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MAGAZINE DES DIPLÔMÉS ET PARTENAIRES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES - Février 2010 - VOLUME 9 Ingénierie www.energia.uqtr.ca PP40052071 Sylvia Gilbert et Luc Vermette La vulgarisatrice et l’humble bâtisseur Génie électrique et informatique Vers l’infiniment petit... électrothermie et nanothermie Génie chimique À la conquête de l’or vert Génie mécanique Tourné vers l’avenir Génie industriel La mine d’or des employeurs

Ingénierie - Université du Québec5 4 JANVIER 2009 février 2010 4 4 JANVIER 2009 février 2010 Le magazine energia, en versions électronique et papier, permet aux anciens de l’UQTR

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Sylvia Gilbert et Luc Vermette La vulgarisatrice et l’humble bâtisseur

Génie électrique et informatiqueVers l’infiniment petit... électrothermie et nanothermie

Génie chimiqueÀ la conquête de l’or vert

Génie mécaniqueTourné vers l’avenir

Génie industrielLa mine d’or des employeurs

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Le magazine des diplômés et partenaires de l’UQTR

est publié deux fois par année en format papier et distribué

par la poste aux diplômés et partenaires de l’UQTR. Une

version électronique est aussi distribuée par courriel aux

abonnés. L’abonnement à la version électronique est gratuit

à l’adresse www.energia.uqtr.ca

Tirage : 53 550Éditeur : Service du partenariat et du soutien au développement universitaire Martine Lesieur, directrice

Rédacteur en chef, recherchiste et coordonnateur : Sophie Riopel Collaborateurs :Josée DescôteauxÉlizabeth Marineau (2009) Ariane Normand (2008)Pierre Pinsonnault (2004)Marie-Andrée Rousseau (2009)

Révision des textes : Marie-Pierre Lefebvre

Photos : Olivier Croteau

Conception, graphisme et mise en page : MédiaVox.com

Prépresse et impression : Imprimerie Solisco inc.

Distribution :Postes CanadaEnvoi de poste-publication canadienneNuméro de convention : 40052071

Changement d’adresse et site Web des diplômés :www.uqtr.ca/diplome

Courriel : [email protected]éléphone : 1 866 DIP-UQTR (1 866 347-8787)Télécopieur : 1 866 212-UQTR (1 866 212-8787)

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISSN : 1499-7592

Note de la rédactionLa reproduction des articles est autorisée pourvu que la source soit mentionnée. Dans le présent magazine, le générique masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte. L’éditeur tient à remercier toutes les personnes, diplômés, employés de l’UQTR, amis et partenaires, qui ont collaboré à la présente publication.

16Mot du recteur

Mot du président (Association des diplômées et diplômés de l’UQTR)

Génie électrique et informatique Vers l’infiniment petit...et plus loin encore!

Génie chimique À la conquête de l’or vert

Génie industrielLa mine d’or des employeurs

Sylvia Gilbert et Luc VermetteLa vulgarisatrice etl’humble bâtisseur

Génie mécanique Tourné vers l’avenir

Grandes Retrouvailles des Patriotes550 personnes étaient au rendez-vous!

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Le magazine energia, en versions électronique et papier, permet auxanciens de l’UQTR d’être informés des actualités de l’Universitéet de tisser des liens avec les diplômés. Il est aussi utilisé pourvous informer des nouveautés de votre association.Pour garder le contact, il est donc important de noustransmettre tout changement d’adresse :

Par le site Web : www.uqtr.ca/diplomePar notre boîte vocale :Trois-Rivières et région : 819 376-5011, poste 2563Ailleurs au Québec : 1 800 365-0922, poste 2563Par courrier électronique : [email protected] le portail exclusif aux diplômés : www.uqtr.ca/diplome (site sécurisé)

Gardez le contactavec l’UQTR et votre association!

Notez que les diplômés sont informés par courriel des activités dans les régions.

Ghislain Bourque

Mot du recteur

Chères diplômées, Chers diplômés,

C’est chaque fois avec plaisir que je m’adresse au réseau croissant des personnes qui ont trouvé à l’UQTR un milieu propice à leur épanouissement personnel et un tremplin pour leur réussite professionnelle. Au rythme de deux parutions par année, le magazine energia est pour nous une façon de garder le contact et de nourrir les rapports de confiance et de complicité qui se sont tissés au fil des ans entre l’institution et ses diplômés.

Ce numéro s’intéresse en particulier au génie à l’UQTR, un champ d’études et de recherche qui constitue assurément une de nos meilleures cartes de visite. Vous en apprendrez davantage sur les programmes de formation offerts par les quatre départements qui composent notre École de génie et aussi sur les travaux importants et innovants menés par nos chercheurs dans plusieurs secteurs de pointe. Vous pourrez également apprécier le parcours de certains de nos diplômés en génie devenus des leaders dans leur domaine.

Bonne lecture!

Ghislain BourqueRecteur de l’UQTR

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Par le site Web : www.uqtr.ca/diplomePar notre boîte vocale :Trois-Rivières et région : 819 376-5011, poste 2563Ailleurs au Québec : 1 800 365-0922, poste 2563Par courrier électronique : [email protected] le portail exclusif aux diplômés : www.uqtr.ca/diplome (site sécurisé)

Vous recevez plus d’un exemplaire du magazine à la maison?Malgré les mesures mises en place pour limiter les envois multiples à une même adresse postale, il est possible que plusieurs exemplaires soient encore transmis à votre domicile. Vous pouvez maintenant nous le signaler par téléphone sans frais 1 866 347-8787 ou par courriel à l’adresse [email protected] en nous transmettant tous les numéros d’envoi concernés.

12345Monsieur diplômé UQTR123, rue de l’UniversitéTrois-Rivières, QC

6789Madame diplômée UQTR123, rue de l’UniversitéTrois-Rivières, QC

Numéro d’envoi

Numéro d’envoi

12345Monsieur diplômé UQTR123 rue de l’universitéTrois-Rivières QC

Roger Périgny

Mot du président

Chères membres,Chers membres,

L’année 2009 fut très importante pour notre association. Suite à l’assemblée générale de juin dernier, un nouveau conseil d’administration a été élu afin de poursuivre l’excellent travail de collaboration de nos prédécesseurs avec le Service du partenariat et du soutien au développement universitaire de l’UQTR. Le nouveau conseil d’administration est composé des diplômés bénévoles suivants :

Michel Paquin – vice-président, Mylène Gagnon – trésorière, Amélie Germain – trésorière et Pierrette Rouillard – conseillère. Récemment, deux nouveaux conseillers se sont joints à l’équipe : Karine Provencher et Carl Lebel. Nous aimerions également souligner l’arrivée de

Sophie Riopel, responsable des relations avec les diplômés et rédactrice en chef pour votre magazine energia.

Grâce à notre prestigieux Gala des Pythagore 2009, nous avons honoré, en octobre dernier, l’excellence de 6 nouveaux lauréats, qui s’ajoutent aux douze diplômés honorés précédemment. Nous entamons une nouvelle année avec un ambitieux plan quinquennal de

développement des relations avec les diplômés.

Je remercie chaleureusement mes prédécesseurs ainsi que l’équipe actuelle, car sans eux, rien n’aurait été possible.Au plaisir de vous rencontrer,

Roger Périgny (Gestion des PME, Gestion de projet, Administration)

Président

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Au Département de génie électrique et génie informatique de l’UQTR prévalent trois domaines de recherche qui incluent les activités du Groupe de recherche en électronique industriel (GREI), celles de l’Institut de recherche en hydrogène (IRH), de même que celles des entreprises dérivées, dont Axiocom. Ces domaines de recherche supportent les trois cycles de programmes en génie électrique et génie informatique.

Le premier domaine concerne la microélectronique, les télécommunications et les traitements de signaux. Le second se concentre sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, puis dans la même foulée le développement des véhicules hybrides. Enfin, le dernier domaine explore les avancées dans les applications liées à la nanoélectronique et à l’électrothermie.

Par Élizabeth Marineau

Depuis près de 30 ans, Adam Skorek, professeur au Département de génie électrique et génie informatique de l’UQTR, vise « zéro ». Ce chercheur en électrothermie, science qui consiste à échanger l’énergie électrique en chaleur, s’intéresse particulièrement aux pertes de puissance exprimées en watts par millimètre carré, qu’on cherche à minimiser pour atteindre zéro dans un cas idéal n’existant pas encore. Trente années à atteindre le « zéro », mais pourquoi?

Électrothermie et miniaturisation La miniaturisation des technologies permet de gagner en vitesse et en mémoire, mais engendre d’importantes pertes de puissance (plus de 25 % de puissance se perd dans une puce électronique moderne) qui réchauffent les circuits, lesquels peuvent cesser de fonctionner. « Le rêve des chercheurs contemporains est de réduire cette dissipation inutile de puissance, et donc, de l’énergie dans le temps », explique M. Skorek. Aussi, il faut développer des algorithmes permettant des calculs de haute performance, qui visent à trouver la température minimale requise avant d’appliquer une technique de refroidissement quelconque.

S’il a travaillé l’électrothermie aux échelles macro et micro, Adam Skorek est passé depuis à l’échelle nano – mille fois plus petite que la micro, et un million de fois plus petite qu’un grain de sable.

À cet effet, les laboratoires d’électrothermie et de nanothermie, fondés respectivement en 1998 et 2003, servent à rechercher les méthodes et les algorithmes qui permettront d’atteindre le « zéro » tant convoité.

Biochamps et informatique parallèleLe chercheur Skorek s’intéresse également à l’analyse parallèle des biochamps, soit les champs électromagnétiques interagissant avec la matière vivante. « Notre contribution consiste à raffiner les calculs algorithmiques, puisque dès que nous diminuons d’échelle (Ex. : de micro à nano), il y a plus d’équations, lesquelles exigent des semaines, des mois, voire des années à résoudre. Et un seul ordinateur n’est plus suffisant. », rapporte M. Skorek.

Ainsi, l’UQTR s’est tournée vers l’informatique parallèle – plusieurs ordinateurs branchés ensemble effectuent chacun une tâche spécifique d’un travail global – pour favoriser la résolution de calculs de haute performance. Des millions de dollars ont d’abord été investis pour acheter les ordinateurs à l’UQTR. Par la suite, un réseau canadien formé de plusieurs institutions a été implanté pour créer et partager les superordinateurs des centres interuniversitaires, permettant d’effectuer des calculs complexes. Dans cette optique, l’UQTR collabore avec plusieurs regroupements, dont le consortium CLUMEQ, qui regroupe les institutions québécoises. D’autres regroupements, dont nanoHUB, visent le partage des connaissances à l’échelle mondiale et permettent aux chercheurs de valider leurs avancées sur des réseaux pouvant parfois toucher plus de 90 000 utilisateurs annuellement.

Vers l’infiniment petit... et plus loin encore!

Électrothermieet nanothermie

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L’UQTR, activement impliquée dans l’avenir de la nanoélectroniqueDepuis mars dernier, M. Skorek participe au projet Foresight, financé par l’Union européenne. Foresight vise à prévoir activement l’avenir de la nanoélectronique en mettant à profit les expertises de chercheurs dans le domaine pour générer des idées et étudier diverses méthodes, qui sont ensuite transmises aux décideurs pour témoigner des futures tendances dans le monde (http://www.foresight.org/).

La nanoélectroniqueDepuis 25 ans, les nanotechnologies engendrent plus de découvertes pour l’humanité que 100 ans de découvertes en électricité. Aujourd’hui, plus de 800 produits sont disponibles sur le marché. Les applications industrielles des nanotechnologies quadruplent tous les 5 ans. Les produits des nanotechnologies, à l’horizon de 2014, lorgneront un marché de 2 600 milliards de dollars. Cette nanotechnologie peut toucher des aspects de nos vies courantes, comme le démontre actuellement une étudiante à la maîtrise qui étudie l’hyperthermie, plus particulièrement l’utilisation locale de la chaleur par ondes électromagnétiques afin de favoriser l’élimination des cellules cancéreuses sans affecter les cellules environnantes.

Des laboratoires aux industriesLes travaux menés sur les contraintes thermiques dans les laboratoires d’électrothermie et de nanothermie ont permis des avancées significatives au sein des industries suivantes : Hydro-Québec (transformateurs et convertisseurs de puissance), ABB (réactance shunt), Ontario Hydro et ses filiales comme Kinectrics (appareillage électrique), IBM (contraintes thermiques en microélectronique et refroidissement des circuits) et Abitibi Consol (calandrage du papier).

CONVERSION ET UTILISATION EFFICACES DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

Contribution au développement durableDepuis sa fondation en 1988, le Groupe de recherche en électronique industrielle (GRÉI) mène des activités de recherche soutenues en électronique de puissance, électrotechnique et commande automatique. Ces travaux ont permis de développer des expertises prisées en entreprise et qui s’inscrivent naturellement dans le mouvement du développement durable, permettant entre autres de produire et de consommer l’énergie électrique de façon efficace.

À titre d’exemple, le professeur Ahmed Chériti poursuit des travaux de recherche en conception et implémentation de convertisseurs de puissance de haute efficacité, notamment pour le développement de chargeurs de batteries avec une industrie québécoise en pleine expansion.

L’amélioration des équipements n’est cependant pas la seule voie vers une plus grande efficacité énergétique des systèmes : l’amélioration de leur gestion et de leur contrôle permet de repousser les limites des équipements. Par exemple, l’emploi de machines électriques dans les véhicules hybrides permet d’augmenter très significativement le rendement des moteurs à combustion interne de ces véhicules. Cette thématique, associée à la commande automatique, est au cœur de nombreux travaux réalisés au sein du GRÉI.

Créer des ponts entre théorie et pratiqueÀ la tête du GRÉI, dont la mission incite à intervenir dans diverses branches de l’industrie régionale, le professeur et chercheur Pierre Sicard, ainsi que les membres du groupe, entretiennent des contacts réguliers avec les praticiens de leurs domaines respectifs.

Aussi, pour le chercheur dont l’expertise principale est la commande automatique, créer des ponts entre les théoriciens et les praticiens constitue un des défis importants au quotidien.

« Nous cherchons notamment à interpréter les méthodes complexes issues de la recherche pour les amener à un niveau compréhensible et éventuellement dans un langage accessible pour leur adoption par l’industrie », soutient le chercheur, qui a d’abord acquis une formation technique avant de poursuivre ses activités en recherche.

La vulgarisation scientifique, associée à des travaux de recherche conséquents, consiste pour M. Sicard, en une clé permettant d’atteindre les gens de l’industrie. Notamment, l’UQTR, par le biais du GRÉI et de l’IRH, collabore avec le réseau français MEGEVH (Modélisation Énergétique et Gestion d’Énergie des Véhicules Hybrides). « Notre collaboration avec le groupe MEGEVH porte sur une méthode permettant d’analyser les systèmes dynamiques complexes, tels les systèmes d’alimentation et de traction des véhicules électriques, dans le but d’accroître leur efficacité énergétique de façon très intuitive et simple à expliquer », affirme M. Sicard.

Un colloque international sur ce thème a d’ailleurs eu lieu en septembre dernier à l’UQTR (http://l2ep.univ-lille1.fr/EMR-2009.htm), colloque auquel ont participé près d’une cinquantaine d’industriels, d’étudiants et de chercheurs universitaires.

Daniel Massicotte,professeur au Département de génie électrique et informatique.

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Les étudiants impliqués activement dans la rechercheLes travaux du GRÉI dans les domaines applicatifs diversifiés de l’efficacité énergétique font appel à des expertises variées, de la microélectronique à l’électronique de puissance, qui fournissent un cadre pluridisciplinaire favorisant la formation de personnel hautement qualifié, et ce, à tous les cycles de formation. Le pairage des étudiants de différents cycles d’études sur des projets de recherche, ainsi que l’interaction des étudiants avec les industriels sont ainsi favorisés.

Par exemple, le professeur Pierre Sicard a encadré un groupe d’étudiants avec un industriel pour la réalisation d’un contrat de recherche et d’études complémentaires sur la gestion de systèmes multiénergie, dont l’objectif était de gérer différentes sources (diesel, éolienne, etc.) pour assurer une qualité et une fiabilité d’approvisionnement en énergie. Une portion de l’étude, faisant appel à des connaissances en commande automatique, machines électriques et réseaux électriques, a été confiée à un étudiant au baccalauréat. Ce dernier a passé quelques mois à élaborer des modèles, en plus de dresser une étude sur la qualité de l’énergie qu’on pouvait en retirer dans diverses conditions. L’étudiant a exposé ses résultats à la séance annuelle de présentation d’affiches de l’Institut en génie de l’énergie électrique, dont l’UQTR est membre. « L’affiche de l’étudiant a beaucoup impressionné, car cela ressemble davantage à un sujet de maîtrise qu’à un projet de fin d’études et l’étudiant a quitté la séance de présentation avec une offre d’emploi ! », a fièrement avoué le chercheur. Il n’est donc pas surprenant que nos finissants œuvrent dans les grandes entreprises nationales et internationales.

Téléphonie cellulaire sans faille : Traitement de signal et annulation des interférencesDeux personnes discutent ensemble par téléphonie cellulaire, lorsque des interférences corrompent le signal, perturbant la conversation ou rompant celle-ci : voilà une problématique susceptible d’intéresser le professeur Daniel Massicotte.

L’annulation des interférences constitue un secteur prisé, que le professeur et son équipe étudient depuis plusieurs années au Laboratoire de signaux et systèmes intégrés (LSSI) de l’UQTR. Non seulement ces recherches améliorent-elles l’efficacité des télécommunications, mais elles permettent d’augmenter le débit de transfert et de réception, chamboulé depuis l’arrivée des applications diversifiées (échange de fichiers, Internet, etc.) qui se sont ajoutées à la voix.

« Ces applications exigent plus de capacité du système de télécommunication et il devient important d’annuler les interférences pour garantir l’efficacité de largeur de bande », affirme M. Massicotte,

dont les recherches serviront à établir les standards d’ici 5 à 10 ans en téléphonie cellulaire, la prochaine génération (4e) devant permettre des débits de transfert et de réception équivalents à ceux disponibles pour l’Internet résidentiel. L’amélioration de la capacité du réseau d’un téléphone cellulaire passe par un ensemble de calculs devant résoudre le problème d’annulation des interférences : les algorithmes. Ceux-ci doivent être diminués afin d’accélérer les calculs et d’accéder à plus de surface dans un circuit, pour pouvoir l’intégrer à une application mobile tel le cellulaire. Les circuits intégrés, conçus à l’UQTR, sont le fruit de réflexions complexes : « On doit imaginer comment intégrer les calculs de manière à ce que le circuit soit le plus petit, le plus rapide et le moins énergivore. Il s’agit des trois grands défis récurrents », spécifie le chercheur.

De l’Université à l’entrepriseLes recherches du professeur Daniel Massicotte ont mené à la fondation de la Société de recherche Axiocom inc. en 1999, à la suite d’un transfert des technologies conçues à l’UQTR. Une entente de partenariat survenue en 2003 stipule que Axiocom peut lancer des

contrats à l’UQTR pour faire travailler les étudiants. Une stratégie gagnante à de nombreux égards.

D’une part, l’étudiant fait un travail qui aura des retombées dans un milieu industriel et qui lui permet d’avoir un salaire. D’autre part, la compagnie bénéficiant de ces efforts participe à la formation de chercheurs dans un domaine d’importance pour l’entreprise.

« L’étudiant qui mène un projet de doctorat ou de maîtrise se base sur un besoin du milieu industriel, ce qui lui permet d’amorcer puis de développer des contacts avec de grandes entreprises, non seulement en Amérique du Nord, mais également en Europe et en Asie », conclut le professeur Massicotte.

Ce secteur en plein développement a permis au département d’engager, ces dernières années, deux jeunes professeurs très prometteurs, Adel Omar Dahmane et Frédéric Domingue, qui oeuvrent dans

les domaines de microélectronique et nanosystèmes. Plusieurs étudiants de cycles supérieurs travaillent dans leur laboratoire de microsystèmes et télécommunications sur des sujets tels que l’estimateur de canaux dans un système de télécommunication sans fil, en particulier pour les réseaux de cellulaires.

L’UQTR est membre du Regroupement Stratégique en Microsystèmes du Québec (ReSMiQ), financé par le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT).

Le directeur du Département de génie électrique et informatique, Kodjo Agbossou et le professeur Mamadou Lamine Doumbia

Le professeur Ahmed CheritiLe professeur Adam Skorek

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CollaborationL’expertise du professeur Massicotte est applicable à plusieurs domaines. Actuellement, il collabore à un projet visant à rendre la vue aux aveugles grâce à un implant branché derrière la tête, projet dirigé par Mohamad Sawan, professeur à l’École polytechnique, et sur lequel travaille un ancien étudiant de l’UQTR, dans le cadre de son doctorat. La contribution de l’UQTR à ce sujet se trouve spécifiquement dans l’aspect télécommunication. En effet, il faut transférer les données dans le système de réception branché dans le cortex. Le système qui reçoit l’image de la caméra doit transférer l’information à l’implant à travers la peau. Il faut également alimenter le système par induction ou par bobinage, pour envoyer l’énergie à travers la peau.

Énergie distinctiveL’UQTR est la première université à avoir expérimenté un banc d’essai permettant d’utiliser les énergies renouvelables pour la production d’hydrogène. Ce projet fonctionne depuis 2000 et est financé par le ministère des Ressources naturelles du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, le ministère des Ressources naturelles du Québec et Hydro-Québec.

Marché vertAu Québec, pour les sites isolés, les énergies renouvelables pourraient représenter un marché de 5 à 10 %.

Énergies renouvelables et milieux isolésCap vers le vertL’UQTR n’a pas attendu que les technologies vertes et les énergies renouvelables fassent partie des problématiques urgentes pour étudier ce créneau porteur. Kodjo Agbossou, directeur du Département de génie électrique et informatique, fait de ce domaine le fil conducteur de ses recherches depuis plusieurs années. Aussi a-t-il développé, par le biais des énergies éolienne et solaire, des plages de puissance électrique proches des utilisations résidentielles tout en trouvant une manière de recycler l’excédent d’énergie en le stockant sur le réseau. Cette innovation, pouvant être utilisée pour les applications résidentielles, est avant tout applicable aux points isolés du Québec, comme le Grand Nord.

La dérégularisation du marché de l’énergie, qui fait en sorte que de petits producteurs peuvent vendre leur énergie aux principaux distributeurs (Ex. : Hydro-Québec), a ouvert la porte à diverses avenues. Par exemple, en Ontario, un programme de support au développement d’énergie permet aux compagnies productrices de panneaux solaires et d’éoliennes de produire de l’énergie pour les applications résidentielles. Ainsi, un résident peut mettre des panneaux solaires sur sa toiture, acheter l’interface lui permettant d’utiliser l’énergie pour ses applications résidentielles, et s’il génère des surplus, ceux-ci sont réacheminés sur le réseau, qu’Ontario Hydro rachète à près de 80 cents le kilowattheure – alors qu’au Québec, le prix plafonne à 8 cents le kilowattheure.

Prenant l’exemple de l’Ontario, qui par le truchement d’un programme de support au développement d’énergie, permet notamment à un usager de produire, l’UQTR a développé une interface permettant de se brancher aux sources d’énergie, de fournir l’énergie aux applications résidentielles, et puis de retourner l’énergie excédentaire sur le réseau.

L’interface est en train d’être commercialisée par l’UQTR et un ancien étudiant du professeur Agbossou, M. Alexis Bilodeau, PDG de Novo électronique, une entreprise trifluvienne.

« Actuellement, nous tentons d’apporter cette technologie vers une autre étape de maturité, qui ira chercher la plage de puissance de 10 à 150 kilowatts. Considérant qu’en hiver, une résidence typique consomme de 3 à 5 kilowattheures en permanence, nous pourrions fournir près d’une dizaine de résidences si nous pouvions fournir un système pouvant atteindre 50 kilowattheures », soutient le chercheur Agbossou.

L’énergie excédentaire peut alors être vendue sur le réseau, ou encore, dans le cas d’un système isolé comme le Grand Nord, nous pouvons récupérer l’énergie en la stockant sous forme d’hydrogène. « En comprimant cet hydrogène, nous transformons l’excédent de l’énergie électrique en énergie chimique, qui peut être stockée sous forme gazeuse ou liquide », explique M. Agbossou. De fait, la problématique de stockage de l’hydrogène constitue l’une des raisons d’être de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’UQTR et une part essentielle des activités de recherche du professeur Richard Chahine, directeur de l’Institut. D’ailleurs, l’IRH et ses chercheurs sont à la tête d’un grand réseau (H2CAN) reliant plusieurs universitaires et industriels autour de la problématique de production, stockage et utilisation efficace de l’hydrogène afin de contribuer à la réduction de gaz à effet de serre.

L’hydrogène peut être utilisé dans diverses applications, mais peut également être retransformé en électricité, au moyen d’une pile à combustible ou un groupe électrogène auquel on aurait modifié la tête d’injection de manière à l’ajuster à la réception d’hydrogène plutôt qu’à celle de l’essence ou du diesel. « Nous avons développé des onduleurs qui font en sorte que quand la pile fonctionne, nous pouvons ramener l’énergie au niveau normal de résidence. Nous avons aussi développé les algorithmes et le système de gestion de flux d’énergie qui permettent de déterminer à quel moment nous stockons l’énergie ou à quel moment nous l’envoyons, selon les demandes », fait valoir le professeur Agbossou.

En dernière instance, non seulement le chercheur étudie les applications des sources éolienne et solaire, mais avec son collègue, le professeur Mamadou Lamine Doumbia, et leur équipe constituée d’une douzaine d’étudiants à la maîtrise et au doctorat et d’un stagiaire postdoctoral, ils cherchent à savoir comment intégrer efficacement ces sources d’énergie renouvelable au réseau afin de fournir de la puissance, de réguler ou de générer le minimum de pollution électrique sur le réseau. « En fait, il s’agit de trouver des moyens d’utiliser les machines et appareils, tout en maintenant une bonne qualité de l’onde sur le réseau. Par exemple, si nous utilisons un ventilateur, nous recevons de l’énergie, mais le moteur génère aussi de la pollution électrique qui retourne dans le réseau et peut gêner un autre utilisateur. C’est cette pollution que nous souhaitons entre autres enrayer », conclut le professeur Agbossou. ❏

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Au tournant du XXe siècle, on assistait à une véritable ruée vers l’or noir. Cigares à la bouche, les industriels américains partaient à la conquête des champs de pétrole afin d’y exploiter des gisements, qui devinrent vite le symbole de la prospérité économique d’une époque tout entière. Aujourd’hui, dans un contexte où les valeurs écologiques, le développement durable et la lutte aux changements climatiques occupent l’avant-scène, ce modèle de prospérité semble vouloir se transformer à moyen terme.

Dès lors, on pourrait bien assister à une ruée vers l’or vert. Cet « or vert », c’est la biomasse, une ressource naturelle renouvelable composée de la matière organique issue des résidus aussi bien forestiers qu’agricoles et qui, de surcroît, signifierait la fin des tracas pour l’industrie papetière québécoise. « Le Québec dispose d’un énorme potentiel d’approvisionnement en biomasse forestière. Dans un contexte où le secteur papetier vit la pire crise de son histoire, il s’agit d’utiliser cet avantage compétitif pour amorcer un renouveau complet de cette industrie en développant de nouvelles technologies, de nouveaux produits et de nouveaux marchés », lance d’emblée Patrice Mangin, professeur au Département de génie chimique de l’UQTR et directeur du Centre intégré en pâtes et papiers.

Par Pierre Pinsonnault

Une industrie à rebâtir

Au Québec, de nombreux chercheurs travaillent à bâtir une vision d’avenir pour l’industrie des pâtes et papiers, dont les pertes financières totalisent plus de quatre milliards de dollars depuis les cinq dernières années. Pour espérer un retour à la rentabilité, il importe de développer un nouveau modèle d’affaires qui mettrait à contribution l’utilisation d’outils en ingénierie et l’application de bioprocédés industriels, le tout appuyé par une stratégie innovante en management. Sans toutefois négliger l’expertise traditionnelle en pâtes et papiers, tous s’entendent pour dire que l’avenir se trouve lié en grande partie à la valorisation de la biomasse. « À ce titre, le génie chimique doit être considéré comme un atout dans la mise au point de nouvelles technologies basées sur l’exploitation saine et durable de la forêt », croit M. Mangin.

Un centre de recherche à la fine pointe

À l’UQTR, le domaine des pâtes et papiers mobilise les efforts de professeurs des départements de génie chimique et de chimie-biologie. Leurs travaux s’appuient sur le Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP), une infrastructure de calibre international où les chercheurs de l’Université et leurs collègues du Cégep de Trois-Rivières œuvrent en collaboration avec les entreprises sur des projets avant-gardistes.

Ces chercheurs s’efforcent de trouver de nouvelles approches pour les papetières, ce qui s’articule autour de trois grands pôles de recherche et développement : la conception de bioproduits et de bioénergie, la fabrication et l’utilisation à grande échelle de la nanocellulose, une substance pure à la structure microcristalline produite à partir de la fibre du bois et dont les propriétés mécaniques sont impressionnantes, ainsi que le développement de nouveaux papiers.

Le génie chimique À la conquête de l’or vert

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La biomasse, ou l’or vert

Selon Patrice Mangin, « il faut effectuer la transition d’une industrie des pâtes et papiers traditionnelle vers une industrie de transformation de la biomasse avec une utilisation optimale de la ressource fibreuse présente dans le bois et les résidus forestiers. En adoptant un nouveau modèle d’affaires basé sur cet or vert, les industries papetières pourront renouveler leur portefeuille de produits ». Pour cela, il faut notamment développer des produits à valeur ajoutée pour substituer ou remplacer ceux faits à base de pétrole. On pense entre autres au polyacide lactique, un biopolymère qui servirait de substitut aux plastiques actuels. Comme produit de remplacement, l’exemple qui vient en tête est l’éthanol cellulosique, en vue de réduire la consommation de carburants fossiles.

L’arrivée éventuelle de ces produits sur le marché passe par l’implantation de nouveaux procédés en bioraffinage dans les usines papetières. Contrairement à une raffinerie, dont la matière première, de sources fossiles, est transformée en produits chimiques, la bioraffinerie est alimentée avec une ressource naturelle renouvelable, c’est-à-dire la biomasse. Les copeaux de bois, les résidus forestiers ou agricoles, voire même les boues d’épuration industrielles ou municipales, y seraient traités puis transformés en bioproduits ou bioénergie.

Cependant, il faut d’abord convaincre les entreprises de se lancer dans une telle aventure, ce qui implique inévitablement des risques technologiques, financiers et commerciaux. « Un secteur économique tout entier, ça ne se transforme pas en claquant des doigts. Il faut implanter de nouvelles façons de faire, changer la philosophie et l’approche. Cela prend du temps et c’est pourquoi nous envisageons la transformation complète de l’industrie, de façon réaliste, sur une période de 25 ans », soutient M. Mangin, animé par l’enthousiasme qu’on lui connaît.

D’ailleurs, certains procédés industriels sont actuellement sur le banc d’essai. Pensons à la pyrolyse, une technologie qui pourrait être utilisée pour transformer la biomasse. Cette approche, privilégiée par les chercheurs du CIPP, consiste en la décomposition thermique de matières organiques en l’absence d’oxygène, ce qui évite l’oxydation et la combustion et, donc, élimine les apports en CO2 dans l’atmosphère. Ce procédé de valorisation de la biomasse permet d’obtenir un solide carboné pouvant servir d’engrais naturel, de même que des biohuiles qui pourraient être utilisées comme base à des biocarburants et autres bioproduits. De plus, la pyrolyse étant une phase préalable à la gazéification, cette technologie constitue une voie prometteuse pour obtenir du biohydrogène, par exemple.

Les vertus de la nanocellulose cristalline

Une panoplie d’autres produits peuvent être conçus avec la biomasse. C’est qu’à partir de la fibre du bois, on peut fabriquer une substance qui présente des caractéristiques très prometteuses : il s’agit de la nanocellulose cristalline. Pour l’obtenir, les chercheurs utilisent différents traitements chimiques permettant d’isoler des microfibrilles de cellulose présentes dans la fibre du bois. Il faut savoir que la structure physique de la cellulose, un polymère naturel, est composée de régions amorphes (la cellulose déstructurée) et de zones cristallines (des chaînes de glucides, notamment). Ces zones cristallines sont formées de cristaux de cellulose de taille nanoscopique, d’où le nom de nanocellulose cristalline. Afin de se donner une idée de grandeur, pour obtenir la mesure d’un nanomètre, il faut réduire par mille le diamètre d’un cheveu. Une fois isolés de la microfibrille, ces cristaux de cellulose peuvent s’autoassembler au sein de structures plus grandes, extrêmement résistantes et aux propriétés uniques.

« Ainsi fabriquée, la nanocellulose cristalline produite à grande échelle trouverait diverses utilisations grâce à sa forte résistance mécanique et à des propriétés spécifiques de l’état nano de la matière », précise Patrice Mangin, qui siège au conseil scientifique d’ArboraNano. Ce réseau canadien, au sein duquel collaborent universités et industries, se donne comme objectif principal de développer de nouveaux marchés pour les produits à base de nanocellulose dans quatre principaux secteurs industriels : aéronautique, automobile, foresterie et pharmaceutique. Par exemple, les chercheurs travaillent sur un vernis pour ameublement, plus résistant aux égratignures que le polymère utilisé actuellement. De plus, la nanocellulose étant non toxique et aisément assimilable par l’organisme, ils étudient également ses vertus pharmacologiques, entre autres pour réparer les os ou l’émail des dents. Elle peut également remplacer certains matériaux composites dans les automobiles et les avions grâce à sa résistance équivalant à celle de l’acier, à sa légèreté ainsi qu’à son meilleur comportement thermique et isolant.

Patrice Mangin,professeur au Département de génie chimique.

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Les nouveaux papiers

Toutes ces innovations sont certes bien intéressantes, mais l’humain ne pourra pas se passer du bon vieux papier, présent dans la vie quotidienne sous différentes formes : papiers de bureau pour imprimantes et photocopieurs, papiers sanitaires, papiers et cartons d’emballage… D’où l’importance de maintenir l’expertise traditionnelle en pâtes et papiers.

Évidemment, on entend beaucoup parler des déboires des papiers commerciaux et cela est dû en grande partie au fait que l’industrie papetière québécoise s’est développée autour de la pâte mécanique, un type de pâte utilisé principalement dans le monde de l’édition (journaux, encarts publicitaires, certains magazines) et qui, a priori, n’est pas adéquat pour l’impression au laser ou à jet d’encre. « Par contre, en intégrant de la nanocellulose avec des pigments nanostructurés en surface du papier, nous envisageons de créer des grades de papiers polyvalents faits à partir de la pâte mécanique et permettant, par exemple, d’imprimer autant au laser qu’à jet d’encre. Alors que la consommation de ces papiers de commodités augmente avec le numérique, il est possible de développer un créneau extrêmement important qui permettrait de faire fonctionner quelques machines supplémentaires au Québec et d’utiliser enfin le plein potentiel de la fibre de bois canadienne, réputée pour être la meilleure au monde », affirme le chercheur.

Maintenir l’expertise traditionnelle ne signifie pas pour autant laisser de côté l’innovation : pour preuve, les professeurs de l’UQTR travaillent à développer des « papiers intelligents », un créneau novateur aux accents futuristes. Ces recherches visent à intégrer de nouvelles fonctionnalités aux papiers, dont la capacité de détruire des bactéries nocives, d’indiquer qu’une viande est devenue avariée, ou encore de donner, à l’aide d’un emballage électronique, toutes les informations sur son contenu.

Parmi ces nouvelles fonctionnalités, le papier bioactif constitue une avenue très prometteuse. Patrice Mangin, qui participe au réseau SENTINEL, un organisme pancanadien voué à la recherche sur le papier bioactif, croit que ce nouveau matériau pourrait contribuer à la lutte contre les agents pathogènes, ces micro-organismes qui peuvent prendre la forme d’un virus, d’une bactérie ou d’un champignon. Le chercheur explique : « Il s’agit de fixer au papier des agents actifs, tels que des enzymes, des bactériophages ou des anticorps qui sont capables de détecter, capturer ou détruire les agents pathogènes. Ainsi, les applications potentielles du papier bioactif deviennent multiples, par exemple pour les emballages alimentaires sécuritaires, les masques et vêtements de protection, les filtres à air et à eau. »

Une industrie du futur

Autant de projets en recherche et développement devraient permettre d’assurer un avenir prometteur pour l’industrie papetière québécoise. Une fois leur efficacité démontrée, le prochain grand défi consistera en l’intégration de ces approches novatrices à l’intérieur d’un modèle d’affaires viable et durable. Mais pour Patrice Mangin, à terme, cela ne fait aucun doute : « Actuellement, nous bâtissons l’industrie du futur! » ❏

Profession : ingénieur chimiqueL’ingénieur chimique conçoit des procédés industriels et résout leurs problèmes d’opération. Pour ce faire, il applique les principes de la physique, de la chimie, des mathématiques et de l’économie. Son but ultime est de faire fonctionner des procédés techniquement et économiquement viables, tout en respectant l’environnement et les règles de santé et de sécurité. Il intervient dans de multiples domaines, dont la fabrication du papier, de plastiques, d’explosifs, d’engrais, de solvants ainsi que d’autres produits chimiques. Il intervient également dans la production d’électricité dans les centrales hydroélectriques, thermiques et nucléaires, la biotechnologie, la dépollution de l’air, des eaux et des sols, les industries agroalimentaires ou pharmaceutiques.

Un pôle de recherche internationalLes recherches présentées dans cet article mettent à contribution des professeurs des départements de génie chimique et de chimie-biologie de l’UQTR. Leurs travaux gravitent autour du Centre intégré en pâtes et papiers, un pôle de renommée internationale abritant des chercheurs de l’UQTR et du Cégep de Trois-Rivières œuvrant en collaboration avec l’industrie.

Les trois grandes orientations en recherche et développement au CIPP sont :• La conception de bioproduits et bioénergie;• La fabrication et utilisation à grande échelle de la nanocellulose cristalline;• Le maintien de l’expertise traditionnelle en pâtes et papiers.

L’approche élaborée au CIPP s’appuie principalement sur les travaux de quatre chaires de recherche :• Chaire de recherche industrielle en environnement et biotechnologie (CRIEB);• Chaire Kruger sur les technologies vertes;• Chaire de recherche du Canada sur la fabrication des papiers à valeur ajoutée;• Chaire industrielle Ciba sur les produits chimiques papetiers.

Également, la Chaire de recherche du Canada sur les nanostructures, rattachée à l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR, permettra des études plus approfondies sur les structures développées par le CIPP.

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Le pactole : un cerveau sur deux pattes et des compétences pour améliorer la productivité. Le hic, c’est que deux chefs d’entreprise convoitent cette perle… qui n’a pas encore son diplôme en mains! La scène est fictive, mais vraisemblable et ce scénario se reproduit chaque année au Département de génie industriel de l’UQTR.

Par Josée Descôteaux

Département de génie industriel

En revanche, il est peu probable que vous entendiez un jour, dans le bureau d’un enseignant, les récriminations d’un ex-étudiant devenu ingénieur industriel qui peine à trouver du boulot… « La mission première de l’ingénieur industriel est d’améliorer la productivité de l’industrie; c’est pour ça que nos ingénieurs sont en demande, souligne François Gauthier, directeur du Département de génie industriel. Il y a souvent plus d’offres que le nombre d’étudiants disponibles ! », ajoute-t-il.

Et pourtant, les professeurs de ce département ont « façonné » un grand nombre d’ingénieurs industriels, puisque ce dernier est né au début des années 70, après le génie physique et avant le Département de génie chimique.

L’école Polytechnique et l’ÉTS (École de technologie supérieure) offrent également un programme en génie industriel, mais le baccalauréat offert à l’UQTR est unique : son curriculum vitae est majoritairement constitué de cours dédiés au génie industriel, plutôt que de n’y compter que des cours optionnels dans ce domaine.

On y reçoit en moyenne une quarantaine d’inscriptions annuellement, faisant en sorte qu’environ 120 à 130 étudiants fréquentent le programme qui s’échelonne sur une période de quatre ans.

Ceux-ci peuvent par la suite passer au deuxième cycle, en choisissant une des deux spécialisations – productique ou sécurité et hygiène

La mine d’or des employeurs

François Gauthier, directeur du Département de génie industriel.

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industrielles – de la maîtrise en génie industriel. Ils ont ensuite la possibilité de poursuivre au doctorat en génie industriel, offert en partenariat avec l’UQAC (Université du Québec à Chicoutimi).

Il est à noter que le Département de génie industriel de l’UQTR offre également un certificat en santé et sécurité au travail.

D’autre part, cette branche de la profession d’ingénieur n’échappe pas au multiculturalisme de la faune estudiantine, signale François Gauthier. « Il y a cinq à dix ans, nous étions ceux qui comptaient le moins d’étudiants immigrants. Il faut dire que dans les pays en voie de développement par exemple, le besoin d’ingénieurs mécaniques est plus grand. Mais la situation a changé, avec maintenant 20 à 25 % de notre clientèle provenant de l’étranger ».

Du stage à l’emploi, il n’y a qu’un… pas d’inquiétude!

À moins d’être totalement désenchanté ou dépourvu de débrouillardise, un finissant en génie industriel peut dormir sur ses deux oreilles en pensant à son avenir professionnel : le taux de placement dans ce domaine frôle le 100 % ! Selon le directeur du Département de génie industriel de l’UQTR, les stages crédités intégrés au programme d’études contribuent grandement à l’atteinte de ce taux de placement, alors que bon nombre d’entreprises « repêchent » leur ex-stagiaire à la fin de ses études. Celles-ci convoitent en effet les ingénieurs industriels, dont l’expertise en matière d’amélioration de la productivité vaut son pesant d’or…

Pour les finissants de l’UQTR, les PME sont un terreau riche en emplois, notamment parce que son Département de génie industriel a tissé des liens avec ces entreprises, par le biais de l’Institut de recherche sur les PME de l’UQTR. « Notre département a fait découvrir à plusieurs PME les bénéfices d’avoir un ingénieur industriel », signale son directeur, François Gauthier. Sièges de motomarines et tables de cuisine; au sein de PME concevant des composantes pour BRP (Bombardier Produits Récréatifs) ou de PME fournisseurs du fabricant de meubles Canadel, les ingénieurs industriels diplômés de l’UQTR mettent leur grain de sel dans la fabrication des produits, en en améliorant, par exemple, les temps de production. La conception d’usines, l’optimisation des processus et des méthodes de travail s’ajoutent à ces domaines d’expertise. On requiert également leurs services dans les grandes entreprises telles que Bell Helicopter et une partie d’entre eux roulent leur bosse dans les firmes de consultants.

Les ingénieurs industriels de l’UQTR font aussi leur nid dans le secteur des services, où on les sollicite de plus en plus, mentionne M. Gauthier. « Par exemple, chez Postes Canada, Purolator ou chez Loblaws, nous améliorons les processus pour faire en sorte que les routes de transport soient optimales, en contrôlant notamment le taux de rotation des produits dans les entrepôts », conclut-il.

La recherche… collée à l’industrie

Des pièces d’avion aux meubles, en passant par le cheminement des patients dans les départements d’un hôpital; les méninges des chercheurs du Département de génie industriel contribuent au progrès d’entreprises de secteurs diversifiés.

La Chaire de recherche Bombardier Aéronautique a pour but d’améliorer la productivité et la performance de PME sous-traitantes ou fournisseurs de Bombardier. Son titulaire est le professeur Georges Abdul-Nour. Les ingénieurs de la Chaire industrielle de recherche sur

la productivité et l’innovation en réseau dans le secteur du meuble (dirigée par le professeur Denis Lagacé) « travaillent avec les fabricants de meubles afin, entre autres, d’améliorer les communications entre les sous-traitants et les fournisseurs, ou encore pour améliorer la performance des unités de production », enchaîne François Gauthier, directeur du Département de génie industriel. Le département peut également compter sur le soutien du Conseil national de recherches Canada (CNRC), qui a financé de nombreuses cartographies de la chaîne de la valeur réalisées par ses professeurs dans plusieurs PME de la province.

Les machines. La productivité. Les ingénieurs industriels s’y frottent depuis belle lurette, mais à l’UQTR, ils ont élargi leur horizon de recherche pour embrasser le secteur de la santé et des services. Et ils comptent bien s’arrimer à ce créneau, au dire de M. Gauthier.

« La production industrielle se délocalise. C’est pour cela que nous misons sur le secteur des services et que nous tâchons de le conserver. Pour y arriver, il faut nous assurer d’avoir les ressources nécessaires. Nos programmes seront donc désormais teintés avec cette approche; nous développons présentement de nouveaux cours optionnels en lien avec le génie industriel dans le secteur des services tant au

premier qu’au 2e et 3e cycle », explique-t-il. Dans cette optique de l’ingénierie des services, son département a créé le Laboratoire interdisciplinaire de recherche et d’intervention dans les services de santé (LIRISS), qui a pour mission de développer des pratiques permettant aux services de santé d’accroître leur efficience. Ses chercheurs ont d’ailleurs déjà réalisé un projet dans le cadre duquel on examinait le cheminement d’un patient à l’intérieur du pavillon Sainte-Marie du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières (CHRTR). Ainsi, on notait l’heure à laquelle le patient était soumis à des radiographies, puis à quelle heure il était en consultation avec son médecin, afin, entre autres, de s’assurer qu’il n’y ait pas de perte de temps entre chacune de ces étapes « et que le moins de ressources (humaines) possible soient utilisées pour le transport du patient », ajoute M. Gauthier.

Les centres de prélèvements sanguins de la Mauricie sont la prochaine cible du LIRISS, qui tentera d’améliorer l’organisation de ce service soumis à l’affluence de patients se présentant à jeun à la clinique sur une plage horaire restreinte. Le projet est au stade embryonnaire, mais le laboratoire a déjà conclu des ententes avec les établissements de santé de la région, indique M. Gauthier, en précisant qu’il faudra attirer davantage d’étudiants pour mener à terme d’autres missions.

Logiciel AutoCad

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Et la gagnante est… l’UQTR!

Ces mots magiques ont bien souvent mis un terme à la nervosité des étudiants de génie industriel de l’UQTR participant aux compétitions de génie, en dessinant un sourire sur leur visage, beaucoup plus fréquents que les airs dépités de la déception.

« Année après année, nous remportons beaucoup plus que notre quote-part de participation aux compétitions! », signale François Gauthier, directeur du département.

La compétition de l’IIE (Institute of Industrial Engineers) voit chaque année s’affronter une dizaine d’universités qui offrent un programme de génie industriel. Les gagnants des compétitions régionales présentent leur projet de fin d’études lors de la compétition nationale. L’UQTR a occupé rien de moins que la première ou la seconde place au cours des quinze dernières années. Ses lauréats peuvent ensuite s’inscrire à la compétition nord-américaine.

Le Département de génie industriel de l’UQTR a par ailleurs crié sept fois « Victoire » lors de dix participations à la compétition canadienne d’ingénierie organisée par la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes en génie.

Quel est le secret de ce succès? Selon François Gauthier, « la relation professeur / étudiant, qui est hors du commun chez nous, contribue énormément à ces succès ».

L’étoile de ses étudiants brille aussi dans la réalisation de projets en collaboration avec d’autres universités nord-américaines : ils exploitent ainsi actuellement leurs talents dans la conception d’une voiture de course hyperperformante. « Nous participons aussi à la conception du Mini-Baja, un VTT construit à partir de rien », ajoute M. Gauthier.

Assurément, les étudiants du Département de génie industriel de l’UQTR ne se construisent pas à partir de rien… ❏

Retrouvailles à venirL’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR est fière de vous annoncer la tenue des Retrouvailles suivantes en 2010 :• Administration 1er cycle, années de graduation de 2004 à 2009 : Date à confirmer, UQTR.• Département des Sciences de l’activité physique (Éducation physique, Activité physique et Kinésiologie) soulignant ses 40 ans d’existence : 18 septembre au CAPS de l’UQTR.• École d’ingénierie soulignant ses 40 ans d’existence : Date à confirmer, UQTR.

Vous désirez effectuer la mise à jour de vos coordonnées, obtenir davantage d’information sur ces retrouvailles ou encore aimeriez organiser vos propres retrouvailles, contactez le service des Relations avec les diplômés :

Téléphone : 819 376-5151Sans frais : 1 866 347-8787 Courriel : [email protected]

Vous pouvez également consulter le site des diplômés au lien suivant : www.uqtr.ca/diplome

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Sylvia Gilbert et Luc Vermette

La vulgarisatrice etl’humble bâtisseur

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D’abord, elle n’avait aucune idée de la voie universitaire qu’elle emprunterait après le cégep. Puis une fois qu’elle

l’a trouvée, on lui en a refusé l’accès. Étudiante en technique administrative au cégep, elle avait sollicité les conseils de son

père et mue par l’encouragement de ses professeurs et par la certitude qu’elle poursuivrait des études en ingénierie – en partie grâce à l’influence positive de sa sœur, étudiante dans ce domaine – elle a foncé… sur le mur des cours manquants, qu’elle a décidé. Elle a décidé de les suivre et « Ma sœur a rencontré des professeurs et leur a dit que je faisais des cours d’appoint; ils m’ont acceptée », raconte l’ingénieure de 30 ans, conseillère associée pour la firme de services-conseils Mindcore, située à Laval.

Dans la tête de Luc Vermette, l’idée de devenir ingénieur n’avait même jamais germé. « Je viens d’une famille modeste et pour moi, les ingénieurs étaient des savants! », relate l’ingénieur, aujourd’hui président-directeur général de Johnston-Vermette Groupe Conseil. Amis et professeurs lui ont insufflé la dose de motivation nécessaire et après son DEC en électronique, il s’est lancé dans le baccalauréat en génie électronique à l’UQTR. Attiré aussi par la gestion des ressources humaines, il a par la suite bifurqué vers le génie industriel et commençait en 1982 son bac dans cette branche du génie.

Il a d’abord choisi l’ÉTS (École de technologie supérieure) qui offrait une formation collant davantage à celle de son parcours collégial, mais comme celle-ci n’offrait pas de baccalauréat complet en génie industriel, il s’est tourné vers l’UQTR, l’université qu’il a vue « grandir », puisqu’il a grandi à Cap-de-la-Madeleine.

Pour sa part, Sylvia Gilbert affirme avoir opté pour cette université parce que son bac en génie offrait une formation plus « pratique » que l’école Polytechnique – qu’elle avait aussi dans sa mire – mais surtout, « parce que j’avais entendu parler du fait que les professeurs sont très près des étudiants, qui ne sont pas considérés comme des numéros », ajoute l’ingénieure, mère de deux bambins de cinq mois et trois ans.

Souvenirs d’UQTR

Sylvia Gilbert ne fut certainement pas un numéro, mais elle a supervisé plusieurs numéros d’arts de la scène, à titre d’organisatrice, lors de ses deux premières années de bac (1999-2000 et 2000-2001) des Génie Shows, présentés dans le cadre des Jeux de génie. Elle a clôturé ses études dans la victoire, alors que la délégation dont elle était chef a remporté la première position lors des Jeux de génie. « Georges (le professeur Georges Abdul-Nour) m’a dit plus tard

“ Et dire que tu étais l’étudiante un peu turbulente… ”, au sens où je m’impliquais partout ».

La piqûre des concours l’a menée, au cours des années suivantes, en troisième position de la Compétition canadienne d’ingénierie et en première place de la Compétition québécoise d’ingénierie, grâce au projet de fin d’études qu’elle avait réalisé chez son employeur de l’époque, Limtech. Elle fut également récipiendaire du premier prix de la Société canadienne de génie industriel.

Pour couronner le tout, elle est la première et l’unique Canadienne à avoir remporté le concours international de l’« Institute of Industrial Engineers ». « On me disait que je réussissais à rendre un sujet terne intéressant; je suis une bonne communicatrice », mentionne-t-elle en soulignant que toutes ces expériences « extrascolaires » comptent parmi les souvenirs les plus exaltants de son séjour à l’UQTR.

Outre le légendaire « refuge d’évasion » de l’UQTR, c’est-à-dire l’UTREK, Luc Vermette évoque, lorsqu’on le questionne sur les images marquantes de ses études à l’UQTR, la bibliothèque, où l’on travaillait souvent en groupe, mais également ces professeurs que l’on n’oublie pas.

Aujourd’hui, il honore d’une certaine façon son université, alors que son entreprise compte une dizaine d’ingénieurs qui y ont été formés. Il encouragera sans doute ses trois fils (âgés entre 15 et 21 ans) à opter pour l’UQTR, qu’importe le domaine d’études qu’ils choisiront, car « l’important, c’est d’acquérir l’instruction, pas la finalité ».

Elle a galvanisé les faiseurs de facéties sur la scène, elle a fait danser et chanter; un de ses professeurs craignait qu’à force d’être ainsi

partout, Sylvia Gilbert aurait un peu moins le cœur à ses études. Pourtant, l’ex-organisatrice du Génie Show a obtenu la note parfaite au cours du

professeur soucieux. Aujourd’hui, l’ex-étudiante un peu « éparpillée » tient entre ses mains la performance et la productivité d’entreprises clientes de sa

firme de génie-conseil.

Dix-sept ans plus tôt, Luc Vermette n’osait caresser l’idée d’une carrière d’ingénieur, un professionnel qu’il affublait de l’aura de savant. Le modeste étudiant est pour sa

part devenu le savant entrepreneur à la tête d’une firme de 180 employés. Portrait d’une ingénieure trentenaire expérimentée et d’un ingénieur vétéran fier de son titre.

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Luc Vermette et Sylvia Gilbert en compagnie du directeur de l’École d’ingénierie de l’UQTR et codirecteur de l’INRPME (Institut de recherche sur les PME), Georges Abdul-Nour

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Chemins de génie

L’ingénieur de 50 ans a récolté l’instruction tout en s’outillant pour mener une carrière fructueuse, qui a débuté dans le secteur industriel, alors en effervescence à Trois-Rivières. « Au début, je travaillais davantage avec des techniciens et j’ai un peu douté de la pertinence de mes études universitaires, relate-t-il. C’est plus tard chez Norsk Hydro que j’ai vraiment réalisé que ma formation d’ingénieur m’était vraiment utile ». Après avoir réalisé pendant trois ans des projets à l’Aluminerie de Bécancour (ABI), il a mis ses compétences au service de Norsk Hydro, puis de l’Aluminerie de Deschambault. En 1992, en pleine tourmente économique, alors qu’il œuvrait à titre de consultant chez ce dernier employeur, « la construction de l’usine achevait et ça se terminait donc là pour moi. J’ai eu deux offres d’emploi, à l’Aluminerie de Sept-Îles et Hydro-Québec à Montréal, mais comme ma famille et moi ne voulions pas quitter la région, j’ai décidé de démarrer mon entreprise », explique-t-il.

En 1993, il rencontrait David Johnston et fondait avec lui le Groupe-conseil Johnston-Vermette. Ayant hérité de l’esprit entrepreneurial de son père et de son grand-père (ce dernier était cultivateur), il a décliné quelques offres d’emploi pour poursuivre la mission de faire fructifier son entreprise.

Sylvia Gilbert a également cumulé quelques expériences en entreprise avant de découvrir qu’elle possédait aussi la flamme de l’entrepreneuriat. Elle a d’abord accepté, en 2003, l’offre de Bombardier Aéronautique, où elle a occupé un poste de gestionnaire de projets en amélioration continue. Elle a ensuite saisi l’opportunité d’accomplir le même type de tâche chez Pratt & Whitney Canada, où elle fut plus tard sous-directrice responsable de l’amélioration continue. « En même temps, j’ai suivi des cours chez Promédia (école d’animation et d’information télévisuelle) et je faisais de la radio à CIBL. Puis en 2006, j’ai arrêté lorsque j’ai eu mon premier enfant », poursuit-elle.

Au moment où il fallait mettre fin à la maternité à temps plein, sa sœur, qui se trouvait alors sans emploi, lui proposa de démarrer avec elle et leur père une entreprise de génie-conseil. La firme Service Conseil Mindcore démarrait ainsi en 2007. Elle offre conseils et formation en optimisation de processus d’affaires. Après seulement deux ans d’existence, ses fondateurs songent aujourd’hui à offrir des conseils en amélioration continue aux entreprises du secteur des services, qui s’ajouteraient à celles des secteurs de la fabrication et de la conception.

La firme de Luc Vermette, née de la fusion de six entreprises, offre pour sa part des services d’ingénierie multidisciplinaire pour toutes les phases des projets industriels de ses entreprises clientes. Les procédés mécaniques et électriques se sont ajoutés à la métallurgie, l’assise des services de la firme, qui possède des bureaux à Cap-de-la-Madeleine, Montréal, Trois-Rivières et Gentilly. « Nous avons aussi développé une spécialisation en énergie nucléaire, en plus des pâtes et papier et du pétrole », signale Luc Vermette.

Le génie et l’humain

Ce dernier dirige aujourd’hui 180 employés, « mais ce nombre fluctue au gré des soubresauts de l’économie », souligne l’ingénieur. La compétition est féroce en services-conseils d’ingénierie et lorsqu’il faut en plus faire face aux crises économiques, conserver en poste ou pouvoir rappeler des employés, le tout constitue un tour de force et un défi qui nourrit le pdg de Johnston-Vermette. « Nous sommes partis de rien pour bâtir cette entreprise. Il y a parfois des tempêtes et garder le personnel à bord n’est pas toujours facile », ajoute-t-il.

Il apprécie cependant se retrouver à nouveau dans la peau de « l’ingénieur de terrain » et délègue d’ailleurs parfois ses fonctions de gestion afin de se plonger dans les projets techniques. Car il tire aussi

sa fierté de cette part de la profession : obtenir la confiance des clients n’est pas chose aisée et certains projets l’ont particulièrement marqué, affirme-t-il. « Je suis fier d’être ingénieur. Certains d’entre nous sont prétentieux, mais je pense que je ne le suis pas », mentionne celui qui effectue aujourd’hui la tournée des écoles, s’étant donné pour mission d’inoculer aux jeunes la force de la persévérance. « Il m’en a fallu pour finir mon université… », laisse-t-il tomber.

La persévérance est aussi le moteur de Sylvia Gilbert, qui doit parfois faire face aux réalités plus masculines de l’univers des ingénieurs. « Je me suis déjà fait engueuler par un homme et aucun des hommes qui étaient à proximité n’avait réagi », relate-t-elle.

« Pour les hommes, “ l’affront ” de la femme ingénieure est décuplé lorsque celle-ci œuvre dans l’amélioration continue, qui consiste notamment à ébranler les colonnes du temple (l’entreprise cliente) », souligne-t-elle.

N’empêche que ce pouvoir de transformer pour améliorer s’avère l’un des aspects de son métier qui fait vibrer Sylvia Gilbert. « Le fait d’avoir un impact positif sur l’entreprise et sur la vie des gens. On rend les choses meilleures et on poursuit notre chemin. Laisser une trace tout en ayant la chance de toucher plusieurs domaines est très stimulant ».

La médaille a un revers, souligne l’ingénieure. Ainsi se rappelle-t-elle cet atelier de trois semaines qu’elle avait supervisé chez Bombardier. L’heure était aux réaménagements et du coup, aux mises à pied. Alors que Sylvia Gilbert et son équipe soumettaient leur projet de rationalisation au comité de direction de l’entreprise, l’un des employés qui avaient déjà reçu leur lettre de congédiement fit irruption dans la salle de réunion, vêtu d’un habit sombre, arborant la cravate. « Il a dit : “ Je viens de quitter les funérailles auxquelles j’assistais pour vous dire que je sais que ce que l’on fait maintenant est ce qui va sauver les emplois de nos enfants… ” », raconte-t-elle.

Le génie industriel, c’est aussi le génie humain et Sylvia Gilbert n’oubliera jamais cet homme. ❏

Sylvia Gilbert en compagnie de sa sœur, Valérie Gilbert également diplômée de génie industriel à l’UQTR, et Luc Vermette durant leurs passages à l’UQTR.

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Membre un jour,membre toujours!

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Tourné vers l’avenir

Le Département de génie mécanique de L’UQTR fête ses vingt-cinq ans d’existence cette année. Un quart de siècle plus tard, on peut constater que le programme de baccalauréat a su aisément se distinguer sur l’échiquier québécois, notamment grâce à la dynamique équipe de professeurs qui y mène des recherches d’envergure internationale. Voyage au pays du génie mécanique trifluvien.

Dans les sociétés industrialisées, les machines et autres instruments sont omniprésents dans tous les domaines. De leur conception à leur recyclage, en passant par leur fabrication et leur entretien, les ingénieurs en mécanique effectuent un travail complexe. Et comme l’offre est abondante avec la mondialisation, rester compétitif n’est pas une mince tâche. Les ingénieurs doivent donc travailler avec ardeur dans le but d’affiner leurs principes de conception et de fabrication. L’objectif est double : réduction des coûts et hausse de la productivité et de la performance.

À l’UQTR, le Département de génie mécanique forme des ingénieurs polyvalents qui appliquent aisément les connaissances acquises durant leur formation. En effet, les étudiants ont la chance de se familiariser avec le milieu du travail grâce à des stages en entreprise; jusqu’à trois activités de ce genre leur sont offertes durant leur cheminement scolaire.

Un département qui a le vent dans les voiles

Vingt-cinq ans après sa création, le baccalauréat en génie mécanique offert à l’UQTR est loin de s’essouffler. Maintes améliorations ont été apportées au programme, notamment en ce qui a trait aux cours offerts et à l’équipement des laboratoires. Plus encore, c’est littéralement du « génie humain » qui est offert grâce à un excellent ratio

professeur/étudiant; l’encadrement se fait ainsi de façon plus personnalisée, un avantage qui attire de nombreux étudiants. Cet atout se répercute également sur les aptitudes sociales des étudiants, reconnus pour leur facilité à travailler en équipe dans les milieux de travail.

Avec sept professeurs à temps plein et une centaine d’étudiants au baccalauréat, le département est résolument tourné vers l’avenir et vise désormais à implanter une maîtrise conjointe en ingénierie, dont l’un des profils serait spécialisé en génie mécanique. Il est par ailleurs déjà possible de faire des études de troisième cycle en génie à Trois-Rivières grâce à une collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi, qui offre dorénavant par extension son doctorat en ingénierie à l’UQTR.

Malgré l’absence d’un programme de cycles supérieurs en son sein, le département a su se tailler une place enviable à l’échelle nationale et internationale. Des professeurs aussi engagés que motivés ont réussi à former des équipes de recherches chevronnées en recrutant des chercheurs et des étudiants prometteurs; les projets foisonnent, en recherche fondamentale comme dans le développement de nouveaux produits. Demagna Koffi, directeur du département, n’est pas étranger à ce succès. Fort de son expérience en coopération scientifique internationale, il a entrepris des démarches auprès de l’Université de Lomé au Togo afin de créer ce qui est devenu en 2005 le Centre

Le Département de génie mécanique à l’UQTR

Jonathan St-Arnaud,professionel au Département de génie mécanique.

Par Ariane Normand

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Afrique-Canada de Transfert et d’Adaptation de Technologies (CACTAT). Grâce à son excellente compréhension de la problématique africaine en matière de développement scientifique, technologique et d’innovation, M. Koffi travaille avec son équipe comprenant des professeurs d’autres départements de l’UQTR et aussi d’autres universités canadiennes à favoriser le transfert et l’adaptation de technologies québécoises et canadiennes en Afrique. Pour l’UQTR, un tel projet contribue évidemment au rayonnement international, mais aussi à des retombées socioéconomiques puisque plusieurs emplois peuvent être générés par les projets du CACTAT. La puissance du numérique

La recherche fondamentale menée en génie mécanique à l’UQTR, pointue et précise, est dans la lignée de ce qui se fait mondialement, et elle fait couramment l’objet d’articles et de conférences. Notamment, des recherches sont menées sur la conception assistée par ordinateur (CAO), une méthode qui permet de concevoir, de tester virtuellement et de réaliser autant des produits manufacturés que les machines pour les fabriquer. Plus spécifiquement, l’Équipe de Recherche en Intégration

Formule SAE : Les étudiants du

programme de géniemécanique constituent

le cœur de l’équipe responsable du projet

de conception et de fabrication d’un prototype

de voiture de course pour une compétition

internationale, la Formule SAE.

CAO-Calcul (ERICCA), dirigée par les professeurs Vincent François et Jean-Christophe Cuillière, travaille depuis 1990 au développement de nouveaux outils afin de faciliter l’utilisation des méthodes de simulation numérique du comportement de systèmes physiques dans le cadre de l’utilisation de la CAO. L’objectif du travail des chercheurs de l’ERICCA est de pouvoir utiliser la simulation numérique de comportement pour tester ou valider une idée de conception le plus rapidement possible. La simulation numérique constitue un progrès considérable puisqu’elle augmente grandement la compétitivité, tout en diminuant le temps de développement des nouveaux produits. Cette technologie est d’ailleurs utilisée dans l’ensemble des étapes du cycle de vie d’un nouveau produit.

De la théorie à l’application

C’est souvent la demande de l’industrie qui mène les travaux de développement de produits, et le Département de génie mécanique ne fait pas exception à cette règle. En effet, il offre des services d’analyse aux entreprises privées grâce à l’implication et l’expertise des professeurs.

Lors de sa formation, l’étudiant est aussi confronté à des situations réelles dont il doit résoudre les problèmes immédiats et prévoir ceux à venir. Cette pratique est concrète et stimulante pour l’étudiant, qui devra d’ailleurs mener une recherche de ce type par lui-même à la fin de son baccalauréat. Le projet de fin d’études a en effet pour objectif de permettre à l’étudiant de développer sa capacité à rendre concrètes les connaissances acquises. Il fait ainsi un travail en étroite collaboration avec une industrie, un centre de recherche ou un laboratoire, et ce, sous la supervision d’un professeur. Ces dernières années, des travaux très intéressants ont été menés à bien par des étudiants, par exemple : une plieuse de boîtes de carton, l’analyse énergétique d’un magasin de détail afin de déterminer des mesures d’efficacité énergétique et la conception d’un système à air comprimé.

Des éco-matériaux pour les applications de demain

Gilbert Lebrun et Lotfi Toubal, engagés au Département de génie mécanique au cours des deux dernières années, ont démarré leurs activités de recherche sur les matériaux composites à base de fibres et de matrices biodégradables. Spécialiste des matériaux composites,

Luc Laperrière, professeur au Département de génie mécanique.

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Éco-matériaux : Matériaux répondant aux critères habituels, mais

répondant également à des critères environnementaux tout au long de leur cycle de vie. Ils combinent des

matériaux nouveaux, écologiques et recyclables.

M. Lebrun possède une vaste expérience du domaine, acquise tant en industrie qu’à travers ses travaux de recherche sur le sujet. Il a travaillé notamment en recherche et développement de procédés de moulage de pièces, de même que sur la caractérisation et la conception de produits en composites pour l’industrie nautique et aérospatiale. M.Toubal est expert de l’endommagement et du contrôle destructif et non destructif des matériaux, expertises directement liées aux problématiques sous-jacentes au créneau de recherche ciblé.

Un plan stratégique de développement de la recherche

Ces deux nouveaux professeurs ont apporté une impulsion particulière à la mise sur pied et à la promotion d’un projet de recherche fédérateur au Département de génie mécanique portant sur les éco-matériaux. Ce secteur d’avenir allie génie mécanique, procédés de fabrication du papier et matériaux composites. L’intérêt, le potentiel et les applications futures de ces matériaux sont énormes et l’UQTR, via le CIPP, est bien positionnée pour devenir un acteur clé en recherche et développement dans ce domaine. Le Département, avec la contribution de l’ensemble des professeurs, en a d’ailleurs fait le point de mire de son plan stratégique de développement de la recherche dont la mise en application a démarré il y a quelques mois. Ce plan capitalise sur les priorités stratégiques de l’UQTR mises de l’avant dans son plan quinquennal.

Luc Laperrière, professeur au Département de génie mécanique, a œuvré pendant près de quinze ans au Centre de recherches en pâtes et papiers (le CRPP, maintenant lié au CIPP) comme membre régulier, pour y devenir chercheur associé par la suite. Il s’est impliqué dans la mise sur pied du CIPP en participant à l’installation du « cerveau électronique » de l’usine pilote, soit le système de contrôle distribué (ou DCS), un outil de gestion extrêmement flexible et performant. Il est également l’un des dix-sept membres canadiens du prestigieux Collège International pour la Recherche en Productique (CIRP), un regroupement sélectionné de quelque cinq cents chercheurs dans quarante pays, au sein duquel il s’implique dans divers projets internationaux. Aujourd’hui, M. Laperrière investit beaucoup d’énergie dans la formation des étudiants, entre autres par la supervision de projets de fin d’études de baccalauréat. Ayant le mandat de piloter la création du nouveau Laboratoire de mécanique et éco-matériaux du département, il vise ainsi à stimuler l’intérêt des étudiants prometteurs envers les études de cycles supérieurs dans le domaine de la conception et

de la fabrication de matériaux éco-composites. Il permet par ailleurs d’établir une synergie départementale remarquable autour de ce nouveau thème rassembleur, auquel tous les professeurs du département apportent quelque chose de distinctif par leur expertise. Ce nouveau Laboratoire devrait permettre au département d’innover en recherche par l’intégration de deux domaines de recherche fort actifs à l’échelle internationale, à savoir : les CFN (composites à fibres naturelles) et les PPF (produits papetiers fonctionnels). Parmi les utilisations potentielles de tels matériaux, mentionnons le domaine

des transports, notamment dans l’industrie aéronautique, ferroviaire et nautique, secteurs à forte visibilité et importants au niveau de l’économie du Québec et du Canada.

Le génie mécanique au service de l’environnement

On sait que les gaz à effet de serre causés par les automobiles sont au cœur de nombreuses recherches menées mondialement. Ici même à l’UQTR, des ingénieurs de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) se démènent afin de trouver de nouvelles solutions plus vertes. La modification de moteurs y est possible grâce à la présence d’un banc d’essai qui permet de mesurer la performance de ceux-ci.

Professeur au Département de génie mécanique, Yves Dubé supervise à l’IRH des projets touchant à l’instrumentation et à la transformation de moteurs adaptés pour les carburants renouvelables. Avec son équipe, dont font partie des étudiants de maîtrise et de doctorat

ainsi que plusieurs stagiaires, il modifie présentement des moteurs à essence conventionnels afin de les faire fonctionner à l’hydrogène ou autres carburants renouvelables. Si la commercialisation d’un tel produit n’est pas pour demain, l’avenir d’un moteur à l’hydrogène semble toutefois très prometteur. En collaboration avec le Groupe de recherche en électronique industrielle (GRÉI) dirigé par Pierre Sicard, professeur au Département de génie électrique et informatique, un projet de gestion d’un véhicule urbain à carburants multiples est aussi en cours à l’IRH, toujours dans un objectif environnemental. ❏

Implication étudiante :

Les étudiants de génie mécanique sont nombreux à s’impliquer dans diverses

associations et projets étudiants : Compétition

multidisciplinaire d’ingénierie (CEIM), Association des étudiants

en génie mécanique de l’UQTR, Association ingénierie Trois-Rivières

(ITR), SAE mini-baja, Formule SAE, etc.

Jean-Christophe Cuillière et Vincent François,professeurs au Département de génie mécanique.

Yves Dubé, professeur au Département de Génie mécanique et Marc Lefebvre, étudiant au doctorat.

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L’UQTR bien placée pourles programmes en génie.

Voici quelques exemples :

Génie chimique

Baccalauréats

- Baccalauréat en génie chimique

Maîtrises

- Maîtrise en sciences des pâtes et papier

Autres programmes de deuxième cycle

- Programme court de 2e cycle en sciences des

pâtes et papiers

Doctorats

- Doctorat en génie papetier

Génie industriel

Certificats et programmes

courts de premier cycle

- Certificat en santé et sécurité au travail

Baccalauréats

- Baccalauréat en génie industriel

Maîtrises

- Maîtrise en génie industriel

- Maîtrise en sécurité et hygiène industrielles

Autres programmes de deuxième cycle

- DESS en génie industriel

Doctorats

- Doctorat en ingénierie

Génie mécanique

Baccalauréats

- Baccalauréat en génie mécanique

Maîtrises

- Maîtrise en développement

Doctorats

- Doctorat en ingénierie

Génie électrique et génie informatique

Baccalauréats

- Baccalauréat en génie électrique

- Baccalauréat en génie électrique

(concentration génie informatique)

Maîtrises

- Maîtrise en génie électrique

Autres programmes de deuxième cycle

- Programme court de 2e cycle en efficacité énergétique

Doctorats

- Doctorat en génie électrique

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L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR vous offre la possibilité de retirer votre nom de la liste nominative communiquée à ses partenaires.

L’Association, qui regroupe maintenant près de 60 000 membres, est en mesure d’établir des ententes avec des fournisseurs de services qui consentent à vous accorder des privilèges. Ces ententes prévoient que l’Association transmet une liste de ses membres (noms, adresses personnelles, numéros de téléphone) aux fournisseurs concernés, et uniquement à ces fournisseurs, lesquels peuvent les utiliser à des fins de prospection commerciale ou philanthropique.

Si vous désirez que votre nom soit retranché de cette liste, veuillez remplir le coupon ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante : Association des

diplômées et diplômés de l’UQTR, Réf. : Communications des partenaires, C.P. 500, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7; ou nous écrire, en incluant votre nom et votre adresse, par courriel : [email protected]

Nom :

Adresse :

Numéro de téléphone :

En effet, en octobre dernier, une nouvelle entente avec La Personnelle, Assurance de groupe, auto et habitation était renouvelée avec votre association. Le deuxième plus grand assureur de groupe au Canada vous donne accès à des rabais qui ne sont pas offerts au grand public! Des privilèges et des taux préférentiels vous sont proposés, et ce, tout simplement parce que vous êtes un diplômé de l’UQTR! De plus, l’UQTR, en collaboration avec la Banque MBNA Canada, a également conclu un contrat relativement à l’utilisation de cartes de crédit affinités. Offrant des avantages considérables, par exemple :

• Taux d’intérêt très avantageux;• Aucuns frais annuels;• Protection contre la fraude;• Avantages liés aux achats;• Service à la clientèle 24 heures sur 24.

Cette carte est pensée et conçue pour vos besoins. De plus, en choisissant MBNA, vous encouragez votre association à poursuivre ses activités et à en faire toujours davantage pour vous!

Ces privilèges ne s’adressent qu’à vous. Nous travaillons sans relâche afin de vous offrir des partenariats avantageux pour vous. Notre objectif premier est de vous permettre un accès à des services de qualité tout en profitant de taux privilégiés.

Avis aux diplômés membres de l’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR

Ces ententes avec les deux partenaires de l’Association impliquent la transmission d’informations destinées aux diplômés membres de l’Association. Les membres désirant ne pas recevoir ces informations sont priés de compléter l’avis de refus ci-dessous.

Association des diplômées et diplômés de l’UQTR3351, boul. des Forges, C.P. 500Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7

Téléphone : 819 376-5151Sans frais : 1 866 347-8787 Courriel : [email protected]

MESSAGE IMPORTANT AUX DIPLÔMÉSPossibilité de retrait de votre nom de la liste nominative

Je désire retrancher mon nom de la liste nominative

L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR est fière de vous annoncer le renouvellement de deux partenariats majeurs.

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Le 26 septembre 2009 restera longtemps gravé dans la mémoire des athlètes qui ont fait partie de la grande famille sportive des Patriotes. En effet, c’est dans le cadre des fêtes du 40e

anniversaire de sa fondation que l’UQTR a convié tous ses anciens sportifs aux premières Grandes Retrouvailles des Patriotes qui ont eu lieu au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS).

Grandes Retrouvailles des Patriotes 550 personnes

étaient au rendez-vous!

L’organisation des Patriotes a couronné la journée en procédant au dévoilement du Temple de la renommée des Patriotes qui a tenu à rendre hommage à quatre de ses anciens membres, qui ont contribué à faire de l’équipe Les Patriotes une fierté pour l’UQTR : Mme Cécile Pinsonnault (basketball), M. Yvon Lamarche (basketball), M. Robert Beaudoin (développement du sport d’excellence interuniversitaire) et M. Jean-François Grenier (développement du sport d’excellence à l’UQTR). De plus, un premier groupe de vingt étudiants-athlètes, entraîneurs et dirigeants ont également été officiellement intronisés.

Visitez cette page pour voir toutes les photos : www.uqtr.ca/rendez-vous2009

Tournoi de golf des anciens Patriotes le 11 juin prochain!

Patriotes, vous avez adoré cette expérience et nous le savons! Nous avons entendu votre demande et sommes heureux de vous annoncer la tenue d’un Tournoi de golf le 11 juin 2010. Surveillez vos courriels, une invitation vous sera envoyée sous peu.Responsable : Daniel PayetteTéléphone : 819-376-5011, poste 2562Courriel : [email protected]

Au plaisir de vous y rencontrer

à nouveau !

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Que devenez-vous?en voyage

Marie-Claude Chouinard Biologie médicale - 2008 Marie-Claude travaille dans les laboratoires d’Héma-Québec à Montréal et François poursuit ses études. La photo a été prise lors d’un séjour à San Francisco cet automne près du Golden Gate Bridge (côté Sausalito).

Lily ClémentLily travaille à l’UQTR depuis maintenant 30 ans. Elle occupe le poste de commis aux communications au Service des communications. La photo a été prise devant le Vatican à Rome, lors de son voyage, en août 2009.

Linda LangevinPsychologie - 2004Intervention psychosociale - 2008

Linda est ici photographiée devant la tour de Pise. L’été dernier, elle a eu l’opportunité de visiter l’Italie entre autres les villes de Rome, Naples, Pompéi, Loro Ciufenna (Toscane), Pise, Venise et les cinq terres. Elle est revenue la tête remplie de paysages magnifiques et de sites historiques incroyables. Présentement, elle complète un baccalauréat par cumul de certificats et est travailleuse autonome depuis 1998 en massothérapie. Dans sa pratique, elle utilise l’approche psychocorporelle.

Une autre façon de nous donner des nouvelles! Transmettez-nous une photo de vous avec votre magazine energia en voyage autour du monde! C’est simple : [email protected]

Julie Ayotte Enseignement au secondaire - 1999 Julie est enseignante de français depuis 10 ans à la Commission scolaire de Laval. Sa vie est truffée de voyages et depuis quelques années, elle s’adonne à la coopération internationale. Après le Bénin et Haïti, elle nous envoie des nouvelles d’Antigua, Guatemala, où elle accompagne des stagiaires du Programme Découverte de l’organisation Horizon Cosmopolite.

Marie-Andrée RousseauCommunication sociale - 2009

Marie-Andrée travaille comme assistante étudiante au Service du partenariat et du soutien au développement universitaire à l’UQTR, plus précisément aux relations avec les diplômés. Elle fait présentement sa maîtrise en communication sociale. Cette photo a été prise lors d’un voyage à Las Vegas sur une des nombreuses passerelles qui traverse le célèbre Las Vegas Boulevard, mieux connu sous le nom de « Strip ».

François Trahan Génie mécanique - 2008

Voici une photo prise le 12 mars 2009, par 4 diplômés de l’UQTR à Alpe d’Huez, dans les Alpes. Nous pouvons apercevoir de gauche à droite : Jean-Pierre ParadisEnseignement de l’éducation physique - 1975 Ancien Patriote et retraité de l’enseignement et de la Directionde la protection de la jeunesse depuis juin 2008. Michelle WeberEnseignement de l’éducation physique - 1973 Ancienne Patriote et retraitée de l’enseignement depuis 2 ans. Louis BeaudetGéographie - 1973, Science de l’éducation - 1983, Enseignement du français au primaire - 1986, ancien Patriote et retraité de l’enseignement depuis 2006. Alain GuilbertEnseignement de l’éducation physique - 1979, retraité de l’enseignement.

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Les publications de nos diplômés

Originaire de la Mauricie, Marcil Cossette habite à Shawinigan. Il a fait carrière dans l’enseignement, tout en animant des ateliers d’écriture pour les jeunes et pour les adultes. Après avoir touché au conte, à la nouvelle et à la chronique, il se consacre maintenant à la poésie. Sur le parvis des nuages est son premier recueil.

La beauté de la nature et les départs des êtres chers, l’enfance d’hier et d’aujourd’hui, la beauté intérieure et celle des petites choses : Sur le parvis des nuages se présente comme la porte d’entrée au monde sensible, aux questionnements sur la mort et ce qu’il reste de soi.

Pour cet auteur, la poésie est une convocation, un appel lancé aux âmes ou aux pierres, un lieu où les voix reviennent de très loin pour réveiller les petits bonheurs du quotidien, ceux de l’enfance et ceux de demain.

Sur le parvis des nuages Par Marcil CossetteTraduction - 1980

Communicatrice de métier, Rose-Line Brasset est également journaliste et a publié des centaines d’articles touchant particulièrement les arts, la famille, la vie en société et les voyages. Elle avoue avoir un sérieux penchant pour les plaisirs gourmands… Les photos et les légendes de cet ouvrage vous rappelleront de doux souvenirs et ressusciteront en vous des odeurs et des saveurs que vous pensiez avoir complètement oubliées. De la ferme à la table, de la boîte à lunch à la cafétéria, vous découvrirez toutes les facettes de l’univers de la nourriture au cours du dernier siècle : produits du terroir, repas de fêtes, pique-niques, enseignement de la cuisine, casse-croûte, cuisine de chef, etc. Vous constaterez que faire son marché était une activité de socialisation autant qu’une obligation de la vie.

Cet ouvrage se déguste avec les yeux, bien sûr, mais également avec un brin d’imagination. L’odorat et le goût y trouveront aussi leur compte. La table est mise, venez profiter du bon manger !

Plaisirs gourmands 1885-1979 Par Rose-Line Brasset Études littéraires - 1999 et Jacques Saint-Pierre

Le Dernier vers de Dame Sandrine est une parodie de littérature théâtrale, où le suspense est constant, et où verve, texte et didascalies se confondent. Mais meurtre et mystère sont aussi au rendez-vous… Cette pièce propose une approche stylistique qui prend de légères distances par rapport aux conventions normalement respectées, où rimes, pieds et vers donnent le rythme d’une mesure dans la portée. C’est un régal pour les oreilles, une mine de références pour l’intellect, une fantaisie pour l’acteur et l’euphorie pour l’érudit.

M. Baril est enseignant en art dramatique au sein de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy. Directeur artistique du Théâtre des Poêles à Bois, comédien et metteur en scène, il est également improvisateur et monologuiste. De ce fait, il travaille beaucoup la thérapie par le rire avec son spectacle humoristique Besoin de rire.

Le dernier vers de Dame SandrinePar Serge BarilEnseignement des arts plastiques, art dramatique - 2007

« Mon amour pour l’histoire et ma ville natale », ce sont les mots employés par M. Bergeron lorsqu’on lui demande ce qui l’a inspiré à écrire cet ouvrage. Ce livre se veut une comédie qui se déroule à Trois-Rivières au cours du dernier quart du XIXe siècle. Le roman présente, avec une rigueur sociohistorique, une tranche de vie sociale des habitants de la ville à cette époque. Le livre comporte des chroniques quotidiennes et chaque chapitre relate une petite histoire complète, mettant en vedette l’enfant, le jeune homme et le jeune adulte Joseph Tremblay, admirateur de la modernité, mais qui doit évoluer dans un univers où la tradition prédomine.

M. Bergeron caresse actuellement quelques projets qu’il voudrait bien voir se réaliser. Entre autres, l’amélioration continue de ses romans déjà rédigés, afin de les voir éventuellement se transformer en publications. Aussi, poursuivre la création d’autres histoires et rencontrer le public à l’occasion de salons du livre sont également des projets qui lui tiennent à cœur. En ce sens, c’est avec une grande joie qu’il a participé, entre 1998 et 2004, à 37 de ces événements.

Ce sera formidable!Par Mario Bergeron Enseignement secondaire :Français et sciences sociales - 1995Études québécoises - 2006

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Transmettez vos commentaires et suggestionsau courrier des lecteurs à l’adresse :courriel : [email protected] encore par la poste à :Relations avec les diplômés - UQTRC.P. 500Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7

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Jean VincentAdministration - 1977

Œuvrant aujourd’hui en tant que vice-président principal et chef de l’exploitation de l’Union Canadienne Compagnie D’assurances, un des chefs de file en assurance automobile, habitation et commerciale au Québec. M. Vincent a nouvellement été élu prési-dent du conseil d’administration du Groupement des Assureurs Automobile du Québec (GAA), organisme mandaté afin d’administrer le plan statique automobile du Québec et le fichier central des sinistres automobiles.

Mario PlantinAdministration – 1996Informatique de gestion – 2000Administration des affaires certifiées – 2003

M. Plantin a démarré en 2004 son entreprise de formation, coaching et conseil, Objectif Coaching. Fort de ses nombreuses années d’expériences diversifiées en tant que leader et formateur, M. Plantin s’intéresse à la formation et à la gestion du personnel depuis plus de 20 ans. Formateur agréé à Emploi-Québec, membre de la Fédération internationale des coachs du Québec (FICQ) et de l’International Coach Federation (ICF), il a développé des approches et des outils efficaces qui favorisent l’acquisition de compétences clés en leadership et une intégration concrète dans les pratiques de gestion au quotidien. Son principal but est d’aider les leaders et ceux qui aspirent à un tel poste, à vivre de la satisfaction et des réussites dans la gestion de leur personnel.

Paul BoisvertSciences de l’activité physique – 1986

M. Boisvert a été nommé champion canadien de natation dans sa catégorie en remportant la médai-lle d’or au 1500 m libre chez les 45-49 ans lors du Championnat canadien de natation des maîtres nageurs 2009, lequel s’est tenu à Toronto en mai dernier. Cette compétition réunissait près de 1000 nageurs, parmi les meilleurs au pays. M. Boisvert détient présentement 3 records provinciaux individuels.

Alain Roy Récréologie – 1988

En juin dernier, M. Roy a été nommé directeur général de la Fédération québécoise du sport étudiant. Avant d’occuper ce poste, M. Roy a été, pendant cinq ans, directeur des programmes scolaires. En plus de la gestion des opérations courantes du secteur scolaire, il a piloté de front plusieurs dossiers majeurs, comme l’implantation sur le plan provincial des programmes en saines habitudes de vie, le financement de ces mêmes programmes, les relations et les services aux membres, en plus de collaborer étroitement à l’élaboration du plan stratégique qui guidera les actions du sport étudiant au cours des prochaines années.

TÊTE D’AFFICHEMme Provençal est directrice du développement international de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) en plus d’être coordonnatrice du Réseau d’expertises en maîtrise de l’énergie (REME). Elle œuvre à mettre en commun l’effort des acteurs du milieu de l’énergie au Québec, en plus de les appuyer dans la poursuite du développement et de l’innovation. Elle est heureuse de participer aux succès d’un marché en pleine effervescence et porteur d’avenir, c’est-à-dire celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Elle a également le plaisir d’être en relation d’affaires avec l’Institut de Recherche sur l’hydrogène ainsi qu’avec le

Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises. Tout au long de sa carrière, Mme Provençal n’hésite pas à mettre en valeur l’excellence qui émerge de l’UQTR. De plus, lors de son passage à l’UQTR, Mme Provençal a fait partie de l’équipe de natation des Patriotes.

Josée ProvençalHistoire – 2004 TÊTE D’AFFICHE

M. Laperrière a été engagé comme professeur à l’UQTR au Département de génie mécanique en 1991. Il a œuvré pendant près de quinze ans au Centre de recherche en pâtes et papiers (CRPP) comme membre régulier, pour y devenir par la suite chercheur associé. Il est l’un des 17 membres canadiens du prestigieux Collège International pour la Recherche en Productique (CIRP), un regroupement sélectionné de quelque 500 chercheurs dans 40 pays, au sein duquel il s’implique dans divers projets internation-aux. Il est entre autres reconnu comme expert mondial du tolérancement assisté par ordinateur de pièces mécaniques. Ses travaux de recherche sur le sujet, de même que ceux en modélisation et optimisation des procédés au sein du CRPP,

lui ont valu le prix d’excellence en recherche de l’UQTR en 2005. Dans sa carrière il a jusqu’à maintenant dirigé 35 étudiants à la maîtrise et au doctorat, publié au-delà de 80 articles scientifiques dans les revues et les conférences, tout en étant encore très impliqué dans l’enseignement et la supervision de projets des étudiants au baccalauréat. Il se consacre aujourd’hui à l’implantation du nouveau Laboratoire de Mécanique et éco-matériaux (LMEM) de son département.

Luc LaperrièreGénie manufacturier - 1987

TÊTE D’AFFICHE

Retraité du Cégep de Trois-Rivières en tant qu’éducateur physique, M. Michaud est cofonda-teur du club de vélo Cyclotour et du club de marche Moi Mes Souliers. Il occupe également les fonc-tions de président de l’Association Québec-France Mauricie et est représentant régional de la Croix-Rouge, secteur sécurité aquatique. Ces nombreux voyages à travers le monde lui ont permis d’organiser de nombreuses expéditions pour les étudiants du Cégep de Trois-Rivières et de l’Académie des Estacades, ce qui a contribué à la création d’un pont entre le secondaire et le collégial. Par la suite ont suivi des expéditions pour les adultes. Avec son épouse, ils ont fait du

trekking au Népal, dont le tour des Annapuma, le camp de base de l’Everest, de l’Annapurna, le Langtang, l’Helambu et la vallée de Naar Phu. De plus, cette année, ils se préparent pour l’ascension du Mera Peak (6450 m) et l’Imja Tsé (6150 m), monts situés au Népal. De retour d’un voyage en Tanzanie où il a fait l’ascension du Kilimandjaro en septembre 2009, il se prépare à guider un groupe en Argentine sur le sommet de l’Aconcagua (6960 m). En 2011, il projette de faire un voyage de retraite, toujours en compagnie de son épouse, où il pourra réaliser un rêve, celui de faire six mois de vélo en autonomie en Finlande, Suède, Norvège et Danemark.

Marc MichaudEnseignement de l’éducation physique – 1976Sciences de la santé – 1981

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Serge CaronAdministration – 1982

De retour dans la région Mauricienne après quelques années d’absence, Serge Caron a accepté tout récem-ment la direction du bureau de RBC Dominion Securities Valeurs Mobilières à Trois-Rivières. Récipiendaire d’un prix Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières, M. Caron œuvre dans le domaine depuis 1982. Aupara-vant, il a occupé les fonctions de conseiller en placement, puis de directeur de succursale et jusqu’à tout récem-ment celles de vice-président et directeur général, région Québec pour la Banque Nationale Financière. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il entreprend ce nouveau mandat à la tête du plus grand bureau de courtage en valeurs mobilières de la région.

Yves BeauchampGénie industriel – 1984Sécurité et hygiène industrielles –1985

M. Beauchamp est présentement directeur général de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS). Avant d’occuper ce poste, M. Beauchamp a entre autres occupé les postes de responsable de programme, directeur de département et directeur de l’enseignement et de la recherche. De plus, entre 1988 et 1992, il a été professeur et chercheur à l’UQTR. En 2005, il a été honoré lors du premier Gala des Pythagore, gala qui honore des diplômés de l’UQTR qui se distinguent et contribuent au rayonnement de leur alma mater. D’ailleurs, en 2009, il en a accepté la présidence d’honneur.

Normand RichardEnfance inadaptée – 1986Administration – 1991Gestion des ressources humaines – 1994Gestion de projet – 1998

Directeur du Développement organisationnel et des ressources humaines chez Transcontinental depuis

2002, M. Richard est actuellement affecté à un projet d’envergure depuis août 2007, celui de démarrage d’une imprimerie dans la baie de San Francisco, en Californie, afin de permettre l’impression du journal San Francisco Chronicle, un quotidien de renom aux États-Unis. Il a également été impliqué dans plusieurs projets d’acquisitions et de démarrages, tant chez son actuel employeur qu’avec ses employeurs précédents.

Michel Toutant Génie mécanique manufacturier – 1992

M. Toutant occupe depuis 2007 le poste de président et directeur de l’exploitation du fabricant de moteurs et fournisseur de services Rolls-Royce Canada où il est responsable des opérations de la compagnie dans six provinces canadiennes. Avant d’occuper ce poste, M. Toutant a été directeur des opérations, vice-président et directeur général opérations turbines à gaz, division Énergie, un poste stratégique qui l’a mené aux États-Unis. Il a également travaillé pour la compagnie ABB, à Québec, où il a effectué plusieurs mandats dans le domaine des opéra-tions et de l’administration. Afin de souligner ses réalisations et son implication, l’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR lui a décerné un Pythagore lors de son troisième gala.

AVIS DE RECHERCHEParlez-nous de ce que vous faites, de vos projets, de votre nomination ou de celle d’un collègue diplômé de l’UQTR et votre magazine l’affichera dans les pages réservées à la section Que devenez-vous!

Ailleurs au Québec (sans frais) :1 866 347-8787

Téléphone pour la régionde Trois-Rivières :819 376-5151

Pour nous joindre :Courrier électronique :[email protected]

Nadia TremblayGénie industriel – 1995

Suite à plusieurs expériences en démarrage d’entreprises, Mme Tremblay a démarré tout dernière-ment le centre de distribution alimentaire Sobey’s de Trois-Rivières. Elle agit à titre de directrice de ce centre spécialisé dans la distribution de produits réfrigérés tels le jus, le beurre, le yogourt et les fromages fins. C’est un centre vert, à la fine pointe de la technologie, qui prône un style de gestion axé sur l’implication et la responsabilisation de tous les employés. Mme Tremblay a également complété un programme de mentorat privé de 3 ans, afin d’accompagner et de susciter la transformation des personnes et des organisations. Finalement, elle agit à titre de vice-présidente du Regroupement des femmes de carrière de la Mauricie.Chantal Baril

Génie industriel – 1993

Mme Baril est actuellement professeure au Département de génie industriel de l’UQTR, et ce, depuis 2003. Ses travaux de recherche portent sur le contrôle statistique des procédés, la gestion de la qualité et l’amélioration continue. Elle est membre active du Laboratoire interdisciplinaire de recherche et d’intervention dans les services de santé (LIRISS) où elle développe et transfère les savoirs, les pratiques et les compétences du génie industriel afin d’améliorer l’efficacité des services offerts aux patients. À ses débuts, Mme Baril a travaillé durant 7 ans pour une firme de consultants en génie industriel de la région de Trois-Rivières, ce qui lui a permis d’acquérir une très bonne expérience industrielle.

Josée PerronGénie électrique – 1989

Martin DufourGénie électrique –1990

Mme Perron est à l’emploi de Bell depuis sa graduation où elle a eu la chance de pouvoir continuer ses

études tout en travaillant. Après plusieurs postes et défis intéressants en 20 ans, elle est maintenant directrice

générale pour les Solutions Web chez Bell, un secteur émergeant pour Bell Marchés Affaires.

Après quelques années en début de carrière chez Hydro-Québec, M. Dufour travaille chez Bombardier

Transport depuis 1996. Il est principalement chargé de l’ingénierie électrique des wagons pour métros et trains et

travaille sur les principaux appels d’offres en Amérique du Nord pour Bombardier. Marié depuis 20 ans avec Josée

Perron, ils demeurent à Chambly sur la Rive-Sud de Montréal. Parents de 3 enfants âgés de 16, 13 et 10 ans, les

Perron-Tremblay ont un horaire familial des plus remplis qui compte entre autres le ski, le hockey et la danse. Ils aiment bien

les vacances en famille l’été à Myrtle Beach.

Marcel GaucherBiologie – 1982

Depuis 2006, M. Gaucher dirige le Bureau des changements climatiques (BCC) au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le BCC est chargé de la coordination interminis-térielle en matière de lutte aux changements climatiques et de la mise en œuvre du plan d’action québécois sur les changements climatiques. Œuvrant au gouvernement du Québec depuis 1984, il a occupé diverses fonctions dans les secteurs de la gestion des terrains contami-nés, des substances dangereuses, des pesticides et à la Direction des affaires intergouvernementales. En plus de ses occupations professionnelles, il est père de deux filles.

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Le troisième Gala des Pythagore, qui se tenait en octobre dernier à l’Hôtel Gouverneur de Trois-Rivières, soulignait l’accomplissement remarquable de six de nos diplômés.

Six diplômés de l’université trifluvienne ont reçu une reconnaissance de leur association et de toute la communauté universitaire. Beaucoup d’émotions, de fierté et de camaraderie ressenties au cours de cette soirée mémorable! Pour votre plaisir et curiosité, voici quelques clichés de l’événement et de ses lauréats! www.uqtr.ca/galapythagore « Une soirée réussie, sous le signe de la fierté, de la fraternité et de la camaraderie » lance le recteur de l’UQTR, monsieur Ghislain Bourque. Après quelques mois de travail et de préparations, l’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR était ravie de la grande soirée reconnaissance de ses pairs et nous donne rendez-vous dans deux ans, soit le 11 octobre 2011!

Encore une fois, bravo à tous nos lauréats 2009!

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Science • Nature & VoyagesBiosphère 6 nos (1 an) 24,95 $ 27,00 $Ça m’Intéresse 12 nos (1 an) 72,00 $ 90,00 $Ciel & Espace 14 nos (1 an) 95,00 $ 111,30 $Géo 12 nos (1 an) 73,00 $ 131,40 $La Recherche 11 nos (1 an) 72,00 $ 98,45 $National Geographic (fr.) 12 nos (1 an) 59,95 $ 83,40 $Quatre Temps 4 nos (1 an) 23,47 $ 27,80 $Québec Science 8 nos (1 an) 32,95 $ 55,60 $Science & Vie 12 nos (1 an) 69,95 $ 78,00 $Terre Sauvage 11 nos (1 an) 54,95 $ 109,45 $Popular Science 12 nos (1 an) 26,95 $ 71,88 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Cinéma • Musique, Photo & Télé7 Jours 52 nos (1 an) 172,45 $ 207,48 $Le Lundi 51 nos (1 an) 56,95 $ 198,39 $Moi & Cie 12 nos 18,95 $ 52,68 $Photo Solution 6 nos (1 an) 17,95 $ 35,70 $Point de Vue 52 nos (1 an) 179,00 $ 286,00 $Positif 12 nos (1 an) 99,00 $ 174,00 $Première (fr.) 12 nos (1 an) 42,75 $ 60,00 $TED Québec Audio Vidéo 6 nos (1 an) 19,30 $ 39,00 $TV Hebdo 52 nos (1 an) 56,95 $ 129,48 $Entertainment weekly 40 nos 20,95 $ 198,00 $Rolling Stone 26 nos (1 an) 26,50 $ 143,00 $US Weekly Magazine 52 nos (1 an) 64,95 $ 249,08 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Arts • Lettres • Culture & DesignÀ Vos Pinceaux 6 nos (1 an) 29,95 $ 41,94 $Ciel Variable 3 nos (1 an) 19,95 $ 28,50 $Connaissance des Arts 11 nos (1 an) 84,00 $ 131,45 $Entre Les Lignes 4 nos (1 an) 19,50 $ 27,80 $Nuit Blanche 4 nos (1 an) 24,95 $ 35,80 $Relations 8 nos (1 an) 24,95 $ 44,00 $Urbania 4 nos (1 an) 22,26 $ 39,80 $Vie des Arts 4 nos (1 an) 20,00 $ 34,00 $The Walrus 10 nos (1 an) 20,00 $ 69,50 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. DiversAnimal 9 nos (1 an) 22,99 $ 35,91 $Le Bulletin des Agriculteurs 11 nos (1 an) 49,00 $ NDLe Monde de la Bible 8 nos 86,95 $ 127,60 $Panorama 12 nos (1 an) 59,95 $ 90,00 $Psychologies 11 nos (1 an) 79,00 $ 98,45 $Refl et de Société 6 nos (1 an) 24,95 $ 41,70 $Scrapbooks ETC 10 nos 18,50 $ 79,90 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.

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Le Guide de l’Auto 6 nos (1 an) 10,99 $ 29,70 $Le Monde du VTT 6 nos (1 an) 10,99 $ 29,70 $ATV Trail Rider 6 nos (1 an) 10,99 $ 29,70 $Automag 6 nos (1 an) 11,95 $ 29,70 $Homme 6 nos (1 an) 12,00 $ 29,70 $Madame 12 nos 12,00 $ 35,88 $HomeMakers 12 nos 12,00 $ 35,88 $Moto Journal 10 nos (1 an) 12,95 $ 49,50 $Cycle Canada 10 nos (1 an) 12,95 $ 49,50 $Elle Canada 12 nos (1 an) 12,95 $ 47,88 $Ski Canada 5 nos (1 an) 13,29 $ 29,75 $Harrowsmith Country Life 6 nos (1 an) 13,87 $ 29,70 $Affaires Plus (A+) 10 nos (1 an) 14,95 $ 42,50 $Chez Soi 10 nos (1 an) 14,95 $ 49,90 $Clin d’Œil 12 nos (1 an) 14,95 $ 53,88 $Cool! 6 nos 14,95 $ 26,34 $Decormag 10 nos (1 an) 14,95 $ 42,50 $Délire 6 nos (1 an) 14,95 $ 25,50 $Fleurs, Plantes et Jardins 7 nos 14,95 $ 27,65 $Full Fille 6 nos (1 an) 14,95 $ 24,90 $Le Bel Âge 8 nos 14,95 $ 30,00 $Les Idées de ma Maison 10 nos (1 an) 14,95 $ 49,90 $Loulou (fr.) 8 nos (1 an) 14,95 $ 31,92 $MotoMag 6 nos (1 an) 14,95 $ 29,70 $Nature Sauvage 4 nos (1 an) 14,95 $ 23,80 $Star Inc. 10 nos (1 an) 14,95 $ 44,90 $Vita 8 nos (1 an) 14,95 $ 36,00 $Good Times 8 nos 14,95 $ 29,20 $Loulou (angl.) 8 nos (1 an) 14,95 $ 31,92 $Châtelaine (fr.) 10 nos 14,97 $ 45,00 $Coté Jardins 4 nos (1 an) 14,99 $ 19,96 $Elle Québec 12 nos (1 an) 14,99 $ 51,00 $L’actualité (avec renouv. autom.) 9 nos 14,99 $ 53,55 $Esse 3 nos (1 an) 15,00 $ 28,50 $

JournauxLa Presse (camelot motorisé)* 52 sem. /6 jrs. 179,92 $ 301,08 $ Le Devoir 52 sem. /6 jrs. 199,95 $ 412,88 $Le Droit 56 sem. /6 jrs. 209,56 $ 348,32 $

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Le Soleil 52 sem. /7 jrs. 189,99 $ 315,64 $National Post 13 sem. /6 jrs. 37,50 $ 84,76 $The Globe and Mail 15 sem. /6 jrs. 95,68 $ 121,03 $The Ottawa Sun 30 sem. /7 jrs. 57,30 $ 90,00 $* Des tarifs plus bas sont disponibles pour les secteurs avec camelot régulier. ActualitésCourrier International 26 nos 119,00 $ 143,00 $L’actualité (avec renouv. autom.) 22 nos (1 an) 35,00 $ 130,90 $Le Monde Diplomatique 12 nos (1 an) 72,00 $ 75,00 $L’Express 13 nos 49,95 $ 68,25 $Paris Match 26 nos 99,00 $ 128,70 $Protégez-Vous (avec version Internet) 12 nos (1 an) 35,00 $ 63,40 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Affaires • Marketing & Informatique

Infopresse (incluant les 2 guides) 10 nos (1 an) 69,95 $ 149,50 $Infopresse Guide Com 1 nos (1 an) 24,95 $ 32,00 $Infopresse Guide Média 1 nos (1 an) 24,95 $ 30,00 $Les Affaires & A+ 112 nos (2 ans) 74,95 $ 315,00 $Maximum PC (sans CD-DVD) 12 nos (1 an) 18,25 $ 131,88 $The Economist 24 nos 67,50 $ 191,76 $Wired 12 nos (1 an) 34,95 $ 71,88 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Autos • Avions • Bateaux & MotosPole Position 8 nos (1 an) 22,95 $ 39,92 $Car and Driver 12 nos (1 an) 18,50 $ 83,88 $Cycle World 12 nos (1 an) 19,50 $ 71,88 $Flying 12 nos (1 an) 19,98 $ 59,88 $Sail 12 nos (1 an) 24,95 $ 83,88 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Sports & SantéGéo Plein Air 6 nos (1 an) 19,95 $ 31,50 $Mieux Être 6 nos 19,95 $ 29,70 $Sentier Chasse-Pêche 11 nos (1 an) 29,95 $ 57,75 $Tennis Magazine 12 nos (1 an) 72,50 $ 107,40 $Velo Mag 6 nos (1 an) 20,95 $ 31,50 $Yoga Mondô 4 nos (1 an) 22,95 $ 23,96 $Bike Magazine 9 nos (1 an) 22,98 $ 44,91 $Fitness 10 nos (1 an) 19,40 $ 45,00 $Golf Magazine 12 nos (1 an) 18,50 $ 66,00 $Men’s Journal 12 nos (1 an) 15,50 $ 78,00 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Architecture • Décoration & JardinsLa Maison du 21 ième Siècle 8 nos (2 ans) 18,95 $ 47,60 $Rénovation Bricolage 9 nos (1 an) 23,95 $ 44,91 $Tout Simplement Clodine 9 nos (1 an) 34,45 $ 62,91 $Architectural Record 12 nos (1 an) 34,95 $ 119,40 $Style at Home 12 nos (1 an) 20,00 $ 66,00 $Autres titres disponibles dans la section des Super Économies. Littérature Jeunesse & FamilleDLire 11 nos (1 an) 54,95 $ 76,45 $Enfants Québec 12 nos 15,95 $ 47,40 $Espace Parents.ca 8 nos (1 an) 15,95 $ 39,92 $Géo Ado 12 nos (1 an) 69,95 $ 95,40 $I Love English 10 nos (1 an) 49,95 $ 79,50 $Images Doc 12 nos (1 an) 54,95 $ 90,00 $J’Aime Lire 10 nos (1 an) 36,95 $ 85,00 $Julie 12 nos (1 an) 69,00 $ 133,20 $Les Belles Histoires 11 nos (1 an) 51,95 $ 87,45 $Les Débrouillards 12 nos (1 an) 35,95 $ 52,20 $Les Explorateurs 10 nos (1 an) 31,95 $ 39,50 $Manon 12 nos (1 an) 69,00 $ 95,40 $Petites Mains 6 nos (1 an) 32,00 $ 71,40 $Pomme d’Api 10 nos (1 an) 36,95 $ 69,50 $Popi 12 nos (1 an) 44,95 $ 83,40 $Wakou 12 nos (1 an) 69,00 $ 133,20 $Wapiti 12 nos (1 an) 69,00 $ 133,20 $Youpi 12 nos (1 an) 51,95 $ 83,40 $Parents 12 nos (1 an) 16,50 $ 54,00 $ Mode & Au FémininChâtelaine (fr.) 26 nos 34,97 $ 117,00 $FA (Femme d’Aujourd’hui) 8 nos (1 an) 18,49 $ 36,72 $In Style 12 nos (1 an) 27,95 $ 71,40 $Vogue 12 nos (1 an) 43,95 $ 59,88 $ Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.

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