4
87"" Année—N^ 64 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . • 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. F.TRANGEifll 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éc d'Avis Divers — FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI Mercredi 12 Août 1931 LE NUMÉRO RÉDACTION & ADiVIlNaSTRATiON ; 4- PLACE DU MARCHÉ -N08R 1 5 C mfis Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation da trois nB> méros engage pour un« tnnie. La quittance est présentée i l'aboBné sans dérangement pour lui. C/G/ Nantes 154-28 i Olrectenr: A. GIEOUARD | „. fait loi ! Je ne veux pas faire un cours de politique étrangère. Non. Mais il y a pour nous une leçcon géné- rale à tirer des événements qui,à cetteheure,préoccupentlemonde. Nous voyons l'Allemagne et l'Angleterre elle-même assez mal en point. Leur défaillance a une double cause,l'une d'ordre écono- mique, Tautre d'ordre financier. Nous avons noté l'influence que la pénétration sournoise des doc- trines socialistes avait eue sur le développement de cette situation fâcheuse. Point extrêmement im- portant, puisque cette influence s'est manifestée à la fois sur l'é- quilibre économique etsur l'équi- libre financier. Ce premier examen des faits nous conduit donc à nous tour- ner vers les braves gens qui, considérant le gouvernement des peuples à formule représenta- tive comme comparable àl'action d'une sorte de conseil d'adminis- tration technique, se réfugient derrière là phrase sacramentelle : ctMoi,jenefais pas de politique! » et à leurdemander : « N'est-ce pas parce que l'action électorale et parlementaire des socialistes l'a emporté sur celle des partis de l'ordre et de la mesure que deux grands pays, admirablement or- ganisés,se voient acculés aujour- d'hui a une crise qui compromet l'existence même de l'Europe? Vous ne faites pas de politique : mais à côté de vous d'autre en font. Et vous touchez aujourd'hui du doigt les résultats de leurs efforts et la carence des indiffé- rents ». Mais allons plus loin. L'inter- dépendance des nations a con- traint celles qui vivaient paisible- ment de leur travail à se porter au secours de leurs voisines. Les financiers et les hommes d'État se sont penchés sur le chevet des deux malades,et ont réservé leur [diagnostic. Pourquoi ? Parce qu'en Allemagne un parti politi- que tente de reprendre le pouvoir dont les social-démocrates sont les maîtres et qu'il a obtenu de recourir à un plébiciste. En quoi celte affaire, purement politique, répétons-le, peut-elle réagir sur Je sort du monde ? En ceci que la Prusse doit choi- sir entre le maintien de la coali- tion socialiste, dont on a l'œuvre sous les yeux, et l'accession au gouvernement de politiciens dé- cidés à remettre l'ordre européen en question. A cette consultation d'un Etat du Reich,la destinée de plusieurs pays a été suspendue. Imagine- t on qu'il y a des Allemands pour s'exclamer, eux aussi : « Je ne fais pas de politique »? De ceux-là, de leur abstention, pouvait dé- pendre l'orientation de tout un continent et non seulement du point de vue de la paix ou de la guerre, mais encore du point de vue des échanges et de la distri- bution générale des richesses,du respect des traités et des engage- ments qui ont réglé pour un cer- tain temps non seulement la phy- sionomie politique mais les rela- tions financières des principales puissances. De tels exemples ne suffisent-ils pas à démontrer que, dans les temps où nous vivons, c'est la politique qui conditionne notre existence ? Que, malgré nous, elle déborde le cadre de nos activités intérieu- res pour se combiner avec ou réagir contre la politique des autres peuples ? Que la doctrine des parlis,ayant dépassé ce qu'on pourrait appeler le stade philosophique, est péné- trée de réalisme, d'économique, et que du triomphe de t'un ou de l'autre dépendent non pas uni- quement comme naguère notre simple liberté de citoyen, mais nos affaires elles-mêmes, notre fortune,nospossibilitésde travail, tout notre avenir? Si vous voulez ne pas faire de politique, allez vivre dans une île déserte du Pacifique. Et encore !... César BIROTTEAU. Oh! les... centimes C'était au cours de l'assemblée générale d'une grande société. La salle des séances est comble. Tous les actionnaires sont présents ; inquiets ils s'attendent à de pénibles révélations. L'administrateur délégué commence la lecture de son rapport : (( L'exercice écoulé de solde malheureuse- ment par un déficit de 3 millions 785.128 francs 17 centimes...» Un actionnaire qui a mal' enTenïîïï, se penche vers son voisin et lui demande : — Ëômbien de centimes ... NOUVELLES EXPRESS Le protocole sur la mise en vigueur du plan Hoover vient d'être enfin signé à Londres. M. Pierre Laval ira en septembre à Berlin. L'anarchie règne partout en Espagne. La République allemande a célébré hier officiellement le 12" anniversaire de la Constitution de Weimar. Les Caïds émerveillés ont visité les sous-sols de la Banque de France. L'Autriche a besoin d'un nouveau cré- dit qu'elle demande à la S. D. N. De nouveaux sacrifices .vont être de- mandés aux Britanniques pour équilibrer leur budget. j II 11 II iTi 11 iTiwiTi riiirni 111111 ni 11 m Le Fliscile À l ema i d Le plébiscite allemand a tourné autre- ment que l'on ne craignait. C'est un échec pour les hitlériens. « Mais, dit Figaro, ce serait urîfe consta- tation bien inquiétante que le succès eoit porté datis îe camp gouvernemjental par l'appoint des hommes de Moscou. Quel es- poir d'ordre, de sécurité, quelle confiance peuvent sortir d'une victoire assurée par une manœuvre des gens qui, hier encore, assommaient les policiers devant la mai- son de Karl Liebkecht ? )) Avant même le changement de front du parti communiste il ^tait .vraisemblable d'imaginer que l'avantage resterait au gouvernement prussien. N'empêche que ce gouvernement se trouve singulièrement affaibli par le fait niême que le plébiscite a été possible et que l'opposition a tout de même réuni un nombre de voix impo- sant. » Enfin, si la réussite ou l'échec du plé- biscite peuvent avoir une infliicncc! déter- minante sur. la politique intérieurp de l'Al- lemagne, il n'en va pas de mêpie po^'r les affaires extérieures, parce qu'en réalité, l'Allemagne n'a qu'une politique étrangè- re. Quand il s'agit d'envisager les apports du Reich avec le reste du monde et en par- l.iculier avec la France, M. Braun pense comme M. Hitler ; et nous connaissons tel manifeste de M. Braun qui pourrait être signé Hitler. Que M. Léon Blum et ses amis, qui reçoivent leur mot d'ordre de la deuxième Internationale, dont le siège est à Berlin, s'enthousiasment pour le tri- omphe de leurs camarades prussiens, cela se conçoit. La France est moins intéressée dans la question. La France est le reste du monde I » Le Peti Parisien constate que l'échec des hitlériens n'est pas aussi grave que vont le prétendre nos journaux de gauche. « Beaucoup d'électeurs raisonnables et pondiérés qui viennent de constater que leur pays s'est trouvé le mois dernier au bord de l'abîme, ont pu hésiter à provo- quer une crise politique à propos simple- ment d'une avance de quatre mois pour Téléphone 1-95 les élections prussiennes, mais il n'en res- te pas moins que le plébiscite d'aujour- d'hui appliqué à tout l'empire représente- rait un effectif d'environ dix-sept inillions d'individus adultes adoptant les doctrines de Hitler et de Hugenberg. » Il existe, en effet, en Allemagne, de puissaites tendances vers un régime fas- ciste, lequel serait instauré au profit de producteurs industriels et agrairiens, mais ces tendances ne peuvent l'emporter défi- nitivement puisqu'elles trouvent sur leur route la classe salariée, fortement organi- sée en syndicats socialistes et aussi une action communiste active. Entre ces camps adverses, gouvernés au moyen de l'article /i8 de la Constitution et selon la méthode des décrets-lois, se place une dictature bu- reaucratique appuyée sur la présidence et sur l'armée. » Inapte aU régime parlementaire, l'Al- lemagne, dans laquelle s'opposent de puis- sants courants d'opinion, mais dont les forces sont neutralisées, donne ainsi à-l'é- tranger l'aspect d'un chaos politique accru d'ailleurs par le manque de personnalités de premier plan. » Comme on vient de le voir par le ré- sultat du plébiscite, les extrémistes n'ont pas la force de prendre légalement le pou- voir, mais la journée d'aujourd'hui prouve du rnoins que ces extrémistes constituent une notable minorité. Seule une améliora- tion de la situation économique générale est capable d'arrêter leurs progrès ». » * *" Le Maïin se montre satisfait du résultat de la grande consultation nationale 511e- mande. « Cependant, ce qui se jouait, hier, ce n'était pas seulement la sort d'un gouver- nement, c'était le sort du crédit de l'Alle- magne, déjà bien vacillant et affaibli. Avec le triomphe des gens de Moscou et de Hit- ler, il 'S'abîmait définitivement dans la violence et l'anarchie ; et nul n'a intérêt à voir triompher, fût-ce passagèrement, l'anarchie et la violence. Avec la victoire même difficile des éléments catholiques et républicains, l'Allemagne a obtenu un cré- dit à court terme. Il dépendra d'elle de le transformer en confiance à long terme...» » Il » ! i i i j ! 11111 i i iji n i 11 m m 11 i I m m 1 i Doctrine conservatrice M. Pierre Gaxotte, dans Je suis partout, consacre un article à la situation économi- que du monde à l'heure actuelle. Il écrit : « La ftance occupe aujourd'hui une posi- tion privilégfée. De tous les grands peuples) elle est seule a disposer d'argent frais, de capitaux libres. Tous les autres pays se sont engagés dans des entreprises qui dé- passaient leurs forces. Ils y ont immobilisé la quasi-totalité de leur fortune et ils se trouvent tous, soit avec une Trésorerie à l'étroit, soit avec un avenir chargé de lour- des dettes et d'engagements difficiles à te- nir. C'est à quoi les ont conduits les miri- fiques théories américaines sur l'économie dirigée. Il s'en est fallu de peu que nous ne fussions gagnés par les mêmes erreurs Grâce au ciel, le vieux bon sens de la na- tion a réagi à temps et nos principales affaires ont échappé au vertige .de l'infla- tion industrielle et boursière, La Banque de France a pratiqué une politique moné- taire d'une grande sagesse . Le peuple est demeuré fidèle à ses habitudes d'économie et il se trouve qu'aujourd'hui, en dépit d'un budget excessif, nous représentons la plus grosse puissance financière du monde. Gaudeamus in Domino! Oui réjouissons- nous dans le Seigneur, mais en nous ré- jouissant, ne manquons pas de reconnaître et de saluer l'antique sagesse et les véné- rables vertus qui présidèrent à cette féli- cité. Exactement, c'est la résistance du ca- ractère français à un certain nombre d'en- traînements une multitude de voix nous conseillait de nous livrer qui a permis cette abondance. En face des novateurs et des théoriciens lunaires, la vieille sagesse conservatrice affirme avec force sa vigueur et son triomphe. « C'est un point à ne pas oublier ». Le Sultan du Maroc Le sultan du Maroc a visité Fontaine- bleau. Il était accompagné de M. Lucien Saint, résident général de France au Ma- roc, de Mohamed el Mokri, grand vizir, de Si Kadour ben Ghabrit, chef du proto- cole, de Si Mammeri, chef adjoint du pro- tocole, de M. de Saint-Quentin, sous-direc- teur des affaires africaines au Quai d'Or- say, et de M. le général Noguès, directeur du cabinet militaire de la résidence. A l'arrivée à Fontainebleau, le sultan alla s'incliner devant le monument aux morts de la guerre. Il fut reçu par MM. Kuenczé, préfet de Seine-et-Marne, Castil- lard, sous-préfet de Provins, les généraux Batteux, président du ((Souvenir français»,. Baranger et Crousse, commandant l'école d'artillerie, M. Sidac, adjoint, remplaçant le docteur Matrié, maire, M. Gaston Menier, sénateur, les notables marocains et les élè- ves de l'école de Meknès accomplissant un stage à l'école d'artillerie. Le sultan déposa une g'erbe de roses rou- ges au pied du monument et se rendit au cimetière musulman, visiter les tombes de ses correligionnaires décédés pendant la guerre. Le cortège, escorté par deux escadrons de gardes républicains mobiles, sé rendit à l'hôtel de ville où les honneurs furent ren- dus par une batterie du 306° d'artillerie avec drapeau, et un détachement de la gar- de noire particulière. Les honneurs de l'hîtel de ville furent faits par M. Sidac, accompagné de M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'air, député de Sei- nq-et-Marne. Au nom du Sultan, Si Mam- meri remercia, en quelques mots, et dit combien son souverain était heureux de se trouver dans cette ydlle que son père ai- mait tant. Le sultan s'est ensuite rendu à l'école d'application d'artillerie qu'il a visité en détail, ainsi que le centre d'instruction automobile, sous la conduite du général Crousse. Après cette visite .Mohamed ben Youssef et sa suite ont assisté à un carrousel à, la grande carrière de l'école, pavoisée aux couleurs françaises et chérifiennes. Le sul- ton s'est vivement intéressé aux figures du carrousel et s'est rendu au château oft un déjeuner d'apparat était servi. Après la visite du château, conduit par M. Rey, conservateur, le sultan a regagné Paris. IL Y A CENT ANS... Dans un Uvre amusant et plein d'ensei- gnements sur Paris, que vient de publier M. Charles Oulmont, on trouve ce savou- reux passage, extrait du Code du condu-c- leur d'omnibus, en date de 1882 : (( Ils auront toujours la barbe faite et les rnains propres. Ils s'abstiendront des aliments dont l'odeur pourrait incommo- der les voyageurs. Ils doivent veiller aîîx intérêts des voyageurs sans distinction, les aider à porter! les objets dont ils seront embarrassés, à prendre et à ouvrir les pa- rapluies... Il leur est interdit, sous peing de destitution, de repousser l'injure pai; l'injure. » Ce langage n'^â" p a s vieilli ; mais com- ment serait-il entendu des modernes con- ducteurs de la s. T. C. tl. P. ?

L e Fliscil Àllemaiie darchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...nir. C'es à quot lei ons conduitt les miris - fiques théorie américaines su l'économir s e dirigée

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L e Fliscil Àllemaiie darchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...nir. C'es à quot lei ons conduitt les miris - fiques théorie américaines su l'économir s e dirigée

87"" A n n é e — N ^ 64 ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . • 7 fr. Un An . . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 fr. F . T R A N G E i f l l 2 5 F R A N C S

I N S E R T I O N S

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éc d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

Mercredi 12 A o û t 1931

LE NUMÉRO

R É D A C T I O N & ADiVI lNaSTRATiON ; 4 - P L A C E DU M A R C H É - N 0 8 R

1 5 C mfis

Les Abonnements sont payables d ' a -vance et l 'acceptation da trois nB> méros engage pour un« tnnie .

La quittance est présentée i l'aboBné sans dérangement pour lui.

C/G/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 i Olrectenr: A. GIEOUARD |

„. fait loi ! Je ne veux pas faire un cours

de politique étrangère. Non. Mais il y a pour nous une leçcon géné-rale à tirer des événements qui,à cetteheure,préoccupentlemonde.

Nous voyons l'Allemagne et l'Angleterre elle-même assez mal en point. Leur défaillance a une double cause,l'une d'ordre écono-mique, Tautre d'ordre financier.

Nous avons noté l'influence que la pénétration sournoise des doc-trines socialistes avait eue sur le développement de cette situation fâcheuse. Point extrêmement im-portant, puisque cette influence s'est manifestée à la fois sur l'é-quilibre économique etsur l'équi-libre financier.

Ce premier examen des faits nous conduit donc à nous tour-ner vers les braves gens qui, considérant le gouvernement des peuples à formule représenta-tive comme comparable àl'action d'une sorte de conseil d'adminis-tration technique, se réfugient derrière là phrase sacramentelle : ctMoi,jenefais pas de politique! » et à leurdemander : « N'est-ce pas parce que l'action électorale et parlementaire des socialistes l'a emporté sur celle des partis de l'ordre et de la mesure que deux grands pays, admirablement or-ganisés,se voient acculés aujour-d'hui a une crise qui compromet l'existence même de l'Europe? Vous ne faites pas de politique : mais à côté de vous d'autre en font. Et vous touchez aujourd'hui du doigt les résultats de leurs efforts et la carence des indiffé-rents ».

Mais allons plus loin. L'inter-dépendance des nations a con-traint celles qui vivaient paisible-ment de leur travail à se porter au secours de leurs voisines. Les financiers et les hommes d'État se sont penchés sur le chevet des deux malades,et ont réservé leur

[diagnostic. Pourquoi ? Parce qu'en Allemagne un parti politi-que tente de reprendre le pouvoir dont les social-démocrates sont les maîtres et qu'il a obtenu de recourir à un plébiciste. En quoi celte affaire, purement politique, répétons-le, peut-elle réagir sur Je sort du monde ?

En ceci que la Prusse doit choi-sir entre le maintien de la coali-tion socialiste, dont on a l'œuvre sous les yeux, et l'accession au gouvernement de politiciens dé-cidés à remettre l'ordre européen en question.

A cette consultation d'un Etat du Reich,la destinée de plusieurs pays a été suspendue. Imagine-t on qu'il y a des Allemands pour s'exclamer, eux aussi : « Je ne fais pas de politique »? De ceux-là, de leur abstention, pouvait dé-pendre l'orientation de tout un continent et non seulement du point de vue de la paix ou de la guerre, mais encore du point de vue des échanges et de la distri-bution générale des richesses,du respect des traités et des engage-ments qui ont réglé pour un cer-tain temps non seulement la phy-sionomie politique mais les rela-tions financières des principales puissances.

De tels exemples ne suffisent-ils pas à démontrer que, dans les temps où nous vivons, c'est la politique qui conditionne notre existence ?

Que, malgré nous, elle déborde le cadre de nos activités intérieu-res pour se combiner avec ou réagir contre la politique des autres peuples ?

Que la doctrine des parlis,ayant dépassé ce qu'on pourrait appeler le stade philosophique, est péné-trée de réalisme, d'économique, et que du triomphe de t'un ou de l'autre dépendent non pas uni-quement comme naguère notre simple liberté de citoyen, mais nos affaires elles-mêmes, notre fortune,nospossibilitésde travail, tout notre avenir?

Si vous voulez ne pas faire de politique, allez vivre dans une île déserte du Pacifique.

Et encore !... César BIROTTEAU.

Oh! les... centimes C'étai t a u cours de l 'assemblée générale

d ' u n e g rande société. La salle des séances est comble. Tous les

ac t ionnai res sont présents ; inquie ts ils s ' a t t enden t à de pénibles révélations.

L ' admin i s t r a t eu r délégué commence la lecture de son r appor t :

(( L'exercice écoulé de solde malheureuse-m e n t par u n déficit de 3 mil l ions 785.128

f r ancs 17 centimes. . .» Un act ionnaire q u i a mal ' enTenïîïï, se

penche vers son voisin et lu i d e m a n d e : — Ëômbien de cen t imes ...

N O U V E L L E S EXPRESS

Le protocole sur la mise en vigueur du plan Hoover vient d'être enfin signé à Londres.

M. Pierre Laval ira en septembre à Berlin.

L'anarchie règne partout en Espagne.

La République allemande a célébré hier officiellement le 12" anniversaire de la Constitution de Weimar.

Les Caïds émerveillés ont visité les sous-sols de la Banque de France.

L'Autriche a besoin d'un nouveau cré-dit qu'elle demande à la S. D. N .

De nouveaux sacrifices .vont être de-mandés aux Britanniques pour équilibrer leur budget. j II 11 II iTi 11 i T i w i T i r i i i r n i 111111 n i 11 m

Le Fliscile Àllemaiid Le plébiscite a l lemand a t o u r n é aut re-

m e n t q u e l ' on ne craignai t . C'est u n échec pour les hi t lér iens.

« Mais, d i t Figaro, ce serait urîfe consta-ta t ion bien inqu ié tan te que le succès eoit por té datis îe c a m p gouvernemjental par l ' appoin t des h o m m e s de Moscou. Quel es-poir d 'ordre , de sécurité, quelle confiance peuvent sor t i r d ' u n e victoire assurée par u n e m a n œ u v r e des gens qui, hier encore, assommaient les policiers devant la mai-son de Karl Liebkecht ?

)) Avant m ê m e le c h a n g e m e n t de f ron t du par t i c o m m u n i s t e il ^ ta i t .vraisemblable d ' imag ine r que l 'avantage resterait au gouvernement prussien. N'empêche que ce gouvernement se t rouve s ingul iè rement affaibli par le fa i t n iême que le plébiscite a été possible et que l 'opposit ion a tout de m ê m e réun i u n nombre de voix impo-sant .

» Enf in , si la réussi te ou l 'échec du plé-biscite peuvent avoir une infliicncc! déter-m i n a n t e sur . la polit ique intér ieurp de l'Al-lemagne, il n ' e n va pas de mêpie po^'r les affaires extérieures, parce q u ' e n réalité, l 'Al lemagne n ' a q u ' u n e poli t ique étrangè-re. Quand il s 'agit d 'envisager les appor t s d u Reich avec le reste du monde et en par-l.iculier avec la France, M. Braun pense comme M. Hitler ; et nous connaissons tel manifes te de M. Braun q u i pourra i t être signé Hitler. Que M. Léon Blum et ses amis, qui reçoivent leur mot d 'o rd re de la deuxième Internat ionale , don t le siège est à Berlin, s ' en thous iasment pour le tri-o m p h e de leurs camarades prussiens, cela se conçoit. La France est m o i n s intéressée dans la quest ion. La France est le reste du monde I »

Le Peti Parisien constate que l 'échec des hi t lér iens n ' e s t pas auss i grave que vont le pré tendre nos journaux d e gauche.

« Beaucoup d'électeurs raisonnables et pondiérés qui v iennent de constater que leur pays s 'est trouvé le mois dernier au bord de l 'abîme, on t pu hésiter à provo-quer u n e crise poli t ique à propos simple-m e n t d ' u n e avance de qua t re mois pour

T é l é p h o n e 1 - 9 5

les élections prussiennes, mais il n ' e n res-te pas moins que le plébiscite d ' au jour -d ' h u i appl iqué à tout l ' empire représente-rai t u n effectif d 'envi ron dix-sept inil l ions d ' indiv idus adultes adoptant les doctrines de Hitler et de Hugenberg.

» Il existe, en effet, e n Allemagne, de puissaites tendances vers u n régime fas-ciste, lequel serait ins tauré au profi t de producteurs industr iels et agrairiens, mais ces tendances ne peuvent l ' empor te r défi-n i t ivement puisqu'elles t rouvent su r leur route la classe salariée, fo r tement organi-sée en syndicats socialistes et aussi u n e action communi s t e active. Ent re ces camps adverses, gouvernés au moyen de l 'article /i8 de la Const i tut ion et selon la méthode des décrets-lois, se place une dic ta ture bu-reaucrat ique appuyée sur la présidence et s u r l 'armée.

» Inapte aU régime parlementaire , l'Al-lemagne, dans laquelle s 'opposent de puis-sants couran ts d 'opin ion, mais don t les forces sont neutralisées, donne ainsi à - l ' é -t ranger l 'aspect d ' u n chaos polit ique accru d 'a i l leurs par le m a n q u e de personnali tés de premier plan.

» Comme on vient de le voir par le ré-sultat d u plébiscite, les extrémistes n ' on t pas la force de prendre légalement le pou-voir, mais la journée d ' a u j o u r d ' h u i prouve d u rnoins que ces extrémistes const i tuent u n e notable minor i té . Seule u n e améliora-t ion de la s i tua t ion économique générale est capable d 'a r rê te r leurs progrès ».

» * * "

Le Maïin se m o n t r e satisfait d u résul ta t de la grande consul ta t ion nationale 511e-mande .

« Cependant, ce q u i se jouait, hier, ce n 'é ta i t pas seulement la sort d ' u n gouver-nemen t , c 'était le sort du crédit de l'Alle-magne, déjà bien vacillant e t affaibli. Avec le t r iomphe des gens de Moscou et de Hit-ler, il 'S'abîmait déf ini t ivement dans la violence et l ' anarchie ; et n u l n ' a intérêt à voir t r iompher , fût-ce passagèrement, l ' anarchie et la violence. Avec la victoire m ê m e difficile des éléments catholiques et républicains, l 'Allemagne a ob tenu u n cré-di t à court terme. Il dépendra d'elle de le t r ans fo rmer en confiance à long terme.. .»

» Il » ! iiij ! 11111 i i iji n i 11 m m 11 i I m m 1 i

Doctrine conservatrice M. Pierre Gaxotte, dans Je suis partout,

consacre u n article à la s i tuat ion économi-que du monde à l ' heu re actuelle. Il écrit : « La ftance occupe a u j o u r d ' h u i une posi-tion privilégfée. De tous les g rands peuples) elle est seule a disposer d ' a rgen t frais, de capi taux libres. Tous les autres pays se sont engagés dans des entreprises qui dé-passaient leurs forces. Ils y ont immobilisé la quasi-totalité de leur fo r tune et ils se t rouvent tous, soit avec une Trésorerie à l 'étroit , soit avec u n avenir chargé de lour-des det tes et d ' engagements difficiles à te-nir . C'est à quoi les on t condui ts les mir i -f iques théories américaines su r l 'économie dirigée. Il s 'en est fal lu de peu que nous ne fussions gagnés par les mêmes e r reurs Grâce a u ciel, le vieux bon sens de la na-tion a réagi à temps et nos principales affaires ont échappé au vertige .de l ' inf la-tion industr iel le et boursière, La Banque de France a pra t iqué une poli t ique moné-taire d ' u n e grande sagesse . Le peuple est demeuré fidèle à ses habi tudes d 'économie et il se trouve q u ' a u j o u r d ' h u i , en dépit d ' u n budget excessif, nous représentons la p lus grosse puissance f inancière d u monde. Gaudeamus in Domino! Oui réjouissons-nous dans le Seigneur, mais en nous ré-jouissant, ne m a n q u o n s pas de reconnaî t re et de saluer l ' an t ique sagesse et les véné-rables vertus qui présidèrent à cette féli-cité. Exactement , c'est la résistance du ca-

ractère français à u n certain n o m b r e d ' en -t ra înements où u n e mu l t i t ude de voix nous conseillait de nous livrer q u i a permis cette abondance. En face des novateurs et des théoriciens lunaires, la vieille sagesse conservatrice aff i rme avec force sa v igueur e t son t r iomphe.

« C'est u n point à ne pas oublier ».

Le Sultan du Maroc Le sul tan du Maroc a visité Fontaine-

bleau. Il était accompagné de M. Lucien Saint, résident général de France au Ma-roc, de Mohamed el Mokri, g rand vizir, de Si Kadour ben Ghabri t , chef du proto-cole, de Si Mammeri , chef adjoint d u pro-tocole, de M. de Saint-Quentin, sous-direc-teur des affaires africaines au Quai d 'Or-say, et de M. le général Noguès, directeur d u cabinet mil i ta ire de la résidence.

A l 'arrivée à Fontainebleau, le su l t an alla s ' inc l iner devant le m o n u m e n t a u x mor t s de la guerre. Il f u t reçu par MM. Kuenczé, préfet de Seine-et-Marne, Castil-lard, sous-préfet de Provins, les généraux Batteux, président d u ((Souvenir français»,. Baranger et Crousse, c o m m a n d a n t l 'école d'arti l lerie, M. Sidac, adjo in t , r emplaçan t le docteur Matrié, maire, M. Gaston Menier, sénateur, les notables marocains et les élè-ves de l'école de Meknès accomplissant u n stage à l 'école d 'art i l lerie.

Le su l tan déposa une g'erbe de roses rou-ges au pied du m o n u m e n t et se r end i t a u cimetière m u s u l m a n , visiter les tombes de ses correligionnaires décédés pendan t la guerre.

Le cortège, escorté par deux escadrons de gardes républ icains mobiles, sé rend i t à l 'hôtel de ville où les honneu r s f u r e n t ren-dus par u n e batterie du 306° d 'ar t i l ler ie avec drapeau, et u n dé tachement de la gar-de noire particulière.

Les h o n n e u r s de l ' h î t e l de ville f u r e n t fai ts par M. Sidac, accompagné de M. J .-L. Dumesnil , min i s t re de l 'a ir , dépu té de Sei-nq-et-Marne. Au n o m d u Sul tan, Si Mam-mer i remercia, en quelques mots , et d i t combien son souverain était heu reux de se trouver dans cette ydlle que son père ai-ma i t t an t .

Le su l t an s 'est ensui te r endu à l 'école d 'appl icat ion d 'ar t i l ler ie qu ' i l a visité en détail, a ins i que le centre d ' i n s t r u c t i o n automobile, sous la condui te d u généra l Crousse.

Après cette visite .Mohamed ben Youssef et sa sui te on t assisté à u n carrousel à, la g rande carrière de l'école, pavoisée aux couleurs françaises et chérif iennes. Le sul-ton s 'est v ivement intéressé aux f igu res du carrousel et s 'est r endu au château oft u n dé jeuner d ' appa ra t était servi.

Après la visite d u château, condui t par M. Rey, conservateur, le su l tan a regagné Paris.

IL Y A CENT ANS... Dans u n Uvre a m u s a n t et plein d 'ensei-

gnemen t s s u r Paris, que vient de publ ie r M. Charles Oulmont , on t rouve ce savou-reux passage, extrai t d u Code du condu-c-leur d'omnibus, e n date de 1882 :

(( Ils au ron t tou jours la barbe faite e t les rnains propres. Ils s ' abs t iendront des a l iments dont l ' odeur pourra i t incommo-der les voyageurs. Ils doivent veiller aîîx intérêts des voyageurs sans dis t inct ion, les aider à porter! les objets dont ils se ron t embarrassés, à p rendre et à ouvr i r les pa-rapluies. . . Il leur est interdi t , sous peing de dest i tut ion, de repousser l ' i n j u r e pai; l ' i n ju re . »

Ce langage n'^â" pas vieilli ; ma is com-m e n t serait-il en t endu des modernes con-duc teurs de la s . T. C. t l . P . ?

Page 2: L e Fliscil Àllemaiie darchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...nir. C'es à quot lei ons conduitt les miris - fiques théorie américaines su l'économir s e dirigée

INFORMATIONS M. FRANÇOIS-PONCET EST AGRËÉ

PAR BERLIN, COMME AMBASSADEUR DE FRANCE

• Le Gauoernement du Reich a donné son agrément à la nomination de M. André-François-Poncet au pQsie d'ambassadm^ de France à Berlin.

LE PLÉBISCITE Le résultat du plébiscite national cons-

titue un grand succès pour le Gouverne-ment prussien, présidé par M. Otto Braun. Mais un autre Momphateur de la journée c'est le Gouvernement du Reich lui-même et, lorsque le chancelier Brûning apprit, dans le train qui le rariMnait de Rome, les premiers résultats du scrutin, qui ne lais-saient pas de doute sur l'issue, U n e dissi-mula pas sa satisfaction.

Le Casque d'Acier etles hitlériens s'en prennent aux communistes dont il a flé-trissent » l'abstention. -

COMMENT LES SOVIETS ALIMENTENT LEUR BUDGET DE LA GUERRE

On annonce de Moscou que le Conseil des commissaires du peuple a publié un décret imposant à ïous les Kolkolzes agraires l'o-bligation de fournir iinmédialemmt au Gouvernement la récolte d'un hectare de leur superficie appelé « hectare de la dé-fense ».

Les céréales seront vendues et les revenus seraient employés pour augrhenter les ar-mements de l'armée rouge.

LE CHOMAGE AUX ETATS-UNIS

Le rapfjort préliminaire établi récem-ment par le eomîTè de chômage fait ressor-tir que, même si le nombre des sans-lra-vail ne s'aocroit pas, les demandes de se-cours seront doublées, en raisoji de l'épui-sement des économies privées.

Le rapport ajoute que la philanthropie privée ne peut absolument pas réunir les fonds de secours nécessaires.

VACANCES INTERROMPUES

Le premier Anglais et sa fille, Mlle Ishbel Mao Donald, qui passaient leurs vacanoes dans les Higlands, sont partis de Lossie-mouth pour Londres par le train.

On assure que M. Mac Donald a estimé que les affaires exigeaient sa présence à Londres.

Aucune réunion du comité du Cabinet chargé d'étudier le rapport des économies n'a toutefois été convoqué jusqu'ici. ^ §§§

DES OFFICIERS ÉTRANGERS VISITENT VERDUN

En voyage d'études, un groupe de trente-deux officiers supérieurs étrangers. Améri-cains, Anglais, Serbes, Péruviens, Chiliens, Tchécoslovaques, de l'école de guerre de Pa-ris, accompagné du commmctant Argen-lieux, professeur, et sous la conduite du colonel Marchai, chef du service des mis-sions, visite les champs de bataille de la région, pour se rendre ensuite à Reims et à Soissons.

UN TERRIBLE CYCLONE La rade de Toulin, un des coins les plus

riants de la côte de Provence vient d'être dévastée par un terrible cyclone qui, en quelques minutes a causé Ues dégâts con-sidérables et entraîné le naufrage de nom-breuses barques de pêche et de plaisance.

C'est la petite presqu'ile de Saint-M(^n-drier au sud du grand port de guerre, qui semble avoir été le centre du phênqrnin» atmosphérique.

Non seulement on compte jusqu'ici onze personnes noyées, mais les dégâts matéj:iels sont considérables.

LE RENFLOUEMENT DU ST-PIIILIBERT

Dès lundi matin de très bonne heure, on a repris sur le Saint-Phil ibert , les travaux destinés à le faire flotter le plus rapide-m&nt possible.

Les recherches qui se sont poursuivies pour retrouver de nouvaux corps n'ont rien donne, de sorte qu'on croit qu'on arrêtera, au chiffre de 3i le nombre des victimes que le bateau recélait dans ses flancs. C'est l'a-vis de ceux'qui ont procédé aux dernières recherches.

Nous voici maintenant arrivé à la derniè-re phase des opérations du renflouement.

La sinistre épave est ramenée à Sa[nt-Na-zaire.

UNE RELIGIEUSE OFFICIER DE. LA LÉGION D'HONNEUR

Mme Lateuligne, en religion sœur Léonl-de, surveiUanle à la prison de Saint-Lazare est promue au grade d'officier de la Légion d'horineur.

Sœur Léonide avait été nomntée cheva-lier en 1927.

Depuis iS-jC, c'est-à-dire depuis cinquan-te-cinq ans, sœur Léonide est chargée d« la surveillance des prévenus, tâche délicate dont elle s'est toujours acquittée avec une touchante b0ité et un inépuisable dévoue-ment qui vont au cœur des dévoyées les plus rebéllcs.

Consacrant à sa mission seize heures par jour, l'admirable religieuse continue d'être la providence de toutes celles qui attendent le châtiment de leurs fautes.

Concision Voltaire et Pirotn ,&!étaient défiés à qui

écrirait la le t t re la p lus concise. P i ron se t in t t ranqui l le se réservant la rép l ique : on étai t m a î t r e d u choix de la langue . Vol-taire, prêt à par t i r pour la campagne , écrit à P i ron ces mo t s : Eo rus (je vais à la cam-pagne) se croyant sûr de la victoire; mais l ' au t eu r de la Métromanie lu i r épondi t sur -le -champ pa r u n e le t t re en ulne le t t re : I (va):.

CA.ISSE D'EPARGNE DE SAUMUR

Séances des 6, 8, 9 Août 1981 Sous la présidence de MM. le Colonel

Langlois, Richomme, Gaudicheau. Versements de 1/16 déjwsants . i3 nou-

veaux : 365.611 f rancs . Remboursemen t s : i63.o43 f rancs . Conformément à son règlement la Caisse

sera fermée le Samedi i5 et le Dimanche 16 Août {Fête de l'Assomption).

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N» 41 - 12 Août

La Cape Enclianlée par GOUEiAUD D'ABLANCOURT

(SUITE)

Le ciel devenait p lus clément, u n rayon de soleil f i l t ra à t ravers le mou ton n e m e n t des nuages , Hélione p u t rester u n m o m e n t su r le pont . Elle ramassa u n pe-tit oiseau fat igué, tombé d ' u n e vergue.

— D'où viens-tu P Je te lâcherai à terre, mais sauras-tu retrouver ton nid . . .

Le mercredi suivant , la Vigie s ignala les côtes de France. Peu après o n nageai t s u r les eaux l imoneuses de la Garonne. Le c o m m a n d a n t lança u n « Sans fils » à la Compagnie .

Le cœur d 'Hélione bat ta i t bien for t . Pourvu qu 'ar r ivée au bu t , r ien ne déran-gea sa joie. Elle allait té légraphier à M. Ré-Yeillau.

.— Voyons l ' é ta t de mes f inances, sou-pira-t-elle. Oh ! que c 'est léger : Quatre-vingts f rancs. Ici, je vais d o n n e r des livres avec u n e belle dédicace aux officiers. Mais aux deux serviteurs ? Bah 1 u n livre tou t d e même, ils seront i)eut-èlre ^rès flattés, lia jurande d i f f i c u l ^ est le voyage a e Bqç-

deaux à PM-ÏS , le t r anspor t de m e s baga-ges à la gare de la Bas.tide. P o u r loger à l 'hôtel , je puis m ' e n dispenser , e n pre-n a n t le p remier t ra in à n ion arrivée. Mais il f a u d r a manger . . . Il est vrai que j ' a i l 'ha-b i tude d 'escamoter mes d îne r s très facile-m e n t . Je pu i s aller demande r une passe par la l igne d'OrléanSj à u n journal , au-c u n ne m e la refuserai t , jei suis connue I Mais le t emps de la recevoir. . . Allons cou-rage, je m ' e n t irerai , j 'a i t r i omphé de cho-ses p lus difficiles 1

L 'adieu au Mosntcalm f u t des p lus affec-tueux. Pa r tou t où passait Hélione, elle se-ma i t de la sympath ie . On aborda au por t de Bordeaux à dix-sept heures . Le t emps était clair et froid, u n dernier rayon de soleil emj iourpra i t l 'horizon, Notre Fran-çaise en r e n t r a n t chez elle, en sa Patrie, d e m e u r a n t assez désemparée s u r le qua i avec ses deux malle» à ses pied». Un com-miss ionnai re l ' in terpel la :

— Où faut-i l por te r vos bagages. Mada-m e ?

•— A la gare de la Bastide. L ' h o m m e avait u n e char re t te à bras, elle

le suivit, f i t m e t t r e ses coffres au dépai-t, paya l ' h o m m e et sort i t devant la gare. Que faire ?

Soudain, elle s ' en t end i t saluer d ' u n : « Bonçour Madame ». Elle se r e tou rna :

— Ah ! Bonjour E m m a . Vous ici, m o n enfant , vous n 'ê tes donc plus aide de cui-s ine chez le Duc ?

— J ' a i m o n t é egi grade, souri t la j euns

ET REGIONALE

FETES RELiGIEUSES A N.-D. DE NANTILLY

FÊTE PATRONALE 1:T ADOl^ATION PERPÉTUELLE

Samedi i5 Août. — Fête de l 'Assompt ion de la B. V. M.. — A 3 heures 3o Vêpres, procession des paroisses de la ville; se rmon et s a lu t solennel .

Dimanche, Lundi et Mardi. — Exercices de l 'Adorat ion perpétuel le .

Dimanche. — Messes à 6 heures , 7 heures i5, 8 heures , 10 heures, n Feures i5. — Vêpres à 2 heures ; Goniplies, Se rmon et Salut à 5 heures . •

Lundi et Mardi. — Messes basses à 6 h . , 7 heures 3o, 8 heures 3o, Messe chantée à 10 heures . — Vêpres à 3 heures , Complies et Salut 5, 8 heures .

Se rmon à 8 heures du m a t i n et à 8 heu-res (lu soir. — Le Saint Sacrement restera exposé pendan t toute la n u i t de h m d i à mardi , avec me.sse fi a heures et à 4 heures .

Mardi soir à 8 heures. — Clôture Solen-nelle de l 'Adoralion perjx' tueUe, proces-sion (lu Saint Sacrement dans l 'église.

Les se rmonls seront donnés par le R. P. Levai,, ohlat de Marie Immaculée .

» « *

Programme Musical de l'Assopiption Grand'Messe

Messe 3. v. x^g., de II. Nibelle O Salularis, de Haller. Reine des deux, de Lanibillotte.

Vêpres et Salut Psaumes en faux bourdons de Per ruchot

Ave maris Stella, 2 Vi. ég. de Ett.-Magnificat, en faux bourdons . Salut, ô Ma,rie, 3. v. de l 'abbé Chastes. O Salutaris, de Haller. Salve, mater miséricordiae, rnotet grégo-

r ien. Tantum ergo, 2 v. ég. de R. Besnier. Cant ique à Notre-Dame de Nantilly.

A COUTURES Fêle du Bienheureux Noël Pinot, sous la présidence de Mgr Coste,

qu'accompagnera M. le chanoine Dufresne supérieur du Grand Séminaire d'Angers

Caisse Interprofessionnelle de Maine-et-Loire SECTION DE SATJMUR

II et i3 rue de Bordeaux Le secrétaire de la Caisse Interprofess ion-

nelle por te à la connaissance des Assurés Sociaux, (lue suivant u n e récente décision ministériel le , ils pecvent à tout m o m e n t de l ' année abandonne r les Caisses Départe-menta les .

En conséquence, les assurés de l ' a r rondis-sement de S a u m u r , inscri ts à la Caisse Dé-par tementa le de Maine-et-Loire, q u i désire raio.nt adhérer à la Caisse Interprofess ion-nelle, sont invités à s 'adresser au Secré-tar ia t de la Section, 11 et i3 r u e de Bor-deaux, S a u m u r , ou tous re,nse,ignements ut i les leurs 'seront donnés .

Les bureaux seront ouverts chaque jour de i3 h. 3o, à 17 heures .

FÉDÉRATION DES MUTILÉS RÉFORMÉS

ET VEUVES DE GUERRE Rue Courcouronne

Except ionnel lement , en ra i son dus va-cances, pendan t la période d u 11 août a u I I septembre , le secré tar ia t sera ouver t seu lement le mardi de chaque semaine , de 18 heures à 19 heures.

MÉDAILLE D'HONNEUR DE LA FAMILLE FRANÇAISE

Cette fête au ra lieu à Coutures, le d i m a n -che 16 aoû t prochain, l endema in de l'As-sompt ion . Elle est dest inée à rappeler le passage d u Bienheureux e n not re paroisse, comme vicaire- inst i tuteur et chapela in de Montsabert , de 1774 à 1775.

Grand Messe pa r la maî t r i se de Sa in t Pierre de Saumur , à 10 heures légales, d a n s la chapelle m ê m e d u beau château de Montsabert , XIP et XII1= siècles.

A I h . I légale, r é u n i o n devan t l 'Eglise pour la bénédict ion d ' u n e ' b e l l e s tatue, don de la paroisse tout entière. Salut solennel et visite au m o n u m e n t des mor t s . Martyrs de la France et ma r ty r s de l 'Eglise, n 'êtes-vous pas tous tombés" pour les p lus belles des causes ?..-

fille. Je suis la f e m m e de chambre de Mlle Reine, sa fille. Elle est revenue de Lon-dres où elle étai t en pension au couvent d u Sacré-Cœur en compagnie d ' u n e Pr in-cesse espagnole qu i lu i a d e m a n d é d 'ê t re sa Damo d ' H o n n e u r et l ' a e m m e n é e e n Es-pagne, moi aussi. Ah ! le beau voyage. Madame.

— Et à présent , où allez-vous"? — A Paris, Madame. Mademoiselle ren-

tre chez elle e t l a . Princesse l ' accompagne . — Quand parteznVous ? — Dans u n ins tan t , n o u s avons u n t ra in

spécial. jAli. c 'est d u m o n d e chic que je sers.

— Dites-moi, E m m a , j ' a i u n e commis-sion très pressée pour le Pr ince Serge q u i est chez le Duc. Ne pourriez-vous m e con-du i re à sa fille, je la prierais de m e pren-dre dans 'SOn train.

— Peut-être bien. Madame. Seulement il est loué par l 'Espagnole.

— Cela m e rendra i t te l lement service, E m m a . Allez den iander à Mlle Reine de m 'écou te r u n ins tan t . Dites-lui q u e je suis ' u n e amie du Pr ince Serge... et a jouta m e n -t a l emen t lé 'crivain, je Iporte su r mo i le trésor d u Tsar.

— Venez toujours . Madame, je suis ar-rivée en avance avec les bagages, mais voi-ci l ' au to qu i amène ces deux Demoiselles et leurs Dames d ' h o n n e u r .

— La voilà l 'occasion! se d i t Héliine, ne la laissons pas échapper . Cette b o n n e Em-ma joug u n rôlg d a n s m a vie : <( On a «ou-

La médai l le de la Famil le f rançaise est dé-cernée,en témoignage de reconnaissance na-tionale, aux mères de famil le de l ' a r rondis -seiu<?iit de S a u m u r , d o n t les n o m s suivent :

MÉDAILLE D ' O R

Mme» Besson Edouard, née Bénard, à Meîgné-

sous-Doué, 10 en fan t s . Desgré André, à Douê-la-Fontaine, 10

enfan t s . Martin Jean , à Doué-la-Fontaine, 10 en-

fants, . MÉDAILLE D 'ARGENT

Mme Bourreau André, à Meigné-sous-Doué, 9 en fan te .

MÉDAILLE DE BRONZE

Mmes Banchereau Georges, à Doué-la-Fontaine,

5 enfan ts . Baron Louis, à, Meigné-sous-Doué, 5 en-

{anUi. Bles François, à Meigwé-sous-Doué, 5 en-

fan ts . Coeffard François, à Doué-la-Fontaine, 5

enfan ts . CrepcTlière Marcel, à Doué-la-Fontaine , 5

en fan t s . Pouchard Marcel, à Doué-la-Fontaine, 5

enfan t s . Fouchard Benjamin , à Doué-la-Fontaine,

6 en fan t s . J a u d o u i n René, îi Meigné-sous,-Doué, 7

enfan ts . Ménard Maurice, à Doué-la-Fontaine, 5

enfan ts . Musset Pierre, à Meigné-sous-Doué, 6 en-

fan ts . Poiron, Meigné-sous-Doiiô, 5 en fan t s . Revault Joseph, à Doué-la-Fontaine, 5

enfan t s . Sauvêtre Maurice, à Doué-la-Fontaine, 6

en fan t s .

vent besoin d ' u n plus petit que soi ». Elle vit de loin la f e m m e de c h a m b r e causer avec u n e belle j eune fille assise près d ' u n e au t re n o n m o i n s br i l lante , dans u n e su-perbe Hispano d o n t elles s ' apprê ta ien t à descendre, t and i s q u ' u n Monsieur, t rès dé-coré, a t tenda i t devant la portière, l eu r bon plaisir . ,

E m m a dés ignai t Mme d 'Or lan d u geste, celle-ci f i t que lques pas en avant, les jeu-nes filles vena ien t à elle. Avec sa belle ca-pe, elle n e ressemblai t en r ien à u n e qué-mandeus» .

— E m m a m e dit , f i t une b r u n e e n f a n t aux yeux très doux, que vous avez à fa i re u n e commiss ion pressée à l ' ami de m o n père : Le Pr ince Serge.

— Oui, Mademoiselle. Le Pr ince m ' a t -tend b ien i m p a t i e m m e n t .

— Ne puis-je vous remplacer e t faire vo-tre commiss ion .

— C'est impossible. Mademoiselle. Et ajouta-t-elle audacieuse et sour iante , em-menez-moi p lutôt . Votre père n e vous a-t-il jamais par lé d ' u n e cape de f o u r r u r e ayant a p p a r t e n u à la Princesse Serge Ou-rouzof. . . u n pieux souvenir .

— J e sais vaguemen t . . . — Je viens de la retrom^er a u Canada.

Si vous aviez u n e pet i te place... Reine regarda sa compagne : — Si Votre Altesse Royale, da ignai t em-

m e n e r Madame ? — Si cela vous est agréable, Reine, b ien

volontiers.

Vers l'Exposition... C'est ce r t a inement depuis le début des

vacances l 'Exposi t ion Coloniale qu i demeu-r e le poin t de convergence des trois-quarts des français .

Nous avons revu beaucoup d ' ami s littéra-lement en thous iasmés ; c 'est très logique parce (jue just if ié .

Quelques-uns o n t eu la généreuse pensée d 'a l le r je ter ûïï coup d'ceil, en t r ' au t res merveilles, au s t and de not re petite patrie, le joli bar An jou -Saumur .

Nous n e pouvons que les féliciter et les encourager , à en dire t ou t le bien qu ' i ls en pensent . Que de f i rmes, e n effet, font des plaidoyers p r o domo ; pou rquo i nous au t res n ' i n t ens i f i r ions -nous pas no t re fir-me un iverse l lement connue .

Le s t and 55, ^'énacle d u Vin d 'Anjou et d u Mousseux de S a u m u r , fa i t bonne con-tenance pa rmi ses semblables e t son archi-tec ture ne j u r e point avec l ' ambiance .

L ' i n t é r i eu r très a l léchant , a t t r ayan t mê me, c lame nos merveil les locales par des p a n n e a u x caractér is t iques où u n art is te saunaurois a r ep rodu i t tou te la douceur angevine des sites et l 'éclat incomparable de la Perle de l 'An jou .

Henry Cordier a brossé l a rgement les bel-les s i lhouet tes d 'Angers et da S a u m u r , et la l ongue perspective de Candes et de Mont-soreau fai t u n h e u r e u x cont ras te ayiec les hor izons e n c h a n t e u r s d u Layon.

Par ailleurs, en t r u m e a u x , deux belles f resques évoquent les châ teaux sympto-m a t i q u e s e t i m p o s a n t s de Montreuil-Bel-lay et de Brissac.

Dans ce s t and , t ou t es t Angevin, tout est t e r ro i r , e t les v i n s nacrés coulen t dans les coupes ou les verres à v in d 'An-jou émervei l lant ceux q u i t r e m p e n t lélira lèvres dans ce nectar des Dieux.

Rien n ' a été négl igé pour r e t en i r l 'at-t en t ion du visiteur, car e n u n pique-nique agrable, o n peu t se sus tenter , savourer les m e t s locaux et passer là u n délicieux m o m e n t , u n e h e u r e de « doice farniente»

L ' e m p l a c e m e n t d u s t and lu i -même es,t très centra l pu i squ ' i l est s i tué s u r la rou-le circulaire d u Lac Daumesni l , malheu-recsement que lques pavillons le masquen t . Comme poin t de repère p r end re le pavil-lon de Madagascar et celui de l 'Algérie e t à 100 mèt res 3e ce dernier , c'est le s t and 55.

Nous sommes convaincus q u e nos con-(citoyénsj et) Ipurs a m i s n ' oub l i e ron t pas cette ha l te obligatoire pour le bon r e n o m de no t re S a u m u r e t de not re Anjou.

Cette exposit ion va ouvr i r de nouveaux débouchés su r nos colonies et s u r l ' i m m e n -se empi re colonial en général ; nous au-rons à cœur d ' a ider à cette décentralisa-t ion par u n sacrifice qu i n ' e s t en s o m m e q u ' u n ag rémen t : que nos amis en par-tance p o u r faire le lour 'du monde e n u n jour ne m a n q u e n t pas de s ta t ionner quel-ques in s t an t s au pavil lon des Vins d 'An-jou, l eur aff luence, l eu r empressement in-citera, s t i m u l e r a le passan t et p lus tard nous serons h e u r e u x et fiers de savoir que no t re indus t r i e locale, régionale est prisée de tous les peuples, de toutes les races de l 'Univers : croyez-moi ce peti t geste de publ ici té par t icul ière a u n e ra ison et les puissantes ra i sons f o n t les puissantes ac-t ions. A. G.

— Merci de t ou t cœur , f i t Hélione. En route, j ' au ra i l ' h o n n e u r d 'o f f i r à Madame u n livre, le Grand Pr ix d u Roman .

— Le Lion et l'Agneau. J e l ' a i d a n s m o n sac, r ipos ta l 'Espagnole e n r i an t .

— Hé bien . Altesse, prenez aussi l 'au-i l eu r d a n s votre t ra in .

— Vous 1 venez vite, n o u s par tons à l ' i n s t an t .

Pas n ' e s t besoin de dire à la Romancière de se presser. Elle suivi t les j eunes filles, serra la m a i n d ' E m m a , avec u n sourire et mo ins d ' u n e demie heu re après, son an-goisse envolée, elle rou la i t d a n s u n train de luxe. Son c œ u r m o n t a i t e n u n e f e rwn-te action de grâce. Ell« avait, par une iiro-tection spéciale de la Providence, fait u n voyage d u Vieux Monda d a n s le Nouveau, sans bourse délier. . . ma is par exemple, ce soir-là, encore elle se passerait de dîner (( Qui dor t d îne », se dit-elle en s 'arran-gean t dans u n coin où on l 'avait placée avec des sacs de voyages et u n e gouvernan-te espagnole q u i s ' a r rangea i t au mieux iwur passer la n u i t .

La Romancière qui vivait u n roinan, dor-m i t à meryeille, elle avait l 'espr i t t ranquil-le, sa besogne si difficile était accomplie.

Le t r a in en t ra i t en gare d'Orsay, à cinq heures . Des au tomobi les a t tendaient les jeunes voyageuses. Encore ensommeillées,

î elles oubl iè ren t l eur invitée. E m m a sur-chargée de sacs, lu i adressa de loin u n sa-lu t sou r i an t .

(A suivre)i

Page 3: L e Fliscil Àllemaiie darchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...nir. C'es à quot lei ons conduitt les miris - fiques théorie américaines su l'économir s e dirigée

DA.NS LE CLERGE

Aux dernières n o m i n a t i o n s de Mgr l E-vêque, nous relevons : M. l ' abbé Leroy, vi-caire à Allonnes, est n o m m é à Châtean-neuf-sur-Sarlhe, il est remplacé par M. l'abbé Chupin , p r ê t r e de la dernière ordi-nation. M. l ' abbé Gabiller, vicaire-insti tu-teur à, Saint Aubin des Ponts-de-Cé, es. Iioininé e n la m ê m ^ qua l i t é à Saint-Mau-rillC; de CSialonnej,

• — § § § ^

POUR NOS GYM]N;ASTES M. le Prés ident de la Républ ique vient

(^'accorder u n vaate de Sèvres à l 'Union Athlétique Saumuro i se pour être a t t r ibué , comme prix, à l ' u n des lauréats de la 2a® iête-concours q u i doit avoir l ieu les i4, i5 et iC Août.

ANCIENS POILUS D'ORIENT Médaille Serbe

Règlement officiel de l ' a t t r i bu t i on d« la médai ï le commémofâ t ive Serbe 1914-1918 ob tenue grdce à l 'ac t ion de notre fédérat ion Nationale.

Extrai t d u <( J o u r n a l Officiel » d u 17 j u in 1981 (page 6.5G/1).

Le gouvernemeriT Yougoslave accorde la médai l le commémora t ive serbe de la gran-de guer re aux personnes ayant part icipé dans l ' a rmée f rançaise aux opérat ions en Serbie, p e n d a n t la re t ra i te d 'Albanie, aux Dardanelles e t s u r le f r o n t de Salonique.

Ayants-droit Cette médai l le sera accordée, sans condi-

tion de séjour , a u x personnels mi l i ta i res et civils de l ' a rmée f rançaise ayant par t i -cipé avec l ' a rmée serbe aux opérat ions en Serbie, ou à la re t ra i te d 'Albanie , et à c^u ayant a p p a r t e n u a u x fo rma t ions ci-après:

a) Corps expédi t ionnaires d 'Or i en t (du aa février au 4 octobre 1915 inclus) ;

b) Armée d ' O r i e n t (du 3 octobre î g i S a u 10 août 1916 inclus) ;

c) E ta t -ma jo r des armées alliées en O-rient (du n août 1916 au n novembre 1918 inc lus) ;

d) Armée f rança ise d 'Or ien t , y compr i s les îorn ia t ions f rançaises s ta t ionnées à My-tilène à Cbrfou, a ins i que les miss ions mi -litaires et é l émen t s f rançais détacbés au-près deis armées, o u d é t a c h e m e n t britai-nique, i tal ien, russe, serbe, hé l l én ique et du con t ingen t a lbanais (du n août 1916 au I I no>Tembre 1918 Inc lus) ;

e) Armée d u D a n u b e (du 28 octoBte a u 11 novembre 1918 inclus) .

Le d ro i t de cette médai l le est éga lement acquis à t i t r e p o s t h u m e aux mi l i ta i res et civils r empl i s san t l ' u n e des condi t ions ci-dessus, et décédés soit a u cours de la cam-pagne, pour fai ts qualif iés c r imes par le code de just ice rn^ i t a i re ou m a r i t i m e (con-damnat ion n o n amnis t iée) .

* » » Nota. — Les camarades Se la Section He

Saumur q u i dés i ren t ob ten i r la médai l le Serbe, sont p r ï é s ' d e voir le prés ident de la Section, M. Bourge, 60 q u r i Mayand, Ifl mercredi et le s a m e d i de 17 heures à 19 heures, à pa r t i r d u 19 août . Il t ien t à l eur disposition des i m p r i m é s de demande , à titre abso lumen t g ra tu i t , et t ous rensei-gnements ut i les à ce su je t . Le Bureau.

§§§ Monument du Petit-Thouars

A SAINTrMARTIN-DE-LA-PLACE

M. de Grandmaison, député, vient de re-cevoir la lettre ci-dessous de M le Prési-dent de la République:

Mon cher Député , Je m 'empresse de vous faire conna î t re

que j 'accorde volont iers m o n pa t ronage a u Comité qui s 'est cons t i tué à Saint-Martin-de-la-Place, en vue d'élever u n m o n u m e n t a la mémoire de Du Pet i t -Thouars , le héros d'Aboukir.

En assurant M. Louis Beugnard , prési-dent de ce Comité, de cette décision, je lui fais parvenir la s o m m e de. c inq cents francs que je suis h e u r e u x de m e t t r e à sa disposition, à t i t re de souscript ion person-nelle.

Veuillez agréer, etc... Paul DOUMER.

' » ' * •

Souscription à bord d u cuirassé « Vol-laire», t ransmise par le c o m m a n d a n t Guil-lierm, 170 f rancs . — Souscr ipt ion de l'éco-le des Fourriers et des c o m m i s aux vivres fie Cherbourg, 60 f rancs . — Souscript ion Service Transmiss ion (La Pêcherie, Tuni -sie), 3o f rancs 76. — M. et Mme Auger, Paris, ao francs. — Anonyme, 5o francs.— ''Anonyme Saint-Martln-a©-Ia-Plac«, 5 Cr. —

Jule^ Sauzlay, Varra ins , 5 f rancs . — M. Théophile Sauzais, Varrains , 5 f rancs . ' Les souscript ions sbn t t o u j o u r s reçueâ avec reconnaissance a u Comité d u Peti t- j T'iiouars, à S a i n t - M a r t i n - d e - l a - P l a ^ chè- ^ pue postal, Nantes n u m é r o 355-aT. , t

Le Déficit des Chemins de Fer

Une lettre de l'Association des actionnaires obligataires des Lhemins de fer français aux députés

Au nom des trois millions du porteurs de titres de chemais de fer, nous tenons à vous exprimer 1 éniotioii que leur cause l 'attitude du Parlemeut à ieur égard.

Les ac_Jionnaires et les obligataires des chemins de fei ont fourni les 4/5 des 50 mill iards de francs, en valeur actuelle, qui ont permis de créer et de développer les réseaux français. Cependant, ils sont les seuls à avoir subi, sans contre-partie aucune, les lourds sacrifices faits au salut du franc, tant par suite de la stabilisa-tion monétaire, qui a consacré la perte des 4/5 de leur capital évalué en valeur-or, que du fait d'une lourde fiscalité, qui ampute leurs coupons du quart de leur valeur.

Alors que l'Etat a prélevé, sur les che-mins de fer, sous forme d'impôts, 2.600 millions en 1930, au lieu de 203 millions en 1913, ce qui correspond à une aug-mentation de 156 0/0 en valeur-or ; alors que la Convention de 1921 — dont il a été le principal bénéficiaire — l'a dé-chargé de l'ancienne garantie d'intérêts et du déficit des chemins de fer de l'Etat qui a atteint, de 1921 à 1929, 00 0/0 du déficit de l 'ensemble des Réseaux, bien que l 'étendue des premiers dépasse à peine le quart du Réseau d'intérêt géné-ral ; alors que la rémunération des agents en activité de services a été portée au coefficient 8, 21, ce qui, en valeur-or re-présente une augmentation de 64 0/0 par rapport aux traitements de 1913 ; alors que la pension moyenne des agents re-traités a été portée au coefficient 8, 60, qui représente, en valeur-or par rapport au pensions de 1913, une augmentation de 72 0/0, les actionnaires, eux, ont vu leurs dividendes passer, de 130 millions en 1913, à 137 millions en 1930 : soit une diminution en valeur-or de 79 0/0. Quant aux obligataires et porteurs de bons des cinq Compagnies, les sommes leur reve-nant sont passées de 513 millions en 1913 à 1.786 millions en 1930 représentant une augmentation de 248 0/0 en papier, mais une- diminution de 31 0/0 en valeur-or.

On ne saurait donc reprocher aux ac-tionnaires et auy obligataires des che-mins de fer d'être cause du déficit des Réseaux. Les porteurs de titres sont, au contraires, les seules victimes, en ce qui concerne les chemins de fer, de la déva lorisation du franc.

Mais s'ils se sont inclinés jusqu'ici en silence devant cette situation, les por-teurs de titres des chemins de fer sont, en revanche, bien décidés à ne pas sup-porter qu'au préjudice qu'ils ont ainsi subi, s'en ajoute un autre provenant de la violation des engagements de 1 Etat.

D'après la Convention de 1921, qui a réglé les rapports de l'Etat et des Compa gnies, les recettes et les charges des Ré-seaux doivent être obligatoirement main-tenues en équilibre. Il ne doit donc plus y avoir de déficit. ' '

Si les tarifs sont insuffisants pour as-surer cet équilibre, ils doivent être rele-vés, et en attendant que ce relèvement ait produit ses effets, l 'Etat doit faire des avances aux Réseaux, soit avec les fonds qu'il demande aux Réseaux d'emprunter pour son compte et à sa charge.

Telle est la loi ; telles sont les obliga-gations de l'Etat.

Or, depuis deux ans, ces dispositions de la Convention ont été méconnues, les engagements de l'Btat ont été pratique-ment reniés.

Pendant dix huit-mois, le gouverne-ment a laissé sans suite les démarches réitérées des Réseaux tendant à ce que la Convention soit régulièrement appliquée et à ce que le Conseil Supérieur des che-mins de fer soit mis en mesure de formu-ler les propositions de nature à rétablir l 'équilibre financier des chemins dé fer.

Il en est résulté pour les actionnaires, du fait de la réduction de la prime de gestion des Réseaux, un préjudice de l'or-dre de dix millions, au sujet duquel ils tiennent à faire les plus expresses réser-ves de droit.

En exigeant que l 'ajustement des ta-rifs voyageurs au coefficient de dévalori-sation de la monnaie soit subordonné à un débat devant le Parlement, alors qu'il appartient au gouverneroent seul de fixer les tarifs de chemins de fer au niveau né-cessaire à leur équilibre, la majorité de la Chambre, dont la politique de larges-ses intempestives a tant fait pour aggra-ver les charges qui pèsent sur les Réseau a retardé de plusieurs mois le vote du projet de loi destiné à mettre fin dé-ficit des Réseaux, et accru, de ce fait, le préjudice causé aux actionnaires.

Non seulement l 'équilibre des Réseaux n'a paB encore été rétabli, mais nous avons eu la tristesse de voir récemment le Parlement repousser les articles du collectif concernant les chemins de fer et refuser ainsi au gouvernement les moyens de faire aux Réseaux les avances nu'il leur doit en attendant que les tarifs aient été relevés au nive.iu nécessaire.

Ces violations des engagements de

l 'Etat ne sont d'ailleurs pas les premiè-res.

Déjà, en 1922 et en 1924, deux décrets, allant à rencontre des dispositions for-melles de la Convention de 1921, qui avait institué, le Goaseil Supérieur dos chemins de fer gardien de l 'équilibre des Réseaux, avaient dessaisi ce Conseil du droit de veiller à l 'équilibre du fonds commun, en décidant qu'il ne pourrait délibérer que sur les questions qui lui seraient renvoyées par le Ministre des Travaux Publics.

D'autre part, il y a trois ans, le gouver-nement s'était refusé, malgré les disposi-tions formelles de la Convention, à prendre à sa charge les annuités des emprunts émis par les Réseaux, à sa demande, pour permettre au Trésor de faire à ceux-ci les avances auxquelles l'Etat est tenu, et il s'était, eu môme temps, refusé à verser aux Réseaux les annuités des emprunts ainsi émis par eux de 1921 à 1925. Il a fallu un arrêt du Conseil d'Etat, en date du-26 avril 1929, pour contraindre l'Etat à s'exécuter sur ces deux points.

Une autre atteinte, et des plus graves, a été portée à l'esprit, sinon à la lettre, des contrats qui régissent les rapports existant entre les Réseaux et l'Etat, quand les taux de l'impôt sur les trans-ports ont été élevés, eu 1926, dans des proportions telles que l 'équilibre néces-saire entre l'impôt et les tarifs de trans-port en a été rompu. Les circonstances pouvaient faire admettre cette fiscalité outrancière en 1920 ; mais une fois le franc s^uvé, l 'impôt sur les transports aurait dû être réduit comme l'ont été presque tous les impôts établis à la mê-me époque.

Cette politique a abouti à créer une situation des plus difficiles, qu'il eût été cependant possible d'éviter si la Conven-tion de 1921 avait été régulièrement appliquée.

En 1929, à un moment cù les excédents budgétaires étaient considérables et Je déficit des Réseaux peu important, le Parlement pouvait, ainsi que nous l'avions alors préconisé, rétablir alors l 'équilibre des Réseaux sans sacrifice pour les usagers, grâce à une légère augmentation des tarifs qu'eût compensée la réduction, à des proportions raisonna-bles, de l 'impôt sur les transports. Il 11e l'a pas fait.

Depuis, ainsi qu'il était facile de le prévoir, le déficit des Réseaux s'est creu-sé profondément, notamment, par suite des augmentations de traitements consé-cutives à celles que le Parlement avait votées pour les ' fonctionnaires et qui se sont élevées à 1 milliard 1/2, Pour résor-ber ce déficit, le gouvernement, s'inspi-rant des conclusions à peu près identiques des études de M, Fournier Sous-Gouver-neur de la Banque de France, du Conseil Supérieur des chemins de fer et de la CoTOUiission des techniciens constituée par M. Pierre LAVAL, a proposé au Par lement une série de mesures que celui-ci n'a pas e'ncore acceptées.

De ce fait, lorsque le Parlement repren-dra ses travau:^, au mois de novembre, il retrouvera le problème de l'équilibre des Réseaux considérablement compliqué, le déficit devant s'accroître normalement, pendant la période des vacances, d'un milliard (à raison de 24Q millions par mois).

Les actionnaires et obligataires ne sau-raient, en tout cas, accepter de nouveaux atermoiements et de nouvelles violations des contrats sur la base desquels ils ont investi le frui t de leur épargne dans les chemins de fer.

La thèse d'après laquelle l 'Etat a le droit de ne pas appliquer un contrat qu'il a signé a peut-être cours dans certains milieux. Pour nous la théorie des vacan-ces de la légalité est une politique pure-ment révolutionnaire. Nous t e saurions l 'admettre.

Les actionnaires et obligataires atten-dent du Parlement qu'il en finisse avec de telles pratiques et ils sont résolus à se dé-fendre par toutes les voies du droit,

Le Parlement a été institué pour sauve-garder les droits des citoyens et non pour les violer.

A dix mois des élections, nous croyons devoir le lui rappeler.

S O C I É T É C O L O M B O P H I L E

LES VOr,TJGEimS S.4UMUBQJS

Résultats du troisième concours de jeu-nps pigeons lûchés à Orléans, le d imanche 9 août, h 0 heures 3o, vent sud-ouost,

Plslance d 'Orléans à S a u m u r 166 kilo-rrièlres. Nombre de pigeons engagés par la société : 87. Arrivée du premier pigeon h Q l i e u r e s ST' 5 I " ,

I Lorrain, vltessê à la seconde 16 mètres II ; a. Plnier , 16 mètres 07 ; Abellard, 16 mètres oO ; i . Sclplon, i5 mètres 76 ; 5. de Builhem, i5 rnètres 7a ; 6. DemOnculd, iR mètres 5/i ; 7. Pinson, mètres 83 ; 8. Mpynard, i.3 mètres 90. ,

Le Président : J . LORRAIN.

CO.MITÉ PLUiMANENT DES FÊTES ET

UNION .ATHLÉTIQUE SAUIMLROISE

GRAND CONCOURS NWTIONAL DE GYMNASTIQUE

a , i5 e t 16 AOUT igSi Orgamisê par le Comité des fêtes,

avec le concours de la Municipalité et de l'Union Athlétique Saumuroise

Carrière du Carrousel ' et stade de l'Ecole de Camlerie

Vendredi i4 août . — Réception des Socié-tés ; Réunion du jury; Concert au kiosque par le Rallye-Cor.

Samedi i5 août . — Concours en section ; concours facultat ifs et individuels.; con-cours de t ir ; ensembles en mus ique . I^e soir, br i l lante fête de nu i t : ballets, ta-bleaux, poses plastiques.

Dimanche iC août. — Cont inuat ion dos concours ; Grand défilé, dépar t de la gare d 'Orléans.

Fête de gymnas t ique sous la présidence de M. André Dubois, directeur du cabinet de M. le Sous-Secrétaire d 'E ta t l'iùliica-tion Physique ; Ensembles en musique ; Remise officielle du drapeau de l'Associa-tion de l 'Ouest.

Le soir, 2® féte de nu i t avec at tract ions de music-hall .

L A J E A N N E D ' A R C D E S A U M L ' H

Nous ,avons suiv'j les ri.%ultats satisfai-sants acquis au cours des mois derniers par la section de gymnas t ique de notre club local et nous sommes à. môme de certifier que le footbalf-association va bien-tôt reprendre chez nos « Ciel-Blanc ».

Dans les mil ieux bien informés on pré-tend que l 'équipe première de la J ean re -d 'Arc sera encore très bien const i tuée et se trouvera capable de con t inuer la série des succès obtenus les saisons précédentes..

Le calendrier des rencontres est actuel-lement en format ion et nous pour rons bientôt donner à nos lecteurs quelques dates et u n e liste des f u t u r s adversaires de nos footballeurs.

B O X I N G - G L U B S A U M U R O I S

Nous sommes heureux d ' annonce r que notre société localei le B. G. S. va recom-mencer prochainement ses réun ions pugi-listiques.

Nous donnerons les résul tats ob tenus par nos boxeurs saumurois cette saison et leur possibilité pour la saison à venir.

De plus la prochaine r éun ion verra évo-luer sur notre r i ng local de grandes ve-dettes,

COMICE A G R I C O L E DE L'ARRONDISSEMENT DE SAUMUR

A SAUMUR LE 28 Août 1981 SUBVENTIONS :

De l 'Etat du Conseil Général et de l 'Office Agricole Départe-menta l 3.592 fr .

De la Ville de Saumur 3.000 fr . Des commu'nes de ra r rondisse -

m e n t 4OQ fr . De, M, de Grandmaison, député . 3oo fr . De la Chambre d ' A g r i c u l t u r e . , , 800 fr .

Total des Subventions 8.092 fr . Puis nombre de récompenses ; médail-

les et autres, dons de généreux amis de l 'agricul ture,

PROGRAMME

I. Concours de Labour (dans la pièce des Cordeaux, f e rme de M. Baufreton, à Saint-Hilaire-Saint-Florent).

Place du Chardonnet. — 2. Espèces che-valine ; 3. Espèce bovine ; 4, Espèce ovine, porcine, caprine.

Péristyle du Théâtre. — 5. Animaux de basse-cour, œufs, miel, ; C. Hort icul ture, pépinière ; 7. Viticultiire, hybrides et vins toutes catégories ; 8, Produi ts agricoles, maraîchers et f ru i t s .

Ecole de Cavalerie et du Ti-ain. — 9. Ma réchalerie,

'Place de la République. — 10. Machines agricoles et viticçles de toutes provenan-ces ; II , Récompenses aux bons serviteurs.

MM. les exposants sont priés de se faire inscrire chez M. Faure, président du Co-mité d 'organisat ion,

j Tes numéros d ' inscr ipt ion devront être retirés le dimanche, à part i r de 7 heures du mat in , au bureau du Théâtre^

I Les opérat ions du cpncoyra cOimmence-r o n t à g heures^

Il • T Le 'banquet d u Comice se t iendra i

l 'Hôtel de la fiare, à 13 heures. Se faire inscrire chez M. Berthonneau, s é c r é t a ^ général, rue Fardeau, à Saumur .

A 17 heures, au kiosque, place de la Ré« puTnique: Distr ibut ion des Récompenses.

A ai heures . Concert par la Musique nicrpale.

Grand feu d 'ar t i f ice offert par la Villâ| de Saumur .

111111111111111111111111111111111111111111»

Etât-Gml de Sâumnr Du 8 au 12 Août 1931

NAISSANCES

Pierre Vrigneaud, 5,place St-Michel» Danielle Rossard, 66, rue du Pressoir, Liliane Trudelle, 16, rue de là Cocas-

serie. Myriam Heidsieck, 23, rue Fardeau. Françoise-Claude Mazé, 59, rue d 'Or-

léans. PUaBLIGATIONS DE MARIAGES

François de Tarragon, lieutenant-Ins-tructeur,à Saumur,et Jehanne de Ganay, s. p., à Neuilly-sur-Seine.

Louig Papin, directeur de fabrique à May-sur-Evre , (M.-et-L.), et Marie Le Corre, s. p., à Saumur, rue Waldeck-Rousseau.

Pierre Duffoure, cavalier,au 4' G.C.E., et Adrienne Colin, cuisinière, tous deux à Saumur.

Guy Besson, dessinateur. 7, avenue du Docteur-Peton, et Geneviève Lusseau, sténo-dactylo, 21,rue du Temple.

Engène Madelin, cordonnier, à Saint-Hilaire-Saint-Florent, et Simone Ecot, s. p., 5, rue du Bellay, à Saumur.

MARIAGES

Jean-Bapiiste Dusson, boulanger, a épousé Marie Lemoine, ménagère, tous deux à Saumur.

Auguste Gauthier, cultivateur,a épousé Yvonne Gindre,s.p.,tous deux Saumur.

Etienne Baudron, caporal au 4 ' Étran-gers à Marrakeck, a épousé Charlotte Beugnon, ouvrière d'usine à Saumur.

Gustave Clergeon, verrier, a épousé Anne Lecoq, ouvrière d'usine, tous deux à Saumur.

Marcel Jolly, maréchal des Logis, au 4® G.C.E.,a épousé Jeanne Cavaillé,ouvrière d'usine à Saumur.

DÉCÈS

Louis Nivoll.et, époux Levêque,43 ans, journalier, rue Rabelais 49.

i i M i m t u B i i i n i i i i i i u n i i i i n a i i m i

ùiven ACCIDENT Dîî LA RUE

Dimanche, vers i3 heu re s 80, qua i Ma-yaud. M, Graff in, y domicilié, s ' apprê ta i t à ren t re r sa voiture lorsque pour ce faire à la h a u t e u r de, F'école des filles, il coupa la route croyant pouvoir passer devant u n motocycliste, M. Corre, employé de régie,; qui venait de la ville.

Le temps lui m a n q u a car le motocyclista se jeta sur le mil ieu de la portière dro i te de l ' au to ; dans le choc il f u t projeté à terre et la machine sér ieusement endom-magée.

M. t ^ r r T l u t blessé à la m a i n . Un a r r a n g e m e n ! amiab la fest in te rvenu

ent re les deux parties. o

TOUJOURS LES PfASSAGES A NIVEAU Une collision s 'est produi te à u n passa-

ge à niveau, route d 'Antoigné , Cette collision avait mis en présence u n e

automotr ice de la Compagnie des Tram-ways dépa r t emen taux des Deux-Sèvres e t l ' automobi le de M, Charles Leroy, a g e n j d'assurancesl à Montreuil-Bellay..

D'après l ' enquête la visibilité d u p.issa» ge à niveau est mauvaise.

M. Leroy a été légèremejnt blessé aux jambes et son auto a subi des dégâts élq. vés.

UN MAUVAIS FILS Rent ran t chez ses parents , à Grézillé,

dans la nu i t de lund i ^ mardi , le j eûna Bodin ne t rouva pas à propos les observa-tions que lu i faisait son beau-père E u g è n e Goisnard, can tonnier au Sablon. 11 s ' achar-na sur celui-ci, qu i étai t couché, le f r appa , et lu i fi t sur la tête et à la f igure de n o m -breuses et fortes égrat ignures . Goisnard, n a n t i '<î'un cerfifioat d u médecin, por ta p la in te à la gendarmerie .

C'est la seconde fois depuis u n mois q u é Godin agit ainsi envers son beau-père,

est i o n à reprendre .

Page 4: L e Fliscil Àllemaiie darchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...nir. C'es à quot lei ons conduitt les miris - fiques théorie américaines su l'économir s e dirigée

Cliaire de Cwierce de Saiimur

— n

— »

Marché du 8 Août 193! C É R É A L E S

Blé roux (nouveau) 100 kil. — (vîeux)

Seigle Orge de mouture Orge de brasserie Avoine noire — Avoine grise — Escourgeon — Maïs Sarrasin —

F A R I N E - I S S U E S Farine de froment (cylindres).. —

— (meules). . . — Son — Remoulages —, Pain (taxe officieuse) le kil Pain (prix en boulangerie) —

F O U R R A G E S Foin (selon qualité) 1,000 kil. Luzerne —

P A I L L E S Pailles de blé — Pailles d'avoine

M A R C H A N D I S E S (DIVERS) Noix 100 kil. pommes de terre — Beurre le kil. Œ u f s la douz

L É G U M E S S E C S Haricots

G R A I N E S F O U R R A G È R E S Trèfle violet (selon qualité).. Trèfle incarnat — Luzerne —

145

75 » 78 » 75 »

» »

233 » » >

65 .) n M

. » 2 45

180 » 160 »

140 » - 110 »

19 » 6 >

NÉ P É C H E Z P L U S PAR IGNORANCE CAR

« L A R A D I A " AppAt R»4IO'FTETIR6TTIR« Ua USOO» •! I«» 4cr«VIUM CABIQ* L'Kimant «tnr* U F*r «t p«ria*l t U» D«butaai D* prsadr* A ' & îivr*« d« fritur* DAAA ta jouroi* L» RADIA a obt«NU pluBiaura cscttinos d* prsmisr* p r i x daos («S c o n c o u r t M -DÂLLL* 4'Or du Préiidcnt da U R«ptibliqu* »I da MiBittte d* L'Asticultura. S il AJ •D B p&A on vo i ra P&JA, daœaadai

LIEORLTOLITE SCIEMTtFigUt R&DU Samt-Etifnne de Fursac'cftw)

la Qotica illuatrda ( r a t u i u CONSEILS aux PECHEURS FFAIDA eiaus E»our fair* do B«llo» p4clia«.

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS

STATIONS B(ALNEAIRES DE LA PRESQU'ILE DE QUIBERON

ÉTÉ igSi Billets d'aller et retaar à prix réduit, en a®

et 3® classes au départ de Vannes et Lo-rient. Cîes billets spéciaux sont délivrés, tous

les dimanches et jours de fêtes jusqu'au 27 septembre igSi, au départ de Vannes et de Lorient, pour Plduharnel-Carnac, St-Pierre-Quiberon et Quiberon.

Valable^ une journée, ces 'billets com-portent une réduction de 5o % sur les prix dés billets simples ordinaires; ils doivent être obligatoirement utilisés dans certains trains désignés et ne permettent que le transport des colis à mains non encom-Jirants.

Pour tous renseignements s'adresser aux garés de Vannes et de Lorient.

LE MORBIHAN EN AUTOCAR AU DEPART DE VANNES

ÉTÉ igSi Pour permettre aux touristes la visite

des curiosités du Morbihan où l'on trouve à la fois de cajmes rivages, de jolies pla-ges, des landes fleuries, de vieilles églises, de riches calvaires et les plus beaux monu-ments miégalithiques connus, la Com.pa-gnie d'Orléans organise, en dehors de la <( Route de Bretagne », Cinq circuits auto-mobiles d'une journée ou d'une demi-jour-née;, au départ de Vannes.

Ils fonctionnent une ou plusieurs fois par semaine, jusqu'au i5 septembre 1981 et leur prix de transport par place varie de 35 à. 5o francs.

Pour plus amples renseignements ^t jours de mise en marche, consulter les prospectus spéciaux ou s'adresser notam-ment aux"Agences de la Compagnie d'Or-léans, 16, Boulevard des Capucines et i26j Boulevard Raspail, à la Maison du Touris-me, 53, Avenue George V, à Paris, ou aux gares de Pari^-Quai d'Orsay et Vannes.

Pour les billets et la location, s'adresser à M. Cautru, a6. Rue Hoche et 18, Place de l'Hôlel-de-Ville, à Vannes.

LE GARANT ; P . R I C H O U .

Imprimerie Girouard et Richom

^O!0\dicx\e Srtint

^rnp^m'is^^, 'ZT" ''\ I l i i f t i^iott btt XIII® ^iècr^

IMPRESSIONS DE DEUIL

r E C H O S A U M U R O I S insère

gratuitement les Avis d'Obsèques pour

es Familles qui voudront bien confier,

à l ' Imprimerie du Journal , leurs com-

mandes de Lettres de Deuil (invita-

tions ou faire-parts).

n LITHOGRAPHIE m

L ' I m p r i m e r i e I

4, Place du Marché-Noir, 4

exécute très rapidement et avec un fini irréprochable et très avantageusement tous

- genres de =====

TRAVAUX MODERNES CATALOGUES, AFFICHES R E V U E S , P R O G R A M M E S P L A Q U E T T E S , F A C T U R E S T Ê T E S DE LETTRES, etc.

T r a v a u x A d m i n i s t r a t i f s

e t C o m m e r c i a u x

e t d e L u x e

RELIURE CARTONNAGE REGISTRES

HORAIRE DES CHEMINS DE FER L I G N E D E L ' É T A T

P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M U R — B O R D E A U X

STATIONS 785

Paris Chartres . . Courtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noyant-M. Linières-B. Vernantes. Bleu Vivy SAUMUR ( G )

— dép. Nantilly ar. SAUMUR ( E )

— dép. Nantilly ar.

- dép. Chacé-Var. Brézé-St-G. Montreuil. Thouars a.

— dép. Àirvault . . . Parthenay. Niort Saintes . . . . Bordeaux.

5 45 6 17 6 45 6 53 7 03

7 43 7 49 7 59 8 05 8 12 8 37 9 00 9 15 9 51

10 25 11 40 14 00 16 10

747

5 36 7 30

10 06 10 35 10 59 11 07 11 17 11 25 i l 32 11 40 12 12 12 19

12 01 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 14 42 15 17 16 34 20 56 23 20 3 38

713

7 35 9 11

10 44 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 04 16 15 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 20 56 21 34 22 11 23 06

799 RAP.

9 20 10 31

12 2S

13 24 13 27

13 47 14 02 14 09

14 49 15 52 17 24 19 03

709 RAP. 10 00

13 45 13 48

14 18 14 25

15 40

11 15

14 46 14 48

15 19 13 25

16 41 17 40 21 14

15 »

16 51 17 50

18 38 18 40

19 19 14 19 20

20 20 37

511 789

13 OS 15 15 17 00 20 12 20 42 21 07 21 15 21 24 21 33 21 40 21 48 21 55 22 02

22 04 22 09 22 16 22 31 22 56

783 KXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

"i 25

2 36 2 40

3 18 3 30

4 23 5 40 7 40 9 57

m EXPR.

22 40 0 02

'2 62

3 08 3 11

3 47 3 56

791 RAP. i

22 50 0 21

'2 24

3 29 3 32

4 09 4 19

5 25 5 58 7 40 9 57

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort Partlienay. Airvaul t . . . Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-G. Gliacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAU.MUR ( È )

— dep. Nantilly d. SAUMUR(G)

— dép, Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Cliat.-la-V Chât.-da-L Courtalain Cliartres... Paris a r r .

782 RAP.

0 44

2 14 2 22

2 54 3

4 13

' é i2 8 00

784 704 f 2) 506 BAP.

5 08 5 41 5 53 5 59 6 03

7 46 8 30

'9 04 9 11 9 27

6 09 6 13 6 53 7 04. 7 12 7 23j 7 34: 7 46; 8 15' 9 07;

IS » 14 02 i 15 49

9 44. 9

10 41 11 47

13 40

702 700

5 41 7 03 7 32 8 10 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

g S « a S "

S £'3 15 a S a 3 a a

tntn

728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

l i 04 11 11 11 20 H 31 11 39 11 49 12 12 10 12 40 14 05 16 50 18 45 20 18

778 (j>j 708 RAP. RAP.

10 52 11 45

12 03 12 14

13 04 13 11

12 43 12 45

13 44 13 47

16 20

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

788

15 52 16 56 17 20 17 52 18 10 18 49 19 01 -19 10 19 14

14 57

18 05

13 12

17 15 18 26

18 57 19 20 19 27 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

2776

20 59 21 37

770 EXPR.

20 40 21 56

22 51 23 20 23 39

720 EXPR.

22 44

0 19 0 27

02 24 0 04

1 21 •3

5 20

78» EXPR.

19 » 21 SO 23 02

0 11

'6 50 0 58

1 02 1 05

4 35 6 20

2 57 4 15 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S N A N T E S

S T A T I O N S

Paris (Orsay). Tour s . . . dep. Langeais Port-Boulet. , Varennes . . . . Salimur. .arr .

- dép. St-Martin . . . . St-Clément .. Les Rosiers., La Ménitré. . . Angers. . . ar r . Nantes., .arr . St-Nazaire . . . Le Croisic . . .

145 D1R<

22 58 5 12 5 39 6 01

é 17 6 22

7 06 9 03

10 35 11 41

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 3 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 48

101 EXPR.

7 06 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 02 13 22 14 51

103 EXPU .

9.03

13 39 13 41

14 14 15 29 17 18 18 21

105 BAP.

9 45 12 27

13 28 13 29

14 02 15 18 16 36 17 35

3319 OMN.

109 EXPR.

12 35 15 14

16 20 16 21

16 54 18 12 19 25 20 19

3325

16 33 17 15 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

17 15 19 49

20 52 20 53

21 26 22 38 23 51 0 46

3331 OMN.

14 08 20 12 20 51 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 10 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 EXPR. 21 22 1 29

L.O.

2 23 2 28

1 52 2 18 2 39

'2 55 2 59

3 09 4 38 6 22 7 45

3 20 3 43 5 19 6 54 8 04

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R T O U R S - P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 4 9 7 01 7 3 4 8 10

12 38

120 EXPR.

6 01 7 0 5 8 16

8 4 6 8 47

9 5 0 12 3 8

10 37 10 3 9

11 4 4 15 39

3316

10 3 0 11 05 11 14 11 21 11 27 11 37 11 47 11 58 12 13 12 48 13 2 4

3 3 2 0 OMN.

9 57 14 15 14 50 15 0 0 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 BO 17 27 21 37

102 EXPR

9 3 0 10 40 12 00 13 18

13 50 13 52

14 55 18 01

110 EXPR.

11 26 12 35 14 42 16 08 1 6 28

16 46 16 48

17 0 4 17 24 18 06 2 1 15

3334 OMN.

16 53 19 55 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 3 0 21 5 3 22 30 2 3 0 5

5 2 0

116 RAP.

16 19 1 7 24 18 4 1 19 5 1

20 21 20 23

21 21 2 4 00

O.L.

19 35 20 42 22 14 23 38

0 01

0 21 0 24

"6 41 1 04 1 3 0 6 51

142 EXPR.

21 05 22 09 23 19

0 39

1 11 1 13

2 05 6 51

136 RAP.

0 41 1 59

2 31 2 34

3 43 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - GHINON

S T A T I O N S 1803 1809 1807 S T A T I O N S 1802 4836 1810 /« Jeudi

1812 SaumurOrl. Port-Boulet Avoine

6 38 7 13 7 24 7 36

/9 Jeu&i 9 08 9 19 9 33

11 2 5 11 36 11 50

15 43 18 21 16 47 17 0 5

Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

7 08 7 26 7 56 8 17

13 02 13 35 14 05 14 29

20 4 4 20 57 21 23 21 44

15 25 15 4 0 17 48 18 09

S A U M U R ~ B O U R G U E I L

S T A T I O N S

SaumurOrl. 6 38 11 47 15 43 Bourgueil.. 6 43 Port-Boulet 8 10 12 40 16 20 Port-Boulet 7 56 Bourgueil.. 8 19 12 47 16 27 SaumurOrl. 8 17

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu

S T A T I O N S (A)

1 0 54 1 2 26 12 41

(B)

16 45 17 48 18 09

e Mardi.

A N G E R S - D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

S T A T I O N S

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"®. lesVerciiers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855 1857 1863 EXPR.

1865 S T A T I O N S 1854 M.V.

1852 1856

6 10 11 35 17 03 17 4 0 Poi t i e r s . . . . 6 37 10 42 7 35 12 5 1 17 59 19 OS Moncontour 7 5 8 12 1 4 7 56 13 10 18 15 19 37 L o u d u n . . . . 8 38 13 » 8 0 2 13 17 19 44 Montreuil a. 9 17 13 36 8 11 13 25 , - 1 9 51 EXPR.

13 36

8 2 2 13 35 18 30 20 04 Montreuil d. 6 00 9 33 14 .

8 4 1 13 57 OMN. leVaudelnay 6 15 9 4 3 14 13

8 4 1 13 57 19 05 20 21 lesVerchers, 6 28 9 4 3

14 2 1 9 39 14 4 1 19 54 Doué-la-F"A. 6 3 9 '9 54 14 3 0

10 0 4 15 08 2 0 22 tm ces Mart igné . . . 7 0 2 10 11 14 46

11 27 16 25 21 47 a 0 S

Angers St-L. 8 36 11 10 16 0 2

1868

16 4 0 1 8 17 19 21 20 0 8

2 0 3 9 20 5 1 20 5 9 2 1 05

.21 20 22 17

S A U M U R A L A F L È C H E

La Direction du. Journal décline toutes responsabilités •pour les erreurs matérielles qui pourraient s'etre glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont ^toujours les heures de départ.

(1) Mardis , jeudis et samedis .

(2) Lundis , m e r c r e d i s et v e n d r e d i s .

(?) T o u s les jours, sauf d imanches et fê tes .

Saumur dép. Vivy Longué Les Hayes. Brion JUM'ES Chartrené.. Baugé Clefs . La Flèche.. .

8 55 14 34 21 5 1 9 07 14 45 22 02 9 21 1 4 56 2 2 13 9 2 9 LE 03 22 20 9 35 15 08 22 25 9 42 15 13 22 3 0 9 55 15 23 22 41

10 12 15 38 2 2 56 10 29 1 5 50 23 08

L A FLÈC-HE A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jumi=S L e s H a y e s . . . Longué" Vivy Saumur arr.

6 24 11 10 6 3 8 11 24 6 5 3 11 40 7 00 11 47 7 06 11 5 4 7 10 1 1 58 7 18 12 08 7 29 12 21 7 39 12 31

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisatioD de la aignaturf .du gérantj

msl ds-vm ii SfuiBs^ n is Cèrtifié par l'imprimeur ioniÊ»§ni.