Upload
truongkhanh
View
216
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
IUT Cachan – S2 TD-1 TD Électrostatique
FORCE ET CHAMP ÉLECTRIQUES
Exercice 1 Force de Coulomb
Deux particules ponctuelles chargées (q1 et q2) placées à 30 cm l'une de l'autre, s'attirent avec
une force d'intensité F1 = 0,9 µN. Mises en contact, la charge globale se répartit de manière
uniforme sur les deux particules. Écartées ensuite de nouveau de 3 cm, elles se repoussent
alors avec une force d'intensité F2 = 160 µN.
Déterminer les valeurs des charges q1 et de q2 portées initialement par ces deux particules.
Exercice 2 Champ électrique crée par deux charges ponctuelles
Deux charges électriques ponctuelles fixes Qa et Qb, placées en A et B, sont telles que
Qa = 1 µC, Qb = -4 µC , avec AB = 20 cm.
1. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique au point M, milieu du
segment AB (faire un schéma précis)
2. En quel(s) point(s) de la droite passant par A et B, le champ électrique est-il nul? (faire
un schéma précis)
Exercice 3 Pendule électrostatique
La boule d'un petit pendule électrostatique, de masse 2,5 g, porte une charge (positive) de
0,5 µC. Elle est placée dans un champ électrique uniforme et horizontal. À l'équilibre, le fil du
pendule s'incline d'un angle de 30° par rapport à la verticale.
Parmi les propositions suivantes, quelle est la bonne valeur pour le module du champ
électrique E ? (justifier les réponses données dans chaque cas)
5,8.104 V.m
-1 ; 2,9.10
4 V.m ; 2,9.10
4 V.m
-1 ; 5,8.10
-4 V.m
-1
On donne : g = 10 m.s-2
IUT Cachan – S2 TD-2 TD Électrostatique
POTENTIEL ÉLECTRIQUE - CONDENSATEUR
Exercice 4 Goutte d'huile chargée
On applique une tension UAB=105 V entre deux plaques planes conductrices A et B (longueur
20 cm, largeur 10 cm, et distance AB = 1 cm). Entre ces plaques, disposées en vis-à-vis
verticalement et séparées d'une distance de 1 cm, on place une petite goutte d'huile de masse
m = 0,2 mg, portant la charge q = 106 électrons.
On donne : e = 1,6.10-19
C (charge élémentaire) et g = 10 m.s-2
(accélération de la pesanteur)
Répondre par vrai ou faux, en justifiant la réponse :
1. Le sens du champ électrique crée entre les armatures dépend du signe de la charge q
2. La goutte d'huile subit une force électrique d'intensité F = 1,6.10-6
N
3. Abandonnée à elle-même, la goutte d'huile subit une accélération a = 8 m.s-2
4. Les plaques sont maintenant horizontales et on veut maintenir la goutte en équilibre. Il
faut placer la plaque A au-dessus de B et augmenter la tension UAB pour obtenir
l'équilibre.
Exercice 5 Travail de la force électrostatique
Une charge ponctuelle qo = - 50 nC se déplace entre deux plans parallèles P1 et P2, entre
lesquels la différence de potentiel vaut V1-V2 = - 15 kV.
1. Calculer, à l'aide de l'énergie électrostatique, le travail produit par la force
électrostatique pour aller de P1 sur P2, puis de P2 sur P1. Dans chaque cas, ce travail
est-il moteur ou résistant ?
2. En déduire la force électrostatique à laquelle est soumise la charge si la distance entre
les plans est a = 5 cm.
3. En déduire l'intensité E du champ électrique entre les plaques.
4. Vérifier que l'on obtient bien la même valeur qu'avec la formule a
VVE
21
Exercice 6 Accélération d'une charge soumise à une ddp
Une balle en plomb de masse m = 2g est lancée avec un pistolet à air comprimé à une vitesse
V = 50 m.s-1
.
En admettant que cette balle porte une charge de 1 C, quelle ddp U serait nécessaire pour lui
communiquer la même vitesse ?
Exercice 7 Capteur capacitif de niveau
On souhaite mesurer le niveau H de remplissage d’un fluide isolant dans une cuve. Ce fluide a
une permittivité diélectrique relative F, le reste de la cuve est remplie d’un gaz de
permittivité diélectrique relative G.
A) Dans un premier temps on place horizontalement deux armatures planes, de surface S, en
vis-à-vis, comme indiqué sur la figure suivante :
IUT Cachan – S2 TD-3 TD Électrostatique
Capacimètre L
1. Exprimer la capacité CF1 du condensateur plan fictif dont le diélectrique serait uniquement le fluide du dispositif précédemment décrit.
2. Exprimer de même la capacité CG1 du condensateur plan fictif dont le diélectrique
serait uniquement le gaz du dispositif précédemment décrit.
3. En déduire la capacité C1 entre les deux armatures installées dans la cuve.
4. Que vaut cette capacité si la cuve est vide ? si la cuve est pleine ?
5. Si le capacimètre mesure une capacité Cm1, comment s'exprime le niveau H du fluide
dans la cuve en fonction de Cm1 et des données du problème ?
B) On imagine à présent une autre méthode de détection capacitive, en utilisant le principe du
condensateur cylindrique, comme indiqué sur la figure page suivante, pour lequel on donne
la formule de la capacité :
2
1ln
2
r
r
LC
6. Exprimer la capacité CF2 du condensateur cylindrique fictif dont le diélectrique serait
uniquement le fluide.
7. Exprimer de même la capacité CG2 du condensateur cylindrique dont le diélectrique serait uniquement le gaz.
8. En déduire la capacité C2 entre les deux armatures installées dans la cuve.
9. Si le capacimètre mesure une capacité Cm2, comment s'exprime le niveau H du fluide
dans la cuve en fonction de Cm2 et des données du problème ?
C) Au vu des résultats précédents, lequel des deux montages est-il préférable d’utiliser pour
réaliser un "bon" capteur de niveau ?
H
r2
r1
L
IUT Cachan – S2 TD-4 TD Électrostatique
CHAMP MAGNÉTIQUE DANS LE VIDE - SPECTRE
Exercice 8 Fils parallèles infinis
On considère deux conducteurs parallèles et verticaux, de
très grandes longueurs, distants de d = 1m. On considère
un plan perpendiculaire aux deux fils. On appelle M1 et
M2 les intersections des conducteurs avec ce plan. Soit P
un point situé sur la droite M1M2 tel que : M1P = 1,25m et
M2P = 0,25m. On donne I1 = 3A.
1. Sur un schéma en vue de dessus, représenter le
vecteur champ magnétique 1H
créé par le courant I1
au point P. Calculer son module H1.
2. Déterminer le sens et la valeur de I2 pour que le
champ résultant en P soit nul.
3. Reprendre les questions précédentes au point I,
milieu de M1M2
Exercice 9 Aimants
1. La figure ci-dessous représente une partie du spectre magnétique d'un aimant droit :
a. Placer une aiguille aimantée au point O. Quel pôle va-t-elle présenter à l'aimant ?
b. En déduire l’orientation des lignes de champ.
2. La figure ci-dessous représente le spectre magnétique d’un aimant à pôles lisses de
forme cylindrique. On a indiqué le sens d’une seule ligne de champ.
a. Orienter les autres lignes de champ.
b. Indiquer l’emplacement de chacun des pôles de l’aimant par les lettres N ou S.
I2 I1
M1 M2 P
O N S
IUT Cachan – S2 TD-5 TD Électrostatique
Exercice 10 Ligne de champ
Nous avons représenté une ligne de champ magnétique sur la figure ci-dessous.
Représenter le vecteur champ magnétique B aux points M, N et O.
On donne : B(M) = 150mT; B(N) = 120mT; B(O) = 80mT (Échelle 100 mT/cm)
Exercice 11 Champ résultant
Deux aimants droits notés 1 et 2 créent
au point A respectivement les champs
magnétiques 1B et 2B . Les intensités
des champs magnétiques sont :
B1 = 3mT et B2 = 2,5mT.
1. Représenter sur le schéma les
vecteurs 1B , 2B et le vecteur B
du champ magnétique résultant
en A. (Échelle 1mT/1cm)
2. Calculer la norme B du champ
magnétique résultant en A.
Facultatif : calculer l'angle de B
avec la direction de l'aimant 1.
N
M
O
Aimant n°2 S
N
Aimant n°1
N S
A
45°
IUT Cachan – S2 TD-6 TD Électrostatique
CHAMP MAGNÉTIQUE DANS UN MILIEU MATÉRIEL
Exercice 12 Ligne haute tension
Calculer l’induction magnétique B créée au sol par une ligne haute tension (supposée de
longueur infinie), parcourue par un courant de 500 A. On supposera que la ligne se trouve à
20 mètres au-dessus du sol. Comparer la valeur trouvée au champ magnétique terrestre
(environ 50 T).
Exercice 13 Solénoïde
1. On cherche à calculer le champ magnétique H créé par un solénoïde de longueur infinie,
caractérisé par un nombre n de spires par mètre de longueur, et parcouru par un courant
d'intensité I. À l'aide du théorème d'Ampère, montrer que celui-ci est nul à l'extérieur, et
constant à l'intérieur, donné par :
zuIn
intH
où zu
est un vecteur unitaire dirigé selon l'axe du solénoïde et orienté grâce à la règle du
tire-bouchon par rapport au courant.
2. En déduire l’induction magnétique B créée à l'intérieur d'un solénoïde et de longueur l,
comportant N spires parcourues par un courant I. On considèrera dans un premier temps
que le fil est enroulé sans noyau (bobine à air), puis que l’on place un noyau magnétique
de perméabilité relative r à l’intérieur du solénoïde.
3. Application numérique : On donne I = 1 A calculer le nombre de spires N nécessaire
pour obtenir un champ magnétique de 2 mT à l'intérieur du solénoïde, d'abord sans
noyau, puis avec un noyau de r = 1000. Conclusion ?
Exercice 14 Pertes magnétiques
Un transformateur est constitué d’un noyau de FeSi et de deux bobinages. On peut considérer
le volume du noyau comme un parallélépipède creux de longueur et largeur extérieures 20
cm, de longueur et largeur intérieures 12 cm et d’épaisseur 4 cm
1. Calculer le volume de matériau magnétique.
2. En régime nominal à 50 Hz, l’induction dans le matériau est B = 1,5 T. On peut
considérer le cycle d’hystérésis rectangulaire avec un champ coercitif HC = 100 A m-1
.
Calculer les pertes magnétiques dans la noyau.
IUT Cachan – S2 TD-7 TD Électrostatique
CIRCUITS MAGNÉTIQUES
Exercice 15 Bobinage d'excitation (1)
Un acier doux est utilisé pour réaliser un circuit
magnétique de longueur moyenne Lm = 25cm et
de section constante (voir figure ci-contre).
Le nombre de spires est N = 100.
* Matériau magnétique
La courbe d'aimantation de l'acier doux utilisé est la suivante :
1.Domaine linéaire
a. Dans quel intervalle de valeurs de l’excitation H peut-on parler de linéarité ?
b. Quelle est alors la valeur de la perméabilité absolue du matériau dans cette zone ?
c. En déduire la perméabilité relative de ce matériau par rapport au vide, dans son
domaine de linéarité.
2.Domaine de saturation
Quelle est la valeur du champ magnétique de saturation ?
* Circuit magnétique
Le circuit magnétique est supposé sans fuites latérales. Calculer l’intensité I du courant
nécessaire pour obtenir un champ magnétique d’intensité B selon le tableau suivant (à compléter) :
B (T) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
H (A.m-1
)
I (A)
Courbe d'aimantation de l'acier doux
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8 0,9
1,0
0 1 2 3 4 5 6
H (kA/m)
B (
T)
I Circuit magnétique
Bobine à N spires
IUT Cachan – S2 TD-8 TD Électrostatique
Exercice 16 Bobinage d'excitation (2)
L’objectif est de calculer le nombre de spires nécessaire à
l’obtention d’un champ magnétique donné.
La figure ci-contre représente un tore circulaire autour
duquel est enroulé une bobine à N spires. On impose une
intensité du courant traversant les spires à I = 5A. La
longueur moyenne du circuit magnétique est 0,45m.
On veut créer à l’intérieur de la bobine un champ
magnétique d’intensité B = 1,5T
1. Le noyau est un matériau non magnétique.
a. Rappeler la relation entre le champ magnétique B et l’excitation magnétique H, pour
un matériau non magnétique.
b. En déduire la valeur de H pour obtenir B = 1,5T.
c. Écrire le théorème d’Ampère et en déduire le nombre de spires nécessaire.
2. Le noyau est un matériau ferromagnétique,
dont la courbe de première aimantation est
représentée sur la figure ci-contre.
a. A l’aide de cette courbe, déterminer
l’excitation magnétique H nécessaire
pour obtenir un champ magnétique
B = 1,5T.
b. Écrire le théorème d’Ampère et en
déduire le nombre de spires nécessaire.
3. Conclure sur l'intérêt du noyau magnétique.
Exercice 17 Circuit magnétique (1)
Un circuit magnétique canalise un flux magnétique de 75 mWb. La réluctance du circuit
magnétique est = 20 kH-1
1. Quelle est la force magnétomotrice qui crée ce flux ?
2. Quelle est l’intensité I du courant traversant les N spires de l’enroulement qui entoure le
circuit magnétique ? On donne N = 500 spires.
3. Le circuit magnétique est torique, de rayon moyen Rm =10 cm. Quelle est l’excitation
magnétique H à l’intérieur du circuit ?
4. Calculer le champ magnétique B à l’intérieur du circuit sachant que la section droite est
s = 10 dm2.
5. Déterminer la perméabilité relative du matériau constituant le circuit.
1
H(kA/m)
1,5 0,6
0.5
B(T)
0,3
I=5A
Bobine à
N spires
IUT Cachan – S2 TD-9 TD Électrostatique
Exercice 18 Circuit magnétique (2)
Un circuit magnétique de forme torique a les caractéristiques suivantes :
Longueur moyenne du circuit : lm = 20 cm
Section droite constante s = 5 cm2
Perméabilité relative r = 1000
1. Quelle est la réluctance du circuit ?
2. Calculer la force magnétomotrice qui permet d’obtenir à l’intérieur du circuit
magnétique un flux de 6 mWb.
3. On réalise dans le circuit magnétique un entrefer d'épaisseur e = 1mm. Reprendre les
questions 1 et 2 dans cette nouvelle configuration.
4. Conclure sur la présence d'un entrefer dans un circuit magnétique.
Exercice 19 Circuit magnétique avec aimant
Le matériau constitutif du circuit magnétique est un fer purifié dont la perméabilité relative
pourra être considérée comme infinie. Sa longueur est Lm. L’aimant a une épaisseur La.
L’entrefer est noté e. On notera Ha, Ba, He, Be, Hm, Bm les
champs magnétique et induction dans l’aimant, l’entrefer
et le fer respectivement. La section est constante tout le
long du circuit magnétique. On négligera d’autre part les
fuites latérales.
1. Exprimer, en fonction de S et des différents champs
B, le flux d’induction magnétique dans l’aimant, le
fer et l’entrefer. Quelle est la relation entre ces flux ?
Que peut-on en déduire pour les champs B ?
2. Appliquer le théorème d’Ampère au circuit
magnétique. En déduire la relation liant l'excitation
et l’induction magnétique dans l’aimant.
On désire réaliser deux cellules de test, une dont
l’induction magnétique dans l’entrefer est de 1,2 T, l’autre
dont l’induction est 0,6 T.
3. Les propriétés magnétiques du fer (induction maximale dans le fer 2 T environ) sont-
elles compatible avec l’utilisation envisagée ?
4. À l’aide des caractéristiques des aimants AlNiCo (aluminium-nickel-cobalt) fournies ci-
dessous, choisir les aimants nécessaires, de manière à limiter leur encombrement.
5. On donne e = 0,1 mm. Calculer l'épaisseur La de l'aimant pour les 2 cellules de test à
réaliser.
IUT Cachan – S2 TD-11 TD Électrostatique
FORCES MAGNÉTIQUES
Exercice 20 Force de Lorentz
Un électron de vitesse Vo subit l’action d’un champ magnétique B uniforme. Dans chacun des
cas placer le vecteur représentant la force de Lorentz.
Exercice 21 Force de Laplace
Une tige conductrice de longueur l = 15cm est placée dans un champ magnétique uniforme
d’intensité B = 0,9T. Elle est parcourue par un courant d’intensité I = 15A.
1. Représenter sur la figure ci-contre, le vecteur de la
force de Laplace F exercée sur le conducteur.
2. Calculer l’intensité de cette force.
3. Pour la nouvelle position du conducteur indiquée ci-
contre, représenter le vecteur de la force de Laplace
F exercée sur le conducteur.
Exercice 22 Interaction magnétique entre 2 fils rectilignes
Déterminer les caractéristiques (module, sens d'action) de la force d'interaction entre deux fils
rectilignes de longueur l = 1m, disposés parallèlement et distants de d = 50cm, parcourus par
des courants d'intensité I1 = I2 = 1A, dans les 2 cas suivants :
1. les courants sont de même sens
2. les courants sont de sens opposés
Vo
B Vo
B
B
Vo B
Vo
B I
B
I
IUT Cachan – S2 TD-12 TD Électrostatique
Exercice 23 Spire électrique mobile dans un champ magnétique
Une spire rectangulaire indéformable (cadre rigide) est placée dans un champ magnétique
uniforme d’intensité 1 Tesla. Elle est parcourue par un courant I = 5A. La spire, mobile
autour d’un axe, a les dimensions suivantes : AD = BC = 10cm et AB = CD = 20cm
1. Représenter sur la figure 1 les forces 1F et 2F s’exerçant respectivement sur les cotés
AD et BC de la spire.
2. Représenter sur la figure 2 (spire vue de dessus) les forces 3F et 4F s’exerçant
respectivement sur les cotés AB et CD.
3. Calculer l’intensité des forces 3F et 4F .
4. Déterminer la résultante des forces s'exerçant sur la spire.
5. Parmi ces 4 forces, quel est le couple de forces qui va mettre en rotation la spire ?
6. La spire peut-elle faire un tour complet ? Justifier votre réponse.
D
C
B
A
I Axe de rotation
D
A
Lignes de champ
magnétique
Figure 1 Figure 2 : Vue de dessus
IUT Cachan – S2 TD-13 TD Électrostatique
INDUCTION - AUTO INDUCTION
Exercice 24 Fem induite
On considère une bobine, mobile dans un champ magnétique B fixe, d'intensité B = 0,5T. La
bobine est constituée de N = 5 spires circulaires de rayon R = 10cm.
1. Calculer le flux magnétique à travers la
bobine en fonction de l'angle SB,
nSS . est le "vecteur surface" de la bobine,
porté par la normale n aux spires.
2. Tracer la courbe ().
3. En déduire la fem induite dans la spire si
celle-ci tourne à la vitesse angulaire
constante de 16 tours par seconde.
Exercice 25 Génératrice à courant continu
Un induit de génératrice à courant continu peut être considéré comme un bobinage de n = 13
spires rectangulaires de longueur a = 50 cm et de largeur b = 10 cm. Le champ magnétique
créé par l’inducteur (stator) est B = 1 T. La vitesse de rotation de l’induit est
N = 2000 tr.min-1
.
1. Exprimer le flux de l’induction B dans l’induit.
2. En déduire la tension induite aux bornes de l’induit. Justifier l’utilisation d’un collecteur.
Exercice 26 Courant induit
On considère deux bobines B1 et B2 disposées côté à côte. Un courant i>0 circule dans B1
dans le sens indiqué sur le schéma. On convient que le sens de parcours indiqué pour la
bobine B2 sera celui d'un courant positif.
En appliquant les lois de Faraday et Lenz, indiquer, pour chaque question, le sens du courant
induit dans B2. Justifier dans chaque cas votre réponse.
1. On augmente i
2. On diminue i
3. On éloigne B1 de B2
4. On rapproche B1 de B2
5. On fait tourner B1 de 90° autour de son axe
S
B
i
B1 B2
IUT Cachan – S2 TD-14 TD Électrostatique
Exercice 27 Inductance propre d'une bobine
1. Calculer le coefficient d’auto-inductance (ou inductance propre) d’un solénoïde de
longueur , de surface S et comportant N spires.
2. Application numérique pour une bobine constituée de 300 tours, de longueur 1 cm et de
rayon 1 mm, dans les deux cas suivants :
- l’intérieur du solénoïde est de l’air
- l’intérieur du solénoïde est constitué d’un noyau de fer (µr = 500).
3. Calculer l’énergie emmagasinée dans les 2 bobines précédentes, pour un courant de 10 mA.
4. Considérant le matériau comme parfaitement linéaire (µr constant et égal à 500 jusqu’à
Bsat = 2 T), estimer le courant nécessaire pour atteindre la saturation du noyau de fer.
Tracer l'allure de la courbe L(I) pour cette bobine à noyau de fer.
5. Si on considère maintenant que le matériau n’est pas linéaire, comment évoluent µr et L
lorsque le courant augmente ?
Exercice 28 Résistance bobinée
On veut réaliser, à partir d’un fil conducteur, une résistance bobinée qui ne présente pas
d’inductance. Comment doit–on réaliser le bobinage ?