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N° 42 Eté / Sommer 2012

Journal Police No 42 Eté 2012

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Journal de la Police cantonale valaisanne édition n° 42 été 2012

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N° 42 Eté / Sommer 2012

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Eté / Sommer 2012

Saint-Astier

Le mot du Commandant Das Wort des Kommandanten 5

L’invité Der Gast 3

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Editeur / HerausgeberPolice cantonale valaisanneBureau Info & préventionAvenue de France 691950 Sion

Rédaction / RedaktionRédacteur en chef / ChefredaktorJean-Marie BornetMembres de la rédactionMitglier der RedaktionVincent Favre, Renato Kalbermatten, Isabelle Pfammatter, Stève Léger, Patrick Rey.

4 parutions par an4 Ausgaben pro Jahr

Tirage 1300 exemplairesAuflage 1300 Exemplare

Mise en page et graphismeLayout und GrafikPolice cantonale Michel Meier

[email protected]

N°42

Détachement valaisan en Walliser Detachement in

DoRDoGNE

St-MAuRiCE Nouveaux locaux de la Police cantonale

et du Service de la circulation routière et de la navigation

St-MAuRiCE Neues Verwaltungsgebäude

der Kantonspolizei und der Dienststelle für Strassenverkehr und Schifffahrt

Editorial Vorwort 8

30 ans iNDiViS 30 Jahre iNDiViS 10

Signature d’un protocole de partenariat unterzeichnung eines Partnerschaftsvertrages

Le 4 mai 2012, un protocole de partenariat a été signé entre l'Ecole Nationale Supérieure de la Police de Saint Cyr au Mont d'Or (France) et l'Académie de police de Savatan.

Am 4. Mai 2012 wurde ein Part-nerschaftsvertrag zwischen der Nationalen Polizeihochschule Saint Cyr au Mont d’Or (Frank-reich) und er Polizeiakademie Savatan unterzeichnet.

Madame la Conseillère fédérale Doris Leuthard a tenu à rencon-trer les représentants des forces d'intervention engagées lors du drame de Sierre afin de les re-mercier de leur engagement.

Frau Bundesrätin Doris Leu-thard besuchte die Rettungs-kräfte vom Carunfall in Siders und bedankte sich für den ge-leisteten Einsatz.

Doris Leuthard rencontre les intervenants de Sierre Doris Leuthard trifft die interventionskräfte von Siders

30 ans HC Police 30 Jahre HC Police 8

Interviews : Henri tHuRRE

Patrice MiCHELLoDRodolphe tHuRRE

Yves BoCHAtAY :Le rôle du centre de l’Indivis au XXIème siècle

Nouveaux locaux Neues Verwaltungsgebäude 16

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N° 42 Eté / Sommer 2012Sommaire / VerzeichniS

www.police.vs.ch - www.polizei.vs.ch - www.respect-please.ch

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La Sécurité en mouVement …

Luc FeLLay

Jamais les problèmes sécu-ritaires n’ont pondéré la pré-occupation des citoyennes et citoyens comme ces derniers temps ! Il faut aussi l’avouer que les médias offrent une tribune adéquate aux événe-ments et que les réseaux de communication actuels infor-ment de tout et partout ! Donc la perception par le citoyen de la sécurité reste un facteur im-portant dans le fonctionnement d’un système sécuritaire !

La sacralité de la personne hu-maine met aujourd’hui l’être humain au centre des préoc-cupations. Cette évolution est l’origine de mutations obser-vées chez divers acteurs qui, aujourd’hui, font face à de nouveaux défis économiques, sociaux, environnementaux, politiques, etc. La scène mé-diatique nous le prouve jour après jour ! C’est dans ce contexte que les forces de sé-curité et de défense naguère confinées dans leur rôle tradi-tionnel et indépendant devront pas à pas adopter une nou-velle posture dans l’accomplis-sement de leurs tâches ! D’une manière générale, les études démontrent que le concept de sécurité devra encore plus im-pliquer la sécurité globale des

individus, soit intégrer la sécu-rité humaine.

Cette évolution de l’action coordonnée de tous les ac-teurs suppose la réunion de trois éléments essentiels :

Le savoir, le savoir-faire et surtout le savoir-être !

Les enjeux géodémogra-phiques du XXIème siècle sont importants et consistent à créer les conditions fondamen-tales pour une population de plus en plus informée et prête à s’engager pour demander une meilleure condition de vie, respectivement le respect du tissu social. En Europe comme en Afrique et ailleurs, nous as-sistons à diverses manifesta-tions dans ce sens ! Il est bien clair que si avec le temps les conditions de base ne sont pas réalisées même en partie, nous assisterons à une cas-sure qui engendrera conflits, tensions, insécurité, crimina-lité et immigration avec des ef-fets induits en Europe comme dans notre pays !

De fait la gestion de pro-blèmes globaux nécessite des concepts et des solutions globales !

Die Sicherheit in Bewegung…

Noch nie haben die Sicher-heitsprobleme die Bürgerinnen und Bürger so sehr beschäftigt wie in letzter Zeit! Man muss je-doch gestehen, dass die Mas-senmedien den Ereignissen eine angemessene Plattform bieten um über alles und über-all zu informieren! Also bleibt die Sicherheitswahrnehmung vom Bürger für das Funktio-nieren eines Sicherheitssys-tems ein bedeutender Faktor!

Der Stellenwert von Personen setzt heute den Menschen ins Zentrum der Ängste und Sor-gen. Diese Entwicklung ist der Ursprung von den beobach-teten Veränderungen an ver-schiedenen Persönlichkeiten, die heute neuen, wirtschaftli-chen, sozialen, ökologischen, politischen, usw.. Herausfor-derungen trotzen. Die medi-enwirksame Szene beweist es uns Tag für Tag! In diesem Zu-sammenhang werden die auf ihre traditionelle und unabhän-gige Rolle einst beschränkten Abwehr- und Sicherheitskräfte Schritt für Schritt zur Anpas-sung einer neuen Haltung in der Erfüllung ihrer Aufgaben gedrängt! Im großen und gan-zen beweisen die Studien, dass das Sicherheitskonzept

noch mehr die gesamte Si-cherheit der Menschen, dass heisst die humanitäre Sicher-heit einbinden soll.

Diese Entwicklung der koordi-nierten Handlungen aller Be-teiligten setzt drei wesentliche Elemente voraus:

Die Erkenntnis, die Erkennt-nis es zu machen und vor al-lem die Erkenntnis, zu sein!

Die demografischen Einflüsse des XXI. Jahrhunderts sind wichtig und bestehen daraus, die Grundbedingungen für eine Bevölkerung, die immer informierter und sich zu ver-pflichten bereit ist, unter Be-rücksichtigung der sozialen Gegebenheiten, bessere Le-bensbedingungen zu schaffen. In Europa wie in Afrika und woanders, sind wir in diesem Rahmen an unterschiedlichen Veranstaltungen anwesend! Es ist sicher, wenn die Grund-bedingungen im Laufe der Zeit auch nur teilweise nicht reali-siert sind, befinden wir uns an einem Punkt, der Konflikte, Spannungen, Unsicherheit, Kriminalität und Einwanderun-gen nach Europa und in unser Land auslöst!

L’invité Der Gast

PréSiDent De chamPéryPräSiDent Von chamPéry

Sommaire / VerzeichniS

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Notre sécurité se trouve donc influencée par des situations hors de notre périmètre de vie, de même que notre économie subit les contrecoups de l’éco-nomie mondiale.

Dans un tel contexte où clai-rement les acteurs sécuri-taires du terrain ne peuvent pas avoir la maîtrise de tous les défis, seule une vision et une coopération à plusieurs ni-veaux entre services comme entre cantons, entre ministères comme entre états, peut per-mettre une prise en main effi-cace des enjeux !

C’est ainsi que je suis même de l’avis que la notion sécuri-taire doit être élargie autant que faire se peut à l’ensemble des intérêts cantonaux.

La sécurité se définit donc comme humaine, globalisée, dynamique et exigeante !

C’est à ce prix qu’elle crée des conditions favorables pour la vie de notre population, pour le développement économique, pour le tourisme, pour le res-pect des biens...

La sécurité de demain ne s’achète pas, elle se gagne par les compétences et la qualité de tous les décideurs et tous les acteurs qui la gèrent jour après jour !

Bon vent à notre Police canto-nale et à ses partenaires afin qu’ils puissent poursuivre dans les meilleures conditions pos-sibles leur mission essentielle pour notre Canton.

Luc FELLAYCdt de Corps (retr),Conseiller particulier Centre de Politique de Sécurité Genève

Aus diesem Grund erfordert die Bearbeitung globaler Prob-leme globale Lösungen!

Unsere Sicherheit befindet sich, beeinflusst durch gege-bene Situationen ausserhalb unserem gewohnten Lebens-umfeld, ebenso wie unsere Wirtschaft, die Rückschläge der Weltwirtschaft ertragen muss.

In einem Fall, wo die Sicher-heitsverantwortlichen nicht die Kontrolle über alle Gefah-ren haben können, kann allein eine Beurteilung und eine Ko-operation auf mehreren Ebe-nen unter Diensten wie Kan-tonen, unter Ministerien wie unter Staaten wirksame Ein-sätze erlauben!

Ich bin sogar der Meinung, dass der Begriff Sicherheit im Interesse des Kantons erwei-tert werden sollte.

Die Sicherheit definiert sich also als menschlich, globa-lisierend, dynamisch und anspruchsvoll!

Zu diesem Preis schafft sie günstige Bedingungen für das Leben unserer Bevölkerung, für die wirtschaftliche Entwick-lung, für den Tourismus, für den Respekt von Gütern....

Die Sicherheit von morgen er-kauft sich nicht, sie entsteht aus den Kompetenzen und der Qualität aller Entscheidungs-träger und aller Beteiligten, die sie Tag für Tag verwalten!

Rückenwind für unsere Kan-tonspolizei und ihre Partner, damit sie unter besten mög-lichen Bedingungen ihre we-sentliche Aufgabe für unseren Kanton fortsetzen kann.

Luc FELLAYKorpskommandant (a.D.), Ausserordentlicher Berater im Zentrum Sicherheitspolitik Genf

«Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où aller !»

«Für denjenigen der nicht weiss wo hin er gehen will, gibt es nie Rückenwind!»

Sénèque

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Photo / Foto : © Sébastien Févale

Le mot du CommandantDas Wort des Kommandanten

un SySteme DePaSSeen matiere De Securite ?

Le FeDeraLiSme :

Depuis quelque temps, le fé-déralisme est souvent remis en question dans notre pays. Certains le perçoivent comme un système désuet, voire dé-passé pour relever les nou-veaux défis qui se posent aux sociétés modernes.

En matière de sécurité, il ne serait tout simplement plus à même de freiner l'évolution de la criminalité. Pour les tenants de cette thèse, il est illusoire de pouvoir contrer la délin-quance avec une conception décentralisée des forces de l'ordre comme on la connaît actuellement.

Seule une centralisation ri-goureuse des moyens et de la chaîne de commandement garantira le succès. La voie est ainsi ouverte à la création d'une police unique sur le plan fédéral ou romand.

En Suisse, le débat entre vel-léités centralisatrices et dé-centralisatrices est récur-rent. Il revient régulièrement sur le devant de la scène par exemple lors d'un événement grave dont la gestion n'a pas été optimale.

Comme pour toute activité hu-

maine, il n'existe pas d'orga-nisation idéale en matière de sécurité. Entre conceptions centralisatrices et décentrali-satrices, aucune d'entre elles ne s'impose naturellement. Si l'on veut opter pour l'un ou l'autre de ces modèles, il faut à mon sens privilégier une ap-proche pragmatique des pro-blématiques à résoudre. C'est la connaissance de la culture et des institutions helvétiques qui apporte la réponse.

La centralisation postule la concentration des pouvoirs en mains d'une chaîne de com-mandement fortement hiérar-chisée et connaissant peu la délégation.

Certains grands Etats voisins ont opté pour ce mode de fonctionnement. L'avantage d'un tel système est que l'en-semble des forces d'interven-tion est engagé simultanément et rapidement par une seule instance.

Le désavantage réside toute-fois dans le fait que le pouvoir décisionnel est souvent trop éloigné du terrain et des be-soins de ce dernier. Le com-mandement prend alors ses décisions sur la base de rap-

ein VeraLteteS SyStem im Bereich Der Sicherheit?

Der FÖDeraLiSmuS:

Der Föderalismus wird in un-serem Land seit einiger Zeit in Frage gestellt. Manche sehen dieses System als zu überfor-dert an, um den Herausforde-rungen der modernen Gesell-schaft gerecht zu werden.

Im Bereich der Sicherheit, soll er ganz einfach nicht mehr in der Lage sein, die Evolution der Kriminalität zu bremsen. Für die Personen, die dies be-haupten, ist es eine Illusion zu glauben, dass man mit einer Dezentralisierung der Einsatz-kräfte gegen die Übertretun-gen kämpfen kann.

Nur eine rigorose Zentralisie-rung der Mittel und der Kom-mandokette garantiert den Erfolg. Der Weg ist offen für die Kreierung einer Einheits-polizei auf Romandie- oder Bundesebene.

Die Debatte zwischen den Zentralisierungs- und den De-zentralisierungsneigungen ist rekursiv. Sie steht bei schwe-ren Ereignissen, bei denen die Führung immer wieder in Frage gestellt wird, im Vordergrund.

Wie bei jeder menschlichen Aktivität, gibt es keine ideale Organisation der Sicherheit.

Keine zwingt sich natürlich auf. Wenn man sich für das eine oder andere Modell ent-scheiden will, muss man, mei-ner Meinung nach, eine prag-matische Vorgehensweise für die Auflösung der Probleme vorziehen. Die Kenntnisse der schweizerischen Kultur und In-stitutionen sind die Antwort auf diese Probleme.

Die Zentralisierung ist ein Zu-sammenschluss der Kräfte ei-ner Kommandokette, welche stark hierarchisiert wird und nur wenig Delegierung kennt.

Manche grosse Nachbarsstaa-ten haben sich für dieses Sys-tem entschieden. Der Vorteil ist, dass alle Einsatzkräfte zur gleichen Zeit und sehr schnell einsatzbereit sind.

Der Nachteil ist jedoch die Tatsache, dass die Entschei-dungsmacht zu entfernt von den Bedürfnissen ist. Das Kommando entscheidet nach erhaltenen Rapporten oder Informationen, die zuvor von verschiedenen Abteilungen gefiltert wurden. Das Risiko ist gross, dass eine schlechte Auswertung der Realität zu einem unangemessenen und unangepassten Einsatz führt.

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ports ou d'informations qui lui sont adressés et qui, au préa-lable, auront été filtrés par dif-férents services. Le risque est grand qu'une mauvaise appré-ciation de la réalité conduise à une intervention disproportion-née ou inadaptée.

La sécurité gérée de manière décentralisée est aux anti-podes de cette conception. Proche du citoyen, elle im-plique que les forces de police vivent au sein de la population dont elles doivent assurer les préoccupations. C'est la réa-lité actuelle des polices can-tonales et municipales de ce pays.

Le défaut du système décen-tralisé réside toutefois dans sa difficulté à gérer des événe-ments d'importance majeure comme le G 20 ou l'organisa-tion de manifestations interna-tionales de grande envergure. Les effectifs ordinaires de po-lice ne suffisent en effet pas pour y faire face.

Pour ma part, le choix entre approche centralisée ou dé-centralisée de la sécurité est fait. Incontestablement, la se-conde est à privilégier. Elle seule garantit une véritable police de proximité. Elle seule garantit de disposer de forces de police à l'écoute du citoyen et connaissant les moindres recoins du territoire. Certes, certains doublons peuvent exister dans l'articulation des forces sur le plan romand. Mais qu'est-ce que ces incon-vénients au vu du lien privilé-gié qui unit aujourd'hui le poli-cier à ses concitoyens.

Par ailleurs et depuis plusieurs années, les polices des dif-férents cantons ont su dé-velopper des accords inter-cantonaux particulièrement efficaces qui génèrent des sy-nergies importantes dans le domaine de l'instruction et de l'engagement.

La conception actuelle décen-tralisée de la sécurité a fait ses preuves en Suisse. Même si la criminalité se durcit incon-testablement, la situation reste sous contrôle en comparaison inter-cantonale.

En conclusion, le fédéralisme a fait la force de notre pays. A l'avenir, il devra certes être pensé de façon dynamique mais son essence ne devra pas être remise en cause.

Plutôt que de centraliser les forces de police de ce pays, il convient de renforcer leurs synergies et développer les collaborations avec les Etats voisins. Cette approche prag-matique est la seule qui cor-respond à notre culture sé-curitaire et aux attentes de la population vis-à-vis des forces de l'ordre.

Christian VARoNELe Commandant

Die Sicherheit, welche dezen-tralisiert verwaltet wird, ist das Gegenteil. Nahe an den Bür-gern, beinhaltet sie, dass sich die Sicherheitskräfte innerhalb der Bevölkerung befinden. Das ist die aktuelle Realität der Kantons- und Gemeindepoli-zeien unseres Landes.

Der Nachteil eines dezentra-lisierten Systems ist jedoch die Schwierigkeit schwere Er-eignisse zu führen (zum Bei-spiel: G 20 oder internationale Ereignisse). Das Personal der Polizei ist effektiv nicht ausrei-chend um dies durchzuführen.

Die Wahl zwischen einer zen-tralisierten oder dezentralisier-ten Vorgehensweise im Be-reich der Sicherheit ist für mich selbstverständlich. Die zweite Variante ist zweifellos zu be-vorzugen. Nur sie garantiert eine richtige Nahpolizei. Nur sie garantiert die Verfügbar-keit von Polizeikräften, welche den Bürgern zuhören und die kleinsten Verstecke des Ge-bietes kennen. Es existieren bei der Organisation der Ein-satzkräfte sicherlich Unstim-migkeiten. Aber was ist das schon, wenn man die Verbin-dung, welche heute der Poli-zist mit der Bevölkerung hat, sieht.

Die verschiedenen Kantons-polizeien haben in den letz-ten Jahren auch verschiedene interkantonale Vereinbarun-gen, welche sehr wirksam sind und wichtige Synergien im Bereich der Ausbildung und der Einsätze erzeugen, abgeschlossen.

Die aktuelle Dezentralisie-rung der Sicherheit hat sich in der Schweiz bewiesen. Auch wenn sich die Kriminalität ver-härtet, bleibt die Situation im interkantonalen Vergleich un-ter Kontrolle.

Der Föderalismus macht die Stärke unseres Landes aus, auch wenn er sich in Zukunft sicherlich weiterentwickeln muss, um den zukünftigen He-rausforderungen gerecht zu werden.

Bevor man die Polizeikräfte dieses Landes zentralisiert, muss man die Synergie ver-stärken und die Zusammenar-beit mit den Nachbarsstaaten entwickeln. Diese pragmati-sche Vorgehensweise ist die einzige, die unserer Sicher-heitskultur und den Erwar-tungen der Bevölkerung entspricht.

Christian VARoNEDer Kommandant

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«Mon DIeu,qu’est-ce qu’Il y a ?»

Lorsque je téléphone à ma tante du Levron, notamment pour un truc "tout bête" comme commander très innocem-ment une boucherie d'agneau (entre nous, de loin les meilleures merguez du Can-ton), la conversation débute ainsi : "Allô tante ? Salut, c'est Stève !" Et à elle de répondre de manière panique : "Mon Djieu, qu'est-ce qu'y a ?" En guise de question similaire bai-gnée du même effroi, une Pa-risienne se serait exprimée en ces termes : "Oh non ! Je dé-faillis ! De quelle horrible nou-velle es-tu tenu de t'en faire le bien contraint messager ?"

Eh oui, c'est ainsi ! Notre pro-fession de policier habille com-plètement notre être; même au moment de commander des merguez ! Lorsque ma tante entend ma voix au bout du combiné, elle imagine immé-diatement l'annonce d'un ter-rible accident dont ses enfants en auraient été les victimes.

Lorsque mon cousin effectue la même démarche auprès de notre tante, pour elle c'est nor-malité des pulsations, absence de tachycardie, aucune convul-sion. Tante ne se survolte pas, il est pourtant électricien…

Les lettres p . o . l . i . c . i . e . r connaissent un synonyme en chiffres : 24/24. Et franche-ment, cela nous déplaît-il ? Ce sentiment objectif de mise à contribution au profit de la veuve et de l'orphelin, à toutes heures, sous le soleil comme dans la nuit neigeuse, reste fort pour le policier valaisan. Le Citoyen nous appelle et nous répondons présents. Un évé-nement a lieu, un SMS prio-ritaire est lancé sur nos Na-tels, en service, en vacances ou en congé, nous voilà mo-bilisés, au cœur de l'action, à disposition.

Servir, ce verbe pour lequel nous avons postulé à la Po-lice, ce verbe que nous aimons conjuguer au passé lorsque nous relatons nos histoires vé-cues, ce verbe que nous conju-guons au présent et au mieux avec notre vie familiale et que nous conjuguerons dans le fu-tur avec honneur et fidélité.

Stève LEGER

«MeIn Gott, was Ist Denn los?»

Wenn ich meine Tante aus Le-vron, für eine ganz banale An-gelegenheit anrufe, um zum Beispiel eine Lammfleisch-bestellung aufzugeben (sie macht die besten Merguez im ganzen Kanton), beginnt das Gespräch ungefähr so: "Hallo Tante? Hier ist Stève!" Sie ant-wortet dann bereits in Panik: "Mein Gott, was ist denn nur geschehen?" Eine Frau aus Paris würde wahrscheinlich wie folgt antworten: "Oh, nein! Ich falle ihn Ohmacht! Welche schreckliche Nachricht zwingt dich mich anzurufen?"

Oh ja, es ist so! Unser Beruf bestimmt unser Sein komplett; auch wenn wir nur Merguez bestellen! Sobald mich meine Tante am anderen Ende der Leitung hört, stellt sie sich so-fort vor, ein schrecklicher Un-fall sei geschehen und ihre Kinder seien darin verwickelt.

Wird sie aber von meinem Vet-ter angerufen, bleibt ihr Puls ruhig, ihr Herz rast nicht und sie verkrampft sich nicht. Ihre Spannung bleibt konstant, ob-wohl er von Beruf Elektriker ist…

Die Buchstaben P.O.L.I.Z.I.S.T kennen ein Zahlensynonym: 24/24. Gefällt uns das wirk-lich? Das Gefühl sich zu jeder Stunde, bei starkem Schnee-fall, bei Tag und Nacht zum Wohle von Witwen und Wai-sen einzusetzen ist für einen Walliser Polizisten wichtig. Die Bürgerinnen und Bürger rufen uns an und wir sind sofort zur Stelle. Es geschieht ein Ereig-nis, wir erhalten eine SMS und ob im Dienst, im Wochenfrei-tag, in den Ferien, wir begeben uns vor Ort und sind sofort in-mitten des Geschehens.

Dienen! Für dieses Verb haben wir uns bei der Polizei bewor-ben, konjugieren wir es in die Vergangenheit erzählen wir uns Geschichten, im Präsens steht es für unser Familienle-ben und im Futur steht es für Ehre und Treue.

Stève LEGER

EditorialVorwort

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wann waren sie chef des autobahnstützpunktes Indivis?

Als die Autobahn im Wallis 1981 eröffnet wurde, über-wachte ein Detachement unter der Leitung von Wachtmeis-ter Otto Bridy die Autobahn. Diese war Brigadier Vital Mon-net, Chef der Brigade VII in Sit-ten unterstellt. Ich wurde dann am 1. Januar 1983 zum Briga-dier und somit auch zum Chef der Autobahnpolizei ernannt. Diese Brigade wurde dann am 1. Februar 1988 zum Verkehrs-kreis Unterwallis restrukturiert.

welchen auftrag hatten sie damals zu erfüllen?

Wir hielten den 24 Stunden-dienst aufrecht. Sobald die Polizeiposten die Büros ab-

schlossen, waren wir für die Interventionen im Talgrund zwischen St-Maurice und Rid-des verantwortlich. Als die Bri-gade dann am 1. Februar 1988 zu einem Kreis reorganisiert wurde, gliederte man die Ter-ritorialbrigaden Martinach und St-Maurice dem permanenten

Le 15 décembre 2011, le Centre autoroutier de l’indivis/Char-rat fêtait ses 30 ans d’existence. tous les condiments né-cessaires à la bonne humeur furent rassemblés : «bien du monde» issu de l’entretien comme de la Police, raclettes «en-veux-tu-en-voilà», évocations de souvenirs, du blanc, de franches rigolades, quelques cornichons d’ailleurs, des virgules valaisannes et des points d’exclamations !

Les «hommes orange» comme les «bleus» mélangèrent les couleurs de l’amitié en ce Centre indivis situé à nulle part mais au centre de presque tout !

La parole aux 3 chefs de l’aile Police qui se succédèrent du-rant toutes ces années :

L'inDiViS

Henri THurre De quand à quand avez-vous dirigé la partie police de l’Indivis ?

Il faut préciser qu’à l’ouverture de l’autoroute du Valais, en décembre 1981, c’est un dé-tachement dépendant du Bri-gadier Vital Monnet, chef de la brigade VII de circulation, à Sion, qui en avait la responsa-bilité et qui était géré sur place par le Sergent Otto Bridy.

J’ai personnellement été nom-mé brigadier, chef de la po-lice de l’autoroute, au 1er jan-vier 1983. Au 1er février 1988, cette brigade est devenue l’ar-rondissement de circulation du Bas-Valais.

quelles étaient les missions durant les premières années de l’Indivis ?

En premier lieu, c’était la sur-veillance 24/24 de l’autoroute et nous étions requis, notam-ment la nuit, pour toutes les interventions urgentes dans la plaine du Rhône entre St-Maurice et Riddes. Au 1er fé-vrier 1988, lors du passage de la brigade à l’arrondisse-ment, les groupes de circula-tion des brigades territoriales de Martigny et St-Maurice ont été intégrés dans le service permanent de Charrat avec la mission de gérer tous les ac-cidents avec blessés des deux brigades territoriales de Marti-gny et St-Maurice.

quelle était l’organisation des débuts ?

Avec un effectif, de 10/12 hommes ce n’était pas une sinécure et les premières an-

30 Jahre autoBahnStützPunkt

Der Autobahnstützpunkt indivis in Charrat feierte am 15. De-zember 2011 sein 30-jähriges Jubiläum. Die Polizei und der Strassenunterhalt organisierten eine Feier. Gäste und ehe-malige Mitarbeiter trafen sich an diesem tag zu einem Rac-lette, stiessen mit einem Glas Wein an und erinnerten sich an die vergangenen Jahre.

Anlässlich dieses Jubiläums unterhielten wir uns mit den bisherigen Stützpunktverantwortlichen:

a La trentaine !

inDiViS!

INDIVISInterviews par / von Stève LEGER

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nées nous devions nous livrer à une gymnastique continuelle pour assurer les services per-manents. L’été, les agents de la prévention routière, qui étaient encore sous ma res-ponsabilité, venaient nous ren-forcer. Les missions se sont sans cesse développées. A la création de l’arrondissement de circulation, la brigade de l’autoroute a été scindée entre une section autoroute et une autre «routes cantonales» avec un responsable, sergent puis sergent-major, à leur tête.

le plus beau souvenir qui vous reste de l’Indivis ?

Il y en a beaucoup et il est dif-ficile de les trier, surtout qu’ils sont plus nombreux que les mauvais ! J’en citerai néan-moins trois : La solidarité dont nous devions faire preuve pour tenir les services; le Noël des familles avec l’âne du collègue Dominique Carruzzo et l’en-trée dans le centre de l’Indivis en septembre 1983. S’agis-sant des anecdotes il y en a une quantité car, personne ne

l’ignore, plus les services sont exigeants plus le rire doit ser-vir de soupape !

Durant le premier hiver, ce fut les visites régulières des rats du Canal du Syndicat qui ve-naient dans nos baraque-ments de bois manger nos manteaux de cuir alors qu’avec bonnet de fourrure, manteau et « Moon Boot » nous tapions les rapport à la machine à écrire.

Dienst des Indivis an. Dieser hatte dann die Aufgabe sämt-liche Unfälle mit Verletzten

aufzunehmen.

wie war Ihr Dienst organisiert?

Mit maximal 12 Agenten galt es während 24 Stunden die Ein-satzbereitschaft zu sichern. Im Sommer erhielten wir jeweils Verstärkung von den Agenten der Verkehrserziehung. Als dann die uns zugeteilten Auf-gaben jedes Jahr zunahmen,

wurde der Verkehrskreis Un-terwallis gegründet. In diesem Kreis waren jeweils eine Ein-heit für die Autobahn und eine andere für die Kantonsstrasse zuständig. Die Einheiten wur-den zuerst von einem Wacht-meister und später von einem Feldweibel geleitet.

welche erinnerungen an diese Zeit sind Ihnen geblieben?

Ich habe viele schönen Erinne-rungen an diese Zeit! Drei sind mir besonders in Erinnerung geblieben: Da wäre einmal die Solidarität, dann die familiäre Weihnachtsfeier mit dem Esel unseres Kollegen Dominique Carruzo und nicht zu verges-sen der Bezug der Büros im Jahr 1983.

Während dem ersten Winter erhielten wir Besuch von den angrenzenden Kanalratten. Diese nagten an unseren Le-dermänteln, Pelzmützen, Män-teln und Stiefeln.

PaTrice MicHellod

De quand à quand avez-vous di-rigé la partie Police de l'Indivis ?

Dès la mise en œuvre de la res-tructuration de la Police en 1996 jusqu’au 31 décembre 1999, j’ai di-rigé l’Unité mobile sise en ces lo-caux de l’Indivis. Cette restructura-tion a été une nouvelle ère pour la Police cantonale. En effet, mettre en place un service permanent pour toutes les interventions rele-vait assurément de l’audace pour

faire face à l’évolution pas néces-sairement positive de la société. La mise en place de ce nouveau dispositif, avec des missions nou-velles, du personnel jeune et mo-tivé pas forcément aguerri à ce genre de tâche avec une foultitude d’adaptations et de dispositions, et un mixage pas toujours évident entre la «circulation et les missions quotidiennes Police» furent des moments intenses d’investisse-ments au quotidien.

une satisfaction particulière ? L’information, l’écoute et la motiva-tion du personnel ont eu pour effet que tous les agents de feu la bri-gade VI (St-Maurice, celle que je dirigeais en l’occurrence) ont été volontaires pour me suivre sponta-nément dans cette nouvelle aven-ture à l’Indivis. Aujourd’hui, a pos-teriori, je leur dois encore toute ma gratitude.

wann übernahmen sie die Führung des autobahnstützpunktes?

Bei der Umstrukturierung der Polizei im Jahr 1996 wurde ich zum Chef der mobilen Einheit ernannt. Diese Einheit war dem Au-tobahnstützpunkt zugeteilt und somit war ich auch für das Indivis verantwortlich. Die Leitung gab ich dann am 31. Dezember 1999 an meinen Nachfolger ab.

Die Restrukturierung war eine neue Äara für die Kantonspolizei. Ab die-sem Zeitpunkt waren wir für jegliche Erstinterven-tionen verantwortlich. Die Reorganisation war für die künftige Polizeiarbeit ab-solut notwendig, im sozi-alen Bereich machten wir aber einen Rückschritt.

Die Einführung dieses neuen Systems, die vielen neuen Aufgaben und die vielen Anpassungen wa-ren für alle Kader und Mit-arbeiter in der ersten Zeit sehr anstrengend.

was ist Ihnen von die-ser Zeit in erinnerung geblieben?

Die Kommunikation und die Motivation der Mitar-beiter trugen viel dazu bei, dass die Agenten der Bri-gade 6 (St-Maurice, wel-che ich zuvor führte) mir spontan in das Abenteuer Indivis folgten. Dafür zolle ich ihnen heute noch mei-nen Respekt.

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quelles sont vos impressions/sen-timents après avoir participé à la course de relais par équipe «so-lid’air» afin de lutter contre la mucoviscidose ?

Bénédicte udryC’était une grande expérience.

J’ai eu l’impression d’être utile et la so-lidarité ce jour là était très belle à voir. Il y a eu une grande cohésion au sein de l’Académie de police et entre les as-pirants. J’étais contente de voir que le public nous soutenait avec beaucoup d’empathie.

Je garde un excellent souvenir, c’était une journée très forte en émotion.

selon vous, la participation de l’école de police de savatan pour une telle épreuve doit-elle être reconduite ? si oui, pour quelles raisons ?

Simon Lanzrein

Je pense que oui, la participation de l’école de police est à renouveler, que ce soit pour cette manifestation ou une autre, avec peut-être des moyens plus

adaptés mis à disposition (sourire).Pour l’image que l’on représente, c’est tout à fait positif et participer à ce genre de manifestation fait partie de l’esprit de notre métier, de notre vocation.

lors de cette épreuve, avez-vous res-senti un élan de solidarité particulier de la part des aspirants ?

Pascal Stockbürger

Oui, les vélos qui ont été mis à notre dis-position n’ont pas tenu sur la longueur de l’événement. Nous avons donc ras-semblé nos forces pour permettre à ces cycles de fonctionner plus ou moins cor-rectement. Certains coureurs ont même voulu nous prêter leurs vélos mais nous ne pouvions accepter. Les gens nous ont témoigné énormément de respect et ils ont été impressionnés par notre vitesse lors de la descente.

Suite à la chute d’un coureur, trois as-pirants (Schaller Bertrand, Darni Sébas-tien et Sinopoli Ludovic) se sont arrêtés pour lui porter secours. L’image était très belle et je pense que nous aurions tous agi de la même façon !

wie sind Ihre eindrücke/Gefühle nach der teilnahme am Rennen im Kampf gegen die cystischeFibrose? Bénédicte udry

Das war eine grossartige Erfahrung.

Ich kam mir besonders nützlich vor und man spürte die Solidarität. Der Zusam-menhalt der Aspiranten der Polizeiaka-demie war gross. Man merkte die grosse Empathie der Zuschauer.

Der Tag war voller Emotionen und bleibt unvergessen.

Denken sie, dass eine solche teil-nahme bei einem erneuten anlass wieder stattfinden sollte. wenn ja, aus welchem Grund? Simon Lanzrein

Ich denke ja, aber mit anderen Mitteln (lacht). Die Teilnahme ist wichtig für un-ser Image und ist ein Teil unserer Auf-gabe in der Gesellschaft.

spürten sie während diesem an-lass die solidarität der aspiranten?

Pascal Stockbürger

Ja, die Fahrräder hielten nicht das ge-samte Rennen durch. Wir mussten aus diesem Grund all unsere Kräfte einsetzen damit sie mehr oder weni-ger funktionierten. Einige Teilnehmer wollten uns ihre Velos zur Verfügung stellen, wir lehnten jedoch dankend ab. Die Zuschauer zollten uns grossen Re-spekt und waren von unserer Geschwin-digkeit in den Abfahrten begeistert.

Drei Aspiranten (Schaller Bertrand, Darni Sébastien und Sinopoli Ludovic) unter-brachen das Rennen um einem gestürz-ten Teilnehmer erste Hilfe zu leisten. Sie setzten damit ein starkes Zeichen!

Un grand bravo aux 120 aspi-rants de l'Académie de police qui ont produit un superbe ef-fort lors du Solid'Air 2012. Une manifestation qui vise à réunir des fonds pour lutter contre la mucoviscidose.L'engagement de l'Académie de police a été particulièrement ap-précié de la population.

Ein grosses Bravo an die 120 teilnehmenden Aspiranten der Polizeiakademie für ihre her-vorragende Leistung am die diesjährigen Solid’Air 2012. Eine Veranstaltung, die für die Stiftung Cystische Fybrose Geld sammelt. Die Teil-nahme der Polizeiakademie wurde von den Zuschauern geschätzt.

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Photo / Foto : © Victorien TSCHOPP

spürten sie während diesem an-lass die solidarität der aspiranten?

Pascal Stockbürger

Ja, die Fahrräder hielten nicht das ge-samte Rennen durch. Wir mussten aus diesem Grund all unsere Kräfte einsetzen damit sie mehr oder weni-ger funktionierten. Einige Teilnehmer wollten uns ihre Velos zur Verfügung stellen, wir lehnten jedoch dankend ab. Die Zuschauer zollten uns grossen Re-spekt und waren von unserer Geschwin-digkeit in den Abfahrten begeistert.

Drei Aspiranten (Schaller Bertrand, Darni Sébastien und Sinopoli Ludovic) unter-brachen das Rennen um einem gestürz-ten Teilnehmer erste Hilfe zu leisten. Sie setzten damit ein starkes Zeichen!

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rodolPHe THurre cHef uniTé Mobile ar iii / cHef Mobile einHeiT Kr iii

Depuis quand, dirigez-vous la partie Police de l’Indivis ?

Depuis le 1er de l’An 2000, date à laquelle j’ai fait mon re-tour à l’Indivis, après une di-zaine d’années d’expatriation dans le Valais central.

Pour vous, quelle est la défi-nition de l’Indivis ?

La définition de l’Indivis ? Ce que doit être la Police: «INDI-VISIBLE». La signification du terme «indivis» : se dit d’un bien dont la propriété est ju-ridiquement détenue par plu-sieurs personnes sans qu’il ait été divisé matériellement ou simplement «sans être di-visé». On a donné ce nom à ce secteur du fait que de nom-breuses communes s’y entre-croisent, Fully, Charrat, Mar-tigny et même à l’époque la commune de Martigny-Bourg, comme le confirme une borne en pierre sise dans un champs en face du Centre, à proximité de la route de débord venant des Grandes-Maraîches et qu’elles se partagent la région sans avoir pu vraiment bien en définir les limites.

le plus beau souvenir qui vous restera de l’Indivis quand l’heure de la retraite sonnera ?

Vraiment difficile d’y répondre. En effet, de décembre 1981, date de l’ouverture de l’auto-route en Valais et de la créa-tion du Détachement Au-toroute, puis de la Brigade Autoroute, puis de l’Arrondis-sement III de circulation et en-fin de l’Unité mobile, des ca-banons de chantier à l’actuel Centre, que de souvenirs et beaucoup de bons. Je pour-rais en écrire un livre. Tiens, à ce propos et puisque tu parles de retraite, pourquoi pas ? Les repas des douze heures, qui ne devaient plus être «gas-tronomiques» selon une direc-tives émises à la suite d’une

plantureuse agape, dont cer-tains doivent encore probable-ment digérer, la sévérité toute relative, restent pour moi des bons moments de convivia-lité, durant lesquels de col-lègues on devenait cama-rades, voire amis, et qui nous servaient de séances de dé-briefing des plus efficaces. Mais mon plus beau souvenir est certainement le fait d’avoir pu découvrir, côtoyer et appré-cier de nombreux collègues, venant de tout le Canton, l’In-divis ayant été un passage très fréquenté. Un souvenir marquant : décembre 1981, présentation dans une halle en bois du «Détachement Au-toroute» aux téléphonistes et ouvriers du Service d’entre-tien, avec un «Alignez, Garde-à-vous!» de derrière les fagots, devant… les sacs de sel, com-mandé par le cap Gérard Bor-net. Les anciens ouvriers en tremblent encore!

une anecdote ?

Question anecdotes, oh la la ! il y en a aussi, autant que de souvenirs. De celles que l’on peut dévoiler à tous, en petit comité ou que l’on garde se-crètement… pour l’instant. Une peut-être qui reflète l’évolution de notre arrivée à l’Indivis à au-jourd’hui et qui devrait presque être classée dans la catégorie 3, mais tant pis : nous étions donc en décembre 81 dans les cabanons de chantiers en service de nuit, prêts à inter-venir, à deux, avec toute l’ef-ficacité voulue. En attendant, nous nous occupions… à notre formation continue et celle du téléphoniste, avec cœur, pour mettre tous les atouts de notre côté et ne pas rester sur le carreau. La nuit était calme, comme souvent à l’époque et même feutrée. A un moment donné, on a su pourquoi : 30 cm de neige recouvraient notre véhicule de service. Il est vrai qu’en ces temps-là, il neigeait «rapidement abondamment». Branle-bas de combat, appel au piquet du SE qui habitait La

seit wann leiten sie die Poli-zei auf dem autobahnstütz-punkt Indivis?

Ich übernahm die Führung im Jahr 2000 als ich aus dem Mittwallis nach Charrat zurückkehrte.

wie definieren sie das Indivis?

Die Definition des Indivis? So wie die Polizei sein muss: «UN-TRENNBAR». Die Bedeutung des Wortes «Indivis»: bezieht sich auf die Wort Eigentum, dieses kann mehrere Besitzer haben ohne dass man es ma-teriell trennen kann. Wir haben diesem Sektor diesen Namen gegeben, weil sich hier meh-rere Gemeinden überschnei-den, namentlich Fully, Charrat, Martinach und ehemals die Gemeinde Martigny-Bourg.

wenn sie in Pension gehen, welche erinnerungen an das Indivis werden Ihnen bleiben?

Die Eröffnung der Autobahn im Jahr 1981, die Gründung des Detachementes Autobahn, die Brigade Autobahn, der Ver-kehrskreis III und schluss-endlich die mobile Einheit. Ich könnte ein Buch darüber schreiben.

Nach einem ausschweifenden Festmahl während einem zwölf Stundendienst erliess man Weisungen, dass die Mittages-sen nicht zu «gastronomisch» ausfallen sollten. Einige der Betroffenen haben daran noch heute zu verdauen. Trotz aller Strenge überwiegen die schö-nen freundschaftlichen Mo-mente. Aus Arbeitskollegen wurden Freunde und wir durf-ten viele Kollegen aus dem ganzen Kanton bei uns begrü-ssen. Besonders in Erinnerung geblieben ist mir, wie uns Hptm Gérald Bornet im Dezember 1981 vor den Holzbaracken in die Achtungsstellung komman-

diert hat. Die damaligen Bau-arbeiter zittern wahrscheinlich noch heute.

erzählen sie uns eine anekdote?

Nach so vielen Erinnerungen noch eine Anekdote? Der harte «Kern» des Indivis kennt na-türlich noch einige Gegeben-heiten, diese halten wir aber «noch» geheim. Ich kann aber eine erzählen, welche die Ent-wicklung der Autobahn zeigt: 1981, in einer kalten Winter-nacht, sassen wir gemeinsam mit dem Telefonisten in einer dieser Holzbaracken und war-teten auf unseren Einsatz. Es war recht ruhig, was zu dieser Zeit nichts Ungewöhnliches war. Plötzlich wussten wir wa-rum, unser Dienstwagen war von 30cm Schnee bedeckt. Wir informierten den Pikettdienst des Strassenunterhaltes um die Strassen zu räumen. An-schliessend begleiteten wir den Schneepflug auf seiner Fahrt. Die Autobahn war eine richtige Märchenlandschaft. Keine einzige Fahrzeugspur war zu sehen.

Eine persönliche Genuugtung für mich ist die Tatsache, dass ich mein Büro vergrössern durfte. Meine Vorgänger sass in einem Aquarium.

Abschliessend darf ich sagen: 30 Jahre Indivis, 20 durfte ich selber mitbestimmen, würde

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Le Centre de l'Indivis repré-sente, pour les forces de gen-darmerie du Bas-Valais, la plaque tournante en matière de première intervention 24 heures sur 24 heures. De par sa situation géographique et surtout de par sa position stra-tégique en bordure de l'Au-toroute du Rhône, ce Centre fonctionne comme base de dé-part de la grande majorité des interventions de police pour l'arrondissement III. Présenté comme très moderne lors de son ouverture, ce centre n'a, en apparence, que peu vieilli. Cependant, au fil du temps, nos forces et celles de la sct circulation, s'y retrouvent un peu à l'étroit, notamment en ce qui concerne le stationnement des véhicules de service. Je ne peux qu'espérer que l'OFROU et le DTEE prennent en consi-dération nos besoins dans les rénovations futures qui s'an-noncent. Je souhaite en tous

cas vivement que la cohabita-tion avec le Service de l'en-tretien perdure dans l'avenir. En effet, cette proximité crée, sans aucun doute, des syner-gies indispensables, non seu-lement lors d'interventions sur l'autoroute mais, comme nous avons pu le constater derniè-rement, également lors de la mise en place de nos dispo-sitifs de recherche alarme. Je suis persuadé que sans cette proximité et ces contacts jour-naliers, cette excellente colla-boration serait moins évidente.

En conclusion, l'Indivis est un outil de travail du XXème siècle, performant au XXIème et au service de femmes et d'hommes toujours aussi mo-tivés et professionnels que leurs prédécesseurs du début des années huitante. Qu'il en soit ainsi encore pour de nom-breuses années.

Das Indivis in Charrat ist für die Gendarmerie Unterwal-lis eine wichtige Drehscheibe. Die meisten Erstinterventio-nen der Gendarmerie Kreis III beginnen hier. Dies aufgrund der geografischen Lage, der strategischen Position und den rund um die Uhr im Ein-satz stehenden Agenten. Als das Zentrum eröffnet wurde, erhielten wir eine moderne In-frastruktur. Diese entspricht noch heute dem benötigten Standart. Einzig die Einstell-halle für die Fahrzeuge ist zu klein. Ich hoffe aber, dass das ASTRA und das Departement für Strassenunterhalt die künf-tigen Anpassungen weiterhin vornehmen werden. Es wird auch künftig wichtig sein, die bestehenden Synergien der Partner in diesem Zentrum nutzen zu können. Ich bin mir

sicher, dass diese Nähe und der tägliche Kontakt für die Zu-sammenarbeit sehr wichtig ist. Das Indivis war ein wichtiges Arbeitsmittel des XX Jahrhun-derts und wird es auch im XXI Jahrhundert sein.

YveS bocHaTaYcHef de l'ar iii Gend / KreiScHef arr ii Gend

l'avenir :Le rôle du Centre de l'Indivis au XXIème siècle.

die ZuKunfT: Die Rolle des Indivs im XXIème Jahrhundert.

Garde et en route pour le déblaiement. Oui, on accompagnait les chasse-neige. Et là, féerique. Une autoroute recouverte d’un blanc manteau, immaculé, sans aucune trace de véhicules. Une autre époque, je te dis.

En boutade, une petite satisfaction per-

sonnelle : avoir pu agrandir mon bureau, alors que mes prédécesseurs n’avaient pu le faire et durent se contenter de leur «aquarium». En conclusion : 30 ans de l’Indivis, dont plus de 20 pour moi, un bail comme on le dit et à la question : s’il fallait le refaire ? Ma réponse : je signe où ?

mich heute jemand fragen ob ich das noch einmal machen würde, ich unterschriebe sofort.

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C’est le 10 mars 2010 que les premiers coups de pelles ont été donnés dans la région de St-Maurice, à proximité de l’en-trée d’autoroute. Aujourd’hui, un bâtiment fonctionnel abri-tant la Base territoriale de St-Maurice et le Centre de Com-pétence du trafic Lourd (CCtL) de la Police cantonale ainsi que le SCN a vu le jour.

nouVeaux Locauxde la Police canTonale eTdu Service de la circulaTion rouTière eT de la naviGaTion

St-maurice

Les missions principales du CCTL consistent essentiel-lement à contrôler le trafic lourd, l’état technique des ca-mions, des trains-routiers et des cars ainsi que de la RPLP (Redevance Poids-lourds Liée

aux Prestations). Ce nouveau centre est du reste équipé d’un appareil servant à scanner les poids-lourds et permettant de mesurer en un rien de temps la longueur, la hauteur et la largeur du véhicule. Les don-

Die Hauptaufgaben Gruppe CCTL der Kantonspolizei Wal-lis besteht darin, den techni-schen Zustand der Fahrzeuge und die leistungsabhän-gige Schwerverkehrsabgabe (LSVA) zu prüfen. Das neue Zentrum, welches mit einem modernen Scanner ausgerüs-tet ist, erlaubt es in kurzer Zeit die Länge, die Höhe und die Breite der Fahrzeuge zu mes-sen. Die erfassten Daten wer-den dann auf einem Bildschirm dreidimensional wiedergege-ben und zeigen Abweichungen zur erlaubten Norm direkt auf. Dieses System trägt den Na-men «Profiler».

Um den Verkehr aus der Ferne lenken zu können, wurden auf der Autobahn zusätzli-che Signaltafeln angebracht. Mit diesem Verkehrsleitsys-tem können die Fahrzeuge zur technischen Kontrolle und bei heftigen Schneefällen bis zum Zentrum nach St-Mau-rice geführt werden. Das Zent-rum bietet einen Stauraum für etwa hundert Lastwagen oder

Sattelschlepper.

Wachtmeister Jean-Baptiste MAY schildert uns seine ers-ten Eindrücke vom Kompe-tenzzentrum wie folgt: «Es ist ein hoch technologisches Werkzeug, dass den heutigen Anforderungen in jeder Hin-sicht entspricht um die Sicher-heit im internationalen Verkehr zu gewährleisten. Das Signa-lisationssystem ist der letzte Schrei und erlaubt es uns den Schwerverkehr aus der Ferne zu lenken. Bei der Schliessung des Grossen Sankt-Bernhard können wir die Lastwagen in den Stauraum oder zur Kon-trolle der Arbeits- und Ruhe-zeitverordnung (ARV) im Zen-trum in St-Maurice einweisen».

Etwa 90% der Lastwagen-kontrollen erfolgen bereits so-bald ein Lastwagen in unseren Kanton einfährt. Die restlichen Kontrollen werden auf der Achse des Grossen Sankt-Bernhard, dem Simplon und in den Seitentälern durchgeführt.

Am 10. März 2010 erfolgte in St-Maurice der Spatenstich für das neue Kompetenzzentrum für Schwerverkehr (CCtL). in diesem Verwaltungsgebäude werden in Zukunft die territo-rialbasis St-Maurice, die Gruppe CCtL der Kantonspolizei und die Automobilkontrolle untergebracht sein.

neueS VerwaLtungSgeBäuDeder KanTonSPoliZei und der dienSTSTelle für STraSSenverKeHr und ScHifffaHrT

CCTL St-Maurice Par / Von Gaëtan LATHION

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nées recueillies sont ensuite reportées en 3D sur un écran et les anomalies éventuelles sont ainsi mises en évidence. Ce système a été baptisé : «Profiler».

Toujours en termes de nou-veautés, des panneaux signa-létiques ont été apposés sur les chaussées de l’autoroute du Rhône. Le but étant de pou-voir dévier le trafic lourd pour effectuer des contrôles tech-niques ou, lors d’importantes chutes de neige, de guider les camions jusqu’à St-Mau-rice. La place peut accueillir jusqu’à cent poids-lourds ou semi-remorques.

Interrogé sur ses premières impressions à la tête du CCTL, le sergent Jean-Baptiste MAY raconte : «C’est vraiment un outil à la pointe de la techno-logie, répondant à nos besoins spécifiques et permettant de garantir la sécurité du trafic lourd international, plus pré-cisément celui concernant le transit nord-sud. Nous possé-dons également une signa-lisation dernier cri pour la dé-viation des camions depuis l’autoroute, notamment lors de la fermeture de l’axe du Grand-Saint-Bernard durant la saison hivernale ou lors de nos différents contrôles OTR (n.d.l.r Ordonnance sur la du-rée du Travail et du Repos des conducteurs professionnels de véhicules automobiles) sur le site de St-Maurice.»

Ce ne sont pas moins de 90 % des contrôles poids-lourds qui doivent s’effectuer à l’entrée

de notre canton, le solde s’opé-rant sur les axes du Grand-St-Bernard et du Simplon, sans oublier pour autant les vallées latérales.

Le Service de la Circulation routière et de la Navigation a également fait peau neuve et occupe une grande partie de l’ouvrage, avec des guichets dernier cri et un accueil au pu-blic spacieux et confortable. On y découvre 3 pistes d’essai pour les expertises dont une, dite lourde, pour les poids-lourds et les cars. Cette der-nière est également utilisée par les agents du CCTL pour le contrôle des freins des trains routiers.

Le Service de la circulation routière et de la navigation peut compter sur 8 experts qui, en moyenne, contrôlent près de 150 véhicules par jour. Paul CHARBONNET, responsable du service de la circulation rou-tière et de la navigation de St-Maurice est très enthousiaste : «On est vraiment content de cet ouvrage, tant du point de vue administratif que tech-nique et environnemental. La clientèle et les collaborateurs sont très satisfaits. La collabo-ration avec le groupe «CCTL» de la Police cantonale se passe à merveille.»

La place nécessaire pour les courses d’essai des véhicules est vaste et permet de réali-ser toutes sortes de tests pour les expertises, comme par exemple celui du frein à main dans une pente.

Die Dienststelle für Strassen-verkehr und Schifffahrt betreibt im Gebäude einen Schalter-raum. Auf insgesamt drei Pis-ten werden die Fahrzeugkont-rollen durchgeführt. Eine davon ist speziell für den Schwerver-kehr konstruiert worden. Diese wird von den Agenten des CCTL für die Bremskontrolle der Sattelzüge genutzt.

Die Automobilkontrolle be-schäftigt in St-Maurice acht Experten, welche pro Tag etwa 150 Personenwagen prüfen. Paul CHARBONNET, verantwortlich der Automobil-

kontrolle St-Maurice erklärt: «Kunden und Mitarbeiter sind sehr zufrieden mit der neuen Infrastruktur, sei dies im Be-reich Verwaltung oder techni-sche Kontrolle. Die enge Zu-sammenarbeit mit der Gruppe «CCTL» der Kantonspolizei funktioniert ausgezeichnet.»

Der grosszügig bemessene Platz um das Zentrum he-rum, erlaubt es den Experten jegliche Art von Tests an den Fahrzeugen durchzuführen, wie zum Beispiel Prüfung der Handbremse in einem Hang.

Wichtige Daten und Kennzahlen :

Beginn der Arbeiten: 10.03.2010 Finanzierung durch den Kanton: CHF 13’500’000.- Finanzierung durch das ASTRA: CHF 19’000’000.- Kosten der Infrastruktur: CHF 32’500’000.- Eröffnung der DSUS: 02.01.2012 Offizielle Eröffnung CCTL: 01.02.2012 Eröffnung TBB St-Maurice: 07.02.2012Einweihung des Gebäudes: 03.04.2012 um 10:00

Quelques dates et chiffres :

Commencement des travaux : 10.3.2010 Financement par le canton VS : CHF 13’500’000.- Financement par l’OFROU : CHF 19’000’000.- Prix total de l’ouvrage : CHF 32’500’000.- Ouverture du SCN : 02.01.2012 Ouverture officielle du CCTL : 01.02.2012 Ouverture BTB de St-Maurice : 07.02.2012 Inauguration des locaux : 03.04.2012 à 10:00

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Zehn Walliser Polizisten nah-men daran teil: Mayoraz Yves-Antoine, Léger Stève, Wuilloud Michaël, Saillen Grégoire, Far-quet Raphaël, Jacquier Flo-rian, Borgeaud David, Kuonen Pascal, Hofmann Léonard und Kulmer Nicolas.

Die Weiterbildung fand vom 13. bis 18. November 2011 im Nationalen Trainingszentrum der Gendarmerie statt. Das gemeinsame Training mit un-seren Berufskollegen aus der

Pour la 1ère fois de son histoire, le Groupement romand du maintien de l’ordre composé des Polices cantonales ro-mandes et du tessin ainsi que de la Police municipale lau-sannoise a gagné la Dordogne/France sous forme d’un déta-chement de 150 hommes. Le convoi de véhicules de police qui a quasi traversé la France d’est en ouest impressionnait tant par son nombre que par sa diversité.

Dix Valaisans en étaient : Mayoraz Yves-Antoine, Lé-ger Stève, Wuilloud Michaël, Saillen Grégoire, Farquet Ra-phaël, Jacquier Florian, Bor-geaud David, Kuonen Pascal, Hofmann Léonard et Kulmer Nicolas.

Du 13 au 18 novembre 2011, la formation continue sur les immenses places de travail du Centre national d'entraî-nement des forces de Gen-darmerie a connu un rythme

soutenu et ceci en collabora-tion avec les collègues confé-dérés comme avec nos amis français. En effet, 4 escadrons de gendarmerie mobile effec-tuaient leur stage périodique, 300 hommes, dont certains re-venaient de missions à l'étran-ger, notamment en Afghanis-tan, à Mayotte ainsi qu'en Côte d'Ivoire !

Les Confédérés arrivés sur place étaient rapidement "dis-patchés" dans les différentes

DorDogne(Saint-aStier)

déTacHeMenT valaiSan en WalliSer deTacHeMenT in

Zum ersten Mal seit seiner Gründung absolvierte der ord-nungsdienst der Westschweizer Kantone und des tessin mit einer 150 Mann starken truppe in Dordogne/Frankreich eine Weiterbildung. Der Polizeikonvoi durchquerte Frankreich von osten nach Westen und war von der Vielfalt des Landes beeindruckt.

Saint-Astier Par / Von Stève LEGER

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Schweiz und Frankreich war eine Bereicherung für alle. Vier Staffeln der mobilen Gendar-merie mit insgesamt 300 Mann absolvierten die Ausbildung. Einige der Teilnehmer standen bereits in Afghanistan, Mayotte sowie der Elfenbeinküste im Einsatz!

Die Eidgenossen verteilte man nach ihrem Eintreffen in die verschiedenen Schwei-zer Abteilungen. Eine dieser Sektionen wurde von einem Walliser kommandiert (rei-ner Zufall), dieser konnte auf seinen Freiburger Stellver-treter zählen und Grenadiere aus Genf, Waadt, Neuenburg, Jura, Lausanne und dem Tes-

sin! Während dem Aufent-halt in Frankreich konnte man sich unter einander intensiv austauschen, sei es in beruf-licher oder menschlicher Hin-sicht. Und wie es so kommt, lud der Walliser den Fribourger schlussendlich zur Weinernte ins Wallis ein und der Freibur-ger im Gegenzug den Walli-ser zur Bénichon (bekannte Fribourger Chilbi) in seinen Kanton!

Seien es die nächtlichen Übungen oder die fast gastro-nomische Küche, St-Astier war eine wichtige Erfahrung für alle Teilnehmer.

sections suisses. Ainsi donc, un section peut être dirigée par un Valaisan (au hasard) pouvant compter sur un rem-plaçant fribourgeois, avec des grenadiers genevois, vau-dois, neuchâtelois, jurassien, lausannois, voire tessinois ! On imagine les richesses vé-cues jours et nuits au sein des ces formations, tant au ni-veau humain qu’au niveau de l’échange d’informations di-verses. Et voici qu’un Valaisan invitera in fine un Fribourgeois

à assister aux vendanges et ce Fribourgeois conviera ce poli-cier-vigneron à la Bénichon !

Du parcours de cohésion à l’exercice de nuit, de la cantine quasi-gastronomique au lever des couleurs, Saint-Astier den-sifie assurément votre vie.

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Assermentation

Le vendredi 2 mars 2012, 21 nouveaux gendarmes ont juré "Honneur et Fidé-lité" devant la Conseillère d'Etat, Mme Esther Waeber-Kalbermatten et notre Commandant Christian Varone.

Ces policiers et policières ont prêté serment en présence de leurs proches et de nombreux représentants des au-torités politiques, judiciaires et civiles du canton du Valais. Certains rejoin-dront les rangs de la Police cantonale et d'autres ceux des polices munici-pales valaisannes.

Cérémonie de la remise des brevetsLe vendredi 4 mai 2012, 120 policiers de la volée 2011/2012 ont reçu le bre-vet fédéral de policier. 12 d’entre eux ont débuté leurs activités au sein de la Police cantonale valaisanne.

Vereidigung

In Anwesenheit der Departements-vorsteherin, Frau Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten und dem Kom-mandanten der Kantonspolizei, Herrn Christian Varone, legten am Freitag, 2. März 2012, 21 neue Agenten ihren Eid ab.

Die Feier fand in der Kirche St-Guérin in Sitten statt und wurde von der Poli-zeimusik und dem Ehrendetachement der Kantonspolizei Wallis umrahmt. Zahlreiche Gäste aus Politik, Wirtschaft und Armee wohnten der Feier bei.

Übergabe der Fähigkeitsausweise

Am Freitag, 4. Mai 2012 erhielten die 120 Polizisten der Schule 2011/2012 den Fähigkeitsausweis. Darunter be-fanden sich 12 Polizisten der Kantons-polizei Wallis.

Assermentation et remise des brevets 2012Vereidigung und Übergabe der Fähigkeitsausweise 2012

Agents de la Police cantonale valaisanne : Amacker Joel, Beytrison Michael, Da Moura Patrick, Delalay Thomas, Dupont Patrick, Follonier Jérôme, Grünwald Annick-Sarah, Lauber Christian, Schmutz Sarah Isabelle, Steffen Philipp, Taramarcaz Vincent, Varone Lionel.

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Académie de police Polizei-Akademie

Les cantons du Valais, de Vaud et le Département fédé-ral de la défense, de la pro-tection de la population et des sports (DDPS) ont signé un amendement prolongeant leur partenariat dans le cadre de l’Académie de police de Sa-vatan. Le partenariat est pro-longé dans sa forme actuelle jusqu’en 2019. Il sera relayé par la formation d’un statut ju-ridique propre pour l’Académie de Police.

Die Kantone Wallis, Waadt und das Eidgenössische De-partement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport (VBS) haben den geänderten Vertrag zur Verlängerung der Zusammenarbeit im Rahmen der Polizei-Akademie Sava-tan unterzeichnet. Die Part-nerschaft wird in ihrer heuti-gen Form bis spätestens Ende 2019 verlängert, bis zur Einfüh-rung eines eigenen Rechtssta-tus für die Polizei-Akademie.

Prolongation du partenariat signéePartnerschaft verlängert

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