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Face aux perspectives de restriction du crédit bancaire, les PME vont devoir diversifier leurs sources de financement. Depuis plusieurs mois, des réflexions innovantes se multiplient pour leur permettre d'avoir accèsà de nouveaux outils de financement à base d'obligations. FINANCEMENT O Des innovations au service des PME îmiovatipn, j^ullif^ , gii^muaiqu«g, résultats, valeurs, e|^grij|pce, cftt^t, cljj^njs,^ v placengfénts .prives; ies, ofîfcg^tjpns,anicuT4ers, Missing rk, ti&vàlî, crédit^ if Missing ' érosion, g rf6siart ^Jimsatifai, ^ «g, actidfi^ * *6 bdhiieP â ^vn pffr,c fe**^ ^v ent ^ r* Pour les PME, l'année risque d'être délicate en termes de finance ment. Selonune récente étude de la Banque de France, les banques françaises prévoient en effet un durcissement des conditions d'octroi de crédit lors du deuxième trimestre 2012 au détriment des petites et moyennes structures. Une ten dance qui risque de perdurer bien au-delà, compte tenu de la mise en place progressive de la réglementation Baie 3, plus contrai gnante pour ce type de prêts. Seule solution pour les entreprises : diversifier leurs sources de financement. Depuis 2009, les grands groupes français l'ont fait massivement en se tournant vers le marché obligataire. La part des volumes émis par des sociétés hexago nales en Europe, qui s'inscrit habituellement entre 20 et 22 o/o, atteint même 30 o/o depuis le début de l'armée ! Mais la plupart des PME n'ont ni la taille ni des besoins suffisants pour attirer ce type d'investisseurs. Conscients du problème, les entreprises comme les pouvoirs publics ont commencé à se mobiliser depuis quelques mois sur le sujet pour trouver des alternatives de financement. Même si ces dernières n'ont pas encore toutes abouti, elles constituent néanmoins des avancées, qui devraient se concrétiser dans les prochaines semaines. Des avancées qui ne devraient bénéficier toutefois qu'à certaines entreprises. Le coût de ces mécanismes tourne en effet souvent autour de 6 0k.En outre, ces derniers repré sentent, à ce jour, une solution que pour les plus grosses PME. L'absence d'alternative pour les plus petites structures se révèle d'autant plus préoccupante que les princi- Tous droits de reproduction réservés Date : 14/05/2012 Pays : FRANCE Page(s) : 12-15 Rubrique : Actualité Diffusion : (20000) Périodicité : Hebdomadaire

FINANCEMENT O Des innovations au service des PME€¦ · de financement. Depuis 2009, les ... de ces mécanismes tourne en effet souvent autour de 6 0k.En outre, ... de prêter 160

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Faceaux perspectives de restriction du crédit bancaire, les PME vont devoir diversifierleurs sources de financement. Depuis plusieurs mois, des réflexions innovantes semultiplient pour leur permettre d'avoir accèsà de nouveaux outils de financement àbase d'obligations.

FINANCEMENT O

Des innovationsau service des PME

îmiovatipn,j^ullif^, gii^muaiqu«g,résultats, valeurs,e|^grij|pce, cftt^t, cljj^njs,^v

placengfénts.prives;ies, ofîfcg^tjpns,anicuT4ers,

Missing rk, ti&vàlî,crédit^if Missing

' érosion, grf6siart ^Jimsatifai,̂

«g, actidfi^*

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pffr,c

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ent ^r*

Pour lesPME,l'année risqued'êtredélicate en termes de financement. Selonune récenteétude dela Banque deFrance, lesbanquesfrançaises prévoient en effet un

durcissement desconditions d'octroi de créditlors du deuxièmetrimestre2012 au détrimentdes petites et moyennes structures. Une tendance qui risque de perdurer bien au-delà,compte tenu de la mise en place progressivede la réglementation Baie 3, plus contraignante pour ce type de prêts. Seule solutionpour les entreprises : diversifier leurs sourcesde financement. Depuis 2009, les grandsgroupes français l'ont fait massivement en setournant vers le marché obligataire. La partdes volumes émis par des sociétés hexagonales en Europe, qui s'inscrit habituellemententre 20 et 22 o/o,atteint même 30 o/odepuisle début de l'armée !Mais la plupart des PMEn'ont ni la tailleni desbesoinssuffisants pourattirer ce type d'investisseurs.Conscients du problème, les entreprisescomme les pouvoirs publics ont commencéà se mobiliser depuis quelques mois surle sujet pour trouver des alternatives definancement. Même si ces dernières n'ontpas encore toutes abouti, elles constituentnéanmoins des avancées, qui devraient seconcrétiser dans lesprochaines semaines.Des avancées qui ne devraient bénéficiertoutefois qu'à certaines entreprises. Le coûtde ces mécanismes tourne en effet souventautour de 6 0k.En outre, ces derniers représentent, à ce jour, une solution que pour lesplus grosses PME. L'absence d'alternativepour les plus petites structures se révèled'autant plus préoccupante que les princi-

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pales banques auraient réduit considérablement, d'après plusieurs spécialistesenfinancementd'entreprises,leur concoursdelong terme.Pour l'instant, certainesd'entreellesparviennentà remédierà cettesituationen se tournantvers d'autres établissementsbancaires. «Lesétablissementsmutualistessont plus souplesdans la miseen place denouveauxfinancementspourcettecatégoried'entreprises,signale Stanislas D'Audiffret,senior director chez bfmance, cabinet deconseil en financement. L'arrivée d'unnouvel acteur commeLa BanquePostaleaégalementpermis à plusieursd'entre ellesde compenserle retrait de certainsétablissements.»Une tendancequidevrait,d'aprèsplusieursspécialistesen financementcorpo-rate,se renforcerdanslesmoisquiviennent.

D Desemprunts collectifsquimutuahsentles risques

Soutenu par Bercy depuis deux ans, lenouveau programmede titrisationdu Giac(Groupementdes industries agricoles,alimentaires et de grande consommation)va enfin voir lejour d'ici deux à trois semaines. Le groupement d'emprunts, crééen 1961afin de soutenir à l'origine le financementà long termedes entreprisesdessecteurs concernés,devrait en effet lancersa septièmeopérationde prêts groupés re-fmancés par voie de titrisation débutjuin,au plustard.L'objectifde cetteopérationestde prêter 160 millionsd'euros à des PMEfrançaises.Le Giac sélectionneainsi des entreprises,cotéeset non cotées,quelque soit leur secteur d'activité,en étudiantleur programme

«Notre programme definancement permettraà chaque PMEd'émettredes tickets compris entre500 000 et 2,5 millionsd'euros, d'une maturitéde dix ans.»

Alain Philbert, président, Giac

de dépenses global qui peut inclure desinvestissementsde toutes natures, y compris la rechercheet développementet l'augmentationdu fondsde roulement..Lataillede l'entrepriseconstitueun secondcritèredechoix,puisqueseulslesdossiersd'entreprisesdont le chiffred'affairesdépasse20 millionsd'eurossontétudiés.Une fois la phase d'admissionbouclée,lessociétésémettentdes obligations,souscritespar le Giac.«ChaquePMEémettradesticketscomprisentre500000 euroset 2,5 millionsd'euros»,préciseAlainPhilbert,présidentduGiac.En contrepartie,elles apportent7 0tode la sommesouhaitéeplacésdansun fondsde garantieet investissent1 0kau capitalduGiac.Pourserefinancer,legroupementd'emprunts émet à son tour des obligationsquisont souscritespar desinvestisseurs,en l'occurrence,pour l'instant,la filialedela Caissedes dépôtsspécialiséedans le capital-investissement (CDCEntreprises),deux groupesbancairesetun poold'investisseurs.Pour les entreprises,ce mode de financementserévèleparticulièrementavantageux,tant sur le plan du coûtque sur celuide lamaturité. La rémunérationde ce financementsur dix ans, identiquepourl'ensembledes PME,s'élèveen effet à Euribor3 moist 305 pointsde base, soit environ3,75 "k !En outre, les sociétésbénéficientd'un différé de remboursementen capital de cinqans. Une démarche qui vise notammentà répondre aux difficultés actuellementrencontréespar les entreprisespour obtenir des créditsbancaires.«Mêmesi le Giac

«Leprojet Micado avocation à s'intéresser à

des PMEde tailles diverses,cotées et non cotées.»

Thierry Sebton, président, Accola

soutient depuis plus de cinquante ans lefinancementà long terme des entreprises,ce nouveau programme vise à apporteraux PMEune alternativedans un contexteparticulièrementcompliqué,indiqueAlainPhilbert.Notredémarchepermetainsi auxentreprisessélectionnéesde trouversoit uncomplémentau financementbancaire,soitun substitutà celui-ci.»Ce nouveau programmese déroulera enplusieursphases.Le Giac a d'ores et déjàréuni la sommepour financerune premièretranche de 80 millionsd'euros.Un premierportefeuille,composé de 18 entreprises,amême été constitué.Le montant total levéatteindra d'abord 35 millionsd'euros.Les45 millionsd'euros restants seront, quantà eux, investisau coursde l'année.Près de60PMEdevraientainsise financer,en 2012,par lebiaisdeceprogrammedetitrisation.Tandis que la procédurede sélection estactuellement ouverte pour la constitution d'un secondportefeuillede PME,uneseconde tranche de 80 millions d'eurosdevraitêtreémisel'annéeprochaine.

B Desemprunts collectifsquiindividualisentlesrisques

Lancé depuis près de trois mois, le projetMicadoFrance 2018 devrait se concrétiserdans les prochainsjours. Initié par l'associationreprésentativedesvaleursmoyennescotéesMiddlenext,la sociétéde conseilenstructurationfinancièreAccolaet la sociétédecommercialisationdefondsindépendantsInvesteam,il s'inspireen partiedudispositifmisen placepar le Giac,à ceciprès que lessociétésparticipantesne sont pas solidairesles unes avec les autreset que la taille du

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«Nous avonsintégralement souscritle placement privé deSéché Environnement,d'un montant de25 millions d'euros.»

Fabrice Damien, chief investmentofficer ajoint, Tikehau 1M

programmen'est soumiseà aucunelimite.Micado,qui réunit 20 PMEcotées,va permettreà cesdernièresd'émettredes obligations qui seront immédiatementsouscritespar un fonds communde placement(FCP).Ces parts seront ensuite achetées par desinvestisseurs institutionnels. «La garantieque l'intégralitédestitres émissera achetéepar un FCPnous a convaincud'adhérerauprojet, explique le directeur administratifet financier d'une sociétéparticipante. Eneffet,même si nous étudions l'option d'unfinancementobligatairedepuis longtemps,nous ne voulions pas, dans un contexteincertain, prendre le risque de rater notreémissioninaugurale.»Quinzeentreprisesont officialiséleur participation à ce projet : Aurea, AvanquestSoftware,Business ft Décision,Delfmgen,Delta Plus, Demos, EPC, Groupe Gorgé,HomairVacances,Manitou,Orapi,Quantel,Sociétéde la TourEiffel,Solucomet Touax.Tandis que le montant levé dépendra deleursbesoinsrespectifs,lestitresafficherontune maturité de six ans. «C'estplus que ladurée de notre financementbancaire,pourun coût quine dépasseque légèrementceluide ce dernier»,poursuit ce directeuradmi

nistratifet financier.Le couponmoyen,quidépendra du profil de l'émetteur,pourraitavoisiner6o/o.Pour la première levée de fonds, les responsablesde MicadoFrance2018 espèrentrécolter 100 millions d'euros. Un montant sensiblementinférieurà l'objectifinitial, fixé à 300 millionsd'euros, mais quiconstitueraun premiertest de marché. Encas de succès,ce type d'opérations devraitse multiplier.«Cetteinitiative a vocation àse renouveler,et ce dans des volumesplusimportants, déclareThierry Sebton, président d'Accola.Les prochainestransactionss'étendront à d'autres catégories d'entreprises,non cotéesou plus petites.»Pour lemoment, seules des entreprises cotées etavecune qualitéde créditélevéeont eneffetété sélectionnées.Outre Micado, d'autres emprunts obligataires groupésdevraientprochainementvoirlejour. L'associationPactePME,chargéedepromouvoirle développementde PMEpartenaires degrands groupes,réfléchitactuellementà une opérationsimilaire.

B Desplacements privéssouscritspar lessociétésde gestion

Bonnenouvellepour lesentreprisesquicherchent à diversifierleurssourcesde financement: certainsinvestisseurssouhaitent,pourleur part,diversifierleursactifs !«Deplus enplus de family offices, ainsi que certainessociétésdegestion,mènentactuellementdesréflexionspour ne plus seulement investiren actions dans les PME,signale StanislasD'Audiffret.Plusieurs PME ont ainsi étérécemmentcontactéesparce typed'investisseurs,quidésiraientinvestiren directsouslaformedeprêtou deplacementprivé.»La sociétéde gestionTikehau DVIa ainsirenforcé, en 2011,son positionnementsurl'activité«detteprivéeprimaire»,quicomptedéjà près de 400 millionsd'euros d'encourssous gestion. «Celle-ciconsiste à proposerdes financementstant pour des opérationsde LBOquepour desPME,expliqueFabriceDamien,chiefinvestmentofficerajoint chezTikehauDVLNousvenons,par exemple,d'arranger un placement privé de 25 millionsd'eurospour SéchéEnvironnement.»Le groupespécialisédans le traitement desdéchets, qui souhaitait renouvelersa lignede créditbancairearrivantà échéancecetteannée, a en effet décidéde se tourner versla sociétéde gestionen raison d'une parti

cipation moins importante des 11établissements du pool. Le placement prend laformed'une obligationclassique,remboursablein fine en 2019,avecun couponpayésemi-annuellement.Cemodedefinancement,naissanten France,n'est toutefoispas à la portée de toutes lesPME.D'unepart, il s'adresseà desentreprisesdont le chiffred'affairesatteint au minimum100millionsd'euros.D'autrepart, son coûtresterelativementimportant.Mêmes'ilvarieen fonctionduprofildel'émetteur,il s'établirait enmoyenneà 6 o/opourdesticketscomprisentre 10et 50millionsd'euros.L'opération réalisée par SéchéEnvironnementdevrait être prochainementsuiviepar d'autres émetteurs.La sociétédegestion discute en effet actuellementavecquatre entreprises issues des secteurs dela distribution, de l'agroalimentaire,de laconstructionet de la distribution.En outre,d'autres sociétésde gestionprévoiraientdelancerprochainementleurpropreactivitédefinancementen direct.

La titrisation decréances bancairessur les PMEà l'étudeUn groupedetravail réunissant

Oséo,leTrésoret lesprincipauxétablissementsbancairesfrançaisvient d'élaborerplusieurspistesafindesoutenir le financementdesPME.Leprojet leplusavancéporte surunprogrammede placedetitrisation decréances.«L'unedesoptionsconsisterait,pour lesbanques,àremettre lapleinepropriété descréancesdePMEqu'ellesdétiennentàdesinvestisseurspourserefinancer,expliqueArnaudCaudoux,directeurgénéraldéléguéd'Oséo.Lesliquiditésainsirécupéréespourraient,dèslors,être réallouéesaufinancementdesPME.»Danscecadre,Oséopourrait intervenircommegarant,cequicontribueraitàrendrelestitres plusliquidesenaméliorant leurnotation. Descontrepartiesseraientalorsimposéesauxbanquesentermesdevolumesdeprêts.Mêmesiaucuncalendriern'està cejourétabli, plusieursbanquestesteraient,en interne,desdispositifsanaloguesafin d'en mesurerl'efficacité.

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D Desémissions obligatairesauprès du grandpublic

Avecun taux d'épargnedes ménagesfrançais de 16,8 o/o,soit son plus haut niveaudepuis 1983, les particuliers représententune alternative séduisante pour les PME.D'autant que la dernièrelevéede fondsréalisée auprès du grand public, lancée par leCréditFoncieren févrierdernier, a rencontré un importantsuccès.Alorsque le groupeavait pour objectif de lever entre 100 et300 millionsd'euros, la demandea en effetavoisiné1milliardd'euros !En dehors du CréditFoncier et d'EDF,en2009,plusieursPMEont,depuisdeux ans etdemi,expérimentéce modede financement:l'éditeurde logicielsProdware(5,08millionsd'euroslevésen en octobre2009),lefleuristeMonceauFleurs(6,9millionsd'eurosémisenjuin 2010),le fabricantde répliquesd'armesCybergun (9 millions d'euros empruntésen octobre 2010) et encore le spécialistedes infrastructures informatiques Overlap(5,2 millionsd'euros levés en juillet 2011).Et certaines d'entre elles,comme Prodwareet Cybergun,n'excluentpas,dans lesmois àvenir,de récidiver.«Celadépendrade l'évolution de la conjoncturemaisnousn'excluonspasderéaliserun empruntobligataireà destinationdesparticuliersau cours dudeuxièmesemestre,expliqueJérômeMarsac,présidentde Cybergun.L'opérationdu CréditFoncierprouve que le grand public est demandeurd'obligations d'entreprises.»Jusqu'à cinqmillionsde Françaisseraienten effetprêts àinvestirdans cesproduits,d'aprèsplusieursspécialistesenconseilen financement.Cetintérêt de la part desparticuliersconstitue donc une aubaine pour les PME,d'autant que l'appétit des investisseursinstitutionnels pour la dette d'entreprises detaillemoyennetend parfoisà se restreindre.«Depuisnos émissionsobligatairesréaliséesen 2006 et 2007, nous avons constaté quela source des investisseursinstitutionnelss'était tarie, poursuit Jérôme Marsac.Dansces conditions,l'appel au public constitueune excellentealternative,commeleprouvenotre émissionréussieau second semestre2010.»Car même si Cybergunne s'est pasvu fermer l'accèsau créditpar ses banques,l'emprunt obligataire bénéficie, selon lasociété, d'une souplesse intéressante enpériodede crisedans la mesureoù, contrairementau financementbancaire,il ne s'accompagned'aucun covenantfinancier.Aussi attractif soit-il pour sa flexibilité,ce

type d'opérationse révèletoutefoistrès coûteux. Outrele versementd'un coupon élevéafin de séduireles particuliers- OverlapetCybergunont parexemple,offertune rémunérationde8o/o-, une telleémissionnécessiteégalementun budgetsignificatifen termesdedépensesen communicationet de frais techniques.Cesderniersincluentnotammentlacotationet la centralisationdestitresémis.Entenant comptedeceschargesdiverses,le coûttotal d'une émission obligatairereprésenteenviron5 o/odumontantlevé.En outre,cemode de financementn'est pasdestinéà toutes les PME.En effet, la noto

riétéde l'entrepriseconstitue,aux yeux desparticuliers,un critèremajeur de participation.«Legrandpublicachèteavant tout unemarque,témoigneleresponsabledesopérations financièresd'un cabinetde conseilenfinancement.Pourune PMEdont la dimension reste locale,cette solutionn'est pas dutout adaptée.»Lesprojetsactuellementà l'étudeconcerneraient ainsi des entreprises«de renomméenationale»d'après plusieurs spécialistes,etdont les besoins anticipés s'inscrivent enmoyenneà 5millionsd'euros.M

ArnaudLefebvre

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