La bonne méthode - AYRAD€¦ · Novembre 2011. Fertial News N°22. 1. La bonne méthode. Magazine édité par Fertial - N°22 - Novembre 2011. Fertilisation raisonnée

Novembre 2011 Fertial News N°22 1

La bonneméthode

Magazine édité par Fertial - N°22 - Novembre 2011

Fertilisation raisonnée

SOMMAIREÉDITORIAL

DOSSIER

RENCONTRE

PODIUM

REPORTAGE

EVENEMENT

CONTRIBUTION

VIE D’ENTREPRISE

Fertilisation raisonée :La fertilisation aléatoire

Fertilisation raisonée :La bonne méthodeEntretien avec M. Ali ZAIR, Ingénieur agronome à Fertial :Connaître son solM. Youcef FERRAG, Pédologue et assistant à la Direction Commerciale de Fertial :L’expertise nécessaire

Rencontre avec le nouveau DG de l’usine d’Arzew, M. Daniel HERRERO :Familier du monde des engraisDépart de M. José Maria CERVERA, Directeur de l’usine d’Arzew :Etre agréable sans être perméable

M. Salah KORICHE, élu meilleur travailleur du mois :La passion du travail

M. Lahcen BOUDIA, conseiller agronomique :L’indispensable conseilM. Abdelkader MEDIG, Agriculteur :Nouvelles expérimentations

Usine Fertial d’Annaba :Simulation d’urgence3éme JOURNEE INTER-USINES FERTIAL ANNABA & ARZEW :Echanges et débats

Le mot sur la formation à FERTIAL :Les cadres à hauts potentiels (CHP)

Directeur de productionJorge Requena LAVERGNE

Responsable d'édition Souad GUEDIRI

Rédaction Sihem TOUATI

Hacene MERBOUTI

Maquette / InfographieKader KHELIFAAsma SEMMAR

Photographe Rachid DEHAG

AssistanteNawel Meriem MOULOUD

ImpressionED - DIWAN

Conception / RédactionEurl Synapse Communication

139 ter, Bd Krim Belkacem - Alger

Tél : +213 21 74 67 41 Fax : +213 21 74 66 63

E-mail : [email protected]

Magazine édité par Fertial - N°22 - Novembre 2011


La fertilisation aléatoire

Le succès en fertilisation ne dépend pas de quelque action d’envergure, mais de petits gestes associés les uns aux autres. C’est une vérité tout à fait simple en soi mais on en oublie

parfois l’importance. La fertilité d’un sol évolue dans le temps, elle dépend de la nature, de l’eau et de sa composition mais surtout de l’action de l’homme qui constitue l’un des éléments fondamentaux pour une production optimum. Chaque geste compte. Nous avons remarqué, malheureusement que les agriculteurs adoptent une fertilisation aléatoire et endommagent de la sorte leurs récoltes.

Soucieuse de la qualité de la production agricole, Fertial a sensibilisé les fellahs sur la nécessité d’une fertilisation raisonnée et réfléchie. La quantité d’engrais à appliquer n’est pas seulement un calcul mathématique, elle demande une réflexion. Le résultat dépend des pratiques culturales comme le mode d’épandage, la présence de mauvaises herbes, les apports de fumier. Pour réussir sa fertilisation, l’agriculteur doit d’abord calculer et analyser le sol afin d’apporter les compléments d’éléments nutritifs adaptés aux besoins de la terre sans excès. Cette démarche permettra à l’agriculteur d’augmenter le rendement et la qualité de ses cultures. Heureusement, il est désormais de plus en plus facile de déterminer la quantité des éléments disponibles dans un sol grâce notamment à l’analyse du sol.

Afin de contribuer au développement de l’agriculture algérienne, Fertial a mobilisé d’importants moyens techniques et humains en

collaboration avec des professionnels du secteur agricole. De plus, Fertial dispose d’un laboratoire agronomique mis à la disposition des agriculteurs à titre gracieux. Pour une meilleure compréhension de la fertilisation raisonnée, une équipe de 15 conseillers agronomiques a été mise en place pour sillonner le pays afin de prodiguer des conseils, de réaliser des démonstrations et sensibiliser les fellahs sur des méthodes de fertilisation adéquates et adaptées aux besoins du sol. Sans oublier, la confection d’un manuel d’utilisation des engrais et un guide pratique de prélèvement des échantillons de terre, édités et distribués par les soins de Fertial au niveau national aux profits des exploitants et des distributeurs d’engrais.

Toute fertilisation raisonnée doit se faire en symbiose avec son conseiller agronomique qui est en mesure de par son expérience à apporter un conseil avisé.

Choisir et préparer son sol avant la plantation est peut-être le meilleur conseil que l’on puisse prodiguer.

Par Jorge REQUENA LAVERGNE Administrateur Directeur Général

Fertilisation raisonnée.

ÉDITORIAL

Novembre 2011 Fertial News N°224

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ÉDITORIAL


Fertial, a déployé un groupe de 15 ingénieurs agronomes qui sillonnent l’ensemble du territoire. Chargés de sensibiliser les agriculteurs, ces conseillers agronomiques attirent l’attention des fellahs sur la nécessité d’une fertilisation raisonnée et ce à travers des prélèvements d’échantillons du sol pour les analyser. Ce qui permet d’adapter un meilleur programme de fertilisation aux différentes cultures.

Fertilisation raisonnée.

La bonneméthode

DOSSIER


« La fertilisation raisonnée est une composante de l’agriculture raisonnée» selon Lahcen Boudia, conseiller agronomique chez Fertial couvrant les deux régions de Chlef et Tissemssilt. Il indique aussi que « cette méthode est propre à chaque culture» prenant comme exemple les grandes cultures ainsi que les agrumes.

Il ajoute que chaque culture reçoit une fertilisation adaptée à ses besoins. Les caractéristiques du milieu tels que le sol, le climat, la proximité d’eau de surface ou de zones de captage sont prises en compte dans le dosage des fertilisants.

Par ailleurs, le conseiller précise, qu’il existe différentes méthodes de fertilisation notamment «la méthode du bilan qui consiste à calculer la différence entre les besoins de la plante et les fournitures potentielles d’azote du sol, disponible dès lors pour la plante ». On parle aussi de l’oxy-fertilisation qui est un ensemble de solutions de fertilisation raisonnée visant à valoriser le capital sol et à assurer les besoins nutritionnels des cultures par une production rentable et respectueuse de l’environnement.

Néanmoins, certains agriculteurs ne procèdent que rarement à une fertilisation raisonnée. Selon Moussa, agriculteur dans la wilaya de Médéa « les agriculteurs ne procèdent pas tous à cette technique ». Il ajoute que « Beacoup d’agriculteurs ont entendu parler de cette méthode mais la plupart d’entre eux sont plus intéressés par le rendement et la production. De plus, l’idée reçue que cette technique nécessite

DOSSIER


moins d’engrais cela signifie pour eux une production moindre». Par contre, d’autres agriculteurs à l’image de Si Abdelkader, très intéressé par la fertilisation raisonnée, profite de l’expertise, des recommandations et des conseils prodigués par le conseiller agronomique Fertial « j’ai de grandes terres. La quantité des fertilisants et leur utilisation sont très importantes pour réussir ma production. Je pense qu’il est nécessaire de connaître son sol pour mieux le maîtriser et l’exploiter avec pragmatisme » a-t-il souligné.

Le conseiller agronomique Kerkarine Abdelkader, quant à lui, se veut plus pédagogue sur le sujet « Un sol peut souffrir du manque en minéraux, d’autres facteurs physiques comme l’excès d’humidité, l’aération, la compétition avec les mauvaises herbes, peuvent eux aussi endommager le sol». En effet, les experts en la matière s’accordent à dire que la carence peut provenir également de facteurs biochimiques, c’est le cas de l’interaction négative de certains éléments comme le potassium et le magnésium ou de la forme chimique de l’élément dans le sol. Par conséquent, la fertilisation raisonnée est vivement conseillé.

Ainsi, il est fréquent de rencontrer deux champs voisins mais de richesses fortes différentes selon le degré de fertilisation qu’ils ont reçu avec le temps. Un champ fertilisé pendant vingt ans et l’autre en friche, n’auront pas une égale production.

La fertilisation raisonnée est organisée suivant une logique cohérente d’un double point de vue :

L’agriculteur doit concilier respect de l’environnement, qualité des produits et viabilité économique de son exploitation.

L’agronome conseille ensuite l’agriculteur en tenant compte des spécificités de son exploitation.

DOSSIER


Connaître son solPour M. Ali ZAIR, ingénieur agronome à Fertial, la fertilisation raisonnée est un atout majeur pour un agriculteur qui veut rentabiliser son exploitation agricole. Il prône, d’ailleurs, l’utilisation de fertilisants adaptés à chaque type de culture, à un stade approprié de la croissance et en quantité non dommageable pour l’environnement.

Il explique que le principe de la fertilisation raisonnée consiste « à compléter l’offre du sol en vue de satisfaire les besoins d’une culture ». Pour ce faire, il est nécessaire de se baser sur l’analyse du sol pour déterminer le niveau de fertilité du sol, permettant

ainsi la mise en place d’un plan de fumure tout en prenant en considération d’autres paramètres telles que la culture à mettre en place ou la pluviométrie, etc.

M. ZAIR, précise, par ailleurs, qu’ « outre la connaissance du potentiel nutritif du sol, la fertilisation raisonnée dispose de l’avantage d’être économique et rentable pour l’agriculteur». En effet, l’utilisation de quantités d’éléments fertilisants raisonnables et conformes aux besoins des cultures favorise le respect et la protection de l’environnement.

Malheureusement, l’utilisation de fertilisants par les agriculteurs reste encore insuffisant, l’ingénieur agronome l’explique par notamment, les problèmes du foncier agricole, l’insuffisance des crédits octroyés aux agriculteurs, la cherté des fertilisants, et enfin la dépendance du facteur eau pour l’utilisation des fertilisants.

Fertial, qui veut accompagner le développement de l’agriculture en Algérie, alloue des ressources considérables afin de contribuer à l’amélioration des conditions agricoles, «On a mis en place un réseau de distribution efficace conforté par la signature d’une convention avec l’ UCC qui dispose de dépôts bien repartis sur l’ensemble du territoire national et qui permet donc le rapprochement du produit de l’agriculteur » déclare M. ZAIR. La société ne s’arrête pas là puisque elle a également mis à la disposition des agriculteurs un laboratoire agronomique à titre gracieux et a déployé une équipe d’ingénieurs agronomes pour apporter l’assistance technique nécessaire notamment dans le domaine de la fertilisation. « Nous organisons des journées de vulgarisation en collaboration avec les instituts techniques, les DSA et les chambres d’agriculture en rapport avec la fertilisation » ajoute- il. Fertial a procédé également à la confection d’un manuel d’utilisation des engrais et d’un guide pratique de prélèvement des échantillons de terre distribués au niveau national aux profits des exploitants et des distributeurs d’engrais. A noter qu’il est prévu, en collaboration avec l’université de Batna, la réalisation d’un guide de référence en fertilisation des

Entretien avec M. Ali ZAIR, Ingénieur agronome à Fertial.

Fertial dispose d’un important laboratoire d’analyses agronomique et d’un laboratoire technique, construit à l’intérieur de l’usine d’Annaba sur une superficie de 1.000 m2. Doté d’équipements ultra-modernes, ces laboratoires sont au service de la recherche de la qualité, du développement et de la promotion de l’agriculture algérienne. Une équipe de 25 personnes, composée principalement d’ingénieurs chimistes, est quotidiennement au service du contrôle de qualité des produits et rejets et du développement de l’agriculture notamment, grâce à son savoir-faire dans l’analyse des sols, des eaux et des végétaux. Sa capacité d’analyse est de

10.000 échantillons par an.

Ce laboratoire passera la préstigieuse certification ISO 17025 en 2012. Il sera le seul laboratoire d’Algérie, à notre connaissance, ayant vu s’attribuer ce label, gage de la qualité, de traçabilité, et d’application des bonnes méthodes et du

savoir faire.

Le Laboratoire Agronomique et Technique

DOSSIER


cultures maraîchères et céréalières en Algérie. C’est dire l’intérêt de Fertial quant au développement et à l’amélioration des méthodes de fertilisation pour une production optimum.

En évoquant le rôle du laboratoire agronomique, il précise qu’il est destiné exclusivement à l’analyse du sol car « c’est un outil incontournable pour estimer le potentiel nutritif du sol et élaborer un plan de fumure

dans l’objectif est d’atteindre un rendement qualitatif». L’application d’une fumure raisonnée basée sur l’analyse du sol est un moyen économique et rentable pour l’agriculteur qui veut obtenir des rendements appréciables tout en répondant aux besoins précis de sa culture. Ainsi, selon M. ZAIR « les gains optimum réalisés encouragent l’agriculteur à opter pour une meilleure utilisation des engrais à travers l’analyse du sol ».

Fertial accompagne le développement de l’agriculture en Algérie.

DOSSIER


L’expertise nécessaire

La fertilisation raisonnée constitue un des moyens les plus efficaces qui permet aux agriculteurs d’optimiser leur exploitation et d’obtenir de ce fait une meilleure rentabilité

de leur culture. Dans cet entretien, M. Youcef FERRAG explique la nécessité d’ajuster la dose de fertilisants aux besoins nécessaires du sol.

M. Youcef FERRAG, Pédologue et assistant à la Direction Commerciale de Fertial.

DOSSIER


Fertial News : Pouvez vous expliquer le concept de la fertilisation raisonnée ?

Youcef FERRAG : La fertilisation raisonnée est une réflexion de l’agriculteur qui s’inscrit dans la démarche de l’agriculture raisonnée.A partir d’objectifs de production quantitatifs et qualitatifs, et de maintien des qualités de l’environnement, l’agriculteur ajuste ses apports de fertilisants qui prennent en compte les caractéristiques du milieu dans lequel il travaille (sol, climat, environnement direct de ses cultures).

Le raisonnement de la fertilisation permet ainsi à l’agriculteur d’apporter sur ses cultures la juste dose de fertilisants au moment voulu afin de leur assurer une nutrition optimale.

En cas d’absence de minéraux nécessaires nous rectifierons ce déficit grâce aux engrais en évaluant les besoins du sol à travers l’analyse des sols.

Fertial News : Quel constat faites vous de la situation en Algérie ?

Y. FERRAG : Malheureusement, le constat est négatif. La fertilisation, en Algérie, n’est pas du tout fondée sur des principes scientifiques, bien au contraire, elle est administrée de façon aléatoire. Cela peut provoquer des déséquilibres en NPK et en oligo éléments dans le sol et par conséquent des carences et des cultures vulnérables et peu productives. Depuis que nous avons constaté ce déséquilibre, Fertial tente par tous les moyens de contribuer à améliorer l’utilisation des engrais en participant dans différentes actions et programmes dédiés au développement de l’agriculture en Algérie.

Fertial News : Fertial préconise l’analyse des sols, comment s’y prend t-elle pour vulgariser ce procédé ?

Y. FERRAG : Effectivement, afin d’améliorer la production agricole nous conseillons aux agriculteurs de procéder à l’analyse des sols. Pour cela, l’entreprise n’a pas hésité à investir dans ce domaine. Preuve

en est avec la création au sein de l’usine d’Annaba du laboratoire agronomique que nous avons mis à la disposition des agriculteurs à titre gratuit ainsi que la mise en place d’un réseau de 15 conseillers agronomiques qui sillonnent le pays dans un seul but, celui de conseiller et d’orienter les agriculteurs grâce à des démonstrations sur le terrain. Des journées techniques sont également organisées pour sensibiliser davantage les agriculteurs sur les biens faits d’une fertilisation raisonnée et bien fondée. Nous les informons par la même occasion, entre autres, sur les techniques d’irrigation et la gestion moderne d’exploitation.

Notre collaboration avec certains agriculteurs a porté ses fruits, puisque le nombre d’échantillons analysés a augmenté, de 2200 échantillons de terre, à novembre 2011, contre 1625 l’an passé. Certes, généraliser ce procédé n’est pas chose aisée, cela demande du temps et de la patience mais nous ne baissons pas les bras. Nous croyons à une gestion scientifique des exploitations agricoles.

Fertial News : Pensez-vous que les agriculteurs adopteront facilement la fertilisation raisonnée ?

Y. FERRAG : Nous sommes conscients que changer les mentalités dans ce domaine demande de la patience. Les agriculteurs cultivent leur terre à l’instinct. Ils ont leur propre méthode de travail. Il faut y aller donc doucement et avec stratégie. Prouver qu’il existe d’autres méthodes plus productives et économe à travers des démonstrations et des résultats concrets, voilà ce qu’il faut faire. La disponibilité des engrais est aussi un facteur majeur pas seulement en quantité mais surtout en qualité. Les agriculteurs utilisent parfois des engrais de mauvaise qualité endommageant ainsi leur récolte. Il faudrait proposer des engrais adaptés à la culture et au sol, Fertial peut répondre à ces besoins croissants. Nous collaborons avec des instituts spécialisés dans ce domaine. Je veux conclure en insistant sur le fait que la fertilisation nécessite une bonne connaissance de trois maillons à savoir ; le sol, les plantes et enfin les produits fertilisants.

DOSSIER


L’usine d’Arzew est en pleine transition. Un nouveau Directeur Général, M. Daniel HERRERO, porteur de belles perspectives pour l’usine. Rencontre avec le nouveau chef d’orchestre.

Rencontre avec le nouveau DG de l’usine d’Arzew, M. Daniel HERRERO.

Familier du mondedes engrais

RENCONTRE


D’emblée on remarque, derrière cet affable de M. HERRERO cette volonté d’un homme de faire de l’action le principal levier. Le travail est toujours une contrainte dit-il, mais quand l’effort

inhérent à l’activité humaine se confond avec, à la fois, la réalisation de grandes idées et l’accomplissement de soi, la contrainte se mue alors en plaisir.

Plutôt modeste et chaleureux mais déterminé toutefois à relever ce nouveau défi. M. HERRERO successeur de M. Cervera, dispose pour cela de plusieurs atouts pour réussir à améliorer et à développer les activités de l’usine. Les fonctions qu’il a occupées au cours de sa carrière au sein de Fertibéria et de ses filiales vont leur faciliter en quelque sorte la tâche. « les différents postes à responsabilité dans le domaine lié à la fabrication d’engrais et de fertilisants agricoles m’autorisent à une certaine confiance en moi» précise M. HERRERO.

Après des études en Ingénierie Civile à l’école

polytechnique à Madrid, puis à Londres, il décide de se spécialiser dans les domaines de la sécurité industrielle mais aussi dans la gestion.

Grâce à son sens des responsabilités et d’organisation, il intègre, en 2001, Fertiberia, première entreprise productrice d’ammoniac, d’engrais et de fertilisants agricoles en Espagne et deuxième dans toute l’Union Européenne. Il y gagne la confiance et l’estime de ses dirigeants qui lui offrent, en 2006, l’opportunité de diriger une des usines de la socièté, AVILES, basée en Espagne et spécialisée dans la production d’acide nitrique, de nitrate d’ammonium et calcium, d’engrais composés NPK, etc. il y occupera le poste de Directeur général jusqu’en 2010.

Fertiberia le chargera d’une autre mission celle de diriger l’usine PUERTOLLANO, basée au centre de l’Espagne, spécialisée dans la production de divers produits tels que l’ammoniac, l’acide nitrique, l’azote, l’urée, etc. «Mon parcours professionnel, m’a permis d’acquérir un savoir- faire dans la gestion et le management. Je pense avoir les

RENCONTRE


qualités pour assurer ce poste de directeur» explique-t-il avec modestie.

Son expérience et sa connaissance du milieu industriel sont donc des atouts non négligeables pour l’usine d’Arzew qui souhaite poursuivre le développement de ses activités tout en renforçant sa stratégie de développement globale.

Flatté d’avoir été choisi pour diriger l’usine d’Arzew, il a dû quand même y réfléchir et surtout en discuter avec sa famille avant d’accepter cette offre «il est clair que cela représente une réelle opportunité pour ma carrière mais j’ai dû d’abord en parler avec ma famille, puisque il s’agissait de quitter mon pays et ma famille pour m’installer en Algérie. » avoue t-il. Malgré la séparation, M. HERRERO compte accomplir sa mission pleinement afin d’atteindre les objectifs que s’est fixée l’entreprise.

D’ailleurs, à ce propos, il n’hésite pas à souligner les moyens qu’a déployé Fertial pour améliorer et développer la production tout en respectant l’environnement et en assurant la sécurité de ses employés «depuis la signature de l’accord entre Fertial et Asmidal, l’entreprise a changé de visage, la productivité a augmenté, la qualité des produits s’est améliorée et le nombre d’accidents a nettement reculé. Cela ne signifie pas que nous devons nous contenter de ces résultats, il faut rester vigilant

compte tenu de la concurrence ». Selon le nouveau directeur, il est nécessaire d’adopter une stratégie basée sur l’analyse, l’évaluation et l’action afin de porter la société au niveau international « j’appliquerai les mêmes méthodes que celles que j’ai adoptées en Espagne ou au Portugal. Mon objectif est de réaliser des résultats concurrentiels sans pour autant négliger la qualité ou la sécurité, c’est pour moi un défi à relever» dit-il. Un défi qu’il devra relever avec la participation de l’ensemble de ses collaborateurs tel qu’il tenait à le préciser. En attendant, il prend ses marques et passe le plus clair de son temps à l’usine afin de s’imprégner des projets en cours. Pour l’y aider M. CERVERA, Directeur général sortant, est chargé de lui remettre un rapport complet sur la situation administrative et financière et sur l’ensemble des projets visant à améliorer l’activité de l’usine «je découvre l’ampleur de la tâche, et M. CERVERA m’est d’une grande aide. En plus d’être un très bon ami, c’est une personne qui fait preuve de professionnalisme et d’attention. Je profite d’ailleurs de cet article pour remercier sa collaboration et son appui. C’est pour moi un réel plaisir de travailler à ses côtés » ajoute-il.

Serein quant à l’avenir de l’usine, M. HERRERO se dit prêt à travailler d’arrache pied pour assurer à l’usine une pérennité et une stabilité.

RENCONTRE


Départ de M. José Maria CERVERA, Directeur général de l’usine d’Arzew.

Après cinq ans passés au service de Fertial, M. José Maria CERVERA s’en va. Apprécié de ses collaborateurs et de ses partenaires, il a su s’imprégner des subtilités locales pour mieux défendre les intérêts de l’entreprise qu’il a eu à gérer.

M. José Maria CERVERA, le Directeur Général sortant de l’usine d’Arzew, est un homme affable, accueillant et prévenant. Gestionnaire rigoureux et efficace, toutefois qui a eu des journées

harassantes de 14 à 15 heures, il n’a eu de cesse à se consacrer entièrement à son sujet.

Pionnier dès la création de Fertial, suite au partenariat, il a eu à diriger en premier lieu l’usine d’Annaba, de 2006 à 2008 puis l’usine d’Arzew de 2009 à octobre 2011, M. CERVERA a su instaurer un climat de confiance et de dialogue entre la hiérarchie et les employés grâce à sa grande capacité d’écoute. La tâche trop complexe et ardue, mais cet homme n’a jamais eu à connaitre quelque découragement «à notre arrivée l’état de la société était totalement détérioré, il y avait beaucoup de changements à apporter, de l’image de la société aux équipements en passant par la qualité et la sécurité, mais nous avons réussi à la métamorphoser » dit-il avec fierté.

Imprégné de valeurs humanistes, M. CERVERA a su faire inculquer à ceux qui ont travaillé avec lui l’abnégation et l’implication dans l’entreprise « je me sens fier de la tâche que j’ai eu à accomplir avec une équipe d’expatriés très réduite et bien-sûr une équipe algérienne qui s’est montrée très réceptive et volontaire. Grâce à l’engagement de tous, nous avons réussi à relever le défi» ajoute-il.

Il insiste par ailleurs, sur les intentions louables des dirigeants de Fertial qui, en s’installant en Algérie et en

s’associant avec Asmidal, n’avaient et n’ont pour d’autre objectif que celui de participer au développement de l’agriculture algérienne et ce en apportant leur expérience et leur savoir-faire « notre objectif était d’aider la société à s’améliorer en adoptant une philosophie basée sur la rigueur, la coordination, l’organisation et l’esprit d’équipe » plaide-t-il.

Déterminé à apporter les changements nécessaires pour faire de cette entreprise ce qu’elle est devenue aujourd’hui, le leader dans l’industrie des fertilisants en Algérie, M. CERVERA a œuvré en gagnant la confiance de ses collaborateurs. Ce lien essentiel lui a permis ensuite d’instaurer au sein de l’entreprise, en dépit de certaines difficultés qu’il a eu à affronter une stratégie de conquête des parts du marché. En faisant appel au savoir-faire et aux efforts de tous, il a su déléguer et répartir les tâches mais jamais la responsabilité « il faut être agréable en évitant d’être perméable » précise-t-il.

En évoquant son successeur, M. CERVERA ne tarie pas d’éloge au sujet de M. HERRERO, en indiquant qu’il n’est pas seulement son successeur mais « il est aussi un vieil ami que je respecte et que j’estime » il ajoute « mon seul conseil à lui donner c’est d’être à l’écoute de ses collaborateurs et de leur faire confiance ».

Et l’avenir ? Rien n’est encore décidé pour M. CERVERA, néanmoins, il va « commencer par prendre du temps» et se « reposer ». Par contre, je compte bien revenir en Algérie, car c’est un pays dont je garde de très bons souvenirs » conclut-il.

Etre agréable sans être perméable

RENCONTRE


M. Salah KORICHE, élu meilleur travailleur du mois (usine d’Arzew).

Elu meilleur travailleur du mois, Koriche Salah affiche une mine des grands jours. D’autant qu’il vient de bénéficier d’une promotion méritée le propulsant au grade de chef préventif plan méthode. Activant au sein de la direction

méthode, cet ingénieur en mécanique entré à fertial en 2002 est un élément qui compte dans l’organisation. Avec une volonté à tout crin, c’est à juste titre qu’il fut donc récompensé pour ses efforts fournis avec générosité. Il faut dire que les diverses formations qu’il a effectuées ne sont pas étrangère à ces promotions qu’on en juge ! Formation en auto CAD (assistance par ordinateur) puis en audit interne et dans les nouvelles techniques de la séparation de la procède, il subit une formation d’auditeur interne sécurité pour la certification OHSAS 18001.

Âgé de 36 ans, M.Koriche est heureux de cette récompense « ça va me booster pour donner plus à l’entreprise, franchement je suis ému et je remercie tout le personnel de fertial grâce à qui j’ai eu cette récompense ô combien importante. » dit-il avec enthousiasme. Il ajoute que « fertial offre tous les moyens nécessaires pour s’accomplir bien et évoluer dans un milieu serein. »

Cette récompense va certainement l’inciter à travailler plus et s’investir davantage dans l’entreprise et servir d’exemple à ses collègues qui l’ont félicité. Tel est son crédo : travail, et persévérance. Voilà les maitres mots sur lesquels s’articule sa carrière.

Dans cet enthousiasme, il n’omet pas de souligner les relations entre les travailleurs « on s’entend bien et c’est ce qui fait notre force, un travail d’équipe et une bonne gestion. On nous offre un cadre de travail agréable qui nous permet de nous sentir en sécurité aussi j’insiste sur ce travail d’équipe qu’il faudrait préserver.

Abordant son travail qui l’occupe pleinement, il confie « mon travail tient une place importante dans ma vie, je me voue complétement car pour moi le travail est une passion, j’aime ce que je fais et avec Fertial j’ai acquis énormément de connaissances et de savoir dans mon domaine, j’ai appris aussi auprès des autres qui m’apportent énormément, en gros on échange nos connaissances pour le bien de l’entreprise, et cette récompense je la dédie à mes collègues ainsi qu’à tous mes proches».

Avec de la persévérance et du dévouement pour son métier, Koriche Salah a su gravir les échelons avec application et méthode. Estimé et apprécié pour sa conscience professionnelle, il a fait du travail d’équipe son crédo.

La passion du travail

PODIUM


M. Lahcen BOUDIA, conseiller agronomique.

Muni de ses flyers et autres dépliants qu’il conserve avec soin afin de les distribuer aux agriculteurs en leur prodiguant des conseils sur l’utilisation des fertilisants, Lahcen BOUDIA nous fait découvrir la région qu’il couvre.

M. JLahcen BOUDIA est conseiller agronomique à Fertial depuis 2006. Un travail qui le passionne par la mobilité dont il peut jouir et les déplacements qu’il affectionne entre les deux wilayas,

Chlef et Tissemssilt. « La région de chlef est réputée par les agrumes, autour de nous on peut apercevoir les orangers et autres citronniers, cela est dû au climat doux et à la proximité de la mer ainsi que les plaines immenses qui s’y trouvent. » explique-t-il.

Le travail du conseiller agronomique est axé essentiellement sur l’expertise et le conseil dans l’utilisation des fertilisants. Un travail de proximité qui demande beaucoup de passion, d’expérience et des connaissances approfondies dans le domaine. « J’ai appris énormément depuis que je travaille avec Fertial, car ma mission est sur le terrain, j’interviens souvent pour les analyses du sol, l’irrigation et surtout détecter d’éventuelles maladies qui peuvent nuire à la productivité agricole. » dit-il.

Polyvalent et assidu dans son travail, M. Boudia nous conduit dans une exploitation ainsi que dans une pépinière. Cette dernière, fait des expérimentations pour diverses variétés de légumes et fruits. « Hormis les agrumes, les régions de Chlef et de Tissemssilt sont connues pour les grandes cultures et les maraichages, les terres fertiles contribuent à une culture très variée et fournie, néanmoins il subsiste quelques problèmes notamment le manque d’engrais dans ces deux régions et les moyens matériels» ajoute-il.

A noter que 1.300 milliards de centime été injectés par l’Etat au titre de soutien à l’agriculture dans la wilaya de Tissemssilt.

Pour ce qui est de ses interventions auprès des agriculteurs, M. Boudia arbore un air satisfait « ma mission tient dans le fait de prodiguer aux agriculteurs tous les conseils nécessaires afin de les aider dans leur tâches. Conseils

sur l’irrigation, les engrais et techniques notamment la période d’utilisation, la variété des engrais et les analyses du sol constituent mon travail quotidien».

Pour ce faire, il met tous les moyens à sa disposition afin d’accomplir à bien sa mission. Entre Chlef et Tissemsilt, Lahcen est déjà un peu chez soi. En technicien averti, mais aussi en ami.

L’indispensable conseil

REPORTAGE


M. Abdelkader MEDIG, Agriculteur.

Au détour d’un bourg perché sur des vergers à quelques encablures du chef lieu de la wilaya de Chlef, on aperçoit de loin l’exploitation de Abdelkader MEDIG. Des orangers et poiriers qu’il cultive avec un soin particulier. Rencontre avec un agriculteur qui allie passion et productivité.

Les Medig sont agriculteurs de père en fils, une passion partagée au fil des générations y compris par les plus jeunes qui développent cette vocation pour le travail de la terre de

manière inattendue selon Abdelkader qui cache pas sa fierté en arborant ses outils de travail et un chapeau de paille qu’il porte avec élégance.

Abdelkader MEDIG cultive des poires et des oranges sur une superficie de quatre hectares. Les poiriers ont été planté depuis trois ans et l’agriculteur qui a tissé une étroite collaboration avec le conseiller agronomique de Fertial indique que la récolte a été bonne cette année « on a fait une bonne récolte au mois de juillet dernier avec 120 quintaux, c’est ma première production. »

Pour ce qui est des orangers, le vaillant agriculteur montre, navré, les brûlures des feuilles dues à la grande chaleur qui a sévi cet été « on a jamais connu une chaleur aussi ardente depuis des années, ça a affecté mes poiriers ainsi que mes orangers. Il y a eu aussi ce besoin énorme en eau même si j’avais installé un moteur pour pomper l’eau de la rivière qui se situe en contrebas de mes terres, ça reste insuffisant car la chaleur reste intense et néfaste pour assurer une bonne production».

Concernant sa collaboration avec le conseiller agronomique Fertial, Medig Abdelkader confie « j’ai beaucoup appris avec le conseiller agronomique, notamment en ce qui concerne la fertilisation, l’utilisation des engrais, de l’irrigation, il m’apprend aussi énormément sur les différentes maladies qui peuvent affecter les arbres».

L’agriculteur bénéficie des analyses du sol gratuites, et des conseils de cet expert. Pour ce qui est des engrais, le conseiller agronomique ne se contente pas de lui vendre ou conseiller des fertilisants, mais va jusqu’au bout de sa mission en assurant un suivi régulier et prodigue des conseils précieux pour leur bonne utilisation.

Nouvelles expérimentations

La production d’agrumes, dans la wilaya de Chlef, a quasiment doublé dans la wilaya de Chlef atteignant plus de 1,2 million de quintaux en 2011 contre 600.000 quintaux en 2010. La plaine de Chlef, d’une surface agricole utile de prés de 13.000 ha, fait de la wilaya une région à vocation agricole, orientée principalement vers la céréaliculture, l’arboriculture et le maraîchage.

Wilaya de Chlef

REPORTAGE


Tous les ingrédients étaient réunis pour cette grande opération de simulation. Même la météo était clémente avec du soleil et un temps doux. Cette simulation consiste à évaluer la capacité des pompiers de Fertial, de la sécurité ainsi que celle de la protection civile à réagir en cas de sinistre majeur qui viendrait affecter l’usine Fertial d’Annaba.

Le jeudi 10 novembre s’est déroulée dans l’enceinte de l’usine de Fertial une opération de simulation d’un accident dans l’unité d’ammoniac. Elle a mobilisé plus de 100

personnes entre le personnel de Fertial et la protection civile. Une grande première au sein de cette usine. Cette opération a vu aussi la présence de Jesus Martin observateur et pompier espagnol expert qui a supervisé d’un œil averti tout le déroulement de la simulation qui a duré plus d’une heure et demie.

L’opération a débuté à 10h30 avec le déclenchement de l’alarme d’incendie et d’explosion d’ammoniac, l’agent du poste de garde donnera ensuite l’alerte par téléphone afin que les pompiers de Fertial interviennent.

Lors de la panique simulée et l’intervention, le pompier espagnol a mené l’opération et testé la protection civile afin d’évaluer leur compétence et leur réactivité Cet exercice simulant le déclenchement d’un incident majeur est bénéfique.

Usine Fertial d’Annaba.

Simulation d’urgence

Les premiers hommes arrivent trois minutes après l’alerte, et s’équipent des combinaisons adéquates afin d’intervenir sur les lieux de l’incident. Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivent à leur tour et investissent les lieux avec trois camions afin d’éteindre l’incendie qui s’est déclenché pendant que les autres essayent de fermer la vanne.

Ensuite, les blessés sont transportés vers les ambulances où les premiers secours leurs sont prodigués. L’évacuation des blessés terminée, et l’incendie éteint, la simulation prend fin autour du pompier espagnol doté d’un chronomètre pour constater le temps qu’ils ont mis pour arriver, intervenir et secourir les blessés. Toute cette opération fut débattue, lors du briefing qui s’est déroulé juste après l’opération où l’expert pompier a pu évaluer la simulation. Il indique de prime abord que les tenues de certains pompiers n’étaient pas adéquates et que ces derniers ont mis

beaucoup de temps pour intervenir, (17 minutes ce qui est long selon lui pour une opération qui en demande cinq minutes).

Ensuite il chronomètre l’arrivée de la protection civile (36 minutes après le déclenchement de l’alerte et 40 minutes pour évacuer les blessés). Selon lui, cette opération de secours n’aurait demandé que 20 minutes au lieu des 75 minutes lors de la simulation.

Il soulève aussi un manque flagrant de coordination, de communication, de formation et de matériel et il insiste sur le fait que les pompiers doivent porter l’équipement adéquat afin d’intervenir dans de bonnes conditions.

Le briefing a permis à tous les responsables présents lors de la simulation de donner leur avis, de constater les manques existant et proposer des solutions pour la prochaine opération.

EVENEMENT


Dans la continuité des échanges entre les deux Usines FERTIAL, le 27 Novembre2011 s’est tenue à Annaba, la 3éme journée après les 2 premières qui se sont déroulées à ARZEW le 1er Avril 2010 qui avait pour objet « Analyse de l’arrêt 2008 » et à ANNABA le 3 Juin 2010 dont le thème était « Optimisation des unités Ammoniac KELLOGG ».

Quant à cette 3éme Journée, elle a eu à traiter de différents sujets, à commencer par celui de « les améliorations introduites dans l’arrêt général de l’unité Ammoniac » exposé par M.

BACHA et M. LOURICI. Les deux conférenciers ont abordé l’inspection du Four Reforming Primaire par la méthode LOTIS « Laser Optic Tube Inspection System ». Une nouvelle méthode consistant à déterminer les défauts des tubes catalytiques à l’état précoce moyennant une grande précision de détection dans des délais courts. De plus, cette inspection fournit une cartographie de durée de vie des tubes du four. Il a également était question du changement du brûleur air du Reforming Secondaire par un nouveau design utilisant de nouvelles nuances de matériaux appropriés pour les très hautes températures tout en améliorant la combustion du mélange gaz process/air par l’uniformité des flammes.

Vient au tour de M. ZENATI, M. DERBAL et M. BACHA d’exposer le thème dédié à « l’Amélioration de la température de chargement des bateaux ammoniac et réduction des surestaries ». Selon les exposants, « Suite aux paiements de nombreuses surestaries pour divers motifs après chargement des navires d’ammoniac, plusieurs améliorations techniques et opérationnelles ont été analysés compte tenu de leur capacité à apporter une réduction sur le délai du chargement et sur le maintien de la température du produit ».

M. ZENATI et DERBAL poursuivent avec la «Modernisation de l’ensachage et de l’expédition des engrais phosphatés, sulfazote et urée ». Ils sont expliqué que l’usine d’Annaba s’est engagée dans un important investissement visant la modernisation de son atelier ensachage NPK à travers une multitude d’actions parmi lesquelles l’automatisation d’ensachage et du chargement des camions dans la ligne nº4 et

l’installation d’une nouvelle ligne par les acquisitions d’ensacheuse, palettiseuse et banderoleuse automatiques dans l’objectif d’améliorer les conditions d’exploitation, sécuritaires et organisationnelles pour répondre aux exigences de la demande des clients en engrais en terme de qualité et délais.

Les « Générateurs d’énergie électrique : avantages et inconvénients de l’énergie achetée et/ou générée » est un sujet abordé par M. BOUKHRIS et M. LOURICI. Au cours de leur communication, ils ont expliquent qu’ « en raison de la stabilité du réseau électrique, à l’heure actuelle, de la Société SONELGAZ et vu que l’Usine ANNABA dispose de 2 groupes turboalternateurs pour la production d’électricité, une étude a été réalisée ». Cette initiative a pour objectif de trouver la meilleure solution technico-économique et sécuritaire afin de choisir l’alimentation électrique de l’usine « soit la produire, soit l’acheter ou fonctionner en parallèle avec SONELGAZ en régime de secours ».

3éme Journée INTER-USINES FERTIAL ANNABA & ARZEW.

Échanges et débats

EVENEMENT


Le mot sur la formation à FERTIAL.

Les cadres à hauts potentiels (CHP)Dans le Fertial-News du mois de Juillet, on pouvait lire dans l’article consacré aux CHP, trois conditions fondamentales annoncées par le Top Management :

La première : l’âge moyen initialement arrêté à 35 ans et relevé à 37 ans pour fin Décembre 2011,

La deuxième: le niveau académique : bac + 4 et plus.

La troisième : la réussite aux tests de sélection organisés par le centre de formation retenu, qui proposera les résultats au Top Management de Fertial avant la fin de l’année 2011.

Ces trois conditions peuvent paraître quelque peu rigides, mais en apportant des critères indiscutables, elles permettent de générer un consensus au sein des comités (direction, RH & Syndicat) et de rassurer tout le collectif sur le processus engagé pour cet ambitieux projet de relève (rajeunissement).

L’âge comme critère fluctuant :Les CHP ont une moyenne d’âge variant entre 25 et 32 ans. C’est la tranche d’âge que l’on retrouve d’ailleurs parmi les étudiants en troisième cycle universitaire. Mais cette fourchette n’est pas rigide. Avec la problématique de la pyramide des âges, des départs à la retraite, l’entreprise prend de plus en plus conscience de la valeur des seniors et tend à repousser vers le haut ces limites : à 35 ou 37 ans, on a encore une moyenne de 25 ans de carrière devant soi (l’âge légal de départ à la retraite étant de 60 ans).

Le niveau scolaire comme postulat non négociable :Le diplôme ouvre toujours les portes de l’entreprise. Même si son importance varie selon les entreprises, ce niveau académique demeure un facteur déterminant pour être retenu comme CHP en début de carrière. On peut mesurer le degré d’attachement du management au diplôme en jetant un simple coup d’œil sur le parcours académique des dirigeants.

Les définitions du profil d’un CHP :On définit, en règle générale, par CHP, un cadre de formation universitaire dont on considère qu’il peut aisément gravir les niveaux hiérarchiques dans l’organisation actuelle et pouvoir occuper un poste de cadre gestionnaire dans la société. Mais s’il est logique de donner une définition classique du CHP, on ne peut pas en faire un portrait psychologique avec des traits de caractères stéréotypés.

La fonction managériale comme projet pour CHP :Les contenus de ces programmes visent donc moins à acquérir de nouvelles expertises que des compétences managériales. Les choses pourraient toutefois évoluer : on parle de plus en plus de guerre des talents et de la validation des compétences, à mesure que le nombre, de départ des anciens a la retraite, s’accroît et que les pertes en savoir-faire deviennent problématiques.

Les qualités à nourrir pour évoluer en CHP :Si la possession d’un niveau académique et d’une expérience est nécessaire pour entrer dans la liste des CHP, cela ne suffit toutefois pas pour y rester durablement. Certaines qualités comportementales sont en effet attendues de la part de ces CHP placés dans ce programme de formation.

On peut parfaitement être CHP dans une entreprise, et pas dans l’autre. Certaines entreprises apprécient les jeunes cadres ambitieux et battants, tandis que d’autres mettront l’accent sur l’humilité et la rigueur. Mais la plupart attendent aussi un certain conformisme.

Hommes et femmes égaux :Proportionnellement, le nombre de CHP est relativement équivalent entre les sexes et il y aurait autant de femmes que d’hommes parmi cette catégorie de personnel alors que la réalité sur le terrain démontre un constat inverse.

CONTRIBUTION


Q uelques salariés de Fertial âgés entre 27 et 37 ans

bénéficieront d’une formation qualifiante qui s’étalera sur cinq années avec le CESI Algérie, un organisme de formation qui accompagne les entreprises dans leur politique de recrutement et de développement des compétences, afin de conjuguer performance économique et performance sociale.Ces candidats sélectionnés pour la formation auront à passer une batterie de tests afin d’en retenir un certain nombre en fonction des résultats.Les entretiens seront pointus, collectifs et sélectifs afin de définir le potentiel de chacun.

M. Jorge REQUENA, DG de Fertial, a insisté sur une bonne évaluation afin d’avoir un bon retour sur investissement.

Ce projet s’intitulera «l’école des hauts potentiels». Cette initiative s’inscrit dans un cadre de compétitivité visant à former des leaders dans le domaine du management et faire profiter l’entreprise des compétences qu’ils auront acquis au fil de ces cinq prochaines années.

A noter qu’un autre partenariat a été signé avec Invensys Algérie, spécialisée dans la gestion des opérations. Elle délivre tous les automatismes, les systèmes

F e rtial a participé à la foire Internationale FILAHA qui s’est

déroulée du 21 au 24 novembre 2011, à Alger. M. le Ministre de l’Agriculture, Dr. BENAISSA, a honoré de sa présence le stand de Fertial le jour de l’inoguration.Cette 7ème édition a vu la participation de 200 exposants dont Fertial avec ce stand de look au design moderne. Des conseillers agronomiques étaient présents sur place pour fournir des explications sur les fertilisants. Le stand a attiré des clients et des visiteurs qui voulaient en savoir plus sur les produits Fertial. Les conseillers

agronomiques qui étaient sur place avaient un rôle pédagogique pour apporter plus des explications aux professionnels qui désirent utiliser les fertilisants. Cette présence de Fertial à FILAHA est une nouvelle occasion pour mieux affirmer son rôle dans le monde des fertilisants et par souci d’apporter tout son savoir-faire et

son soutien au développement du secteur agricole. En marge du salon, des forums interprofessionnels ont eu lieu avec une multitude de conférences débat animées par des experts et des spécialistes. Cette participation était aussi l’occasion

d’informer sur une meilleure utilisation des engrais ainsi que sur la fertilisation raisonnée.

Signature d’un double partenariat avec la CESI et Invensys.

Foire Internationale de l’Agriculture d’Alger FILAHA.

Projet Fertial

Présence remarquée

d’information et les logiciels nécessaires aux industries de la production et de la construction ainsi que les services associés et les multinationales.

VIE D’ENTREPRISE ANNABA


Produits chimiques industriels

FERTIAL PAR LES CHIFFRES

Marché Extérieur

Marché Intérieur

Les ventes d’engrais du mois de novembre sont de 21 162 tonnes, identiques à celles de la même période de l’an-née écoulée et représen-tent 210% des prévisions du POA (10 090 tonnes). Ces résultats, par rapport au POA. Les ventes cumulées à fin Novembre sont de 177

450 tonnes, soit 87% du POA (206 010 tonnes) et 98% par rapport à 2010 (181 240 tonnes). A noter qu’une crois-sance des ventes de NPks 15 15 15, de 10% a été enregis-tré par rapport au POA et de 50% par rapport à l’année précédente. Le laboratoire agronomique

a reçu 94 échantillons de terre durant le mois et a ana-lysé 160 dont 66 échantillons du reliquat du mois précédè-rent qui était de 328.Le cumul des échantillons re-çus depuis le début de l’an-née est de 2 180 dont 1918 analysés. Ainsi, le taux de réalisation est de 88%.

L es ventes globales du mois de novembre sont

de 88 860 tonnes, soit 92% des prévisions du POA et une

croissance de 18% par rapport aux ventes du même mois de l’année précédente.Le cumul des ventes à fin No-

vembre est de 820 496 tonnes, soit 80% des prévisions et 97% des ventes de la même période de l’année 2010.

U n chiffre d’affaires de 46 707 KDA a été réalisé

sur les ventes des produits chimiques et industriels

durant le mois, soit 84% des prévisions (55 267KDA) et 80% des ventes du même mois de l’année précédente (58 778

KDA). Le cumul des ventes à fin Novembre est 479 092 KDA, représentant 91% du POA et 89 % des ventes de 2010.

65 069 tonnes d’ammo-niac ont été exportées du-rant le mois de novembre, soit 98% des prévisions (67 000 tonnes) et 128% des exportations du même mois de l’année 2010 (50 813 tonnes). Ce résultat

s’explique par la stabilité des trois unités d’ammo-niac avec l’ammoniac 2 d’Arzew et celle de Annaba qui fonctionnent avec des cadences de production supérieures à 1000 tonnes /jour. Au cumul, 579 007

tonnes d’ammoniac et 36 819 tonnes de CAN, UAN et SSP ont été exportées. Le taux de réalisation des ob-jectifs de l’ammoniac est de 86%( 670 000 tonnes), soit 94% des ventes de la même période en 2010.

VIE D’ENTREPRISE


VIE D’ENTREPRISE

EnvironnementDéchets liquides et solide

Sécurité

Le 10 novembre 2011 l’usine d’Annaba a procédé à la

finalisation de l’opération de transfert des déchets «catalyseurs usagés et produits chimiques périmés» vers le nouveau hall rénové pour stockage des déchets spéciaux dangereux, dénommé «Hall ALTRA».

Par ailleurs, la responsable du Bureau ECOTEL Algérie a effectué, le 30 novembre 2011, une visite pour soumettre une proposition technique verbale d’élimination des déchets de soufre par une «technique nouvelle d’incinération sur site dans un nouvel incinérateur

fabriqué à Hassi Messaoud».

D urant le mois de novembre l’usine (unité NPK) a enregistré

un seul accident avec arrêt et zéro accident sans arrêt. Par ailleurs, ce

mois a été marqué par l’obtention de la certification OHSAS 18001.

La structure port

A u cours du mois de novembre la s t ructure

port s ’est consacrée à la réception et au chargement de t rois navires d’ammoniac total isant un poids de

26030.530 tonnes. I l a été également procédé à la réception d’un navire d’urée de 7500 tonnes. Par ai l leurs, la s t ructure port œuvre dans le but de donner aussi

une bonne image de Fert ial aux autori tés portuaires en restant toujours à l ’écoute des suggét ions notamment en matière de sécuri té et d’environnement.


VIE D’ENTREPRISE

Audits

D u 13 au 15 novembre , on t é té réa l i sé des

Audi t s ex te rnes de su iv i de

cer t i f i ca t ion Qual i té ISO 9001 / Env i ronnement ISO 14001, e t de l ’Audi t ex te rne

in i t i a l de cer t i f i ca t ion Sécur i té OHSAS 18001.

Production en hausse

Départ à la retraite

Formation

A u cours du mois de novembre, la production

de l’unité d’ammoniac a atteint 30.443 tonnes. Tandis que le cumul de production (11 mois) a atteint 285.652 tonnes. Ce qui représente un record historique depuis le démarrage de l’unité en 1987.

Concernant les utilités, le mois de Novembre a été marqué par une stabilité de fonctionnement des dessaleurs multi flashs A et B (plus de 03 mois de marche sans arrêt) avec une bonne conductivité. A noter que le démarrage du groupe 18 MVA a été programmé durant ce mois

afin d’assurer une stabilité du réseau électrique et de sécuriser les installations de production. De plus, l’installation du nouvel échangeur (gaz –gaz) 20 60 a été réalisé durant le mois de novembre pour réduire la concentration des NOx dans les rejets atmosphériques.

A u cours du mois de novembre, l’usine Annaba

a enregistré quatre départs à

la retraite. Des travailleurs, toute catégorie confondue, qui ont fait valoir leur droit à

l’admission à la retraite, dans le cadre du dispositif en vigueur au sein de la Société.

C oncernant la formation, un premier groupe de

quatre électriciens, ont obtenu l’habilitation Electrique à l’Ecole

de Sonelgaz -IFEG Ain M’lila, alors que la huitième et dernière session pour la formation TPS (C.G) a été réalisée au cours de ce mois.

Enfin, 60 cadres des directions P/T/S/MAINT/MANUT ont effectué une formation relative à l’Analyse d’accidents.


Approvisionnements/Manutention

Des suivis tout azimut DIRECTION TECHNIQUE

A u cours du mois de novembre, l’usine Arzew a procédé à la

Préparation Arrêt NH3-I et aux achats des équipements du matériel et des services.L’opération 5500 T a été réalisée de façon plus efficace. Cette opération a permis le déchargement en 6 jours de 882 T/J, l’ensachage en 19 jours de 283 T/J et l’expédition en 13 jours de 420 T/J

FERTIAL a organisé pour la première fois des expéditions, initialement gérées par le client. L’usine a également procédé au lancement de l’investissement Ensacheuse mobile pour les engrais.

L ors du mois de novembre, un suivi systématique a été

effectué en matière de Process des unités de production d’ammoniac et des unités de traitement des eaux. Une Evaluation des catalyseurs des deux unités Ammoniac I et

II a également fait partie du programme.Un suivi systématique en matière de contrôle de qualité des matières premières a été réalisé sur les produits finis et les produits intermédiaires par des analyses physico-chimiques

effectuées au laboratoire.Soucieuse du respect de l’environnement, l’usine a procédé au suivi systématique par les analyses physico-chimiques des rejets liquides et gazeux des installations de production.

VIE D’ENTREPRISEARZEW


Investissements en cours

Sécurité avant tout

La maintenance en action

T oujours dans le but de développer l’entreprise, Fertial

poursuit ses investissements à l’image de ceux consacrés à l’Amélioration de la réfrigération de l’ammoniac (unité NH3 II).

Autant d’investissements qui ont permis, en collaboration avec l’unité de SONATRACH « GL4/Z » FERTIAL, de mettre hors mis hors service l’ancienne alimentation gaz naturel de la torche du bac

I d’ammoniac pour la remplacer par la nouvelle ligne de 2 pouces reliant le complexe à l’Unité de stockage.

En termes de sécurité, l’usine d’Arzew insiste sur la

formation et sensibilisation du personnel des sous-traitants afin d’éviter les risques d’accidents. De plus, une Campagne de sensibilisation a été lancée sur le port obligatoire de l’EPI

(chaussures de sécurité, tenue de travail, casque, lunettes de protection etc.). Par ailleurs, le 30 Novembre 2011 le nombre de journées sans accidents avec arrêt a était de 848 jours alors que le dernier accident avec arrêt est

survenu le 04-08-2009. Quant aux accidents de travail sans arrêts a été de huit accidents.Enfin, les 16 et 17 Novembre 2011 s’est déroulée avec succès l’Audit externe relatif au suivi des systèmes 9001, 14001 et la certification OHSAS 18001.

L a direction maintenance a procédé à la mise en

service des analyseurs de gaz en lignes des unités ammoniac I et II qui permettront ainsi de contrôler les gaz et de maîtriser le process afin de réduire le temps des analyses et

de protéger l’environnement. Elle a aussi, avec la direction Générale donné son accord pour un investissement visant le reforming primaire F1100 ammoniac I pour le changement des tubes catalytiques, des collecteurs

entré sortie, les pigs tils, des cross- overs, du catalyseur et de la fumisterie. A noter que ces investissements s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration en continu des unités : production, sécurité, qualité et en environnement .

VIE D’ENTREPRISE


L'eau le soleil et ...

tout pour la terre

Fertial

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La bonne méthode - AYRAD€¦ · Novembre 2011. Fertial News N°22. 1. La bonne méthode. Magazine édité par Fertial - N°22 - Novembre 2011. Fertilisation raisonnée