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L a grande salle de l’Espace Jules Ladoumègue pleine à craquer ! Les Méricourtois sont des habi- tués de la foule lors de la présentation des vœux de la municipalité. L’année 2011 ne déroge pas à cette règle d’or des bons et grands moments méri- courtois et des amitiés renouvelées. Les Services techniques, habitués aux «coups de collier» qu’exige une orga- nisation parfaite, comptabiliseront même près de 900 personnes pré- sentes ce Vendredi 7 Janvier : un re- cord ! Il faut dire que les Méricourtois ont encore tant de choses à parta- ger… L’ambition du partage JANVier 2011 Cérémonie des Vœux 2011 :

La Fête à L abi i d a age à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes «Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce grand moment de bonheur

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Page 1: La Fête à L abi i d a age à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes «Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce grand moment de bonheur

La grande salle de l’Espace JulesLadoumègue pleine à craquer !Les Méricourtois sont des habi-

tués de la foule lors de la présentationdes vœux de la municipalité. L’année2011 ne déroge pas à cette règle d’ordes bons et grands moments méri-courtois et des amitiés renouvelées.Les Services techniques, habitués aux«coups de collier» qu’exige une orga-nisation parfaite, comptabiliserontmême près de 900 personnes pré-sentes ce Vendredi 7 Janvier : un re-cord ! Il faut dire que les Méricourtoisont encore tant de choses à parta-ger…

L’ambition du partageJANVier 2011Cérémonie des Vœux 2011 :

MériCourt ACtuALités N°43Janvier 2011

Directeur de la Publication : Bernard BAUDE, MaireRédaction, Photographies et Conception graphique :

Service Communication - Ville de Méricourt

La Fête à...

Lettre à un ami

Merci Jef ! Un merci fraternel, à la manière

de «Camarade», qui est un si joli nom. Merci

pour nous avoir fait «Aimer à perdre la rai-

son», sur une «Montagne» de plaisir aux

«Noctambules» de cette Fête à… la chanson

française, cette Fête à…, et en forme d’hom-

mage à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO

pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes

«Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce

grand moment de bonheur. Ce moment-là, je

l’ai, pour ma part, passé avec «Ma môme».

Ensemble, nous avons chanté «Ma France»,

sans oublier ce que peut signifier le lointain

«Potemkine». «Ma môme», elle, était vrai-

ment émue. Alors, j’ai eu le courage de lui

dire, avec toi, avec vous tous, que «La

Femme est l’avenir de l’homme». Soldat

Louis en a même oublié son verre de rhum et

sa chope de bière sur le comptoir pour chan-

ter avec nous. Ah, Jef, «Que serais-je sans

toi» ?

C’était bien « La Fête… aux copains » !

Avec ses deux scènes, dont l’une dé-diée à la découverte de jeunes ta-lents régionaux, la Fête à…

continue de proposer son originalité à unpublic régional, voire national. Originalité? Certes oui, puisque tournée vers la chan-son française de qualité, sans strass nipaillettes. Originalité encore puisque lesartistes, et quelque soit leur notoriété, seveulent disponibles, prêts à échanger desmoments de convivialité avec le public.Originalité enfin, parce qu’il existe uneréelle volonté municipale de préserverune culture populaire. Sur le fond de lascène, systématiquement, la phrase deJack Ralite, ancien ministre et spécialistedes questions culturelles au Parlement,rappelle cet engagement méricourtois : «La culture se porte bien, pourvu que l’onla sauve ! » Et comment sauver la culturesinon en proposant une belle scène auxartistes qui, en retour, offrent le meilleurd’eux-mêmes à un public le plus largepossible ?

Page 2: La Fête à L abi i d a age à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes «Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce grand moment de bonheur

Saluons, une fois de plus, l’exploit(le mot n’est pas trop fort) desServices municipaux : une salle de

sport transformée pour deux jours ensuperbe agora afin d’accueillir les hôtesde la cérémonie de présentation desvœux de la municipalité et de la Fêteà… du lendemain.Saluons, une fois de plus, la prestationgénéreuse de la centaine de bénévolesd’associations qui ont régalé l’assis-tance de leurs spécialités maghrébines,polonaises ou italiennes.Saluons enfin cette foule immense, cesfamilles entières, ces voisins et amis, cesMéricourtois, mais aussi toutes ces per-sonnes venues des villes voisines afin detémoigner de leur sympathie. Il ferachaud dans cette salle, de la chaleur desamitiés partagées.Nous n’oublierons pas de rappeler quela présentation des vœux de l’ensembledu Conseil municipal aux citoyens denotre ville est d’abord une cérémonie.Une cérémonie ouverte avec brio parl’harmonie municipale. Puis la projec-tion d’un film pour retracer l’annéeécoulée et présager de ce que sera 2011.Bernard BAUDE, Maire de Méricourt,prend alors la parole…

Les effets de manche nationaux

«Toi qui as 20 ans, tu attendrasencore pour travailler. Toi qui a 60ans, tu attendras 63 ans pour quenous soyons sûrs que tu sois bienfatigué !» La réforme des retraitesest encore dans tous les esprits. Ber-nard BAUDE saura s’indigner contreune gouvernance actuelle, une Répu-blique qui a «lâché une voix d’Étatpour s’adresser à la Nation afind’instaurer le mépris individualiséoù il devient possible de dire"casse-toi pauvr’con".» Indigna-tion encore contre un Président qui seprétend être celui de tous les Françaiset qui ne prononce plus le mot de«chômage», oubliant ainsi les plus dequatre millions de demandeurs d’em-plois que compte le pays. Le Maire nebaissera pas les yeux non plus, tou-jours incisif, face aux scandales pro-voqués par certains laboratoirespharmaceutiques (grippe H1N1, Mé-diator…), ou encore devant «les fac-tures de gaz et d’électricité quiexplosent». Tout ne pourra cepen-dant être dit ce soir-là puisque «nouspourrions continuer longtempscette liste des agissements quiont en commun l’intérêt privé audétriment de l’intérêt collectif.»La note d’espoir viendra tout demême de cette rue, de ce peuple, quia su se mobiliser dernièrement pourtenter de sauver nos retraites, for-

mant «ces ruisseaux, puis ces ri-vières, enfin ces fleuves de ré-volte populaire» où se dessinent lescontours d’une VIe République.

«où sont les valeurs et repèresdonnés aux jeunes générations ?»

«16 000 postes d’enseignantssupprimés en France ! L’Académiede Lille est au hit-parade des ré-gions sacrifiées avec 336 postesen primaire et 470 dans le secon-daire.» Comment passer sous silencecet autre scandale annoncé pour larentrée 2011, et qui menace, dansl’immédiat, la formation BTS au lycéePablo Picasso d’Avion ? «Quand lesénarques parlent d’ajustement, ils’agit en fait d’un véritable mas-sacre !» Le Maire s’interroge alors :«Bien sûr, nous connaissons par-fois des comportements qui nousagacent. Je pense à Charles Péguyqui écrivait : "Il y a des ordres in-justes qui cachent les pires désor-dres." Comment notre sociétépourrait prétendre nourrir d’en-vie, d’espoir, de perspectives, desjeunes quand autant de méprisest organisé ? Comment donnerenvie de s’engager dans une so-ciété qui accepte un système quipeut à ce point mépriser l’indi-vidu ?» S’interroger ainsi, c’est,

d’une certaine manière, faire face àses responsabilités : «Quelle imagedonnons-nous quand s’entrecho-quent celles de la misère, de lafaim, du froid, et celles de jeux té-lévisés où il suffit de tourner uneroue pour gagner des millions ?Quelle image donnons-nousquand nos responsables de clubssportifs méricourtois font face àdes tracasseries administrativesabsurdes alors qu’on nous parlede centaines, de milliers d’eurospour une équipe nationale ? Noustous, nous qui avons le pouvoir dupeuple, pourquoi laissons-nousfaire ?»

«Contre la résignation, se cher-cher des rêves… et des armes !»

L’indignation ne vaut pas résignation.«À Méricourt, nous ne voulonspas devenir des gestionnaires dusimple possible», reprendra Ber-nard BAUDE qui tient à terminer parles batailles menées dans notre ville,aux noms de tous, dans l’écoute et laconcertation des Assises Locales.«Nous sommes humbles maisfiers, nous sommes humbles maisrésolus, humbles mais animés parune farouche envie de construireensemble notre avenir.»Des faits maintenant : «Face aux

difficultés financières queconnaissent nos familles, j’ai pro-posé au Conseil Municipal depuis2 ans, un moratoire sur les prixdes centres de loisirs, de va-cances, des accueils péri-scolaires(…). Concernant l’EHPAD, et enprévision de son ouverture fin2012, nous avons initié un suivipour toutes celles et tous ceux quisouhaiteraient postuler à un em-ploi (…). Nous continuons à éten-dre les services aux Méricourtois,avec par exemple, une nouvellenavette plus spacieuse et confor-table, pour se rendre en mairie,dans les différentes structures ad-ministratives, dans nos com-merces locaux qu’il faut aiderdans leur développement (…). Ilnous faut également oser unegrande réflexion afin de favoriseret sécuriser le déplacement pié-ton et en vélo…»

Et comment ne pas donner tout desuite rendez-vous aux habitants pourle 2ème semestre 2011 ? L’ouverturede notre nouvel espace culturel, avecsa médiathèque, sa salle de spectacle,sa galerie d’exposition, avec son éco-quartier pour écrin, sera le joyau denos ambitions partagées. Commentne pas se souhaiter alors une trèsbonne année 2011 ?

Les mises à l’honneur 2011Cette année, le Conseil Municipal achoisi de récompenser trois Méri-courtois. Pour cela, la pleine lumièrea été faite sur Jean-Pierre VILLERS,membre particulièrement dévoué del’association des «Ch’bio gardin» ;Pierre BAUSSART, jeune et trépidantprésident de «Saudade Brasil» oeu-vrant à une coopération, notammentagricole, avec une ville du Brésil ; Mo-hamed OULINI, basketteur plusieursfois récompensé au niveau nationalet international.

Page 3: La Fête à L abi i d a age à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes «Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce grand moment de bonheur

Saluons, une fois de plus, l’exploit(le mot n’est pas trop fort) desServices municipaux : une salle de

sport transformée pour deux jours ensuperbe agora afin d’accueillir les hôtesde la cérémonie de présentation desvœux de la municipalité et de la Fêteà… du lendemain.Saluons, une fois de plus, la prestationgénéreuse de la centaine de bénévolesd’associations qui ont régalé l’assis-tance de leurs spécialités maghrébines,polonaises ou italiennes.Saluons enfin cette foule immense, cesfamilles entières, ces voisins et amis, cesMéricourtois, mais aussi toutes ces per-sonnes venues des villes voisines afin detémoigner de leur sympathie. Il ferachaud dans cette salle, de la chaleur desamitiés partagées.Nous n’oublierons pas de rappeler quela présentation des vœux de l’ensembledu Conseil municipal aux citoyens denotre ville est d’abord une cérémonie.Une cérémonie ouverte avec brio parl’harmonie municipale. Puis la projec-tion d’un film pour retracer l’annéeécoulée et présager de ce que sera 2011.Bernard BAUDE, Maire de Méricourt,prend alors la parole…

Les effets de manche nationaux

«Toi qui as 20 ans, tu attendrasencore pour travailler. Toi qui a 60ans, tu attendras 63 ans pour quenous soyons sûrs que tu sois bienfatigué !» La réforme des retraitesest encore dans tous les esprits. Ber-nard BAUDE saura s’indigner contreune gouvernance actuelle, une Répu-blique qui a «lâché une voix d’Étatpour s’adresser à la Nation afind’instaurer le mépris individualiséoù il devient possible de dire"casse-toi pauvr’con".» Indigna-tion encore contre un Président qui seprétend être celui de tous les Françaiset qui ne prononce plus le mot de«chômage», oubliant ainsi les plus dequatre millions de demandeurs d’em-plois que compte le pays. Le Maire nebaissera pas les yeux non plus, tou-jours incisif, face aux scandales pro-voqués par certains laboratoirespharmaceutiques (grippe H1N1, Mé-diator…), ou encore devant «les fac-tures de gaz et d’électricité quiexplosent». Tout ne pourra cepen-dant être dit ce soir-là puisque «nouspourrions continuer longtempscette liste des agissements quiont en commun l’intérêt privé audétriment de l’intérêt collectif.»La note d’espoir viendra tout demême de cette rue, de ce peuple, quia su se mobiliser dernièrement pourtenter de sauver nos retraites, for-

mant «ces ruisseaux, puis ces ri-vières, enfin ces fleuves de ré-volte populaire» où se dessinent lescontours d’une VIe République.

«où sont les valeurs et repèresdonnés aux jeunes générations ?»

«16 000 postes d’enseignantssupprimés en France ! L’Académiede Lille est au hit-parade des ré-gions sacrifiées avec 336 postesen primaire et 470 dans le secon-daire.» Comment passer sous silencecet autre scandale annoncé pour larentrée 2011, et qui menace, dansl’immédiat, la formation BTS au lycéePablo Picasso d’Avion ? «Quand lesénarques parlent d’ajustement, ils’agit en fait d’un véritable mas-sacre !» Le Maire s’interroge alors :«Bien sûr, nous connaissons par-fois des comportements qui nousagacent. Je pense à Charles Péguyqui écrivait : "Il y a des ordres in-justes qui cachent les pires désor-dres." Comment notre sociétépourrait prétendre nourrir d’en-vie, d’espoir, de perspectives, desjeunes quand autant de méprisest organisé ? Comment donnerenvie de s’engager dans une so-ciété qui accepte un système quipeut à ce point mépriser l’indi-vidu ?» S’interroger ainsi, c’est,

d’une certaine manière, faire face àses responsabilités : «Quelle imagedonnons-nous quand s’entrecho-quent celles de la misère, de lafaim, du froid, et celles de jeux té-lévisés où il suffit de tourner uneroue pour gagner des millions ?Quelle image donnons-nousquand nos responsables de clubssportifs méricourtois font face àdes tracasseries administrativesabsurdes alors qu’on nous parlede centaines, de milliers d’eurospour une équipe nationale ? Noustous, nous qui avons le pouvoir dupeuple, pourquoi laissons-nousfaire ?»

«Contre la résignation, se cher-cher des rêves… et des armes !»

L’indignation ne vaut pas résignation.«À Méricourt, nous ne voulonspas devenir des gestionnaires dusimple possible», reprendra Ber-nard BAUDE qui tient à terminer parles batailles menées dans notre ville,aux noms de tous, dans l’écoute et laconcertation des Assises Locales.«Nous sommes humbles maisfiers, nous sommes humbles maisrésolus, humbles mais animés parune farouche envie de construireensemble notre avenir.»Des faits maintenant : «Face aux

difficultés financières queconnaissent nos familles, j’ai pro-posé au Conseil Municipal depuis2 ans, un moratoire sur les prixdes centres de loisirs, de va-cances, des accueils péri-scolaires(…). Concernant l’EHPAD, et enprévision de son ouverture fin2012, nous avons initié un suivipour toutes celles et tous ceux quisouhaiteraient postuler à un em-ploi (…). Nous continuons à éten-dre les services aux Méricourtois,avec par exemple, une nouvellenavette plus spacieuse et confor-table, pour se rendre en mairie,dans les différentes structures ad-ministratives, dans nos com-merces locaux qu’il faut aiderdans leur développement (…). Ilnous faut également oser unegrande réflexion afin de favoriseret sécuriser le déplacement pié-ton et en vélo…»

Et comment ne pas donner tout desuite rendez-vous aux habitants pourle 2ème semestre 2011 ? L’ouverturede notre nouvel espace culturel, avecsa médiathèque, sa salle de spectacle,sa galerie d’exposition, avec son éco-quartier pour écrin, sera le joyau denos ambitions partagées. Commentne pas se souhaiter alors une trèsbonne année 2011 ?

Les mises à l’honneur 2011Cette année, le Conseil Municipal achoisi de récompenser trois Méri-courtois. Pour cela, la pleine lumièrea été faite sur Jean-Pierre VILLERS,membre particulièrement dévoué del’association des «Ch’bio gardin» ;Pierre BAUSSART, jeune et trépidantprésident de «Saudade Brasil» oeu-vrant à une coopération, notammentagricole, avec une ville du Brésil ; Mo-hamed OULINI, basketteur plusieursfois récompensé au niveau nationalet international.

Page 4: La Fête à L abi i d a age à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes «Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce grand moment de bonheur

La grande salle de l’Espace JulesLadoumègue pleine à craquer !Les Méricourtois sont des habi-

tués de la foule lors de la présentationdes vœux de la municipalité. L’année2011 ne déroge pas à cette règle d’ordes bons et grands moments méri-courtois et des amitiés renouvelées.Les Services techniques, habitués aux«coups de collier» qu’exige une orga-nisation parfaite, comptabiliserontmême près de 900 personnes pré-sentes ce Vendredi 7 Janvier : un re-cord ! Il faut dire que les Méricourtoisont encore tant de choses à parta-ger…

L’ambition du partageJANVier 2011Cérémonie des Vœux 2011 :

MériCourt ACtuALités N°43Janvier 2011

Directeur de la Publication : Bernard BAUDE, MaireRédaction, Photographies et Conception graphique :

Service Communication - Ville de Méricourt

La Fête à...

Lettre à un ami

Merci Jef ! Un merci fraternel, à la manière

de «Camarade», qui est un si joli nom. Merci

pour nous avoir fait «Aimer à perdre la rai-

son», sur une «Montagne» de plaisir aux

«Noctambules» de cette Fête à… la chanson

française, cette Fête à…, et en forme d’hom-

mage à Jean Ferrat. Merci à toi Jef KINO

pour avoir rassemblé tes ami(e)s… dans tes

«Petits bistrots» pour mieux nous préparer ce

grand moment de bonheur. Ce moment-là, je

l’ai, pour ma part, passé avec «Ma môme».

Ensemble, nous avons chanté «Ma France»,

sans oublier ce que peut signifier le lointain

«Potemkine». «Ma môme», elle, était vrai-

ment émue. Alors, j’ai eu le courage de lui

dire, avec toi, avec vous tous, que «La

Femme est l’avenir de l’homme». Soldat

Louis en a même oublié son verre de rhum et

sa chope de bière sur le comptoir pour chan-

ter avec nous. Ah, Jef, «Que serais-je sans

toi» ?

C’était bien « La Fête… aux copains » !

Avec ses deux scènes, dont l’une dé-diée à la découverte de jeunes ta-lents régionaux, la Fête à…

continue de proposer son originalité à unpublic régional, voire national. Originalité? Certes oui, puisque tournée vers la chan-son française de qualité, sans strass nipaillettes. Originalité encore puisque lesartistes, et quelque soit leur notoriété, seveulent disponibles, prêts à échanger desmoments de convivialité avec le public.Originalité enfin, parce qu’il existe uneréelle volonté municipale de préserverune culture populaire. Sur le fond de lascène, systématiquement, la phrase deJack Ralite, ancien ministre et spécialistedes questions culturelles au Parlement,rappelle cet engagement méricourtois : «La culture se porte bien, pourvu que l’onla sauve ! » Et comment sauver la culturesinon en proposant une belle scène auxartistes qui, en retour, offrent le meilleurd’eux-mêmes à un public le plus largepossible ?