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- Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa - Édition du lundi 4 février 2013 | VOLUME LXXXI N O 17 FACEBOOK www.facebook.com/LaRotonde.ca TWITTER @LaRotonde WEB www.larotonde.ca COMBAT ELECTORAL 2013 La Rotonde vous présente les candidats pour les élections de l’exécutif de la FÉUO pour 20132014. pp.1114 A-M. Roy G. Parent M. Orr C. Hynes D. Eaton P. Marquis choisissez votre candidat APPUYEZ SUR START P1 a P2 a P3 a P4 a M. Jan C. Clarke B. Lafortune M.Tourangeau N. Desnoyers R. Younes

La Rotonde - Édition du 4 février

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Page 1: La Rotonde - Édition du 4 février

- L e j o u r n a l i n d é p e n d a n t d e l ’ U n i v e r s i t é d ’ O t t a w a -

Édition du lundi 4 février 2013 | VOLUME LXXXI NO 17

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COMBAT

ELECTORAL 2013La Rotonde vous présente les candidats pour les

élections de l’exécutif de la FÉUO pour 2013-­2014. pp.11-­14

A-M.  Roy G.  Parent

M.  Orr

C.  Hynes

D.  Eaton

P.  Marquis

choisissez votre candidat

APPUYEZ SUR STARTP1 a P2 a P3 a   P4 a

M.  Jan

C.  Clarke

B.  Lafortune

M.Tourangeau

N.  Desnoyers

R.  Younes

Page 2: La Rotonde - Édition du 4 février

2p. www.larotonde.ca

ÉDITORIAL [email protected]

L

Depuis sa fondation en 1932, La Ro-­tonde s’est donné pour mission d’offrir une information de qualité en français tout en défendant l’intérêt collectif des étudiants. Aujourd’hui, les artisans de La Rotonde tentent de contribuer à cultiver et nourrir le sens critique et la curiosité de la communauté étudi-­ante francophone et francophile. Plus que jamais, La Ro-­tonde va continu-­er à défendre de grands principes tels que la liberté, la démocratie, la justice, la vérité et la transparence. Au nom de ces principes, nous employons différ-­entes techniques pour produire un contenu riche, varié et pertinent à chaque semaine, avec un souci d’intégrité et d’éthique qui n’a rien à envier aux grandes publications de la presse commerciale.

Dans l’édition du 28 janvier 2013, nous rapportions une infraction majeure commise par Osama Berrada, ac-­tuel directeur général des élections (DGE) de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). M. Berra-­da n’a pas cru bon de faire la promo-­tion de la période de mise en candi-­dature dans les pages de La Rotonde ou sur les ondes de CHUO, alors que la Constitution indique clairement qu’il faut « s’assurer que des avis concer-­nant la période de nominations soient […] publié au moins une fois dans les médias du campus ». Plutôt que de re-­connaître cette grave erreur, et sans la moindre conscience démocratique, Osama Berrada a odieusement nié et ridiculisé les reproches qui lui furent adressés sur cette question.

Suite à la négligence de M. Berrada par rapport à la publicité dans les mé-­dias étudiants, La Rotonde avait un doute légitime quant au respect des Règlements électoraux. C’est pour-­quoi La Rotonde a entrepris de tester le système de mise en candidature en présentant une fausse candidature

bon respect des Règlements élector-­aux et la Constitution de la FÉUO au-­

aux roses fut découvert, notre fausse candidature aura à tout le moins dé-­montré que le DGE a bien fait son tra-­

des candidature soumises. Pour nous, le dossier est clos. Mais voilà que le DGE a décidé d’en faire un casus belli motivant une croisade person-­nelle, au mépris de l’intérêt collec-­tif des étudiants, contre La Rotonde qu’il accuse, le plus sérieusement du monde, de fraude électorale.

Nous accusons le DGE de discrimina-­tion!

Contrairement aux années précéden-­tes, La Rotonde ne pourra pas animer

5 février. En effet, M. Berrada a indi-­qué à La Rotonde que le débat ne sera pas animé par les deux journaux étudiants. Pourquoi le Fulcrum peut-­il animer le débat et non La Rotonde?

En s’acharnant de la sorte sur La Rotonde, M. Ber-­rada ne fait pas qu’assouvir son hostilité à l’égard du rédacteur-­en-­chef de cette dernière, mais il s’en prend égale-­ment à l’ensemble de la communau-­té francophone du campus. Une communauté qu’il a méprisée non seulement en ne publiant pas l’avis de mise en candidature dans nos pages, mais qu’il continue à vouloir

-­lement aux débats et en omettant de nous faire parvenir une série de courriels concernant les élections,

chose qu’il a pourtant faite avec le Fulcrum. Où est le souci de garantir l’information dans les deux langues pour toute la population étudiante? M. Berrada a apparemment d’autres priorités, et c’est très inquiétant.

Lorsque M. Berrada agit de la sorte, ce n’est pas juste La Rotonde qu’il pé-­nalise, il porte at-­teinte à toute la communauté fran-­cophone et fran-­cophile, qu’il discri-­mine.

Nous accusons le DGE d’ingérence!

Osama Berrada a contacté le pré-­sident du Conseil d’admin i s t rat ion (CA) de La Ro-­tonde, Ducakis Désinat, pour de-­mander que des mesures disci-­plinaires soient pris-­es contre notre rédacteur-­en-­chef, Vincent Rioux, qu’il accuse de fraude. Avant de s’ingérer de la sorte dans les structures de La Rotonde, M. Berrada

devrait savoir que le CA de La Ro-­tonde ne peut in-­tervenir dans le contenu du journal ni dans le travail journalistique de ses artisans. Nous aimerions aussi rap-­peler à M. Berrada que La Rotonde est un organisme indépendant de la FÉUO ou de toute autre structure. Et cela concerne également son CA qui doit déjà ren-­

dre des comptes lors des Assemblées générales; un exercice démocratique qui est absent des pratiques de la FÉUO.

Et M. Berrada ne s’arrête pas là. Il ac-­

cuse M. Rioux de manquer d’éthique journalistique. La question est débatta-­ble, certes. Mais que connaissez-­vous à l’éthique journalistique, M. Berrada? Vous êtes incapables de faire votre travail en conformité avec la Constitu-­tion de la FÉUO et vous voulez en plus

nous donner des leçons de journal-­isme? C’est l’hôpital qui se moque de la charité!

La Rotonde est une école de jour-­nalisme, où l’on apprend et se trompe. L’éthique est une branche de la philosophie et un terrain fertile

-­bats. M. Berrada ne constitue pas une référence en la matière. Si notre rédacteur-­en-­chef, M. Rioux, a commis une faute déon-­tologique, c’est à nous de trancher

en comité éditorial. Nous ferons nos devoirs sur cette question. Que M. Ber-­rada fasse les siens également!

Nous accusons le DGE d’intimidation!

M. Berrada a décidé d’interdire à M. Rioux l’accès à tout évènement lié aux élections, mais, réalisant qu’il al-­lait trop loin et après que M. Rioux lui ait rappelé que cela constituerait une violation de ses droits démocratiques d’étudiant, il s’est rétracté en interdis-­ant plutôt à M. Rioux de co-­animer les débats électoraux comme le veut la tradition.

Ce sont là des menaces à peine voilées qui ont pour objectif de nous empêcher de faire notre travail. Si nous ne travaillons pas avec les mé-­thodes qui plaisent au DGE, nous en-­courons des conséquences. M. Berra-­da emploie des stratégies de peur en vue d’intimider La Rotonde. À partir de maintenant, tout journaliste étudi-­ant peut craindre que s’il ne marche

Nous accusons...!Lettre à la communauté étudiante

par La Rotonde

« Nous prenons sérieusement cette fraude et nous avons considéré

de ne pas permettre La Rotonde de se

présenter au débat. »-Osama Berrada

« Nous demandons que Vincent Rioux ne soit

pas [permis] (sic) de se présenter lors des

débats et qu’il ne couvre aucun événement lié à l’élection de la FÉUO. Toute autre tentative de fraude sera ultérieure-

ment suivie d’un recours. »

-Osama Berrada

« En tant qu’étudiant, M. Rioux peut observer l’événement mais il sera interdit d’animer les dé-bats (sic). Veuillez nous dire qui sera le nouvel

animateur du débat avant demain matin. »-Osama Berrada

Page 3: La Rotonde - Édition du 4 février

3p.www.larotonde.ca

La Rotonde souhaite remercier les contributeurs

de la semaine :

Myriam Bourdeau-­Potvin

Philippe Marceau-­Loranger

Kyle Climans

Mélanie Parent

Laura Kassar

Lysane Caouette

Sarah Hoy

Nicholas Dubois

Fauteux de Troubles

Merci  de  la  part              de  l’équipe  de

Table des matières

À la Une Candidats aux élections pp. 11-14

Actualités Question autochtone p. 4L’U d’O recule sur la politique 88 p. 5Semaine du dévelopement international p. 6Assemblées générales à la FÉUO? p. 6Semaine verte à l’U d’O p. 7Chronique: Le brun qui gazouille p. 8Revue de presse p. 8

Arts et culture 400eme anniversaire de Champlain p.9Les recommandations caféinées p.9Raphael Weinroth-Browne au CNA p. 10Radio Radio, bientôt à Ottawa p. 10Où en sont les tatouages en 2013? p. 15Chronique: Pause Kit-Kath p. 16Critiques et calendrier culturel p. 16

Sports Portrait: Olivier Rochon p. 17Deux victoires importantes au hokcey p. 17Tatiana Hanlan face aux Tirs p. 18Olympiques et 67’s décortiqués p. 19Gee-Gees en bref p. 19Classement et calendrier p. 20

Opinions pp. 21-22

À chaque année, La Rotonde et le Fulcrum animent conjointement le débat électoral o!ciel de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa. Toutefois, cette année le DGE refuse que nous l’animions. Or, nous tenons à animer un débat électoral, au nom de la démocratie étudiante, sans avoir quelconque directives à recevoir ou de comptes à rendre au DGE.

C’est pourquoi, nous avons entrepris d’organiser notre propre débat avec l’appui du Fulcrum, le journal anglophone du campus.

Le débat se tiendra le mercredi 6 février 2013 de 17h30 à 20h30. Le lieu reste à déterminer et sera annoncé sur les médias sociaux et sur le site web de La Rotonde au début de la semaine. Le débat se déroulera en français. Il y aura une période de questions, dans les deux langues.

DÉBAT ÉLECTORAL

pas entre les balises établies par le DGE, il peut s’attendre à des sanctions ou représailles.

Nous accusons le DGE de censure!

M. Berrada a exigé de connaître l’identité du journaliste que La Ro-­tonde enverrait aux débats. En pures représailles! Et puis quoi en-­core? M.Berrada demandera bi-­entôt de connaî-­tre le contenu du journal avant sa publication? Et pourquoi pas d’y apporter lui-­même des retouches un coup parti! Que cela soit clair, nous enverrons les jour-­nalistes que nous souhaitons envoyer et sans le moindre préavis.

La Rotonde doute qu’Osama Berrada est digne d’occuper la fonction de DGE et les responsabilités qu’il détient sont trop grandes pour lui. Cela pose même des inquiétudes quant au bon déroulement des élections et de la campagne sous la supervision d’un individu qui ne dispose ni du professi-­

onnalisme, ni de l’éthique, ni du séri-­eux inhérents à cette lourde tâche. C’est pourquoi La Rotonde organisera son propre débat le mercredi 6 février 2013 à 17h30. Le lieu reste toujours à être déterminé. Plutôt que de se plier aux demandes irraisonnables de M. Berrada, La Rotonde, avec le soutien

du Fulcrum, le jour-­nal anglophone du campus, a décidé d’organiser son propre débat.

M. Berrada dit que le comportement de M. Rioux con-­stitue une insulte envers la FÉUO, les étudiants et le bureau des élec-­tions. L’insulte c’est qu’il occupe ce poste. La Ro-­tonde, au nom de la démocra-­tie, de l’équité, du fait français et de l’intérêt public, s’indigne du com-­

portement d’Osama Berrada dans ses fonctions de DGE et espère, à la lu-­mière des éléments présentés ici, que cette indignation soit partagée par la communauté étudiante, mais aussi par les représentants de la FÉUO et les candidats à l’élection. Complicité ou indignation, nous en tirerons les con-­

clusions qui s’imposent.

Le CA de la FÉUO a inconstitutionnel-­lement nommé M. Berrada à titre de DGE en novembre dernier, soit trois mois plus tard que le délai permis dans la Constitution. Manifestement il s’agissait d’une erreur à plusieurs niveaux; autant sur le plan de la procédure que de l’identité du DGE. Oui, c’était une prise de risques de la part du CA. Les arguments présentés ici laissent croire que le CA a misé sur le mauvais cheval. Nous attendons donc du CA qu’il répare sa faute en montrant la porte à M. Berrada.

La Rotonde demande le renvoi d’Osama Berrada du poste de DGE.

-­ Le comité éditorial de La Rotonde

« [C]omme La Rotonde est un service pour les étudiants, nous deman-dons que vous preniez

des mesures disciplinaires envers Vincent Rioux et que vous trouviez un autre

journaliste pour couvrir les élections. »-Osama Berrada

Illustration Maxime Charlebois

« Veuillez nous parvenir l’information du nouveau journaliste qui [couvrira] les débats qui auront lieu lundi et mardi prochain avant la !n de jeudi. »

-Osama Berrada

Page 4: La Rotonde - Édition du 4 février

4p. www.larotonde.ca

QUESTION AUTOCHTONE

Le mouvement autochtone bat son plein

ACTUALITÉS Philippe Pépin | [email protected] 4 février 2013

Philippe Pépin,Cochef de pupitre

La vague de protestations autochtones

continue sa mobilisation à trav-

ers deux événements majeurs cette

semaine. Une première mobilisation,

rassemblant plus ou moins 500 per-

sonnes, s’est déplacée de l’Île Victoria

au Parlement fédéral. Un deuxième

rassemblement, plus académique,

mettait en vedette la Dre Bonita

Lawrence qui venait discuter de son

récent livre « Fractured Homeland »,

traitant des revendications territoria-

les algonquiennes ontariennes.

Une journée « d’unité et de guérison » sur la Colline

La marche Idle No More du lundi 28 janvier a su braver la tempête et les vents froids, les manifestants se réunissant d’abord

-­quins, sur l’Île Victoria. Le thème de cette marche: « Une journée d’unité et de guéri-­son ». Cette fois-­ci, les manifestants ont eu l’occasion d’échanger leur culture et leur sagesse dans un dialogue en images, en musique et en danse. Les deux organ-­isatrices, Tori A. Cress et Lynda Kitchikee-­sic Juden, se sont d’ailleurs réjouies de l’événement: « les tambours ont tonné et les danseurs de la guérison nous ont tous éblouis! », s’enchantent-­elles.

Après une cérémonie d’ouverture con-­duite par les gardiens du feu Peter Decon-­tie et Josee Whiteduck, le départ fut donné en direction de la Colline parlementaire. Sur la Colline, les chants, les danse et les re-­vendications ont animé le tout. Les organis-­ateurs ont à nouveau souligné qu’Ottawa se trouve en terres autochtones, et qu’il importe de respecter la terre. Josee Whit-­educk, accueillant le groupe à la Colline par un grand discours, a remercié Theresa Spence, qui a maintenant terminé sa grève de la faim. « Nos prières sont avec elle, The-­resa [Spence] est une combattante et un exemple pour chacun d’entre nous. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement », entendait-­on au sujet de Mme Spence. En-­suite s’en sont suivi plusieurs discours sur les thèmes du respect de la terre et des val-­eurs ancestrales, puis de la spiritualité.

Un peuple déchiré

La présentation de la Dre Bonita Lawrence, organisée dans le cadre des conférences des études autochtones, portait sur les demandes territoriales algonquiennes, en Ontario. Sonia Wesche, coordinatrice asso-­ciée au programme d’études autochtones

et organisatrice de l’événement, indique que l’objectif premier dans l’invitation de la conférencière était de sensibiliser la communauté étudiante. « Le discours de Dre Lawrence nous apporte une com-­préhension toute autre du territoire [sur] lequel on vit[…]. C’est fantastique puisque l’on parle de revendications territoriales au cœur de l’Ontario, donc près de la maison », explique-­t-­elle.

Le point principal de la présentation de la Dre Lawrence est la déchirure du tissu so-­cial du peuple algonquien, occasionnée entre autre par la création du Haut-­Can-­ada et du Bas-­Canada, et par la création des réserves. « Les peuples algonquiens n’ont jamais vraiment adhéré à ces scis-­sions, la transformation s’est faite à travers une lente évolution dans le temps », pré-­cise-­t-­elle. En fait, la Dre Lawrence expli-­que que seulement les Autochtones vivant sur une réserve ont été inscrits. Ces derniers étant maintenant sédentaires, ils ont plus rapidement perdu leurs us et coutumes. Les Autochtones vivant hors réserve, donc les non-­inscrits, auraient préservé leurs coutumes pour une plus longue période, pour souvent s’établir en ville. « Beaucoup ne savent pas qu’ils sont Autochtones, l’apprendre est souvent un vrai choc pour eux, car nous parlons d’un groupe encore très marginalisé par le racisme », se dé-­sole la Dre Lawrence. Elle ajoute également que la sédentarisation des Autochtones dans les deux provinces a occa-­sionné, entre autres, une différenciation dans le langage, puisque beau-­coup de Premières nations aujourd’hui ne parlent qu’anglais ou français, mais aussi dans leur façon de vivre. En effet, en raison des différences dans les pratiques économiques et du traitement reservé aux Autochtones dans les deux provinces, de nou-­velles coutumes se sont créées, accentuant ainsi la scission du peuple.

Mme Wesche espère que plus de mem-­bres de la communauté de l’Université d’Ottawa (U d’O) vont s’intéresser aux conférences, dont la prochaine devrait

-­clut en soulignant l’importance de la re-­connaissance territoriale autochtone. « La première fois qu’on m’a introduite à l’idée de reconnaissance des terres autochtones était lorsque j’ai travaillé en Colombie-­Bri-­tannique. Avant chaque réunion, il y avait une reconnaissance du fait que nous nous trouvions sur une terre autochtone non cé-­dée. Une pratique inexistante à Ottawa, ce qui est bien dommage », déplore Mme Wesche.

Un comité pour les cinq demandes

Brenda Macdougall, coordinatrice par in-­térim au programme des études autoch-­tones, a informé La Rotonde que, suite à

une rencontre avec la gouvernance de l’U d’O, il a été établi qu’un comité de travail sera formé dans le mois de février. Le comité, composé entre autres de trois ou quatre étudiants, aura pour mandat de résoudre les cinq demandes faites en vue de « décoloniser » l’U d’O. « Certaines demandes vont être faciles à respecter, mais d’autres, telles l’établissement d’une mineure en langue autochtone, pourraient

Mme Macdougall. Il n’est pas encore clair -­

vernance sera émise pendant le semes-­tre d’hiver ou s’il faudra attendre à l’été. « Jusqu’ici, la gouvernance nous semble quand même favorable à collaborer dans le but de résoudre ces demandes, nous aurons des nouvelles au sujet de la forma-­tion du comité avant la semaine d’étude », ajoute Mme Macdougall.

Selon la Dre Bonita Lawrence, la déchirure du tissu social du peuple algonquien est occasionnée entre autre par la création du Haut-­Canada et du Bas-­Canada, et par la création des réserves. -­ photo courtoisie

Page 5: La Rotonde - Édition du 4 février

5p.www.larotonde.ca

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4 février 2013ACTUALITÉS | [email protected]

Élise Vaillancourt

Le vendredi 1er février, l’administration

de l’Univesité d’Ottawa (U d’O) a an-

noncé qu’elle revenait sur l’ébauche

88 proposée par le directeur des Ser-

vices alimentaires, Patrick Genest.

Cette ébauche proposait, entre autres, de limiter la consommation d’alcool des indi-­vidus et d’installer un lecteur de cartes étu-­diantes à l’entrée des bars.

Prévenir, plutôt que guérir

Depuis cet été, Patrick Genest travaillait à réformer la politique 88, qui datait de 1975. Selon Genest, cette politique visait à être « proactif dans le service d’alcool sur le campus ». Cette ébauche avait été élaborée par M. Genest avec la collabo-­ration du Service d’approvisionnement et l’équipe de gestion du risque. Selon M. Genest, la politique se basait sur des pra-­

tiques instituées au sein d’autres institutions universitaires.

« Mettre la charrue en avant des boeufs », selon Patrick Genest

à la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), a dénoncé la mise en place de cette politique et le manque de consultation de la population étudiante dans la rédaction du document. « Le pro-­cessus n’a pas été suivi, […] les propositions ne prenaient pas en compte, ni les points de vue des étudiants », a soutenu M. Gilani.

Pour M. Genest, les accusations de M. Gi-­lani étaient précoces: « On était au début du processus de consultation […] Je pense que c’est peut-­être parti trop loin et trop vite au lieu de s’asseoir à la table comme ce qui était prévu. » Bien qu’il admette que les étudiants aient été consultés un peu tard dans le processus, M. Genest rappelle qu’il était quand même prévu depuis le début de consulter les étudiants.

Révision complète de la proposition

Selon M. Genest, c’est une déci-­

sion conjointe de l’administration et du bureau des Ser-­vices alimentaires de l’Université d’Ottawa

-­cessus. Le processus de mise à niveau de la politique sera à recom-­mencer « pour avoir l’opinion de tous dès le début, plutôt que de le bâtir à partir d’un document », assure M. Genest.

De son côté, M. Gi-­lani est très satisfait de cette réécriture de l’ébauche et il insiste sur la nécessité d’écouter la voix des étudiants dans l’écriture de telles politiques. Pour ce dernier, les pressions exercées par les étudi-­ants ont contribué au processus de révision de la politique 88.

La prochaine rencontre entre les représent-­ants étudiants et M. Genest aura lieu le 13

illustration Nicholas Dubois

février. M. Gilani et le président de la FÉUO, Ethan Plato, représenteront les étudiants du premier cycle.

CONSOMATION D’ALCOOL SUR LE CAMPUS

L’administration recule sur l’ébauche 88

Page 6: La Rotonde - Édition du 4 février

6p. www.larotonde.ca

4 février 2013ACTUALITÉS | [email protected]

Les Publications La Rotonde Inc. sont une organisation à but non lucratif gérée par un conseil d’administration (CA) de membres votants. Vous trouverez en ligne les ordres du jour et les procès-­verbaux des réunions du CA, des assemblées des membres ainsi que les Statuts et Règlements en vigueur qui régissent l’administration du journal. Pour communiquer avec les membres du conseil exécutif, veuillez vous référer aux adresses ci-­dessous.

Ducakis Désinat -­ Président -­ [email protected] Anis Maaloul -­ Trésorier -­ [email protected] Mathieu Lacombe -­ Secrétaire -­ [email protected]

Membres votants: Ducakis Desinat -­ Anis Maaloul -­Mathieu Lacombe Thomas Voglimacci Stephanopoli -­ Réjean Léger -­ Jérôme Simon -­ Fortunat Nadima -­ Marie-­Christine Corbeil

Membre non-­vontants: Vincent Rioux -­ Alexandra Scott-­Larouche -­ Anne-­Marie Roy

FÉDÉRATION ÉTUDIANTE

Lancement de la campagne pour avoir des Assemblées générales à la FÉUO

SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

Bilan mitigé mais prometteur

Élise Vaillancourt

Inspirée par le printemps érable, l’Association des étudiantes et étudiants marxistes de l’Université d’Ottawa (U d’O) a lancé, le jeudi 31 janvier dernier, une campagne de revendication pour que se tiennent des Assemblées générales (AG) pour les étudiants membres de la FÉUO.

Sur l’importance de la démocratie

Selon Jean-­Philippe Ouellet, membre du

club des étudiants marxistes et employé du département des campagnes de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), le syndicalisme étudiant fait actuellement défaut en ne représent-­ant qu’une parcelle de la population étu-­diante. Selon lui, « on remarque qu’on [re-­produit] ce que l’on critique, c’est-­à-­dire le système parlementaire ». Danik Dozet, étudiant de troisième année de biologie et également membre du club marx-­iste, croit que c’est important d’avoir une « démocratie plus directe ». « C’est un peu frustrant de toujours devoir passer par

l’exécutif pour faire des changements », a-­t-­il ajouté.

Selon les recherches faites par des mem-­bres du club marxiste, il y a deux options pour obtenir une AG: soit par le truche-­ment de l’exécutif de la FÉUO, soit par ré-­férendum. Ces derniers optent plutôt pour la seconde option. « On ne cherche pas vraiment à avoir du support de l’exécutif », dit M. Ouellet. Pour tenir un référendum où l’on sondera la population étudiante sur la possibilité de tenir une AG, il est d’abord nécessaire de récolter 1 500 signatures d’étudiants à l’U d’O.

Les étapes à venir

Lors de l’évènement, la quinzaine de per-­sonnes présentes ont voté à majorité sur quatre points. D’abord, de commencer une campagne pour avoir des AG. Ensuite,

devienne un enjeu central lors des pro-­chaines élections. Troisièmement, les par-­ticipants ont accepté de créer trois comi-­tés de travail: un comité de promotion, un comité légal et un comité de ressources. Finalement, les participants ont voté pour tenir une deuxième rencontre après la se-­maine de lecture.

Jean-­Philippe Ouellet ajoute qu’actuellement, il est essentiel de passer

d’avancer dans les démarches.

Mathilde Marchand et

Camille Lhost

L’Association étudiante des études

politiques internationales et en dével-

oppement (AÉÉPID) organisaient,

du 29 au 31 janvier derniers,

la Semaine du développement

international (SDI). Au programme,

une vingtaine de conférences, projec-

tions de !lms, débats et questionne-

ments sur les enjeux globaux contem-

porains.

La Semaine du développement interna-­tional est un événement national qui vise à faire connaître à toutes et à tous les actions menées au Canada pour amé-­liorer le monde qui nous entoure. Créer des liens, dynamiser les organisations non-­gouvernementales et les organismes de développement, amener les citoyens à se questionner sur la situation mondiale aux niveaux écologique, économique, social ou politique, tel est l’objectif de cette se-­maine.

L’Université d’Ottawa (U d’O) partici-­pe depuis plusieurs années à ce projet. « L’objectif principal de nos événements était d’engager des spécialistes de cer-­tains sujets non abordés en cours, pour que les étudiants prennent conscience du développement international et de leur rôle comme citoyen mondial », expli-­

que Frank Ferris, vice-­président aux affaires académiques de l’AÉÉPID.

Mobiliser les étudiants

La Semaine du développement interna-­tional permet à certains clubs étudiants et à plusieurs services présents sur le campus de se faire connaître. M. Ferris précise que ces occasions les aident à « présenter leur travail dans les domaines des enjeux inter-­nationaux et à assurer de nombreux points de vue et expertises différents aux discus-­sions. »

Le Centre d’engagement mondial et com-­munautaire de l’U d’O a également par-­ticipé à l’organisation d’une conférence durant la semaine. Laura Sie, coordon-­natrice à l’engagement communautaire, note que l’implication des services de l’Université « donne aux étudiants qui par-­

des enjeux éthiques et sociétaux. »

Les organisateurs de la SDI souhaiteraient aussi inviter des étudiants d’autres universi-­tés, comme Queen’s, Carleton, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et McGill. Selon M. Ferris, « l’U d’O a présentement le programme de développement [interna-­tional] le plus important du Canada avec 900 étudiants en premier cycle. » Il aim-­erait que l’école puisse devenir bien plus connue et augmenter encore le nombre d’étudiants qui suivent ses cours, « ce qui permettrait une discussion plus grande et avec plus d’opinions différentes. »

Pierre Beaudet, éditeur des Nouveaux cahiers du socialisme, a d’ailleurs fait une présentation sur les mouvements so-­ciaux de résistance au néolibéralisme tels que les Carrés rouges, Idle No More, les Indignés, ou Occupy. Pour lui, tous ces mouvements, même s’ils ne sont pas liné-­aires, représentent « le début de quelque

chose ». Il pense que la « cul-­ture de tout le monde con-­tre tout le monde », comme il l’appelle, est progressive-­ment remise en question, localement certes, mais aussi et surtout mondiale-­ment. Il se questionne sur la possibilité d’une « nouvelle Révolution Tranquille », et se réjouit que la « bataille des idées ait bien été enclen-­chée », grâce notamment aux médias sociaux, ainsi qu’aux « nouveaux intellec-­tuels », des citoyens qui sous l’impulsion de ce mouve-­ment, se mettent à « pens-­er, articuler, écrire ». Pour le Professeur Beaudet, « la jeune génération doit être têtue », car il est convaincu, preuves à l’appui, que c’est « le début d’un grand mou-­vement ! »

Du mieux, mais il reste du travail

Plusieurs experts de renommée nationale étaient invités par l’AÉÉPID et leurs con-­férences ont réuni près de cent personnes. « Avec tous nos événements, nous avons plus que doublé la fréquentation et le niveau de participation de l’an dernier », poursuit M. Ferris. « Nous sommes très satisfaits en termes d’intervenants et de fréquentation et j’espère que la popularité de la SDI continuera à grandir dans les pro-­chaines années », conclut-­il.

En revanche, Maylina St-­Louis, étudiante en études internationales, qui a assisté à la quasi-­totalité des conférences proposées, trouve « qu’il n’y a pas assez de monde » et qu’il faudrait que l’U d’O « fasse plus de publicité » au sujet de la SDI. Mais comme l’observe Pierre Beaudet, professeur en développement international à l’U d’O, suite à sa conférence sur les carrés rouges et les mouvements de résistance au néo-­libéralisme, « l’abolition de l’esclavage a commencé par de petits groupes qui se

Illustration Maxime Charlebois

réunissaient en secret, l’important n’est pas le nombre! »

Le bilinguisme: un obstacle?

Les ateliers et conférences présentés lors de la SDI étaient en français, en anglais ou bilingues. Mme Sie constate que certains participants « n’ont pas tout compris de la conférence car les panélistes parlaient dans une autre langue que la leur ». Elle est consciente que ce problème est important

direct l’an prochain. « Nous y avions pensé pour cette édition, mais nous n’avions pas réellement mesuré l’enjeu. »

M. Ferris souligne aussi que le principal point à améliorer pour les prochaines édi-­tions sera l’accessibilité pour tous aux con-­férences. « J’aurai aimé inclure encore plus d’événements en français dans notre calendrier cette année, mais nous avons

-­tinent. J’espère que pour la SDI 2014, nous verrons une amélioration du bilinguisme dans notre programme », explique-­t-­il.

Page 7: La Rotonde - Édition du 4 février

7p.www.larotonde.ca

BlizzardQuand la musique frappe l’Arctique!Le vendredi 15 février, de 20 h à 23 hParc Jacques-Cartier (Domaine des flocons)On va veiller tard au Domaine des flocons avec les jeunes festivaliers de 13 à 17 ans, à qui l’on réserve des surprises!

Moments décisifs Exposition d’œuvres d’artDu 1er au 18 févrierParc de la Confédération (Reflets de glace)

Le « Cinéma chaud »Le samedi 16 février, de 19 h à 21 hHUB Ottawa, 71, rue Bank, Ottawa (6e étage)Projection de courts métrages qui réchauffentle cœur, réalisés par des jeunes.

BaldeNeige.gc.ca

UN WEEKEND

Un weekend d’activités du Bal de Neige pour les ados

et les jeunes adultes.

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Un weekend d’activités du Bal de Neige pour les ados

et les jeunes adultes.

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tilisée par la Banque Am

ex du Canada en vertu d’une licence accordée par A

merican Express.

4 février 2013ACTUALITÉS | [email protected]

DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’environnement à l’honneurLina Maret

Du 28 janvier au 1er février,

l’Université d’Ottawa accueillait la

Semaine verte, organisée par le Cen-

tre du développement durable. À cette

occasion, diverses conférences et

activités en lien avec l’environnement

étaient proposées.

Le Centre du développement durable, créé en 2008 par la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), a con-­tinué d’honorer sa vocation d’encourager les étudiants à s’engager pour la justice environnementale, la semaine dernière. « Ce que l’on souhaite, c’est que les gens s’investissent en collaborant avec d’autres personnes, en améliorant leur capacité, ou encore en ayant une discus-­sion à propos de différents problèmes sys-­témiques pour qu’ils les comprennent plus profondément », a expliqué Gabrielle Ar-­kett, responsable de la Semaine verte.

La Semaine verte était composée d’éléments très variés. Après une cérémonie d’ouverture consacré à l’enseignement que nous pouvons tirer des savoirs autochtones sur l’environnement,

la semaine s’est poursuivie par des ateliers pratiques et ludiques pour faire découvrir aux étudiants le vermicompostage ou les meubles faits maison. Le tout accompa-­gné par diverses conférences, dont une animée par l’activiste de renom Maude Barlow sur la crise de l’eau dans le monde. Nicolas Cherlet, organisateur de la Se-­maine verte, a expliqué que le but des ate-­liers était de présenter aux étudiants des choses qu’ils pouvaient faire eux-­mêmes

exprimer leurs idées, avec la fabrication de magazines, par exemple. Le Centre du développement durable s’est associé avec le Centre de ressources des femmes et la coopérative de vélos pour organiser ces évènements.

Même si la majorité du public présent au cours de cette semaine est déjà sensible aux préoccupations environnementales,

pour accueillir tout type de personnes, des simples curieux aux activistes endur-­cis. Nous avons néanmoins pu remarquer que la participation aux évènements était moyenne: l’atelier pour apprendre à fab-­riquer ses propres jouets sexuels a par ex-­emple été annulé, faute de participants. Néanmoins, les participants que nous avons interrogés à la sortie des ateliers et des conférences se sont dits contents des évènements qu’ils ont fréquentés.

Soirée d’ouverture: savoir parler à Mother

Earth, la terre maternelle

L’ouverture de la Semaine verte s’est

déroulée en toute simplicité. Le public, plongé dès le début dans l’art autochtone, grâce à trois musiciens originaires de Sage Picody, a pu écouter le conférencier iro-­quois Haknasaraken Akwesase, plus connu sous son nom anglais Norah Thompson. Ce dernier a abordé avec intégrité et humour divers thèmes liés à la dangereuse situation environnementale actuelle, du Canada et du reste du monde.

Après avoir parlé des pratiques ances-­trales autochtones, de l’importance de Mère Nature et du lien qu’il existe entre celle-­ci et les hommes, M. Haknasaraken a mis en lumière les dérives consuméristes actuelles de nos sociétés, la dégradation nutritionnelle et les maladies qui en décou-­lent. Puis il a souligné la responsabilité des gouvernements, des « grosses sociétés » et des citoyens eux-­mêmes tout en appelant à la mobilisation. « Voir tous ces gens agir ensemble pour résoudre ces problèmes est une bonne chose », a lancé M. Haknasara-­

ne pas faire attention à qui t’appelle ou qui te parle et juste prendre soin de la na-­ture et de l’intégrité de l’homme », a sage-­ment conclut M. Haknasaraken.

Maude Barlow et la lutte pour le droit à l’eau dans un monde en transition

Face à un important auditoire, l’activiste Maude Barlow a partagé sa vision en ce qui concerne les enjeux liés à l’eau. Elle a tout d’abord parlé de la pénurie de l’eau

vont en découler, tout en abordant les questions autochtones. Puis elle s’est pen-­chée plus précisément sur la politique du Canada dans ce domaine, ainsi que le rayonnement du pays à l’étranger. Le tout en n’hésitant pas à dénoncer l’absence de bonne volonté du gouvernement ca-­nadien sur la question. Elle a également soulevé les dangers de privatiser cette res-­source, tout en avançant des exemples impressionnants sur la responsabilité de certaines grandes corporations. Avant de conclure, elle a présenté différentes solu-­tions face à cette situation. Elle a ensuite terminé en remerciant chaleureusement son auditoire pour son intérêt, avant de conclure sur ces quelques mots: « Je pense que la connaissance est la meilleure des clés face à cette situation ». C’est cette nécessité de prendre conscience de la situation environnementale qui l’a poussée à venir s’adresser à des étudiants.

photo courtoisie JP Lebel

Page 8: La Rotonde - Édition du 4 février

8p. www.larotonde.ca

LE BRUN QUI GAZOUILLE

Voir plus loin que le parti politiquePhilippe Pépin,Cochef de pupitre

La politique peut déplacer les montagnes, rompre avec les terrains communs dans l’innovation. Mais avouons-­le, parfois les politiciens négligent certaines de leurs promesses. Une avancée, si on peut la quali-­

politiques il y a maintenant deux ans dans le vote de l’exécutif de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). « Action Étu-­diante » et « Ensemble », sont deux étiquettes offrant l’immense avantage stratégique de faire voter les étudiants pour une ligne de parti plutôt que pour des candidats. Malheureuse-­ment, je dois avouer que je me confonds un peu dans les distinctions entre nos deux partis. Dans le plus grand sérieux du monde, je pro-­pose donc de vous démontrer qu’il est plutôt question de deux groupes idéologiquement identiques, sous des armoiries différenciées-­ il faut regarder plus loin que les apparences.

U-­pass

Il y aura des tentatives d’étendre l’application du Laisser-­passer universel à plus d’étudiants, et pour plus longtemps. Les étudiants à temps

-­er, en études conjointes avec d’autres institu-­tions, vous pouvez vous attendre à être désor-­mais admissibles. On risque même d’obtenir une couverture à l’année longue. Les Gati-­

la passe. Il ne sera pas possible de refuser sa passe et vous allez attendre plus de trois heu-­

Autodétermination

L’agenda politique des deux partis est que « l’union fait la force ». En fait, les deux souhait-­ent augmenter leurs relations avec les corps fédérés. L’exécutif ne va tolérer aucune tentative de sécession, tant supportée par un vote démocratique, que par une initia-­tive individuelle de retrait en cour de justice. L’exécutif de l’an prochain, peu importe sa composition, va déclarer tout vote démocra-­tique – à 51 ou à 95 pour cent favorable à la sécession -­ comme non constitutionnel. Les arguments seront que les étudiants n’étaient pas proprement informés, qu’il n’y a pas eu assez de publicité, qu’il y aurait préjudice

-­jours essayer, vous pourrez faire connaissance avec l’avocat de la FÉUO.

Baisse des frais de scolarité

Les mêmes tactiques de sensibilisation seront mobilisées : il y aura des soirées open mic au 1848 où vous pourrez vous plaindre en com-­pagnie de l’exécutif. Si vous êtes chanceux ils vont imprimer des jolies pancartes pour vous

de votre vie pour manifester à une date qu’ils choisiront pour vous. Vous pourrez tous lire les détails dans votre agenda en début d’année. Il est également possible qu’aucune manif ne soit organisée, comme c’est le cas cette an-­née.

La vraie différence

La grande différence jusqu’ici, semble être que le groupe « Ensemble » va miser sur l’expérience étudiante, alors que « Action Étu-­diante » s’oriente plutôt sur les revendications. Il reste à savoir si, dans les faits, ces différences vont se concrétiser en véritables initiatives. Vous le devinez, je suis sceptique quant au lien entre l’établissement des partis politiques et l’innovation dans les idées apportées par l’exécutif de la Fédération. Ne vous laissez pas berner, et votez pour le candidat, non le parti.

REVUE DE PRESSE

La santé mentale dans le système d’éducation post-secondaireWestern Gazette, Université Western Ontario

Le 25 janvier 2013, le journal étudiant de l’Université Western Ontario rapportait que l’Alliance des étudiants du Collège (AEC) a lancé la campagne #Blue2013 sur Twit-­ter. Cette campagne vise à promouvoir la discussion sur les problèmes de santé mentale. De façon anonyme, les étudi-­ants pouvaient diffuser sur Twitter à partir du compte #Blue2013, et à son tour, le compte Twitter de l’AEC diffusait certains messages. Le but de la campagne était de combattre la stigmatisation de la santé mentale et permettre que les étudiants se sentent plus à l’aise en partageant leurs expériences. Cette organisation de pro-­motion se compose de 16 collèges et 23 syndicats. La campagne était inspirée par leur publication, « La santé mentale dans le système d’éducation postsecondaire », qui a été publiée en mai 2012. Depuis la pub-­lication du document, le gouvernement provincial a débloqué des fonds pour la santé mentale de 7 millions de dollars pour développer les programmes à l’intérieur des écoles postsecondaires pour les initia-­tives en santé mentale.

Un dé!cit imprévu The Concordian, Université Concordia

Le 23 janvier 2013, l’Université Concordia a -­

2013, pouvant aller jusqu’à 7,5 millions de

dans son histoire, et serait causé par les coupures de 124 millions de dollars du gou-­vernement provincial du Québec dans les fonds pour les universités. l’Université s’attendait à recevoir 13,2 millions de dol-­lars. L’Université a révisé son budget plus-­ieurs fois pour couvrir le manque de fonds. Pour le recteur, Alan Shepard, une priorité

les étudiants négativement. Si les fonds n’avaient pas été coupés, l’Université au-­

Hausse de l’expérimentation animale The Ubyssey, Université de la Colombie-­Britannique

En 2010, l’Université de la Colombie-­Britan-­nique (UCB) a rendu publique sesnombres d’animaux de recherche, sous les pres-­sions des activistes contre la recherche sur les animaux (STOP UBC Animal Research). L’équipe veut cesser les expériences de Catégorie D, qui causent « d’une modérée à grave détresse ou inconfort », et de Ca-­tégorie E, « qui causent la douleur sévère presque, au niveau ou au-­dessus du seuil de tolérance de douleur des animaux conscients non anesthésiés ». Le nombre d’animaux était de 211 (catégorie D) et 604 (catégorie E). Le nombre d’animaux utilisés dans les recherches de l’UBC en 2012 et en 2011 était de 225 (catégorie D) et 43 (catégorie E). L’augmentation est due au programme d’élevage qui s’est

Sarah Hoy

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ACTUALITÉS | [email protected]

Page 9: La Rotonde - Édition du 4 février

9p.www.larotonde.ca

ARTS et CULTURE Katherine Sullivan | [email protected] 4 février 2013

Mélanie Parent

La session d’hiver à présent entamée,

exige bien souvent des heures d’étude

et de rédaction de travaux. La biblio-

thèque Morisset demeure un endroit

populaire pour étudier, mais il peut

être béné!que de changer d’air.

La Rotonde a dressé la liste de quatre

endroits où l’on peut étudier, tout en

faisant le plein de caféine.

The Tea Store53, rue YorkCet endroit offre le choix entre plus de 200 thés provenant de partout dans le monde. Le décor est chaleureux et on y retrouve des étagères remplies de thés, de théières, ainsi que des tasses de toutes les tailles et de toutes les formes. Les amateurs pour-­

ront y découvrir plusieurs thés intéressants, tout comme l’infusion à la menthe, à la camomille, à la lavande et au thé vert. Brian Partridge, un étudiant en biochimie à

visiter ce café pendant la mi-­session. Ce lieu parvient toujours à [le] déstresser. »

Blue Bird Co"ee261, rue DalhousieBlue Bird Coffee offre un service très per-­sonnalisé et ses employés aiment faire la jasette en accueillant les clients. « Nous, [le café], sommes unique puisque notre café

que dans de grandes usines comme le font certains grands commerces », expli-­que Raymond Royce, le propriétaire du

francophones de l’Université. De plus, ils offrent une soirée open mic tous les jeudis soirs, où les musiciens peuvent se donner en spectacle.

Raw Sugar Café692, rue SomersetCe petit café est rempli de sofas colorés, de

Le menu est plutôt petit mais varié, offrant des pâtisseries telles qu’un gâteau aux carottes et des biscuits. Pour les grandes faims, ils offrent également du chili, des sandwichs et des feuilles de vigne au riz. De plus, leurs murs sont couverts d’œuvres d’artistes de la région et ils organisent aussi des soirées musicales de temps en temps. La propriétaire, Susanne Pickhardt, com-­mente: « Nous voulons que votre visite soit relaxante, il n’y a pas de presse. Notre café est intime et funky. »

Umi Café610, rue SomersetCet endroit est reconnu pour son décor un peu délaissé, ainsi que son odeur de pa-­tchouli. Mais, selon certains clients, cela fait partie de son charme. Au menu, on retrouve de nombreuses options végétari-­ennes et végétaliennes, tout comme le sandwich à la mozzarella et le panini aux avocats. En plus d’offrir un espace où re-­laxer, du café, ainsi que quelques repas, ce café offre également un endroit où les musiciens locaux peuvent jouer quelques morceaux. Kunga Sceo, une employée du café, précise: « Notre café offre aussi des soirées open mic pour s’amuser après les examens! »

CAFÉS OTTAVIENS

Les recommandations caféinées

CHAMPLAIN 2013

Repenser le personnage Camille Lhost

Une quarantaine d’organismes de

l’Outaouais organisent cette année

des événements à travers la région

pour célébrer le passage de Samuel

de Champlain dans la vallée, il y a

exactement 400 ans.

À l’occasion de la célébration du 400e

anniversaire de la venue de Samuel de Champlain dans la région de l’Outaouais, les villes d’Ottawa et de Gatineau, la Com-­mission de la capitale nationale (CCN), l’ambassade de France, ainsi que la com-­munauté algonquine collaborent sur de nombreux projets. Julie Gallo, chargée des échanges culturels à l’ambassade fran-­çaise, note la volonté pour les 38 organ-­isations impliquées de rendre hommage à ce personnage. « Nous avons ressenti un fort intérêt de la part de ces structures de se mobiliser. En particulier, les villes d’Ottawa et de Gatineau, qui travaillent rarement ensemble et ont souhaité créer des événements à la hauteur de la répu-­tation de Samuel de Champlain », soutient Mme Gallo.

Une programmation variée

Les événements qui s’échelonneront sur

qu’éducatifs. Axée sur l’art et la culture, la vingtaine de rendez-­vous se veut familiale et populaire, « pour rassembler le grand public autour de Champlain », poursuit Julie Gallo. Bal de Neige, qui a débuté vendredi 1er février dernier, a marqué le lancement des activités. Cette 35e édition lui sera dédiée grâce à des spectacles de danse et d’acrobaties spécialement créés pour fêter Champlain. De plus, la CCN, en collaboration avec la communauté algon-­quine, offre la possibilité de découvrir un village algonquin au Parc Jacques-­Cartier. « Les gens pourront voir les rituels, l’histoire et la culture » indique Charles Cardinal, conseiller en relations avec les médias à la CCN. « Ils pourront aussi rencontrer des Al-­gonquins et parler de leur culture », ajoute-­t-­il.

Plusieurs expositions, conférences et col-­loques seront organisés pour l’occasion. L’Université d’Ottawa, l’Université Carleton et le Musée des civilisations organiseront une table ronde intitulée « Comment re-­

après? » qui aura pour but de retracer les grandes étapes de l’expansion française au 16e siècle et la rencontre entre Samuel de Champlain et le Nouveau-­Monde.

Lier histoire et technologie

Le moment fort de cette programmation sera sans doute l’hommage réalisé par deux artistes français autour de la statue de Champlain, située sur la pointe Nepe-­an. Le projet Plain-­Chant liera son, lumière et technologie à travers une mise en scène inédite et unique. « Le public dictera des

mots à Champlain et des faisceaux lu-­mineux apparaitront différemment selon la nature de ces mots », explique Mme Gallo. Concrètement, il s’agira d’un spectacle interactif où les participants créeront leur propre spectacle pyrotechnique.

Cet événement majeur de l’année Cham-­plain se déroulera au mois de septembre, car « cette période est encore relativement touristique et les étudiants sont présents dans la région », précise Mme Gallo. Elle souligne aussi que la technologie utilisée est la même que celle présentée lors de Mozaïka, sur la façade du Parlement du-­rant l’été. « Nous pensons que ces évé-­nements correspondent à ce qu’Ottawa a besoin pour se dynamiser et être attirante », conclut-­elle.

photo courtoisie de l’ambassade de France au Canada

photo courtoisie

Page 10: La Rotonde - Édition du 4 février

10p. www.larotonde.ca

4 février 2013ARTS et CULTURE | [email protected]

Katherine Sullivan,Chef de pupitre

Le trio acadien électro-pop, Radio

Radio, a récemment gagné le Félix

de l’Album de l’année – Hip Hop,

à l’Autre Gala de l’ADISQ et a lancé

un nouveau vidéo clip pour sa

chanson « Comment ça va », tirée

de l’album Havre de grâce. Ils seront

au Ritual Nightclub le 9 février

prochain où ils espèrent « mettre le

feu dans la place ».

La Rotonde: D’où vient le nom de votre groupe?

Gabriel Malenfant: C’est un hommage à McLuhan qui disait « the medium is the message ». La télé est tellement domi-­nante au niveau du sens et du message et ça empêche l’imagination. La radio, c’est quelque chose qui est du quotidien, d’universel. Au début, on voulait s’appeler Imagine les Acadiens.

LR: Votre groupe crée de la musique électro-­rap et s’exprime en français et en chiac. Comment décririez-­vous votre mu-­sique?

GM: C’est de la musique pour fêter. C’est comme un vin: ça se déguste à plusieurs niveaux. Si tu veux t’asseoir avec tes par-­ents pour déchiffrer les thématiques, tu peux. La musique, ça réunit. Ça forme des ponts pour les jeunes et les moins jeunes, aussi pour les Québécois, les Français et les Acadiens. Les thématiques viennent de nos vies, de notre quotidien, de nos amis, de la télévision et de la nature.

LR: Vous avez récemment reçu le Félix de l’Album de l’année -­ Hip-­Hop à L’Autre Gala de l’ADISQ et quatre nominations aux East Coast Music Awards. Comment l’avez-­vous vécu?

GM: C’est le fun, c’est une tape dans le dos. C’est se faire féliciter par l’industrie. On ne s’attarde pas aux prix, par contre. Ce sont les fans qui sont importants. Le prix, c’est la cerise sur le gâteau. Le mieux, ce sont les grand-­mères de 80 ans qui nous disent qu’elles nous aiment beaucoup.

LR: Votre album Havre de Grâce rassemble plusieurs styles musicaux tels que le rap, l’acid house, le country et le blues. Sont-­ils le résultat de collaborations?

GM: On a fait beaucoup de collaborations. Elles sont éclectiques avec des artistes

d’un peu partout: un chanteur japonais, des percussionnistes, un drummer jazz et un Cajun [Horace Trahan] de la Louisiane qui joue de l’accordéon et qui chante. Ce sont des amis qu’on a rencontrés dans des partys.

LR: Que veut dire le titre de votre album?

GM: Havre de Grâce, c’est un état de lieu. Un havre on y arrive et on s’y accoste. La grâce, c’est inconditionnel. On s’y sent

bien, comme chez ta mère et ta grand-­mère où on mange de la soupe chaude.

LR

s’attendre le 9 février?

GM: Il y a de bons shows dans les petites salles. Le contact est plus direct, c’est plus un house party, que les gros concerts au Colisée ou à un festival. Ça change d’esprit et on espère mettre le feu dans la place.

ENTREVUE MUSICALE

Radio Radio de passage à Ottawa

CONCERT

Raphael Weinroth-Browne joue dans la cour des grandsLaura Kassar

Mercredi le 30 janvier dernier, la

quatrième salle du Centre national

des Arts (CNA) du Canada a accueilli

la prestation au violoncelle de Rapha-

el Weinroth-Browne, étudiant au bac-

calauréat en musique de l’Université

d’Ottawa dans le cadre d’une série

de concerts issus d’une collaboration

entre l’École de musique et le CNA.

L’interprétation solo au violoncelle de Ra-­phael à la quatrième salle du CNA fait par-­tie d’une série de trois concerts mettant en vedette des étudiants de l’Université d’ Ottawa (U d’O), explique Hali Krawchuk, coordonnatrice des activités culturelles de l’École de musique de l’U d’O. Réalisés en partenariat avec le CNA, ces concerts contribuent à faire valoir le travail et le tal-­ent de certains étudiants en musique, tout en encourageant le développement d’un « esprit de communauté » dans la région.

installations présentes sur le campus de la Faculté de musique de l’Université durant

les mois d’été. Les étudiants qui sont re-­tenus pour participer à ces concerts sont sélectionnés par les professeurs; c’est de cette façon que Raphael a été mis de l’avant par son professeur de violoncelle, Paul Marleyn. Cette année, il y a « trois nominations fantastiques », ajoute la coor-­donnatrice.

Une prestation saisissante

La quatrième salle du CNA a l’avantage d’être petite et d’offrir à la fois une at-­mosphère détendue ainsi qu’une intimité privilégiée avec l’artiste. Au programme: Sollima, Prévost et la sonate pour vio-­loncelle seul op.8 de Kodaly. Malgré un répertoire s’adressant surtout aux connais-­seurs, le jeu passionné et la virtuosité de

l’auditeur à travers les différentes composi-­tions. Entre le musicien et l’instrument, c’est

-­elle et absolue: Raphael joue de tout son corps et donne l’impression de connaître son violoncelle par cœur. « Je me sens vraiment comme si j’étais seul », précise le musicien concernant son expérience sur la scène de la quatrième salle. Visiblement à l’aise dans son élément et faisant preuve de beaucoup de professionnalisme, ce n’était pas la première fois qu’il se donnait en concert au CNA, ayant joué une pièce de Bach à la quatrième salle lors d’un con-­cert en 2008.

Un musicien qui se démarque

Actuellement, Raphael est sur le point

d’achever la quatrième année de son baccalauréat à l’École de musique de l’U d’O. Le violoncelle est l’instrument qui l’aura suivi sur les bancs de l’Université, mais ses intérêts et connaissances de la musique sont loin de s’y arrêter. C’est avec le heavy metal qu’a grandi cet artiste et on sent que son ouverture aux multiples genres musicaux ajoute de la profond-­

eur à sa technique et à son implication lorsqu’il joue. Il s’exprime sur l’incorporation de musique classique aux genres mod-­ernes: « [la musique classique] et les cho-­ses plus nouvelles peuvent vraiment aller ensemble! » Prochainement, Raphael souhaite travailler sur des projets en solo, notamment sur l’écriture de ses propres compositions.

L’interprétation solo au violoncelle de Weinroth-­Browne à la quatrième salle du CNA fait partie d’une série de trois concerts mettant en vedette des étudiants de l’U d’O. -­ photo courtoisie CNA

Le groupe Radio Radio sera au Ritual Nightclub le 9 février prochain. -­ photo Mamoru Kobayakawa

Page 11: La Rotonde - Édition du 4 février

11p.www.larotonde.ca

4 février 2013DOSSIER ÉLECTIONS | [email protected]

Après un mandat d’un an au poste de vice-­présidente aux communications, et son mandat au Bureau des gouver-­neurs, Anne-­Marie Roy, membre du parti « Action étudi-­ante 2013 », se présente comme présidente de la Fédéra-­tion étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Elle soutient

si son adversaire mise sur la vie communautaire comme cheval de bataille, elle entend miser sur la revendication et la mobilisation étudiante.

Elle entend combattre la hausse des frais en s’attaquant aux frais cachés de l’Université d’Ottawa (U d’O). En ef-­

versements entraîne des frais supplémentaire de 35 dollars, que la cérémonie de remise des diplômes coûte 40 dol-­lars et qu’on demande 50 dollars pour les diplômes. Elle entend aussi mener la lutte dans la campagne « À bas les frais ».

Elle souhaite également s’investir à lutter pour que la bib-­liothèque soit ouverte 24 heures sur 24 non seulement en

d’examens de mi session.

Comment atteindre ces objectifs? En augmentant la force de négociation de la FÉUO, soutient Mme Roy. Elle rap-­

la poche des étudiants, il est donc important de sensibil-­iser les étudiants à leur pouvoir d’intervention. C’est par la sensibilisation de plus d’étudiants qu’il sera possible d’augmenter le pouvoir de négociation. Sous le règne actuel, les activités étudiantes attirent toujours les mêmes étudiants selon Mme Roy, elle souhaite donc aller cher-­cher plus d’étudiants.

En ce qui concerne la passe d’autobus universitaire, elle entend se battre pour éliminer les frais cachés liés à l’administration de la passe, tel le frais de 25 dollars pour le premier remplacement de carte. Elle souhaite aussi né-­gocier pour enlever la limite d’âge de 19 ans pour être considéré comme étudiant par OC Transpo.

Côté services alimentaires, elle propose que ceux-­ci soient accessibles 24 heures sur 24 pendant certaines périodes de l’année, notamment les périodes d’examens.

-­es divers sur le campus, tels qu’un service de réparation d’ordinateurs, l’accès à des billets gratuits pour les événe-­

fonds pour les équipes de sport non subventionnées par la FÉUO.

de se démarquer. Le membre de la coalition « Ensemble » a tout d’abord complété un baccalauréat en scienc-­es biomédicales en 2008, et termine en ce moment ses

impliqué au sein de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) d’une manière ou d’une autre, et ce pour une période de sept ou huit ans. Depuis son adhésion

pour leur association étudiante à deux reprises.

Il reproche au président sortant un manque de leadership et de nombreuses erreurs de l’exécutif relevant de la re-­sponsabilité de ce dernier. En effet, avec un engagement

que beaucoup d’erreurs auraient pu être évitées, telle l’absence simple et nette de toute inclusion du campus Roger-­Guindon dans les campagnes de la FÉUO.

Il présente comme plateforme une amélioration de la vie

FÉUO, ainsi qu’une délégation de pouvoir de l’exécutif aux corps fédérés. La vie étudiante, selon M. Parent, c’est la vie de chacun des étudiants, car au-­delà des manifes-­tations, il faut également veiller à l’amélioration de la vie personnelle des étudiants dans le milieu communautaire. Il faut, selon lui, assurer que la FÉUO remplisse un rôle social, communautaire, tout en respectant les champs de com-­pétence de la gouvernance de l’U d’O.

Concernant le laisser-­passer universel, il souhaite que celui-­ci couvre plus d’étudiants, qu’il soit moins cher et qu’il couvre les étudiants pour une plus grande période. Ainsi, la période de couverture passerait de huit mois à douze mois par année pour les étudiants de l’U d’O.Il compte s’appuyer sur son expérience au sein de la bu-­

les rouages, en vue de mener les négociations avec la compagnie de transport, ainsi que la ville d’Ottawa.

Ancien élu au Conseil d’administration de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), Brad Lafor-­tune connaît les enjeux politiques universitaires. Sa volo-­nté d’accéder au poste de vice-­président aux services et communications repose sur ses expériences au sein de la

de l’Université.

Par son implication dans la FÉUO, il veut promouvoir les emplois à temps partiel disponibles à l’Université. Il espère aussi encourager les étudiants dans leur réussite en créant un lieu où les anciens examens seraient disponibles et où ils pourraient pratiquer et être mieux préparés à ces con-­trôles.

En ce qui concerne la communication interne, M. Lafor-­tune souhaite rapidement résoudre les problèmes tech-­

récente mise à jour. Il aimerait aussi améliorer la communi-­cation interne en créant une rubrique sur le site internet de la FÉUO, qui permettrait de dénoncer le vandalisme et la haine anonymement.

Brad Laforturne veut poursuivre la défense du bilinguisme grâce à l’organisation d’une seconde édition du Gala de la francophonie, et renforcer les politiques de traduction en français et en anglais notamment en augmentant le nombre de collaborations entre les différents services et les clubs étudiants qui existent sur le campus.

Il souhaite aussi promouvoir les transports alternatifs et notamment étendre le service des vélos partagés. Actuel-­lement, seule une dizaine de bicyclettes sont disponibles. « De nombreux étudiants ne connaissent pas l’avantage de ce système. Je pense qu’il manque une communica-­

Anne-Marie Roy

Vice-présidence aux services et communications

Candidat(e) à la présidence

photo Vincent Rioux

photo Maxime Charlebois

photo Maxime Charlebois

Ce dossier sur les candidats aux élections de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa a été

rédigé par Émilie Deschamps, Camille Lhost, Lina Maret, Philippe Pépin, Vincent Rioux et

Élise Vaillancourt.

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12p. www.larotonde.ca

4 février 2013DOSSIER ÉLECTIONS | [email protected]

Aux études en lettres anglaises avec mineure en musique, Marilyn Tourangeau, du parti « Ensemble », présente une plateforme mettant l’accent d’abord sur l’amélioration du service du laisser-­passer universel de l’Université d’Ottawa (U d’O) et sur les relations avec les corps fédérés.

projet à long terme, Mme Tourangeau présente d’abord

d’inclure les étudiants d’été, en stage COOP ou ceux en placement professionnel. « Les étudiants sont à temps plein toute l’année, non seulement huit mois par année, comme fonctionne actuellement la passe », explique-­t-­elle. Elle entend également améliorer la distribution de la passe en augmentant les heures d’ouverture du bureau de distribution en début d’année et en débutant la distri-­bution des passes plus tôt dans l’été.

Son deuxième grand projet, l’amélioration des relations avec les clubs, la communauté et les corps fédérés, passe d’abord par une amélioration dans le processus des ta-­bles rondes. Ayant travaillé avec diverses associations, elle constate que les tables rondes étaient peu fréquen-­tes, avaient lieu à des heures mal choisies et qu’elles n’étaient annoncées que très tard, voire pas du tout. Ce point est également la principale critique qu’elle adresse à l’actuelle vice-­présidente aux affaires universitaires. Pour corriger la situation, elle propose une première réunion au

-­suite tenir une réunion par mois.

-­puyer la position actuelle de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa, quoique un peu à contre-­cœur : les volontés exprimées démocratiquement par certaines as-­sociations ont tout de même été ignorées. Elle croit que

plutôt que la réaction à ces derniers.

-­ence avec les différents corps fédérés, s’étant impliquée tant dans une grande association comme celle des sci-­ences sociales, ou encore dans de plus petites, comme celle des étudiants en arts.

Chris Clarke s’est présenté aux bureaux de La Rotonde ac-­

car c’est la deuxième année que ces deux étudiants font équipe pour la campagne de Chris Clarke à titre de vice-­président aux affaires universitaires.

L’étudiant en arts a une vision très différente de celle de sa prédécesseure, Liz Kessler. Alors que Mme Kessler avait pour priorité la campagne « À bas les frais! », M. Clarke sou-­

jusqu’à maintenant pour lutter contre la hausse des frais

ressources et le temps de la campagne “À bas les frais” pour faire quelque chose dont les étudiants peuvent voir l’impact. »

Ainsi, il désire que les étudiants aient une voix sur la question

permet pas, M. Clarke veut engager des comptables pour réviser le budget et trouver des économies potentielles qui permettraient de réduire ou d’empêcher la hausse des frais de scolarité. M. Clarke a aussi pour projet d’élaborer

réduire le stress qui peut y être lié.

Le candidat à la vice-­présidence aux affaires universita-­ires a aussi plusieurs idées pour produire ce qu’il appelle une éducation réformée. En ce qui concerne les cours en ligne, il considère que les opinions des étudiants ne sont pas assez prises en compte dans ce dossier et veut pallier cette lacune. Il vise également l’ajout de nouveaux sémi-­naires.

La ligne directrice du discours de M. Clarke est l’« accès à une éducation de meilleure qualité ». Le développe-­ment d’un campus durable est un des points principaux sa campagne et fait partie de son objectif d’amélioration de l’éducation.

Chris Hynes est présentement coordonnateur de la Banque alimentaire de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) et il est candidat au poste de vice-­prési-­dent aux affaires universitaires. Il considère son expérience au sein de la FÉUO comme un avantage puisqu’il con-­naît le fonctionnement de la Fédération. Il explique aussi avoir déjà traité avec plusieurs groupes sur le campus ainsi qu’avec l’administration.

Il se présente sous la bannière du parti « Action étudiante 2013 », seule formation à présenter un candidat pour chaque poste. Il considère que Liz Kessler, l’actuelle vice-­présidente aux affaires universitaires a fait un bon travail pour s’opposer à l’augmentation des frais de scolarité. De plus, il souligne l’amélioration de la distribution du laisser-­passer universel U-­pass cette année, et compte poursuivre dans cette voie.

Il a aussi des idées en ce qui concerne le problème de l’anxiété et de la dépression chez les étudiants. « J’aimerais réduire le temps d’attente pour qu’un étudiant ait accès à un psychologue ou à des services de conseils. J’aimerais aussi éliminer le nombre limite de visites auquel ont droit les étudiants. Je crois que pour le moment, les étudiants ont seulement droit à quatre visites », a souligné M. Clarke. Ce dossier lui tient particulièrement à cœur.

Il veut aussi que les membres de l’exécutif de la FÉUO soi-­ent plus présents sur le campus, avec les étudiants. « Pour nous [la Coalition action étudiante 2013], ce qui est im-­portant, c’est d’améliorer la vie des étudiants, mainten-­ant. On veut travailler pour avoir une banque d’examens de pratique au Centre d’aide à la rédaction et aider les étudiants à se préparer aux examens. » Cette banque d’examens permettrait aux étudiants de mieux cerner les exigences de leurs programmes en vue d’ajuster leur préparation conséquemment.

Chris Clarke Chris Hynes

Vice-présidence aux affaires universitaires

photo Philippe Pépin

photo Philippe Pépin

photo Émilie Deschamps

Page 13: La Rotonde - Édition du 4 février

13p.www.larotonde.ca

4 février 2013DOSSIER ÉLECTIONS | [email protected]

Dave Eaton a quatre grandes lignes à sa plateforme. D’abord, il veut améliorer le processus d’embauche des étudiants qui travaillent à la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Il croit notamment que le processus pourrait gagner en transparence et en clarté auprès des postulants. Pour ce faire, M. Eaton croit qu’il faut publiciser les offres d’emplois sur le site web de la

-­suite, M. Eaton veut aussi mettre en place une coopéra-­tive informatique. Celle-­ci serait active surtout durant la

M. Eaton promet qu’il allouera plus d’argent aux clubs de la FÉUO et aux clubs sportifs des Gee-­Gees (ndlr: les nom-­

par l’Université contrairement aux onze équipes universi-­taires).

M. Eaton s’est fait plutôt timide quand est venu le temps de critiquer son prédécesseur, Adam Gilani. « Il aurait pu avoir un meilleur processus d’embauche pour la FÉUO. En revanche, il a fait un très bon budget pour la Fédération et ses services », a-­t-­il souligné.

M. Eaton n’est pas étranger à la politique étudiante à l’Université. Il a beaucoup d’expérience au sein de la FÉUO, lui qui représente les étudiants en sciences sociales au Conseil d’administration de la Fédération étudiante et

développement international et mondialisation est aussi coordonnateur des services de la FÉUO, ce qui inclut les divers centres de ressources.

Étudiant en économie et administration, Roy Younes compte trois points importants à sa plateforme. D’abord, M. Younes croit que les étudiants devraient avoir un ac-­cès beaucoup plus facile au budget. À cet effet, il entend publier régulièrement sur le site web une mise à jour des

d’Ottawa (FÉUO). « Les étudiants paient 180 $ par année. Ils sont en droit de savoir où cet argent est investi », a-­t-­il insisté. Ensuite, M. Younes croit que les commerces étudi-­ants doivent offrir de la nourriture plus abordable et de meilleure qualité. « Un repas complet sur le campus peut coûter jusqu’à 15 $, à raison de trois fois par jour, ce qui fait un total de 45 $ par jour. C’est beaucoup trop cher », a noté le candidat indépendant. Pour avoir des prix moins élevés, il insiste qu’il faut qu’il y ait plus de compétition en-­

-­es. Pour ce faire, ce dernier assure qu’il ira régulièrement dans les classes pour faire la promotion de ce que fait la

-­si faire circuler des sondages pour mesurer l’appréciation des étudiants par rapport à la nourriture. Il croit notam-­ment qu’il devrait y avoir plus de cantines roulantes sur les campus.

Dans l’ensemble, M. Younes croit que l’actuel vice-­prési-­

cette année, lui qui a dû reconstruire une bonne partie de l’exercice budgétaire de l’année dernière. De fait, selon

par ceux qui ont occupé le poste avant M. Gilani. Toute-­

M. Gilani n’a pas assez poussé la compétition entre les div-­ers commerces étudiants.

Finalement, M. Younes croit être le candidat idéal de par son expérience en comptabilité au sein de la compagnie de son père, par son parcours en économie et en admin-­istration et par sa connaissance du bon fonctionnement des commerces et restaurants, lui qui est serveur.

Pat Marquis est étudiant en génie et vice-­président (VP) aux affaires sociales de l’Association des étudiants en gé-­nie. Il se présente comme VP aux affaires sociales pour la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), gar-­dant ainsi une continuité dans son parcours.

Le candidat, membre du parti « Ensemble 2013 », émet une critique importante au mandat de son prédécesseur. « [Cette année], j’ai trouvé que les événements étaient très bons, mais il y avait des lacunes dans la promotion et un manque de participation », a nuancé M. Marquis quant au bilan de Jozef Spiteri, l’actuel VP aux activités sociales. C’est ce qu’il voudrait améliorer s’il est élu: la promotion des événements ne devrait pas être entièrement basée

devraient être plus utilisées.

Insistant sur la variété des campagnes promotionnelles, M. Marquis veut aussi pousser les étudiants à s’investir dans la vie sociale du campus en leur proposant des événements qui les attireraient plus. « Je voudrais avoir une grande di-­versité d’événements, des concerts et des partys comme d’habitude, mais je voudrais aussi incorporer des évène-­ments académiques, des compétitions interfacultaires. »

Vice-présidence aux a"aires socialesVice-présidence aux f inances

photo Simon Lalonde Boisvert

photo Simon Lalonde Boisvert

photo Lina Maret

Page 14: La Rotonde - Édition du 4 février

14p. www.larotonde.ca

4 février 2013DOSSIER ÉLECTIONS | [email protected]

Nouveau-­né des réajustements constitutionnels de 2012, le vice-­président aux affaires de l’équité est responsable de mettre en place des projets et des campagnes visant à éradiquer la discrimination sur le campus. Pour ce faire, il travaille avec les différents centres de la Fédération étu-­diante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), les services et les clubs. Ils sont trois à se faire compétition pour devenir le premier VP aux affaires de l’équité de l’histoire de la FÉUO: Nicole Desnoyers, Marc Jan et Maddy Orr.

Étudiante en développement international et mondi-­alisation, Maddy Orr a décidé de se présenter au poste de vice-­présidente aux affaires de l’équité puisqu’elle se

d’ailleurs pourquoi elle travaille présentement pour Am-­

2013 en collaboration avec l’Association étudiante des études politiques internationales et en développement (AÉÉPID). En ce sens, Mme Orr avance le fait qu’elle a « de l’expérience avec les populations marginalisées ». Elle se considère également comme abordable, ce qui la dis-­tingue, selon elle, des deux autres candidats.

Si elle est élue, elle souhaite d’abord travailler sur la ques-­tion du langage inclusif et impliquer davantage les étu-­diants de première année dans la vie du campus. Elle veut également travailler pour développer le sentiment d’appartenance à l’Université d’Ottawa (U d’O): « Avoir un sens de communauté, se sentir comme quelqu’un fai-­sant partie de quelque chose de plus grand que soi est important. » À l’heure actuelle, selon elle « la communica-­tion est nulle […] pour dire aux gens ce qui se passe ». Pour remédier à la situation, elle souhaiterait ajouter les événe-­ments de la FÉUO sur uOCal, ou créer une autre plate-­forme pour informer les étudiants des activités du campus en travaillant de concert avec le vice-­président aux ser-­vices et communications. Trois luttes lui sont particulière-­ment importantes: l’égalité des sexes, le bilinguisme et les droits autochtones.

-­lyn Tourangeau et Patrick Marquis au sein d’« Ensemble 2013 ». Pour tester sa connaissance de la communauté uni-­versitaire, La Rotonde lui a demandé combien d’étudiants francophones étaient représentés par la FÉUO. Mme Orr a répondu 13 000, ce qui est 2000 de plus qu’en réalité.

Nicole Desnoyers est actuellement la représentante des étudiants du premier cycle au Bureau des gouverneurs (BDG) et membre du Conseil d’administration de la Fé-­dération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Elle est étudiante en troisième année en études des femmes avec une mineure en études autochtones. Selon Mme Desnoyers, sa connaissance des structures et des formes concrètes de discrimination sur le campus la distingue des autres candidats.

Desnoyers n’est pas très critique du travail de l’exécutif actuel. Elle admet toutefois qu’elle «aimerait voir plus d’évènements sociaux pour des étudiants ayant dif-­férentes identités». Si elle est élue, Desnoyers promet de

-­faires d’équité, un nouveau poste au sein de l’exécutif. Son premier projet sera de créer un groupe de travail sur le racisme sur le campus, en collaboration avec d’autres

concrètement sur le campus. De plus, elle souhaite mettre en place une démarche visant à encadrer les plaintes pour discrimination sur le campus. De la même manière, elle souhaite créer un modèle d’évaluation du bilinguisme sur le campus et appuyer davantage les clubs de l’Université d’Ottawa. Selon elle, les principales discriminations sur le campus sont associées au racisme, à l’orientation sexuelle ou à la colonisation des apprentissages.

Desnoyers se présente sous la bannière du parti « Action étudiante 2013. »

Maddy Orr Nicole Desnoyers

Étudiant en philosophie et physique, Marc Jan s’est longuement impliqué au sein de l’association des étudi-­

successivement les postes de vice-­président aux commu-­nications francophones, vice-­président aux affaires philan-­thropiques et vice-­président social. Pour M. Jan, la Fédéra-­tion étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) représente la prochaine étape pour s’impliquer dans la politique uni-­versitaire. Il postule au poste de vice-­président aux affaires de l’équité puisque c’est le poste qui, selon lui, correspond le mieux à ses compétences et intérêts.

Marc Jan critique l’exécutif 2012 de la FÉUO : « J’apprécie l’initiative que l’on reconnaisse qu’il y ait un problème,

-­turels auxquels on doit s’attaquer », dénonce-­t-­il. Il a né-­anmoins applaudi le fait que la nouvelle convention col-­lective du syndicat des employés de la FÉUO soit rédigée de manière neutre.

Selon lui, faire des promesses électorales à l’heure actuelle

faire au niveau pratique. Il souhaite cependant poursuivre l’initiative de l’actuelle vice-­présidente aux affaires univer-­sitaires, Liz Kessler, qui proposait d’embaucher un second ombudsman pour les étudiants universitaires. Marc Jan aimerait également que les services universitaires appar-­tiennent aux étudiants et « voudrait avoir des heures de disponibilités pour que les gens viennent proposer directe-­ment leurs idées [et] que ce soit beaucoup plus ouvert. » Aussi, il voudrait construire une murale à partir de soumis-­sions anonymes de thèmes ou d’œuvres d’étudiants et qui exposerait des scènes de discrimination de toutes sortes.

Marc Jan

Vice-présidence aux affaires d’équité

photo Simon Lalonde Boisvert

photo Simon Lalonde Boisvert

photo Vincent Rioux

Page 15: La Rotonde - Édition du 4 février

15p.www.larotonde.ca

4 février 2013ARTS et CULTURE | [email protected]

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Élise Vaillancourt

Pourtant une pratique ancestrale, les

tatouages ont été associés au cours

du siècle dernier à l’anticonformisme

de certaines classes d’individus. Au

détour de l’an 2000, cette pratique

semble être devenue plus courante et

mieux acceptée dans la société. Qu’en

est-il réellement?

L’acceptation du tatouage: un héritage des médias sociaux?

D-­Rail est un artiste tatoueur à Universal Tattoo, sur la rue Rideau. Ce dernier arbore des tatouages sur ses deux bras, sur son dos, sur sa poitrine et sur une partie de ses jambes, fruit d’un travail de plus de 75 heu-­

Selon lui, « on ne rencontre plus la pression qu’il y avait autrefois chez les gens tatoués, c’est vraiment devenu mainstream ».

Aley K. Alderson est une apprentie tatoueuse au salon Living Colour. C’est à l’âge de 17 ans qu’elle a commencé sa formation de tatoueuse, un emploi qu’elle convoitait depuis sa jeunesse. Pour Aley, cette ouverture décrite par D-­Rail peut être expliquée par le développement de réseaux de communication moins tradi-­tionnels. « Internet et les émissions de télé-­réalité se déroulant à l’intérieur des salons de tatouage ont favorisé la mise en con-­tact avec la diversité et l’hétérogénéité… », soutient-­elle. Elle croit que « ce sont les médias sociaux qui ont suscité l’intérêt des individus et l’acceptation progressive du tatouage comme une forme d’art. »

Une stigmatisation toujours présente, mais faible

La discrimination envers l’art du tatouage et les individus exhibant leurs tatouages, est toujours quelque peu présente. D-­Rail raconte qu’il y a certaines zones du corps sur lesquelles les gens évitent de se faire tatouer, comme les mains, le cou et le vis-­age. « Si tu le fais, les gens vont te regarder comme si tu venais de sortir de prison », dénonce-­t-­il.

Aley Alderson dénonce la discrimination des individus tatoués sur les lieux de travail plus traditionnels. Selon elle, « les tatouages plus offensants devraient être cachés, mais ceux qui sont beaux devraient pouvoir être montrés. »

Aux plus critiques qui ne considèrent pas le tatouage comme un art, D-­Rail et Aley ont une réponse claire: oui, c’est un art. « Il faut être créatif… On doit choisir où mettre les nuances, les ombres et les lumières », argumente D-­Rail. Aley renchérit en ajou-­tant que ce n’est qu’une autre manière d’apprécier l’art, à travers laquelle le corps parle, sans que l’individu n’ait besoin de dire quoi que ce soit.

Profession: tatoueur

D-­Rail était illustrateur de livres pour en-­fants avant de s’orienter vers le métier de tatoueur. Durant plus de deux ans, il assista

pouvoir acquérir les compétences néces-­

saires à l’emploi. « Au début, on se pra-­tique sur des fausses peaux, des pample-­mousses ou même sur nos propres jambes

nécessaire », raconte-­t-­il. Même chose pour Aley qui, après neuf ans de carrière, est toujours apprentie. Elle raconte qu’être une femme ne l’a pas handicapée dans la reconnaissance de son art. « Peu im-­

s’imposer en tant que femme. Je ne crois pas que ce le soit davantage dans mon cas », nuance-­t-­elle.

-­dien où chaque jour diffère du précédent.

TATOUAGE

Le passage d’un art marginalisé à une expression quotidienne de l’individualité

Galerie d’échantillons de l’évantail de tatouages disponibles chez Living Colour. -­ photo Maxime Charlebois

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16p. www.larotonde.ca

PAUSE KIT#KATH

Confession d’une Québécoise en OntarioKatherine Sullivan,Chef de pupitre

La musique est un médium d’expression qui ne cesse de me surprendre. Elle me calme les nerfs pendant une session d’étude assez tendue, me réveille le matin et sait toujours exprimer certaines émotions que je ne saurais décrire. De plus, la musique réussit même à franchir les frontières linguistiques, tant que l’on s’entend sur une tonalité et sur un tempo commun. Bien qu’on n’ait pas

comprendre en musique, c’est tout de même plaisant de pouvoir discuter et déblatérer au sujet des arts en français.

Étant Québécoise, je dois avouer avoir traversé la rivière avec quelques préju-­gés en tête. Mon expérience du côté de l’Ontario avant l’université se résume en plusieurs samedis matins passés à ré-­péter au sein de l’Orchestre des Jeunes d’Ottawa. C’est ainsi que j’ai appris tous les termes musicaux en anglais. Par la suite, j’ai été choquée du manque de français sur le campus de l’Université d’Ottawa (U d’O), des traductions atro-­ces et des lacunes du côté des tests de bilinguisme de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO).

Lorsque j’ai commencé à m’impliquer au sein des arts ottaviens, j’ai tout doucement découvert une commu-­nauté artistique francophone. L’APCM, l’Association des professionnels de la musique et de la chanson, offre une vitrine pour les artistes de la région, le Gala des prix Trille Or et quelques festi-­vals tels que Quand ça nous chante.. Il y a également le MIFO, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans, qui vise à promouvoir la culture franco-­phone et à répondre aux besoins artis-­tiques, culturels, socio-­communautaires et éducatifs de la communauté.

Il y a quelques semaines, j’ai eu le plaisir d’assister à la représentation d’une ver-­sion condensée de l’Écho d’un peuple à l’école élémentaire catholique St-­François d’Assise. Des élèves de sixième année avaient été invités à prendre part au spectacle, portant les costumes de la production et redonnant vie à quelques moments-­clés de l’histoire

-­ver l’hôpital Montfort, la Guerre des Épingles, la création du drapeau fran-­co-­ontarien et j’en passe! La représen-­tation s’est terminée par des applaud-­issements assourdissants, des yeux

C’est ainsi que j’ai compris que j’avais eu tort. Bien que l’U d’O ait des lacunes au niveau du bilinguisme, la ville mène

-­vices, des arts et une culture bien fran-­cophones.

CALENDRIER CULTURELLundi 4 février :Atelier: Conciliation vie-­travail, au pavillon Guindon – à 13 hAtelier: Apprendre à voir: le dessin pour les incrédules, au Centre de formation continue – à 18 h 30Atelier:Centre de formation continue – à 19 h

Mardi 5 février :Atelier: Gestion du temps, à la bibliothèque Morisset – à 13 hNature: La nature déchaînée, au Musée canadien de la nature

Mercredi 6 février :Gastronomie: Cours de cuisson, au Centre universitaire – à 14 h 30Art: Sur le motif, à la Galerie d’art d’Ottawa

Conférence: Bibliothèque de conférence vivante, au pavillon Desmarais – à 16 h 30Musique: Bronfman et Brahms, au CNA – à 20 h

Jeudi 7 février :Atelier: Le droit d’auteur pour l’enseignement et la recherche, au pavillon Vanier -­ à 13 hMusique: Salomé Leclerc, au CNA – à 19 h 30Musique: Bronfman et Brahms, au CNA – à 20 hDanse: Soirée latine, au Petit Chicago – 21 h 30

Vendredi 8 février :Conférence: Judith Klassen, au pavillon Pérez – à 10 hMusique: Orchestre de l’Université

d’Ottawa, au Centre Saint-­Brigid’s pour les arts – à 20 hContes : Contes de fées norvégiens, à la Galerie d’art d’Ottawa – à 19 h 30

Samedi 9 février : Art: Sur le motif, à la Galerie d’art d’OttawaNature: La nature déchaînée, au Musée canadien de la natureArt: Garden Party, AXNÉO7, au 80, rue Hanson

Dimanche 10 février :Danse: Soirée années 80 au Barrymore’sArt: Sur le motif, à la Galerie d’art d’OttawaArt: Garden Party, AXNÉO7, au 80, rue Hanson

4 février 2013ARTS et CULTURE | [email protected]

CRITIQUE DE BIÈRE

La Grande Réserve: Wee Heavy BourbonMyriam Bourdeau-Potvin

CRITIQUE DE FILM

La Vallée des larmesKyle Climans

CRITIQUE D’ALBUM

Fox de Karim OuelletLysane Caouette

Le Castor, une microbrasserie québécoise

à l’hiver 2012. La Grande Réserve est leur bière de style scotch ale vieillie en fût de bourbon américain. Sa couleur acajou

peu de mousse se forme au-­dessus du liq-­

incontestablement du verre, rappelant un peu l’ambiance tardive d’un pub irlan-­dais. Des arômes plus discrets de fruits des champs, de vanille et de bois humide s’y regroupent également.

Sirupeuse et veloutée, c’est une bière qui a beaucoup de présence. Elle a la lour-­deur d’une scotch ale et les fragrances du bourbon. Les arômes sentis préalablement sont également présents en bouche, avec un meilleur équilibre. Le goût de l’alcool ne ressort pas autant qu’on le croirait en

contre, une sécheresse typique de l’alcool de scotch se développe. Avec elle, des arômes de caramel et d’anis s’éternisent sur la langue et restent imprégnés au pal-­ais. À la température de la pièce, le nectar prend beaucoup plus de caractère bour-­bonnais et perd un peu de ses aspects sec-­ondaires. Une bière qui gagnerait à être vieillie? Peut-­être.

La Vallée des larmes qui traite de la haine. Marie, une éditrice au Québec, reçoit une série de manuscrits qui présentent l’histoire d’un homme ayant survécu au massacre survenu au sein d’un camp de réfugiés palestiniens au Liban en 1982. Joseph, l’auteur des manuscrits,

l’évolution de Marie qui se rend au Liban -­

trouver la famille de ce dernier. Ces évé-­

sa vie et du besoin de pardonner les maux du passé. L’histoire est un peu mélodrama-­tique, sans tomber dans l’excès.

Réalisé par Maryanne Zehil, il s’agit d’un -­

cre et la violence toujours présente de gé-­nération en génération. Les performances des acteurs sont très impressionnantes, et l’intrigue comporte des revirements intéres-­sants. Malheureusement, le montage du

Le 27 novembre dernier, Karim Ouellet a partagé pour la seconde fois l’intimité de son univers musical à travers son nouvel al-­bum Fox. L’auteur-­compositeur-­interprète y démontre la diversité de son talent,

et par les amalgames intelligents de pop, folk, et de rythmes reggae.

Le jeune artiste a créé une panoplie de mélodies accrocheuses et rafraîchissantes, plus particulièrement dans les chansons « Foudre » et « Les brumes », qui amènent l’auditeur à être captivé par sa voix miel-­leuse et apaisante. Le monde imaginaire de Ouellet est encore au rendez-­vous, par exemple dans les pièces « Le lapin blanc » ainsi que « Fox », mais beaucoup moins proéminent que dans l’album Plume.

Orchestré en collaboration avec Claude Bégin, le disque Fox s’abandonne sur des airs plutôt pop, laissant de côté les tons hip-­hop, excepté dans la pièce « Décem-­bre », où l’on peut entendre les airs urbains de Sarahmée Ouellet. Alors que sur Plume, Karim Ouellet explorait davantage la langue sous des airs hip-­hop, les textes de Fox tombent souvent dans le cliché et sont parfois trop prévisibles.

Page 17: La Rotonde - Édition du 4 février

17p.www.larotonde.ca

SPORTS Léa Papineau-Robichaud | [email protected] 4 février 2013

Léa Papineau-Robichaud,Chef de pupitre

Olivier Rochon est un skieur acroba-

tique originaire de Gatineau récipi-

endaire du Globe de cristal en 2012,

trophée remis à l’athlète qui termine

en tête de classement général de la

Coupe du monde. La Rotonde vous le

présente.

C’est en gymnastique que Rochon s’est d’abord fait connaître, lui qui avait été recruté au début des années 2000 par l’équipe canadienne junior de gymnas-­tique masculine et qui faisait même par-­tie de l’équipe d’athlètes en préparation pour les Jeux olympiques de 2012. Il a malheureusement dû arrêter en raison de fractures à ses deux poignets. « En même temps que la gymnastique, je faisais aussi du ski de bosses. Je n’étais pas le meilleur techniquement dans les bosses, mais dans les sauts, j’étais quand même très bon », souligne le jeune de 23 ans.

Transition vers le ski acrobatique

L’ancien skieur acrobatique, Nicolas Fon-­taine, qui était en pleine campagne de recrutement pour trouver une relève au fameux Québec Air Force, composé en-­tre autres des skieurs acrobatiques Lloyd Langlois, Philippe Laroche et lui-­même, a approché le Gatinois en 2006. « Il m’avait dit d’aller essayer le ski acrobatique sur les rampes d’eau à Québec. Je l’ai essayé et j’ai aimé ça. Puis, j’étais à la recherche de quelque chose d’autre puisque je devais arrêter la gymnastique », explique Rochon. Depuis, il s’est découvert une passion pour ce sport de haute voltige. « J’aime ça

parce que c’est un sport extrême. J’aime l’adrénaline. En gymnastique aussi c’est quelque chose que j’aimais. En sauts ac-­robatiques, on saute 60 pieds dans les airs et après il faut atterrir. Il ne faut pas que tu aies froid aux yeux! », poursuit-­il.

Quand on lui demande s’il a peur lors de ses sauts, le skieur avoue que ça lui est déjà arrivé. « Il y a une couple de sauts où j’ai eu peur, mais je m’en rends compte par après, parce que dans les airs ça se passe tellement vite que tu n’y penses pas. Par exemple, quand tu sens que tu as trop de

vitesse, que tu as trop de rotation, il faut que tu mettes tes bras au-­dessus de ta tête pour ralentir, mais tu n’y penses pas, tu le fais d’instinct », précise l’athlète de renom-­mée internationale.

Suspension et triomphes

Depuis son entrée dans le monde du ski ac-­robatique, Olivier Rochon s’est fait remar-­quer. Il a d’abord été nommé recrue de l’année en 2009 avant de passer tout près

de Vancouver en 2010. Puis, l’athlète de la région de la Capitale nationale, après quelques avertissements, s’est fait sus-­pendre pour ses écarts disciplinaires. « On avait des couvre-­feux et on ne pouvait pas sortir dans les bars avec nos amis pen-­dant les camps d’entraînement, mais je le faisais pareil. Je pense que j’étais un peu plus immature dans ce temps-­là. Après les Olympiques, je suis un peu resté sur le nu-­age olympique de party et ça l’a été la goutte qui a fait déborder le vase », ad-­

met le principal intéressé. L’athlète a prof-­

« Je me suis rendu compte que ce que je faisais ce n’était pas un passe-­temps, mais plutôt mon travail et que j’étais payé pour faire ça, que je représentais le Canada. Je devais prendre ça plus au sérieux », a-­t-­il avoué.

Au retour de sa suspension en 2012, celui qui fait partie de l’équipe nationale de ski acrobatique depuis 7 ans en a mis plein la vue, montant sur le podium dès la pre-­mière compétition de la saison qui avait

lieu à Saint-­Gabriel et remportant une pre-­mière victoire quelques jours plus tard à Calgary. Il a ajouté trois autres podiums à

le convoité Globe de cristal.

Sotchi 2014

Faire partie de l’équipe nationale de-­mande beaucoup de travail pour les ath-­lètes. « L’été on s’entraîne six mois à Qué-­bec. On a un camp d’entraînement d’un mois et demi avant Noël dans l’Ouest. Après on a une semaine de congé pour les Fêtes et après on part pour les com-­pétitions. Après l’hiver, on a un mois de congé. On s’entraîne donc 11 mois par année! » En plus, les athlètes sont toujours en déplacement. Aussitôt qu’une compé-­tition se termine, ils repartent vers un autre endroit pour une autre compétition. C’est exigeant pour les skieurs, mais Rochon semble bien accepter cet horaire.

La saison vient à peine de commencer et

il a déjà visité plusieurs endroits. D’ailleurs, cette saison, le skieur acrobatique gati-­

Jeux olympiques de Sotchi en Russie dans deux ans. Pour se faire, il doit, lors de cinq compétitions différentes de la Coupe du monde, monter deux fois sur le podium et

La saison a bien commencé pour Ol-­ivier Rochon, qui a gagné la médaille de bronze en Chine. Puis, à Val Saint-­Côme, il a terminé en huitième position même s’il a chuté. Malheureusement, ces deux compétitions ne comptaient pas pour les

-­tions avec une chute à l’atterrissage, ce qui l’a fait terminer au 31e rang. Le lend-­emain, Rochon est encore tombé pour ainsi se classer 23e. « Ça n’a pas été ma semaine. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne peux pas tout le temps atterrir. C’est sûr que c’est un peu frustrant, mais je mets ça derrière moi. » Le skieur sera, dans deux semaines, à Sotchi pour l’événement test olympique. Le jeune athlète participait à une autre compétition vendredi dernier à Deer Valley. Il n’a par contre pas été ca-­

Une après-­carrière indécise

Même s’il est encore jeune, Olivier Rochon a déjà songé à un plan après sa carrière de skieur acrobatique. « C’est sûr que je veux faire un travail qui va me garder en forme parce que j’aime ça bouger. Pomp-­ier et ambulancier m’intéresseraient peut-­être. Il va falloir que je retourne à l’école. J’ai un secondaire cinq et je suis en train de faire des cours par correspondance au cégep, donc ça n’avance pas super vite », indique celui qui a ajouté deux nouveaux sauts à sa routine cette année. Une carri-­ère d’entraîneur ne semble pas l’intéresser pour le moment: « J’y ai déjà pensé, mais je pense qu’après avoir fait 15 ans dans le ski acrobatique, j’aimerais ça avoir un pied-­à-­terre et arrêter de voyager », conclut-­il.

PORTRAIT D’ATHLÈTE

Virevoltons avec Olivier Rochon

« J’aime ça parce que c’est un sport extrême. J’aime l’adrénaline. […] En sauts acrobatiques,

on saute 60 pieds dans les airs et après il faut atterrir. » — Olivier Rochon, membre de l’équipe nationale de

sauts acrobatiques.

Olivier Rochon, skieur acrobatique originaire de Gatineau. -­ photo courtoisie

Page 18: La Rotonde - Édition du 4 février

18p. www.larotonde.ca

4 février 2013SPORTS | [email protected]

Léa Papineau-Robichaud,Chef de pupitre

Cette semaine, La Rotonde a rencon-

tré la joueuse de l’équipe de basket-

ball féminin de l’Université d’Ottawa

qui a établi un record en carrière de

29 points, il y a quelques semaines

contre l’Université Queen’s: Tatiana

Hanlan.

La Rotonde: Pourquoi avoir choisi le bas-­ketball comme sport?

Tatiana Hanlan: Le basketball a toujours fait partie de ma vie. Mon père a joué quand il était jeune et il a joué aussi à l’université. Il a amené le sport à la famille. Depuis qu’on est tout petit, tous mes frères et sœurs jouent. Il y a juste ma mère dans la famille qui ne joue pas.

LR: Pourquoi avoir choisi l’Université d’Ottawa?

TH: C’est une université bilingue et c’est une des premières choses que je cher-­chais. J’ai commencé par aller à l’école en français et après je suis allée au cégep en anglais, donc je voulais vraiment avoir

les deux langues pour étudier. Aussi, pour le basket, je savais qu’Andy Sparks c’était vraiment un bon entraîneur et je pensais que ça serait une bonne place pour moi. J’étudie présentement en gestion. J’ai présentement juste un cours en français, parce que plus tu progresses et plus c’est

LR: Que penses-­tu de cette baisse de cours en français?

TH: En gestion, on s’entend que la langue internationale c’est plutôt l’anglais, donc je prenais ça en considération quand je choisissais mes cours. Mais je trouve qu’on devrait avoir autant de possibilités de cours en anglais qu’en français.

LR: L’Université en fait-­elle assez pour le bi-­linguisme?

TH: Je ne sais pas s’ils ont de la misère à trouver des profs ou du matériel. Par ex-­emple, des fois il y a des cours en français où les étudiants doivent acheter un livre en anglais. Moi ça ne me dérange pas, parce que je suis bilingue, mais je sais qu’il y a des étudiants francophones qui payent beau-­coup d’argent pour avoir une éducation en français.

LR: Tu viens de Gatineau. Penses-­tu que c’est un avantage pour toi d’avoir tes amis et ta famille pour te supporter durant tes matchs?

TH: Je pense que ça amène un peu plus de stress. Je me rappelle quand j’étais au

cégep, mes parents ne venaient pas sou-­vent voir mes matchs parce que c’était à Montréal et je trouvais que c’était plus fac-­ile parce que je ne connaissais pas les gens dans la foule. Je trouve quand même que c’est le fun!

LR: Andy Sparks semble assez exigeant avec vous. Penses-­tu qu’il l’est trop des fois?

TH: Non. Il a vraiment un but en tête, c’est-­à-­dire les nationaux et nous, des fois, on est tellement occupées et on veut faire d’autres choses, mais il nous ramène tou-­

jours à notre but. Si on n’était pas d’accord avec cet objectif, il n’aurait pas exigé au-­tant de nous, mais on veut gagner aux nationaux, alors il exige plus. Je suis en troisième année alors je suis rendue habi-­tuée, mais je sais que les recrues ont eu un

-­mandait.

LR: Étais-­tu au courant qu’il y avait des élections pour l’exécutif de la FÉUO dans les prochaines semaines?

TH:plus ne semblent pas être au courant.

TIRS DE BARRAGE

Discussion sur le bilinguisme avec Hanlan

HOCKEY FÉMININ

Deux victoires importantesLéa Papineau-Robichaud,Chef de pupitre

Les Gee-Gees ont réussi à s’emparer

de la troisième position au classe-

ment du Réseau du sport étudiant du

Québec (RSEQ) cette !n de semaine,

grâce à une victoire de 3-1 à Concor-

dia vendredi et une victoire de 4-3

contre Carleton samedi. Il s’agissait

de matchs importants pour la troupe

de Yanick Evola puisqu’il ne reste

plus que deux matchs à l’étranger

pour cette saison.

Le Double G n’a pas perdu de temps vendredi soir à Concordia. La défenseure Geneviève Legault a marqué dès la pre-­mière minute de jeu et Alicia Blomberg n’a pas tardé à suivre son exemple pour ainsi donner les devants aux siens 2 0. Puis, l’attaquante de troisième année, Asha

première période. La brigade défensive ot-­tavienne et Stéphanie Mercier ont, par la suite, su repousser bon nombre d’attaques des Stingers pour ainsi permettre à Ottawa

de l’emporter. Cette victoire a permis aux Gee-­Gees de monter dans le classement. Par contre, pour rester au troisième rang il leur fallait absolument remporter leur match de samedi contre leurs grandes ri-­vales, les Ravens de Carleton.

Beaucoup d’énergie en début de match

Le Gris et Grenat s’est présenté au com-­plexe sportif Minto le lendemain, détermi-­né à gagner leur dernier match local cette saison. Encore une fois, l’équipe ottavi-­enne a rapidement pris les devants dans le match, alors que Dominique Lefebvre et Cindy Laurin ont chacune inscrit un but à quelques secondes d’intervalle. Caro-­lann Upshall y est allé d’un troisième but en début de deuxième période. Après un

la gardienne de but ottavienne, Stéph-­anie Mercier, peu de temps après le but d’Upshall. Un puissant tir de Valérie Watson vers la mi-­période a ramené l’écart à trois buts (4 1). Même si les Gee-­Gees n’ont pas lésiné sur les efforts, les joueuses ont semblé

-­leton, qui a réussi à marquer deux autres buts, donnant une petite frousse à Ottawa.

« Je pense qu’on a vraiment bien joué. L’équipe était unie et on s’est très bien battues pour la rondelle. On n’a pas lâché. Je suis vraiment contente de mes coéquip-­ières », a lancé Stéphanie Mercier après le match. « On a débuté fort en première période. C’est sûr qu’on aurait aimé gard-­

er le même tempo durant les trois périodes,

jouer défensivement et à garder l’avance durant le match », a ajouté Érika Pouliot, l’assistante-­entraîneur.

Les séries éliminatoires approchent

Depuis que la gardienne numéro un de l’équipe, Cassie Séguin, s’est blessée à l’aine contre Carleton il y a deux semaines, c’est Mercier qui a pris la relève devant

Lefebvre, a souligné son bon travail: « Je

pousse à chaque jour. J’aime vraiment

les autres joueuses. Je pense que tout le

monde l’appuie beaucoup dans l’équipe. Que ce soit elle ou que ce soit Séguin, ça ne change rien pour nous. »

Il ne reste que deux matchs au calendrier régulier et il sera important que l’équipe continue sur sa lancée si elle veut affronter Montréal plutôt que McGill en séries élimi-­natoires. « Pour les deux prochains matchs, on va donner un peu plus de repos aux

-­que Pouliot.

Les Gee-­Gees affronteront les Carabins de l’Université de Montréal vendredi prochain et elles termineront la saison à Carleton le 16 février.

« L’équipe était unie et on s’est très bien battues pour la rondelle. On n’a pas lâché. Je suis vraiment contente de mes coéquipières »

— Stéphanie Mercier, gardienne de but.

Carolann Upshall a obtenu un tour du chapeau contre les Ravens de Carleton. -­ photo Jérôme Simon

Tatiana Hanlan, tireuse d’élite des Gee-­Gees. -­ photo vincent Rioux

Page 19: La Rotonde - Édition du 4 février

19p.www.larotonde.ca

Philippe Marceau-Loranger

Alors que le dernier droit de la saison

régulière au hockey junior majeur

canadien approche à grands pas, les

deux formations de l’Outaouais, soit

les 67’s d’Ottawa et les Olympiques

de Gatineau, ne se bercent pas

d’illusions. Si les 67’s (13-33-4) ne

participeront vraisemblablement pas

au grand bal printanier, la troupe gati-

noise (21-24-3) devrait quant à elle

s’y quali!er par la porte de derrière.

À Gatineau, la saison s’est amorcée avec enthousiasme, alors que le directeur-­gé-­néral et entraîneur-­chef, Benoît Groulx, a transigé dans l’entre-­saison pour obtenir les services du gardien Robert Steeves du Titan d’Acadie-­Bathurst. Groulx, qui croyait avoir comblé un criant besoin de stabilité

-­ile sur la tête lorsque Steeves s’est blessé avant l’amorce du calendrier régulier, menaçant de manquer l’entièreté de la présente saison. Dans un tel contexte, les

Michael Nishi et de la recrue de 17 ans, Éric -­

ers ont connu des performances en dents de scie, contribuant à faire des Olympiques l’une des pires équipes en défensive du circuit Courteau. Groulx a par la suite ac-­cueilli une heureuse nouvelle avant le congé festif, alors que Steeves a déjoué les pronostics en réintégrant l’alignement. Puis, l’entraîneur a remodelé sa brigade défensive en accueillant Étienne Boutet, Derek Sheppard et Jean-­Simon Deslauriers à Gatineau durant la période de transferts, pendant que Dominic Poulin, Michael Ab-­bott et Anthony Cortese pliaient bagage.

4 février 2013SPORTS | [email protected]

HOCKEY JUNIOR MAJEUR

Saison laborieuse pour les Olympiques et les 67’s

Par la suite, les Olympiques ont su ren-­verser la vapeur en atteignant leur vitesse de croisière au mois de janvier: revendi-­

-­tre quatre revers, ce fut un premier mois passé au-­delà de la barre psychologique des .500. « Nous vivons présentement nos meilleurs moments de la saison », soulève l’attaquant de 19 ans, Rock Régimbald. « Depuis la pause de Noël, nous avons gag-­né plusieurs parties et l’équipe joue beau-­coup mieux. » Avec 18 matchs à disputer, les Olympiques espèrent continuer leur as-­cension au classement de la LHJMQ. Dans le cas du vétéran Simon Tardif-­Richard, pas question de se mouiller quant aux objectifs à long terme concernant les séries élimina-­toires: « On va se concentrer sur un match à la fois pour essayer de gagner des posi-­tions au classement. »

Virage jeunesse amorcé chez les 67’s

Sur la rive sud de la rivière des Outaouais,

pour les 67’s. Après une saison de rêve en 2011-­2012, les 67’s se sont retrouvés am-­

putés de plusieurs de leurs meilleurs élé-­ments. Entre autres, leurs deux meilleurs at-­taquants, Tyler Toffoli et Shane Prince, ainsi que leur portier numéro un, Petr Mrazek, ont tous gradué au niveau profession-­

neuf joueurs qui nous ont quittés », soulève l’entraîneur-­chef et directeur-­général des 67’s, Chris Byrne. « Cette année, nous avons décidé de composer avec plusieurs jeunes joueurs. » Les revers se sont donc accu-­mulés à un rythme effarant, si bien que les

terme de 36 parties à la pause des fêtes. Voyant sa troupe végéter dans les bas-­fonds de la ligue de l’Ontario, le directeur-­général a amorcé un virage jeunesse, alors qu’arrivait à grands pas la date limite des transactions. Ainsi, plusieurs vétérans tels que Tyler Graovac et Steven Janes ont dû faire leurs valises pendant qu’Ottawa engraissait sa banque de choix au repê-­chage, et de jeunes loups. Ensuite, fraîche-­ment retranché du camp d’entraînement des Sénateurs d’Ottawa, le capitaine, Cody Ceci, a mis le cap sur Owen Sound

GEE#GEES EN BREF

Léa Papineau Robichaud,Chef de pupitre

Plusieurs Gee-Gees récompensésLors de la 60e édition des prix sportifs d’Ottawa, récompensant les meilleurs ath-­lètes et entraîneurs de la ville, sept athlètes et trois équipes sportives des Gee-­Gees de l’Université d’Ottawa ont reçu des hon-­neurs.

L’équipe de relais masculin, composée de Segun Makinde, Michael Robertson, Devin Biocchi et Tolu Makinde, s’est vue récompensée après avoir remporté des médailles d’or au 4 x 400 m et au 4 x 200 m lors du championnat du Sport interuni-­versitaire canadien (SIC), et avoir établi un record national au sprint relais. L’équipe de

pour se joindre à l’Attack. « Échanger Cody

mais nous croyons vraiment que c’était la meilleure option pour l’avenir de notre

Si du côté des 67’s, un aspect positif ressort

avantageusement dans la course au pre-­

Entre les branches, on raconte qu’un jeune défenseur surdoué de 14 ans évoluant au Michigan, Sean Day, pourrait imiter John Tavares, Aaron Ekblad et Connor McDavid et se mériter le titre de joueur d’exception. Ce statut lui permettrait de prendre part au repêchage en 2013, lui qui ne serait normalement éligible qu’en 2014. Cela fait d’ailleurs partie des dossiers qui occupent le directeur-­général, Chris Byrne: « Nous avons encore 18 matchs à disputer pour une possibilité de 36 points. Nous continu-­erons à viser la victoire à chaque match,

avantageusement sur notre liste d’espoirs pour le repêchage. »

basketball féminine s’est aussi vu remettre un prix pour avoir remporté la médaille de bronze au championnat du SIC 2011-­12. La troisième équipe à avoir récolté les hon-­neurs a été l’équipe de soccer féminin, elle qui a récemment remporté le sep-­tième championnat des Sports universita-­ires de l’Ontario (SUO) de son histoire. La capitaine de l’équipe a d’ailleurs reçu le prix de joueuse de soccer par excellence d’Ottawa.

Les autres athlètes à avoir reçu des prix sont Karina Krueger-­Schwanke en volley-­ball féminin, Andrew D’Souza en badmin-­ton, John Wright en escrime et Grace Lo-­nergan en softball.

Une !n de semaine victorieuse en basketballLes deux équipes de basketball de l’Université d’Ottawa, masculine et fémi-­nine, sont revenus de Queen’s avec une

Du côté des hommes, c’est l’attaquant de puissance étoile, Warren Ward, qui a permis aux Gee-­Gees de l’emporter sur les Gaels, 99 80, marquant 28 points et récu-­pérant 12 rebonds. Son coéquipier Johnny Berhanemeskel, a lui aussi brillé lors de ce match avec 21 points, dont quatre lancers de trois points. Ottawa occupe présente-­ment le troisième rang des Sports universi-­taires de l’Ontario (SUO) avec 13 victoires et quatre défaites.

Chez l’équipe de basketball féminin, c’est la garde de pointe Kellie Ring qui a mené son équipe à la victoire avec 22 points, un nouveau record personnel. Tatiana Hanlan et Catherine Traer ont aussi fait leur part, marquant respectivement 11 et 10 points. La formation d’Andy Sparks a vaincu Queen’s par la marque de 67 53.

Athlétisme: deux nouveaux recordsLes Gee-­Gees participaient, les 1er et 2 février, à la 12e rencontre invitation New

Balance à New York, l’une des plus impor-­tantes compétitions d’athlétisme de la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

L’équipe ottavienne s’est illustrée obtenant

du Sport interuniversitaire canadien (SIC) et battant deux records de l’Université. La recrue Emma Galbraith a établi un nou-­veau record en réussissant un temps de 2 :46,89 au 1000 m. C’est une autre recrue, Mohamed Souleiman, qui a brisé un au-­tre record d’école grâce à son temps de 1 :55,12 au 800 m.

Pour leur part, Gabriel Tesfaye et Devyani Biswal ont obtenu leur laissez-­passer pour le championnat du SIC. Tesfaye a réussi son meilleur temps au 60 m haies avec 8,30 secondes. Biswal, elle, à la même épreuve, a réussi un temps de 8,67 sec-­ondes.

L’équipe masculine occupe présentement le deuxième rang national et l’équipe féminine est en huitième position.

Cody Ceci (à gauche) a été échangé à l’Attack d’Owen Sound. Robert Steeves (à droite) a été acquis du Titan d’Acadie-­Bathurst. photo courtoisie

Page 20: La Rotonde - Édition du 4 février

20p. www.larotonde.ca

Jeudi 29 novembre:Natation masculine et féminine

au championnat des SUO à Toronto à 10 h

Vendredi 30 novembre:Natation masculine et féminine

au championnat des SUO à Toronto à 10 h Basketball féminin contre Toronto à 18 hHockey masculin contre Toronto à 19 h

Hockey féminin à Montréal à 19 hBasketball masculin contre Toronto à 20 h

STATISTIQUES

* ÉTOILES DE LA SEMAINE *

Kellie Ring, Basketball féminin 22 points en un match

La garde de pointe de deuxième année a battu son record personnel lors du match de samedi à Queen’s, marquant 22 points. Ring a aussi réussi six lancers francs sur six et récupéré six rebonds, quatre défensifs et deux offensifs. Elle a présente-­ment une moyenne de 9,8 points par match.

Stéphanie Mercier, hockey féminin94,2 % d’arrêts en deux matchs

La gardienne de but de deuxième année a con-­nu un match solide ven-­dredi soir à Concordia, effectuant 30 arrêts sur les 31 lancers reçus. Mer-­cier a d’ailleurs obtenu la première étoile pour ce match. Elle a aussi effectué 35 arrêts sur 38 lancers lors du match de samedi contre Carleton.

Matthieu Tanguay-Thériault, hockey masculin Deux buts en un match

La recrue des Gee-­Gees a joué les héros samedi soir, alors que son équi-­pe perdait 3 à 2 face aux Gaels de l’Université Queen’s, il a marqué

période. Pour couronner le tout, il a marqué le but gagnant sans aide en prolongation. Tanguay-­Thériault présente une

matchs.

DEUX MINUTES AU CACHOT

L’UCI ou la pharmacie qui se fout de la charitéGhassen Athmni

4 février 2013SPORTS | [email protected]

Que JJ Abrams, futur réalisateur de Star Wars VIILance Armstrong et ses petites contrarié-­tés, que les images du Texan en larmes chez Oprah Winfrey continuent de se tailler une bonne part de l’audimat, cela n’est pas pour déplaire à l’Union Cycliste Internationale (UCI). Le Lance Armstrong érigé en fraudeur repenti, prêt tout de suite à abandonner tous ses titres et ses distinctions et « à se mettre au service de la lutte anti-­dopage », constitue une par-­faite diversion pour l’institution qui gère le cyclisme professionnel au niveau mondial depuis plus de cent ans.

L’UCI, fondée en 1900 et installée à Lau-­sanne en Suisse, est l’organisme qui dé-­cide de la répartition des courses et des équipes entre les différents niveaux. C’est aussi l’organisme chargé de la lutte con-­tre le dopage dans le cyclisme. C’est à ce titre que la commission anti-­dopage de l’organisation décide chaque année de suspendre un certain nombre de coureurs avec le concours de médecins et de con-­trôleurs attitrés par l’Union.

Jusqu’ici tout va bien, tout est « sous con-­trôle »

Depuis que l’USADA, l’agence améric-­aine anti-­dopage, s’en est mêlé, la donne a changé pour l’UCI. Le rapport de milles pages réalisé par l’USADA à propos de Lance Armstrong et de son équipe, l’US Postal, a constitué le pavé dans la marre qui a éclaboussé les administrateurs du cy-­clisme mondial. Le rapport adressé à l’UCI même cite Hein Verbruggen, président de l’institution de 1991 à 2005, en plein milieu des années Armstrong, mettant en doute le témoignage de Tyler Hamilton, ancien coéquipier d’Armstrong, déchu d’un titre olympique à cause du dopage. Verbrug-­

d’Hamilton ne valait rien et que le Texan ne s’était « jamais » dopé.

Plus tard, Pat McQuaid, président actuel, essaiera de discréditer Floyd Landis, au-­tre sociétaire de l’US Postal déchu pour sa part d’une victoire au Tour de France. McQuaid avait déclaré au New York Times: « Ce qui me frappe avec Landis, c’est que c’est juste le dernier baroud d’un homme désespéré. C’est malheureux. Il s’est re-­tourné contre nous. »

Dire que cela saute aux yeux que l’UCI est coupable serait un euphémisme. Durant

Samedi 9 février:Natation masculine et féminine

au championnat des SUO à Toronto à 10 h Athlétisme

au dôme Louis-­Riel à Ottawa à 10 hVolleyball féminin à Lakehead à 14 h

Basketball féminin contre Ryerson à 18 hHockey masculin contre Nipissing à 19 h

Basketball masculin contre Ryerson à 20 h

Dimanche 10 février:Volleyball féminin à Lakehead à 14 h

MATCHS DE LA SEMAINE

toutes ces années, l’UCI a non seulement défendu l’Américain et son équipe, mais a en plus sanctionné la majorité de ses ad-­versaires, laissant aux postiers américains le champ libre pour accumuler les honneurs et les millions de dollars. Floyd Landis a même révélé que Dag Van Eslande, le mé-­decin qui a suivi Lance Armstrong durant plusieurs années dans l’équipe US Postal, était dans les années 1990 et jusqu’en 2004, contrôleur anti-­dopage en Belgique.

Pourquoi l’UCI favoriserait-­elle Armstrong en particulier? Il ne pouvait rien y avoir de mieux qu’un miraculé du cancer de la pros-­

pour permettre à un sport en mal de re-­connaissance internationale et de grands noms reconnus mondialement de con-­quérir de nouveaux terrains, de s’exporter à l’extérieur du continent européen dans

phénomène Armstrong a, dans un premier -­

tentes concernant les droits de rediffusion des épreuves inscrites à ses calendriers que les chaînes américaines se sont bousculées pour avoir au prix fort. Plus tard, la populari-­té du cyclisme sur le continent américain a

avec de nouvelles épreuves, telles le Tour de Californie ou le Grand-­Prix de Montréal.

L’UCI, autant que Lance Armstrong, devrait payer pour ces dépassements. La lutte contre le dopage dans le cyclisme ne devrait plus être de son ressort. La création d’une institution totalement indépendante dont les revenus ne dépendraient aucun-­ement des résultats sportifs est une néces-­sité absolue.

Il serait aussi intéressant d’évaluer ce que l’UCI n’aurait jamais pu gagner si elle n’avait pas couvert Armstrong et ses coéquipiers et de traduire l’organisme en

-­mités nationaux de lutte contre le dopage que l’UCI a insultés tant de fois en proté-­geant certains coureurs ou en en condam-­nant d’autres.

Le cas de l’UCI n’est pas une exception dans le monde du sport, le CIO, la FIFA, l’ATP et d’autres institutions ont été soup-­çonnées de truquer les résultats d’une manière ou d’une autre, mais le cyclisme a entamé en quelque sorte son autocritique, les autres sports semblent encore faire la sourde oreille.

La plupart des matchs de basketball, de volleyball et de hockey sont disponibles sur www.ssncanada.ca

Hockey féminin – Classement du RSÉQ Équipes PJ V D DP BP BC PTS McGill 17 17 0 0 93 22 34

Montréal 17 13 4 0 82 44 26 Ottawa 18 6 9 3 54 75 15

Carleton 16 5 10 1 37 70 11 Concordia 18 2 15 1 34 89 5

Volleyball féminin – Classement des SUO

Équipes PJ V D PP PC PTS Ottawa 16 15 1 47 11 30

York 15 14 1 43 12 28 Ryerson 16 12 4 39 22 24 Queen's 15 11 4 37 22 22 Toronto 16 9 7 34 27 18

McMaster 16 9 7 33 29 18 Western 16 8 8 30 32 16

Lakehead 16 8 8 30 30 16 Brock 17 5 12 25 43 10

Guelph 16 4 12 18 40 8 Windsor 16 3 13 19 40 6 Waterloo 16 3 13 19 41 6

CMR 15 2 13 15 40 4

Page 21: La Rotonde - Édition du 4 février

21p.www.larotonde.ca

4 février 2013OPINIONS | [email protected]

Réaction à la chronique intitulée « Le bulletin de la FÉUO »Emily Niles

Le système de gestion d’offre, qu’est-ce que ça change à ma vie?Karine Millette, Criminologue et étudiante du cycle supérieur en Service social

Précisions sur le bulletin d’Anne-Marie RoyÉmilie Deschamps, Cochef de pupitre de la section Actualités

Ceci est une réponse à l’article de La Ro-­tonde du 28 janvier intitulé « Le bulletin de l’exécutif », qui m’a rendue furieuse

-­raient sont trompeurs et laissent croire que l’article a été écrit dans un but malveillant. La note donnée à Anne-­Marie Roy présen-­te des informations erronées puisqu’elle ne tient pas compte des éléments suivants.

Pour ce qui est des communications avec la communauté étudiante, l’article de La Rotonde a rapporté qu’Anne-­Marie a refait « l’ensemble des sites web de la FÉUO ». L’article ne fait pas mention que le contenu web de la FÉUO comprend 42 sites web qui ont étés développés selon les directives du Web Accessibility Initiative (WAI) qui fait partie intégrante du World Wide Web Consortium (W3C), le tout en quelques mois seulement. Ceci démontre les efforts qu’Anne-­Marie a portés pour

améliorer l’accessibilité des services pour la communauté étudiante. De plus, elle a assuré la création d’une vidéo promotion-­nelle pour chaque service et département de la FÉUO.

En ce qui a trait à la collaboration avec les corps fédérés de la FÉUO et la com-­munauté universitaire, Anne-­Marie a tenu des tables rondes régulières et construc-­tives avec tous les VP aux communica-­tions des diverses associations étudiantes. Grâce aux tables rondes sur la communi-­cation, la FÉUO donnera pour la première fois un prix d’excellence à un professeur cette année. Contrairement aux prix simi-­laires de l’Université d’Ottawa, les profes-­seurs à temps partiel et/ou temporaire se-­ront éligibles pour ce prix. Les étudiant.e.s seront aussi consultés plus tard dans le semestre pour l’attribution de ce prix. Cette nouvelle initiative démontre une

fois de plus l’engagement qu’a eu Anne-­-­

diante dans le processus d’appréciation et d’amélioration des services scolaires sur le campus. Ce projet qui est en cours de développement a été mentionné à la réunion du conseil d’administration du 27 janvier 2013, mais curieusement, La Ro-­tonde a omis de le mentionner.

Finalement, Anne-­Marie s’est portée à la défense des enjeux concernant les fran-­cophones et le bilinguisme sur le campus de manière constante. Comme l’article de La Rotonde l’a mentionné, Anne-­Marie a mis sur pied la première édition du Gala de la francophonie. Le grand succès du Gala de la francophonie me permet une fois de plus de douter de la mauvaise note qui a été attribuée à Anne-­Marie dans l’article de La Rotonde.

Le fait que La Rotonde a négligé de rap-­porter la plupart des renseignements ci-­dessus remet la crédibilité et la légitimité de ce journal en cause. La Rotonde est censée être un journal indépendant qui rapporte les faits en se fondant sur des renseignements valides, or cet article dé-­montre clairement le contraire puisqu’il est principalement fondé sur des préju-­gés. Puisque les prochaines élections de la FÉUO arrivent à grand pas, j’ose espérer que La Rotonde sera en mesure de pren-­dre le mandat d’informer la population étudiante au sérieux. J’espère que les fu-­turs articles de ce journal seront supportés

démontrer que l’intention de La Rotonde n’est pas de porter préjudice à la cam-­pagne d’Anne-­Marie délibérément.

D’abord, rapidement je me présente, je suis Karine, originaire d’un petit village de la région, et je me questionne fondamen-­talement sur les intérêts de nos politici-­ens actuels. Je ne suis pas familière avec l’agriculture et encore moins avec les sys-­tèmes, je suis criminologue et travailleuse sociale. Par contre, je m’inquiète pour ma région.

Pour ceux ou celles qui sont conscients, notre député, Pierre Lemieux, remet tou-­jours son discours dans les mains des fermi-­ers. Cependant, il semblerait qu’avec le système de gestion d’offre, le gouverne-­ment conservateur se moque totalement de la santé des personnes (entre autres, du lait et de la nourriture) et de leurs intérêts économiques.

-­tème de gestion d’offre serait qu’il protège

TOUTES les fermes de notre région, il permet à celles-­ci de rester compétitives versus les mégas fermes.

Si monsieur Lemieux était concerné par ces fermes, il aurait rapidement informé la population sur la question et l’aurait mo-­bilisée pour faire pression. Ce qui n’est pas le cas. À cet égard, depuis juin 2012, plus-­ieurs médias d’information ont été inquiets (et avec raison) du Partenariat transpaci-­

-­tionnement du système de gestion d’offre des fermiers. Sur ce point, le gouverne-­ment conservateur d’Harper était clair: il protégerait les fermes canadiennes et ne prendrait pas part à cet échange (selon le NPD, 15/11/2011). Par contre, dans les faits ce n’est pas le cas.

Soyez « rassurés », le Canada fait désor-­mais partie de cette entente (le ministère

des Affaires étrangères et Commerce in-­ternational du Canada), ce qui pourrait facilement occasionner la fermeture de centaines, voire de milliers de fermes fa-­miliales canadiennes qui seront incapables de concurrencer contre les mégas fermes internationales. Comme l’a indiqué le pré-­sident de la Fédération des producteurs de lait du Québec (29/11/2012), monsieur Bruno Letendre, si le marché fonctionnait sans le système de gestion de l’offre, pour-­quoi l’avoir instauré? En fait, la position de la Fédération est claire: ce système a été

fermiers du domaine de la compétition économique, et du coup, permettre leur survie. M. Letendre présente l’exemple de l’Europe où 1 600 grosses fermes laitières lu-­ttent pour survivre et où des milliers de pro-­ducteurs sont voués à la faillite.

Bref, je me questionne sur le potentiel des

Canadiens à réagir à ces ententes interna-­tionales. J’ignore si la récente entente FIPA avec la Chine vous est familière. Une en-­tente de plus de 20 ou 30 ans, sans la con-­sultation des Canadiens. Alors, je ne serais pas surprise de constater que les prochains débats auront lieu sans le ministère de l’Agriculture sur la question du système de gestion d’offre. Cela dit, quelles sont nos solutions? J’invite tous les citoyens de Glen-­garry, Stormond, Dundas, Prescott et Rus-­sell ou autres à se faire entendre sur cette question. Vous pouvez le faire par courriel au [email protected] ou encore, par le biais du journal.

Bien à vous mes concitoyens de la région,

Des personnes de tout azimut m’ont abor-­dées cette semaine au sujet de la sévérité avec laquelle j’ai noté Anne-­Marie Roy, dans la chronique Bulletin de la Fédéra-­tion étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) de la dernière édition de La Ro-­tonde. L’échec que je lui ai attribué a sem-­blé d’autant plus sévère à certains qu’il s’agit de la pire note des six membres de l’exécutif.

Quelques précisions s’imposent donc. Anne-­Marie Roy, en tant que vice-­prési-­dente aux communications, s’est présen-­tée, durant sa campagne, comme ayant à cœur la défense des intérêts des franco-­phones, un sujet qui m’est aussi très cher. C’est en fonction de la manière dont elle s’est présentée dans sa campagne que je l’ai notée.

En ce qui concerne les sites web des ser-­vices et les vidéos promotionnelles, il n’y a même pas de page en français pour le centre de bilinguisme et la vidéo qui présente le Centre est uniquement en an-­glais. Sur la version française du site web, il n’y a pas de liens pour accéder aux pages

des différents services.

De nombreux documents importants man-­quent au site web, dont, les procès verbaux des réunions du conseil d’administration, ainsi que les textes des motions adop-­tées, alors que Mme Roy a promis que ces documents seraient tous disponibles en ligne. Cette tâche semble assez facile à

pourquoi elle ne l’a pas été jusqu’à main-­tenant.

Il y a des problèmes avec le service de traduction dont Mme Roy est responsable. Ainsi, le budget de la FÉUO a été envoyé au mois d’août pour être traduit et en décem-­bre dernier, la traduction n’avait pas en-­core été complétée, en empêchant ainsi la publication.

De plus, j’ai particulièrement été déçue par le silence de Mme Roy, quand venait le temps de défendre la langue française. Cette année, les CA de la FÉUO se sont largement déroulés en anglais et le pré-­sident a même, à plusieurs reprises, de-­mandés aux personnes qui posaient des

questions en français de traduire leurs in-­terventions. Mme Roy s’est pliée à cette demande sans nullement en dénoncer le caractère discriminatoire. Une prise de position publique sur cette question aurait été un geste simple qui aurait pu montrer l’engagement de Mme Roy envers la fran-­cophonie.

-­tionnelles des élections de la FÉUO. Bien que Mme Roy ne soit pas responsable de la piètre qualité de la traduction, elle aurait du, à tout le moins la déplorer en tant qu’insulte pour la communauté fran-­cophone. J’aurai aimé qu’Anne-­Marie défende la francophonie à tous les jours, et pas seulement le temps d’un gala, aussi

pour moi, l’échec d’Anne-­Marie Roy.

Côté communication, en parcourant ma boite de courriels, je retrace environ un courriel par mois envoyé aux étudiants par la vice-­présidente aux communications. Si l’on compare simplement à l’Association des étudiants diplômés qui envoie des nouvelles à ses étudiants à chaque deux

semaines, ce nombre est faible. D’autant plus que la FÉUO gère beaucoup plus de dossiers que l’Association des étudiants diplômés (GSAÉD). Plusieurs étudiants m’ont mentionnés ne pas s’être sentis bien informés par la vice-­présidente aux com-­munications.

Je reconnais le grand travail de Mme Roy en ce qui concerne la refonte des sites web et la mise sur pied du Gala de la fran-­cophonie. Malheureusement, il me semble que ces projets ambitieux lui ont fait né-­gliger des tâches beaucoup plus simples, mais tout aussi importantes, comme de se lever lorsque le français est bafoué.

Finalement, je tiens à souligner que la chronique Bulletin de la FÉUO n’engage que moi et ne représente pas l’opinion de l’ensemble de l’équipe de La Rotonde. Il n’affecte donc pas le travail de couver-­ture des élections par l’équipe. Le but de la chronique n’était pas de nuire à la cam-­pagne d’Anne-­Marie, mais comme toute élue qui brigue un second mandat, elle doit être prête à défendre son bilan, à la fois sur ces succès et sur ces erreurs.

Page 22: La Rotonde - Édition du 4 février

www.larotonde.ca

Édition du lundi 4 février 2013VOLUME LXXXI NO17

109, rue OsgoodeOttawa, OntarioK1N 6S1TÉL. : 613 421 4686

RÉDACTION

Rédacteur en chefVincent [email protected]

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ActualitésÉmilie Deschamps (cochef)[email protected]

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Directeur de productionSimon Lalonde [email protected]

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PhotographeJérôme [email protected]

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Directrice généraleAlexandra Scott-­[email protected]

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Prochaine parution Lundi 11 février 2013

La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi par Les Publications de La Rotonde Inc., et distribué à 2 500 copies dans la région d’Ottawa. Il est financé en partie par les membres de la FÉUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés. La Rotonde est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC).

La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des fins diffamatoires de ses articles ou éléments graphiques, en totalité ou en partie.

Étant étudiants à la licence en droit civil (On vous jure! On le cache bien hein?), tous nos lecteurs (à part nous deux, il y a quelqu’un?) s’attendent sans doute à ce que nous joignions le cirque médiatique qui entoure l’a!aire Lola. Mais nah! Nah! Nah! On ne le fera pas! Au diabolo cette histoire de keclown. Nous profiterons de Laliberté de notre chronique insérée dans la section procrastination, section récipi-endaire du titre « La Lecture du Trône d’Or sur lequel on se Tire un Bronze » de la ses-sion d’automne 2012, pour vous exposer les travers d’un complot international!

Les FTX de Troubles ont appris, avant tout le reste de la planète sur laquelle les dino-saures ont disparu depuis quelque temps, que la Norvège avait revendiqué les droits de la monnaie canayenne. En nez fait, le ministre d’État du Royaume de la Norvège, monsieur Jens Stoltenberg, ainsi que le Roi d’État, l’Honorable Harald V, auraient revendiqué de notre Premier sinistre qu’il prenne les mesures nécessaires à la con-version de la monnaie canayenne en mon-naie norvégienne (NOK).

Cette revendication des Norvégiens fait suite à un tsunami (beaucoup plus percu-tant qu’une vague) d’indignation qui s’est emparé de nos bons botanistes de renom-mée mondiale alors qu’ils se sont levés, tels des amateurs de Scotty Gomy lors de son but annuel de la dernière saison. En e!et, ces héros de la racine ont crié au scandale à la vue de l’utilisation de la feuille d’érable norvégienne, que nos lecteurs connaissent mieux sous le nom de Acer platanoides L., au détriment de la feuille d’érable à sucre canayenne, bien évidemment connue de tous sous le nom d’Acer saccharu, sur les nouveaux billets de 20 bidoux canayens. Les Fauteux de Troubles ont eu vent de cette nouvelle en FEUILLEtant la lettre qu’a envoyée M. Stol-tenberg à la Harpe il y a de cela quelques semaines, ledit document ayant été ob-tenu en vertu de la Loi a l’accès aux trucs bidons.

Le gouvernement de la Harpe s’apprêtait à abdiquer et se laisser assimiler, mais érableusement (mouin), nos vaillants bot-anistes ne sont pas du genre à laisser le

moulin battre par temps doux! Grâce à nos héroïques experts en plantes qui ont pro-posé d’utiliser l’argent des contribuables à de nobles fins en ordonnant à la Banque du Canada de réimprimer la totalité des billets de 20 bidoux CANADA-WIDE, notre pays sera sauvé de l’assimilation norvégienne, une des pires forme d’assimilation qui soit selon les botanistes, aussi qualifiés de som-mités en science politique. Face au puis-sant lobby des botanistes, le gouvernemal n’a pas vraiment eu le choix d’obtempérer. Les Fauteux de Troubles, toujours à la re-cherche d’une cause non-raciste, non-sexiste, non-fasciste, non-gaz de schiste, à dénoncer, appuient les botanistes dans leur dénonciation, tel que le dénonce la dénonciation de Polycoquin, Fauteux de Troubles agréable:

« Ouin ben je dénonce que c’est

plate tout ça. »

LES FTX DE TROUBLES

LA BANQUE DU CANADA FAIT MOUCHE (À MARDE)

À la manière de nos amis chez les Al-­cooliques anonymes, la politique étudiante ferait mieux d’apprendre que chaque transformation débute en admettant le problème. Chez la FÉUO, autant mono-­tone qu’elle soit devenue, il s’agit d’un

d’argent et ne fait pas le plus grand bien au plus grand nombre d’étudiants pos-­sible. Il n’est pas question que nous nous en

idées dans les élections cette année; c’est leur absence qui aplatit le débat. Nous devons revendiquer une vision chez nos politiciens.

Premièrement, le nouvel exécutif doit re-­penser sa fonction. Cela implique des réformes. La campagne pour des assem-­blées générales à la FÉUO est un beau premier pas. Nous devons exiger de telles initiatives concrètes. Les « j’écouterai les étudiants » et les « je veux entendre votre

charge pour améliorer les choses n’est pas

à l’électeur, elle est au politicien. Pour méri-­ter leurs salaires, les aspirants à l’exécutif doivent élaborer une plateforme pragma-­tique.

domaine de l’alimentation. Moins abord-­ables pour nous, les menus rentables pour les fournisseurs sont favorisés au détriment de la bouffe-­santé. Il est grand temps que la FÉUO affronte Chartwells et son quasi-­monopole sur nos choix alimentaires. Nom-­breuses sont les universités qui s’en sont réapproprié le contrôle, abaissant les prix et haussant la qualité. Compte tenu de la sévérité nouvelle sur l’usage de la cuisine du 90 Université, la FÉUO doit poursuivre la création d’une cuisine communautaire pour l’usage de groupes étudiants, tels que la République populaire du délice.

Finalement, nous devons faire en sorte que davantage d’entre nous se sentent à l’aise ici. Que la FÉUO aide les étudiants à prof-­iter pleinement de leur éducation! Plusieurs d’entre nous sont « captifs » au niveau de

la langue et du travail. N’est-­il pas curieux que des milliers d’élèves en immersion s’installent à Ottawa pour perfectionner leur français, mais partent déçus après leurs quatre ans? L’écart linguistique nous divise. La FÉUO pourrait activement nous aider à acquérir et parfaire notre langue seconde.

l’engagement. Combien de fois des étudi-­ants ont-­ils dû dire non au bénévolat parce qu’ils travaillent trop ou trop loin du cam-­pus? La FÉUO pourrait partager ses postes bien rémunérés pour créer davantage

de nos fonds collectifs.

L’université est censée être le lieu d’idées. Les candidats à la FÉUO ne doivent pas s’en dispenser. La politique étudiante qui fait une différence, ça part d’ici.

4 février 2013OPINIONS | [email protected]

Attention, les candidats: af!chez vos idéesAlex Jürgen Thumm, étudiant en science politique

Réaction à la couverture journalistique de La Rotonde de la Classique de la capitaleJen Elliott, agente d’information sportive et des évènements du Service des sports de l’Université d’Ottawa

Je vous écris pour vous informer que nous avons reçu plusieurs commentaires néga-­tifs au sujet du titre de la Une du journal cette semaine blâmant Warren [Ward] pour la défaite à la Classique de la capi-­tale. Je crois que les gens sont contrariés parce que le titre ne démontre pas à quel point le match était serré et excitant, blâmant plutôt publiquement un étudiant-­athlète. Dans l’article, vous citez James [Derouin] qui mentionne qu’il était satisfait du jeu défensif de Warren [Ward] et de ses per-­formances avec les rebonds, mais plusieurs personnes n’ont peut-­être pas lu l’article à cause du titre. Si James [Derouin] blâmait

Warren [Ward] pour la défaite, ce serait une autre histoire. Mais il ne le fait pas; ni l’équipe d’ailleurs.

Je sais que vous êtes tous deux de grands partisans de sport et je suis très contente de la couverture que La Rotonde nous of-­fre – j’ai d’ailleurs la Une du championnat de soccer accrochée dans mon bureau. C’est génial que la partie ait été sur la Une et que nous ayons un grand article à l’intérieur. Peu d’autres services sur le cam-­

suis consciente. Mais pour obtenir l’appui des étudiants et les amener aux parties et au match revanche en février, c’est dom-­mage que l’angle ait été si négatif. Nous

avons presque battu Carleton! Mais c’est -­

ment la Une. [Même] si nous avons perdu encore cette année, c’était un match très serré et il est important de garder cette rivalité bien vi-­vante. L’équipe de football de l’Université

contre Carleton et nous avons gagné 15 des 20 premiers matchs Panda. Est-­ce que Carleton aurait dû annuler le match Panda en 1975 [simplement parce qu’Ottawa était alors une puissance du football universitaire canadien]? Merci de votre compréhension.

Page 23: La Rotonde - Édition du 4 février

TRONCHE TARTE DANS LA

LE 7 FÉVRIERUCU NIVEAU 0 (PRÈS DE LA FÉUO)

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LE 4 FÉVRIER:UCU AGORA 10H30 - 13H30

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OPINIONS | [email protected]

Page 24: La Rotonde - Édition du 4 février

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* Certaines restrictions s’appliquent. Réservé aux étudiants à temps plein de 13 à 29 ans.

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