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UE3 Gastrologie

ED n°2b

21/11/2017 de 09h30 à 10h30

Ronéotypeur-se : Anaïs Rimbert

Ronéoficheur-se : Guillemette Lafeuillade

ED2b : Sémiologie hépato-biliaire

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Sommaire :

I. Cas clinique n°1

A) Enoncé

B) Interprétation du bilan biologique hépatique

II. Cas clinique n°2

A) Enoncé

B) Examen clinique d’une cirrhose

III. Cas clinique n°3

A) Enoncé

B) Etiologies des atteintes hépato-biliaires

C) Examens étiologiques

IV. Cas clinique n°4

A) Enoncé

B) La douleur biliaire

V. Pour aller plus loin

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I. Cas clinique n°1

A) Enoncé

Un malade âgé de 40 ans sans antécédent fait un bilan de santé. Les résultats sont les suivants :

-ASAT 1,3 fois la limite supérieure de la normale (N),

-ALAT 1,8N,

-phosphatases alcalines 0,9N,

-GGT 2,1N.

Il amène aussi les résultats d’un bilan fait 10 ans plus tôt qui montrait :

-ASAT à 2N,

-ALAT à 3,5N

-phosphatases alcalines normales

-GGT à 1,5N.

Les mesures vous seront toujours exprimées en x fois la normale car les normes varient selon les

laboratoires.

Quelle est votre interprétation de ces résultats ?

B) Interprétation du bilan biologique hépatique

Un bilan est anormal dès lors que les résultats sont supérieurs à la normale. Des mesures inférieures

comme ici les phosphatases alcalines à 0 ,9N ne sont pas pathologiques.

Ce qu’il est important de remarquer dans cet exemple est que le bilan est anormal dans le temps : il y a

10 ans, les mesures étaient aussi trop élevées. Peu importe que les mesures soient aujourd’hui un peu

moins élevées, ce qui compte est qu’il y a une perturbation durable du bilan hépatique. Il s’agit donc

d’une maladie chronique.

Un bilan hépatique complet consiste à doser à partir d’un prélèvement sanguin les concentrations de

ALAT, ASAT, GammaGT, phosphatase alcaline et bilirubine.

Les ALAT et ASAT, ou transaminases, sont des enzymes du foie. Leur élévation signe une

souffrance hépatique : il y a cytolyse des hépatocytes dont les enzymes vont par conséquent se

déverser dans le sang. Ces enzymes ne sont pas spécifiques des hépatocytes, elles peuvent

aussi provenir du cœur (infarctus du myocarde) ou des muscles (rhabdomyolyse).

Les phosphatases alcalines et les gammaGT augmentées évoquent une cholestase. Une

augmentation des phosphatases alcalines seules évoque des atteintes osseuses ou une

grossesse, tandis qu’une augmentation des gammaGT seules peut être due à des hépatites

virales, l’alcoolisme chronique, la cirrhose, la stéatose, la prise de médicaments, etc. Il faut

donc toujours interpréter ces deux données ensemble.

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La bilirubine libre, libérée lors de la destruction des hématies, est conjuguée dans le foie pour

ensuite être éliminée dans l’urine ou dans les selles. Quand la bilirubine est augmentée dans le

sang, qu’elle soit libre ou conjuguée, on observera un ictère. Les différentes causes sont :

- Une hémolyse pathologique entraînant une accumulation importante de bilirubine

dépassant les capacités de conversion des hépatocytes ;

- -Une perturbation de la fonction hépatique, les hépatocytes sont altérés de façon aigue

(hépatite par exemple) ou chronique (cirrhose) ;

- -Un obstacle empêchant l'évacuation de la bilirubine dans la bile : c’est une

cholestase.

Le TP (taux de prothrombine), le facteur V et l’albumine sont synthétisés par les

hépatocytes et représentent donc la fonction hépatique.

II. Cas clinique n°2

A) Enoncé

Un malade vient car ses jambes ont augmenté de volume. Il a pris 10 kg. Voici les résultats de

l’examen clinique

Analysez ce cas

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B) Examen clinique d’une cirrhose

On observe :

Un abdomen distendu, évocateur de l’ascite. On observa alors une matité à la percussion.

L’ascite est due à l’hypertension portale ;

Des veines sous-cutanées, dilatées, évocatrices d’une circulation veineuse collatérale due à

l’hypertension portale ;

Un pansement compressif au niveau de l’ombilic, pour réduire une hernie. Il ne faut jamais

faire une ponction d’ascite si la hernie n’est pas réduite, on risque alors d’étrangler la hernie

! La hernie ombilicale peut être liée à une hyperpression intra-abdominale due à l’ascite.

Une augmentation du volume des jambes et une prise de poids importante et rapide, évocateur

des œdèmes dus à l’insuffisance hépatocellulaire (baisse de la synthèse des protéines donc

baisse de la pression oncotique) ;

Un angiome stellaire. Il s’agit d’une macule érythémateuse qui s'efface à la vitropression.

Attention un angiome stellaire n’est pas pathologique ! A partir de cinq angiomes stellaires, on

évoque une insuffisance hépatocellulaire, par exemple une cirrhose hépatique. C’est l’hyper-

oestrogénie due à la cirrhose qui va provoquer ces angiomes.

La présence d’œdèmes et d’ascite s’appelle une décompensation oedémato-ascitique.

FOIE NORMAL

AGRESSION : virus hépatite (A, B, E, delta),

alcool chronique (15-20ans), fer, médicaments

(paracétamol), auto-immunes, anomalie des

voies biliaires...

- Mort des hépatocytes

- Réaction inflammatoire

Hépatite fulminante :

HEPATITE GRAVE, HEPATITE AIGUE

atteinte massive

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Le diagnostic de certitude d’une cirrhose est histologique. Il faut donc réaliser une biopsie hépatique.

En macroscopie, on observe des contours bosselés, un foie nodulaire, avec des ponts de fibrose.

En histologie, on observe une perturbation diffuse de l’architecture hépatique caractérisée par une

fibrose annulaire mutilante avec des nodules hépatocytaires.

En macroscopie :

Contours lisses, réguliers

Voies biliaires (les trous dans le

parenchyme)

Nodule

Pont de fibrose

Contours bosselés

En histologie :

On peut aussi fortement suspecter une cirrhose si certains symptômes cliniques sont présents : on parle

de diagnostic de haute probabilité si les trois signes suivants sont présents:

Signes d’hypertension portale : ascite, hépatomégalie, splénomégalie, encéphalopathie

hépatique (astérixis), varices, circulation veineuse collatérale ;

Signes insuffisance hépatocellulaire : ictère, selles claires, urines foncées, prurit (dûs à

l’accumulation de bilirubine), fetor hépatique, oedèmes, angiomes stellaires, érythrose

palmaire, leuconychies (ongles blancs), hippocratisme digital ;

Cause potentielle de cirrhose : alcoolisme chronique.

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Pourquoi a-t-on une hypertension portale dans le cadre de la cirrhose?

L’hypertension portale est causée par la fibrose, qui va créer un blocage de la circulation vasculaire

intra-hépatique. Par conséquent, la circulation va privilégier des voies de dérivation qui sont :

Les veines gastriques gauches et droites, entraînant des varices sous-cardiales (gastriques) et

œsophagiennes.

La veine splénique, entraînant une splénomégalie ainsi qu’un hypersplénisme (séquestration

des plaquettes, induisant une thrombopénie visible à la NFS).

Chez un patient cirrhotique décompensé, il faut systématiquement rechercher une hémorragie

digestive, que ce soit une hématémèse, des rectorragies ou un méléna.

III. Cas clinique n°3

A) Enoncé

Ce malade âgé de 50 ans vient vous voir car il est devenu «jaune».

Quelle est votre stratégie diagnostique ?

B) Etiologies des atteintes hépato-biliaires

Le patient a un ictère cutanéo-muqueux. Cela marque une augmentation du taux de bilirubine dans le

sang, mais pas nécessairement une cirrhose ! Les différentes étiologies sont différenciées tout d’abord

selon les taux de bilirubine libre et conjuguée :

Si le taux de bilirubine libre est élevé, soit : - la cause est hémolytique ;

-la cause est non hémolytique. Il peut

s’agir d’un syndrome de Gilbert (= déficit héréditaire partiel de l’enzyme glucoronyl-

transférase assurant la conversion de la bilirubine libre en bilirubine conjuguée. En cas

de fatigue, de stress, de consommation d’alcool, les patients vont développer un

ictère).

Si on a un ictère à bilirubine conjuguée, soit : -la cause est une cholestase. Elle est due

à un obstacle sur les gros canaux biliaires se traduisant par une dilatation des voies

biliaires intra-hépatiques : calcul, sténose post-opératoire, cancer du pancréas,

pancréatite chronique, cholangite primaire sclérosante.

-la cause est non cholestatique, le

mécanisme est mixte : il n’y a pas d’obstruction des canaux, donc pas de dilatation

des voies biliaires intra-hépatiques mais il y a un défaut d’excrétion de la bile dans

les canalicules car la fonction hépatique restante est insuffisante pour traiter toute la

bilirubine : l’insuffisance hépatique aigue (hépatite, intoxication médicamenteuse,

etc), l’insuffisance hépatique chronique (cirrhose).

Afin de connaître les manifestations cliniques des causes

cholestatiques, il est important de bien connaître

l’anatomie des voies biliaires :

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C) Examens étiologique

On réalise alors :

Un interrogatoire, pour rechercher d’autres signes comme la couleur des selles et de l’urine,

mais surtout un alcoolisme chronique qui orienterait le diagnostic vers une cirrhose, ou un

usage de drogues par voie intraveineuse qui orienterait vers une hépatite, ou des ATCD

familiaux de pathologies hémato.

un bilan hépatique, avec dosage de : - Bilirubine libre et conjuguée. Si la bilirubine libre

augmente, cela oriente le diagnostic vers une hémolyse ou un syndrome de Gilbert, si c’est la

conjuguée alors cela oriente vers une cause cholestatique ou un mécanisme mixte.

- Phosphatase alcaline et GammaGT. S’ils sont

augmentés, cela oriente vers une cause cholestatique.

-ASAT et ALAT. Les transaminases sont élevées en cas

de cause cholestatique.

- TP, facteur V et albumine. Si ils sont diminués, cela

oriente le diagnostic vers une insuffisance hépatocellulaire ;

-LDH, haptoglobine, NFS avec réticulocytes. En cas

d’hémolyse, on a une anémie et les réticulocytes sont augmentés afin de régénérer les globules

rouges, la LDH est augmentée car libérée lors de la lyse des GR, et l’haptoglobine est

diminuée car elle prend en charge l’hémoglobine libre.

Une échographie hépato-biliaire (+++) en première intention afin de rechercher une

dilatation des voies biliaires qui témoignerait d’un obstacle en aval et donc d’une cholestase.

-Si on observe une dilatation des voies biliaires intra-

hépatiques, alors on effectue un examen d’imagerie plus spécifique afin d’en trouver la cause : IRM

et/ou scanner et/ou écho-endoscopie.

-Si on n’observe pas de dilatation des voies biliaires

intra-hépatiques, alors on effectue un examen d’imagerie plus sensible afin d’être certain de l’absence

de dilatation : cholangio-IRM. Souvent, les cholangites sclérosante primitives ne sont pas détectées

par échographie car il s’agit de la dilatation de petits canaux biliaires. Si après la cholangio-IRM on ne

détecte toujours pas de dilatation, pour connaître la cause de l’ictère on réalise une ponction biopsie

hépatique (PBH) qui révèle le plus souvent une hépatite. Parfois, grâce à l’immunohistochimie via

des anticorps anti-mitochondries, on peut révéler une cirrhose biliaire primitive.

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Le « ? » à côté de prurit signifie que ce signe est inconstant)

IV. Cas clinique n°4

A) Enoncé

Un homme âgé de 52 ans sans antécédent se présente à vous car il a des douleurs que vous classez

comme des douleurs biliaires évocatrices de migration lithiasique. Quel(s) élément(s) parmi les

suivants vous évoque(nt) cela ?

A – apparition brutale ou rapidement progressive

B – durée de 3 jours

C – douleur épigastriques, en barre transfixiantes

D – associée à arrêt des matières et des gaz

E – rétrosternales ascendantes

Réponse :

A : Vrai.

B : Faux, une migration lithiasique dure moins de 12h.

C : Faux, il s’agit de la symptomatologie d’une pancréatite.

D : Faux, il s’agit de la symptomatologie d’une occlusion.

E : Faux, il s’agit de la symptomatologie du reflux gastro-oesophagien ou d’une symptomatologie

cardiaque.

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B) Douleur biliaire

Mécanisme: Mise en tension des voies biliaires

Siège: Epigastre, (hypocondre droit)

Irradiation: Hémithorax droit postérieur, épaule

Evolution: Début et fin précis. Constante (évolution en

plateau).

Durée: < 12 heures

Intensité: Forte (incapacitante, voire syncopale)

Migration lithiasique = douleur biliaire + élévation des transaminases « en coup d’archet »

Migration lithiasique

Si le calcul migre dans le

colet de la vésicule

biliaire, se coince et se

décoince :

Colique hépatique

- Douleur brutale, avec début et fin précis,

constante

- En épisgastrique ou hypochondre droit

- <6h (le calcul se décoince spontanément)

- Pas de perturbation du bilan hépatique

Si le calcul migre dans le

colet :

Cholécystite aigue

- Douleur brutale, avec début et fin précis,

constante

- En épigastrique ou hypochondre droit

- Infection bactérienne de la bile et des voies

biliaires

- Fièvre, syndrome inflammatoire (augmentation

de la CRP)

- Pas de perturbation du bilan hépatique

-Pas de cholestase, pas d’ictère

Si le calcul migre dans le

canal cholédoque :

Angiocholite

- Douleur brutale, avec début et fin précis,

constante

- En épigastrique ou hypochondre droit

- Infection bactérienne de la bile et des voies

biliaires

- Principale cause: les calculs biliaires

- Douleur, fièvre, ictère (+++)

- Perturbation du bilan hépatique, cholestase

(élévation des transaminases « en coup

d’archet », c’est-à-dire qu’elles augmentent puis

peuvent baisser très brutalement)

Si le calcul migre dans le

canal commun :

Pancréatite aigüe biliaire

- Douleur brutale, avec début et fin précis,

constante

- En épigastrique

- Douleur, fièvre, ictère

- Perturbation du bilan hépatique, cholestase

- Répercussion pancréatique : pancréatite aigüe

avec lipasémie > 3N

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La triade « Douleur-Fièvre-Ictère » est un signe assez spécifique mais peu sensible d’angiocholite :

même s’il manque un des signes, il ne faut pas éliminer l’hypothèse d’angiocholite.

Angiocholite ≠ Cholangite. La cholangite, par exemple la cholangite sclérosante primitive, est une

inflammation des voies biliaire, sans calcul, sans infection bactérienne mais avec une alternance de

dilatations et sténoses des voies biliaires.

Parmi les éléments suivants, lequel (lesquelles) est (sont) en faveur d’une angiocholite aigue ?

A – urines foncées

B – PAL à 2N

C – ASAT 3N

D – fièvre à 38,8°C

E – ictère

Réponse :

A : vrai, signe dû à l’augmentation de la bilirubine dans les urines

B : vrai, signe d’une cholestase

C : vrai. Souvent, dans les migrations lithiasiques, les transaminases sont à 2-3N

D : vrai, fièvre

E : vrai.

V. Pour aller plus loin

https://youtu.be/YdDpUyYZUWw

La vidéo montre comment réaliser un examen clinique de l’abdomen. A partir de 9:35, on peut voir les

différents signes de la cirrhose hépatique.

Et pour ceux qui auraient besoin d’un petit rappel (qui n’est pas dans le diapo), je vous remets ici le

circuit physiologique de la bile qui permet de bien comprendre les différents causes d’ictère:

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