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La préparation mentale du cavalier Jonathan ROUGIER Psychologue Expert Fédéral Préparation Mentale

Intervention 2010

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Page 1: Intervention 2010

La préparation mentale

du cavalier

Jonathan ROUGIER

Psychologue

Expert Fédéral Préparation Mentale

Page 2: Intervention 2010

Plan de l’intervention :

1/ Introduction : définitions et éthique de la préparation mentale du sportif.

2/ Développer la confiance en soi et la motivation du cavalier.

3/ Apprentissage et automatisation du geste moteur.

4/ Développer les capacités mentales du cavalier.

Page 3: Intervention 2010

Forme de l’intervention :

Les diapos « départ de course » de couleur orange

sont utilisées pour les parties théoriques.

Page 4: Intervention 2010

Forme de l’intervention :

Les diapos « départ de course » de couleur orange sont utilisées pour les

parties « pratiques ».

Page 5: Intervention 2010

Introduction :

Définitions et éthique de l’intervention

en psychologie.

Page 6: Intervention 2010

1/ Introduction : définition.

La préparation mentale est un

ensemble de techniques

psychologiques et pédagogiques qui

permettent d’optimiser les

performances psychomotrices du

sportif.

Page 7: Intervention 2010

1/ Introduction : objectif.

L’objectif final est d’acquérir ou de

développer la capacité à se mettre

dans un état mental optimal.

(Etat permettant l’apparition de la réponse

motrice la plus adaptée).

Page 8: Intervention 2010

1/ Introduction : forme.

La préparation mentale s’intègre à la

préparation technique et physique.

Une préparation mentale dissociée

de la préparation technique est

stérile.

Page 9: Intervention 2010

1/ Introduction : forme.

La réussite, le jour " j " d’une

performance motrice est le résultat

d’un travail de longue haleine.

Page 10: Intervention 2010

1/ Introduction : forme.

En fait, pour se préparer

mentalement, il y a quelques “trucs”

à respecter le jour “j”, mais la plus

grande partie de la préparation

mentale s’effectue au quotidien.

Page 11: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Agir sur la psychologie du sportif consiste à lui

permettre de faire des choix et jamais à lui imposer

des choix par des techniques de « programmation

mentale ».

Programmation

mentale subie

Préparation

mentale volontaire

Page 12: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Le surentraînement :

Il est très difficile de donner une limite entre

entraînement et surentraînement valable pour tous

les sportifs.

Page 13: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Certains sportifs peuvent supporter des charges

d’entraînement importantes sans ressentir de

souffrances physiques ou psychiques, au contraire,

d’autres ne pourront pas assumer une dose

d’entraînement pourtant plus faible.

Page 14: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Certains indices doivent susciter l’attention :

Peu de motivation intrinsèque, forte

motivation extrinsèque,

Croyance en l’impossibilité de réussir sans conduite dopante,

Aucun autre centre d’intérêt en dehors du sport pratiqué.

.

Page 15: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Certains symptômes psychosomatiques doivent alarmer :

Fatigue chronique,

Blessure à répétition,

Absence, retard,

Stress chronique,

Auto handicap,

Déformation de l’image corporelle.

Page 16: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

A ces indices généraux s’ajoutent toutes les évaluations dérivées de

votre expérience (ambiance au sein d’une équipe, isolement de certains jeunes, environnement toxique, sur-valorisation de la réussite; etc. …).

Page 17: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

La pédagogie des aps et l’optimisation des

performances consistent à permettre au pratiquant,

de réaliser un projet sportif dans les meilleures

conditions.

Page 18: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

L’emprise mentale.

Page 19: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

L’emprise mentale est l’étape qui précède la

manipulation mentale.

Tout sportif passionné est potentiellement

sous emprise mentale de son environnement.

Page 20: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Ce phénomène résulte d’une erreur de jugement : le sportif transfère sur les personnes qui représentent le

sport pratiqué toutes les valeurs de ce sport.

Ceci donne un puissant ascendant psychologique de l’environnement sur le sportif.

Page 21: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Les dérives de l’entraînement sportif ou de la

préparation mentale concernent l’utilisation de

l’emprise mentale par l’environnement à des fins

autres que l’épanouissement et le respect de

l’autonomie du sportif.

Page 22: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

C’est à ce moment que l’on passe de l’emprise

mentale à la manipulation.

Pour éviter ce phénomène, il faut rechercher

l’autonomie du pratiquant.

Page 23: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

Rechercher l’autonomie, un exemple : Le calcul

Coûts / Bénéfices.

Page 24: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• La majorité des êtres humains font un calcul

avant de faire un choix.

Page 25: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• Si le coût est supérieur au bénéfice, ils ne font

pas ce qu’ils envisageaient.

• Si le coût est inférieur au bénéfice, il font le

comportement qu’ils envisageaient.

Page 26: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

• La correction du calcul coût / bénéfice :

• Chez l’adolescent ou chez le jeune adulte, ce

calcul est faussé.

• En général, l’adolescent sur estime les bénéfices

et sous estime les coûts d’un comportement

risqué.

Page 27: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

La correction du calcul coût / bénéfice :

Un indice de vulnérabilité d’un jeune sportif : calcul coût / bénéfice qui occulte les coûts et survalorise les bénéfices.

Page 28: Intervention 2010

1/ Introduction : éthique.

La correction du calcul coût / bénéfice :

Pour favoriser des choix éclairés en matières de conduites dopantes par exemple, il est toujours bon de faire prendre conscience au jeune de ce calcul et de l’aider à le réaliser.

Page 29: Intervention 2010

1/ Introduction : résumé.

La préparation mentale permet au pratiquant d’améliorer ses performances motrices,

Elle doit être intégrée au travail quotidien pour être efficace,

Elle doit permettre au cavalier de s’épanouir.

Elle doit développer l’autonomie du pratiquant.

Page 30: Intervention 2010

2/ Développer la confiance en

soi et la motivation du

cavalier.

Page 31: Intervention 2010

2/ La motivation : définitions.

La motivation est à la base de tous les

comportements humains,

Les différentes motivations qui nous poussent à

faire un comportement ont des conséquences sur

la manière de vivre notre sport (plaisir, efforts,

persévérance …)

Page 32: Intervention 2010

2/ La motivation : Objectifs.

D’une manière générale, on cherche à développer

une motivation durable et résistante aux aléas de

l’évolution technique du cavalier. (Notamment car

progression en escalier).

Page 33: Intervention 2010

2/ La motivation : définitions.

La motivation intrinsèque :

• réaliser une activité pour le plaisir qu’elle

procure.

Sensations, Plaisir, Accomplissement personnel,

Apprentissage.

Page 34: Intervention 2010

2/ La motivation : définitions.

La motivation extrinsèque :

• Pratique d’une activité pour des raisons autres

que l’activité elle-même,

•Salaire, Satisfaire mes proches, Gagner à tous

prix.

Page 35: Intervention 2010

2/ La motivation : forme.

Les motivations intrinsèques sont très importantes

Plus de persévérance en cas de difficultés

Beaucoup moins d’abandon de la discipline

Page 36: Intervention 2010

2/ La motivation : définitions.

Les motivations extrinsèques sont utiles mais

moins importantes (rôle de relais).

Moins de persévérance

Plus d’abandon de la discipline

Page 37: Intervention 2010

2/ La motivation : définitions.

IMPORTANT : la compétition contient deux

formes de motivation :

Intrinsèque : se réaliser, s’accomplir

Extrinsèque : être plus fort que les autres

Page 38: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements / remarques :

Ce sont les appréciations que donne l’enseignant en

fonction des actions de ses pratiquants.

Page 39: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements positifs entraînent

- une volonté de reproduire le même

comportement,

- une forte prise d’initiative.

Page 40: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Les renforcements négatifs entraînent

- une volonté de ne pas reproduire le

comportement

- une baisse d’initiative.

(Surtout utile pour corriger un défaut de l’élève).

Page 41: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

A: Cibler le comportement.

Pour limiter les effets néfastes des renforcements négatifs, il faut :

Cibler avec précision la source du problème et ne

jamais généraliser le défaut à la personne qui le possède.

Page 42: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

B: Doser.

Les renforcements positifs devraient représenter 80 à 90 % de la totalité des renforcements

contre 10 à 20 % pour les renforcements négatifs.

(Surtout vrai le jour « J »).

Page 43: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

C: Utiliser des formulations positives.

Si on souhaite qu’un cavalier se redresse, il est toujours plus

efficace de lui dire « redresse toi » ou « regarde loin »

plutôt que « ne te penche pas en avant ».

Page 44: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : ? Efforts ?

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : ? Efforts ?

Page 45: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

Page 46: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Réussite ? Efforts ?

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

Réussite ? Efforts ?

Page 47: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

Tâche 1 : adaptée

Feed back Tâche 2 : supérieure

Tâche 3 : adaptée

Groupe 1 Réussite 100 %

« Beaucoup de travail »

Réussite : 20 % Efforts > 20 min

Réussite 100 % Efforts -> fin

Groupe 2 Réussite 100 %

« Beaucoup de talent »

Réussite : 0 % Efforts < 10 min

Réussite 80 % 20 % : arrêtent avant la fin de l’exercice.

Page 48: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–D: Renforcer sur des capacités malléables.

Expliquer au pratiquant que toutes les compétences peuvent s’apprendre,

Privilégier les renforcements portant sur l’effort plutôt que

sur le don.

Page 49: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–E : Valoriser l’erreur.

Provoquer des erreurs (trouver le ou les exercices qui vont faire

apparaître une erreur corrigeable).

Expliquer que l’erreur est source de progrès,

Favoriser la prise d’information grâce à l’erreur.

Page 50: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–F: Permettre de choisir.

Permettre au pratiquant de faire des choix Même si on veut imposer quelque chose, le

« déguiser » en choix. (Autonomie)

Ex. : Enfants, adultes et ados.

Page 51: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–G: Rendre l’activité ludique et variée.

Variée : pour maintenir l’attention,

Ludique : jeux d’opposition, de sensations fortes ou d’imitation.

Page 52: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

Lorsque le sportif traverse des périodes de doutes et

d’hésitations …

Page 53: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

… le recentrer sur le plaisir qu’il tire de l’activité elle-même…

Ex. : apprentissage, sensations, dressage d’un jeune cheval, accomplissement.

Page 54: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

–H: Gérer le découragement.

… L’aider à s’évaluer objectivement (et relativiser par rapport à la situation Ex. : OK on saute bas, mais c’est pour mécaniser ton jeune

cheval).

Page 55: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Se fixer des objectifs

=

canaliser sa motivation (anticiper, organiser).

Page 56: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Il existe deux grands types d’objectifs :

Les objectifs de compétition (le cavalier se compare à qqn

d’autre)

Les objectifs techniques (le cavalier se compare à lui-

Page 57: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Les objectifs de compétition :

augmentent la motivation naturelle du pratiquant,

Sont de mauvais moyens de s’évaluer (4 raisons).

Page 58: Intervention 2010

2/ La motivation : explication.

Raison 1 :

Il est possible d’avoir atteint son objectif

de compétition, malgré une performance

technique médiocre.

Page 59: Intervention 2010

2/ La motivation : explication.

Raison 2 :

Il est possible de ne pas avoir atteint son

objectif de compétition, mais d’avoir

réalisé un progrès important, une perf

technique importante.

Page 60: Intervention 2010

2/ La motivation : explication.

Raison 3 :

Les objectifs compétitifs ont tendance à

masquer les informations techniques.

Réussite : émotion positive masque les erreurs.

Echec : émotion négative masque les points

techniques positifs.

Page 61: Intervention 2010

2/ La motivation : explication.

Raison 4 :

Les objectifs de compétition sont très

dépendants de la concurrence.

Page 62: Intervention 2010

2/ La motivation : AGIR.

I: Fixer des objectifs.

Les objectifs techniques :

« construisent » la progression technique du cheval et du

cavalier,

Sont de bons moyens de s’évaluer, mais il faut les relativiser par rapport aux caractéristiques du cheval.

Page 63: Intervention 2010

2/ La motivation : explication.

« Que je gagne ou que je perde, je sais où j’en suis car je me compare à moi-

même ».

(Ex. Eric Navet CC4 ans).

Page 64: Intervention 2010

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui proposer un ou plusieurs objectif de compétition,

Page 65: Intervention 2010

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui suggérer un découpage de cet objectif (objectif + moyen),

Page 66: Intervention 2010

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

Lui proposer des objectifs techniques à atteindre pour réaliser cet objectif de

compétition

Page 67: Intervention 2010

2/ La motivation : agir.

Aider un cavalier à se fixer un objectif et à s’y tenir … :

A chaque séance, rappeler le lien entre l’objectif de la séance et l’objectif

technique ou de compétition … c’est motivant !

Page 68: Intervention 2010

3/ Apprentissage et

automatisation du geste

moteur.

Page 69: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• L’automatisation : un concept clef en

pédagogie des aps.

Page 70: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• Objectif de l’automatisation 1 : réduire le

temps d’apparition d’une réponse motrice

adaptée.

Page 71: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• Objectif de l’automatisation 2 : favoriser le

maintien des informations en mémoire.

Page 72: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• Fonctionnement de la mémoire : quelques

points importants :

– Notion de Mémoire à court terme, notion de

Mémoire à long terme.

– Phases de la mémoire :

Encodage Stockage Restitution/oubli.

Page 73: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Pavlov : le conditionnement classique

– Skinner : le conditionnement répondant

– Kölher : le conditionnement opérant

Page 74: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Le cerveau est une boite noire

– L’apprenant répond à des stimuli

– Un stimulus crée une réponse

– Une idée crée un mouvement

Page 75: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Contexte :

• Apparition de la photographie, du film,

• Découpage du geste moteur en petites séquences,

• Accru si héritage militaire,

• Taylorisme, Fordisme, Organisation Scientifique du

Travail.

Page 76: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Type de pédagogie :

• Directive

• Mécaniciste

– Type d’apprentissage

• Imitation

• Répétition

Page 77: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Intérêt / Limites :

– Type de pédagogie :

• Directive -> pas très motivant

• Directive -> très rigoureux

• Directive -> découpage permet de cibler l’étape qui fait

défaut dans l’apprentissage.

• Mécaniciste -> ne convient qu’à un petit nombre de

pratiquants

Page 78: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

Limites :

– Type d’apprentissage

• Imitation -> si modèle très différent, alors apprentissage

difficile,

• Répétition -> effet de contexte, le geste répété dans le

vide n’est pas reproductible en situation réelle.

Page 79: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Limites :

– Automatismes :

• Profonds,

• Rigides (très peu adaptables en fonction du contexte),

• Très sensible au stress.

Page 80: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• La méthode « mécaniciste » provoque souvent

des automatismes rigides :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

Page 81: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 1ère théorie : associationisme et béhaviorisme

– Intérêt / Limites :

– Erreurs :

• « Fatales »,

• Néfastes,

• Evitées.

Page 82: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Bruner : la gestalt théorie,

– Piaget : le développement cognitif,

Page 83: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Le cerveau fonctionne comme un système

informatique

– L’apprenant est capable de faire des erreurs et d’en

tirer profit

– L’apprentissage se fait dans des contextes variés

Page 84: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Contexte :

• Apparition et développement de l’informatique,

Page 85: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Type de pédagogie :

• Participative (l’apprenant est acteur de son apprentissage)

• On crée une situation dans laquelle les consignes et les aménagements

sont prévus pour faire apparaître une réponse motrice juste. (Boucle

de rétroaction).

– Type d’apprentissage

• Par essai / erreur

• On varie toujours les situations d’apprentissage, même un tout petit

peu.

Page 86: Intervention 2010

L’apprentissage « avec boucle de

rétroaction » Choix d’un objectif

en fonction des

conditions

particulières Sélection d’un

programme moteur

Mouvement

Espace

Résultat mesuré

Evaluation de

l’erreur

Proprioception

Extéroception

Connaissance du résultat

Page 87: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Type de pédagogie :

• Participative -> motivation intrinsèque ++

• Boucle de rétroaction -> Permet à tous les pratiquants de

mesurer la distance qui sépare leur erreur de l’objectif à

atteindre,

• Attention lecture parfois démagogique de cette pédagogie

: « laisser faire » -> inefficace et nuisible.

Page 88: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Type d’apprentissage

• Essai / erreur -> pas de pb de modèle, c’est le milieu qui

façonne l’apprenant,

• Variation du contexte -> permet de gérer la charge

d’information traitable par l’apprenant.

Page 89: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Automatismes :

• Profonds,

• Souples (très adaptables en fonction du contexte,

• Très peu sensible au stress.

Page 90: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• La méthode « avec boucle de rétroaction »

provoque des automatismes souples :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

Page 91: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 2è théorie : le cognitivisme

– Intérêt / Limites :

– Erreurs :

• Valorisées,

• Utiles,

• provoquées.

Page 92: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Bandura. L’apprentissage social,

– Rizzolatti Les neurones miroirs.

Page 93: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Tous les principes de la théorie

cognitiviste sont conservés.

Page 94: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

Point de vue neurobiologique :

• automatismes souples :

Prise d’information

Mouvement

Prise d’information

Mouvement

Page 95: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Principales nouveautés :

– L’imitation est intégrée à l’apprentissage par mise en

situation.

– La répétition du geste est aménagée.

– La visualisation mentale est utilisée.

Page 96: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Contexte :

• Compréhension du fonctionnement neurologique (IRM,

scanner …)

Page 97: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Type de pédagogie :

• Intégrative (Participative ou directive) suivant les besoins

• On crée une situation dans laquelle les consignes et les aménagements sont prévus pour faire apparaître une réponse motrice juste. L’imitation est utilisée de manière intégrée.

– Type d’apprentissage

• Par essai / erreur et par imitation

• L’automatisation s’obtient par répétition dans des contextes différents.

Page 98: Intervention 2010

3/ Automatisation du geste moteur.

• 3è théorie : la théorie sociale cognitive

– Intérêt / Limites :

– Permet d’associer la rigueur de la péda directive et

l’attrait de la péda active,

– Permet d’utiliser l’imagerie mentale pour accélérer

l’automatisation du geste moteur.

Page 99: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Page 100: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Objectif principal : Se mettre dans un état

mental propice à la performance motrice.

Page 101: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• 2 Théories fondamentales pour comprendre

l’action du stress sur le comportement.

– L’habituation,

– La relation entre performance et activation.

Page 102: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Effet d’une activation sur le système nerveux :

Page 103: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Avec le temps … l’habituation :

Page 104: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• 2 implications principales…

– Rythme des échéances,

– Gérer le stress n’est pas forcément

se relaxer mais aussi se dynamiser.

Page 105: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• « Là où je me suis le plus rapproché de l’état idéal de fonctionnement, c’est avec Dollar du Murier, en 2002, aux championnats du Monde de Jerez de la Frontera. Il y a eu quelque chose de particulier, la pression était énorme, je savais qu’on était champion du monde si je ne faisais pas de faute. C’était eux ou nous et là, j’ai vraiment eu la sensation d’une préparation parfaite. Je suis entré en piste très confiant malgré l’enjeu. J’ai demandé à Jean-Maurice Bonneau « J’ai droit à quoi ? » Il m’a dit : « T’as droit à rien » et j’ai répondu « ça va aller ! ».

• Eric Navet

Page 106: Intervention 2010

Lien entre stress et performance (Y.

Hanin, 2002). PERFORMANCE

NIVEAU D’ACTIVATION

Sommeil Légère activation crise de nerf

Zone de

fonctionnement

optimal

Page 107: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Pour retrouver cet état optimal de performance le jour

« J », il faut le provoquer le plus souvent

possible à l’entraînement.

• En clair, il faut s’entraîner à :

– « entrer » dans cet état de performance motrice optimale,

– « rester » dans cet état une fois qu’on l’a atteint.

Page 108: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance demande :

• Un entraînement quotidien permettant de fixer son

attention,

• Un amorçage (rituel qui permet d’activer un état

d’attention particulier).

– « Rester » dans cet état optimal de performance demande :

• Une manière positive d’interpréter son environnement (les

difficultés sont interprétées comme un challenge plutôt

que comme une fatalité).

Page 109: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance

demande :

• Un entraînement quotidien permettant de fixer son

attention …

Page 110: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Attention

– Activer les informations importantes

– Inhiber les informations parasites

… petit test.

Page 111: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Vidéo. Comptez précisément le nombre de

passes que se font les « blancs ». Fixez votre

attention sur les blancs et exclusivement sur eux

pour ne pas être dérangé par les autres

mouvements.

Page 112: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

1/ Vous avez trouvé 13 ou 14 passes et vous n’avez pas vu le gorille … alors vous avez utilisé une attention sélective.

2/ Vous avez trouvé autre chose que 13 ou 14 et vous avez vu le gorille … alors vous n’avez pas été très attentif !

3/ Vous avez trouvé 13 ou 14 passes et vous avez vu le gorille … alors vous avez utilisé une attention partagée.

Page 113: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

L’attention sélective et l’attention partagée sont

des aptitudes très importantes à développer

lorsqu’on veut produire des performances

motrices fines et complexes.

• Connaissez-vous des exemples d’exercices qui

développent ces aptitudes ?

Page 114: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective interne :

Enchainer une reprise de dressage en se focalisant sur la tonicité du haut du corps ou bien sur le fonctionnement du bassin.

Page 115: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective interne :

Franchir une ligne d’obstacles type ligne Bardinet en se concentrant sur l’engagement du bassin dans la selle entre chaque obstacle ou sur le fonctionnement des bras.

Page 116: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective externe :

Présenter une reprise de dressage en se focalisant sur la qualité du tracé ou sur la le fait de bien rentrer dans les coins.

Page 117: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention sélective externe :

Franchir une ligne d’obstacles type ligne Bardinet en regardant loin tout au long du franchissement.

Page 118: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

L’attention partagée :

C’est une caractéristique de l’équitation de se concentrer sur plusieurs points importants en même temps : maintien du rythme du cheval + tonicité du haut du corps.

Page 119: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer l’attention partagée :

On peut par exemple proposer d’enchainer une reprise ou d’effectuer un tour de CSO en faisant une tâche parasite (comptage ou alphabet à voix haute).

Page 120: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Créer des situations de plus en plus perturbantes (par le choix de la cavalerie ex. : cheval qui varie son amplitude dans les zones d’abord, par l’aménagement du milieu ex.: introduire des éléments perturbateurs soubassements originaux, sono …)

Page 121: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force et la rapidité de l’attention :

Créer des situations du surcharge cognitives : Par exemple : informations de direction données de plus en plus tard en enchainant des figures de dressage soit un parcours d’obstacle.

Page 122: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

6 foulées courtes

4 foulées

normales

5 foulées longues

DIRECTION

difficulté ++

DIRECTION

difficulté Moy

DIRECTION

difficulté -

Page 123: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Apprendre à sélectionner les bonnes informations et inhiber les mauvaises : Exercices de privation sensori-motrice :

Exercices avec des consignes qui empêchent de se servir de certains sens ou de certaines capacités motrices.

Page 124: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Exercices de privation motrice :

Ex. : ne tourner qu’avec une rêne. (privation motrice).

Permet de développer de nouvelles aptitudes motrices (par exemple tourner en rêne contraire ou améliorer le contact).

Page 125: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Exercices de privation sensitive :

Ex. : sauter en fixant son enseignant plutôt que l’obstacle. (privation sensitive).

Permet de développer d’autres prises d’informations, d’autres sens (notamment proprioceptif).

Page 126: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « entrer » dans cet état optimal de performance

demande :

• Un amorçage (rituel qui permet d’activer un état

d’attention particulier) …

Page 127: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Créer, à l’entraînement un rituel (amorçage) qui

permet de se remettre dans une état d’attention

optimal le jour « J ». (mot clef + protocole le

plus personnalisé possible).

Page 128: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– Utile pour créer le protocole (se mettre dans un état

de calme et de dynamisation optimal).

Page 129: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– Fonctionne en associant des exercices de

respiration abdominale et des exercices de

décontraction musculaire progressive.

Page 130: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la relaxation :

– L’objectif n’est pas de pouvoir s’endormir quelques

soient les circonstances mais bien de pouvoir

trouver l’activation optimale quelles que soient

les circonstances.

Page 131: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

faire plusieurs séances « hors contexte » (dans un endroit calme) jusqu’à obtenir un ralentissement du rythme cardiaque après la séance,

Page 132: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

Ensuite, il faut trouver les points clefs de la détente (personnels),

Page 133: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Développer la force de l’attention :

Par la relaxation :

–Pour atteindre cet objectif, il faut :

Ces points clefs permettent de mettre au point un petit protocole de « relaxation d’urgence » utilisable en situation sportive.

Page 134: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Qu’on imagine, qu’on le fasse réellement ou qu’on le

regarde, un mouvement crée une activation des

mêmes neurones dans le cerveau.

Page 135: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … Le fait d’imaginer une action ou un geste moteur

avant de l’effectuer réellement mobilise le système

nerveux comme si on avait eu la possibilité de le

faire un « tour d’essai ».

Page 136: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … Visualiser positivement une action future permet

d’analyser tous les paramètres techniques qui

permettront une bonne performance.

Page 137: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– Comment ça marche ? …

– … L’imagerie mentale peut aussi s’appliquer aux

émotions, ressentir des émotions positives

favorise la réussite en épreuve et active des

réseaux de neurones plus efficaces.

Page 138: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Développer la force de l’attention :

• Par la visualisation mentale :

– « Ce grand-prix, avant de le gagner, je l’ai fait au moins 100

fois dans ma tête ». (Jacques Bonnet).

Page 139: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• L’imagerie mentale consiste à imaginer un

événement avant qu’il ait lieu réellement. (Pour

s’ entraîner, on peut utiliser un souvenir)

Page 140: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• IMPORTANT : Il n’existe pas de protocole

d’imagerie mentale valable pour tous, il faut

trouver celui qui vous convient le mieux /

celui qui convient le mieux à vos élèves.

Page 141: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Quelques régularités :

• Il est possible d’utiliser 3 perspectives d’imagerie

: interne (comme dans un simulateur), externe

(comme si je pouvais me filmer moi-même),

kinesthésique (centré sur les sensations

extéroceptives ou proprioceptives).

Page 142: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Interne

– Le pratiquant voit défiler le paysage comme si il se

trouvait vraiment à cheval.

• Perspective très efficace pour automatiser le geste

moteur et anticiper les phases difficiles d’une épreuve.

Page 143: Intervention 2010
Page 144: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Externe

– Le pratiquant voit le film de son parcours.

• Perspective très efficace pour résoudre les problèmes de

tracé, de rythme, de position, de fonctionnement et

de rectitude.

Page 145: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Externe

– Le pratiquant voit le film de son parcours.

• (on peut « se voir » de plus ou moins loin, ce qui permet

de se concentrer sur des données très générales (le tracé)

ou bien de plus en plus précises zoom sur : la position des

mains, le bas de jambe, le bassin …)

Page 147: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Kinesthésique

– Le pratiquant se concentre sur une ou deux sensations clef(s).

• Perspective très efficace pour créer des sensations justes (déplacements latéraux, fonctionnement du cheval) et pour se focaliser sur les bonnes informations perceptives (sensation d’un galop rebondissant et régulier dans l’abord d’un obstacle plutôt que fixer le bas de l’obstacle).

• TRES UTILE PAR EXEMPLE POUR LES CAVALIERS QUI REGARDENT PAR TERRE.

Page 148: Intervention 2010
Page 149: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

1/ Au cours d’une séance, et avant chaque exercice, visualiser d’abord des gestes simples et brefs (si difficultés au début, on peut commencer par se souvenir d’un exercice bien réalisé),

Page 150: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

2/ Associer ces instants de visualisation à un petit protocole personnel = déterminer un niveau d’activation à atteindre,

Page 151: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

3/ Laisser le choix du type d’imagerie, mais demander de tester au moins une fois chacune des trois perspectives,

Page 152: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

S’entrainer à l’imagerie :

4/ Progressivement, visualiser des parcours ou des enchaînements de figures plus longs avant de les effectuer.

Page 153: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Implications :

– « Rester » dans cet état optimal de performance

demande :

• Une manière positive d’interpréter son environnement (les

difficultés sont interprétées comme un challenge plutôt

que comme une fatalité).

Page 154: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Lorsqu’on se trouve dans un état mental de

performance, un élément perturbateur peut

venir troubler cet équilibre.

Page 155: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Dans ce cas, il est nécessaire d’avoir :

– Programmé un « plan B »,

– Programmé des interprétations positives,

– Facilité l’évaluation objective du niveau de difficulté

de l’épreuve,

– Facilité l’évaluation objective de son propre niveau.

Page 156: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer un « plan B » :

–Cela signifie, avoir une solution alternative à la solution idéale imaginée. (Force de l’expérience).

Page 157: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Deux cavaliers de niveau équivalent vont avoir des performances différentes si ils interprètent leur environnement de manière plus ou moins positive.

Page 158: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Par exemple : « Mon cheval a tutoyé l’obstacle N° 3, il est vraiment pas très respectueux ! » -> performance faible.

Page 159: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Par exemple : « Mon cheval a tutoyé l’obstacle N° 3, il va se rectifier ! » -> performance importante.

Page 160: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

1/ analyser le monologue intérieur du pratiquant avec lui (ex. : qu’est ce que tu t’es dit en franchissant le N°3 ?)

C’est souvent difficile car le pratiquant n’a pas forcément conscience de ce monologue.

Page 161: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

2/ L’aider à trouver des pensées alternatives (ex. : Qu’est ce que tu aurais pu penser d’autre que « il va faire plein de barres » ?).

Page 162: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

3/ L’aider à sélectionner des pensées alternatives positives (ex. : Oui tout à fait, après avoir tutoyé un obstacle, souvent ton cheval saute mieux !).

Page 163: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

–Programmer des interprétations positives :

–Pour développer des interprétations positives, il faut

4/ Enfin, lui montrer que cette pensée alternative a eu un impact positif sur ces performances (ex. : tu vois, lorsque tu positives les fautes du début du tour, tu le chasses moins et tu aménages de meilleurs abords sur la fin du tour).

Page 164: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Notion de stress psychologique :

STRESS PSYCHO

=

MES CAPACITES

_

LA DIFFICULTE DE L’EPREUVE

Page 165: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Intégrer l’auto évaluation aux séances :

– « tu lui mets quelle note sur 10 à ton parcours ? »

Page 166: Intervention 2010

4/ Développer les capacités

mentales du cavalier.

Important pour s’auto-évaluer :

–Utiliser des % plutôt que « réussi » ou échoué … c’est plus motivant !!!

Page 167: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– En compétition, les élèves peuvent avoir tendance à

sur estimer la difficulté en se focalisant sur un

obstacle en particulier (reconnaissance affective).

Page 168: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Actions sur le stress psychologique :

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– Par contre, ils ne vont pas s’apercevoir que cet

obstacle qui leur fait peur (très massif) est aussi très

bien situé (fin de ligne à 5 foulées par exemple).

Page 169: Intervention 2010

4/ Développer les capacités mentales

du cavalier.

Actions sur le stress psychologique :

• Aider les élèves à mieux évaluer la difficulté

d’une compétition

– Il faut anticiper et désamorcer ce type d’attentes.

(« C’est exactement ce qu’on a fait cette semaine, pas de

difficulté particulière … »)

Page 170: Intervention 2010

RESUME

• Motivation :

– Fixation d’objectifs (compétition vs technique),

– Lexique (notion d’erreur, renforcements).

Page 171: Intervention 2010

RESUME

• Automatisation :

– Utiliser une pédagogie adaptée aux objectifs,

– Apprentissage Essai-Erreur + Imitation,

– Répétition dans des contextes variés.

Page 172: Intervention 2010

RESUME

• Attention :

– Exercices techniques sur l’attention,

– Relaxation,

– Visualisation mentale,

– Interprétation.

Page 173: Intervention 2010

Bibliographie :

Psychologie du sport et de l’activité physique. Weinberg et Gould.

Le Mental des Champions. Hubert Ripoll.

Emotions in Sport. Yuri Hanin.

Manuel de Psychologie du sport Tomes 1 et 2. Hubert Ripoll, Christine Le Scanff.

Enseigner l’équitation. Jean-luc Force.