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La compétitivité des acteurs maritimes français fait partie des sujets polémiques qui sont abordés toutes les années lors des Assises de l’économie ma- ritime et du lit- toral. Pour la 9e édition, alors que le premier ministre, Jean- marc Ayrault présentait les mesures phare du Cimer qui s’était tenu la veille, le débat a introduit les nouveaux éléments apportés par le rapport Leroy. Alors que Francis Vallat, le président de Cluster maritime français, venait de souligner que “tout est dit” dans le document remis par le député PS mais qu’“il faut passer aux actes”, Philippe Louis Dreyfus, président de Louis-Dreyfus Armateurs, est venu une nouvelle fois égrati- gner la profession des banquiers. Il s’est de nouveau interrogé sur leur frilosité à l’égard du secteur. “C’est une industrie lourde. Ce n’est pas un service”. Il a dû ex- pliquer la stratégie à laquelle il a dû avoir recours pour financer l’acquisition de quatre vraquiers neufs construits en Chine. “Il fallait trouver une alternative pour financer ces navires. Nous avons fait affaire avec le groupe breton Roullier plus un autre grand groupe français”. L’accord dé- bouchant sur une coentreprise avec l’entre- prise malouine a permis à Louis- Dreyfus Armateurs de faire face à des coûts de financement très élevés. Selon son président, “pour un armateur, être fran- çais présente beaucoup d’atouts et beaucoup de handicaps. Mais les avantages compensent les handicaps”. “LE P3 EST UNE ALLIANCE OPéRATIONNELLE” Pour sa part, Rodolphe Saadé, directeur général délé- gué de CMA CGM, s’est voulu plus mesuré. Il a indiqué : “Nous voyons beaucoup d’avantages à être français”, rappelant que le troisième armateur mondial exploite à ce jour 22 navires sous pavillon national. Critiquer l’État français eut été mal venu pour un armateur qui vient de recevoir l’aide du FSI. Le diri- geant du groupe a d’ailleurs joué franc-jeu en rappelant la genèse de la démarche : “Lorsque nous nous sommes retrouvés en diffi- culté en 2009, nous nous sommes tournés vers l’État”. Interrogé sur le projet d’al- liance P3, il a souhaité à son tour apaiser les inquiétudes grandis- santes des marchés Est-Ouest sur l’arrivée en 2014 de ce poids lourd du secteur conteneurisé issu d’un accord avec les deux autres leaders européens. “Le P3 est une alliance opérationnelle. Nous avons souhaité la créer pour faire face à la volatilité du marché”, a souligné Rodolphe Saadé. “Nous allons continuer à avoir nos propres politiques tari- faires”, a-t-il indiqué. Il a insisté : “Nous allons mettre en commun nos moyens opérationnels”. Il a confié être allé à Washington, en Chine et à Bruxelles, à la rencontre des au- torités qui doivent délivrer leur feu vert à l’entrée en vigueur de cet accord de partenariat. Le directeur général délé- gué du groupe armatorial fran- çais a précisé que le P3 serait basé à Londres, une place inter- nationale. Car ses trois membres fondateurs n’ont pas souhaité l’installer à Marseille, Genève ou Copenhague, les places où sont installés les sièges sociaux des trois armateurs. Abordant le sujet du finan- cement des navires, Rodolphe Saadé a indiqué : “Les Chinois et les Taïwanais ont accès à des financements spécifiques. On ne peut plus retrouver cet avan- tage en Europe”. Selon lui, “rien n’est acquis pour les armateurs européens”. Vincent CaLabRèSe Maritime La compétitivité en France vue du côté des armateurs Au lendemain du premier Comité interministériel de la mer (Cimer) de la mandature de François Hollande, le témoignage des dirigeants des groupes Louis-Dreyfus Armateurs et CMA CGM la semaine dernière aux Assises de l’économie de la mer à Montpellier est venu apporter un éclairage entrepreneurial au dossier de la compétitivité des armateurs français abordé par le rapport Leroy. Alstom : La filière EMR prend forme en Loire-Atlantique Area : Obtention d’une triple certification page 3 30 La société chinoise Nantong Tongzhou Bay Aviation Industry a signé une lettre d’intention pour “l’achat ferme” de trente avions ré- gionaux Q400 NextGen à Bombardier, pour 995 mil- lions de dollars. Nantong Tongzhou prépare le lance- ment d’une nouvelle compa- gnie aérienne en Chine, qui portera le nom de “Sutong Airlines”. Basée à Nantong, dans la province de Jiangsu au nord de Shanghai, Sutong Airlines compte exploiter une flotte constituée entiè- rement de Q400 NextGen à son entrée en service en 2015. Le court-courrier turbo- propulsé de Bombardier, qui peut transporter de 70 à 86 passagers, “correspond à l’avion régional hautement performant, rapide, écono- mique et confortable prévu dans notre plan d’affaires”, a déclaré le président Nantong, Zhou Binzhen. le chiffre du jour “Le maritime est une industrie lourde. Ce n’est pas un service” Entreprises Nice-Côte d’Azur : L’aéroport vise l’excellence environnementale Croatie : ADP reprend la concession de Zagreb OMC : Un accord historique page 2 68 ème année - N°19.093 Mardi 10 décembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 © CMA CGM Code Un projet de nouveau code minier sera présenté aujourd’hui au gouverne- ment, avec l’ambition d’ac- croître la transparence dans l’octroi des permis, de mieux prendre en compte l’envi- ronnement et de revoir la fiscalité en matière d’ex- ploitation. Le gouvernement avait lancé en 2012 l’ambi- tieux chantier de la moderni- sation de la réglementation minière, après une contro- verse autour des forages pétroliers de Shell au large de la Guyane. Ce corpus de règles, dont les fonda- tions remontent à 1810, était accusé de sacrifier l’environ- nement sur l’autel du libé- ralisme. Une des mesures phare du code remanié, élaboré par le groupe de travail du conseiller d’État Thierry Tuot, consiste à renforcer la consultation du public. Le projet de nou- veau code minier sera remis aujourd’hui au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et à son collègue de l’Écologie et de l’Énergie, Philippe Martin. Selon des sources concordantes, vu la lour- deur du texte en question, et l’agenda parlementaire qui s’annonce très chargé début 2014, le gouvernement n’ex- clut pas de faire adopter la réforme par ordonnance. Aujourd’hui Infrastructures/ Institutions International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 Rodolphe Saadé, directeur général délégué de CMA CGM Philippe Louis Dreyfus, président de Louis-Dreyfus Armateurs Roberto Azevedo directeur général de l’organisation

Lantenne 10 12 2013

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La compétitivité des acteurs maritimes français fait partie des sujets polémiques qui sont abordés toutes les années lors des Assises de l’économie ma-ritime et du lit-toral. Pour la 9e édition, alors que le premier ministre, Jean-marc Ayrault présentait les mesures phare du Cimer qui s’était tenu la veille, le débat a introduit les nouveaux éléments apportés par le rapport Leroy.

Alors que Francis Vallat, le président de Cluster maritime français, venait de souligner que “tout est dit” dans le document remis par le député PS mais qu’“il faut passer aux actes”, Philippe Louis Dreyfus, président de Louis-Dreyfus Armateurs, est venu une nouvelle fois égrati-gner la profession des banquiers. Il s’est de nouveau interrogé sur leur frilosité à l’égard du secteur. “C’est une industrie lourde. Ce n’est pas un service”. Il a dû ex-pliquer la stratégie à laquelle il a dû avoir recours pour financer l’acquisition de quatre vraquiers neufs construits en Chine. “Il

fallait trouver une alternative pour financer ces navires. Nous avons fait affaire avec le groupe

breton Roullier plus un autre grand groupe français”.

L’accord dé-bouchant sur une coentreprise avec l’entre-prise malouine a permis à Louis-

Dreyfus Armateurs de faire face à des coûts de financement très élevés. Selon son président, “pour un armateur, être fran-çais présente beaucoup d’atouts et beaucoup de handicaps. Mais les avantages compensent les handicaps”.

“Le P3 est une aLLiance oPérationneLLe”

Pour sa part, Rodolphe Saadé, directeur général délé-gué de CMA CGM, s’est voulu plus mesuré. Il a indiqué : “Nous voyons beaucoup d’avantages à être français”, rappelant que le troisième armateur mondial exploite à ce jour 22 navires sous pavillon national. Critiquer l’État français eut été mal venu pour un armateur qui vient de

recevoir l’aide du FSI. Le diri-geant du groupe a d’ailleurs joué franc-jeu en rappelant la genèse de la démarche : “Lorsque nous nous sommes retrouvés en diffi-culté en 2009, nous nous sommes tournés vers l’État”.

Interrogé sur le projet d’al-liance P3, il a souhaité à son tour apaiser les inquiétudes grandis-santes des marchés Est-Ouest sur l’arrivée en 2014 de ce poids lourd du secteur conteneurisé issu d’un accord avec les deux autres leaders européens. “Le P3 est une alliance opérationnelle. Nous avons souhaité la créer pour faire face à la volatilité du marché”, a souligné Rodolphe Saadé. “Nous allons continuer à avoir nos propres politiques tari-faires”, a-t-il indiqué. Il a insisté : “Nous allons mettre en commun nos moyens opérationnels”.

Il a confié être allé à Washington, en Chine et à Bruxelles, à la rencontre des au-torités qui doivent délivrer leur feu vert à l’entrée en vigueur de cet accord de partenariat.

Le directeur général délé-gué du groupe armatorial fran-çais a précisé que le P3 serait basé à Londres, une place inter- nationale. Car ses trois membres fondateurs n’ont pas souhaité l’installer à Marseille, Genève ou Copenhague, les places où sont installés les sièges sociaux des trois armateurs.

Abordant le sujet du finan-cement des navires, Rodolphe Saadé a indiqué : “Les Chinois et les Taïwanais ont accès à des financements spécifiques. On ne peut plus retrouver cet avan-tage en Europe”. Selon lui, “rien n’est acquis pour les armateurs européens”.

Vincent CaLabRèSe

Maritime

La compétitivité en France vue du côté des armateurs

Au lendemain du premier Comité interministériel de la mer (Cimer) de la mandature de François Hollande, le témoignage des dirigeants des groupes Louis-Dreyfus Armateurs et CMA CGM la semaine dernière aux Assises de l’économie de la mer à Montpellier est venu apporter un éclairage entrepreneurial au dossier de la compétitivité des armateurs français abordé par le rapport Leroy.

Alstom :La filière EMR prend forme en Loire-Atlantique

Area :Obtention d’une triple certification

page 3

30La société chinoise

Nantong Tongzhou Bay Aviation Industry a signé une lettre d’intention pour “l’achat ferme” de trente avions ré-gionaux Q400 NextGen à Bombardier, pour 995 mil-lions de dollars. Nantong Tongzhou prépare le lance-ment d’une nouvelle compa-gnie aérienne en Chine, qui portera le nom de “Sutong Airlines”. Basée à Nantong, dans la province de Jiangsu au nord de Shanghai, Sutong Airlines compte exploiter une flotte constituée entiè-rement de Q400 NextGen à son entrée en service en 2015. Le court-courrier turbo- propulsé de Bombardier, qui peut transporter de 70 à 86 passagers, “correspond à l’avion régional hautement performant, rapide, écono-mique et confortable prévu dans notre plan d’affaires”, a déclaré le président Nantong, Zhou Binzhen.

le chiffre du jour

“Le maritime est une industrie lourde. Ce n’est pas un service”

Entreprises

Nice-Côte d’Azur :L’aéroport vise l’excellence environnementale

Croatie :ADP reprend la concessionde Zagreb

OMC :Un accord historique

page 2

68ème année - n°19.093 Mardi 10 décembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

© CMA CGM

Code Un projet de nouveau

code minier sera présenté aujourd’hui au gouverne-ment, avec l’ambition d’ac-croître la transparence dans l’octroi des permis, de mieux prendre en compte l’envi-ronnement et de revoir la fiscalité en matière d’ex-ploitation. Le gouvernement avait lancé en 2012 l’ambi-tieux chantier de la moderni-sation de la réglementation minière, après une contro-verse autour des forages pétroliers de Shell au large de la Guyane. Ce corpus de règles, dont les fonda-tions remontent à 1810, était accusé de sacrifier l’environ-nement sur l’autel du libé-ralisme. Une des mesures phare du code remanié, élaboré par le groupe de travail du conseiller d’État Thierry Tuot, consiste à renforcer la consultation du public. Le projet de nou-veau code minier sera remis aujourd’hui au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et à son collègue de l’Écologie et de l’Énergie, Philippe Martin. Selon des sources concordantes, vu la lour-deur du texte en question, et l’agenda parlementaire qui s’annonce très chargé début 2014, le gouvernement n’ex-clut pas de faire adopter la réforme par ordonnance.

Aujourd’hui

Infrastructures/Institutions

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

12/

2013

Rodolphe Saadé, directeur général délégué de CMA CGM

Philippe Louis Dreyfus, président de Louis-Dreyfus Armateurs

Roberto Azevedo directeur général de l’organisation

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À l’aéroport Nice-Côte d’Azur, les études en cours concernant l’extension du terminal 2 envisa-gent un bâtiment à énergie posi-tive. Ce sera une grande première pour un aéroport. Nice-Côte d’azur a intégré le programme “Airport Carbon Accreditation” qui permet de mesurer leur em-preinte carbone et de mettre en place des p r o g r a m m e s de réduction des gaz à effet de serre. En trois ans, l’aé-roport a déjà diminué de 0,58 en 2010 à 0,45 en 2012 son ratio d’émissions de CO2 par passager. La moyenne mondiale d’aéroports de taille équivalente est de 2,75 kg de CO2 par passager. La plate-forme où travaillent 5.000 salariés a réduit de 10 % depuis 2003 sa consom-mation électrique alors que la mise en place d’un système de récupération d’eaux de pluies a permis de diminuer de 86 % la consommation d’eau.L’aéroport

a investi 2 millions d’euros pour des systèmes d’alimentation auto-nomes en climatisation et en élec-tricité des jets privés leur évitant le recours aux moteurs auxiliaires de puissance pour démarrer. La mise en service est prévue en mai prochain. L’aéroport devrait aug-menter la redevance d’atterrissage

de nuit jusqu’à 100 % à compter d’avril 2014 selon les types d’avi-ons. Il poursuit un programme d’in-sonorisation des appartements des immeubles limi-

trophes à l’aéroport. Près de 2.200 sont déjà insonorisés.

aPProche Par La Mer

Les pilotes des vols réguliers doivent effectuer l’approche des pistes niçoises par la mer. C’est déjà le cas pour 75 % d’entre eux. Au décollage et dès 400 mètres d’altitude, les appareils virent sur la mer, s’éloignant ainsi rapide-ment de l’agglomération niçoise.

Dès le 6 décembre, de nouveaux bus navette répondant aux nou-velles normes environnementales sont mis en service pour relier les avions aux terminaux. En 2017, les terminaux verront l’arrivée de la ligne 2 du tramway de Nice puis la livraison d’un pôle intermodal

assurant la desserte en TER d’une zone allant de San Remo à Saint-Raphaël (1,5 million d’habitants) réduisant d’autant les déplace-ments automobiles et la pollution atmosphérique.

Michel boVaS

La Commission européenne a annoncé jeudi 5 décembre avoir demandé à six États membres, et à la Serbie, de renégocier les accords conclus avec la Russie pour la construction du gazoduc South Stream destiné à achemi-ner du gaz russe en Europe de l’Ouest en contournant l’Ukraine. Ces accords inter-gouvernementaux, contractés entre 2008 et 2010 par la Bulgarie, Serbie, Hongrie, Grèce, Slovénie, Croatie et Autriche, ont été jugés non conformes à la législation européenne et les “principes fondamentaux du marché énergétique”, a expliqué le porte-parole du commissaire à l’Énergie, Günther Oettinger.

Conformité

La Commission européenne a annoncé dimanche

8 décembre l’organisation d’un pont aérien entre

Douala, au Cameroun, et Bangui, pour appuyer les

opérations humanitaires en Centrafrique. Un appareil

géré par Echo Flight, le service de transport aérien

humanitaire de l’UE, avec une capacité de 50 passagers ou 5 tonnes de fret, devait arriver hier à Douala. Des

rotations journalières seront ensuite opérées entre Bangui

et Douala, établissant ainsi un pont aérien humanitaire

permettant d’acheminer des biens humanitaires ainsi que

du personnel dans le pays.

Humanitaire

Nice-Côte d’AzurAérien

L’aéroport vise l’excellence environnementaleTraitant 11 millions de passagers par an, l’aéroport Nice-Côte d’Azur doit concilier son développement avec un environnement urbain.

2 - Mardi 10 décembre 2013 - l’antenne

“Nice-Côte d’azur a intégré le programme

Airport Carbon Accreditation”

© NiCe-Côte d’Azur

Infrastructures/Institutions

La Corée du Sud a annoncé dimanche 8 décembre une extension de sa zone de défense aérienne (ZAI) en mer de Chine orientale, en réponse à la zone chinoise décrétée il y a deux semaines par Pékin et source de vives controverses en Asie du Nord-Est. La nou-velle zone sud-coréenne mord sur la zone chinoise et couvre désormais un îlot rocheux sub-mergé revendiqué et contrôlé par Séoul (qui l’appelle Ieodo), et par Pékin (qui le nomme Suyan), au sud des côtes sud-coréennes. Séoul, qui avait prévenu ses voisins à l’avance de cette modification, la première depuis 62 ans, a aug-menté sa ZAI de 66.480 km2, au-dessus des eaux au sud de la péninsule.

Extension

Un consortium mené par ADP reprend l’aéroport de Zagreb. ADP, le gestionnaire turc Tav Airport, les groupes de BTP français Bouygues et croate Viadukt, et des fonds d’investissement de la Banque mondiale et de la Commission européenne ont bouclé le fi-nancement de la concession, remportée en avril 2012, avec le gouvernement croate et des banques. Cette étape marque le début de la concession. “Depuis la signature jeudi 5 décembre, l’aéroport de Zagreb est géré par la société concessionnaire Medunarodna Zracna Luka

Zagreb (MZLZ)”, a déclaré un porte-parole d’ADP. Le contrat de concession prévoit la construction d’un nouvel aéroport d’une capacité de 5 millions de passagers, pour remplacer l’actuel, saturé, qui ne peut accueillir que 2 mil-lions de passagers, et l’exploi-tation de l’ensemble pendant trente ans. Ce projet représente un investissement de 243 mil-lions d’euros pour la conception et la réalisation du nouveau ter-minal, qui doit être livré à la fin 2016, et de 88 millions pour le maintenance des infrastructures pendant trente ans.

CroatieAérien

aDP reprend la concessionde Zagreb

Le gestionnaire d’aéroport Aéroports de Paris (ADP) et ses partenaires ont annoncé vendredi 6 décembre le démarrage de leur concession sur l’aéroport de Zagreb qu’ils vont agrandir d’ici fin 2016.

Créée en 1995, installée à Genève, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) compte 159 pays membres et enregistre régulièrement de nouvelles can-didatures qui doivent satisfaire à des règles précises d’ouverture de leur marché. Le Yémen, dont l’adhésion a été approuvée lors de la conférence de Bali mer-credi 4 décembre, devrait deve-nir le 160e État membre après la ratification par le Parlement yéménite. Le directeur géné-ral, désigné pour quatre ans par les États membres, s’appuie sur une équipe internationale de 640 personnes. Le Brésilien Roberto azevedo a succédé en septembre au Français Pascal Lamy. Le principe du consensus entre pays membres applique la règle du “un pays, une voix”, ce qui donne un droit de veto à chaque nation, rendant extrême-ment ardue la conclusion de tout accord.

L’OMC a succédé à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il a fallu huit ans de négociations de 1986 à 1994, soit le fameux Uruguay Round (Cycle d’Uruguay), pour aboutir à l’OMC. En 2001 au Qatar, l’organisation lançait le “Programme de Doha pour le dé-veloppement” (PDD), dit “Cycle de Doha”, un vaste ensemble de mesures visant à libéraliser les échanges commerciaux à travers

le monde grâce en particulier à la réduction des barrières aux douanes, visibles ou invisibles.

Avant l’accord conclu samedi à Bali – qui représente moins de 10 % du programme de ré-formes de Doha —, la tenue de quatre “conférences minis-térielles” (Cancun en 2003, Hong Kong en 2005 puis Genève en 2009 et 2011) n’avaient pas permis de faire aboutir les né-gociations. Ensemble de me-sures a minima surnommé un “Doha light” , l’accord adopté en Indonésie concerne trois volets : l’agriculture (avec un engage-ment à réduire les subventions à l’export), l’aide au développement (avec une exemption accrue des droits de douane aux produits pro-venant des pays les moins avancés) et la “facilitation des échanges”, qui ambitionne de réduire la bu-reaucratie aux frontières. L’OMC a évalué à 1.000 milliards de dol-lars la richesse que “le paquet de Bali” permettra de créer, avec à la clé des millions d’emplois.

Outre la responsabilité des négociations de Doha, l’OMC est chargée du règlement des différends commerciaux entre pays (plus de 300 soumis en dix ans) qui portent aussi bien sur le conflit qui oppose l’Union européenne à la Russie concer-nant la taxe de recyclage impo-sée par Moscou sur les voitures importées que sur l’embargo de l’UE sur les produits dérivés du phoque.

OMCCommerce

un accord historiqueL’OMC, qui a conclu samedi 7 décembre à Bali le premier accord depuis sa création en 1995, est la seule organisation internationale en charge des règles du commerce entre les pays.

Le produit intérieur brut de l’Islande a augmenté de

6,1 % au troisième trimestre par rapport au trimestre

précédent, selon les chiffres publiés vendredi 6 décembre

par l’institut statistique na-tional. Le PIB islandais avait chuté de 6,6 % au trimestre

précédent. La croissance de l’Islande repose sur son

commerce extérieur : au troisième trimestre, ses

exportations ont augmenté de 11,8 %, le taux le plus fort

depuis 2008, alors que les importations sont à - 0,8 %.

Commerce

Page 3: Lantenne 10 12 2013

l’antenne - Mardi 10 décembre 2013 - 3

Total a annoncé le 6 décembre l’achat à la compagnie InterOil de 61,3 % d’un permis de re-cherche de gisements de gaz très prometteur en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un peu plus d’un an après s’être lancé dans l’explora-tion-production dans le pays. Pour s’offrir une part majori-taire dans le permis PRL15, qui comprend les gisements prometteurs de Elk-Ante-lope, Total va débourser 450 millions d’euros. Si les réserves gazières s’avéraient suffisantes, le projet doit en principe déboucher sur une usine de liquéfaction pour transformer le gaz en GNL, en vue de l’exporter.

Acquisition

Shell va abandonner son projet de construction d’une

usine de GTL, estimé à 20 milliards de dollars, en

Louisiane, en raison du coût et de l’incertitude sur les prix du gaz et du pétrole.

“Le groupe ne va pas poursuivre le projet GTL de

140.000 barils par jour sur la côte du golfe du Mexique en

Louisiane et va suspendre tous les travaux sur le

projet”, a indiqué Shell jeudi 5 décembre. Le GTL (“gas to liquids”) est un procédé permettant de produire à

partir du gaz des carburants (kérosène, diesel) ou des distillats comme le naphta ou la paraffine, issus nor-malement du raffinage du

pétrole.

Les énergies marines renouve-lables prennent forme avec l’ins-tallation de la filière industrielle par Alstom et EDF-EN en Loire-Atlantique. Alstom et EDF-EN ont également annoncé, à l’hôtel de région des Pays de la Loire, la signature d’ac-cords avec les chantiers navals STX France de Sa in t -Nazai re pour partici-per au second appel d’offres national des champs d’éo-liennes marines, lancé le 29 novembre pour la Vendée (au large de l’île d’Yeu et Noirmoutier) et la Seine-Maritime (au large du Tréport).

Un protocole de collaboration exclusive a été signé entre STX France et Alstom pour la fourni-ture des “pièces de transition”, qui relieront les parties aériennes (mâts, pales et générateurs) de ses éoliennes marines géantes,

les “Haliade 150”, avec leurs f o n d a t i o n s , pour ce nouvel appel d’offre. Alstom Grid et STX ont été sélectionnés par EDF-EN, tou-jours dans le cadre de la candi-

dature à ce second appel d’offres, pour la fourniture de sous- stations électriques. “Il ne s’agit encore que d’un accord, pour

participer à un appel d’offres, donc ce ne sont pas des com-mandes”, a souligné le directeur général de STX France, Laurent Castaing. “Notre objectif, à terme, est que les énergies nou-velles représentent 20 à 30 % de notre chiffre d’affaires”, a-t-il ajouté.

Deux usines à saint-naZaire

Alstom a également officiali-sé le choix de Nantes Métropole pour y installer, en 2015, à Bouguenais, un centre d’ingé-nierie sur les énergies marines renouvelables qui rassemblera 200 à 250 ingénieurs. Une cin-quantaine sont déjà temporaire-ment installés dans un immeuble près du centre de Nantes.

Les deux usines qu’Alstom a choisi d’implanter à Saint-Nazaire — pour la fabrication

des alternateurs et des nacelles de son éolienne Haliade, dé-marrées au printemps 2013,— “devraient être achevées en 2014” et généreront à terme 300 emplois. “Nous commen-cerons à produire fin 2015”, a indiqué Jérôme Pécresse, pré-sident d’Alstom Renewable Power. EDF-EN a de son côté rendu officiel le choix du port de Saint-Nazaire pour son “hub logistique”, où seront en partie assemblées les éoliennes avant la pose. Mais “la construction des premiers parcs ne débu-tera pas avant 2018”, a précisé Yvon andré, PDG d’EDF-EN en France. Lors du premier appel d’offres national au prin-temps 2012, le tandem EDF EN-Alstom avait obtenu trois parcs (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp) tandis qu’Iber-drola-Areva avait obtenu le qua-trième (Saint-Brieuc).

AlstomÉnergie

La filière eMr prend forme en Loire-atlantique

Alstom et EDF-EN (Énergies nouvelles) ont annoncé vendredi 6 décembre à Nantes la mise en place des premiers sites de production et de recherche pour la nouvelle filière industrielle suscitée par les futurs champs d’éoliennes marines dont ils sont les principaux acteurs français.

Abandon

Entreprises

© AlstoM

Le Pérou a annoncé dimanche 8 décembre son intention d’in-vestir 3,5 milliards de dollars (2,55 md d’euros) dans la mo-dernisation de la compagnie nationale de pétrole, Petroperu, qui sera égale-ment partiellement privatisée. Le plan de modernisation, qui doit s’achever en 2017, vise notamment la raffine-rie de Talara, située dans le Nord du pays, qui permettra “d’augmenter ses capacités de raffinage en les portant de 65.000 à 95.000 barils jour”, a expliqué le ministre de l’Éner-gie, Jorge Merino.

Investissement

Après les avoir maintenus durant des mois en “coma

artificiel”, la direction d’ArcelorMittal a fina-

lement coupé, fin avril, les gaz des hauts-

fourneaux de Florange, scel-lant l’extinction définitive de

ces symboles de la métallur-gie lorraine. Ces cathédrales d’acier ne produisaient plus

de fonte liquide depuis 2011. Mais l’arrêt des tours de

chauffe, tant redouté par les métallos, a été vu comme la confirmation de faux espoirs

entretenus par les politiques. La fermeture des hauts-

fourneaux a touché 629 des 2.500 salariés du site, qui

continue de traiter de l’acier dans sa filière “froide”.

Extinction

La Société des autoroutes Rhône-Alpes (Area) a reçu la triple certification QSE. Area a choisi la triple certification pour répondre aux attentes des clients, des riverains et du per-sonnel : amélioration continue du service et de la sécurité, lutte contre les risques d’accidents du travail, sensibilisation des auto- mobilistes et des routiers, diminu-tion des impacts environnemen-taux, tri sélectif, murs anti-bruit, installation de nouveaux bassins de récupération des eaux pour protéger la nappe phréatique de l’Est lyonnais, etc.

Cette démarche menée en co-hérence avec la stratégie de long

terme conduite par Eiffage et APRR a nécessité l’implication des 950 salariés de l’entreprise pendant plusieurs années.

Créée en 1971, Area est une filiale d’APRR, quatrième groupe autoroutier en Europe. Ce groupe exploite un réseau de 2.300 km d’autoroutes notamment situés sur l’axe Paris-Lyon, Bourgogne-Europe du Nord, Rhône-Alpes et Centre de la France. Le groupe emploie au total près de 4.000 personnes et il a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires hors construction, de 2.038,6 millions d’euros.

annick béRouD

AreaRoute

obtention d’une triple certification

Area, une filiale d’APRR, a récemment obtenu la triple certification Qualité Sécurité Environnement (QSE) selon les référentiels internationaux Iso 3001, Iso 14 001 et OHSAS 18001. Cette reconnaissance de bonnes pratiques concerne l’ensemble de ses activités et entités sur son territoire rhônalpin.

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logistique transport et la manutentionContact par e-mail : [email protected]

© APrr

“STX voudrait que les EMR représentent

30 % du chiffre d’affaires”

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4 - Mardi 10 décembre 2013 - l’antenne InternationalLe cacao caracole toujours en tête

Les prix du cacao ont marqué un nouveau plus haut en plus de deux ans en début de semaine dans un marché où l’offre est déficitaire, tandis que les cours du café rebondissaient et que le sucre était toujours pénalisé par l’excédent d’offre.

OR-ARGENT - L’or a terminé la semaine en baisse, plongeant à un plus bas en cinq mois, après la publication vendredi 6 décembre de chiffres bien meilleurs qu’attendu sur l’emploi américain, qui ali-mentent les spéculations sur un ralentissement précoce des mesures d’aide de la Fed. Le métal jaune a im-médiatement réagi négativement, plongeant à un plus bas depuis cinq mois, à 1.210,60 dollars l’once. L’or était déjà tombé mercredi 4 décembre à un plus bas depuis cinq mois, à 1.211,74 dollars l’once, entraînant ce jour-là l’argent, lui aussi tombé à un minimum en cinq mois (à 18,90 dollars l’once), déjà à cause de bonnes données économiques américaines. Vendredi 6 décembre en fin d’échanges européens, le métal jaune s’était toutefois repris, “suggérant que la réduction des rachats d’actifs de la banque centrale américaine est déjà essentiellement intégré dans le prix” de l’or, ont jugé les analystes du cabinet Capital Economics.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.233 au fixing du soir, contre 1.253 dollars le ven-dredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 19,49 dollars, contre 19,93 dollars il y a sept jours.

PLATINE-PALLADIUM - Le palladium a for-tement grimpé la semaine dernière, atteignant ven-dredi 6 décembre un plus haut depuis mi-novembre, à 741,35 dollars l’once, grâce à un bond des ventes de voitures aux États-Unis. Plus des deux tiers de l’offre mondiale de palladium sont utilisés pour la construc-tion de pots catalytiques, principalement pour les voi-tures destinées aux marchés américains et chinois.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.367 dollars, contre 1.376 dollars une semaine auparavant.

L’once de palladium a clos à 741 dollars, contre 724 dollars sept jours auparavant.

MÉTAUX DE BASE - Après un début de semaine maussade, les métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont terminé la semaine en hausse, choisissant de voir dans une succession de bons indicateurs aux États-Unis le signe d’un amélio-ration notable de la croissance américaine. L’indice ISM manufacturier publié lundi 2 décembre a montré une accélération de l’activité des industries manu- facturières pour le sixième mois consécutif en no-vembre, alors que les analystes tablaient sur un repli. Cette “bonne donnée économique a encore une fois dé-clenché une discussion sur le fait que la Fed pourrait réduire ses rachats d’actifs plus tôt que prévu”, ont expliqué les analystes de Commerzbank. Ces mesures d’aide de la Fed ayant tendance à affaiblir le dollar et à alimenter les investissements dans les actifs à risque, tels que les matières premières, les métaux industriels réagissent généralement négativement à une perspec-tive d’arrêt de ces aides.

L’aluminium a ainsi été poussé lundi 2 décembre à un nouveau plus bas depuis le 23 juillet 2009, à 1.736,25 dollars la tonne, tandis que le plomb glissait mardi 3 décembre à un minimum depuis deux mois, à 2.057,50 dollars la tonne. Pourtant, à mesure que la semaine avançait et que s’accumulaient les bonnes nouvelles sur l’économie américaine (croissance plus vive qu’attendue au troisième trimestre, hausse des dé-penses de consommation, etc.), les métaux ont remonté la pente, tirés par la perspective d’une réelle amélio-ration de la première économie mondiale. Le nickel et l’étain ont été soutenus en fin de semaine par la pro-bable mise en place de l’interdiction d’exporter des minerais d’Indonésie — premier exportateur mondial pour les minerais de ces deux métaux. Le nickel a ainsi atteint jeudi 5 décembre un plus haut depuis un mois, à 13.918 dollars la tonne, tandis que l’étain touchait vendredi 6 décembre un maximum depuis un mois et demi, à 23.250 dollars la tonne.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.138 dollars vendredi 6 dé-cembre, contre 7.068 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.772 dollars la tonne, contre 1.763 dollars.

Le plomb valait 2.097 dollars la tonne, contre 2.086 dollars. L’étain valait 23.150 dollars la tonne, contre 22.760 dollars.

Le nickel valait 13.840 dollars la tonne, contre 13.501 dollars. Le zinc valait 1.908 dollars la tonne, contre 1.883 dollars.

SUCRE - Toujours pénalisés par une offre sur-abondante, les prix du sucre ont poursuivi leur déclin

cette semaine, tombant jeudi à un plus bas depuis mi- novembre à Londres (à 446,20 dollars la tonne) et à un minimum depuis début septembre à New York (à 16,55 cents la livre). Le marché mondial du sucre de-vrait terminer cette saison 2013-2014 avec une offre supérieure de 4,73 millions de tonnes à la demande selon l’Organisation internationale du sucre (ISO) —ce qui constituerait sa quatrième année d’excédent. “Même si le surplus de production de 2013-2014 sera probablement deux fois moins grand que celui de l’an-née d’avant (qui était de 10,261 millions de tonnes selon l’ISO, NDLR), le marché du sucre va rester très bien approvisionné pour l’instant”, ce qui pèsera sur les prix, ont prévenu les analystes de Commerzbank.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 454,20 dollars contre 459,80 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 16,83 cents contre 17,23 cents sept jours auparavant.

CAFÉ - Les prix du café ont progressé cette se-maine, atteignant mercredi 4 décembre à Londres un maximum depuis trois mois et demi (à 1.779 dollars la tonne) et à New York un plus haut depuis un mois et demi (à 112,90 cents la livre). Le robusta coté à Londres a été soutenu par “l’érosion constante des stocks dans les entrepôts des bourses et le risque d’un ralentissement des exportations vietnamiennes”, ont expliqué des experts de la revue spécialisée The Public Ledger. Le Vietnam, deuxième exportateur mondial de café (surtout de robusta) attend cette saison une récolte record mais les exportations sont moins importantes que l’année dernière car les exploitants freinent la vente de leur récolte en raison des faibles prix — le robusta avait marqué un plus bas en trois ans début novembre. “Même si les exportateurs vietnamiens se retiennent de vendre, ce qui pousse les prix à la hausse et les stocks à la baisse sur le Liffe de Londres, c’est peu probable

que la situation reste comme ça longtemps étant donné que le Vietnam devrait connaître une récolte record” cette saison, a-t-on prévenu chez Commerzbank. De son côté, l’arabica a tout de même terminé la semaine en baisse, toujours gêné par l’abondance de l’offre en provenance du Brésil, premier producteur et exporta-teur mondial de café (principalement d’arabica).

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.700 dollars contre 1.614 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 107 cents contre 108,20 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES-SOJA - “Le soja a subi des prises de bénéfices” après deux semaines de hausse, souligne Rich Nelson, de la société de courtage Allendale. “Mais il souffre aussi des prévisions d’une très bonne récolte en Amérique du Sud au printemps”, précise l’expert. La concurrence sud-américaine, avec des prix potentiellement plus bas, a provoqué des annulations de commandes par la Chine. Or, le soja américain est très dépendant du marché chinois, destination de plus de la moitié de la production américaine.

Le maïs aussi a fait l’objet de prises de bénéfices mais des facteurs techniques ont soutenu le cours, explique Rich Nelson. Ce mouvement est intervenu “à l’approche du rapport très attendu de mardi” sur l’offre et la demande mondiales prévues par le minis-tère américain de l’Agriculture (USDA). Ses données seront “les prochaines informations susceptibles de faire bouger le marché”.

Le blé a de son côté baissé du fait de conditions mé-téorologiques relativement favorables aux États-Unis, où sont plantés les semis d’hiver pour récolte l’été pro-chain. “Dans les plaines du centre du pays, la couche de neige qui est tombée permet d’isoler les plants” du froid et du gel, précise Rich Nelson. “Une hausse des prévisions de l’offre en Australie et au Canada” a aussi mis la pression sur le blé américain, d’après Dewey Strickler d’AG Watch Market Advisors. Par ailleurs, cette semaine a été marquée aux États-Unis par de bons indicateurs macroéconomiques qui ont redoublé les attentes d’un resserrement de la politique monétaire américaine. “Toute réduction de la masse monétaire pourrait en conséquence soutenir le dollar, ce qui est un facteur baissier pour les denrées”, commentent les experts chez Allendale.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livrai-son en mars a fini vendredi à 4,3425 dollars contre 4,245 dollars en fin de semaine précédente (+ 2,30 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance s’est établi à 6,51 dollars contre 6,6875 dollars le vendredi précédent (- 2,65 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier a ter-miné à 13,255 dollars contre 13,365 dollars il y a une semaine (- 0,82 %).

COTON - “Le rythme élevé des exportations amé-ricaines” favorise la tendance à la hausse déjà obser-vée la semaine précédente, estiment les analystes de Plexus Cotton. Sur les huit dernières semaines, celles-ci ont atteint en moyenne 300.000 balles la semaine, indiquent les experts. Les commandes de l’étranger atteignent au total 6,9 millions de balles et celles des filatures américaines représentent 3,6 millions supplémentaires. Cela représente des montants qui ne sont pas si éloignés de la récolte totale aux États-Unis, et les spécialistes de Plexus Cotton en concluent que les “États-Unis doivent commencer à rationner leur offre grâce à des prix plus élevés, qui les rendront moins compétitifs”. Les États-Unis sont en effet le premier fournisseur de coton sur le marché mondial, avant l’Inde ou la Chine. Cette dernière en consomme en grandes quantités notamment pour son industrie de la confection. Par ailleurs, l’offre reste supérieure à la demande mais “le surplus cette année équivaut à seulement la moitié de celui de l’année dernière car la production est plus faible, notamment aux États-Unis”, notent les économistes de Commerzbank. Et “le fossé entre l’offre et la demande devrait continuer à se rétrécir”, estiment-ils.

La livre de coton cotée à New York pour livraison en mars, le contrat le plus échangé, s’est établie ven-dredi 6 décembre à 80,41 cents contre 79,35 cents le vendredi précédent (+ 1,33 %). L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 85,30 dollars les 100 livres contre 84,90 dollars il y a une semaine.

En vedette…CACAO

Les cours du cacao ont terminé la semaine stables après avoir marqué lundi 2 décembre à New York un nouveau plus haut en plus de deux ans à 2.844 dol-lars la tonne. Le cours du cacao coté à New York a été porté ce jour-là par la publication du rapport tri-mestriel de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a fait part d’un déficit d’offre sur le marché mondial bien plus important que prévu. En effet, au cours de la saison 2012-2013 qui s’est ter-minée fin septembre, l’offre sur le marché mondial de la fève brune a été inférieure à la demande de 160.000 tonnes selon l’ICCO, qui avait auparavant prévu un déficit de seulement 52.000 tonnes. “Ce défi-cit plus important est à la fois dû à une offre en baisse et une demande en hausse”, ont expliqué les écono-mistes de Commerzbank. En effet, l’offre en prove-nance d’Afrique de l’Ouest, principale région produc-tion, a été quelque peu affectée par l’absence de pluie cet été tandis que les volumes de concassage, qui sont utilisés comme indicateur de la demande, ont forte-ment rebondi au troisième trimestre dans le monde. “Étant donné qu’un déficit peut également être at-tendu lors de l’actuelle saison 2013-2014, et peut-être même après, les prix devraient continuer à grimper pour l’instant”, a-t-on conclu chez Commerzbank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.736 livres sterling ven-dredi 6 décembre contre 1.750 livres sterling le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.774 dollars contre 2.789 dollars sept jours plus tôt.

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9 - Mardi 10 décembre 2013 - l’antenne

En baisseEn hausseLa montée de l’excédent com-

mercial du Danemark, au plus haut en octobre depuis trois ans et demi, s’est ajoutée hier aux bonnes nou-velles pour l’économie du pays. Selon Statistiques Danemark, cet excédent a grimpé en octobre de 60 % par rapport au mois précé-dent, à 9,3 milliards de couronnes (1,2 milliard d’euros) en données corrigées des variations saison-nières. L’institut statistique a indi-qué qu’en excluant la construction navale, qui connaît de fortes va-riations, cet excédent avait atteint son plus haut niveau depuis mars 2010. L’économie, après près de trois ans de stagnation entre mi-2010 et début 2013, connaît une embellie. La croissance a atteint 0,4 % au troisième trimestre après 0,6 % au deuxième. “Il faut dire que c’est un vrai progrès, et qu’il y a des raisons à l’optimisme au vu des exportations”, a affirmé au quotidien économique “Børsen” un économiste de la banque Nykredit, Tore Stramer.

Le déficit commercial de la France a reculé de près d’un mil-liard d’euros en octobre par rap-port à septembre à 4,7 milliards d’euros, ont annoncé vendredi 6 décembre les Douanes. Les importations ont reflué du fait d’une “contraction marquée des approvisionnements en hydrocar-bures naturels”, tandis que les exportations ont diminué “dans une moindre proportion, grâce à la fermeté des livraisons aéro- nautiques et à l’expédition d’œuvres d’art Outre-Atlantique”, ont expliqué les Douanes. Le dé-ficit des douze mois achevés fin octobre a atteint 60,6 milliards d’euros. La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a réaffirmé la semaine dernière son objectif de déficit d’environ 60 milliards d’eu-ros sur l’année calendaire 2013.

L’industrie française de l’emballage se montre optimiste pour 2014, après deux années de morosité, et table sur l’innovation et l’exportation pour se dé-velopper, selon une étude publiée ven-dredi 6 décembre. “Les indicateurs sont davantage tournés vers le vert après deux années moroses. Il s’agit du côté positif du développement de la filière”, a indiqué Annette Freidinger, experte en emballage et conditionnement, lors de la présentation de l’étude “Observatoire de l’emballage 2013”. Le secteur a repris confiance : 83 % des acheteurs d’emballages, tous secteurs confondus, prévoient pour l’année prochaine des perspectives de production à la hausse ou stable, contre 79 % il y a un an. Les fabricants, eux, tablent à 52 % sur une

croissance de leur production en 2014, contre 49 % il y a un an. Ce regain d’op-timisme se retrouve également parmi les équipementiers qui misent désor-mais à 47 % sur une hausse de leur production contre 37 % l’an dernier. Un tiers d’entre eux envisage même d’embaucher contre 23 % il y a un an. “Nous observons une dynamique très forte notamment dans le domaine de l’alimentation non liquide, de la phar-macie, de la cosmétique et des biens intermédiaires”, a souligné Catherine Goudounèche, directrice associée de l’institut MRC&C. Les prévisions d’in-vestissements sont également à la hausse dans un secteur qui table sur une atténuation de la “tension sur les prix des matières premières” en 2014.

Emballage : le secteur renoue avec l’optimisme

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Kem One

Semaine décisive pour 1.300 salariésLe tribunal de commerce de Lyon devrait mettre fin jeudi 12 décembre à l’attente des

1.300 salariés du groupe chimique Kem One, menacés par la procédure de redresse-ment judiciaire ouverte en mars, en choisissant — ou non — un des deux projets de re-prise encore en lice. Ces deux projets ont été déposés par le fonds américain Opengate et par l’industriel français Alain de Krassny, un ancien de Rhône-Poulenc, qui dirige le groupe chimique autrichien Donau Chemie.

Jeudi 5 décembre, la CGT de Kem One a annoncé qu’elle “suspendait” le plan de continuation de l’activité qu’elle avait déposé. Le syndicat a estimé que les conditions de mise en œuvre de ce projet, baptisé “Phoenix”, n’étaient pas réunies, faute notam-ment d’une “impulsion politique” de la part du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Un autre candidat à la reprise, le fonds américain sun Capital, avait déjà jeté l’éponge mi-novembre.

Pour le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, les conditions d’une reprise du groupe apparaissent plutôt bien engagées à la veille de cette semaine décisive pour Kem One. “Les choses avancent bien mais rien n’est encore tout à fait acquis”, a-t-il déclaré mardi 3 décembre à l’Assemblée nationale, soulignant que les offres déposées “apportent des éléments soit en capitalisation, soit en actionnariat, soit en management qui sont parfaitement utiles”. Vendredi 6 décembre, le tribunal de commerce de Lyon a de nouveau examiné les conditions suspensives qui avaient été posées par les deux repreneurs.

Kem One emploie 2.600 personnes dans le monde, dont 1.780 en France, et a réa-lisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2012. 1.300 salariés de la branche amont du groupe (chlorochimie et production de PVC) sont concernés par le redresse-ment judiciaire, principalement en Rhône-Alpes et Paca. selon les syndicats, jusqu’à 25.000 emplois directs ou induits pourraient être menacés par une liquidation.

tristan MALLE

IntempériesLa tempête Xaver, qui a balayé le

Nord et l’Est de l’Europe depuis jeudi 5 décembre, a fait dix morts, mais les prévisions les plus sombres ne se sont pas concrétisées. Deux marins phi-lippins éjectés par les vents hors d’un bateau immatriculé aux Pays-bas et qui naviguait dans le sud de la suède sont portés disparus mais les recherches pour tenter de les retrouver vivants ont été arrêtées. Les dégâts matériels res-tent cependant globalement en deçà des pires scénarios évoqués par les autorités avant la tempête.

PanneUne panne technique au contrôle

aérien de swanwick a causé la pa-gaille dans le ciel britannique samedi 7 décembre et provoqué retards et annulations pour des centaines de vols au Royaume-Uni et en Irlande avant un retour à la normale en soirée, selon les aéroports et autorités. Les aéroports londoniens de Heathrow, stansted, Gatwick et Luton ainsi que ceux de Dublin, Édimbourg, belfast, Manchester et Cardiff ont tous annon-cé des retards importants, alors qu’on fêtait samedi la journée mondiale de l’aviation civile.

Portugal

Mobilisation pour le chantier de VianaDe nombreuses personnalités

portugaises, dont l’ancien chef d’État socialiste Mario Soares, se sont mobilisées samedi 7 dé-cembre pour demander au gouver-nement de suspendre la fermeture annoncée du chantier naval public de Viana do Castelo. Plus de 2.500 personnes participaient dans cette ville du Nord du Portugal à un rassemblement organisé pour dé-fendre les 609 salariés du chantier naval menacés de licenciement. Les salariés “ont raison de lutter et doivent continuer à lutter” pour la survie de l’entreprise publique, a dé-claré Mario soares. Outre des représentants des partis de gauche, des musiciens, des artistes et des sportifs se sont ralliés à cette initiative organisée par la mairie de Viana do Castelo sur le thème “la construction navale ne peut pas mourir”.

Le gouvernement de centre droit avait confié en octobre à l’entreprise de construc-tion portugaise Martifer la concession des terrains et des infrastructures du chantier naval ENVC (Estaleiros Navais de Viana do Castelo). Martifer s’est engagé à créer 400 emplois au sein d’une nouvelle société, West sea, et de les proposer en priorité aux 609 salariés d’ENVC, qui seront dans un premier temps licenciés par l’État portugais. Le gouvernement a prévu une enveloppe de 31 millions d’euros pour les indemniser, alors que la concession, qui court jusqu’en 2031, ne lui rapportera que 415.000 euros par an, soit 7 millions d’euros au total.

“Nous voulons du travail, et non des indemnisations. L’entreprise a de l’avenir”, a fait valoir Antonio Costa, porte-parole des salariés du chantier naval. Pour le ministre portugais de la Défense, José Pedro Aguiar-Branco, la solution trouvée par l’État “est la meilleure possible car l’industrie navale renaîtra à Viana do Castelo”. Le gouver-nement avait renoncé en avril dernier à privatiser le chantier naval, après l’ouverture d’une enquête par la Commission européenne sur des aides publiques accordées par l’État, pouvant être contraires aux règles européennes de la concurrence. Ces aides pu-bliques, qui totalisent plus de 180 millions d’euros, ont pris différentes formes, dont des prêts et une augmentation de capital. Faute de commandes, ENVC, principal chantier naval du pays, accumule des pertes depuis 2000.

Zoom...

JusticeLe président de la sNCF, Guillaume

Pepy, a indiqué dimanche 8 décembre que si la sNCF était mise en examen dans l’affaire du déraillement du train Paris-Limoges en gare de brétigny-sur-Orge (Essonne) le 12 juillet 2013 il “ne ferait pas appel”. “Dès le premier jour j’ai dit toute la responsabilité de la SNCF dans cet accident. La responsa-bilité c’est celle de l’entreprise que je dirige, ce n’est pas la responsabilité de tel ou tel”, a-t-il ajouté. L’accident, l’une des pires catastrophes ferroviaires sur-venues en France depuis une vingtaine d’années, avait fait sept morts et des dizaines de blessés.

GrèveLes cheminots français sont appelés

à faire grève jeudi 12 décembre pour contester la réforme ferroviaire, laissant augurer des perturbations de trafic, avec la circulation de “six ou sept trains sur dix”, selon le président de la sNCF, Guillaume Pepy. Le préavis de grève, qui court de mercredi à 19 heures à vendredi 8 heures, a été déposé par la CGT, l’Unsa et sUD-Rail. Les trois principaux syndicats de l’entre-prise publique ont été rejoints par FO et First. En revanche, la CFDT, quatrième organisation, ne s’y est pas associée.

Sur le vif...

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