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LA COMMUNICATION CELLULAIRE Docteur Didier CHOS Président de l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition

LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

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Page 1: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA COMMUNICATION CELLULAIRE

Docteur Didier CHOS

Président de l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition

Page 2: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

PLAN

Partie fondamentale

Rappel sur les principes généraux de la communication cellulaire

Principes généraux de la communication cellulaire

Comment assurer une bonne communication cellulaire?

Communication cellulaire et micronutrition

Les acteurs micronutritionnels de l’équilibre acido-basique

Les acteurs micronutritionnels de la membrane

Partie pratique

Page 3: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

I. LA COMMUNICATION CELLULAIRE : BASES FONDAMENTALES

Page 4: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMUNICATION CELLULAIRE

Un rôle physiologique clé de :

Coordination du fonctionnement et du devenir des cellules au sein d’un même tissu

Coordination du fonctionnement de plusieurs tissus impliqués dans une même fonction

Coordination de l’ensemble des fonctions physiologiques de l’organisme pour apporter une réponse adaptée à une situation ou à une modification de l’environnement

Page 5: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA COMMUNICATION CELLULAIRE

Comment les cellules communiquent-elles ?

Les différents mode de communication

Les différents types de signaux

Le devenir d’une cellule dépend de l’intégration de différents signaux

Page 6: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMENT LES CELLULES COMMUNIQUENT-ELLES ?

Communication directe:

Par des structures sur la membrane plasmique :

Les molécules d’adhérence: jonctions serrées, desmosomes

De cytoplasme à cytoplasme :

Les jonctions communicantes de type gap

Pour les petites molécules

Les tunnels nanotubes:

Communication entre virus et cellules,

Cellules cancéreuses

Page 7: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMENT LES CELLULES COMMUNIQUENT-ELLES ?

Communication indirecte

Par l’intermédiaire d’une molécule-signal qui agit sur un récepteur

Il y a différentes molécules-signal:

Chimique :

Gazeux (NO, CO)

Molécules hydrophobes, en général lipidiques (stéroïdes, eicosanoïdes, vitamine D….)

Molécules hydrophiles, en général protéiques (hormone , insuline, NM, Ig, Cytokines, enzymes…)

Lumineuse: Photons

Electro chimique: Ions et leur charge électrique

Page 8: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES DIFFÉRENTS MODES DE COMMUNICATION CELLULAIRE INDIRECTE

Autocrine :

Messager qui agit sur la cellule même qui l'a produit

Paracrine :

Signaux échangés par des cellules voisines

Endocrine :

Glande qui sécrète des hormones dans la circulation sanguine

Action spécifique à distance

Synaptique :

Fait intervenir des neurotransmetteurs

Mode de communication des neurones

Page 9: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMUNICATION INDIRECTE: LES RÉCEPTEURS

3 types de récepteurs:

Membranaires ou de surface

Intracellulaires:

Cytosoliques

Nucléaires

C’est le type de la molécule-signal, sa taille et sa charge qui définit le récepteur

Page 10: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMENT ASSURER UNE BONNE COMMUNICATION CELLULAIRE ?

Les modulateurs micronutritionnels de la communication cellulaire

Page 11: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIEN ENTRE ALIMENTATION ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Signal

Récepteur

Transmission

Amplification

Cibles multiples

Modulation par autres facteurs

Modification du

cytosquelette

Régulation de voies

métaboliques

Régulation de

l’expression de gènes

Précurseurs alimentaires

Micronutriments

Fluidité membranaire

Equilibre acido-basique

Page 12: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

IMPORTANCE DES MEMBRANES

Cérébroglycoside

Cérébrogalactoside

Gangliosides

Protéines:25 à 75% des

constituants de la MB

Cholestérol

Phospholipides

Solide et déformable

Etanche et perméable

Page 13: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

IMPORTANCE DES MEMBRANES Une membrane fluide peut se déformer

7 microns

3 microns

Globules Rouges Perfusion : Cérébrale, Rénale, placentaire…

Globules blancs : Diapédèse immunité

Internalisation du Glucose et de son récepteur :

- Endocytose

Libération des neuromédiateurs : - Exocytose

Page 14: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Formation de microdomaines

La membrane n’est plus une mosaïque fluide

mais une mosaïque de domaines hétérogènes

LA MEMBRANE CELLULAIRE N’EST PAS TOUJOURS QU’UNE MOSAÏQUE FLUIDE

Allen, Nat.Rev.Neuroscience, 2007

Cavéoles :

Riche en cavéoline

Invagination de la membrane, qui sectorise certains processus cellulaires

Radeaux lipidiques :

Cholestérol, sphingolipides

Riches en protéines

Très organisés pour des fonctions précises: Adhésion cellulaire, transmission synaptique …

Page 15: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES MODULATEURS MICRONUTRITIONNELS

Les modulateurs de l’équilibre acido-basique

La communication cellulaire dépend de l’équilibre ionique

Les modulateurs de la communication cellulaire

Les lipides

15

Page 16: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMENT ASSURER UNE BONNE COMMUNICATION CELLULAIRE ?

Les modulateurs de l’équilibre acido-basique

Page 17: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Excès

- Sucres rapides,

- Graisses saturées et trans,

- Produits raffinés

(« calories vides »)

Perturbation de l’équilibre acido-basique

Déséquilibres

protéines d’origine

animales/végétales

Insuffisance

- D’apports en produits

végétaux complexes

- Légumes

- Fruits

- Légumes secs

L’ÉVOLUTION ET LA TRANSITION NUTRITIONNELLE

Page 18: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Du paléolithique (chasseur-cueilleur)

A nos jours

35,5 % Aliments de faible

densité nutritionnelle

/

27,5 % Céréales /

11 % Produits laitiers /

15 % Fruits et légumes 65 %

11 % Viandes 35 %

Régime contemporain Apports alimentaires Régime paléolithique

(K – HCO3-)

ÉVOLUTION : VERS UNE ALIMENTATION À CARACTÈRE ACIDIFIANT

Ratio protéines/K

18

Page 19: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DES APPORTS ALIMENTAIRES DÉSÉQUILIBRÉS ET INADAPTÉS

Apports en protéines

Excès de cet apport entraine:

Une augmentation des pertes calciques urinaires (Ince et coll., 2004, J Clin Endocrinol Metab)

La génération d’une charge acide. Le métabolisme des acides aminés soufrés => libération d’acide sulfurique

Charge acide

Apports en K+

Reflet de la consommation de substances alcalinisantes

K+ est associé à des anions organiques (citrate, malate), métabolisés en HCO3-

Pouvoir alcalinisant

19

Page 20: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Cl-/HCO3- : rapport inversé au profit du Cl-

DES APPORTS ALIMENTAIRES DÉSÉQUILIBRÉS ET INADAPTÉS

Ratio Cl-/HCO3-

Apports en K+ diminués de 3 à 4 fois

Réduction des apports en HCO3-

Apports en Na+ augmentés de 5 à 10 fois

Augmentation des apports en Cl-

20

Page 21: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DES APPORTS ALIMENTAIRES DÉSÉQUILIBRÉS ET INADAPTÉS

21

PRAL =

charge acide potentielle pour 100 g d’un aliment =

(Cl + P + SO4) - (Na + K + Ca + Mg)

T. Remer, Potential renal acid load of foods and its influence on urine pH. J. Am. Diet. Assoc., 1995. 95: 791-797.

si PRAL > 0 :

aliment à potentiel acidifiant,

si PRAL < 0 :

aliment à potentiel alcalinisant.

Évaluation du potentiel acide des aliments : le P.R.A.L.

Page 22: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

PRAL défavorable

PRAL DE QUELQUES GROUPES ALIMENTAIRES

22

Légumes : - 2,8

Fruits et jus de fruits :

- 3,1

Matières grasses

et huiles : 0

Yaourts : 1,5

Lait : 0,7

Fromages (pauvres

en protéines) : 8

Poissons : 7,9

Produits céréaliers :

3,5 – 7,0

Fromages (riches

en protéines) :

23,6

Viandes et

produits dérivés :

9,5

Fruits secs:

-20,0

(mEq acide / 100g) PRAL

favorable

Page 23: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Favorable

(alcalinisant)

Défavorable

(acidifiant)

Equilibre acido-basique

LES FACTEURS NUTRITIONNELS CLEFS

3. Protéines

riches en AA

soufrés

(Animales)

4. Ions chlore (Chlorure de

sodium)

2. Potassium Oligo-éléments

cofacteurs enzymatiques

1. Anions

organiques,

citrates, malates

et les

bicarbonates…

Page 24: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Acidose Métabolique

Effets ventilation : hyperventilation et effets sur la courbe de dissociation de l ’oxyhémoglobine

Effets cardiovasculaires contractibilité cardiaque vasoconstriction artérielle

Effets cellulaires généraux : efflux de K (et Mg) hors des cellules

Métabolisme calcique : mobilisation du Ca osseux synthèse de vitamine D active

Métabolisme protéique : dégradation protéines tissulaires oxydation des BCAA synthèse albumine

Métabolisme glucose : néoglucogenèse rénale néoglucogenèse hépatique et utilisation du lactate

Stress oxydant : Fe (et surtout Cu) libre plasma toxicité cellulaire des radicaux libres rôle particulier de l ’acétoacétate ?

Fonctions rénales : excrétion du citrate risque lithiase

Hormone de croissance (GH) : sécrétion par l ’hypophyse expression récepteurs hépatiques expression IGF-I chondrocytes

CONSÉQUENCES PHYSIOLOGIQUES DES ÉTATS D’ACIDOSE

Page 25: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Acidose Métabolique

latente

HTA Troubles du rythme

Ostéoporose

Sarcopénie

Diabète II

Lithiases rénales

Progression et développement tumoral

ÉTATS PATHOLOGIQUES ASSOCIÉS

Page 26: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Acidose Métabolique

latente

- HTA limites - Troubles du rythme supra ventriculaires

- Fuites minérales - Ostéopénie

Fragilité & fatigabilité musculo-ligamentaire

Insulinorésistance

- Spasmophilie - Fibromyalgie - Asthénie

fonctionnelle - SFC

- Sensibilité au stress - Dystonie

neurovégétative

TROUBLES FONCTIONNELS FAVORISÉS PAR L’ AML

Page 27: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

COMMENT ASSURER UNE BONNE COMMUNICATION CELLULAIRE ?

Les modulateurs micronutritionnels de la communication cellulaire

Les Lipides

Page 28: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Apport et véhicule des vitamines liposolubles : A, D et E et synthèse des stéroïdes, à partir du cholestérol

RÔLES DES ACIDES GRAS

Acides gras

Mitochondrie

Oxydation

Energie

Membranes

Structure Signal

PL

AG

Céramides Diglycérides Lysodérivés

Eicosanoïdes

Noyau

ER

RN

Expression des gènes

Communication cellulaire

Page 29: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÔLE STRUCTURAL : MEMBRANE

La fluidité de la membrane permet :

La déformabilité de la cellule

La communication entre les cellules

La nature des Acides Gras, contenus dans les PL, conditionne cette fluidité

29

Bicouche phospholipidique

Phospholipide

Tête hydrophile

Queue hydrophobe

Page 30: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÔLE STRUCTURAL

Diminution de l’épaisseur

Membrane fluide

PHYSIOLOGIQUE

Membrane rigide

PATHOLOGIQUE Maxfield and Tabas, Nature, 2005

A- Domaine ordonné B- Domaine désordonné

Modulation des propriétés physiques de la membrane Capacité à fluidifier la membrane: dépend de l’équilibre entre AGS et AGPI

Exemple: Fluidité de l’acide stéarique < LA < EPA < DHA

Page 31: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES DIFFÉRENTS PHOSPHOLIPIDES

Sérine Phosphatidyl-sérine

Choline Phosphatidylcholine

Ethanolamine Phosphatidyl- éthanolamine

Les sphingolipides sont aussi des phospholipides

Glycérol cardiolipide

Inositol Phosphatidyl-inositol

Acide gras saturé

Acide gras Poly-insaturé

Aci

de

ph

osp

hat

idiq

ue

Page 32: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

STRUCTURE ET NOMENCLATURE DES ACIDES GRAS

Carbone du groupement carboxyle (carbone n° 1).

Longue chaîne hydrocarbonée

Exemple : l’acide a-linolénique

18:3 (n-3)

Un acide gras est constitué : • d’une longue chaine d’atomes de

carbone = plusieurs groupements méthylène (-CH2-)

• d’une fonction acide = groupement carboxyle (-COOH)

La fonction acide (-COOH) peut : • Etre estérifiée à des molécules avec des fonctions

alcool (-OH) comme le glycérol, le cholestérol… Esters

• Ne pas être estérifiée Acides gras libres

• La chaine de carbone peut comporter zéro, une ou plusieurs doubles liaisons

• La numérotation 3, 6 ou 9 dépend de la position de la double liaison par rapport au

groupement méthyle (CH3) terminal.

• D’un point de vue biochimique, Le

nombre d’atomes de carbone est

généralement pair

Yates, CM et al., 2014

Page 33: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

QUE SONT LES DIFFÉRENTS ACIDES GRAS?

Saturés (AGS) Mono-insaturés

(AGMI)

AGPI C18:2 n-6 AGPI C18:3 n-3

ACIDES GRAS

PAS de double liaison UNE double liaison PLUSIEURS doubles

liaisons

Acide palmitique C16:0 Acide oléique : C18:1(n-9)

Acide α-linolénique Acide linoléique

Polyinsaturés (AGPI)

Page 34: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

SYNTHÈSE DES AGPI

(n-3) series

-linoleic acid (ALA) C18:3 (n-3)

Docosapentaenoic acid (DPA) C22:5 (n-3)

Eicosapentaenoic acid (EPA) C20:5 (n-3)

Octadecatetraenoic acid C18:4 (n-3)

Eicosatetraenoic C20:4 (n-3)

Docosanexaenoic acid (DHA) C22:6 (n-3)

élongation

6 désaturation Mg, Fer, Zn, B6

Élongation B6

5 désaturation

(n-6) series

Linoleic acid (LA) C18:2 (n-6)

-linoleic acid (GLA) C18:3 (n-6)

Dihomo--linoleic acid (DGLA) C20:3 (n-6)

Arachidonic acid (AA) C20:4 (n-6)

Les membranes de cellules sanguines issues de sujets consommant une

alimentation occidentale : 20% AA, 0,5 à 1% EPA et 2 à 3 % DHA

Calder P, 2015

Page 35: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA DELTA 6 DÉSATURASE : ENZYME CLÉ, MAIS LIMITÉE

OMEGA 6 Acide linoléique

OMEGA 3 Acide -linolénique

Acide Dihomo-Gamma-Linolénique

DGLA

Acide Arachidonique

AA

GLA Acide Gamma-Linolénique

DHA Acide Docosahexaénoïque

Acide Eicosapentaénoïque

EPA

6 désaturase

Fer, Zn, Mg, Vit. B6

Age Diabète, insuline

Restriction calorique Dyslipidémie: AGS

AG trans Stress Virus

Dépendance

Inhibition

Compétition

Page 36: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Affinité delta-6-désaturase

6 3 9 > >

Un excès d’acide alpha linolénique inhibe la désaturation de l’acide linoléique. A l’inverse, un excès d’6 freine la désaturation, et donc la synthèse d’3.

Apports alimentaires équilibrés : 1 3 (LNA) pour 3 à 5 6 (LA) LA/ALA < 5

Lorsque le rapport LA/LNA monte de 6/1 à 8/1, la transformation de LNA en ses dérivés supérieurs diminue de 50%

COMPÉTITION AU NIVEAU DE LA DÉSATURATION

Page 37: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

QUELLES HUILES APPORTENT LES OMÉGA 3 ET 6?

AL* Acide linoléique (18C)

ALA* Acide alpha-linolénique (18C)

GLA Acide gamma-linolénique (18C)

EPA Acide eicosapentaénoïque (20C)

DHA Acide docosahexaénoïque (22C)

DGLA Acide dihomo-gamma-linolénique (20C)

AA Acide arachidonique (20C)

Huile de bourrache, onagre, pépins de

cassis

Huile de tournesol, soja, maïs, carthame,

pépins de raisin…

Famille des oméga 6 Famille des oméga 3

Graisses animales, jaune d’œuf

Poissons gras : Anchois, saumon,

hareng…

Huile de colza, lin, cameline, noix

Poissons gras : Thon, maquereau,

hareng…

* Acide gras essentiels

précurseurs

Lait maternel

Enzyme : 6 désaturase Enzyme : 6 désaturase Puis élongation

Enzyme : 5 désaturase

Elongation puis enzyme : 4 désaturase

Elongation

Page 38: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DGLA, AA, EPA, DHA

RÔLES FONCTIONNELS DES AG MEMBRANAIRES: LES EICOSANOÏDES, ACTEURS DE L’INFLAMMATION

Synthèse simplifiée des eicosanoïdes

Voie des Cyclo-oxygénases

COX

Voie des lipo-oxygénases

LOX

Ac hydroperoxydé/ Ac hydroxylé HpETE, HpEPE, HpDHA

Leucotriènes, LT Résolvines, Rv Protectines, D

Lipoxines, LX

Prostaglandines, PG Thromboxane, TX

Page 39: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ALA C18:3

EPA C20:5

DHA C22:6

LA C18:2

DGLA C20:3

AA C22:4

Série n-6 Série n-3

PGE1, LT1

Anti-inflammatoire

PGE3, LT3, TXA3

Anti-inflammatoire

e-résolvine d-resolvine

Résolution de l’inflammation

Lipoxine

Neuroprotectine D1

Protecteur

des neurones (microglie)

RÔLES FONCTIONNELS DES AG MEMBRANAIRES: LES EICOSANOÏDES, ACTEURS DE L’INFLAMMATION

Rôles des eicosanoïdes dans l’inflammation

PGE2,TXA2, LT2

Pro inflammatoire

Page 40: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Lipoxines

AGPI ET COMMUNICATION CELLULAIRE : UNE QUESTION D’ÉQUILIBRE

Ex de l’inflammation Omega 6

AA

Eicosanoides

pro inflammatoires

PGE2, LTB4

NFкB(PPAR, PA-1?)

↑TNFα; IL 1

↑COX Résolvines

Protectines

Omega 3

EPA, DHA

Eicosanoides

anti inflammatoires

PGE3 LTB5

↓TNFα; IL 1, IL6

∆6 désaturase

Page 41: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES LIPIDES DANS L’ASSIETTE

Page 42: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Lipides apportés par l’alimentation essentiellement sous forme de triglycérides :

Vitamines liposolubles

Stérols dont le cholestérol

Acides gras et dérivés complexes

Glycérides dont les triglycérides

Phospholipides

2

LES LIPIDES DE L’ASSIETTE

Lipides: chaines hydrocarbonées, insolubles dans les milieux aqueux

Page 43: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES ACIDES GRAS DE L’ASSIETTE

Source Table CIQUAL

Acides gras saturés

Produits laitiers, beurre

Œufs

Charcuteries

Viandes

Graisse de bœuf

Saindoux

< 30% de certaines huiles de poisson

(sardine, hareng)

Acides gras monoinsaturés

Produits laitiers

Œufs

Charcuteries

Viandes

Saindoux

Graisse d’oie

Acides gras polyinsaturés n-6

Porc

Œufs

Lapin

Charcuteries

Volailles

Beurre

Graisse d’oie

Acides gras polyinsaturés n-3

Ac. eicosapentaènoïque/ Ac. docosahexaènoïque

Lapin

Poisson gras (sardine, hareng, maquereau)

Phytoplancton

SOU

RC

ES A

NIM

ALE

S

Page 44: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Acides gras saturés

LES ACIDES GRAS DE L’ASSIETTE

Huile de coco

Huile de palme

Acide oléique

Huile d’olive

Huile de colza

Huile de noisette

Huile d’arachide Huile de tournesol

Acide linoléique

Huile de maïs

Huile de tournesol

Huile de pépin de raisin

Huile de colza

Huile de noix

Huile de soja

Acide alpha-linolénique

Végétaux verts à feuille (pourpier)

Graines oléagineuses (noix,…)

Huile de colza

SOU

RC

ES V

ÉGÉT

ALE

S

Acide gamma-linoléique

Huile d’onagre

Huile de bourrache

Huile de cassis

Huile de noix

Huile de soja

Huile de lin Huile de soja

Huile d’arachide

Source Table CIQUAL

Page 45: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Trois compartiments

LES LIPIDES DANS L’ORGANISME

Phospholipides et Cholestérol des membranes

Céramides de la peau

Gaine des nerfs

Graisses de structure

Graisses circulantes

Alimentaires

De synthèse endogène (70 % des AGS et du Cholestérol)

Graisses de réserve

Adipocytes

Tissu musculaire

Adipocytes

Page 46: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES LIPIDES CIRCULANTS SONT LA RÉSULTANTE…

46

Des apports alimentaires en lipides,

De leur digestion et assimilation,

De l’anabolisme (synthèse hépatique de lipides à partir des glucides)

Du catabolisme des lipides (synthèse énergétique)

De leur intégration dans les structures et les réserves

Page 47: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DIGESTION DES LIPIDES : VUE GÉNÉRALE

Les lipides de l’alimentation sont principalement présents sous forme de triglycérides (TG)

non absorbables tels quels

Les lipides absorbables sont :

Les acides gras libres

Les monoglycérides

Le cholestérol

Les TG alimentaires impliquent leur digestion :

Les acides biliaires et leurs sels:

Des enzymes

La formation de micelles pour pouvoir traverser la bordure en brosse

47

Page 48: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES GRANDES ÉTAPES DE LA DIGESTION DES LIPIDES

1. Emulsification des graisses

2. Hydrolyse des lipides

3. Formation des micelles

4. Absorption par endocytose du contenu micellaire

Acides biliaires

Lipases pancréatiques

Co lipases

Cholestérol estérase

Phospholipases A2

Page 49: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DEVENIR DES LIPIDES ABSORBÉS

Les acides gras < 10 atomes de carbone absorbés directement dans le sang portal

AG >10 atomes de carbone reconditionnés dans l’entérocyte en TG

formation de chylomicrons avec du cholestérol et des proteines.

Les chylomicrons gagnent ensuite la circulation sanguine via le canal thoracique

Page 50: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

TRANSPORT DES LIPIDES : LES LIPOPROTÉINES

Les lipoprotéines sont des particules complexes dotées de surfaces externes hydrophiles leur permettant de circuler dans la lymphe et le sang.

Cette couche externe est formée par des apoprotéines dont une extrémité est hydrophile et l’autre, lipophile.

Les substances lipidiques se trouvent à l’intérieur de ces particules.

La surface hydrophile permet :

L’attaque par une enzyme

La liaison à un récepteur

50

Page 51: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPOPROTÉINES ET APOPROTÉINES

La nature des apoprotéines détermine la distribution de la lipoprotéine

51

LDL riches en Apo B et E

HDL riches en Apo A périphérie

TOUTES LES LIPOPROTEINES CONTIENNENT TOUTES LES APOPROTEINES mais en proportion variable, en %

Page 52: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES LIPOPROTÉINES

FONCTIONS ESSENTIELLES DES LIPOPROTÉINES

Les chylomicrons VLDL, IDL LDL HDL

Apportent des TG

alimentaires

Apportent surtout des TG,

fabriqués par le foie

Apportent surtout du cholestérol

Fabriqué par le foie

Ramènent le cholestérol des tissus périphériques vers le

foie

Aux tissus adipeux

Aux muscles

À tous les tissus, et surtout

stéroïdogénique

et adipeux

À tous les tissus, et surtout

stéroïdogénique

et adipeux

Apportent

les Apo C et E

aux chylomicrons et VLDL

Page 53: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Cholestérol Tissu stéroïdogénique

VUE GLOBALE DU MÉTABOLISME DES LIPOPROTÉINES

Intestin

Foie

Lymphe

Sang

Sang

Cellule adipeuse

R-B/E

R-E

IDL

R-B/E LDL

LDL

LPL

AG

Chylomicrons

Chylomicrons résiduels ou Remnants Chylomicrons

Remnants

VLDL LPL

Page 54: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE Au cœur de la santé

Page 55: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Au cœur de la santé : toutes les cellules de tous les tissus possèdent une membrane et peuvent communiquer via des médiateurs lipidiques!

Certains tissus peuvent avoir une composition ou des besoins qui leur sont propres

DHA

GLA

Page 56: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Santé cardiovasculaire

Page 57: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÔLES DES AGPI N-6: EFFET CARDIOVASCULAIRE

AG importants de cette famille : Acide linoléïque (LA), GLA, DGLA et acide arachidonique (AA)

LA n’est pas synthétisé par l’organisme, il est dit « indispensable »

Origine uniquement alimentaire

Rôles protecteurs vis-à-vis des MCV

A dose physiologique (4% de l’AET)

57

En France (SUVIMAX) : 10,6 g/j chez l’homme 8,1 g/j chez la femme,

(4,2% de l’AET)

Etats des lieux de la consommation de LA

USA = 14,8 g/j

(6,7% de l’AET)

Page 58: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÔLES DES AGPI N-6 : EFFET CARDIOVASCULAIRE

du remplacement d’AGS

par des AGPI n-6

58

Effets positifs Effets controversés

Plutôt positif, sur la Pression artérielle

Plutôt négatif, sur les LDL-oxydées

Variable sur l’inflammation fonction du ratio Ω6/Ω3

Prévention maladies cardiovasculaires

“Les AG omega-6 et les omega-3 sont des composants importants de la prévention nutritionnelle et du traitement des maladies cardio-vasculaires”

Harris, 2010, Omega-6 and omega-3 fatty acids: partners in prevention.

LDL-cholestérol

HDL-cholestérol

LA (5 -10% des AET)

Importance du ratio omega6/oméga3 !

Acides gras oméga-6 et maladies cardiovasculaires:Recommandations en matière d’apport alimentaire Sébastien Czernichow1,2*, Daniel Thomas3 et Eric Bruckert4 Med Sci (Paris) Volume 27, Numéro 6-7, Juin–Juillet 2011 ;

Page 59: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE

Initié par les études épidémiologiques de Dyerberg et al., Am.J.Clin.Nutr., 1975 :

Incidence des MCV rejoignait celle

des Danois

Facteurs génétiques MAIS Alimentation riche en AGPI n-3

Plus faible incidence des maladies

cardiovasculaires (MCV)

Groënland

Danemark

Page 60: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES ET PROSPECTIVES

Eskimos (Dyerberg, 1975; Bjerregaard, 1988 et 1997)

Zutphen Study (Sandker,Kromhout, 1993)

Chicago Western Electric Study (Daviglus, 1997)

La Multiple Risk Factor InterventionTrial (Dolecek,1992)

Nurses’ Health Study (Albert, 2002)

L’US Physicians Health Study (Albert, 2002)

Seven Countries Study (keys A, 1970)

60

Consommation de poisson

Effets bénéfiques sur le risque :

De mortalité coronarienne

Infarctus du myocarde

Mort subite

Consommation d’ALA

Avec un effet plus marqué pour la consommation d’EPA/DHA que d’ALA

Page 61: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE ÉTUDES D’INTERVENTION EN PRÉVENTION SECONDAIRE, RANDOMISÉES

DART (Burr et Al. 1989) : 2033 patients < 70 ans

Consommation poisson 200 à 400 g/semaine, pdt 2ans

29% réduction mortalité globale, pas de modification du taux de cholestérol, du taux d’EPA plasmatique

JELIS (Yokoyama M. 2003 et 2007) : 18 645 patients

Consommation EPA à 1,8 g/j + statines, pdt 4,5 ans

19% réduction d’évènements CV majeurs

GISSI (2002) : 11000 patients de 50 à 80 ans

Consommation EPA/DHA : 850 mg/jour avec un ratio de 1

30% réduction mortalité C.V,

45% réduction de mort subite;

pas d’effets sur les récidives

Page 62: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES 7PAYS, 1960-1970

62

Étude des Sept Pays

Mortalité Coronarienne

/ 100 000

Toutes causes / 100 000

FINLANDE 466 1370

ETATS-UNIS 424 961

HOLLANDE 317 1134

ITALIE 200 1092

YOUGASLAVIE 145 1021

GRÈCE (CORFOU) 149 847

JAPON 61 1200

CRÊTE 9 627

15 échantillons de 1000 hommes de 50 à 69 ans

Analyse des lipides sanguins

Survenue d’accident coronarien

Enquête alimentaire

Taux de CT peu différent

Nord

Sud

Risque de MCV et consommation d’AG animaux (produits laitiers)

Page 63: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE ÉTUDES D’INTERVENTION EN PRÉVENTION SECONDAIRE, RANDOMISÉES

Lyon Heart Study, de Lorgeril et Renaud, 1994

605 patients en post infarctus, en 2 groupes

Régime méditerranéen + margarine riche en ALA, 2g/j

VS Régime alimentaire prudent

Lancet. 1994 Jun 11.Mediterranean alpha-linolenic acid-rich diet in secondary prevention of coronary heart disease.de Lorgeril M Renaud S

76% de réduction du risque de mortalité CV Taux de cholestérol total et HDL-C non modifié

Taux plasmatique d’EPA augmenté

↑Albuminémie, vitamine E et C, décompte de granulocyte ↓

Interruption de l’étude après 27 mois au lieu de 5 ans prévu initialement, en raison des résultats:

16 décès cv dans le groupe contrôle contre 6 dans le groupe expérimental !

Page 64: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Evènements CV post IDM: mort subite, IDM, angor instable, Insuffisance cardiaque, AVC et embolies

Expérimentaux « régime crétois »

Témoins : régime « prudent » de l’AHA

Po

pu

lati

on

san

s év

én

em

en

t

Années après randomisation

ÉTUDE LYONNAISE : RÉGIME CRÉTOIS ET ÉVÈNEMENTS CARDIOVASCULAIRES POST IDM

Adapté de Renaud et de Lorgeril

0 1 2 3 4 5

0

0,7

0,8

0,9

1,0

1AN

72% de récidive en moins

Aucune

mort subite

Page 65: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

CONCLUSION

Etudes épidémiologiques et les essais d’intervention:

consommation de poisson ou d’EPA-DHA seraient associée à une diminution de la mortalité cardiovasculaire.

Prévention cardio-vasculaire primaire

Population générale: 500 mg/j d’EPA et DHA (ANC)

Population à haut risque cardiovasculaire: 750 mg/j d’EPA et DHA (ANC)

Page 66: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES ACIDES GRAS SATURÉS : EXEMPLE DE L’ACIDE MYRISTIQUE

Relativement difficile à synthétiser. Source essentielle : les produits laitiers

A été considéré comme étant l’acide gras saturé le plus athérogène (études avec 10 à 52 % des AET !!)

Études d’intervention nutritionnelle ont rétabli la vérité (étude sur des moines et des hamsters)

Des apports de:

1,8% AET Myristique,

300 mg Cholestérol,

12% acide oléique, acide linoléique 5%,

Acide α-linolénique 0,9% (ω 6/ω 3 < 6)

LDL-C et HDL-C

DHA

66

Trio des acides gras saturés

HO

O

CH3

HO

O

CH3

O

CH3 HO

acide myristique (14:0)

acide palmitique (16:0)

acide stéarique (18:0)

Effet athérogène : 4% AET

Page 67: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

1. La myristoylation (acylation) peut permettre l’insertion d’une protéine dans la membrane plasmique

P P P

Acide myristique

Domaine basique phosphorylé

Phosphorylation du domaine basique: libère la protéine dans

le cytosol Déphosphorylation du domaine basique renforce l’ancrage de la protéine dans la

membrane

2. La myristoylation peut influencer la conformation, la stabilisation et le repliement correct des protéines

Epitope masqué en l’absence de myristoylation

Epitope accessible après myristoylation Myristoyl-CoA

N-myristoyltransférase

MYRISTOYLATION DES PROTÉINES

67

Page 68: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

FAUT-IL DIABOLISER TOUS LES AG TRANS?

68

18 C

UNE double liaison

Naturelle : bio-hydrogénation chez les ruminants

Technologique : hydrogénation des corps gras

2% (en énergie) 23% le risque cardiovasculaire

Recommandations American Heart Association : AG trans <1% de l’énergie totale

HDL (femme) LDL (femme) (étude transfact, 2008)

Acide vaccénique (trans 11)

Acide élaïdique (En position trans 10 ou 9)

Deux origines

Page 69: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Cerveau

Page 70: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

AGPI ET CERVEAU

M. Lavialle, S.Layé, INRA Jouy en Josas et Bordeaux

DHA= 10 à 20 %

EPA= 1%

Le cerveau est l’organe le plus riche en lipides Les AGPI représentent 50% de la substance grise

et 70% de la substance blanche

Les membranes cellulaires du cerveau sont particulièrement riches en Acide arachidonique

et en DHA

Page 71: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉTUDES EXPÉRIMENTALES SUR LES EFFETS DES Ω3 SUR LE CERVEAU

Sur le développement cérébral

La déficience en DHA altère la morphologie de structures cérébrales chez l’embryon de rat à E19

Hypothèse : cycle mitotique

Coti-Bertrand, 2006

Sur la neurogenèse in vitro

Le DHA accélère

La différenciation des neurones à partir de cellules souche embryonnaires

La pousse des prolongements neuronaux

La maturation des neurones différenciés

Herberden, C ; Cao, 2005

M. Lavialle, S.Layé, INRA Jouy en josas et Bordeau

Page 72: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMÉGA 3 ET SANTÉ CÉRÉBRALE

Apport de DHA Vieillissement cérébral La neuroinflammation est réduite chez les sujets

âgés consommateurs d’AGPI

Mémorisation

Dépression

Page 73: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES EFFETS SANTÉ DES OMEGA 3 :DÉPRESSION

EPA + DHA: 1000–1500 mg/j

Avec un ratio de 2/1 EPA + DHA > 200 - 300 mg/j

Prévention primaire Prévention secondaire

(American Psychiatric Association) (AFSSA, ANC 2010)

RECOMMANDATIONS

Page 74: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 3 ET DÉMENCE

2 études d’observation :

Réduction de la concentration en DHA du cerveau des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer et pas en EPA

De faibles concentrations circulantes en DHA et pas en EPA sont corrélées à un plus grand risque de démence

Baisse du risque de démence de 50% avec 180mg/J de DHA

2 études d’intervention :

L’apport de DHA seul ou avec de l’EPA améliore la performance cognitive

et diminue l’agressivité de patients déments

Soderberg M et Al. Lipids 1991;26 Johnson EJ et Al. Am J Clin Nut; 2006;83. Thissen JP, louvain med 2006

Apports AGPI ω3

Réduction des risques de démence

En particulier, maladie d’Alzheimer

Page 75: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 3 ET DÉMENCE

Chez la souris

DHA

Calon F et al.Neuron,2004;43. Cole et al., 2010. Nicolas G. Bazan J Lipid Res. 2009 April

AA Modifications fluidité membranaire Neuroprotectine D1

↓Dépôt de la protéine

β-amyloïde Développement de la maladie d’Alzheimer

La concentration en Neuroprotectine D1 est diminuée dans la région de l’hippocampe chez les sujets

atteints de la maladie d’Alzheimer

Action anti apoptotique

Page 76: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 3 ET DÉCLIN COGNITIF ÉTUDE EPOCH

Nutr J. 2011 Oct 20;10(1):11. Danthiir V,

Impact des Ω 3 sur le déclin cognitif de 391 sujets âgés de 65 à 90 ans,

en bonne santé, pdt 18 mois

Réduction du déclin cognitif lié à l’âge

↓ Dépendance

Amélioration de la qualité de vie

Etude randomisée, double aveugle

DHA 1720mg/j EPA 600mg

Evaluation: MMT, autonomie, qualité de vie

Page 77: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DHA ET MÉMOIRE CHEZ LE SUJET JEUNE

176 jeunes adultes (entre 18-45 ans) en bonne santé, ayant des apports faibles en DHA et EPA

Recevant 1,16 g DHA et 0,17 g EPA par jour pendant 6 mois

Evaluation de la mémoire de travail: système de mémoire active qui s'occupe à la fois du traitement et du maintien des informations à court terme;

la mémoire épisodique: processus par lequel on se souvient des évènements vécus avec leur contexte -date, lieu, état émotionnel-, sous-partie de la mémoire à long terme, souvenir;

du temps de réaction

77

Stonehouse et al., 2013, AJCN

Page 78: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DHA ET MÉMOIRE CHEZ LE SUJET JEUNE

78

Stonehouse et al., 2013, AJCN

Première étude à montrer :

un effet du DHA sur la mémoire et les temps de réaction chez des patients jeunes et en bonne santé consommant peu de poisson

Effet du DHA sur les fonctions cognitives

Mémoire épisodique ns

Temps de réaction de la mémoire

épisodique +

Mémoire de travail ns

Temps de réaction de la mémoire

de travail +

Page 79: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Vision

Page 80: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 3 ET VISION

DHA

Constituant prépondérant des phospholipides membranaires de la rétine: photorécepteurs, cellules pigmentaires rétiniennes et synapses

L’apport en AGPI a un effet déterminant sur le système visuel,

et en particulier l’apport en DHA préformé = « bonus métabolique » pour la qualité de la vision

Rôle de la NeuroProtectine D1

Régénération de la cornée

Régulation du stress oxydant des cellules pigmentaires rétiniennes

Régulation de l’apoptose des cellules ganglionnaires rétiniennes.

Bazan NG; Annu Rev Nutr.2011 Aug 21;31:321-51.Docosahexaenoic Acid signalolipidomics in nutrition: significance in aging, neuroinflammation, macular degeneration, Alzheimer's, and other neurodegenerative diseases.

Page 81: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 3 ET VISION

Merle B Invest Ophthalmol Vis Sci. 2011 Jul 29;52;Dietary omega-3 fatty acids and the risk for age-related maculopathy: the Alienor Study

L’étude bordelaise Alienor en 2011 : 666 sujets de 73 ans répartis en 5 classes selon le degré de DMLA

de l’absence de lésion jusqu’à la néovascularisation

Confirme qu’un apport alimentaire important en Oméga 3 à longue chaîne diminue le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge

Page 82: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LIPIDES ET COMMUNICATION CELLULAIRE

Le GLA

Page 83: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ACIDES GRAS ET PEAU

Page 84: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

PEAU ET GLA

GLA et peau

GLA : indispensable au bon état de la peau. Une carence alimentaire desquamation anormale et une altération de ses propriétés mécaniques.

La peau ne possède pas d’activité ∆ 6 Désaturase, elle est tributaire de la production hépatique de GLA

L’activité ∆ 6 Désaturase avec l’âge

Etudes de supplémentation avec de l’huile de bourrache : amélioration des propriétés cutanées chez des femmes ménopausées (De Spirt et al, 2009)

84

AL

GLA

DGLA

Huiles

d’Onagre

et de

Bourrache

∆ 6 Désaturase

Mg

Fe B3

GLA

Page 85: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ACIDES GRAS ET PEAU

Intérêt de l’huile de bourrache et du GLA

Chez des patients âgés, souffrant souvent de sécheresse cutanée, il a été montré que la prise de capsule contenant de l’huile de bourrache améliore significativement les fonctions de « barrière » de la peau

Une méta-analyse publiée en Juillet 2010 recensant 11 études cliniques étudiant l’impact de la prise d’huile de bourrache per os chez des patients présentant des dermatites atopiques a montré un effet positif de l’huile de bourrache dans la moitié des études incluses. Ces résultats sont d’autant plus probants chez des patients présentant une dermatite de bas grade. L’huile de bourrache serait donc une alternative naturelle indiquée dans le traitement des dermatites atopiques (psoriasis, eczéma…)

Foster RH, Hardy G, Alany RG. Borage oil in the treatment of atopic dermatitis. Nutrition 2010;26:708-18.

Brosche T, Platt D. Effect of borage oil consumption on fatty acid metabolism, transepidermal water loss and skin parameters in elderly

people. Arch Gerontol Geriatr 2000;30:139-50.

Page 86: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Rôles des eicosanoïdes dans la régulation hormonale

GLA ET SYNDROME PRÉMENSTRUEL

Acide gamma-linolénique (GLA)

Acide Linoléique

Acide dihomo gamma-linolénique (DGLA) PGE1

Acide arachidonique (AA) PGE2

PGE1/PGE2

∆ 6 Désaturase Mg

Fe

B3

- du taux de progestérone

- Modification de la sensibilité des récepteurs hormonaux en phase lutéale

- PG pro-inflammatoires

• Génétique • Déficit de cofacteurs… Huiles

d’Onagre

et de

Bourrache

Page 87: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

OMEGA 6 ET SYNDROME PRÉMENSTRUEL

Syndrome prémenstruel

Dans les troubles prémenstruels :

Observation de taux normaux d’AL avec ↓GLA, DGLA

Effets LH « like » de l’équilibre PGE1/PGE2 dans la synthèse de la progestérone:

↓GLA-DGLA déséquilibre PGE1/PGE2↓Progestérone

Etude d’intervention de Brush (3 gr d’huile d’onagre)

61% d’amélioration

Page 88: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉTAT DES LIEUX DE NOTRE CONSOMMATION ACTUELLE EN LIPIDES

Page 89: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DU PALÉOLITHIQUE À NOS JOURS

Forte augmentation de la consommation d’-6

Jusqu’à 30 g/j d’où un rapport 6/3 très élevé de nos jours

Raisons :

Augmentation de la consommation d’huile de tournesol et de viande

riche en AA

Diminution de la consommation d’ALA, d’EPA et de DHA

89 Singh et al., 2010

Aujourd’hui rapport = 15 : 1 alors que nos enzymes sont adaptés à un rapport 1 : 1!!

Arnold et al., 2010

Trad

Page 90: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EN LIPIDES CES 40 DERNIÈRES ANNÉES

1960 2000

75 g/j 104 g/j

Consommation quotidienne totale de lipides

TG d’origine végétale (margarine et aliments industriels

1960 2000

19 g/j 37 g/j

Lipides d’origine animale (viande)

1960 2000

18 g/j 21 g/j

Ailhaud et al., 2006

Aspects quantitatifs

Page 91: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION ALIMENTAIRE EN LIPIDES DES 40 DERNIÈRES ANNÉES

Aspect qualitatif

Evolution de la composition en acides gras des margarines et des plantes consommés entre 1981 et 1998 en France

Changement du profil en acides gras des plantes et des margarines consommées en France entre 1960 et 2000

Ailhaud et al., 2006

30 % AGPI

+++ n-6

65 % AGPI

+++ n-6

Riche

AO

AGPI n-6 AGPI n-3 AGMI AGS

Page 92: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION ALIMENTAIRE EN LIPIDES DES 40 DERNIÈRES ANNÉES

Evolution de la composition en acides gras des viandes entre 1960 et 2000

Raisons : Modifications de l’alimentation des animaux

Ailhaud et al., 2006

250 g LA 5 g LNA

60 g LA 250 g LNA

X 4,2 LA/LNA

Homme

Animaux

Herbe Ensilage de maïs

Page 93: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES LIPIDES DANS L’ASSIETTE

93

Végétaux Animaux

Huiles

Pourpier…

Quadrupèdes

Produits laitiers Volailles

Poissons des mers froides

Triglycérides

Acides Gras Saturés (AGS) +++ ++

Acides Gras Trans Margarines Lait

Acides Gras poly

Insaturés (AGPI)

Précurseurs +++ ±

A longue chaîne

Oméga 6 +++ ++ (peau) + (peau)

Oméga 3 +++

Cholestérol +++

Page 94: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

CONSÉQUENCE DES CES MODIFICATIONS QUALI- ET QUANTITATIVES

Augmentation de la consommation de lipides en France entre 1960 et 2000

Augmentation de la consommation des huiles végétales (huile de tournesol) et des plats industriels

Modification de l’alimentation des animaux

Ailhaud et al., 2006

Même avec de la consommation de poissons

Rôle dans les pathologies dites « de civilisation »?

Lipides Augmentation

Totaux X 1,4

AGPI n-6 X 2,5

AA X 2,3

LA/ALA X 4,2

n-6/n-3 X 2,9

Page 95: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

II. LA COMMUNICATION CELLULAIRE : PARTIE PRATIQUE

Page 96: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DÉPISTER LES DÉFICIENCES ET DÉSÉQUILIBRES

EN ACIDES GRAS

Page 97: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

PLAN

Les questionnaires d’exploration:

QMS et QAF

Évaluation biologique

Rétablir l’équilibre des Acides Gras et l’équilibre acido-basique

Par l’alimentation

Par la complémentation

Principales indications

Page 98: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA COMMUNICATION CELLULAIRE….

Page 99: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

EXEMPLE DU QMS DE CAROLINE: RUBRIQUE COMMUNICATION CELLULAIRE

Page 100: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA CORRÉLATION AVEC LES HABITUDES ALIMENTAIRES

Page 101: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

EXEMPLE DU QAF DE CAROLINE: RUBRIQUE COMMUNICATION CELLULAIRE

Page 102: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

EVALUER LES APPORTS EN AG AVEC LE QAF

APPROCHE QUALITATIVE

Huiles (rapport ω3/ω6) :

Trop de tournesol ou arachide

Pas de colza ou noix

Huiles première pression à froid

Raffinées ?

APPROCHE QUANTITATIVE

Trop de :

Viande (4 pattes)

Produits laitiers

Graisses cachées (viennoiseries)

Crème, beurre

Pas assez de :

Huiles végétales

Poissons Gras

Page 103: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES RÉSULTATS DE CAROLINE

Le QMS Le QAF

Les scores du QMS et du QAF

sont inversés

Page 104: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVALUATION BIOLOGIQUE DE LA CC

Page 105: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVALUATION BIOLOGIQUE D’UNE PERTURBATION DES ACIDES GRAS

Les marqueurs conventionnels

Évaluation d’une anomalie lipidique:

CT, HDL-C, LDL-C, TG, APO A1, APO B

Pas d’évaluation en routine de la composition membranaire en AG

Uniquement des indications indirectes, révélatrices de la fragilité membranaire

Le dosage de l’haptoglobine (hémolyse intra-vasculaire si bas)

Page 106: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ÉVALUATION BIOLOGIQUE D’UNE PERTURBATION DES ACIDES GRAS

Les marqueurs nutritionnels:

Dosage des AGL ou du Glycérol, témoin des AGL

Apo CIII liée aux TG, témoin précoce d’un risque d’élévation de la triglycéridémie

Log TG/HDL, témoin d’un phénotype B s’il est positif, (LDL petites et denses)

LDL oxydées ou AC anti LDL Oxydées, facteur de risque de l’athérosclérose

Le profil des Acides Gras Érythrocytaires:

Évaluation de la composition membranaire

Page 107: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

L’ÉVALUATION BIOLOGIQUE DU PROFIL DÉFICITS: LE P.A.G.E

107

Saturés

MYR Acide myristique

PAL Acide palmitique

STEA Acide stéarique

LIG Acide lignocérique

Mono-insaturés

PALM Acide palmitoléique

CVAC Acide cis-vaccénique

OLE Acide oléique

NER Acide nervonique

Oméga 6

AL Acide linoléique

GLA Acide gammalinolénique

DGLA Acide dihomo--linolénique

AA Acide arachidonique

ADRE Acide adrénique

Indices et rapports

AGS Acides Gras saturés totaux

I3 Indice oméga 3

REA Ratio EPA/AA

6/3 Rapport oméga 6/oméga 3

ALN Acide -linolénique

EPA Acide eicosapentaénoïque

DHA Acide docosahexaénoïque

Oméga 3

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

MYR PAL

STEA LIG

Saturés

PALM

Mono-insaturés

CVAC

OLE AL GLA

DGLA AA

ADRE

Oméga 6 Oméga 3

ALN EPA

DHA

Indices et

rapports

AGS I3

REA 6/3

200

NER

Page 108: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

L’ÉVALUATION BIOLOGIQUE

108

Un test efficace et peu couteux : Dosage Urinaire sur 24 heures Na/K : Na et K réellement consommés à répéter à 2 ou 3 reprises

Idéalement le rapport Na / K

devrait être inférieur ou

tout au moins proche de 1.

Page 109: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE DES ACIDES GRAS

Par l’alimentation

Par une complémentation

Page 110: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA CUISINE ET L’ASSIETTE

LA COMPLÉMENTATION

COMMENT RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE DES ACIDES GRAS?

Page 111: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE DES ACIDES GRAS

Équilibrer l’apport en acides gras

Huiles d’olive et de colza

Oléagineux: Noix, amande, noisette,

Avocat

Poissons gras

À dose nutritionnelle

En respectant les synergies

Au cas par cas en AG +/- antioxydant

1/ PAR L’ALIMENTATION

2/ PAR LA COMPLÉMENTATION

Suffisamment de fruits et légumes frais

Pour lutter contre l’oxydation

Page 112: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

UNE FICHE PATIENT:

Page 113: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Huile d’Olive et de Colza biologique

Mélange 60% huile d’olive et 40% huile de colza

Respect des ANC : 3/6 = 1/5

2 cuillères à soupe par jour pour les femmes

3 cuillères à soupe pour les hommes

ALIMENTATION SANTÉ

Contrôle de la qualité des produits, absence de métaux lourds, de polluants (dioxine), en conformité

avec la législation.

L’indice de peroxyde : un critère de qualité <10

Page 114: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Huile de colza, noix, cameline, périllat….

ALIMENTATION SANTÉ: SOURCES D’ACIDE α-LINOLÉNIQUE

Huile de cameline: 1 cuillère à café

= 1,8 g d’ALA

L’indice de peroxyde : un critère de qualité <10

Page 115: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

ALIMENTATION SANTÉ: LA FILIÈRE BLEU, BLANC, COEUR

Page 116: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES POISSONS GRAS

Plus d’Oméga 3 à longue chaîne = 400g/

semaine de poissons gras

Page 117: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

SOURCE ALIMENTAIRE DE MG++

117

LES COFACTEURS DES DÉSATURASES: LE MAGNÉSIUM

Page 118: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LES VITAMINES B, SURTOUT B6

Œuf, poulet,

bœuf

Poissons,

surtout gras

Produits

laitiers

Légumineus

es

Céréales

complètes

Oléagineux

Page 119: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LE FER

Page 120: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LE ZINC

Page 121: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DES ANTIOXYDANTS….

Page 122: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA COMPLÉMENTATION EN HUILES RICHES EN AGPI

En ALN: capsules de Cameline

En Omega 3: capsules de DHA, EPA, Poissons des mers froides

En omega 3 et vitamine D: capsules de foie de morue

EN oméga 6: DGLA ET GLA, capsules d’onagre ou bourrache

En cofacteurs…. Fer, Mg, Zn, Vit B6….

Page 123: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

- Syndrome prémenstruel

- Problèmes de peau

OMEGA 6 Acide linoléique

OMEGA 3 Acide alpha-linolénique

DGLA

AA

GLA

Prévention cardiovasculaire

- Prévention cardiovasculaire - Troubles métaboliques

- Dépression?

DHA

- Affections neurodégénératives - Trouble cognitif - Troubles visuels

- Grossesse - Dépression dans un contexte

inflammatoire?

- Hypertension artérielle - Inflammation

PRINCIPALES INDICATIONS DES AGPI

EPA

Page 124: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA COMPLÉMENTATION EN AGPI À PARTIR DU QMS

Oméga 6 + Oméga 3 (capelan/Bourrache)

GLA : huile d’onagre; 6 capsules/j pendant 2 mois au début

Oméga 3: - EPA: aigu et récent

- DHA: chronique

Page 125: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

DES HUILES ÉCO-RESPONSABLES…

ORIGINE, PURETÉ, TRAÇABILITÉ :

Poissons péchés dans zones vierges de toute industrie

Procédé breveté de double purification epax : élimination des contaminants (mercure, dioxine, pcb…)

Traçabilité du bateau jusqu’au produit fini

STABILITÉ ET QUALITÉ :

Procédé breveté qui garantit des huiles les plus stables du marché

Les huiles EPAX certifiées Qualitysilver ont un temps de résistance à l’oxydation presque 4 fois supérieure à une huile basique

Préservation optimale des qualités nutritionnelles et organoleptiques

Répondent aux exigences qualité de l’UE :

pureté (polluants et métaux lourds)

stabilité (indice de peroxyde < normes Codex)

RESPECT ET GESTION RESSOURCES MARINES :

Conserver l’habitat marin Production provenant de stocks

réglementés La méthode de pêche n’impacte pas les

fonds, sélective Eco-responsable

Page 126: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

EN SYNTHÈSE…

Page 127: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Par l’alimentation

Par une complémentation

Page 128: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE EST INFLUENCÉ PAR L’ALIMENTATION

Fromages (riches

en protéines) : 23,6

Viandes et

produits dérivés : 9,5 Fromages (pauvres

en protéines) : 8 Poissons : 7,9

Produits céréaliers :

3,5 – 7,0

Matières grasses

et huiles : 0

Légumes :

- 2,8

Fruits et jus

de fruits : - 3,1

REMER T. J Am Diet Assoc, 1995 ; 95 : 791-7

Yaourts : 1,5 Lait : 0,7

Aliments acides

Aliments alcalins

Page 129: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

L A M É D E C I N E D E S A N T É

Conseiller les associations favorables:

= Viandes/Poissons/œufs avec LEGUMES = Fromage + Salade = Eviter viande + fromage à pâte dure au même repas = Avec modération ++: les sodas

LES CONSEILS POUR FAVORISER L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Page 130: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

Alimentation déséquilibrée (fast-food)

Restriction calorique (+++ régimes protéinés)

Sportifs (Récupérations difficiles, Tendino-myalgies récurrentes,

crampes)

Les 3 situations

LA COMPLÉMENTATION DU DÉSÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

CITRATES de K, Ca, Mg

Page 131: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

LA COMPLÉMENTATION DU DÉSÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE À PARTIR DU QMS

Sous-score Equilibre acido-basique 11/18

CITRATES de K, Ca, Mg

1 stick/jour pendant 3 mois

Page 132: LA COMMUNICATION CELLULAIRE - AMIFORM

MERCI POUR VOTRE ATTENTION, VOTRE COURAGE, ET VOTRE IMPLICATION !!!