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Enabel Agence belge de développement Société anonyme de droit public à finalité sociale Rue Haute 147 1000 Bruxelles T +32 (0)2 505 37 00 enabel.be 1 Guide général pour la planification et le suivi opérationnels des interventions Version 4 – 2021 05 27 Les adaptations par rapport à la version 3 sont indiquées en jaune

Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

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Page 1: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale

Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

1

Guide général pour la planification et le

suivi opérationnels des interventions

Version 4 – 2021 05 27

Les adaptations par rapport à la version 3

sont indiquées en jaune

Page 2: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale

Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

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Table des matières

1 Objectif du guide ............................................................................................................. 3

2 Définition de la planification et du suivi opérationnels des interventions ........................... 5

2.1 Définition des opérations..................................................................................................... 5

2.2 Objectifs de la planification et du suivi opérationnels des interventions ............................ 6

2.3 Fréquence de la planification et du suivi opérationnels ...................................................... 7

3 Le processus général de planification opérationnelle des interventions ............................. 8

4 Responsabilités.............................................................................................................. 10

5 Performance, crédibilité, et risque opérationnels de Enabel ............................................ 11

5.1 Performance opérationnelle de Enabel pour l’année N (année en cours) ........................ 11

5.2 Crédibilité opérationnelle de Enabel ................................................................................. 11

5.3 Risque opérationnel pour l’année en cours de Enabel ...................................................... 12

5.4 Risque opérationnel à long terme pour Enabel ................................................................. 12

6 Suivi de la performance et du risque opérationnels d’une intervention............................ 14

6.1 Suivi de la performance opérationnelle pour l’année N (année en cours) ........................ 14

6.1.1 Prévisions de référence ...................................................................................................... 14

6.1.2 Performance opérationnelle attendue .............................................................................. 14

6.1.3 Performance opérationnelle attendue pondérée.............................................................. 14

6.1.4 Autres indicateurs de performance opérationnelle .......................................................... 15

6.2 Risque opérationnel global à long terme d’une intervention ............................................ 16

6.3 Risque de développement d’une intervention .................................................................. 16

6.4 Intervention à suivre chaque mois..................................................................................... 17

7 Dossiers opérationnels prioritaires relatifs aux interventions .......................................... 18

7.1 Définition ........................................................................................................................... 18

7.2 Identification et suivi ......................................................................................................... 18

8 Les activités de gestion des interventions ....................................................................... 19

8.1 Définition ........................................................................................................................... 19

8.2 Finalité de la planification et du suivi des activités de gestion .......................................... 19

8.3 Liste des activités de gestion pour les interventions ......................................................... 19

8.4 Règles de planification des activités de gestion des interventions ................................... 20

8.5 Modalités de suivi des activités de gestion........................................................................ 20

Page 3: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

3

1 Objectif du guide

Toute intervention est mise en œuvre dans le but de produire des résultats (outputs) et

d’atteindre des résultats de développement (outcome et impact).

La planification et le suivi des résultats d’une intervention consiste à :

• Elaborer la théorie du changement et le cadre de suivi et d’évaluation de

l’intervention, pendant la conception de l’intervention,

• Finaliser la théorie du changement et le cadre de suivi et d’évaluation de

l’intervention, pendant le démarrage de l’intervention. Un guide spécifique traite

ce sujet (mise en place du cadre de suivi et évaluation d’une intervention),

• Utiliser le cadre de suivi et d’évaluation pour vérifier et documenter le progrès (ou

l’absence de progrès) vers les résultats. Ce processus est en général annuel, dans

le cadre du rapportage annuel sur les résultats, mais peut être plus fréquent si cela

est possible et pertinent. L’indicateur « risque de développement », mis à jour trois

fois par an, renseigne globalement sur la situation de l’intervention à ce niveau

(voir point 6.3).

• Identifier et suivre les risques et les problèmes en matière d’atteinte des résultats

(risque de développement) et prendre les décisions adéquates.

Les guidelines MoRe (more results) traitent de ce sujet de manière approfondie et ce sujet

n’est donc pas abordé dans ce guide sur la planification et le suivi opérationnels (sauf via le

point 6.3).

Nous rappelons que la planification et le suivi des résultats de développement sont le cœur du

métier de Enabel. Les décisions en matière de planification et suivi opérationnels ne doivent

jamais perdre de vue les objectifs des interventions en matière de résultats de

développement.

Néanmoins, comme le présent guide l’expose, la planification et le suivi opérationnels ont

aussi leur importance.

L’objectif de ce guide se situe à cinq niveaux :

1. Planification : Mieux comprendre et maîtriser le processus de l’élaboration et du suivi de

la planification des interventions, au niveau de l’intervention et au niveau consolidé,

2. Redevabilité : Préciser les rôles et les responsabilités en matière de planification, en lien

avec la note « qui décide quoi ? » et les principes de leadership de Enabel,

3. Focus : Sur la performance opérationnelle, et sur les risques et les problèmes prioritaires.

Focus sur les actions qui doivent être prises pour l’atteindre,

4. Support : fournir au terrain, dans un esprit d’équipe, l’appui-conseil et l’assurance qualité

de façon adéquate, en réponse aux demandes exprimées,

5. Suivi : Avoir en permanence une vue et une compréhension globales sur l’avancement des

interventions et des portefeuilles.

En particulier, ce guide :

• Précise ce que Enabel entend par la planification et le suivi opérationnels des

interventions,

Page 4: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

4

• Définit le concept de risque lié à la planification opérationnelle,

• Présente le processus général de la planification et du suivi opérationnels, avec un

focus sur les dossiers opérationnels prioritaires,

• Présente la documentation disponible et renvoie vers les guides spécifiques pour des

aspects particuliers.

Le guide est destiné à tout le personnel de Enabel impliqué dans les processus de planification

des interventions, quel que soit le bailleur concerné.

Ce guide est appelé à évoluer à mesure du développement des systèmes d’information

d’entreprise, notamment en matière de mise à disposition de rapports pour tout type

d’utilisateur.

Page 5: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

5

2 Définition de la planification et du suivi opérationnels des

interventions

2.1 Définition des opérations

Dans ce document, par « opérationnel » et par « opérations », nous entendons tout ce qui a

trait directement aux ressources que Enabel mobilise et aux tâches que Enabel fait (soit elle-

même soit via des tiers) dans le cadre de la mise en œuvre des interventions.

Nous pourrions aussi utiliser le terme « activités », mais nous préférons le terme

« opérations », pour éviter la confusion avec les niveaux spécifiques de description du budget

d’une intervention dans les applications UBW et PILOT, qui s’appellent justement « activités et

sous-activités »1. Les opérations sont les activités au sens large et la planification

opérationnelle ne se limite pas à planifier les activités et les sous-activités des interventions, au

sens strict de UBW et PILOT.

Les opérations comprennent aussi tout ce qui, dans les interventions, entre dans les moyens

généraux.

Les opérations concernent essentiellement :

• La réalisation2 de marchés publics à diverses fins (mise à disposition d’expertise, achat

de fournitures, de services ou de travaux), de subsides et d’accords spécifiques de

coopération,

• La mobilisation de personnel salarié pour le terrain, expatrié ou local,

• Toutes les actions menées par ce personnel, dans tous les domaines, généralement

décrites dans les budgets des interventions et dans la partie « résultats »,

• Toutes les activités de gestion menées par ce personnel, généralement décrites dans la

partie « moyens généraux » des interventions,

• La contribution à la réalisation des actions et des activités de gestion décrites ci-

dessus, par le personnel de Enabel Bruxelles ou des représentations, financé par les

frais de gestion de Enabel.

1 Le budget est constitué d’activités et de sous-activités. C’est au niveau de ces dernières que sont créées les lignes budgétaires sur lesquelles des

montants vont être planifiées, des engagements enregistrés et des dépenses imputées. 2 Dans le contexte des contrats, la réalisation englobe tout le travail préparatoire à la signature du contrat et à l’exécution complète de celui-ci

OPERATIONS

Page 6: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

6

2.2 Objectifs de la planification et du suivi opérationnels des

interventions

Les objectifs de la planification et du suivi opérationnels des interventions sont :

• Organiser et distribuer le travail à faire et maîtriser son avancement, notamment

en détectant les déviations, mineures comme majeures, au moyen d’une

comparaison opérationnelle (exécution des opérations prévues) et financière

(emploi du budget), à la fréquence adéquate, entre le planifié et le réalisé,

• Planifier 100%3 du budget de l’intervention pour l’année en cours et les années

suivantes, avec le degré de précision souhaité (voir chapitre 5),

• Détecter, identifier et suivre les interventions à suivre chaque mois et les dossiers

opérationnels prioritaires qui, ensemble, constituent les risques opérationnels

majeurs pour Enabel,

• Faire un suivi rapproché des interventions à suivre chaque mois et des dossiers

opérationnels prioritaires au niveau des interventions (Intervention manager (IM),

du pays (Country portfolio manager (CPM), Responsable administratif et financier

(RAF), Expert contractualisation et administration (ECA), Human resource officer

(HRO) et au niveau de Bruxelles (les différents départements et le Delivery and

Operational Risk Committee),

• Prendre des décisions pour diminuer les risques et résoudre les problèmes

opérationnels, en commençant par ceux qui sont prioritaires,

• Maîtriser le cycle de gestion des interventions et avoir une vue complète de

l’ensemble des interventions et de la phase du cycle de gestion où elles se

trouvent, le plus tôt possible dans le cycle,

• Contribuer à l’obtention d’une vue la plus complète possible sur les besoins des

interventions en termes d’appui de la part du personnel de Enabel ou externe,

• Etablir un plan annuel de passation des marchés publics qui permet d’avoir une

vue complète sur les achats à effectuer et de maîtriser le cycle d’achat pour

aboutir à de bons achats en temps voulu.

Point d’attention : la planification financière est une composante importante de la

planification opérationnelle. Dans ce guide, l’expression « planification opérationnelle »

comprend systématiquement l’aspect financier de cette planification. Nous utilisons

l’expression « planification financière » pour décrire exclusivement l’aspect financier de la

planification opérationnelle.

3 100% est un idéal. En pratique, certaines parties négligeables du budget peuvent ne pas être planifiées (par exemple, le montant de perdiems qui

seront distribués, etc.)

Page 7: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

7

2.3 Fréquence de la planification et du suivi opérationnels

Le suivi opérationnel est une activité quasi quotidienne des Intervention managers et des

équipes de terrain. Une réunion mensuelle formelle de suivi de l’avancement par intervention

doit avoir lieu, après chaque clôture financière.

Le suivi opérationnel consiste aussi à mettre à jour les informations sur les risques, les

problèmes, les actions et les demandes d’appui, en particulier pour les dossiers opérationnels

prioritaires.

Type d’interventions Fréquence de la

planification opérationnelle

Fréquence du suivi

opérationnel (mise à jour du

suivi des dossiers opérationnels

prioritaires)

Toutes les interventions 3 fois par an4 3 fois par an

Interventions à suivre

chaque mois

3 fois par an Mensuelle (CPMB*)

Pour 2021, les dates des occurrences sont les suivantes :

• 3 fois par an : 15/02, 15/06 et 15/10.

• Mensuelle (CPMB) : < 20/01, < 20/03, < 20/04, < 20/05, < 20/07, < 20/08, < 20/09, < 20/11

et < 20/12.

*Country Portfolio Management Board

4 Notez que dans UBW, la planification financière des dépenses continue à s’encoder comme d’habitude, par trimestre (Q1, Q2, Q3 et Q4).

Simplement, l’encodage a lieu 3 fois par an, au lieu de 4 fois précédemment.

Page 8: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

8

3 Le processus général de planification opérationnelle des

interventions

Le processus de planification opérationnelle suit le schéma suivant :

Etape PP* Système Description

0 IM libre Elaborer ou mettre à jour le plan d’action global de

l’intervention. Ceci consiste en un effort collectif au niveau de

l’intervention pour :

• Revoir les activités en cours et les re-planifier si

nécessaire,

• Identifier de nouvelles activités à démarrer et les

planifier,

• Planifier ou re-planifier les dates clés (milestones) des

contrats (marchés publics, subsides, accords spécifiques

de coopération) dans UBW.

1 IM UBW Planification financière des contrats (marchés publics, subsides,

accords spécifiques de coopération, contrats RH expatriées et

locales) et indication de leur caractère prioritaire (pour les

marchés publics, les subsides et les accords spécifiques de

coopération), au sens du chapitre 5 ci-dessous. Cette indication

requiert une analyse de l’impact que le déroulement du contrat

pourrait avoir sur la performance opérationnelle de

l’intervention.

Un guide spécifique détaille la manière de planifier les marchés

publics, les subsides et les accords spécifiques de coopération

dans UBW.

2a IM PILOT Pour les opérations prioritaires identifiées à l’étape 1, créer le

risque ou le problème opérationnel prioritaire correspondant,

planifier les actions nécessaires et introduire les demandes de

support de la part de personnel Enabel situé en dehors du pays

(Bruxelles ou autres pays).

Un guide vous explique comment faire dans PILOT et donne des

recommandations pour le faire bien.

2b IM UBW Introduction de la planification financière consolidée, à partir de

la planification des contrats individuels

3 IM PILOT Planification des activités de gestion autres que celles liées aux

demandes de support de la part de Enabel HQ pour les dossiers

opérationnels prioritaires.

4 CPM EXCEL Encodage des risques au niveau des interventions, dans un

tableau Excel centralisé unique :

Page 9: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

9

• Risque opérationnel année N

• Risque opérationnel global

• Risque de développement

PP* : pilote et producteur

NB : La planification des autres opérations qui ne sont pas des contrats et des activités de

gestion (par exemple, rédaction d’une analyse stratégique à la demande d’un partenaire) se

fait librement, soit dans le module de planification opérationnelle de PILOT, soit ailleurs, soit

pas du tout, en fonction du besoin de suivi.

Les guides de référence sont les suivants :

• Guide de planification des contrats dans UBW

• Guide de la gestion des dossiers opérationnels prioritaires dans PILOT

• Guide de mise à jour des indicateurs de risque des interventions dans EXCEL et pour

l’identification des interventions à suivre mensuellement

• Fiches techniques de la planification financière dans UBW (3 documents)

Page 10: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

10

4 Responsabilités

L’Intervention manager est le pilote / producteur de la planification opérationnelle et du suivi

opérationnel de son intervention5.

Les étapes de planification demandent de la concertation au niveau du terrain entre

l’Intervention manager, les membres de son équipe de projet et les membres de la service unit

au sein de la représentation. Le Country portfolio manger est en appui, notamment en cas de

conflits de ressources. L’exercice de planification, comme beaucoup d’autres activités de

gestion d’une intervention, est un type de travail qui se fait mieux quand les gens travaillent en

équipe et font des accords, plutôt qu’en silo, chacun(e) campant sur son domaine de

responsabilité.

La planification opérationnelle d’une intervention est considérée comme un service critique.

Sa validation est la responsabilité du Country portfolio manager. La validation s’effectue

idéalement suite à un échange structuré entre le Country portfolio manger et l’Intervention

manager, selon des modalités qu’ils déterminent eux-mêmes, en fonction du contexte de

l’intervention, dans le respect des principes de leadership de Enabel.

Les rôles plus précis des uns et des autres sont décrits dans les guides spécifiques, quand cela

est nécessaire.

Plus spécifiquement, deux aspects méritent d’être mentionnés ici :

• Comment l’Intervention manager valide-t-il la planification des contrats dans UBW ?

o L’unité de service (ou RAF, ECA, FinAdmin) produit (à partir d’UBW) un rapport

de la planification des contrats de l’intervention en format pdf. L’Intervention

manager relit le contenu du rapport et le signe ensuite dans Acrobat Reader.

• Comment la planification financière de l’intervention est-elle validée dans UBW ?

o La validation de la planification financière dans UBW est un processus en 3

étapes supporté par UBW (clic sur un bouton « valider »), selon le flux suivant :

1. RAF,

2. IM,

3. RR/CPM.

5 Voir la définition du rôle de pilote et producteur dans la note « qui décide quoi »

Page 11: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

11

5 Performance, crédibilité, et risque opérationnels de Enabel

5.1 Performance opérationnelle de Enabel pour l’année N (année en

cours)

La performance opérationnelle de Enabel pour l’année N (année en cours) est l’écart final

entre les dépenses effectivement réalisées et la prévision de dépenses communiquée à ses

bailleurs. Si les dépenses sont supérieures à la prévision, la performance opérationnelle est

positive, sinon elle est négative. La performance opérationnelle s’exprime soit en absolu (+10

M euro, ou -15 M euro), soit en pourcentage (+5% ou -10%)6.

5.2 Crédibilité opérationnelle de Enabel

La mise en œuvre des opérations et l’atteinte des résultats de développement sont

étroitement liées. Comme dit dans l’introduction de ce guide, la mission première de Enabel

est l’atteinte des résultats de développement.

Néanmoins, outre l’information que Enabel leur transmet sur l’atteinte des résultats de

développement et sur l’avancement des opérations dans son rapportage périodique, les

bailleurs de Enabel utilisent aussi la performance opérationnelle de Enabel comme un

indicateur majeur de la bonne mise en œuvre des interventions et de l’efficience

opérationnelle de Enabel.

En conséquence, Enabel est tenue d’informer de manière la plus fiable possible ses bailleurs

sur l’emploi de son budget.

Vis-à-vis de l’Etat fédéral belge en particulier :

La précision de l’information que Enabel lui fournit est une mesure proxy pour l’Etat fédéral

belge de l’efficience opérationnelle de Enabel. Etre suffisamment précise est donc une

question de crédibilité essentielle pour Enabel vis-à-vis de l’Etat fédéral belge.

Enabel informe l’Etat fédéral belge sur l’emploi de son budget deux fois par an de manière

officielle :

Date Année N Information de planification financière que Enabel fournit à l’Etat belge

15 avril7 Première actualisation de la prévision année N fournie le 15 septembre de

l’année N-1

15 septembre8 Prévision finale des dépenses pour l’année N (révision de la prévision

annoncée le 15 avril) et première estimation pour l’année N+1

6

Enabel est consciente que cette définition de la performance opérationnelle est limitative et se borne à un indicateur strictement financier. Enabel

explore la possibilité d’autres approches pour apprécier sa performance opérationnelle (comme par exemple les méthodes de gestion de la valeur

acquise), mais ces approches alternatives sont plus sophistiquées et risquent de compliquer le suivi des opérations, sans nécessairement apporter

une grande plus-value. Toute suggestion concrète sur ce sujet est la bienvenue. 7 La prévision transmise à l’Etat fédéral belge le 15 avril se base sur les prévisions faites par les interventions le 15 février.

8 La prévision transmise à l’Etat fédéral belge le 15 septembre se base sur les prévisions faites par les interventions le 15 juin.

Page 12: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

12

Vis-à-vis des autres bailleurs :

Même si la manière de les informer diffère par rapport à l’Etat fédéral belge, la précision de

l’information que Enabel fournit à ses autres bailleurs constitue aussi pour eux une mesure de

l’efficience opérationnelle de Enabel.

5.3 Risque opérationnel pour l’année en cours de Enabel

Enabel doit donc être capable de :

1. Limiter les déviations financières à moins de 10% de la planification transmise en avril (et

élaborée en février) et à moins de 10% de celle transmise en septembre (et élaborée en

juin).

2. Informer à temps, en cas de déviation supérieure à cette limite de 10%, son conseil

d’administration et tous ses bailleurs, avec une attention particulière pour l’Etat fédéral

belge.

Le risque opérationnel de Enabel se définit comme la probabilité que Enabel ne puisse pas

atteindre ces ceux objectifs.

Pour maîtriser son risque opérationnel, Enabel doit maîtriser le risque opérationnel de chaque

intervention, quel que soit le bailleur pour lequel elle est mise en oeuvre.

Le risque opérationnel de Enabel concerne premièrement l’année en cours mais une vue à

moyen terme sur cette question est aussi utile.

Pour éviter les surprises, Enabel suit 3 fois par an l’évolution de la performance opérationnelle

des interventions (comme expliqué dans le chapitre suivant) et consolide le suivi selon divers

axes d’analyse (pays, bailleur, etc.).

5.4 Risque opérationnel à long terme pour Enabel

Dans le contrat de gestion avec l’Etat belge, Enabel s’engage à transformer en résultats de

développement un budget annuel moyen maximum que l’Etat belge s’engage à lui confier, en

respectant un budget minimum et maximum par an et un budget total maximum sur la durée

du contrat de gestion. Pour le contrat de gestion en cours, d’une durée de 5 ans, commençant

le 01/01/2018 et s’achevant le 31/12/2023, le budget annuel moyen est de 175 M EUR, le

minimum annuel étant 165 M EUR, le maximum annuel 185 M EUR et le budget total

maximum 875 M EUR (Art. 22 du contrat de gestion).

Le risque opérationnel à long terme de Enabel consiste à ne pas être en mesure d’utiliser

l’entièreté du budget de 875 M EUR dont elle dispose sur la durée du contrat de gestion ou de

ne pas dépenser le budget annuel minimum de 165 M EUR.

La maîtrise de ce risque est essentielle car si Enabel ne démontre pas sa capacité à mettre en

œuvre le budget qui lui est alloué, il est probable que le budget opérationnel qui lui sera

attribué dans le prochain contrat de gestion sera revu à la baisse, avec un impact significatif

sur ses frais de gestion.

Il est donc essentiel de faire une planification opérationnelle la plus réaliste possible non

seulement pour l’année en cours, mais aussi pour les années suivantes, afin d’avoir la vue la

plus exacte possible de la probable évolution pluriannuelle des dépenses de Enabel.

Page 13: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

13

Cette prévision pluriannuelle exige de faire des efforts à plusieurs niveaux :

1. Au niveau des interventions, en accordant une attention suffisante à une planification

opérationnelle et financière réaliste sur la durée complète de l’intervention, de

manière à anticiper des difficultés éventuelles à employer tout le budget disponible.

C’est la raison pour laquelle il est demandé, pour chaque intervention, d’indiquer son

risque opérationnel à long terme (voir chapitre 6.2),

2. Au niveau des pays, en estimant le mieux possible, les futurs engagements de l’Etat

belge, compte tenu de l’avancement des portefeuilles en cours, des informations

disponibles sur les ambitions de l’Etat belge dans les pays en question et sur les

rythmes moyens d’exécution des portefeuilles dans ces pays.

Page 14: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

14

6 Suivi de la performance et du risque opérationnels d’une

intervention

6.1 Suivi de la performance opérationnelle pour l’année N (année en

cours)

6.1.1 Prévisions de référence

Chaque intervention donne le 15 février de l’année N une prévision de dépenses pour l’année

en cours. Cette prévision est la référence « février » pour le suivi de la performance

opérationnelle. Elle définit la cible opérationnelle à atteindre pour l’intervention. En Q2 (juin)

et Q4 (octobre), la prévision actualisée du 15 juin devient une seconde référence : la référence

« juin ».

6.1.2 Performance opérationnelle attendue

Même si on ne peut calculer la performance opérationnelle définitivement qu’au début de

l’année suivante, on essaye de la prévoir en calculant 3 fois par an sa valeur estimée, à savoir

l’écart (en absolu et en pourcentage) entre la prévision actualisée pour l’année en cours et la

prévision de référence.

La prévision actualisée pour l’année en cours est la somme des dépenses déjà enregistrées et

de la prévision des dépenses pour le reste de l’année.

6.1.3 Performance opérationnelle attendue pondérée

Trois fois par an, le calcul de la performance opérationnelle attendue donne une première

indication du risque opérationnel. L’exactitude de cette indication dépend de la précision de la

nouvelle planification des dépenses durant le reste de l’année. Normalement, la précision

augmente en cours d’année, mais ce n’est pas toujours le cas car certains contextes

d’intervention demeurent très incertains jusqu’à la toute fin de l’année (par exemple, cas

fréquent de l’attente d’un gros paiement juste avant la fin du mois de décembre).

Pour tenir compte de cette réalité, il est demandé à l’Intervention manager d’apprécier le

risque, dans un scénario réalistement pessimiste9, que sa prévision actualisée pour le reste de

l’année en cours ne soit pas respectée, selon 5 niveaux :

Risque opérationnel année N Diminution10

possible de la planification revue pour le

reste de l’année

Nul Pas de risque – déviation est zéro

Faible Devrait être inférieure à 5 %

Moyen Pourrait être entre 5 % et 10 %

Elevé Pourrait être entre 10 % et 20%

Très élevé Pourrait être supérieur à 20%

9 Un scénario réalistement pessimiste est un scénario où il est raisonnablement tenu compte qu’un certain nombre de risques identifiés en début

d’année se réaliseront et viendront réduire le montant des dépenses prévues pour l’année en cours.

10Un dépassement de la dépense prévue n’est pas considéré comme un risque opérationnel car la probabilité que la somme des dépassements pour

toutes les interventions soit significativement plus élevée ou même du même ordre de grandeur que la somme des diminutions est jugée très faible.

Page 15: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

15

Le niveau de risque opérationnel année N sert à pondérer la performance opérationnelle

attendue en y incorporant l’incertitude exprimée sur la précision de l’actualisation de la

prévision, selon la formule suivante :

Si PR est la prévision de référence pour l’année N ,

Si D sont les dépenses enregistrées pour l’année N ,

Si P est la prévision pour le reste de l’année N ,

Alors, en fonction du niveau de risque opérationnel, la performance opérationnelle attendue

pondérée se calcule par la formule suivante :

Risque opérationnel Année N Mode de calcul de la performance opérationnelle

attendue pondérée

En absolu En pourcentage

Nul (Zéro) D + P – PR (D + P) / PR

Faible (Low) (D + 0.95 P) - PR (D + 0.95 P)/PR

Moyen (Medium) (D + 0.90 P) - PR (D + 0.90 P)/PR

Elevé (High) (D + 0.85 P) - PR (D + 0.85 P)/PR

Très élevé (Very High) (D + 0.75 P)- PR (D + 0.75 P)/PR

Le niveau de risque opérationnel pour l’année N est défini pour la première fois le 15 février de

l’année N, en même temps que la révision de la prévision des dépenses pour l’année N. Dans

un monde idéal, en février, le risque opérationnel année N devrait être nul, faible, voire

moyen, mais pas plus élevé (car cela voudrait dire que la planification ne tient pas assez

compte des risques).

Il est mis à jour en juin et en octobre par le Country portfolio manager dans un tableau Excel

centralisé (voir guide).

On sauvegarde l’historique de l’évolution du risque opérationnel année N en cours d’année.

En juin et en octobre, la performance opérationnelle attendue pondérée est calculée non

seulement par rapport à la prévision de référence « février », mais aussi par rapport à la

prévision de référence « juin ». Toute déviation par rapport à cette seconde référence doit

être évitée. Si une déviation de plus de 10% est inévitable, elle doit être communiquée au

siège immédiatement sans attendre la prochaine échéance de planification.

6.1.4 Autres indicateurs de performance opérationnelle

Trois indicateurs supplémentaires sont utilisés en complément du calcul de la performance

opérationnelle attendue et pondérée :

• La performance du trimestre passé :

A partir de Q2, c’est le ratio de la dépense du trimestre passé et de la dernière prévision

qui a été faite pour ce trimestre.

• Le taux de progression vers la prévision de référence :

A partir de Q2, c’est le ratio entre les dépenses de l’année en cours et la prévision de

référence pour l’année en cours.

Si les dépenses étaient linéaires sur l’année et si la prévision était respectée, le ratio

devrait être de 25% à la fin de Q1, de 50% à la fin de Q2, de 75% à la fin de Q3.

En juin et octobre, ce taux est aussi calculé par rapport à la prévision de référence « juin ».

• Le ratio entre l’avancement financier global et l’avancement temporel global :

Page 16: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

16

Si les dépenses étaient linéaires sur la durée de vie de l’intervention depuis son

démarrage, le ratio devrait être de 1 (le budget et le temps se consomment à la même

vitesse). Pour les interventions dont l’avancement temporel global est supérieur à 50% (le

projet a dépassé la moitié de sa durée), un ratio nettement inférieur à 0.6 pourrait être un

signal d’alerte que l’intervention est sensiblement en retard (le projet n’aurait pas encore

dépensé 30% de son budget à plus de la moitié de sa durée de vie).

Ces indicateurs informent sur l’avancement par rapport aux prévisions annuelles et sur la

précision des prévisions pour la période écoulée. Ils doivent être interprétés avec prudence

mais peuvent aider à détecter des situations problématiques.

Un rapport intitulé performance opérationnelle fournira ces indicateurs de manière

transparente pour tous les utilisateurs.

6.2 Risque opérationnel global à long terme d’une intervention

Le risque opérationnel global à long terme d’une intervention indique, dans un scénario

réalistement pessimiste, la probabilité que l’intervention n’arrive pas à utiliser au moins 90%

de son budget dans la durée prévue pour son exécution.

Comme il s’agit d’une estimation à long terme, on prévoit un système binaire où on indique

simplement si l’intervention présente ou pas un risque opérationnel à long terme :

Risque opérationnel global à

long terme

Le risque de ne pas dépenser au moins 95% du budget

total avant la fin de l’intervention est :

Non Non significatif

Oui, mitigé

Significatif, mais une demande a été introduite

formellement auprès du bailleur soit de prolongation de

la durée de l’intervention soit de transfert d’une partie du

budget vers une autre intervention,

Oui, non mitigé Significatif, sans mesure spécifique encore prise

Le risque opérationnel global à long terme est défini au même moment que le risque

opérationnel pour l’année en cours, à savoir le 15 février de l’année N.

Il est mis à jour en juin et en octobre par le Country portfolio manager dans un tableau Excel

centralisé (voir guide).

On sauvegarde l’historique de l’évolution du risque opérationnel global à long terme en cours

d’année.

Par ailleurs, un indicateur quantitatif supplémentaire va mesurer l’écart entre le budget de

l’intervention et les montants totaux planifiés. Tous les écarts positifs (dépassement du

budget) ou négatifs de plus de 5% sont distinctement mis en évidence dans le reporting fourni

aux pays et à l’Operational Risk Committee (ORC).

6.3 Risque de développement d’une intervention

Le risque de développement d’une intervention renseigne sur la probabilité que l’intervention

ne progresse pas suffisamment durant l’année en cours vers l’atteinte de ses résultats de

développement. Cet indicateur est qualitatif et vise à servir de signal d’alarme éventuel en

cours d’année, entre les moments annuels de rapportage formel sur les résultats.

Risque de développement Risque de ne pas progresser suffisamment durant

Page 17: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

17

l’année en cours vers l’atteinte des résultats de

développement

Faible (Low) Absent ou non significatif

Moyen (Medium) Significatif

Elevé (High) Sérieux

Très élevé (Very High) Grave

Le risque de développement est défini au même moment que le risque opérationnel pour

l’année en cours, à savoir le 15 février de l’année N.

Il est mis à jour en juin et en octobre par le Country portfolio manager dans un tableau Excel

centralisé (voir guide).

On sauvegarde l’historique de l’évolution du risque de développement en cours d’année.

6.4 Intervention à suivre chaque mois

La décision, prise trois fois par an, de considérer une intervention comme à suivre chaque mois

est prise sur le terrain par le Représentant résident, en dialogue avec les membres du Country

Portfolio Management Board. Cette décision est enregistrée dans un fichier sharepoint

spécifique (liste des interventions à suivre chaque mois) situé dans le Teams

(https://enabelbe.sharepoint.com/sites/COP_BEL_PLANOP). Le rapport du CPMB justifie la

décision qui est prise et inclut ce rapport.

Pour prendre cette décision, le Représentant résident reçoit de Bruxelles une liste

d’interventions (la liste des interventions à suivre chaque mois mentionnée ci-dessus). Une

intervention est reprise dans cette liste et donc suggérée comme à suivre chaque mois si un

des cinq indicateurs suivants est vérifié :

• Sa performance annuelle actualisée pondérée est inférieure de plus de 10% à la

prévision de référence « février » ou de plus de 10% à la prévision de référence

« juin »,

• Elle est en phase de démarrage, quelle que soit sa performance annuelle actualisée

pondérée (Une intervention est considérée en phase de démarrage tant qu’il ne s’est

pas écoulé 9 mois depuis l’événement qui constitue son démarrage, tel qu’enregistré

dans PILOT11

).

• Elle fait partie des interventions qui, cumulativement et de la valeur la plus élevée à la

plus faible, contribuent à 80% de la performance opérationnelle globale attendue de

Enabel (interventions qu’on avait appelées en 2020 super-critiques),

• Son risque de développement est renseigné comme élevé ou très élevé,

• Il est suggéré par le siège de la considérer comme à suivre chaque mois, pour une

autre raison que les raisons ci-dessus, notamment en lien avec le risque de

développement, le risque opérationnel à long terme ou d’autres risques (réputation,

attention particulière d’un stakeholder clé, etc.).

11

(soit la date de signature d’un portefeuille, soit la date de démarrage d’un portefeuille si elle diffère de sa date de signature, soit la date de

signature du contrat avec un bailleur tiers, soit encore un autre événement).

Page 18: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

18

7 Dossiers opérationnels prioritaires relatifs aux interventions

7.1 Définition

Un risque opérationnel prioritaire relatif à une intervention est un risque relatif à une

opération particulière au sein de cette intervention dont l’impact individuel direct ou indirect12

sur la performance opérationnelle de l’intervention pourrait être supérieur à 200 kEUR13

.

Un risque opérationnel prioritaire qui est arrivé devient un problème (issue) opérationnel

prioritaire. Un problème opérationnel prioritaire peut être identifié immédiatement dans la

phase « problème », sans résulter de l’arrivée d’un risque préalablement identifié14

.

Ensemble, les opérations qui rencontrent des risques et des problèmes opérationnels

prioritaires constituent les dossiers opérationnels prioritaires, selon le schéma présenté ci-

dessous :

7.2 Identification et suivi

Les dossiers opérationnels prioritaires sont d’abord identifiées dans UBW au moment de leur

planification (voir guide de planification des contrats).

Chaque risque/problème opérationnel prioritaire d’une intervention doit être repris dans

PILOT comme un risque/problème spécifique, dans une catégorie de risques/problèmes

particulière appelée « PRIORITAIRE ».

Les risques et problèmes opérationnels prioritaires des interventions sont actualisés à la

fréquence de suivi opérationnel des interventions, à savoir trois fois par an pour toutes les

interventions et mensuellement pour les interventions à suivre chaque mois.

Pour chaque intervention, un rapport est disponible dans PILOT qui présente les risques et les

problèmes opérationnels prioritaires., ainsi que les actions qui y sont attachées (voir guide).

Ces rapports sont aussi examinés par Enabel HQ pour les interventions à suivre chaque mois.

12

Un exemple d’impact indirect est le suivant : un marché de petite ampleur au plan financier (élaboration des spécifications techniques d’un gros

transformateur électrique) peut se situer sur le chemin critique d’un marché de plus grande ampleur  (la fourniture du transformateur en question),

et de ce fait, devoir être considéré comme « prioritaire». Un autre exemple est le retard d’un accord sur une lettre d’entente qui pourrait retarder la

mise en œuvre de tous les marchés d’une intervention, suite à un manque de clarté sur le rôle que doit jouer le partenaire dans la réalisation des

marchés. 13

(dans le même scénario réalistement pessimiste utilisé pour déterminer le niveau de risque opérationnel de l’intervention pour l’année N) 14

En 2020, la pandémie du COVID-19 est un exemple de problème qui surgit sans que le risque ait été précisément identifié au préalable.

Page 19: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

19

8 Les activités de gestion des interventions

8.1 Définition

Les activités de gestion sont les tâches qui visent au bon démarrage, à l’encadrement, au

pilotage, à la gestion, au support et au contrôle d’une intervention particulière. Les activités de

gestion sont des opérations essentielles à l’atteinte des résultats de développement visés par

une intervention, ainsi qu’à la bonne exécution de ses opérations. Elles sont effectuées soit par

du personnel de Enabel, qu’il soit financé sur les budgets des interventions ou sur les frais de

gestion, soit par des externes.

Il existe deux types d’activité de gestion au niveau des interventions :

1. Certaines constituent des obligations réglementaires liées à l’exécution de toute

intervention, tels les comités de pilotage, audits externes, les revues, le rapportage au

bailleur,

2. Certaines apportent une contribution indispensable à la bonne exécution d’une

intervention, tels le démarrage, les appuis-conseils et les formations.

8.2 Finalité de la planification et du suivi des activités de gestion

La finalité de la planification et du suivi des activités de gestion est :

1. Avoir une vue d’ensemble de toutes les activités de gestion nécessaires à une

intervention et permettre un suivi de leur réalisation à divers niveaux (intervention,

pays, global),

2. Estimer la charge de travail, la planifier, et faciliter les arbitrages éventuels entre

diverses demandes d’appui, pour les ressources humaines de support de Enabel,

3. Permettre de faire un suivi mensuel du bon démarrage des interventions, pendant la

phase de démarrage fixée à 9 mois après la date de démarrage, et au-delà si elles ne

sont pas achevées à cette date,

4. Faciliter la passation et la conclusion de contrats-cadres pour la réalisation d’activités

de gestion confiées à des tiers (comme les revues ou les audits externes des

interventions), en offrant une vue pluriannuelle du nombre d’occurrences prévues

pour toutes les interventions.

8.3 Liste des activités de gestion pour les interventions

Le tableau ci-dessous liste les activités de gestion des interventions qui doivent être planifiées

par l’intervention (à la demande de Enabel HQ pour les assurances –qualités) :

Catégorie activité de gestion Type (voir 8.1) Finalités (voir 8.2)

Rapport de suivi 1 1, 2

Rapport final 1 1, 2

Audit externe 1 1, 4

Revue (finale et à mi-parcours) 1 1, 4

Appui-conseil 2 1, 2, 4

Assurance-qualité 2 1, 2

Formation 2 1, 2

Activités de démarrage 2 3

Comité de Pilotage 1 1

Page 20: Guide Général Planification et Suivi Opérationnel

20

Pour le bon suivi du démarrage, 14 catégories d’activités de gestion ont été créées. Le guide de

démarrage présente ces activités et explique comment les utiliser correctement.

8.4 Règles de planification des activités de gestion des interventions

Les activités de gestion doivent être planifiées dans PILOT 3 fois par an. Celles liées à des

dossiers opérationnels prioritaires pour des interventions à suivre chaque mois doivent être

suivies mensuellement et adaptées si nécessaire.

Les activités de gestion déjà prévisibles doivent être introduites dès le démarrage pour la

durée de vie complète de l’intervention. Ces activités prévisibles sont les 14 activités de

démarrage, les revues, les audits externes, les rapports de suivi.

La planification des activités de démarrage doit être précise (voir guide de démarrage) tandis

que la planification des activités à une échéance plus lointaine peut être approximative.

8.5 Modalités de suivi des activités de gestion

Trois fois par an (et mensuellement pour les interventions à suivre chaque mois), des rapports

reprenant les demandes d’appui pour les dossiers opérationnels prioritaires est produit par le

département OPS et transmis aux départements d’Enabel et aux représentations.

Des rapports répondant à des demandes spécifiques peuvent être produits sur demande par

OPS HQ.