 Motus. Jeu.11.40 Les Z’amours. Jeu.12.10 et 17.25, 22.35

Un livre, des livres.Le Sourire, de P. Drevet.

12.15 et 19.20 1 000 enfantsvers l’an 2000.

12.20 Pyramide. Jeu.12.55 et 0.30, 4.20 Météo.

13.00 Journal, Météo.13.50 Derrick. La compagne &.14.55 Le Renard. [2/2] L’otage.15.45 Tiercé.16.00 La Chance

aux chansons. [2/2]La zizique à Zinzin.

16.55 Des chiffreset des lettres. Jeu.

17.30 La Vie de famille. Série.Un fils possessif &.

17.55 Le Prince de Bel-Air.[1/2] Veille de fête &.

18.25 Hartley, cœurs à vif. &.19.25 Qui est qui. Jeu.20.00 Journal, Météo.20.40 Histoires de timbres.

20.55

LE DESTINDES STEENFORT[3/3] Jay (1973)Téléfilm. Jean-Daniel Verhaeghe.

Avec Valérie Cavalli, Sébastien Dutrieux(Fr. - Bel, 1999) &. 8304272

1973. Marianne Steenfort dirige sesNouvelles Brasseries Steenfort.

22.40

LES GENS D’À CÔTÉTéléfilm. T. Hunter. Avec F. Dunaway,Nicolette Sheridan (EU, 1996) %. 52195330.15 Journal. 72018660.35 Ciné-Club.

Cycle « téléphones blancs »La Carrière d’une femmede chambre a a

Film. Dino Risi. Avec Agostina Belli. Comédiesatirique (1976, v.o.) &. 7846953Années 30. Une femme dechambre d’un palace vénitien vaà Rome pour y faire du cinéma.

2.30 Mezzo l’info. 2.45 L’Éveil de Bouddha.7205040 3.25 Oh ! Les Villes d’eau ! 54673594.05 24 heures d’infos. 4.25 Délirenlair. 74614764.35 Mission Eureka. Série. &. 5484595

6.00 Euronews. 6.45 Les Mini-keums. 8.45 Un jour enFrance. Invité : Michel Field.

9.50 Sherlock Holmes. [2/2] Le signe des quatre &.

10.40 La croisière s’amuse.[2/2] La croisièrede Hongkong &.

11.30 A Table ! Magazine.11.55 Le 12-13 de l’info.13.20 Une maman

formidable.Le petit grandit &.

13.45 Corky, un adolescentpas comme les autres.Corky président &.

14.34 Keno. Jeu.

14.40 Fraternité mortelle.Téléfilm. Bradley Wigor.Avec K. Jackson &. 6741465

16.10 Les Zinzins de l’espace.16.35 Les Minikeums. 785620017.40 Le Kadox. Jeu. 18.12 Comment ça va

aujourd’hui ?Magazine. Presbytie.


18.50 Un livre, un jour. Voici des ailes,de Maurice Leblanc.

18.55 Le 19-20 de l’info.20.05 Fa Si La. Jeu. 20.35 Tout le sport.

20.55

LA CARTEAUX TRÉSORSHautes-Pyrénées :le pays de Bigorre.Jeu présenté par Sylvain Augier. 936030323.10 Météo, Soir 3.

23.45

QUESTIONS D’IDENTITÉDes vacances...France 3 Limousin Poitou-Charentes :Le Limousin, c’est l’Amérique !France 3 Sud : Sentimental camping.France 3 Aquitaine :Devoirs de vacances. 157129

0.40 Magazine olympique. 77474081.05 Nocturnales.

Magazine présentépar Alain Duault.Chostakovitch : Symphonie no 1,par l’Orchestre national de France,dir. Lawrence Foster (35 min). 8549798

19.00 Archimède. Magazine.Les Scythes, cavaliersnomades d’Eurasie ; Ledétecteur de mensonges ;Sur la piste des loups.

19.45 Météo.19.50 Arte info.20.15 360o , reportage GEO.

L’erreur est humaine :Chronologied’un désastre.Documentaire [2/4].

Comment une erreur dedeux microns dans lacourbure du miroir dutélescope spatial Hubblea failli faire échouerle fabuleux projetde la Nasa.

20.40

THEMAPICASSO20.45 Treize journées

dans la vie de Pablo Picasso.Du jeune génie barcelonaisà l’inventeur du cubisme.Documentaire [1/3]. Pierre-AndréBoutang, Pierre Daix et PierrePhilippe (1999, 65 min). 584939

Les moments clés de la vie et del’œuvre de Picasso (1881-1973).

21.50 Treize journéesdans la vie de Pablo Picasso.Des ballets russes à l’Occupationpuis à la Libération de la France.[2/3] (70 min). 7547484

23.00 Treize journéesdans la vie de Pablo Picasso.De l’artiste engagé au triomphedu mythe et à la mort solitaired’un génie. [3/3] (50 min). 89674

23.50 Le Mystère Picasso a a

Film. Henri-G. Clouzot.Avec Pablo Picasso. Documentaire(1956, 80 min) &. 1736804

En 1955, Picasso se prête au jeude Clouzot : la caméra le filme alorsqu’il peint.

1.10 Le Plongeon de Véra. Téléfilm. DominikGraf. Avec Martina Gedeck, Tobias Moretti (1998,95 min) &. 2171224

5.30 Les Amphis de La Cin-quième. 6.25 Allemand. 6.45La Cinquième rencontre... lesFrançais. Miss Ethniques. 7.40Ça tourne Bromby.9.35 Les Écrans du savoir.

9.35 Faiseurs d’images.9.55 Physique en forme.10.10 Les clés de la nature. 10.30 Net plus ultra.

10.45 Le Tour de France desmétiers. 11.05 Les Dessous dela Terre. 11.35 Le Monde desa n i m a u x . Chroniques del’Afrique sauvage : naissance deTinga. 12.00 La Vie au quoti-dien. 12.15 Cellulo. 12.45 LesTrésors de l’humanité. 13.40

Le Journal de la santé.13.50 La Cinquième

rencontre... les Français.Théâtre en compagnie :Stanislas Norday.

14.50 Le temps qui passe.Documentaire. L’appeldu lointain. 7800281

15.50 Fête des bébés. 16.30 Alf. Oh ! quelle créature derêve. 17.00 Salut l’instit ! Fleurs.17.10 Citoyens du monde. Do-minique Lavanant. 17.30 100 %question. 17.54 Les Voyageursdu temps. Et la lumière fut.17.55 La Magie du climat. Jeuxdangereux. 18.20 Météo. 18.30Le Monde des animaux.Plantes d’Australie.

0.35 France 2

La Carrière d’unefemme de chambrea a Film italien. DinoRisi (1975). AvecAgostina Belli, VittorioGassman (v.o.).

EN 1935, une femme dechambre d’un palacedu Lido de Venise,

éblouie par le festival, partpour Rome, décidée à fairedu cinéma. Après diversesmésaventures, elle devientla maîtresse de Mussolini.Il lui ouvre la porte des stu-dios de Cinecitta. A traversl’histoire d’une fille arri-viste prise au mirage ducinéma dit « des télé-phones blancs », coupé dela réalité, Dino Risi a réa-lisé une caricature du fas-c i s m e i t a l i e n , d e sannées 30 à la débâcle de19 4 3 . S a t i r e s o c i a l e ,méchanceté sous-jacente,passage de la farce à la tra-gédie : on reconnaît sonapport à la comédie ita-lienne des années 70. AuCiné-club de Fréderic Mit-terrand, maintenant re-trouvé, le film de Risi sertde prologue à un cycle« té léphones b lancs »consacré à celui qui fut l’undes maîtres non confor-mistes du genre, MarioCamerini.

Jacques Siclier

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L. 20.50

ESPRITS REBELLESFilm. John N. Smith.Avec Michelle Pfeiffer,George Dzundza. Comédie dramatique(EU, 1995, 115 min) &. 246668

Une femme, qui a quitté l’armée et s’estreconvertie dans l’enseignement,débute dans un collège avec des élèvesréputés difficiles.



MARDI 7S E P T E M B R E

L’émission

Canal +

M 6

E En clair jusqu’à 8.456.59 et 12.24, 1.07 Pin-up. 7.00et 7.20, 8.40, 12.25, 18.15 Flashinfos. 7.05 ABC News. 7.25 LeJournal de l’emploi. 7.30 Tele-tubbies. 7.55 Le Vrai Journal.8.45 et 4.40 Surprises.9.00 Alissa a

Film. Didier Goldschmidt.Policier (1998) %. 2273262

10.35 Le Journal du cinéma. 10.40 Les Nuits

de Lucrèce Borgia aFilm. Sergio Grieco. Aventures(1959) &. 8220281

E En clair jusqu’à 13.40

12.30 Le Journal du cinéma. 12.40 Un autre journal. 13.35 Le Journal de l’emploi. 13.40 Les Clinton, un mariage

de pouvoir. &. 601175515.10 Jackie Kennedy,

une femme de style.Documentaire &.

16.05 1 an de +. 16.55 Mots d’amour a

Film. Mimmo Calopresti.Drame (1998) &. 8429194


Invités : Dina Droukaro-va ; Filter ; Romane Boh-ringer ; Antonia Byott.

5.30 Fan de. 5.50 et 8.05, 9.35,10.05, 11.05, 16.10 M commemusique. 8.00 et 9.00, 10.00,11.00, 11.55 Météo.

9.05 M6 boutique. Magazine.11.50 M6 Express.12.00 Madame est servie.

Série. A la recherchede Tony &.

12.30 La Minute beauté.12.35 La Petite Maison

dans la prairie. [1/2].Il n’avait que douze ans.

13.30 L’Usurpatrice.Téléfilm. David Greene.Avec Mike Farrell(1986, 105 min) &. 9922378

15.15 Le Saint. Série.Le jeu de la mort &.

16.10 M comme musique.17.30 Highlander.

Série. L’esprit vengeur &.18.25 The Sentinel. Série.

La chambre sacrée &.19.20 Dharma & Greg. Série.

Joyeux anniversaire &.19.50 La sécurité sort de

la bouche des enfants. 19.54 Le Six Minutes, Météo.20.10 Une nounou d’enfer.

Série. Monde à l’envers &.20.40 Décrochages info,

E=M6 découverte.Dessine-moi une voiture.

20.55

POURQUOI ÇA MARCHEBien réussir sa rentrée.Magazine présenté par OliviaAdriaco et Laurent Weil.La déferlante Star Wars ; Le réveillon dusiècle ; L’an 2000 ; Le stress au travail ;L’année sabbatique ; Tout pour séduire :cours du soir pourune poignée de dollars. 9076939

22.45

CAMÉRA SUR COURTéléfilm. John McPherson.Avec Timothy Busfield, HeatherLocklear (EU, 1993) %. 4525200

Depuis sa fenêtre, un professeurd’université est témoin du meurtred’une jeune femme qui habitel’immeuble d’en face. L’affairese complique lorsque la prétenduedisparue réapparaît, bien vivante,quelques heures plus tard...

0.20 Capital. Hypermarchés :la guerre des marques. 8567243

2.10 Culture pub. Une pub pas comme les autres.(20 min). 2270595 2.30 Turbo (30 min). 99000213.00 The Commitments (90 min). 6070243 4.30Fréquenstar. Pascal Obispo (50 min). 4342243

15.00 France-Culture

Le Vif du sujet :l’humanité

LA grille de rentrée deFrance-Culture sedonne de nouvelles

couleurs, selon les jours.Ainsi, le mardi sera consacréà « l a d é c o u v e r t e d e sautres ». « J’aime pousser desportes pour découvrir et satis-faire ma curiosité. Dans cemonde très segmenté, uneréflexion sur l’altérité permetle rapprochement », expliqueLaurence Bloch, anciennedirectrice adjointe de la sta-tion, productrice de l’émis-sion et responsable de latranche 15 heures-17 h 30 dumardi. Pour ce premier ren-dez-vous, elle a, très symbo-liquement, invité BrunoDumont, réalisateur deL’Humanité, prix spécial dujury à Cannes 1999, qui a su« débusquer e t révé lerl’humanité dans sa pluse x t r ê m e b a n a l i t é e t crudité ».

A. Cr.a FM Paris 93,5 ou 93,9.

20.40

CASPER, L’APPRENTIFANTÔME Téléfilm. Sean McNamara.Avec Steve Guttenberg, Lori Loughlin(Etats-Unis, 1997) &. 1022200

Casper, le gentil fantôme, va tenterd’empêcher le père de son nouvel amide détruire le manoir Applegate pour yconstruire un centre commercial.

21.55

DE LA TERREÀ LA LUNELe voyage dans la Lune [12/12].Série. Avec Tom Amandes, Bart Braverman (1997) &. 602975522.50 Athlétisme. Golden League.

Meeting de Berlin. 99190071.10 Harry dans tous ses états a a

Film. Woody Allen. Comédie (1997, v.o., DD) &. 7714953

2.40 Péril en mer a Film. David Drury. Drame(1998, v.o., DD) %. 4016971 4.15 Babylone yé-yé.Dansez maintenant : French disco [2/2] Docu-mentaire (1999) &. 3209392 4.50Comic Act aFilm. Jack Hazan. Comédie dramatique (1998) %.3888359 6.35 Blague à part. A ta mémoire(25 min).

23.45 France 3

Questionsd’identité

C’EST le quatrièmevolet d’une émis-sion née de la coo-

pération entre trois sta-t i o n s r é g i o n a l e s d eFrance 3 (Limousin-Poi-tou-Charentes, Sud etAquitaine) et l’INA. Pourcette rentrée, elle s’inté-r e s s e a u x v a c a n c e s .L’historienne CatherineBertho-Lavenir, auteurde La Roue et le stylo,comment nous sommesdevenus touristes (Ed.Odile Jacob), commenteet complète les imagesd’archives des différentsreportages : premierscongés payés de 1936,Saint-Tropez et ses stars,développement du cam-ping, des colonies devacances et des syndi-cats d’initiative, obses-sion du bronzage...

Marjorie Piras

20.45 Arte

Pablole magicienPICASSO. Cinq heuresavec l’artiste qui signaquelque 30 000 œuvreset révolutionna la peinture

PASSER une nuit avec Picasso... grâce àune sorte de performance dont ondoutait que la télévision fût encore

capable. A commencer par le dessert, la dif-fusion à 0 h 10 du film mythique réalisé en1955 par Henri-Georges Clouzot, Le Mys-tère Picasso, où l’artiste travaille en directdevant la caméra, où le pinceau danse surla musique de Georges Auric, où la créationse charge d’une sorte de magie, devientl’équivalent d’un rite chamanique.

Auparavant, le plat de résistance : prèsde trois heures d’un documentaire épatantretraçant quatre-vingt-douze années bienremplies dans un siècle des plus riches.Treize journées dans la vie de Pablo Picasso,réalisé par Pierre-André Boutang, PierreDaix et Pierre Philippe, est divisé en troisparties – sans doute pour permettre auspectateur de reprendre son souffle. Cettebiographie débute avec la légende : le génieprécoce, Barcelone, Paris, la bohème de

Montmartre et du Bateau-Lavoir, et lesfemmes. Elle se poursuit avec l’Histoire, laguerre d’Espagne et Guernica, l’Occupationet l’adhésion au Parti communiste français.

Au passage, elle bouleverse l’art duXXe siècle, quand, lancé dans une compéti-tion amicale avec Georges Braque, Picassoréinvente l’espace, et provoque, avec lecubisme, une révolution plastique donttous les peintres devront tenir compte.

Presque aucune faute dans cet ensemblequi bénéficie de la présence de Pierre Daix,l’un des meilleurs connaisseurs de Picasso.Les tatillons regretteront peut-être, de-cide-là, telle question laissée de côté. Lesmélomanes apprécieront la musiqued’Antoine Duhamel, les autres lui repro-cheront un niveau sonore rendant parfois

inaudible le commentaire. D’aucuns ferontla fine bouche : « encore Picasso... ». Ilsauront tort : le bougre a eu une vie trépi-dante, et le film reproduit des documentsinédits, ou oubliés.

Il donne la parole à quelques-uns desplus subtils spécialistes de Picasso, commeAnne Baldassari ou Jean Clair, qui dirigeson musée à Paris, mais aussi à sa filleMaya, à son fils Claude, et à des amis dispa-rus – Joan Miró, Antonio Saura, Jean Coc-teau –, et à celui sans lequel l’aventureaurait pris un tour différent, le marchandDaniel-Henry Kahnweiler.

Enfin, et surtout, les auteurs ont eu accèsà des fonds d’archives exceptionnels. Ilsont même pu pénétrer dans ce qui fut en1998 une des forteresses les mieux gardéesde Paris, l’appartement où vécut DoraMaar jusqu’à sa mort, le 16 juillet 1997. Deslieux immenses et vides où ne subsistentplus que des insectes, ceux que Picasso pei-gnit sur les murs.

Harry Bellet

SUC

CES

SIO

N P

ICAS

SO, 1

999



MARDI


S E P T E M B R E

SYMBOLES


Les cotesdes films

a On peut voira a A ne pas

manquera a a


Les codesdu CSA

& Tous publics% Accord

parentalsouhaitable




Les symbolesspéciauxde Canal +DD Dernière


spécial pourles sourdset les mal-entendants

Planète C-S

7.20 Guil laume Aretos. 7.50Base-Ball. [10/18]. 8.55 Le Partagedes eaux. 9.45 Les Dessous dushow-biz. [6/6]. 10.35 Cinq co-lonnes à la une. 11.25 Primo Levi.Et mon tout est un homme. 12.25Lonely Planet. Ethiopie. 13.10 Terre,fragile esquif dans l’univers. 14.00Dorothée Selz, éternel éphémère.14.55 Le Marathon des châteaux duMédoc. 15.20 Des Allemandscontre Hitler. 17.15 Oulu. 17.20 LeFeu du ciel. 18.15 La Légende napo-léonienne. [1/2] De la propagandeau mythe. 19.10 Les Conquérantsdes quatre vents. 20.00 Sportextrême. [10/13] Ski, un coup dejeune.

20.30 Les Chevaliers.Robert Guiscard,terreur du monde. 5925755

21.25 Jan Palach, mourir pour la liberté. 31267842

22.20 Le Paris des faucons. 22.55 LeFracas des ailes. [1/13] La DeuxièmeGuerre mondiale vue du ciel : Leb luf f . 2 3 . 4 5 Lo n e l y P l a n e t .Moyen-Orient : Syrie, Jordanie et Li-ban. 0.30 L’Afr ique accusée(55 min).

Odyssée C-T

10.50 Les Derniers Navigateurs.11.45 Objectif nature. 12.30 Le Tourde France des métiers. 12.55 Car-nets de vol. Le rêve d’Icare. 13.45Juan-Manuel Fangio. 14.40 Opéra-tion survie. L’Ecosse entre terre etmer. 15.10 Il était une fois leroyaume d’Angleterre. Harwich etColchester. 15.35 Salut l’instit !Peintres. 15.50 Les Cerfs de Hol-lande. 16.40 Global Family. LesEsprits de l’île de la Princesse. 17.10Eau douce, eau vive. Bienvenue àbord. Sauver la vallée de l’Aisne.17.35L’Europe des pèlerinages.[2/11] Amsterdam. 18.05 Qiuci. [1/4].19.00 Les Grands Compositeurs.[1/7] Johann Sebastian Bach. 19.25Cézanne.

20.20 Les Mystèresdu cosmos. Une étoile est née.

20.30 Un chapiteauen piste. 500375736

21.25 Assassinés,derniers jours de Robert Kennedy et Luther King. 509976026

22.15 Au cœur des tribus. 503351736

23.05 Jean Derval, 50 ans de céra-mique d’art. 23.35 Terre FrançoisJoseph. Au cœur de l’Arctique mys-térieux. 0.30 Atlantic Salmon. TheLast Kingdom (55 min).

Canal J C-S

18.00 Spirou et Fantasio. Qui arrêtera Cyanure ? 6381465

18.25 Godzilla. La nouvellerecrue [2/2]. 66127910

18.50 Faut que ça saute.19.05 Sabrina. Série. &. 1556129

19.30 Sister Sister. Premiersrendez-vous &. 5941484

19.50 Tom-Tom et Nana.20.00 Les jumelles

s’en mêlent. Série. Les cours particuliers &. 7531129

20.20 Shelby Woo enquête.Série. L’énigme du concertd’enfer [1/2] &. 7186674

20.45 Rocko.

Disney Channel C-S

19.50 Les Aristochats a aFilm d’animation.Wolfgang Reitherman(1970) &. 5990194

21.05 Timon et Pumbaa.21.20 Le Petit Malin. Série. &.

22.10 Art Attack. 275668

22.35 Le Labo des Blouzes.22.45 Microsoap.

Série (15 min). &.

Télétoon C-T

18.10 L’Invincible Ironman.Impuissance. 514476113

18.35 Retour vers le futur. Marty sous les drapeaux. 550760939

19.00 Sky Dancers, danseuses étoiles. Un voyage inattendu. 503078194

19.25 Les Incorruptiblesd’Elliot Mouse.Quand la villes’endort. 506861216

19.50 Billy the Cat. Le chat quine miaulait pas. 506552113

20.20 Les Histoires farfelues de Félix le Chat. Le roi dégoûtant. 533165200

20.40 Astérixchez les Bretons aFilm d’animation. Pino Van Lamsveerde(1986) & (75 min). 569246543

Mezzo C-T

20.45 Paolo Véronèse. Entre art et Inquisition. Documentaire. 90769910

21.45 Musiquepour San Rocco.Par le Gabrieli Consort, dir. Paul McCreesh. 28833262

22.45 Xerxès.Opéra de Haendel. Par l’Orchestre de l’Opéranational britannique, dir. :Charles Mackerras. Mise enscène de Nicholas Hytner.Solistes : Ann Muray,Christopher Robson(185 min). 37109200

Muzzik C-S

19.40 Jazz à Vienne 1998.Gilberto Gil. 509228649

21.00 Symphonie 3 en rémineur de Mahler. Avec Florence Quivar, alto.Par l’Orchestrephilharmonique de Berlin, le Tölzer Knabenchor et le Ernst Senff Chor, dir.Bernard Haitink. 503380858

22.50 Manuel De Falla.Quand le feu embrase. Documentaire. 500327587

0.15 Nuits dans les jardinsd’Espagne, de De Falla.Avec Alicia De Larrocha,piano. Par l’Orchestresymphonique de Montréal,dir. Charles Dutoit (30 min). 500038663

Histoire C-T

20.45 Benazir Bhutto, sur le fil du rasoir. Documentaire. 501694194

21.45 Roland Barthes.Documentaire [1/4]. 505866213

22.45 Le Déluge, ou à la recherchede l’Atlantide. Documentaire. 501817295

23.45 Le Tata.Documentaire(60 min). 507344736


20.35 et 21.35, 22.30Un jour qui abouleversé le monde.1940 : London Blitz Beginson Civilian Targets.

20.40 Seconde Guerremondiale. Encyclopédie dela Seconde Guerre mondiale.Documentaire. 557433543

21.40 Drapeau rouge sur le Tibet. 560190945

22.35 Biographie. Guillaumele Conquérant. 590875113

23.25 Les Mystèresde l’Histoire. Timewatch. Rumeur ou conspiration. 561299295

0.15 Les Mystèresde la Bible. Les angesde la Bible. 596597311

1.00 Les Mystèresde l’Histoire. Timewatch.Les alliés oubliés(60 min). 508059224

Forum Planète C-S

20.30 Martin Luther King.Documentaire. 50838348421.25 Martin Luther King,«J’ai fait un rêve. Débat. Invités : Nicole Bacharan,Père Bruno Chenu, DeanFerrier, Claude Fohlen, JanetMcDonald, Père ChristianDelorme. 591503262

22.30 La Fabuleuse Histoire du Puro.Documentaire. 50624212923.20 Cigare, la capeet ses volutes. Débat. Invités : Jean-Luc Allouche,Jean-Claude Perrier, AndréSantini, Guy Savoy, MayaSelva, François-Louis Vuitton(70 min). 546619281

Eurosport C-S-T

14.30 Cyclisme.Tour d’Espagne (3e étape) : La Roda - Fuenlabrada (210 km). En direct. 8666533

20.00 Voitures de tourisme.Championnat GT de la FIA(7e manche). A DoningtonPark (GB). 471939

21.00 Tennis. Internationaux des Etats-Unis. US Open. En direct (9e jour). 685718582.30 En direct (150 min). 97314137

0.30 Golf. PGA américaine.Open de Vancouver. A Surrey (Can.)(120 min). 9738934

Pathé Sport C-S-A

19.45 Beach volley. CircuitAVP masculin (10e étape). Open de Cleveland (Ohio). 500612620

20.30 Superbouts. 50095602621.15 720. 21.30 Jappeloup. 50041297622.30 Starter. 50056026223.00 Football.

Championnat du Chili(10e journée).Universidad Catolica- Universidad de Chile. 504142620

0.45 Watersports. Magazine(60 min). 503320779

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (TSR).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Temps présent.

Tête de Turcsà Schwyz. 42192533

22.00 Journal TV 5.22.15 P.J., police judiciaire.

Série. Racket &. 97535842Cambriolage &. 31305668

0.00 Journal (RTBF).0.30 Soir 3 (France 3).

RTL 9 C-T

18.35 Deux flics à Miami.Série. Le retourde Calderone [2/2].

19.20 Les Filles d’à côté.Série. L’amour... toujours l’amour.

19.50 La Vie de famille.Série. La millième invitation &. 4563216

20.15 Le Célibataire.Série. L’amour d’une mère &. 3341007

20.40 Panique en plein ciel aFilm. Robert Butler. Avec David Janssen,Marjoe Gortner. Suspense(1977) &. 1023533

22.20 Ciné express. 22.30 Magnum Force a a

Film. Ted Post. Avec Clint Eastwood,Hall Holbrook. Policier(1973) ?. 16049939

0.35 Confessions érotiques.Série. Ménage à trois.Fantasmes policiers. & (30 min). 48421682

Paris Première C-S

20.00 Une année de défilés.Best of Haute Coutureété 99. 1687991

21.00 Le Gai Savoir. Invité : Daniel Cohn-Bendit. 3556200

22.30 Ran a a aFilm. Akira Kurosawa.Avec Tatsuya Nakadai,Akira Terao. Drame(1985) % (160 min). 51680194

Monte-Carlo TMC C-S

20.25 La Panthère rose. 20.35 Pendant la pub. Invité :

Jamel Debbouze. 9414912920.55 Le Chevalier

de Pardaillan Film. Bernard Borderie. Avec Gérard Barray, Gianna Maria Canale. Cape et épée(1962) &. 9588552

22.25 Météo.22.30 Sud. Invité :

Jean-Louis Prat. 5751182323.50 Anthelme Collet.

Feuilleton [6/6]. Avec Bernard Crommbe, Jacques Jouanneau& (50 min). 7083465

Téva C-T

17.45 La Loi de Los Angeles.Série. Hypersensibilité.

18.30 Orages d’été,avis de tempête.Feuilleton [7/9].Avec Annie Cordy, Jacques Dufilho.

20.00 Une fille à scandales.Série. Liesl Weapon(v.o.) &. 500004736

20.30 Voyages gourmets.Destination : Niedersachsen. 500086434

20.55 La Vie à cinq.Série. Verdict &. 501600129Préjudices &. 500264303

22.30 La Loi de Los Angeles.L’accident &. 500045216Les chewing-gum d’Eli (45 min) &. 500726736

Festival C-T

20.30 Le Cri coupé.L’affaire Troppmann.Téléfilm. Miguel Courtois. Avec Julien Guiomar, Alain Beigel(1994) &. 49827668

22.15 Au nom du Père et du Fils. Feuilleton [1/5].Roger Cardinal et RichardMartin. Avec Yves Soutière(1992) & (140 min). 52300620

Voyage C-S


21.45 Globe-notes, les musiquesdu monde. Israël.

21.50 Sur la route.Les Loups. 500190194

22.15 Chez Marcel.Le Canada. Invité : Franck Piccard. 502159465

23.15 Travelers. Foire de l’Etat à Des Moines, dans l’Iowa(45 min). 500927620

13ème RUE C-S

19.55 Deux flics à Miami.Série. La vedette du rock’n roll [1/2] &. 529522262

20.45 Gideon Oliver :Meurtres rituels.Téléfilm. John Patterson. Avec Louis Gossett Jr, ShariHeadley (1989) &. 508407552

22.30 Danger réel. Shoot to Thrill. 504653804

23.25 Au-delà du réel.Série. Plus fort que l’homme &. 518948723

0.15 Un sièclede science-fiction.Inventions extraordinaires. 505547798

0.45 New York Undercover. Série. Espions et trafiquants & (45 min). 580491750

Série Club C-T

20.00 Happy Days.Série. Souvenirs, souvenirs &. 122656

20.25 Rintintin junior. Série.Marché de dupes &. 955484

20.50 Code Quantum. Série.L’ouragan &. 64900721.35 L’ombredu passé &. 7402668

22.15 Série ClubSpécial Deauville.

22.30 C-16. Série. Les témoinsgênants &. 437649

23.15 King of the Hill. Série.Westie Side Story(v.o.) &. 2694755

23.35 Docteur Katz. Série.Chopper (v.o.) &. 5620668

0.00 L’Homme à la valise. Série. The Property of a Gentleman &. 176595

0.50 L’Etrange MonsieurDuvallier. Série. Flic-flash& (55 min). 7867601

Canal Jimmy C-S

21.00 Comment devenir une rock star ? Série. Le rêve (v.o.) &. 26155945

21.45 That 70’s Show. Série.Eric, Donna, Fez et les autres &. 61101945

22.10 Friends. Série. Celui qui rêvait de la princesse Leia (v.o.) &. 77340194

22.40 Les Soprano. Série.Egarement &. 99630649

23.50 Top bab. Invité :Hugues Aufray. 15322007

0.40 The Car Show. 976664081.00 Star Trek,

la nouvelle génération.Série. Toutes les bonnes choses [2/2] (v.o.) & (50 min).

49820311

« Le Cri coupé. L’affaire Troppmann »,un téléfilm de Miguel Courtois,à 20.30 sur Festival



MARDI 7S E P T E M B R E

La radio


RTBF 119.30 Journal. 20.15 Forts en tête.Namur tout en jardins. 21.25 L’Instit.Série. Juliette et Roméo &. 23.00Coup de film. 23.30 Journal.

TSR20.35 Un éléphant sur les bras. Film.Howard Franklin. Avec Bill Murray,Janeane Garofalo. Comédie (1996) &.22.15 100 % 2000. Invités : DavisWarwick , S ta r Ra iders . 2 3 .15Millennium. Série. Les innocents &.0.00 La Vie en face. Boulevard desfemmes perdues (55 min).

Canal + vert C-S19.50 Surprises. 20.00 Athlétisme.Golden League. Meeting de Berlin(Allemagne). 22.15 Drôle de numéroFi lm. Nick Cast le . Avec E l lenDeGeneres, Bill Pullman. Comédie(1998) &. 23.45 La Jument verte aFilm. Claude Autant-Lara. AvecBourvil, Francis Blanche. Comédie(1959) & (95 min).

Encyclopedia C-S-A19.30 Histoires d’Irlande. [5/6]. 20.00Longitude, latitude. La pêche côtière.20 .25 Explorer. 21.20 Mémoirevivante. Les derniers tisseurs. 21.45Le Monde méditerranéen. Vivre dansle bassin méditerranéen. 22.10D é s e r t v i v a n t . A v e n t u r e s e texplorations. 22.40 Le Lac Baïkal.22.50 Féministes silencieuses. 23.40Femme japonaise. 0.35 Perspective.La di f fus ion de l ’ informat ion(25 min).

Comédie C-S20.00 Larry Sanders Show. Série.Montana (v.o.) &. 20.30 et 1.00Dingue de toi. Série. Le choix ducanapé &. 21.00 Jerry Lewis Show.22.00 Les Nuls, l’émission. Invité :Richard Bohringer. 23.00 La GrosseEmission II, le retour. 0.00 The LateShow With David Letterman (60 min).

MCM C-S19.30 et 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal dela musique. 21.00 VJ 90’s. 21.30 100%Club. 22.00 Rock Legends. 22.30Cinémascope. Spécial Deauville.23.00 Bisso Na Bisso. Zénith de Paris1999. Avec Passi (90 min).

MTV C-S-T20.00 Top Selection. 21.00 VideoMusic Awards Nominees. 21.30Bytesize. 0.00 Alternative Nation(120 min).

Régions C-T1 9 . 5 7 e t 2 3 . 5 1 L e C l u b d e svisionautes. 20.03 Aléas. 20.30 et22.00, 0.00 Le Journal des journaux.2 0 . 4 9 e t 0 . 2 1 L e J o u r n a l d el’outremer. 21.00 Littoral. Le long desgolfes pas très clairs. 21.27 LesLettres de mon village. Potager. 21.36Les Mordus. 22.15 Collections 99.22.28 7 en France. Aquitaine. 0.32Sinhes (28 min).

RFO Sat S-T19.30 et 0.00 JT Guyane. 19.45 et 0.15JT Martinique. 19.55 Pawol a ti moun.20.00 Un faux pas de l’histoire. 20.30O b s i d i e n n e . 2 1 . 0 0 H e b d oNlle-Calédonie. 21.20 et 22.30 Clips.21.30 Découvertes. Le marché deNouméa. 23.00 Hebdo Tahiti. 23.20Hebdo Wallis et Futuna. 23.30 JTRéunion. 23 .45 JT Guadeloupe(15 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures/24. 8.10 et8.50 L’Invité du matin. 10.10 et 12.10,15.10 Multimédia. 11.10 et 17.10 LeDébat. 13.10 et 16.10, 20.10 Le TalkShow. 18.00 et 21.00 Le GrandJournal. 18.45 et 21.45 Le Club del ’ o p i n i o n . 1 9 . 1 0 e t 0 . 1 0 L eRendez-Vous.

Euronews C-S6.00 Infos, Sport, Economia, météotoutes les demi-heures jusqu’à 2.00.10.00 Culture, Cinéma, Style, Visa,E u r o p e a n s , 2 0 0 0 , G l o b u s ,International et No Comment toute lajournée. 19.00 Journal, Analyse etEuropa jusqu’à 0.30.

CNN C-S

Informations 24 heures/24. 20.30World Business Today Live. 21.30 Q &A Live. 22.30 Insight Live. 23.30World Sport Live. 0.00 World View(30 min).

Action

A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT a a14.45 Ciné Cinéma 2 50649528122.35 Ciné Cinéma 1 20975115 Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas (Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américainepart en Colombie pour délivrersa sœur et se trouve mêléeà une chasse au trésor mouvementée.L’ESCLAVELIBRE a a20.30 Ciné Cinéma 1 10917858 Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementésd’un riche planteuret d’une fière esclave.ROCK a a18.40 Cinéstar 1 509727026 Michael Bay.Avec Sean Connery(Etats-Unis, 1995, 135 min) ?.Un agent secret, as de l’évasion,est tiré d’une cellule ultrasophistiquée pour aider le FBI àneutraliser un commando deMarines qui a pris des otagesdans la prison d’Alcatraz.

Comédies

L’IMPOSSIBLE MONSIEUR BÉBÉ a a a23.40 Ciné Classics 39672216 Howard Hawks.Avec Cary Grant(EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.

LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a1.20 Ciné Classics 50067595

Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich (Fr., N., 1966, 90 min) &.

Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre.Un policier, chargé de mettre finà cette affaire immorale,y laisse des plumes.


ARIZONA DREAM a12.15 Cinéstar 1 508467587 22.05 Cinéstar 1 504654842 Emir Kusturica. Avec Johnny Depp(Fr. - EU, 1992, 135 min) %.Cinq destins douloureux enArizona, entre rêve et réalité.DÉLIVRANCE a a20.30 Ciné Cinéma 2 500241200 John Boorman.Avec Jon Voight(Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud,une expédition en canoëtourne au cauchemar.DERNIÈRE DANSE a15.15 Cinéstar 2 506790842 Bruce Beresford. Avec Sharon Stone (Etats-Unis, 1995, 102 min) ?.Un jeune avocat tente de tirerdu couloir de la mort une bellecondamnée résignée à sa fin.DESCENTEAUX ENFERS a a21.00 Ciné Cinéma 3 500229262 Francis Girod.Avec Claude Brasseur,Sophie Marceau(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroutese retrouve à l’occasiond’un drame.INDOCHINE a a0.50 Cinéstar 2 560383327

Régis Wargnier. Avec Catherine Deneuve(France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans lesannées 30, sur fond de combatssanglants, une mère et sa filleadoptive se déchirent.JE SAISOÙ JE VAIS a a11.25 Ciné Classics 92030620 Michael Powellet Emeric Pressburger. Avec Wendy Hiller(GB, N., 1947, 90 min) &.

Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, un vieuxmillionnaire, une jeune fille vaêtre bouleversée par sarencontre avec un hobereauécossais.

LA CASSETTE a a15.10 Ciné Cinéma 3 505738026 Manoel De Oliveira. Avec Luis Miguel Cintra,Beatriz Batarda(Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économiesd’un vieillard aveugledétruit une famille.

LA GLOIRE DE MON PÈRE a a21.00 Cinéstar 2 505492200 Yves Robert.Avec Philippe Caubère (France, 1990, 105 min) &.Le petit Marcel Pagnolgrandit entre ses parentset ses frères et sœurs,s’éveille au cœur d’un paradis,la maison de vacancesdans la montagne.LE JEUNE WERTHER a a8.00 Ciné Cinéma 3 502403571

Jacques Doillon. Avec Ismaël Jolé-Ménébhi(France, 1993, 95 min) &.

Un adolescent s’est suicidé.Sous l’impulsion de son meilleurami, un groupe d’élèvestente d’expliquer le geste fatal, qu’il attribueà un mystérieux amour.

LES ANGES AUX FIGURESSALES a a18.45 Ciné Classics 28592129 Michael Curtiz. Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.PORTRAIT DE FEMME a a12.55 Cinéstar 2 558337939 Jane Campion.Avec Nicole Kidman(GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américaine visite l’Europe... TIREZSUR LE PIANISTE a a a23.10 Cinétoile 505017378 François Truffaut.Avec Charles Aznavour(France, N., 1960, 78 min) &.Un pianiste, mêlé à une sombreaffaire, perd la femmequ’il commençait à aimer.UNE NOUVELLE VIE a a22.50 Cinéstar 2 500149533 Olivier Assayas.Avec Sophie Aubry(France, 1993, 125 min) &.Désemparée par la mort de samère, une jeune fille tente de conquérir son père et sa nouvelle famille.

Fantastique

PATRICK a9.30 Ciné Cinéma 3 505622213

14.50 Ciné Cinéma 1 53729823 Richard Franklin. Avec Susan Penhaligon (Australie, 1978, 100 min) ?.Un comateux doté d’un sixièmesens sème la terreur dans une clinique.

Musicaux

FOLIESBERGÈRE a10.00 Ciné Classics 13990228 Roy Del Ruth. Avec Maurice Chevalier(EU, N., 1935, 85 min) &.Une inversion d’identité entreun artiste de cabaret etun homme d’affaires créede nombreux quiproquos.

Policiers

DERNIÈRES HEURESÀ DENVER a a2.00 Cinéstar 1 504590088

Gary Fleder. Avec Andy Garcia(Etats-Unis, 1995, 111 min) !.Un gangster rangé accepte unedernière mission qui tourne malmais qui lui permet derencontrer la femme de sa vie.LE PORTDE LA DROGUE a13.50 Ciné Classics 80794939 Samuel Fuller.Avec Richard Widmark (EU, N., 1953, 80 min) &.Entré malencontreusement enpossession d’un microfilm,un pickpocket est poursuivià la fois par la pègreet par la police.RAZZIASUR LA CHNOUF a a21.20 Cinétoile 509864910 Henri Decoin. Avec Jean Gabin(France, N., 1954, 105 min) &.Un policier qui se fait passerpour un truand parvient àinfiltrer un réseau parisiende trafic de drogue.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

Cary Grant et Katharine Hepburn dans « L’ImpossibleMonsieur Bébé » de Howard Hawks, à 23.40 sur Ciné Classics

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

Europe 1

10.45 Isabelle PelletierL’animatrice a changé ses ho-raires : son rendez-vous passede l’après-midi au matin. Pourla rentrée, un thème d’actuali-té : « L’amour au bureau ».Pour en débattre, elle a invitéEmmanuel Serafini, rédacteuren chef de M Magazine, et lapsychothérapeute Violaine-Patricia Galbert. a FM Paris 104,7.

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.00 ; 22.00.

7 .05 Première éd i t ion. 8.03, LaChronique. Invitée : Yasmina Reza. 8.30Intime conviction. 8.40 Revue depresse. 8.45 Expresso. 8.50 Marque-pages. 9.05 La Matinée des autres. Lebal des Esprits saints ou le syncrétisme dela religion d’Eboga au Gabon. Invités :Marc Augé ; Georges Balandier ; AndréMary, ethnologues. 10.20 Sonographies.10.30 Les Chemins de la musique.

Les animaux telsqu’en musique [2/5].

11.00 Fiction. Larchmütz 5632,de Jean-Bernard Pouy [2/15].


11.30 et 21.30 Multidiffusion.12.00 Jeux.12.10 Expresso.12.45 La Suite dans les idées.13.30 Les Décraqués.13.40 Expresso, Sonographies. 14.00Tire ta langue. Quid du latin ? 15.00 LeVif du sujet. L’humanité, autour du filmde Bruno Dumont. Invités : BrunoDumont, Emmanuel Schotté, SéverineCaneele, Ghislain Guesquière et GinetteAllègre ; David Douche. 17.25 Poésie surparole. 17.30 A voix nue. Jacques Rossi.18.00 Pot-au-feu. La Corse : à la fin duvoyage de Lionel Jospin. Invitée : DorothyCarrington. 19.30 In vivo. Editorial : Lascience peut-elle être un divertissement ?Les festivals de l’été, l’éclipse et lesrentrées. Revue d’actualité ; Billetd’humeur ; L’invité de la semaine : R.Naquet, du CNRS ; Science et société :L’expérimentation animale. Invité : AlainPuget.

20.30 Prima la musica.21.20 Expresso,

Poésie sur parole.22.10 Carnets de notes.

Libre cour. Le Festivalde Saint-Sever (Landes).

22.30 Noctiluques.0.00 Expresso. 0.05 Du jour aulendemain. Jean Hatzfeld (Un garçon sen-timental). 0.35 La Culture c’est vous.1.00 Les Nuits de France-Culture(Rediff.). Le Gai Savoir : Arturo Espejo ;1.56 Tes tourterelles sont des oiseaux quine me rappellent rien, d’Yves Gerbaulet ;3.09 Intermezzo : Les Mythes de l’opéra,les Paladins. [2] ; 3.19 Agora : Roger-PolDroit (La Compagnie des philosophes) ;3.49 Une vie, une œuvre : Pierre Vidal, letroubadour extravagant ; 5.30 Les vivantset les dieux, symboles et religions : Lethème de la naissance chez MaîtreEckhart.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.00 ; 19.00.

7.06 Tous les matins du monde. 8.30Revue de presse. 9.05 Si j’ose dire. 10.30Papier à musique. Invité : Rémy Louis.Richard Strauss. Strauss et le poèmesymphonique. Œuvres de R. Strauss :Burlesque ; Till Eulenspiegel ; DonQuichotte ; Une vie de héros ; Symphoniealpestre. 12.05 Postlude.

12.30 Déjeuner-concert.Festival de Flandres, à Bruges.La Primavera ; œuvre anonyme ;Di, perra mora ; Escrito esta en mialma, de Daza ; Libro de citranueva, de De Henestrosa ; Aymudo soy, de Ordonez ; Œuvresde Ortiz : Recercada primera ;

Recercada secunda (librosecondo) ; Ay que si, ay que no, deHidalgo ; Œuvres de Falconieri :La monarca ; Brando le spiritillo,de Falconieri ; Ay silencio apacible,de De Borja ; Œuvres de DeSelma y Salaverde : Canzona terzaa soprano solo e basso ; Corrente ;Credito es de mi decoro, deHidalgo ; Corrente italiana, deMarin ; Jacaras, de De SantaCruz ; Brando dicho el melo, deFalconieri ; Peynandose estava, deHidalgo ; Œuvres de Falconieri :La suave melodia ;Su corrente ; Œuvre anonyme.

14.00 Au fur et à mesure.Liebster Gott, wenn wer’ichsterben ? cantate BWV 8, de Bach.

15.30 Concert. A l’Opéra Comique,Nathalie Chabot, Marc-Olivier deNattes et Jérôme Marchand,violons, Christine Jaboulay etFranck Chevallier, altos, LaurentIssartel, violoncelle : Mozart.

17.00 Au rythme du siècle. 18.00 Le jazzest un roman. 19.08 A côté de la plaque.

20.00 Un mardi idéal.En direct et en public du studioCharles Trénet, à Radio France.

22.30 Suivez le thème.Prélude to a Kiss.


Radio Classique

Informations : 7.00 à 9.00,Classique affaires matin ;12.45, Flash ; 19.30, Classiqueaffaires soir.

14.00 Les Après-midi.L’univers de Claude Debussy.

16.30 Grand répertoire. Œuvres de Liszt,R. Strauss, R. Schumann, Brahms. 18.30Le Magazine.

20.05 Les Soirées.Festival de Montreux-Vevey.Donné en direct, par l’Orchestresymphonique Anima Eterna, dir.Jos van Immerseel, piano :Symphonie no 8 Inachevée D 759,de Schubert ; Œuvres deBeethoven : Concerto pour pianoet orchestre no 2 op. 19 ;Symphonie no 6 Pastorale op. 68.

22.10 Les Soirées... (suite).Quatuor no 18 K 464, de Mozart,par le Quatuor Petersen ;Symphonie no 4 Romantique,de Bruckner, par l’Orchestre philharmonique de Berlin,dir. Günter Wand.

0.00 Les Nuits.



8S E P T E M B R E

MERCREDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

Le film

L’émission

6.00 Euronews. 6.45 Les Mini-keums. Babar ; Arthur ; Denis laMalice ; Patrouille 03 ; Starla ;Razmoket ; Junior ; Michatmi-chien ; Bob Morane ; Famille Pi-rate ; Eerie, Indiana.11.30 A Table ! Magazine.11.55 Le 12-13 de l’info.13.20 Une maman

formidable. Série.Quelle dinde ! &.

13.45 Corkys. Série.L’ange gardien &.

14.34 Keno. Jeu.14.40 Tel père, quel fils !

Téléfilm. Jay Sandrich. AvecJ.Lemmon &. 6718137

16.10 Les Minikeums. 548335917.40 C’est pas sorcier.

Faire du sport, c ’est«physique et chimique».

18.12 Comment ça vaaujourd’hui ? La fatigue,simple baisse de régimeou vraie déprime.


18.50 Un livre, un jour.L’Histoire vraie des bonobos à lunettes,d’A. Turin et N. Bosnia.


20.55

DES RACINESET DES AILESMagazine présenté parPatrick de Carolis.Angkor : halte au pillage ;Compostelle : à chacun son chemin ;Un palais pour l’ambassade. 452408

22.55 Météo, Soir 3.


9.05 Amour, gloire etbeauté. Feuilleton &.

9.30 Donkey Kong.10.50 et 13.50, 17.50 Un livre,

des livres. La Souris,de Michel Piquemal.


vers l’an 2000.12.20 Pyramide. Jeu.12.55 et 0.55, 4.05 Météo.13.00 Journal, Météo.

13.55 Derrick. Le canal &.15.00 Le Renard. Jack Braun.16.00 La Chance

aux chansons.16.55 Des chiffres

et des lettres. Jeu.17.30 La Vie de famille. Série.

Le mariage de maman &.17.55 Le Prince de Bel-Air.

[2/2] Veille de fête &.18.20 Une fille à scandales.

Entrée en scène &.18.50 Friends. Série. Celui qui

enviait ses amis &.19.25 Qui est qui. Jeu.19.55 et 20.50 Tirage du Loto.20.00 Journal, Météo.

5.30 Les Amphis de La Cin-qu ième. 6 .25 Al lemand .6 . 4 5 L a C i n q u i è m e r e n -contre... les Français. Coupleslégendaires : Charles et Yvonnede Gaulle. 7.40 Ça tourneBromby. Astro ferme ; Ketchup ;Muppet Babies ; Iznogoud ;Dac’o Dac et Lucie ; Bogey.

9.35 Les Écrans du savoir.9.35 Allô ! la Terre : Mars. 10.05 Au cœurdes matières : l’argent.10.20 Net plus ultra.

10.40 Le Tour de France desmétiers. 11.05 Jangal. Série.Mémoires de jungle. 11.35 LeMonde des animaux. Chro-niques de l’Afrique sauvage :

l’usurpateur. 12.00 La Vie auquotidien. 12.15 Cellulo. 12.45Les Andes. 13.40 Le Journal dela santé.13.50 La Cinquième

Rencontre... les Français.La Femme du footballeur.

14.50 Daktari. Chasse au tigre.15.45 T.A.F. Dans l’informa-tique. 16.30 Alf. Tiens un pro-blème. 17.00 Salut l’instit ! Hu-manitaire. 17.10 Faiseursd’images. Agnès Varda. 17.25100 % question. 17.54 LesVoyageurs du temps. 18.00 LeCinéma des effets spéciaux.Masques et maquillages. 18.20Météo. 18.30 Le Monde desanimaux. Les libellules.

20.45

LES MERCREDISDE L’HISTOIREMagazine présenté par Alexandre Adler.Nu et libre : Histoire du naturismeDocumentaire. Gerhard Thiel(1999, 50 min). 1588953

21.35 Les Cent Photos du siècle.Tueries en Algérie, Hocine (1997).

20.55

LA SOIRÉE CONTINUEL’Instit.Série. Personne m’aime.Avec Gérard Klein &. 3450363Souffre-douleur des autres élèves de saclasse, un garçon de dix anstente de mettre fin à ses jours.Hospitalisé, il va se confierpeu à peu à Novak...

22.40 Ça se discute.Présenté par Jean-Luc Delarue.Adolescents : D’où vient la tentation du suicide ? 2295175

0.40 Journal. 1015731

1.05 Des mots de minuit.Magazine présentépar Philippe Lefait. Invités : Sandrine Bonnaire ;Antonio Lobo Antunes ;Fabienne Pascaud ; Cora Vaucaire ;Pierre Drachline ;Beverly Jo Scott. 4408828

2.15 Mezzo l’info. 3776267 2.25 Agape. 12320643.25 Aider l’oreille. 8004373 3.50 24 heures d’in-fo. 4.10 Les Z’amours. 2465809 4.40 Outremers.Magazine (65 min). 8711441

5.35 Héritages. 6.28 et 6.38,13.45, 20.45, 1.42 Météo. 6.30TF1 info. 6.40 TF ! jeunesse.Franklin ; Jim Bouton ; Sonic lerebelle ; Fifi Brindacier ; Castorsallumés ; Hé Arnold ; Mad Jack ;Papyrus ; Power Rangers dansl’espace ; Animorphs ; Animu-tants ; Pif et Hercule.11.15 Chicago Hope, la vie

à tout prix. Série. Partisans laisser d’adresse &.


Magazine. Les moules.13.00 Journal.


14.40 Island détectives. Série.A dieu et diable. &.

15.40 Cinq sur 5 !Série. De surpriseen surprise. &.

16.40 Medicopter.Série. Erreur humaine. &.

17.50 Football.Euro 2000 :Arménie - France(125 min). 24283021

19.55 Clic et net.Les bibliothèquessur le Net.

20.00 Journal, Boom.

23.30

LES DOSSIERSDE L’HISTOIRELe tsar, le docteur du tsar et l’espion.Documentaire. Daniel Leconte. 78682

0.20 La Case de l’oncle Doc.Chasse aux sorcières à Hollywood.Documentaire. Patrick Rotmann(1997). 9632996

1.15 Nocturnales. Magazine.Stravinsky : Symphonie pourinstruments à vent, par le LondonSymphony Orchestre(35 min). 4661335

21.45

MUSICAExpériences sonores à Berlin.Le compositeur Wolfgang Rihm.Documentaire. Felix Schmidtet Holger Preusse (1999, 55 min). 655842722.40 Musique de tables.

Court métrage. Thierry de Mey.Avec Géry Cambier, Georges-ElieOctors (1999, 10 min) &. 1673972

22.50 La Lucarne. Sud a a

Documentaire. Chantal Akerman. (Fr, 1998, 75 min) &. 158595

0.05 Profil. Chantal Akerman par ChantalAkerman. Documentaire. ChantalAkerman (1996, 65 min). 4969996

1.10 Simone Barbès ou la vertu a a Film. Marie-Claude Treilhou. Avec Ingrid Bourgoin. Drame(1979, 75 min) &. 1583335 2.25 Court-circuit. Bonvoyage. Court métrage. Alfred Hitchcock (1944,N., 30 min) &. 5128083

20.50

COMBIEN ÇA COÛTE ?Les enfants.

Présenté par Jean-Pierre Pernaut.Les cantines scolaires ;Les écoles de futurs PDG ;Fabriquer un champion.Les paillottes ; La multipropriété ;Films X (140 min). 35151514

23.10

COLUMBOOmbres et lumières.

Série. Jim Frawley.

Avec Peter Falk, Fisher Stevens(1988, 105 min) &. 6028243

A Los Angeles, un metteur en scène passé maître dansl’utilisation des effets spéciauxest soupçonné de meurtre.

0.55 TF 1 nuit, météo.

1.08 Clic et net. 1.10 Très chasse. La chasse devantsoi (50 min). 6937606 2.00 Enquêtes à l’italienne.Série. &. 7069538 2.55 Reportages. Maman estroutier (25 min). 8344129 3.20 et 3.50, 4.45 His-toires naturelles. 4.20 Musique (20 min). 3776441

19.00 Connaissance.Les Olympiadesde la technique.Aux frontièresdu possible.Documentaire.Paul Hermanns (1998).


L’erreur est humaine :Chaos de l’amour.Documentaire [3/4].

Une analysede l’évolutionde différents coupleet des erreursà ne pas commettreen amour.

23.30 France 3

Le tsar, le docteurdu tsar et l’espion

IL IL y a deux sujets dansce document de DanielLeconte. D’abord, les

retrouvailles de ConstantinMelnik avec la Russie deson grand-père, médecindu tsar Nicolas II, assassinéavec les membres de lafamille impériale en 1918.Des retrouvailles émou-vantes (les archives photosde la famille) et glaçantes(la raideur de la garde russeen grand apparat et lespleurs des babouchkas, lorsde l’enterrement officiel dutsar et de ses proches,en juillet 1998). Et puis il y ala rencontre de ConstantinMelnik, ex-conseiller dugénéral de Gaulle chargédes services secrets et de lasécurité, avec ses anciens« rivaux » du KGB, pourqui la guerre froide fut sur-tout une « compétition ».En voyant ces ex-espionsrusses et français évoquerleur conversation qui, end’autres temps, eût été un« interrogatoire musclé »,on sourit. Puis on fris-sonne, devant l’immeubletoujours impénétrable duKGB. Ce second sujet est,malheureusement, justeeffleuré.

Y.-M. L.



MERCREDI 8S E P T E M B R E

Le film

Canal +

M 6

22.40

SECRETS aFilm. Jocelyn Moorhouse.Avec Michelle Pfeiffer, Jessica Lange.Drame (EU, 1998, v.o., DD) %. 5205330

Chronique rurale et féminine qui décritquelques mois de la vie de trois sœursdont deux d’entre elles ont obtenu endonation les terres de leur père.

0.20 Mad City aFilm. C. Costa-Gavras. Policier(1998, v.o., DD) %. 3312606

2.10 La Dernière Cavale a Film. Kiefer Suther-land. Action (1997, v.o.) !. 5066016 3.55 LeCharme discret de la bourgeoisie a a Film. LuisBunuel. Comédie (1972) %. 75479170 5.35 Le Bal-let du Cadre noir de Saumur 1999. 6.25 Sur-prises. 6.30 Blague à part. Emménagement(25 min).

21.00

LA DERNIÈREPREUVE aFilm. Randal Kleiser.Avec Melanie Griffith, Tom Berenger.Suspense (EU, 1998) ?. 3271156

Un film qui, s’il ne renouvelle pasle genre des films de prétoire, s’essaie à la critique sociale...

E En clair jusqu’à 9.00 7.00 et7.20, 8.55, 12.25, 18.15 Infos.7.05 ABC News. 7.25 et 13.35Le Journal de l’emploi. 7.30Teletubbies. 7.55 Ça cartoon.9.00 Les Etrangleurs

de Bombay aFilm. T. Fisher. Aventures (1959, N.) &. 4158885

10.20 et 12.30, 20.30Le Journal du cinéma.

10.35 Drôle de numéro Film. Nick Castle.Comédie (1998) &. 1228205

12.00 Semaine des Guignols.E En clair jusqu’à 13.4012.40 Un autre journal.

13.40 C+ Cléo. 840322414.50 H. Série. Une histoire

d’intelligence &.15.15 Spin City. Un mariage

et un enterrement &.15.35 Seinfeld. Les chaussures.16.00 Total Recall 2070.

Série. Des machineset des rêves ! %.

16.45 Le Coup de l’oreillette. Téléfilm. Glenn Jordan(1998) %. 6754514


Avec Amélie Nothomb ;Y v e s S i m o n ; R o b i nWilliams ; Elie Semoun.

5.20 Projection privée. 5.45 et8.05, 9.35, M comme musique.8.00 et 9.00, 12.00 Météo. 9.05 M6 boutique.9.55 Chérie, j’ai rétréci

les gosses. Série. Chérie,retour aux années 70 &.

10.40 Gargoyles.11.00 Disney Kid.12.05 Madame est servie.

S é r i e . Tr i b u l a t i o n sfamiliales &.

12.30 La Minute beauté. 12.35 La Petite Maison

dans la prairie. [2/2].Il n’avait que douze ans.

13.35 M6 Kid.

17.05 Fan de. Magazine.17.30 Highlander.

Série. Apprenti sorcier &.18.25 The Sentinel.

Série. La remplaçante &.19.20 Dharma & Greg. Série.

La fiancée de Finkelstein.19.50 La sécurité sort...19.54 Le Six Minutes, Météo.20.10 Une nounou d’enfer.

Série. La métamorphosed’un soir &.

20.40 Décrochages info,Avant-première.La plus grande petitediscothèque du monde &.

20.50 Météo des plages.

20.55

X-FILESLe shérif a les dents longues & 1500175La fin & 3449682

Série. Avec David Duchovny,Gillian Anderson, Mitch Pileggi.

Douzième et vingtième épisodesde la cinquième saison.

22.35 La Minute Internet.

22.40

SNIPERTéléfilm. Klaus Biedermann.Avec Christopher Buchholz,Nicholas Silberg, Valérie Karsenti(Fr., 1989, 95 min) %. 2873972

Un mystérieux tueur à gages,surnommé « le Sniper », semble défierles enquêteurs de la police parisienne...

0.15 Pourquoi ça marche.Magazine (110 min). 5170625

2.05 M comme musique (60 min). 8456083 3.05Sports événement (20 min). 3794731 3.25 Fré-quenstar Pierre Palmade (50 min). 2995625 4.15Fan de (20 min). 8560644 4.35 Plus vite que lamusique Au secours ! Les années 80 sont de re-tour ! (25 min). 5524083

22.50 Arte

Meurtreà Jasper SUD. A partir d’un crime racisteau Texas, Chantal Akermana élaboré un film austèreet patient. Un grand document

IL y a une lenteur chez Chantal Aker-man. Qui peut aller jusqu’à exaspé-rer (ou décourager) mais qui force

l’attention. Le film commence par unescène banale : quelqu’un est en train detondre une pelouse, devant une églisebaptiste. Une scène délibérément sansattrait, sur laquelle la caméra s’attardepourtant. Un jeune Noir est assis surune chaise devant une maison. On pour-rait croire qu’il dort, mais non, il videune bouteille d’eau. La caméra scrute cedegré zéro d’une sieste sans histoire.Deux Noirs balaient une place, habillésde vêtements rayés qui font penser àceux des camps. Ils travaillent sans sepresser, et la caméra prend aussi sontemps.

En quelques plans fixes, Chantal Aker-man a installé le décor et le climat.Scènes de la vie ordinaire dans le suddes Etats-Unis et sentiment de menace.

Lentement, elle va mettre son film enmouvement. Dans une alternance deplans fixes et de longs travellings, elle vareconstituer l’horrible fait divers qui eutlieu en juin 1998 à Jasper (Texas). UnNoir a été enchaîné à un camion ettraîné pendant plusieurs kilomètres surune route, par trois jeunes Blancs. « Ona retrouvé des morceaux du corps tout lelong de la route », dit un témoin. La vic-time, James Byrd Jr., était un musicien.Les criminels appartenaient à desgroupes d’extrême droite.

Les travellings montrent des rues unpeu déglinguées, avec leur succession demaisons en bois, de terrains vagues. Laréalisatrice belge explore le paysaged’un quartier qui semble n’avoir nicommencement ni fin, comme la petiteroute qu’elle va parcourir plusieurs fois.Elle semble chercher ce qui se cache der-rière chaque maison, chaque arbre,

comme derrière les témoignages desBlancs et des Noirs. Il ne s’agit pas tantde faire revivre le meurtre que de regar-der « comment celui-ci vient s’inscriredans un paysage tant mental que psy-chique », dit la cinéaste. Parce qu’elle estjuive (sa mère fut déportée à Ausch-witz), elle sait le poids du silence et de ladénégation.

A Jasper, les Noirs préfèrent rappelerle terrible passé que se révolter contre lecrime présent. Comme si les souvenirsdu temps de l’esclavage et des lynchagesatténuaient la violence d’aujourd’hui.Chantal Akerman ne juge pas, ellemontre au contraire une communautéblessée dans sa dignité. Le film s’achèvesur une séquence puissante : la camérarefait la petit route en travelling arrière.Un seul long plan-séquence – presquecinq minutes –, le parcours en tempsréel et en silence d’un calvaire sans fin.Le gouffre peut sortir de nulle part.

Catherine Humblot

A la radio

20.00 France-Musique

Le Pèlerinagede la rose

Partagé entre son goûtpour l’innovation etson désir de s’ins-

crire dans la tradition,Schumann posséda l’artdes hardiesses tranquilles.Alors qu’en Allemagnel’oratorio était devenu d’unconservatisme stérile, ilaurait voulu lui redonnerde la vigueur en compo-sant un Luther. Il y auraitmis sans doute de ses« mé lod ie s popu la i r e sfaciles à chanter mais siardues à écrire », selon unenote de son Journal de1840.C’est pour le chœur deDüsseldorf, où il avait éténommé directeur musical,qu’il composa Le Pèleri-nage de la rose en deuxsemaines, en avril 1851,tout en répétant la Passionselon saint Jean de Bach.Cet oratorio d’un genrenouveau, où s’efface la dis-tinction entre airs et récita-tifs, fut conçu, précisaSchumann, qui dut serésoudre à l’orchestrer,« avec un simple accompa-gnement de piano qui [lui]paraissait suffisant pourcette tendre histoire ». Unerose, nous dit-on, devintune jeune fille à conditionde ne pas se séparer de safleur emblématique. Adop-tée par des meuniers, ellese maria et s’abolit enoffrant la rose à son pre-mier-né.

Gérard Condé a FM Paris 91,7 ou 92,1.

Comme si les souvenirs de l’esclavage et deslynchages d’hier atténuaient la violence d’aujourd’hui

AMIP

RO

GER

-VIO

LLET



MERCREDI


S E P T E M B R E

SYMBOLES



manquera a a



parentalsouhaitable







Planète C-S

7.30 Le Paris des faucons. 8.00 LeFracas des ailes. [1/13]. 8.50 LonelyPlanet. Moyen-Orient : Syrie,Jordanie et Liban. 9.35 L’Afrique ac-cusée. 10.30 Guillaume Aretos.11.00 Base-Ball. [10/18]. 12.00 LePartage des eaux. 12.55 Les Des-sous du show-biz. [6/6]. 13.45 Cinqcolonnes à la une. 14.35 PrimoLevi. Et mon tout est un homme.15.30 Lonely Planet. Ethiopie. 16.20Terre, fragile esquif dans l’univers.17.10 Dorothée Selz, éternel éphé-mère. 18.05 Le Marathon des châ-teaux du Médoc. 18.30 Des Alle-mands contre Hitler.

20.20 Oulu.20.30 La Légende

napoléonienne.[2/2] De feu et de sang. 5992427

21.25 Vietnam, 10 000 jours de guerre.[6/13] La puissance militaire américaine. 58199934

22.15 Dieu, poste restante, à Jérusalem. 68414953

23.10 Sport extrême. [10/13] Ski, unc o u p d e j e u n e . 2 3 . 3 5 L e sChevaliers. Robert Guiscard,terreur du monde. 0.30 Jan Palach,mourir pour la liberté (60 min).

Odyssée C-T

10.50 Atlantic Salmon. The LastKingdom. 11.45 Salut l’instit !Peintres. 12.00 Eau douce, eau vive.Bienvenue à bord. 12.15 Eau douce,eau vive. 12.30 Terre François Jo-s e p h . 1 3 . 2 5 L e s G r a n d sCompositeurs. [1/7]. 13.50 Assassi-nés, derniers jours de Robert Ken-nedy et Luther King. 14.40 GlobalFamily. Les Esprits de l’île de laPrincesse. 15.10 Jean Derval, 50 ansde céramique d’art. 15.35 L’Europedes pélerinages. [2/11]. 16.10 Unchapiteau en piste. 17.00 Au cœurdes tribus. 17.55 Les Mystères ducosmos. Une étoile est née. 18.05Cézanne. 19.00 Le Tour de Francedes métiers. 19.30 Qiuci. [1/4] Unroyaume bouddhique sur la route dela soie.

20.20 Il était une fois le royaumed’Angleterre.Harwich et Colchester. 500538868

20.50 Les Derniers Navigateurs. 507842514

21.40 Carnets de vol.Le rêve d’Icare. 505730885

22.30 Les Cerfs de Hollande. 23.20Opération survie. L’Ecosse entreterre et mer. 23.50 Objectif nature.0.35 Juan-Manuel Fangio (50 min).

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (TSR).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Strip-tease.

Magazine. 4216920522.00 Journal TV 5.22.15 et 1.05

Madame le proviseur. Série. La Bête. &. 91843243


RTL 9 C-T

18.35 Deux flic à Miami.Série. Le borgne.

19.20 Les Filles d’à côté.Série. L’iconnu.

19.50 La Vie de famille. Série. Drôle de couple &. 4467088

20.15 Le Célibataire. Série. Un gros bébé &. 3318779

20.40 Qui a peur du grand méchant loup ?Téléfilm. Gilbert Cates.Avec Pam Dawber, John Shea(1989) &. 1090205

22.20 Ciné express. 22.30 Memphis Belle a

Film. Michael Caton-Jones. Avec Matthew Modine, Eric Stoltz. Guerre (1990) %. 84878953

0.20 Le Célibataire. Série.Un gros bébé (30 min) & 7435373

Paris Première C-S

20.00 Une année de défilés.Prêt-à-porter homme Automne-Hiver 1999 - 2000. 1654663

21.00 Paris modes. Le jean. 9719576

21.55 Massive Attack. Concert à Amsterdam, en 1998. 33006088

23.20 Lord of the Dance.Spectacle. 23895427

0.55 Courts particuliers.Invité : Karim Dridi (55 min). 58651809

Monte-Carlo TMC C-S

20.25 La Panthère rose.

20.35 Pendant la pub. Invité : Jamel Debbouze. 94036601

20.55 La Soirée du crime.Murder Call,Fréquence crime. Série. &.

22.30 H2 O. Magazine. 5871137

22.55 Météo.

23.00 Roulez jeunesse aFilm. Jacques Fansten. Avec Jean Carmet,Daniel Gélin. Comédie(1992) & (125 min). 51386214

Téva C-T

17.45 La loi de Los Angeles.Série. Rosalie est mariée.

18.30 Nord et Sud III.Série [1/3].

20.00 Une fille à scandales. Série. Bridesface Revisited(v.o.) &. 500001088

20.30 Voyages gourmets.Destination :La mer du Nord. 500050392

20.55 Femmes dans le monde. Femmesen Palestine. 50499188521.30 Femmesdu Maroc. 500004311

22.00 La France aux mille villages.Documentaire. 500001224

22.30 La Loi de Los Angeles.Réconciliations &. 500091804Coupable ou innocent (45 min) &. 500579663

Festival C-T

20.30 Le Chinois. Série.L’Ange déchu. &. 49886311

22.10 L’Avocate. Série. Le Prixd’une vie. &. 97163798

23.45 Affaire classée Court métrage.Luc Gallissaires. Avec Marion Cotillard, (1997) & (20 min). 94435359

Voyage C-S


21.40 Globe-notes, les musiquesdu monde. Jamaïque.

21.45 Sur la route. Les Rhinocéros. 500340250

22.15 Chez Marcel. La France des vins. Invité : Jacques Dupont. 502126137

23.15 Travelers. Visitede Séville, en Espagne(45 min). 500584595

13ème RUE C-S

19.55 Deux flics à Miami.Série. La vedette du rock’nroll [2/2] &. 529599934

20.45 New York District. Série. Prescriptionfatale &. 504085205Série. Requiem en sous-sol &. 508997040

22.35 Dossiers brûlants. Série. Le zombie &. 590837953Le loup-garou &. 542243935

0.15 Danger réel.Shoot to Thrill (55 min). 562615489

Série Club C-T

20.00 Happy Days. Série. Richieet l’extraterrestre &. 690311

20.25 Rintintin junior.Série. Une question de confiance &. 505069

20.50 Homicide. Série. On nejoue plus [3/3] &. 3400576Série. La loi et le désordre &. 6777576


22.45 Leaving L.A.Give Them Names. Feuilleton [2/6]. (v.o.) &. 8719779

23.30 3e planète après le Soleil. Série. 36-24-36Dick [1/2] (v.o.) &. 572576

23.50 Damon. Série. The LastCub Scout (v.o.) &. 5685595

0.15 L’Homme à la valise.Série. No Friend of Mine& (50 min). 6513373

Canal Jimmy C-S

20.00 That 70’s Show. Série.Eric, Donna, Fezet les autres &. 41444021

20.25 Chronique de la route.20.30 The Comic Strip. Série.

Four Men in a Car (v.o.) &. 26038224

21.05 Star Trek,la nouvelle génération.Série. Toutes les bonneschoses [2/2] &. 45800514

21.55 Star Trek,Deep Space Nine. Série. La quête [1/2] &. 94464345

22.45 Father Ted. Série. Saint Ted l’hospitalier (v.o.) &. 65807885

23.15 Monty Python’sFlying Circus. Série. Attila, the Hun Show (v.o.) &. 89311156

23.50 Quatre en un. SpécialMadagascar [1/2]. 69331717

0.20 Trois hommessur le green. Série. Mon pire ami (v.o.) &. 66511606

0.45 Les Soprano.Série. Egarement (v.o.) & (55 min). 20001460

Canal J C-S

17.30 Police Academy.Le fantôme au commissariat. 1887601

18.00 Spirou et Fantasio.Le mystèrede la biobulle. 6358137

18.25 Godzilla. Le cobaye. 66194682

18.50 Faut que ça saute !19.05 Sabrina. Série. &. 144360119.30 Sister Sister. Série.

Tricher n’est pasjouer &. 5918156

19.50 Tom-Tom et Nana.

Disney Channel C-S

19.50 Proviseur d’un jour.Téléfilm. Robert King. Avec Zachery Ty Bryan, Kevin Nealon (1997) &. 2169359

21.20 Fais-moi peur ! Série. &.

22.10 Art Attack. 82524322.35 Le Labo des Blouzes.22.45 Microsoap.

Série (15 min). &.

Télétoon C-T

17.50 Spiderman. Le dernier combat [1/2]. 594449576

18.10 L’Invincible Ironman. Rencontre avec Hulk. 514443885

18.35 Retour vers le futur. Un ami en toute propriété. 550720311

19.00 Sky Dancers, danseuses étoiles.Les statues. 503045866

19.25 Les Incorruptiblesd’Elliot Mouse.L’enlèvement de Deborah. 506765088

19.50 Billy the Cat.Frites au menu. 506529885

20.20 Les Histoires farfeluesde Félix le Chat.

20.40 La Panthère rose. 20.45 L’Inspecteur. Ape suzette.

20.55 La Panthère rose. Pink,pink et colle gram (5 min).

Mezzo C-T

20.45 Denez Prigent. Lors des Transmusicales deRennes 1998. 83204427

21.40 P 18 à Rennes. Avec Tom Darnal, claviers etséquenceur, Philippe Téboul,batterie et percussions,Daniel Jamet, guitare, PierreGauthé, trombone, GillesRodriguez, basse, BarboroTeuntor, chant et trompette,Esther Teuntor et YamikaCardozo, choristes et danseuses. 23869088

22.45 Un siècle de danse.La danse contemporaine, l’explosion. [5/5]. 29685595

23.40 Coppélia. Ballet. Chorégraphie de Maguy Marin. Musiquede Delibes. Avec MariaBrown (Coppélia), NersesBoyadjian (Coppélius),Françoise Jouillé (Swanilda),Josu Zabala (Franz).L’Orchestre de l’Opéra deLyon, dir. Kent Nagano(61 min). 98015804

Muzzik C-S

20.00 All That Bach.Documentaire. 500005750

21.00 Les Clefs du chorégraphe. Yuri NG. [7/12]. 503272885

22.35 Le Voyage d’hiver, de Schubert. Avec Ian Bostridge,ténor. 502516514

0.15 Portrait rêvé, Stéphane Grappelli. Documentaire [2/2](55 min). 503822083

Histoire C-T

20.45 Les Originesde la guerre.L’Allemagne. Documentaire [1/8]. 501661866

21.45 Filles d’Allah. Documentaire. 504115525

22.45 Une histoirede la médecine. Les sociétés devantl’épidémie : l’impuissanceet la peur. [1/8]. 509634697

23.45 Alain Decaux raconte... Le généralBoulanger (1837-1891).

0.00 La Saga des marques.Régilait. Invitée :Nicole Van Dyck. 509637880

0.30 Les Années sport.(15 min).


20.45 Histoire de France. LesMessagers de l’ombre. De laLibération à l’épuration.[2/2]. 501667040

21.45 Les Mystèresde l’Histoire. Timewatch. Souvenirs confidentiels. 505524040

22.30 Biographie. Abraham Lincoln. 504635408

23.25 Les Mystèresde l’Histoire. Timewatch. Gladio. 530548507

0.15 L’Histoireet ses mystères.Samouraï ! (50 min). 525792921

Forum Planète C-S

18.30 C’est dur l’école.Documentaire. 50152357619.20 Quelle école pour quelle société ? Débat. Invités : Alain Bentolila,Bernard Defrance,Pierrette Demarez,Marie Carmen Dupuy,Georges Dupon-Lahitte, Marc Sandoz. 579847156

20.30 En attendant le Führer russe.Documentaire. 50835015621.25 Russie,à la recherche d’une identité.Débat. Invités : Vitaly Dymarski,Gilles Favarel, Pierre Lorrain,Alexandre Melnik,Denis Paillard. 591570934

22.30 Deauville, histoire d’un festival.Documentaire. 50283677923.30 Qui a peurd’Hollywood ? Débat. Invités : Yves Boisset, Anned’Ornano, André Halimi, Elie Chouraqui (60 min). 502825663

Eurosport C-S-T

19.00 Tennis. Internationauxdes Etats-Unis. US Open(10e jour). En direct. 533464461.30 En direct(210 min). 54395625

22.00 Moteurs en France.

22.30 Football. Euro 2000.Eliminatoires. 802682

0.30 X Games. Sports fun.X Games d’été 1999(60 min). 9705606

Pathé Sport C-S-A

20.00 Football. Euro 2000. Eliminatoires (Groupe 4). Islande - Ukraine. En direct. 50082171722.30 (Groupe 7) Roumanie -Portugal. 5037649720.30 Résumé(90 min). 504649248

22.00 720. Magazine.

22.15 Formule 3. Championnat d’Allemagne. Résumé.

0.15 Journal de la NCAA (15 min).

« Paris modes : Le jean »,à 21.00 sur Paris Première

D. I

. T. E

. /U

. S. I

. S.



MERCREDI 8S E P T E M B R E

La radio


RTBF 119.30 Journal. 20.10 Droit de cité.Histoires d’en sortir. 21.10 Lotto.21.15 Tra inspott ing a a Fi lm.Danny Boyle. Avec Ewan McGregor,E w e n B r e m n e r . C o m é d i ed r a m a t i q u e (19 9 5 ) ! . 2 3 . 0 0Télécinéma. 23.40 Journal.

TSR2 0 . 0 5 Fo o t b a l l . E u r o 2 0 0 0 .Eliminatoires. Groupe 1 : Suisse -Biélorussie. En direct. 22.14 Loterie.22.15 Excès de confiance. Film. PeterHall. Avec Rebecca de Mornay,Antonio Banderas. Policier (1995) ?.23.40 Mémoire vivante. La Bataillede Citizen Kane. 0 .35 Vive lecinéma ! 0.50 Soir Dernière.

Canal + vert C-S20.00 Babylone yé-yé. Fils de...[12/12]. 20.30 Le Mariage de monmeil leur ami a a Film. Paul JHogan. Avec Julia Roberts. Comédie(1997) &. 22.10 D2 Max. 22.40 Harrydans tous ses états a a Film. WoodyAllen. Avec Woody Allen, ElisabethShue. Comédie (1997) &. 0.15 Queviva Tina ! (55 min).

Encyclopedia C-S-A20.00 Voyages à Bornéo. Le royaumedes coupeurs de têtes. 20.25 Roisd’Afrique. 21.15 Navajoland. 21.45Vercors, le plateau déchiré. 23.10 LeVoyage infini. L’atmosphère encrise. 0.10 Le Monde Méditerranéen.Tour d’horizon. 0.40 Désert vivant(25 min).

Comédie C-S20.00 Drew Carey Show. Série. Drewet le complot &. 20.30 et 1.00Dingue de toi. Série. Un dimanche& . 21. 0 0 M i ch e l B o u j e n a h a uSplendid. 22.30 Allô ! Allô ! Série.Communists in the Cupboard (v.o.)&. 23.00 La Grosse Emission II, leretour (60 min).

MCM C-S19.30 et 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal dela musique. 21.00 VJ 90’s. 21.30 100%Club. 22.00 Rock Legends. 22.30MCM Tubes, l’actu. 23.00 Doriand.MCM Café 1999 (90 min).

MTV C-S-T20.00 Top Selection. 21.00 VideoMusic Awards Nominees. 21.30Bytesize. 0.00 The Late Lick. 1.00Night Videos (240 min).

Régions C-T19.31 Comme un dimanche. Undimanche dans la forêt. 19.58 et23.56 Le Club des visionautes. APerrego, Balade en Alsace. 20.02Grand angle. Histoire de résistance.20.30 et 22.00, 0.00 Le Journal desjournaux. 20.49 et 0.21 Le Journal del ’ o u t r e m e r. 21 . 0 0 L e J o u r n a lgourmand . Les pâtes . Inv i té :Charlou Reynal. 21.26 Les Lettres dem o n v i l l a g e . Pa n n e a u . 21 . 3 4Infomag. Au bout du fil. 22.15Collections 99. 22.30 7 en France.Aquitaine. 23 .30 XXe s ièc le enAquitaine. Mémoire de bois. 0.33Méditerraneo. Liban (27 min).

RFO Sat S-T19.30 et 0.00 JT Guyane. 19.45 et0.15 JT Martinique. 19.55 Pawol a timoun. 20.00 Outremers. La fosseaux requins. 21.00 Kaléidosport.21.30 Les Zones de l’impossible.22.00 Reyel attitudes. 23.00 HebdoNlle-Calédonie. 23.30 JT Réunion(15 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures/24. 8.10 et8.50 L’Invité du matin. 10.40 et12.10, 15.10 Cinéma. 11.10 et 17.10 LeDébat de Pierre-Luc Séguillon. 13.10et 16.10, 20.10 Le Talk Show. 18.00et 21.00 Le Grand Journal. 19.10 et0.10 Le Rendez-Vous.

Euronews C-S6.00 Infos, Sport, Economia, météotoutes les demi-heures jusqu’à 2.00.10.00 Culture, Cinéma, Style, Visa,E u r o p e a n s , 2 0 0 0 , G l o b u s ,International et No Comment toutela journée. 19.00 Journal, Analyse etEuropa jusqu’à 0.30.

CNN C-SInformations 24 heures/24. 20.30World Business Today Live. 21.30 Q& A Live. 22.30 Insight Live. 23.30World Sport Live (30 min).

Action

A LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a15.20 Ciné Cinéma 1 1879859522.50 Ciné Cinéma 3 506780137 Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas(Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américainepart en Colombie pour délivrersa sœur et se trouve mêléeà une chasse au trésor.L’AS DES AS a a22.45 Cinétoile 501997408 Gérard Oury.Avec Jean-Paul Belmondo(Fr. - All., 1982, 100 min) &.Dans l’Allemagne hitlérienne,un entraîneur de boxe et unejournaliste tentent de sauver unjeune juif des griffes des nazis.L’ESCLAVE LIBRE a a16.30 Ciné Cinéma 3 504871330 Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementésd’un riche planteur etd’une belle et fière esclave.LE DIAMANT DU NIL a18.45 Ciné Cinéma 2 501837427 Lewis Teague. Avec Michael Douglas (Etats-Unis, 1985, 104 min) &.Une romancière abandonneson aventurier de compagnonet part dans le désert écrirela biographie d’un prince arabe.PASSAGEPOUR MARSEILLE a0.25 Cinétoile 503209441

Michael Curtiz.Avec Humphrey Bogart(EU, N., 1944, 105 min) &.Un journaliste français combatle régime de Vichy et en meurt.ROCK a a12.45 Cinéstar 1 505082427 Michael Bay. Avec Sean Connery(Etats-Unis, 1995, 135 min) ?.Un agent secret, as de l’évasion,est tiré d’une celluleultra sophistiquée pour aiderle FBI à neutraliserun commando de Marinesqui a pris des otagesdans la prison d’Alcatraz.

UNE CORDE, UN COLT a a18.05 Cinétoile 501436663 Robert Hossein. Avec Robert Hossein (Fr. - It., 1968, 85 min) &.Un aventurier et une veuveimplacable vengent un meurtre.

Comédies

L’IMPOSSIBLEMONSIEUR BÉBÉ a a a16.10 Ciné Classics 80876156 Howard Hawks. Avec Cary Grant(EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a11.30 Ciné Classics 28202137 Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich(France, N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre.Un policier, chargé de mettre finà cette affaire immorale, y laissedes plumes.


ARIZONA DREAM a18.10 Cinéstar 1 502572021Emir Kusturica.Avec Johnny Depp (Fr. - EU, 1992, 135 min) %.Cinq destins douloureux enArizona, entre rêve et réalité.

DEAD MAN a a3.45 Cinéfaz 520387915

Jim Jarmusch.Avec Johnny Depp(EU, N., 1995, 120 min) %.Un Indien et un jeunecomptable blessé fuient destueurs dans l’Ouest américain,à la fin du XIXe siècle.DÉLIVRANCE a a8.55 Ciné Cinéma 3 542314804

15.15 Ciné Cinéma 2 506212934 John Boorman.Avec Jon Voight(Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud,une expédition en canoëtourne au cauchemar.

DESCENTE AUX ENFERS a a11.35 Ciné Cinéma 3 50898879818.30 Ciné Cinéma 1 3463175 Francis Girod.Avec Claude Brasseur,Sophie Marceau(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroutese retrouve à l’occasiond’un drame.INDOCHINE a a8.30 Cinéstar 1 506706137

Régis Wargnier. Avec Catherine Deneuve,Vincent Pérez(France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans lesannées 30, sur fond de combatssanglants, une mère et sa filleadoptive se déchirent.

JE SAIS OÙ JE VAIS a a18.50 Ciné Classics 6802717 Michael Powellet Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller (GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, un vieuxmillionnaire, une jeune filleva être bouleverséepar sa rencontre avec un hobereau écossais.

LA GLOIREDE MON PÈRE a a14.35 Cinéstar 1 505039663 Yves Robert.Avec Philippe Caubère(France, 1990, 105 min) &.Le petit Marcel Pagnol granditentre ses parents et ses frère etsœur, s’éveille au cœur d’unparadis, la maison de vacancesdans la montagne.LA VALSEDANS L’OMBRE a a14.50 Cinétoile 504467040 Mervyn LeRoy. Avec Vivien Leigh,Robert Taylor(EU, N., 1940, 105 min) &.Un officier anglais et une danseuse sont séparés parla guerre et le destin.

LE JEUNEWERTHER a a14.55 Ciné Cinéma 3 508346021Jacques Doillon. Avec Ismaël Jolé-Ménébhi(France, 1993, 95 min) &.Un adolescent s’est suicidé. Sousl’impulsion de son meilleur ami,un groupe d’élèves tententd’expliquer le geste fatal, qu’ils attribuentà un mystérieux amour.

LE ROMANDE MARGUERITEGAUTIER a a a11.35 Cinétoile 504242953 George Cukor. Avec GretaGarbo (EU, N., 1936, 105 min) &.Au milieu du XIXe siècle,une belle courtisane se sacrifiepour l’homme qu’elle aime.LES ANGESAUX FIGURES SALES a a20.30 Ciné Classics 1701953 Michael Curtiz. Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.PORTRAIT DE FEMME a a17.05 Cinéstar 2 506373156 Jane Campion. Avec Nicole Kidman(GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américainevisite l’Europe...SNAKE EYES a a20.30 Ciné Cinéma 1 9882717 Abel Ferrara. Avec Harvey Keitel (Etats-Unis, 1993, 105 min) ?.

Un cinéaste et un acteurextrémistes mettent leur coupleet leur vie en péril.

Musicaux

BEAU FIXESUR NEW YORK a a19.30 Cinétoile 504159330 Stanley Donen et Gene Kelly.Avec Gene Kelly(EU, 1955, 101 min) &.

Trois compagnons d’armesse retrouvent dix ansaprès la fin de la guerre.

Policiers

RAZZIA SUR LA CHNOUF a a9.45 Cinétoile 501377822

Henri Decoin. Avec Jean Gabin(France, N., 1954, 105 min) &.

Un policier infiltre un réseauparisien de trafic de drogue.

E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

Ismaël Jolé-Ménébhi dans « Le Jeune Werther »de Jacques Doillon, à 14.55 sur Ciné Cinéma 3

©ST

UD

IO C

ANAL

+

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.00 ; 22.00.

7 .05 Première éd i t ion . 8.03, LaChronique. Invitée : Sandrine Bonnairepour le film Est-Ouest, de Régis Wargnier.8.30 Intime conviction. 8.40 Revue depresse. 8.45 Expresso. 8.50 Marque-pages. 9.05 Métropolitains. Actualité ;Rencontre ; Interpellation ; L’urbanismeparisien. 10.20 Sonographies.

10.30 Les Cheminsde la musique.Les animaux telsqu’en musique. [3/5].



11.30 et 21.30 Multidiffusion.12.00 Sonographies.12.10 Expresso.12.45 La Suite dans les idées.13.30 Les Décraqués.13 . 4 0 E x p r e s s o , S o n o g r a p h i e s .14.00Peinture fraîche. Le concept demusée. Invités : Christian Bernard,directeur du Musée d’art moderne etcontemporain de Genève ; MathieuL a u r e t t e , a r t i s t e ; J e a n - C l a u d eLebensztejn, écrivain. 15.00 Trans/formes. 17.25 Poésie sur parole. 17.30 Avoix nue. Jacques Rossi. 18.00Pot-au-feu.En marge du sommet de la Francophonie,les jeunes Bretons parlent aux jeunes Ma-rocains. 19.30 Personne n’est parfait.Invités : Emilie Deleuze ; Charles Matton ;François Dupeyron ; Nicolas Philibert.

20.30 Prima la musica.

21.20 Expresso,Poésie sur parole.

22.10 Carnets de notes.Tu vois ce que j’entends.Musique originaleet cinéma silencieux. [1/3].

22.30 Gouhahanouka.0.00 Expresso. 0.05 Du jour au lende-main. Philippe S. Hadengue (Quelqu’unest mort dans la maison d’en face). 0.35 LaCulture c’est vous. 1.00 Les Nuits deFrance-Culture (Rediff.). Jeu de l’ouïe :Cora Vaucaire ; 1.10 Via Dieppe NewHaven, de Henry Miller ; 2.05 Les cheminsde la musique : Naissance de l’opéraanglais au XVIIIe siècle ; 4.35 Atelierde création radiophonique : Suzanneet René.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.00 ; 19.00.

7.06 Tous les matins du monde. 8.30 Re-vue de presse. 9.05 Si j’ose dire. 10.30Papier à musique. Invité : Rémy Louis.Richard Strauss. Strauss et l’opéra.Œuvres de R. Strauss : Feuersnot ;Salomé ; Le Chevalier à la rose ; Ariane àNaxos ; La Femme sans ombre. 12.05 Pos-tlude.

12.30 Déjeuner-concert.Festival de Radio France etMontpellierLanguedoc-Roussillon. A la sallePasteur-le-Corum, VitalySamoshko, piano : Sonate D 537,de Schubert ; Ballade no 4 op. 52,de Chopin ; Œuvres de Scriabine :Etude op. 2 no 1 ; Etude op. 8 no 2 ;Etude op. 8 no 8 ; Etude op. 8 no 12 ;Sonate no 5 op. 53 ; Sonate no 7op. 83, de Prokofiev.

14.00 Au fur et à mesure.Concerto en sol majeur, de Ravel.

15.30 Concert. Au Teatro Grande, àBrescia, en Italie, par l’Orchestrenational de France, dir. CharlesDutoit : Bacchus et Ariane (suiteno 2), de Roussel ; Concerto pourpiano et orchestre en sol majeur, deRavel, Martha Argerich, piano ;L’Apprenti Sorcier, de Dukas ;Prélude à l’après-midi d’un faune,de Debussy ; La Valse, de Ravel.


20.00 A pleines voix.Festival de Montreux-Vevey.Donné le 1e septembre,à l’Auditorium Stravinsky,à Montreux, par le Chœur dechambre de la RIAS de Berlin,dir. Marcus Creed : Der RosePilgerfahrt, de R. Schumann ;Nachtgesang, de Schubert.

22.30 Suivez le thème.Cotton Tail.


Radio Classique

Informations : 7.00 à 9.00,Classique affaires matin ; 12.45,Midi Classique ; 19.30,Classique affaires soir.

14.00 Les Après-midi.Franz Krommer, compositeur.

16.30 Grand répertoire. Œuvres deChopin, Tchaïkovski, Grieg, Prokofiev.18.30 Le Magazine.

20.15 Les Soirées. Carnavalde Vienne, de R. Schumann,Alexander Rabinovitch, piano.

20.40 Armida de Rossini.Opéra de Rossini. Interprété par leChœur et l’Orchestre du Théâtrecommunal de Bologne, dir.Daniele Gatti, Renée Fleming(Armida), Gregory Kunde(Rinaldo), Jorio Zennaro (Ubaldo),Bruce Fowler (Carlo), DonaldKaasch (Goffredo), IldebrandoD’Arcangelo (Idraote), JeffreyFrancis (Gernando).

23.34 Renée Fleming.Romance sans paroles pourvioloncelle et piano op. 109, deMendelssohn, Claude Starck,violoncelle, Christoph Eschenbach,piano ; Œuvres de R. Strauss, parl’Orchestre symphonique deHouston, dir. ChristophEschenbach, Renée Fleming,soprano : Lied : Befreit (Libération)op. 39 no 4 ; Muttertänderlei(Bavardages maternels) op. 43no 2 ; Wiegenlied (Berceuse) op. 41no 1.

0.00 Les Nuits.

Radio-France Tours

19.20 Festival de jazzDu 8 au 19 septembre, Mon-tlouis-sur-Loire accueille la9e édition du Festival de jazz enTouraine. Emmanuel Pesnot etEric Pétri, le spécialiste jazz deRadio-France Tours, reçoiventles acteurs de ce rendez-vous :Manuel Rocheman Trio, leGrand Orchestre de ClaudeBolling, Cheb Mami... a FM Montlouis-sur-Loire 98,7.



JEUDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

9S E P T E M B R E

Le film

Le film

6.00 Euronews. 6.40 Les Mini-keums. 8.40 Un jour enFrance. Invité : J.-P. Roussillon.

9.45 Sherlock Holmes. [1/2]Le Chien des Baskerville.

10.40 La croisière s’amuse.L’appel de la sirène.

11.40 A Table ! Magazine.11.55 Le 12-13 de l’info.13.20 Une maman

formidable. L’explosion.13.45 Corky. Maman remonte

sur les planches &.14.36 Keno. Jeu.14.40 Andersonville.

Téléfilm.J.Frankenheimer.[1/2] (1995) &. 6785809


aujourd’hui ?Mal de tête,migraine ou pas ?


18.50 Un livre, un jour.Première ligne,de J.-M. Laclavetine.

18.55 Le 19-20 de l’info.20.00 Météo.20.05 Fa Si La. Jeu.20.35 Tout le sport. 20.50 Consomag.

23.10

COMME AU CINÉMAStar comme une image.

Présenté par Frédéric Lopez.Invités : Michèle Laroque, Line Renaud,Muriel Robin, Didier Bourdon. 6082441

0.45 Journal.

1.05 Musiques au cœur.Disque, disque.. Rage ! Invités : Jacques Drillon,Françoise Malettre,Eric Dahan. 4476229

2.20 Mezzo l’info. 1831652 2.35 Initiation à la vi-déo. Documentaire. 8070316 3.00 Sentierd’ombres. Documentaire. 3589652 3.30 24heures d’info. 8948328 3.45 Les Z’amours.8048213 4.15 Pyramide. 2351652 4.45 Le Privé.Série. Poids mouche &. 5340213

20.40

THEMALe retour des épidémies20.45 L’Attaque des virus tueurs.

Documentaire. Gero von Boehm(1998, 35 min). 4944977

Les stratégies développées par deschasseurs de virus autour d’unscénario-catastrophe.

21.20 Débat. 345355721.35 Hépatite. L’épidémie sournoise.

Documentaire. Hans Peter Klinke(1999, 15 min). 3444809

21.50 Herpès. Des virus invisibles.Documentaire. Kai Schubert(1999, 15 min). 5804644

22.05 Débat. 580082822.20 Vivre avec le virus.

Documentaire. Betsy Arledge(1999, 40 min). 4243793

Des médecins et des patientsretracent une histoire de la luttecontre le sida.

23.00 Débat. 3491523.20 Les Armes bactériologiques.

Documentaire. Hubert Seipel(1999, 35 min). 4633793

23.55 Le Baiser a a

Film. Jacques Feyder. Avec GretaGarbo. Comédie dramatique (1929,muet, N., 60 min) &. 7070828

0.55 Complot de famille a a Film. Alfred Hitch-cock. Avec Karen Black. Comédie policière (1976,v.o., 120 min) &. 8870213

20.50

LES CORDIERPiège à minuit.Série. Avec Pierre Mondy, BrunoMadinier (1998, 115 min) &. 852809

Tous les Cordier se mobilisent pourinnocenter leur chef de famille,soupçonné du meurtre de la fille d’uneimportante patronne de presse.

22.45

MADE IN AMERICA

DOUBLE CASSETéléfilm. Stuart Orme.Avec Pierce Brosnan, Tom Skerritt(EU, 1989, 105 min) &. 7582199

L’ancien chef des services de sécuritéde l’hippodrome de San Diego,emprisonné à tort, décide, à salibération, de se venger de ceux quil’ont trahi. Il projette de dévaliserles coffres du champ de courses.

0.30 Minuit sport. 1.05 Histoires naturelles. 1.55TF1 nuit, Météo. 2.08Clic et Net. Le Net pour leslycéens. 2.10 Très chasse. La balistique. 3.05 En-quêtes à l’italienne. Série. &. 9007671 4.00 Re-portages. Le temps des bouilleurs de cru (25 min).8073403 4.25 Musique (25 min). 3178478

5.40 Héritages. 6.30 TF1 info.6.38 et 8.28, 9.08, 13.48, 20.45,1.37 Météo. 6.40 TF ! jeunesse.8.30 Téléshopping.

9.10 La Joyeuse Tribu.Série. Les bonnesaffaires &.

10.05 Faust. Série.Les extrémistes. &.

11.15 Chicago Hope, la vieà tout prix. Série.Soigne toi toi-même &.

12.05 Tac O Tac TV. Jeu.12.15 Le Juste Prix. Jeu.12.50 A vrai dire. Magazine.

Le cochon auvergnat.13.00 Journal.

13.42 Bien jardiner. Magazine.Planter les noyauxde pêches de vigne.


14.45 Arabesque. Série.Pour qui sonne la mort &.

15.40 Sydney Police. Série.Le bus tragique &.

16.45 Sunset Beach. Série &.17.35 Melrose Place. Série. &.18.25 Exclusif. Magazine.19.05 Le Bigdil. Jeu.19.55 Clic et net.20.00 Journal.20.40 Le Résultat

des courses, Boom.

5.45 La Chance aux chansons.6.30 Télématin. 8.30 et 12.10,17.25 Un livre, des livres. Mai-sons toxiques, de Lionelle NugonBaudon. 8.35 Amoureusementvôtre.9.05 Amour, gloire

et beauté. &.9.30 C’est au programme.


vers l’an 2000.12.20 Pyramide. Jeu.12.50 Rapports du Loto.12.55 et 1.00, 3.40 Météo.

13.00 Journal, Météo.13.50 Derrick. Série. Jeune fille

en jean &. 890580914.55 Le Renard. Série. Toccata

et fugue &.15.55 Tiercé.16.10 La Chance

aux chansons.16.55 Des chiffres

et des lettres. Jeu.17.30 La Vie de famille.

C’est sympa, les amis &.17.55 Le Prince de Bel-Air.

Hilary veut un bébé &.18.25 Hartley, cœurs à vif. &.19.25 Qui est qui. Jeu.20.00 Journal, Météo.

23.55

CONFESSIONSDANGEREUSESTéléfilm. Robert Iscove.Avec Eric Roberts, Ashley Crow(Etats-Unis, 1996) %. 9247996

Transféré à La Nouvelle-Orléans pourde mystérieuses raisons, un enquêteurtente d’arrêter un tueur en série quisemble connaître, dans les moindresdétails, le passé du policier.

1.20 Espace francophone. Un florilège de la400e émission. 7793687 1.45 Nocturnales. Stra-vinski : Le Sacre du printemps, par le London Sym-phony Orchestra (40 min). 8588687

19.00 Voyages, voyages.Tanger. Documentaire.Serge Moati (1999).


L’erreur est humaine.Vitesse mortelle.Documentaire [4/4].

Une étude sur les causesde mortalité liées auxaccidents de la route.

5.30 Les Amphis de La Cin-quième. 6.25 Allemand. 6.45La Cinquième rencontre... LesFrançais. Fêtes traditionnelles :La force basque. 7.40 Ça tourneBromby.9.35 Les Écrans du savoir.

9.35 Histoirede comprendre :l’énigme Hiro Hito.9.50 Forum Terre.10.10 Salut l’instit. 10.30 Net plus ultra.

10.45 Le Tour de France desmétiers. 11.05 Pi égale 3,14.11.35 Le Monde des animaux.Chroniques de l’Afrique sau-vage : l’éclosion. 12.00 La Vie auquotidien. 12.15 Cellulo. 12.45

Lonely Planet. Brésil. 13.40 LeJournal de la santé.

13.50 La Cinquièmerencontre... Les Français.Planète mode.

14.50 Journal intime du corpshumain. La greffe du pancréas :un nouveau début. 15.45 Lettresd’Amérique. John Steinbeck.16.30 Alf. Le train de nuit. 17.00Salut l’instit ! Prison. 17.10 Ga-lilée. Big dil. 17.30 100 % ques-tion. 17.54 Les Voyageurs dutemps. Les habitants de la Terre.17.55 Missions extrêmes. Bal-lon volé. 18.20 Météo. 18.30 LeMonde des animaux. La Gre-nouille et le Crapaud.

20.55 France 3

L’Arméedes ombresa a Film français.Jean-Pierre Melville(1969). Avec LinoVentura, Paul Meurisse.

E N octobre 1942, uningénieur des Ponts etChaussées, résistant

gaulliste interné dans uncamp français, s’évade lorsde son transfert au siège dela Gestapo à Paris et rejointson réseau à Marseille.Cette chronique de la Résis-tance écrite par Joseph Kes-sel avait été publiée à Algeren 1943. Jean-Pierre Mel-ville, qui avait lui-même faitpartie de « l’armée desombres » et terminé laguerre dans les Forces fran-çaises libres, ne put la porterà l’écran qu’en 1969. Il yajouta ses souvenirs person-nels. Son film est une œuvreanti-héroïque, non specta-culaire, construite sur lesrelations humaines d’unepoignée de gens ayantchoisi la résistance gaulliste,affrontant le danger, la soli-tude, avec leurs convictionsmais aussi leurs faiblesses.C’est une vision austère etrigoureuse de la notion declandestinité. Les acteursconnus y semblent transfor-més, réinventés.

Jacques Siclier

20.55

L’ARMÉEDES OMBRES a aFilm. Jean-Pierre Melville.Avec Lino Ventura, Paul Meurisse.Drame (Fr., 1969) &. 9217267

D’après un livre de Joseph Kessel,les activités des membres d’un réseau de résistance, en France, en 1942-1943. 23.20 Météo, Soir 3.

20.55

ENVOYÉ SPÉCIALPrésenté par Bernard Benyamin.Musiques du monde ;Dyslexie : l’intelligence cachée ;P.S. : Sectes sur ordonnace. 920097723.00 Expression directe.

Magazine. PC. 68460



JEUDI 9S E P T E M B R E

L’émission

Canal +

M 6

5.00 Turbo. 5.25 Sport 6. 5.45et 8.05, 9.35, 10.05, 11.05, 16.15M comme musique. 8.00 et9.00, 10.00, 11.00, 11.55 Météo.9.05 M6 boutique.11.50 M6 Express.12.00 Madame est servie.

Série. Une invitéeencombrante &.

12.30 La Minute beauté.12.35 La Petite Maison

dans la prairie. [1/2].Un nouveau départ &.

13.30 Le Prix de la tyrannie.Téléfilm. David Greene.Avec Victoria Principal(1993, 105 min) &. 9959422

15.15 Le Saint.Série. Le diamant &.

17.30 Highlander.Série. Le messager &.

18.25 The Sentinel.Série. Pour Roy &.

19.20 Dharma & Greg. Série.Secrets et confusion &.

19.50 La sécurité sort dela bouche des enfants.

19.54 Le Six Minutes, Météo.20.10 Une nounou d’enfer.

Série. Un Noëlmémorable &.

20.40 Décrochages info,Passé simple.1966, les congés payés.

20.55

X-FILESLe Commencement &. 746199Poursuite %. 9325267Série. Avec David Duchovny,Gillian Anderson, Chris Owens.

Début de la sixième saison. Démis deleurs fonctions au FBI et remplacés pardeux nouveaux agents, Mulder et Scullyenquêtent désormais pour leur compte.

22.40

LES JEUDIS DE L’ANGOISSE

AMITYVILLE 2,LE POSSÉDÉFilm. Damiano Damiani.Avec Burt Young, Rutanya Alda.Horreur (EU, 1982, 110 min) ?. 2827793

Film s’inspirant des événementssanglants, antérieurs au premier film,Amityville, la maison du diable, deStuart Rosenberg, réalisé en 1979.

0.30 L’Heure du crime. Série.Affaires de famille &. 9820519

1.25 M comme musique (60 min). 8378671 2.25Turbo (25 min). 9024652 2.50 Fan de (25 min).6023039 3.15 Fréquenstar. Véronique Sanson(50 min). 4579519 4.05Les Négresses vertes A LaRochelle (1995, 60 min). 4083377

20.40

MOTS D’AMOUR aFilm. Mimmo Calopresti.Avec Valéria Bruni Tedeschi,Fabrizio Bentivoglio.Drame (Fr. - It., 1998) &. 1041335

Une jeune femme phobique estincapable d’assumer son existencejusqu’à ce qu’elle trouve un but à sa viedans l’amour fou porté à un séduisantprofesseur de violoncelle...

22.00

AU-DELÀ DU DÉSIRFilm. Lance Young. Avec Craig Sheffer, Sheryl Lee. Comédiedramatique (EU, 1997, v.o.) ?. 969373

Un nuage qui assombrit le bonheurconjugal d’un jeune couple décidele mari d’avoir recours à un curieuxsexologue-guérisseur en pyjama...

23.40 Massive Attack.Liveà l’Ancienne Belgique&. 267712

0.35 Si c’était à refaire aFilm. Claude Lelouch.Drame (1976) &. 7896958

2.15 Histoires gay. Série [2/2] ?. 7340381 4.15L’âge de braise a Film. Jacques Leduc. Drame(1998) &. 7419045 5.50 Babylon 5. Pas de compro-mis. 6.35 Blague à part. Bucky (25 min).

E En clair jusqu’à 9.006.59 et 12.24, 23.39 Pin-up.7.00 et 7.20, 8.55, 12.25, 18.15Flash infos. 7.05 ABC News.7.25 Le Journal de l’emploi.7.30 Teletubbies. 8.00 H. Unehistoire de démission. 8.25 D 2Max.9.00 U-Turn, ici

commence l’enfer aFilm. Oliver Stone. Suspense (1998) ?. 1662977

11.00 Mazel Tovou le mariage a a

F i l m . C l a u d e B e r r i .Comédie (1968) &. 8727847

E En clair jusqu’à 13.40

12.30 et 13.40, 20.30Le Journal du cinéma.

12.40 Un autre journal. 13.35 Le Journal de l’emploi. 14.05 Mimic a

Film. Guillermo D. Toro.Science-fiction(1996) ?. 1454691

15.45 Le Vrai Journal. %.16.35 Loved a

Film. Erin Dignam.Drame (1998) %. 9439915


Invités :Kevin Williamson ;Muse ; Nicolas Genka.

19.00 Arte

Tanger

S ERGE Moati s’estlaissé attendrir par lacité marocaine, ren-

dez-vous de la Méditerra-née et de l’Atlantique, oùles Africains affluent, avecl’espoir de rejoindre, unjour, l’eldorado européen :l’Espagne est à 14 kilo-mètres à vol d’oiseau. Tan-ger la courtisane, Tangerl’internationale rythméepar le farniente et la dolcevita, dans un brassageculturel rassemblant juifs,musulmans, Portugais etFrançais. Dans cette ville àl’incroyable passé, le ton ducinéaste se fait nostalgiqueet ses commentaires, poé-tiques. Une ex-vedetteraconte ses folles nuits, unA m é r i c a i n y c o n n u tl’amour de sa vie, uncommerçant juif dit pour-quoi il y est resté, seul. Lacaméra balaie la mer, lessouks et la médina, et pourun peu on sentirait mêmeles parfums des « galantsde la nuit », ces fleurs quiencensent toute la cité.

Marjorie Piras

20.30 Festival

Chasseur d’écume

MINI-SÉRIE racon-tant l e s max i -d r a m e s d ’ u n e

famille d’armateurs depêche, les Carribans, àS a i n t - M a l o d a n s l e sannées 90. Joël (StéphaneMetzger) dérobe à son père,Jaouen (Jacques Perrin), uneforte somme d’argent pours’acheter un voilier, brouilleet embrouilles... En troisépisodes, cette série signéeDenys Granier-Deferre tireles ficelles habituelles dufeuilleton télé : découverted’un métier et d’une régionà travers des passionscontrariées. Pour amateursdu genre, avec un reproche :l’abus de musique bigou-dène, incongrue en paysmalouin.

A. Cr.

L’émission

20.30 Planète

Un martyret des bombesL’ISLAM EN QUESTIONS.Un documentaire qui n’a rien à voiravec l’islam, et qui n’en montreque sa caricature : l’islamisme

D’UN « terroriste », ils ont fait un« martyr »... On a retrouvé desempreintes sur une bombe qui

n’avait pas explosé. Khaled Kelkal, un mili-tant islamiste de Vaux-en-Velin, dans labanlieue lyonnaise, a été tué en 1995, àvingt-quatre ans, par les forces de l’ordre,deux mois après la vague d’attentats del’été en France. Depuis, il est devenu lesymbole d’une jeunesse d’origine maghré-bine qui a fait de l’islam l’étendard de sarévolte.

Avec justesse, le film de Phil Reevesdécrit l’impitoyable fossé qui s’est creusé,en quelques années, entre la société fran-çaise et une minorité de jeunes extrémistes.Il montre, une à une, les racines de leurradicalisation : le racisme au quotidien, lesblessures mal refermées de la guerred’Algérie, le délabrement des cités-ghettos,l’exclusion des emplois et des écoles, la rup-ture avec la génération soumise de leurs

pères, la montée du terrorisme en Algérie,etc.

Avec pour fil conducteur l’itinéraire mou-vementé d’un Kelkal – mis en scène par desacteurs dans une salle de Mulhouse, devantdes chaises vides –, l’émission passe enrevue tous les éléments de ce cocktailexplosif et analyse le processus qui trans-forme un jeune musulman sur la voie de ladélinquance en islamiste.

De ce désespérant enchaînement d’exclu-sions et de violences émergent surtout desvisages. Visages convulsés de commerçantsagressés dans leur cité, de militants gogue-nards du Front national en campagne, depoliciers blasés. Visages en pleurs de jeunesfilles voilées, à la porte d’un collège ou dansl’attente de leur mari en prison. On ne peutréduire leur attitude à la seule provocation.« En France, se plaint l’une d’elles, on ne metraite pas comme une Française. Mais quandje suis au Maroc, on ne me traite pas non plus

comme une Marocaine ! » Quelle tromperiepourtant que ce titre – L’islam en ques-tions –, qui n’a rien à voir avec l’islam etn’en montre que sa caricature : l’islamisme.Quelle émission de télévision osera un jourmontrer que, hormis une minorité d’élé-ments excités et manipulés, la communautémusulmane de France ne demande qu’àvivre paisiblement son islam ? Et qui oseraaffirmer que la France ne donne pas à cettereligion – y compris dans le cadre de lasacro-sainte laïcité – les moyens (mos-quées, écoles, imams formés, etc.) des’exprimer ?

« Il faut évacuer la religion de l’école »,assène, sûr de son effet, un enseignant d’unétablissement de Chambéry dont deuxjeunes filles voilées viennent d’être expul-sées. N’est-ce pas précisément ce type dediscours qui fait les Khaled Kelkal ?

Henri Tincq

SIPA

Vivrepaisiblementson Islam...



JEUDI


S E P T E M B R E

SYMBOLES



manquera a a



parentalsouhaitable







Planète C-S

7.35 Les Cheval iers . RobertGuiscard, terreur du monde. 8.30Jan Palach, mourir pour la liberté.9.30 Le Paris des faucons. 10.00 LeFracas des ailes. [1/13] La DeuxièmeGuerre mondiale vue du ciel : Leb lu f f . 10 . 5 0 Lo n e l y P l a n e t .Moyen-Orient : Syrie, Jordanie et Li-ban. 11.40 L’Afrique accusée. 12.30Guillaume Aretos. 13.00 Base-Ball.[10/18]. 14.05 Le Partage des eaux.14.55 Les Dessous du show-biz.[6/6] Invités chics pour animateurschocs. 15.45 Cinq colonnes à la une.16.40 Primo Levi. Et mon tout estun homme. 17.35 Lonely Planet.Ethiopie. 18.20 Terre, fragile esquifdans l’univers. 19.10 DorothéeSelz, éternel éphémère. 20.05 LesPlus Beaux Jardins du monde.L’heure de la mécanisation.

20.30 L’Islam en questions.[1/3] L’ex-URSS. 5969199

21.25 A qui appartientma vie ? 51937151

22.05 La Légendenapoléonienne. [2/2] De feuet de sang. 68485441

23.00 Vietnam, 10 000 jours deguerre. [6/13] La puissance militaireaméricaine. 23.50 Dieu, poste res-tante, à Jérusalem (50 min).

Odyssée C-T

10.40 Objectif nature. Les contréessauvages du Rio Tortuguero. 11.25Opération survie. L’Ecosse entreterre et mer. 11.55 Assassinés, der-niers jours de Robert Kennedy etLuther King. 12.45 Au cœur des tri-bus. 13.35 Les Mystères du cosmos.Une étoile est née. 13.45 Les Cerfsde Hollande. 14.40 Carnets de vol.Le rêve d’Icare. 15.25 Les GrandsCompositeurs. Johann SebastianBach. 15.50 Juan-Manuel Fangio.16.45 Qiuci. [1/4] Un royaumebouddhique sur la route de la soie.17.35 Jean Derval, 50 ans de céra-mique d’art. 18.05 Un chapiteau enpiste. 19.00 Salut l’instit ! Peintres.19.15 Atlantic Salmon. The LastKingdom.

20.10 Terre François Joseph.Au cœur de l’Arctiquemystérieux.

21.05 Eau douce , eau v ive .Bienvenue à bord. Sauver la valléede l’Aisne. 21.30Le Tour de Franced e s m é t i e r s . Vi t icu l teur enSancerrois. Fabricant de corne-muses. 22.00 Global Family. LesEsprits de l’île de la Princesse.

22.30 L’Europe des pélerinages.[2/11] Amsterdam. 23.00 Cézanne.23.50 Les Derniers Navigateurs.0.45 Il était une fois le royaumed’Angleterre. Harwich et Colchester(30 min).

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (TSR).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 A cœur, à corps, à cris.

A cœur. [1/3]. 4213697722.00 Journal TV 5.22.15 et 1.05

Les Yeux d’Hélène.Feuilleton [2/9]. Jean Sagols. Avec Mireille Darc, (1994) &. 91810915


RTL 9 C-T

18.35 Deux flics à Miami.Série. Si peu qu’on prenne.

19.20 Les Filles d’à côté.Série. Une belle histoire.

19.50 La Vie de famille. Série. Un cas difficile &. 4427460

20.15 Le Célibataire. Série. Si grand-père est d’accord &. 3378151

20.40 Halifax. Série. Mensonge de l’esprit. &. 1068606

22.25 Tatort. Série. Le Gardiende nuit. &. 3935248

23.55 Un cas pour deux. Série.Le dossier Kramm(60 min) &. 3045712

Paris Première C-S

20.00 Une année de défilés.Yves Saint Laurent :prêt-à-porterfemme automne-hiver 1999 - 2000. 1621335

21.00 Secretsfemmes a aFilm. Robert Wise. Avec Eleanor Parker, Patricia Neal. Drame(1950, N., v.o.) &. 41968373

22.35 Richard Strauss Gala. Avec Martha Argerich,piano. 70997151

23.55 Courts particuliers.Spécial Jacques Tati. Invitée :Sophie Tatischeff. 4357977

0.55 Tony Bennett. Lors du Festival Jazzà Vienne (85 min). 37629497

Monte-Carlo TMC C-S


20.30 Pendant la pub. Invité : Jamel Debbouze. 1315557

20.55 Vaincre à tout prix.Téléfilm. Dick Lowry. Avec Peter Coyote,Dermot Mulroney(1989) &. 7763267

22.55 Boléro. Invitée : Paloma Picasso. 75378460

23.50 Météo.

23.55 Des toques et des étoiles.Feuilleton [1/6]. Avec Catherine Salviat, Bernard Alane& (60 min). 4362809

Téva C-T

17.45 La Loi de Los Angeles.Série. Prison en tout genre.

18.30 Nord et Sud III.Série [2/3].

20.00 Une fille à scandales.Série. Look at Me,Look at Me (v.o.) &. 500007460

20.30 Voyages gourmets. Destination : Andalousie. 500030118

20.55 L’Album de famille.Téléfilm [1/2]. Jack Bender.Avec Jaclyn Smith, Michael Ontkean(1994) &. 503835921

22.30 Zoya, les cheminsdu destin.Téléfilm [2/2]. Richard Colla. Avec Melissa Gilbert, Bruce Boxleitner (1995, 90 min) &. 500049083

Festival C-T

20.30 Chasseurs d’écume.Téléfilm [1/3]. DenysGranier-Deferre. AvecJacques Perrin, AuroreClément (1999) &. 49853083

22.10 Ma terre.Téléfilm. Bernard Malaterre. Avec Jean-Marc Thibault, (1998) &. 29350335

23.50 Longue distance.Court métrage. Caroline Bottaro (1992) & (15 min).

Voyage C-S


21.40 Globe-notes, les musiques du monde. Bénin.

21.45 Sur la route. Les Tortues luth. 500623625

22.15 Chez Marcel.L’Egypte. Invité : Ahmed Youssef. 502193809

23.10 Vues du ciel. Les calanquesde Cassis (5 min).

13ème RUE C-S

19.55 Deux flics à Miami.Série. Le soleilde la mort &. 529566606

20.45 Un flic aux trousses aFilm. Jeff Kanew. Avec KirkDouglas, John Schneider.Policier (1982) &. 507493538

22.25 Le Dernier de la liste a aFilm. John Huston. Avec Kirk Douglas, George C. Scott. Suspense(1962, N., v.o.) &. 513692606

0.05 Dossiers brûlants. Série.Le zombie &. 598641297

0.55 Gideon Oliver :Meutres rituels.Téléfilm. John Patterson. Avec Louis Gossett Jr, (1989) & (90 min). 596783749

Série Club C-T

20.00 Happy Days. Série. La Saint-Valentin &. 257286

20.25 Rintintin junior. Série.Super canon &. 387625

20.50 Buffy contre les vampires. Série.Halloween &. 856557

21.35 Highlander. Série.Etre &. 499286

22.20 Série ClubSpécial Deauville.

22.35 Los Angeles Heat. Les émancipateurs &. 6243712

23.25 Frasier. Série.L’entremetteur &. 2612151

23.45 Working. Série. CreativeMatt (v.o.) &. 2617606

0.05 L’Homme à la valise.Série. Which WayDid He Go, McGill ?(50 min) &. 6584861

Canal Jimmy C-S

20.00 Father Ted. Série.Saint Ted l’hospitalier(v.o.) &. 41411793

20.25 Chronique de mon canapé.

20.30 Monty Python’s Flying Circus. Série. Archeology Today(v.o.) &. 26005996

21.05 Les Nuits de la pleine lune a a aFilm. Eric Rohmer. Avec Pascale Ogier, Comédie dramatique(1984) &. 87700460

22.50 Sugar Hill aFilm. Leon Ichaso. Avec Wesley Snipes, Drame(1993, v.o.) ?. 18139660

0.50 Rude Awakening. Série.Les accrocs anonymes(v.o.) & (30 min). 50208958

Canal J C-S

18.00 Spirou et Fantasio.Le virus. 6325809

18.25 Godzilla. Les rats de Manhattan. 66161354

18.50 Faut que ça saute !19.05 Sabrina. Série. &. 141037319.30 Sister Sister.

L’anniversaire &. 598582819.50 Tom-Tom et Nana.

Disney Channel C-S

19.50 Les Enfants du capitaine Grant aFilm. Robert Stevenson.Avec Maurice Chevalier,Hayley Mills. Aventures(1962) &. 2129731

21.20 Afrique, SOS espèces menacées.Emotions fortes sur la pistedu rhinocéros blanc. 38015121.45 Une capturemouvementée : le gnou. 455064

22.10 Art Attack. 47582822.35 Le Labo des Blouzes.22.45 Microsoap.

Série (15 min). &.

Télétoon C-T

18.10 L’Invincible Ironman.Les mains du mandarin [1/2]. 514410557

18.35 Retour vers le futur. Le démon monstrueux. 550797083

19.00 Sky Dancers, danseuses étoiles.Le réveil des harpies. 503012538

19.25 Les Incorruptiblesd’Elliot Mouse.Fraude fiscale. 506725460

19.50 Billy the Cat.Pigeon vole. 506596557

20.20 Les Histoires farfelues de Félix le Chat. Le triangle des Bermudes : Le gruyère pétrifié. 533109644


20.45 L’Inspecteur.Bear de guerre.

20.50 La Panthère rose.La rose pourpre de Bagdad (5 min).

Mezzo C-T

20.45 Nigel Kennedy.Documentaire. 83271199

21.40 Nigel Kennedy, les Quatre Saisons.Musique de Vivaldi. 23829460

22.45 La Vie de Berlioz.Feuilleton [6/6]. &. 29652267

23.40 Le «Te Deum» de Berlioz.Avec José Carreras, ténor. 92997426

0.35 Préludes 6, 7 et 8 de Debussy.Avec Michel Beroff, piano (10 min).

Muzzik C-S

20.05 Upbeat : The Story of the First Leonard.Documentaire. 500103915

21.00 Karel Ancerl dirige «La Moldau» de Smetana.Documentaire. 500046809

22.00 The Gadd Gang Live.Au Pit Inn, à Tokyo,en 1988. 500035793

23.00 Les Brigands. Opéra bouffe d’Offenbach.Par l’Orchestre et les Chœursde l’Opéra de Lyon, dir :Claire Gibault. Miseen scène de Louis Erioet Alain Maratrat. Solistes :Michel Trempont, Colette Alliot-Lugaz (125 min). 506534557

Histoire C-T

19.45 Alain Decaux raconte...Magazine. Le généralBoulanger (1837-1891).

20.00 La Saga des marques.Régilait. Invitée : Nicole Van Dyck. 505423422

20.30 Les Années sport.

20.45 Le Carnavaldes dieux a aFilm. Richard Brooks. Avec Rock Hudson, Sidney Poitier. Drame(1956, N.) &. 508457354

22.45 Conférences de presse. Conférence du 9.09.1968 [3/3]. 504461719

23.45 Mémoires de France. Mémoires de Picardie.Documentaire [1/12]. 503944335

0.15 N.U. Documentaire(30 min). 505403300


20.25 Histoire du XXe siècle.Drapeau rougesur le Tibet. 576148915

21.15 Encyclopédie de la Seconde Guerre mondiale.Documentaire. 523988064

22.10 Bilan du siècle.Semaine 35. 503448064

22.35 Biographie. Nehru. 501739373


23.50 Les Messagers de l’ombre. De la Libération à l’épuration. [2/2] (60 min) 507383625

Forum Planète C-S

18.30 Martin Luther King. Documentaire. 50888782819.25 Martin Luther King,«J’ai fait un rêve».Débat. Invités : Nicole Bacharan,Père Bruno Chenu, DeanFerrier, Claude Fohlen, JanetMcDonald, Père ChristianDelorme. 516848083

20.30 Les Nouveaux Explorateurs. Sur la pisted’un virus mortel. 50832782821.25 Virus, l’ennemi microscopique. Débat. Invités : Claude Chastel,Jean-Marie Decazes, Alain Goudeau, René Roué,Willy Rozenbaum. 591547606

22.30 Greenpeace, les commandos de l’écologie. Documentaire. 50610637323.20 Greenpeace, au nom de l’écologie. Débat. Invités : Jean Chesneau,Hélène Crié, BernardKalaora, Claude Lorenzato,Jean-Luc Thierry (70 min). 546653625

Eurosport C-S-T

19.00 Tennis.Internationaux des Etats-Unis. US Open (11e jour). En direct. 250913731.00 En direct (240 min). 88936687

23.00 Football. Euro 2000. Eliminatoires (120 min). 440422

Pathé Sport C-S-A

21.00 Rugby à XIII.Superleague anglaise (27e journée). 500280002

22.30 Football. Championnat du Brésil.Portuguesa - Vitoria.

5037316440.15 Golf. Circuit européen.

Masters européen (4e jour)(90 min). 505648768

Pascale Ogier et Fabrice Luchini dans « Les Nuits de la pleine lune », d’Eric Rohmer, à 21.05 sur Canal Jimmy



JEUDI 9S E P T E M B R E

La radio


RTBF 119.30 Journal. 20.10 Autant savoir.Créances alimentaires : impayées !20.35 Maître Da Costa. Série. LesViolons de la calomnie. &. 22.05 LaRoue du temps. Magazine historique.23.00 Si j’ose écrire. Qu’est-ce qui estvrai, qu’est-ce qui est faux. 23.55Journal.

TSR20.05 Temps présent. 21.35 et 22.25Urgences. Série &. 23.10 Le Siècle enimages. En route pour Cuzco. 23.20Euroflics . Série. Zorro & . 0 .10Aphrodisia. Série. # (10 min).

Canal + vert C-S20.10 La Semaine des Guignols. 20.40Boxe hebdo. 21.40Wild Man Blues a aDocumentaire. Barbara Kopple. AvecWoody Allen, Eddy Davis (1997) &.2 3 . 2 0 A l i s s a a F i l m . D i d i e rGoldschmidt. Avec Laurence Côte.Policier (1998) % (95 min).

Encyclopedia C-S-A20.30 L’Amérique dans l’espace. Lanavette spatiale. 21.00 High TechChallenge. Airbus. 21.30 et 21.50 LesGrandes Dates de la science et de latechnique. La cellule, composante dela vie. 22.05 L’Odyssée de l’esprit. Lesétats du cerveau. 22.55 Mondrian dufiguratif à l’abstrait. 23.45 AgathaChristie, la reine du mystère. 0.40 Minidragons 2 (55 min).

Comédie C-S20.30 et 1.00 Dingue de toi. Série. Unerevenante &. 21.00 Nuits de Chine.Téléfilm. Woody Allen. Avec WoodyA l l e n . & . 2 2 . 3 0 D e m a n d e z l eprogramme. 23.00 La Grosse EmissionII, le retour (60 min).

MCM C-S19.30 et 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal de lamusique. 21.00 VJ 90’s. 21.30 100%Club. 22.00 Rock Legends. 22.30X-Trême TV. Le Lion Challenge. 23.00Sunhouse. MCM Café 1998 (90 min).

MTV C-S-T20.00 et 23.00 Video Music AwardNomination Special. 21.00 Video MusicAwards Spec ia l . 0 . 0 0 Greates tMoments in Video Music AwardHistory. 0.30 Video Music AwardsOpening Act (90 min).

Régions C-T19.57 et 23.55 Le Club des visionautes.20.03 Les Mordus. 20.30 et 22.00, 0.00Le Journal des journaux. 20.49 et 0.21Le Journal de l ’outremer. 21.00Saga-Cités. Ecole, entreprise : mêmecombat. 21.26 Les Lettres de monvillage. Elections. 21.35 Destinationpêche. Histoire d’eau : L’île Verte, lapêche en kayak. 22.15 Collections 99.22.30 7 en France. Midi-Pyrénées.23.25 Vent Sud. Val de Garonne(25 min).

RFO Sat S-T19.30 et 0.00 JT Guyane. 19.45 et 0.15JT Martinique. 19.55 Pawol a ti moun.20.00 Clips, toujours tu m’intéresses.2 1 . 0 0 R y t h m e s C a r a ï b e s . L aDominique : majorité Kadens. [2/10].21.30 Tourisme à Mayotte. 22.00 PaysMartinique. Balade à travers leschamps. 22.15 Tcho Pei. Iracoubo.22.30 Clips. 23.00 Kaléidosport. 23.30JT Réunion (15 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures / 24. 8.10 et8.50 L’Invité du matin. 10.10 et 12.10,15.10 Science Info. 10.40 et 12.40,15.40 La Loi et Vous. 11.10 et 17.10 LeDébat de Pierre-Luc Séguillon. 13.10 et16.10, 20.10 Le Talk Show. 18.00 et21.00 Le Grand Journal. 18.45 et 21.45Pol i toscop ie . 19 .10 e t 0 .10 LeRendez-Vous.

Euronews C-S6.00 Infos, Sport, Economia, météotoutes les demi-heures jusqu’à 2.00.10.00 Culture, Cinéma, Style, Visa,Europeans, 2000, Globus, Internationalet No Comment toute la journée. 19.00Journal, Analyse et Europa jusqu’à 0.30.

CNN C-SInformations 24 heures/24. 20.30World Business Today Live. 21.30 Q &A Live. 22.30 Insight Live. 23.30 WorldSport Live (30 min).

Action

À LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a9.15 Ciné Cinéma 1 59175149

23.45 Ciné Cinéma 2 505832101Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas(Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américaine se trouve mêléeà une chasse au trésor.L’ESCLAVE LIBRE a a21.55 Ciné Cinéma 1 31869828 Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementésd’un riche planteur etd’une belle et fière esclave.LE DIAMANT DU NIL a16.30 Ciné Cinéma 2 50811597721.00 Ciné Cinéma 3 502863460 Lewis Teague.Avec Michael Douglas(Etats-Unis, 1985, 104 min) &.Une romancière abandonne sonaventurier de compagnon etpart dans le désert écrire labiographie d’un prince arabe.PASSAGE POUR MARSEILLE a17.30 Cinétoile 500811460 Michael Curtiz.Avec Humphrey Bogart(EU, N., 1944, 105 min) &.Un journaliste français combatle régime de Vichy et en meurt.

Comédies

L’IMPOSSIBLE MONSIEUR BÉBÉ a a a10.50 Ciné Classics 91333644 Howard Hawks.Avec Cary Grant (EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a16.10 Ciné Classics 80832712 Jean-Pierre Mocky. Avec Claude Rich (France, N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre.


ARIZONADREAM a0.20 Cinéstar 2 506289958

Emir Kusturica.Avec Johnny Depp(Fr. - EU, 1992, 135 min) %.Cinq destins douloureux enArizona, entre rêve et réalité.DEAD MAN a a15.25 Cinéfaz 581273538 Jim Jarmusch.Avec Johnny Depp,Robert Mitchum(EU, N., 1995, 120 min) %.Un Indien et un jeunecomptable blessé fuient destueurs dans l’Ouest américain,à la fin du XIXe siècle.DÉLIVRANCE a a16.55 Ciné Cinéma 1 61347880 John Boorman.Avec Jon Voight(Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud,une expédition en canoë tourne au cauchemar.DESCENTEAUX ENFERS a a18.40 Ciné Cinéma 3 507700248

0.00 Ciné Cinéma 1 3395720 Francis Girod.Avec Claude Brasseur(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroute se retrouve à l’occasiond’un drame.GO NOW a a15.05 Ciné Cinéma 2 50594046020.30 Ciné Cinéma 1 80822977 Michael Winterbottom.Avec Robert Carlyle (GB, 1996, 86 min) %.Un ouvrier plâtrier est atteint desclérose en plaques.Sa compagne l’aideà surmonter l’épreuve.INDOCHINE a a16.25 Cinéstar 2 513652267 Régis Wargnier.Avec Catherine Deneuve,Vincent Pérez(France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans les années30, sur fond de combatssanglants, une mère et sa filleadoptive se déchirent.

JE SAIS OÙ JE VAIS a a9.15 Ciné Classics 15037165

Michael Powellet Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller,Roger Livesey(GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson vieux fiancé, une jeune fillerencontre un hobereau écossais.

LA CASSETTE a a13.35 Ciné Cinéma 1 5009255722.45 Ciné Cinéma 3 501981847 Manoel De Oliveira. Avec Luis Miguel Cintra(Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économies d’un vieillard aveugledétruit une famille.

LA DERNIÈRE SÉANCE a a21.10 Cinétoile 507280793 Peter Bogdanovich. Avec Timothy Bottoms(EU, N., 1971, 120 min) &.Le mal de vivre d’une certainejeunesse américaineau début des années 50.

LA GLOIREDE MON PÈRE a a22.35 Cinéstar 2 507814693 Yves Robert. Avec Philippe Caubère(France, 1990, 105 min) &.La jeunesse de Marcel Pagnol.

LA PISCINE a a0.35 Cinétoile 508721958

Jacques Deray.Avec Alain Delon(France, 1968, 116 min) &.A Saint-Tropez, l’été, un couplese laisse troubler par l’arrivéed’un ami douteux.LA TRACE a10.50 Cinéstar 1 507620809 Bernard Favre. Avec Richard Berry(France, 1983, 100 min) &.L’histoire d’un colporteuren Italie à la seconde moitié du XIXe siècle.LA VALSEDANS L’OMBRE a a8.45 Cinétoile 506502644

Mervyn LeRoy.Avec Vivien Leigh(EU, N., 1940, 105 min) &.Un officier anglais et unedanseuse sont séparés par la guerre et le destin.LES ANGES AUX FIGURESSALES a a23.35 Ciné Classics 92438828 Michael Curtiz. Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.

PORTRAITDE FEMME a a12.35 Cinéstar 1 508104151Jane Campion.Avec Nicole Kidman (GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américaine visitel’Europe et fait l’apprentissagede la complexité des sentiments.SNAKE EYES a a21.55 Ciné Cinéma 2 504878828 Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel (Etats-Unis, 1993, 105 min) ?.Un cinéaste et un acteurextrémistes mettent leur coupleet leur vie en péril.

UN MONDESANS PITIÉ a20.30 Ciné Cinéma 2 506850642 Eric Rochant. Avec Mireille Perrier(France, 1989, 85 min) &.Un jeune marginal s’éprendd’une fille ambitieuse etl’assume comme il peut.

UNE NOUVELLE VIE a a16.35 Cinéstar 1 507872170 Olivier Assayas. Avec Sophie Aubry (France, 1993, 125 min) &.Désemparée par la mort de samère, une jeune fille tentede conquérir son père et sa nouvelle famille.

Policiers

DERNIÈRES HEURESÀ DENVER a a2.45 Cinéstar 2 501569039

Gary Fleder. Avec Andy Garcia(Etats-Unis, 1995, 111 min) !.Un gangster rangé accepteune dernière mission qui lui permet de rencontrerla femme de sa vie.SEVEN a a a2.00 Cinéfaz 520511403

David Fincher.Avec Brad Pitt(Etats-Unis, 1995, 130 min) ?.Un psychopathe s’inspiredes sept péchés capitaux pour commettre ses crimes.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

Faye Dunaway et Johnny Depp dans « Arizona Dream »,d’Emir Kusturica, à 0.20 sur Cinéstar 2

©ST

UD

IO C

ANAL

+

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.00 ; 22.00.

7 .05 Première éd i t ion . 8.03, LaChronique. La censure. Invité : NicolasGenka. 8.30 Intime conviction. 8.40 Re-vue de presse. 8.45 Expresso. 8.50Marque-pages. 9.05 Continent sciences.10.20 Sonographies.10.30 Les Chemins

de la musique.Les animaux telsqu’en musique [4/5].

11.00 Fiction. Larchmütz 5632,de Jean-Bernard Pouy [4/15].


11.30 et 21.30 Multidiffusion.12.00 Jeux.12.10 Expresso.12.45 La Suite

dans les idées.13.30 Les Décraqués.13.40 Expresso, Sonographies. 14.00 LesJeudis littéraires. 15.00 La vie commeelle va. La répétition. 17.25 Poésie sur pa-role. 17.30 A voix nue. Jacques Rossi.18 .00 Pot-au- feu . Al lemagne : Al’occasion de la première session auReichstag. 19.30 En vivant, en écrivant.Invités : Leslie Kaplan (Le Psychanalyste) ;Eva Almassy (Tous les Jours) ; BernardRuhaut (La Première Vie). Place auxjeunes ; Libraire du mois ; La revue depresse internationale.

20.30 Décibels.Janis Joplin.Invité : Richard Foxcroft.

21.20 Expresso,Poésie sur parole.

22.10 Carnets de notes.Méli-mélodies.

22.30 Noctiluques.0.00 Expresso. 0.05 Du jour aulendemain. Bhattacharya Lokenath (LeSacrifice du cheval). 0.35 La Culture c’estvous. 1.00 Les Nuits de France-Culture(Rediff.). Nuits magnétiques : Terres entranses ; 1.58 For intérieur : SimoneJacquemard ; 2.48 Lieux dits : PierreMorhange à Paris, Umberto Saba àTrieste ; 4.51 Désir en novembre, d’ItaloCalvino.

France-MusiquesInformations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.00 ; 19.00.

7.06 Tous les matins du monde. 8.30 Re-vue de presse. 9.05 Si j’ose dire. 10.30Papier à musique. Invité : Rémy Louis.Richard Strauss. Strauss et ses librettistes.Œuvres de R. Strauss : Elektra ; Ariane àNaxos ; La Femme silencieuse ; La Femmesans ombre ; Daphné. 12.05 Postlude.12.30 Déjeuner-concert.

Les journées de musique anciennede Ratisbonne. A Minoritenkirche,par Il Fondamento, dir. PaulDombrecht, hautbois. Œuvres deFasch : Ouverture en sol mineurpour trois hautbois, basson, cordeset basse continue ; Concerto en utmineur pour basson, deux hautbois,cordes et basse continue ;Hipocondrie à sept concertantiZWV 187, de Zelenka ; Œuvres deTelemann : Concerto en si bémolmajeur pour trois hautbois, troisviolons et basse continue ;Ouverture en sol mineur pour troishautbois, basson, cordes et bassecontinue.

14.00 Au fur et à mesure. Concertopour hautbois, de R. Strauss.

15.30 Concert.Salle Olivier Messiaen, à la Maisonde Radio France, par la Maîtrisede Radio France et les Solistes del’Orchestre philharmonique deRadio France, dir. Denis Dupays :Les Deux Lutins (première), deBortoli.


20.00 Festival d’étéeuroradio.Au Royal Albert Hall, à Londres,par l’Orchestre symphonique de laBBC, dir. Jiri Belohlavek :Ouverture tragique op. 81, deBrahms ; Concerto pour violoncelleet orchestre (premièrebritannique), de Cerha, HeinrichSchiff, violoncelle ; Symphonie no 4,de Brahms.

22.30 Suivez le thème. Django.


Radio Classique


14.00 Les Après-midi.La cour de Dresde au XVIIIe siècle.

16.30 Grand répertoire. Œuvres deWeber, Mendelssohn, Gounod, Franck,Fauré, Bruch. 18.30 Le Magazine.

20.05 Les Soirées.Festival de Montreux-Vevey.Donné en direct, par la CamerataAcademica du Mozarteum deSalzburg, dir. Roger Norrington,

Vesselina Kasarova,mezzo-soprano. Œuvres deMozart : Divertimento K 131 ; LaClémence de Titus : Parto, parto,ma tu ben mio ; Deh, per questoinstante solo ; Lucio Silla : Il teneromomento ; Symphonie no 31,de Haydn.

21.50 Les Soirées...(suite).Trio no 6 op. 70 no 2, de Beethoven,par le Trio Guarneri de Prague ;Ouverture, Scherzo et Finale op. 52,de R. Schumann, par laStaatskapelle de Dresde, dir.Giuseppe Sinopoli ; Sonate pourclarinette et piano no 2 op. 120 no 2,de Brahms, Karl Leister, clarinette,Gerhard Oppitz, piano ; Quintettepour deux violons, alto et deuxvioloncelles D 956, de Schubert,par le Quatuor Takács, MiklosPerenyi, violoncelle.

0.00 Les Nuits.

RFI

16.10 L’Actualité des nouvellesmusiquesAujourd’hui, Patrick Chompréconsacre son émission auxRendez-vous électroniques deParis, qui auront lieu du ven-dredi 10 au dimanche 19 sep-tembre. Annonce des pro-grammes et entretiens avec lesorganisateurs de la Techno Pa-rade qui aura lieu le samedi18 septembre.a FM Paris 89.



VENDREDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

10S E P T E M B R E

Le film

20.45

PEPE CARVALHOLe Petit Frère.Série. Enrique Urbizu.Avec Juanjo Puigcorbé, Valeria Marini(Fr.- Esp., 1999, 90 min) &. 670584

Premier des six épisodes des aventuresd’un détective privé, Pepe Carvalho, unpersonnage imaginé il y a vingt-six anspar le romancier et journaliste espagnolManuel Vazquez Montalban.

22.15

GRAND FORMATQuatre petites filles.Documentaire. Spike Lee(1997, v.o., 100 min). 43549723.55 L’Auberge de la Jamaïque a a

Film. Alfred Hitchcock.Avec Maureen O’Hara, CharlesLaughton, Horace Hodges. Drame(1939, N., v.o., 95 min) &. 8044869

Une jeune Irlandaise découvreque la taverne de son oncle, surles côtes de Cornouailles, estun repaire de brigands qui pro-voquent le naufrage de bateauxafin de les piller.

1.30 Le Dessous des cartes. Le Nigeria (15 min).5575643 1.45 Rock’n roll Jacky. Documentaire.Jens Arndt, Günter Bersch et Hans-Jürgen Busch(1999, 65 min). 9929701

20.55

THALASSALa chambre d’amourde Bella-Bella. 2501958

Les Indiens de Bella-Bella, en Colombiebritannique, ont trouvé, dansl’exploitation très surveilléedes œufs de harengs, une pêcheà la haute valeur ajoutée.

22.05

FAUT PAS RÊVERPrésenté par Laurent Bignolas.Invité : Gilles Clément.Vietnam : l’auberge de la jungle.France : à la croisée des chemins.Ecosse : l’armée du duc. 703940323.05 Météo, Soir 3. 23.30 L’Ange de la vengeance.

Téléfilm. Craig Baxley. Avec Tom Berenger(1995) &. 5909126

1.05 Libre court. Plus fort que tout.Hugues Deniset. Avec SergeReggiani, Noëlle Adam &. 1964053

1.20 Nocturnales, jazz à volonté. Spécial Marciac(35 min). 30084053

20.55

QUAI NO 1Panique sur la gare.Série. Avec Sophie Duez &. 2413749

Un petit garçon, neveu d’un collèguedont Marie avait la charge, estkidnappé par un truand...

22.25 Bouche à oreille.Magazine. 9845958

22.35

BOUILLONDE CULTUREJean d’Ormesson. 9757478

Bernard Pivot s’entretient avecl’académicien à l’occasion de la sortiede son livre (Le Rapport Gabriel).

23.50 Journal. 0.10 Histoires courtes.

Beaucoup trop loin. Avec Emma deCaunes, Eric Caravaca &. 91188

0.40 Millennium. Série. La malédictionde Frank Black &. 5920879

1.20 Tatort. Mauvaises fréquentations &. 64660722.50 Mezzo l’info. 1949091 3.05 Union libre.4826350 4.00 D’hôtels en cabanes. Documen-taire. 2799879 4.45 Tonnerre de Zeus. Docu-mentaire (25 min). 9530121

20.50

LES ENFANTSDE LA TÉLÉDivertissement présentépar Arthur et Pierre Tchernia.Invités : Marie-Anne Chazel, MichèleLaroque, Muriel Robin, Michel Sardou,Jean-Yves Lafesse, Elie Semoun,Gilbert Melki (140 min). 35195958

23.10

SANS AUCUN DOUTEMagazine présenté par Julien Courbet.Escroqueries en série(110 min). 52515191.00 Formule foot.

Magazine (35 min). 20366951.35 Les Coups d’humour.

Invité : Christophe Alévêque(35 min). 76441072

2.10 TF1 nuit. 2.24 Clic et net. 2.25 Très chasse.Le perdreau (55 min). 3261695 3.20 Reportages.Ces messieurs en habit vert (25 min). 89703623.45 Histoires naturelles. La bête noire (35 min).50309614 4.20 Histoires naturelles. Irons-nouspêcher dans le delta du Saloum ? (25 min).3153169 4.45 Musique (10 min). 7967072 4.55 His-toires naturelles. Tanzanie : les vertes collines(60 min). 2266546


9.05 Amour, gloireet beauté. &.

9.30 C’est au programme.Magazine. 2219774

11.00 Motus. Jeu.11.40 Les Z’amours. Jeu.12.10 et 17.25, 22.20

Un livre, des livres. Le Radeau de la Méduse,de Martine Lecoz.

12.15 et 19.20 1 000 enfantsvers l’an 2000.

12.20 Pyramide. Jeu.12.55 et 0.05 Météo.

13.00 Journal, Météo.13.55 Derrick. Série. L’homme

de Kiev &. 782112615.00 Le Renard. Série.

Deux assassins &. 980513216.05 La Chance

aux chansons. 16.55 Des chiffres

et des lettres. Jeu.17.30 La Vie de famille. Série.

Laura se dévergonde &.17.55 Le Prince de Bel-Air.

Série. Tout le mondeau gymnase ! &.

18.25 Hartley, cœurs à vif. &.19.25 Qui est qui. Jeu.20.00 Journal, Météo.

6.00 Euronews. 6.40 Les Mini-keums. 8.40 Un jour enFrance. Invité : Claude Villers.

9.45 Sherlock Holmes. [2/2]Le chien des Baskerville.

10.40 La croisière s’amuse.Série. Ne vous fiez pas auxapparences &.

11.30 A table ! Magazine.11.55 Le 12-13 de l’info.13.20 Une maman

formidable. Série.Réveillon en famille &.

13.45 Corky, un adolescentpas comme les autres.Chagrins d’amour &.

14.34 Keno. Jeu.

14.40 Andersonville. Téléfilm.J.Frankenheimer [2/2] (1995) &. 6672381


aujourd’hui ? Magazine.Le cœur, avec ou sanshuile d’olive ?.


18.50 Un livre, un jour.Balzac, de T. Gautier.


5.40 Héritages. 6.30 TF1 info.6.38 et 8.28, 9.08, 13.45, 20.45,2.22 Météo. 6.40 TF ! jeunesse.8.30 Téléshopping.

9.10 La Joyeuse Tribu.Série. L’anniversairede mariage &.

10.05 Faust. Série.Adieu Bruno. &.

11.15 Chicago Hope,la vie à tout prix.Série. Gaz toxique &.

12.05 Tac O Tac TV. Jeu.12.15 Le Juste Prix. Jeu.12.50 A vrai dire. Magazine.

Oiseaux : nutrition.13.00 Journal.

13.42 Bien jardiner. Fleurirle balcon pour l’automne.


14.45 Arabesque. Série.Meurtre virtuel &.

15.40 Sydney Police.Série. Vertiges &.

16.35 Sunset Beach. Série. &.17.35 Melrose Place.

Série. Parlez,c’est à vous ! &.

18.25 Exclusif. Magazine.19.05 Le Bigdil. Jeu.19.55 Clic et net. La chasse.20.00 Journal.20.40 Boom, Trafic infos.

19.00 Tracks. Magazine.No Respect : Les institutsG o e t h e e n p é r i l ;Backstage : Athfestà Athens ; Dream :M a r i a n n e Fa i t h f u l l ;Tribal : Olga et Peter« U n d e r g r o u n d » ;Vibrations : Real World,d i x a n s d é j à ; C l i p :Propellerheads,«Crash I» ; Future :Atomic Pop ; Live :Dayroom.

19.45 Météo, Arte info.20.15 Mon pays, mon amour.

Catherine Clémentet l’Anjou.Documentaire [2/4].

5.30 Les Amphis de La Cin-quième. Histoire de l’art. 6.25Allemand. 6.45 La Cinquièmerencontre... les Français. LaCheminée dans la cafetière.Jour de chômage. Courts mé-trages. 7.40 Ça tourne Brom-by. 9.35 Les Écrans du savoir.

9.35 Toque à la loupe. 9.50 Citoyens du monde. Christine Janin.10.10 Les clésde la nature.10.30 Cinq sur cinq.

10.45 Le Tour de France desmétiers. 11.05 Les Lumièresd u m u s i c - h a l l . 11. 3 5 LeMonde des animaux. Chro-

niques de l’Afrique sauvage : lefrère de Talek. 12.00 La Vie auquotidien. 12.15 Cellulo. 12.45Planète océan. Un équilibrefragile. 13.40 Le Journal de lasanté.13.55 La Cinquième rencontre...les Français. Les Authentiques :La Troupe du Phénix. 14.50 Appel d’air. L’Australie.15.45 Correspondance pourl’Europe. 16.30Alf. 17.00 Sa-lut l’instit ! 17.10 Net plus ul-tra. 17.30 100 % question.17 .54 Les Voyageurs dutemps. 17.55 Les GrandsTournants de l’Histoire. 18.20Météo. 18.30 Le Monde desanimaux. Histoire de guêpes.

22.15 Arte

Quatre petites filles

C ES quatre petitesfilles n’ont jamaisgrandi. Elles ont été

tuées par l’explosion d’unebombe, le 15 septembre1963, dans l’église baptistede Birmingham (Alabama).Elles avaient entre onze ettreize ans, elles avaientcommencé à grandir auxE t a t s - U n i s d a n s l e sannées 50. Le temps de latélévision, des voitures pourtous et des supermarchés.Mais, dans ce monde nou-veau, les fillettes – noires –n’avaient pas le droit d’alleraux toilettes avec les Blancsou de monter dans lesmêmes bus.En consacrant son premierdocumentaire à la bataillede Birmingham, qui scella lafin de la ségrégation sudisteaux Etats-Unis, Spike Lee leNew-Yorkais pénètre sur unn o u v e a u c h a m p d ebataille : le Sud. Il le faitavec délicatesse, s’attardanttendrement sur les destinsbrisés par la violence du KuKlux Klan, ne laissant pas-ser que quelques éclats decolère, par exemple en fil-mant sans pitié l’anciengouverneur ségrégation-niste de l’Alabama, GeorgeWa l l a c e , a u j o u r d ’ h u iinfirme et sénile.

Thomas Sotinel



VENDREDI

L’émission

Canal +

M 6

5.05 Christian McBride. 5.30Plus vite que la musique. 5.50et 8.05, 9.35, 10.05, 11.05 Mcomme musique. 8.00 et 9.00,10.00, 11.00, 11.55 Météo.

9.05 M6 boutique. 11.50 M6 Express.12.00 Madame est servie.

Série. Roman d’amour &.12.30 La Minute beauté.12.35 La Petite Maison

dans la prairie. [2/2].Un nouveau départ &.

13.30 Machination infernale.Téléfilm. D. Westervelt.Avec James McCaffrey(1995, 105 min) &. 9853294

15.15 Le Saint.Série. La révolution &.

16.10 M comme musique.17.30 Highlander. Série.

Opération Walkyrie &.18.25 The Sentinel. Série.

Tout recommencer &.19.20 Dharma & Greg. Série.

Le chat et la souris &.19.50 La sécurité sort...19.54 Le Six Minutes, Météo.20.10 Une nounou d’enfer.

Série. Quandune nounou rencontreune autre nounou &.

20.40 Décrochages info,Politiquement rock.

E En clair jusqu’à 9.007.00 et 7.20, 8.50, 12.25, 18.15Flash infos. 7.05 ABC News.7.25 et 13.35 Le Journal del’emploi. 7.35 Teletubbies.8.00 Dans la nature avec Sté-phane Peyron. Amérique duSud, carnet de voyage.

9.00 Metroland aFilm. Philip Saville. Drame (1997) %. 2111478

10.35 Le Journal du cinéma.10.45 La Dernière Cavale a

Film. Kiefer Sutherland.Action (1997) !. 1911107

E En clair jusqu’à 13.4512.30 Le Journal du cinéma.

12.40 Un autre journal. 13.45 Drôle de numéro

Film. Nick Castle. Comédie (1998) &. 3063584

15.20 et 5.25 Surprises.15.30 Le Journal du cinéma. 15.40 Blague à part. Série.

Emménagement [3/20] &.16.05 Le Mariage de mon

meilleur ami a a

Film. Paul J. Hogan. Comédie (1997) &. 4304861

17.45 C’est ouvert le samedi. E En clair jusqu’à 20.4518.20 Nulle part ailleurs.

Avec Arno ; Liv Ullman ;Anthony Kavannagh.

20.55

L’IMPLACABLE VÉRITÉTéléfilm. Olivier Hirschbiegel.Avec Heino Ferch, Tobias Moretti(All., 110 min) &. 9907855

A la suite d’une bavure, deux policiersfont disparaître le corps de l’un deshommes les plus recherchés du pays...

22.45

PLAYERSLES MAÎTRES DU JEUFaux ce qu’il « faux » &. 6855861Série. Avec Ice-T, Costas Mandylor.23.40 Total Security.

Série. Les dentistes préfèrentles blondes (50 min) &. 440774

0.30 Chapeau melon et bottesde cuir. Série. Un Steedde trop (1962, 60 min) &. 8347817

1.30 Le Live du vendredi. Pierpoljack aux Euroc-kéennes de Belfort en 1999 (65 min). 5344140 2.35M comme musique (60 min). 3488121 3.35 Pro-jection privée. Spécial Star Wars (25 min).1740459 4.00 Culture pub. Une pub pas commeles autres (25 min). 9991576 4.25 Fréquenstar.Dick Rivers (55 min). 7058275

21.00

187, CODE MEURTRE aFilm. Kevin Reynolds.Avec Samuel L. Jackson, Kelly Rowan(EU, 1998) %. 3121107

Un professeur de physique, blessé par un élève dont il a refusé le passageen classe supérieure, entreprendde liquider physiquement tous

22.55

LE MONDE PERDU a aFilm. Steven Spielberg.Avec Jeff Goldblum, Pete Postlethwaite.Aventures (EU, 1997) %. 8574836Sur une île, proche du Jurassic Park, desdinosaures plus nombreux et plusméchants se sont reproduits. Ils attirentla convoitise d’hommes qui veulentconstruire un parc d’attractions... 0.59 Pin-up. 1.00 South Park. Série. Tweek contreCraig %. 6515879 1.20 Seinfeld. Série. Les chaus-sures (v.o.) &. 3693071 1.45 Spin City. Série. Unmariage et un enterrement (v.o.) &. 8963072 2.10Forever a Film. Nick Willing. Conte (1998, v.o.) %.5365463 3.50 Dans la nature avec Stéphane Pey-ron. Chine : de la rivière Li au pays Dong. 4.45Histoire(s) du cinéma. Seul le cinéma. 49354595.15Oscar a Film. Edouard Molinaro (Fr., 1967).8104166 6.35La Légende de Calimity Jane. Jamaisdeux sans trois (24 min).les mauvais éléments de sa classe.

23.55 Arte

L’Aubergede la Jamaïquea a Film britannique.Alfred Hitchcock(1939, N.). AvecCharles Laughton,Maureen O’Hara (v.o.).

EN août 1938, Hitch-cock avait passé quel-ques jours à Holly-

wood pour s igner uncontrat avec David O’Selz-nick. Il était alors questiond’un film sur le naufrage du« Titanic » ! En attendant,rentré en Angleterre, Hitch-cock accepta de tourner unfilm à costumes au climats e m i - f a n t a s t i q u e , L aTaverne de la Jamaïque,d ’après un roman deDaphné Du Maurier. Audébut du XIXe siècle, MarieYellan, jeune Irlandaiseorpheline, vient vivre enCornouailles chez sa tantePatience, femme d’unaubergiste installé dans unlieu désert et, semble-t-il,maudit. Elle découvre peu àpeu que l’auberge de laJamaïque est un repaire decontrebandiers et de nau-frageurs. Mais qui est levéritable chef de la bande ?Hitchcock avait toujours eul’habitude de modifier pourl ’écran l ’ in t r igue desromans qu’il adaptait. Deplus, Charles Laughton,producteur avec Eric Pom-mer, fit largement étofferson rôle du juge de paixPengallan (qui n’existe pasdans le livre). En dépit detout cela, L’Auberge de laJamaïque est une œuvrepassionnante, un surpre-nant mélange de suspense,de violence et d’érotismedont les images rappellentles gravures de GustaveDoré. La quasi débutanteMaureen O’Hara y gagna lacélébrité. Et, lorsque Hitch-cock arriva à Hollywood,Selznick, qui avait renoncéau Titanic, lui fit réaliserune adaptation, très fidèlecelle-là, de Rebecca deDaphné Du Maurier.

Jacques Siclier

Le film10S E P T E M B R E

20.45 Arte

Un privépas ordinairePEPE CARVALHO. Six aventuresdu détective « mélancolique etnihiliste actif », créé parManuel Vázquez Montalbán

PEPE CARVALHO reste une énigme.Ce qui n’est pas le moindre desparadoxes pour un « privé »,

aujourd’hui connu dans le monde entier àtravers son créateur Manuel VázquezMontalbán. Auteur prolifique, l’écrivainlui donna vie en 1972 dans J’ai tué Ken-nedy et depuis, assez régulièrement, PepeCarvalho accompagne toute la générationpost-soixante-huitarde européenne en latrimballant à travers cette « époque detransition » qui ne tient plus lieu de pro-gramme.

« Mélancolique et nihiliste actif », PepeCarvalho est devenu au fil du temps lecomplément idéal de Montalbán qui,après quelques années passées dans lesgeôles de Franco, se définit désormais lui-même comme un « communiste hédonisteet sentimental ». Pourtant, face aux cruelsdéchirements de l’Histoire et aux certi-tudes qui s’écroulent, Carvalho-Montal-

bán reste difficile à situer sur le pied àcoulisse du matérialisme dialectique.

Homme au vrai passé politique, issud’une Barcelone combattante et libertaire,Pepe Carvalho est-il encore vraiment cet« ex-flic, ex-marxiste mais véritable gour-met », comme le présente Montalbán ?Adaptées assez fidèlement sous la surveil-lance de l’auteur, les six aventures de PepeCarvalho diffusées par Arte n’apportentpas de réponse. Cette nouvelle collection,fruit d’une coproduction franco-italo-espa-gnole, réalisée par six cinéastes européensaux talents divers, a une étrange manièrede gommer l’Histoire. Bien que JuanjoPuigcorbé, barcelonais et vedette en sonpays, incarne un Pepe Carvalho impeccabledans sa nonchalance élégante et sa dis-tance, il désarçonne le lecteur fidèle en affi-chant sa quarantaine. Un âge qui ne lui per-met pas de revendiquer sa militanceantifranquiste d’après-guerre et lui enlève

l’épaisseur du personnage conçu par Mon-talbán.

« Le choix de rajeunir et de moderniser le hérosa été fait en accord avec Montalbán », expliquePierre Chevalier, responsable des fictionssur la Sept. « Ce Pepe-là a été étudiant dansles années 70, qui représentaient l’étape ter-minale de la dictature, confirme Montalbán.Mais j’ai exigé que le rôle de la mémoire soitrespecté, qu’il y ait cette réunification de lamémoire personnelle et historique. Sans cela,le personnage de Pepe n’existe pas, il estnul. »

Quoi qu’il en soit, cette série de qualitédémontre qu’il est possible de créer des « hérosrécurrents » sans flirter avec le poujadismeambiant. Et comment résister à Jean Benguigui,dans le rôle de Biscuter, passant son temps à cui-siner pour son maître, qui ne termine jamais sesplats ? L’histoire prend alors sa véritable saveur.

Daniel Psenny

JuanjoPuigcorbé(PepeCarvalho)et JeanBenguigui(Biscuter)



VENDREDI

Le câble et le satellite10S E P T E M B R E

SYMBOLES



manquera a a



parentalsouhaitable







Planète C-S

7.05 La Légende napoléonienne.[2/2]. 8.00 Vietnam, 10 000 jours deguerre. La puissance militaire amé-ricaine. 8.50 Dieu, poste restante, àJérusalem. 9.40 Sport extrême. Ski,un coup de jeune. 10.10 LesChevaliers. Robert Guiscard,terreur du monde. 11.05 Jan Palach,mourir pour la liberté. 12.00 Le Pa-ris des faucons. 12.35 Le Fracas desailes. [1/13] La Deuxième Guerremondiale vue du ciel : Le bluff. 13.25Lonely Planet. Moyen-Orient :Syrie, Jordanie et Liban. 14.10L’Afrique accusée. 15.05 GuillaumeAretos. 15.35 Base-Ball. [10/18].16.35 Le Partage des eaux. 17.30 LesDessous du show-biz. [6/6] Invitéschics pour animateurs chocs. 18.20Cinq colonnes à la une. 19.10 PrimoLevi. Et mon tout est un homme.

20.30 Les Déserteursdu Reich. [1/2]. 20094584

21.50 L’Ile aux plongeusesnues. 5073861

22.15 Le Triangledes Bermudes. 68385497

23.10 Les Plus Beaux Jardins dumonde. [10/12] L’heure de la méca-n i s a t i o n . 2 3 . 3 5 L ’ I s l a m e nquestions. [1/3] L’ex-URSS(55 min).

Odyssée C-T

10.35 Les Cerfs de Hollande. 11.25Global Family. Les Esprits de l’île dela Princesse. 11.55 Il était une fois leroyaume d’Angleterre. Harwich etColchester. 12.20 Cézanne. 13.15Eau douce, eau vive. Bienvenue àbord. Sauver la vallée de l’Aisne.13.45 Le Tour de France desmétiers. Viticulteur en Sancerrois.Fabricant de cornemuses. 14.15L’Europe des pèlerinages. Amster-dam. 14.45 Les Derniers Naviga-teurs. 15.35 Assassinés, derniersjours de Robert Kennedy et LutherKing. 16.30 Terre François Joseph.Au cœur de l’Arctique mystérieux.17.20 Salut l’instit ! Peintres. 17.35Les Grands Compositeurs. JohannSebastian Bach. 18.05 Juan-ManuelFangio. 19.00 Les Mystères ducosmos. Une étoile est née. 19.10Carnets de vol. Le rêve d’Icare.20.00 Jean Derval, 50 ans de céra-mique d’art. 20.25 Opération sur-vie. L’Ecosse entre terre et mer.

21.00 Qiuci. [1/4] Un royaumebouddhique sur la routede la soie. 500776229

21.50 Objectif nature.Contrées sauvages du RioTortuguero. 500620671

22.35 Atlantic Salmon. The LastKingdom. 23.30 Un chapiteau enpiste. 0.20 Au cœur des tribus(50 min).

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (RTBF).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Blanche.

Feuilleton [6/11]. Avec Pascale Bussières, Roy Dupuis. &. 42030749

22.00 Journal TV 5.22.15 Ça se discute.

Que faire quand on n’aimepas l’école ? 91887687

0.00 Journal (TSR).0.30 Soir 3 (France 3).1.05 Jeux sans frontières.

Divertissement (115 min). 64792275

RTL 9 C-T

19.50 La Vie de famille. Série.Le monde selon Urkel &. 4494132

20.15 Le Célibataire. Série. Johnny Hollywood &. 3272923

20.40 La Cicatrice de la honte.Téléfilm. John Gray. Avec Cheryl Pollack, Kirk Baltz(1990) &. 1961749

22.20 Ciné express.22.30 Salons de massage

Film. Eberhard Schroeder.Avec Elisabeth Volkmann,Félix Franchy. Erotique (1972)!. 40102215

23.55 Un cas pour deux. Série.On ne vit qu’une fois(60 min) &. 3949584

Paris Première C-S

20.00 Une année de défilés.Dior : prêt-à-porter femme automne-hiver1999 - 2000. 1525107

21.00 Le Cirque baroque.Spectacle.Ningen. 8219652

22.00 Eric Le Roch. Spectacle. Des mots pour le dire. 8215836

23.00 Le Chevalier à la rose. Opéra de Strauss. Par l’Orchestre de l’OpéraMassimo de Palerme, dir.John Neschling. Mise enscène de Pier Luigi Pizzi.Solistes : Elisabeth Mayer,Ildiko Komlosi (205 min). 12769213

Monte-Carlo TMC C-S

20.25 La Panthère rose.20.35 Pendant la pub.

Invité : Jamel Debbouze. 94070045

20.55 Au nom de la race.Téléfilm. Joseph Sargent. Avec Lee Remick, Patrick McGoohan (1986) &. 9426768

22.25 Pour l’amour du risque.Série. L’or de la musculation &. 63755774

23.10 Météo.23.15 A la redécouverte

du monde.Bornéo, la forêt sans terre.[2/2]. 67281478

0.05 La Semaine sur Jimmy.Magazine (10 min).

Téva C-T

20.00 Une fille à scandales.Série. We Almost Had Paris (v.o.) &. 500004872

20.30 Voyages gourmets. Destination : la Catalogne. 500072774

20.55 L’Album de famille. Téléfilm [2/2]. Jack Bender.Avec Jaclyn Smith, Michael Ontkean(1994) &. 502184233

22.30 Le Vent de la colère.Téléfilm. Fielder Cook. Avec Tracy Pollan, Akosua Busia (1986, 90 min) &. 500096359

Festival C-T

20.00 Affaire classée.Court métrage. LucGallissaires. Avec MarionCotillard, (1997) &. 26712687

20.30 Chasseurs d’écume.Téléfilm [2/3]. Denys Granier-Deferre. Avec Jacques Perrin, (1999) &. 49757855

22.10 Un printemps de chien.Téléfilm. Alain Tasma. Avec Stéphane Audran, (1996) &. 97027942

23.45 Gorille mon ami.Court métrage.Emmanuel Malherbe.Avec Marie Trintignant, (1996) & (15 min).

Voyage C-S


21.40 Globe-notes, les musiquesdu monde. Mali.

21.45 Sur la route. Les Chauves-souris. 500280590

22.15 Chez Marcel. L’appel de l’Atlantique. Invité :Philippe Plisson. 502080381

23.15 Travelers. Visite de NewYork, aux Etats-Unis(45 min). 500602107

13ème RUE C-S

19.55 Deux flics à Miami.Série. La source de vie &. 529460478

20.45 Earth 2. Série. La morganite [1/2] &. 504956749

21.30 Au-delà du réel. Série. Le robot &. 506982590

22.25 Banacek. Série. Projet Phénix &. 541570671

23.35 Kindred, le clan des maudits. Retouraux racines &. 576503229

0.20 Dossiers brûlants. Série.Le loup-garou& (55 min). 592876576

Série Club C-T

20.00 Happy Days.Série. Coupable ou non coupable &. 807861

20.25 Rintintin junior. Série. Tout ce qui brille &. 616381

20.50 Stargate SG-1. Série. Les désignés &. 317294

21.35 Au-delà du réel, l’aventure continue.Série. Un sénateur venu d’ailleurs &. 7333584


22.30 Poltergeist. Série.Extinction des feux &. 291687

23.10 La Quatrièmedimension. Série. La ville déserte &. 4163107Pour les anges &. 5800213

0.05 L’Homme à la valise.Série. The Revolutionaries &. 6488633

0.55 Hôtel de police. Série.Le gentil monsieur& (50 min). 6117072

Canal Jimmy C-S

20.00 Batman. Série. L’inévitablejoker &. 56414294

20.30 Petits gadgetset grandes inventions.Documentaire [1/60].

20.35 Max la Menace.Série. Espion dans la piscine &. 94080590

21.05 T’as pas une idée ?Claude Rich. 93032132

22.10 One Irish Rover, Van Morrisson.Documentaire. 12245381

23.40 Jerry Lee Lewis& Friends.Concert (60 min). 26658749

Canal J C-S

18.00 Spirou et Fantasio.L’île aux pirates. 6212381

18.25 Godzilla. Un monstrede rêve. 66065126

18.50 Faut que ça saute !19.05 Sabrina. Série. &. 148704519.30 Sister Sister.

Série. La guerredu bouton &. 5872300


Disney Channel C-S

19.50 Rendez-voussur la Lune.Téléfilm. Philip Spink.Avec Cody Serpa, Mike McDonald (1995) &. 2196403

21.20 Fantastic Studio. Série.Hugo et le fromage hanté, lagrande aventure du rag &. Le jour où je devins agent secret &.


Série (15 min). &.

Télétoon C-T

18.10 L’Invincible Ironman.Les mains du mandarin [2/2]. 514487229

18.35 Retour vers le futur. L’arbre à billets. 550691855

19.00 Sky Dancers,danseuses étoiles.Un amour indestructible. 503909010

19.25 Les Incorruptiblesd’Elliot Mouse. Chacago, la ville sans foi ni loi. 506792132

19.50 Billy the Cat.Chat d’égouts. 506563229

20.20 Les Histoires farfeluesde Félix le Chat. Le musée du rock’n’roll :le voyage désenchanté. 533176316

20.40 La Panthère rose. Chasse au chat.

20.45 L’Inspecteur. Bomb voyage.

20.50 La Panthère rose.La campagne rose (5 min).

Mezzo C-T

20.45 Napoli. Ballet. Chorégraphie deBournonville. Par le RoyalDanish ballet. Avec LindaHindberg (Teresina), ArneVillumsen (Gennaro), MonaJensen (Veronica), TommyFrishoi. Par le Royal DanishOrchestra, dir. Peter ErnstLassen. Mise en scène deKirsten Ralov. Musiques deE. Helsted, Niels W. Gade,H.S. Paulli, H.C. Lumbye,Rossini. 45254942

22.15 Concerto pour piano et orchestre en solmajeur, de Ravel. AvecMartha Argerich, piano.Par l’Orchestre nationalde France, dir. Charles Dutoit. 48840229

22.45 Karajan dirige. Beethoven. La Symphonie 1, 7962674923.10 La Symphonie 2.

6518077423.45 La Symphonie 3(60 min). 57295213

Muzzik C-S

19.30 Las Bacantes.Spectacle. 500066229

21.00 Metheny Group.More Travels. 503426126

22.15 Martial Solal. Documentaire. 506252294

23.15 Hans Grafdirige Mozart.Avec Maria Tipo,piano (45 min) 504341107

Histoire C-T

19.45 Mémoires de France.Mémoires de Picardie.Documentaire[1/12]. 505103861

20.15 N.U. Documentaire. 505017010

20.45 Civilisations. Les Pyramidesdu Pérou. 501525010

21.45 Roumanie 1944-1999,goulag au pays frère. Documentaire. 502715949

22.45 Gaston Phébus.Feuilleton. Avec Jean-Claude Drouot[5/6]. &. 53157647823.40 [6/6]. & (55 min). 503055584


20.45 Les Mystères de la Bible. Les anges de la Bible. 576030942


22.25 Les Défis de l’absurde. Les animaux.

22.30 Biographie.Josip Broz Tito. 505578381

22.55 Les Mystères de l’Histoire. Timewatch.Les Juifs du roid’Angleterre. 590793565

23.45 Guerres en temps de paix.Iran - Irak(45 min). 556751229

Forum Planète C-S

20.00 Jérusalem, ville sainte écartelée.Débat. Invités : André Chouraqui,Danièle Bidart, FrédéricEncel, Michel Gurfinkel,Fayçal Husseini, Alain Pierret. 506042300

21.00 Bermudes, mystèreou phénomènenaturel ? Débat.Invités : Yves Cohen, VanessaGuillemot, Hervé Laurent,Michel Meurger, Jean-PierreThomas, Thierry Tremine. 502882958

22.00 Excision, un différend culturel ? Débat. Invités : Khadi Diallo, MichelErlich, Isabelle Gillette,Mammadou Sawadogo,Linda Weil-Curiel. 502708942

23.00 Primo Levi ou la tragédie d’un optimiste. Débat. Invités : Myriam Anissimov,Yves Buin, CatherineLepront, Jean Samuel,Annette Wierviorka,Jean-Claude Zylberstein(60 min). 502799294

Eurosport C-S-T

20.00 Moteurs en France. Magazine. 251300

20.30 Tennis.Internationaux des Etats-Unis. US Open.Demi-finales dames.En direct. 41767010

0.30 Football. Magazine(120 min). 2771091

Pathé Sport C-S-A

20.00 Handball. 50074556521.30 Superbouts. 50026249722.15 Journal de la NCAA. 22.30 Football.

Championnat du Chili. 11e journée. Huachipato -Colo Colo. 503708316

0.15 Cybersport.0.30 720 (15 min).

Dans « Roumanie 1944-1999, goulagau pays frère », à 21.45 sur Histoire,Joanna David raconte commentelle a été déportée en Sibérie de 1944 à 1949,parce qu’elle portait un nom allemand



VENDREDI 10S E P T E M B R E

La radio


RTBF 119.30 Journal. 20.00 et 0.55 A boutportant. 20.25 Le Moment de vérité.21.30 Mon père, ce héros a Film.G é r a r d L a u z i e r. Av e c G é r a r dDepardieu, Marie Gillain. Comédie(1991) &. 23.15 Sud. Documentaire(1998) &. 0.30 Journal.

TSR20.05 Dossiers justice. Série. L’affaireRevelle : l’assassin est dans la maison.20.50 Séparation dangereuse. Téléfilm.Manuel Siebenmann. Avec SusanneLothar. &. 22.30 Pacte mortel. Téléfilm.Jeno Hodi. Avec Michael Paré. &. 0.10et 0.35 Pacific Beach. Série. &. 1.00Soir Dernière.

Canal + vert C-S20.45 Surprises. 21.00 Loved a Film.Erin Dignam. Avec William Hurt,Robin Wright Penn. Drame (1998) %.22.40 Football. Championnat deFrance de D1. Paris SG - Bordeaux(130 min).

Encyclopedia C-S-A20.30 Désert vivant. La force du feu.20.55 Histoires d’Irlande. [6/6]. 21.25 Ala recherche d’Eugène Ysaye. 22.20Jacques Risbourg, l’imaginaire naïf.22.35 Longitude, latitude. Voile etolympisme. 23.05 Explorer. 0.00 et0.15 Les Grandes Dates de la science etde la technique. James Watson etFrancis Crick : la molécule génétique.0.35 L’Odyssée de l’esprit (55 min).

Comédie C-S20.00 News Radio. Série. Meet MaxLouis &. 20.30 et 1.00 Dingue de toi.Série. La belle-famille &. 21.00 LesTalons devant. Spectacle. 23.00 LaGrosse Emission II, le retour (60 min).

MCM C-S19.30 et 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal de lamusique. 21.00 VJ 90’s. 21.30 100%Club. 22.00 Rock Legends. 22.30 MCMSess ion . 2 3 . 0 0 Dance Att i tude(90 min).

MTV C-S-T20.00 Video Music Awards Ceremony1999. 23.00 Greatest Moments in VideoMusic Award History. 0.00 Party Zone(120 min).

Régions C-T19.32 et 23.26 Vent Sud. Montpellier -Spécial jeunes. 19.56 et 23.54 Le Clubdes visionautes. Raymond Batut,R o q u e f o r t . 2 0 . 0 2 L e J o u r n a lgourmand. Les pâtes. Invité : CharlouReynal. 20.30 et 22.00, 0.00 Le Journaldes journaux. 20.49 et 0.19 Le Journalde l’outremer. 21.00 Sinhes. 21.26 LesLettres de mon village. L’eau. 21.35 LaRoute du lapin. Dole. 22.15 Collections99. 22.30 7 en France. Midi-Pyrénées.0.31 La Vie tout simplement. Lespompiers (29 min).

RFO Sat S-T19.30 et 0.00 JT Guyane. 19.45 et 0.15JT Martinique. 19.55 Pawol a ti moun.20.00 Zenga. Le vaudou au Bénin.21.00 Top course. 21.10 Culture sud.21.15 Clips. 21.30 Kat Chemen. Lasorcellerie. 22.30 Viré Gadé. Maisonscréoles. 23.30 JT Réunion. 23.45 JTGuadeloupe (15 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures/24. 9.10 et11.10, 14.10, 17.10 Imbert-Julliard. 10.10et 12.10, 15.10 Le Club de l’économie.13.10 et 16.10, 20.10 Le Talk Show.18.00 et 21.00 Le Grand Journal. 19.10et 0.10 Le Rendez-Vous. 22.40 LeJournal de l’économie.


CNN C-SInformations 24 heures/24. 20.30World Business Today Live. 21.30 Q &A Live. 22.30 Insight Live. 23.30 WorldSport Live (30 min).

Action

A LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a14.35 Ciné Cinéma 3 504475381Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas(Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américainese trouve mêléeà une chasse au trésor.L’AS DES AS a a11.05 Cinétoile 506261039 Gérard Oury.Avec Jean-Paul Belmondo (Fr. - All., 1982, 100 min) &.Dans l’Allemagne hitlérienne,un entraîneur de boxe et unejournaliste tentent de sauver unjeune juif des griffes des nazis.L’ESCLAVE LIBRE a a10.10 Ciné Cinéma 2 504750132 Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementés d’unriche planteur et d’une belleet fière esclave.

Comédies

L’IMPOSSIBLEMONSIEUR BÉBÉ a a a0.50 Ciné Classics 79013275

Howard Hawks. Avec Cary Grant (EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vied’un paléontologue étourdi.LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a14.50 Ciné Classics 37659942 Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich (Fr., N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre...

NE NOUS FÂCHONS PAS a21.20 Cinétoile 509701497 Georges Lautner.Avec Lino Ventura(France, 1965, 96 min) &.Un ancien truand persécuté par une bande de gangsters finitpar abandonner ses principesde non-violence et retrouve ses vieux réflexes.


DÉLIVRANCE a a12.25 Ciné Cinéma 3 505641861John Boorman. Avec Jon Voight (Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud,une expédition en canoëtourne au cauchemar.DESCENTEAUX ENFERS a a16.30 Ciné Cinéma 1 824774922.45 Ciné Cinéma 2 500926107 Francis Girod. Avec Claude Brasseur(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroutese retrouve à l’occasiond’un drame.GO NOW a a9.45 Ciné Cinéma 1 97156300

Michael Winterbottom.Avec Robert Carlyle (GB, 1996, 86 min) %.Un ouvrier plâtrier est atteint de sclérose en plaques. Sa compagne l’aide à surmonter l’épreuve.INDOCHINE a a11.30 Cinéstar 1 512167565 Régis Wargnier.Avec Catherine Deneuve (France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans lesannées 30, sur fond de combatssanglants, une mère et sa filleadoptive se déchirent.JE SAISOÙ JE VAIS a a20.30 Ciné Classics 1662010 Michael Powellet Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller (GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, un vieuxmillionnaire, une jeune fille estbouleversée par sa rencontreavec un hobereau écossais.LA CASSETTE a a11.10 Ciné Cinéma 1 27099768 Manoel De Oliveira. Avec Luis Miguel Cintra(Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économies d’un vieillard aveugledétruit une famille.

LA GLOIRE DE MON PÈRE a a1.05 Cinéstar 2 506187459

Yves Robert.Avec Philippe Caubère(France, 1990, 105 min) &.Le petit Marcel Pagnol granditentre ses parents et ses frère et sœur, s’éveille au cœur d’unparadis, la maison de vacancesdans la montagne.LE JEUNEWERTHER a a2.40 Ciné Cinéma 3 505118481

Jacques Doillon. Avec Ismaël Jolé-Ménébhi(France, 1993, 95 min) &.Un adolescent s’est suicidé. Sousl’impulsion de son meilleur ami,un groupe d’élèves tentent d’expliquer le geste fatal, qu’ils attribuentà un mystérieux amour.LES ANGESAUX FIGURES SALES a a17.15 Ciné Classics 13829584 Michael Curtiz. Avec James Cagney,Humphrey Bogart(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.

PORTRAIT DE FEMME a a14.30 Cinéstar 2 540449836 Jane Campion.Avec Nicole Kidman(GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américaine visitel’Europe et fait l’apprentissagede la complexité des sentiments.SNAKE EYES a a16.20 Ciné Cinéma 2 500420768 Abel Ferrara. Avec Harvey Keitel(Etats-Unis, 1993, 105 min) ?.Un cinéaste et un acteurextrémistes mettent leur coupleet leur vie en péril.TIREZ SUR LE PIANISTE a a a2.20 Cinétoile 506689492

François Truffaut.Avec Charles Aznavour (France, N., 1960, 78 min) &.Un pianiste, mêlé à une sombreaffaire, perd la femmequ’il commençait à aimer.UNE NOUVELLE VIE a a3.15 Cinéstar 1 504681985

Olivier Assayas. Avec Sophie Aubry(France, 1993, 125 min) &.Désemparée par la mort de sa mère, une jeune fille tente de conquérir son pèreet sa nouvelle famille.

Musicaux

FOLIES BERGÈRE a23.25 Ciné Classics 95845519 Roy Del Ruth. Avec Maurice Chevalier(EU, N., 1935, 85 min) &.Une inversion d’identité entre un artiste de cabaret etun homme d’affaires créede nombreux quiproquos.LE DANSEURDU DESSUS a a19.30 Cinétoile 504197590 Mark Sandrich.Avec Fred Astaire,Ginger Rogers(EU, N., 1935, 85 min) &.Un danseur de claquettess’éprend de sa belle voisine.

Policiers

BAD LIEUTENANT a a0.25 Ciné Cinéma 1 86597546

Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel(Etats-Unis, 1992, 95 min) !.Un lieutenant de police explore les voies du malavant d’en mourir.DERNIÈRES HEURESÀ DENVER a a0.10 Cinéstar 1 505247184

Gary Fleder.Avec Andy Garcia(Etats-Unis, 1995, 111 min) !.Un gangster rangé accepte unedernière mission qui tourne malmais lui permet de rencontrer la femme de sa vie.RAZZIASUR LA CHNOUF a a14.15 Cinétoile 506428519 Henri Decoin. Avec Jean Gabin(France, N., 1954, 105 min) &.Un policier infiltre un réseauparisien de trafic de drogue.SEVEN a a a0.30 Cinéfaz 571551527

David Fincher. Avec Brad Pitt(Etats-Unis, 1995, 130 min) ?.Un psychopathe s’inspiredes sept péchés capitaux pour commettre ses crimes.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

Jon Voight dans « Délivrance », de John Boorman, à 12.25 surCiné Cinéma 3

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.00 ; 22.00.

7 .05 Première éd i t ion . 8.03, LaChronique. Invité : Pierre Jolivet, pour sonfilm Ma petite entreprise. 8.30 Intimeconviction. 8.40 Revue de presse. 8.45Expresso. 8.50 Marque-pages. 9.05 In-ternational. Trans Europe Express. A ladécouverte des cultures européennes.Invité : Thomas Gaehtgens, professeurd’histoire de l’art à Berlin et directeur duCentre allemand d’art et d’archéologie deParis. 10.20 Sonographies.

10.30 Les Chemins de la musique.Les animaux telsqu’en musique. [5/5].



11.30 et 21.30 Multidiffusion.12.00 Jeux.12.10 Expresso.12.45 La Suite dans les idées.13.30 Les Décraqués.13.40 Expresso, Sonographies. 14.00 Enétrange pays. La naissance du tourisme.Invités : Catherine Bertho Lavenir,médiologue ; Paul Lidsky, historien. 15.00Carnet nomade. De Trieste à Ljubljana ;Havana Song ; Le voyage fugitif ; Lecarnet de photos de Klavdij. 17.25 Poésiesur parole. 17.30 A voix nue. JacquesRossi. 18.00 Pot-au-feu. Fête de l’Huma :Que reste-t-il de l’URSS ? 19.30 Appeld’air.

20.30 Black & Blue.21.20 Expresso,

Poésie sur parole.

22.10 Carnets de notes.Courant alternatif.Autour du disque controverséde Programed, de Carl Craig,compositeur de musique Techno.Invité : Jean-Philippe Renoult.

22.30 Gouhahanouka.Par A. Veinstein, A. Laporte,S. Andreu.

0.00 Expresso. 0.05 Du jour aulendemain. Leslie Kaplan (Le Psychana-lyste). 0.35 La Culture c’est vous. 1.00 LesNuits de France-Culture (Rediff.). Nuitsmagnétiques : Terres en transes ; 1.58Ciné Club : Un certain regard sur lemonde, le cinéma ethnologique ; 3.25Cultures d’Islam : Les chrétiens d’Allah ;3.55 Lieux de mémoire : Le code civil, unedestinée exceptionnelle.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.00 ; 19.00.

7.06 Tous les matins du monde. 8.30 Re-vue de presse. 9.05 Si j’ose dire.Séquence Alla breve. 10.30 Papier àmusique. Invité : Rémy Louis. RichardStrauss. Retour au classicisme. 12.05 Pos-tlude.

12.30 Déjeuner-concert.Salle Gabriel, au Carroussel duLouvre, Claire Désert, FrankBraley, Emmanuel Strosser etAlexandre Tharaud, pianos : LaFlûte enchantée (ouverture), deMozart ; Figure de résonances, deDutilleux ; Nocturnes : Fêtes,de Debussy ; Sonate, de Smetana. Œuvres de Chabrier, Lutoslawski,Mayer.

14.00 Au fur et à mesure.Carnaval de Vienne,de R. Schumann.

15.30 Festival d’été euroradio.

A Santander, en Espagne, parl’Orchestre national de France, dir.Pinchas Steinberg : La Damnationde Faust (suites), de Berlioz ;Concerto pour piano et orchestreno 2, de Rachmaninov, Yung WookYoo, piano ; Les Tableaux d’uneexposition (orchestration deMaurice Ravel), de Moussorgski.

17.00 Au rythme du siècle. 18.00 Le jazzest un roman. 19.08 A côté de la plaque.Séquence Alla breve.

20.00 Prélude.20.30 Concert. Donné en direct du

Royal Albert Hall, à Londres, par leChœur et l’Orchestresymphonique de Londres, dir.Colin Davis, Janice Watson,soprano, Petra Lang,mezzo-soprano, Robert DeanSmith, ténor, Marcus Jupither,basse : Œuvres de Mozart,Beethoven.

22.30 Alla breve. 22.40 Jazz Club. En direct du Petit

Opportun, à Paris. Alex Tassel,trompette et bugle, GuillaumeNaturel, saxophone, FrankAvitabile, piano, Gildas Scouarnec,contrebasse et Tony Rabeson,batterie.

1.00 Les Nuits.

Radio Classique


14.00 Les Après-midi.Pamela Frank, violon.

16.30 Grand répertoire. Œuvres de

Rimski-Korsakov, Rachmaninov, Glière,

Stravinsky, Respighi, Verdi, Rossini. 18.30Le Magazine. 20.15 Les Soirées. Concertopour violon no 1, de Mozart, par TheAcademy of St. Martin-in-the-Fields, dir.Neville Marriner, Anne-Sophie Mutter,violon.

20.40 Frédéric Chopinet Franz Liszt.Polonaise brillante de Weber, deLiszt, par l’Orchestre symphoniquede Budapest, dir. K.A.Rickenbacher, L. Howard, piano ;Souvenir de Paganini, de Chopin,N. Magaloff, piano ; Les Capulets etMontaigus : Se Romeo t’uccise unfiglio, de Bellini, par l’Orchestre dela Radio de Munich, dir. F. Haider,V. Kasarova, mezzo-soprano.Œuvres de Chopin, Berlioz, J.S.Bach, Liszt, Chopin, Liszt.

22.40 Opéra. Hommage à Karajan.Hänsel und Gretel, opéra de Humperdinck,par le Chœur d’enfants de LoughtonSchool et Philharmonia. 1.00 Les Nuits.

Radio France Cherbourg

9.00 La Foire de LessayRFC a installé ses studios surl’une des plus grandes manifes-tations rurales de France.Créée il y a quelques siècles, laFoire de Lessay, dans laManche, regroupe des milliersde participants sur près de 25hectares : animaux, machinesagricoles, voitures d’occasion,rôtisseurs, musiciens, bateleurset bonimenteurs en tout genre.

a FM Lessay 99.9.



20.45

L’AVENTURE HUMAINELe Concorde.Documentaire. Peter Bardehle(1999, 60 min). 9289898L’histoire du premier avion commercialsupersonique qui relia l’Europeet l’Amérique.21.45 Metropolis. Marilyne Desbiolles ;

Endre Rozsda ; Carnets du Maroc :Ahmed Essyad ; Federico Zeri(60 min). 9273850

SAMEDI

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

11S E P T E M B R E

Le film

20.55

TAPIS ROUGEPrésenté par Michel Drucker.Invités : Johnny Hallyday, Tina Arena,Larusso, Lââm, David Hallyday, MylèneFarmer, Francis Cabrel, Dany Brillant,Moos, Bruno Pelletier, Enrique Iglesias,Emile & Images, Guy Bedos, etc. 9184985

23.20

TOUT LE MONDEEN PARLEPrésenté par Thierry Ardissonet Linda Hardy. 8123121

Un magazine qui conserve son conceptdu dîner en ville en y ajoutant desvariétés et de nouvelles rubriques...1.10 Journal de la nuit. 1.30 Tatort. Série.

La Marque de Caïn &. 6434473

Deux ouvriers sont assassinés pard’anciens membres de la Stasi...

3.00 Bouillon de culture. Jean d’Ormesson (LeRapport Gabriel). 4424909 4.10 L’Oiseau rare. Do-cumentaire. 8071541 4.35 Pyramide. Jeu. 23196765.05 Le Privé. Contrat pour un meurtre &.3083560

20.55

CHAUFFEUR DE MAÎTRETéléfilm. A. Nahum. Avec Victor Lanoux,Adrien De Van (Fr., 1996) &. 4804409

Un entrepreneur autodidacte, fort engueule et magouilleur, s’est fait retirerson permis de conduire et engage unjeune homme en rupture familiale,pour conduire sa BMW rutilante.

22.30

RENDEZ-VOUSAVEC LE CRIMEL’affaire Turquin.Documentaire. Pierre Fauqueet Paul Lefevre (1997) 7625623.30 Météo, Soir 3. 23.55 Un siècle d’écrivains.

Alexandre Soljénitsyne.Documentaire. Michel Parfenovet François Wolff. 643985

0.45 Plumes et paillettes.Magazine. 7644367

1.10 Nocturnales. Magazine.Chaliapine l’enchanteur(35 min) 30055541

22.45

HAÏFATéléfilm. Rachid Masharawi.Avec Mohammed Bakri, Ahmad AbuSal’oum (1996, v.o., 75 min) &. 420121

La vie quotidienne dans un camp deréfugiés palestiniens à l’époque de lasignature des accords de Washington.

0.00 Music Planet.Crossroads, du jazz à l’ethno-pop.Documentaire. Thorsten Schütte.1. From blues to bossa.Avec Louis Armstrong, BillieHoliday, Dianne Reeves... 947442. From highlife to musette.Avec Manu Dibango, Noa, RabihAbou-Khalil, Paco de Lucia... 8319034

2.00 Les Mercredis de l’Histoire. Nu et libre :Histoire du naturisme (60 min). 1003831

5.05 Le Privé. 6.10 Anime tonweek-end. 7.00 Thé ou café.Invitée : Michèle Laroque. 7.50Anime plus. 8.45 La Planète deDonkey Kong. Cat’s Eyes ;Ulysse 31 ; La Fille de l’équipe ;Hercules contre Arès ; S club 7 ;Clueless.11.30 Les Z’amours. Jeu.12.05 et 18.40 1 000 enfants

vers l’an 2000.12.10 Pyramide. Jeu.12.40 Point route.12.50 et 1.10 Météo.13.00 Journal, Météo.13.15 L’Hebdo du médiateur. 13.45 Consomag.

13.50 Savoir plus santé.To u s d i a b é t i q u e s ?Invitée : le docteur HélèneHanaire.

14.45 Samedi sport. 14.50 Tiercé.15.10 Athlétisme. Finaledu Grand Prix IAAF.Munich 593052717.25 Cyclisme. Tourd’Espagne (7e étape) :Salamanca - Leon. 3190091

18.45 Union libre. Magazine.Invitée : MichèleLaroque. 5661985

19.55 et 20.45 Tirage du Loto.20.00 Journal, Météo.

6.00 Euronews. 6.40 Les Mini-keums. Animaniacs ; Patrouille03 ; Tom et Sheenah ; Ripley etles aventuriers de l’étrange ; Fa-mille Pirate ; Minikeum Fiction(2e partie) ; Michatmichien ; BobMorane ; Mission Pirattak.10.30 Expression directe.

Magazine. FO.10.40 L’Hebdo de RFO. 11.10 Grands gourmands.

Magazine. Lourmarin.11.42 Le 12-13 de l’info.13.00 Couleur pays.

Magazine.13.55 Ramer la vie.

Documentaire.

14.25 Keno. Jeu.14.35 Les Pieds sur l’herbe.

Magazine. La framboise ;L’école du cirque.

15.05 Destination pêche.Magazine. La Vingeanne.

15.35 Couleur pays. 5497168918.10 Expression directe.18.20 Questions pour

un champion. Jeu. 18.48 Un livre, un jour.

Illusionnisme et magie,de Stéfan Alzaris.

18.55 Le 19-20 de l’info.20.02 Météo.20.05 Magazine olympique. 20.35 Tout le sport.

19.00 Histoire parallèle.Semaine du 11.09.1949.1949 : année Goethe,Pouchkine, Chopin.Invitée : Jutta Scherrer,historienne allemande.

19.45 Météo.19.50 Arte info.20.00 Le Dessous des cartes.

Chronique géopolitique.L’Ukraine, un pivotgéopolitique ?

20.15 Black Adder.Le sceau noir.Série [6/24] (v.o.) &.

5.55 Les Années fac. 6.20 Em-barquement porte no 1 : Cam-bridge. 6.45 TF1 info. 6.55Shopping à la une. 7.45 Télé-vitrine. 8.15 Téléshopping.9.03 et 12.05, 12.52, 20.45, 2.08Météo. 9.05 TF ! jeunesse.11.40 30 millions d’amis.12.15 Le Juste Prix. Jeu.12.50 A vrai dire. Le maïs.13.00 Journal.13.25 Reportages.

Femmes de lettreset dames de cœur.

14.00 MacGyver.Série. Les perlesde Cléopâtre &.

14.55 Alerte à Malibu. Série.Le nouveau locataire &.

15.45 Flipper.Série. Une journéesans histoire &.

16.40 Dingue de toi.Série. Le biberon &.

17.15 Hercule. La mèrede tous les monstres &.

18.05 Sous le soleil. Série.Amants d’un jour. &.

19.05 Beverly Hills.S é r i e . P r e m i è r eimpression &.

19.58 Bloc mode. Magazine.20.00 Journal, Au nom

du sport, Tiercé.

6.15 Cousin Williams. Gloryand Fame. 6.30 Le temps quipasse. [4/4] L’appel du lointain.7.25 Debout les zouzous. Cail-lou. Le jardin des lutins. Petit Ba-sile. Roli Polie Olie. Timbouctou.Ketchup. Tobias Totz. Escargo-lympics. Rolie Polie Olie. 8.30L’Œil et la Main. 9.00 Histoirede mode.9.55 Les Écrans du savoir.

9.55 Au cœurdes matières.10.05 Cinq sur cinq.10.20 Faiseurs d’images.10.35 Net plus ultra.10.50 Histoire de comprendre.11.05 Tous sur orbite.

11.15 Galilée.11.30 Forum Terre. 11.45 Si-lence, ça pousse ! 12.05 La Vie au quotidien.

Les achats sur Internet ;Les appareils jetables ; Le raisin.

12.35 Combat pour la survie.13.30 100 % question. 14.00Econoclaste. 14.30 Correspon-dance pour l’Europe. L’écoledans l’Europe d’outre-mer. 15.00Le Journal de la santé. Les acci-dents domestiques.15.30 Pi égale 3,14. 16.00 Sur les chemins dumonde. Les Trésors de l’huma-nité. 16.55 Jangal. 17.25 Va savoir.18.05 Daktari.

F iodor Chaliapine(1873-1938) ne possé-dait pas cette voix de

basse profonde qu’on ima-ginait, mais une voix debaryton dont il compensaitles limites et la puissancerelative par la variété descouleurs, par un talentd’acteur et de diseur. Parmises rôles fétiches, celui deBoris Godounov occupeune place de choix et, làencore, on sera surpris dedécouvrir l ’abîme quisépare son visage au natu-rel et celui qu’il s’étaitcomposé pour incarner letsar. De même pour DonQuichotte, celui de l’opérade Massenet (1910) commecelui du film de Pabst (1933)où il interprète les chansonsde Jacques Ibert. Grâce àdes archives récemmentmises au jour mais aussi àdes témoignages et à lamémoire des sites où vécutChaliapine, Elisabeth Kap-nist réussit à évoquer, pourcette émission des « Noc-turnales », l’étonnante tra-jectoire d’un chanteur dontson ami Gorki disait que luiseul pourrait convaincreDieu, s’il existe, d’avoir pitiéde l’humanité.

Gé. C.

1.10 France 3

Chaliapinel’enchanteur

20.50

PLEIN LES YEUXMagazine présenté par Carole Rousseauet Jacques Legros. Eléphant au bord dela crise de nerfs ; Les risques du métier ;Le petit Titanic ; Prêts à tout ; Coupde foudre ; Cauchemar en plein ciel...(140 min). 35082430

23.10

HOLLYWOOD NIGHT

LIEN FATALTéléfilm. Mark L. Lester.Avec Yancy Butler, Nick Mancuso(EU, 1996, 95 min) ?. 6955343

Un architecte, en pleine ascensionsociale, marié et père d’un petit garçon,rencontre par hasard son ex-femme etn’arrive plus à s’en débarrasser.

0.45 Formule F1. Magazine.Le Grand Prix d’Italie. 1667812

1.20 Formule foot. 1.55 TF1 nuit. 2.10 Trèschasse. 3.05 Reportages. Le bonheur des dames(25 min). 8924183 3.30 Enquêtes à l’italienne. Sé-rie. &. 2756164 4.25 Musique (20 min). 3614657



SAMEDI 11S E P T E M B R E

L’émission

Canal +

M 6

E En clair jusqu’à 7.006.59 et 11.58, 1.04 Pin-up. 7.00Le Journal du golf. 7.25 LesSuperstars du catch. 8.15 et20.30 Le Journal du cinéma.8.35 Les Naufragés du Paci-fique a Film. Stewart Raffill.10.15 Le Mariage de mon

meilleur ami a a

Film. Paul J. Hogan. Comédie (1997) &. 1991343

E En clair jusqu’à 14.0512.00 Micro ciné. Le court

métrage et la choure.12.25 et 18.20 Flash infos.12.40 1 an de +. 13.30 C’est ouvert le samedi.

14.05 Rugby. Championnat Elite 1.

16.10 Basket. Barcelone -Sélection NBA. 865121

E En clair jusqu’à 20.4017.09 Entre chien et chat. &.17.10 Visions d’Escaflowne.

Série. La fille de la lunedes illusions [2/26] %.

17.35 Daria. Série &.18.00 Simpson. La dernière

invention d’Homer &.18.30 T.V. +. 436814019.35 Bienvenue en France !

Présenté par Guy Bedos etFlorence Belkacem.Avec Daniel Cohn-Bendit.

23.55 France 3

Pour tousles « zeks »« UN SIÈCLE D’ÉCRIVAINS ».Soljenitsyne dit la « passion »de son existence : témoignerpour les victimes du goulag

ON a tout intérêt à veiller tard, cesamedi, sur FR 3. Le Soljenitsynede la collection « Un siècle d’écri-

vains » de Bernard Rapp est émouvanten diable. Le visage et la voix dupatriarche des lettres russes sont un peuoubliés depuis qu’il est rentré en Russie.Et puis, ce père fouettard barbu, ortho-doxe et slavophile nous a tellement aga-cés, nous autres Occidentaux, avec samanière de nous dire que nous ne valionspas mieux au fond que ses anciens tor-tionnaires soviétiques...

Or, voilà qu’on le retrouve, bien réel,de l’enfance à la vieillesse, dans sescombats, ses erreurs, son obstination,voire sa dureté. Tout s’éclaire lorsque,dans un entretien spécialement réalisépour cette émission par Nikita Struve, ildit en termes simples la passion fonda-trice de son existence : témoigner pourles « zeks ».

Dans le wagon à bestiaux où les prison-niers sont parqués debout, sans un mor-ceau de pain, pour un voyage qui va durersix jours, ils se racontent. Certains neseront plus à l’arrivée que des cadavresrendus cassants par le gel. Soljenitsynes’est juré de redonner une voix à cesbouches mortes, de les faire revivre. Dansun geste bouleversant, il explique qu’il aété saisi là, à la nuque, par cette expé-rience, et qu’il passera sa vie à rendre jus-tice à ces hommes sacrifiés, à ces viesvolées.

On ne peut qu’être captivé par cettevoix, consciente de ses effets, conformé-ment à la tradition déclamatoire d’un paysoù les écrivains lisent volontiers leurs tex-tes en public. Jean-Louis Trintignant lui aprêté la sienne, avec un juste mélanged’assurance et d’intimisme. Il y a des trou-vailles visuelles dues à la collaboration dela réalisatrice, Françoise Wolff, et de

Michel Parfenov, spécialiste du domainerusse et directeur littéraire à Solin/Actes-Sud. Ainsi, tandis que la fumée des manus-crits brûlés au siège de la police secrèteporte une ombre noire sur Moscou, montela plainte lyrique de Soljenitsyne : « O suiedes cheminées de la Loubianka ! »...

Né en 1918 dans une famille bourgeoiseet croyante, Soljenitsyne étudie les mathé-matiques et la physique. Renonçant à lafoi de son enfance – surtout celle de samère –, il est, à l’âge de dix-sept ans, unmarxiste-léniniste convaincu, matérialisteet athée. Officier de l’Armée rouge, sûr deses prérogatives, il écrit du front à sonmeilleur ami. Pour lui, Staline est un piètrestratège car pas assez léniniste... Le cour-rier est intercepté. Soljenitsyne fera huitans de camp. Il retrouvera Dieu. Et sur-tout, il deviendra écrivain.

Dominique Dhombres

5.20 Sports événement. 5.40M comme musique. 6.45 M6Kid. 8.50 Samedi boutique.

9.10 M6 boutique.10.25 Hit machine.

Invités : Stephan Eicher,Moos, La Clinique.

11.45 Fan de. Larusso ;Will Smith ; SandyValentino ; Organiz.

12.20 Madame est servie.Série. Quand on rêve &.

12.55 Code Quantum. Série.Le roi du direct &.

13.50 V. Série &.14.40 et 19.40 Motocyclisme.

Bol d’Or 1999.

15.10 Les Mystères de l’Ouest.La nuit du poison. &.

16.10 Mission impossible,20 ans après. Série.Astrologie et art militaire.

17.10 Chapeau melonet bottes de cuir. Série.Remontons le temps. &.

18.10 Amicalement vôtre.Série. Un enchaînementde circonstances. &.

19.10 Turbo.19.50 Mieux vaut prévenir.19.54 Le Six Minutes, Météo.20.05 Plus vite

que la musique.20.40 Cinésix. A Deauville.

20.50

LA TRILOGIE DU SAMEDI20.50 Le Caméléon. Série

Troubles mentaux. &. 2809430

Sidney a perdu la vue lors del’explosion. Mr Lyle est de retouret se joint à l’équipe de MissParker pour tenter d’attraperJarod qui a été interné dansun hôpital psychiatrique.

21.45 L’Immortelle.Série. Manipulation(55 min) &. 6487985

22.40 Buffy contre les vampires.Un charme déroutant &. 3390362La boule Thesulah %. 32188Série. Avec Sarah Michelle Gellar,Nicholas Brendon.

0.25 Motocyclisme.Championnat du monded’endurance. Bol d’Or 1999(25 min). 96909

0.50 M comme musique (120 min). 8815386 2.50Fréquenstar. Jean-Louis Aubert (50 min). 28463053.40 Plus vite que la musique (25 min). 17077444.05 Fan de (20 min). 8402676 4.25 PierpoljackPierpoljack aux Eurockéennes de Belfort 99(65 min). 58685251

20.40

SAMEDI COMÉDIE20.40 H.

Une histoire de croyance &.971985

21.05 Spin City. Pas de bol &. 481960721.25 Seinfeld. Les vieux &. 183150821.45 South Park. Série.

Les jakovasaures %. 16918822.10 Jour de foot.

Magazine. 6923527

23.05

U-TURN, ICICOMMENCE L’ENFER aFilm. Oliver Stone. Avec Jennifer Lopez,Sean Penn.Suspense.(EU,1998)? 4417121

En route pour Las Vegas, un pauméarrive par hasard dans une petite villecorrompue, et devient un pion dans uneintrigue meurtrière.

1.05 Parrain malgré lui aFilm. Mark Malone. Comédiedramatique (1998, v.o.) %. 7613270

2.35 Metroland a Film. Philip Saville. Comédiedramatique (1997, v.o.) %. 7491675 4.15Rien quedes mensonges. Film. Paule Muret. Comédie dra-matique (1991) &. 4206522 5.35 Surprises. 5.50Les Paradoxes de Bunuel a Film. Jorge Amat do-cumentaire (75 min).

Le film

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

23.00 Ciné Classics

Le Portde la drogue a a Film américain.Samuel Fuller (1952, N.).Avec Richard Widmark,Jean Peters.

DANS une rame bon-dée du métro deNew York, un pick-

pocket, Skin McCoy, sub-tilise le portefeuille d’unejolie fille. Il y trouve unmicrofilm destiné à un avo-cat, agent communiste.Candy, qui transportaitsans le savoir le plan d’unearme de la défense natio-nale américaine, était filéepar le FBI. L’avocat, en che-ville avec la pègre new-yor-kaise, veut retrouver levoleur par l’intermédiaired’une vieille indicatrice.Pour des raisons « politico-diplomatique », la firmedistributrice Rank ne sortitle film en France qu’en 1961et, dans la version doublée,l’espionnage communistedevint trafic de drogue !Rendons donc grâce àPick-up on South Street,authentique film noir sur lacorruption et l’avilissementdont la mise en scène estportée à son paroxysmeémotionnel. Fuller rendaitcompte du climat politiqueengendré par le maccar-thysme et la guerre froide,mais aucun de ses person-nages n’agit par convictionidéologique. Et si des êtresdégradés pêchent en eautrouble, le cinéaste éprouveplus de sympathie pour desmarginaux tels que Skip,Candy et Moe, l’indicatrice(étonnante Thelma Ritter).

Jacques Siclier

ALPH

A D

IFFU

SIO

N/S

IPA



SAMEDI


S E P T E M B R E

SYMBOLES



manquera a a



parentalsouhaitable







Canal J C-S

18.05 Les Jules, chienne de vie. 58488782

18.30 C-Bear et Jamal. 620981718.50 La Panthère rose.

Rose et silence.

19.00 Sabrina. Série. &. 583032419.25 Sister Sister.

Série. Tricher n’est pas jouer &. 8896256

19.50 Tom-Tom et Nana.20.00 Les jumelles

s’en mêlent. Série. Le premierbaiser &. 7366817

20.20 Shelby Woo enquête.Série. L’énigme du concertd’enfer [2/2] &. 7911362

20.45 Rocko.

Disney Channel C-S

19.50 Aladdin et le roi des voleurs aFilm d’animation. Tad Stones(1996) &. 9851879

20.50 Timon et Pumbaa. 21.20 Planète Disney 1999.

Magazine. 40698522.05 Scènes animalières.

Le gnou bleu.


Série (15 min). &.

Télétoon C-T

18.05 Tamanoir et Fourmi Rouge. Tamanoir fait grise mine.

18.10 Sacrés dragons. Le miroirmagique. 514374701

18.35 Enigma. Enigma contre Guido mains d’acier. 550668527

19.00 Les Histoires farfelues de Félix le Chat.Le musée du rock’ n’roll :le voyage désenchanté. 503976782

19.25 Collège Rhino Véloce.Héros de BD. 504778850

19.45 Insektors. 20.10 Lucky Luke. 50644032420.40 Soirée Collège

Rhino Véloce(80 min). 529040940

Mezzo C-T

20.30 Les Proms de la BBC. Lors des Proms de Londres. Avec Chanteurs de la BBC.Par l’Orchestre symphoniqueet les Chœurs de la BBC, dir.Andrew Davis, WillardWhite,Gillian Weir et Jeremy Irons. 60762411

0.00 Tuba, tromboneet cor des Alpes.Documentaire (30 min). 77099744

Muzzik C-S

20.59 Soirée hommage à Joaquin Rodrigo.

21.00 Ombres et lumières. Portrait de Joaquin Rodrigo. Documentaire. 50349389822.15 Le Concertod’Aranjuez, de Joaquin Rodrigo. Concert. 500188427

22.45 All That Bach.Documentaire. 508660072

23.35 Mozart en tournée,Prague.Concert. Le succès avec Da Ponte - K 488. Avec Zoltan Kocsis, piano.Par les Virtuoses de Prague,dir. Jiri Belholavek. 505454546

0.35 Dizzy Gillespie.A Montréal, en 1981 (65 min). 503793763

Histoire C-T

20.45 Une histoirede la médecine.Les sociétés devantl’épidémie : stratégie contrel’inconnu. [2/8]. 501592782

21.45 Dix fondations. Le château de Langeais. Documentaire [2/10].

22.00 Drapeau,pour quoi faire ?Allemagne. [2/16].

22.15 Les Années sport.Magazine. 506718169

22.45 Benazir Bhutto,sur le fil du rasoir.Documentaire. 501510643

23.45 Roland Barthes.Documentaire [1/4](60 min). 507242324


20.50 Biographie. Nehru. 50886687921.20 Josip Broz Tito.Documentaire. 506049237

21.45 Les Défis de l’absurde.Les animaux.

21.50 Bilan du siècle.Semaine 36. 506496121

22.20 Les Défis de l’absurde.Les hommes volants.

22.25 Le Siècle de Frost.Crime et terrorisme. Documentaire. 588843256

23.15 Les Mystères de la Bible.Les anges de la Bible (45 min). 506656594

Forum Planète C-S

20.00 Mourir dans la dignité.Débat. Invités : Henri Caillavet,Gilbert Desfosses,Dominique Desmichelle,Catherine Finaz, Marie de Hennezel, Jacques Pohier. 506019072

21.00 Les murs ont la parole.Débat. Invités : Nicolas Bourriaud,Daniel Buren, Jon One,Miss-Tic, Jean-Louis Pradel,Kongo. 502779430

22.00 Le Printempsde Prague. Débat. Invités : André Gratchev,Antonin Liehm, LucieSvobodova, Michel Tatu,Serge Wolikow. 502775614

23.00 Eau, ressourceà préserver. Débat. Invités : Malia Bouayad,Mosché Cohen, FrédéricEncel, Jean Margat, Jean A. Vergnes(60 min). 502766966

Eurosport C-S-T

15.30 Athlétisme. Grand Prix IAAF. Finale. Meeting de Munich (All.). En direct. 5570072

18.00 Tennis. Internationaux des Etats-Unis. US Open(1re demi-finale messieurs).En direct. 916198521.00 2e demi-finale messieurs. En direct. 17281723.15 En direct(105 min). 6604169

20.30 Cyclisme. Tour d’Espagne (7e étape) :Salamanque - Leon(205 km). Résumé. 891508

23.00 Score express.(120 min).

Pathé Sport C-S-A

20.00 Volley-ball. Euroligue. 2e demi-finale. 500174275

22.00 Jappeloup. 50032687923.00 Inside the PGA Tour.23.30 Golf. PGA américaine.

Open du Canada(3e jour, 90 min). 500522898

TV 5 C-S-T

20.00 Journal (RTBF).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Thalassa. La Traque

aux crocos. 4209012122.00 Journal TV 5.22.15 Envoyé spécial.

Magazine. 917814590.00 Journal (TSR).0.30 Soir 3 (France 3).1.05 Pour la gloire.

Divertissement (85 min). 79968096

RTL 9 C-T

17.20 Le Celibataire.Série. L’homme qui tombe à pic.

17.45 Meurtre par amnésie.Série. Parviendra-t-elle à découvrir la vérité ?

19.20 Les Filles d’à côté.Série. Surpression générale.

19.50 La Vie de famille. Série. Jeu de massacre &. 4398904

20.15 Le Célibataire. Série. Las Vegas &. 3249695

20.40 Un cas pour deux. Série.Les retrouvailles &. 10363275

21.45 Le Renard. Série. Chambre 49 &. 91525411

22.50 Derrick. Série. L’écho de la mort &. 9330332

23.55 Confessions érotiques.Série. Jeux d’adultes. Les désirs du gagnant &. 44020481Fantasmes à la laverie (30 min) &. 1414544

Paris Première C-S

20.00 Golf en capitale. 962885020.30 Golf.

Duel Tiger Woods -David Duval.Le 2 août. Au SherwoodCountry Club de ThousandOaks (Californie). 4931140

22.30 Le Cirque baroque.Spectacle. Ningen. 7968411

23.25 Massive Attack.Concert. 53128904

0.50 Paris modes.Le jean (55 min). 58585812

Monte-Carlo TMC C-S

19.40 et 0.15 Formule 1. Championnat du monde.Grand Prix d’Italie.Essais qualificatifs. 56518343

20.55 Planète animal.Big Cat Country [1/3]. 42413546

21.45 Planète Terre.Nomades du Pacifique [1/5] :Paradis lointain. 68340324

22.40 Météo.22.45 Murder Call,

Fréquence crime. Série (90 min) &.

Téva C-T

16.30 Collection Daniel Steel :L’Album de famille.Téléfilm. Jack Bender.Avec Jaclyn Smith.

18.00 La Loi de Los Angeles.Série. Maths et Montagne.Hypersensibilité.

19.45 La Vie à cinq. Série. Verdict &. 500673411

20.30 Femmes dans le monde.Femmes en Palestine. 500025492

20.55 Orages d’été, avis de tempête.Feuilleton [8/9]. Jean Sagols. Avec AnnieCordy, Gérard Klein(1990) &. 50648944522.30 [9/9]. &. 500072527

0.00 Les Craquantes. Série. Cinq épisodes (v.o.) & (90 min). 500035676

Festival C-T

20.30 Chasseurs d’écume.Téléfilm [3/3]. Denys Granier-Deferre.Avec Aurore Clément, Stéphane Metzger (1999) &. 49724527

22.10 Les Moissonsde l’océan.L’Africain. Téléfilm [2/4]. François Luciani. Avec Olivier Sitruk,Florence Darel (1998) &. 97094614

23.45 Le Blues du Maskilili.Court métrage. Marc Barrat.Avec Edouard Moutoute (1998) & (25 min). 47718053

Voyage C-S

20.30 Long courrier.Tour du monde :L’océan Indien. 500053817

21.30 Travelers. Journée del’Héritage à Beaufort, enCaroline du Sud. 500065427

22.15 Circum. Rome : le culte et l’ordre. 500815275

23.25 Népal, pour l’amour de l’Annapurna. Documentaire. 501122445

23.55 Globe-notes, les musiquesdu monde. Bénin (60 min).

13ème RUE C-S

19.50 Dossiers brûlants. Série.Le zombie &. 538155527

20.45 Sans foi ni loi. Téléfilm. Jonathan Heap. Avec Rob Lowe, John Savage (1997) &. 509225324

22.15 New York District. Série.Prescriptionfatale &. 520539275Requiem en sous-sol &. 502997904

23.50 High Incident. Série.Médecin légiste au repos(v.o.) &. 508067508

0.40 Au-delà du réel. Série. Le robot & (50 min). 584858744

Série Club C-T

19.50 3e planète après le Soleil. Série.36-24-36 Dick[2/2] (v.o.) &. 100701

20.15 Working. Série. Top O’the World, Ma (v.o.) &. 266966

20.40 Les Cinq Dernières Minutes. Série. Mise en pièces(1995) &. 182701


22.25 Code Quantum.Série. L’ouragan &. 8652430L’ombre du passé &. 368324

23.55 La QuatrièmeDimension. Série. La ville déserte &. 5508492

0.20 Amicalement vôtre. Série. Formule à vendre & (50 min). 6443560

Canal Jimmy C-S

21.00 Vélo.Magazine. 26989904

21.40 Acajou.Magazine. 79283879

22.10 Gun. Série. Ricochet &. 35197614

23.00 20 ans de coursesautomobiles.Carnets secrets d’unpassionné : 1965-1966-1967.[18/20]. 36974695

23.50 Sam Giancana,gangster. La face cachéedu rêve américain.Documentaire. 91949169

0.50 Fast Track.Série. Sweet Thunder& (45 min). 48158251

Planète C-S

7.15 Le Triangle des Bermudes. 8.10Les Plus Beaux Jardins du monde.[10/12] L’heure de la mécanisation.8.35 L’Islam en questions. [1/3]L’ex-URSS. 9.25 A qui appartientm a v i e ? 10 .10 L a L é g e n d enapoléonienne. [2/2] De feu et desang. 11.05 Vietnam, 10 000 joursde guerre. La puissance militaireaméricaine. 11.55 Dieu, poste res-tante, à Jérusalem. 12.45 Sportextrême. Ski, un coup de jeune.13.15 Les Chevaliers. RobertGuiscard, terreur du monde. 14.10Jan Palach, mourir pour la liberté.15.05 Jean-Pierre Gibrat. 15.35 LeFracas des ailes. [1/13] La DeuxièmeGuerre mondiale vue du ciel : Leb lu f f . 16 . 2 5 Lo n e l y P l a n e t .Moyen-Orient : Syrie, Jordanie et Li-ban. 17.15 L’Afrique accusée. 18.05Guillaume Aretos. 18.35 Base-Ball.[10/18]. 19.40 Le Partage des eaux.

20.30 Sexe, censure etcinéma. [1/6] Cinéma muetmais déjà voyeur. 5823343

21.25 Cinq colonnes à la une.Numéro 33. 58020850

22.15 Tags. 23.00 Les Déserteurs duReich. [1/2]. 0.20 L’Ile aux plon-geuses nues (25 min).

Odyssée C-T

10.45 Carnets de vol. Le rêved’Icare. 11.30 Qiuci. [1/4] Unroyaume bouddhique sur la route dela soie. 12.20 Atlantic Salmon. TheLast Kingdom. 13.15 Objectifnature. Les contrées sauvages duRio Tortuguero. 14.00 Un chapiteauen piste. 14.55Le Tour de Franced e s m é t i e r s . Vi t icu l teur enSancerrois. Fabricant de corne-muses. 15.25 Au cœur des tribus.16.15 Opération survie. L’Ecosseentre terre et mer. 16.45 Cézanne.17.35 Il était une fois le royaumed’Angleterre. Harwich et Colches-ter. 18.05 Les Derniers Navigateurs.19.00 Assassinés, derniers jours deRobert Kennedy et Luther King.19.50 Juan-Manuel Fangio.

20.45 L’Europedes pèlerinages.[2/11] Amsterdam. 500355121

21.15 Jean Derval . 50 ans decéramique d’art.

21.45 Terre François Joseph.Au cœur de l’Arctiquemystérieux. 504338053

22 .40 Eau douce , eau v ive .Bienvenue à bord. Sauver la valléede l’Aisne. 23.05 Les GrandsCompositeurs. Johann SebastianBach. 23.35 Global Family. LesEsprits de l’île de la Princesse. 0.00Les Cerfs de Hollande. 0.55 LesMystères du cosmos. Une étoile estnée (10 min).

A 20.30 sur Planète : « Cinéma muet mais déjàvoyeur », premier volet de la série en six épisodes,« Sexe, censure et cinéma ».En photo : l’actrice Theda Bara

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.



SAMEDI 11S E P T E M B R E

La radio


RTBF 119.30 Journal. 20.10 BingoVision. 20.40Lotto. 20.45 La Jurée. Film. BrianGibson. Avec Demi Moore, AlecBaldwin. Policier (1996) ?. 22.40 Keno.22.45 Javas. 22.55 Match 1. 23.50Journal.

TSR20.05 et 1.40 Le Fond de la corbeille.Invité : Sarto Pietro. 20.40 Une annéeavec Céline ! 22.30 Perry Mason. Série.Meurtre en circuit fermé &. 0.05 LeBlob. Film. Chuck Russell. Avec KevinDillon, Shawnee Smith. Fantastique(1988) ? (95 min).

Canal + vert C-S20.40 Boxe hebdo. 21.40 Le Journal dugolf. 22.10 Les Superstars du catch.23.00 Harry dans tous ses états a aFilm. Woody Allen. Avec Woody Allen.Comédie (1997) &. 0.30 Jour de foot(105 min).

Encyclopedia C-S-A20.00 Mini dragons 2. Indonésie. 20.55Un enfant me raconte. Mes droits, c’estquoi ? 21.25 Longitude, latitude. Lapêche côtière. 21.50 Explorer. 22.45L’Aventure de l’homme. 23.25 PapaSaha. 0.25 Moulinsart-Hollywood,quand Tintin fait son cinéma.. .(50 min).

Comédie C-S19.30 Les Robins des Bois, the Story.20.00 Les Nuls, l’émission. Invité :Richard Bohringer. 21.00 La GrosseEmission II, le retour, le remix. 22.00Saturday Night Live 80’s. Invité : SeanPenn. 23.00 Le Club des gentlemen.Série (v.o.) &. 23.30 Alexei Show.Série. (v.o.) &. 0.00 Allô ! Allô ! Série.Forget Francs & Fishsellers (v.o.) &(30 min).

MCM C-S19.30 et 3.00 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 Le Journal de lam u s i q u e . 2 1 . 0 0 V J 9 0 ’ s . L e ssuperproductions 1990. 21.30 100%Club. 22.00 Dance Attitude. 0.00Techno Files TV (120 min).

MTV C-S-T21.00 Disco 2000. 22.00 Megamix.23.00 Amour. 0.00 The Late Lick. 1.00Saturday Night Music Mix (120 min).

Régions C-T19.54 et 21.27 Le Club des visionautes.Espinasse. 20.00 et 23.56 Histoires.20.04 Hors la ville. Laurence Semonin.20.30 et 22.00, 0.00 Le Journal desjournaux. 20.49 et 0.20 Le Journal del’outremer. 21.00 Méditerraneo. Lesarbres et les hommes. 21.32 Histoiresordinaires. 22.13 Collections 99. 22.27La Minute du Net. 22.29 Magazinep r o x i m i t é . 2 2 . 51 X Xe s i è c l e e nAquitaine. Sables mouvants. 23.18 LesLettres de mon village. Potager. 23.29Le Magazine de langues Bretagne. Lepays du Poher (30 min).

RFO Sat S-T20.00 L’Hebdo de RFO. 20.30 RythmesCaraïbes. Les pêcheurs de musique :San Andres et Providencia. 21.00Manman d’Lo. Les derniers appelés dela favorite. 22.00 Festival européen dela haute couture à la Réunion. 23.05Les Yeux de la mer. 23.30 Clips,toujours tu m’intéresses. Tanya St Val(60 min).

LCI C-S-TInformations 24 heures/24. 9.40 et13.40, 20.10 La Bourse et Votre argent.11.10 et 18.40, 23.20 La Bourse enaction. 11.40 et 18.10 Le Journal desrégions. 12.10 et 17.10 Le Monde desidées. 13.10 et 16.10 Nautisme. 14.40 et23.40 Place au livre. 15.10 Science info.19.10 Multimédia. 23.10 et 0.10 Sportweek-end.


CNN C-SInformations 24 heures/24. 19.30Fortune. 20.30 World Beat. 21.30 Style.22.30 The Art Club. 23.30 World Sport(30 min).

Action

A LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a11.10 Ciné Cinéma 1 27075188 Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas(Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière est mêléeà une chasse au trésor. L’ESCLAVE LIBRE a a2.30 Ciné Cinéma 1 8857893

Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementésd’un riche planteur et d’unebelle et fière esclave.

Comédies

L’IMPOSSIBLE MONSIEUR BÉBÉ a a a14.25 Ciné Classics 31881362 Howard Hawks.Avec Cary Grant(EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a12.55 Ciné Classics 84036072 Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich (France, N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre.Un policier est chargéde mettre fin à cette affaire...


ARIZONA DREAM a6.55 Cinéstar 2 575789275

Emir Kusturica.Avec Johnny Depp (Fr. - EU, 1992, 135 min) %.Cinq destins douloureux enArizona, entre rêve et réalité.DEAD MAN a a10.25 Cinéfaz 574194633 Jim Jarmusch.Avec Johnny Depp(EU, N., 1995, 120 min) %.Un Indien et un jeunecomptable blessé fuient destueurs dans l’Ouest américain,à la fin du XIXe siècle.

DÉLIVRANCE a a10.15 Ciné Cinéma 2 503477633 John Boorman.Avec Jon Voight (Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Dans le Vieux Sud, une expédition en canoë tourne au cauchemar.DESCENTEAUX ENFERS a a12.00 Ciné Cinéma 2 508796237 Francis Girod. Avec Claude Brasseur (France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroute se retrouve à l’occasiond’un drame.GO NOW a a9.15 Ciné Cinéma 3 5056668980.45 Ciné Cinéma 2 509971015

Michael Winterbottom.Avec Robert Carlyle(GB, 1996, 86 min) %.Un ouvrier plâtrier est atteintde sclérose en plaques. Sa compagne l’aideà surmonter l’épreuve.INDOCHINE a a8.45 Cinéstar 1 577252017

Régis Wargnier.Avec Catherine Deneuve(France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans les années30, sur fond de combatssanglants, une mère et sa filleadoptive se déchirent.JE SAIS OÙ JE VAIS a a16.15 Ciné Classics 56944430 Michael Powellet Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller(GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, un vieuxmillionnaire, une jeune fille va être bouleverséepar sa rencontre avec unhobereau écossais.LA CASSETTE a a8.40 Ciné Cinéma 2 507349072

Manoel De Oliveira. Avec Luis Miguel Cintra(Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économiesd’un vieillard aveugledétruit une famille.

LA GLOIREDE MON PÈRE a a13.00 Cinéstar 1 501034817 Yves Robert. Avec Philippe Caubère(France, 1990, 105 min) &.L’enfance de Marcel Pagnol.

LA VALSEDANS L’OMBRE a a11.05 Cinétoile 506221411Mervyn LeRoy.Avec Vivien Leigh(EU, N., 1940, 105 min) &.Un soldat et une danseusesont séparés par la guerre.

LE ROMAN DE MARGUERITEGAUTIER a a a1.10 Cinétoile 503877676

George Cukor.Avec Greta Garbo(EU, N., 1936, 105 min) &.Une belle courtisane se sacrifiepour l’homme qu’elle aime.

LES ANGES AUX FIGURESSALES a a0.25 Ciné Classics 86563589

Michael Curtiz. Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.

PORTRAIT DE FEMME a a9.20 Cinéstar 2 543858184

Jane Campion. Avec Nicole Kidman (GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américainevisite l’Europe... SNAKE EYES a a0.35 Ciné Cinéma 3 508676454

Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel (Etats-Unis, 1993, 105 min) ?.Un cinéaste et un acteurextrémistes mettent leur coupleet leur vie en danger...

Musicaux

BEAU FIXE SUR NEW YORK a a12.50 Cinétoile 504826139 Stanley Donen et Gene Kelly.Avec Gene Kelly(Etats-Unis, 1955, 101 min) &.Trois compagnons d’armesse retrouvent dix ansaprès la fin de la guerre.LE DANSEURDU DESSUS a a16.05 Cinétoile 505857169 Mark Sandrich.Avec Fred Astaire(EU, N., 1935, 85 min) &.Un danseur de claquettess’éprend de sa belle voisine.

SUR LES AILESDE LA DANSE a a17.50 Cinétoile 507942409 George Stevens.Avec Fred Astaire(EU, N., 1936, 99 min) &.Un danseur est condamnéà faire fortune pour épouserla femme qu’il aime.

Policiers

L’ASSOCIÉDU DIABLE a0.55 Cinéstar 2 532446763

Taylor Hackford.Avec Al Pacino (Etats-Unis, 1997, 137 min) ?.Un jeune et brillant avocatest recruté par un cabinetnew-yorkais et va peu à peuy perdre son âme.BAD LIEUTENANT a a23.00 Ciné Cinéma 3 501538091Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel,Frankie Thorne(Etats-Unis, 1992, 95 min) !.Un lieutenant de policeexplore les voies du mal avant d’en mourir.PALERME MILAN,ALLER SIMPLE a7.05 Cinéstar 1 507862695

23.15 Cinéstar 2 507692102 Claudio Fragasso. Avec Giancarlo Giannini(Italie, 1996, 100 min) ?.Un comptable de la Mafia,qui a accepté de témoignercontre ses patrons, est menésous haute protectionau palais de Justice.

LE PORTDE LA DROGUE a23.00 Ciné Classics 9702527 Samuel Fuller.Avec Richard Widmark,Roger Moore(EU, N., 1953, 80 min) &.Malencontreusement enpossession d’un microfilm,un pickpocket est poursuivià la fois par la pègreet par la police.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

Harvey Keitel dans « Bad Lieutenant »,d’Abel Ferrara, à 23.00 sur Ciné Cinéma 3

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 7.30 ;8.00 ; 9.00 ; 12.30 ; 18.30 ; 0.00.

7.05 Terre à terre. Le développementdurable. Invités : Alain Lipietz ; RenéPasset, économiste ; Pascal Delmer. 8.00Les Vivants et les Dieux. Philosophie desarts martiaux. Invités : F lorenceBraunstein ; Philippe Senzigalp. 8.45 Ex-presso. 8.50 Sonographies. 9.07Répliques. Israël-Palestine : la paix ?.Invités : Henry Laurens, écrivain ; ElieBarnavie, historien et politologue. 10.00Concordance des temps.

10.50 Sonographies.11.00 Le Bien commun. La justice,

américanisation ou révolutiondémocratique ? Invités : LucienKarpik, sociologue ; OlivierMongin, directeur de la revueEsprit.

11.50 Sonographies.12.00 Bruits du monde.13.30 Les Histoires

du pince-oreille. Frisson...frissons, petites chroniques de lapeur. La Bossue courageuse ; LeMédecin de campagne, de Honoréde Balzac (extrait) ; Le Musée decire ; Minuit heure de l’horreur, deJB Stamper (extrait).

14.00Communauté des radios publiquesde langue française. 15.00 Expresso.15.05Radio libre. Attention école ! Endirect du lycée autogéré de Paris. Invités :Philippe Meirieu ; Pascal Bouchard ;Jean-Louis Auduc ; Gilbert Longhi ; HenriThéodet. 17.30 Studio danse. A commeaccent. Invités : Myriam Gourfink ; OlivierCazamayou. 18.00 Poésie sur parole.18.37 Profession spectateur. 19.30 L’As-semblée du désert. 20.00Jazz à l’affût.

Jazz à Rouen. Autour du festival Ecoute s’ilpleut au Théâtre du Champ Villon, les 16,17 et 18 septembre.

20.50 Expresso.21.00 Mauvais genre.

Spécial Stephen King.Invités : Laurent Bourdier ;Guy Astic.

22.00 Fiction. Idylle à Oklahoma,de Claude Duparfait ; L’Hommeexposé, de Philippe Crubézy.

0.05 Clair de nuit. 1.00 Les Nuits deFrance-Culture (Rediff.). Les chemins dela connaissance : L’ange au matin de mai ;3.23 Un livre des voix : Mars, de FritzZorn ; 3.53 Le Bon Plaisir de... SylvianeAgacinski.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.30 ; 19.00.

7.04Violons d’Ingres. 7.40 Musiqueautrement. Le Musée de la musiqued’Anduze, dans le Gard. 8.10 Le Rendez-vous des amateurs. L’ensemble vocalMagadis, à Paris. 8.30 Un fauteuil pourl’orchestre. 9.07 Etonnez-moi Benoît.11.00 L’Autre Histoire.

Liebestod, de Wagner, par l’UriCaine Music ; Sonate pour violon etpiano, de Bonis ; Quatuor duComte Ory de Rossini, de Carulli,par le Quintetto Arnold ; Les TroisSouhaits (1er acte), de Lœwe, par leChœur de Stuttgart et l’Orchestredu SWF, dir. Peter Falk ; Sonateop. 22, de Medtner, BrunoMoïsevitch, piano.

12.40 L’Atelier du musicien.Variations sérieuses op. 54, deMendelssohn.

14.00 Micro. Diktatdans la région PACA.

15.30Les Imaginaires. En direct et enpublic, salle Sacha-Guitry, à Radio-France.Invitée : Annie Paradis ; Fou Ts’ong. 18.00Fin de siècle. 19.10 Concert. Au StudioAnsermet, à Lausanne. Sonate pour pianono 7 op. 10 no 3, de Beethoven ; Deuxpièces, de Donati ; Wanderer-Fantaisie, deSchubert, Jérôme Ducros, piano.

20.30 Festival d’été euroradio.Donné en direct du Royal AlbertHall, à Londres, par The BBCSingers, le Chœur et l’Orchestresymphonique de la BBC, dir.Andrew Davis : Maskarade(ouverture), de Nielsen ;Mefistofele : Son lo sprito che nega,de Boïto ; The Rake’s Progress :Behold, Master, the Whole Host ofMankind, de Stravinsky ; Faust :Sérénade de Faust, de Gounod ;Concerto pour orgue et orchestre ensol mineur, de Poulenc ; LaChauve-Souris (ouverture), de J.Strauss ; Show Boat : Ol’man River,de Kern ; South Pacific : SomeEnchantes Evening, de Rodgers ;Toward the Unknow Region, deVaughan-Williams ; Songs, deCoward ; Pomp and Concirstance :Marche no 1, de Elgar ; Fantasia onBritish Sea Songs, de Wood ; Rule,Britannia, de Arne ; Jerusalem, deParry et Elgar.

23.00 Le Bel Aujourd’hui. Grande salledu Conservato i re de Lausanne ,Anna-Katharina Graf, flûte, WalterGrimmer, violoncelle, Rainer Bœsch,piano, Martina Bovet, soprano. Œuvresde Crumb, Takemitsu, Lehmann, Bœsch,Lachenmann. 1.00 Les Nuits.

Radio Classique

Informations : 9.00 Questionsorales.

14.30 En marge. Safri Duo.

15.30 Des œuvres et des hommes. LesSymphonies londoniennes de Haydn.17.30Hommage à Robert Casadesus.Musée de l’armée des Invalides, PhilippeBianconi, piano : Sonate no 12 K 332, deMozart ; Œuvres de Chopin : Nocturneop. 27 no 1 ; Ballades no 3 op. 47 et no 4op. 52 ; Sonate no 4 op. 56, de Casadesus ;Œuvres de Ravel : Trois Miroirs : no 2Oiseaux tristes ; no 3 Une barque surl’océan ; no 4 Alborada del gracioso.19.00Intermezzo. Magazine musical.Œuvres de Schmelzer, Biber, W.-F. Bach,J.-C. Bach, C.P.E. Bach.

20.00 Edvard Grieg, compositeur.22.00 Da Capo. La Flûte enchantée(ouverture), de Mozart, par la SymphonieColumbia, dir. B. Walter ; Concerto no 5, deBeethoven, par la Philharmonie de NewYork, dir. B. Walter, R. Serkin, piano ; LesHébrides (ouverture), de Mendelssohn,par la Philharmonie de Vienne, dir. W.Furtwängler ; Symphonie no 3, de Brahms,par la Philharmonie de Berlin, dir. W.Furtwängler ; Moments musicaux D 780,de Schubert, Edwin Fischer, piano. 0.00Les Nuits.

Radio-France Landes

11.00 Festival Toros y salsaDu vendredi 10 au dimanche 12septembre, la ville de Dax semet aux rythmes de la corrida etde la musique latine : concertsgratuits, courses de taureaux...RFL retransmettra en direct lesgrands moments de ces troisjournées et recevra les protago-nistes de cette fête latine a FM Dax 100,5.



DIMANCHE

TF 1

France 2

France 3

La Cinquième Arte

12S E P T E M B R E

Le film

Le film

20.50

DERNIÈRE DANSE aFilm. Bruce Beresford.Avec Sharon Stone, Rob Morrow.Drame (EU, 1995, 115 min) %. 105367

Une femme, condamnée pour doublemeurtre à la peine capitale, reçoit lavisite d’un avocat de la commission desgrâces chargé d’étudier son dossier.

22.45 Ciné dimanche.

22.55

ROBOCOP a aFilm. Paul Verhoeven. Avec PeterWeller, Nancy Allen. Fantastique(EU, 1987, 110 min) ?. 343725

A Detroit, au début du vingt et unièmesiècle, une multinationale qui contrôlela police lance un « Robocop », êtremi-chair, mi-acier, contre les criminels.

0.45 Les Galettes de Pont-Aven aFilm. Joël Seria. Avec Jean-PierreMarielle. Comédie de mœurs(1975, 100 min) ?. 4161394

2.25 TF1 nuit. 2.40 Très chasse. 3.35 Reportages.Après la rue, la vie (25 min). 3008665 4.00 et 4.45Histoires naturelles. 4.30 Musique (15 min).1197690

5.35 Aimer vivre en France.6.30 TF1 info. 6.35 TF ! jeu-nesse : Salut les toons. 8.15Disney !. 9.58 et 10.40, 12.10,12.52, 20.45, 2.38 Météo.10.00 Auto moto spécial F1.10.45 Téléfoot.12.08 L’Esprit du foot.12.15 Le Juste Prix. Jeu.12.50 A vrai dire.

Euro et retraite.13.00 Journal.13.15 Au nom du sport.13.20 F1 à la Une.13.55 Formule 1.

Grand Prix d’Italie(95 min). 7647676

15.30 Podium F1. 15.40 Dingue de toi. Série.

Ce bon vieux Nathan &.16.10 V.I.P. Série.

Une télé pas trèscathodique &.

17.05 Dawson. Série.Au revoir les amants &.

17.55 Vidéo gag.18.25 30 millions d’amis.18.55 L’Euro en poche.19.00 19 h, dimanche.

Magazine.20.00 Journal.20.35 Au nom du sport.20.40 Le Résultat

des courses.

6.10 Anime ton week-end. 7.00Thé ou café. Invité : BernardThibault. 8.00 Rencontres à XV.8.20 Expression directe. 8.30 Voix bouddhistes. 8.45 Islam.9.15 Orthodoxie.

10.00 Présence protestante.10.30 Le Jour du seigneur. 11.00 Messe.11.50 Midi moins 7.12.05 Dimanche Midi Amar.

Magazine. 242854113.00 Journal, Météo.13.25 Rapport du Loto.13.35 Vivement dimanche.

Divertissement. 6984909

15.35 Les Cinglés de la télé.Jeu présentépar Gérard Holtz.

16.20 National Geographic.Libres éléphantsdu Botswana. 435560

17.20 Nash Bridges. Série.Zone dangereuse &.

18.10 Stade 2.Magazine. 1652454

19.20 1 000 enfantsvers l’an 2000.

19.25 Vivement dimanche prochain.Invités : Cristiana Reali,Francis Huster.

20.00 Journal, Météo.

20.55

URGENCESUn peu de magie &. 2948102Mascarade &. 773541Série. Avec Anthony Edwards,Kellie Martin, George Clooney.22.30 1 000 enfants vers l’an 2000.

22.35

LIGNES DE VIEDans le secretde la spéculation financière.Documentaire. Jacques Cottaet Pascal Martin. 621330523.35 Journal. 0.00 Lignes de vie.

Par- devant le notaire.Documentaire. Marc-AntoineRoudil et Sophie Bruneau. 2643183

1.00 Savoir plus santé.Tous diabétiques ? 9584351

1.55 Thé ou café. Magazine. 6862348 2.45 PapyPole. Documentaire. 1052874 3.35 Loubards desneiges. Documentaire. 3.45 Le Privé. Série. Lesjeunes mariés &. 1611787 4.45 Stade 2. Magazine(60 min). 2104752

6.00 Euronews. 6.40 Les Mini-keums.10.00 C’est pas sorcier.

Les ballons : c’est gonflé !.10.25 3 x + net. Magazine.

Les histoires d’amour.10.45 Outremers. Magazine.

Femmes d’Afrique :N’Débélé, le mystèredes femmes peintres ;Les épouses Swaziland ;Noir désir. 1639322

11.45 Le 12-13 de l’info.13.00 Sur un air d’accordéon.

Invités : Dorothée Lhoir,André Verschuren,Marie-André Joerger.

13.30 Le Magazine du cheval.14.00 Festival international

du Cirque de Budapest.15.30 Keno. Jeu.15.35 Sports dimanche.

15.40 Tiercé.15.55 Cyclisme. Tour de l’Avenir. 16.25 Tour d’Espagne.

17.45 Va savoir. Magazine.Les artistes du verreet du plomb ; Il parle avec les loups.

18.25 Le Mag du dimanche. 18.55 19-20 de l’info, Météo.20.10 Bingo. Jeu.20.15 Mister Bean. Série &.

20.55

DERRICKUne seconde vie &. 5141812Dialogue avec un meurtrier &. 7806096Série. Avec Horst Tappert, Fritz Wepper. 23.05 Météo, Soir 3.23.25 Politique dimanche.

Présenté par Christine Ockrent etGilles Leclerc. 1214562

0.20

CINÉMA DE MINUITCYCLE REMAKES

LES MISÉRABLES a a a[3/3] Liberté, liberté chérieFilm. Raymond Bernard.Avec Harry Baur, Charles Vanel. Drame (Fr., 1933, N., 90 min) &. 6425690

Toujous guetté par Javert, Jean Valjeansauve Marius, blessé sur une barricaderue Saint-Denis. L’insurrectionde 1832, la fuite dans les égouts,la rédemption de l’ancien forçat.Apothéose hugolienne, cinéma romantique.

20.35

THEMATous les Acadiens...20.40 Les Acadiens.

Odyssée d’un peuple.Documentaire. Eva Bense et GeorgBense (1998, 100 min). 199270Aujourd’hui une minorité au seinde la minorité francophone, lesAcadiens défendent activementleur identité, leur langueet leur culture. Portraitd’un peuple sans territoire.

22.20

LE SECRETDE JÉRÔME a aFilm. Phil Comeau.Avec Myriam Cyr, Germain Houde.Drame (Can., 1994, 95 min) &. 9796015

En septembre 1863, dans la baie deSainte-Marie en Acadie, on trouve surla plage un jeune homme muet etamputé des deux jambes. Le naufragéest amené par les pêcheurs dans lamaison d’un couple marié depuis deuxans et sans enfant.

23.55 J’ai été au bal.Documentaire. Les Blank et ChrisStrachwitz (1989, 85 min). 5524812

1.20 Metropolis (60 min). 4920874 2.20 A visagedécouvert. Court métrage. Leo McCarey (1926,muet, N., 30 min) &. 5954400.

19.00 Maestro.Vivre l’interprétationavec Hélène Grimaud.Documentaire (1999).

19.45 Météo.19.50 Arte info.20.15 Si Shakespeare

m’était conté.Série. Jules César &.Réalisation : YuriKulakov ; DessinsGalin Melko, VictorChuguyevsky ; Musique :Igor Krasilnikov.

6.15 Cousin Williams. RollingAction Cut. 6.30 Planète océan.[7/8] Trésors sous-marins. 7.25Debout les zouzous. 8.25L’Art du 7e jour. 8.30 Un au-tomne de concert : [1/12]L’éclipse aux Flâneries musicalesde Reims. 9.00 Les Peintres et laProvence : [1/3] Paul Signac et laProvence. 9.30 Journal de la créa-tion : Gérard Caussé ; ChristianLouboutin ; Gérard Garouste.10.00 En avant... marchons ! Do-cumentaire. Pascaline Simar(1998).11.00 Droit d’auteurs.

Esteban Buch ;Anne-Marie Thiesse ;Jean Favier.

12.00 Le Cinéma des effetsspéciaux. Faire la pluie et lebeau temps.12.30 Arrêt sur images. 8294713.30 Les Lumières du music-hall. Paul Anka.14.00 La Famille

face aux secrets. Incesteet autres agress ionssexuelles. 61454

15.00 La Réunion, le voyage.Documentaire. 21812

16.00 Couples légendaires.R. Arias et M. Fonteyn.16.30 Le Sens de l’Histoire.

Tito-Staline, l’exception etla règle. 2861015

18.05 Le Secret des planètes.[4/8] La Lune.

EN 1921, Emma Eck-hert, fille d’un chape-lier juif, qui affiche

des penchants homo-sexuels, a des ennuis avecla justice. Elle épouse unvieil ami de la famille, plusâgé qu’elle, tout en conti-nuant une liaison avec lafille d’un riche bijoutier.Elle spécule en Bourse et,en 1929, devient une ban-quière qui gêne la hautefinance. Pour ce singulierportrait d’une femme pre-nant une revanche surtoutes les humiliationssubies, en se servant dupouvoir de l’argent qu’elleméprise, Georges Conchonet Francis Girod se sontinspirés de l’histoire deMarthe Hanau , dite « labanquière des Annéesfolles » qui provoqua l’undes scandales financiers dela IIIe République. Mais lareconstitution, minutieuse,réaliste et luxueuse, n’estpas ce l le de l ’ a f fa i reHanau. La mise en scènes’est orientée sur RomySchneider qui a composéune femme fascinante,complexe.

Jacques Siclier

20.45 Ciné Cinéma 1

La Banquièrea a Film français.Francis Girod (1980).Avec Romy Schneider,Jean-Louis Trintignant.



DIMANCHE 12S E P T E M B R E

L’émission

Canal +

M 6

14.00 La Cinquième

La Famille faceaux secrets

D EPUIS le 5 sep-t e m b r e , l edimanche après-

midi, La Cinquième pro-pose un nouveau magazinep r o d u i t p a r C l a u d eLemoine, consacré à unthème rarement débattupubliquement : les secretsde famille. Six émissionsd’une heure, présentées parl a j o u r n a l i s t e A n n i eLemoine (photo) et réaliséspar Gilles Daude, sur lesmensonges et non-ditsf a m i l i a u x ( a d o p t i o n scachées, accouchementssous X, filiations menson-gères , incestes , etc . ) .Chaque émission s’articuleautour de deux longstémoignages, commentéspar un ou deux spécialistes.Le premier volet (accouche-ment sous X et adoption) aréuni, le 5 septembre, lapsychanalyste GenevièveDelaisi et Pierre Verdier,président de la Coordina-tion des actions pour ledroit à la connaissancedes or ig ines (Cadco) .A u j o u r d ’ h u i , A n n i eLemoine reçoit Pascal Vivet,chargé de mission à la pro-tection de l’enfance, etGérard Lopez, psychothéra-peute, qui commentent lestémoignages de Véroniqueet Toosie, deux jeunesfemmes, victimes d’abussexuels dans leur enfance.Leurs confessions sontenregistrées hors plateau.Les témoins sont seuls faceà la caméra. Avec justesse etlucidité, chacun raconte sonhistoire, explique commentle secret a saccagé son exis-tence et la difficulté à seconstruire une personnalité.Les 19 et 26 septembre,seront diffusés deux numé-ros sur les conséquencespsychiques des secrets de lafiliation, avec le psychana-lyste Serge Tisseron, auteurde Nos secrets de famille(Ed. Ramsay, 1999) qui ainspiré ce magazine.

S. Ke.

5.30 Culture pub. 5.55 Mcomme musique. 7.15 Filles àpapas. 7.45 Studio Sud. 8.15L’Étalon noir. 9.05 M6 Kid.11.00 Projection privée.11.35 et 4.25 Turbo.12.10 et 14.35 Motocyclisme.

Bol d’Or 1999.12.15 Le Meilleur du sport.12.20 Sports événement.12.50 Les Flèches de l’amour.

Téléfilm. Larry Peerce(105 min) &. 5436251

15.05 Danielle Steel :La Belle Vie.Téléfilm. Tom Moore(150 min) &. 6650522

17.35 Plus vite quela musique. Magazine.

18.10 Sept jours pour agir.Série. Etat de siège.

Libéré d’un établis-sement psychiatrique dela CIA, un ancien hérosde guerre est chargé deremonter le temps afinde sauver le présidentdes Etats-Unis, victimed’un attentat à labombe... Episode pilote.

19.50 Demain sera féminin. 19.54 Le Six Minutes, Météo.20.05 et 4.50 E=M6.20.40 et 0.55 Sport 6.

20.50

ZONE INTERDITEMagazine présentépar Bernard de la Villardière.Corse : un été pas commeles autres (115 min). 47945422.45 Météo, La Minute internet.

22.50

CULTURE PUBLa dictature de la minceur.Magazine présenté par ChristianBlachas et Thomas Hervé.Le nouveau parler-minceur ;Le fat business (30 min). 400372523.20 Le Livre des désirs.

Téléfilm. Servais Mont.Avec Anne Maréchal, Fabien(1994, 95 min) !. 3795170

1.10 M comme musiqueClips video (60 min). 4922232

2.10 Plus vite que la musique (20 min). 20729552.30 Fréquenstar. Françoise Hardy (50 min).6242313 3.20 Jazz 6. Buddy Guy (65 min). 5568961

20.45

L’ÉQUIPEDU DIMANCHEPrésentée par Thierry Gilardi.

20.45 Football. En direct.Championnat de D 1 :Paris SG - Bordeaux.Match décalé de la sixième journée(105 min). 714638

22.30 Jour de Rugby.Championnat Elite 1(4e journée). 84454

0.30 Football.En différé.Match décalé de la sixième journéedu championnat de D 1 :Rennes - Monaco. 1797874

1.10 Dans la natureavec Stéphane Peyron. Documentaire.Sumatra, l’empreintedes hommes-fleurs &. 8111969

2.05 Surprises. 2.10 Mimic a Film. Guillermo DelToro. Science-fiction (1996, v.o.) ?. 5769464 3.55Docteur Folamour a a a Film. Stanley Kubrick.Comédie (1963, N., v.o., 90 min) &. 6751868

E En clair jusqu’à 7.107.09 et 12.24, 1.09 Pin-up. 7.10Deux hommes dans Manhat-tan a a Film. Jean-P. Melville(1958, N). 8.30 L’Évasion par-faite. Téléfilm. Armand Mas-troianni.10.00 Le Monde perdu a a

Film. Steven Spielberg.Aventures(1997)%. 2483725

12.05 South Park. Série.Les jakovasaures %.

12.25 et 17.55, 19.35Flash infos.

E En clair jusqu’à 15.0012.40 Le Vrai Journal. %.13.30 Semaine des Guignols.

14.05 Secrets de serpents. &.15.00 Un duo de choc.

Téléfilm. James Becket(1997) %. 22831

16.30 Total Recall 2070.Série. Des machineset des rêves ! %.

17.15 Rex the Runt. Série.Le procès de Wendy &.

17.30 H. Série. Une histoire de croyance &.

18.00 Les Naufragés du Pacifique aFilm. Stewart Raffill. Aventures (1998) &. 280676

E En clair jusqu’à 20.4519.45 Ça cartoon. 8867893

22.35 France 2

Marchéde dupesDANS LE SECRETDE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE.Plongée dans un grand Monopolyqui se moque de l’économie réelle

LA bataille boursière qui a opposépendant près de six mois la BNP, laSociété générale et Paribas a tenu

en haleine une grande partie du public.Un affrontement qui a été souventrésumé à celui des présidents des troisbanques : Michel Pébereau, Daniel Bou-ton et André Lévy-Lang. Ce sont pourtantdes acteurs méconnus qui ont déterminél’issue de cette guerre : les spéculateurs,ces opérateurs, souvent étrangers, qui ontpesé dans la balance en achetant ou envendant les actions des trois banques.

Le documentaire de Pascal Marin etJacques Cotta, dixième de la série « Dansle secret de... », ambitionne de nous faireplonger dans le monde mystérieux de laspéculation financière. D’abord avec lestémoignages de Philippe, Claude, Pierre,trois boursicoteurs français, les modestesacteurs d’un « grand Monopoly » joué àcoups de milliards, « dans le seul but de

gagner, toujours plus, le plus vite possible,au détriment de l’économie réelle ».

Les auteurs ont voulu « saisir les méca-nismes, apparemment complexes, souventexposés de façon obscure, de crises écono-mique et financière qui font la fortune dequelques-uns et plongent dans la misère leplus grand nombre ». En cinquante-cinqminutes, tout y passe : Margaret Thatcherdont la politique a accru les inégalitéssociales au Royaume-Uni, mais aussi lesexigences du Fonds monétaire internatio-nal (FMI) vis-à-vis des pays en développe-ment, les soupes populaires en Asie, lafermeture de l’usine Renault à Vilvorde,la surproduction agricole...

Pendant ce temps, les spéculateursjouent au golf, les responsables de fondss p é c u l a t i f s – l e s h e d g e s f o n d s –accumulent leurs gains et les fonds depension américains dictent leur loi auxpatrons français en exigeant des divi-

dendes sans cesse plus élevés. Ces imageschocs sont ponctuées de l’intervention despécialistes dénonçant les effets désas-treux de la spéculation.

Le résultat est rythmé, bien mis enscène – de façon artificielle parfois. Lesrouages de la crise financière de 1998 enAsie du Sud, qui a secoué les Bourses,sont démontés. Mais les explications sontsouvent rapides voire caricaturales.

Au lieu d’une description apocalyptiqueet contestable du monde de la finance decette fin de siècle, le néophyte auraitapprécié une mise à plat plus sereine desmécanismes des marchés financiers. Laspéculation est certes une menace pourl’équilibre du système financier mondialmais elle n’est pas la seule responsabledes malheurs du monde, comme pourraitle laisser croire ce documentaire.

Joël Morio

A la Boursede Paris

JOBA

RD

/SIP

A



DIMANCHE

Le câble et le satellite12S E P T E M B R E

SYMBOLESLes chaînesdu câble etdu satelliteC CâbleS CanalSatelliteT TPSA AB Sat


manquera a a



parentalsouhaitable







TV 5 C-S-T

20.00 Journal (RTBF).20.30 Journal (France 2).21.00 et 1.00 TV 5 infos.21.05 Faut pas rêver.

Magazine. 4206789322.00 Journal TV 5.22.15 et 1.05

Les Petites Bonnes. Téléfilm. Serge Korber.Avec Grace de Capitani,Olivia Brunaux (1995) &. 91747015

23.50 Images de pub.Magazine.

0.00 Journal (TSR).0.30 Soir 3 (France 3).

RTL 9 C-T

19.20 Les Filles d’à côté.Série. Lettre d’amour.

19.50 La Vie de famille. Série.Plus dur sera l’avenir &. 4365676

20.15 Le Célibataire. Série.La fille au pair &. 3216367

20.40 Chien de flicFilm. Rod Daniel.Avec James Belushi,Mel Harris. Policier(1989) &. 1999522

22.25 La Créaturedu cimetière Film. Ralph S. Singleton. Avec David Andrews, Kelly Wolf. Horreur (1990) &. 11757676

0.00 Un cas pour deux. Série.Le rêve californien(60 min) &. 4264232

Paris Première C-S

20.05 Un siècle de chansons. 1910-1939 : Du caf’conc’au music-hall. Documentaire [1/4].

524652221.00 Le facteur sonne

toujours deux fois aFilm. Bob Rafelson. Avec Jack Nicholson, Jessica Lange.Policier(1981, v.o.) ?. 41886725

22.55 The Count Basie Orchestra.Lors du festival Jazz. Avec Benny Carter. 9233102

0.45 Golf en capitaleMagazine (30 min).

52283477

Monte-Carlo TMC C-S

19.35 Pour l’amour du risque.Série. Un odieuxcomplot &. 94264724

20.25 La Panthère rose.20.35 Le Quatrième Protocole

aFilm. John MacKenzie.Avec Michael Caine, Pierce Brosnan.Espionnage(1987) &. 3081305

22.35 Météo.22.40 Tour de chauffe.

Magazine. 5196420123.45 Cart.

A Laguna Seca (120 min). 61920541

Téva C-T

19.45 La Vie à cinq. Série. Préjudices &. 500247676

20.30 Femmes dans le monde.Femmes du Maroc. 500011198

20.55 Disparue dans la nuit.Téléfilm [1/2].Bill L. Norton. Avec Shannen Doherty, Kevin Dillon(1996) %. 50086963822.25 [2/2]. &. 509697299

0.00 La Vie à cinq. Série. Verdict &. 500088597Préjudices& (45 min). 505403139

Canal J C-S

17.50 Aaahh ! ! !Drôles de monstres. Krumm a le hoquet.

18.05 Les Jules, chienne de vie. 58455454

18.30 Faut que ça saute !Best of. 1778909

19.00 Sabrina. Série. &. 5807096

19.25 Sister Sister. Série. La guerre du bouton &. 8863928


Disney Channel C-S

19.50 Le Hérosde la patrouille.Téléfilm. S. Steve Holland. Avec Leslie Nielsen, Bug Hall (1997) &. 2067947

21.20 Les Grands Inventeurs. Série. Léonard de Vinci &. 3645725

22.10 La Baieaux Emeraudes aFilm. James Neilson. Avec Elie Wallach, Joan Greenwood. Aventures(1964) &. 2160725

0.20 Rolie Polie Olie.Le poisson-roi. Drôles de jeux.

0.40 Le Labo des Blouzes.0.55 Art Attack

(25 min). 6457690

Télétoon C-T

18.05 Tamanoiret fourmi rouge. Tamanoir et les hommes blancs.

18.10 Sacrés dragons.La pierre de la sagesse. 514341473

18.35 Enigma. Enigmacontre Tekno. 550635299

19.00 Les Histoires farfeluesde Félix le Chat.L’ordre des chats noirs. Souffler n’est pas jouer. 503943454

19.25 Collège Rhino Véloce. La danse des insectes. 504745522

19.45 Insektors. Les détrackteurs du ciel. La nuit élektrique.

20.10 Lucky Luke.Le cavalier blanc. 502628251

20.35 Les Singes de l’espace(20 min). 533036744

Mezzo C-T

20.30 Karajan dirige.La Symphonie 4, de Beethoven. 5071801521.05 La Symphonie 1, de Brahms. 7462781221.50 La Symphonie 6,de Beethoven. 11561305

22.30 Denez Prigent. Lors des Transmusicales de Rennes. 97539183

23.25 P 18 à Rennes.Avec Tom Darnal, claviers (60 min). 82978096

Muzzik C-S

20.05 Magnificat.Documentaire. 500871102

21.00 Toulouse tango. Documentaire. 500011909

22.00 Anton Webern. La vie et l’œuvre du compositeur. Documentaire. 500000947

22.30 Gilbert & Sullivan. Documentaire. 500079763

23.25 Best of Montreux 2.Avec Renzo Arbore.

5091899280.35 La Cité de la musique.

Notes de parcours.Documentaire(30 min). 505111357

Histoire C-T

19.45 Roland Barthes.[1/4]. 503011638

20.45 Télé notre histoire.Pierre Bellemare. [1/2]. 501569454

21.45 Mémoires de France.Mémoires de Lyon. [2/12]. 506493034

22.15 N.U. Au travail. 50677854122.45 Les Origines

de la guerre.L’Allemagne. [1/8]. 505815855

23.45 Filles d’Allah (60 min). 507219096


20.00 Les Mystèresde l’Histoire. Les alliés oubliés. 506755034

20.50 Biographie. Abraham Lincoln. 52383974421.45 Guillaume le Conquérant. 590752218

22.35 Il pleutsur Santiago aFilm. Helvio Soto. Avec Matcho Petrov,Riccardo Cucciolla. Histoire(1975) &. 569764367

0.25 Le Siècle de Frost.Crime et terrorisme(50 min). 510256058

Forum Planète C-S

20.00 Bermudes, mystère ou phénomènenaturel ? Débat. Invités : Yves Cohen, VanessaGuillemot, Hervé Laurent,Michel Meurger, Jean-PierreThomas,Thierry Tremine. 506086744

21.00 Environnement,préservons les ressources. Débat. Invités : Sylvie Brunel, MarcFrancioli, Jean Jouzel,Véronique Lassailly-Jacob,Gilles Rotillon. 502746102

22.00 Jérusalem, ville sainte écartelée. Débat. 502742386

23.00 Excision, un différendculturel ?Débat (60 min). 502733638

Eurosport C-S-T

14.45 Motocyclisme.Bol d’Or 1999. Arrivéede la course. Au Castellet.En direct. 1433454

15.30 Superbike. Championnatdu monde (12e manche) :2e course. En direct. 531305

16.30 Side-car. Coupe du monde : 11e manche.En direct. 502893

20.00 Motocross. Championnatdu monde 250cc (16e etdernière manche) :1re course. En direct. 356676

21.00 CART. FedexChampionship Series(17e manche). En direct. 1547015

22.45 Tennis. Internationauxdes Etats-Unis. US Open.Finale messieurs. En direct (180 min). 59255102

Pathé Sport C-S-A

18.30 Volley-ball. Euroligue.Finale. A Vienne (Autriche).En direct. 500178831

20.30 Golf.Circuit européen. Masters de Grande-Bretagne. Dernier jour. 500968676

22.00 Goleada. 500460218

22.30 Cyclisme. Grand Prixde Fourmies (Nord). Résumé. 500469589

23.00 Golf. PGA américaine.Open du Canada. Dernierjour (120 min). 500149589

Planète C-S

7.10 Les Déserteurs du Reich. [1/2].8.30 L’Ile aux plongeuses nues.9.00 Le Triangle des Bermudes.9.50 Les Plus Beaux Jardins dumonde. [10/12] L’heure de la méca-n i s a t i o n . 10 .15 L ’ I s l a m e nquestions. [1/3] L’ex-URSS. 11.10 Aqui appartient ma vie ? 11.50 La Lé-gende napoléonienne. [2/2] De feuet de sang. 12.45 Vietnam, 10 000jours de guerre. La puissancemilitaire américaine. 14.00 Dieu,poste restante, à Jérusalem. 14.50Sport extrême. Ski, un coup dejeune. 15.20 Les Chevaliers. RobertGuiscard, terreur du monde. 16.15Jan Palach, mourir pour la liberté.17.15 Jean-Pierre Gibrat. 17.40 LeFracas des ailes. [1/13] La DeuxièmeGuerre mondiale vue du ciel : Leb lu f f . 18 . 3 0 Lo n e l y P l a n e t .Moyen-Orient : Syrie, Jordanie et Li-ban. 20.15 Chili.

20.30 Base-Ball.[11/18]. 20038928

21.50 Les Réfugiésde l’environnement.

6833230522.45 Sexe, censure et cinéma.Cinéma muet mais déjà voyeur.23.35 Cinq colonnes à la une.No 33. 0.25 Tags (50 min).

Odyssée C-T

10.55 Les Secrets de la guerresecrète. [1/6] Etions-nous préve-nus ? 12.05Qiuci : Un royaumebouddhique sur la Route de la soie.[2/4] Les fresques d’un peuple ou-blié. 12.55 Les Amours paillettes.13.50 Objectif nature. Le mondedes anguilles, un siècle de mystère.14.30 Global Family. L’Archipelhawaiien du Pacifique. 15.00 Eaudouce, eau vive. Les routiers dufleuve. 15.15 Salut l’instit ! Autistes.15.30L’Europe des pèlerinages.[3/11] Les Saintes-Maries-de-la-Mer.16.00 Les Mystères du cosmos.Mercure. 16.15 Les Chemins du Fi-losorma. 17.10 Il était une fois leroyaume d’Angleterre. Bury St Ed-munds. 17.35 Le Tour de France desmétiers. Sculpteur-dinandier ;Fabricant de forestines. 18.05 Appeld’air. Québec. 19.00 L’Esprit dujaguar. La formation d’un nouveaumonde. 19.50 Genève, fascinantemosaïque.

20.50 Les GrandsCompositeurs. [12/12]Grieg. 500125102

21.15 « Guernica » de PabloPicasso. 502221102

21.55 Terre François Joseph.Les mystères de l’Arctique. 504938657

22.50 Savanes africaines. 23.45Carnets de vol. Les géants de l’air.0.30 Supermax (50 min).

Festival C-T

20.30 Berjac :Coup de théâtre.Téléfilm. Jean-MichelRibes.Avec Bernard Le Coq, (1996) &. 49791299

22.10 Le Chinois. Série. Lumière noire. &. 97061386

23.45 Rives Court métrage.Erick Zonca. Avec JérômeKeen & (25 min). 47785725

Voyage C-S

21.30 Travelers. Foire aux huîtres, à Leonardtown, dans le Maryland. 500032305

22.15 Circum. Les gorilles. 500456102

23.25 Bar Valley, la préservationde l’extrême. 505427657

23.55 Globe-notes,les musiques du monde. Jamaïque (5 min).

13ème RUE C-S

19.35 Spéciale Deauville. Magazine. 561552725

20.45 Amnésie.Téléfilm. Avec Robert Urich, (1989) &. 507323725

22.20 Histoires peu ordinaires.Série. La nuit du monstre &. 503842611

22.45 Docteur Rictus aFilm. Manny Coto.Avec Larry Drake. Horreur(1992, v.o.) ?. 579732837

0.20 High Incident. Série. Les femmes et les enfants d’abord(v.o.) & (45 min). 596489348

Série Club C-T

19.50 Docteur Katz. Série. Alibi (v.o.) &. 741638

20.15 King of the Hill. Série.Shins of the Father(v.o.) &. 823831

20.40 Homicide. Série. Le vieil hommeet la mort &. 3317812Course contre la mort &. 780763

22.20 Série Club Spécial Deauville.Magazine. 644386

22.45 Leaving L.A. Give Them Names.Feuilleton [2/6]. Avec Ron Rifkin, (v.o.) &. 8617367

23.30 La Quatrième dimension. Série. Pour les anges &. 831015

0.00 Arsène Lupin.Feuilleton [6/6]. Alexandre Astruc. Avec Jean-Claude Brialy(60 min) &. 769400

Canal Jimmy C-S

20.00 Friends. Série. Celui quia du mal à se préparer(v.o.) &. 41359909

20.25 La Semaine sur Jimmy.20.40 That 70’s Show. Série.

L’anniversaire d’Eric(v.o.) &. 18289589

21.05 Les Soprano. Série. Le clan Soprano (v.o.) &. 15995367

22.00 Rude Awakening. Série.Une expérience assez gay(v.o.) &. 56461102

22.30 Trois hommessur le green. Série. Phil a un problème (v.o.) &. 98217367

22.55 The Comic Strip. Série.Four Men in a Car(v.o.) &. 89296893

23.30 Star Trek, Voyager. Série. Le pourvoyeur(v.o.) & (95 min). 30957560

Maurice Chevalier et Mistinguettsont au générique de « 1910-1939 : Du caf’conc’au music-hall », premier des quatre voletsdu documentaire de Claude Fléouter, « Un sièclede chansons », à 20.05 sur Paris Première

RO

GER

-VIO

LLET



DIMANCHE 12S E P T E M B R E

La radio


Action

A LA POURSUITEDU DIAMANT VERT a a18.15 Ciné Cinéma 3 501229947 Robert Zemeckis.Avec Michael Douglas (Etats-Unis, 1984, 105 min) &.Une romancière américainepart en Colombie pour délivrersa sœur et se trouve mêléeà une chasse au trésor mouvementée.L’ESCLAVE LIBRE a a10.25 Ciné Cinéma 2 595804980 Raoul Walsh. Avec Clark Gable(Etats-Unis, 1957, 125 min) &.Les destins mouvementésd’un riche planteur et d’unebelle et fière esclave.

Comédies

L’IMPOSSIBLEMONSIEUR BÉBÉ a a a20.30 Ciné Classics 1600270 Howard Hawks.Avec Cary Grant (EU, N., 1938, 102 min) &.Une extravagante héritièrebouleverse la vie d’unpaléontologue étourdi.LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITE a a8.00 Ciné Classics 2235589

Jean-Pierre Mocky.Avec Claude Rich(France, N., 1966, 90 min) &.Un restaurateur de manuscritsdécide d’échanger sa femmeavec celle d’un autre. Unpolicier, chargé de mettre fin àcette affaire immorale, y laissedes plumes.


CHÂTEAUROUXDISTRICT a20.40 Ciné Cinéma 2 502672183 Philippe Charigot.Avec Nathalie Nell(France, 1987, 85 min) &.A Châteauroux, une adolescente découvre la vérité sur son père et sestrafics passés.

DÉLIVRANCE a a1.00 Ciné Cinéma 2 503411665

John Boorman.Avec Jon Voight(Etats-Unis, 1972, 105 min) ?.Une expédition en canoëtourne au cauchemar.DESCENTEAUX ENFERS a a8.00 Ciné Cinéma 3 502378831

Francis Girod.Avec Claude Brasseur(France, 1986, 90 min) %.Un couple en déroutese retrouve à l’occasiond’un drame.GO NOW a a22.40 Ciné Cinéma 3 505309102 Michael Winterbottom. Avec Robert Carlyle(GB, 1996, 86 min) %.Un ouvrier plâtrier est atteint desclérose en plaques.Sa compagne l’aideà surmonter l’épreuve.INDOCHINE a a0.35 Cinéstar 1 511240874

Régis Wargnier.Avec Catherine Deneuve (France, 1991, 155 min) &.En Indochine, dans lesannées 30, une mère et sa filleadoptive se déchirent.JE SAIS OÙ JE VAIS a a1.30 Ciné Classics 7659313

Michael Powellet Emeric Pressburger.Avec Wendy Hiller(GB, N., 1947, 90 min) &.Quittant Londres pour rejoindreson fiancé, une jeune fille estbouleversée par sa rencontreavec un hobereau écossais.LA BANQUIÈRE a a20.45 Ciné Cinéma 1 8289541Francis Girod. Avec Romy Schneider(France, 1980, 125 min) &.Grandeur et décadencede la fille d’un chapelier juif dans les années 20.LA CASSETTE a a2.50 Ciné Cinéma 2 507229752

Manoel De Oliveira.Avec Luis Miguel Cintra(Portugal, 1994, 90 min) &.Le vol des économies d’un vieilaveugle détruit une famille.

LA DERNIÈRE SÉANCE a a17.30 Cinétoile 500589657 Peter Bogdanovich. Avec Timothy Bottoms(EU, N., 1971, 120 min) &.Le mal de vivre d’une certainejeunesse américaine au début des années 50.LA GLOIREDE MON PÈRE a a8.05 Cinéstar 2 507236611

Yves Robert.Avec Philippe Caubère(France, 1990, 105 min) &.L’enfance de Marcel Pagnol.LA RÈGLEDU JEU a a a20.50 Cinétoile 500232152 Jean Renoir. Avec Marcel Dalio(France, N., 1939, 110 min) &.A la veille de la Seconde Guerremondiale, une partie de chassese transforme en un turbulentchassé-croisé amoureux.LE CHÂTEAUDE MA MÈRE a a18.25 Cinéstar 1 503077367 Yves Robert. Avec Philippe Caubère(France, 1990, 95 min) &.Quelques épisodes des annéesd’enfance de Marcel Pagnol.

LE JEUNE WERTHER a a7.05 Ciné Cinéma 2 502860367

Jacques Doillon.Avec Ismaël Jolé-Ménébhi(France, 1993, 95 min) &.Un adolescent s’est suicidé. Sousl’impulsion de son meilleur ami,un groupe d’élèves tented’expliquerle geste fatal.LES ANGESAUX FIGURES SALES a a22.15 Ciné Classics 6362164 Michael Curtiz.Avec James Cagney(EU, N., 1938, 95 min) &.Un prêtre tente de remettredans le droit chemin un amid’enfance devenu malfaiteur.PORTRAIT DE FEMME a a23.10 Cinéstar 2 504321367 Jane Campion. Avec Nicole Kidman(GB, 1996, 143 min) &.Une jeune Américainevisite l’Europe... SNAKE EYES a a11.10 Ciné Cinéma 1 27035560 Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel (Etats-Unis, 1993, 105 min) ?.Un cinéaste et un acteurextrémistes mettent leur coupleet leur vie en péril.

TIREZ SUR LE PIANISTE a a a19.30 Cinétoile 509701386 François Truffaut.Avec Charles Aznavour(France, N., 1960, 78 min) &.Un pianiste, mêlé à une sombreaffaire, perd la femmequ’il commençait à aimer.UNE NOUVELLE VIE a a9.50 Cinéstar 2 509761893

Olivier Assayas.Avec Sophie Aubry(France, 1993, 125 min) &.Désemparée par la mort de samère, une jeune fille tentede conquérir son pèreet sa nouvelle famille.

Musicaux

LE DANSEUR DU DESSUS a a8.15 Cinétoile 507110657

Mark Sandrich. Avec Fred Astaire (EU, N., 1935, 85 min) &.Un danseur de claquettess’éprend de sa belle voisineet réciproquement.SUR LES AILESDE LA DANSE a a13.05 Cinétoile 501099183 George Stevens.Avec Fred Astaire(EU, N., 1936, 99 min) &.Un danseur doit faire fortunepour épouser celle qu’il aime.

Policiers

BAD LIEUTENANT a a1.35 Ciné Cinéma 3 506423752

Abel Ferrara.Avec Harvey Keitel(Etats-Unis, 1992, 95 min) !.Un lieutenant de police explore les voies du malavant d’en mourir.SEVEN a a a3.40 Cinéfaz 591335955

David Fincher. Avec Brad Pitt(Etats-Unis, 1995, 130 min) ?.Un psychopathe s’inspire des sept péchés capitauxpour commettre ses crimes.E Horaires en gras italique =diffusions en v.o.

France-Culture

Informations : 6.00 ; 7.00 ; 9.00 ;12.30 ; 18.30 ; 0.00.

7.02 Culture physique. 7.30 Cultured ’ I s lam. Casablanca, laboratoired’architecture. Invités : Monique Eleb ;Jean-Louis Cohen, historiens del’architecture moderne. 8.00 Orthodoxie.8.30 Présence protestante. 9.10 EcouteIsraël. 9.40 Divers aspects de la penséecontemporaine. La Libre Pensée. 10.00Messe . En direct de l ’Egl ise duSaint-Esprit, à Viry-Chatillon. 11.00 L’Es-prit public.

12.00 De bouche à oreille.L’huile d’olive.Invités : Eric Verdier ;Christian Argenson.

12.40 Des papous dans la tête.14.00 Expresso.14.10 Etat de faits.

L’espoir de la Ciotat.Invités : Pierre Tidda ;Georges Capurro ; Rosy Sanna ;Philippe Dumont.

15.00 Œuvres croisées.Michel Butor.

16.00 Libertés de presse. Invité :Jean-Pierre Chrétien, historien. 17.00 Unevie, une œuvre. Chardin... la matièresubversive, 1699-1779. Invités : GérardTitus-Carmel ; Pierre Buraglio ; PierreRosenberg ; Hélène Prigent ; AndréComte-Sponville ; Jean-Pierre Criqui ;Philippe Cros. 18.30 Rendez-vous de larédaction. 19.30 For intérieur.20.30 Le Concert. Festival

de Radio France et de Montpellier.A l’Opéra Berlioz - Le Corum,Kremerata Baltica, direction etviolon ; Gidon Kremer. Œuvres deWalton ; Hermann ; Takemitsu ;Schnittke ; Wustin ; Mozart.

21.45 Expresso.21.55 Sonographies.22.00 Projection privée.22.30 Atelier de création

radiophonique.Les Gnaouas d’Essaouira.

0.05 Le Gai savoir. Christian Verrier,maître de conférences à l’Université ParisVIII. 1.00 Les Nuits de France-Culture(Rediff.). For intérieur : DominiqueSanpiéro ; 1.50 Ce fou de Platonov, deTchekhov ; 5.10 A la recherche de Dos-toïevski.

France-Musiques

Informations : 7.00 ; 8.00 ; 9.00 ;12.30 ; 19.00.

7.07 Les Boréales. 9.07 Les Muses endialogue. 11.00 Le Fauteuil de MonsieurDimanche. Affinités électives. Du romande Gœthe à Cosi fan tutte de Mozart.

12.35 Concert de jazz.39e festival de jazz d’AntibesJuan-les-Pins. Le quintette de KyleEastwood, basse, Jim Rotondi,trompette, Eric Alexander,saxophone, Jon Regen, piano,Yoron Israel, batterie. Le quartettede Joshua Redman, saxophone. -Aaron Goldberg, piano, RubenRodgers, contrebasse, GregoryHutchinson, batterie.

14.00 Les Greniersde la mémoire.Invités : Claude-Roland Manuel,Alain Trutat, Jean Tardieu. Œuvresde Arrieu, Tardieu, Constant.

15.30 Présentez la facture. 17.00 Idéauxet débats. 18.00 Jazz de cœur, jazz depique. Invité : Laurent Dehors. 1. Edito.

Convalescences. 2. Jazz de cœur. TheSidewalks of New York, de Uri Caine. 3.Mémoire. Ahmad Jamal. 4. Concert de lasemaine. André Ceccarelli au Sunset, àParis. 5. Jazz de pique. Les ingénieurs duson des festivals de l’été. 6. Livre. Mingus,dessiné par Louis Joos. 19.00 Un diction-naire de musique. 20.00 C’était hier.Donné le 19 septembre 1966, à laHerkulssaal de la Résidence, à Munich.Symphonie concertante Hob I no 105, deHaydn ; Don Quichotte op. 35, de R.Strauss, par l’Orchestre symphonique dela Radio bavaroise, dir. Rudolf Kempe,Erich Keller et Rudolf Kœckert, violons,Kurt Kalmus, hautbois, Karl Kolbinger,basson, Georg Schmid, alto, WalterNothas et Paul Tortelier, violoncelles.

21.30 Comme de bien entendu.Invitée : Régine Chopinot,chorégraphe.

23.00 Transversales. 1. Variationstransversales. Une rose, A Circle of Kisses,de Thierry Pécou, par l’Ensemble Zellig,dir. Thierry Pécou. - 2. Les magiciens de laTerre. Corée : l’art du P’ansori. Yoojinchung, chant, Gy Pai, percussion. - 3.Déclic. La 2e Techno Parade, à Paris. - 4. Lejazz, probablement. Un peu de classiquedans le jazz. Œuvres de Haden, Terrasson,Vagoszinski, Beirach, etc. 1.00 Les Nuits.

Radio Classique

14.00 Portrait.Clifford Curzon, piano.

16.30 Concert. A l’Opéra de Nancy, par leKammerensemble de Par i s , d i r.Jean-Claude Bouveresse, CatherineDubosc, soprano. 18.00 Sinfonia. Œuvresde Rosetti, Mendelssohn, R. Schumann,Berlioz.

20.00 Soirée lyrique.Acis et Galatée. Opéra de Haendel.

Par Les Arts Florissants, dir.Wiiliam Christie, S. Daneman(Galatea), P. Petibon (Damon).

21.32 Soirée lyrique... (suite).Maria Stuarda de Donizetti.Divertimento no 1, de Paisiello, parl’Académie de Musique anciennede Moscou ; Maria Stuarda, deDonizetti, par le Chœur etl’Orchestre du Théâtre communalde Bologne, dir. R. Bonynge, J.Sutherland (Maria Stuarda), H.Tourangeau (Elisabetta), LucianoPavarotti (Leicester) ; Artaxerxes :The Soldier Tir’d, de Arne ;Samson : Let the Bright Seraphin,de Haendel, par l’Orchestre duCovent Garden, dir. FrancescoMolinari-Pradelli, J. Sutherland,soprano.

0.00 Les Nuits.

RTBF 119 .30 Journa l . 20 .10 Le Ja rd inextraordinaire. 20.45 Le Caméléon.Série. Indice d’écoute &. 21.35 Profiler.Série. Le repaire de Jack %. 22.25Homicide. Série. Le fantôme d’Agnès&. 23.10 Contacts. Les amortisseurs.23.15 Grand document. Rock in Japan.0.10 Journal.

TSR20.00 Mise au point. 20.55 JulieLescaut. Série. Soupçon d’euthanasie&. 22.35 Jesse. Série. Sexe, mensongeet rodéo &. 23.00 Voilà ! Série. Ausecours ! &. 23.25 Les Dessous deVeronica. Série &. 23.50 Dark Skies,l’impossible vérité. Série. A chacun saguerre &. 0.35 Tout sport week-end(15 min).

Canal + vert C-S

20.20 Ned et Stacey. Série. Au nom deLucy &. 20.40 Secrets a Film. JocelynMoorhouse. Avec Michelle Pfeiffer,Jessica Lange. Drame (1998) %. 22.25Le serpent a mangé la grenouille. Film.Alain Guesnier. Avec Jean Rochefort,Marisa Paredes. Comédie (1998) &.23.55 H. Série. Une histoire decroyance &. 0.20 Spin City. Série. Pasde bol & (25 min).

Encyclopedia C-S-A20.00 et 20.15 Les Grandes Dates de lascience et de la technique. JamesWatson et Francis Crick : la moléculegénétique. 20.35 L’Odyssée de l’esprit.Langage et communication. 21.30 Roisd’Afrique. 22.20 Navajoland. 22.45Filmer la nature. 0.15 Longitude, latitude(30 min).

Comédie C-S20.00 On savait rire. 21.00 Sitcomédie.Série. Diffusion de cinq séries (v.o.) &.23.00 Broadway Danny Rose a aFilm. Woody Allen. Avec Woody Allen,Mia Farrow. Comédie satirique (1983,N., v.o.) &. 0.30 Les Robins des Bois,the Story (30 min).

MCM C-S

19.30 et 22.00, 0.35 MCM Tubes. 20.30Netflash. 20.45 et 0.30 Le Journal de lamusique. 21.00 VJ 90’s. Nos chersdisparus. 21.30 100% Club (30 min).

MTV C-S-T

21.00 An Audience with the BackstreetBoys. 22.00 Amour. 1.00 Sunday NightMusic Mix (240 min).

Régions C-T

20.30 et 0.00 Le Journal des journaux.20.49 et 0.20 Le Journal de l’outremer.20.59 La Minute du Net. 21.00 Commeu n d i m a n c h e . U n d i m a n c h ed’accordéon. 21.28 Le Club desvisionautes. 21.33 Les Gens d’Ainay.22.00 Le Journal des journaux. 22.12Collections 99. 22.25 7 en France.Aquita ine . 23 .25 XXe s ièc le enAquitaine. Mémoire de bois. 23.51 LesLettres de mon village. L’eau. 0.32Aléas (28 min).

RFO Sat S-T

20.00 Interligne. Edouard Glissant.20.30 Un peu plus loin. A Mitsamiouli.21.00 Hebdo Mayotte. 21.20 HebdoSaint-Pierre et Miquelon. 21.30Outremers. La trace. 22.30 L’Hebdo deRFO. 23.00 Pacific Boulevard. Kali, enconcert en Nouvelle Calédonie(60 min).

LCI C-S-T

Informations 24 heures/24. 10.40 et14.10 Solidarité. 12.10 et 0.10 Le Mondedes idées. 14.40 et 19.40 Le Journal desrégions. 18.10 et 22.10 La Loi et Vous.18.40 Le Grand Jury RTL-Le Monde-LCI.22.40 et 23.10, 23.40 Le Week-endpolitique.


CNN C-S

Informations 24 heures/24. 19.30Buisiness Unusual. 20.30 InsideEurope. 21.30 Pinnacle Europe. 22.30Best of Insight. 23.30 World Sport Live.0.00 World View (30 min).

CO

LLEC

TIO

N C

HR

ISTO

PHE

L.

Fred Astaire dans « Le Danseur du dessus »,de Mark Sandrich, à 8.15 sur Cinétoile

RFI

11.10 Ceux qui font la uneLe 10 septembre 1981, Guerni-ca, le célèbre tableau de PabloPicasso qui se trouvait auxEtats-Unis depuis 1939, est en-fin rendu à l’Espagne. En effet,le peintre s’était opposé à ceque la toile retourne dans sonpays tant que durerait la dicta-ture franquiste. Son acquisitionpar un musée madrilène irritetoujours les Basques, qui esti-ment que l’œuvre devait, « mo-ralement », leur revenir.a FM Paris 89.



CINEMA LES FILMS HERTZIENS DE LA SEMAINECanal +Premières diffusions

LES ÉTRANGLEURSDE BOMBAY aMercredi 9.00Terence Fisher (1959).Avec Guy Rolfe (GB, N. 77 min).Deux officiers de l’arméeimpériale luttent contre unesecte d’assassins. Un filmd’aventures exotique.

LA DERNIÈRE PREUVEMercredi 21.00Randall Kleiser (1997).Avec Melanie Griffith, Tom Berenger(Etats-Unis, 99 min).Une avocate prend la défensed’un jeune Portoricain accuséde meurtre.

MAZEL TOV OULE MARIAGE a a

Jeudi 11.00Claude Berri (1968).Avec Claude Berri, Elizabeth Wiener(France, 87 min).Un jeune homme doit épouser la jeune fillequ’il a mise enceinte...

SI C’ÉTAIT À REFAIRE a

Jeudi 0.35Claude Lelouch (1976).Avec Catherine Deneuve,Anouk Aimée(France, 96 min).Une femme sortant de prisonretrouve son fils,qui ne la reconnaît pas et tombe amoureux d’elle.

187 : CODE MEURTRE aVendredi 21.00Kevin Reynolds (1997).Avec Samuel Jackson.(Etats-Unis, 115 min).Un professeur de collègeest confronté à la violencedes gangs de Los Angeles.

LE MONDE PERDUJURASSIC PARK a a

Vendredi 23.40Steven Spielberg (1997).Avec Jeff Goldblum,Julianne Moore(Etats-Unis, 123 min)La suite d’un succèscommercial. Pour ses effetsde terreur, Spielbergemprunte beaucoup à sesaînés (Hitchcock, les monstresjaponais, King Kong).

LES NAUFRAGÉSDU PACIFIQUE a

Samedi 8.35Stewart Raffill (1997).Avec Jane Seymour,David Carradine(Etats-Unis, 98 min).Enième adaptationd’un classique pour enfants,Les Robinson suisses.

RIEN QUEDES MENSONGESSamedi 4.15Paule Muret (1991).Avec Fanny Ardant, JacquesPerrin (France, 83 min)Le désarroi sentimental d’unequadragénaire qui retrouveun ancien amant.

a On peut voira a A ne pas manquer

a a a Chef-d’œuvre ou classique

Lundi 6 septembre

VIVE LA SOCIALE ! a

13.45 La CinquièmeGérard Mordillat (1984). Avec FrançoisCluzet, Robin Renucci (France, 95 min).Adaptation par Gérard Mordillat de sonpropre roman. La peinture attendrie etpopuliste d’un microcosme du20e arrondissement. Certains effetsdistanciateurs s’associent mal avec unenostalgie facilement émue.

COMPLOT DE FAMILLE a a

20.45 ArteAlfred Hitchcock (1976). Avec Karen Black,Bruce Dern (Etats-Unis, v.o., 116 min).Le dernier film du maître, où l’on retrouveses obsessions, subtilement intégrées dansune intrigue apparemment désinvolte :couple d’escrocs et chasse au diamant.

LE GENDARME SE MARIE20.55 France 3Jean Girault (1968). Avec Louis de Funès,Claude Gensac (Fr., 92 min).Le quatrième volet des aventures dugendarme de Saint-Tropez. Le lourdcomique français du samedi soir dans lesannées 60 paraît aujourd’hui étrangementantédiluvien.

BANZAÏ20.55 M 6 Claude Zidi (1982). Avec Coluche, ValérieMairesse (Fr., 102 min).La génération suivante du comiquepopulaire français. Coluche venu ducafé-théâtre et du one- man-show selançait, selon une tradition bien de cheznous, dans le film burlesque.

MALONE, UN TUEUR EN ENFER a

22.45 M 6Harley Cockliss (1986). Avec BurtReynolds, Cliff Robertson (Etats-Unis,92 min).Un ancien agent secret retiré à la campagnese trouve mêlé à un complot d’extrêmedroite qu’il fait échouer. Sur un scénario ducinéaste-romancier français, ChristoferFranck, un film d’action modeste mais plutôtréussi.

Mardi 7 septembre

ESPRITS REBELLES20.50 TF 1John M. Smith (1995). Avec MichellePfeiffer, George Dzundza (Etats-Unis,97 min).Une enseignante est aux prises avec laviolence dans un lycée américain. Graine deviolence de Richard Brooks est uneréférence lointaine. Pleurnichard.

LE MYSTÈRE PICASSO a a

23.50 ArteHenri-Georges Clouzot (1956).(France, 78 min)Documentaire célèbre sur Picasso. Clouzottente de saisir l’essence même de la créationen filmant le peintre au travail et la toile entrain de naître sous nos yeux.

LA CARRIÈRED’UNE FEMME DE CHAMBRE a a

0.15 France 2Dino Risi (1976). Avec Agostina Belli,Vittorio Gassman (Italie, v.o., 115 min).Le titre original, Telefoni Bianchi, annoncedavantage la couleur : une satire desmélodrames italiens des années 30. A traversl’ascension sociale d’une femme de

chambre, Risi réussit une satire grinçante.Le film annonce une série consacrée à cesfameux – et bien rares à la télévision –, films« à téléphones blancs ».

Mercredi 8 septembre

SUD a a a

22.50 ArteChantal Ackerman (1998, Fr., 75 min).Documentaire sur une petite ville du sud desEtats-Unis qui fut le théâtre d’un crimeraciste.

SIMONE BARBÈS OU LA VERTU a a

1.10 ArteMarie-Claude Treilhou (1979). Avec IngridBourgoin, Martine Simonet (Fr, 77 min).En trois tableaux (le cinéma, la boîte denuit, la rencontre avec un vieux dragueursolitaire), quelques heures dans la vienocturne d’une femme ouvreuse dans uncinéma porno. Entre l’observationpsychologique, le naturalisme détourné etstylisé, l’humour et le désespoir. Un trèsgrand film.

Jeudi 9 septembre

L’ARMÉE DES OMBRES a a

20.55 France 3Jean-Pierre Melville (1969). Avec LinoVentura, Paul Meurisse (Fr., 150 min).Un épisode de la Résistance filmé avec unefroideur funèbre et dénuée (à l’exceptiond’une séquence naïvement « gaulliste ») detoute emphase. Le refus du spectaculaire,l’introduction de durées inédites pourcertaines séquences donnent une épaisseurconcrète au film tout en le faisant basculerdans la tragédie.

AMITYVILLE 2 : LE POSSÉDÉ 22.40 M 6 Damiano Damiani (1982). Avec BurtYoung, Rutanya (Etats-Unis, 104 min).Le succès d’un médiocre Amytiville deStuart Rosenberg a engendré une série de

suites. Celle-ci est donc le deuxième volet,quoique l’action soit située avant lesévénements décrits dans le précédent. Leproducteur a fait appel à un cinéaste italienqui a introduit une cruauté toute latine dansun récit routinier.

LE BAISER a a

23.55 ArteJacques Feyder (1929). Avec Greta Garbo,Conrad Nagel (Etats Unis, muet, N. 90 min).Un mélodrame mondain dirigé par Feyder,alors à Hollywood. Poussiéreux.

Vendredi 10 septembre

L’AUBERGE DE LA JAMAÏQUE a a

23.55 ArteAlfred Hitchcock (1939). Avec CharlesLaughton, Maureen O’Hara(GB, N., v.o., 95 min).Le dernier film de la période anglaised’Hitchcock avant son départ pourHollywood. Un film à costumes nettementmoins réussi que sa tentative ultérieured’aborder le genre : Les Amants duCapricorne. A voir pour l’interprétation deCharles Laughton.

Dimanche 12 septembre

DERNIERE DANSE a

20.50 TF 1Bruce Beresford (1995). Avec SharonStone, Rob Morrow (Etats-Unis, 102 min).Sharon Stone – qui a produit lefilm –,incarne un personnage de femmecondamnée à mort. Un plaidoyer lourdaudcontre la peine capitale.

LE SECRET DE JÉRÔME a a

22.20 ArtePhil Comeau (1994). Avec Myriam Cyr,Germain Houde (Canada, 95 min).En septembre 1863, dans la baie deSainte-Marie, en Acadie, on trouve sur laplage un jeune homme muet et amputé desdeux jambes.

ROBOCOP a a

22.55 TF 1Paul Verhoeven (1987). Avec Peter Weller,Nancy Allen (Etats-Unis, 102 min).Dans un monde futuriste, les autoritésmettent au point un super- policier,mi-homme, mi-machine, pour combattre lacriminalité. Un détournement subtil desclichés de la BD au service d’une fablesarcastique.

LES MISÉRABLES :LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE a a a

0.20 France 3Raymond Bernard (1933). Avec HarryBaur, Charles Vanel (Fr., 86 min).Troisième volet de l’adaptation de RaymondBernard. Les journées d’émeute de 1832 sontreconstituées avec une emphase lyriqueimpressionnante. La plus hugolienne desversions cinématographiques du livre.

LES GALETTES DE PONT-AVEN a0.45 TF 1Joël Seria (1975). Avec Jean-PierreMarielle, Bernard Fresson (Fr., 105 min).Dans les années 70, Joël Seria s’était fait unepetite réputation de cinéaste truculent. Leparcours d’un VRP en rupture avec safamille débouche ici sur une ôde aupostérieur féminin. Le charme un peu passéd’un cinéma sensible aux sollicitationslibertaires de son époque.

La critique deJean-François Rauger

Harry Baur dans « Les Misérables »



VIDEO-DVD UNE SELECTION

La terreur et son doublePSYCHOSE. Alfred HitchcockPSYCHO. Gus Van Sant

LE centenaire de la naissance d’Al-fred Hitchcock fournit le prétexteidéal – s’il en était besoin – à re-voir ses œuvres. Le 12 octobre sor-

tiront en cassettes treize films du maîtredu suspense, pour la plupart remasteriséset en v.f. comme en v.o. sous-titrée (Uni-versal). Mais on peut d’ores et déjà retrou-ver, en DVD, l’un de ses chefs-d’œuvre,Psychose, que l’on reverra d’un œil neuf,en le comparant à son « remake », Psychode Gus Van Sant, édité lui aussi en DVD.

Ceux qui ont vu le film lors de sa sortie,en 1960, s’en souviennent sans doute en-core. Comme le disait Hitchcock à Fran-çois Truffaut : « Dans Psychose, le sujetm’importe peu, les personnages m’im-portent peu ; ce qui m’importe, c’est quel’assemblage des morceaux de films, la pho-tographie, la bande sonore et tout ce qui estpurement technique pouvaient faire hurlerle public. »

Le DVD offre, en bonus, la bande-an-nonce originale dans laquelle Hitchcockprésentait d’une manière savoureuse leslieux du crime : « Le film que vous devezvoir depuis le début... ou pas du tout ! Per-sonne ne sera accepté après le début de laprojection. »

A revoir Psychose aujourd’hui, au-delàde la fameuse scène de la douche, c’estbien ce minutieux agencement de tous leséléments qui force l’admiration. Le film fitd’Anthony Perkins une star internatio-nale. Mais on ne saurait oublier les remar-quables interprétations de Janet Leigh(nominée aux Oscars), Vera Miles et Mar-tin Balsam. Perkins s’engagea plus tarddans une série de suites (Psychose II, III etIV). Chaque épisode étant plus mauvaisque le précédent, on pouvait légitimementcraindre le pire du film de Gus Van Sant.

Tourné en 1998, le nouveau Psychoéchappe à la catastrophe annoncée dansla mesure où il ne s’agit pas d’un remakemais d’une copie, revendiquée commetelle. Partant du principe que le public

d’aujourd’hui ne connaissait plus l’origi-nal et que personne n’irait revoir un filmen noir et blanc, Van Sant se livra à unexercice d’admiration, sans rien y changerou presque, hormis l’utilisation, remar-quable, de la couleur. En comparant lesdeux versions, le spectateur attentif note-ra tout de même que sous l’enseigne dufameux Motel Bates est inscrit « récem-ment rénové »...

Le film fonctionne très bien. Aux côtésdes autres comédiens – excellents –, onest agréablement surpris par l’interpréta-tion de Vince Vaughn qui donne une di-mension peut-être plus étrange au per-sonnage qu’interprétait Anthony Perkins.A propos du film de Gus Van Sant, on aparlé d’outrage. Il s’agit bien d’un hommage.

Olivier Mauraisin

a Psychose : 1 DVD, noir et blanc, quatrelangues, trois sous-titrages, 105 min,Universal, distribution Columbia TristarHome Video, 189 F (28,81 ¤).Psycho : 1 DVD, couleur, quatre langues,cinq sous-titrages, 100 min, Universal,distribution Columbia Tristar Home Video,189 F (28,81 ¤). (Prix indicatifs.)

My name is JoeCINÉMAPour avoir voulu aider unjeune couple plongé dansl’engrenage de la drogue,un entraîneur de footballbénévole, ancienalcoolique, se retrouvepris au piège par un petittruand.Une chroniqueémouvante de KenLoach, dans la grisaillede Glasgow. PeterMullan (Joe) a obtenu unprix d’interprétation àCannes en 1998. – O.M.a 1 cassette, couleur, v.o.sous-titrée ou v.f., 100 min.,Film Office, 129 F (19,66 ¤),189 F (28,81 ¤) le DVD.

RestonsgroupésCINÉMADe retour des vacances,on est bienheureuxd’avoir échappé auxmésaventures d’ungroupe de touristesfrançais en voyage dansl’Ouest américain. A leurarrivée sur place, leurguide (Samuel Le Bihan)apprend la faillite dutour-operateur ets’ingénie à poursuivre lecircuit comme si de rienn’était. Inspirée d’unehistoire vraie que lemetteur en scène,Jean-Paul Salomé, avaitlue dans Le Monde, unecomédie très drôle et despersonnages savoureux,remarquablementobservés. – O. M.a 1 cassette, couleur,100 min., Le StudioCanal+, distribution PFCVidéo, 99 F (15,09 ¤).

Astrologies :La rouedu destinDOCUMENTAIREAu-delà des préjugés,Martin Meissonnier avoulu comprendre ce quereprésentait vraimentl’astrologie pour uncertain nombre decivilisations.Après un préambulehistorique qui nousrappelle que l’astrologieest devenue individuelle àpartir des Grecs et que lepremier thème remonte à500 ans avant Jésus-Christ,on suit avec intérêt sonvoyage en Inde,où l’art divinatoire et lareligion sontindissociables, en Chine,où il est utilisécouramment dans lesaffaires, au Guatemala,chez les anciens Mayas,en Palestine et au Mali.Un reportage passionnantsur une science souventdiscréditée. – O. M.a 1 cassette, couleur,90 min., Arte Vidéo, 135 F(20,58 ¤).

(Prix indicatifs.)

Vince Vaughn, dans « Psycho », aussi étrange,si ce n’est plus, qu’Anthony Perkinsdans « Psychose »

G.C

.T.H

.V.



LES GRANDS RENDEZ-VOUSSPORT

Les footballeurs arméniensen quête d’identitéEURO 2000 ARMÉNIE-FRANCE. 17.50 Mercredi 8 septembre TF1

SI la route est longuesur la voie de la re-c o n n a i s s a n c e , l e

football arménien pro-gresse lentement mais sû-rement. Depuis son pre-mier match officiel – unedéfaite face à la Belgique,à Bruxelles (2-0) en sep-tembre 1994 –, la sélections’est aguerrie aux duresjoutes internationales. Ellepointe désormais à la 89e

place au dernier classe-ment mondial de la FIFAet peut se targuer de quel-ques résultats de choix. Ledernier en date n’est pas lemoins s ignificat i f . Le9 juin, l’Arménie tenait enéchec la prometteuseéquipe d’Ukraine (0-0).

Mais il manque encore àcette formation un succèsde prestige, synonyme deconsidération au plus haut

niveau. L’obstacle dressédevant les Bleus constituedonc le match piège parexcellence. Les champions

du monde, pour qui la vic-toire reste impérative, ontéprouvé de sérieuses diffi-cultés, le 31 mars, pour ve-

nir à bout du « Petit Pou-cet » arménien, au Stadede France (2-0). Mercredi8 septembre, la tâche seracompliquée par le mauvaisétat de la pelouse du vé-tuste stade Hrazdan, àErevan, en Arménie, dontla capacité a été ramenée,pour des raisons de sécuri-té , de 50 000 à 5 000places. Quel que soit le ré-sultat final, ce déplace-ment périlleux fera le bon-heur des deux Arméniensde l’équipe de France.Alain Boghossian foulera,pour la première fois, laterre de ses origines, etYouri Djorkaeff sera reçu,jeudi 9 septembre, par lesplus hautes autorités dupays.

Eric Camacho

Athlétisme

GOLDEN LEAGUE20.00 Mardi 7 septembre Canal+ VertRendez-vous à Berlin pour les athlètesqui participent à cette tournée de laFédération internationale d’athlétismeamateur (IAAF).

Automobilisme

CHAMPIONNAT DU MONDE DE F113.55 Dimanche 12 septembre TF 1Grand Prix d’Italie, à Monza : Ferrari doitremonter son handicap sur McLaren.

Canoë-kayak

CHAMPIONNAT DU MONDEDE SLALOM10.00 Samedi 11 septembre EurosportSeo de Urgel (Espagne) : finales femmesen kayak monoplace et hommes en canoëmonoplace.

Football

EURO 200017.50 Mercredi 8 septembre TF 1Deuxième rendez-vous avec les Bleus quirencontrent l’Arménie à Erevan pour leséliminatoire du groupe 4.CHAMPIONNAT DE FRANCE20.00 Samedi 11 septembre SuperfootPour la sixième journée de la premièredivision, rencontre entre Montpellier etMarseille.20.45 Dimanche 12 septembre Canal+Paris-Saint-Germain-Bordeaux.

Motocyclisme

CHAMPIONNAT DU MONDED’ENDURANCE14.40 Samedi 11 septembre M 6 Au Castellet départ du Bol d’or. Autresrendez-vous à 19 h 40 et 0 h 25. Dimancheà 12 h 10 et 14 h 35.

Tennis

INTERNATIONAUX DES ÉTATS-UNIS5.00 Lundi 6 septembre EurosportDepuis New York, deuxième semaine dece tournoi du Grand Chelem. Autresrendez-vous : lundi à 20 heures et1 heure ; mardi 7 à 5 heures, 21 heures et2 h 30 ; mercredi 8 à 5 heures, 19 heureset 1 h 30 ; jeudi 9 à 5 heures, 19 heures et1 heure ; vendredi 10 à 5 heures et20 h 30 ; samedi 11 à 18 heures, 21 heureset 23 h 15 ; dimanche 12, finale hommes à22 h 45.

Le grand défi d’Eddie IrvineAUTOMOBILE : GRAND PRIX D’ITALIE DE FORMULE 1.13.55 Dimanche 12 septembre TF 1

ABSENT depuis sonaccident à Silvers-t o n e , d i m a n c h e

11 juillet, Michael Schuma-cher devait effectuer sonretour en compétiton àM o n z a , c e d i m a n ch e12 septembre, à l’occasiondu Grand Prix d’Italie. Fi-nalement, sa jambe droitele faisant encore souffrir, ila dû y renoncer. Le piloteallemand a également dé-cidé de ne pas participerau Grand Prix du Luxem-bourg sur le circuit duNürburgring, le 26 sep-tembre, et d’attendre le17 octobre, à l’occasion duGrand Prix de Malaisie.

TEM

PSPO

RT

REU

TER

S

La rencontre France-Arménie du 31 mars

P r i v é e , d u r a n t c e t t epériode, de son meilleurpilote, l’écurie Ferrari atrouvé en son coéquipier,

Eddie Irvine, un rempla-çant très performant.Vainqueur de trois GrandsPrix, l’Irlandais n’est de-

vancé, au classement desconducteurs, que d’unpoint par le Finlandais Mi-ka Häkkinen, sur McLa-ren-Mercedes. La lutteentre les deux écuries vadonc se poursuivre enterre italienne... Conscientde l’importance de l’étapede Monza, le président deFerrari, Luca Di Monteze-molo, a exigé de ses ingé-nieurs les meilleures voi-tures possibles, car « s’ilsn’ont pas la voiture qu’ilfaut, nos pilotes ne peuventpas gagner ».

E. C.



L’AVIS DES LECTEURSCOURRIER

Le mauvais procèsdes paparazzi

Deux ans après l’accidentqui a coûté la vie à DianaSpencer, son compagnon, etle chauffeur du couple, lelynchage médiat ique etpopulaire dont ont été vic-times les photographes arri-vés immédiatement sur leslieux pour filmer des imagesterribles doit être remisaujourd’hui à sa juste place.

Après tout, que reprocherà ceux qui n’ont fait qu’exer-cer leur métier sans pourautant empêcher l’arrivéedes secours ? Aujourd’hui,l’information arrive prati-quement en temps réel surles téléviseurs. Et les imagessont toujours terribles. Evo-quons simplement le trem-blement de terre en Turquie ;les images d’enfants mortsdans les bras de leurs mèresou encore celles de ce pèreserrant contre lui son filsmiraculeusement rescapé desruines, sont des images aussifortes que celles de Diana etde Dodi Al Fayed coincésdans leur véhicule détruit parl’accident. Plus récemmente n c o r e , l e s i m a g e s d el’accident d’avion à l’aéro-port de Hongkong sont arri-vées sur CNN uniquementdeux heures après le crashalors que les secours étaienten pleine action. Les photo-graphes étaient déjà sur leslieux, agglutinés contre lesbarrières, pour photogra-phier plusieurs personnesgrièvement blessées, dontune dans une chaise roulantese masquant les yeux pour nepas subir l’agression desflashes.

Faut-il regretter ou seréjouir de ce type de fonc-tionnement journalistique ?Une fois mise de côté l’émo-tion suscitée par la mort deLady Diana, i l suffit deconstater que si de tellesi m a g e s e t r e p o r t a g e se x i s t e n t , c ’ e s t q u ’ i l srépondent manifestement

autant à un état de civilisa-t ion qu ’à un beso in deconsommer des images pourvivre intensément les événe-ments de la planète. C’est àchacun, journaliste ou pas,de se faire sa propre idée,mais aussi de se fixer uneligne de conduite, d’aucunsdiraient un code de déonto-logie.

Lady Diana n’est pas mortepar la faute des photo-graphes de la presse à sensa-tion ; ces derniers ont faitleur travail. Si l’on en croit lacuriosité qui entoure tant lesfils de la princesse – l’unvient de passer son permis deconduire ! – que les autreséminences royales ou starspolitiques mondiales, on sedit qu’il n’y a rien de nouveausous le soleil ! Pour finir, lesdétails macabres sur les cir-constances de la mort du filsde l’ancien président desEtats-Unis n’ont fait rougirpersonne, ni même la diffu-sion des photos d’un filmamateur privé sur les liens

intimes et familiaux de lafamille Kennedy dans leurmaison de Hyannis Port.

Alors, sachons relativiseret accepter ce mode decommunication ; à chacun defaire sa propre police...

Patrick Martin-GenierLyon (Rhône)

Ne pas casserFrance-Culture

Je prends un peu de tempssur mes vacances pour vousécrire car j’ai appris, il y aquelques semaines, que lesémissions « Staccato » et« Culture Matin » disparaî-traient de la chaîne France-Culture.

Oui, l’arrivée de « Stac-cato » m’avai t intr igué ,presque irrité.

Non pas que je sois rétif auchangement, mais chaquesoir écouter une équipe quiabordait des sujets aussi dif-

férents avec une apparentegrande connaissance encherchant systématiquementà prendre en défaut les spé-cialistes invités sans laisserassez la place aux nuancesdonnait l’impression d’unerecherche de confrontationsgratuites.

Cependant , assez v i tel’émission a su trouver sonton. Et continuer à prendredes risques maîtrisés à tra-vers un bon découpage del’émission avec son « Grill ».Mieux, cette émission s’estvite imposée comme celle quimanquait à France-Culturequi avait besoin de cette vita-l i té pour bousculer unecha îne b ien po l i cée oùchaque spécialiste trouveune tribune bienveillante.

Et très vite, je me suis prisa u j e u . Le m a t i n , J e a nLebrun. Le soir AntoineSpire. Un même registre,deux tons complémentaires.Cette symétrie semblait avoirpris en compte le rythme dela vie. A l’évidence, ces typesd’émissions ne sont pasécoutés dans un si lenceattentif et recueilli. Le matin,c’est à la salle de bains oupendant le petit-déjeuner oulors du temps de transport...Le soir, c’est en voiture oudans le bureau lorsque destâches plus faciles le per-mettent...

Cette bipolarité a installédes rendez-vous stimulants.Et une émission nourrissaitsouvent l’autre parfois àquelques jours ou à quelquessemaines d’intervalle. Si JeanLebrun est plus sympathiqueà écouter par sa chaleureusecomplicité avec son équipe etJean-Louis Ezine, AntoineSpire sait nous sortir de latorpeur d’une journée char-gée, nous intéresser et stimu-ler notre curiosité intellec-tuelle. C’est pour cela que j’aiapprécié son émission aprèsm’être interrogé sur l’innova-tion qu’il a su nous proposer.

Le matin, l’émission étantparfaitement préparée, JeanLebrun a, ces derniers mois,eu souvent tendance à pré-

senter lu i -même ce quidevrait être dit par l’invitéqui s’est retrouvé avec untemps de parole parfois étri-qué... Ces écarts méritentrecentrage, mais pas la sup-pression.

L e s o i r , a c o n t r a r i o ,l’insolent Antoine Spire, quimaîtrise parfaitement la dia-lectique, sait provoquer avecune formidable concisionson interlocuteur qui doit lui-même expliquer, s’expliqueret parfois se justifier. Et là,l’auditeur est libre, il écoute,il est captivé par les dia-l o g u e s e n g a g é s p a r l e sremarquables animateurs eta n i m a t r i c e s . E n fi n ,reconnaissons à ce diabled’homme qu’il a su nous fairepartager, depuis plus devingt ans, ses interrogations,et a su formidablement évo-luer. Il sait aborder les sujetsqui dérangent. Il sait donnerla parole à ceux qui ne l’ontplus. Il sait poser les ques-tions qui permettent de gar-der du recul sur notre sociétédu consensus.

Une chaîne de radio, c’estd’abord une relation entre lesauditeurs et les intervenants.Dans le service public, lanomination d’un directeur dechaîne répond à des critèresdont l’auditeur est exclu.

Ecouter les auditeurs estune précaution utile avant dec a s s e r u n e d y n a m i q u ed’écoute. Et l’écoute est plusimportante que l’audience.

La recherche du politique-ment correct est stérilisantepour la liberté et pour ledébat d’idées.

Pour le plaisir et la frivolité,France-Musique a déjà tenté,il y a quelques années, le pari.L’échec est patent. RadioClassique a raflé la mise.

Brunet BretGrenoble (Isère)

POUR NOUS ÉCRIRE.Adressez vos lettres à : LeMonde Télévision, 21 bis, rueClaude-Bernard, 75242 ParisCedex 05, ou sur Internet :[email protected].