Le golf à la mode

GRATUIT TRIMESTRIEL - N°14 - JUILLET 2013

Thaïlande

Entrevue Christophe Curé

Président de la Mauritius Golf Federation

Blue Sky Golf CupUne édition pleine

de surprises

Conseils de pro Jean-Luc Galiay La fin du Belly Putter ?

Découverte

DécouverteArgentine : Le golf cross

SFR.RE

PARTENAIRE DU GOLF RÉUNIONNAIS

SFR RÉUNION

Carrément vous.

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SOMMAIREEDITOBRUITS DE FAIRWAY

La petite actu du Golf - p.4

Golf de nuit à Singapour - p.38Thaïlande : le golf à la mode - p.42

Un golf à Nosy Be - p.50Argentine : le golf cross - p.56

DESTINATION GOLF

Blue Sky Golf Cup 2013 - p.18CAN Juniors - p.24

Championnat Afrique de l’Est - p.30Entr’Elles - p.34

Volvo World Golf Challenge - p.54

TOURNOIS

ProShop - p.70

LA BOUTIQUE

SFR - p.78Rotary Alizés - p.80CAN Juniors - p.82

Green de l’espoir - p.84Volvo World Golf Challenge - p.86

Interclubs Océan Indien - p.88

SUR LE GREEN

Les règles : le drop de Tiger Woods - p.62CBoT, acteur majeur du golf réunionnais - p.66

LE SAVIEZ-VOUS

Golfik News est une publication de Co-Médias, Sarl au capital de 7500 euros. ISSN : 0753-3454 Directeur de la Publication : Stéphane André Rédacteur : Alain Lemée. P.A.O. : Jean-Pierre Corré Ont participé à ce numéro : Jean-Pierre Vidot, Chantal Dagorne, Brigitte Reps, Pascale et Jean-Yves Duclos, Jean-Marie Hoarau, Joël Langerome, Hugues Chaigneau et Catherine Dionisi Crédits Photos : Jean-Pierre Vidot, Alain Lemée, Golf du Bassin Bleu, Golf Club de Bourbon, Anahita, Beachcomber, Heritage Golf Club, Sun Resort, Groupe Constance, Golf du Rova Contact publicité : Catherine Dionisi 0692 77 68 27 - ilopevenement@hotmail.fr

Ranaivo Andrianasolo, Président de la FMG - p.48Christian Verrougstraete - p.52

Christian Curé, président de la MGF - p.58Gilbert Pontiac - p.64

L’ANNUAIRE

Le Belly putter en sursis avec Jean-Luc Galiay Pro au Golf du Colorado - p.60

CONSEILS DE PRO

ENTREVUE

Stéphane AndréDirecteur de la publication

Infos pratiques des golfs de l’Océan Indien - p.90

A vec ce second numéro de l’année, nous avons décidé de vous faire découvrir de nombreuses destinations golfiques explorées par certains de nos lecteurs que

nous remercions au passage pour leur contribution ! Asie, Amérique du Sud, le golf devient incontestable-ment un sport universel et continue son développe-ment de manière fulgurante. Mais la zone n’est pas en reste et nous ne pouvons que nous réjouir de l’ouver-ture prochaine d’un nouveau golf à Nosy Be. Nous vous donnons dans ce numéro les premières infor-mations sur ce dernier et nous ne manquerons pas d’y revenir encore plus largement dans nos éditions futures.

Dans notre région, ces derniers mois ont été l’occa-sion de nombreuses confrontations entre les joueurs de la zone. En point d’orgue de ces dernières, se sont tenus les Interîles de l’Océan Indien. Organisés sur le magnifique parcours de l’Ile aux cerfs, cette édition a pris en volume. Le spectacle a été de toute beauté, les matchs serrés et au bout du suspense on retiendra chez les masculins la victoire surprise des Mauriciens de Bon Espoir Piton A et celle peut être plus attendue du Bassin Bleu chez les féminines ! Avec 7 médailles sur 9, La Réunion conserve néanmoins le leadership. Le golf est dynamique sur la zone et cela semblerait comme un « petit scandale » qu’il ne soit pas disci-pline aux Jeux des Iles en 2015 !

Au-delà du simple fait sportif, ces Interîles ont été l’occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec de nouvelles figures du monde fédéral et c’est avec intérêt que nous avons rencontré Christophe Curé, le nouveau patron du Golf Mauricien et Rainava Andrianasolo, le président de la Fédération Malgache de Golf.

Vous retrouverez bien entendu vos rubriques habi-tuelles, sur les règles, la technique, le matériel ; des retours sur des épreuves s’étant déroulées sur nos différents golf mais aussi une interview pleine de vie, de Christian Verrougstraete, aujourd’hui exilé aux USA et qui revient sur son quotidien à Lafayette !

Bref, de quoi agrémenter pour ceux qui vont partir en vacances leurs soirées !

Bon Golf !

BRUITS DE FAIR WAY

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Le Bassin Bleu en déplacement !Le mois de mai est traditionnellement celui des confrontations amicales entre les joueurs du Bassin Bleu et ceux du Belle Mare Plage et de Tamarina ! C’est aussi celui du «Millenium». La cuvée 2013 n’aura pas été particulièrement favorable au club réunionnais mais l’ambiance aura été au rendez-vous sur les diff érents parcours. S’il fallait encore le prouver, le golf est aujourd’hui l’une des disciplines où les confrontations entre clubs de la zone sont les plus dynamiques. Les membres du CIJ devraient s’en souvenir au moment du choix défi nitif des sports présents aux Jeux des Iles !

REUNIONGolf du Bassin Bleu

Les deux équipes rassemblées avant de s’aff ronter.

Le team Tamarina s’est montré le meilleur avec 15 victoires à 11.

GOLF BASSIN BLEU / TAMARINA

Date : samedi 4 et dimanche 5 maiRésultats :Scramble et 4 balles/meilleure balle - match play en net (coup rendu)

Victoire de Tamarina 15 à 11

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BRUITS DE FAIR WAY

9-15 DEC 2013

AU CONSTANCE

BELLE MARE PLAGE

MAURITIUS COMMERCIAL BANK TOUR CHAMPIONSHIP

EUROPEAN SENIOR TOUR - Parcours du LEGEND

Vendredi 13, Samedi 14 et Dimanche 15Décembre 2013

CONSTANCE HOTELS PRO-AM

Parcours du LEGEND et du LINKS

Mercredi 11 et Jeudi 12Décembre 2013

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Parcours du LEGEND et du LINKS

Lundi 9, Mardi 10 et Samedi 14 Décembre 2013

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BRUITS DE FAIR WAY

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Remise du Trophée au Belle Mare Plage.

Une excellente ambiance a régné tout au long des rencontres.

BELLE MARE PLAGE/GOLF BASSIN BLEU

MILLENIUM

Date compétition hommes : dimanche 12 maiRésultats : 10 matchs4 simples et 6 4 balles-meilleure balleMatch play en net

Victoire du BMP 6.5 à 3.5

Date : 7/8/9 et 10 maiRésultats : 4 parcours (Touessrock/Links/Anahita/Legend)

Stableford net par équipe de 2, Scramble, 4BMB, scramble, indiv. stableford (addition des 2 scores en net). Addition des points marqués par tour.

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BRUITS DE FAIR WAY

Golf Club de BourbonElizabeth POUSSE nouvel arbitre au Golf Club BourbonElizabeth POUSSE, Ecossaise de naissance, est tombée dans le golf depuis son plus jeune âge, époque où seule la formule du stroke-play brut était en vigueur.Longtemps meilleure joueuse de La Réunion, elle a laissé la place aux talents de jeunes fi lles et jeunes femmes en pleine progression mais reste une valeur sûre dans les équipes féminines. Elizabeth s’est depuis longtemps investie dans le golf réunionnais et conduit les équipes féminines du G.C.B. C’est donc tout naturellement qu’elle a suivi le stage d’arbitrage animé en février par Arnould de Lamarzelle et passé l’examen d’arbitre de Ligue. Ayant brillamment réussi cet examen, Elizabeth est maintenant arbitre stagiaire et pourra secon-der effi cacement les 3 arbitres de Ligue Danièle Pivet, Chantal Dagorne et Michel Cadet.

Les plus petits ont joué sur 3 trous.

Les gagnants en 18 trous.

Championnat de l’École de golf du Golf Club BourbonInitialement prévue le 30 mars, l’avis de forte pluie a contraint les organisateurs à décaler cette com-pétition au samedi 6 avril. Ce contretemps avait fait craindre quelques défections, mais non : sur les 115 enfants inscrits à l’école de golf, 84 ont participé à ce grand rendez-vous trimestriel. Petits

et grands ont joué dans les diff érentes catégories créées, soit en fonction de leur âge, soit en fonc-tion de leur index. Ce même jour la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire du club a empêché une remise des prix générale en fi n de journée et à la traditionnelle soirée BBQ. Afi n que la fête ait tout de même lieu, Angéline Ramin – responsable de l’Ecole de Golf du G.C.B – et les pros Eric Despinoy et Anthony Moerdick ont décidé de récompenser tout au long de la journée chacune des catégories, une fois l’ensemble des joueurs concernés rentrés de leur parcours :- à 12h30 sur les 9 trous aménagés ont été récom-pensés en net 2 jeunes fi lles et 3 garçons.- à 13h30 les plus jeunes jouant sur les 3 et 6 trous aménagés ont été récompensés en net unique-ment. - à 16h45 les jeunes jouant sur les 9 trous classants ont été récompensés tant en net qu’en brut ; no-tons que 3 jeunes se sont classés sur ces 9 trous et 4 ont amélioré leur index.- à 18h30 place aux plus grands ayant joué sur 18 trous ; 7 joueurs ont amélioré leur index à l’occa-sion de ce championnat.Un grand bravo à tous ces jeunes qui continuent de progresser et qui nous montrent que l’avenir du G.C.B. est assuré.

Angéline RAMIN et Brigitte REPS

BRUITS DE FAIR WAY

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C’est qui, le gars à côté de Louis ?Ayant quitté son club de l’Étang Salé, Louis Bilbault fait ses stages en alternance entre Montpellier qui est son lieu de formation et Cannes-Mougins où il travaille sous la responsabilité de son tuteur Roger Damiano. Régulièrement, il passe des examens qui, si tout va bien, lui permettront d’obtenir son BPJEPS option golf et donc de devenir enseignant professionnel. C’est lors d’une journée libre passée à Monaco en compagnie d’un copain tahitien, golfeur égale-ment, qu’il a fait une rencontre inattendue.Beaucoup à La Réunion en voyant la photo de Louis se demanderont peut-être : «C’est qui le gars à côté de Louis ?» Eh bien, c’est tout simplement Rory McIlroy qui se promenait là avec sa charmante copine Caroline Wojniaki (ex n°1 mondiale de tennis). C’est très simplement que Rory a posé pour la photo et qu’il a échangé quelques mots avec Louis et son copain !

Salut Juju !Avant son départ (défi nitif ?) pour la Métropole les vieux «potes» de Julien Valès l’avaient invité à déjeuner au club house du Colorado pour partager un bon moment et évoquer des vieux souvenirs. Jimmy Allié avec deux de ses camarades du CSA.

Golf du COLORADO

Julien Valès est une fi gure du Colorado qui lui doit en grande partie le visage du parcours : pendant dix ans, il en a été le responsable terrain, mettant au service du club son ingéniosité et ses grandes compétences professionnelles.C’est donc avec une certaine émotion que Paul et Jo Payet, André Bonnafous, Pierre Chavinier, Herbert Besnard, Marcel Gris et Gérard de Sigoyer (absent de la photo) qui ont partagé avec lui des dizaines de parties acharnées, lui ont témoigné leur amitié. Les militaires aiment le golf !Le Cercle Sportif et Artistique des Armées, présidé par le colonel en second du détachement aérien 181, comprend 24 sections d’activités sportives ou de loisirs, dont une de golf. Grâce à une convention renouvelée chaque année avec le Colorado, une cinquantaine de militaires et amis de militaires peuvent découvrir ou pratiquer notre sport favori.Jean-Michel Allié, alias Jimmy, responsable de la section golf, en est l’animateur :« La section s’adresse aussi bien à des joueurs confi r-més qu’aux débutants. Nos membres, moyennant une cotisation annuelle de 190€ bénéfi cient, de septembre à mai, d’un cours d’une heure chaque semaine, par petits groupes de 5 qui, bien souvent, après leur initiation attrapent “le virus golfi que” contre lequel, comme chacun sait, il n’existe pas de vaccin. »

L’année, traditionnellement, est jalonnée de quelques temps forts comme le concours de put-ting au moment de la galette des rois ou, pour la clôture de l’exercice fi n mai, un tournoi au Bassin Bleu ou à l’Étang Salé.Bon à savoir : le CSA n’est pas exclusivement réser-vé aux militaires. En septembre, au moment des inscriptions et en fonction des places disponibles, n’importe quel civil peut s’inscrire et ainsi bénéfi -cier des entraînements.Jean-Michel Allié se tient à la disposition des per-sonnes intéressées qui peuvent le joindre par mail :jallie@wanadoo.fr.

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BRUITS DE FAIR WAY

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BRUITS DE FAIR WAY

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Interclubs : l’after !

Une fois les épreuves et les obligations protoco-laires des Interclubs terminées, la soirée au Blue Beach a permis aux joueurs de se détendre au cours du savoureux et copieux cocktail dînatoire.

Ils ont fi ni d’évacuer la tension des derniers jours au bar animé par un orchestre et qui a permis au Président du Colorado, Gérard de Sigoyer, de faire montre de ses talents de batteur… fortement ap-préciés par tous !

« Allons bouger ensemble »... avec le golf

Le 8 juin, dans le cadre d’une matinée intitulée “Allons bouger ensemble”, les associations de la Montagne à Saint-Denis, présentaient leurs activi-tés. Le Golf Club du Colorado était présent. Notre par-tenaire “Cannes et Balles” avait aimablement prêté le matériel. Le stand du golf fut le plus fréquenté (nouveauté, accessibilité à un sport dit de privilégiés).Tous les âges ont pu “taper” dans la petite balle blanche avec plus ou moins de succès.

Chacun est reparti avec des informations sur l’ac-cès à l’activité et notamment les eff orts faits par la ville de Saint-Denis pour les jeunes enfants du primaire et les femmes de la ville pour leur faciliter l’accès au Colorado.

Mouniama en tête du Championnat ! Les 30 mars, 1er et 2 avril derniers, le Bassin Bleu accueillait le World Amateur Golf Réunion, une épreuve comptant pour le ranking mondial et, bien sûr, pour le Championnat de La Réunion.Johan Mouniama mettait alors tout le monde d’accord en s’imposant non seulement devant les meilleurs Réunionnais mais aussi les invités exté-rieur, parmi lesquels des Mauriciens, Malgaches et Sud-Africains, empochant au passage les 50 points alloués au vainqueur pour le Championnat de La Réunion.

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BRUITS DE FAIR WAY

Le podium était alors cosmopolite puisque, der-rière le Réunionnais, on trouvait un Sud-Africain (Gideon Van Der Vyver) et un Mauricien (Ian Espi-talier-Noël).

Une autre suprise du jour (y compris pour l’intéressé !)la victoire de Jean-Marie Hoarau en net (-1 sur les trois tours).Au Colorado, le 5 mai, le challenger de Johan Mou-niama lui rendait la monnaie de sa pièce en pre-nant la première place de l’Open, avec l’espoir de bouleverser le classement d’ici la fi n de l’année !

Chez les dames, Alexandra de Lavigne, victorieuse au Bassin Bleu puis au Colorado, tient la tête de-vant Sylvie Morali-Bouteleux.

Le classement Messieurs1. Johan MOUNIAMA : 95 pts2. Franck MICHEL : 75 pts3. Franck MOREL : 42 pts4. François BUERLE : 32 pts5. Théophile GAUDEL : 28 points

Le classement Dames1. Alexandra de LAVIGNE : 95 PTS2. Sylvie MORALI-BOUTELEUX : 50 pts3. Lesly-Ann WOON SHOO TONG : 50 pts4. Manon LASALARIÉ : 37 PTS5. Maryse GALIAY : 28 pts

Romane Juve fait son chemin

Formée au Bassin Bleu et « émigrée » en Métro-pole en pôle Jeunes, Romane Juve a impressionné ses formateurs, le public et la direction de son club en battant le record féminin du parcours avec un -6 enregistré lors du Grand Prix Amateur de Vales-cure.C’est au troisième tour de la compétition que la jeune Réunionnaise, un peu en retard après les deux premiers jours s’est ressaisie et a réalisé son exploit, ce qui lui a permis aussi de remporter la victoire fi nale et d’hériter du 5ème Trophée Jean-Louis Jorion. Bravo Romane !

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Golf Club de BourbonCOMPETITION CAP CLASSIC 2018

Le GCB a organisé la CAP 2018 les 1er et 2 juin 2013.Cette compétition a pour but de soutenir l’organi-sation de la RYDER CUP à Paris en 2018.C’est la 2ème année consécutive que le Golf Club de Bourbon organise cet événement.La formule de jeu était un Scramble en Stableford par équipe de 2.Le meilleur résultat brut a été obtenu par 3 équipes avec un score de -5 soit 41 points en Stableford, il s’agit de :- Jean-Marie et Christian VERROUGSTRAETE- Emile PUDELKO et Michel de YESUS- Julien et Benoîts SALE

NOUVEAUX :CLUBS EN LOCATION…Le Golf Club de Bour-bon propose de nou-veaux clubs à la loca-tion, comme la nouvelle serie Taylor Made RBZ BladeZ, du SW au 5, ain-si que les bois, le putter et le Driver R1.

LE CLASSIC MID AMATEUR

Le Classic Mid Amateur a fait une étape à La Réu-nion au GCB les 8 et 9 juin.C’est une compétition offi cielle de la FFG faisant partie d’un circuit.Elle est ouverte aux joueurs de plus de 35 ans.

La formule est un Stroke Play sur 36 trous, les 15 premiers en brut de cette épreuve ont marqué des points pour le Mérite Mid Amateur national.On notera la belle victoire de Franck MICHEL suivi de près par Aubert RIVIERE.

Golf du Bassin BleuUNE SIGNALISATION PÉI

Ceux qui se sont aventurés sur le parcours de ran-donnée, créé en aval du golf sur les terrains qui serviront de base pour les développements futurs de Bassin Bleu Outdoor, auront remarqué une signalétique «péi» sur l’espace aménagé par l’as-sociation Forum Social ! On peut donc à présent diffi cilement se perdre !

Golf Club du ColoradoPERMIS DE GOLFER : 39 CARTES VERTES AU COLORADO !

Bon début d’année pour le golf en général et le Colorado en particulier : pour les six premiers mois de l’année, ce sont 39 nouveaux golfeuses et gol-feurs qui ont été « adoubés » avec leur passage de carte verte, alors qu’en 2012 il n’avait été distri-bué au Club de La Montagne qu’une vingtaine de « permis de golfer ».Cette progression est, sans aucun doute, la traduc-tion de la volonté du Colorado d’ouvrir au maxi-mum l’accès au golf, avec par exemple, la conven-tion avec le Collège de La Montagne ou encore l’action « Elles et Sports » menée par la Mairie de Saint-Denis auprès des femmes. Cette initiative permet en eff et aux Dionysiennes de s’initier gra-tuitement pendant un an à diff érents sports, dont le golf…

Beaucoup de femmes parmi les nouveaux golfeurs du Colorado !

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BRUITS DE FAIR WAYOrdonnance :

Driver en prise quotidienne.Une pulvérisation de balle par trou.

Fers 3 à 9 en alternance, jusqu’à 5 fois par trou.Putting en injection, 18 par jour.

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Bon rétablissement.

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MAURICENouveau Forfait Spa “Fit for golf” à partir d’octobre 2013 a l’Heritage Resorts Le Spa Seven Colours de l’Heritage Resorts (Awali et Le Telfair) contribue à la forme des golfeurs grâce à des traitements de spa personnalisés, ins-pirés par l’ambiance naturelle, la culture et le patri-moine curatif de l’Ile Maurice. Conçus pour être des lieux de calme et de relaxa-tion totale, les spas Seven Colours sont un havre de tranquillité où seul le murmure des fontaines trouble le silence. Les traitements proposés, de même que l’am-biance et l’expérience du spa sont destinés à pro-curer un bien-être intégral au corps tout comme à l’esprit. Les massages exclusifs du forfait “Fit for golf” mis au point par Seven Colours sont ajustés en fonction des besoins individuels : 1) Massage de Préparation : Avant le premier parcours de golf, ce massage permet d’échauff er les muscles, de gagner en fl exibilité, d’éviter les blessures et d’apaiser l’esprit pour une meilleure concentration.

2) Massage de Performance : Un massage tonique et sportif à eff ectuer juste après un long tour de golf afi n d’éviter les tensions et courbatures et de récupérer avant le prochain parcours. 3) Massage de Récupération : Un massage per-sonnalisé accordant une attention spéciale sur les tensions du dos, des épaules, des jambes et des pieds qui ont besoin de relaxation après plusieurs jours de golf.Le forfait de 3 massages d’une heure est dispo-nible à Rs 9 000 (individuellement : Rs 3 400/Mas-sage).

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BRUITS DE FAIR WAY

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Le Maritim Golf Club (Maritim Hotel Mauritius/ Terre Rouge/ Balaclava)

Le parcours de golf du Maritim est conçu pour le plaisir de tous les golfeurs, débutants ou confi r-més. Seul golf du nord de l’île, il a été conçu par la so-ciété australienne Graham Marsh Golf Design du joueur professionnel australien de renommée internationale Graham Marsh. Le parcours de golf du Maritim off re une combinaison originale de 9 trous, Par 29.

Le tracé s’étend dans un grand parc de 25 hectares avec d’innombrables palmiers et fl eurs tropicales. Le green fee est gratuit et illimité pour tous les clients de l’hôtel, qui bénéfi cient également d’un accès privilégié à trois parcours de golf 18 trous de l’île.

Le parcours est également accessible pour les clients externes. Des leçons pour tous niveaux, du matériel ainsi que des sessions de golf de nuit sont disponibles.

Les pros sont : Atam Mohun (Senior Head Pro) et Udish Ramsaha (Junior Golf Pro)

Services et installations :

• 9 trous (Par 29) • Driving net • Practice de golf • Leçons de golf• Articles de golf disponibles à la boutique• Ouvert tous les jours de 7h00 à 18h00 • Une serviette froide et ½ bouteille d’eau incluses • Location de clubs • Leçons individuelles pour les débutants ou des cours avancés avec un Pro certifi é• Partenariat avec 3 golfs 18 trous (Anahita,Touessrok et Tamarina)• Sessions de « Night Golf »

Tim Need vainqueur du Four Seasons Masters

Les 25 et 26 mai, Anahita accueillait le Four Sea-sons Masters 2013 en formule Eclectic sur 2 jours. Une compétition comptant pour l’Ordre du Mérite 2013 Four Seasons.Dans ce cadre, il y avait également une compéti-tion pour les pros mauriciens qui se sont livrés une belle bataille.

LES RÉSULTATS

Brut Messieurs1. Tim NEED, 2. James Toothil

Brut Dames1. Razia MOOLLAN, 2. Prabha SADDUL

Net Messieurs1. Georges PAVEY, 2. Philip CSIZMADIA

Net Dames1. Nikol MILLER, 2. Kiani SCHWEERS

Pros1. Vishnoo SENEEVASEN (BMP), 2. Pierre QUIRIN (Four Seasons), 3. Andy PALAYANDI (Club Med)

Khiani Schweers, Razia Moollan, Mylene Andrianasolo et Nalini Soreedoo.

Vishnoo Seeneevassen, Pierre-Noel Quirin, Kevy Mohun et Andy Palayandi.

BRUITS DE FAIR WAY

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Le Rova va faire peau neuveLe Golf du Rova se prépare sur deux années à ac-cueillir à son tour certaines épreuves régionales, tant en Junior qu’en Interîles / Interclubs.Le Comité s’attelle donc à prioriser les investis-sements pour rehausser le confort de tous les visiteurs et donner aux membres du club le sen-timent d’un retour défi nitif dans le cercle du Golf Régional.

MADAGASCAR

COLAS : la plus joyeuse des compétitions !

Les 27 et 28 avril 2013 s’est déroulée la compé-tition la plus joyeuse du calendrier du Golf du Rova, off erte par Colas Madagascar à plus de 80 joueuses et joueurs en formules 4 balles/meilleure balle et Greensome.Comme en témoignent ces images, il s’agissait surtout de manger, boire et rire durant ces deux jours d’une ambiance superbe sur les greens et avant green du seul 18 trous à Antananarivo.

Le Rova aux Interclubs

Le Golf du Rova a participé avec beaucoup de joie à l’Inter Clubs 2013 au Golf du Touessrok à Maurice et malgré des résultats bien en deçà du potentiel, nos joueuses et joueurs ont parfaitement profi té du cadre magnifi que, tant sur l’Ile aux Cerfs que dans l’enceinte du Long Beach Hôtel.La liste des participants fi gure dans l’article consa-cré aux Interclubs.Le Golf du Rova tient à remercier toutes les autres équipes et féliciter les vainqueurs de l’édition 2013.

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BRUITS DE FAIR WAY

Djawad HIRIDJEE, vainqueur de l’Omnium Régional 2013, entouré de la représentante de Air Mauritius, Lilia Mika, et du Président du Rova durant la chaleureuse remise de prix à la Salle Horloge du Café de la Gare.

Les trois joueurs de La Réunion ont reçu un cadeau souvenir des mains du Président du Golf du Rova.

Le Président du Golf du Rova, Arsène Razafi ndrakoto, saluant les 15 caddies participant à l’Omnium Régional 2013.

Omnium régional... en attendant l’Open 2014

Au Golf du Rova s’est déroulé du 12 au 14 avril l’Omnium Régional avec la participation de 15 caddies dont 6 ont été récompensés de leurs trois scores stroke-play sans cut.Quelques Réunionnais et un joueur mauricien se sont joints au champ des joueurs locaux pour trois jours de golf avec toujours les bons petits plats du cuisinier Noël et une ambiance conviviale se vou-lant être l’annonce du retour de l’Open de Mada-gascar en 2014 : du 13 au 16 mars.

De nombreux travaux d’embellissement avaient déjà été lancés avant cet Omnium pour donner la chance à de beaux Open de se dérouler d’ici le retour du golf parmi les disciplines olympiques au Brésil en 2016.Un travail intense de communication va débuter prochainement, en interne et vers tous les clubs de l’Océan Indien ensuite. Puis seront sensibilisées les Fédérations Sud-Africaine, Kenyane, Botswa-naise et Namibienne. Une dotation non négli-geable pour les professionnels est en prévision et devrait permettre une bataille de birdies, laissant

toutefois les talentueux caddies locaux défendre leurs capacités.Rendez-vous donc en mars 2014 : de bons mo-ments en perspective.

Nouveau logoLe Rova a voulu symboliser sa nouvelle dyna-mique en adoptant un nouveau logo, plus lumi-neux, donnant une meilleure lisibilité au symbole du plus important club de la Grande Ile.

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TOURNOIS

Toutes catégories confondues ce ne sont pas moins de 30 équipes, représentant 14 clubs qui ont répondu à l’appel de Jean-Marie Hoarau et de son équipe du Comité

de Golf de l’Océan Indien. C’est dire que la fine fleur des fairways indianocéaniques était là, la fleur au driver, avec la ferme intention d’en dé-

coudre et l’ambition de ne pas revenir les mains vides. Dès avant le début des hostilités, chacun s’observant du coin de l’œil, les pronostics al-laient bon train… chacun essayant, au gré des rencontres, de vanter les mérites et les chances de son équipe.

UNE EDITION PLEINE DE SUPRISES !Blue Sky Golf Cup (le nouveau nom des Interclubs) aura, cette année, déjoué bien des pro-nostics avec de bonnes (et aussi moins bonnes) surprises ! On retiendra bien évidemment la victoire de l’équipe mauricienne de Bon Espoirs Piton A dans la catégorie la plus embléma-tique. Mais on ne peut occulter les performances des Seychellois de Mahé dont personne ne se serait méfié. Pas plus que le palmarès d’ensemble des Réunionnais qui remportent 7 des 9 médailles…

Une magnifique victoire pour les Mauriciens de Bon Espoirs Piton A et une bonne opération pour l’ensemble du golf mauricien.

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TOURNOIS

D’emblée, dès le tour de classement, le Colo-rado, tenant du titre et grand favori, se faisait surprendre, mettant à mal sa réputation d’invin-cibilité… et permettant à ses challengers d’envi-sager l’avenir plus sereinement. Troisièmes, ils n’échapperont pas aux 8èmes de finale dont les deux premiers (Bon Espoirs Piton A et Golf Club de Bourbon) sont dispensés, économisant ainsi de la fatigue.

Très vite, dès les 8èmes de finale, les choses se mettent en place et on peut plus clairement évaluer les forces en présence. Les Seychelles

font leur petit effet, avec les victoires des deux équipes de l’archipel : le Lémuria s’impose devant l’équipe B de Tamarin et Mahé laisse désappointés les joueurs de Port-Louis Golf Club. Les Malgaches du Rova s’inclinent devant le Colorado alors que leurs compatriotes du Malaza surprennent les Mauriciens de Caserne Curepipe.

Les Seychellois ont-ils bénéficié d’un improbable coup de chance ? C’est peut-être vrai pour le Lémuria qui ne fait pas le poids en quart de finale en face de Bon Espoir Piton A.

Le Bassin Bleu ne s’attend pas à plus de résistance de la part de Mahé… et pourtant, ce sont bien les sociétaires du club seychellois qui l’emportent face aux Saint-Gillois ! On commence à les regar-der d’un autre œil…

Le Golf Club de Bourbon apparaît à cette étape comme un grand favori. Il est vrai que le club de l’Étang Salé a beaucoup misé sur cette compéti-tion et que les hommes sont affûtés, particuliè-rement l’équipe Benoîts et Julien Sale : le père et le fils jouent en pleine osmose et tout leur sourit.Les demi-finales promettent du beau spectacle. D’un côté on attend de voir jusqu’où ira le club de Mahé, face à une équipe de Bon Espoirs Piton A au mieux de sa forme, avec notamment un Rakesh Chanoo qui joue sur un nuage.

De l’autre, le Colorado sait que sa couronne est en jeu et que la lutte sera fratricide avec les Réunion-nais de l’Étang Salé. Les joueurs se connaissent, ils se mesurent régulièrement et la tension est palpable, chacun ne voulant rien lâcher. La partie est homérique, à tel point qu’il faudra un play-off pour désigner le finaliste. Ce sera le Golf Club de Bourbon, à la faveur d’approches approximatives du Colorado et d’un magnifique putt de Julien Sale.L’autre finaliste, ce sera, logiquement, l’équipe mauricienne, mettant un terme au fol espoir de Mahé qui, dans la bataille pour la 3ème place, s’inclinera devant le Colorado.

Chez les dames, la finale aussi est réunionnaise, opposant le Bassin Bleu (Alexandra de Lavigne, Jade Rousseau) et l’Étang Salé (Sylvie Morali-Bouteleux, Leslie Woon Shoo Tong). Les dames de Saint-Gilles seront les meilleures. Mais la vraie

Une complémentarité et une évidentes complicité entre papa et fiston Sale qui ont bien contribué à l’accession du GCB à la finale.

Rakesh Chanoo : un artisan remarqué de la victoire de Bon Espoirs Piton A.Le 7 offre un green signature devant un

océan turquoise.

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surprise reste la 3ème place inespérée décrochée par le Colorado (Maryse Galiay, Ophélie Técher).Les 8 équipes de seniors mèneront aussi de belles batailles, avec là encore un doublé réunionnais (Bourbon en or, Bassin Bleu en argent) devant les Mauriciens de Clairfonds, le Colorado qui aurait pu prétendre au podium n’ayant pas su concréti-ser ses possibilités.Sky Blue Golf Cup 2013, quelles que soient les déceptions ou les satisfaction sportives des uns et

des autres, aura parfaitement rempli sa mission : consolider les liens entre les instances golfiques des différentes îles ainsi qu’entre les joueurs qui, de rencontres en rencontres, apprennent à mieux se connaître et à nouer des liens d’amitié. Bref, le golf de l’Océan Indien ressemble à une grande famille dont la cohésion est un élément essentiel pour défendre d’une seule voix les grands dossiers, comme par exemple l’admission du golf aux Jeux des Iles.

Pour les clubs engagés, c’est une fois de plus une occasion unique de développer l’esprit de compétition, bien en amont de la rencontre : sélection de la délégation, entraînements, réflexion stratégique, etc.

Bilan positif à tous points de vue, donc. Qu’il faut mettre au crédit de « l’homme de foi » qu’est Jean-Marie Hoarau qui a su mobiliser toutes les éner-gies et bonnes volontés de la région pour mettre sur pied les Interîles et Interclubs. Il ne faut pas oublier non plus tous ceux qui ont participé à ce succès qui nécessite des semaines et des semaines de préparation.

Les dames du Bassin Bleu (avec Denise Pétin pour coach) et du Golf club de Bourbon, avant le départ de la finale féminine.

Dans l’ensemble, la météo a été bonne, à part quelques averses matinales et quelques bons coups de vent.

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UNE ORGANISATION PARFAITELa logistique a été parfaite malgré les contraintes de l’éloignement entre l’hébergement et le parcours :45 mn de trajet en bus et en bateau pour rejoindre l’Ile aux Cerfs.

Pas évident de gérer la lo-gistique d’une telle com-pétition quand l’héberge-ment n’est pas à proximité immédiate du parcours. En choisissant l’Ile aux Cerfs, les organisateurs avaient, au plan golfique, fait le bon choix : un par-cours difficile, sélectif, sportif…

Ils savaient aussi que ce serait un casse-tête d’organi-ser le rassemblement et le transport des joueurs depuis leur (magnifique) hôtel le Long Beach : navettes de bus, traversée en bateau… Pourtant, tout s’est bien passé et personne n’est resté en rade.

Bravo aussi à l’organisation sportive : réunions chaque soir avec les capitaines, pré-paration des départs, recor-ding. Jusqu’à la remise des prix et au cocktail dînatoire de clôture, les participants ont été parfaitement pris en charge.Jean-Marie Hoarau et Claude Bernard ont vraiment fait du bon boulot !

LE BILAN ET LES PERSPECTIVESJean-Marie Hoarau, Président du Comité de Golf de l’Océan Indien, est à l’origine des rencontres régionales (Interîles, Interclubs) dont il est l’infa-tigable cheville ouvrière et le moteur de l’orga-nisation. Il dresse ici le bilan de la Blue Sky Golf Cup 2013.« Cette 4ème opération organisée par le Comité de Golf de l’Océan Indien, a permis de mettre en avant la dynamique du golf dans les îles de l’OI sur au moins 2 points :- le nombre d’équipes est passé de 24 équipes en 2011 à 30 équipes en 2013.- le niveau général qui s’élève, en particulier les équipes des Seychelles.Plusieurs surprises ont donné du piment à l’édition 2013 :- chez les dames, la surprise est venue du GBB (championne) et des 3 premières places occupées par La Réunion.- dans la catégorie senior, là encore La Réunion semble être plus compétitive, de par un cham-pionnat seniors très fourni. Dans cette catégorie, les Mauriciens commencent à se structurer et de-

vraient être plus performants dans l’avenir, compte tenu de leurs individualités.- enfin chez les hommes, le niveau s’est considérable-ment amélioré. D’une part, le niveau des parties s’est élevé, avec de très beaux scores. D’autre part, avec une équipe de Mahé Golf Club inattendue, chaque île présente pouvait prétendre avoir une équipe de club en demi-finale avec des victoires toutes acquises en « play off ».Le seul regret est de n’avoir pas accueilli une équipe de Mayotte où il y a pourtant de très bons joueurs et qui aurait pu nous permettre d’élever encore le niveau général de la compétition. Je souhaite les voir revenir parmi nous pour les prochaines rencontres.La problématique de l’Interclubs, si on devait, en 2015, évoluer vers un plus grand nombre d’équipes, serait le lieu du déroulement de cette compétition. En effet, soit nous limitons le nombre d’équipes (qualification dans chaque île) pouvant y participer soit nous trouvons 2 parcours géographiquement proches. La limitation du nombre d’équipes pourrait être dommageable car cela limiterait la structura-tion des clubs et la formation de leurs joueurs.La nécessité de multiplier la participation des bons joueurs aux compétitions internationales a été évo-quée lors de la réunion du Comité Golf de l’OI. Les meilleurs joueurs de chaque île devraient s’engager dans la Coupe d’Afrique des Nations mais aussi dans la nouvelle opération organisée par le CGOI : Cham-pionnat Individuel Amateurs OI du 11 au 13 octobre 2013 au Tamarina Golf Club.L’organisation de l’Interîles de 2014 a été évoquée. Deux îles souhaitent recevoir cette compétition : La Réunion et les Seychelles. Chaque île doit fournir un dossier finalisé au CGOI pour le mois de septembre 2013.Le point sur la participation du golf au prochain JIOI de 2015 a été soulevé. Le travail de chaque fédéra-tion auprès de leurs Comité Olympique et Ministère des Sports respectifs sera déterminant pour le choix définitif prévu en juillet 2013. »

J-Marie HoarauPrésident CGOI

La logistique a été parfaite malgré les contraintes de l’éloignement entre l’hébergement et le parcours : 45 mn de trajet en bus et en

bateau pour rejoindre l’Ile aux Cerfs.

Jean-Marie Hoarau, chef d’orchestre des rencontres régionales de l’Océan Indien.

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Christophe CURé, Président de la Mauritius Golf Federation :« Une grande satisfaction que le Trophée Messieurs ait été remporté par une équipe mauricienne. J’y vois un signe du dynamisme du golf mauricien en compétition. C’est un formidable encouragement pour l’ensemble des golfeurs et golfeuses de Maurice mais aussi pour toute l’équipe de la Fédération qui s’est fixé des objectifs d’excellence. Pour l’avenir, je crois que l’ensemble des joueurs mauriciens apprécieraient d’aller jouer ailleurs : Réunion ? Seychelles ? ». (Voir par ailleurs l’interview de Christophe Curé).

Serge MAS, Président de la Ligue Réunionnaise de Golf« Comment ne pas être ravi ? 7 des 9 médailles sont revenues à La Réunion. Au-delà de ce résultat, il me plaît de souligner la très forte implication et la motivation des trois clubs de l’île. L’organisation même de ces Interclubs a été parfaite et je mesure tout le travail accompli par les organisateurs, notamment en ce qui concerne la logistique et les transferts hôtels-Ile aux Cerfs. La prochaine édition : pourquoi pas à La Réunion ? ».

Richard d’AUFFAY, Capitaine de l’équipe de Mahé« Je ne peux qu’être satisfait de la performance de notre équipe qui, je crois, a su créer la surprise. C’est un résultat que je trouve d’autant plus méritoire que nous n’avons pour nous entraîner - à part quelques escapades au Lémuria – que nos modestes 9 trous de Mahé. Je pense que notre prestation à cette Blue Sky Cup 2013 va contribuer à développer le golf dans notre pays. Nous sommes évidemment preneurs d’une prochaine édition dans notre pays. Bravo à l’organisation ».

CE QU’ILS EN PENSENT

Le 9 a surpris bien des joueurs. Il fait partie des trous difficiles du parcours.

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Luc RATSIMBAZAFY, Directeur Tech-nique National de Madagascar« Bravo aux vainqueurs et en particulier à l’équipe mauricienne et bravo aussi aux organisateurs. L’ambiance était au rendez-vous. Pour nous, il y a beaucoup de leçons à tirer, notamment des clubs réunionnais. S’il y avait des améliorations à apporter ce serait de limiter le nombre de joueurs aux capacités du parcours et éliminer ainsi les parties trop longues (5 heures, c’est beaucoup !). Et puis, peut-être, prévoir des hébergements plus à la portée de nos budgets respectifs ».

LES éQUIPES ENGAGéESMESSIEURSGOLF DU BASSIN BLEU Johan MOUNIAMA - François BUERLE - Fred LAM SOO Bertrand HULIN - Jean-Marie HOARAU

GOLF CLUB DE BOURBONJulien SALE - Raphaël DURIEUX - Gaël ROSOLEN - Cyril BROSSARD - Benoîts SALE

GOLF CLUB DU COLORADOFranck MOREL - Franck MICHEL - Robin MAS - Jimmy FRUTEAU - Jean-Thierry FOCK - Théophile GAUDEL - Michel CADET

LÉMURIA GOLF CLUBDominique BASTIENNE - Wilson VOLCERE - Mickaël VON VERNE - Damien HOAREAU - Guy ADAM

MAHÉ GOLF CLUBRichard DOFFAY - Jerry JEAN-BAPTISTE - Richard d’OFFAY - Louis VANDAGNE - Jemmy ESTHER - Geoffrey ANDRADE

GOLF DU ROVAFrançois-Xavier MAYER - Eric RALISON - Zo RAZANAMASY - Binou RAJAONARIVONY

MALAZA GOLF CLUBLuc RATSIMBAFY - Emmanuel ROALAHY - Solofo RAMANDI-BISON - Fils RAKOTO - Ali MOHAMED

TAMARIN GOLF CLUB - ARhoy RAMLAKHAN - Jeremy MAMET - Yannick MERVEN - Christophe CURÉ - Jean-François LE CLÉZIO - Daniel D’ARIFAT - Nicolas SOBRIDO - Christophe AMAR

TAMARIN GOLF CLUB - BNicolas de CHALAIN - Ravin CHUNIVAN - Avinash CHOONY Jean-Michel HENRY - Herbert de ROBILLARD - Guillaume DESVAUX DE MARIGNY - Frédéric DUTHIL

CLAIRFONDS GOLF CLUBFeizal JOYRAM - Mohamad NOORAH - Ridwan PURDASSY - Kirk VAPADEN - Sada YETEN - Ram RAMDEWAR

CASERNE CUREPIPEMa thieu VALLET - Jean-Marc PIAT - Chris MALLAN - Deepak VINDOOSINGH - Jean-Michel HAU - Krish NUNDOO - Roshan MOHADEB

BON ESPOIR PITON - ASarran RAMSURRUN - Rakesh CHANNOO - Ian ESPITALIER-NOËL - Sébastien PILOT - Guillaume GRATEILLE - Rishi MAHADOO

BON ESPOIR PITON - BJean-Noël LENNON - Daryl CZIZMADIA - Adish RAMSAHA - Kumar BISTONNATH - Miguel SHEIK - Aman JUGGUN - Kavi PARMESSUR

PORT LOUIS GOLF CLUB Jean-Paul SHI SHUN - Akam LI - Lam WELL - Paul LIMFAT

SENIORS

GOLF DU BASSIN BLEURémy COLBERT - Patrick VINCENT

GOLF CLUB DE BOURBON Emile PUDELKO - Yann BOUTELEUX

GOLF CLUB DU COLORADOChristian FERBER - Serge TEYSSEDRE - Gérard de SIGOYER GOLF DU ROVAGilbert BABET - Arsène RAZAFINDRAKOTO

TAMARIN GOLF CLUBMario DESVAUX de MARIGNY - Robert ESPITALIER-NOËL - Richard TOUSSAINT - Nicolas LANGLOIS

BON ESPOIR PITONRoland ESPITALIER-NOËL - Clément CURÉ - Gilbert LAURATET Philippe NAIRAC

CASERNE CUREPIPEBala CHINAYA - Nanda PAVAN - Sajen NUNDOO - Nand SORREDOO

CLAIRFONDS GOLF CLUBRajen PALAYANDI - Reshad PURDASSY - Dev GOBURDONE - Laliman SELLOYEE

DAMES

GOLF DU BASSIN BLEUAlexandra de LAVIGNE - Denise PÉTIN - Jade ROUSSEAU

GOLF CLUB DE BOURBONSylvie MORALI-BOUTELEUX - Leslie WOON SHOO TONG

GOLF CLUB DU COLORADO - Maryse GALIAY - Ophélie TÉCHER

GOLF DU ROVAMonique NOYON - Ony MARCHAND - Sahera MALARD

TAMARIN GOLF CLUBBéatrice d’ARIFAT - Prabha SADDUL - Mylène ANDRIANA-SOLO - Françoise ESPITALIER-NOËL

BON ESPOIR PITONRazia MOOLLAN - Gilberte SAUZIER - Marie-Anne MARTIN - Petra LAM

PORT LOUIS GOLF CLUBMartine de FROBERVILLE - Doreen CHUI - Odile LIM FAT - Aline WONG

CASERNE CUREPIPENalini SORREDOO - Margaret KAN WAH - Catherine VALLET - Roopal GOSWAMY

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Le parcours du Touessrok à l’Ile aux Cerfs est certainement l’un des plus difficiles de la ré-gion. Des fairways étroits et imprévisibles, des obstacles d’eau de tous les côtés et un

vent d’est qui peut provoquer de belles catas-trophes comme le mémorable 11 signé naguère

par Victor Dubuisson sur le trou n°11, un par 5 où le vent joue avec votre balle dès que vous dépas-sez la cime des filaos. C’est pourtant ce parcours qui a été choisi par la jeune et dynamique Mauri-tius Golf Federation pour accueillir cette édition de la CAN Juniors. Un sacré challenge pour Chris-

COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS JUNIORS à MAURICE

LES JEUNES SE FROTTENT A L’INTERNATIONAL !En 2011, une sélection Senior de La Réunion avait pu participer au grand rendez-vous du golf africain. Cette fois ce sont les meilleurs juniors de l’Océan Indien qui ont participé à cette épreuve sur les fairways de l’Ile aux Cerfs. A l’arrivée, un résultat inespéré pour les Réunion-nais, avec une belle cinquième place au milieu de onze sélections nationales.

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tophe Curé, nouveau président de la MGF qui a su mobiliser ses troupes pour offrir à cette Coupe d’Afrique des Nations Juniors un cadre magique et une organisation à la hauteur.

Chaque matin, pendant cinq jours (un tour de reconnaissance puis quatre jours de compétition), les 48 participants se sont levés à l’aube pour prendre le bateau pour l’Ile aux Cerfs et s’affron-ter sur une formule de jeux en stroke-play ou seuls les trois meilleurs résultats de chaque sélec-tion étaient pris en compte. Favorite, la sélection sud-africaine n’a jamais perdu une seule édition de ce Championnat d’Afrique que ce soit en Juniors ou en Seniors. Des joueurs réputés (Louis Osthuizen, George Coetze pour ne citer qu’eux) ont accroché cette CAN à leur palmarès avant de devenir professionnels.

« Quelle que soit la compétition, ils ne viennent pas pour participer mais pour gagner, avec le plus gros écart possible. Ils ne lâchent rien », explique Jean-Marie Hoarau, vice-président de la Ligue Réu-nionnaise de Golf, fervent partisan et principal acteur de l’ouverture du golf local aux épreuves régionales et internationales. Il est vrai que le vivier dont disposent les sélec-tionneurs de l’Afrique du Sud est immense. Chaque province compte des centaines de jeunes joueurs qui fréquentent les filières de for-mation et de perfectionnement aussi bien natio-nales que privées. Les compétitions se comptent chaque semaine par dizaines et seuls ceux qui ont un bagage technique parfait et qui savent gérer la pression peuvent prétendre porter un jour la veste verte des différentes sélections.

Une belle image que ces jeunes réunis autour du même amour du golf.

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UNE CULTURE GOLF SOLIDEMENT ANCRÉE Même si, économiquement, le pays est depuis des années en récession, le Zimbabwe comme tous les pays de l’Afrique de l’Est (Kenya, Namibie, Zambie, Bostwana, ex-colonies britanniques), a une culture golf solidement ancrée, avec des parcours et des joueurs de légende.

La Tunisie était le seul pays d’Afrique du Nord à avoir fait le déplacement. Comme à Maurice, ce sport est un formidable atout du développement économique grâce aux milliers de touristes golfeurs, mais l’ambition de la Fédération Tunisienne de Golf va au-delà : mettre en place des filières de formation pour

permettre à de jeunes joueurs de devenir des professionnels de talent. Ces dernières années, le pays a connu une sanglante révolution et une situation économique difficile, mais la Cité Olym-pique qui accueille les différentes fédérations n’a jamais cessé de fonctionner. Samir Wallani, entraîneur national, bénéficie de structures et de moyens non négligeables pour amener le maximum de jeunes vers le haut niveau. Et la Tunisie devrait être présente dans les années qui viennent sur tous les événements africains. Pour l’Ile Maurice, le pays hôte, où les parcours sont essentiellement privés et destinés à une clientèle touristique, cette manifestation était l’occasion de se faire reconnaître comme Fédéra-tion auprès des instances internationales… mais aussi de mesurer le niveau de sa jeune élite face à

L’Afrique du Sud : incontestablement les leaders du continent africain. Les Sud-Africains ont gagné toutes les éditions de la CAN juniors.

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celles des pays de la zone et aussi l’écart existant vis-à-vis de la «mesure étalon» régionale, l’Afrique du Sud.

La Réunion s’est présentée avec une sélection qui pouvait se vanter d’avoir avec 14 ans et demi, la moyenne d’âge la plus jeune du plateau. En l’absence d’Alexandre Daydou, en résidence au pôle espoir d’Antibes et retenu en pôle France, c’est Robin Mas, en sport études golf à Montpel-lier, qui était le plus expérimenté. Julien Sale, du Golf Club de Bourbon, Robin Baudry et Raphaël Kabagema du Golf du Bassin Bleu complétaient cette sélection, le dernier cité, du haut de ses 13 ans – et deux années de golf – étant le joueur le plus jeune de ce Championnat.

Alfred Dunn, Président de l’Africa Golf Confederation : « La candidature de La Réunion est légitime…»

Passionné de Golf, Alfred Dunn, la président de l’Africa Golf Confederation est aussi fou de photo. Boîtier à la main, il ne cesse de shooter, promenant son impression-nant gabarit au milieu des joueurs et des délégations. A la tête de la CAN, il va terminer cette année au mois d’octobre son second et dernier mandat. « On a débuté en 2001 avec un tournoi Senior et à l’époque nous n’avions que quelques pays. En 2005, nous avons créé le tournoi Junior avec seulement 5 pays participants, au Malawi, avec pour les deux premiers, une qualification au Championnat du Monde Junior.» Ce sont cette année les sélections d’Afrique du Sud et du Zimbabwe qui iront une fois de plus défendre les couleurs de leur pays sur le plan mondial après une com-pétition qui pour le président de la CAN, restera gravée dans les mémoires des participants. «Beaucoup de ces jeunes joueurs n’ont jamais quitté le continent africain. Et ils sont également nombreux à n’avoir jamais vu la mer. Imaginez leur joie de venir à Maurice et de jouer sur un parcours comme celui de l’Ile aux Cerfs avec ses plages et ses lagons. On a d’autre part bénéficié d’un accueil extraordinaire, d’un hébergement «first class». Maurice nous a accueilli de façon exceptionnelle.» Pour ses différentes actions, l’AGC bénéficie de l’aide du «Royal et Ancien» (R&A) qui finance ses différentes actions et donne de belles dotations en équipements pour promouvoir le golf dans les pays d’Afrique affiliés. « Avec ces moyens nous mettons en place des structures qui permettent aux jeunes défavorisés de jouer au golf. Nous prenons en charge les cours, donnons des équipements, finançons les déplacements sur les compétitions.» Des actions qui ont depuis 2001 porté leurs fruits, bon nombre de joueurs passant par ces filières étant aujourd’hui des professionnels connus et reconnus qui jouent au plus haut niveau (USPGA ou Tour Européen) ou sur les circuits nationaux comme le Sunshine Tour, la première division Sud-Africaine. La participation d’une sélection de La Réunion à cette manifestation n’a jamais de posé de problèmes à Alfred Dunn. « La Réunion se trouve dans notre zone d’action comme Maurice ou Madagascar. Il est logique qu’elle participe à cette épreuve. Et cela ne pose pas de problèmes qu’elle postule pour l’organisation de l’une de nos épreuves. Sa candidature est légitime. Et beaucoup de délégations rêvent déjà de venir jouer chez vous en 2015.» Alfred Dunn ne sera plus à cette date président de l’AGC mais son autre casquette (Fédération de Golf du Swazi-land) lui permettrait sans doute de venir, appareil photo en bandoulière, découvrir notre île.

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Cette sélection avait pour seule ambition raisonnable de terminer devant Maurice et Madagascar, ses adversaires traditionnels lors des compétitions interclubs ou des interîles qui ont lieu de façon régulière. Dès la première journée, les jeunes tricolores vont se positionner à la sixième place, ex-aequo avec la Tunisie, loin derrière l’Afrique du Sud (trois meilleures cartes à 230, soit avec un écart de 18 points) mais à portée du podium. Au terme d’une journée difficile, les équipes découvrant en condition de compétition le parcours avec pour certaines d’entre elles un véritable calvaire et un temps de jeu approchant les 6 heures puisqu’en stroke play, chaque coup compte.

Pour les jeunes Réunionnais, les cartes retenues étaient celles de Robin Mas, de Julien Sale et de Robin Baudry. Avec un +18, Raphaël Kabagema trop agressif sur ses mises en jeu, mangeait son pain noir. Avec deux scores successifs de 244, la sélection de La Réunion continuait de bien figurer mardi et mercredi en restant à portée du podium tandis que les joueurs sud-africains réalisaient sur cette troisième journée un véritable festival, le meilleur d’entre eux Thriston Lawrence rendant une carte de 66 (- 6 sous le par).

LA SELECTION BLEU OUTRE-MER DANS LE COUPLa dernière journée, jeudi, allait être déterminante avec des conditions de jeu rendues difficiles par un vent violent. Un jour «sans» pour Robin Mas qui passait totalement à côté de sa partie. Bien dans son jeu à l’aller, Julien Sale avait toutefois du mal à scorer malgré de nombreuses positions de birdies. Son retour, sur les trous les plus difficiles du parcours, a été plus pénible, le jeu une fois de plus ayant été considérablement ralenti par les nombreuses pertes de balles. Idem pour Robin Baudry qui sauvait un bon nombre de pars avant de craquer, comme beaucoup, sur le 18. Un par 4 où «jouer le boggey» permet souvent d’éviter un triple ou un quadruple. C’est finalement le plus jeune et le moins expérimenté des joueurs,

Avec Robin Baudry, Raphaël Kabagema, Julien Sale et Robin Mas, l’équipe Réunion affichait la plus basse moyenne d’âge.

La délégation malgache a été handicapée par son manque d’expérience

internationale.

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Raphaël Kabagema, qui permettra à la sélection bleu outre-mer de figurer à l’arrivée dans le top 5 en brut et de flirter avec le podium en net. S’il se plaignait au soir du deuxième tour d’avoir perdu en distance, il mettait cette faiblesse à profit pour moins agresser le parcours. «Sur ce parcours, si tu cherches le birdie, tu sors de là avec un boggey. Si tu vises le boggey, alors tu as des chances de faire le par.» A l’arrivée sa carte de 81 (+9) sera la meilleure du team. A égalité de points avec le Kenya, ce der-nier meilleur tour lui permet de terminer devant. Un résultat qui a ravi Jean-Marie Hoarau, dans un rôle de coach qui lui va à ravir : «On visait une place devant Maurice et Madagas-car, à l’arrivée on finit dans le top 5 devant le Kenya sur un parcours difficile et face à des joueurs plus âgés, plus mûrs techniquement et physiquement. Il y avait aussi pour nos jeunes l’obstacle de la langue. Le plus souvent ils devaient s’exprimer en anglais aussi bien avec les autres joueurs qu’avec l’arbitre et cela a été une bonne expérience pour eux. Tech-niquement, ils ont de bonnes bases. Mais c’est sur le plan de la stratégie de jeu qu’ils doivent progresser. Savoir gérer les obstacles, où perdre sa balle, utiliser autre chose que le sandwedge pour les approches, jouer le boggey… Le travail que nous faisons avec ces jeunes est avant tout technique. Pour la straté-gie, rien ne remplace l’expérience.»

Et celle accumulée lors de cette compétition a été précieuse et a été partagée lors du stage de Ligue d’une semaine qui a suivi sur le parcours d’Anahita avec la présence de tous les jeunes espoirs (minimes et juniors) du golf réunionnais.Reste l’indéniable aspect humain de cette aventure, souligné par Christophe Curé, ravi d’avoir accueilli sur le sol mauricien ces jeunes d’horizons et de conditions souvent à l’opposé qui partagent la même passion. Outre une fierté toute légitime de porter les couleurs de leurs pays, les échanges ont été nombreux sur et autour des fairways et jamais la

présence de La Réunion et d’une sélection plus régionale que nationale n’a été contestée. « On a notre place dans ce genre d’épreuve, sou-ligne Jean-Marie Hoarau qui a postulé au nom de la Ligue de La Réunion pour accueillir l’édition 2015 de la CAN Sénior. Nous avons la capacité technique d’organiser ce genre de manifestation mais aussi l’expérience pour le faire. » Le «Royal et Ancien», l’organisme suprême qui gère le développement du golf et de ses règles au niveau mondial a aidé la fédération Mauricienne sur le plan financier pour l’organisation de cette épreuve. Au mois d’octobre prochain, au Swaziland, lors de la prochaine épreuve de la CAN, La Réunion devra apporter des garanties sur sa capacité à accueillir une douzaine de sélections nationales et les officiels de la CAN. S’il n’y a rien à attendre de la riche et puissante Fédération Française de Golf (la sélection Junior n’a obtenu pour cette épreuve qu’un maigre lot de… casquettes), la Ligue Réunionnaise de Golf devra aller plaider son dossier auprès des instances régionales et de ses partenaires traditionnels pour réunir le bud-get nécessaire à une telle opération. A l’heure où la Région Réunion cherche une reconnaissance sur le plan régional, le golf vient de créer vers les fédérations africaines une fragile passerelle qui ne demande qu’à être consolidée.

Jean-Pierre VidotTexte et Photos

Jean-Marie Hoarau, responsable jeunes à la Ligue de La Réunion, avait tout lieu d’être satisfait de la prestation de sa délégation.

Tout comme l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, la Zambie a hérité des colons britanniques une solide culture golfique.

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Ce sont donc 8 joueuses qui se sont envo-lées pour dix jours à Lusaka, capitale de la Zambie. Après un seul jour de reconnais-sance (alors que deux étaient initialement

prévus) 3 compétitions se sont enchainées avec un seul jour de repos après le championnat. Et ce 2ème jour de reconnaissance aurait été bien utile car le parcours, outre qu’il est très long (voir détail plus loin) est semé d’embûches : obstacles d’eau, greens extrêmement rapides et drapeaux très difficiles. Par ailleurs le parcours du Golf Club de Lusaka avait été parfaitement préparé pour l’Open de Zambie qui avait eu lieu 10 jours aupa-ravant et qui est une étape incontournable du Sunshine Tour.

LES COMPÉTITIONS1. Le Championnat de l’Afrique de l’Est et Centrale sur 3 jours :

Ont participé Elizabeth Pousse, Manon Lasalarié, Denise Zibel et Maryvonne Duffourc. Chaque jour les 3 meilleurs scores sur 4 étaient retenus.

ChAMPIONNAT D’AFRIQUE DE L’EST ET CENTRALE OPEN FéMININ DE ZAMBIE

8 BOURBONNAISES EN AFRIQUELe Golf Club de Bourbon a découvert l’année dernière au Botswana le Championnat d’Afrique (AACT) sponsorisé par Saint Andrews pour le développement du golf féminin en Afrique. Ce championnat a lieu tous les 2 ans et dans l’intervalle est organisé un championnat régional. Le Golf Club de Bourbon a été rattaché au district Est et Central. Le récit de Brigitte Reps.

Compte tenu de la fatigue du voyage (16 heures pour 3 vols), de la différence d’altitude, de la réduction à un jour pour l’entraînement, les joueuses étaient très fatiguées et n’avaient pas encore « assimilé » le parcours.Manon bien que malade ramena le meilleur score de l’équipe. Elle s’est reposée le 2ème tour du championnat et a repris le 3ème jour. Là encore, elle a réalisé le meilleur score de l’équipe. Quel superbe exemple de comportement sportif ! Félicitations à Manon.La Réunion finit donc 5ème sur 6 mais toutes les joueuses ont amélioré leur score au fil des jours, ce qui confirme que le 2ème jour d’entraînement leur a cruellement manqué. Le Golf Club de Bour-bon termine 5ème devant le Malawi ; la Zambie sans surprise gagne le championnat, suivi par la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya.

2. Une compétition organisée par les sponsors

Cette compétition, programmée à la dernière minute, s’est faire par équipes de 2 femmes (les

Le team du GCB : Manon, Maryvonne,

Brigitte, Denise et Elizabeth.

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Les couleurs françaises ont flotté sur le Lusaka Golf Club.

Les délégations, en route dans le car pour la soirée de gala.

2 scores comptaient) et 2 hommes (1 seul score). Denise Zibel, malade à son tour ainsi qu’Eliza-beth n’ont pas participé à cette compétition. L’équipe de Maryvonne a fini 3ème et celle de Nicole 5ème.

3. L’Open féminin amateur de Zambie sur trois jours

Ont participé à cet Open les 8 joueuses du Golf Club de Bourbon réparties en trois séries : Elizabeth Pousse, Manon Lasalarié, Denise Zibel, Maryvonne Duffourc, Nicole Rivière, Danièle Pivet, Brigitte Reps et Francine Callay. Denise toujours malade et bien fatiguée a tenu à jouer les 3 tours.

- Le 1er jour, les joueuses n’ont pas vraiment brillé, aucune joueuse ne jouant sous les 90.- Le 2ème jour, malgré un vent très violent, les 8 joueuses ont amélioré leur score, Manon jouant 84.- Le 3ème jour, nous espérions toutes à continuer à mieux jouer, connaissant mieux le parcours et ses embûches. Pour la majorité des joueuses, levées à 5 heures du matin depuis 4 jours, la fatigue s’est fait sentir. Aux alentours de midi, il faisait 33° et les obstacles d’eau ou les bunkers ont attiré bien des balles. Les scores n’ont donc pas été meilleurs, à l’exception de Manon qui a à nouveau joué 84, soit 11 au-dessus du par.

Outre un classement en stroke-play, avaient été organisées au cours de cet Open plusieurs com-pétitions : un plus près du drapeau et un plus long drive chaque jour ; un classement par équipe (2 équipes pour le G.C.B.) le 1er jour, un classement

contre le par le 2ème jour et un classement en stableford le 3ème jour ; un classement juniors et séniors.

Résultats des joueuses du Golf Club de Bourbon

• Open proprement dit : - En 1ère série (0 à 12) 28 joueuses : Manon finit 8ème en brut et 1ère en net, Elizabeth finit 18ème en brut, Denise 23ème et Maryvonne 27ème- En 2ème série (13 à 20) 27 joueuses : Nicole finit 6ème en brut, Brigitte 14ème et Danièle 15ème - En 3ème série (21 à 36) 39 joueuses : Francine finit 12ème en brut.

• Compétitions à l’occasion de l’Open :- Plus près du drapeau le 2ème jour : Danièle à 40 cm- Compétition par équipe le 1er jour : Réunion 1 (Manon, Nicole, Danièle, Brigitte) 3ème - Stabelford le 2ème jour : Manon 2ème- Cynthia Howell Mémorial Trophy (54 trous net toutes categories confondues) : Manon 1ère- Palm Barker Trophy (54 trous brut, meilleure sénior) : Elizabeth 1ère.

Les 8 joueuses du Golf Club de Bourbon n’ont donc pas démérité, sachant que pour certaines c’était leur premier championnat.

Résultats globaux :

La Zambie, et plus exactement les joueuses du Golf de Lusaka, a trusté la majorité des prix : 1ère en brut dans les 3 séries, 2 des 3 plus longs drives, 1ère par équipe, 1ère et 3ème contre le par, 1ère en stableford, 1ère junior en brut, 1ère sénior en net. La connaissance du parcours serait-il un avantage ?

Tout le séjour a été ponctué de cérémonies, donnant lieu pour nous à quelques situations amusantes, dues pour partie au fait que nous ne connaissions ni le dress code ni le déroulement de ces cérémonies :

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TOURNOIS

8 BOURBONNAISES EN AFRIQUEL’ambiance a été excellente entre tous les teams : de quoi nouer de

belles amitiés.

- Le 1er jour, cérémonie de lever des drapeaux en présence du n°2 de l’Ambassade France : notre équipe était habillée en tenue golfi que G.C.B. alors que les autres délégations étaient en tenue chic.- A la fi n du Championnat, cérémonie de des-cente des drapeaux : afi n de ne pas réitérer l’erreur de tenue lors du lever des drapeaux, nous nous étions habillées élégamment avec des vestes identiques. Et bien non, les autres délégations étaient en tenue de golf ! L’orchestre jouant les hymnes nationaux étant absent, nous avons du chanter (comme toutes les délégations) la Marseillaise et sans faute !- La remise des prix du Championnat a eu lieu dans un grand hôtel en présence de la Second Lady (épouse du vice-président). Beaucoup de cérémonial et de discours. Brigitte, en tant que capitaine à l’occasion de ce déplacement, a dû faire deux courtes interventions de remercie-ments en anglais, ce à quoi elle ne s’attendait pas. Elle a même été invitée à la table d’honneur, invitation qu’elle a déclinée. Autant vous dire que les 7 autres joueuses ont bien ri ! Les délégations

non récompensées ont reçu très aimablement un cadeau artisanal, à savoir 2 pots en terre cuite de Zambie qu’il a fallu ensuite caser dans les bagages. Ensuite il y eu une démonstration de danse folklorique et les Bourbonnaises n’ont pas été en reste.

- A l’issue de la compétition par équipe des spon-sors, était organisée une soirée folklorique où les délégations devaient préparer des spécialités culinaires et si possible chanter et danser. Pré-venues quelques jours avant notre départ, nous avions amené diff érents punchs et des épices pour que l’Ambassade de France prépare un cari poulet, lentilles et rougail dakatine. Nous avions apporté aussi quelques airs de séga. Outre la Zambie, seules les délégations du Malawi et du Kenya avaient également préparé des plats de leur pays. Ne possédant pas de costume folklo-rique à la diff érence des autres délégations, nous avons fait preuve d’élégance pour honorer nos hôtes.- Le dernier jour a eu lieu la remise des prix de l’Open. Là encore, nombreux discours mais

L’équipe du Kenya en tenue traditionnelle. Une fanfare très couleur locale pour les hymnes nationaux !

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GOLFER EN ZAMBIEIl existe 22 parcours de golf en Zambie, dont 9 de 18 trous. Le Golf Club de Lusaka a été ouvert officiellement en 1935, redessiné en 1956 avec mise en herbe des greens progressivement jusqu’en 1962. Il s’agit d’un 18 trous, par 73, 35 à l’aller et 38 au retour. Le Lusaka Golf Course est une des étapes annuelles du PGA Safari Tour.Ce parcours, tout proche de la ville de Lusaka (sud-est de la Zambie) est intégré dans la nature. Il est à 1 300 m d’altitude, ce qui explique en hiver des températures relativement basses le matin et un air très sec. Il semble déconseillé de venir jouer en été compte tenu de la chaleur et des pluies pouvant être diluviennes.Il est très long : 6 608 m pour les hommes (6 225 m pour le G.C.B.) et de 5 599 m pour les femmes. Une majorité de trous sont des dogs legs avec des greens tous défen-dus par des bunkers en terre mais assez facile à jouer. Les greens sont souvent profonds, très roulants et ne pitchant pas. Les fairways sont verts (nous étions en début de saison sèche) et roulants. Les roughs peu épais sont assez faciles à jouer mais attention aux nombreux arbres. A noter que la végétation présente ressemble beaucoup à celle de La Réunion : eucalyptus, tulipiers du Gabon, bambous et quelques palmiers.Outre la longueur, une des difficultés de ce parcours est la présence d’obstacles d’eau. L’autre difficulté est le vent qui peut être très violent, Lusaka étant situé sur un très vaste plateau et le parcours fort plat. Ce vent est particulièrement sensible sur le retour.Il n’est possible de faire du practice que si l’on dispose de ses propres balles. Il existe un green d’approche, un bunker d’entraînement et un putting green. Des cad-dies sont disponibles. Les télémètres sont interdits en compétition.

B. R

Les obstacles d’eau sont impressionnants et omniprésents.

Pas moyen d’oublier qu’on est en Afrique !

Manon, au moment des récompenses.

Dîner de gala pour la remise des récompense du Prix Sponsors.

ambiance très festive. Comme plusieurs fois La Réunion a été citée pour recevoir un prix, nous avons eu droit à des applaudissements nourris.

Bien évidemment, nous avons profité de quelques moments de repos pour découvrir Lusaka (une fort belle ville, propre et moderne), un parc dans la savane aux environs et un village artisanal.Pour conclure sur ces 10 jours en Zambie, nous avons toutes été très sensibles à la qualité de

l’accueil qui nous a été réservé et à la chaleur des Africaines, très joyeuses. Toutes les 8, ravies de cette riche expérience tant golfique qu’humaine, espérons participer l’année prochaine à l’AACT qui se déroulera au Kenya et entraîner d’autres joueuses à découvrir ce superbe championnat.

Brigitte Reps

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Golfik : Pouvez-vous nous rappeler comment est née cette idée des épreuves Entr’Elles ?

Alexandra de la Vigne : Les Entr’Elles sont nées en 2007 d’une envie partagée par des joueuses des 3 clubs d’avoir une compétition féminine en équipe dont la motivation première serait « convivialité et sportivité ».

Ces rencontres ont incité les femmes à se déplacer dans les 3 golfs et à faire la connaissance d’autres joueuses. En associant un haut et un bas han-dicap, cela a encouragé les femmes de tous niveaux à jouer au golf en compétition.

Golfik : Sentez-vous une réelle ad-hésion des féminines des 3 clubs ?

A.D.L.V. : Les trois responsables féminines des trois clubs, Brigitte

DS - ENTR’ELLES LES DAMES DE PLUS EN PLUS MOBILISéES La troisième étape des Entr’Elles s’est déroulée au Golf du Bassin Bleu le jeudi 13 juin. Avec toujours autant de participantes, cette manifestation prend chaque année un peu plus d’ampleur. Le format plaît incontestablement. Alexandra de la Vigne, la nouvelle responsable de la commission féminine de la Ligue nous donne son sentiment sur l’épreuve et plus largement sur le golf féminin.

Reps au GCB, Kristine Fauvel au GCC et Anne-Marie Ballet au GBB ainsi que leurs équipes ont su depuis plusieurs années créer une dynamique féminine très forte. En effet, la participation des joueuses est de plus en plus importante. Pour exemple, en 2012, au GCB la rencontre a accueilli

La bonne ambiance explique le succès

croissant de ce trophée 100% féminin !

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80 participantes. Il y a un réel engouement chez les femmes quel que soit leur niveau de jeu.

Golfik : Y a-t-il un esprit «Entr’Elles» ?

A.D.L.V. : Oui, bien sûr ! Outre le fait de porter les couleurs de leur club, les femmes sont ravies de se retrouver et de partager une partie de golf. L’ambiance et la convivialité sont toujours au rendez-vous. Toutes attendent avec impatience la prochaine rencontre.

Golfik : On a tendance à constater que les femmes ont plus une pratique «loisir» du Golf ? Pensez-vous qu’ Entr’Elles est une manière d’amener les femmes à la compétition ?

A.D.L.V. : Les femmes pratiquent le golf « loi-sir » mais elles sont un peu plus nombreuses chaque année à s’inscrire aux compétitions. Les Entr’Elles ont très certainement un rôle dans ce changement car elles ont développé un esprit de compétition tout en gardant la notion de plaisir. Beaucoup de débutantes des années pré-cédentes sont aujourd’hui des golfeuses confir-mées.

Golfik : Après 3 épreuves que peut-on dire de la cuvée 2013 ?

A.D.L.V. : Le règlement des Entr’Elles a été un peu modifié en 2013. Jusqu’à l’année dernière, les points étaient attribués aux 5 meilleures équipes de chaque club. Voyant le nombre de participantes augmenter, les responsables ont souhaité qu’autant d’équipes inscrites (à nombre égal dans chaque club) autant de points seraient distribués. Ce qui permet à toutes de marquer des points pour son club. Ça motive ! Du coup il y a beaucoup plus de joueuses inscrites et même des listes d’attente… un vrai succès !

Golfik : Après sa victoire aux interclubs de l’Océan Indien, le Bassin Bleu est en tête, y a-t-il une réelle politique «féminine» au sein du GBB et des autres clubs ?

A.D.L.V. : Les trois clubs de La Réunion sont montés sur le podium aux interclubs de l’Océan Indien : 1ère GBB, 2ème GCB e 3ème GCC. C’est une formidable récompense et très encoura-geant pour le golf féminin réunionnais.

Nous avons toutes le même objectif : faire décou-vrir notre sport, notre passion à toutes celles qui le souhaitent. On voit, depuis quelque temps, des groupes d’entraînements féminins se créer dans les clubs. Des déplacements sont organisés dans les îles voisines pour rencontrer d’autres joueuses. Les femmes sont motivées plus que jamais.

Le GBB est en tête à l’issue des phases aller des Entr’Elles, mais rien n’est encore joué. Il reste encore 3 rencontres !

Les trois clubs unanimes !- Kristine Fauvel (GCC) : « Les Entr’Elles, c’est l’es-prit convivial qui, pour les organisatrices, est indis-pensable à cette compétition, les retours plus qu’élo-gieux des "hauts index" ne demandant qu’une chose : « C’est quand la prochaine ?, la présence constante des "bas index" qui montre qu’elles adhèrent à cet esprit... C’est peut-être cela le secret Entr’elles ! Petite ombre au tableau : cette notoriété grandis-sante laisse de plus en plus de joueuses sur la liste d’attente !!! Peut-être un des points à étudier pour l’édition 2014. » - Brigitte Reps (GCB) : « Pour moi, Entr’Elles ce sont des rencontres très sympathiques, et les nouvelles joueuses sont enthousiasmées par l’ambiance et disent vouloir continuer à y participer. Elles appré-cient également de découvrir sans stress les autres parcours et de bénéficier le cas échéant de conseils. Depuis septembre, le nombre de participantes a notablement augmenté, le GCB ayant même fait le plein au Colorado ! C’est donc une très bonne année, espérons que l’engouement continuera. L’asso-ciation d’un bas et d’un haut index, reste une très bonne chose. » - Anne-Marie Ballet (GBB) : « Entr’Elles, ce sont d’abord six rencontres où les joueuses sont ravies de se retrouver et de jouer sur d’autres terrains que le leur. Esprit d’équipe puisque les organisatrices font jouer ensemble des joueuses de handicap différent, esprit de compétition puisque chaque équipe a à coeur de défendre les couleurs de son club. Pour moi, c’est le plaisir de faire participer les joueuses à la vie du club, de dédramatiser les autres compéti-tions, de faire se connaître des joueuses qui sans ces rencontres ne joueraient sans doute pas ensemble. L’engouement que suscitent ces rencontres a gran-dement aidé à développer le golf féminin et à ame-ner les joueuses, même débutantes, à participer aux autres compétitions. »

Citroën associe l’image d’élégance de la DS à ces rencontres féminines.

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Rotary, Lions Club, Ligue contre le cancer ou la mucoviscidose, Téléthon, Sidaction… les bonnes causes ne manquent pas et ce n’est pas en vain qu ‘est fait appel à la générosité.

Unanimement, le Bassin Bleu, le Golf Club de Bourbon, le Colorado considèrent que ces com-pétitions méritent leur attention. Il est vrai que, bien souvent, la participation est importante, quelle que soit la cause défendue ou l’associa-tion organisatrice : au minimum 130 joueurs au Colorado (9 trous obligent) et aux environs de 200 au Bassin Bleu ou à l’Étang Salé.

Pour les organisateurs, ce sont des opérations à triple détente : bien évidemment la collecte de fonds, mais aussi une action de communication pour sensibiliser les golfeurs à leurs causes et une mobilisation de leurs équipes :« Ces actions, outre l’argent qu’elles nous per-mettent de collecter, sont très importantes dans la vie de notre club, déclare par exemple, Jean-Bap-

tiste Varondin, Président du Rotary Club Alizés qui organise une compétition annuelle au Colorado. En effet, tous doivent se mobiliser sur ce projet pour récupérer des lots et assurer une présence de com-munication au club house pendant le week-end de compétition ».Les lots sont, effectivement, un des éléments à prendre en compte pour conforter le succès d’une compétition caritative : généreux, le golfeur est également attiré par la perspective de remporter une récompense : articles de golf, cadeaux divers et, parfois, un billet d’avion, un séjour à Maurice, une sélection pour une finale nationale (Green de l’Espoir, Trophée Lisa...).Si l’on devait parler de « marketing humanitaire », il est également important pour les organisa-teurs de prévoir un ou plusieurs lots importants à gagner au tirage au sort parmi les présents le soir de la remise des prix : chacun ayant sa chance, cela assure une présence plus nombreuse et une bonne visibilité pour les sponsors et une

Compétitions caritatives GOLFEUR, AS-TU DU CŒUR ?La réponse est incontestablement « oui » quand on voit le succès les compétitions à carac-tère caritatif, organisées sur les trois parcours de l’île au profit d’œuvres humanitaires. Et du cœur, ce ne sont pas seulement les golfeurs qui en ont, mais aussi les responsables des clubs qui participent à leur façon, en accordant des facilités aux organisateurs.

Les diiférents clubs Rotary de l’île sont présents chaque année sur les trois parcours de l’île.

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occasion de véhiculer le message de l’association envers les golfeurs, voire de recruter de nouveaux membres. A cet égard, la générosité des sponsors est déter-minante. Si, pour certains d’entre eux, et de leur propre aveu, leur participation est une simple B.A, sans espoir de retour, d’autres considèrent que le golf est un bon vecteur de communication :

« Les golfeurs, nous confie l’un d’entre eux, sont majoritairement des CSP+ et il est intéressant pour moi de les toucher par ce moyen, en associant notre image à une bonne cause. »

Mais, le nombre, la qualité et l’attrait des lots ne doivent pas occulter l’importante proportion des inscriptions désintéressées : selon leur sensibilité ou leur expérience de vie, tels ou tels seront parti-culièrement motivés par la lutte contre le cancer, les maladies génétiques ou autres bonnes causes :

« Je m’inscris systématiquement aux compétitions de ce genre, nous déclare un membre du Bassin Bleu. D’une part parce que j’estime que c’est tout simplement une « bonne action ». D’autre part, parce qu’un membre de ma famille a perdu un enfant atteint du cancer et que je tiens à appor-ter ma contribution à la recherche. De plus, j’ai une parfaite confiance dans le fait que les fonds recueillis vont bien là où ils doivent aller. »

Les clubs aussi participent à leur façon à l’effort des associations, en offrant des conditions parti-culières aux organisateurs. Ainsi, le Colorado et le Bassin Bleu ne leur demandent que 20 % des inscriptions, juste de quoi couvrir les frais (secrétariat, préparation du terrain…).

Au Golf Club de Bourbon, c’est un forfait symbo-lique de 350 € qui est demandé pour les compé-titions sur deux jours.Toutefois, les trois clubs sont d’accord sur un point : il ne faut pas multiplier ce type de compétition. Non pas par pingrerie, mais tout simplement parce que répondre à toutes les (nombreuses !) sollicitations finirait par lasser les golfeurs et réduire l’impact de ces actions.

Pour le Colorado, ce sont 4 épreuves qui sont accueillies : Rotary Alizés, Trophée Lisa (pour les enfants cancéreux), Green de l’Espoir (mucovisci-dose) et Eclectic du Lions Club (sur deux semaines).

Au Bassin Bleu, le Rotary, le Lions Club et la Ligue contre le Cancer organisent une compétition an-nuelle. Le GBB participe également au Téléthon. Ce n’est pas une compétition au sens propre : les joueurs achètent une carte pour quelques euros au profit du Téléthon. La somme finale est rever-sée à l’organisation de cette manifestation. Le club «prête» également son restaurant au Rotary une fois par an afin de lever des fonds à l’occasion d’un dîner de gala.

Le Golf Club de Bourbon reçoit cette année 3 évé-nements caritatifs : Rotary les 26 et 27 octobre, Odyssea les 2 et 3 novembre, Sidaventures les 30 novembre et 1er décembre.

On le voit, ce n’est pas en vain que l’on fait appel à la générosité du monde golfique.

Comme le Trophée Lisa ou la compétition pour la Lutte contre le Cancer, le Green de l’Espoir donne lieu

à une sélection pour une finale nationale. Ici, les deux sélectionnés du Colorado pour la finale du Green de

l’Espoir à Bordeaux-Lac.

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défi er la skyline de Singapour. La cité-Etat est ainsi. Pleine de surprises, surtout lorsqu’il s’agit de golf, un sport prisé par les locaux. Si jouer de la sorte peut sembler être une attraction à touristes, c’est aussi devenu une alternative à la pénurie de green-fees disponibles pour les non-membres. La ville-état compte près d’une quinzaine de parcours, tous de grande qualité. Mais peu sont ouverts au public. Et même si certains sites Inter-net paraissent off rir de précieux sésames, sur

Singapour, 19 heures, un jour de semaine. Les bureaux se vident, certains bars se remplissent. Entre deux bières, certains choisissent d’envoyer un drive fi ctif à

Pebble Beach en Californie, d’autres préfèrent Saint-Andrews en Ecosse.

A l’extérieur, la nuit est tombée. Pourtant, au Marina Bay, on continue de planter le tee. D’un mouvement de corps, la balle s’envole et semble

GOLF DE NUIT ET GOLF VIRTUEL

SINGAPOUR, L’AUTRE FAÇON DE JOUERFace à la pénurie de green-fees pour les visiteurs, Singapour a fait le choix d’élargir son off re en proposant notamment des parties en nocturne au pied des gratte-ciels ou encore des aff rontements virtuels sur les plus beaux parcours du monde. Désormais, dans la cité-Etat, on peut jouer au golf du petit matin jusqu’au bout de la nuit.

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Jouer de nuit : une expérience rare pour des sensations étonnantes.

place, il n’est pas rare que les conditions soient drastiques. Au Raffles Golf Course, par exemple, il faut obli-gatoirement réserver un départ pour trois. Une condition sine qua non. Et pas question de se greffer à d’autres groupes. Alors pour s’adonner à sa passion et assouvir le désir de tous, Singapour a imaginé d’autres façons de jouer au golf. La plus répandue en Asie, c’est le golf de nuit. Peu de 18 trous dignes de ce nom en Asie du Sud-Est n’ont pas de projecteurs le long du parcours. Celui du Marina Bay ne déroge pas à la règle. Seul parcours de l’hyper-centre, construit à la fin des années 2000, il est aussi l’unique 18 trous ouvert au public. Dans le Top 3 des plus beaux parcours de Singapour en 2012, il jouit d’une position idéale au pied de l’incroyable Marina Bay Sands Hotel et son vaisseau amiral qui forme le 57ème étage de cette réalisation architecturale éton-

nante. Dans le bâtiment, se côtoient un hôtel 5 étoiles, un centre commercial de magasins de luxe, un casino ou encore une discothèque à ciel ouvert sur le toit.

LA NUIT, LE JEU EST PLUS JUSTE Dessiné par Phil Jacobs, le Marina Bay Golf Course est aussi l’unique links du pays. Il s’étend sur 6 561 m dans un environnement urbain, entre la plus haute grande roue du monde (165 m) et la skyline. Avec ces nombreux bunkers à l’écossaise et des greens pas simples à toucher en régula-tion, ce par 72 offre déjà un beau challenge en journée. De nuit, cela devient un défi. Les 18 trous sont entièrement éclairés trois jours par semaine, du mercredi au vendredi.

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SINGAPOUR, L’AUTRE FAÇON DE JOUER

Le superbe trou n° 16 du Marina.

200 poteaux assez discrets portent 1 000 projec-teurs d’une luminosité diff érente : forte sur le tee de départ, moyenne sur les fairways, intense sur les greens. La sensation est incroyable et le jeu pas vraiment diff érent. Sauf que l’éclairage guide la vision du jeu et permet même de jouer plus juste.

L’autre façon de jouer au golf à Singapour peut se faire en costume pour les hommes ou juchées sur des talons pour les femmes, c’est selon, dès la sortie du bureau ou à la pause déjeuner. Dans une région du monde, friande des nouvelles technologies, les golfs virtuels fl eurissent un peu partout et permettent de se détendre, clubs en main, sur les plus célèbres parcours de la planète. Véritables lieux de divertissement prisés des comités d’entreprise, les “city golfs” ou “virtual

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SINGAPOUR POUR QUELQUES JOURS

Singapour est l’étape parfaite pour rayonner sur la zone, entre la Malaisie, l’Indonésie ou encore le Viêt Nam. Air Mauritius effectue la liaison au départ de La Réunion. Un week-end est suffisant pour avoir un bon aperçu de la cité-Etat. Peu étendue, la ville se visite très bien à pied entre le quartier chinois, le littoral, les célèbres quais. De nombreuses attractions sont possibles à Singa-pour : la promenade sur la canopée de l’unique portion de jungle sauvée de l’affolante urbani-sation ou un safari nocturne ou encore du shop-ping dans les nombreux malls de la ville. Pour se divertir, rien ne vaut un détour sur l’île aux loisirs de Sentosa avec parc d’attractions, aquariums tous plus grands les uns que les autres. Sans compter, les deux parcours d’excellente qualité de Sentosa.

LES TARIFS

Pour jouer 18 trous en nocturne au Marina Bay, il faut débourser une centaine d’euros, la location de la voiturette étant obligatoire. Un extra étant ajouté au tarif normal pour l’éclairage. Une heure de simulateur dans un golf virtuel, c’est à partir de 40 euros l’heure. Possibilité de louer le matériel sur place.

golfs” selon les terminologies combinent le plus souvent des proshops de qualité et un bar où l’on sert le fameux Singapore Sling, un cocktail à la cerise et au gin à tester entre deux coups de fers à Pezula ou Augusta. Ici, les caddies ne vous passent pas les clubs mais sont prêts à enregistrer vos commandes à tout instant !

UN RÉALISME SAISISSANTLes deux pieds calés sur le simulateur, le client a le choix de plusieurs dizaines de parcours, les plus réputés au monde, sous la pluie ou le soleil, c’est comme on veut. La différence avec les simulateurs de golf que proposent les fabricants de matériel, c’est la ressemblance avec une partie en plein air. On vient avec ses propres clubs et balles et, après l’enregistrement des données, le simulateur intègre parfaitement la trajectoire de balle grâce à un système high-tech qui retient les paramètres de vol de la balle, doublés de l’analyse informa-tique de la tête de club à l’impact. Le réalisme est

étonnant accentué par l’animation en temps réel des arbres et drapeaux sous l’effet du vent ! Le golf virtuel offre un côté ludique en plus. Il permet aussi d’enregistrer ses performances et ainsi de se livrer une bataille à distance avec les clients de ces établissements spécifiques, qu’ils soient des collègues de bureau ou de parfaits inconnus. On peut aussi jouer à plusieurs sur cer-tains parcours. Il existe même un Indoor Masters sur 9 trous. Rien n’a été oublié.

Le plaisir est différent. C’est le luxe de Singapour :varier les distractions, offrir toujours plus de possibilités autour de la petite balle blanche. Le choix est large. C’est l’intérêt de cette ville qui est aussi un pays. Du petit matin jusqu’au bout de la nuit, le golf a toute sa place. Peu d’endroits dans le monde peuvent se targuer d’en faire autant.

Les conditions d’accès au golf sont assez difficiles à Singapour pour les non-membres.

Le “virtual golf” permet de jouers

sur les plus grands parcours du monde,

après le travail ou pendant la pause-

déjeuner.

Pour pallier le manque de disponibilité des parcours, les “bars golfs” se développement rapidement.

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RÉGION DE BANGKOK

Best Ocean Golf ClubC’est un des parcours les plus suprenants du Grand Bangkok, en raison de ses nombreux obtsacles d’eau qui parfois encadrent car-rément les fairways. Il se caractérise par ses greens souvent surélevés. Ce links de bord de mer est particulièrement apprécié pour la brise

LE GOLF à LA MODE !Avec des liaisons aériennes directes ou presque depuis nos îles, une réputation d’accueil chaleu-reux et des coûts abordables en hôtellerie et en restauration, la Thaïlande est en train de devenir la destination à la mode pour les golfeurs de l’Océan Indien. Ce n’est guère étonnant si l’on consi-dère le nombre, la variété et la qualité des parcours. Dans la multitude de possibilités golfi ques proposées, nous avons fait un choix arbitraire certes, mais qui donne, dans trois régions du pays, une idée de ce qui attend les amateurs de dépaysement.

Prix du geen fee : - en semaine : 1 850 ThB/personne3 300 ThB /2 joueurs, voiturette et caddy inclus.

- le week-end : 2 400 ThB /personne 4 400 ThB /2 joueurs, voiturette et caddy inclus.

marine qui rafraîchit l’atmosphère souvent lourde en Thaïlande et qui corse aussi le jeu.Le Best Ocean Golf Club est jouable par des joueurs de tous handicaps.

ThAÏLANDE :Best Ocean Golf Club.

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Prix du geen fee : - 1 700 ThB en semaine, 2 500 le week-end, (caddy 300 ThB et voiturette 700 ThB en plus).

Lam Luk Ka Country Club

Deux parcours pour ce Country club à proximité de Bangkok : le Championship East Course et le Resort West Course.

Le premier a accueilli le Cham-pionnat PGA de Thaïlande, c’est dire qu’il n’est pas si facile à jouer. Il est considéré comme un des plus beaux de Thaïlande. Par 72 – 7 012 mètres.

Le second, plus court, n’en né-cessite pour autant, pas moins d’attention en raison des mul-tiples obstacles d’eau mais, des deux, c’est celui qui procurera le plus de satisfactions aux golfeurs moyens. Par 72 – 6 605 mètres.

Les deux parcours se caracté-risent par une abondante végé-tation (plus de 10 000 arbres, accueillant des milliers d’oiseaux multicolores).

Prix du geen fee : - 2 500 ThB en semaine, 3 500 ThB le week-end (caddy 300 ThB et voiturette 700 ThB en plus).

Muang KaewA une vingtaine de minutes du centre ville de Bangkok, le Muang Kaew est un golf semi-privé, ré-servé en priorité aux membres et à leurs invités, mais qui accueille quand même les joueurs de pas-sage.

Ses architectes ont mis un point d’honneur à respecter l’environ-nement naturel, ce qui en fait un véritable jardin, parcouru par des ruisseaux et parsemé de parterres de fl eurs.

Par 72 – 7 095 mètres.

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RÉGION DE CHIANG MAI Chiang Mai

Highlands GolfLa région de Chiang Mai est l’une des plus attachantes du pays. C’est là que nombre d’expatriés français qui re-cherchent autre chose que la fête, s’ins-tallent.

Au milieu des montagnes, c’est un vrai paradis du golf qui s’off re aux amateurs : vues panoramiques, jungle tropicale, cours d’eau… et des trous spectacu-laires.

Par 72 – 6 621 mètres

Prix du geen fee : - 2 700 ThB (caddy 300 ThB et voiturette 600 ThB en plus).

RÉGION DE HUA HIN Black Mountain

Golf ClubMagnifi que parcours, il a été com-plètement remodelé il y a quelques années et off re un réel plaisir de jeu dans un paysage superbe : ce parcours a été élu comme « Meilleur parcours de championnat de Thaïlande » en 2009.

Installations remarquables, comme partout dans le pays.

Par 72 – 6 600 mètres

Prix du geen fee : - 3 600 ThB (caddy 300 ThB et voiturette 600 ThB en plus).

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RÉGION DE PATTAYA

Laem Chabang C’est, dit-on, le « must » du pays. A 30 mn de la station de Pat-taya, dessiné par Jack Nicklaus, il comprend 27 trous répartis en trois 9 trous à la personna-lité bien affi rmée : le Mountain, le Valley et le Lake.

Possibilité de jouer la nuit.

Par 72 (18 trous) – 6 600 mètres

Prix du geen fee : - 3 500 ThB (caddy 300 ThB et voiturette 600 ThB en plus).

PRATIQUEMeilleure saison :

octobre à mai.

Cours du Bath (ThB) : 1 € = 41 ThB

Il est recommandé, pour organiser son

voyage, de s’en remettre à une

agence de voyages spécialisée (Papangue

Tours à Saint-Denis, par exemple) pour

la gestion des réservations et des

transfert hôtels-golfs.

Pour info : Eric Despinoy (Golf Club

de Bourbon) organise un stage de golf clés

en mains du 15 au 26 octobre, sur 5

parcours diff érents.

RÉGION DE PATTAYA

Siam Country Club Plantation Course

L’investissement de 18 millions de dollars consenti pour sa créa-tion donne une idée de la qualité de ce parcours, situé à 15 mn de la plage de Pattaya, et de ses installations. La brise marine, sou-vent présente, corse les diffi cultés d’un 18 trous qui laissera un souvenir mémorable. La vue depuis le club house est splendide.

Par 72 – 6 700 mètres

Prix du geen fee : - 3 000 ThB en semaine, 3 600 ThB le week-end (caddy 400 ThB et voiturette 650 ThB par personne en plus).

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RaNaiVo aNdRiaNasolo, PRésidENT dE la FédéRaTioN MalgachE dE golF « MADAGASCAR SE DONNE LES MOYENS DE SES AMBITIONS GOLFIQUES »

Golfik : Quelle est actuellement la situation du golf à Madagascar ?

Ranaivo Andrianasolo : Jusqu’à présent, le pay-sage golfique à Madagascar est plutôt celui d’une pratique de loisir. La majorité des quelques 550 golfeurs de l’île, répartis sur 4 clubs, jouent au golf pour le plaisir. Une petite centaine seulement (dont 10% de juniors) abordent le golf dans un esprit de compétition.

Nous allons travailler pour développer les confron-tations sportives et améliorer le niveau de jeu général.

Golfik : Comment définissez-vous les axes priori-taires de votre action pour les années à venir ?

R. A. : La nouvelle équipe de la Fédération a décidé d’orienter prioritairement ses efforts vers les jeunes et les juniors. Nous sommes au début d’un nou-veau cycle avec cette jeune génération qui com-mence à se renouveler. Nous les intégrons dans les grands tournois comme la Coupe d’Afrique des Nations Juniors, récemment à Maurice.

En fait, notre ambition est d’amener cinq ou six jeunes à un handicap de -5 d’ici deux à trois ans.

Nous voulons aussi amener davantage de jeunes au golf par des mesures incitatives, notamment financières avec un prix de licence 50% moins cher pour eux.

Il est également prévu de mener une politique ac-tive de vulgarisation auprès des golfs en province,

La nouvelle Fédération Malgache de Golf a été élue le 14 mars 2013. Son Président, M. Ranaivo Andrianasolo et toute l’équipe se sont fixé des objectifs ambitieux qui passent par un travail de fond à moyen et long terme. Mais ils sont bien décidés à mobiliser tous les moyens nécessaires…

Le Président de la Fédération Malgache de Golf, en

compagnie de son épouse. (Photo Monique Noyon)

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ENTREVUE

comme Foulpointe à Tamatave ou Antsirabé, avec des opérations de découverte familiale du golf, sous l’égide de la Fédération.

Golfik : Comment vous positionnez-vous par rapport aux grands rendez-vous golfiques régionaux ou internationaux ?

R. A. : Nous ne souhaitons naturellement pas y faire de la figuration et pour cela, nous devons commencer par mettre en place un Championnat de Madagascar. Nous sommes en train de le pré-parer. Ce Championnat sera la clé de voûte pour établir un ranking national. Cela permettra aussi et surtout de mettre en présence tous les joueurs locaux malgaches, les résidents et tous les autres nationaux résidant hors de Madagascar.

Ce championnat nous permettra d’avoir une visi-bilité objective sur le contour de l’équipe appelée à représenter le pays dans les compétitions inter-nationales.

Dès que les couleurs du pays seront en jeu, c’est bien évidemment sous l’égide de la Fédération que se feront les tournois. J’ose espérer, à cet égard que le plus grand club, le Rova, intégrera la Fédération Malgasy dans ses programmes de compétitions.

Par ailleurs, nous nous préparons à accueillir dans les meilleures conditions le tournoi Seniors Inter îles, actuellement en gestation.

Golfik : Tout cela nécessite d’importants moyens financiers…

R. A. : Par nature, le golf est un sport qui nécessite le soutien de sponsors. Je suis assez optimiste : nombre de sociétés seront toujours intéressées pour associer leur marque à ce sport prestigieux et qui jouit d’une bonne image écologique. Donc, Messieurs les sponsors, nous vous attendons avec confiance !

Surtout qu’il ne faut pas oublier que Madagascar est grand, à la fois dans diver-sité topologique, florale faunique et culturelle : ses multiples centres d’intérêt peuvent attirer les golfeurs nationaux, régionaux et internationaux.

Golfik : Comment voyez-vous l’arrivée d’un nouveau parcours à Nosy Be ?

R. A. : C’est attendu comme le Messie par tous les golfeurs. Ce golf sera d’une très grande importance sur

tous les plans : économique et sportif, national, régional et international.

Et je suis persuadé que dès que nos problèmes socio-politiques trouveront une solution, d’autres parcours sortiront de terre et participeront à l’essor économique et sportif de notre merveilleux pays.

Golfik : Et le golf aux Jeux des Iles ?

R. A. : Il est tout à fait normal que les Jeux des Iles intègrent le golf, devenu discipline olympique à partir de 2016 à Rio.

C’est au travers de ce genre de tournoi Interîles que l’ensemble des pays de la région peuvent en tirer tous les bénéfices.

LE COMITÉ DE LA FÉDÉRATIONLe Comité Directeur est composé de :

- Ranaivo ANDRIANASOLO, Président - Ramy RABENJA, Vice-Président - Monique NOYON, Secrétaire Générale - Christian RAMAROLAHY, Trésorier - Luc RATSIMBAZAFY, Directeur Technique National - Jocelyn RAMAHALISON, Conseiller

LES GRANDS OBJECTIFS SUR 4 ANS

- Formation de 1 ou 2 arbitres locaux- Formation de pros malgaches enseignants- Encadrement et accompagnement d’une équipe Junior de haut niveau- Entraînement d’une équipe nationale forte et compétitive

Madagascar veut conforter sa présence sur les compétitions internationales et régionales, comme ici à Maurice.

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Bientôt un golf à Nosy Be

C’est pour notre région un véritable événement. Dans quelques semaines, Le Pearl’s International Golf Course ouvrira ses portes à Nosy Be, accrois-sant ainsi l’off re golfi que dans notre région et proposant une nouvelle destination, facilement accessibles à tous les îliens que nous sommes : Réunionnais, Malgaches de la Grande Ile, Maho-rais, Mauriciens et Seychellois.

Ce 18 trous, situé dans la région des grands hôtels comprendra une piscine, un tennis, un complexe de fi tness, une salle de conférences, un centre d’équitation et un club house doté d’un snack et d’un restaurant gastronomique avec des spéciali-tés malgaches, indiennes et européennes.

L’entrée du futur golf est impressionnante…

mais le parcours n’est pas encore ouvert.

Le club house comprendra un bar, un restaurant, des vistiaires confortables, un proshop et un spa pour la

remise en forme.

Le practice est déjà quasiment prêt.

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Certaines indiscrétions laissent aussi à penser que les gros frappeurs y trouveront leur compte puisque la longueur du parcours serait de 8 580 mètres.

On sait aussi que l’ouverture se fera en deux fois : 9 trous d’abord, puis les 9 autres trous quelques mois plus tard. Des offres packaging (avec green fees) sont dès à présent disponibles dans un cer-tain nombre d’hôtels de l’île (Royal Beach, Vanila Hotel, Nosy Be Hotel, etc.).

Des golfeurs réunionnais, en vacances à Nosy Be nous ont rapporté des photos où l’on voit que le projet commence à ressembler à quelque chose, malgré, semble-t-il, quelques difficultés liées aux retards de livraison des machines pour fignoler greens et fairways.

Les bunkers seront remplis de sable blanc.

Une hélistation est également prévue !

Pour l’instant, seuls quelques impatients se hasardent sur des fairways qui ressemblent encore à des prairies !

La longueur du parcours permettra aux amateurs de longs

coups de s’exprimer pleinement.

Mais, en attendant, on peut déjà rêver en regar-dant les clichés de Doudou et Michel Poisson qui étaient là-bas il y a quelques semaines.

ENTREVUE

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ENTREVUE

christian Verrougstraete aux Usa : « laFaYETTE, ME Voilà ! »

Golfik : Après avoir été en pôle en Métropole, tu as fait le choix des USA pour poursuivre tes études et ta formation golfique. Avec une année de recul, penses-tu que ce choix était le bon ?

Christian Verrougstraete : Je pense que j’ai fait une succession de choix qui se sont révélés assez bons. D’abord en 2009, j’ai fait le choix d’aller faire un tournoi en Métropole qui m’a valu une première sélection au France-Espagne ; à partir de là, Cyril Gouyon ma proposé une place dans le pôle France Boys que j’ai acceptée et, par la suite, lors d’un déplacement aux USA pour le Doral a Miami plusieurs coaches m’ont proposé d’entrer

dans leur team et j’ai dû choisir. Donc en fait si je n’avais pas fait ce tournoi à Toulouse il y a 4 ans, je n’aurais jamais vécu ça. Je dirais que j’ai eu pas mal de chance mais que j’ai beaucoup bossé pour en arriver là.

Golfik : Concrètement, qu’est-ce qui caractérise une Université US ?

C. V. : Déjà, jouer pour son université aux USA c’est considéré comme un honneur, toute la ville de l’université te connaît parce que tu joues pour l’équipe et on a donc beaucoup de soutien. C’est bizarre, quand on est en groupe avec le team ou

Un an déjà que Christian Verrougstraete a posé son sac et ses clubs à l’Université «Louisiana Lafa-yette » à la Nouvelle-Orléans… Un beau parcours débuté au Bassin Bleu, poursuivi au pôle France et qui continue sous les étoiles du drapeau américain. Toujours aussi sympa, Christian a bien voulu nous raconter son vécu. Un bel exemple pour les jeunes qui arrivent au moment de faire les grands choix.

« Les tournois sont difficiles et fatigants,

avec souvent des heures de transport

pour rejoindre les parcours ».

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ENTREVUE

avec le coach, des parents disent à leurs jeunes en-fants : « Regarde, il est dans l’équipe de golf ». J’ai même signé des autographes pour des petits alors que je suis juste un joueur de l’université. La ville vit au travers des équipes de sport de l’université, les gens nous suivent sur Internet, nous envoient des encouragements par Facebook, Twitter pour les tournois... Ils nous invitent a manger chez eux pour Thanksgiving...

Golfik : Une journée-type, c’est quoi ?

C. V. : Le mardi et jeudi on a muscu de 5h30 a 7h00 du matin avant que les cours commencent. Sinon c’est, en général, cours de 8h a 12h et golf de 14h à 18h30 et on se met des séances individuelles le week-end.

Golfik : Le niveau est-il relevé ? Les joueurs US abordent-t-ils différemment le golf, les compétitions ?

C. V. : Au Louisiana Lafayette on est en 1ère divi-sion NCAA. On était 48èmes l’année dernière mais cette année on a une équipe très jeune (5 fresh-men : 1ère année). On n’a pas bien joué et on est descendu aux environs de la 100ème place mais bon, il doit y avoir environ 1000 universités. C’est pas top mais on va progresser cette année. En fait, le coach doit emmener 5 joueurs aux tournois et on est 11 dans l’équipe. Donc, chaque semaine, on fait des qualifs entre nous pour voir qui va en tournoi.

Le niveau est très relevé, on joue sur des parcours super longs, étroits et souvent venteux. Ensuite le tournoi est sur 2 jours et 3 tours. Ça fait 36 trous dans un journée puis 18 trous le dernier jour. C’est très fatigant un tournoi aux USA ! Je pense que les joueurs français et américains abordent les

tournois de la même façon, c’est méthodique et surtout rigoureux.

Golfik : Tu as eu des sélections jeunes en Equipe de France. Es-tu toujours suivi par le staff de la FFG ?

C. V. : Je dois avoir une dizaine de sélections en équipe de France Boys en -18 ans mais maintenant que je suis chez les Messieurs je pense que je ne suis plus dans les plans de la FFG. Le niveau est très fort en France c’est dur de se faire une place. Mais je suis toujours très lié avec Paul Barjon (top 50 mondial) et Julien Brun (4 mondial) qui sont au Texas et dans mon club à Cannes Mougins. Je les ai souvent au téléphone. Ils me racontent comment ça évolue en équipe de France. Mais maintenant, j’ai tourné la page : je suis complètement impliqué avec mon université et, finalement, c’est ça qui compte actuellement. Durant l’année, j’ai eu 2 ou 3 fois Nicolas Subrin par Skype et Facebook. Il m’a donné quelques conseils et assuré de son soutien et ça m’a fait plaisir.

Golfik : En dehors du Golf, quel type d’études suis-tu ?

C. V. : Business Management.

Golfik : As-tu d’autres loisirs ?

C. V. : Je fais beaucoup de sport. J’ai essayé le foot US, le base-ball mais je joue plus souvent au tennis avec une Française qui est dans l’équipe de ten-nis. Je me suis remis un peu au piano aussi, je suis débutant mais c’est sympa.

Golfik : Tu es en vacances à La Réunion et on te voit souvent au GBB. Tu as un programme précis à suivre ?

C. V. : Le coach veut qu’on soit prêts pour le début de la saison en août donc je dois être au top pour tout de suite jouer dans l’équipe et faire de bons résultats. J’essaye de m’entraîner mais je passe du temps aussi à jouer avec des potes, mon papa et mon ancien coach Didier Fontaine qui m’a recadré un peu sur ma technique. Je fais aussi du squash, du vélo, du tennis. Bref, je m’entraîne mais je suis aussi en vacances.

Golfik : Tu as gagné le récent trophée SFR du GBB avec une bonne carte. Je suppose que sur cette partie tu as plutôt été satisfait de ton jeu ?

C. V. : Mon score ne reflète pas mon jeu. J’ai fait 69 mais j’ai surtout très bien putté j’ai fait 28 putts et 6 chip-putts dont un chip in. On dira que je suis satisfait du scoring mais que le long jeu peut être amélioré. Mais finalement, je préfère mal jouer et bien scorer que bien jouer et mal scorer, C’est le golf, comme on dit «drive for show, putt for dough» «Tu drives pour le spectacle, tu puttes pour la carte». De toute façon, je sais comment m’entraî-ner et je sais sur quoi travailler. Donc, ça ne peut qu’aller mieux.

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ToURNois

VolVo WoRld golF challENgE

Christophe Cantegrel, organisateur du tournoi :

« La Réunion est déjà une destination golfi que intéressante »

Christophe Cantegrel est à la tête du Golf First, un opérateur golfi que réputée opérant en France et organisateur du célèbre Pro Am de la côte d’Opale. Il est en charge pour la marque Volvo de l’étape Française du célèbre Volvo World Golf Challenge.

Golfi k : Depuis quand existe le Volvo World Golf Challenge et quelles sont les ambitions de la marque à travers cette épreuve mondiale ?

Le Volvo World Golf Challenge est une épreuve ancienne, puisque c’est en 1988 que Volvo a démarré ces premières épreuves amateurs.

Le Volvo World Golf Challenge est aujourd’hui une épreuve mondiale avec 25 pays représentés, mobilisant 50 000 golfeurs.

L’épreuve se développe depuis quelque temps sur de nouvelles destinations comme l’Inde, la Chine, la Malaisie, l’Australie. Nous espérons que les Etats-Unis et le Canada rejoindront le Volvo World Golf Challenge.

la RéUNioN iRa à la FiNalE NaTioNalEL’étape réunionnaise du Volvo World Golf Challenge s’est tenue sur le parcours du Bassin Bleu le 18 mai dernier. De nombreux clients de la marque avait répondu à l’invitation de CMM Automobiles. Quelques joueurs extérieurs ont complété le champ de joueurs locaux, dont Christian Verrougs-traete, aujourd’hui pensionnaire de l’Université de Lafayette en Louisiane et l’une des fi gures de l’école réunionnaise de golf de ces dernières années.

Christian Verrougstraete, en vacances de son

université de Lafayette, en Louisiane, a non

seulement participé au Trophée Volvo, mais il a été le meilleur. Et si son calendrier le permet, il

pourrait participer à la fi nale nationale !

(Photo : © Dominique Meyer-Bisch)

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ToURNois

Golfik : La Réunion est intégrée au tour National depuis deux ans, comment analysez-vous cette étape ultramarine ?

La Réunion est associée à nos 23 étapes fran-çaises, et nous sommes fiers que La Réunion soit représentée dans la finale nationale. La Réunion est une île dynamique, où Volvo a un potentiel important de développement.

Golfik : Avec votre expérience et votre connais-sance des destinations Golf pensez-vous qu’avec deux 18 trous et un 9 trous La Réunion peut prétendre attirer des touristes golfeurs ?

Pour considérer La Réunion comme une destina-tion golfique, il faudrait premièrement commu-niquer auprès des golfeurs en mettant en avant les parcours de golf et l’hôtellerie, et deuxième-ment, à plus ou moins long terme, construire un troisième parcours avec un Resort proche du golf.

Cela dit, la destination ne manque déjà pas d’in-térêt pour les golfeurs : deux parcours 18 trous proches d’un hôtel 5 étoiles le Lux, ce qui peut permettre à des golfeurs de coupler les deux parcours avec des activités touristiques tradition-nelles : plages et visites du superbe intérieur de l’île.

Eric Benaventes, Directeur Général de CMM « Un contact privilégié avec

nos clients »

Golfik : La Volvo Cup est-elle une épreuve im-portante pour communiquer vers les proprié-taires de Volvo sur La Réunion ?

La Volvo Cup est une épreuve privilégiée : c’est tout d’abord pour nous l’occasion de remercier nos clients Volvo. Nombreux sont ceux d’entre eux qui sont amateurs de golf. C’est une oppor-tunité formidable pour eux de participer dans la bonne humeur et la convivialité à un tournoi de prestige dont la création remonte en 1988 en Métropole. C’est aussi l’occasion de faire décou-vrir à des futurs clients l’univers des produits Volvo, qui sont aujourd’hui à la pointe de l’inno-vation technologique, avec notamment cette année la présentation de la V60 Plug-in Hybride.

Golfik : L’édition 2013 a-t-elle répondu à toutes vos attentes ?

L’édition 2013 est un très bon cru, pouvait-on rêver meilleur gagnant : le fidèle propriétaire d’une Volvo XC 60, M. Hoarau. Nous sommes très satisfaits et cette épreuve nous conforte dans l’idée que la marque Volvo a un très bel avenir à La Réunion.

Christophe Cantegrel, en discussion avec Jean-Marie Hoarau du GBB.

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A près avoir séjourné à Ushuaia, en route vers la Patagonie, ses glaciers ses icebergs, ses lacs, ses golfs, El Calafate puis Bariloche.

A bord d’un catamaran nous avons navigué sur le lac Argentina, au milieu des icebergs pour découvrir de nombreux glaciers, notamment le glacier Upsala, nous avons pu atteindre l’Estancia Christina et partir à la découverte de paysages fantastiques.

Le lendemain, toujours en catamaran nous sommes partis vers le glacier Perito Moreno (seul glacier qui ne diminue pas), impressionnante barrière de glace de 150 m de hauteur craquant de toutes parts, en perpétuel mouvement, nous l’avons admiré depuis le lac, puis à pied par les chemins forestiers aménagés et même escaladé bien chaussés… Super !

Dans cette région il existe quatre ou cinq autres glaciers, tous impressionnants que nous avons pu voir durant 3 jours en partant de El Calafate.

Puis Bariloche, patrie du chocolat, il y a des fa-briques de chocolat à tous les coins de rue. Cette ville est aussi réputée pour être une très belle sta-

aRgENTiNE coNNaissEZ-VoUs lE golF cRoss ?Après Jean-Yves Duclos (du Golf Club de Bourbon) qui nous avait fait découvrir Ushuaia, encore un petit détour par l’Argentine où, cette fois, c’est Joël Langerome (du Bassin Bleu) qui a sillonné le pays, du détroit de Magellan jusqu’au golf de Llao Lalo… où il a découvert un curieux avatar du golf, le Golf Cross.

tion de ski, ou les skieurs notamment les Français viennent s’entraîner en juillet-août.

Nous avons pris le télésiège de cette station et avons pu admiré ce que l’on appelle la région des 7 lacs « La Petite Suisse », d’où l’on aperçoit le golf

Un parcours chaud en été et très enneigé en hiver…

mais ouvert toute l’année.

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de 27 trous de Llao Llao. On pratique également dans la région la pêche sportive à la truite (une seule truite peut être péchée et gardée, les autres sont remises à l’eau, les vrais pêcheurs n’en gardent aucune !).

Naturellement la vue de ce golf dans un écrin de verdure, entouré de lacs nous incite à aller le découvrir.

Magnifique parcours : le 18 trous (Par 70 de 5 900 m) est entouré d’arbres centenaires sé-quoias, cyprès, avec une multitudes d’oiseaux tout au long des fairways : ibis, gros canards mar-rons, petites outardes, etc. Ce golf est situé dans le Parc National Nahuel Huapi de Patagonie.

Il faisait très chaud ce jour là (34°) mais la parti-cularité de ce golf est d’être ouvert toute l’année même durant la période enneigée. On utilise alors des balles de couleur. Les membres du club varient parfois leur plaisir en jouant une partie de « Golf Cross » (voir encadré).

Après ce superbe golf, nous avons emprunté une route de montagne désertique et escarpée, longée de petits lacs et de cascades avant de re-joindre à Bariloche notre hôtel pour déguster le « ojo de lomo » ( cœur du filet de bœuf), merveil-leuse viande d’argentine qui se déguste non pas avec une fourchette et un couteau mais presque à la petite cuillère, accompagnée d’un excellent vin rouge fruité du cépage Malbec de Mendoza.

Déjà qu’avec les balles rondes on ne fait pas ce qu’on veut… avec celles-ci, les grands nerveux doivent fracasser quelques clubs !

LE GOLF CROSSPour lui, le golf devait être trop simple ! C’est sans doute pourquoi le Néo-Zélandais Burton Silver inventa, en 1989 le Golf Cross, une variante assez masochiste de taquiner la balle blanche puisque celle-ci a la forme d’un ballon de rugby !

La partie se joue comme une partie nor-male… avec toutefois la difficulté de gérer le vol et les rebonds d’une balle ovale.

Seule concession à la « facilité » (si l’on peut dire !) : compte tenu de la roule aléatoire d’une telle balle sur un green, le putting est remplacé par un drop : on considère que le joueur a terminé son trou quand il a réussi à faire passer la balle entre deux mini-poteaux de rugby !

Encore peu répandu, le Golf Cross se joue néanmoins dans quelques pays à travers le monde, comme à Llao Lalo.

Comment y aller : Par Johannesburg avec Air Austral puis direct Buenos Aires par la S.A.A. Au total 4 h + 11 h = 15 h de vol

Prix du green fee environ 60 € avec possibi-lité de louer le matériel.

Vols intérieurs par la Cie d’Argentine 3 h environ.

Sur place location de voiture ou chauffeur à la journée.

Meilleure période de novembre à début avril.

Joël Langerome au putting green de Llao Lao. Le Golf Cross a été inventé par un Néo-Zélandais. Le trou est remplacé par un drop…

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ENTREVUE

christophe curé, Président de la Mauritius golf Federation : « DESTINATION GOLFIQUE, MAURICE DOIT DEvENIR UN vIvIER DE BONS GOLFEURS »

Golfik : Comment analysez-vous la victoire d’un club mauricien aux récents Interclubs de l’Océan Indien ?

Christophe Curé : Avec, comme vous pouvez l’imaginer, une intense satisfaction. D’abord parce que le Trophée est prestigieux et que c’est un hon-neur de l’avoir emporté, non seulement pour le club de Bon Espoir Piton A mais pour l’ensemble du golf mauricien. Personnellement - et je ne suis pas le seul - je veux y voir un symbole de la mise en place d’une nouvelle organisation du golf à Maurice.

Golfik : Vous avez récemment pris la présidence de la MGF. Quelles sont vos ambitions priori-taires ?

C. C. : Globalement, notre ambition est de déve-lopper la pratique du golf de compétition à Maurice. Nous sommes déjà reconnus mondia-lement comme une bonne destination golfique avec nos 9 parcours (bientôt 10) de qualité. Mais nous devons maintenant faire notre place comme un vivier de golfeurs de haut niveau.

Avec l’ensemble de l’équipe de la Mauritius Golf Federation, nous avons déjà commencé à mettre en place les moyens pour y parvenir.

Golfik : Par exemple ?

C. C. : Jusqu’à présent, contrairement à La Réunion qui bénéficie du soutien de la Fédération Française de Golf, nous manquions de structures nationales de formation. Nous entendons y remédier avec le recrutement d’un Directeur Technique National dont la mission sera double :

- repérer les éléments les plus prometteurs chez les jeunes.

- mettre en place et appliquer une politique de formation efficace, tant du point de vue purement technique que de celui du coaching et de l’organi-sation des clubs.

Golfik : A propose des clubs, justement, comment évolue la situation ?

C. C. : Il n’y a pas si longtemps, les rares clubs exis-tants n’étaient guère structurés et restaient plutôt dans une logique de golf-loisir. Mon prédécesseur,

Dans sa victoire dans la catégorie reine (Messieurs), grâce à la performance remarquable de l’équipe de Bon Espoir Piton A lors des derniers interclubs, le golf mauricien peut voir un signe encourageant pour l’avenir. Christophe Curé, son Président, fait le point sur l’état de santé de la Mauritius Golf Federation.

Christophe Curé et son équipe

travaillent à développer le

golf-compétition à Maurice.

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ENTREVUE

Roy Chavrimootoo, avait entrepris de les organiser et de les orienter davantage vers le golf-compé-tition. Actuellement, nous avons au moins deux clubs qui fonctionnement bien dans chacune des régions géographiques de Maurice et qui cultivent un esprit de compétition. Cela s’est vu lors des récents Interclubs où la participation mauricienne a été importante : 8 équipes Messieurs, 4 équipes Seniors et 4 équipes Féminines.

Golfik : Et les jeunes ? On n’en a pas vu beaucoup lors de ces Interclubs…

C. C. : C’est un de nos grands chantiers. Nos « anciens jeunes » ont pris de l’âge et beaucoup, comme Ludovic Bax, qui vit désormais en Afrique du Sud, sont partis ailleurs pour y poursuivre leurs études. Nous devons nous attacher à repérer et à former de nouvelles générations, comme cela se fait très bien à La Réunion. Clairement, nous devons investir dès à présent pour assurer la relève. Il y a aussi le problème de date de cette compétition car les vacances scolaires ne coïncident pas avec celles de l’Ile de La Réunion par exemple. En ce qui concerne les Dames, nous nous réjouissons de voir qu’elles sont de plus en plus présentes sur les parcours et que nombre d’entre elles sont en train de passer du golf ludique au golf de compétition, grâce au très bon travail accomplie par la Ladies Golf Union.

Des le début de mon mandat, j’ai renoué les relations avec la LGU afin de travailler ensemble pour le développement du golf féminin sur l’île. A noter que l’équipe féminine de Black River avait donné l’exemple en remportant l’édition 2011 des Interclubs.

« Les rencontres entre les îles de l’Océan indien sont un moteur incontournable pour améliorer le niveau

golfique des uns et des autres ».

D’une manière générale, à la MGF, nous sommes attachés au développement de l’esprit de compétition sain, avec la mise en place d’un « Order of Merit » et l’organisation d’Opens, comme l’Open Dames au Tamarina Golf Club et Seniors Hommes au Paradis cette année.

Golfik : La MGF vous suit-elle dans cette politique ?

C. C. : Je suis très attaché au travail en équipe : un homme seul ne peut jamais aller très loin. J’ai la chance d’être entouré d’une équipe très motivée et tout le monde travaille dans la même direction, avec les mêmes ambitions et les mêmes objectifs.Je me réjouis aussi du retour de Yan Espitalier-Noël qui accepte de grand cœur de mettre son expérience de joueur de haut niveau au service du golf mauricien. C’est, pour nous, un élément majeur et sa présence dans l’équipe de Bon Espoir Piton a été déterminante dans la victoire de l’équipe aux Interclubs.

Golfik : Dans l’immédiat, quelles sont vos attentes en compétition ?

C. C. : Notre objectif le plus proche, c’est de faire de bonnes performances à la Coupe d’Afrique qui se disputera en octobre au Swaziland. Je crois que nous avons les moyens de nous distinguer avec nos meilleurs joueurs d’autant que nous avons réservé une wild card probablement pour un de nos jeunes, Ludovic Bax en formation en Afrique du Sud.

Golfik : Les relations avec le golf dans les autres îles sont-elles importantes pour vous ?

C. C. : Bien évidemment ! D’abord dans notre logique de développement de l’esprit de com-pétition. Ensuite, elles contribuent au dévelop-pement et à la visibilité de notre sport ! J’espère d’ailleurs qu’on finira par faire intégrer le golf dans les Jeux des Iles de l’Océan Indien. L’organisation commune, avec notamment Jean-Marie Hoarau, des Interîles et Interclubs, est un exemple de coo-pération. Et cela permet aussi des contacts qui se poursuivent par des compétitions et rencontres informelles, à l’initiative de clubs ou d’organisa-teurs ponctuels, comme le Millenium.

Golfik : Au-delà de nos rivages, êtes-vous impliqués dans la promotion du golf mauricien?

C. C. : A Maurice, le golf n’est pas le parent pauvre de l’industrie touristique. Il en est même un des moteurs. C’est pourquoi nous sommes souvent associés aux opérations de promotion sur les marchés extérieurs traditionnels et les marchés émergents comme la Chine. Ces opérations qui amènent un nombre significatif de touristes golfiques bénéficient à notre pratique du golf puisqu’elles génèrent de nouveaux équipements… Finalement nous avons tous à y gagner.

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lE coURs

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LE BELLY PUTTER

EN SURSIS…

…MAIS PAS TOTALEMENT

CONDAMNÉ !

Est-ce à dire que le Belly Putter est condamné ? Pas tout à fait puisque seule l’utilisation d’un point d’ancrage sera interdite.Explication : depuis longtemps, certains joueurs (notamment Américains et, au premier rang desquels Tiger Woods) entretenaient une polémique à ce sujet. Ils considéraient en eff et que les victoires de Keegan Bradley (US PGA 2011), d’Ernie Els (Open britannique 2012) avaient été favorisées par le Belly. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été la victoire d’Adam Scott au Masters d’Augusta cette année.- Le Belly Putter, disent-ils, avec la possibilité d’avoir un point d’ancrage, donne un avantage certain aux joueurs qui l’utilisent en éliminant les petits mouvements parasites. Le Royal et Ancient, avec l’association des joueurs américains a donc tranché : si l’usage du Belly n’est pas carrément interdit, la prise de grip et les positions devront être telles que le putter ne pourra en aucun cas avoir de point d’appui.

Jean-Luc Galiay illustre ici ce qui sera autorisé et ce qui ne le sera plus. Reste à savoir comment les joueurs d’une partie pourront être suffi samment attentifs pour vérifi er le respect de ces nouvelles règles… mais c’est une autre histoire.

Jean-Luc Galiay, pro au Colorado, fait partie de ces golfeurs qui utilisent le Belly Putter, cet « instrument au long manche » (shaft de 15 à 20 cm de plus que sur un putter normal) adopté par quelques joueurs des grands circuits comme Jim Furick, Vijay Singh ou Langer.Dans quelque temps, il devra aborder son putting d’une autre façon puisque, tout récemment, le Royal et Ancient (Saint Andrews) et L’US Golf Association ont pris une décision radicale devant prendre eff et au 1er janvier 2016.

Jean-Luc GALIAY

Le principe de base : comme avec un putter normal sur cette photo, le grip ne doit pas être connecté à une partir fi xe du corps.

Interdit : quelle que soit la position des mains, le

shaft ne doit pas être connecté à la poitrine.

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lE coURs

…MAIS PAS TOTALEMENT

CONDAMNÉ !

Autorisé : le shaft peut être solidaire du bras, dans

la mesure où celui-ci est mobile dans le mouvement

de putting… à condition de ne pas toucher à la

poitrine.

Autorisé : pour les mêmes raisons et avec les

mêmes restrictions.

Interdit : même avec un putter normal, le club ne doit pas être appuyé sur un point fi xe (ici, la jambe).

Interdit : un appui ventral.

Interdit : appui sur le menton.

lE saViEZ-VoUs ?

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PRO SHOPPRO SHOPQUESTIONS de REGLES

Lors du Masters d’Augusta, en avril dernier, le drop de Tiger Woods, sur le trou n°15, a fait polémique. Le Tigre avait-il le droit de se droper comme il l’a fait ? Ne devait-il pas être disqualifi é ? A-t-il bénéfi cié d’un traitement de faveur ? Telles sont les ques-tions qui ont alimenté la chronique. Chantal Dagorne, arbitre de Ligue, fait le point sur l’aff aire… ce qui nous permet d’apporter des précisions sur ce point de règle-ment.

AUGUSTA 2013 : L’histoire de la pénalité de Tiger Woods

Rappel des faits

Le vendredi, sur le trou N°15, le coup de sandwege du Tigre est tellement parfait que sa balle heurte la base du drapeau et se retrouve dans l’obstacle d’eau. Woods avait 3 solutions : soit rejouer depuis la dropping zone située juste devant l’obstacle, soit dropper une autre balle en arrière de l’obstacle sans limite de distance, sur la ligne imaginaire tra-cée entre le drapeau et le point d’entrée de la balle dans l’obstacle, ou encore retourner à l’endroit d’où il avait joué son coup précédent.Le N°1 mondial choisi la dernière option après s’être rendu au niveau de la dropping zone, et constaté que cette zone était mouillée, voire boueuse. Il affi rmera : « Je suis donc retourné à l’en-droit d’où j’avais joué et je me suis reculé de 2 yards (1,80 m) pour enlever cette longueur au coup que je venais de taper. Cela devait me permettre de ne pas toucher le drapeau ou de passer derrière. Cela a par-faitement fonctionné. »

Sauf que la Règle 26-1 a précise que la balle doit être jouée aussi près que possible de l’emplace-ment d’où la balle d’origine avait été jouée en der-nier. L’américain a donc joué d’un mauvais endroit, et la Règle 20-7 s’applique et précise que le joueur encourt une pénalité de 2 coups, et, qu’il doit ter-miner le trou avec la balle jouée de ce mauvais endroit, sans corriger son erreur, sous réserve qu’il n’ait pas commis une grave infraction. La note 1 de cette même règle indique que c’est le Comité qui doit estimer si le joueur a commis une grave infraction, c’est-à-dire qu’il a tiré ou non un avan-tage signifi catif du fait d’avoir joué d’un mauvais endroit.En jouant d’un point plus éloigné que celui du coup précédent, il n’y avait pas, a priori, de grave infraction.

Le problème se pose lorsque le N°1 mondial signe et rend sa carte à l’issue du tour sans inclure cette pénalité sur ce trou. La Règle 6-6.d rend le joueur responsable de l’exactitude du score consigné sur sa carte, et, s’il rend un score inférieur à celui réel-lement réalisé, il est disqualifi é.

Deux poids, deux mesures ?

En vertu de la Règle 33.7, une pénalité de disqua-lifi cation peut, dans des cas particuliers excep-tionnels, être annulée ou modifi ée si le Comité estime qu’une telle mesure est justifi ée. Jusqu’en 2011, la décision 33-7/4.5 était sans appel. Même si un joueur ignorait avoir encouru une pénalité et rendait un score incorrect le comité n’était pas en

“L’aff aire Tiger Woods” permettra sans doute au Royal et Ancient

d’établir une jurisprudence.

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AUGUSTA 2013 : L’histoire de la pénalité de Tiger Woods

droit d’annuler ou de modifi er la pénalité de dis-qualifi cation prescrite par la Règle 6-6.d, car il est de la responsabilité du compétiteur de connaître les Règles.Depuis 2012, cette même décision a été révisée, et le Comité peut modifi er la pénalité de disqua-lifi cation par les coups de pénalité associés à l’in-fraction appliqués sur le trou en question, s’il est persuadé que le joueur ne pouvait pas raisonna-blement être au courant ou se rendre compte des faits engendrant l’infraction aux Règles. Toutefois, il est toujours précisé que le Comité ne peut annuler ou modifi er la pénalité de disquali-fi cation imposée par la Règle 6-6.d si la raison ré-sulte de l’ignorance des Règles de la part du com-pétiteur.

Alors que toute la planète golf s’attendait à une disqualifi cation le Comité a opté pour la modifi er en 2 coups de pénalité sur le trou N°15. Une man-suétude surprenante pour ce Comité qui a infl igé un coup de pénalité au jeune chinois Tianlang Guan de 14 ans, pour jeu lent au trou n°17. Selon que vous serez puissant ou misérable...

Celui par qui les faits ont été révélés

Il s’agit d’un téléspectateur du nom de David Eger qui regardait la chaîne ESPN depuis son domicile

en Floride. Agé de 61 ans ce joueur du Champions Tour, le circuit senior américain, a travaillé pour l’USGA et le PGA Tour. Quand il a vu Woods ne pas se dropper « le plus près possible » de l’endroit où se trouvait sa première balle, il a décidé de contac-ter l’arbitre en charge de l’application des règle-ments du PGA Tour qui a prévenu Fred RIDLEY, l’arbitre offi ciel du Masters.

Tout le monde a tort mais tout va bien !

Près de 3 semaines après les faits, l’USPGA et le Royal and Ancient (les instances qui régissent les règles du Golf), ont donné leur avis sur le drop liti-gieux de Tiger Woods. Une faute des arbitres du tournoi, selon l’instance majeure, qui les a déjugés par un communiqué au ton diplomatique .L’USPGA annonce notamment que la Règle 33-7 n’est pas faite pour excuser l’erreur de règle com-mise par un joueur, mais précise qu’il y a eu « er-reur simultanée du Comité et du joueur ». En gros, l’USPGA donne tort à tout le monde, considérant à demi-mots que Tiger aurait dû être disqualifi é. Ceci sans froisser le tout puissant gou-vernement de l’Augusta National, qui, par la bou-lette de ses arbitres (premiers fautifs dans l’histoire pour avoir donné raison à Woods avant la signature de sa carte), ont sauvé la tête du Tigre, dont la 4ème place n’est pas remise en cause.

Pour éviter un nouveau problème similaire à l’ave-nir, USPGA et Royal and Ancient sont actuellement à l’étude de cas, pour enfi n établir une jurispru-dence claire et précise.

Chantal Dagorne

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Huelgoat, c’est là-bas qu’il a viré sa cuti de tennis-man talentueux pour devenir un golfeur acharné.

« Quand je suis arrivé là-bas, j’était tennis à 100%. C’est le hasard qui m’a fait découvrir le golf quand les amis de mon club de tennis m’ont demandé

gilBERT PoNTiac : le jardin du « Petit diable Noir » est un pitch-and-put !

Gilbert Pontiac est sans doute le plus Breton des Réunionnais… bien qu’étant sans doute, de son propre aveu, un peu « mazouté » par une marée noire.

Surprenant : quand on arrive chez lui, à La Mon-tagne, le nom de sa maison est énigmatique pour les non-bretonnants : « Ti An Dialoulig Du ». Mais quand on pratique la langue armoricaine, tout s’éclaire : c’est « La Maison du Petit Diable Noir ». C’est dire que Monsieur Gilbert ne manque pas d’humour.

Amoureux de la Bretagne où il a exercé ses ta-lents de technicien de l’ONF pendant des années dans les légendaires forêts de Fouesnant et de

Etonnant : un golfeur fana au point d’avoir installé deux trous dans sa cour pour son entraî-nement personnel et le plaisir de ses amis. C’est ce qu’a fait Gilbert Pontiac dans son jardin de La Montagne. Et ce ne sont pas seulement deux drapeaux plantés sur un coin de gazon : le bonhomme s’est creusé un bunker, ménagé quelques départs… de quoi assouvir sa passion en travaillant ses approches.

Gilbert Pontiac : jusqu’au bout de sa passion du golf… et de la Bretagne !

La « Maison du Petit Diable Noir », c’est chez lui !La « Maison du Petit Diable Noir », c’est chez lui !

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d’accueillir une famille anglaise dans le cadre d’un parrainage. Il s’est avéré que ces British étaient aus-si et surtout golfeurs et qu’ils ont tenu à me mettre un club dans les mains. Et ce fut le déclic. Du jour au lendemain, j’ai laissé tombé la raquette et je suis allé acheter ma première série. Depuis, je n’ai plus touché une balle jaune et je me suis voué exclusive-ment au culte de la petite balle blanche. »

En Bretagne, il s’inscrit au Club de l’Odet, près de Quimper en 1995 et, compte tenu de sa per-sonnalité enjouée (et de ses talents culinaires pour faire apprécier les saveurs créoles aux palais de Cor-nouaille), il ne tarde pas à se faire de nombreux amis :

« Des vrais, dit-il. Le Breton ne s’apprivoise pas faci-lement, mais quand il vous a adopté, c’est "à la vie, à la mort". »

Ce sont d’ailleurs les frères Henriot, des célèbres faïenceries de Quimper, qui concevront et lui of-friront son enseigne du « Petit Diable noir ».

De retour à La Réunion pour y prendre sa retraite, Gilbert Pontiac arpente les parcours de l’île… avec parfois quelques déconvenues quand au moment de la remise des prix d’une compéti-

Une « porte » étroite pour travailler la précision.

Gilbert Pontiac s’entraîne quotidiennement sans sortir de chez lui…

Gilbert Pontiac a même aménagé un bunker !

tion où il s’était distingué, on l’écarte sans ména-gement du buffet, l’ayant pris pour un jardinier pique-assiette ! Mais ce n’était qu’un incident passager, vite pardonné… mais pas totalement oublié…

Ses 1 000 m2 de terrain à La Montagne sont certes intéressants pour « l’homme des bois » et de la nature qu’il fut à l’ONF. Mais les plaisirs du jardi-nage n’ont qu’un temps quand, tenant un râteau ou une bêche dans la main, on pense plutôt à son grip sur un pitch ou un sandwedge…

Des pentes, des dénivelés, un bon coup d’œil de pro sur son terrain : il voit rapidement le parti qu’il peut tirer de sa cour. Avec beaucoup d’ambition, il se crée dans un premier temps un petit par-cours autour de 3 trous… mais avec 9 départs. De quoi l’occuper et amuser les copains qu’il in-vite volontiers à taper des balles avant l’apéro ou après le carri !

Puis, le temps passant, il réaménage l’ensemble pour le conserver que deux drapeaux… mais toujours avec une multitude de coups possibles : au départ d’un bunker, en montée, en descente, avec des obstacles justifiant l’usage du 60°, avec d’étroites fenêtres entre deux arbres. Toutes les combinaisons sont possibles, y compris des exer-cices d’extrême précision comme ce passage entre deux poteaux métalliques. Son souhait, dé-sormais, serait de transformer ses greens un peu « rustiques » en vrais tapis… ce sera sans doute prochainement une réalité grâce à un revête-ment synthétique.

Bref, Gilbert ne s’ennuie pas et, à n’importe quelle heure du jour, quand le démon du golf saisit le « Petit Diable Noir », il n’a qu’à aller chercher ses clubs sous sa varangue pour apaiser ses pulsions golfiques. Et, s’il s’agit de jouer pour de bon, il n’est jamais qu’à 1,5 km du Colorado où ses co-pains apprécient toujours son éternelle bonne humeur.

A.L.

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CBo Territoria est un acteur majeur du golf réunionnais. Le groupe possède en eff et le Golf du Bassin Bleu, l’un des deux 18 trous de La Réunion. Eric Wuillai, le PDG du groupe, nous fait part des projets de l’entreprise sur deux secteurs géographiques où il est particulièrement bien implanté, Saint-Paul et Sainte-Marie. Intimement convaincu que le développement du tourisme est vital pour La Réunion, CBo Territoria a décidé d’engager une réfl exion autour d’activités de loisir. Le golf en est un des éléments importants.

CBo Territoria : « Le golf est un moteurdu tourisme réunionnais »

Golfi k : CBoT est le propriétaire exploitant du Golf du Bassin Bleu. Le groupe a souhaité consolider sa présence dans l’univers du golf en développant le complexe de Vert Lagon qui devrait ouvrir en septembre. Pourquoi un tel investissement sur ce secteur pour un groupe comme le vôtre ?

Eric Wuillai : Sur l’Ouest, nous réfl échissons comme vous le savez au développement d’un complexe hôtelier important au-dessus du Jardin d’Eden. Nous pensons que La Réunion a une carte à jouer en matière de tourisme mais que, pour ce faire, nous devons faire évoluer l’off re afi n de peser plus fortement sur les marchés émetteurs. Nous ne pouvons pas envisager un tel développement sans une consolidation des

activités de loisirs à proximité. Nous possédons historiquement un golf avec le Bassin Bleu, mais avons considéré qu’il était important de se rapprocher de la clientèle des hôtels situés en bord de plage.

Nous travaillons également au développement d’autres types d’activités sur lesquels planche aujourd’hui Stéphane André, qui est en charge pour nous de cette réfl exion.

Vert Lagon vient donc concrétiser cette volonté. Cette structure nouvelle devra trouver son propre équilibre. Elle sera également ouverte aux membres du Bassin Bleu avec une nouvelle formule d’abonnement et viendra soulager notre terrain de Villèle qui connaît une très forte croissance en terme de fréquentation.

Voici à quoi ressembleront les bâtiments du futur centre de loisirs de Beauséjour.

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Le club house de Vert Lagon.

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L’exemple du Bassin Bleu est caractéristique de notre méthode. La structure qui connaissait un défi cit chronique est aujourd’hui à l’équilibre grâce à un formidable travail de l’équipe en place. Nous continuerons à travailler dans la même logique pour nos futurs projets.

Golfi k : Vous réfl échissez également activement à l’ouverture d’un centre de loisir sur Beauséjour, près de Sainte-Marie où le golf sera présent. La logique est-elle la même ?

E. W. : Le préalable du centre de loisir de Beauséjour est un peu diff érent. C’est une véritable ville que nous développons sur le site et une ville que nous souhaitons la plus conviviale possible pour ses habitants. Cette volonté nous a conduit à créer des centres d’activités multiples. Nous bénéfi cions déjà de l’école de musique réalisée par la CINOR.

Un poney-club devrait sortir de terre d’ici 2015.

Un complexe sportif était donc nécessaire pour compléter ces off res. Nous avons transformé un problème en atout : en eff et nous avions un problème hydraulique à régler sur la zone et une partie du terrain a été gelée pour constituer « un bassin d’orage ».

L’idée nous est alors venue de transformer cet ouvrage en practice de golf car il en avait les

dimensions. Et de fi l en aiguille, le projet de centre sportif et de loisir a émergé avec en sus un projet de développement hôtelier sur le même site.

Nous avons bien évidemment fait appel à l’expertise développée avec Stéphane André au Bassin Bleu, qui sera l’exploitant du site avec sans aucun doute une formule d’adhésion adaptée pour les joueurs de l’Est et du Nord qui ne cessent de nous demander quand ouvrira cet équipement.

L’activité golf comprendra aussi une zone de putting green et un simulateur, mais le site devrait bénéfi cier en plus de 3 squashs, 3 terrains de tennis, une salle de cardio, un espace détente et un restaurant.

Là aussi, notre but est de créer une structure économiquement saine au bénéfi ce de son environnement le plus proche. Nous envisageons le lancement des travaux des bâtiments dans le second semestre 2013.

Golfi k : Pour en revenir au Bassin Bleu, quels sont vos projets pour le site ?

E. W. : J’aimerais tout d’abord indiquer qu’en 4 ans, la structure s’est transformée radicalement et que les choix faits avec Stéphane André d’en faire un centre multi-activités ont été validés dans les faits.

Non seulement le site accueille aujourd’hui diverses activités mais comme nous l’avions dit

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PRO SHOP

en 2008, ce foisonnement d’activités se fait au profi t de ce qui restera notre clef de voûte, le golf.

Nous avons massivement investi dans les outils de gestion, dans les infastructures-terrain et nous avons fait confi ance à une équipe jeune qui a réussi là où les anciennes équipes, pourtant rodées, avaient échoué.

Cela ne signifi e pas que nous devons nous satisfaire de l’existant. Nous continuerons à investir sur le parcours et la structure afi n de les faire évoluer tout en accélérant sur les 3 prochaines années la mise en place de notre label Bassin Bleu Outdoor.

Le Bassin Bleu c’est 27 emplois à temps plein et plus de 2 M€ de chiff re d’aff aires par an.

L’ouverture des deux nouveaux sites et la perspective du Resort de l’Ermitage sont une nouvelle étape dans nos projets de développement, tant pour le golf que pour le tourisme à La Réunion.

Le parcours 5 trous de Vert Lagon.

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Le week-end des 15 et 16 juin, le Bassin Bleu accueillait la traditionnelle compétition SFR. Un événement important dans les trois clubs de l’île (SFR organisant chaque année un Trophée dans chacun) et qui, tous les ans rencontre un vif succès auprès des golfeurs et golfeuses de l’île… et particulièrement auprès des clients du n°1 de la téléphonie mobile.Au Bassin Bleu, la compétition fut belle (avec en plus une victoire de Christian Verrougstraete) et belle aussi fut la soirée de remise des prix où les auteurs des meilleures performances furent généreusement dotés de superbes lots.Un magnifi que cocktail, convivial comme il se doit.

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Légendes

1) Caroline Gaudel, Bertrand Guillot2) Eric Gourlaouen , Marine Vaujany, Christian Verrougstraete, Aurélie Baude, Caroline Gaudel, Bertrand Guillot, Jean-Marie Hoarau3) Patricia Capy4) Patrick Louet 5) Verdier Nitaya 6) Tous les vainqueurs 7) Pierre Besson8) Patrick Soranzo 9) Julien Desole 10) Jean-Pierre Laurent-Grandpre 11) Claude Bernard 12) Karine Hoarau13) Genevieve Barreaud14) Alexandra de Lavigne15) Didier Verdon 16) Alexandra de Lavigne17) Frédérique Desille18) François Jumaire19) Rose Marie Doute20) Pauline Rousseau

Guillot2) Eric Gourlaouen , Marine Vaujany, Christian Verrougstraete, Aurélie Baude, Caroline Gaudel, Bertrand Guillot, Jean-Marie Hoarau3) Patricia Capy4) Patrick Louet 5) Verdier Nitaya 6) Tous les vainqueurs 7) Pierre Besson8) Patrick Soranzo 9) Julien Desole

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a UNE B.a PoUR lE RoTaRY aliZésFin avril, le Colorado accueillait la 4ème édition de la compétition du Rotary Club Alizés. Toutes les conditions étaient réunies pour que le succès soit au rendez-vous : une météo exceptionnelle aussi bien le samedi que le dimanche, une centaine de participants et, comme à l’accoutumée, de superbes lots pour récompenser les meilleurs.

L’ambiance était donc au beau fi xe pour la traditionnelle remise des prix. Après le mot d’accueil et les remerciements du Président du Colorado, Jean-Baptiste Varondin, président du Rotary Club Alizés expliquait la destination des fonds recueillis à cette occasion. Chacun des 2 790 € récoltés sera reversé à la Société Nationale du Sauvetage en Mer pour l’équipement électronique de la vedette basée au port de Sainte-Marie. Gérard Arzili, adjoint au Gouverneur de District du Rotary prenait aussi la parole pour expliquer le fonctionnement et les buts recherchés par le Rotary.La remise des prix fut suivie de trois tirages au sort et des mains innocentes ont porté chance à :- Didier Benziki : un billet d’avion pour Maurice, off ert par la Sobéfi .- Romuald Stervinou : un séjour de 3 jours au Paradise Cove de Maurice, off ert par les hôtels Attitude. Une belle coïncidence, puisque c’était l’anniversaire de Romu.- Michel Deshayes : un superbe pendentif «golf» off ert par la bijouterie Keshan Narsy.

Un grand merci à tous les participants, aux Rotariens et aux sponsors qui ont permis de doter cette compétition :

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UNE B.a PoUR lE RoTaRY aliZés

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Légendes

1) Le capitaine sud-africain rece-vant le trophée de la victoire.2) L’équipe sud-africaine au complet : ils n’ont pas démérité par rapport à leurs prédécesseurs puisque, comme d’habitude, la coupe est revenue à leur pays !3) Les Mauriciens se sont promis de faire beaucoup mieux lors de la prochaine édition !4) Les Zambiens ont accroché la 3ème marche du podium, juste derrière leurs voisins Zimbabwéens. 5) Les Réunionnais ont largement dépassé leur objectif initial en s’appropriant la 5ème place.6) L’Afrique du Nord était représen-tée par la Tunisie dont les jeunes ont été ravis de découvrir l’Océan Indien.7) Le Zimbabwe : méritants deu-xièmes derrière les indétrônables Sud-Africains.

Le 13 mai, à l’issue de la Coupe d’Agfrique des Nations Juniors, les organisateurs avaient tenu à honorer comme il se doit non seulement les vainqueurs mais aussi l’ensemble des 48 participants, représentant 12 nations.Si l’Afrique Australe était majoritaire (Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Kenya, Ouganda, Botswana, Swaziland, Zambie) les îles de l’Océan Indien étaient aussi présentes (Madagascar, Maurice, Réunion) ainsi que l’Afrique du Nord (Tunisie).Avec toute la tradition protocolaire de Maurice, les jeunes ont pu vivre des moments intenses pour leur première participation à une compétition internationale de cette ampleur.

protocolaire de Maurice,

1) Le capitaine sud-africain rece-

complet : ils n’ont pas démérité par rapport à leurs prédécesseurs puisque, comme d’habitude, la

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Le week-end des 8 et 9 juin, le Colorado accueillait, pour la 13ème année, l’étape locale du Green de l’Espoir, une compétition internationale destinée à récolter des fonds pour la lutte contre la mucoviscidose. Cette maladie a, à La Réunion, une prévalence très supérieure à ce qu’elle est en Métropole (1 naissance sur 2 500, contre 1 sur 1 200 à La Réunion). Tony Puglisi, ancien président du Colorado, soutient cette action depuis le début.Deux joueurs auront l’honneur de représenter le Colorado en octobre sur le parcours de Bordeaux-Lac pour la grande fi nale : Jacques Tallavigne (meilleur en brut en jouant le par) et Jean-Pierre Desmurger (49 en net !).

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Légendes

1) Tony Puglisi et Marie-Christine Wolfrom, déléguée régionale de «Vaincre la Mucoviscidose».2) Jean-Pierre Desmurger, meilleur en net (49) .3) Jacques Tallavigne a joué dans le par.Les autres heureux gagnants.

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D’année en année, la compétition Volvo est un rendez-vous de plus en plus couru pour les golfeurs du Bassin Bleu et des autres clubs.Il est vrai que la marque suédoise, dont la réputation des véhicules n’est plus à faire, accorde pour cette épreuve la même importance que pour ses clients à l’hospitalité, au sérieux de l’organisation et à la convivialité.La remise des prix fut donc tout naturellement festive et amicale. 1

VolVo aU BassiN BlEU :

Ça RoUlE ToUJoURs !

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Légendes

1) Les heureux gagnants, en compagnie d’un représentant de Volvo Réunion : Bruno Hoarau, Félix Jimenez, Sophie Coutier, David et Stella Loa Wing Fat, Jean-René Fromen-teil, Alexis Bourreau, Isabelle Carmeille, Laurence Del Vec-chio, Denis Jurine, Jean-Michel Poupard, Aurélie Baude direc-trice du GBB, Franck Lecoeur, Karine et Jean-Marie Hoarau, Christian Verrougstraete, Sylvia Toutous, Olivier Ehresmann, Éric Benaventes, Paul Masson, Frédérique Mallardé.2) Christophe Cantegrel, Bruno Hoarau, Aurélie Baude, Eric Bonaventes3) Christophe Cantegrel, Alexis Bourreau, Aurélie Baude, Eric Bonaventes4) Christophe Cantegrel, Chris-tian Verrougstraete, Aurélie Baude, Jean-Marie Hoarau, Stéphane André5) Le staff du GBB : Jacqui, Laurent, Brigitte, Stéphane6) Karine Hoarau 7) Bruno Hoarau8) Franck Lecoeur9) Jean-René Fromenteil10) Isabelle Carmeille

compagnie d’un représentant de Volvo Réunion : Bruno Hoarau, Félix Jimenez, Sophie Coutier, David et Stella Loa Wing Fat, Jean-René Fromen-teil, Alexis Bourreau, Isabelle Carmeille, Laurence Del Vec-chio, Denis Jurine, Jean-Michel Poupard, Aurélie Baude direc-trice du GBB, Franck Lecoeur, Karine et Jean-Marie Hoarau, Christian Verrougstraete, Sylvia Toutous, Olivier Ehresmann, Éric Benaventes, Paul Masson, Frédérique Mallardé.2) Christophe Cantegrel, Bruno Hoarau, Aurélie Baude, Eric

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a L’édition 2013 des Interclubs de l’Océan Indien a innové pour la remise des prix qui s’est déroulée aux abords du club house immédiatement après les derniers résultats enregistrés. Une heureuse initiative qui a permis à tous les participants encore chauds de leurs dernières parties, d’être présents (surtout ceux qui viennent des quatre coins de Maurice).Organisateurs et joueurs étaient donc à la fête pour la remise des trophées.

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iNTERclUBs : ToUT lE

MoNdE a l’hoNNEUR !

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Légendes

1) Les participants regroupés sous leurs couleurs nationales et le drapeau du Comité de Golf de l’Océan Indien, qui fl ottait pour la première fois !2) Dans l’attente de la proclamation des résultats…3) Les dames du Colorado : 3èmes féminines.4) La médaille d’argent pour le Golf Club de Bourbon.5) Le Trophée féminin revient au Bassin Bleu.6) Le bronze pour Tamarina, chez les seniors.7) Les seniors du Bassin Bleu ramènent l’argent.8) Les meilleurs seniors : le Golf Club de Bourbon.9) Le Colorado, tenant du titre a perdu sa couronne mais reste sur le podium.10) La valeureuse équipe du Golf Club de Bourbon a fi ni deuxième.11) Bon Espoir Piton A a réussi l’exploit : donner à Maurice le Trophée du meilleur club en série Messieurs. 12) Dernier rassemblement… jusqu’au prochain rendez-vous.

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1) Les participants regroupés sous leurs couleurs nationales et le drapeau du Comité de Golf de l’Océan Indien, qui fl ottait pour la première fois !2) Dans l’attente de la proclamation des résultats…3) Les dames du Colorado :

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caRNET d’adREssEs golF ocEaN iNdiEN

MAYOTTEGolf des YlangsParcours : 9 trous (18 départs)Route du Golf 97 680 Combani Tél. : 33 (0)269 62 01 20contact@golfylang-mayotte.com. Directeur : Dieter Praun

LA REUNIONGolf du Bassin BleuParcours : 18 trous75, rue Mahatma Gandhi 97 435 Saint-Gilles-les-HautsTél. : 02 62 700 300golf@bassinbleu.frDir. Gén. Dél. : Stéphane André

Golf de BourbonParcours : 18 trous 140, avenue Michel Debré 97427 L’Etang SaléTél. : 0262 26 33 39golfclubbourbon@wanadoo.frPrésident : Olivier MorioVoiturette : Facultative

Golf du ColoradoParcours : 9 trousParc de Loisirs du Colorado 97417 La MontagneTél. : 0262 23 79 50GCC4@sfr.frhttp://www.golfclubcolorado.frPrésident : Gérard de Sigoyer

SEYCHELLESGolf LémuriaParcours : 18 trous Anse Kerlan - PraslinTél. : (248) 281 230 golf@lemuriaresort.comVoiturette : Obligatoire

Seychelles Golf ClubPhone (248) 322622 Phone Direct (248) 522330Président : Edmin PalmerDir. Gén. : Godfrey Andrade

Golf du ChâteauParcours : 18 trousDomaine de Bel Ombre, Maurice Tél. : (230) 623 56 00 Directeur : Ryan DoddsVoiturette : Facultative

Golf du GymkhanaParcours : 18 trousSuff olk Rd, Vacoas , Maurice Tél. : (230) 69 614 04mgymclub@intnet.mu

Golf ParadisParcours : 18 trousLe Morne Peninsula, Maurice Tél. : (230) 401 5050golf.pa@bchot.comDirecteur : Mario Desvaux de Marigny

Golf TouessrokParcours : 18 trousTrou d’Eau Douce, Maurice Tél. : (230) 402 74 00Directeur : Russel Hannahrussell.hannah@letouessrokgolf.mu

Tamarina GolfParcours : 18 trousTamarin Bay, Maurice Tél. : (230) 401 30 00Directeur : Alain Lenoiralainl@tamarinagolf.muVoiturette : Facultative

Golf One&OnlyLe Saint GéranParcours : 9 trousPointe de Flacq

Dodo ClubParcours de 9 trousRoute du Jardin - Curepipe

Golf MaritimParcours : 9 trousBalaclava, Baie aux Tortues, Maurice Tel : (+230) 204 1000 - Fax : (+230) 204 1020info.mau@maritim.comDirecteur : Atam MohumVoiturette : Facultative

MADAGASCARGolf du RovaParcours : 18 trousPK 20 RN 4 - Route de MajungaTél. : (00.261) 20. 22 011 90Président : Guy RAZANAMASYDir. : Luc RAKOTONJANAHARYgolfdurova@moov.mg

Golf de FoulpointeParcours : 9 trous Foulpointe B.P 208 Tamatave Tél. : (00.261) 20 57 220 00

Golf de MalazaParcours : 9 trous Route d’Arivonimamo P.K. 11 - RN 1 - Malaza Ampitatafi kaTél. : (00.261) 032 04 710 73malaza.golfy@blueline.mg

Golf de AntsirabeParcours : 9 trousBP 142 Antsirabe MadagascarTél. : (00.261) 32 11 177 27contact@golfantsirabe.com

MAURICEFour Seasons Golf Club Mauritius at AnahitaParcours : 18 trousBeau ChampTél. : (230) 402 31 25

Anahita the ResortTél : (230) 402 22 00reservation@anahita.mu www.anahita.mugolf.anahita@fourseasons.comDirecteur : Blyth ReidVoiturette : Obligatoire

Constance Belle Mare Plage Links Golf & Legend GolfParcours : 18 trousPoste de Flacq, MauriceTél. : (230) 402 27 35golfpro@bellemareplagehotel.comDirecteur : Sébastien PilotVoiturette : Obligatoire

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