14
Le Regard Illustré Adhérents : 1er exemplaire gratuit Non adhérents : 1 € L'Autre Regard 2, 8 et 29 square de la Rance 35000 Rennes 02.99.31.63.43 http://lautre-regard.asso.fr N° 56 décembre 2013 « Le Regard Illustré » « ALARME – ALARME » !! L'atelier Journal a repris fin septembre 2013 avec deux adhérents : Antoine et Xavier. Malgré des rappels successifs pour avoir des articles dans le journal de l'association, peu d'adhérents en ont remis et nous nous demandons si « Le Regard Illustré » intéresse vraiment les personnes de L'Autre Regard. En effet, faire un journal, c'est travailler en équipe : recueillir des articles auprès des personnes, réaliser des interviews, échanger sur les textes remis, faire la mise en page avec le logiciel "Scribus" (qui est très technique) qui n'est que la dernière étape du journal mais nécessite de beaucoup de temps. Aussi, nous devons revoir prochainement en réunion d'équipe la continuité de cet atelier. Nous sommes bien conscients que les ateliers autour de l'informatique (initiation – internet – blog) sont très prisés et c'est tant mieux car c'est une donnée incontournable à notre époque actuelle. Alors, peut-être que nous imaginerons une autre forme pour que le "Regard Illustré" se réalise avec plus d'adhérents, qu'il reste le reflet de la vie associative et l'expression de tous ses membres : il en va de l'expression démocratique. Je remercie Noël qui m'a aidée dans la mise en page du N° 56. Nicole

Journal56-12-2013

  • Upload
    midod

  • View
    99

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Journal56-12-2013

1

Le Regard IllustréAdhérents : 1er exemplaire gratuitNon adhérents : 1 €

L'Autre Regard2, 8 et 29 square de laRance35000 Rennes02.99.31.63.43http://lautre-regard.asso.frN° 56 décembre 2013

« Le Regard Illustré »« ALARME – ALARME » !!L'atelier Journal a repris fin septembre 2013 avec deux adhérents : Antoine et Xavier.

Malgré des rappels successifs pour avoir des articles dans le journal de l'association, peud'adhérents en ont remis et nous nous demandons si « Le Regard Illustré » intéresse vraimentles personnes de L'Autre Regard. En effet, faire un journal, c'est travailler en équipe : recueillirdes articles auprès des personnes, réaliser des interviews, échanger sur les textes remis, faire lamise en page avec le logiciel "Scribus" (qui est très technique) qui n'est que la dernière étape dujournal mais nécessite de beaucoup de temps. Aussi, nous devons revoir prochainement enréunion d'équipe la continuité de cet atelier.

Nous sommes bien conscients que les ateliers autour de l'informatique (initiation –internet – blog) sont très prisés et c'est tant mieux car c'est une donnée incontournable à notreépoque actuelle. Alors, peut-être que nous imaginerons une autre forme pour que le "RegardIllustré" se réalise avec plus d'adhérents, qu'il reste le reflet de la vie associative et l'expressionde tous ses membres : il en va de l'expression démocratique.

Je remercie Noël qui m'a aidée dans la mise en page du N° 56.Nicole

Page 2: Journal56-12-2013

4

Déjà je ne saurais pas dire, début 1999, j'ai étéinscrite à l'atelier dessin-peinture (avec Pierre),personne ne m'a adressé la parole sauf l'animateur.J'ai attendu désespérément à la fin de l'atelier quetous les participants sortent, j'ai entendu une fille eninviter une autre à aller boire un café à « Et si on separlait  ». J'ai abandonné mes tentatives desocialisation via L'Autre Regard pour un moment,et je n'y suis ensuite revenue que par intermittence.J'avais été déçue alors que l'entretien s'était bienpassé, et je ne sais pas pourquoi je me m'étaisretrouvée à cet atelier-là. Actuellement les gensparlent peut-être plus.

Dessin-peinture, j'ai fait un truc aussi : du théâtred'impro avec Philippe pour une fête, je crois, etc'est tombé à l'eau. J'ai participé à «  relaxation enmouvement  » , «  la gym sensationnelle  !» ,«  massages”  avec Brigitte le vendredi après midi,«  regards sur la vie  » et le mercredi après-midi àDullin pour co-animer les jeux. C'est ma psy del'époque qui m'avait envoyée à « Lueur d'Espoir »et à «  L'Autre Regard  » et j'ai choisi L'AutreRegard. Cela fait 15 ans en fait que j'y suis.

Rien, je me suis dévouée parce que personne nevoulait le faire. Lors du Conseil d'Administrationoù se déroulait l'élection du Bureau, après un tourde table, les participants disaient à tour de rôle : « jepeux pas » donc je me suis dévouée, il restait troispersonnes qui ne s'étaient pas exprimées, l'une a dit«  je veux bien être secrétaire  », etc et pour laPrésidence, je me suis dit et j'ai dit «  je vaisessayer  ». Bernard a dit qu'il fallait au moins 4personnes au Bureau. Je ne sais pas si je me seraisreprésentée au CA si j'avais été sortante du CA, carj'avais envie d'aller plus souvent à L'Antre-2. Enseptembre ou avant l'AG, je ne sais plus, Marylinedisait : «  les prochains présidents, ça risque d'êtreBrigitte, Michelle ou toi ». Je n'ai pas anticipé pourêtre présidente en ce qui me concerne.

Oui, «  les Clairs Obscurs  » : associaion depersonnes bi-polaires, l'association «  Et si on separlait  », l'association «  Sholem  » : musiques etlangues juives en Bretagne: cours de yiddish, jeparticipe aussi à la chorale, (avant il y avait uneautre association (synagogue avec kippa) lors d'unefête, le rabbin a demandé que des hommes mettentune kippa et les hommes en rébellion ont enlevéleur kippa pour bien montrer leur protestation /l'intégrisme) : je ne suis pas dans cette association.Je suis aussi adhérente au “ Jardin d'Epicure » : lemaraîcher apporte les légumes le vendredi soir, j'aiun panier de légumes chaque semaine (des légumesbio).Je vais aux réunions du Collège du GEM deL'Antre 2 (dans le cadre de L'Autre Regard).

«Tout : les locaux et leur utilisation. Ils sontsinistres, ce serait important d'avoir plus d'espace etplus d'activités. Le type et le nombre d'ateliers sontlimités par les locaux, cela pourrait être différent.Dans les éventualités pour L'Autre Regard, il yaurait une réflexion à mener sur l'achat de locaux.C'est très important pour l'accueil des adhérents etdes bénévoles, les activités et de meilleuresconditions de travail pour tous.

Oh Oh là : « marcher – manger – aller au cinéma,j'ai du mal à regarder les films à la télé mais j'aimealler au cinéma – par période j'aime bien lire, là,cela fait un moment que je n'ai pas lu . . . je ne saispas quoi lire. J'aime aussi aller boire des pots avecdes personnes, voir les copines. Je vais aussi refairedu yoga. Quand j'étais gamine j'ai fait 10 ans dedanse classique. Je chante à la chorale Yiddish(depuis 5 ans, l'ambiance est vraiment chouette).Être avec les autres.

Ceux que j'ai aimés lire : le dictionnaire dessynonymes – j'aime bien les dictionnaires – lesnotices des “médocs”, les inscriptions sur lespaquets de céréales. À 10 ans je suis allée en

Interview de Véronique(Présidente de L'Autre Regard)

Depuis quand es-tu à L'Autre Regard ?

Quelles sont les activités que tu as faites àL'Autre Regard ?

Qu'est-ce qui t'a poussée à devenirPrésidente ?

Fréquentes-tu d'autres associations ?

Que comptes-tu améliorer à L'AutreRegard ?

Quels sont tes hobbies ?

Quels sont les livres que tu aimes lire ?

Page 3: Journal56-12-2013

5

Roumanie, je lisais l'annuaire en roumain : voircomment c'est fait dans un annuaire dans unelangue que je ne connais pas.

« Mister North » de  Thornton Wilder, un livre demaths « Topologie » de Laurent Schwarz, je l'ai lucomme un roman  : ça m'a permis de survivre enprépa maths sup/maths spé, mes trois premièresannées d'études, juste après le bac.

Blues – ballades avec textes.

Le fraisier – sorbet aux fraises des bois de«  Bertillon  » – tiramisu – «  les trucs mous  etsucrés» - les sorbets aux fleurs.

Oui, pas vraiment, deux fois un trimestre,l'enseignement une galère  : j'ai enseignél'informatique, les maths : TD en master 1 – j'ai été

deux ans en thèse en informatique (TD en plus) – 3ans de prépa maths – En première année de thèse,à Berkeley, j'ai complètement déprimé - sauf lematin où j'allais aux cours – l'après-midi, jetraînais. J'ai l'agrégation ( ça m'a permis d'obtenirune confortable pension d'invalidité, maintenant)j'ai arrêté de travailler en janvier 1996 -

Je ne me suis jamais sentie brillante (par rapport àmes cousins/cousines); c'est sur le coup que je mesuis dit : qu'est-ce que je fais maintenant – j'étaisbonne pour les études, je ne savais faire riend'autre.Mon drame c'est que je ne me passionne pour rien.Cette interview a été réalisée par Antoine,Xavier et avec la collaboration de Thierry.

Quel est ton livre préféré ?

Quels sont les styles de musique que tuaimes ?

Quels sont tes desserts préférés ?

As-tu travaillé ?

Tu as fait "un parcours sans faute",comment as-tu accepté de te retrouver àL'Autre Regard et à "Si on se Parlait" ?

Page 4: Journal56-12-2013

6

Une visite à la fonderie des cloches deVilledieu-les-PoëlesLe 23 octobre dernier, à 11 h, nous étions huit ànous retrouver au square de la Rance pour nousrendre à Villedieu -les-Poëles afin de visiter lafonderie des cloches.Villedieu-les-Poêles, ça ne vous dit rien ou pasgrand-chose  ?Cette commune se situe dans l'Orne entreAvranches et Caen, à environ 120 km de Rennes.C'est une petite ville touristique avec 2 musées et 3ateliers d'artisanat d'art. Elle fut l'un des plus grandscentres européens de poeslerie (d'où son drôle denom) et chaudronnerie dès le XXIème siècle. Lafabrication de dentelle y a connu un granddéveloppement au XIXème siècle et occupait en1850 environ 500 femmes, bien souvent épouses etfilles de poesliers. C'est là que se situe aujourd'huil'une des dernières fonderie de cloches de France.Après avoir fait escale sur la route pour une pausecasse-croûte, nous sommes arrivés à Villedieu.Nous avons fait les touristes en nous baladant dansle centre puis avons rejoint la fonderie pour unevisite guidée. L'atelier date de 1865 et a subi peu detransformation depuis cette époque. Notre guide,passionné par son sujet, nous a fait une présentationdétaillée des étapes de fabrication d'une cloche. Latechnique est la même depuis le 19ème siècle.Comment fabrique-t-on une cloche  ?On va d'abord devoir construire un moule ayantdéjà la forme en creux d'une cloche et dans lequelsera versé le métal en fusion.Le matériau de moulage est un mélange d'argile, depoils de chèvre et de crottin de cheval. Le crottin decheval augmente la résistance de l'argile à lachaleur. Les poils de chèvre servent d'armaturesouple et poreuse.Les 4 étapes de fabrication du moule  :1. Le noyauSur une maçonnerie de briques réfractairesassemblées avec un mélange d'argile, de crottin decheval et de poils de chèvre, on charge encore dumême mélange, en plusieurs couches, pour venirépouser la forme intérieure du gabarit.Pour sécher le noyau, on entretient à l'intérieur dumoule un foyer de charbon de bois. Puis, on enduitcette partie d'une couche isolante pour que la

deuxième n'adhère pas sur la première.2. La fausse clocheLe gabarit est découpé selon le profil extérieur,l'espace vide donnant le volume de la future cloche.On façonne alors la partie dure de la fausse clocheen argile et poils de chèvre. Celle-ci est enduite degras de bœuf pour lisser parfaitement.3. La pause des décorsDécors et inscriptions sont estampés dans de la cireà partir de bois gravé et posés sur la fausse cloche.Ils laisseront leur empreinte en creux dans ladernière partie du moule, la chape.4. La chapeOn charge la fausse cloche du mélange argile,crottin de cheval et poils de chèvre, en plusieurscouches et au pinceau de façon à bien prendrel'empreinte de tous les décors. Ces couches de plusen plus épaisses vont venir former une carapaceautour de la fausse cloche appelée la chape.La tête ou la couronne de la cloche  :On part d'un modèle en cire qu'on enduit d'argile.Cet élément est ensuite chauffé dans une étuve à100°C, afin que la cire fonde et laisse sonempreinte en creux. C'est la technique dite "à lacire perdue". On pose alors le moule obtenu sur lemoule de la cloche.L'ouverture du moule  :Les parties du moule sont construites. Par lechauffage plus intensif du moule, la cire des décorsfond en laissant son empreinte en creux à l'intérieurde la chape. On soulève alors la chape pour pouvoircasser la fausse cloche.Ainsi, en reposant la chape, on obtient un vide danslequel nous pourrons déverser le métal en fusion.La coulée de la cloche  :Le bronze de cloche (appelé airain) est un alliagede 78% de cuivre et 22% d'étain. Il est fondu à1200°C.Pour les cloches de moins de 500 kg, le métal estfondu dans un four à creuset. Une poche de couléeest maniée à la main ou à l'aide d'un palan pourrécupérer le bronze du four et le déverser dans lemoule.Pour les cloches de plus de 500 kg, les moules sontconstruits et enterrés dans des fosses. Un canal enbriques construit sur le dessus de la fosse permettraau métal de se déverser par gravité du four dans lesmoules.

Page 5: Journal56-12-2013

7

ledémoulage

Le décochage  :Après la coulée, on laisse le métal refroidir environ5 jours pour 2 tonnes. Pendant ce temps, la terre quiavait été soigneusement damée autour des moulespour augmenter leur résistance, est dégagée. Puis,la chape est cassée. La cloche encore enrobéed'argile brûlée sera sablée, brossée, ciselée puispolie.La sonorité de la cloche  :La cloche se caractérise par une note de musique.Avant d'être "coulée", la cloche fait l'objet d'uneétude très minutieuse. La note de la cloche estdéterminée par les dimensions et la géométrie de lacloche caractérisée par son diamètre et un rapportentre l'épaisseur au point de frappe.

Après fabrication, la sonorité de la cloche seracontrôlée avec un analyseur de spectreélectronique.Pour en savoir plus, consultez le site de lafonderie  :www.cornille-havard.fr

Béatrice

Page 6: Journal56-12-2013

8

Cette année, j'ai pris mes congés en octobre, ce quin'est pas habituel à L'Autre Regard vu que nousdémarrons nos activités fin septembre. Ce n'est pastrès pratique mais j'avais choisi cette période carhabituellement c'est la plus belle saison au Népal (à7000 km environ).Je pensais avoir trop chaud, attraper des coups desoleil, et manque de bol ! On se serait cru enBretagne à la même saison!Mais bon, je ne vais pas me plaindre, même sousles nuages, ce voyage a été une très belleexpérience. J'y ai notament vu des paysages etendroits splendides (photo 1)et d'autres surprenantscomme cette vue de chez ma soeur sur un chantierpeu conventionnel (photo p 3).Pendant les trois semaines que j'ai passées là-bas, jesuis resté beaucoup en famille, mais j'ai égalementpu marcher un peu dans les montagnes, sur leschemins de trek en pierre, avec modération bien sûr(photo 4), et voir des levers et couchers de soleil surl'Himalaya (photo centrale). Amateurs deméditation, voici l'endroit idéal pour la pratiquer.Parmi les nombreux atouts du Népal, il y aégalement la cuisine. Le "Dal Bat" (photo 5), plat

national est constitué d'une soupe de lentillesépicée, de riz blanc, servis à volonté dans les"bouibouis" qu'on trouve partout à Katmandoupour environ 150 roupis, soit à peine plus d'1 euro,accompagné de pommes de terres "halou"pimentées, d'épinards ou de légumes divers et d'un"chutney" très fort qu'il vaut mieux éviter demanger quand on n'est pas habitué.Pour ceux qui aiment manger pimenté, on peutégalement croquer des petits piments verts... pouraccompagner le "Dal Bat".Pour "éteindre le feu", il y a une autre spécialitéqu'on trouve partout dans le monde : le "coca" quiest arrivé jusque là ! Personnellement je préfère labière locale "l'E'éverest", mais enfin, passons.Bref ce petit périple m'a donné envie d'y retourner,mais un peu mieux préparé cette fois, afin de faireun des célèbres "treks" qui font la réputation de cebeau pays (photo 2).Alors peut - être à bientôt pour un autre épisode...au Népal!

Christian"Dis, tu nous emmèneras aussi là-bas !! ........Merci pour ce voyage immobile et ces bellesphotos"

Carte du Népal Lieuxde voyagede Christian

Page 7: Journal56-12-2013

9

Page 8: Journal56-12-2013

10

La vitesse « à tout va » de nos sociétésLe vingtième siècle a vu l'envol vertigineux de toutes les technologies, de même la notion de vitesseest considérée comme l'alpha et l'oméga de toute action. Le monde a fait sienne la devise olympiquecitius, altius, fortius. Désormais le monde se vit à la vitesse grand V. Les interconnexions, avec parexemple le téléphone portable se comptent à l'infini. Nos lointains ancêtres moyenâgeux setrouveraient eux totalement déconnectés de ce monde où de par par de ce fait le don d'ubiquité (être iciet aussi ailleurs) n'a jamais paru assez proche de l'homo abilis sophistiqué que nous sommes devenus.Pourtant, en dépit de tous ces progrès dans nos sociétés industrialisées, il règne une forme de désespoirparmi certains face à cette multiplication des moyens de s'instruire, de se construire en tantqu'individus libres et sociables.Socialement, culturellement, la vitesse est devenue primordiale pour s'élever dans les paysindustrialisés, pourtant, on peut considérer que la vitesse n'est pas toujours bonne conseillère. Tout doitaller très vite et gare à celui qui ne prendrait pas le sillon tracé par son voisin.On ne prend plus le temps, et moi sans doute également, d'admirer un coucher de soleil ou de resterdans un musée à déambuler lentement parmi les oeuvres. Il faut également parler vite et agir aveccélérité sans quoi l'on se trouve quelque peu marginalisé. On ne prend sans doute plus le temps deconverser avec ses voisins, ses collègues de travail. Quand nous parlons de converser, il s'agit des'écouter et d'entendre parfois la détresse de l'autre. L'homme ou la femme sont jugés à l'aune de leurvitesse d'exécution dans le travail, ce qui ne laisse pas de place à la réflexion sur le cas épineux dutaylorisme toujours aussi brûlant d'actualité.Le film « Les Temps Modernes » n'a pas pris une ride quand il s'agit de visser les boulons, les écrousavec un rythme, il est vrai, peu soutenable. Il y avait là, un homme visionnaire derrière la caméra. Lavitesse est par trop réductrice des capacités qu'ont les hommes de s'illustrer. Dans les écoles, collègesou lycées, on met l'accent sur la capacité des élèves d'engranger des connaissances, seulement gare àcelui qui ne parvient plus à garder le rythme soutenu par ses camarades. Il est tel un cycliste qui aprèstrois cols de quatrième catégorie, se trouve au bord de l'asphyxie. Comme le disait Horace Mc Coy« on achève bien les chevaux ».Et la vitesse de devenir le moyen le plus sûr de réussir …..!!!!!!!

Xavier

Page 9: Journal56-12-2013

1 1

Le rouge expireLe rouge étonneLoin du matinDe ton corpsDe ta joieBlanchis de ta boucheRouge caresseFeuilles et bois d'automne mêlésSur rouge sobreDe mon âmeDe mon secretColorés de tes mainsSur mon seinSi procheSi pleineVide du lourd infiniDe mes insomniesRouge lentDe mon corpsRouge vifDu rireDu peuDe rimesPoétiques

Jacques

Félix Mendelssohn (1809 – 1847)C'est un compositeur romantique allemand du début du 19è siècle. Il a composé cinq symphonies dont lesplus belles sont la quatrième et la cinquième intitulées « l'Italienne » et « Réformation ».Félix Mendelssohn a été influencé par Bach et Mozart dans la composition polyphonique de ses oeuvresorchestrales.Il a écrit un magnifique concert pour violons et orchestre considéré comme l'un des plus beaux de lapériode romantique. Il a aussi composé « Le songe d'une nuit d'été » où sont inclues la fameuse « MarcheNuptiale  » (interprétée parfois lors des messes de mariage) et «  La danse des clowns  ». Il est aussi lecréateur de «  Romances sans paroles pour piano  » (dont «  La Valse du Printemps  »). Il a écrit desouvertures pour orchestre comme « Les Hébrides ».Au cours de sa vie, il a dirigé la grande « Passion Saint Mathieu » de Bach en 1844. Il a fréquenté lesmilieux romantiques notamment Chopin et Schumann.

Antoine

Félix Mendelssohn

Page 10: Journal56-12-2013

12

Michel a animé l'atelier "Théâtre textes" pendant une bonne quinzaine d'années. Il a eu desparticipants réguliers, et d'autres de passage. C'est ici l'occasion de remercier tout ce petit mondequi nous a distrait lors des fêtes, au prix d'un trac intense le plus souvent. Et particulièrementMichel qui en a eu sa part, de trac !J'ai souhaité prendre la relève, par goût du théâtre, classique (comédie et tragédie) et moderneaussi bien.Mais voyons si vos souvenirs sont bons :De Shakespeare : ''Etre ou ne pas être … Là est la question.''''Dormir … mourir … rêver peut-être''en passant par Molière : ''Ma cassette ! Mon argent ! On m'a volé mon argent ! ''''Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger''sans oublier ce bon vieux Corneille  : ''Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? '' ''Rodrigue, as-tu du cœur ? '' et ''Va, je ne tehais point. ''Alors, ça vous rappelle quelque chose  ? Avant de nous risquer dans les grands textes, nousaborderons prudemment quelques sketchs de Jean-Michel Ribes, bien sûr, et d'autres à découvrir.Si vous en connaissez de fameux, n'hésitez pas à nous les faire parvenir, nous étudierons toutesles propositions !En attendant, je m' appuie sur un livre que Michel m'a prêté, et qui propose des exercices, etquelques saynètes pour bien démarrer. Nous sommes environ 8 participants : on travaille, ons'accroche et on rigole.

Maryline

Atelier du "Petit Théâtre du Square"

Les différentes sortes de serpents dans le monde :Il existe deux types de serpents :- Les serpents non venimeux (les orvets et les couleuvres), les serpents sans venin qui tuent leurs proiespar constriction (les boas, les pythons réticulés) pouvant mesurer jusqu'à 7 mètres. Ils sont répartis en Asie(Birmanie – Thaïlande). Les anacondas géants de 9 mètres pouvant engloutir des proies plus grossesqu'eux. Ils se trouvent dans toute la cuvette amazonienne (Amérique du Sud).- Les serpents venimeux, voire mortels comme les vipères françaises : vipère aspic, vipères nord-américaines, vipères heurtantes, vipères de Russell, les serpents à sonnettes ou crotales dans les désertsd'Amérique du Nord. Il ne faut pas oublier les cobras ou najas répandus en Inde et au Pakistan, lesmambas verts et noirs présents en Afrique du Sud-Est, les serpents de mer excessivement dangereux pourl'homme comme les cobras qui évoluent dans la Barrière de Corail le long des côtes nord-orientales del'Australie.

Antoine

Page 11: Journal56-12-2013

1 3

CINE - CINEMA .....D'où vient le film «Jimmy P, psychothérapie d'unIndien des plaines» de Georges Devereux ?En 1948, l’ethnologue et psychanalyste GeorgesDevereux prit en thérapie un  Indien américain etécrivit un livre sur le déroulement de cette cure.Plus de cinquante ans plus tard, le film d’ArnaudDesplechin intitulé «Jimmy  P., psychothérapied’un Indien des Plaines» prend pourfil conducteur cet ouvrage.Le synopsis :Au lendemain de la Seconde GuerreMondiale, Jimmy Picard, un IndienBlackfoot ayant combattu en France,est accepté à l’hôpital militairepsychiatrique de Topeka, au Kansas,où sont soignés les ancienscombattants. Jimmy souffre deviolents maux de tête, et il lui arriveparfois de ne plus rien voir nientendre. Mais les médecinséchouent à trouver les causes du maldont il souffre et, en dernier recours, ils décidentde faire appel à Georges Devereux –anthropologue et psychanalyste français,spécialiste des cultures amérindiennes. Dès leurpremière rencontre, une relation de confiance et derespect mutuel s’installe entre les deux hommes.Au fil des séances, il se livre de plus en plus,racontant ses rêves et se remémorant des souvenirsenfouis. Bien que pudique et peu familier des

méthodes psychanalytiques, Jimmy se prête aujeu, permettant ainsi à Devereux de le mener surla voie de la guérison.C'est une relation thérapeutique empathique :Dans ce film, Georges Devereux (joué parMathieu Almaric) a donc bien raison de parler durêve comme d'une façon pour l'esprit de chercherune solution à un problème : c'est exactemeentl'idée qu'on s'en fait aujourd'hui. Et il peut même

parfois en ébaucher une solution !Il peut s'agir d'un problèmerelationnel comme celui quiaccapare l'esprit de Jimmy P.(Benicio Del Toro).Le cinéaste filme le cheminementd'un lien qui se tisse entre lesdeux êtres qui s'aident l'un etl'autre.Je suis de l'avis de Toby Nathanne serait-il pas nécessaire que lespsychanalystes, psychiatres .....apprennent à se comporter un peucomme des ethnologues, avec

plus d'empathie ? Beaucoup de personnes viventdans des mondes où les manières de sentir, deparler, de penser ne sont pas ceux de leurspsychanalystes, psychiatres .....En tout cas, c'est un beau film à voir.

Nicole

La Carte « Sortir »« Petit rappel »La Carte «  Sortir  » permet aux personnes de tous âges qui ont des revenus modestes et quihabitent Rennes et certaines communes de Rennes Métropole d'accéder à la culture, aux sports,aux loisirs à un tarif réduit.Vous pouvez utiliser cette carte pour avoir une réduction sur les activités que vous faites àL'Autre Regard.La Carte « Sortir » est gratuite, individuelle, nominative et avec une photo d'identité. Elle est àdemander une fois par an au CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) de votre quartier enfournissant tous les justificatifs de revenus mensuels.Pour des informations complémentaires, adressez-vous au secrétariat de l'association.

Page 12: Journal56-12-2013

14

Documentaire « Sur le chemin de l'école »SYNOPSIS

Les destins de quatre enfants, prêts à relever tous les défis pour aller à l’école et ainsi changer de vie.Parmi ces héros du quotidien, il y a Zahira (12 ans), une jeune marocaine, qui chaque semaine, emprunteun chemin long, sinueux et dangereux pour quitter les monts de l’Atlas où vivent ses parents et pourrejoindre l’école. Trois enfants comme elle tentent l'aventure, bravent mille difficultés : Samuel (13 ans)en Inde et Carlito (11 ans) en Pentagonie, Jackson (11 ans) et sa soeur au Kenya. Chacun est conscientque l'éducation leur assurera un avenir meilleur.Il est long, le chemin qui mène à l'école : des kilomètres et des kilomètres à parcourir, pendant des heureset des heures. Quand ils se mettent en route, la distance et le temps du parcours s'affichent à l'image,écrasants. Voilà ce que souligne ce documentaire original : trop loin de tout, ces enfants iront à l'école àpied, à cheval, dans le cas de Carlito, et, pour Samuel, handicapé, en fauteuil roulant poussé cahin-cahapar ses deux frères.Tout au long de leur périple, le réalisateur garde une préoccupation simple : donner la mesure de ladistance parcourue. Au beau milieu d'étendues magnifiques mais décourageantes, les écoliers cheminent.Ces images sont si frappantes qu'elles n'ont besoin d'aucun commentaire (on aurait même pu se passer dela musique, ronflante). Le film n'insiste pas sur la dureté évidente de ces vies. Pascal Plisson préfère seplacer du côté de la ferveur des enfants, qui savent trouver à ces difficultés un goût d'aventure. Au milieude la brousse avec sa petite soeur, Jackson a déjà l'air d'un grand et semble heureux de soigner cette imaged'adulte responsable. Comme Carlito sur son cheval (dont sa soeur à lui voudrait tellement prendre lesrênes). Depuis son fauteuil roulant, Samuel dirige le voyage en vrai cornac. Et Zahira balade à travers lesmontagnes marocaines une poule cocasse qu'elle échangera, une fois en ville, contre un énorme sac degâteaux, prouvant qu'elle sait vraiment mener sa barque.Le film veut donner de l'entrain, transmettre celui des enfants : leur détermination est le signe qu'ils sontheureux d'aller à l'école. Mais Pascal Plisson évite de les transformer en petits ambassadeurs des joies del'éducation. Il montre simplement que, là où elle est, l'école, quand les enfants y arrivent enfin, devient unerécompense. Le contraire d'une punition. L'espace fait, ici, de l'école est un repère, un but. Le plus sûrpassage pour continuer la traversée de la vie. Il fallait aller au bout du monde pour retrouver la force deces évidences.Ici, nous devrions penser plus souvent aux réalités que vivent certains enfants d'autres pays : l'accès àl'éducation, à la culture est bien compliqué.

Nicole

Page 13: Journal56-12-2013

1 5

Chaque année, au niveau national se déroule une Semaine d'Information sur la Santé Mentale au mois deMars. En Mars 2014, ce sera la 25è semaine, elle aura pour thème « Information et Santé Mentale.A Rennes, la SISM se déroulera du 15 au 27 Mars 2014Le Collectif Rennais de la SISM (qui rassemble différentes structures avec la Maison Associative de laSanté et la Mairie) tient une réunion mensuelle pour réfléchir au thème et aux actions qui se déroulerontdans les différents quartiers.Quels sont les axes principaux du thème « Information et Santé Mentale » ?- Comment trouver une information de qualité sur la santé mentale et les troubles psychiques ?- Comment faire évoluer les stéréotypes du grand public vis-à-vis des troubles psychiques ?- Comment sensibiliser les médias ?- Comment les journalistes traitent l'information ? Quelles sont leurs marges de manoeuvre vis-à-vis deleur Comité de Rédaction ?- Le rôle des association d'usagers et des proches dans la diffusion de l'information- Les mots : définition du vocabulaire en santé mentale, les idées reçues, les fantasmes, l'utilisation desmots par le grand publicLes actions déjà connues à ce jour :- Le Forum se déroulera le Samedi 15 Mars 2014 Place de la Mairie- Un film sera diffusé au Cinéma L'Arvor- Une conférence aux « Champs Libres » avec Patrick Coupechoux- Du théâtre par l'ESC Aimé Césaire, le CATTP la Sauvaie, l'ESC du Blosne, les correspondants de nuit,les usagers en santé mentale, les professionnels ….- Une « Bibliothèque vivante » aux « Champs Libres »Des réunions d'information se sont déjà déroulées à L'Autre Regard à ce sujet.

Nicole

des sourires !!!!!

Page 14: Journal56-12-2013

16

Permanence « Jeux » à L'Autre Regard le Mercredi Après-Midi au Square C. DullinLes paroles des adhérents et des bénévoles :« Chaque semaine 8 à 10 adhérents se retrouvent le mercredi pour partager l'après-midi « Jeux » au localsitué square Charles Dullin (près de l'Espace Social Aimé Césaire). Après avoir pris le café, nous nous répartissons pour participer à différents jeux.L'ambiance est chaleureuse, nous sommes contents de nous retrouver chaque semaine. »« Dullin, c'est très cool et très bien, on s'amuse beaucoup, on passe bien l'après-midi. Je fais la vaisselle etje nettoie le plan de travail, parfois, je balaie la salle. »« Dullin, c'est bien, je joue avec un grand jeu, on rigole bien, on boit un café et c'est très bien. Je préfère lemercredi parce que le vendredi, au Square de la Rance, on ne sort pas tous les jeux comme le mercredi àDullin. »« A Dullin, on vit bien, on rigole bien, on partage des choses intéressantes dans des domaines divers (jeux– conversations ….). »« L'ambiance et les jeux sont supers . »« Le jeu de Mathieu est intéressant car on rigole bien et on se détend bien tout en jouant bien. »«  Il y a plus de convivialité que le vendredi au Square de la Rance, surtout pour les jeux de société etl'ambiance. Il y a plus de communication aussi. »

Les adhérents et bénévoles de « Dullin »TALENTS ' Z' ANONYMESANNEE 201427è Edition

Comme chaque année les Centres Sociaux des différents quartiers de Rennesproposent « Talents'z'Anonymes » aux habitants, associations qui souhaitent exposer leurs réalisations

(peinture – mozaïque – photos – collages etc) pendant deux semaines de fin janvier 2014 à début février2014.Si vous avez envie, vous pouvez participer à cette opération dans le Centre Social de votre quartier oudans un autre. Les ateliers d'expression de L'Autre Regard vous permettront aussi de préparer votreexposition.Les dates d'exposition peuvent être différentes dans les centres sociaux, mais une semaine est commune :du 27 Janvier au 31 Janvier 2014. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre Centre Social ou dans leCentre Social où vous souhaitez exposer.Pour le Centre Social de Villejean, l'exposition se déroulera du 27.01.14 au 07.02.14, les réalisationsdoivent être déposées au plus tard le Jeudi 23 Janvier 2014 au Centre Social.Le temps est maintenant compté si vous voulez exposer vos travaux, donc …... à vos créations.

Nicole