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Ann^e. — N° 14. Vendredi 5 Avril 1935. Paraissai t leVENDRl D1 L E NUM^I 0: CENTIMI S ET MABITmE Organe R^publicain D^mocratique et R^ionaliste de I'Ouest « Voisins d'un peuple entier sous les armes, nous devons avant tout ameliorer notre systeme defeii- sif.» G«n«ral MAURIN, Ministre de la Guerre. ANNONCES ET R^ICLAMES Reclames (4" page), la ligne. 1 fr. 75 (3" paRo), — . 2 fr. 25 Annonces judic. et volont... 2 fr. 75 Chrouique locale.. 3 fr. 50 Le.i annonces sont revues aux bureaux (In journal. Pour la pnblicite exlra- (Icparlcnientale, s'adresser, 2Q, rue lio- checliouurt, Paris (»'). Tel. : Trudaine, •im. cjoiotuKicATioM IT AJTiroiroxa k QCJIMPERLE, 13, qua! Brizenx 1-49 COMPTE COURANT POSTAL. RENNES 14-139 Les abonnements se paytnt d'avance et portent du 1" de ehaque mois. On s'abonne au bureau du journal, ou en adrcssant un mandat-chique au C/C I'l.lVJ, Kennes^ ABONNEMENTS (UN AN) Flnistfere, C6tes-du-Nord, Morb. 12 fr. Aulres (16partements et colonies. 14 fr. Etranger 30 fr. L A SBAAAINE: urn FfiTES SOLKIL fljirp'-Loiii 01 LA SKMAIMI l4Ter Citgcli. Mnt. Soir D 7 S. Hi-gi'sippc. R '20 18 28 5 52 1812 1 8 S. Edisc, 5 17 18 29 G31 18 55 m i) Sic Marie Egyp. 515 18 31 719 19 46 m 10 S. Macairo. 513 18 32 817 •20 55 j 11 S. Leon. 511 1834 9 37 •22 25 V 12 S. Jules. 5 Oil 18 35 U 1 2 23 54 1 13 S. Justin. 5 07 18 37 12 27 C E O U I S E PASSE L'61ection legislative de Blois. Laurens, riui.-soc >S.(>27 Kl.l" Dorgi-rcs, Front Paysun. 7.7.')li Divers " 2yi II s'a^issait de reiuplacer M. Ca- inille Chauleniiis, radical-socialiste, clu senateur. Rappelons qu'aii premier tour les voix s'etnient ainsi reparties : MM. Dorj^eres (Front I'avsan), ().720 voix; Laurens (rad.-soc.). 4.848; Olivier (S.F.LO.), 2.04!) ; l.enav (lad. ind.), 942 ; Depardieu (eonini.), 411 voix. Le docteur Olivier, niaire de Blois, s'est desiste -our M. Laureiis. M. l.e- nav a retire sa candidature pure- nient et sinipleinent. Mort de M. Renaudel. M. Pierre Hcnaudel. dei)ute de Toulon, un des fondateurs du luo- •socialisnie, est niort dans I'ile Major- que, oil il etait alle se soij^ner. II etait ajje de ans. Trols nouveaux immortels. M. Andre Bellessort est elu a rAcadi-niie Fran<;'aise, au fauteuil de I'abbe Hreniond. .M. Claude Farrere, au fauteuil de M. Louis Harthou, et M. Jacques Hainville, au fauteuil ile M. Ha.vniond Poincare. Rosevgart en liquidatioa Judiciaire. .\pres la societe Citroen, la sociC-te anonyine des autonioi)iles I'.oseuHar! vient d'etre inise en litpiidation judiciairc. Conversations diplomatiques. M. Titulesco, ministre <les .\ll'ai- res Etrangeres de Houmanie, est venu a Paris, ou il a eu une eonver- salion avcc .M. Pierre l.aval. Tis- sue de cette conversation, les deux ministres se sont trouves eoniplite- nient d'accord sur fous les points. — D'autre part, .M. Kden s'esl rendu a Moscou, oii il a aliorde, avec Staline, le problenie europeen, la M. EDEN question d'Kxtreme - Orient, et les relations commereiales. Ces conver- sations ont jiermis de rapprocher les points de vue des deux ^<>"^1'''- nements anjjlais et russe. M. Eden, a son retour de Moscou, s'est arrete a Varsovie. Les pour- parlers (pi'il a eus avec M. Meek, ministre <ies AtVaires l-Mran^jcres de PoloKne, laissent prevoir une colla- boration possible antjIo-DoloMaise. M. Laval s'arretera cKaleincnt a Varsovie. Le T6armement de I'Allomagne. Au ministere de la Meichswher, il a ete institue un service spccial charge d'ac(|uerir les terrains neces saires a I'arniee. ('<• service aura proceder a de ncMi'n'ciiscs expro- priations. On annoncc. d'autre jjart, (pie depuis (piel(|iie temps, les AlleiMaiid- nehelent en Suede ile M()iiil)reux i hi vaux lie trail a lies prix nellriiieiil superieurs au pris eourant. Le franc beige va &tre d^valu6 Le ^joiivernement belKc a decide de devaliier le lielKa de 2,')',; . Une crise minist6rielle en Esvagne. Par suite de la dissension exis- tant entre les nieinbres du Ciibinel concernant la j-race du socialiste Gonzalez Pena, }<race (|ui a d'ailleurs ^te accordee, le nouvernenient cspa gnol a (lumlssionn6. Avttnt les Elections * manicipales iitiiiiiiiiiiiiiiiiiiMitiiiiiniiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii La fin de I'ere des grands travaux iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiii Quo M. le Maire se lran!|uil- lise : coci ne s'adressc |)as parti- ciilii-renicnl a hii, mnis vise loul luhiiU les maires de Scaiir, de Haniudec ot des aiitres comnui- iies do France ainsi ([uo les con- soils jjoncraux du Finistore ol des uitros doi)arlonienls. Nous avons eu, a niainlcs ro|)rises, {'occasion do inontror (|ue pour avoir des villos hlcn Hh-L'os, il suffirail d'uno petite rerormo, une tiuite polite rcforuie ([ui consislerait :> enlever aux consoils nuinicipaux loul carac- lore p()lili((ue, en lour olanl le privilej^e do dcsif^nor les dclcf^ues senaturiaux. Au lieu de so iloniander si lei ou lei candidal volera Mane ou rouf^e aux eleclions senalnriales, les iMccloiirs no coiisidcreroiil quo la coinpelenco ou les qualiles li'adniinislraleur de ccux (|ui vienneiil bri^uer lours sulVrai,'es. I.e jour oil cclle reforme sera oalisee, nous n'aurons plus de inunicl|)alitos de droilo ou do fiau- che, mais des assemlilces coni- iiiunales cumposees d'hommos saf{os el cuiiu)elenls, do toiilo t cuinbiiie » inosure dcMnaf^ogiiiuo, advorsairos el do loulo !ras- des faul la 111 se reslreindre. inetlre un uix deponses soiiii)liiairos. peni Oiilro cello rel'ornie qui nous parail p-imordiale, nous c!i p-.o- posorons une aiilro doni I'inijior- lance, nous on soinnios surs, n'echai)|)ora a personno. A la |)ori()do des vachos SOS a succede la poriodo vaehes inaigres, puiscii'il l'ai)peler jiar son noin. En periode do crise, il savoir Irein Les conlril)i'.al)los, alianan blenient sous le poids des impols ont lance le cri d'alarmo, el. Lis de crier sans se faire enlendro, so sonl consliluos on svndicals, pour niioux derendro lours into- rcls, (|ui sonl aussi les inlcrols de la I'rance, conlre ce venl de folie (|ui pousso les consoils inu- nieipaux el les consoils }^onei-aux depenser sans conij)ler im argonl qui n'esl j)as a oux, a jon- ijlcr avec nos millions. Les asseniiilees localos ol de- )arlei!ientales soul devenues tri)[) ici)ensicres. I'arloul Ton voit iiiji urd'hiii s'olcver de vcrilal)les oalais scolairos, de superlios sal- 'es de lelos ; de niagnilicjiios lor- raius de spor! sonl anicnaj^os, les sorvic'cs d'eaii iiislallos ; on conslruil asilos el liopilaiix : des Donls iniposauls enjainl)ciil res el vallces. Toiil ceia esl I'orl liicn, i le nous Tideo d'on nier i'ulilil;' •I parl'ois la nc-cossite. Malheu- •eusenienl loul cola coule clier 't so Ira'hiil lo plus so;ivent par in accroisscMienl sensible des •enliiues addiliouiicls. Or en i)''> viodo de crise, comnio nous Ic lisons plus haul, il I'aiil savoir so •eslreindre. La I'l'ance se iiieurl de jiayor Irop (riin[)ols. ivie- loin L'l'^lal dans une cerl,ainc mc sure a I'odiiil son Irain do vie mais deparleinenis el coimuiines n'onl pas snivi le mouvonienl, .N'oiis devons dire d'ailleurs que I'Flal a en (|uc!(|ue sorle I'avorisi lour lendance a depenser. Les sulivenlions qui lour sonl ;ic:'or- decs se cIiilTrenl par ccniaines de inillions el uieuie Dar luilliarils. I'lie ville (|ui veiil eililier uiu' ii:!:wiii!iB!ianniaii;i:i:iii'aiii!iai!iiiRi!ii!iiin;i»:i!iii!:iii»iiaiaiiaii ecole (loul lo ilovis se uionle a 1 million, so verra allouer i)ar I'Klal une subvention de 400.0()() I'ranes environ. I'latle do laisser son noin a la i)oslerilo i)ctite vanilo bien huinaine !e niaire s'euiprcssora de dire a ses admi- nislres : « Vous aurez pour (iOO.OdO I'ranes ce (|ui on coute un million. Cost une aubaine ((u'ii no faul pas laisser ochap- per ». C'osl une auliaino, on olVet, riuisiiiie les 4()0.()()() francs de .subveiilions oblcnus, au lieu d'clre orelovos sur les citoyens do la coiuinune, lo seronl" sur I'en.seiublo des Franeais. Nous n'aurons done qu'une tros faible pari a j)aycr sur cello soinme. Mais oe qui se passe ii Quim- perle, Bannaloc, Scaor ou Moelan, se i)as.sc aussl a Carpontras el ii Nancy, a Hayonne el a I'ocami). La aussi le niaire lionl le niomo langage a ses adminislres. De telle sorle (|ue la faible pari (|ue nous aurons a [)aver sur les lOO.OOO francs de " subvenlions iiccordes a noire coninuine, ajou- leo a la pari ([ue nous auroiis a iiayor pour jierniellre d'allouer des subventions analogues ii Car- penlras, Naney ol aulres lieux, flnira par donnor une somine rondelolle. Et coninie il s'agit de puisor dans la caisse cOiiiniuiie, maires el conseillers pousseront a la conslruelion, a la doponso, pour faire Drofiler lo jilus possi- ble lours adminislres des larges- ses d.- I'Elal. (".'est la ([u'esl le danger. Pour y remodier, nous osli- mons (lu'il faudrail une iHude plus siu'ieiise des devis presenlo;; par les consoils nuinicipaux ol consoils generaux. Qu'on lour refuse calegoriiiiie- inenl de faire les deponses d'un caraclore vrainienl soni()luairo, et qu'on reduise les devis par Irop prelenlieux, ("esl en ce sons <|ue nous enlondons notre litre :. la tin de I'ere des grands Iravaux. (lar il no nous est jamais vonii 1 ridce de demander, memo on lem|)s de crise, Tarrel coni|)let les Iravaux doiil I'lirgence ou la iiccossile so fail senlir : nous eslimons (railleurs (|u'il vaiil mieux donnor du travail aux clioiiieurs que de les payer ii no rien faire. l^ludiaiil celte queslion, noire confrere Le C(ii>it(il ocril : .\u.ssi bii'M, il IK' soiiihlc |)iis iiiilii- IH'iisiilile iriniiDvcr, et inml-t'lre raii- li(iil-il inh'iix t'/i rcrfiiir a rmicifniie ••iinrfiilioit (/(• 1(1 Uilflle <i(ti>iiiiislnilii>i', L''i'sl-ii-(lii'o (lonncr, ou. plus cxiicU'ni'.'iit, I'l'iiHie mix I'ri-li'ls iiiU' aiitdriti' (iii'ils mil liiissi' prt'scTirc. C.'i'sl ciix do sm- les niiaiici's (In (lopiii'U'iiU'nt CDinMiiiiic (riipDck'.- I'iiltcn'liin iisi'll ;,'cn('fiil. cclle des niiiires i perils (|iie fail emirir i'l eelte riiillatiDii (le leiirs hiiduels, et, s fas ou line Mibvenlioii pent er vein, el d.'s du Cii Mir U" he II re dans I ("lie aeeoi'dee. de signaler au Coiiver- iieineiil ijue les tnivaux. pour lesijuels elle es! ileinaiidee, n'apDai'aisseiit pa.s iiullspensahles. Ne sei'ail-il pas sal'll- saiit do i'elal)lii' le eontael onli'o les I'rel'ets ol les iiiaKislrats nuinicipaux, iriial)iluei' eoiix-cl a ropi-eiidre le elie- miii do la Pri'lcelure, eeux-lii a vlsi- Icr les eoniinuiies d- leiir deparleinen'. .'ilin do se reiidi'o eninple (!;• rntillti; lie cerlaines deponses V C.'esl Ires Juste ; nourvii evi- dommcnt iiuo I'aulorile des IM'c- fels 110 louriio pas, com me cela lirodiiirc, a la dic- innie. .Ii;,\N LE (.ALL. pent pai'lois se lalure, a la Ivr I A la mairie de Courbcvoie, — Cdrimonic d la mimcire de M- cl Mine llEKMU) LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME Fondvc en 1898, lors de I'airaire Dreyfus, par un groupe de FF.-. noloires, Vves (iuypt, Isaac Hanc, .losepli Meinavh, 'Charles Michel, elle pretend faire appel a tons les « democrate.i pour eombattre I'ille- f^alite, j'arbilraire el rintolerance ». .XetuelleiiiLMit, elle conipte phis de 25.(100 sections, c'e;il-a-dire dans les cinci sixieines des eoiiiiiuines ile I'rance, et t!roupe 170.000 membres. La F. .N. C. vient d vililer un tract reproiluisant hi Hate de ces sections, leur siege dans chaque (li'j)arleMient et le nom de lifiir presiiliMil. Plus etendue (^ue la Franc-.Maeonnerie, qui ne co'mprend que .')().0(10 mem- bres, elle alleint des •ouches phi:; profondes de la populalion. Alors que les logos restenl siluees dans les grandes villes et ne i)enetrent pas les c!inipagnes, les sections de la Ligiie s'installent en jik'in cieur des popu'alioiis rurales el sous cou; leur (le (l?fendre les droits de I'liom- me, la justice, de faire ilegrever le cultivateur ou le citoycii passible iriinpots, de defenilre les droits lies ferniiers contre les nroprii'taires, l!e iiicne une politique militante en favour lies partis de gauche et pour la ilechristianisation des masses,^ Elle fail pi'netrer ju>"iic ihins les )his petits villages, sous couleur «. lie raison, ile justice el ile liberie ». les consignes et les idees niaeoiini- (|ues et a."ile le <lrapeau de I'anti- clericalisme. C'est elle qui. d'acL-onl ivec les partis politiques, dclermine es resultals des elections dans un Days, c'est elle qui opere le rassem- blcmenl des forces de I'auclie, on la riMive a la tele de tous les cartels el de tons les fronts communs. Elle coifstitue « la masse ile maiia'uvre » maconnique. Cost pourquoi son action est beaucoup plus nefaste que plus i)(MU'tujiiite, plu-s caniontli'o par lie grandes idees, et plus eten- due. Cello extension, du reste, ne luiit pas a I'unite d'action. car la Ligue t fortement artic-iilee et centrali- see. Ses sections Kroupont les li- ijueurs dans ehaque commune. Elles-memes se groupent en fede- rations departementales. l.es fede- rations eoordonnent raclion locale des sections ileja existaiites el pro- voiiiient la criL'atioii de sections nou- velles, la oil il n'en existe pas encore. C'est elles qui organisent la propagande et transmettent les con- signes du centre. Elles instruisent les deniandes irintervenlion <|ui leur sont soumises par les sections et les transmettent au comite central ivec avis inotivi!-, Au-dessus des sections et des federations, un comite central <li- !e la LiKue. Nous avons vu que les convents le qualilienl <le « Co- mite d'i'lite ». C'est, qu'en elTet, depuis longteinps, les freres n'y man(|uent pas : Leon Haylet, Eugene Frot, Pierre Hcnaudel, ,1. Maila- maril. Ernest Lafont, Maurice Vio- letle, Eniile (iuerry, (i. Boully, Eme- rv, le docteur Sicard de Plaii/.olles, Aiicelle, .lean Hon, F. Chalhiye. .Mbert (".lieiievier, Henri (iainard, Paul Hamadie'!', .Marc Hucarl, F. (Esinger, E. Cihiv. .1. C.oilarl, Ch. Hichet, etc., etc... Le chef du Front conMniiii. Her- gerv, a etc elu, en 1934, avec le juif Fernanil Corcos, defenseur du traitre Landau, en 1917. C'est le (loniilc central (pii orga- nise la propaKande par les directi- ves envovees aux federations et aux sections, par les conferenciers ipii vont i)orter la bonne parole dans les reunions locales, par les bro- chures et les tracts dont cerlai'.is ont atteint l.'iO.OOO exemplaires, jiar la jiresse, et surtout par la revue de la Ligue, I. HS C.\IIII;I(S PK I .A Liiii'i: PKS Dnorrs PK I.' HOMMK, paraissant trois fois iiar niois. Les vunix ema- naiit du Comite central se sont renforct's par les va-ux i-niis dans toutes les .sections en conformilti avec les directives du centre ; ils paraisseni quelquefois suggi-res par initiative des sections, comme sous I pression d'une opinion populaire qui s'exprinic avec une toucliante uiianimite, alors <|ue I'impulsion est bien venue du centre, mais de facon soulerraine el occulte pour (lonncr rillusion d'un pK-biscitc gpontane selon la prali(|iie maeo'i- nique. C'usr PH I.A PKMOC.NARN-; piiiiiiKK on, PI.us I;XAI;rKMKNr, PI-, I.A i)II;RATI'iti-: R.AMOII|.i.i;i; I:N PKMOCKA TM;. ("esl la mi-me manii'ic d'agir qu'en .Maeonncrie, rabsence totale lie siiici-rili'. Alors (|uc In Ligue aflirme eire Ic defenseur dc lous les ilroils et des liberies violes. Ic rcilresseur de loiiles les iniuslices. alors (|u'e'lc disait dans ".es slatuts : t Personiie ne saurait i'lre iniiiiiete Doui- SOS oiiliiioiis, iiu'ino rollHieii- scs iaiuais elle n'a voiilu prendre la defense de la liberie reliHicusc nicnac(!'e, lraiiu('e ou vioh'c. D'aiilre part, ce (pii fail son sne- er's dans les masses oeii informees (•'est qu'elle sc pri-se.ite comme uiic vasle el puissanle association d'entr'aide, destinee a faire aboutir toutes les revendications conune passibles de cqrrectionnelle. Mgr Curien ecril a juste litre dans son Manilement : « Dans certains milieux ri-alistes oil la Defense des famoux Droits ne se posent pas, certains s'iinaginenl Informations Les engagements de devancement d'appel. Les jeiines gens apparlenaiit aux contingents (|ui seronl incorpores au mois d'Oclobre 193.') et ulti-rieu- rcmcnt, ilevant accomplir deux ans de service, le ministre de la (iuerre a (lecidv- ((ue les engagements spii- ciaux dils ile devancement d'appel, ne pourront d'lre conlractcs desor- iiiais (|ue |)our une iluree de 2 ans. Les engagements -par devance- ment d'api)el qui seronl souscrits par les jeunes gens ilesireux de se fixer il rexpiratioii de leur service ;iclif en .Mnijrie. dans les colonies, pays de proteclorat ou territoires a mandat, ainsi qu'a I'li'tranger et dont "a durce est actuellemeni de 18 mois, ne pourroiit etre conlractes (|ue pour une durce de 3 ans. Les beni'ficiaires de cette sorle d'enga- ffemenl aiiront loutefois la facude "'etre envoycs en cong(;' au bout de ans lie service au lieu dc 1 an, .. la condition, comme actuellemeni, de quitter la France dans un delai de six mois apres leur renvoi en conge. Les engagements par devance- ment d'appel ne donneront droit a ;iucune i)rime ni haute i)aye. Les dispositions ci-dessiis seronl applicables aux engagements i)ar devancement d'appel souscrits au litre de rarmt'c, de I'air et de la marine. Les sursitalres ne feront que le temps de service accompli pap leups classes respectives. La (luestioji a i'lt' posee de savoir ;i quelle durce de service seraient iislreinls les sursitaires, ajournes et I'cformes tempor;iires, incori)orcs iivec les contin!;ents dcvant accom- plir ilix-huil mois ou deux ans dc service ou appeli'-s a parfaire leurs obligations militaires avec ces con- tingcnls. Le ministre^'le la Ciiierrc a dc'cidi U.ic les jeunes ^ens dont il s'agil ne seroni soumis (pi'aux obligation.s militaires do leur classe d'age, e'est- 'i-ilire aux ohlifjations iniposees aux conlingents avec lesquels ils auraieni ilii norrnalemenl, en raison de leur 'igc. accomplir leur service I'-gal. Assurances Sodales Contribution patronale annuelle pour les salaries gagnant de 15 000 h 25.000 francs La contribution i)atronale annuelle pour I'emploi de salaries, assuri-s ou non, gagnant de 1.1.000 a 2.1.000 fr.-.' vient d'etre lixc'c par dccrel du 7 .Mars iy:i.-> (JonriMl Officivl du 10 Mars). La contribution iiayable en Mar> 1!););") pour raniu'c 1!)34 esl (-gale a la nioitii> dc la colisalion de .1" catego- ric, soil 240 francs, pour I'anni'c, (U; 20 francs |)ar mois, comme Tanmie prccedcnte. II est rappcli' (jiic cclle contribu- tion sc verse au moyen de borde- reaux modclcs 7 ou 7 hix (couleur rose), par apposition de timhres .\s- surances Socialcs lum juineles (an- cien iiioilelc), ou |)ar paicmcnt en esoeces ou chciiue barri' a la ("aisse d'un c()iiii)lable ilu 't'resor (perccp- leur, receveur des linances, trcso- ricr-i)ayeur geiu-ral). ' iiiiiiBiiiaiiiiiiii! lii;ilB';I !IB!IIIIB:!!:iBI!illBli:ilB Ic leur a-l-on dit (pie s'ils vont a la Ligue et s'ils out un pro- tcs, « ils sonl surs de gagner. » Eviilemment, il ne s'agil pas de proci's civil oil lout de mcme, il n'cst pas facile de Irouver des juKes qui rendcnt des arrets conlre la justice. Nos braves gens penscnl tout lie suite soil a un ili'lit de chasse, soil a des di'ineles avec la ri'gic. Dame ! II y a taut <le chas- seurs eliez nous, dans cerlaines comniunes plus (pie d'electeurs, et Ton (listille chez nous de si beau louarn-kam ! et tout le inonile sail (pie le l'"ran('ais nail braconnier el frauilcur comme il nail aniiclcrical. C.eci expliquc cela. Noire homme donne done son ninn. .Mais le moincnt venu. la I-'ra ic- Maeoiincrie mobilise Ic ban el rarricre-haii de ses troupes : M A(,:ON- Ni:uii:, I.KII'K PK I.'ICNSKIIINKMECNT, LIC.I^K PUS DHOITS PI; I.' II OMMH, ioul cela rcjoignani la LIIUIK PUNSKK, les Focialistcs - ces aspirants bou fjeois dont beaucoup d'ailleurs sonl arrives sans que leur appi-tit toute fdis ait diminiK' — les conimunistes chez (pii Ton rencontre sans doiite lies homilies il'inc inconteslabic sincerili'. Ivt voilii comnienl on cri'c le I<"ronl comimin contre TEglise d'a- bord, soyez-en siirs. Ivn consequence, les callioli(pics oiil deux ileviiirs : I" Le premier, uvintlif, leur inter dit dc faire parlic d'un groupcnieni hostile a I'drdrc social chrelicn, inS' pile el dupe par la l''ranc-.Ma^-onne ric. 2" Le .second, jnisilif, leur com inaiide de conihaltrc raclion de la Ligue oar tons Ics movens en leur pouvoir : exemple, iiaroles, consoils propagande, ete... (Jtue les calholiques suivent lidc lenient ces consignes et ils verront pen a pen se relacher I'i-treintc niaeonnique qui cnserre elroilemcnt ;iotre pauvre pays QUIMPERLfi Vers les Elections Nuoicipales M. Lc Doze, coiiscillci- miiniciiiat •missioiinaire, nous /iric d'inscrcr rcponse suivuiiie, qu'U udresxe a . Lc Loui'flec. Sous liii laissons bien entendii la responsabilite dc ses assertions : .MONSCEUK I.E MAIIIK, Vous chcrcho/. a in'attiror sur Jo ciTain <iu iiionsonKo o l <lo la caloinnie ; c uc vous y suivrai pas. Hcniuor dc a l)()ue, ce n'est pas inon fort ; pour ce metier Jo no vous arriverals pas a la cheville ; c'est voire oli-inenl, c'est illours la sculc cliosc on ([uoi vous cxccllez. ^ Vous porsistoz toujours a dire que c est 'pour suivrc .M. Guillou (|Uo i'ai dd-missioniK:' ; or, a la lijine suivaiitc, vous ajouto/ <iuc depuis ."> mois, jo monais contre vous uiic cainpaHne sour- noise ; vous savicz done <iuc io n'ap- prouvais pas votrc Kostion ; aiitromcnt dit, vous savioz <|ue j'lHais decidi; ii me sc'parer de .vous. Alors, pourquoi •M. (Juillou, a cluuiuc phrase ? D'apros vous, J'aurais decide 8 con- s e i l l e r s 41 se (lesolidariscr d'avce vous ; vous me I'auriez entendu dire dans un enterremcnt oil vous vous Irouviez dorriore mol. Xlcttons los chosos au |)oint. Monsieur le Maire. Co sont vos doux lieutenants ([ui in'ont declare, a moi-nieme. (juo dans voire conseil, il avait 8 indesirahlos : MM. Even, Ouillou .I.-M., Guillou .T., Pustoch, (Juentel, Houat, Oloanec, Polhier. Ose- iez-vous soutenir- que ce n'est pas vrai ? II a etc cri'i; un service d'autolius pour les ecoliers <lu (luarlier de la Foret. Ksl-co vraimont cola que vou- laiont les cultivalours ? N'etait-il pas pril'ferahlo d't'diflor en cet endroit une L'colc a proximite des formes intcTos- eos, CO q u i auraient ovito aux oiifants les daiiKcrs <lu transport par auto ? tanorez-vous d'ailleurs quo rannuiti- pour cello ocolo no depassait pas le red't annuel pri-vu pour I'autobus ? Pourquoi avez-vous jete au panier la petition des cullivatcurs au snjet du cheinin do Korandon ? Tout so sail. Monsieur le Mair? ! Vous avoz prefere servii- d'aliord los pelits amis, el c'est pour cela (|Uo M. Hi'rv a ou son clio- nln lo premier, au "nu-pris de loute iustice. Vous nous diles <|uo I'l'loctridcation nralo a eti' prise en considora'.ion. c'est iin |)0H lard. lit puis n'est-co pas du !)attaj;o pour la periode olectoralc ? Ne m'avez-vous pas fait ' cette confiden'.-o lue la population ruralo do (,)uimporle )tant Iros rcsfreinle, cela pouvail at- ondre ? D'ailleurs pourquoi n'en avez- ious pa.s parle au conseil I.a pose des )oteaux est commcnciJo depuis 2 mois ? )ui I'a autorisoo ? <,)ue| marclie a i:le )ass(- et par qui ? Pour les plants du IioI-.\:r. vous cr- totoz sui- los mots, .Monsieur lc Maire. Vous dites (|u'il aurail fallu prevoir loules les cale({orios de plants. Mais !)ien sur ! .Avoz-vous done deiii acheti? ;le la marchandiso. sans savoir ce que i-ous vouliez ? I){norez-vous, par exem- i)le. (|u'il y a dos rosiers a 2 francs, mais aussi a 1,") ot a 20 francs ? Monsieur I.c T.ouC'dec, vous voulez ino Jeter la piorre parce quo i'ai deman- di; a M. rUconoine jde I'llospic;- do liaussor un peu ses prix sur les pom- mes. Or, n'oublicz pas quo I'lni tablait ur los prix pratiqui-s par I'Hospico. colui-ci (•lant un des plus uros aelie- curs sur lo marclK'. Si vous avioz vou- lu prendre <pielquc ,peu on mains I'in- ret des cultivalours, n'auricz-vous las, vous-mome, demandc ii M. TKco- nomo do mol'.re un prix raisonnable dans le.'i poniines ? l;t francs. <,)uollo lerision ! .Vuriez-vous voulu. vous. Monsieur l.e I.ouedec. Iravaillor pour ;e prix-la ? Co n'esl pourtant pas dan ; non interel que j'ai ajji ainsi, etant inoi-monie achetcur de pommes. I'an- noe dornicre. Vous pretondez, enlln. quo MM. laouanne, Hi-ry, I'oclier ot Uoussin sont « plus cultivaieurs » que moi. Si vous lo vouioz. Monsieur le Maire, avec LTpondanl cclle polite dilTerence quo M. -laouanne est renlior, (|uc MM. Hery ot I'ochor sont cliarroliors. non patenU's pout etre, mais cliarreliers (luand niemc. (Juant a M. Houssin, pour ((ui i'ai la plus ({rii'ule ostime, il nc s'est aniais trouvi- en butt:: avcc los difd- •ulles aiirieoles, pour la bonne raison qu'il n'a j a m a i s >;oro une ferine. Quo se pas.so-t-il done pour ] liiyaux do la conduite d'eau do la Maison-Koujxo '? ICsl-il vrai que les luyaux seraient dojii commandos a la maison (;hai)pi?e alors que Tadjudica;ion n'a pas encon eu lieu '! .\-l-iin lo droit d'imposer ii un onlre preneur d'acholer dans une maison di^iKueo a I'avance. alors (|uo d'au tres pourraienl faire un prix moil lour ? 1.0 conlribuablv a aussi son mot dire la-dessus. Monsieur lo Maire. .le sais. Monsieur le Maire. quo vou ne seroz pas embarrasse pour m ri'pondro, on louvnanl aulour des fait precis el irri-rutablcs due ie vous i)r;' seiilo. Mais je vous dello bien de m'ei doiiner un dementi formel ! Ksl-il \rai, .Monsieur l.e l.oui'de. due vous vous di'cidez a debaripier Ponvern ? I.K OOZK Xoiis (wons. en outre, rcru. avec priere d'inserer. la lellre suivante fine MM. Pustocli. Guillou ./. M. el (Uoancc. conseillcrs municipaux, el M. Le Doze, conseiller demi.'ision naire, ont ndressce a M. le Maire. par rinlermediaire de /'Echo de Hreta' gne : MoNsiF.cn i.K MAinE, I'n peu de franchisi', s'il vous plait Vous roprocboz a M. T,e Doze de n'avoir rion (lit, rien fait, rien pioposi- au Conseil. Or, qui a fait placer une boito aux lettros a la Maison-Uougo ? C'est Lc Doze. Qui a (lomando pour cette aj;glom(;- ralion I'inslallaJion <i'unc cabine tc-le- uboniquo, dont les credits sont d'ail- leurs voles ? Cost Lc Doze. Qui a demando ramonagement du lavoir de la Maison-Uougc, proposition que vous allez sans doutc realiser pour les besoins dc votre campatrnc d-lcc- lorale ? Cost Lc Doze. Qui vous a demando des explications pour la route dc Kerandon '? C'est Lc Doze. I'n petit ofTort dc memoirc, Monsieur le Maire. LOTERIE NATIONALE De.s Parlicipalions gratuitos vous seronl ollerlcs pour lout achat de 25 fr., en une ou plusiours fois, dans les articles ci - dessous : Maroqulnerles Serviettes & Sacs d'^collers ou Articles de Communion HUCHET QUIMPERL£ Maison Baise-Vllle, Prolitez done dc la GRANDE VENTE R^C^AME annuelle en Eau ds Cologne et Sacs i main (avec bdlels de parlici- patioii (•galemenl). STYLOS - lUiPARATIONS SYNPHONIE INACHEVEE Tout le monde sail que les 12, 13 el 14 Avril, ce grand lilm doit pas- ser a I'l-cran de Cine-Pax. Nous nous faisons un ])laisir de repro- duirc a ce i)ropos un extrait de Choi.'iir, lc journal du Cinfma ct de' la Hadio : « II ai)i)arlienl ii Sumphonie ina- chei'ee de nous peindre des hcures particulierement lourdes de la vie dc Schubert. Rien qu'a ce litre, le film reliendrait noire attention. Le cinijma sacriiie assez aux vaudevil- les (lc bas elages et aux polissonne- ries de toutes eaux pour que nous lui sachions gre de faire un peu (i'histoire, mcme ronianc(!'c. » A condition, loutefois, que les traits essentiels <rune physiononiie ne soient pas altcMes par des soucis de fantaisie deplaec's. » Faut-il exposer cette trame tenue mais riche en sentiments de grace delicate si romantique '? » \ Vienne, Eranz Schubert mene, pour gagner sa vie, I'exis- tcncc 'recaire d un petit instiluteur. Si pr(:'caire qu'il doit engager sa guitare i)our payer son loyer. Le preteur sur gages a une Tille, Emmy. I-eurs rejiards se rcncontrent, s'at- tardent... » L'aclion esl mence en touches efl'acces mais singulierenient cxi)res- sive, a lelle enseigne que les per- sonnases pourraient se dispenser dc parler. s .le liens pour iin des meilleurs passases, cette heure oii Schubert, in tableau, transforme, sous le feu de I'inspiration, les chitTres en notes escahuiant ou d(!'valisant la l)()rtce. (Vest du cin(jnia d'une venue Ires siire ; une trouvaille ingenieuse ;uitant que pot'liquc. » La fortune un jour semble sou- rirc a S'hubert. 11 doit iouer une lie ses compositions au cours d'une soiri'c musicalc chez la princessc Kinskv. » Tiniiiie et jjauche, tristenient equipe d'un habit enii)runf(!' au nia.nasin d'Emniy. Schubert fait son cntri'c chez la princessc. II joue sa vniphonie en « si mineur 11 improvise. II conquiert I'audiloire. II a joja- dcja VMleitro et V.Andanle. L'inspiration le Iransforme. 11 aborde 1 troisiemc partie. » I'n (!'clat de rirc. dc jeune fille, coupe net. son inspiration. Furieux, Schubert ijart en claquanl la porte. II a brise sa carriere... » On le renvoie de I't'cole oii il enseigne. Ses cri-anoiers TassaillenL » Sa ri'putation esl allee jusqu'aux orcillcs d'un magnat de Hongrie, le comic d'Esterhazy. Les porles du chateau s'ouvrenf <levant lui. On I'cngage comme professeur de niusi- que pour les filles du comte : Marie et Caroline. Schubert reconnail en Marie la jeune tille du Palais Kins- ky. I-21le a fail son nialheur ; il lui 'vM'donne. j> Sympathie ; amilit' ; tendres.se. Lc comte ne veul a aucu'i prix de ce inariage. 11 feint d'v consenlir. envoie Schubert a Vienne et lui signilie son conae. » Des mois el dos mois. Schubert aliend un mot de M.iric. I'nc Ictlrc. '.Ill ioiir. ciitin, lui " dcmande ;lc venir. Schubert accourt au chateau... •lour assister au mariage de Marie •ivcc un officier. « (",'cst moi (lui ai I'cril celte let- Ire », avoue Caroline : il faul que Schubert pardonne a ^larie. Elle a dii se soumettre a la volonle de son pcre. » Schubert dcmande a^ors la favour de jouer sa symphonic « en cadeau de noces » : il I'a. denuis. lerminee. I'endroit nienie oii jadis elle I'clata de rirc, Marie sanalote. » Lc ieunc nuisicien d('chire alors la derniere jiartic dc son

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Ann^e. — N° 14. Vendredi 5 Avril 1935.

P a r a i s s a i t

leVENDRl D1 • •

L E N U M ^ I 0 :

C E N T I M I S E T M A B I T m E Organe R^publicain D^mocratique et R^ionaliste de I'Ouest

« Voisins d'un peuple entier sous les armes, nous devons avant tout ameliorer notre systeme defeii-sif.»

G«n«ral MAURIN,

Ministre de la Guerre.

ANNONCES ET R^ICLAMES Reclames (4" page), la ligne. 1 fr. 7 5

— (3" paRo), — . 2 fr. 2 5 Annonces judic. et volont. . . 2 fr. 75

— Chrouique locale.. 3 fr. 50

Le.i annonces sont revues aux bureaux (In journal. Pour la pnblicite exlra-(Icparlcnientale, s'adresser, 2Q, rue lio-checliouurt, Paris (»'). Tel. : Trudaine,

•im.

c j o i o t u K i c A T i o M I T A J T i r o i r o x a k Q C J I M P E R L E , 1 3 , q u a ! B r i z e n x — 1 - 4 9

COMPTE COURANT POSTAL. RENNES 14-139

Les abonnements se paytnt d'avance et portent du 1" de ehaque mois.

On s'abonne au bureau du journal, ou en adrcssant un mandat-chique au C/C I'l.lVJ, Kennes^

ABONNEMENTS (UN AN) Flnistfere, C6tes-du-Nord, Morb. 1 2 f r . Aulres (16partements et colonies. 14 fr. Etranger 3 0 f r .

L A S B A A A I N E :

urn FfiTES SOLKIL fljirp'-Loiii 01 LA SKMAIMI l4Ter Citgcli. Mnt. Soir

D 7 S. Hi-gi'sippc. R '20 18 28 5 52 1812 1 8 S. Edisc, 5 17 18 29 G31 18 55 m i) Sic Marie Egyp. 515 18 31 719 19 46 m 10 S. Macairo. 513 18 32 817 •20 55 j 11 S. Leon. 511 1834 9 37 •22 25 V 12 S. Jules. 5 Oil 18 35 U 1 2 23 54 1 13 S. Justin. 5 07 18 37 12 27

CE O U I S E PASSE L'61ection legislative

de Blois. Laurens, riui.-soc >S.(>27 Kl.l" Dorgi-rcs, Front Paysun. 7.7.')li Divers " 2yi

II s'a^issait de reiuplacer M. Ca-inille Chauleniiis, radical-socialiste, clu senateur.

Rappelons qu'aii premier tour les voix s'etnient ainsi reparties :

MM. Dorj^eres (Front I'avsan), ().720 voix; Laurens (rad.-soc.). 4.848; Olivier (S.F.LO.), 2.04!) ; l.enav (lad. ind.), 942 ; Depardieu (eonini.), 411 voix.

Le docteur Olivier, niaire de Blois, s'est desiste -our M. Laureiis. M. l.e-nav a retire sa candidature pure-nient et sinipleinent.

Mort de M. Renaudel. M. Pierre Hcnaudel. dei)ute de

Toulon, un des fondateurs du luo-•socialisnie, est niort dans I'ile Major-que, oil i l etait alle se soij^ner.

II etait ajje de ans. Trols nouveaux immortels.

M. Andre Bellessort est elu a rAcadi-niie Fran<;'aise, au fauteuil de I'abbe Hreniond. .M. Claude Farrere, au fauteuil de M. Louis Harthou, et M. Jacques Hainville, au fauteuil ile M. Ha.vniond Poincare.

Rosevgart en liquidatioa Judiciaire. .\pres la societe Citroen, la sociC-te

anonyine des autonioi)iles I'.oseuHar! vient d'etre inise en litpiidation judiciairc.

Conversations diplomatiques.

M. Titulesco, ministre <les .\ll'ai-res Etrangeres de Houmanie, est venu a Paris, ou i l a eu une eonver-salion avcc .M. Pierre l.aval. Tis-sue de cette conversation, les deux ministres se sont trouves eoniplite-nient d'accord sur fous les points.

— D'autre part, .M. Kden s'esl rendu a Moscou, oii il a aliorde, avec Staline, le problenie europeen, la

M. EDEN question d'Kxtreme - Orient, et les relations commereiales. Ces conver-sations ont jiermis de rapprocher les points de vue des deux ^<>"^1'''-nements anjjlais et russe.

M. Eden, a son retour de Moscou, s'est arrete a Varsovie. Les pour-parlers (pi'il a eus avec M. Meek, ministre <ies AtVaires l-Mran jcres de PoloKne, laissent prevoir une colla-boration possible antjIo-DoloMaise.

M. Laval s'arretera cKaleincnt a Varsovie.

Le T6armement de I'Allomagne.

Au ministere de la Meichswher, il a ete institue un service spccial charge d'ac(|uerir les terrains neces saires a I'arniee. ('<• service aura • proceder a de ncMi'n'ciiscs expro-priations.

On annoncc. d'autre jjart, (pie depuis (piel(|iie temps, les AlleiMaiid-nehelent en Suede ile M()iiil)reux i hi vaux lie trail a lies prix nellriiieiil superieurs au pris eourant.

Le franc beige va &tre d^valu6

Le ^joiivernement belKc a decide de devaliier le lielKa de 2,')',; .

Une crise minist6rielle en Esvagne.

Par suite de la dissension exis-tant entre les nieinbres du Ciibinel concernant la j-race du socialiste Gonzalez Pena, }<race (|ui a d'ailleurs ^te accordee, le nouvernenient cspa gnol a (lumlssionn6.

Avttnt les Elections * manicipales i i t i i i i i i i i i i i i i i i i i iMi t i i i i in i i i i i i i i i i i i i in i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i

La fin de I'ere des grands travaux

i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i t i i i i

Quo M. le Maire se lran!|ui l-lise : coci ne s'adressc |)as parti-ciili i-renicnl a hi i , mnis vise loul luhiiU les maires de Scaiir, de Haniudec ot des aiitres comnui-iies do France ainsi ([uo les con-soils jjoncraux du Finistore ol des uitros doi)arlonienls.

Nous avons eu, a niainlcs ro|)rises, {'occasion do inontror (|ue pour avoir des villos hlcn Hh-L'os, i l suf f i ra i l d'uno petite

rerormo, une tiuite polite rcforuie ([ui consislerait :> enlever aux consoils nuinicipaux loul carac-lore p()lili((ue, en lour olanl le privilej^e do dcsif^nor les dclcf^ues senaturiaux.

Au lieu de so iloniander si lei ou lei candidal volera Mane ou rouf^e aux eleclions senalnriales, les iMccloiirs no coiisidcreroiil quo la coinpelenco ou les qualiles l i 'adniinislraleur de ccux (|ui vienneiil bri^uer lours sulVrai,'es.

I.e jour oil cclle reforme sera oalisee, nous n'aurons plus de

inunicl|)alitos de droilo ou do fiau-che, mais des assemlilces coni-iiiunales cumposees d'hommos saf{os el cuiiu)elenls, do toiilo t cuinbiiie » inosure dcMnaf^ogiiiuo,

advorsairos el do loulo

!ras-des

faul

la 111 se reslreindre. inetlre un

uix deponses soiiii)liiairos. peni

Oii lro cello rel'ornie qui nous parail p-imordiale, nous c!i p-.o-posorons une aii lro doni I ' ini j ior-lance, nous on soinnios surs, n'echai)|)ora a personno.

A la |)ori()do des vachos SOS a succede la poriodo vaehes inaigres, puisci i ' i l l'ai)peler jiar son noin.

En periode do crise, i l savoir Irein Les conlril)i'.al)los, alianan blenient sous le poids des impols ont lance le cri d'alarmo, el. Lis de crier sans se faire enlendro, so sonl consliluos on svndicals, pour niioux derendro lours into-rcls, (|ui sonl aussi les inlcrols de la I'rance, conlre ce venl de folie (|ui pousso les consoils inu-nieipaux el les consoils }^onei-aux

depenser sans conij)ler im argonl qui n'esl j)as a oux, a jon-ijlcr avec nos mil l ions.

Les asseniiilees localos ol de-)arlei!ientales soul devenues tri)[) ici)ensicres. I 'ar loul Ton voit i i i j i urd'hi i i s'olcver de vcrilal)les oalais scolairos, de superlios sal-'es de lelos ; de niagnilicjiios lor-raius de spor! sonl anicnaj^os, les sorvic'cs d'eaii iiislallos ; on

conslrui l asilos el l iopilaiix : des Donls iniposauls enjainl)ciil res el vallces.

Toi i l ceia esl I'orl liicn, i le nous Tideo d'on nier i 'u l i l i l ; ' •I parl'ois la nc-cossite. Malheu-•eusenienl loul cola coule clier 't so Ira 'h i i l lo plus so;ivent par in accroisscMienl sensible des •enliiues addil iouiicls. Or en i)''> viodo de crise, comnio nous Ic lisons plus haul, il I'aiil savoir so •eslreindre. La I'l'ance se ii ieurl de jiayor Irop (riin[)ols.

ivie-

loin

L'l'^lal dans une cerl,ainc mc sure a I'odiiil son Irain do vie mais deparleinenis el coimuiines n'onl pas snivi le mouvonienl, .N'oiis devons dire d'ailleurs que I 'Flal a en (|uc!(|ue sorle I'avorisi lour lendance a depenser. Les sulivenlions qui lour sonl ;ic:'or-decs se cIiilTrenl par ccniaines de inil l ions el uieuie Dar luil l iari ls.

I ' l ie ville (|ui veiil eililier uiu'

ii:!:wiii!iB!ianniaii;i:i:iii'aiii!iai!iiiRi!ii!iiin;i»:i!iii!:iii»iiaiaiiaii

ecole (loul lo ilovis se uionle a 1 mil l ion, so verra allouer i)ar I 'Klal une subvention de 400.0()() I'ranes environ. I ' lat le do laisser son noin a la i)oslerilo — i)ctite vanilo bien huinaine !e niaire s'euiprcssora de dire a ses admi-nislres : « Vous aurez pour (iOO.OdO I'ranes ce (|ui on coute un mil l ion. Cost une aubaine ((u'ii no faul pas laisser ochap-per ».

C'osl une auliaino, on olVet, riuisiiiie les 4()0.()()() francs de .subveiilions oblcnus, au lieu d'clre orelovos sur les citoyens do la coiuinune, lo seronl" sur I'en.seiublo des Franeais. Nous n'aurons done qu'une tros faible pari a j)aycr sur cello soinme.

Mais oe qui se passe ii Quim-perle, Bannaloc, Scaor ou Moelan, se i)as.sc aussl a Carpontras el ii Nancy, a Hayonne el a I'ocami). La aussi le niaire l ionl le niomo langage a ses adminislres. De telle sorle (|ue la faible pari (|ue nous aurons a [)aver sur les lOO.OOO francs de " subvenlions iiccordes a noire coninuine, ajou-leo a la pari ([ue nous auroiis a iiayor pour j ierniellre d'allouer des subventions analogues ii Car-penlras, Naney ol aulres lieux, flnira par donnor une somine rondelolle. Et coninie il s'agit de puisor dans la caisse cOiiiniuiie, maires el conseillers pousseront a la conslruelion, a la doponso, pour faire Drofiler lo jilus possi-ble lours adminislres des larges-ses d.- I 'Elal.

(".'est la ([u'esl le danger.

Pour y remodier, nous osli-mons (lu'il faudrai l une iHude plus siu'ieiise des devis presenlo;; par les consoils nuinicipaux ol consoils generaux.

Qu'on lour refuse calegoriiiiie-inenl de faire les deponses d'un caraclore vrainienl soni()luairo, et qu'on reduise les devis par Irop prelenlieux,

("esl en ce sons <|ue nous enlondons notre l i tre :. la tin de I'ere des grands Iravaux.

(lar i l no nous est jamais vonii 1 ridce de demander, memo on lem|)s de crise, Tarrel coni|)let les Iravaux doii l I'lirgence ou la

iiccossile so fail senlir : nous eslimons (rail leurs (|u'il vai i l mieux donnor du travail aux clioiiieurs que de les payer ii no rien faire.

l^ ludiai i l celte queslion, noire confrere Le C(ii>it(il ocri l :

.\u.ssi bii'M, il IK' soiiihlc |)iis iiiilii-IH'iisiilile iriniiDvcr, et inml-t'lre raii-li(iil-il inh'iix t'/i rcrfiiir a rmicifniie ••iinrfiilioit (/(• 1(1 Uilflle <i(ti>iiiiislnilii>i', L''i'sl-ii-(lii'o (lonncr, ou. plus cxiicU'ni'.'iit, I'l'iiHie mix I'ri-li'ls iiiU' aiitdriti' (iii'ils mil liiissi' prt'scTirc. C.'i'sl ciix do

sm- les niiaiici's (In (lopiii'U'iiU'nt CDinMiiiiic (riipDck'.- I'iiltcn'liin

iisi'll ;,'cn('fiil. cclle des niiiires i perils (|iie fail emirir i'l eelte riiillatiDii (le leiirs hiiduels, et, s fas ou line Mibvenlioii pent

er vein, el d.'s du Cii Mir U" he II re dans I ("lie aeeoi'dee. de signaler au Coi iver-i ieinei i l ijue les t n i v a u x . pour lesijuels elle es! ileinaiidee, n'apDai'aisseiit pa.s iiul lspensahles. Ne sei 'a i l - i l pas sal' l l-saiit do i 'elal) l i i ' le eontael onli 'o les I'rel'ets o l les i i iaKis l rats nu in ic ipaux, i r i ia l ) i lue i ' eoiix-cl a ropi-eiidre le elie-m i i i do la Pr i ' lce lure, eeux-l i i a v ls i -Icr les eoniinui ies d - le i i r deparleinen'. .'ilin do se reiidi'o eninple (!;• r n t i l l t i ; lie cerlaines deponses V

C.'esl Ires Juste ; nourvii evi-dommcnt iiuo I 'aulori le des IM'c-fels 110 louri io pas, com me cela

l irodii irc, a la dic-innie. .Ii;,\N LE ( .ALL.

pent pai'lois se lalure, a la Ivr

I

A la mairie de Courbcvoie, — Cdrimonic d la mimcire de M- cl Mine llEKMU)

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

Fondvc en 1898, lors de I'airaire Dreyfus, par un groupe de FF.-. noloires, Vves (iuypt, Isaac Hanc, .losepli Meinavh, 'Charles Michel, elle pretend faire appel a tons les « democrate.i pour eombattre I'ille-f^alite, j'arbilraire el rintolerance ».

.XetuelleiiiLMit, elle conipte phis de 25.(100 sections, c'e;il-a-dire dans les cinci sixieines des eoiiiiiuines ile I'rance, et t!roupe 170.000 membres. La F. .N. C. vient d vililer un tract reproiluisant hi Hate de ces sections, leur siege dans chaque (li'j)arleMient et le nom de lifiir presiiliMil. Plus etendue ( ue la Franc-.Maeonnerie, qui ne co'mprend que .')().0(10 mem-bres, elle alleint des •ouches phi:; profondes de la populalion. Alors que les logos restenl siluees dans les grandes villes et ne i)enetrent pas les c!inipagnes, les sections de la Ligiie s'installent en jik'in cieur des popu'alioiis rurales el sous cou; leur (le (l?fendre les droits de I'liom-me, la justice, de faire ilegrever le cultivateur ou le citoycii passible iriinpots, de defenilre les droits lies ferniiers contre les nroprii'taires, l!e iiicne une politique militante en

favour lies partis de gauche et pour la ilechristianisation des masses,

Elle fail pi'netrer ju>"iic ihins les )his petits villages, sous couleur «. lie raison, ile justice el ile liberie ». les consignes et les idees niaeoiini-(|ues et a."ile le <lrapeau de I'anti-clericalisme. C'est elle qui. d'acL-onl ivec les partis politiques, dclermine es resultals des elections dans un

Days, c'est elle qui opere le rassem-blcmenl des forces de I'auclie, on la riMive a la tele de tous les cartels

el de tons les fronts communs. Elle coifstitue « la masse ile maiia'uvre » maconnique. Cost pourquoi son action est beaucoup plus nefaste que plus i)(MU'tujiiite, plu-s caniontli'o par lie grandes idees, et plus eten-due.

Cello extension, du reste, ne luiit pas a I'unite d'action. car la Ligue

t fortement artic-iilee et centrali-see. Ses sections Kroupont les li-ijueurs dans ehaque commune. Elles-memes se groupent en fede-rations departementales. l.es fede-rations eoordonnent raclion locale des sections ileja existaiites el pro-voiiiient la criL'atioii de sections nou-velles, la oil il n'en existe pas encore. C'est elles qui organisent la propagande et transmettent les con-signes du centre. Elles instruisent les deniandes irintervenlion <|ui leur sont soumises par les sections et les transmettent au comite central ivec avis inotivi!-,

Au-dessus des sections et des federations, un comite central <li-

!e la LiKue. Nous avons vu que les convents le qualilienl <le « Co-mite d'i'lite ». C'est, qu'en elTet, depuis longteinps, les freres n'y man(|uent pas : Leon Haylet, Eugene Frot, Pierre Hcnaudel, ,1. Maila-maril. Ernest Lafont, Maurice Vio-letle, Eniile (iuerry, (i. Boully, Eme-rv, le docteur Sicard de Plaii/.olles,

Aiicelle, .lean Hon, F. Chalhiye. .Mbert (".lieiievier, Henri (iainard, Paul Hamadie'!', .Marc Hucarl, F. (Esinger, E. Cihiv. .1. C.oilarl, Ch. Hichet, etc., etc...

Le chef du Front conMniiii. Her-gerv, a etc elu, en 1934, avec le juif Fernanil Corcos, defenseur du traitre Landau, en 1917.

C'est le (loniilc central (pii orga-nise la propaKande par les directi-ves envovees aux federations et aux sections, par les conferenciers ipii vont i)orter la bonne parole dans les reunions locales, par les bro-chures et les tracts dont cerlai'.is ont atteint l.'iO.OOO exemplaires, jiar la jiresse, et surtout par la revue de la Ligue, I.HS C.\IIII;I(S PK I.A Liiii'i: PKS Dnorrs PK I.'HOMMK, paraissant trois fois iiar niois. Les vunix ema-naiit du Comite central se sont renforct's par les va-ux i-niis dans toutes les .sections en conformilti avec les directives du centre ; ils paraisseni quelquefois suggi-res par

initiative des sections, comme sous I pression d'une opinion populaire

qui s'exprinic avec une toucliante uiianimite, alors <|ue I'impulsion est bien venue du centre, mais de facon soulerraine el occulte pour (lonncr rillusion d'un pK-biscitc gpontane selon la prali(|iie maeo'i-nique. C'usr PH I.A PKMOC.NARN-; piiiiiiKK on, PI.us I;XAI;rKMKNr, PI-, I.A i)II;RATI'iti-: R.AMOII|.i.i;i; I:N PKMOCKA TM;.

("esl la mi-me manii'ic d'agir qu'en .Maeonncrie, rabsence totale lie siiici-rili'. Alors (|uc In Ligue aflirme eire Ic defenseur dc lous les ilroils et des liberies violes. Ic rcilresseur de loiiles les iniuslices. alors (|u'e'lc disait dans ".es slatuts : t Personiie ne saurait i'lre iniiiiiete Doui- SOS oiiliiioiis, iiu'ino rollHieii-scs iaiuais elle n'a voiilu prendre la defense de la liberie reliHicusc nicnac(!'e, lraiiu('e ou vioh'c.

D'aiilre part, ce (pii fail son sne-er's dans les masses oeii informees (•'est qu'elle sc pri-se.ite comme uiic vasle el puissanle association d'entr'aide, destinee a faire aboutir toutes les revendications conune passibles de cqrrectionnelle. Mgr Curien ecril a juste litre dans son Manilement :

« Dans certains milieux ri-alistes oil la Defense des famoux Droits ne se posent pas, certains s'iinaginenl

Informations Les engagements

de devancement d'appel. Les jeiines gens apparlenaiit aux

contingents (|ui seronl incorpores au mois d'Oclobre 193.') et ulti-rieu-rcmcnt, ilevant accomplir deux ans de service, le ministre de la (iuerre a (lecidv- ((ue les engagements spii-ciaux dils ile devancement d'appel, ne pourront d'lre conlractcs desor-iiiais (|ue |)our une iluree de 2 ans.

Les engagements -par devance-ment d'api)el qui seronl souscrits par les jeunes gens ilesireux de se fixer il rexpiratioii de leur service ;iclif en .Mnijrie. dans les colonies, pays de proteclorat ou territoires a mandat, ainsi qu'a I'li'tranger et dont "a durce est actuellemeni de 18 mois, ne pourroiit etre conlractes (|ue pour une durce de 3 ans. Les beni'ficiaires de cette sorle d'enga-ffemenl aiiront loutefois la facude "'etre envoycs en cong(;' au bout de

ans lie service au lieu dc 1 an, .. la condition, comme actuellemeni, de quitter la France dans un delai de six mois apres leur renvoi en conge.

Les engagements par devance-ment d'appel ne donneront droit a ;iucune i)rime ni haute i)aye.

Les dispositions ci-dessiis seronl applicables aux engagements i)ar devancement d'appel souscrits au litre de rarmt'c, de I'air et de la marine.

Les sursitalres ne feront que le temps de service accompli

pap leups classes respectives. La (luestioji a i'lt' posee de savoir

;i quelle durce de service seraient iislreinls les sursitaires, ajournes et I'cformes tempor;iires, incori)orcs iivec les contin!;ents dcvant accom-plir ilix-huil mois ou deux ans dc service ou appeli'-s a parfaire leurs obligations militaires avec ces con-tingcnls.

Le ministre^'le la Ciiierrc a dc'cidi U.ic les jeunes ^ens dont il s'agil ne seroni soumis (pi'aux obligation.s militaires do leur classe d'age, e'est-'i-ilire aux ohlifjations iniposees aux conlingents avec lesquels ils auraieni ilii norrnalemenl, en raison de leur 'igc. accomplir leur service I'-gal.

Assurances Sodales Contribution patronale annuelle

pour les salaries gagnant de 15 000 h 25.000 francs

La contribution i)atronale annuelle pour I'emploi de salaries, assuri-s ou non, gagnant de 1.1.000 a 2.1.000 fr.-.' vient d'etre lixc'c par dccrel du 7 .Mars iy:i.-> (JonriMl Officivl du 10 Mars).

La contribution iiayable en Mar> 1!););") pour raniu'c 1!)34 esl (-gale a la nioitii> dc la colisalion de .1" catego-ric, soil 240 francs, pour I'anni'c, (U; 20 francs |)ar mois, comme Tanmie prccedcnte.

II est rappcli' (jiic cclle contribu-tion sc verse au moyen de borde-reaux modclcs 7 ou 7 hix (couleur rose), par apposition de timhres .\s-surances Socialcs lum juineles (an-cien iiioilelc), ou |)ar paicmcnt en esoeces ou chciiue barri' a la ("aisse d'un c()iiii)lable ilu 't'resor (perccp-leur, receveur des linances, trcso-ricr-i)ayeur geiu-ral). '

iiiiiiBiiiaiiiiiiii! lii;ilB';I!IB!IIIIB:!!:iBI!illBli:ilB

Ic leur a-l-on dit (pie s'ils vont a la Ligue et s'ils out un pro-tcs, « ils sonl surs de gagner. »

Eviilemment, il ne s'agil pas de proci's civil oil lout de mcme, i l n'cst pas facile de Irouver des juKes qui rendcnt des arrets conlre la justice. Nos braves gens penscnl tout lie suite soil a un ili'lit de chasse, soil a des di'ineles avec la ri'gic. Dame ! II y a taut <le chas-seurs eliez nous, dans cerlaines comniunes plus (pie d'electeurs, et Ton (listille chez nous de si beau louarn-kam ! et tout le inonile sail (pie le l'"ran('ais nail braconnier el frauilcur comme il nail aniiclcrical. C.eci expliquc cela.

Noire homme donne done son ninn.

.Mais le moincnt venu. la I-'ra ic-Maeoiincrie mobilise Ic ban el rarricre-haii de ses troupes : MA(,:ON-Ni:ui i : , I .KI I 'K PK I.'ICNSKIIINKMECNT, LIC.I^K PUS DHOITS PI; I. 'IIOMMH, i o u l cela rc joignani la LIIUIK PUNSKK, les Focialistcs - ces aspirants bou fjeois dont beaucoup d'ailleurs sonl arrives sans que leur appi-tit toute fdis ait diminiK' — les conimunistes chez (pii Ton rencontre sans doiite lies homilies i l ' inc inconteslabic sincerili'.

Ivt voilii comnienl on cri'c le I<"ronl comimin contre TEglise d'a-bord, soyez-en siirs.

Ivn consequence, les callioli(pics oiil deux ileviiirs :

I" Le premier, uvintlif, leur inter dit dc faire parlic d'un groupcnieni hostile a I'drdrc social chrelicn, inS' pile el dupe par la l''ranc-.Ma^-onne ric.

2" Le .second, jnisilif, leur com inaiide de conihaltrc raclion de la Ligue oar tons Ics movens en leur pouvoir : exemple, iiaroles, consoils propagande, ete...

(Jtue les calholiques suivent lidc lenient ces consignes et ils verront pen a pen se relacher I'i-treintc niaeonnique qui cnserre elroilemcnt ;iotre pauvre pays

Q U I M P E R L f i Vers les Elections Nuoicipales

M. Lc Doze, coiiscillci- miiniciiiat •missioiinaire, nous /iric d'inscrcr rcponse suivuiiie, qu'U udresxe a

. Lc Loui'flec. Sous liii laissons bien entendii la responsabilite dc ses assertions :

.MONSCEUK I.E MAIIIK,

Vous chcrcho/. a i n ' a t t i r o r sur Jo ciTain <iu iiionsonKo o l <lo la calo innie ; c uc vous y su iv ra i pas. Hcniuor dc a l)()ue, ce n'est pas inon f o r t ; pour

ce met ier Jo no vous a r r i ve ra ls pas a la chev i l le ; c'est voi re ol i- inenl, c'est

i l lours la sculc cliosc on ([uoi vous cxccl lez. ^ Vous porsistoz t ou jou rs a d i re que

c est 'pour suivrc .M. Gu i l l ou (|Uo i ' a i dd-missioniK:' ; or, a la l i j ine su iva i i tc , vous a j o u t o / <iuc depuis ."> mois, j o monais contre vous ui ic cainpaHne sour-noise ; vous savicz done <iuc io n'ap-prouvais pas votrc Kostion ; a i i t romcnt d i t , vous savioz <|ue j ' lHais decidi; ii me sc'parer de .vous. A lors , pourquo i •M. (Ju i l lou, a cluuiuc phrase ?

D'apros vous, J 'aurais decide 8 con-sei l lers 41 se ( lesol idar iscr d'avce vous ; vous me I 'aur iez entendu d i re dans u n enter remcnt o i l vous vous I rouv iez dorr iore mo l . Xlcttons los chosos au |)oint. Monsieur le Maire. Co sont vos doux l ieutenants ([ui in 'ont declare, a moi-n ieme. (juo dans vo i re consei l , i l

avai t 8 indesirahlos : MM. Even, Ou i l l ou .I.-M., Gu i l l ou .T., Pustoch, (Juentel, Houat, Oloanec, Po lh ie r . Ose-iez-vous soutenir - que ce n'est pas

vra i ? I I a etc cri ' i ; un service d 'autol ius

pour les ecoliers <lu ( luar l ie r de la Foret. Ksl-co v ra imon t cola que vou-laiont les cu l t i va lou rs ? N 'e ta i t - i l pas pril 'ferahlo d' t 'd i f lor en cet endro i t une L'colc a p rox im i t e des formes intcTos-eos, CO qu i aura ient ovito aux o i i fants

les daiiKcrs <lu t ranspor t pa r auto ? tanorez-vous d 'a i l l eu rs quo rannu i t i -pour cello ocolo no depassait pas le red't annuel pri-vu pour I 'autobus ?

Pourquo i avez-vous je te au panier la pe t i t ion des cu l l i va tcu rs au snjet du cheinin do Korandon ? Tout so sai l . Monsieur le Mair? ! Vous avoz prefere servii- d 'a l iord los pel i ts amis, el c'est pour cela (|Uo M. Hi ' rv a ou son clio-n l n lo premier , au "nu-pris de lou te iustice.

Vous nous d i les <|uo I ' l ' loc t r idcat ion nralo a eti' prise en considora'. ion. c'est

i in |)0H la rd . l i t puis n'est-co pas du !)attaj;o pour la periode olectoralc ? Ne m'avez-vous pas fa i t ' cette confiden'.-o lue la popu la t ion rura lo do (,)uimporle )tant Iros rcsf re in le, cela pouva i l at-ondre ? D 'a i l leurs pourquo i n'en avez-ious pa.s parle au conseil I.a pose des )oteaux est commcnciJo depuis 2 mois ? )ui I'a autor isoo ? <,)ue| marcl ie a i:le )ass(- et par q u i ?

Pour les plants du I io I - . \ : r . vous c r -totoz sui- los mots, .Monsieur lc Maire. Vous di tes ( |u ' i l au ra i l f a l l u prevo i r loules les cale({orios de plants. Mais !)ien sur ! .Avoz-vous done dei i i acheti? ;le la marchandiso. sans savoir ce que i-ous voul iez ? I){norez-vous, par exem-i)le. ( |u ' i l y a dos rosiers a 2 francs, mais aussi a 1,") ot a 20 francs ?

Monsieur I.c T.ouC'dec, vous voulez ino Jeter la piorre parce quo i 'a i deman-di; a M. rUconoine jde I ' l lospic;- do liaussor un peu ses p r i x sur les pom-mes. Or, n 'oubl icz pas quo I ' lni tab la i t ur los p r i x prat iqui-s par I 'Hospico.

colui-ci (•lant un des plus uros aelie-curs sur lo marclK'. Si vous avioz vou-

lu prendre <pielquc ,peu on mains I ' i n -ret des cu l t i va lou rs , n 'aur icz-vous

las , vous-mome, demandc ii M. TKco-nomo do mol'.re un p r i x ra isonnable dans le.'i poniines ? l;t f rancs. <,)uollo ler is ion ! .Vuriez-vous vou lu . vous. Monsieur l.e I.ouedec. I r ava i l l o r pour ;e p r i x - l a ? Co n'esl pour tan t pas dan ; non in tere l que j ' a i aj j i a ins i , etant inoi -monie achetcur de pommes. I 'an-noe dornicre.

Vous pretondez, enl ln. quo MM. laouanne, Hi-ry, I 'ocl ier ot Uoussin sont « plus cu l t i va ieu rs » que moi . Si vous lo vouioz. Monsieur le Maire, avec LTpondanl ccl le pol i te dilTerence quo M. -laouanne est ren l io r , (|uc MM. Hery ot I 'ochor sont c l iar ro l iors . non patenU's pout etre, mais c l ia r re l ie rs ( luand niemc.

(Juant a M. Houssin, pour ((ui i 'a i la plus ({ri i 'ule ost ime, i l nc s'est ania is t rouvi- en butt : : avcc los d i f d -•ulles aiir ieoles, pour la bonne ra ison

qu ' i l n'a j a m a i s >;oro une fer ine. Quo se pas.so-t-il done pour ]

l i i yaux do la condui te d'eau do la Maison-Koujxo '?

ICsl-il v ra i que les l u y a u x seraient doj i i commandos a la maison (;hai)pi?e alors que Tad jud ica ; ion n'a pas encon eu l ieu '!

. \ - l - i in lo dro i t d ' imposer ii un onlre preneur d'acholer dans une maison di^iKueo a I'avance. alors (|uo d 'au tres pour ra ien l fa i re un pr i x mo i l lour ? 1.0 con l r ibuab lv a aussi son mot

d i re la-dessus. Monsieur lo Maire. .le sais. Monsieur le Maire. quo vou

ne seroz pas embarrasse pour m ri 'pondro, on louvnan l au lour des fa i t precis el i r r i - ru tab lcs due ie vous i)r;' seii lo. Mais je vous dello bien de m'ei doi iner un dement i fo rme l !

Ks l - i l \ r a i , .Monsieur l.e l.oui 'de. due vous vous di 'cidez a debar ip ier Ponvern ?

I.K OOZK

Xoiis (wons. en outre, rcru. avec priere d'inserer. la lellre suivante fine MM. Pustocli. Guillou ./. M. el (Uoancc. conseillcrs municipaux, el M. Le Doze, conseiller demi.'ision naire, ont ndressce a M. le Maire. par rinlermediaire de /'Echo de Hreta' gne :

MoNsiF.cn i.K MAinE,

I ' n peu de franchis i ' , s ' i l vous p la i t Vous roprocboz a M. T,e Doze de n 'avoir r ion ( l i t , r i en fa i t , r ien pioposi- au Conseil .

Or, qu i a fa i t placer une boito aux let tros a la Maison-Uougo ? C'est Lc Doze.

Qui a (lomando pour cette aj;glom(;-r a l i on I ' i ns la l laJ ion <i'unc cabine tc-le-uboniquo, don t les credi ts sont d ' a i l -leurs voles ? Cost Lc Doze.

Qui a demando ramonagement du lavo i r de la Maison-Uougc, p ropos i t i on que vous al lez sans doutc real iser pour les besoins dc votre campatrnc d-lcc-lo ra le ? Cost Lc Doze.

Qui vous a demando des expl icat ions pour la route dc Kerandon '? C'est Lc Doze.

I ' n pe t i t ofTort dc memoi rc , Monsieur le Maire.

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patioii (•galemenl). S T Y L O S - l U i P A R A T I O N S

SYNPHONIE INACHEVEE Tout le monde sail que les 12, 13

el 14 Avril, ce grand li lm doit pas-ser a I'l-cran de Cine-Pax. Nous nous faisons un ])laisir de repro-duirc a ce i)ropos un extrait de Choi.'iir, lc journal du Cinfma ct de' la Hadio :

« II ai)i)arlienl ii Sumphonie ina-chei'ee de nous peindre des hcures particulierement lourdes de la vie dc Schubert. Rien qu'a ce litre, le film reliendrait noire attention. Le cinijma sacriiie assez aux vaudevil-les (lc bas elages et aux polissonne-ries de toutes eaux pour que nous lui sachions gre de faire un peu (i'histoire, mcme ronianc(!'c.

» A condition, loutefois, que les traits essentiels <rune physiononiie ne soient pas altcMes par des soucis de fantaisie deplaec's.

» Faut-il exposer cette trame tenue mais riche en sentiments de grace delicate si romantique '?

» \ Vienne, Eranz Schubert mene, pour gagner sa vie, I'exis-tcncc 'recaire d un petit instiluteur. Si pr(:'caire qu'il doit engager sa guitare i)our payer son loyer. Le preteur sur gages a une Tille, Emmy. I-eurs rejiards se rcncontrent, s'at-tardent...

» L'aclion esl mence en touches efl'acces mais singulierenient cxi)res-sive, a lelle enseigne que les per-sonnases pourraient se dispenser dc parler.

s .le liens pour iin des meilleurs passases, cette heure oii Schubert, in tableau, transforme, sous le feu de I'inspiration, les chitTres en notes escahuiant ou d(!'valisant la l)()rtce. (Vest du cin(jnia d'une venue Ires siire ; une trouvaille ingenieuse ;uitant que pot'liquc.

» La fortune un jour semble sou-rirc a S'hubert. 11 doit iouer une lie ses compositions au cours d'une soiri'c musicalc chez la princessc Kinskv.

» Tiniiiie et jjauche, tristenient equipe d'un habit enii)runf(!' au nia.nasin d'Emniy. Schubert fait son cntri'c chez la princessc. I I joue sa vniphonie en « si mineur 11

improvise. II conquiert I'audiloire. II a joja- dcja VMleitro et V.Andanle. L'inspiration le Iransforme. 11 aborde 1 troisiemc partie.

» I 'n (!'clat de rirc. dc jeune fille, coupe net. son inspiration. Furieux, Schubert ijart en claquanl la porte. II a brise sa carriere...

» On le renvoie de I't'cole oii i l enseigne. Ses cri-anoiers TassaillenL

» Sa ri'putation esl allee jusqu'aux orcillcs d'un magnat de Hongrie, le comic d'Esterhazy. Les porles du chateau s'ouvrenf <levant lui. On I'cngage comme professeur de niusi-que pour les filles du comte : Marie et Caroline. Schubert reconnail en Marie la jeune tille du Palais Kins-ky. I-21le a fail son nialheur ; i l lui 'vM'donne.

j> Sympathie ; amilit' ; tendres.se. Lc comte ne veul a aucu'i prix de ce inariage. 11 feint d'v consenlir. envoie Schubert a Vienne et lui signilie son conae.

» Des mois el dos mois. Schubert aliend un mot de M.iric. I'nc Ictlrc. '.Ill ioiir. ciitin, lui " dcmande ;lc venir. Schubert accourt au chateau... •lour assister au mariage de Marie •ivcc un officier.

« (",'cst moi (lui ai I'cril celte let-Ire », avoue Caroline : i l faul que Schubert pardonne a ^larie. Elle a dii se soumettre a la volonle de son pcre.

» Schubert dcmande a^ors la favour de jouer sa symphonic « en cadeau de noces » : i l I'a. denuis. lerminee. I'endroit nienie oii jadis elle I'clata de rirc, Marie sanalote.

» Lc ieunc nuisicien d('chire alors la derniere jiartic dc son

Page 2: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

1 expose F P M f l C C O e x p o s e 1 = E = C t a a m b r e f r o l « l e * A r m o l r e s - A p p a r e i l s m a n a g e r s = I C o n s e r v a t e n r s d e c r d m e , e t c . =

— V I S I T E Z I»0:»l X T A K I D i» L A F O I H K =

I A a p i r a t e n r s , C I r e u s e s ** P r i m o - M a r e l l i " = = P r e s s e > f r a l t s * * S q u e e z i t » | = F a b r i q u c d e c r ^ m e * * E m p i r e ' * E

I M. & G. HABRIAL, Concessionnaires, QUIMPERL^ i L i M i i J | ni i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i inn i i i i t i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i l

ceuv rc . L a Symphonie cn si niincur, pour toujours, restera inachcvi-c.

» Scluibcrt quitte Ic chateau. En cours de route, (levalit la statue de la Viorge, i l coiiipose son . Iw Marui.

» Que dirons-nous de toute cettc histoire, sinon qu'elle est trait6e avec un souci, voire des scrupukvs des vraiseniblances rares '? Pas di-Tirocedcs frauduleux ou galviijules pour « retenir la clientiMe t)n a reconstitue une cuoquc authcnti-que. La HonKrie nous oll're scs opu-lents paysages ; ses troupeaux iiu-nienses; scs champs de ble qui nioutonnent h I'inflni. On assiste a des ^iiousaillcs harnionieuses dans leur pittoresque.

» Je sais i)eu de tableaux aussi cniouvants que celui ou, eplore, mais cable, Schubert compose de-vant la Vierge, son .lee Mnria. 11 faut le voir ia, blcsse, grandi, ins-pire, magniflque. II faut efouter aussi. C'est une continuelle ascen-sion vers des joics tri\s haulos. I,es accents sublimes chantent avec les arbres semble-t-il, que <iore le soleil ; du clavier, ils montent, si

})lcins, si jjri'cieux <^u'on fermerait es paupiircs pour inienx goftter.

» N'e$t-il pas permis, devant de tels enrichisscments, d'afflrmer que rav6nement du sonore, n'a point, a tout prendre, fait de nial au cine-ma ? Chez nous surtout.

j> Les amis des sonorilts tzigaiies — et ils ne sent pas si rares — a jplaudiront a deux nassages ma-g stralement traites.

» De I'interiiretation, degageons au moins Hans Jarrv qui emout et exprime « vrai » dans le role de Schubert. Et ce n'etait pas du tra-vail courant.

« Marie » chante avce talent la « Serenade » dont les paroles on! donne le titre original.

» Do la nielancolie. mais forli-flante. Pas une ombre de morbidite. De rhumanit6 qui souffre et qui le dit. De discretes gendrosites.

» On pardonnerait d'autres films pour celui-la autour de quoi d'au-cuns ne sont pas loin de iironon-•cer le mot « chef-d'ccuvre ».

» Allez voir, allcz entendre « Symphonie inachevee ».

» Louis BnuxET. »

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AU PATKONAOE. — .Nous avons annonce qu'un groupe de veterans et d'amis du Patronage, doit bien-tdt donner une seance theatrale et inusicale, dans la superbe et vaste salle des Jongleurs <le .N'otre-Danie, rue Langor. Par suite de causes iniprevues, la Direction nous prie d'aviser la population quimperloise et des environs que la coniedic « Les Gaites de I'Escadron de Georges Courteline, ne sera jouee que e jeudi 25 .\vril, cn soiree, el le dimanche 5 Mai, en matinee.

LA TOMBOLA DU DlSPENSAIl'.E. — Le tirage de la gr.nnde tombola organisee an profit lUi dispensaire antituberculeux aura lieu le niardi 9 Avril, dernier jour de la fete des Vieilles, h M heures, salle des ma-riagcs, a la mairie.

Le gros lot de cette tombola, une magniflque chambre a coucher, est expose chez M. Couliou, rue Savary. Parmi les nombreux lots, eitoiis egalement : un ba-uf gras, un jjoste de T. S. F., une bicyclette, etc. On pent se procurer des billets, a la mairie, au dispensaire antitubercu-leux et dans les principaux com-merces de la ville, au prix de 2 fr.

En tentant votre chance, vous accoraplirez une bonne action, I'a'uvre (les dispensaires antituber-culeux etant connue de tons.

J. LE GOFF 2 , place Qambol ta Q U I M P B R I ^ A I

Le Docteur COTONNEC est mort I'ne Irisle nouvelle se repaiulait

samedi soir en noire ville, comme une trainee ile poudre. M. le doc-teur Cotonnec vcnait de mourir dans raiires-midi, dans une clinique de Paris.

SoulVranI du foie, M. le docteur (lotonnec elait alle consulter un pro-fesseur de Paris, qui eslinia qu'une intervention I'liirurgicale etait ne-cessaire.

l/operation sembhiil etre bien reussie, quand soudain Telai du nialade s'aggrava, necessitant une nouvelle intervention.

Un tflepranime alarmant arriva a Oiiimiierle, samedi matin ; et a 11 heures, malgre une transfusion (hi sang, lenli-e a la derniere exlril'mili', le docteur Cotonnec rendait le der-nier souiiir. II n'l'tait ag(!' que de ,")!) ans.

C'est une belle et "symijatliique figure quimperloise qui disuarait.

rniversellenienl connu dans noire ri'gion et iiienie dans toute la Hrela-),'ne. i l avalt conquls la sympathie generate par sa bonne humeur et sa gramleur il'ame. 1| Inissera de pro-fonds regrets en parliculier parmi les malheureux.

En dehors de ses occupations pro-fessionnelles, le docteur Cotonnoc s'int(!'rpssait activement aux ques-tions sporlives. II fut le rilMiovaleur lie la lulte bretonne, le sport bre-ton et rural par excellence, )l avait fonde la F. A. L. S. A. H.. qu"il con-tinualt i'l pri'sider avec lact et au-toriti!', et en cette (rualit(:- i l avait organis(:' les grands tournois inter-celtiques qui mirent aux prises ])lu-sieurs fois a^Quimperh' les cliam-iiions (hi Cornwall brilanniqiu! et les chami)ions de Basse-Hretagne.

Fin cellisani, il nianiait avec bon-heur la vieille lantiue de nos peres. et. 11 V a quelques senialnes seule-tnenl, nous pr('sentions a nos lec-leiirs la brochure qu'il venail '(le publier : « Sanicnnoii ciir C hcrncr-V(i(l », (pii sont, en leur genre, un I)elit chef-d'oeuvre.

Les obseques du docteur Coton-nec ont en lieu mercredi, a 13 h, 3U, a I'eglise Sainte-Croix de Quimperl(i, au milieu d'une aflluence conside-rable de parents et d'amis, parmi les-(|uels on remarquait un grand noni-bre de personnalit(:'s du monde imidi-eal, des lettres, du biirreau, du com-merce, des sports, des repri'sentants des .\nciens Combattants, des dC-li'-gations de inembres de la F.\LSAB et du ("lorsedd, etc., etc...

En ti 'te du cortege llotlaient le drapeau de la Section de I'l". N. C. et le fanion de la F.\LS.\B. Puis ve-naient une belle gerbe olferte par r r . N. C. et de superbes couronnes de lleurs naturelles olVerles par la F.\LS.\H, par Ic Comit(; des Fetes de Quiiuperle, par la direction de I'Hos-liice, par le Coiniti- des (,ultes de Quiiiiiierle et par le Syndicat d'l i i i-tiative.

Les cordons du poiMe i-taient te-nus par .MM. Fournis, .lallrennou, Le Stunir et IJeaufrere.

.\u cimetiere. apri-s les prieres li-liirgupifs, (les (liscoiir.s liiruiit pro-nonci-s par .M. Le Lou(;'(lec, maire de Quiniperli', au noin de la C.oiiunission adniinistralive de I'llosiiice ; par M" Fournis, avou(;', ami personnel du defuni, au noin du Syndicat d'lni-tiative et du Coinit(;' des Feles ; par M. le docteur Le Stunll', niddeciii-chef de I'llospice ; par .M. .lall'ren-nou-Taldir, de Carliaix, au nom du Gorsedd ; i)ar M. .l('zi'(|uel, au nom des anciens (Combattants, et par M. Leon, de Goiirin, au nom de la FAL.SAB.

I'j i celle douloureusc circonstan-ce, VVnion A(/ricok' adresse a Mme (iolonnec, a ses enfants, el a toute la fainilje, ses condoli-aiices i-inues.

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LES ACCIDENTS DE LA HOUTE. — Vendredi matin, un accident s'est produit rue La Tour-d'.Vuver-gno, en face du magasin d'exposi-lion de la Fusion des Gaz. M. Char-les, de .MotUan-sur-.Mer, s'est avis(' de vouloir traverser la chaussi'e, juste au moment ou surgissait un camion de livraison. Un petit choc cut lieu et le malheureux pli'ton s'atFala sur la chaussi-e. Le con-ductcur du camion, qui roulait a Ires faible allure, s'arriita aussit()t et s'empressa aujires du marin-pecheur, qui se plaint un peu de maux de tele. On ne jiriivoit aucune complication.

— Rue Clohars, i)ar suite de rembarras de la voie publique, une petile collision s'est produite entre une voilure automobile et une char-rettc. Dil'gats niat(:'ricls.

OPPOSITION A UNE CONDAM-N.VnON POUR VOL. — Un forain, Auguste Vervial, fait opposition a un jugcment du- tribunal de Quimper, en (late du 4 Octobre 1028, le con-daninant i\ un an de prison i)ar (!(•-faut, pour avoir :

1" En Mai 1928, frauduleusemcnt soustrait a QuiniperK! une niontre au prd'judice du sieur l!at ;

2" Le 4 Mai 1!)2,S, frauduleuse-mcnt soustrait un porleleiiille con-tenant 3.200 francs, au pr(!'iu(lice de M. Euzenal.

Le tribunal de Q)uiin|jtr conlirmc son jugcment, purement et simple-ment, et Vervial paiera les frais de celte opposition.

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TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Audience du 30 Mars 1935.)

MELGVEN. — Delil de chasse en temps prohibe. — .lean-Marie Guil-lou a coniparu maintes fois devant le tribunal pour delit de chasse. Mais les condamnations ne le corrigent pas.

Au mois de .Janvier dernier, M. Francois Fromentin le surprit en action de chasse, en temjjs prohibil' et sur terrain gar(l('.

Guillou ne comparait jjas a I'au-dience. II est condanuK'' nar dd'faut a six jours de prison et 200 francs d'amende. II i)aicra, en outre, le prix d'un permis gii'nd'ral el ses engins lui sont confi-squcis.

ISAVH. —• Encore un didit de cha>,.,c. — Le jeune Robert Daniel, en per-mission (hins sa famille, au bourg de Rave, a (ill; surpris nar les gendar-mes de Quiinnerle, alors "u' i l tirait sur des (itourneaux.

Se trouvant actuellenient a Paris, i l ne pent se pri'senter devant le tri-bunal.

.')0 francs d'amende avec sursis, une amende connexe de f) francs, plus le prix d'un permis g('n(:'ral, voi-la re que lui coutera son coup de fusil.

MELGVKN. — Vol de fanols. — M m e Le Dez, ni-e Fran(joise Le Gallic, a (•te surprise par M. Sanciiau, de. Melgven, alors (|u'elle sublilisait. l-;ile pretend (|ue c'est le seul vol (;u'elle ait commis, mais le plalgnant .soutient le contraire.

l.'i jours de i)rison avec sursis. PoNT-.\vi;x. — lilcssures par ini-

prudence. — M. Bi'niy Scmi)er, v(jya-geur dc commerce, "se trouvait de pasage a Pont-Aven, quand, soudain," sa voiture dd'rapa et vint heurter Mme Dervout, (il ans, journaliere, (|ui fut s(irieusemrnl blessiie.

25 francs d'amenile avec sursis. QI^IMPEHLK. — propos d'un ac-

cident cause par une poule. — M.

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UNE CONFERENCE DE M. DOR-Gf;RES. — Lundi prochain, tS Avril, II If) heures, a la deinande du Syndi-cat des ,\griculteurs de I'arrondisse-menl de Quimperli! et du Svndicat (les Contrilniables de Quimperli-, M. Dorgeres. secrelaire g("n('ral du Front Paysan et membre du Comit(i direc-teur de la F(!;(l(;ration Nationale des l^)nlribuables, vicndra a Quiiuperle, ou i l fera une confiirence sur le su-Jet suivant : rAgriculture et riin|)()t.

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CHEZ LES ANCIENS COMRAT-'I'ANTS .Ml-rL-ALISTIi:S. — On nous communique :

L'asseniblee gc-ncrale annuelle, prd'viie par I'article 17 des statuts. aura lieu le dimanche 7 Avril a !) 11. 15, a Quimperlii, salle Sosthene David (.Syndicat Agricole), boulevard de la Care .

Elle .sera suivie imiiKidiatement d'une a.ssembl(;c gil-nil'i-ale extraordi-naire Dour modilications aux staluts (art. 1!)).

Ordre du jour. — I. Assembli-e gd'-ni'i'ale ordinaire : 1" Allocution du piTsident ; 2" Coniple rendu moral el linancier ; ;t" Rapport des C(mi-missaires aux comotes • 1" Election de la Commission de C()ntr(')le pour ID.'l") ; .')" Ivleclion des memlires du Conseil, soiimis a la rt'd-leclion au terinc de cluKjue anniie (art. !)).

II. Assemblee gimi'rale extraordi-naire : .Modillcation aux slaluts. A I'article I " il est ajouti" ce ([iii suit:

« Et d'assurer I'application de la loi du ,') Avril 1!)28 sur les Assuran-ces sociales, en aflilianl ses inembres jiarticipants, assujeltis a la loi, a la (laisse Primaire d',\ssurances Socia-les (ris(iues vieillesse et invaliditi;-), ciTee par I'Union des Socid-td-s Mu-tuelles de Retraite des Anciens Com-battants et Victimes de guerre

Nous prions nos camaradcs d'as-sister i rasseinbld'e giSnd-rale

LE PROCHAIN CONCOURS DE ROULES. — Nous rappelons (pie les l)oulisles ([ui desirent prendre part au grand concours qui se dijroulera a QuiniiJcrle le dimanche 14 Avril, out interet a se faire inscrire le plus l("it possible, chez .M. Moiinner, rue Ci-neral-Gallieni. La lisle d'inscrip-tion. sera close Ic vendredi 12 Avril.

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XUrj", avec Kiepura. CHAUFFAGE CF.NTRAL

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COLlvlSION D'AIJTOMORILES. — Vendredi soir, vers 19 heures, un accident s'est produit aupres de la niinoterlc Ropert. Une voiture de tourisnie se trouvant a I'arret pres (111 poll I a ell- violemnient heurtee pai- III) gros camion se dirigeanl sur Lorieiil. M" Le (,)uere, huissier a (,)iiimperl(' a iiroccdt- au constat. Les (h'gats a la voilure dc M. Si!'gain, boulangcr a Lociinole sont assez im-portanls. Le camion ai)partenait a la maiso:i. Seiu', de Nantes.

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Le Rrus(i, (r.\r/.ano, descendait a bicyclette vers Quimperie, lorsque en face de Kerlidec une poule vint se jeter sous sa roue. Le cycliste toniba violemnient sur la chaussd'e et se fractura une janibe.

M. Le Rerre, marchand de bes-tiaux, proprietaire dc la poule, est poursuivi comme etaut responsable de raccident.

,\l)res une spirituelle plaidoirie de -M" Fournis, M. Le Rerre s'en tire avec 10 francs d'amende.

NIIVIVZ. — I'ermez bien vos por-tieres. — Le 29 Octobre, M. Ollivier Fran^'ois, boucher a Niivez, se trou-vait au lieu dit Pare Rras en Nd'vez, (piand soudain, alors qu'il croisait un autre viihicule, la portii^re de son auto s'ouvrit et heurta une tillette, la iietite Odette Marrec, 7 ans, qui se trouvait au bord de la route. La pauvre enl!ant conduite dans mie clinique de Quimper, dut etre tr(!' paiK'e.

La faute de cet accident qui est (ill surtout a la fatalile, est imputable au commis de .M. Ollivier, qui, des-cendant du v(:'hicule a jieu de dis-tance (III lieu de I'accident avait mat fenmi la portiere.

Apres plaidoirie de M" Fournis, M. Ollivier est ac(iuilt(;'.

RANNAI.KC. — Mauvais miwi. .M. llelgouacli a menace sa femme de mort et a oniis de lui adresser la mensualiti' de 250 francs qu'il ell! condanine a lui verser, les epoux (I'tant en instance de divorce.

llelgouacli est condamne a 3 mois de prison.

RANNAI.KC. — Une vieiile histoire — M. Charles Thomas, directeur d'une socii'te de grains et de fruits avait oubliii de rendre les sacs a son fournisseur, M. Alain Guyader, courlier a Rannalec. Les fait.s i'tant bien i!'tablis, rindi'Iicat directeur est condamne a verser, a son fournis-seur, le proijrii'taire des sacs pr(;'l(!'S la somnie de 3.384 francs.

RANNALEC. — Une histoire invrai-semblabie. — M. Cotillec, de Ranna-lec, avait i)ort(j i)lainte contre Au-guste Salami pour menaces.

Malgri!' I'audition de nombreux li'inoins, Ic ik'lit d'insulles et iiiena ces ne jiouvant etre prouvi!', M. Sa-laun est relaxe et .M. Cotillec paiera les frais.

KiiUNiivHL. — Epilogue d'un grave accident. — i.e 24 Novembre, vers 21 heures, im accident se produisait •a La Croix-de-r>anveur, en Kern6vel dans les ciiTonstances suivantes

Uii bal ayant lieu dans la salle Kersulec, trois jeuncs gens devi-saicnt pr6s de rd'tablisscment quand surgit une automobile conduite par M. Sanceau, cultivateur a Kcrnevel un des jeuncs gens, happe par der r i i re, fut projete sur le faite de I'au-to. La victime, Le Noc, soldat Vannes, atteint d'une fracture du

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C a f e du J o u r crane et de diverses autres blessu-

es, n'est pas encore conipletement gmirie.

Divers ti!'nioins sont entendus. M" Alizon, partie civile, demandc une expertise pour fixer les dommagcs-intc'rets. II dcmande une sonimc de 2.500 francs pour la mere de Le Noc. Ii (leniande (igalement qu'on alloue immi'diatemcnt ii ia victime une pro-vision de 2.000 francs.

M" Rastard plaide pour M. S«ii-ceau.

Apres lui, M" de Kerangal, avocat de la Cie d'assurances, rd'pond aux deniandes de la partie civile.

M. Sanceau est condamne a 1 mois de prison, 100 francs d'amende plus une amende de 5 francs pour in-fraction au code de la route.

T.e docteur Miroux est dcsigne pou rexpertiser les suites de I'acci-dent. Mme Le Noc obtient une in-deninite de 1.000 francs. I.a victime se volt verser une provision dc 2.000 francs en attendant la fixation de-finitive des dommages-inferets.

(3UIMPI:NLE. — Aula contre cycli.s-te. — Au mois de Dc'cembre der-nier, M. Le Roux, comnier(,'ant, se trouvait en auto route de Quimper, (|uand (!'bIoui par les pharcs d'une auto, i l ne vif pas sur le c(ite de la route un cycliste qui fut renverse et blesse.

M. Gicquelon. la victime, a eu une incapaciti- de travail dc 40 jours ; le v('lo a (ite completement demoli.

Apres plaidoirie de M" Duchatcau, M. Le Roux est relax(;'.

PLouNEVfeEL. — FranQois Peillet, 42 ans, manoeuvre a Ploun(jvezel, vit aux crochets de ses vieux parents, (lii'il maltraite en outre quand i l est sous I'inlluence de la boisson.

Le 20 Fd'vrier dernier, i l saisit son pere a bras-le-corps et lui serra la gorge avec un cache-nez.

Sa mere intervint mais fut bruta-lis(}e a son tour et eut la jambe frac-tur('c.

Franfois Peillet, appel(3 devant le tribunal corrcctionnel de Chateau-in, n'a pas comparu a I'audicnce.

11 est condamiu' jiar dil'faut ii 18 mois (le i)rison el dix ans d'inter-diction de s6jour.

I 'n inandat d'arret est lancd' con-tre lui.

ETAT CIVIL. — Xaisasnces ; Ber-aard Le Koux, 42, rue du Couidic ; — Alice Le Delliou, a Poulflanc, en (Quimperie ; — Louis Le Carquet, a Saint-Avit.

Publications dc mariages: Ger-vais Benot, tailleur d'habits, au Reaubois, et Henriette Mentec, a Stang-Velle, en Mellac ; — Georges Destouches, 9, avenue Victor-Hugo, il Vannes, monteur en T. S. F., et Martlie .K'gou, couturiere, au Beau-bois ; — .lean Guigoures, cultivateur il Coat-Dero, et Marcelle Lozach-nieur, it Lan-Lanjou, en Moelan-sur-Mer ; — Francois Goalou, cultiva-teur il Kerlen, et Marie Galonibort, au Rouas, en Mellac ; — Rene Goa-lou, cultivateur. ii Kerien, Quim-perie. et Marie Calambert, au Rouas, en Mellac.

Dices : Marie Le Bouedec, veuve Gliiver, 75 ans, T)lace Saint-Michel ; — Fernand Queyrard, 26 ans, celi-bataire (de Bahnalec), 19, place Saint-Michel ; — Pierre Penvern, 14 ans (de Guidel), 19, place Saint-Michel ; xVnne Bouguennec, veuve Riou, 43 ans, 15, rue Bremond-d'Ars.

Les iisajjers du Gaz sont invites a visiter Ic stand installe sous les Halles He Quimpcrii, par la

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VERS LA FfiTE DES VIEILLES. —• Void (pie nous approchons ii grands jias de la grande fete des Vieilles. C'est dimanche prochain, en elFct, dimanche de la Passion, que commence la fete foraine. Dejii la place Nationale et les allees du Roursneuf sont garnies de baraques de toutes sortes qui donnent ii notre ville un petit air de fete : tirs, con-tiserics, loteries, billards japonais, maneges etc... attireront comme par le passij une foule de visiteurs.

Lundi, la place Saint-Michel et la rue de Pont-Aven connaitront une animation inaccoutunu-e, car la foire aux betes ii comes et aux chevaux, qui se dt-roule ce joiir-lii, est la plus imjiortante de rann(!'c.

En outre, cette aniu'e, la I-Y-te des Vieilles coincidera avec I'ouverture d'une grande Foire-Exposition qui a (I'ti- mise sur pied par notre jeune et actif coniite des fetes.

Lcs exjiosants sont jihis nom-breux que jamais; soiihaitons - leur heaucoup de visiteurs et surtout heaucoup d'acheleurs.

Puisse la Foire - Exposition de Quinip(.'rl(' etre le point de depart d'une ere jiliis prospere "our tous.

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Sortant de chez M. Thersiquel, M. Toupin, 23 ans, voulut traverser la route el se lit cueillir par I'avant de la voiture et fut projete sur la chaus-siie.

Relevij par Ics ti-moins de I'acci-dent, le jeune honime ne semble pas sil-rieusement blcssii.

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PHONOS & DISQUES L U S T B E B I E

Page 3: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

de Lanadan, cn Ueuzec-Conq, pour y rcntlrc visito a line amie. Lc pcli l chcniin orcux qui conduit di- la route a la fermc elant cn niauvais etat, boucux et d6foncc, Mile (luil-lou, pour nc pas det^riorcr sa ma-chine, cut i'idce dc la }?arcr dans un champ voisin et s'cn fut, niais, (luanil sa visitc tcrmincc, elle rcvint au ga-ra{?o iniprovis6, plus de bicyclelle, disparue ! Mile Guillou, dt-concerlee, pri t la route a pied et le parti de vcnir deposer une plainte a la gen-darmerie dc Concarneau, qui a ou-vcrt une enquetc.

OLOHARS-OARNOET ASSEMBLfiE GENERALE DE I/U.

N. C. — Dinwnche 7 Avril, a 8 heu-res, salle de la Mairie, asscmblee generate de I'U. N.

Ordre dii joiir. — Hcnouvellement du bureau ; Palenient des cotisa-tions ; Questions diverses.

CONTHIBUTIO.NS INDIKECTES. — Lundi 8 Avril, de 9 a 12 heures, ct de 14 heures i\ 10 heures. h la rccctte buraliste, perception des taxes sur le chifTre d'afTaires, sur ies automobiles (poids et encombre-ment), des taxes d'abattage, etc...

Alexandre CUZIAT 0HIIU. .<G1EN-I)ENTISTE d-? • I'nciilli tlr Mtiilecine do Paris

8, Rue Lebifi, QUlMPERLfi

(loniultuioni tout In youri i Qulmi>$rlt ttuf li wtro!$dl t Btnntlto

l.A CAVAI.CAnK DE LA Ml-CA HjvMIC. — I'avorisee ])ar un temps sinendide, la fete i!e la Mi-Careme fut bien reussie. L'enlrain etait re marquable, Ies chars fori jolis.

Nous citerons au hasard : Un groupe lie cavaliers hiiulous ; le Pousse-Pousse ja'ponais ; lc Menhii' avec ses binioux ; les Danseurs de Pont-.\vcn ; de beaux groupcs de jeuncs Bretons el Bretonnes dans leurs riches costumes ; le Lit-C.los le .lardin-Fleuri. iiarterre vivant de graciclises lillelles el genlils garcon^ nets ; le (Miar Mondain : le Sabot dc Xoi'l (jui fut le clou dc la fete, etc.

Menlionnons aussi le jazz ni'gre et enlin lc char des Anciens .leux dc I'onl-Avcn, mene par lc sympalhique president.

FOIRE IIPOSIIION

DE

QUIMPERLE du

6 au 14 Avril

Olaison F e r n a n d R O S S I G N O L SEGR£ (Maine-et-Loire)

Agent rCqlonul t M " " H O L A R D - F A T J G L A S 24, av«nac Jean-tlaures, L O R I K W T

CONCARNEAU UN CHEVAL E.NTHE DANS UNE

MAISON PAB UNE FENf:TBE. — .U'udi, vers 13 heures, M. Barguen. cochcr. au scrvice ilc M. Bcaujcan. limonadier a Concarneau. deseen-dait la rue dc Courcy avec une voi-ture attelee.

Le conductcur voulut tourner vers la rue Bayard, mais le cheval, presse d'entrer "a I'ecuric, refusa de lui obeir ct enjaniba la fenctre d'un appartcnient habile par Mme veuve Coadou.

Les vitres volerent en eclats, I'ani-mal saccagea plusieurs mcubles et brisa lu vaissellc. Les • locataires, cffrayes, s'enfuirent.

Une fillette qui sc trouvait a I'in-ttr icur se sauva par une fenetre.

Cost avec beaucoup de peine que les voisins, accourus, reussirent ii fairc sortir I'intrus, mais, cettc fois, par la porte.

Les dcguts sent importants, et il est heureux ou'il n'y ait pas d'acci-dent de personne.

GUILUIQOMAROH

CONTRIBUTIONS INDIBECTES. ~ Samedi 6 Avril, de 9 a 11 heures, a la recette buraliste, perception des taxes sur le chiffre d'afTaires, sur le» automobi'les (poids el enconibre-ment), des taxes d'abatta^e, etc...

miLLAC PAH SUITE D'UN D£R.\PAr.E.

UNE AUTO ENTBE DANS UN TA-LUS. — Dinuinchc apre.s-midi, une voiturc automobile appartenant a M. Rouzo, de Quinipcr, |)ar suite d'unc rupture brusque de la direction, a quittd la route nationalc numi-ro 105, entre Creiz-Obet et Le Bouas, en Mellac, et est partie dans le fosse. Deux les occupants ont etc Ic^'cre-ment blesses et ont recu les soins des docteurs Pinel et Tronieur, se trouvant de passage.

Les d6fiats materiels, par contrc, sont importants.

80AER

Remise de la Legion d'Honneur h M. Louis Montfort

I'OUl! LES FETES D'ALGEU. Mercredi, une delegation liretonne porlant lc scyant coslunie de Pont Aven, conduite par M. Sinquin, dcvouc president du comite des fete de P()nl-.\vcn, est iiarlic cn direction de Marseille, oil elle s'cst embarquc vi'ndredi pour .Mger.

Cette delegation va parlicii)er aux fetes grandioscs cpii sc deroulent c cc moiiienl de I'aulrc cole de la Me (literranee.

A S S U R A N C E S toutes brandies

CABINET HUON e.rueSavarv - Ti:i.. 187 Q U I M P E R L ^

UNE CHUTE DE BICVCLETTE.— M. .loseph (iuill'es se promenait ix bicyclette <iuan(l, dans une descente, i l jjcrdit l eciuilibrc, toniba lourdc-ment sur lc sol et perdit connais-sance.

.M. Ilcrlcdan. qui passait I'l cc mo-ment, tit Iransporter lc blesse chez le doclcur Le Loui-t, qui lui prodigua ses soins. M. Guill'es fut ensuite re-conduit a son domicile. Ses blessures ne scmblent pas devoir coniporter de suites graves.

Dinianche dernier, s'est deroulee, Scaer, une belle et touchante

ceremonie : la remise de la croix de la Legion d'honneur a M. Louis Montfort, pr6sident du Syndicat (Vgricole et vice-president de la Sec-tion des Anciens Combattants de Scaer, lieutenant de reserve.

A cetle occasion, I'Ainicalc des Sous-Ofllciers dc reserve avait orga nise un grand banquet par sous criptions, salle Jos. Gucrnic.

La fete s'est deroulee suivant le programme que nous avions indique

A I'issue dc I'assemblec generale du Syndicat Aaricole, un cortege se forma devant la salle .Tos. Gucrnic, el se rendit, aux accents entrainants dc la muslquo municipale, au monu ment aux morts, nui avait rcfu, 6 cettc occasion, une belle parure de fete.

La grand'messe venant de se tei miner, la place de I'Eglise et les rues [ivoisinantcs furent bientot noires dc inonde

Trois superbes gerbes de tlcurs sont dcposees au pied du monument La musique ouvre le Dan ; i)uis, i la dcmande du couimandanl Deblcd empla^ant le colonel dc La Guillon

niiire, empeche, M. Toulgoat, secre laire du Syndicat Agricole, donne lecture des "citations elogieuses <lont fut I'objet pendant la guerre M. Louis Montfort, et que nous avons dcja pu bliees

M. Auguste Bouyer, lieutenant de reserve, delegue par la Grande Chan celleric, i)rononce ensuite une eiiiou vantc allocution et epingle la croix de la Legion d'honneur sur la poi trine de M. Louis Montfort, qui ser vit sous ses ordres pendant les ho.s miles, et dont i l put apprccier Tab negation el la bravoure en mainte circonstances

Puis les parents et les amis du nouveau legionnaire viennent lui presenter leurs felicitations.

A Tissue de la ceremonie, un vin d'honneur est servi a Thotcl Bri zcux, au cours duqucl M. .loseph Croissant, president de la Section (les Anciens Coiiibatlants Ue Scai-r prit In parole pour feliciter une fois de plus M. Montfort. Apres avoir fait pendant la guerre son devoir ct plus que son devoir, M. Montfort n'a pas cru sa tache terininee ; et tout en vaquant a ses occupations profes sionnelles, il s'est devoue pour ses eamarades anciens combattants el pour ses eamarades eultivateurs

•M. le commandant Deblcd, au nom de rarmee, lint lui aussi a s'associe aux felicitations de M. Croissant

13 heures, un succulent banquet est servi dans les vastes salons de M. .los. Guernic. IJnviron 15U convi ves y prenncnt part. Remarques a la table d'honneur, autour du M

ircsldent de la scction localc. Pami i cs anciens combattants, jc fals unc

mention tout ii fait spcciale de mon ncion chef clei tranjlKies, lc lieutenant

Uouyei', <iul est venu me decoror. Jc ois cncoi'c lii-bas des capitaincs dc

jiucrre : Louis Peron, Henri Nicolas, Uene Sollicc, eiilln tous Ies hons cnina-radcs des S. O. H. qui ont teim ii orga-

iscr cc ban(|ust en mon honneur. J'ai commence par les militaires,

parce que la (listinction qui m'est ofTertc au.iourd'luii I'n Hi a titre mil i-taire et J'en sui.i Her. .Je suis, jc devrai (lire plutot nous sommes, n'cst-il pas

i-al ? .le suis <le ceux (|ui veulent que la France vive. qu'elle puisse cncore pai'ler au monde. Sa parole ser* ton-Jours une parole de sajjcsse, de 7)aix ' t de civilisation, l.c passe est garant dc I'avcnlr.

*

Jc ni'adi-esse main.tcnant a tous ccux qui, avec moi, luttent pour <jue la terre vii>e. Jc les ai renierciis ce | matin, nics amis des dilTi'reates asso-ciations aKricolcSj c|ui ont voulu m'of-fr ir I'insigne de ma distinction. N'y a-

il pas Ih pour moi une Icpon ? lis ont voulu sans doutc mc rappclcr que

Noblesse cxiKe » et qu'il ne sufflt pas d'avoir ete vaillant sur les champs I dc hataille, qu'il faut encore I'etrc sur I le chani" de travail et qu'apris avoir] orxanise la (?"erre et RaKne unc prc-niidrc victoire, il faut cncore orjiani-ser la pais ct KaRncr ii la classe afiri-cole sa place leijltir

v a r i c e s ErTUIiCERESVARIQUEUX

Les personnes souffrant de varices, celles dontlesjambessontlourdesoucn-flces, capaisemees de taches bleuStres, doivent porter un has ou une b.mde suivant le cas. Elles eviteront ainsi le plus souvent I'ulcere variqueux ou la phlebite. Nous uvons toutcK les sortcs de has : jambier, cuissard, inollctiere, genouilfere, fabriaues dans des tissus dc haute quality, elastiquos et resistants. Nous avons igalement

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P H A R M A C I E L E H M U U IXenPf>omacie.ex.-lntemedeiH6pitaun ,

S . P l o c e C a m o t . Q y i M P i s ^ i E I T ^ L E P H O N E 7

me dans rcconomic francaise. Mcrci" dc la leson 1 Vous pouvez compter sur moi.

A. Jc n'aurai Hardc

TREMEVEN A LA CHAPELLE DE SANT

DIBOAN. — Lc lundi de la Passion cornme tous les ans, une messe sera

d'oublier M. leldite k la chapelle, a 9 heures. Le Mairc dc Scaer. Jc 1c remei-cic d'etre I cantique de sant Diboan sera chan enu ct d'avoir ({racicusement offert Ic l j^ pendant la messe

concours dc la musique mumcipalel pour ri'hausscr r<!clat de cette fCtc. l e NOUVEAU COMITE DE D£ N'a-t-il pa voulu montrer par Iji qu il p£j,jsj7 PAYSANNE. — A la suite de est sensible a tout ce qui li"noi-c h , ^ j j | , , jsie Scaiir et qu'cn un mot, tout cc qui est (i/.fense des in Scaiirois est sien. En tout cas. c'est unc M, i rtmcvcn, pour la (iLiinoi, uts in lormule qui touchcrait le ca'ur de tout terets des paysans, un bureau local scaiirois dc vicille souchc. ja etc forme comnie suit '

Je levc mon vcrrc ft une France President delequc : M. Franyois tnujours plus l.clle et maire de Trenieven dans le mondc, ft line aRrlculturc tou-1 »,.,',,,.„„ . r..rli,- V-.nnr r.il jours micux orRanisie ct plus richc, et Uemlnes . MM. (,adit, Naoui, Gil

Scaer toujours plus prospere. part, Le Goc, Pensec, Picarda, Stan , .. . Jguenec, Jegou et Damic

Les applaudissements crepitent. et la salle entiere fait une formidable ovation au heros du jour. M. Louis Montfort, chevalier de la Legion d'honneur.

Le Chumpionnat de Bretagne des 100 kilomitres.

Lc championnat de Bretagne des 100 kilometres a obtenu un immense succes. Le ddpart a ete donne, a seront aux pri-

, , . . - rivales et amies chel. 21 marcheurs s'elancent sur laldes Gournerien-Scaer et Avenir de route. IGuiscrifT.

A Arzano, 8 km 500 du depart,! Ce match, tant attendu des spor-Abraham, de Kennes, passe en tete a t>fs scaiirois et guiscrifflstes, ne " heures, suivi de Brehe, a 7 h. 3 ; F'^nquera pas

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PONT-AVEN UNE AUTO BROYfiE PAR UN CA-

MION. — Lundi Avril, vers H heures, un accident s'est produit i la sortie de la ville dc Pont-Avcn, i I'intersection des routes de Banna Icc et dc Quimperle.

Une voiture < e tourisine, annarlc nant i\ M. lUiban. voyageur de com inerce, demeurant a Loricnt, a etc prise en echarpe et compl6tement broyee par un grand camion dc la Maison Grandjouan, de Nanlc.s.

M. Ruban a etc serieusemcnt blesse et a re ,'U les soins du docteur Le Louiit. . . ,

Sa jeunc feminc est sortie indeni ne de Taccident.

La voiture n'est plus qu'un amas de ferrailles torducs.

Mont fort, lc commandant Deblcd, le lieu tenant Jouin, instructcur des S.O.R M. Bouyer, parrain du nouveau gionnairc, MM. Tinevcz, Bcsson et .lacq, de i'Oflicc C.cntral de Lander-neau, MM. Jose])h ct Henri Croissant, M. Guillaunie Pcrts, M. Lc Bihan, fondatcur du Syndicat Aaricole de Scai-r, et la famillc du nouveau de-corc.

Au dessert, M. Tinevez rappclle les nombreux services rendus par M. Montfort a la cause paysanne au scin du Syndicat Agricole et de la Cham-bre d'.\griculture, puis i l levc son vcrrc I'union toujours plus ncccs-saire du commerce el de I'agricul-ture, il I'union dc tous les Fran?ais.

M. Pierre Le Bihan, fondatcur ct president honoraire du Svndicat de Scai-'r, est heureux de constater qu'on n'oublie pas les anciens et rappellc (|uel(iues bons souvenirs du passe.

M. Jacques Derricn, nrdsidcnt de I'Ainicale des S.O.R., remercie les <lifl'erenlcs personnalites qui ont bien voulu honorer de leur presence ce banquet aniical et adressc ses felici tations au nouveau legionnaire.

M. Rouyer, qui cut sous ses ordres M. .Montfort, rappellc quelques cmou vants souvenirs de guerre, cn parti culier les exploits de la Bandc a Gc gene, dont lc moral ne connut jamais (le vraic dcfaillance.

Le commandant Deblcd present( les excuses du colonel de La Guil-loniiicrc, adresse ses felicitations i'l M. Louis Montfort, fait ressortir le role ingrat et dangereux des agents de liaison pendant la guerre, ct levc son verre a la sant6 (lu nouveau 1(5 gionnairc ct de sa famillc et i la vita lite du groupe des S.O.R. de Scaiir.

M. Louis Montfort se leve ii son tour et i)rononce lc dlscours suivant

Mon Commandant, Mcsdames, Mcssieuis, Mes chers amis,

I I est des jours dans la vie oil cela touchc iprof()nd(;mcnt dc sentir la sym pathiu de sus amis et de ccux qui par lament les mfimcs preoccU'palion.s. Vous eomprcndrcz done (lue cc ii'cst "as sans emotion que je me live. Jc tiens cepen dant a rcmcrcicr tout lc mondc.

Tout d'abord, les autoritc's militai res : le commandant Del>led qui u bien voulu accepter de presidcr cc banquet le lieutenant Jouin, instructcur des S.-O. U. ; M. I.e Gall, commandant la hrijjadc de (,'cndarmcric dc Scaer. ICnsuite les anciens combattants, avec M. Croissant, capitaine de reserve,

CHEZ LES ANCIENS COMBAT-rA.N'TS. - - Dinianche prochain, ii 8 heures, ii la mairie, ril'union du bu-reau dc la Section de I'U. N. C.

8AINT-THURIEN L'lNCENDIAIBE KERBIQLET EST

ACt^JUlTTli I'AB LA COUR D'ASSI-SI-;S. — Nous avons relate, en temps utile, les circonstances dans lesquel les, le 27 Di-cenibre 1034, M. Jtdes Kerbi(|uet, 44 ans, cullivateur ii Ker servi', en Saint-Thurien, mit le feu dans une meule dc paille appartc nant ii son bcau-frcre, .M. Le Clinchc du intMiie village.

Les dcgals se monterent ii environ 980 francs.

Interrogii par les gendarmes, Ker l)i(niet passa des aveux coniplcts. II I fait Irois mois dc prison prd'veii live, et a remboursi- lc montant des (R'gats.

Apres une habile plaidoirie de M' Le Gall, la Cour d'Assises a acquitle Kerbiquet.

LA CAVALCADE DE LA Ml-C.\-RIlME. — Favorisc'c par un temps splcndide, la fC'te de dinianche a remport(i un gros succes. Le Comite

vait d'ailleurs mis tout en a'uvre pour obtenir ce resultat.

\ 14 heures, cliars et groupes sc rasscmblent sur le (;hamp-de-Foire et prenncnt la place dans le cortege qui s'avance lentement ii travcrs les rues, entre une double hale de cu-rieux.

En t(Jte ct ouvrant la nuirche, se prescntc Sa Majeste Mi-Karem XI ii cheval ; ])uis viennent Ies chars el groupes : une mention spi-cialc est (liic il I'aigle impd'rial A I'omhre dc la Croix (/ammde, ([ui a obtenu le premier prix, et au groupe des chan-teuscs.

L'organisalion fut parfaile et lc service d'ordre impeccable. Tout le monde fut ravi. Nos vives felicita-tions aux d(Jvou(-'s organisateurs de cette fete, qui laisscra ii tous )c mcil-leur souvenir.

Void le palmares : Chars. — 1. L'.Vigle « A I'ombre

de la Croix gammee »; 2. Quand Ies femmes voleront ; 3. Les Carriers de Slanc-Blanc ; 4. En route pour la Bohcme ; 5. Gardcusc d'Oics ; C. L'Evenlail ; 7. ct 8. ex-icquo, Sous les Ponls (le Paris et Hiller enchai-ni- ; !). Lc Trait(i de Versailles ; 10. Mon Repos ; 11. La Poule au Pot 13. .Miss Skai;r; 13. La Baisse des Grosses L('gumes ; 14. L'Avion ; 15. Un Cd'ur et unc Chauniicre ; Ki. Me-najrerie ; 17. Rabat ct Fez.

Groupes. — 1. I.e Groupe des Chanteuses ; 2. Les Eidccs.

llors concours. — Le Groupe des .Musiciens.

Dans le Departement QUIMPER

Cultivateurs et Industries I discutent la question des petlts pois

Mercredi s'est tenue, ii (Juimper sous la presidence de M. Larquet prefet du Finistere, une grande r(;u-nion a laquelle ijrirent part un ccr tain nombrc d'induslricls et un grand nombre de cultivateurs de la region de Quimi)erle.

Un t'change de vues a cu lieu au sujet de la fixation evcntuelle d'un prix (le base pour les petits pois

Les usiniers se sont diiclarf-s prets a collaborer avec les iiroducteurs ils indiqueront les conditions d'a chat aussit(")t qu'il sera niati'riellc ment possible de le faire.

II est done (lecid(; que les pour parlers engag(;s continueront.

MAISOH TALHOUARN 5 , rue de Br^mond-d'Ars

Q U I M P E R L E

OE e

RmiSIOO.O&DQUBlHH

A QUIMPERLE. — V. S. Q. bat B. S. Kreisker nar 2 bats i 1. Dimanche dernier a Kerisole, I'U.

S. Q. recevait I'Etoile du Kreisker, champion de premiere Division du Nord-Finistere, en un match comp-tant pour le championnat interdis-trict.

La partie fut disput^e avec acbar-iiement de part et d'autre, sans bru-tality cependant.

Quelques minutes apr^s la raise en ieu, Le Mourroux blessi, dut quitter le terrain, et les locaux durent jouer presque toute la nartie k 10. C'^tait

|un lourd handicap qui permit aux visiteurs de dominer territorialement surtout pendant la premifere mi-temps.

Au repos, Ies Saint-Politains me-naient par 1 but 4 0, et ce resultat ne fut pas change jusqu'a dix minu-tes de la fln.

A ce moment, sur coup franc, tir6 k 30 metres, par Tymen, Fraval s'em-para du ballon et le logea au fond des filets, mettant ainsi les deux 6quipes k egalite.

Deux minutes apres, sur corner bottd par Peron, la balle echappa au goal, rencontra... la tete de Fraval et rentra.

Le courage des Quimperlois, qui ne fut jamais en defaut, a forc6 la victoire a la derniere minute.

Morale : Rien ne sert de courir, i l aut partir a point.

IA GUISCRIFF. — Dimanche, Avenir contre Gournerien-Scaer (Mini-men). Dimanche, done,

heures du matin, place Saint-Mi-|ses les deux equipes rivales et amies at AXR^NIX ^IA

M A R C H E

Butin, 7 h. 5 ; etc... Au premier contr6Ie a Quimperle

apres un parcours de 23 km, la si tuation est la suivantc : 1. Abraham qui passe ii 8 h. 27 ; 2. Brehe, a 8 h 3<J ; 3. Guillemot, a 8 h. 40 ; 4. Go dard, ii 8 h. 42 ; 5. Hamon, ^ 8 h. 42;

Manic, ii 8 h. 43 ; 7. Le Diagon, k 8 h. 45 ; 8. Brassier, a 8 h. 46 ; 9. Pol luen, a 8 h. 40.

Au Pouldu, Godard est 2°, a 9 mi-nutes d'Abraham ; Manic passe 5'

A Clohars, on note le passage d'A braham, suivi a 7 minutes de Go-dard, puis Guillemot, Hamon, Manic Pollucn

A Moiilan (47 km.), la situation est la suivante: 1. Abraham, ii 11 heures 2. Godard, a 11 h. 7, avec le mt'iue (icart qu'a Clohars-Carnoet; 3. Guil lemot, il 11 h. ; 4. Hamon, ii 11 h

d'interet, aussi tous les fervents du ballon rond vien-dront-ils dimanche apolaudir deux equipes disireuses d'enlever la pal-me.

Les Gournerien-Scaer s'aligneront dans la formation suivante :

Vigouroux — Le Coi, J^KOu — Roudaut, Le Reste, Riou — Le Dez, Scoazec, Galant, Boucher (Cap.), Maguet.

Rempla<;ant: Laurent.

U BRETAGIE IIEUX GOMUE PARU DIGT EDUCERTIFICAT

M. ]'al>b<; Rannou, directeur du re-I put£ Pcusionnat du Sacr^-CoEur, k Guisr Iscny, vient de publicr une brochure

15 ; 5. Polluen, a 11 h. 18 ;'g. A l a n i c i pa^s in-S") qui meritc la

puis loquec Salomon declare que la mcthode « o4 Le Diagon, il 11 h. 22

€ARHA1X

Cabinet Dentaire PAULS-6UIB0UR6

Chlpurglens-Dentlstes

— D. F. M. P. —

3 — Place Hervo — 3

Q U I M P E R L l S

V e r s , . , s o l i d e d ' a i r Un jour, dans la campayne, sur ses lowjnes jambes allant, Un liommc dc haute taille disait d'un air charnuuit : O lielle nature, hercee bien lendrenient I'our la tranquiUite dc ton peupte mouvant, P('ir la calnie clumson d'innombrabies oiseaux, liffacez, jc vous pric, « Potins Dominicaux » — Cela m'cst impossible tanl que ton air hautain N'mra pas fait plier lc pays sous ta main. Tant que lu n'auras pas rcconipletc la lisle De tes atfneaux minnons, lu seras toujours tristc. Et puis, il u a encore la lueur dc demain, Qui nous vient par les fits tout le toncj du chcniin. li (aut que la lAimiire, que t'lUcctricitc Qui iclaire le Hourn soit bien vile remplacce. Mous en reparlerons. — Qa non, je ne veux pes Que le cournnt du bourq soit I'wuure d'un Scaiirois. lit puis jc cours vile, je vais au plus presse, Chercher pour ma lisle des... meddles dc ronscillers.

« L'Aiiii des Oiseaux » el du €alme de la nature.

Nous verrons par la suite et par quel hr.igaKc 11 va capter le... Corbeau ct cro(iuer le froniagc.

VERS UNE FETE DES FLEURS. — Carhaix aura, cette anni?e, une fete des lleurs. Ainsi en ont decid(i un assez grand nombre de Carhai-siens rcunis, jcudi soir, ii la salle dc la mairie. Elle est lixc-e au diman-che (le la PenteciMc, le 9 Juin. Une vingtaine dc mcmbres, faisant partie des socict('s conslituees ile la ville, constitueront lc Comite.

AU TRIBUNAL DE CHATEAULIN. Dans la nuit du 3 I'Y'vricr, une

joyeuse bandc fait bonibance chez M. Lostanicn, ii Pc'nity, cn Lande-leau.

Sous prd'texte de faire il'vacucr les lieux, M. Lostanicn, qui ctait, lui aussi tres surcxciti-, j jr i t un fusil de chasse et lira.

Les plonibs atlcignirent M. Yves Barazer, ii I'c'paule gauche. Sd-rieu-scment louchij, ce dernier fut trans-porte il I'hospice dc Carhaix.

Lostanicn a conii)aru devant le tribunal de Chatcaulin ; i l declare (lu'il a agi en lilat d'ivresse.

C'est une exi)licalion, non unc excuse. II est condanuu' ii G mois dc prison avec sursis et devra ver-ser 2.000 francs ii la victiine.

UN NOYf: RETROUVl'i EN LOIRE - On a retiri; de la Loire, ii la

Ipointe dc I'ile (iloriettc, le corps de I Charles Laizet, originairc de Car |haix (Finistere).

II a (Jt(i aussitot transporte ii la I morgue.

Laizet I'tail sans (loinicilc fixe. On I nc sail s'il toniba accidcnlclicmcnt il I'cau ou s'il s'est suicide.

et Mestric, a 11 h. 42 Au controle de Quimperli;, Abra-

ham signc il 12 h. 5 ; i l est suivi a 5 minutes de Godard qui a encore rat-trapii une partie de son retard ; 3 Guillemot, a 12 h. 15 ; 4. Hamon, a 12 h. 25 ; 5. Manic, ii 12 h. 27; 6. Pol luen et Ropert, k 12 h. 30 ; 9. Le Diagon, a 12 h. 50.

A 13 heures, passent Toquec et Mestric ; 12. Jeannot, ii 13 h. 5 ; 13 Bordeaux, ii 13 h. 10 ; 14. Lebris, a 13 h. 23.

Sept marcheurs ont abandonn6. A Pont-Aven (74 km) : Abraham

passe a 14 h. 25, suivi cle Guillemot 11 14 h. 27 ; Polluen, ii 14 h. 28 ; Ma nic, il 14 h. 32 ; Hamon, ii 14 h. 30 Ropers, a 14 h. 41 ; Godard, a 14 h 53 ; Mestric, k 15 h. 8

Godard, qui a eu une forte defail lance a la sortie de Quimperlii, aban donne ii Pont-Aven

A Bannalec, le classement a consi diirablcment change : 15 h. 54, Pol luen ; 15 h. 59, Manic ; 10 h.. Guille-mot ; 10 h. 4, Hamon ; 16 h. 6, Abra ham ; 16 h. 14, Ropers.

Quimperle n'est plus qu'ii 14 km Mellac, Guillemot a du c«ider la

troisieme place ii I'individuel Hamon Puis, c'est Quimperlii, ou Tarrivce

a lieu place Saint-Mi foule (inorme.

Void le classement definitif 1. Polluen, de Nantes, a 17 h. 37

2. Manic, de Quimperle, ii 17 h. 40 Hamon, de Saint-Servan, ii 17 h

12 ; 4. Guillemot, de Loricnt, a 17 h 49 ; 5. Ropert, de Nantes, ii 18 h. 1

.•\brahain, dc Rennes, ii 18 h. 22 7. Mestric, de Quimperle ; 8. Le

Diagon, de Lorient ; 9. Jeannot, dc Rennes ; 10. Bordeaux, de Trebeur den ; 11. Le Bris. de Quimperle

A noter, sur 21 concurrents ayant )ris le di-parl. 11 terminercnt les'100 iilomctrcs, dont 3 du Club Quimper lois.

• C Y C L I S M E

M. Rannou devicnt innovdteur >... doit supprimer a tout jamais le i

dict(;es cousues de fautes comme 11 s'en trouve quclquefoi-j ». Les page* da dehut sont un aide-memoire o i le» Maitre-s trouveront des -lirlet de quB&-tions-types. Puis viennent les Dictees : unc par page (avec questions et de-voirs) ; trois parties : la Bretagne, ]«« Bretons, I'Histoire de Bretagne.

L'(;levc lit le teste, I'dtndie, en dis-tingue les dificultes. Puis le Maitrc dicte, et I'dleve corrige lui -mime ses fautes, le tcxte sous les yeu*.

L'hcureux choix des dietdes eontri-huera, dit M. lc chanoine Salomon, A faire connaitre la Bretagne, m£me k certains Bretons qui, h41«s ! rignOTWt ou la sous-estimcnt ; ensuite i l r i v i l en i utilcment k certains F r a n c i s Qa'H existc aux Marches de rOuest UB reu-ole de vicille race, dont la vie silen.. cieuse ct profonde garde nn c a r a r t ^ dc pcrsonnaIit(; et d'originaliti que Ton doit etrc contcnt de rencontrer it anc cpoque de si plate, de si ennnyenw, de si monotone insiKnifiance.

Nous souhaitons le plut vif suceis I'initiative de M. I'abbe Rannou, poor

Ic plus grand bien des petits Bretons... ct des autrcs.

S'.-idrcsser soit ii M. Rannon, Ecole du Sacrf-Cocur, Guissen'-" — TOU k rimprimerie, 4, rue -du Chiteau, Brest. Prix : 4 francs.

lichel, devant unc Chemins de fe r de I 'BI lM

Le Mot pour Rire

Confidence entre amis — Mon cher, quand je mc suts

Imarid', j'ailorais ma fenime ; je crois I que je I'aurais mangce...

— Et maintenant ? — Maintenant '? Ah ! mon pauvre

I ami, jc regrctte de ne I'avoir pas •fait.

FtTESDDTBIDUQMDEUIDSSES do 25 aa 28 AvrU 1935

En raison de I'liclat particulier et [sans prijcedent de ces ffetes aoxqiul-les assisteront plus d'une soixantaine de dignitaires ecclisiastiques et pour permettre aux fideles de se rendre a Lourdes en plus grand nom-bre, les Grands Reseaux ont de d('livrer, ii cette occasion, au di'part de toutes Ies gares, des bil-lets siiii'ciaux d'aller et retour.

Ces billets ciMiiporteront Ies re-ductions .suivantcs calculdes sur le |)rix des billets simples

I r I iTvnr nr- I 1'°"'" voyagcurs utilisant Lb LLNDI DE PAQUES individuellcment les trains du ser,

G R A I I I O O A L A C V C L I & T E vice, r VI I (inr<f)\fF f i f 60 % dans Ies trains sp6ciaux rais I M.I.ODROME DE ROSPOI\DEN I ,„.,r<.hc « Toccasion de ces tttes. uvea Speicher. Lcducq, Kergoff, I Cos billets redaits seront vaiables Hricns, Jollivet, Brisson, etc... jdu 20 au 29 Avril. Comme chaque annee, le Veloce- rcnseignements comple-

Chib de I'Aven organise le lundi de '"^'"'^"'•es, s'adresser dans ks (fares Paques 22 Avril, un grand galah>"x bureaux de rcnseignements et cycliste, avec la participation dehu^^ guichcts de dehvTance des bil-grandes vedetles sportives. |lets.

Void la lisle des engagi-s Speicher, chami)ion dc France e l l . , rc-itxTr- onunfc i

du mondc 1933; Leducq, le popu- An dpmandP iaire champion, vainqueur de nom- instruction, pour aider breuses cpreuvcs dans le monde I c o S ™ . * ^ * " " ' " P ^ a s ' " entier ; vient de prendre part aux Six .lours de Paris ; Kergoff, le sym patliiquc courcur habitue dc notre velodrome, el .son co-6quipier Briens ; .lollivel-Brisson. champions du (".her ; Chatelier, vainqueur du Criti!u-ium <les As de I'Ouest ; Tur lot, vainqueur du Circuit de Plouay iloly, Martin, Maisonneuvc, Le Ray. Nicol, Haas, que les habitues du V. C. A. connaissent bie:i. Soil en tout quatorze courcurs.

II y aura done sept (jquipes k l)arti'cipcr ii Tamericainc

.Nous (lonncrons bicnti'it lc palma res (K'lailii' de tous ces as et la lisle des I'preuves qui seront disputees,

Les jciines courcurs du Veloce ("liib Ouimperois et du Veloce-CIub

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Effets de la sylvinite speciale l " Elle detruit coiupleleincnt la

moutardc, la ravcnclle, rorl ic, Ic liseron, le bleuct I't la vcsci.' on jai-dret.

2° Elk' an-ete la vcj;6lation du coquelicotj de la canioinille, du chardon, dc la renu6c, du nioiiron. de la rcnoncule.

3" Elle apporlc une Ires liomu-funiure potassique, puisque lUO kjjs de sylvinite speciale, dose qu'il convient d'employer par hectare, reprcsentent 180 kgs dc potassc pure, soit I'dquivalent dc 3,')0 k^s de chlorure de potassium. On salt en effct que la sylvinite speciale est dc la sylvinite riche flnenient nioulue.

4° Elle auKniciitc le rendenicnt dc la cereale, son poids spccifiquc ct accroit sa resistance a la verse.

5° Enfln, elle a coninie lii s.\lvi-nite une action marquee conlrc les limaces, les taui)ins ou vers jauiics, les vers de terre et les vers bliincs.

.Pen rappclle Ic mode d'emploi qui est Ires important. I.a sylvinite speciale doit etrc utilisee le matin a la rosee, ou par ftclee blanche, alors que s'annoncc unc belle jour-nee. L'euandre a la volec, (piand les mauvaises herbcs sont encore peu devgloppces et tcndres, de facon a en saupoudrer les fcuilles luimi-dcs. II est done csscntiel <|uc la sylvitiite speciale soit cn poudre tr6s flne.

Paul I,()isi;r.

Au Tribunal

Deux habitues de la correclio:!-nellc sont incul|)es d'un vol de bicyclcttc.

Le president interroge I'un d'cn-tre eux.

Ce dernier ne nic pas, nc char^c |)as davantage le vicux chcval <lc retour qui fut son complice ct par-tape avec lui les honncurs du banc d'lnfamie.

— Oil denicurez - vons V <|ucs-tionne Ic president.

— Je n'ai pas de (lomicilc fi.vc. — Et vous ? fait le maKisli al cn

se tournant vers Ic (•(iinpcrc som-nolent.

— Moi. dit I'autre, comme sortaiit <l'un reve, je demcitrais ii I'vluqe au-dessus.

Foires et Marches de la region OUl-MFKHI-lO, 20 .Mars. — Cours

a pcu pri's slationnaire ; a noter ccpcndant unc leHcrc auj;mcntatlo)i sur les },'cnisscs ct vaches pleincs doni il a ctc vcndu 10, dc 7(10 a 1.200. I'orcs, a.au ; vcaux, 2.G0 le kilo.

Volaillcs, (Ic 22 a 2() fr. l-'romcnt, 71, sci^jlc, r)2 ; or}{c, (iO ;

•sarrasln, (iO ; avoinc, ."jO. I'ommcs lie tcrrc, 38 fr. les lOU

kilos. Ucuric, suivant fjros et detail, 8

il 12 francs le kilo ; <vufs, la dou-zalnc. 2.r)0, fin, 2.G0.

I'aille, 150 fr. les 100 kilos ; son, .")() ; farine, 138.

MO.SI'OHDIIN, 28 .Mars. - Mar-che favorisi- par un beau temi)s et bicn ai)i)rovisi()nne surtout cn vcaux.

I.es veanx d'clevaKc ont .sui)i une liausse et les vcaux <le bouchcrio une baisse dcpuis le niarchc de jcuili dernier. Cours stationiuiire sur les autres marchandiscs.

Vcaux d'eleva^'c, 3 a 3.50 le kilo ; vcaux (le boucherie, 2.25 a 2.50 le kilo ; pys dc moutons.

Heurrc, 5 a 5.50 la livrc : ceufs, 1.50 a 2 la douzainc ; poulcts, 2,50 la livrc ; lapins, 2 fr. la livrc.

1IK.\.\K15<).\T. 29 Mars. - On Iotc, les 100 kilos : sci^jle, 50 a 5t) ; avoine, (10 a (>2 ; bU- noir. 5(i a 58.

lU'urrc, 5.5(1 a (i.25 la livrc ; (vufs, 2.r)(i 1. 3 fr. les treize.

•'oulcts, 15 a 30 la couple ; ca-nards, 10 a 20 i)iecc ; lapins, 10 a ISO ; pigeons. 5 a (i.

vin cote, Ic kilo, 'Jiez le detail-ant : vcaux, 7 a 10 : moutons, 10

a 20 ; pores, 8 a 10 ; Ixeufs, (> a Hi. Or iMl 'K l i (30 Mars). Hcurrc do

table, 7,25 la livrc ; cuisine, 0,75 ; <rufs, la douzainc, 2,25 ; •oulels, 25 a 30 fr. la coupic; lapins, 10 a 15 fr.; thoux-lleurs, ! a 2 fr. ; veau, 2 a 2,50 1;' kilo.

Hk' noir, 25 a 32 fr. ; les 50 kj. sci^le, 30 fr. ; avoine, 30 fr. ; or^e, 30 fr. ; pomiiics de teiTc, 12 a 13 fr.; saiicisscs, 13 a 15 fr.

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Suivant (k'cision collective <les associ('s prise a la majoritc, dont un proces-verbal a (•l(i dressi; a la date du 7 Mars 1935, les associd's ont pris les resolutions suivantes :

1" Oonstate cjue, comme iconse-qucncc dc I'arret de la Cour de Ren-ncs du !) Juin 1931, et du rejet par la Oour de C.assation (Chambre des reepa'tcs) Ic 1 .luillet 1934, du i)our-voi formi' contre cet arret la fusion de la socii'te dans la .societe des Kaolins du Finistcre realiscie au cours de ranni-e 1929, se trouvait annuk-e nureinent et simi)Icment ;

2" Nonuik' comme liquidateur, M. I.ouis .M(!'layer, demeurant a Nantes, 7, quai de Versailles, avec les pou-voirs les plus etendus i)our la rea-lisation de I'actif, le reglement du passif ct les r6i)artitions entre les a.vanls-droit.

Oopic ihi proces-verbal de cette (k-cision a <;'t(!' deposil'c ii chacun des Cirerfes de la .lustice de Paix du can-ton dc Ponl-.\ven et du Tribunal de Commerce de Quimpcrle, le 27 Mars 1935.

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Suivant d(;'lib(!'ralion du 8 Mars 1935, rasseniblee Ki-iU'ralc extraor-dinaire (k's actioiinaircs a iiris les rd'solutions suivantes :

1" Constat(' que, comme consd'-quence de I'arrct de la Cour de Ren-nes du 9 .luin 1931, et du rejet par la Cour de (;assation (Chaml)re des requete.s) le 4 .luillet 1934 du pour-voi foruK- contre cet arr(;i, la_ fusion de la soci(;'t(' dans la socictii des Kaolins du Finistcre, r(;'alis(ie en 1929, se trouvait annuke uurcment et sim])lemcnt ;

2" Prononce la dissolution anti-eipee de la soci('t(j a compter du 8 Mars 1935 ;

3° Nomnk' comme liquidateur, M. .\k'layer, demeurant a Nantes, 7, quai de Versailles, it (pii elle a (lonn(j les pouvoirs les idus (!'ten(his i)onr rea-li.ser ractif, rcfik-r le pas.sif ct faire les repartilions ;

4» Donn(' tous pouvoirs au Con-sell dWdiuinistration pour, en cas d'empcchement du liquidateur, pro-cd'dcr lui-menie a la liquidation ou nommer un nouveau liquidateur. avec les jjouvoirs les plus (['tcndus.

Copie du proces-verbal de cette (k'libi'ration a il'te dcpo.si'c aux C.rcf-fes (in Tribunal de C.ommerce de Quimperk' et de la .histice de Paix de Pont-.\ven, le 27 Mars 1935.

Lc liquidateur ; .Mf;T.\YER. 3300

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Suivant ilcllbc'ration du 8 Mari 1935, I'asscr.ibk'c f;cn(!'ralc extraor-dinaire des ai'lionnaircs a |)ris les r('Ni)lulions suivantes :

I" <;onstal(- que, comme cons(!'-qncnce de I'arri't dc la Cour de Rcn-ncs (In 9 .Iiiin 1931, ct du rejet par la Cour (Ic Cas.salioii (Chambre des re(|U(;tcs} Ic 4 .luillet 1934 du i)our-voi forme contre cct arrcl, la fusion dc la soci('ti' dans la sociote des Kaolins du Mnistcrc. r(.'alis('e en 1929. sc trouvait annulee jiuremcnt ct simplemeiit ;

2" Prononci' la dissolution anli-cipi^e de la .socii'li", a compter du 8 •Mars 1935 ;

3" Nomnk- comme liquldaleur, M, Tik'tayer. dcmcnninl a Nantes, 7, quai dc Versailles, a (|ni elle a donnc' Ici ^K.'iivoir.s k's |)'iis elcndus poii;- rea-livci- I'ai-lif, re;;lcr le pas.sif I'l faii-e li'.s I'l'pariilioiis ;

4" Doni:'' Ions lumvoii's au Coii-scij d'Adiiiiiilslralion oour, cn cas il'empccbcnicnl du li'iuiilalcur. pm-(i.'dcr Ini-nu-mc a la liquidalioii ou iionimer un nonvean li(iui(latcur, avec les pouvoirs les plus elcndus.

Copie du profc's-vcrbal <lc cette eMb(:'ralion a (•t(:' d<:'pos6e aux Gref-

fes du Tribunal de Commerce de Quimpcrli- et de la .luslice de Paix dc Pont-Aven, le 27 Mars 1935.

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A n n ^ . N ' 15. Vendredi 12 Avril 1935.

Paraissai t leVENDRI D I • •

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<( Confondez, Seigneur, ies peu-ples qui veulent la guerre.»

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CE l|Ui SE PASSE Ejections s^natorJales.

Dans la Mouse, M. Coiiriiiil, U.H.I)., est elu sunaleur, en reinplaceniciil de .M. Pol Chevalier, U. H. 1)., dec-ede.

— Dans le Haut-Hliin, M. Paul Ostermann, Union Hepiiblicaine, remplace M. (IcKauff, U. H. 1).

— Dans la llaute-Savoie, M. .lac-quier, niinistre du Travail, rail.-soc.. est ^lii en reniplacenient de M. Fer-nand David, rad.-soc.

La classe lih6rable restera sous les drapeaux

Jusqu'au 14 Juillet. Lc Conseil des Ministres, r iuni

samedi ii TElysce, a decide le niain-tien urovisoire sous les drapeaux du confinoent ijui devait iiornKdement etre libere le 1.3 Avril.

Ce continsenl sera inainlcnu ius-qu'au moment ou rinstructio.i ;ies recrues incorporables en Avril sera assez avnncee, soil jusqu'au 14 .luil-lel au plus tard.

Les honimes ainsi niaiutenus se-ronf disnenses d'une periode de re-serve. Cette decision ne concerne pas les ajournes, sursilaires et re-formes teinporaircs appartenant a des clisses anterieures. Oeux-ci se-ront liber6s dans les conditions pri-mltivement flxees.

Pour d6fendre la frontidre de I'Est.

Un bataillon du 8' H. 1. .M., (I'.Vuch. a ete dirige sur la Haute-AIsace et deux bataillons du 80" H. I. de Nar-bonne, sur Metz, pour occuper nos organisations fortilloes du Nord-Est.

Les pr6paratlfs de rAllemagne.

L'Allemagne procede a des achats massifs de mineral de fer sui-dois. La « Flygindustric succursale de la flrme Junkers, construit des tv-pes d'avions <le Kuerre pour I'.MIe-magne. La flrme Krupp a des inthien-ces dans plusleurs entreprises sue-doises.

D'autre part, Hitler a declare a .Sir John Simon que r.\llemagne avail deja atteint la parite aerienne avec I'Anfileterre.

Oa verra bientdt les places d'or.

La Monnaie procede en ce mo-ment a la frappe des nouvelles pie-ces d'or de 100 francs. La nouville 1)i6cc p6sera « gr. ,5.') et mesurera 21 millimetres de diametre, exacte-ment la dimension de la piece de 10 centimes en nickel.

On a prevu que chaciue a;inec, la Monnaie -iroduirait |)our plus d'un milliard de francs.

Des cabines t416phoniques dans les rues.

M. Mandcl, ministrc des I'. '1'. '1'., a decide de faire installer des cabi-nes telephoniquev sur la voie publi-cue, dans les |)rincipales villes de France. II y en aura 120 a Paris, 30 a Lille, o a Nantes, etc.

Course tragique. Pendant la course de cote de

Chateau-Thierry, uiie auto de course est entree dans la foule. On compte 8 morts et 30 blesses.

Peut-on Gonserver la Paix ? OUI

Par la torce et I'union des peuples pacifiques

iiiiiiiiniiiiiiiiiMiMiiiiiiiiiiiiiiiii

II s'est passe, ccs jour.s der-iiiors, des cvcnements donl la fjra-vito n'echappc a ])crs<)niu!.

(Vest rAllemagnc dcchirant en mcme temps el les clauses i i i i i i -taires du traite de Versailles ct le voile derricre letjuel elle cachait ses^ arnienients inlensifs.

Ce sont ensuite les uuiUiples conversations diploinalicues (fui out eu lieu dans les diverses capi-lales do I ' l iurojie.

Ce sont enfin les divisions pri ses par le f,'()uvcrnenient francais (rai!f,'menler la durce du service nii l i taire et de inaintenir sous les dra[)caux, jusqu'au mois de .luil-iet, les soldats (jui devaienl nor-nialemenl ctre libercs en Avr i l .

Si nous nous pennettons de les rai)i)eler, ce n'est point pour i larmer le public, mais plutol pour calmer ses iu([uietudcs,

A HI a ce point de vue, nous esli-

nu)ns ne pouvoir mieux faire aue ,1,. 1' 1.. , ' •

« Simple mesure de securitc (lit lc {general Maurin. II s'a},'it, en cll'et, de jirecautions (jui nous sonl imposces par une Allenuij^ne orf^ueilleuse, cajjable de toutes les folics pom- clai)llr I'hcf^iMiionie de la race allemande en Kur()|)c ct dans le nionde.

•illHllilliiiiBiiii:iiiiiiBiiiiiai,:;:Ki»:B;i:;i;iii:aj|iau:!a;!!iiBita;:i:!B!

Elections a Dantzig

de publier I'ordre fjoneral sui-vanl. adresse jiar le {general Mau-r in, ministrc de la Guerre, aux ;,'ouverneurs niil itaires, comman-dants de rcf^ion el coinmandanls superieurs.

Ordrc (jvni'rnl. — Le Gouverne-ment, applicjuanl I'une des niesu-res prcvues par les lois achielle-meiU cn vi-^ueur, a decide de mainlenir temporairement sous les drapeaux les niil itaires qui devaienl ctre i)r()chainemenl l i-bercs. I! s'aj^il la d'une simple ni jsure de securile.

« La France, cn elTel, a |)erdu l.oOO.OOO de ses enfants. Elle ne vcut pas risquer a nouveau un tel sacrifice : elle doit done mel-tre son lerritoire a I'abri de loule surorise. Noire pays a su[)porte de lourdes charf^es financieres pom- ceinturer sa fronliere d'un reseau d'or},'anisalions defensi-ves ; ces organisations ne valent (|ue dans la mesure oil elles sonl occiiix'os. Kn allendanl le mo-ment oil les recrues (|ni vont arr i-ver auroni acquis r ins l ruc l ion sulTisanlc pour monlcr la garde a la fronliere, la I'rance a besoin de tons les homines ins ln i i ls Tiour assurer la securile el la tranquil-lite de ses fovers.

« Le monde enlier a les yeux lixcs sur Tarmce francaise ; elle monlrera par son alt itude disci-pl inct et son palriollsme due les verlus donl noire race a fait les preuves, au cours des siecles, sonl loujours vivanles au c(rur dqs Ills (le ceux (pii pendant qua-trc anni-es onl mainlenu haul el ferme le drapeau Irieolore. »

Ces prtjcaulions, tous les bons Fran^-ais ne peuvenl que les ap j)rouver. Elles ont i-fe prises non paree (jue la guerre est inevila l)le, mais pour essayer de r(jviter.

Les corbeaux qu i planent par bandes au-dessus de nos eampa-gnes se nu'fient des epouvantails c(ue les cull ivaleurs placent dans leurs champs apres les senuiilles

lis s'enhi tirdissent parfois eepen dant et, devant I ' inertie de ces chilTons ou de ces mannequins^ ils fondenl par cenlaines sur les champs, qu'i ls ont vile fait de piller el de devasler.

Un simple coup de fusi l pour lanl suffit pour faire t'uir toute la bande.

Dans I'espcce humaine, i l est aussi des corbeaux pil lards, des peuples de proie. Le peuple alle mand est de ceux-la.

Se croyant la seule race (jlue nourr i de la, doctrine du « Mein Kampf » de Hit ler, son ambition exaU(-e el surexcit(>e par les dis cours fulgurants des Hit ler, des Gw 'ing, des Goebbels, le peq[)le ;»llemand est pret a se jeter dans n' importe ouelle avenliire.

Quelqu'un cependant retient ces fanaliques, et ce quelqu'un c'est rEtat -Major allemand, qui n'a |)as oubli(3 la terrible le^on que lui donna naguere le Poilu de 1914.

L'ariiK'e fran(;aise c'est I'epou vantail qui (jcarte et eloigne les corbeaux. Mais elle ne doit pas etre seulement un (['pouvantail ; elle doit etre pour le pays un pro-lecleur, un d(!'fenseur efficaee.

E l c'est pourquoi le gouverne-ment, afin de parer au (K-ficit des classes creuses, a decide de pro-longer la duriJe du service ni i l i -taire, de maintenir sous les dra-Deaux, pendant trois ou quatre mois, les classes libt-rables, et d'occuper les organisations d(>fen-sives install('es a grands frais sur noire fronliere de I'Est.

Pr('cautions indispensables i regard, d'un peuple devenu d'ai i tanl plus exigeant et d'autant plus insolent que nous I'avons pousse, par nos concessions suc-cessives, a demander, a exiger loujours davantage.

Malgr«S une violentc pression exer-c6e sur les (Jlecteurs, les nazis n'ont obtenu aux Elections de Dantzig <(ue niolns de 00% des sull'rages, alors qu'ils escomptaient !)()%,

Par suite, les partisans du ratta-chenient au Heich, n'ayant pas ob-tenu les deux tiers des voix, ne pour-

ront lias modilier la conslitidion de la ville libre comnie ils voulaieid le faire.

ICn realllc:', le prestige liillerien sort amoindi'i dc;; (I'lections de Dantzig.

Notre photo ; Le I)' Goebbels (a g.) prononcanl un discours.

C'esl encore pour (jviter la guerre, ([ue le gouvernenient lenu a cvC'cr des alliances avec les pays europeens partisans de la Paix, conlre le .seul Irubl ion de I'Europe Centrale. L ' l la l ie, la Ilussie, la Pelite-F:nlenle el I'En-lente balkani(|ue, sans compter noire fidele Belgique, seraienl aujourd'hui a nos c(')l('s s'il pre-nait un jour a Hit ler la I'anlaisie criminelle de (K-clancher une nou-velle conllaiiralion mondiale.

L'Anglelerre hi-site encore. Elle hesite loujours a s'engager. Si elle avail t;le plus cati'gori([ue en 1914,. peut-etre TAllemagne n'au-rail-elle pas declar(3 la guerre.

Sir John Simon, son diilegut"? a Herlin, a du etre cependant bien I'difie sur les intentions el les nretenlions du Reich.

Mais 11 semblerail que le « pacid.sme bclant », qui eut "our nous lant de cons(;qucnccs ntM'asles ait emigre, depuis (juel-(lue lenii)s, Oulre-Manche. On nrele en ell'et au gouvernenient anglais I'iiTlenlion de demander la convocation d'une nouvelle conforeiice internationale du dc-sarmcment (encore une 1) a la-(fuelle wrendrail pari I'Allemngne.

Apres lous les coups de f()rce hilb'-riens, nous ne coni|)rcnons ••as (iiie Ton "uisse nourr i r encore "iie|(|ue il lusion sur la sinct-riL' .•ilhMnande.

Hsiii-rons "u 'a la ("()nf(''rence de Sires;*, M. Mussolini, oui ne se

Daie pas de belles plirases, el (|ui veiil. noil des nalab^es, m iis (les .'ictes, satn-a (lissi|)er di-linitive-menl les dernieres illusions des minislres brit;Hini(iues ct les con-vaincre (|uc le 'seul moyen de conserver la paix, c'esl de nion-trer a rAHeniagne (|u'ellc n'est pas la plus forte.

Car le seul argument autpiel se rend rAllema.'^ne ce n'est ni la Darole donnt^-e, ni la signature, ni UKMue le raisonnemenl, c'esl la

JiiAN L E G A L L .

L'electlon de Blois M. Dorgeres qui se 'prescntait

Vttulre dimar.vbe, dans le fief de M. Chaiilemps, a obtenu 7.750 voix. Son concurrent, le radical sociulisle Laurens, beneficiant de la quasi-tptalite des voix socialis-tes et conwiunistes, en a obtenu 8.627. II a done ete elu avec pre) de mille voix de majorile. Les chif fres sont les chiffres et il est inu tile dc les discuter. Nous persis tons u croire ce.pcndant que, de Dorgeres et de Ifiurent, lc verita-ble vainqueur n'est pas cehii qu'on pense... Le vainqueur, c'est Doi-qeres, le vaincu, c'est le Par lenient, ou plus exactcment le Parlementarisme.

Envisagdc sous cet angle, I'elec lion de Blois, est extremement grave. On peut, certes, avoir sur lc programme <le .1/. Dorgeres et sur ses methodes des opinions dif-ferentes. On peut mcme, encore que ce soil legercment ridicule I'appeler « fascistc », ou le trailer d' « agitateur Mais il i/ a une chose qu'il serail absurde de nicr le programme de M. Dorgeres plait et ses methodes « rendcnt ».

M. Dorgeres s'est presente seul ou nresnue seul dans une circons-cription qu'il ne connaissait pas et oil on ne le connaissait pas. II s'est presente dans une circons cription radicale, contrc « I'enfant du pays» que soutenaient tous les vieux cadres, tous les cdmites loutes les puissances officielles et occultes. II s'est aresente — et c'est id que Id chose apparait ex-tremement grav'e — avec un pro-gramme nettement et violemment antiparlementaire, et... il a failli ctre elu. Et nunc erudini ini , com me dirait M. G. Le Bail.

«Pendant ma campagnc (-lecto rale, a pii declarer M. Dori/eres

n'ai fait aucune concession. Je n'ai pas seulement combattu pour obtenir un siege, car si j'avais vouin entrer a coup sur au Parlement, ce n'est pas a Blois que je me serais priisentc;. Mais j'ai .surtout combattu pour faire triompher notre program-me de rfjforme de I'Etat, base sur le m(;tier ct la famille. Je suis heureux de constater qu'en depit des forces politicienncs coalisijes, pres de la moiti(' des c-lectcurs de la premiere circonscription de Blois ont approu v(; ce programme. »

a n

On savait dejd, de multiples sifmptomes Vavaient annonce, qu'il existait dans le paijs un cou-rant antiparlemcntaire. On Sdmtt que de nombreux ilectcurs, sans cesser pour ccla dc se croire, ou tout au moins de se dire « repu-blicains», (ftaicM'^'dcgoiites des profcssionncls de la politique et des « combines » des politiciens. On savait aussi que ce degoiit pouvait prendre toutes les for-mes ct .se traduire par les reac-tions les plus diverses, depuis la simple abstention decouragec et le dcnigrement hargneux jusqu'a la revolte cxaspdree. Mais si on connaissait I'exislencc dc ce mou-vement, on n'cn soiipconnait pas ncore la force et I'ampleur. 'Election de dimanchc vient de

nous les reviler.

*** •ilBIMBOHIIISBlin' list-ce a dire que les 7.750 clec-

tcurs qui ont vote dimanchc pour Dorgeres soient tous, comme leur candidal, partisans « d'une r(;for-me de I'Etal, basec sur le naHie et la famille » ? ICst-cc a dire qu'ils soient tous des « corporatistes » conscicnls et organistLi ? II serait ridicule de I'affirmer et M. Dor-geres doit etre le dernier a s'lj tromper. II est merne. ccrtaiii, que beaucoup dc partisans dc M. Dorgeres n'ont de commiin qu'une seule idee, ou plutot qii'un seul

entimcnt, le drijoiit drs polili-iens. \ombreux certainement

Sont les paijsans blesois qui, cn volant pour M. Dorqeres, onl sur-tout v»t^ conlre quelque chose ' es tins ont vole conlre la politi-(liie agricole du (io'ivcrnement,

s autres conlre les speculaleurs, s autre.s conlre les Logcs, lous

ontre les defaillances d'un Parle-ment (lui ne sail ni se ri'former ni se discipliner, ni meme se faire respecter. Les electeurs de M. Dorqeres ne sont ni des « fascis-les j>, nt (les « rofialislcs ni des

ri'volulionnaires ». Ce sont lout simplement des micontcnts, c'est-

-dirc des braves gens qui peu-venl, si « ^a ne change pas •», de-venir des « fascisles »', des « roqa-"stes» ou des «revoluUonnai-resp... FA Us sont, ne I'oublions pas, pres de 8.000 sur 10.000 vo-lants... C. G.

Syndicat des

Contribuables de Q U I M P E R L £

Le .Si/ndicat des Contribuables de. Quimpcrle nous communique le vceu suiiHint que la Federation deparle inentale des Sijndicats de Conlri buables a adresse d M. le Prefel du Finislere:

Monsieur le Prefet Par suite de la crise tres grave

que subit .I'agricuHure, r(isultant dc la mi'venle de tous les produits du sol, la repercussion licononiique se fait durement sentir sur toutes les classes de la socii^td', amenant le cho mage et I'arret de loutes les trans icticins comnierciales, entrainant la faillite et la mine pour tous

Devant cette situation angoissante les Syndicats de Contribuables du Finistere, par I'organe de leur Fedt; ration departementale, croient de leur devoir de faire pres de vous une demarche pressante :

1" Pour que le budget departemen tal subisse une ri-duction de 12% sur tous les chapitrcs de depenses, ainsi que cela est du rcstc pratiqu(i dans divers departemcnts

2° Qu'aucune d(' )ense nouvelle dont la necessile absolue ne s'im pose pas, ne soil engagee lant que la crise ne sera pas alt'emiee.

Les contribuables ne comprennent pas par exemple que des travaux de "ordre d'un million soient actuellc inent entrcpris pour des construc lions d'ecoles dont rutil it(i urgentc ne se fait pas sentir

Nous coniptons, Monsieur le Pre fet, sur vos qualites d'administra leur clairvoyant pour entrer dans nos vues, d'autant plus que la ren iree des inin(jts se faisant diflicile ment, la situation rise ue de s'aggra ver si des (Economies mmC-diates de 'ordre que nous vous indiquons ne

sont pas r(;alis('es. Nous coniptons (^galement sur vo

Ire clairvoyance pour exiger des collectivites municipales, dont vous ivez la direction, de proc('der a de serieuses (Economies leur permettant de reduire d'une fa^on notoire leur.>-centimes beaucou-i tro]) elevi's.

Enlin, nous vous demandons d'agir pres du gouvernenient pour cue les lovers matriciels servant de base 1 cote mobiliere soient unilit's pour

toute la I'rance, a maison (!'gale, lover matriciel (jgal ; les municipali"t(;s ayant seulement le librc jeu des cen times pour faire face a leurs d(:'pen ses budgetaires.

Nous vous prions d'insistcr aupres du gouvernenient pour que la ri'vi-sion de la loi des assurances sociales leinand("e par la majorile des st-na

tears soil inscrite dans les plus brefs deiais a I'ordre du jour du Parle ment, et pour nu'elles soient rendues "icultatives et leur gestion coniid-e ;iux organisations mutualistcs

es ceremonies papales de Paques seront radio-diffusees

Le dinianche de Paques sera trans-niise, par la Hadio, la biM^'diction postolique que le Saint-Pere, apres voir pontilie solennellement a Saint-

Pierre, donnera a la ville de Home et a I'univers catholi( ue de la loge extd-rieure de la Bas lique Vati-

ine. Alln que les calholiques puissent

suivrij le developpement des ci-rii-nionies et soient informd's exacte-nient de I'lieure de la bilMU'diction, toutes les ciinimonies seronl radio-ditlusiies. Des avis ultd'rieurs feront connaitre I'lieure et la longueur

'onde pour r(!'niission.

lejopiDld'aDjoDrDaljioncallioliiiDe de CeylaD m le Pape

Le Ceylan Daily News », journal non calholi(|uc de'Ceylan, a publii^' sur le Pape un long article ou i l est (lit (|ue les treize ann('es de pontifi-cal (le Pie XI se sont (•eoult-es dans une pd'riode pleine d'eprcuvcs et de di t r icu l l i l 'S .

« La fascination du Pa|)e Pie XI est exercoe nienie en dehors des

milieux catholiques el son intluence attractive s'est fail sentir dans le iiionde entier.

« En treize ann(:'es, il est devenu un (les tionimes les jiliis v(;'iu'r(-s de

notre (•poque, el meiiie ceux (pii ont pas les idees dn I'ape n'ont

ien a dire conlre Pie XI iiersoniiel-menl. D'une activile surprcnaiile. une vigueur extraordinaire, i l pos-

sede un ascendant si fort (pie le monde enlier ecoule sa voix. II esl arbilrc qui a le sens le plus clair e la valeur morale, de la justice et

(le la lil)erl(:'. Toujours et seulement pour le bien, qu'il exalte et encou-iige sans cesse, il a su se faire le

(juide Intellectuel de I'Europe au milieu du chaos dans lequel se (K'-

:it le monde. « Le Pape n'apparait pas coiiimc defenseur d'une thii-orie relative

iiu gouvernenient politi(iue de tel ou L'l pays, il parle seulement quand ordre moral est en jeu ou quand

sont K'ses les iirincijies de la Justice, "ivine. Sa sinc(!-rit(' absolue ne peut IS etre suspecti-c. »

Q U I M P E R L f i La Foire-Exposltlon

La 5" Foire-Exposition de Quim-perle, organis('c cette anniie par le jeune et actif Comitd- des Fetes, a ouvert ses portes dimanche dernier.

Cette foire coincidant avec la tra-ditionnelle Fete des Vieilles avail altire cn notre ville une foule consi-d(Srable de visiteurs. Aussi, malgre une pluie de.sagreable, qui nous vinl avec la mar<5e, qui obligea bon nom-bre a regagner precipitamnient leur domicile, on compta plusieurs niil-liers d'enlrd'cs a la Foire, en ces deux jours de fete du dinianche et lundi

La visite en vaut d'ailleurs la pei ne. Les halles elles-memes ont revetu leur parure de fete et chaque expo sant a tenu a d(;corer artistement son stand, pour mieux mettre en valeur sa marchandi.se

C'est une v('Titable ville qui est la install(;e, toutes les branches du com nierce y sonl reprc-senU'es.

Voici d'abord, ii Tenlri-e, toute une ganime de voiturcs automobiles des plus rticents modeles et de toutes marques, les Renault, de M. Ji-nnne Tr(-guier ; les Fiat, de M. Jean Cor-nou ; les Ford-Mathis, de M. Colin les Licorne, de M. Joseph Brient ; les Chenard et Walker, de M. Jean Ouil-lou

Les usagers du gaz peuvent voir ui stand de la Fusion des Gaz, un ,'rand choix d'appareils de toutes sortes, pour la cuisine, le chauflage, lc repassage, etc., et plusieurs mena-gcres auront sans doute pris des le-cons aupres du chef-cuisinier de Pa-ns, qui s'est deplac(' spd-cialement pour faire des dd'nionstrations de pa isseric.

En face, M. Louis Cornou montre tous les usages que Ton peut faire de I'electriciti;, tant a la canipagne que (lans les m(?nages de la ville cuisinieres, chaulTe-eau, moteurs, ponipes, barattcs, etc.

MM. M. et G. Habrial exposent les (lerniers modeles des appareils « Fri-geco», qui feront le bonheur des bouchers, charcutiers, palissiers et meme des miinageres.

Plus loin, la Maison Penvern ex pose des meublcs modernes du der-nier chic, et des cofTrcs-forts qui dd" lienl les plus fins cambriolcurs, et ou les veinards de la Loterie Natio nale pourront mettre en s(-curit(;' leur fortune.

Plus lo;n encore, voici une salle manger d'un genre tout sp(;cial,

une salle a manger pyrograv(;e, qui est en vc'ritd* la grande innovation dc la foire, et qui attire chaque jour lu stand Ilotti de nombreux visiteurs t admirateurs.

.\ rinlt 'rieur des Halles encore, les amateurs de T. S. I>\ trouvent toute une ganime d'appareils Ducretet-

homson de la Maison Jean Cornou, pri'sentant toutes les qualitf-s dcisi-

ibles. La-bas, Mine Holard-Fouglas vous

pr(;'senle, avec un gracieux sourire, es exquis vins d'Anjou de la Maison

Ho.ssignol, dc Segiv. Goutez done le inieux « Pi'tillant denii-sec s> ct vous

lu'en donncrcz des nouvelles. Apres cela, i l ne vous manquera

que de prendre un d(:'licieux caf(:' du 'our au stand de I'Eco ; puis d'allcr l ire voire choix au stand de la Ma-

nufacture des Tabacs de Morlaix : Diploniates, Gauloi.ses ou Cdtiqucs, i | y en a pour to\is les gouts. Pour les imateurs de statistiques, nous dirons ue la manufacture de Morlaix pro-uit chaque jour 4 millions de ciga-eltes, 5.000 kilos de scaferlati, 1.50 ilos de cigarcs, etc..., soil pour une ideur d'un million de francs... Tou-

te une fortune s'en va en fumt-e. Avant de sortir, n'oubliez pas de ter un coup (I'leil au stand Donval;

'est propre, 9a brille. Rien d'(:'ton-int : tout a (jit; astitpie au Mavola. A rcxl(:-rieur des Halles, c'est le

oin r(;'scrv(' aux machines agricolcs. C'est d'abord le stand des I'tablis-

scnicnts Savary et Riviere, avec ses nouveaux modeles de vanneuses et

vanncttes, ses presses liydrauli-ques ct ses nonibreuses autres ma-chines agricolcs. Si vous faites une

isite a la buvelte, n'oubTTez pas de remarquer ragencement du comptoir ct (tcs tab les <lo cafe .

M. Toulliou Alexis, du Poteau-Vert. expose un jiressoir « Simon » muni "un nouveau syslenie de serrage hy-raulidue, des moteurs « Allantic"»

ce superbloc «Bruneau» ; enfin. une exposition de carafes a lait en verre avec le maltiriel niicessaire a leur remplissage et a leur nettoyage.

Tout au bout de I'enclos, M. Peri-gault, de Lorient, expose (I'enormes tronc d'arbres de diverses essences coloniales : chene du Japon, framire, iroko, acajou, sapelli, etc. Pour se rendre compte de la diversite des teintes, i l n'est que de regarder le panneau superbe qui domine le lot de bois.

Enlin, vous ne quitterez pas la Foire-Exposition sans jeter un re-gard sur les panneaux sculptes par le vtiritable artiste qu'est M. Landu-rand.

L'inauguration officielle de la Foire-Exposition a eu lieu mardi a !) h. 30. C'est aux accents de la Mar-seillaise, interpr(:'tee par I'orchestre Ducretet-Thonison, de la maison Cor-nou, que le Comitc; ptinetre sous les Halles, acconipagne de ses nom-breux invit(is. Nous avons remarque au hasard de I'assislance, M. Ha-brial, prd'sident; M. Beaufrere, com-missaire general ; les membres du Comite des Fetes ; M. Cadoret, depu-te ; M. Le Louedec, maire de Quim-perld' ; M" Fournis, avoue, president du Syndicat d'Initiative; M. Habrial. Dharniacicn ; les docteurs Le Stunfl", Michaud, Denoel ; M. J(;z(;quel, presi-dent de ru . N. C., M. Guerlesquin, de la Chambre de Commerce ; M. Boc-quet, de I'Essi de Lorient ; M. Eprin-chard, commissaire de police ; le lieutenant de gendarmerie Kerherve; M. Gouret, chef de gare ; M. Lozivit', contr(")leur des Contributions direc-Ics ; M. Thomas, receveur de I'En-registrement ; M. Piriou, receveur des Contributions indirectes ; MM. Boulou et Le Roeh, de Kerisole, etc...

Apres la visite des stands, un vin d'honneur ful ollert par le /:omit(; aux invit(;s et aux exposants. ILM. Habrial, Le Lou(;dec, Cadoret et Beaufrere prirent la parole pour re-mercier toutes les personnes qui ont pretc; leur concours a cette manifes-tation commerciale ct pour f(;liciter les exposants de leur elTort.

FOIBE-EXPOSiTIOl DE ODINPEIl^

Visilez le Stand

OSSDll GARAGE

Rue Jules-Ferry - QUIMPERLE ^ Tel. 1-17

Derniers modules des

Lieoi^ne

Toscllo el des (I'cremeuses AI fa-Lava I » el «Nemo». Voulez-vous une (l-cremcuse elec-

Irique, allez voir la « Volga » au stand Jean Tri'guicr, 011 vous verrez galemeiit des moteurs et groupes olo-pompes « Bernard » et divers

instruiiieiits agricolcs. ChezM. Christophe Le Goc on fera

fonctionner devant vous une nia-chiiie a traire ; vous pourrez voir la masse imposante d'une battcuse

(iui l lot in», des i'crt'iiicuscs « Alfa-l.aval des moteurs « Omnium » et diverses autres machines agricolcs.

Au stand Trtjguicr Fils, de la rue •Mellac, on voit tout une ganime de batteuses-vanneuses en travers et n bout, une serie de presses hvdrau-

liques «Sanibronj>, munies de poni-pes a di-bit (l('croissant, toutes nia-hincs tournant sur nioteur a essen-

CINE-PAX. — C'est cette seniaine que passe en seance de gala, a I'ecran de Cind'-Pax, salle Sainl-Coloniban, le grand lilm : St/inphonie inache-vec. Ne manqucz pas cette st-ance. Siimphoiiie inachevcc est un des films qui ont connu, tant a Paris qu'en jirovinec, la plus brillante car-riere. II fournit la preuve qu'un film propre peut connaitre les succes les I)!us cnviables. La seniaine dernicre nous en avons donnd" un resume ; nous n'y reviendrons pas.

La presse est unanime a voir dans ce lilm un chef-d'auvre : film de charme et de poesie ; de beaux pav-sages de Hongrie ; un manage hon-grois tres couleur locale ; des sce-nes Ires rt'ussies, particulierement celk- ou Schubert compose son « Ave Maria » ; la musique de Schubert ac-comi):>gne dailleurs tout le lilm.

I'ne s(;ance suppKMiientaire sera (lonni'c lc vendredi 12 Avril. Allcz (lone voir Si/niphonie inachevcc : vendredi 12, samedi 13, dimanche H Avril. Entree aux conditions or-dinaires sans augmenlation de pr ix : I) fr, 1 fr., 3 fr., avec demi-tarif pour les onfanis jusqu'a 12 aiis.

LA FP.TE DIi;s VIEILLES. — La fete des Vieilles, qui attire chaque annee dans notre ville une foule de visiteurs de toute la Cornouaille el mcme du ])ays vannctais, a etd- con-Irari6e, cette annd-e, iiar lc mauvais temps, au grand dam des commer-(.•ants locaux et des forains d'lablis sur nos i)laces..

Mais dimanchc prochain, si nous sonimes plus favorisd>s, i l y aura en-core aflluence a Quimpcrle en rai-son de la cl(")ture de la Foire-Exposi-lion et du grand concours <le boules organise au quartier du Bel-Air, en raison aussi de la presence des fo-rains, qui restent encore quelques jours chcz nous.

LE CONCOUHS DE BOULES. — -Nous rapjielons que c'est dimanche jirochain que doit se tenir au quar-tier Jules Le Lou('(lec, lc grand con--cours de boules que nous avons dtija innoncd'. Avis aux amateurs. ^

Page 6: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

FOIRE-EXPOSITION de QUIMPERLE, du 14 AVRIL 1935

USAGEltS DE L'ELECTIUCITE. Poiip vos Moteups, Pompest Culainldres, Chauffe-Eau • t tous Apparella de Chauffage et d'Eolairage ^leo-trique, ainal que tous genres d'lnstallatlons (Lumldre, Forcei Sonneries, T^l^phone, etc), viaitez le Stand

Louis CORNOU 27, rue Savary, Q U I M P E R L f i - T61. 2,08

P H O N O S & D I S Q V E S L U S T R E R I B

La reunion de Coat-Kaer Lundi, dans rnprcs-iuidi, avuit

lieu, dans la cour du rusino <lc Coal-Kaer, une grande reunion orj^anisee par le Syndicat des Conlribuablcs de Quimperle et par le Syndicat des Agriculteurs de 1 arrondi'Vt-'UHMit de Quimperle.

Environ 300 ciillivaleurs y assis-terent, bravant sto'iquenient la pluie battante qui ne ecssa pas un seul instant, t n haut-parleur de la Mai-son Cornou perniettait aux orateurs de se faire entendre iusqu'aux coins les plus eloignes de In cour.

Lo docteur Michaud, president <lu Syndicat des Contribuables, annonce tout d'abord que la reunion n'est ni publique ni contradictoire, niais que ccpendant on uutorisera lu contra-diction courtoise.

Puis la parole esi donni-e a M. de Kerfioz, delefjue par la Federation departeinenlale des Contribuables.

L'orateur expose toute I'acuite de la crise economique, qu'il atlribue au sucroit d'inipots. 11 niontre la ne-cessit6 des Syndicats de Contribua-bles, non pour prCcher la r^volte contre I'impot, niais pour eelairer les gens et les eduquer. 11 s'lMeve contre les rcquins (le la politique, contre ces grands fiodaux niodernes qui recherchent leurs intiSrOls parti-culiers avant toute autre chose.

Puis 11 pr6conisc une riM'ornie de I'Etat, confornie au programme tle-veloppe par Dorgeres, h savoir : une republique corporative et familiale.

M. Dorgeres lui succede : 11 rap-pelle I'election legislative de Blois, oil i l a ete battu par la coalition des politiciens dc tous partis, qui n'ont cesse de lancer contre lui toutes sor-tes dc caloninies.

«On m'a, dit-il, accuse de n'etre pas republicain, mais c'est parce

Sue je ne veux pas de la republique es caniarades.»

«On a pretendu que je suis vi-comte ; or, je suis, tout comme vous, un enfant du peuple.»

L'orateur s'eleve contre la mes-quine politique dc parti qui pousse la guuche a voter contre un projet de Toi propose par la droite et vice-versa, et k ne tenir compte que de I'origine du projet et non de sa te-neur.

Tous les jours de I'annee, dit-il, vos preoccupations vont a votre me-tier et ik votre famille. Mais vient la periode electorale, et Ton vous de-inande d'oublier I'un et I'autre et de ne penser qu'ii I'etiquette politi-que des candidats, dc voter blanc ou rouge.

II s'eleve contre la fcodalite fone-tionnariste et contre la feodalile II-nanciere, celle-ci toujours defendue par des avocats parlementaires, quand ce ne sont pas des avocats ministres. Ceci explique qu'on ne peut rien contre cette I'eodaliti toute puissante.

Les interets de la culture d'ail-Icurs interessent tres peu les parle-mentaires. Pour (liscuter la loi elec-torale, i l y avail 500 deputes en sean-ce, mais, quand i l s'est agi de la loi aur le ble, 11 n'y en avail que 13.

M. Dorgeres montre la puissance que pourraient avoir les cullivaleurs

s ils savaienl s'unir el resisler. Us ont refuse de se soumetlre a la loi sur les .\ssurances Soeiales, et cette loi ne leur a pas ele ai)pliquee.Ueceui-ment, les boullleurs de cru onl re-clame la liberie. On a voulu la leur refuser, lis ont riposte par la dtS-nilssion de eenlaines de inunielpali-tes ; coinnie on refusail encore de leur donner satisfaelion, ils onl en-leve les seelles el les bondes des alanibies el sont alles les bruler de-vant les monunienls aux morls. « Si on vcul les poursuivre, nous nous opposerons a leur enii)risonnemenl ou a leur saisie. et le gouvc'rnemenl ne pourra que eapituler. »

Kl I'oraleur lerinine par un vi-brant appel a I'union pour une repu-bliciue ])ropre el honnele, qui assu-rera le salul de la paysannerie et le salut (le la France enliere.

l.es applaudisseinenls er(!'pilenl, puis la parole est doiinee a M. Mar-zin, de la (lonfedi-ralion generale (les I'aysans 'I'ravailleurs, qui a du |)ren(lre pour la circonstanee de gros sabots de bois. la fail bien dans le tableau.

Le eaniarade Marzin fait I'apolo-gie du coinmunisle Henaud .lean, le seul qui. I'l son avis, ait vrainienl dc'-fendu les cullivaleurs, dans la dis-cussion (le la loi sur les baux a fer-ine el de la loi sur le prix niininuun du ble.

M. 'I'anguy Prigent, le jeune con seiller gt-nt-ral de Lanmeur, parle ensuite de la crise, due selon lui a rexploilation de riiomme par I'liom-me. Puis il s'allaque a Dorgeres. niais en des lernies injurieux ; une bousculade se produit el Tanguy Prigenl esl sorli par des bras vigou-reux.

M. Cadic, niaire de Querrien, prend enlln la jjarole, saliii' par une ova lion enlbousiaste, et, par des argu nienls bien cboisis, fait le proees (In coniinunisme et du socialisine doctrine de promelteurs de lune mais (pii ne donnent en r(;'alite que clu'iniage et niisere.

A la suite de cetle reunion, I'ordre du jour suivant a ('le adoi)l(:' par acclamations :

Les paiisans cl conlribtiablcs rca nis tv fi Avril a (Jiilmpcrtc it I'appd (III Su'idicat Afiricolc et du Si/ndi-cat (h's Conlribiiables, reclamvnt ,

La suppression de rinidutivc par lementaire en maliere de dcpcnscs ,

Vn ubdltenient de 1,') %, pour Ic proclwin exercice, du budget depar-temcnlal;

Et se dvclareni partisans d'unc reforme de fEtat basiU- sur la famil le, le metier ou la profession ;

Protestent : Contre I'inertie des Pouuoirs Pu

blics en presence des fraudes qui resullent de t'lipplieation insuffisam inent controlee des dispositions de la loi du 21 Deeenibre 1934 sur I'as sainissement du niarclie du ble •

Contre les retards apportvs dans le rei/lemenl des primes de denatu ration, de sloclcaije et d'exporlalion ,

Demandent : La reualorisalion imnu'diate des

produits ai/ricoies noiir ei'iter au Paiis une catmtrophc economique el socialc.

FOIRE [IPOSITIOII

D E

QUIMPERLE d u

FEHIMD BOSSIGNOL V I N S D A N J O U & SEGR£ (Maine-ct-Loire)

VOUS Invite d visi-ter son Stand. —

6 au 14 Avril

M ' HOLARD-FAUCLAS son Representant

24, avenue Jean-Jauris, i LORIENT

sera tri's hciireuse de voiis ij re-cevoir et pons [aire appricier nos exccUents VINS d'AN JOUcn fids.ct bouleHUs,et Mousseiix.

Les obs^ques du docteur Cotonnec Xous auons relati brievemcnt,

dans notre dernier numero, les obsi-quen de M- le docteur Cotonnec, qui ont eu lieu a OuimperliK le mercredi

Avril, au milieu d'une uffiaence considirable de narents el d'amis, aecourus des qualre coins de Jireta-gne.

Nous donnons ci-dessous des ex-traits du diseours prononce a cetle occasion par M" I'ournia, avoui, ami personnel du defunt-

Ma.lmno, Mi's I'hiMs cnliiiils, .MfsUainc's, Mi'sslnirs,

Aviint que iw (llspiii-alsso duns li s <icp-iii^iTS hi'iHidU'tloiis <riim' .si>|mUiirc chn'-Ui'iiiu', lu ili'poiilllp Icni'strc inon uiiil iTgiTlU' I'l uliiu> Charles Colonmr, (lu'll me suit periuia, nil noiii ilii Coinlte <lii Sj iulloul il'IiiillatlVQ (Je UuImpiirM, Uoiil II <ilail I'toi (Ic's ineinbres les plus ndi'les el les plus (levnucs, au nuni du Conilli'i des V'eles doiit II elalt vlee-presUleul, uu iiuiii du Cuuille des Keles C.ellhiues (pil dolveiil se diii-indei' (\ (Juluiperli' au iiiols de .IiiMlel procliuln,

111 II elall president d'lioniieiir, en nion in persnnnel et au noni <le ses amis (jiil I I I nomlireux dans eelte assenilili<e, <le lui

adrcsser uu deinlnr udlen. ('.liuc'un oompreiidra I'ljmollon qui m'i-

Irelnt pour purler ile celul uvec leipiel J'eluis lie par une unilllc! proliindc, qui

L a M " ' ' F r a n c o i s P E N V B R N

TOMBOLA DU DISPEXSAIHE. — Mardi, a eu lieu salle des niariages a la Mairie, le tirage de la tombola au profit du dispensaire antituber-culeux de Quimperle-.

Le ba-uf gras a ele gagntl par le n" 3015 ; la cbanibre a coucher par Ic n° 2297 ; le nuini-ro 0508 gagne un uosle de T. S. F. ; 1(J07, une bi-cyclelte ; 2102, un billet de la Lole-ne Nationale.

Voici la lisle des autres numeros gagnants : 3053 157 3213 1047 9797 2201 1712

.")297 5207 5240 8G«2 5557 7002 3117 2«.-)0 7G93 0293 9012 9002 8101 3700 3592 9005

4607 4157 2005 3157 7091 8097

95 5241 2307 657 6003 1111

1203 6850 10262 10105 S.-li. — Le bceuf gras gagiU' par

.Mine Duclos, de Poulinoudu a il'te «chet6 par .MM. Le Itocli, boiielier, rue Mellac et (lloanec, houcber, rue Saint-Yves. Avis aux amateurs de beefstenck tendre.

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•st soiidee lous les J plus de tiente aniiees... .l/)ri>» avoir ruppeli sa vie a

Ileitiiehiinl. put} pfitdiml In guerre ith /ii.iis monire le docteur Culom

QmmrerliK Sa reputation so repundlt uu loin cl dan:

sa cllnlqiie on rencoiilralt des malades ve mis de lous les coins de la HreluKiie.

ApriH avoir t'pulsif tons Irs remedes, 11: venulent le e<rur enipll d'un iiitlnie espoii elieivher lu gui'rlsoii aupri's de celul qui I'on appeialt « ur purOour », le « KucSrls seur ».

II n'y a, dit-ou, que lu fol qui sauve. C.liarles Cotonnec in possedult, cell

et il savait si bien la I'nirc jinrtuKc eenx ([ui lu conlluleni il liil et qu'll s-Kealeni si di'llcutcinent...

Ar puri'our « lie unerlsseur). C que le peuple I'appelalt.

C'c'lall uussi son nom de Ilarde. Harde, 11 Telult prolondenient. Breton anient, I'crvent de tout cc qui

touelie notre si joil pays, ii ulmiiit ii eliun-ler ses nueurs, ses coulumes, son costume, ses Jeux.

Ouiis des rdells ou ehunson-alerlemeni true|ies, II ciMi'l)rull. i eiidenees, parluilcnicnt ordonni'S, el les vlellles coutnnics de die:

II ulniult il eliunter de sa v nos poMes d« terrolr I'reiuni-Tuldir, Cliurle: r^, TlKiodore Ilotrel...

Et si vous inslsliez queiqiie pen, 11 vous ri'eltalt ou vous cliuntult ses a'uvres per-sonnelles. O'lStalt alors un regal...

... Kpris de Jeunesse et de tradlllon hre-tonne, Charles Colonnec qui etait un sporllf, forma le projet de ressuseiter les lutles lire-tonnes, lo vleux sport dc nos pi'rcs.

II s'adonna il cette Iflche que lui seul pouvult niener ii bien, uvcc une urdeur que couronna le plus l(JKltlnie des succi's.

Que de lois I'ul-Je iiceoinpaHiie duns ses tournees de projiagandis il (iuiscrlll', un l-uouiil, il Gourln, ii Carliulx, il Serignac, il C.uerlcsquln duns lu Cornonulllc, ii licllc-Ille-en-lerrc, I.a Ilocho-Dcrrlen, dans le Tri-Riiier, il Heniielionl, Plouuy, Poiitivy, Porl-l.ouls dans le Vaiuielals.

II sV:tuit fait le comniis-voyageur du pro-Jet qu'll uvuit coiifu et qu'll uvalt & cccur de reuliser. Son eloquence persuasive nt de nomhreux udeptes qui ilepuls hil dtaient testes lldMcs...

... Son actlvlle exl^rleure n'empiVhait pas Charles Cotonnec d'ilrc I'homine privi le plus di!llcat, Ic plus agriuJile, le plus char-niunl.

Sa inalson etull cclle des amis dc la Brc-lugne et des sports bretons (pil y recevuieiil i'hospllulite la plus large et la plus aiVec-lueuse.

.\ussl <^tuit-ll symputhlquc il tous ccux qui le connulssulent.

Je nc lui al pas connu d'eniicnils. Sa grandc quality (>tult lu boiilij, nnc bonte

delieute, exqulse, qui sc niunlfesluit d'une facon H1 sponlam^e, si naturelle, si sinc6rc, que Ton etalt tout de suite sous son charnic.

Nous eonnalssons sa giiierositc envers les u'uvres eharltables et les inalhcureux aux-quels 11 ouvrlt largcnicnt su bourse.

Comblen d'lnl'orlunes il a souiagiTS. Que de pauvres gens ont etc; soignes et liubcrge.s il:ins su cllniquc et il qui II dlsull au mo-ment du ri'glement : « Vous palere/. lorsque vous serez plus riches ».

l.es regrets que lulsse sa dispurltlon itrel-gnent en ce Jour, non Beulement ses Inuoni-

anils, nulls encore tous ceux, noni-qu'll obllgea et qui le vlreiit se sur leur Int'orlune. iidrals que les teniolgmiges de syra-cmis de tous cotes pulssent ultC'iiuer ur lie SI'S proches, ile su ehi're coiii-1<> ses enl'ants bien uiniiis. I la dlsparitlon d'un homnie tel que ries Colonnec ne comportc pus de

tlon.

A.NCIH.NS COMBATTAN'l'S. - Nous ai)i)renons (|iie la P. A. C. (Prelres Aiiciens Coinballaiils, president : AblK- Hergey), organise un p^lerinage (jui condui'ra a Home, au debut de Seijlembre 1935, un rassembleinenl (les .\nciens Cotiiballanls calholi(iues de lous les ])ays ex-belligeranls. On se rappelle que I'anni'e derniere un premier rassembleinenl avail rd'uni, devanl la grolle de Lotirdes, plus de 100.000 Anciens Combatlants. Nous y reviendrons.

()liSf:yi:ES. — Dimanche dernier, dans raprt's-inidi, onl eu lieu, a I'i'gllse Sainle-Croix, les obsi-ques de Mine veuve Le (Iraiid, nee Louise I.e .Noc, mere de M. Paul Le Grand, ie syiiipalbiqiic negoeianl de la rue Urt'iiiond-d'Ars.

I'lie foiile eonsidi-rable de parents et d'amis de la famille assislaient a la et'-reinonle.

En celle doiiloureiise eirconslanee. nous adressons aux families Le (iraiid et Le Noc nos sinctres con-doK-anees.

brables breux, baisser

.le vol pathie V 1:> iloule pagne, c

lleius lui Chu consolu

•Sons imnies persuades du oii: I'll

arlili

I'eti uiell

if:nu iont

.'liambr jpere, 1 lernlen

ma 1 su eU"

it lul-ii lent, el

<iul 11 pel ;T de la cl vous iloiit

, quelque (iwelcl n

lite Ciuidik, vous que voir 'r simples et drolls comm

qu'll u ainies si pro ilail si jusleiiient iiei

/:;ie « sonjen no Ar ijalon kiiryct

ull constanin ii(|u(i de Pari: m'ecrlvait da jours avant i

biiiJHie.

n t d a n s

I o i l 1 1 I ' l

I I S s a l e l t

a i i i o r t :

l i e .

II Hie ion elier Cha n opi'i-allon, iiilianee dans IS bien voulu

ie testament de t.

nt6t ton pi

pieine line lu .!iil esl com liere ;

« Til vas voir saille et <le gultf, et le truvall. ICt nous tra deux. Tol pour devcnir el utile ii'tes semblubles du bien ii tous. »

Conservcz pieusement cole du souvenir liieoii! dresses, celul de ses in qiiuiltiis.

Adieu, mo que Je t'adri native de (Julmperli l-'eles Celli(|ues, au amis, Je viens l'a^ en eux beuiicoiip d( sera pieusement et

Ilk, il qui alors qu'll sou siicces, ni l - coninii

II ecrlvult uvult iim une let In

iiiiquer, e m regretle

pr iv ien l su nonibreusi

E X P O S E

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, nies e lolubie (1 imbreiise:

nlii

el ten

riire

1 eher Charles, <lans cet adieu sse an nom du Syndicat d'lnl

, uu nom du Comltu dc? nom de les noinbreux

surer que In us lulssi loi, et que tii niiWnolr lldi'lenient conservde.

Voici tl'aulre part le discaurs pro twncii dans la laiuitie dc nos perns par M. Jaffrennou-Tutdir :

Kuloti inai'o I n i m m an OoUlor C.liar-lez (Cotonnec an cus skocl c i i i i to! j x iunnc r war galon an ho l l Vrc lon ix l , rat! " " IHIII Vreld i i t 'd l ien anvezc kalz pu nt ' i ibuul. Pr iz i ' t e on (jant p i nv l d i k lia paour, raK ({out a I'ce n' l ' in olior ),'«nt kcn icnt sort tud , Uoulskouilc, Koiit a ramp c oa kcnto ' l i t rout t jant al labourur ien-do i ia r lui i^aiit in i dud a vicl iur, pu(,'\vir u OH l i f t savet ha nia({ut en (I iiH'.sk. Ne oa ket dun ancon da /. izonjal c o r ln nan c oucnn. Un k o m -panniinuz ar l iulzanted un uin bli.ju ; slad a vi.ju cnnam pas v i j u cn dro d 'can

bOalmd laliQiiroriun douar ; ncuzu hull a roe <l'i; nliou mad : cliomut Ijc-l)rud, uinuoii, Mdul du sUinini huva lio adou Uoz, evulsu uliarz an aiir vad

u'houi cliomo iac'h lia krenv. C'hoant cn Uoa <la wulud ar iuc'hud truc'hi war ar c'hlunvud, luiK e vichur 1)11 iu d'uon, <lrui.st-lioll pa viju tud

koz ha paour <la gonlorti ha da soa-{{iiai, d'ar ru-nia c rou lout c ouiziu-guz haij u skianl-pruna, lia na vijc Kwuch a-hed muiou'h a stad cnnani uvi'. pa viju duut a huiin da harua uur gouli d'uun' klaon bunnag.

.\'a sullu kut uvit rui u hoan hag c louzuicr uvit nutra d'ar Buoriua. .\naout n ran daou vlcherour koz duuz Kuniuz Jiag a zo bet clavut-an o klasli pare d'o divuskur kounvut. P'un uiii gavun gantC, ; c'lioulennunl ato kulou diganin duus ) niudisln Kcmpurlu.

« — Hunncz a zo eun dun mad ». Sutliu uno barnudigfz ar glanvouriun

pa gozuunt duus an Dr. Cotonnec. la, liontaiil u vi.ju oc'h oher ar vad, kult 1 hauamant muur a wucli, galloul lava-ret en duvoa paruut a oa uvitan cur

Uompans, uun dic'Jiaon. lii'uina zo uun ncuhuudik bloavujou,

uur skrivaniur brudut act da goz ha kouczct cn dicncz, a oa but kinnigut d'con gant an Doktor Cotonnuc dond

pad cur iniz pu daou evil nutra d'u linik, uvit digcnicr ar soagnou un doa

uzom cn v slad Tuuzuudik. Arlcnc, unan cus hon IJarzcd koz, bet

opcrul un Brest, cn doa dispignut gant an opurazion-zc c damm gwcnneien : an Doklor ha pa glcvaz, a skrivaz d'con dond davctan, hag an ijc pansionct

icon cvlt nctra. K pad cur miz, e tcl-c'liaz ar harz paour'-ma un c liospital, ha hcnain a oa pcurbarcct gantan.

Scthu azc cur skucr bcnnag dcus m.idclcz ar C'hotonncc ; awalc'h int cvlt diskucz c oa bet hanvct gant gwi-rionu ar Paruour.

(iant an hano-zc c oa diftcnicrct cbarz Skol-Vuur ar Varzud ur bloavcz Ht27. War an tol kcnta, Cotonnuc a oa lakct Droiiiz. E skiant, c inj ln, c labouriou, ;i roe urz d'ean da scvcl raktal en renk cr He Ansien.

A hcnn ncuzc, cn doa prouct c oa Barz, ra" abaouc c vaouankiz, c kemerc nlijadur o scvcl ni'cur a danimik son pu gwurz cn brczoneg, da gana pa c'hec d'cur Icin pe d'cun curcud 'pc d'cur par-don bcnnag.

Pa oa o chomm cn Hennhont, cn doa savct Ar pcipid etrc potr ar Chreizde lui potr licrne, en cnor d'ar Gouvennc rien VJcton.

Eur miz pe daou araok c varo, cn doa gract cun dastum <l'c ohcrou skla beet <Iuma-duiiont, hag cn doa lakeut nioulla 'nf unn cui Icor ;hanvct Sonjen-nou ear C'bcrnewadu Me gav d'in pa

dcut en e sonj obcr cul Icor, en doa l)ct kaj i vcl uur suiilant deus u llnvez, hag cn doa liastct buan obcr cun done-zon d'e Vrciz-Izel garct. .Mc 'wci me,

barz al leor an cus gract Testamant cur Brcizad lezct gantan d'c gunvrolz, cvit iavaroul d'e : « Ivaret bcpred lio pro, komzct bcprcd ho ycz, chomet Icprcd tud honest, tud leal, Uruuduur

an cil d'ugilc.. » — Bezed ato krcdus d'ar qaranlc

liadas... » (p. 104). Tcstamant an Drouiz Pareour a vo

klevet ha scntet a vo outaii. Dalc'hct e vo sonj dcus an hinl u

ganc ken hrao : Ar sonioij man zo hit ureit 'n eur

pond dre an henchaow — Da hueled ar re i/taon, nit dizoiij ar poeniaoa .. '.Y Irani 'nens o sanei zo ' c/iom i Kem-pcrle ; — An Doklor Cotonnec, war mirdik an Elte... (p. '20).

l la c'hoaz : Ar son-nia zo saoet gant Mab ar

Cholonnec — Demeas ar Maner Ko cn parrez Sanl-Goazcc. Op. 42).

l iur re ticnnag all o devo da vculi Cotonnec cvcl Mcdisin, Cotonnce cvcl .Mcstr ar Gourcnnadcgon : inc, mc a fell d' in poucza war ar lircton mad, war ar C'liclt (ar Celtc) cz co bet c pad c vco.

Divczntoc'h, dremm iin Doklor Coton-nec a baro war Bcnn-ar-Hcd evel dremm an liini an eus astcnnet ar c'henta c zorn d'hon lircudcur cus a Gcrne-Vcur iiro-Saoz, cvit digas anc tostoch-tost da Vretoncd Breiz-Izel. Tud all, arok-an, o doa skoulmct inignoniaj etrc an diou Vro, mcz ar Vignoned-zc a oa Skriva-nlericn, tad savant 'vcl ma larer, an dud a hobl nc oant kct galvct ouz an Dol. (Iant an Dokior Cotonnec. c oa savet mignoniaj ctrc an Dud a Labour, ctre an Dud iiivvar ar Maez hag au Dud a VIchcr. •Eivvpur obcr Courcnnou Entrc-Kcltiek, Cotonnce cn dcus stagct an diou ficrnc, hont da nec'h ha kou-ma d'an traon, gant l iammou krcn-voc'h cvit re ar Prezcgcricn.

Bet on gantan eur blavez oc'h obcr cur wcladen da Vro Cornwall. N'eus nctra cvcl eur veaj grct asamblcz cvit obcr anaoudegez : c pad ar vea.j-zc, am cus gwclct kaliteou hon mignon kollct : eur galon aour, cur spercd Ic-dan, cun doujans cvit kcment kreden, uur gouHllans en pciic'li, cun tccii da gaout brao kcment tra cus ar Grouidi-gcz, an Natur, ar Mor, an Nenv, an Douar, ar Heicr, ar Maeziou, an Ilizoti. an Tier, cnn tcch da grcdi e oa tout an dud mad hag ceUn .ha dizrouk eveltan c-unan, cn eur gir, can den Joans an oa pli jadur o vcva, ha plijadur o si-kour iir re all da vcva, cun den hag a vi.je hepred cur mous<''lu)arz war u vuzcUon, hag ar sklerj.jenn chai'z c zaonlagad glaz. Dre Icc'li ma trcmene, an dud a lare : Pt-hcz den a feson.

N'cus l td mculodi vrasoc'h i.'ant lan-gach a-bed. Bout cun den a ffison a zo kaoul kals a vignoncd, nompas maga kasoni, Iczcl roudou cun den goacd da gomprcnn ar re-all. ha da silaou an holl. I':vclsc co het ma mignon Charlez Coto'nnce, hag er stumm-zc c vevo da vikcii cbarz an cnvor ens ar rc a zo liel cn c gompagnuncz.

I tron Colonncc, ha mij^noncz vad mar zo moicn d'oc'h (la gaout cun lain-mik kon.jol c kreiz cur c'haon ken spon-tiis, ho klac'Iiar dirciz a vo douscet d'ci cn eur sonjal pcgen karct oo bet h( liwaz e Dad c veo. c'hoiii a gemcro ncrz-kalon pa gouczo ho scllou war an daou vugel d'aon a zo chomct iranoc'h da scvcl : CJiarlik ha Gai'dlk, Karante ar Varzud na vanko ket d'oc'h na d'c. Iiag ar rc a zcui da Giirscdd Kcnvperlc d viz Goucre kcnta a zcuV da zaoulina war e vc, ha da sknill warnan an dour hinnlgot.

iMn .Mignon Cotonncc, kcnavo.

AVIS. — Pour nos Heliures, ndressez-uous A

/ ' Imprimerik Cohnouaii j .aise 7. F«« a n t l M u m m i u . OK lmn f

CAILNET ROSE. — Nous avons iippris avec plaisir rheureuse nais-sance de la petite riLsele Pouzoullic, lille de M. Pouzoullic, agent d'assu-rances et de Madame, n('e Ladan.

Nos felicitations aux heureux pa-rents el nos meilleurs vceux pour leur fillelte.

A LA socircrrc Aiu;i ir;0L0Gi-11 1']. — Nous apprenons avec plai-

sir (|ue M" l'"ournis, avoue ii Quim-perlt!, vient d'etre adiiiis dans la So-ciiite ArcheoIogi(|ue du l-'inistere, sur la pr(-senlalion de MM. Waijuet et Le Goaziou. Nos fdlicilations.

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UN OUVRIER FAIT UNE CHUTE GRAVE. — M. Henri Forncr, 24 ans, ma(,\on, 33, rue du Coui'dic, travail-lait sur un inur a I'usine Merrien et Cie au Beaubois, quand soudain perdant I'liquilibre i l tomba dans le vide, d'une hauteur de 8 metres.

Dans sa chute i l i)assa au Iravers d'une toiture.

Le docteur Michaud, appeli; im-nu'diatement sur les licux, prodigua ses soins au blessi', qui a eu deux c()tes fracturees et des contusions a la hanche droite.

CHEZ LES RETRAir&S. — Les relrailiSs eivils el niililaires faisant partie de la Quimperloise, ainsi que les symp;)thisants, sont invitd's a assisler £i la grande rd-union qui aura lieu salle Lochouarn, rue du Couijdic, a Quimperle, le dimanche 14 Avril, a 9 h. 45.

Ordre du jour : Renouvellenient du bureau ; naiement des cotisations pour 1035 (hommes, 4 fr., dames, 3 fr.), pas de rappel ; communica-tions imporlantes ; questions diver-ses.

Pour le bureau : MELL.

ICTAT CIVIL. — Saissances : Odile Lc Hoch, il K(;risole ; — Gisiile Pou-zoullic, il Bcg-an-Hcnt ; — .Juan Cor-droc'h, 8. ruu du Cou(;dic.

Publication de mariafie : ncjant. Mariayes ; Samuel Quintrcc, bouclicr,

20, ruo du Couedic, et .Marie Lc Gall, 29, rue du Cou(;dic ; — .Joseph Gillard, (|uartier-maitre tail lcur, place Jcan-.laiirus, et Louise Gourvellec, s. p., au Lczardcau.

Dices : Antoine Lc Gall, Ml, place Saint-.Michcl, s. p., '28 ans; — ! \ l a t h i i r i n David, rue Bcllcvuc, llvreur, ijpoux Hou-zic, ans ; — .Mitthicu Le Gac, ii Ker-ni-vinas, ct'libalairc, .i2 ans ; — Fran-cois Penncc, 19, place Saint-Michel, cpoux Huiban, ;i7 ans ; — Henri .I(!gou, 1, Tuc Saint-Yves, 8 mois ; — Paul Guillou, rue dc I ' lhjpital , retraitc, mi;-daillc mil itairc, cpoux Granjo, 81 ans ; — .Joseph Lozaclimcur, ii Kcrmarria, cullivateur, 59 ans, (jpoux FK-cher ; — Marie-Louise Lc Noc, 8, rue Brcmond-d'.Ars. s. p., 78 ans, veuve Lc Grand ; — Francoisc Yan, 19, placc Saint-Michcl, s. p., 17 ans ; — Louis Tamic, 19, placc Saint-Michel, cultivateur, 55 ans, cpoux Poulhalec ; — Louis OlTrct, 24, rue du Coud-dic, cliarretier, 72 ans, epoux Hemon ; — Maric-.Ioscphc Da-gorn, 19, place Saint-Michel, s. p., 70 ans, veuve Bonnefoi ; — Louis Gui'-guen, 27, rue de rH6pi ta l , second-maitrc dc la Marine cn rctraitc, m(;-daille mil itairc, ."iS ans. cpoux Gigny ; — .Jean Prat, 19, placc Salnt-Michcl, 1. p., 81 ans, C(!lihataire ; — Louis Gourvellec, 19, place Saint-Michel, 53 ans, vcuf Riou.

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T R A V A I L S O I G N f i P R I X M O D l i R f i S LIVRAISON RAPIDE

CAISSE DE CREDIT AGRICOLE. — L'Assemblee g(jn(!'rale annuelle •des societaires de la Caisse locale (le CriI'dit ARricole de Quimi)crle au-ra lieu le 12 Avril, a 10 heures, au Syndicat Agricole, boulevard de la Gare.

Ordre du jour: liapi)orl sur les ope-rations de la soci(!'te en 1934 ; rap-port des commissaires des comptes ; lixation de I'lnleret des parts pour Tannije 1934 ; ("leclion des meinbres du Conseil d'.\(lininislralion (renou-vellenient) ; remboursement des parts ; Dayeinent des interets des parts, etc.

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BANNALEC UN TERRIRLE ACCIDENT D'AU-

TO PRES DE LORIENT. — Lundl dernier, vers 19 iheures, une terrible collision d'automobiles s'est pro-duite sur la route <ie Lorient & Quimperle, aux abords de la Croix de Mourillon.

L'autoniobile de ;M. Joseph Le Come, boucher a Bannalec, est entrd'c en collision avec un lourd camion de la maison Lafourcade, Nantes.

Le choc fut tres violent. Le camion rijsista, mais i l n'en fut pe» de meme de la volture de tourisme, qui fut completement (icrasee. De ses d(!'bris on retire cinq blesses, soit lous les occupants : M. et Mme Le C()me et leurs trois enfants, qui furent diriges aussitot sur I'hopital Bodi-lio, it Lorient.

•Mme Le C(*)nie succomba apres son admission.

La voiture est dans un triste etat, {fui peut donner une idee de la vio-lence du choc.

La partie avant de I'auto est com-pletement iliifoncd'e, Ie pare-choc tordu, roues apiaties, moteur littii-ralement broye. Le haut de la car-rcjsserie a inoins soulTert, mais k i'inti'rieur de la voiture regne une grande confusion. Le pare-brise n'existe plus ; plus de traces du plancher de la voiture. Les banquet-tes sont renversd'es. Des niorceaux de vitres sont jusque sur le toi l de I'nutomobile.

M. .Iosei>h Le C(jme est atteint de siirieuses fractures des bras et de& jambes ; sa fllle Madelei'ne, 14 ans, I des plaies a la face; une autre fillettc, .leannine, n'a que des bles-sures sans gravlt(2. II n'en est mal-heureusement pas de meme de la petite Josette, 13 ans, qui a eu le crane fracture.

ETAT CIVIL. — Naissances : Andrd' Corn, a Foret de Quimerch ; Lorette Kerherve, a Lampenoues; Rene Gourlaouen, a M6nec-Huel ; .Miirie Guillou, a Ruinain ; Eugene Ciij.iiaine. a Kercoat ; Liia Gorret, a Kiiriquei-Tr(!'balay ; Auguste Coguen, a Keransquer ; Marcel Sinquin, a Saint-Lucas ; Yvos Itobln, h Kerzu-d.T' ; riiristiane Le Meur, a Kergos ; Paul Capilaine, a Quinquis.

Mariages : Ji-rdjme Penquerch, cul-tivaleur, et Francoise Guiffant ; Louis Come et Marie Carduner ; Pierre Sinquin et Louise Le Du ; .\lain Donnart et Marie Burel ; Louis Le Guerer et Marie Le Clan-che ; Pierre l-ucas et Anna Breton ; Guillaunie Guyader el Marie Norvez; .l_ean Guennec et Josephe Quere. " Drees : Corentine Huiban, 34 ans, Pont-Glaeres ; Anna Jossic, 26 ans, il Kerchuz ; Lucien C()me, 21 ans ; Rene Fiche, 36 ans ; Anna Gueval, 21 ans ; Marie Cotten, 78 ans, Moulin du Slang ; Francoise Peron, 81 ans. a Coscjueriou ; Pierre Fle-c'her, 33 ans, a Keransquer ; Jean Michelet, 79 ans ; Andre Nicolas, 2 mois, Croix-Luc ; Francoise Goap-per, 60 ans ; Marie S(;venet. 25 ans, a Loge-Louarn ; Marie Penglaou, 80 ans, a K('riquel ; Guillaunie Masse, 76 ans. Moulin de Bii"net ; Francoise Hascoet, 20 ans ; Felix Postec, 22 ans ; Marie Le Roy, 61 ans, a La Garenne ; Joseph Le Pichon, 1 an, a Bel-Air.

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A LA MUTUELLE-RETRAITE DES A. (]. — Dimanche dernier, a 9 h. 30, avail lieu en la salle Sosthene-David, boulevard de la Gare, I'as-semblee g('nerale ordinaire et extra-ordinaire de la Mutiielle-Helraile des Anciens (^oinbaltanls de Quimi)erK' et des environs.

M. le docletir Miroux pr(!'si(le, as-sisle de MM. Jean-Marie Le Gall et .Mell, vice-pr('si(lents ; Moenner, se-cr(!'laire ; Coalmeur, Ird'sorier.

11 donhe lecture du rapport mo-ral, ([ui est adopl(' a runanimile.

Les rapi)orls du Iresorier el des commissaires aux comptes sont i-ga-lement adoptes.

Les membrcs du bureau sotimis a la reelection sont reelus a I'unani-inild".

•M. Toupin, president de I'U. N. ('.. (le Mellac, reml)lacera le douziemc mcmbre maiKpiaiil au bureau.

•PHARM.\C1E DE SEHVICE. Dimanche 14 Avril, i)harmacie Naour, 3, placc Carnol.

Lc

ARZANO IL L'A ECHAPPfi BELLE. — Le

5 couranl, M. Kerbiquet, de Guerldv en Guilligomarc'h, traversait en voi-ture le croissant dc Griininel, pres notre bourg lorstjue son cheval ell'raye par rarriv(;e brusque d'une auto, fit une (jrande embardee, pro jelant son conducteur par dessus sa tete. Ce dernier se releva sans null apparent et renionla en voi-ture pour continuer son chemin. Mais i l I'avait dchappe belle, son vehiculc ayant eralld la fenetre de M. Louis Henrio, au carrcfour ci dessus.

ETAT CIVIL. — Naissances . Jeanne-Louise Bahuon, de Kerhar iiel ; Augustine Le Roux, du bourg Louis Beuzet, dc Kervasquen ; Jean^ -Marie UlviS, de M^n6b6ret.

Publication de mariage : Yves <iuva<ler, d'Arzano, et Cli^mtnce Orvoiin, dc Clohars-Carnoct.

Dech : Jeanne-Yvonne Le Digol, 79 ans, iiu bourg.

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niain samedi 13 Avril, salle Qucmar, conf(:>rence agricole, organisiie par la socii:'t(:' des Potasses d'Alsace.

BEUZEC-CONQ ET.\T CIVIL. — Naissances :

Georges Riviere, a Stang Argant ; .•\iulre Gourmelen, a Penanguer ; Huges Jaffr(>2ic, rue des Lavoirs ; .\lbert Le Dr(;au, au Moulin du Ni'zard ; Jeanne Lamandi-, avenue Thiers ; Odette Le Bris, rue de r.\balloir ; Anne Lc Gall, rue des Lavoirs ; Morvan, rue Dupetit-Thouars ; Charles Fliiouter, au Bru-nec.

Publications de marianes ; .\uguste Hcrv(:>, niarin. (loniicili(:' a Groix, et Marie Poulichcl, couluriere, domici-lice a Bcuzec-Conq ; Guillaunie Paul, serlisseur, domicilii- a Beuzec-Conq, et Yvonne Labasque, ouvri6re d'usi-ne. doiniciliee a Bcuzec-Conq.

Mariages : Joseph Podeur et Lucie Gud'ganl ; Auguste Herve et Marie Poulichcl ; Guillaunie Paul el Yvon-ne Labasque.

Ddces : Marie-Jeanne Cadiou. 72 ans, m(:-nagere, veuve de Guillaunie Ottrel, veuve Ravallec, rue du Lin ; Yves Le Ligeour, 30 ans, boulanger, celibataire, avenue de la Gare ; Anna Brunou, 32 ans. menagerc, epouse de Guillaunie Guiriec, ave-nue Thiers ; Marie Lucas, 39 ans, nicnagere, epouse de Rene Gernalec, avenue de la Gare ,; Y'ves Caradec, 56 ans, cultivateur. veuf de Marie Lancicn, au Zins ; Perrine Le Meur, 72 ans, m6nag6re, 6pouse de Alain Bourl^s. i Kernois ; Y'ves Le Goa-rant. 08 ans, cultivateur, ^poux de Marie Le Ga'l, a Kersal6 ; Margue-rite Henion, 32 ans, menagfere, epou-se dc Francois Le Corre, A Stang-Coulouz.

CLOHARS-CARNOET ETAT CIVIL DE MARS. — Nais-

sances : Audren Jeanne, i Croix-an-Ter ; Sansiau Andrd, a Doelan ; Le Couranl Gis61c, i Lanelazic ; Cahic CliJmcnt, aux Grands-Sables.

D^cis : Le Roux Louise ; Le Bloa Pierre, a Kerherou ; Audren Joseph, i Keranna ; Talhouas Jean, ii Kcr-gue^en-Ie-Bois ; Bran(|uet Joseph, a Hallebars ; Le Bourhis Elisabeth ; Kermagoret Charles, h Grand-Lety.

Publications dc mariages : L e Moing Emile, menuisier, a Pont-Sler, et Le Guennou Antoinette, i Croix-an-Ter : Guyader Yves, marin de I'Etat, a Arzano, et Orvoen Cle-mence, a Pen-Alli; ; Tanguy Hyacin-the, niarin de commerce, a Kerffu6-len, et Jacob Bernadette, couluriere, i Kerguden.

Page 7: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

OORAY ETAT CIVIL DE MARS. — Sais-

sances: Hubert Gulllou route dc Trefiourez, au bourg ; Pierre Hun-nou, a Ty-Hor ; Marie-TherOise (iue-guen, a Kerfeot ; Jeanninc Ke Seoul, ii Taclien-More'h (bourfi).

Mariaqe : \'\cs Le Dil, cultivnteur, doinicilie a Kerherno, et Anne-Marie Heniery, cultivalrice, doniiciliee a Kerherno.

Dices : Michel Canvcl, couvrour, 71 ans, h Tachen-Ouen (bourg) ; Quere (anonynie du sexc niasculin), a Hosnieur ; Marie-Louise Bourhi.s, cultivatrice, 24 ans, Sx Kerherno ; Louise I.e Ster, veuve <le (iregoire Louvard, n\6nagi?re, 83 ans, A Ta-chen-Morc'h (bourg) ; Marguerite Lannuzel. veuve de Jean-Louis Gue-Ruen, nienagire, 85 ans, a Pen-Pave (bourg).

QUIULIGOmARCH UN fiCOLIEU FKAPPE. — Mnie

Padellee Jean, cultivatrice ii ("lUis-seur, a porte plainte contre M... Jean-Marie, 20 ans, qui nurait frapi)6 son flls Louis alors qu'il revenait <le I'dcole. L'enfant devra observer un repos de 12 jours.

L'inculpe nie. geivdarmeriu en quete.

LOOUNOLE ETAT CIVIL. — Saissancex

Yves Le Ny ; Maurice Le Cirusse IrtMie Le Ny ; Pierre Le Nigen Louis Strugean; Jean Helletiouarc'h Denise Gourlay.

Marim/es : Etienne Le Lann et Marie Zeo ; Jean Vigouroux et Mar guerlte Lavat; Hene Derout et Yvon no Doussal; Guillaunie Prima et Marie Prima ; Ernest Cadie et Marie Nigen.

Decea: Anonvine Prnvern. au bourg ; Louis Le Guyader, .')2 ans sans profession, dc Kerllatris.

MELGVCN

CONSEIL MUNICIPAL. — Voici le conipte remlu soinuiaire ile 1 stance du 31 Mars, sous la presi dence de M. Jerome Gotten, maire

Etaient presents : MM. Houat et Sanscau. adjoiiits ; Yves Le Beux Guiilaume Cariou, Jean Le Goarant Pierre Guillou, Yves Landrein, Hen r i Nicot, Pierre Sanceau, Guillaunie Le Meur, Francois Yvonnou, Jean Marie Guengard, Corentin Guiban et Pierre Hougucn.

Absents : MM. Hene Cotten, Pierre Lijour, Jean Le Guillou, Jer ^mc Jeann6s et Herve <le Kerwuelen Secretaire : M. Jean Le Goarant

Demande de stirsis d'incorpora lion. — II est soumis au conseil municipal, une demande de sursis d'incorporation formulee en vertu de I'article 23 de la loi <lu 31 Mars 1928, par M. Emilc-FrauQois-Marie CaniiJion, de la classe 1934 B.

Le conseil, consideraiit que sursis dcmamle par le jeune cons crit ci-<1essus designe est indispcn sable pour lui permettre dc conti nuer ses etudes, emet un avis tres favorable pour que sa demande soit accueillie.

Statuant ensuite sur les guatre demandes d'allocations militaires presentees par des families des ieu nes gens de la classe 1933 et 1934 le conseil cniet egalement un avi) tr is favorable pour que leurs de mandes soient accueillies.

A U T O I M O B I O S T E S , ([iii ciri'ulL'Z |u:u, coiilriiclez iiiiu iis-Miruiii'i! •• HIsques aux T ie rs " |)iir 111 niuivi'llu cuiiibinuixoii

ASSURANCE AU KILOMETRE Tm if irC's riiliiil nil - dmsous ilu 10.UW) kiloiiuHics. — Compluurs spi'i iuux louniis pur hi CompiiKnic.

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G E O R G E S G I J E T CHIRVRGIEN-DESTISTE - d« la FacuUe de Poria •

1 8 , R u * Savary (Malson Rivalia)

Q U I M P E R L ^ Consultations torn Its jaars, sauf U Jundi

NCVEZ

I^IVIL,. — ; Si-|quoi nos organisations afs-dome Goenvic, au Moulin de Nohe- „'obtiennont-eUos pas plus de sue- O n d i t t nec M«rie Le Gallic ; Hene Cloa-Lfes aupris du Gouvernement ? Parce „ r,arait-il la camnaane electa-rec, ii Scolmarch; Mnrie Guyomar, que le Gouvernement sent bien que P"® campar/ne tiecto

Kcrvagat ; t ^ n c o i s Cotonnec, 6 I'esprit do discipline nous manque. , , , chemins nos Hunrouz; Louis Duclos, ii He'g-ar- Nous sommes a un tournant impor- . " " " Ho/. ; Andrd Derrien, au bcnirg ; tant de I'orcanisation du travail: trol ent nuit et jour. Albert Tallec, i CreangolT ; Lucie ^^"Var le u n ^ partout de^ •^"l^'iVi* Roudou-Yanc. ratisme, ct je me demande si dans ;;• ^ „ , . . .

Piibl/calions de manages: Jean pctte organisation corporative des Qu^vant le .) Mat tout aoit... re Le Tallec, I'l Mellac, et Olive Bomin ; professions, la classe des agricul- . . „ , „ „ Fran(,-ois Charpentier, de Saint-Thu- (curs no va pas encore etre con- . 0 " mon p tit Iron je leur rien, et Marie-Josephine Cloarec, de .siderio comme mineure ct «ff«blee e ^

uerrien. d'un tuteur genant. Souvenez-vous , H ; " L / lorsque Ucces: Marie Vallegant, 50. ans, ,,uc c'est dans les petils svndicats ' " " ' • , ' /

6pouse Jean Brinquin, a La Garen- ^ c a u x que le premier travail se fait ^ Z^'VTV l " " " j ^ M o ^ U Anonyme Barrach, ^ e t ^ ^ s ^ u n e ^ c e ^ ^ c , m . , ,

H I E C U R - B E U O . .

ETAT CIVIL. — Naissance : Guya der Marcel, a Kerhalleguen.

Publicatiom de mariayes : Guii lou Joseph, cultivateur, a Keram bars, en Lanriec, t i Lancien Euphra sic, cultivatrice, a Coat-Korn-Meig ven ; Martin Andri, volet de Cham bre, u Paris, 3, square Hap|), et Hie Marie, cuisinitre. domiciliee au Poteau-Vert, en Melgven.

Mariane : Delessard Armand, ma-na-uvre, au Poteau-Vert, Melgven, et Ouentric Anne-Marie, ouvrtere d'usi-ne, meme adresse.

Deces : Le Beux Marie-Anne, veu-ve Gotten, 79 ans, a Saint-Antoine, Melgven ; Lorec Mathurin, veuf Le Breton, 70 ans, au (linq-Chemins, Melgven : Houul Josiphine, enouse Le Flao, 26 ans, u KerliKoard, Melg-ven.

MOKLAN-SUR-IIIBR CONFIiRENCE AGHICOLE. — Di-

jnanche 14 Avril, salle Joseph Guil-lou, conference agricole, organisee par la societe des Potasses d'Alsace.

ETAT CIVIL. — Naissances ; Roger Le Torrec, a Kermenguy ; Heltne Guillou, a Por/.-Moiilan ; Bernard Orvoen, a Kerendo/.e ; Anne JolilF, a Kerquiminer ; Fer-nand Le Thoer, a Kersecol ; Alphon-se Tanguy, ii Kerhermaine ; Fran-cois Triguier, au bourg ; Marie San-c6o, Lan-ar-Gro6s ; Marie Penuec, i Porz-ar-Zain ; Georges Dain, a Kerchoi«e : Jean Faveirnec, a Ke-rouant; Cl«udine Le Torrec, a Ma-Jachappe ; Yves Kermagoret, au Loniou.

Publications de marianes ; Emma-nuel Kersulec, camionncur au bourg, Ct Elisa Morvan, sans profession, au bourg ; Joseph Le Pen nec, inarin-pecheur k Poulvez et Louise Le Touze, sans profession, a Kerdoua-len ; Jean-Louis Guigoures, cultiva-teur a Coat-Dero, en Quiinperle, et Marcelle Lozachnieur, cultivatrice au Lonjou, en Moelan-sur-Mer ; Mathurin Pensec, cultivateur it Lam-beurnou, en MolUan-sur-Mer, et Louise Le Dunff, cultivatrice a He-dene.

Manages : Louis Catherin, ma-noeuvre'i Kerhermaine, ct Adeic Lt Hoy, cultivatrice a Kerhermaine ; Pierre Carriou, cantonnier a Kerca-doret, en Moelan-sur-Mer, et HriKitte Inial, sans profession, a Plougastel-Daoulas.

Dices : Marie Tanguy, 75 ans, a Mfn^marzin ; Marie-Hcn6e Tanguy 84 ans, & Kerdoret ; Anna Enizan 64 ans, au Lonjou ; Francois Capi-taine, 43 ans (transcri'ition) ; Fran-cois Le GofT, 59 ans, ii Kercarn ; Alexis Garrec, 1 mois, ft Kergloua nour ; Lionie Le GofT, 25 ans, i Kermeurbian ; Ernestine Bernard 43 ans, h Kersolf ; Francjolse Miniou 84 nns, A La Villcneuvc ; Suzanne Le Favenncc, 00 ans, a Kcrhor-niaine ; Joseph Le Bourhis, 78 ans h Soint-Thamec ; Yves Le Blon. «7 ans, II Minemarzin ; Eugt-nie Capi taine, 02 ans, ft Kermenguy ; Fran cois Fouesnant, 34 ans, ft Saint Cado ; Francois Tanguy, 3 ans, i Jverenipellan,

1U':UN10N D'ACTION CATHOLl QUE. — Le dinianche 31 Mars, dans la salle de iiotrc sympathique ami

(iac, plus de cent homines s'e lient grouDcs pour entendre I'elo-

(|ueiUe parole tie M. JadiS avocat u Ouinii)er.

Une vraie conffirence d'Action iitholique : I'Apostolat d'un iaique

)re.s de ses frires, huques comme ui, un Chretien qui juge les ehoses n Chret ien, et q u i d i t n e t t e m c n t ce u'il pense, ce qu'il faut penser des auses de la crise que nous traver

sons. II faut connaitre la cause pour

Irouver le remide. On s'y est ever tue, mais trop souveiit on est passe

cote de la verite. Pour avoir renie la vieille Mi6se

du pich6 originel, le monde se trou-e desemparc.

« L'homme nait bon, a dit Rous scan, la socidti le rend mauvais

« Faites de bonnes lois, ajoutait on ct vous aurez de bonnes gens. »

On a fait des lois, le monde est IcMiicure CO ciu ' i l i - t a i l .

La Science, voilft le salut, ont declare d'autres prophites : Ouvrez une ecole, vous fermez une prison. H61as ! on a ouvert de nombrcuse ecoles... on n'a pas ferme de prison

l.es savants ont scrute la nature lis ont contemple de i)lus prts ses elVarants mysteres, ils ont un peu mieux .entr'evu son immcnsite, ils ont meme i)u lui arracher quelque uns de ses secrets, et le machinisnie est n6... ct la mis6ro avec lui, la mi si>re (lu chomage et de la surproduc tion.

Qu'est-ce done qui vicie ainsl les elTorts de rhomme vers le bien ? (",'est que Ton oublie un facteur es sentiel : la moralite.

L'homme ne nait i)as bon, mais vicie. II doit etre souinis a une loi morale. Si cette loi n'est pas res pect^e, les mciUeurs efforts dans les iiilres doniaines, n'ilmeneront que

desastrcs et miseres. M. Jade n'hesite pas a illustrer sa

dtMuonstration par des exemplc pris parmi des fails contemporains et i l niontre lumineusement que sen le la morale, la morale du Christ pent cngendrcr le rcnoncement, I'cs prit de sacrifice necessaire pour ri'soudre les crises car celles-ci sont faites d'abord ct avant tout d'ego'is-me. et A i'ego'ismc une seule force peut s'opposer : la charite. ^

UN NOUVEAU THONIER. — Les chantiers de constructions mariti mes l^u is Krebs, de Concarneau ont lance jeudi soir deux nouveaux bateaux, destines a la pecho au chalut et ft la neche au thon.

Le premier lance fut le Kergroise patron Yves Furic, de Nevcz. CQ bateau a une longueur dc 21 metres 5 metres 90 de largeur et le tiran d'eau de 3 m. 20. II est muni d'un moteur Le Beux ft huile lourde pour lui permettre de pratiquer la pechq au chalut.

La Gavotte, qui fut lancee apres a une longueur de 19 m. 25, uno largeur de 5 m. 90 ct 3 metres do tirant d'eau. II est egalement muni d'un moteur a huile lourde et ai)i)ar tient a M. Alexandre Guillaniet, do Concarneau.

Ces deux nouveaux bateaux do peche ont la particularitc de transformer en chalutiers ou en tho niers, leurs tangons d^montables sont enleves en hiver pour la pecho au chalut. et une voilure leur per-met, en etc, de faire la peche au thon.

QUERRIIN

ETAT CIVIL. — Naissances

I serrera itroitement autour dc ses | PotlllB OomllllCAnX 'chefs et leur fera confiance. Pour-'

agricolcs €ARHAIX| UNE VIEILLE FE\LME EST RAP-

PEE ET THAINJ&E PAH UNE AUTO. — Ces jours derniers, M. Joseph Nedellec se dirigeait vers notre

CYCLISME

Le Lundi de Pflques

qui sera faite domain a Tagriculture en France. Vous avez pu lire aussi

ELECTRICITE. _ Le Malre de !a i S ^ M . ^ d " « A ^ V ^ r c S z ^ T^r^aH^'pofies de son commune de Riec a .I'^onneur d'informer ses adminlstrej que la ® de I'Unfon S ce hangar bien plad noiis a Soci6l6 Lebon et Cle met en appll- f ^ r " - " lionni pas mal de frai.s. cation des tarifsspfeciaux pour l'61ec- »\nuicats Agricoies . ^ ^ ^ municipal trouvera t rk i te comportant des prix rdduits. . « Plus que jamais, c est une ttw prix pas mal... d'engrais. aatamment : " " " pour les Agncul curs, de\ , • j

Tarif k compteur unique pour fe grouper autour de petUs si/nrfz-6clairage et applieations domesti- co/s /ocaijx. . , , , , TREQUNO dues • » Le Sgndical agricole local est

Tarif pour appareils utilisani " " milier ce que la famille est d CONSEIL MUNICIPAL. — Le Con-dnergie exclusivement de nuit. {I'individu. seil municipal s'est reuni en session Pourront bfrn^flcier des avantages » Ceiix qui n'aiiront pas voulu 'e extraordinaire le 31 Mars, sous la

de ces tarifs les consommateurs compre/if/rc, soit pour des rmsons pr^sidencc de M. Carduner, maire. dont I'abonnement aura aabli per.sonne, de clocher ou d'lndif-l Le rfisultat de I'expertise des de-n consequence. Iference regrettable se verront de realise, occQsionnes par la Pour tous renseignements. s'adres- ' " " 'n . dans un monde qui je 25 Fevrier, est acceptd. Les

«er ft la SocidtA Lehon et C". s'organise et se discipline, re-\consci\iers autorisent M. le Maire a iduits a un splendide isalement, aonf tracer gr6 a gr6, au mieux des in-

UN INCENDIE DfiTRUlT UNEUe mains qu'on puisse dire est tfirfits de la commune: 1* pour la CHAUMIf;HE. — Saiuedi dernier 6 se;vi pour notre classe laborieuse menuiserie la couverture et la pein-Avril, au cours de I'apris-midi, un sier/c d'un asseruissenient dont on . 2" pour la reparation du para-incendie s'est declare dans la mai- ;ie pourra pridire la fin. » Itonncrre ; 3" pour {'installation elec-spn d'habitation des epoux Le voilft le vrai travail, i l est plus trique ; 4° pour le remplacement des Naour, ft Goatmilin, en Hiec-sur- ^^^ j,, ^ue ou dans Uitraux. Belon. , X- -i • , une auberge, et meme d'aller mani- lis votent une somme de 15.000 fr.,

Les epoux I.e ^aour etaient meetings, que d'or- qui s e r a comprise dans le budget ad-nbsents au moment du sinistre. Laniser peu ft peu la forte organi- LJitionnel de 1936.

M.ilRre I e inpressemcnl et < i t - I paysnnnc que r i c n n 'a r re tera I Proiet d'eau potable. — Lc Consei l vouement des voisins, la niaison, L jg„ j , , in^uss i ,,yj,nt d'exprimer au- apres avoir ecoute l'expos6 de M qui etait couverte en chaume, a ete ^ ^ ^ ,|en,ande de don- Lechartier, ingenieur-conseil, de Pa-conipl6tcment d i t r ^ Les d6£ts l confiance ft I 'UnionLis, s u r le p r o j e t intercommunal de

I w Syndicats Agricoies Lis'tribution^d'iau potable de la re-La gendarmer e s est rendue .sur l et des CiMes-du-Nord, L i o n du Sud-Finistere, decide de

fni Iro'^ K i "seiUle nnin ^e vous engager a developper enh j f^ j j Lechartier d'etablir a ses sinistre; mas 1 sen ble d6s main-1 ^ j, vous un veritable frais" risqucs et perils, un projet anoo'do^{%tre^^caSe esprit syndical fait d'union, de so -nXcomn iuna l co.fiprenant la^coln-

lancc doit Otre ecartte. lidarite, de discipline ; je suis per- de Tregunc, ct de le soumettrc LES PASSAGES A NIVEAU NAN- suadd qu'en agisssint de la.,sorteL,yx communes interessees.

GEHEUX. — Au passage a niveau vous contribuerez de la maniere ja l Ce projcl sera prevu sous la forme situe sur la route qui relie Hiec ft Pl"s feconde, a la restauratiou d e j j e concession avec appel ft la coa Bannalec, un camion automobile I'a prosperite paysanne. Icurrence, sans participation finan anpartenant a M. L'Haridon, de Et nous verrons de beaux jours, communale autre que la sub-Chftteauneuf, a- heurt6 violemment croycz-moi. Notre union sauvera la ^gnjion i-^tat gt ^^ d^parteinent I'automotricc qui quitte Quimperle paysannerie, et la paysannerie sau- Conformement aux prescriptions a 16 h. 25. Par un heureux hasard, I vera la 1-ranee. jministerielles, le service d'inccndie les degats sont purement matericls. [ Tout I'avant de I'automotricc est hors d'usage. Personne n'a etc | blessd.

ETAT CIVIL (Mars). — Naissan ces: Gleren Jean, ft I^ndemeur Lhermite Jeanninc, ft Coat-Bazouin Even H616ne, a Landemeur ; Furic | i Josctte, ft Huat ; Madic Haymonde, i Kergoalabre ; Hostren Victor, a Pont-Guichen ; Jegou Antoinette, a Landejulien ; Le DoeufT Marie, ii

'^Xf/m/es'^) Kergoat Jean, ft Ker-|Dans sa dernicFe reunion, le Con-1 lipp, et Furic Jeanne, ft K e r l i - - ; hc i l municipal a pns les decisions " mariages : Coren Puigou Yves, forgeron, et Bolou suivantes : ^adic, marin-pecheur a Ker-Adrienne, couturiere, a Bec-Lande- Construction dim chemin /"CO'. lacron, et Marie Coignet, mdnagere Hiec. ~ Le Conseil sollicite 1 ujscnption Kerlaeron ; Henri Rioual, marin-

/Jrccs ; Guillou Marie, epouse Jaf- au prosrainmo rural subventionnd ^ Buldohan, et Marie Le frd, 25 ans, ft Kerstinec ; Le Guya- d'un cheniln rural dans Je quartier cultivatrice a Pouldohan. der Marie, veuve Le Doeuff, 58 ans, de Saint-Jean et prend renfiagement jp^ces • Corentin Martin, cultiva-ft'Penancoat-Lanve ; Moaligon Julie, forme dc realiscr, en temps utile, jtoup ^ pintpren, 30 ans; Francine 10 mois, ft Saint-Jean ; Droal Marie, les fonds correspondants au con- Cg^duner, epouse de Louis Burel, veuve Branquet, <55 ans, ft Parcou- cours linancier communal dans lal24 ^ns j e Lanvargon ; Louis Pleu-Bris ; Marzin Thomas, 54 ans, ma- ddpense ainsi que de voter toutes jg g^j, ,^^rin-pechcur, de Pont-oon, ft Penmor ; Le Tallec Jacques, ressourcos necessaires aux t^avaux gjj . jpan-Marie Canevet, 83 ans, 57 ans, cultivateur ft Kergoalabre ; de premier etnblissoment et a len-lyeuf de Marie JafTrdzic, cultivateur, Guilloma Francois, (52 ans, au bourg; tretien annuel du chemin dont u n ^ Tremeou ; Francois Scoizec, 79 Coulliou Jean, 75 ans, marin, ft s'oKit. ans, veuf de'Marie Marrec, cultiva-Landemeur ; Brinquin Guy, 1 an, a I Construction du V. 0. 18 de Ker-|teur, de Kcrnallec ; Marie Guillou, Landejulien; Cognec Marie, ycu\Q\brizellec. — Le Conseil adopte lelgg ans, veuve de Jean-Marie Carnot, Huon, GO ans, au Moulin-Helou. I projet de construction du chemin del de Lannenoi-et; Corentin Treguer,

iKerbrezellec, et Vote un emprunt de l f i i ans, epoux de Anna Le Reste, R08P0RDEN 140.207 francs, representant la part | cultivateur, de Kerleo

„ ,, . contributive de la commune ct celle ETAT CIVIL. — Naissances .'Idp j-gtaL p^jy^ assurer ce renibour

ville, lorsque, dans un tournant, en Q R A N D G A L A C Y C L I S T E face des 6coles, i l rencontra le car de M. Puillandre> de Plouy6, qui I a u Vdlodpome de Rospopden prenait la direction de Gourin. I avec

Voulut-il dviter ce vdhicule pour I CPPIPHPN T UNITPN VUURNTRN' dchapper a une collision ? Toujours P P ^ ^ ^ ™ ^ ' LEDUCQ, KERGOFF, est-il qu'il serra sur sa d r o i t e , t r o p | B R I E N S , JOLLIVET, BRISSGN, etc.. meme, puisqu'il monta sur I'accot-tement de la route oii i l alia cueil-1 Comme nous I'avons annonc6, c'est l ir une vieille femme, Francoisejle lundi de Paques, 22 Avril, que se Bastard, 68 ans, qui, portant un d6roulera, au Velodrome de I'Aven, fagot, revenait chez elle. I la grande reunion cycliste tant at-

11 la tralna sur quelques metres, I tendue de tous les sportifs de la r6-non sans avoir heurte auparavantlgion. I'angle du debit tenu par Mme veuve I Voici la liste des as qui partici-P6rcnn6s. I peront ft cette reunion :

Relevee et transportee chez elle, ««<>;>/»>r dP Pari.! • T Pdnrrr Ae Mme Bastard fut soignee pour des p^^ff.'^Jt®'' ^ blesures a la t^e et aux geAoux, qui seniblent sans "ravitii Saint-Bneuc ; Jollivet, de Bourges ; " u t c o n S t C ' d ' u s a g e ont l.^^^yj'^Te" h h ^ t ' S n f ^ g t e s . p a r M. Poupon, huissier de Q^^^Jipet;

Ajoutons que I'auteur de I'acci- f . f ' dent n'etait pas possesseur de son de Lor ient; AfarWn, d Elven ; Le permis de conduire. n^^/-''® = ^ Huelgoat;

IDolliou, de Beuzec. • ^oute qu'avcc de tels coureurs a 21 heures,X- -I-M- ^ ' au i , 22 ans, reunion du Lundi de Paques n'ob-ournaher agricole, demeurant aul , . . ^ » u u-champ de foire, a etc heurte et ren-'"®""® " " succes. verse par I'automobile de M. Joseph Tallec, negociant ft Lochrist, en Car-noet-Locarn (C.-d.-N.). L'accident s'est produit au carrefour de la route de Callac et de I'avenue de la Gare.

M. Allain porte quelques contu-sions peu graves et sa bicyclette est brisee.

A l e x a n d r e G U Z I A T CHIRUaCIEN-DENTISTE de • FuulU da Midectns d« Piuto

9, Rue Lebas. - QUlMPERLt

I sera prevu dans I'etude et im )ose au i I concessionnaire eventuel, qui devra ; I en assurer la construction, I'entre i l t ien et I'exploitation.

FOOT-BALL

A SAINT-POL-DE-L£ON. — E. S. Kreisker et U. S. Q. font match nul, 1 d 1, Battue au match aller, k Quim-

ARRESTATION. — La gendarme-1 perle, I'Etoile Sportive du Kreisker rie de Carhalx a arrete le nommeln'a reussi dimanche que le match Franco is PeUlet , Sge de 42 arts, m a - 1 nul . nocuvre a Plounevezel, condamnel Une minute anres le ddbut du jeu, par le tribunal de Chateaulin a ISlGuibourg marque un but sur passe mois de prison et 10 ans d'interdic-lde Tymen. Puis les deux equipes tion de sejour pour coups et menaces I dominent tour ft tour. Quelques mi-a ascendant. Inutes avant la mi-temijs, sur faute

II a ete dirige sur la raaison d'ar-ld'un arriere quimperlois, les Saint-ret de Quimper.. IPolitains cgalisent.

ETAT CIVIL du mois de Mars. - I Pendant la seconde mi-temps, les Naissances : Joseph-Vincent G u i f - deux teams firent jeu sensiblement fant, hopital; Joseph Le Moal, rue ^gal, mais aucun ne put marquer le Oberhausen ; Guy-Yves D o n n a r d , victorieux. rue des Carmes ; Catherine Cloarec, Par suite de ce match nul, I'U. S.

ETAT CIVIL. — Naissances Pierre Barthelemy, de Lambell; Paul Gourlaouen, de Kerniao ; Pierre Le Naour, de Kervarc'h.

Mariages ; Jean Bellec, cultivateur ft Kerviniec, et Marie Philippon, in^napere a Kerlosquen ; Jean Da-

ATT r n v s : r i f M i T v r r i P A T Inidlou, cultivateur a Gorr6quer, et AU CONSEIL M U N I C I P A L . _ - I G u i l l o u , cultivatrice a Ker-

Oonsultstlont tous Its fours t Quimptrii Slut It mtrort^l t Btnntlto

MENTHE-PASTILLE ' CaMcillivire f iquci ir de MenHre

TREMEVEN CONFfiHENCE AGRICOLE. _ Au-

UN ENFANT TOMBE DANS UN TROtl D'EAU KT SE NOIE. — Di-manche 7 Avril, le petit Sellin. 7 ans, de Kerambellec, en Nevez, menait les vaches de la fernie au champ, ([uand, par suite d'un faux-pas, i l glissa el toniha dans un trou d'eau d'un metre de profondeur.

Sa mere in(|uiete de ne pas le voir revenir, se nut a sa recherche, et Iq decouvrit bientot inerte.

All'olee, elle appela au secours ct des voisines accoururent, mais mal-gre tous les soins, i l fut impossible de rappeler a la vie le pauvre enfant, qui avait du succomber ft una con-gestion.

ETAT €IVI I Naissances : ReniJ Furic, de Kerstang ; Yves Jaffrdzic, de Tremorvtzen ; Jean Renault, <io Kerreun; Andrii Thiec, de KcrscnfTj Irene Sellin, <le Bot-Qu6len ; Mariq Deredel, dc Bot-Quelen ; Emile Oriet, de Kerangurcnnou ; Lilianne Sel. lin, de Lan-Ben-Aven ; Odile Toe-quet, (le Bandellou.

Mariancs : Yves Furic et Mario Coual ; Louis Guyader et Germainu Costiou.

Deci's : Mile Formier, de Kerreun; Jean-Marie Burel, de Kirascol't ; Jean-Marie Peron, de Kerstang ; Marie-Jeanne Berthelot, de Poullore,

NIZON CONFERENCE AGRICOLE. —

Lundi 15 Avril, salle Portal, confe-rence agricole, organisic par la so-ciete des Potasses d'Alsace.

PONT-AVEN CHEZ LES S. O. H. — Les pro>

tihains cours KIC perfectionnement des sous-ofllciers et caporaux de re serve auront lieu les samedis 13 et 27 Avril, de 20 h. ft 22 heures, salle dc la Mairie.

Au programme : cxerclce pratique cn salle.

(JHEZ LES BLESSES DU POU MON. — La prochaine assembleo annuelle aura lieu ft Pont-Aven le dimanche 14 Avril, ft 15 heures, en la salle (lorelleau, rue de la Gare, A I'ordre du jour : Questions diver-ses ct tr6s importantes.

S u z a n n e S a t r e , rue Nationalc ; Anne commune sera impos^el Chef-Confiptable, Comptable, Lc Guillou, Dioulan-Vian ; Joseph de 20 centimes 3 dixitmes par franc lAlde-Oomptable, 8ocr6talpe, St6no-Tahon, Pont-Biais, pendant 30 ans, ft partir du 1" Jan

Publication de manage: O s c a r r . j p p j g j Q

Jale 'erfo'uise1ou;Touarn%Wru?: Cluimbre , d'Agricult^e - LeKp',o'es""Qiie'vous poJvez obtenlr'ra-•uitndentUte rue Nat^ Conseil desipnp M. Olhvler Alain, L,dement, grSce aux LEMONS

LijmS'' ^^ de PIGIER, 9, rue des

i S T ' ^ i a f f i f (Si^^T^^s: S S Je neure nl'ice des Ilalles l'''"'" ecoles. — Le Conseil se plact dts llallLS. declare hostile au changcment de

S A I N T T H U R I E N I'hem e dans les 6coles et d e m a n d e jourd'hui 12 Avril, au Moulin d Ar S A I N T - T H U R I E N faire gent, conference agricole organisee

A U X D E B I T A N T S D E BOISSONS. le necessaire pour que I'heurc l e g a l e par la socidte des Potasses d Alsace — L e s d e b i t s de boissons de la com- ne soit an-li'-uee aux fcoles dc la CYCLISTE SE JETTE SUR mune pourront rester ouverts jus- commune de Scaer qu ft dater du K.,^, BLESSE MOHTEl qu'ft 23 heures pendant la periode 15 Mai. ILEMENT. — M. Louis Tamic, 55 d'application de I'heure d'ite. 1 Assurance contre fincendie "csLns cultivateur ft. Montgariou, en

rTA'p r i v i i . Pnii comnnmaux. ~ M. le Locunole, «ait venu voir ses cnfants E l A f CIVIL. — N a i s s ^ . oi^-Uj^^irp rnppelle que depuis les agran-L, Quimperle, dimanehe dernier, a

pon Jean, au bourg_; Oudloie Lea, u scolaires et les nouyelles p^^a.^on de la fete des Vieilles. Kergoulaouen ; Miniou Francois, communales, I'assu- LC soir i l regagnait son domicile

" ranee de ces bfttiments contre I ' in-b, bicyclette, quai?d, ft I'intersection Pub icatwii de manage : (.har en- „.6tait plus en rapport avec ' es routes de Locunole et du F.iouet,

tier I-rancoLs cultiviUeur a ot la valour de ces jrouva en presence de I'autocar Ihurien, et Cloarec Mane, cuUiva- constructions ; que pour parcr a dc M Le Grusse, de Locunole, qui trice a Q"emen. ' " " t f eventualite et pour obtenir des rctournait a Ouimpcrle pour y pren

Dccis: Jaouen Mane, 2 ans, a conditions plus avantageuses, i l fit dre des clients. Kerganet; M«»our Francois, sabo- ^ concurrence de .quatre La bicvclelte avant derape sur

" " . r ffi d'assurances qui v i e n - i , ^ , , , , d^ chaussee, M. Tamic Mane, 68 ans, au bourg; Gui lou de consentir les prix dc aHa se jeter sur I'autocar avant que \avler, d ans, au Dourg. (, fp. l ') % surges batimenjs et jc conducteur ait eu le temps tl'es-I n fr n Cllr ninfi' u.i . -_. i

SCAER

avenue de la Gare lOuimperloise reste qualifiee pour la Mariages: Jean-Marie Allain, cul- flna'e du championnat de I'Ouest,

tivateurj ft Plouguer, et V a l e n t i n e I Premiire division, f Auges, menagere, a Plourach ; Jean- L BANNALEC. — En barrage ; Chas-Louis Kernels, tailleur et Mane- ^ jr/gu^ ^e Henee PeUlet, employee de com-1 Genet oar 3 buts a 0 merce ; Marcel-Rene Quier, ebeniste P'"^ f " " " ^ et Josephine Corvellec, s. p. I La Fleur de Genet l it une partie

Dices: Marie-Therese Holland, 72ldecevante, la plus mauvaise depuis ans, hospice ; Yves Le Lay, 58 ans,|plusieurs mois, les absences de deux hapital ; Marie-Leontine Coutellier, I des meilleurs joucurs expliquent 68 ans, rue Brizeux ; J e a n - M a r i e I peut-etre en partie cette ddfaite, mais Hamour, 75 ans, hopital ; Marie-1 malgre tout I'equipe avait de I'al-Jeaane Le Bee, 77 ans, rue des Clo-llure et pouvait rialiser. chettes ; Lucie Le Touz, 36 ans, rue I A la mi-temps, le score etait nul, des Carmes; Jeanne-Marie Parche-lo a 0, les Gourinois jouant avec le rain, 63 ans, rue Hol lo ; Marie Lo-lvent ne purent ouvrir le score. La geat, 45 ans, hopital ; Josephine Le I defense locale annibilant toutes les Menn, 25 ans, quartier Saint-Qui-1 tentatives au cours de cette partie, jeau : Marie-Jeanne Loudec, 58 ans, I Le Bivic fut peu a I'ouvrage. Apres hcmital. |le repos on s'attendait g4n6ralement

a voir La Fleur de Genet prendre

Foirss 6t Nsrch^s dc Is rtOiODlU^feteift^serieusement k defense vl-I siteuse, mais le goal, rdellement bon

/->TTi .r>T7Dn? - A,.-:i r'„w.,vn|sur les balles hautes, bloque tous QUIMPERLfi, 0 Avnl. — Comme , ; j 5 j. . iI fallait s'y attendre, le arche de . ^^^^ ce jour, par suite de la grande foi- , j ^ re, proche di, lundi de la Passion,I ^a licne d'a-a etc peu important. I j ^ chasseurs fait de fr^quen-Les cours precedents ont ete main-r^^ incursions dans les 18 mMres

"vn^nhps laitiereq imenees 40 ven-

t t T o de'TSS'ft 1 2 0 0 " f r ' p i ^ T M ^e but stimule pendant quelques DorL gros et movens 40 v ^ Bannalec, mais les efforts T w o ' i r k i l o Torceiets U f^e^^®® dus 140, la couple suivant g^osse^^ r'noise arrete facilement Les arne-rti. ino 2 (1 fr • vpniiv 100 tous I res locaux ont depassd le centre et JendSl ft t ' o le ' k l l o . " ' " ' poussent a I'attaque ; ce petit j eu est

Beurre doux, 9 fr. ; beurre s a l e , ""'S'^le, car ils se font prendre de 11 fr. le k i lo ; volailles, la c o u p l e , vitesse par le.savants adverses qui, 22 a 28 fr Iseuls devant Maurice, n auront au-

Froment; 74 fr. ; seigle, 52 f r . ; cune peine ft le battre a deux repri-orge. 60 fr. ; sarrasin, 60 fr. ; avoi- difTererites, consacrant ain.si la neVSO fr. ; pommes de terre, 38 fr.h' ictojre meritee des visiteurs, les 100 kilos.

Foin, 260 fr. ; paille, 150 fr. les • ^ ^ ^ ^ ^ ^

QUIMPERLE (Foire des Vieilles. i ® J t % M i M fi^ • 8 Avril). — Vaches, 500 ft 700 fr. ; I , , . , . genisses, 700 ft 1.200 ; veaux, 2,50 lc ^P"-*^' 9rippe, si vous entendez kg ; pores, 3,40 ; porcelets, 200 ft 2 4 0 • , .. • . ^ ci-o 1,, ip I route personne atteinte de SLR-

Beurre "ordinaire, 9 fr. le kg ; d e P I T £ , BRUITS D'OREILLE. aura la table, 11 ; ceufs, 2 la douzaine. "E F RL '^NVQ "TVATTPMPVT Poulets, 20 a 25 fr. la couple. IDHOGLES, SANS THAITEMENT

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oil i l devait sue la prMdence de M. Louis Montforn^^^^^^ „ „ ^ ^SS^rd C ; - " 4.089.800 fr. ; que ces ?uelq!ie.s minutes apres son

t !un eloquent I qua re Compagnies acceptent <I as- ' extrauons U passage . - I „ „ cette somme cha- ^T . f ' ^ ' l i da rmes de Quimperle se

On a park, avant la guerre, du cune, en restant solidairement transportes sur les lieux pour temps ou les Francais ne s aimaicnt I proportlonncHement responsables ®n|enqueter et etablir les responsabi-pas ; peut-Ctre pourrait-on parler cas de sinistre, quel qu'en soit lehjt^g aujourd'hui des paysans qui ne s'ai. licu d'origine. I r , ^ gg .. n I „ , . . I En cette douloureusc circonstan ment pas, qui n'ont plus confiance Lc Conseil, apris avoir d6Iibere: L,p ^j^essons ft la famille dc M ni cn eux-memes, ni cn leur metier, considerant que I'assurance contre ^.^j j j jp sinceres condoleanccs ni cn la terre. Eh bien ! voyez-vous, I'incendie des bAtiments commu-' aimons la Terre quand meme, mal- naux (ecoles, mairie, 6glise, chai)el-gr6 la crlsc, et soyons ficrs de notre I les, etc...) est une question impor-m6tier. Alors que nous nous voyonj tanle et urgentc, autorise M. lc Maire trahis de tous ccMes, seule la terrelj'i traiter avec les Compagnies d'as-nous reste fidile ; car s'il y a crise, Isurancos designees ci-dessus, aux oserez-vous dire que la terre a [conditions fixecs, et ft signer toutes

LE TREVOUX

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Cidre ordinaire, 90 f r . ; pur jus, MfJ)ICAL S.\NS PERTE DE TEMPS, jyo I par la Reeducation auditive avec

Lc march6 aux chevanx a prfsente pOSSfiUTE, qui fait entendre tous une certaiue animation, mais peu sons. Applicable chez soi. d'acheteurs. On a trait6 fes p o u l a i n s SOLRDS qui vonlez entendre, adres-et pouliches de 900 a 1.200 ; c h c v a u x |sez-vous a M. ADAM. II vous donnera de 3 a 5 ans, de 1.200 a 1.800. ' RKXSEICNEIUV GRATLITEMENT, DE

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mi irn poTis w Voici un resume des resultats

obtenus par I'Offlce Agricole des Cotes-du-Nord, par I'emploi du Chlo rure de potassium sur iilantes sar

des Voyageurs. QUlMPERlJe, vendredi 19 Avril, Ho-

tel du Commerce (Haul de la ville). QUIMPER. samedi 20 Avril, H6tel

de France. NOTA. — Bien demander il.

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ont donne cn moyennc un excedent dc 2.582 kgs de tiibercules (moyennc de 17 essais).

Sur betteraves, 214 kgs de Chlo-rure de potassium a I'hectare ont donne un excedent de 10.480 kgs ^^^^^^^ (moyennc de 4,8 essais). • ^ ^ - - •'

Sur rutabagas, 194 kgs de Chlo rure de ijotassium ont donni un ex

M . P i e r r e - L o n i s V H V E L i , : potassium ont donne un cx-|de Sainte-Mjtfguerite, en ne

cedent de 8.590 kgs (moyennc de Uipond plus des DETTES p* imieat

que la terre a [conditions fixecs, et ft signer toutesi Le dimanche 28 Avril et lc lundi trahi nos efforts? Non la terre n'a pieces a ce suiet, la depense occii- 29 Avril, grande fete patronale au pas et6 ingrate, i l semble memelsionnee " " r celte nssnrancc ne de-lTrevoux. qu'elle alt 6t6 plus genireuse que passant gu6re 1.000 francs. . I Au programme, ligurent dejft jamais en ces dernifcres annies. S'il I | Des courses de velos internatio y a d6s6quilibre, ce sont les hommes I A COUPS DE BOUTBILLE. —Inale et comiminale, des courses a qui ont faus.s6 la balance dconomi- Mme veuve Helias et MUe Jacquettelpied, line gr.iade Biarche intcrnatio-que, par un esprit de cupidite de-1 Peron, toutes deu* <Ie Toynr, enlnale, d'une trentainc de kilometres sordonnee et le jeu d'une specula- Scaer, sont deux blanchisseiises. et diverses autres rejouissances. tion honteuse. C'est nux homines I Y aurait-il eiitre elles jalousie del Le progfamrae detaille sera donne qu'il faut en vouloir et aux institu- mdtlor ? On le saura peut-6tre un dans un prochain nuin^ro.. tions. qui ont permis que soient jour, Quol qu'il en soit. Mme Hflias i t? i „ t.>o„ possibles parells marchandages. s'est prA»ent6e Pautre jour Ta gen- ~~ . can

Nous, pavsans, nous pouvons re- darmerie, munie d'un certiacat me- Damclou, lils du svmpathuiue bou-dresser la situation, seulement nous dical, <U'Uvr« iwr Ic docteup Cha-hcber du boi'irg de T r ^ n x , trouve n'avons-as assez confiance en nous- pel, et a d^elari que sa voisinc Itvilsw* I'a iruo un porte-monnaie conte-inemes et pas assez confiance dnna avqlt nssin* un eoup bouteilteMfciWit une soninie assez importante. I'organisation. La classe rurale est sur la tote. Le proprMttaire pourca Je r^elamer encore la plus salnc du pays, ct la La gendarmerie a ouvert une | chez M. et Mme Danielou> route de plus puiuante aussi quand e l le se enqufite. . , I^Qiii i i ipsd^..

19 essais) (Nomine on le voit, les effets des

engrais jjotassiques sur plantes sar-clees sont tr6s marques. C'est pour-quoi i l ne faut pas negliger de faire elitrer ces engrais dans la fumure

etre contract^es par son fils Jean-MariCh.

REMERCIENIENTS enirer ces engrais nans la lumurei ni7n«T>pRn> m pf vimo Pm l

rure ft la dose de 300 kgs. Au der-\ Mttdome Veuve LE GRAND, nier moment, donner la preference | nee Louise LE NOC,

dw-dd^ dans sa annee, en son au Sulfate de potasse, ft la mC-me

'^''suivant^lSs^encs. rescrver la Svl- ''n^ Brfmond-d'Ars vinite pour les sols legers ou de L Ains. que bwles cellcs qui leur ont movenne consistence. Le C h l o r u r e tl-'i^^gne de la sym,>athie en cette et 'le Sulfate de potasse peuvent circonstance. s'cmployer en toutes terres. |3386 De Profandis.

Paul LOKET.

Page 8: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

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A REDUCTIONS ACCORD£ES POUR

LES FETES DE PAQUES. — A I'oc-casion des Fetes de Paques, toutes les gares du Reseau de I'Etat sont autorisees a delivrer, en toutes clas-ses et pour toutes les gares du nie-me Reseau situces lY 150 km. au minimum (300 km AR) des billets sp6ciaux d'aller et retour compor-tant une reduction de 40 % sur le prix double des billets simples.

Ces billets speciaux devront etre obligatoirement utilises dans les conditions suivantes :

Aller : depart du lundi 15 au jeudi 18 Avril.

Retour : du mercredi 24 au samedi 27 Avril.

lis seront valables dans tous les trains du service, suivant les con-ditions d'admission dc ces trains.

Les pr ix seront etablis par appli-cation des disDositions du Tarif V 6, titre IV, tant pour les billets d'a-dultes que pour les billets d'enfants.

Les voyagours qui n'effectueraient pas un -arcours simple de 150 km (300 km AR) et qui desireraient n(Janmoins profiler de la reduction de 40 % auront la faculte dc i)ayer pour cette distance.

L'attention des voyageurs est ap-pel^e tout specialenicnt sur ces fa-cilites.

Pour tous renseignements com-•"lementaires, s'adresser dans les gares aux bureaux dc renseigne-ments et aux guichets de delivrance des billets.

duction est port6e 50% pour les groupes d'au moins 15 voyageurs.

Ces billets, delivres d u ' l l au 27 Avril, seront valables au retour jus-qu'au 2 Mai ineUis.

A TRANSPORTS AVEC DATE DE

L/V/iA/SON GARANTIE. — Arriver a point est souvent d'une impor-tance capitale dans les afl'aires. C'est la preoccupation de nombreux indus-triels el conimervants.

Expedileitrs, vos marchandises ar-riveront a une date prd-cise, si vous rcvendiquez le tarif avec date de li-vraison garantie.

Moyennanl la perception d'unc 16-gerc surlaxc (5% seulement du prix du transport), le cheniin de fer ache-mine dans des conditions tres rapi-des, de maniere i les meltre ft la dis-position des dcstinataires a une date qu'il garanlit, les transports elTec-tues cn petite vitessc par expedition d'au moins 4.000 kgs ou par wagon complet sur certaines re ations di-terminees.

Si. exceptionnellemenl, pour une cause quclconque, le dclai garanti n'elail pas respecte, le chemin de fer rcmbourscrail le quadru->le de la surtaxe perdue, soil 20% du prix du transport.

Pour tous renseignements complc-iiientaires, consulter les gares ct les Services commerciaux des reseaux.

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A PAQUES EN FRANCE. — Pour fa-

ciliter la venue en France des tou-ristes strangers, les grands reseaux des Chemins de fer einetlront a I'etranger, pendant les vacances dc PSques, des billets speciaux compor-tant, dc fronliere a fronliere, par tout itin^raire, une reduction de 40 %, sous la reserve d'un sijour mi-nimum de 6 jours en France. La re-

Colls express Toulcs les marchandises, dcnrees,

pelits aniniaux vivanls, |i)i6ces de rechange, oulillage, etc... I'exclu-sion des objets d'arl el matiferes dangereuses sont acceptees comme colis-cxpress el transporlees par lesi Ivains express on rupide : i l suffll que les colis soient remis cn gare 30 minutes avant I'heure de depart, du train. Si la locaJili oil habile le | (lestinataire est desservie par un service dc faclatre, les colis-express sont livres a domicile. Dans certai-nes locality's importantes, la livrai-son pent etre faitc sDecialemcnt dans un (lelai de moins de 2 heures apres I'arrivee du train. ,

Le service des colis express fonc-lionne cxaelement comme le service des trains de voyageurs dans toutes les gares ct haltes du Reseau ; I'ex-ni'dilion el la livraison en gare s'ef-1 fectuenl le (timanchc comme les au-trcs jours.

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Vu pour la Idealisation de la signature ci-contre.

Mairie de Quimper,

LB MAIRB,

Page 9: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

Ann^e Vendredi 19 Avril 1935.

P a r a i s s f i i I

leVENDRl DI • •

L E N U M ^ : 0 :

C E N T I M I S ET MABITIIUE Organe Rpublicain D6mocratique et Rgionaliste de I'Ouest

' . • J. t • ^ .. jut

II faut realiser

I'union des peuples

qui ne veulent pas

la guerre.

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CE OUI SE PASSE Le CoDgrds de la F6d6ration

Rdpublicaine. Lc 33" Coiifjri's national do la Fi'-

deration Hc-publicaine s'est UMIU CUS jours dernicrs a Nice. Dans son dis-cours de cloturc, M. Louis Marin, nii-nistrc d'Etat, a niontre la neccssiti!' dc dcfendrc les anivrcs vitalcs ([ui ont ^tc cntrcjjriscs par le cabinet actuel et de tout subordonner a I'in-teret du Pays.

Vne Election s6natorl'ale en Sa6ne-et-Loire.

M. Turlict, conseillcr general, niai-re de Bourbon-Lancy, radical-socia-liste, a efe eUi, au 3° tour, .senateur de la Saone-et-Loire, en rem place-ment de M. r.hopin, jfauche deniocra-tique, decede. La conversion des radicaux

& la R. P. L'Ere Nouvclle. journal de M. Her-

riot,. souligne « I'urgence d'une mo-dification du scrutin actuel, Irop fa-vorable aux interets individuels et aux ambitions e«oistesr.. De nom-breux deputes radicaux donneraient, dit-on, leur appui massif a une rcfor-ine electorate dans le sens de la re-presentation proportionnelle et de la suppression du scrutin d'arrondi.sse-ment et du deuxienie tour de scrutin.

Enlin ! Enfin ! M. Marcbandeau k Milan. Apres avoir re?u les menibres <le

la colonic franyaise a la Chaiiibre de Commerce fran^aise, M. MarclKin-deau a commence les ])()ur|)arlers economiques avec M. Tliaon di lie-vel, ministre des Finances, qui (.lint a 13 heures, un dejeuner en I'lion-neur de la tlele^alion franc,-aise.

Lundi 1.'), le ministre du Com-merce franyais avait donne une con-ference tres applaudie a huiuellc assisterent le ministre des Finances, le due de Berj-ame, cousin du roi et les repre.sentanls des autorites civiles et militaires.

L'affaire Stavisky. Sept des inculpes de rall'aire Sta-

visky : Mme Stavisky, Dubarry, Cue-bin, Darius, (iuibout-Itibaud, Di^'oin et Hayotte coniparaissaient, mardi 16 Avril, devant la Cliambre des niises en accusation, jjour detnan-der leur mise en liberty |?rovisoire.

L'airaire a ete mise eii dellbere. Les avocats des parties civiie:< out

fait opnosition a la demande de ccrtains prevenus.

La conference franco-coloniale.

La conference econoini(|ue de la France melropolitaine el tro.utri-mer, (|ui avait commence le .'i l)e-cembre, s'est terminoe samedi. Kn presence de .M. Albert Lebrun, M. Albert Sarraut a salue raveiiement de I'idee de solldarite iiiiperiale nee au cours des deliberations, et M. Louis Hollin annonce (|i!'i| s'em-1)loiera a traduirc en actes les reso-lutions votees.

La conference de Stresa. La resolution finale de la C.onfe-

rence de Stresa contient un avertis-senient pour rAllemaj^ne, L'AnjjIe-terre, la France et I'llalie « consta-tent leur complet accord pour s'op-poser par tons les moyens apjiropries a touie repudiation 'unilaterale des traites, susceptible de mettre en dan-fjer la paix de I'Kurope. Kiles a^i-ront a cet ell'et en etroile et cor<liale collaboration

Les inembres de la S. 1). X, on I elr saisis dimanche du memorandum fran^ais relalif an learmcmcnl de rAllemajjne.

Le rdsultat d6finitif des elections de Dantzlg Les resultats ofllciels des elec-

tions de Dantzi-; ont etc publics le lundi 15 .\vri l au sr)ir. Les natio-naux-socialistes ont obtenu 13 man-dats, les sociaux democrales, l l i ; lc centre, 10 ; les .Mlemamls iiatiomux, 3 ; les Polonais, 2, et les commu.iis-tes, 2.

La Lithuanie et la question de Memel.

Le fiouverneinent litbuaiiien s'eli-ve (le nouveau conlre l'in^(M'en('e.de rAllemafjne dans le territoire de .Me-mel, et se (k'clare dispose!' a ixirler le dill'erend au Consell de la Soeieti-des Nations el, (;'venluellemenl, a la Cour de Justice internationale.

Un train de voyageurs ddraille k Bayonne.

Mardi Hi Avril, vers 2(1 h. MO, un train allant vers Saint-,lean-Pied-de-Port a deraillti a la sortie du lunnel de la fiare de Bayonne.

II y a de nombreux blesses, dt-nt deux (jricvement.

AU PAYS DES SOVIETS

UNE M A N I F E S T A T I O N D 'APOSTASIE o u

LE V I L L A G E M A R T Y R (lu.sloirc (ib.ioliiincnl (iiillu'ttliqiic.

nwuntce par Mt/r d'llcvbi<inti. di-U--(juv aposliAiquc spccitil en i'. li. S. S.,

liims line confcrcncc qii'it vicnl de tiiire stir hi linssie sovieliquc.)

II est trois heures de I'aprcs-midi, au plus fort de I'ete. Le villase vide (le ses lia!)ilanls aux moissons, sem-ble sommeiller.

Tout a coup, ses ruellcs retentis-sent d'u'n bruit iuaccoutume. Sur la place centrale, trois {grands cars au-toinobiles se sont arril-tiis et une cen-taine de {jardes-rouges en est des-cendue.

t'n ordre bref est donne:' par le chef : Dans une heure, (oule la po-puhdion du viliaHc doit (:'lre rel'unie dans I cHlise ; el la troupe se dis-[)erse pour le faire ex(!'culer.

Les paysans. ealholiciues ferveuts, qui savent (|ue leur t'veque est niort de faim et de froid dans un camp de di'iwrles et qui ont vu, Tan der-nier, leur curi!' emmene!- par les gar-(les-rouges sans en avoir eu d'au-tres nouvelles, ont conipris de quoi i l s'agil.

Us se sonl arraches a leurs tra-vaux, el les voici lous, les vaiides du moins, ri'unis dans le saint lieu, ou, malgri- Tabsence du ijrC'tre, ils ont continui!' de sv ri-unir pour pricr.

lU'sif-nes par lempi-rament, com-me tous les slaves, patients par esprit de foi, ils attendent ce qui va se i)ro-duire. HI c'cst certuinenient ce que le grand Soviet de Moscou appelle une « nwnifesldlion cottectivc d'apo.i-Ittsie

L'oflicier qui commande le d(:'la-chemenl s'adresse a la foule, et, sans prL'ambuie, lui pose la (|ueslion :

— Vous dcmandez n'est-ce pas, la fermelure de voire i-glise '?

Les trois cents voix ri'jjondenl sans hd'siter : « Non ! »

— lUIU'chissez a ce (|ue vous allez repondre. Vous demande/. la ferine-tiire de voire egiise '?

— .\on I — t'ne troisieme et derniere fois.

Vous (lemandez la fermelure de votre (•glise ?

— Non ! — i;h bien, (lit lc chef, (|ue per-

son ne ne sorle I ! ! Les gardes-roiigcs, ])ost('s a la por-

le de I'i'glise avec leurs fusils amies, iiuraient vile fait de rappeler a la discipline celui epii rentrer chez lui, en place.

I ' l l silence de mort regne dans le saint lieu.

Apres un long inlervalle, une fein-me demande a aller soigner un ma-lade alili'.

Non ! Puis limiilement, d'aulres pavsans

invotiueii!. mals en vain des ni'cessi-tes non moins urgenles,

A riu'iire du repas, les gardes-rou-ges font copii'use ripaille, sans phis s'occtiper dc Icins prisonniers (|ue s'ils n'cxislaieiil pas.

ICt la niiil commence et higiibi'e.

Les chreliens prient pas un ne faibiil, ni ne ler la moindre plainle.

i-'ssayerail de raballant sur

sileneieuse

en silence ; Iffisse exha-

A 'I heures du matin, une jeune fenime ([ui.a deiix jnmeaux au ber-ceau demande la permission d'aliei-les allaiter.

Signe la |K'lilion (|iii est la ! ICI la paiivre cri-alure, pour ne pas

laisser ses deux petils enfanls inoii-r ir de faim, signe (in'elle demande la fermelure de Teglise ; elle ii'esl plus |irisonni(i(' !

Apres elle, un vieillard de plus de (|ii;ilre-vingl-dix ans, epiiis(' dc faim el de faligiie, ('imi pai- les sonffi-an-ccs de ses freres, sinnc lui atissi la IVuilie falale.

C'csl 'bien, dil alors lc clicf. Le villai.'e demande la fermelure de I t'glise. Voiis eles libres !

tillliaiili.B,illllli:i!Bi:i:iB:!,i:|lil|ia;;i'.iaii!-<;ii|l!;MlliliBillUBIIIIII

1.700 Anclens Combattants franpais A Rome.

17IM) an(iens Comballaiits francais ont (|uitli'' Paris, lundi ' apri's-midi, poui- se rendrc a Ci'ius puis a Home, (III voiil se di'i-ouier des iminifesta-lioiis di' svmpalliie eiiire les anclens Comballaiils Iraiuals cl ilalieiis.

Une grande croisiere •ntSrlenne

au dessus des frontidres rle rempire romain.

Pour fcler le bl-mili(''iiaire de rem-peivur Auguslc, I'llalie a d('eide d'or-ganiser un raid a(M-ien avec un ili-neraire (pii suivra les fronlieres de rempire romain. I'lnviroii «() appa-reils |irivi's prendront part a ce vova-ge imperial. Partanl de Home, "ils survoleront I'Afri(pu' du Nord, I'Ks-pagne, I'.Xnglelerre, la I'rance, I'AI-lemagne du Sud, puis ils gagneront la Mer Noire et la Turquie.

El le saint lieu est aussiUM evacue et ses portes condauinijes.

Trois jours apres, une leltre col-lective,, signee par lous les honimes et toules les feiunies du village, par-venait au Soviet du dislrict pour pro-tester que Ton n'avait point deman:l(; la fermelure de I'l'glisc, puisque la Del'lition avail i-te sign('e par deux habitants seulement. a qui on I'avait arraclK- par la violence et ciui, main-tenanl reniaient leur ])remiere signa-ture en appo.sant leur noiu sur cetle nouvelle sunplique.

En cons('quence, Ton demandait in.'ilaniment la permission de rou-vrir lY'glise et de s'y ri'unir comme auparavant.

Nulle rii'ijonse ne vint. Chacun se demandait quelles seraient les sui-tes de cet acte de courage.

Les uns s'atlendaient a voir dyna-miter I'cglise conimc i l C'tait arrivi; a X. D'aulres redoulaicnl (le voir arri-ver une escadrille d'avions chargeis de bombes pour les laisser choir sur le village rebelle, ainsi (lu'on I'avait fail a Z.

Tout le temps de la bonne saison rien ne se passa. Les Soviets atten-daient I'hivcr, leur nieilleur auxiliai-re pour lerroriser les villages russes que la neige, jointe a la dislance enornie, isole totalement les uns des autres jjendant la inoitic de I'annee.

I'n jour du niois d'Octobre sui-vant, trois cars chargiis de soldats arriverenl encore au village. Ordre de se rendrc imnu-dialeriient .sxir la place et d'y aniener les chars et les tombcreaux.

Quand tout le monde est rassem-blt: ])ar families, le chef des gardes-rouges place un crucilix a terre, de-\ant lui.

— Crache sur ce crucilix. — Non I M(}me ordre trois fois rd'pd'ti', vi-

ponses non moins categoriques. — L'homnie sur ce chariot, (lit le

chef. C'est ensuite le lour de la mere,

qui n'esl pas moins (:'nergique dans son refus d'aposlasie.

— La fenime sur ce lombereau ! Les enfanls sont aussi conduits

devant I'image du Sauveur en croix el somnit's de la souillcr. Mais ils suivenl rh(:'r(>i(pie exemple dc leurs |)arenls.

— Les enfanls sur cclte troisieme voilure !

l'!;t ainsi, I'un apres I'aulre, lous ces valeureux chri^licns montrcnt le ineiiie ini-branlable courage, et tou-les les families du village sonl jjareil-lenienl disloqu(;es.

Quand la sinistre « manifestation d'aposlasie » est termiiu'c, les chars s'('branlenl sur le sol diija convert de neige ; mais dans trois directions dilVdrcnles.

Nul n'a eu la permission de ren-trer chez lui prendre des habits, ou des aliments, ou de I'argent. T(mi cela sera le butin des gardes-rouges.

Suivons seulement le convoi des homines. 11 arrive a une gare, oil, dans la null, passe un train de (l(i-porU's, Dans des wagons de bestiaux, les homines sonl entassiis a cote de leurs caniarades venant d'aulres re-gions.

A certaines gares, le train s'allonge de wagons nouveaux. (juand i l t::it complet, il se met a rouler sans arrel dans la direction du Nord-Est.

On route huit jours, dix jours, sans (pie personne s'ineiuiele si les d('-port(:'s sont vivants ou morls de faim et de froid.

I ' j i l in le train arrive dans une im-mense iilaine, couverle de neige. Les vivants descendent ; les mor.ls soul jeti's dans la neige. Ivl lc Irain repart.

Alors c'est la vie de f()r(,'al. Mais nous renon(,'ons a (k-crire les terri-bles privations physiques et les .souf-frances morales (|ui atlendent nos paysans dans ces « camps dc Ira-vail »,_ou la moyenne dc vie ne de-passc'pas trois ans.

Disons seiilement (pie dans le camp ou arriverenl' les villageois doiil nous parlous, i l v avait deja 300.000 (l(:'port(:'s.

A Un iournal de Moscou, racontant

ce « glorieux » episode, le terniinail par ces mots :

« /isperans qtw lu-bits, ces faniili-ques (iiironi le lenips, (tixtril de nwii-rlr, de nuindire ce Dieii qni est riiiise lie leurs sdiil't'riinres. HI ce sera ciiciire une qraude vicloire pour le coiuniunisme ! »

Cette vicloire, ils ;ie penveni pas I'enregislrer, du moins p^oiir les de-porl(!'s catholi(iues roniains. De I'a-veu des Soviets euU-iiRimes, sur cent niille paysans de noire reliKion Irai-tes comme ceux dont nous parlons, pas nn seul n'a renic; .s-.i foi au milieu des plus (lures (I'lireuves !

llonneiir aux innombrables mar-Ivrs de la plus lyranniquu, de la plus vasle des persecutions qni ait jamais atlrist(; I'Eglise de Dieu !

I'll honte a leurs v.nistres bour-reaux !

U n d ^ r a i l l e m e n t s a r l a l i g n e d n S l i d i

Le rapide Pyri:'nees-C(')te d'Argent a deraille dimanche matin, vers 2 heures, en gare d e Marcheprime, a 23 km de Bordeaux, alors qu'il

roulail a plus de 100 kilometres a rheiire. Sept wagons sortirent, des rails et se coucherent sur le ballast.

On compte 4 morls el 10 blessC's. (Telipholo transmise de Bordeaux a Paris, monlranl le dirailleinent du rapide).

•:ii!iBiii!iiiiiiiuiiiiiiiniiiiiiii>iwiiiiiiiHiiiii:i:iiiiiiaisiiiiiiiiiiii]v

A prdpos des 3 mois de «rabiot»

La (K'cision priso iiar le gouverne-nient de conserver sous les dra-peaux, jusqu'au 14 .luillet, le contin-Kent libc'rable le 13 .\vril, d'une fa(,'on tres geru-rale, a el(:' bien accueillie. L'opinion s'est pai'faite-nient rendu compte que lc conseil des mini'stres ne s'est rallio a celte mesure que sous la menace dc I'Allc-niagne, qui vient de rcilablir le ser-vice niilitnire objigatoire. Seuls les chambardeurs du front revolution-naire y ont trOuvt^un pretexte pour inlensifler leur campagne contre toute augmentation du service mili-taire.

A la veille des (Jlectioiis munici-pales, les gens du front comnuin (['taient fort inquiels. lis ne savaient trop quelle niate-fornie ils devaient adopter en vue d'hicilcr les ('ler-teurs a voter ponr leurs candidats. Parler. du DroKramnie municipal du parti, c'd'tait courir a un t'chec cer-tai" le na's etant aniplenient ren-seigni- sur les re-sultals obtenus par les socialistes et les eonimunisles lorsqu'ils di'tiennent une niunicipa-liti!' : constitution de rd-gies nuisant "ravement au commerce local, |)il-lage des finances de la ville, centi-mes additionnels, etc... Aussi, les socialo-coniniunisles o)it-ils accueilli comme une veiritable aubaine I'aug-mentalion du service niililaire. lis esperenl recueillir de nombreux suf-frages en s'([-levant contre les mesu-res prises jiar le Kouvernemenl.

Leur calcul, a la veritc, senible bien mauvais. Tous les citoyens dou(!'S de quelque raisoiinement out conipris de suite ([ue le r('armeme\it intensif (le I'AlIeinagnc avait oblige les minislrcs a demander au contin-gent libeirablc une proloncation de service de trois^mois,- en attx-ndant que les jeuncs s6ldats fussent en mesure d'll'tre employ(js a la garde de nos fortitk-ations defensives de I'Est.

Dans un article du Populalre, nous avons In, non sans surprise, sous la signature de M. Lejon Blum, les mots suivanls :

« Quelque chose serrc lc co-ur quand on pense a ces jeuncs Kens, a ces enfanls (|ui avaienl coni|)l(' les jours apres les jours, (pii croyaie.it en avoir fini, et qui voient se refcr-mer sur eux la porle (k-ja cnlr'ou-verte. »

Ce n'esl pas Ions les jours que le leader socialisle se livre a un acces de senlinientalisnie. A I'opdinaire, son article blamant uniformemenl le gouvernenient au pouvoir, est enipreint d'une dialecli(|ue seclie (pii ne fait aiicune part a I'li'molion. Pour line fois, M. Blum est emu. Parce due le contingent libi-rablc va accomplir trois mois de plus qu'il n'ctail pri'vu, son cd'iir se serrc.

Que ne ri-scrve-t-il son ('•iiiolion pour le sort qui scrait fait a la l''rance si les soldals (pii monlcnl la garde a lii froiiticre de I'l'^sl n'elaienl pas asscz nombreux.

Que ne pe:ise-t-il aux l..')00.000 morts de la derniere guerre, de cette "uerre (pii n'a (jclali- que parce que rempereiir alleniand (-tail per-suadi- (pie le moral dc la France avail ete profondemenl alteinl par la propagancle socialisle conlre loiile aiiKnienlation de nos forces militaires.

Avant 1!)14, Vaillant, .laiires, Al-bert Thomas, tous les socialistes avaient fail campagne conlre la loi de Irois ans. Doiinons a noire enne-iiii ("venluel le speclacle de noire union nationale afln (jue la canipa-j!ne conlre le.s deux ans de M. L('on Blum ne se lermin'e pas comme I'aulre !...

IICUI

L a B e l g i q u e o r g a n i s e s a s ^ c u r i t d

Devant le riJlablissement du ser-vice obligaloire en Allemagne, la Bel-gi(pic envisage une prolongation du service militaire.

La Force pour la Paix 15 Etats sur 2'J en Europe conip-

taul S.")? millions sur 500 sont di-rectenienl menatvs par le Heieli :

L'Autriche, nieiiac(!'e de I'Ans-cliluss que s'apprelent a realiser les 30.000 homines de la It'gion bava-roise ;

La Belgique : Eupen, MaluK'dv, etc ;

l e Danemark : Schleswig ; L'Eslhonic ; La France : colonies, Alsace-Lor-

raine ; La ('irandc-Breta'Kne : colonies ; L'ltalic ; Merano, Bolzano, Dolo-

mites ; La YouKoslavie : Marburg, Croa-

tie, Slov(}nie ; La Lettonie ; La Lithuanie : Memel, etc ; Le Luxembourg ; La Pologiie : Corridor, Danlzig,

Pomcranie polonaise ; La Tchecoslovaquie ; La Houmanie : Bukovine, Banal,

Transylvanie ; L'U'. B. S. S. : I'kraine. El nous passons sous silence Cre-

ce, Pays-Bas et Suisse. Si ics quinze nations menaci-es

par le Belch s'isolent ou se diviseiit. I'Allemagne se jellera un jour pro-chai;i sur Memel et sur rAutriche, liuis sur la Bussie, puis ailleurs, el des i'venenients irn-parablcs se (l(!'-rouleront t(")t ou tard. Si ces (piinze nations s'linissent, le ra'>')ort des forces sera let que rAllemagne sera dans I'obligalion dc pre 'scrver la paix.

Elles lie s'liiiiroiit (pie si en face de la force alleniande, la France se nionlre pri'le a aimanter vers elle, liar un accroissement de sa force, les autres nations menacees.

Voila ce (pie les adlu-reiils abus(!'s du front comiium devraient com-Ijrendrc. •llll

Les "Formats de la Faim" sont parfols

des collectlonneurs avides L'Kc/io de Paris signale une ven-

le jiar commissaire-prisciir. « .\ux encheres publi(pies, dil no-

ire confrere, i-taienl olVcrts, sous I'appell.'ilion de « Mobilicrs et Objets anciens», les meubles el u'uvres d'art (pii garnissaient la demeure de feu Li'on l^scolVier, ancien di-pule (111 Nord, maire de Douai.

La nomenclalure e.<il somplueuse el longue. Sachez seiilemenl (pie les salons eonteiiaieiit cnire aulres : des bcrgeres, des ccrans de « dillY'rcnles (•po(pies avec tapisseries au point el soieries ancicnnes». Les salles a manger s'ornaieiil dc deux biilVefs Louis XVI, d'nii biilVel « acajou blond de luhicrx', d'une armoirc en demi-lune, etc.... etc...

Le vestibule, lc bure;ui, les cliam-bres n'i'laieni pas garnis moins nia-gnili(piemenl el je ne puis i'liiinu'rcr kins les lapis„marbres, boiseries, les tableaux, dessins ou gravures sigiK-s Benoir, Pissaro. Toulouse-Lautrec, Daumier, Silley, C.onstanl'in Cuys, non plus (JUL' les richcsscs de la'lus-Irerie, de rargenlerie, les faiences de Delf, de Strasbourg, de Sevres, des services en cristaux. x>

M. Escoll'ier il'lail (I'videmnienI un homnie de goul, et en lisant remime-ralion de ces salons, de ces collcc-lions preci'cuses, cerlains se seroiil dil : « Ah ! voila encore uu qros (pii n'litait pas a jilaindrc®.

I' li bien ! re (/ros elail socialisle S. I-'. 1.0. cl, comme mcmbre du « Front Commun », il faisait une guerre aeharnee aux capilalistes et aux vaut(uirs. Les jours de manifes-tations, i l (;'tait en te -tc du corlegc des chambardeurs et chantait avec eux : « Deboiit les damni's de la terre. Dehout les for(;ats de la faim! »

El il fill de ceux (|ui approiive'rcnt rexclusion du i)arti S.F.l.O. comme insuflisamnieni revolulionnaire, dc M. Benaudel, (pii vient de mourir... pauvre !

DEFENSE NATIONALE et DEFENSE tLECTORALE

.4;/ nuimcnl oii les tiepules se rejoiiissaienl de parlir en imeaitces, I'aulre senwine, M. Frauklin-ttouil-lon, invoqiianl la (iraiiile de la sUiia-lion exierieure, leur a demande dc nc pas .ie separer, 'ui lout au inoius, s'ils voulaienl quitter le Palais Duur-hon afin de surveiller de pres les elections municipales de leur cir-consrription, de ne pas s'en aller auaut d'avoir vote le statiit de I'ar-mee dc I'Air. L'appel du depute dc Seine-et-Oise a ete entenda, et dans sa s<hinre dc lundi, la Chambre a adoptc le stalut de noire aviation militaire et du personnel tie cette arme. Un plan triennal d'equipe-nient avait ete prenn. Grace uu nou-veau texte vote, ce nlan pourra etre execute d une cadence beaucoup plus rapide, et, <i la fin dc cette annee, nous aurons line flotle aerienne efiale a celle que I'Allema-ftnc sera en mesure de mettre en lii/ne a eettc epoque. Comme I'a fait remar"uer fort jiistement en seance M. Domiminije, c'est d M. Franklin-HoiiillOn 'me nous devrons la mise ail point immhiiate de noire urmec de fair. On ne saurail trop lui en savoir qre.

Cependant. la Chambre ne s'en est pas leiiu Id. Des lors qii'e'le ne mirtait nas inimediatenienl en con-'le, les socialistes n'ont 'His voii'u qu'clle reorenne ses traimii.r unimie-ment noiir adopter un projel « mi-litarisle ». lis ont eprouve lc desir de faire examiner en outre le - rojet lendant d effecluer la perequatior, des rirconscriptions municipales dc Paris. I'n texte en ce sens a etc volt par le Senal. II n'a qii'un tort, c'est lie ne .•i'anpliqtier qii'aux sea'es cir-conscriptions de Paris. 11 q a lonq-temns iiii'on .a fait remarquer que !es circonscri"iions electorales, aiis-v/ bien ru,ur les elections d la Cham-bre, au Senal,. t/ue "our les election.' municinales, avaient bcsoin d'etre ej/alisees. Mais le .'iihial n'a pas voulu e.raminer ce probli'ine dans son ensemble. II s'est contentc de remanier Ics circonserintions muni-cipales de la capitale, parce que, cc faisanl. il accomplissail une iruvre entarhee d'esprit partisan plus auc d'equrle. C'est parce -••ic ce projel d'une imnortanri' Ires relative e.fl •iuscepliblc de mettre en difficult^ -•iielcues conseillers munici'>iiu.r non nffitifs an earlei des oaucbes, aur M. Leon liliim en a rec'ame le vole

i!!:iiBi!iiniiis9iBii:::Bii!iiiii!iiiB!:iiii!ii'iii!ini!!iiKa

line permission de cinq jours avec transport gratuit sera bienldt accordee

aux militaires non liberes

Le miiiislcre de la (kicrrc comnui-ni(pie la note suivanle :

« Le mainl'ien sous les drapeaux (lc la classe liberable en Avril. r<!'-]iondant a des preoccupalions d'or-(ire slrictemcnt di'fensif, Ics mili-taires dont la lib('ralion a etc ajour-nee seront, pour la plupart, employes a des travaux d'oryanisalion de no-tre fronlii're de I'Est et a rank-na-gemenl des camiis en vue dc donner a la troupe rinslruction correspon-dani a sa mission. (A'IIC utilisation coiiduira a clTecluer quciques dc--].>lacemenls temiioraires de troupes au cours du mois d'.\vril.'

» Lorsque ces (k'placements se-ront termiiu's, vraiseniblablemeni vers le 20 .\vril. les militaires, main-tc'iiis provisoiremenl sous les dra-peaux, pourroni oblenir des per-missions exceplionnelles de cinq lours. I'ne instruction ministeriellc llxera les conditions dans lesquelles ces ijcrmissions seront accordecs ; mais,. des mainlenani, Ic ministre de la Cuerre a decide qu'ellcs com-porleronl la graluiti- du transport pour ceiix (pii en beiielicicront. »

iiiiHiiiiiaiii!niiiiDiii»iiiiiaH!ai!:iife:i!:H<iiiiBii!iiii!!iiai!iiir

Pelerinage InterDatioDal des Anciens Combattants a Rome

I. I ' l l pi'lcrinage inlcrnalional des Anciens Combattants a Home est or-ganise les (i. 7. .S et '.) Seiik-mbre 1935. par M. Tabbi- Bcrgey, iiri-sideiit geiu'ral des Prctrcs Ancii-ns Combal-lanls.

A cello occasion, un train six-eiai sera foriiu'' a Hennes ou dcvronl se rendrc les iit-lerins du diocese (b' Quim])er.

II. Prix des places. — a) Combat-tant ayani moins dc "iiy'/c dc rediic-lion :"

2" classe : 830 fr.; 3- classc : (175 fr. b) C.ombaltants mutik's ayant 75'r

de riMliiction : 2" classe : 705 fr.; ,'V' class; ' : 5'.)5 fr. ("es prix coniprenncnl lc montant

du voyage, les repas a Home, excur-sions, visiles, taxes. ])ourboires. etc...

La diiree du voyage est dc 8 jours. III. Le regisire des inscrii)lions est

ouvert, des mainlenani. chez M. I'abbe} C.adiou, vicaire a Sainl-t^oren-lin, Quinipcr.

IV. Les Prctrcs .\nciens Coinbal-liinls sonl a la dis])osilion de leurs caniarades A. ('.. jiour leur fournir tous les renseignements voulus.

Une Grande Journee Agricole a Morlaix

ASIIEMBLEE!! GEIEeilLES

Ayrliioii!!! mifFiDistHre m fles Goies-iiu-lorii

L Lnion des Syndicats Agricoies qui groupe, dans les deu: departe-nienls du Finistere et des Cotes-du-•Nord, 538 syndicats et plus de 41.000 families paysannes, avait clioisi- Morlaix pour y lenir cette anne-e ses assemblees .ijenerales.

Plus de 1.500 agriculteurs, deld'-gueis par leurs organisations locales, prirent part a cette reunion qui se deroula dans un ordre parfait.

Des le matin, suivant la tradition, une messe fut ccilebrce a I'eglise Saint-Melaine pour les sjndiqud's di^'funts.

Ll-S WIUMONS DU M.vrix. Puis, jpeu a i)en Ton assista a

I'arrivt'c des representants de toules les regions. Les voitures et les cars etaient range's sur les places et la masse des cultivateurs oil se remar-quaient les costumes de Plougastel, du Bas-Leion, les chapeaux a mul-tiples rubans des Ponl-l'Abbistes et es gilets brodcs des gas de Quim-per et de Kosporden, so dirigea vers la rue de Brest oil s'ouvrait i 9 h. 30 rassemblce gejnejrale.

M. H. de Ciuebriant, prd-sident de rUnion des Syndicats Agricoies et de Ui Chambre d'Agriculture du rMnistcre pre^side, assistei de MM. aelbeoc'h et Moal.

Sur I'estrade ont pris place la plupart des adniinistrateurs de I'U-nion des Syndicats, et notamment MM. de Bodellec, secrt'taire gcneiral .le Lansalut, Divanac'h, du Bult, rineivez, de Kermadec, Costa de Beauregard, d(; Coyon, pri'sident de 'a Chambre d'Agriculture des Cotes-:lu-Nord, Bertht'lcnk', Le Guen. Le ,;ozannet, Morvan, Perrault, direc-k'ur des Services Agricoies du Fi-lislere.

M. Pe-ran, chef de comptabilite, I rOffice Central, est nomnk" secre--taire dc s(!'ance.

L'assembk'c se de!'roule selon I'or-dre du jour prevu.

Ce ful d'abord la leclure d'un rapi>orl presenlc |)ar le Conseil radminislralion el qui brossait un :ai)leau (rensemble de raclivitei •'coiu)mi(pu' de ri 'nion. Beprenant line image ulilisi'c chaque annee, le pri'sidcnl constate « (pie pour trans-)orler Ic lonnasrc des engrais, amen-lemeiit.i, semeiices, produits d'ali-•nentation pour le betail fournis par r i 'nion, i l aurail fallu un train de 72 kilometres de long. La locomoti-ve de cc train el'lant a Morlaix, son wagon de (pieue dei-passerait Cha-lelaudren de 1 km ; ou bien si la locomotive clait a Laniierneau, le wagon de queue alteindrait Pont-(Juei'au ; le train avait I'annee der-niere 2 km. de jilus ».

En terniinant son rapjiort, M. de oucbrianl fail un vibrant appel a i'union dc tous.

« Ne i)erdons 'las courage ; res-Ions i>troitement groujii's autour de nos associations; soyons-leur fideles; soulenons-les de tous nos moyens. Les moyens financiers sont au pre-mier rang. .Sans doute ne saurait-il elre question d'augmenler vbs coti-sations a r('poqiie difficile' oil nous sonimes ; mais nous vous supi)lions l^au.^'mcnlcr les ressources de nos )rganisalions en utilisant leurs ser-vices dans toute la mesure oil cela vous sera possible... »

Lci! com|)les el bilans sont adop-Ics. Puis une assemblce genijrale .'xlraordinairc procede a la moditi-ralion dc cerlains arlicies des sta-luts el du reglemeiit inti'rieur.

Silol apri's s'ouvre rassenibl(>e •.;e:'ni'rale de la C.oopcralivc que pre!---.idc cncorc M. dc Ciicbrianl.

Lc rapport ijri-scnlc ri'velc une •iugme;ilalion Ires imporlanle du vo-kinie eles alVaircs Iraitvcs. Le jire-sidenl rappclle brievenient Tesscn-licl (les opi-ralions nc-cessilces p:ir I'applicalion de la loi sur le ble: : slockagc. report, elcnaluralion, ex-portation et iiidique les conditions dans Icsquclles out i'le; ri\ilise!'es les operations dc rmanccmcnl.

M. de I'lue-briant demande ensuite aux cullivateurs dc luontrer de la bonne volonti- dans I'aiiiilication des obligations de la loi s'ils veulent voir s'ami'liorer le marclu'.

Mals la bonne volonk'" des culli-vateurs ne suftit pas. i l faiil la volon-t',' des Pouvoirs Publics « de faire appliqiier dans son inlegralile- une loi dont nous n'avons cessc de di'-noncer Ics insuflisances mais qui. Idle qu'el'c est, i)eut permetlre ce-pendant I'i'coulemciit d'une partic de nos Idcs ».

» Si t'espril de fraude qui ten(l it se ge-iu'raliser n'est pas reprinie nous nous tremverons en bulte a des iliflicnltes extremes pour la vente des bles de 1033 et 1934 ».

L'asseniblee gi-nerale adoptc les ri'solnlions proposces par Ic Coit-seil d'adniinislralion. procede au renouvellenient des jjouvoirs des adniinistrateurs sortants et, en as-

Page 10: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

semblec extraordinaire, vote cer taines modifications aux statuis.

Avijnt dc lever la seance, sur Tin^ vitation dc M. dc (iucbriant, -M Blons fait rcniarqucr tr6s judicicu' »enient (uie les svndicats conunu naiix, sont aujourd'hui de plus en plus dclaiss6s par les inutualistes, et dcmande s'il n'y aurait pas lieu de noter dans lo i;6filcment interieur dcs muluelles une clause en vertu dc laquelle les nuitualistes dcvraiciit obligatoirement utre Inscrits -danii un syndleat.

La question est iinportante et sera fetudiee par les dlrccteurs des Cais scs Rcfji-^nales.

LE BANQUET. A Tissue des reunions, plus de

501) couvives se retrouvent aux sa Ions Quivlger poiir Ic banquet. U:i grand nonibrc de deli'Sues se repar tissent daus les restaurants de la ville.

Le banquet (ut exccilenunent servi et une francbe camaraderie re^nait entre tons ces cultivateurs reunis la et venant des regions les plus diverses.

Apris avoir ecoute de nonibreuses chansons, les convives s'associent a M. Tinevez qui prend la parole i)our reniercier M.\I. de Goyon, Rouy, I'er-rault, le colonel Guillet etc... d'avoir bien voulu reliausser, par leur pre senee, l'6clat d'une reunion iUMA si encourageantu.

J1 felicite ensuite les cultlv.ateurs qui, d6s le debut du niouvenient ont ete les piouniers du syndicalis me ct de la mutualitc. Us n'ont pas travailli en vain.

LES UKUNIONS DE IAU>UES-MIUI.

A 14 h. 30, Tassembl^e 'se r^unit de nouveau pour entendre le rapport de i l . Kodollec, becrclaire general de rUnloa.

Dc ce rapport, ecoute dans un silence iinpressionnant, reteiions les quclques chiffres suivants qui me-surent I'actlvite de I'Union des Syn-dieats :

538 syndicats aflflli6s ; 42.212 fa-milies syndicjuees en 1934 ; G5G jeu-ncs gens qui suiveut les cours par correspondance ; 400 jeunos lilies aux cours m^njvgers etc...

Et M. Hodellec de poursuivre : < Aujourd'hui cette nientalite <le

plorable a fait place a des vues i)lus raisonnables. Les comnierfants des grandes villes languissent depuis que les eampagncs ne gagnent plus. Les industriels ont flnl par coninrendre ce que nous leur repetions depuis des ann^cs, que le marche exterieur se fernie detlnitivenient a leur acti-vity, aue leur ressource supreme est dans le developpement du marche exterieur, par une protection ener-gique de toutc notre production na-tionale... Un esprit nouveau est do:u-nt; dont il y a lieu de se feliciter grandement... »

(A sntvre.)

Informations Dates et centres

du certiflcat d'6tudes ppimalres en 1085 .

5 Juin. — Pont-Aven, ecolc dcs gargons.

7 Juin. — Concarneau (ruraux) ecole des lilies.

8 Juin. — Quiniperle (ruraux) ^cole des gargons.

14 Juin. — Coray, 6cole dcs gar 90ns.

17 Juin. — Quiniperle (lilies), ecole des niks.

19 Juin. — Scaer, ecole des lilies 21 Juin. — Bannalec (ruraux)

£coIe dcs garfons. 24 Juin, — Bannalec (villc), ccole

des fllles. 2() Juin. — Moiilan, ecole des gar

50ns. 28 Juin. — Quiniperle (gar^ons)

ecole des gar^ons. 1" Juillet. — Concarneau (ville)

ecole des gar?ons. 14 Juin. •— Carhaix, lilies du can

ton (moins Spezet). 15 Juin, — Carhaix, gallons du

canton (moins Spd'zet). Baccalaur^at.

Les exaniens ecrits du baccalau-real comnienceront le lundi 24 Juin pour la premiere partie, et le mer credi 2G pour la deuxieme iiartie.

Toute la correspondance concer-nant les examens du baecalaureat sera adressee a M. le Direcleur d? I'Office du Baccalaureat, place Ho che, a Rennes; joindre, le cas echeant, une enveloppe avec timbre et adresse pour la reponse.

Les livrets scolaires scront re^us jusqu'au 17 Juin, dernier delai.

Lc GirDre oe FotassiDDi Cet engrtws est sensiblenient moins

employA en Bretagne que la Sylvi nite. 11 nieriterait cependant d'etre plus connu, car il a de grandes ([ua lites, que je me permets de vous raj) pelcr sommairement.

1* C'est un engrais tres riche, tres concentre. 11 renfernie, en ell'et, 49% de potasse pure, alors (|ue la Sylvinite Riche ne dose que 18%. Autrement dit, c'est de la Sylvinite rafflnee et, en coniparant les dosa-ges ,on voit que 200 kgs dc chlorure equivalent a 544 kgs dc .Sylvinite.

2" II peut etre employe en toutes terres comme le sulfate de potasse, landis que la Sylvinite doit etre re-servee aux terres legeres et aux ter-res de moyenne consistance.

3" Tandis qu'il faut resjieeter un intervalle d'au moins un mois entre I'incorporation de la Sylvinite au sol et le semis ou les plantations ou le depart de la vegetation, on jieut avec le Chlorure .se contenter d'une quinzaine de jours et quehiue fois de moins encore si la terre est hu-mide. !.,e Chlorure n'est depasse dans sii facilitc d'emploi que par le Sulfate de Potasse, lequel peut etre applique a tout moment, meme sur les cultures les plus delicates,

4° Son utilisation sur cereak's en couvcrture est tout a fait iiidiquee en nielanfje avec un engrais azote, dont 11 facilitera repandage. A 100 kgs d'engrais azote, on acljoindra 150 a 200 kgs de chlorure.

Paul LOISHT.

PARENTS, qui cherohez uno SITUATION pour votre flis ou vo-tra Jeune flile, adressez-vous PIGIER, 9, rue des Fontaines, h LORIENT. On y apprend Compta-MlltA, St^no-Daotylo, Langues, Mo..., et le placement des 6l6ves

assure.

Q U I H P E B J L f i Les Anciens Combattants et les elections municipales

On nous coniniiiniquc avcc prii'i-c tl'inserrr :

Le bureau do la Section de ^)uiniperlc rappelle iuix nienibres de r U . N. C. que bienlot va s'ou-y r i r la perioile electorale pour les elections nuinicipales c l ( |u ' i l a paru iiulispensable au Conseil Nat ional de I'U. N. C. que les Sections soiei i l re()resentees au seiii (les (ioiiseils imin ic i i iaux par lies hoiiunes desintiu-esses, dont le but est de servir la collectivite, coninie i ls I 'onl deja servic pen-dant la guerre, el voula i i l , par dessus tout « ([ue la France vive dans I 'honneur et dans la pro-liroto ». L ' l inan in i i lo , ( jui a carac-tcrise la decision prise, indi(|ue aux Anciens (".oniballanls de la Section de Quiniperle, le vi f desir des nicnibres du bureau do voir aboutir lo progranune de refornie electorale, de vc4'orino morale, econ()nii(iue et sociale ([ue lows Ics Anciens Ckinibatlanls veulent avec ardour el lec sans auinine preoccupation de part i .

Desireux dc prouver la since-ri te dc ses declarations et sa volonte d 'un i r les citoyens au-dessus des j iar t is poli l i ( jues, le Bureau de la Section, rcuni en seance, a decide, a runan in i i te de ses inenibrcs presents, d'adresser. a M. le Maire de Quiniper le et a chaque president dc groupe pol i-l i(iue, ou chef dc lisle eventuel, la declaration ci-aiircs, se confor-mant ainsi aux directives de son Bureau Nal ional el aux deside-rata dcs inenibres de la Section.

« Monsieur le Maire (ou Mon-sieur Ic President) (1), le l iureau de I T . N. C. (Section de ()uin i -perle), ajires avoir rajipele (juC r i ' n i o n Xationale des C.ombal-la i i ls se iilace au-dcssus des par-tis politlciues a decide :

1° De deniander aux chefs dc listes ou aux presidenls de clia-(|uc par t i poUti(iue suscejitibles (le lorn ier une lisle, en vue des prochaines elections nuiniei i ialcs, d'adniet lre, parn i i leurs eandi-dats, un nonibre deterni inc d 'An-eiens Combattants, niembres de I'U. N. C.. s'engageant a sii ivre, pendant leur inandat, lc pro-gramme de r . \ c l i o n Cxinibattante, tel cj'il a iHe elaboro aux dilTe-renls Congres dc I'U. N. C. ct, par l icul icrement a celui de la salle Wagram (Octobrc 1933) ct a celni de Metz (Mai 1934).

2° Et, complc tenu du nonibre des electeurs inscri ts, d'une part , ct de rclTectif de la Section, d'au-Irc part (010), dc fixer a (i (six) le nonibre de scs candidats sur chacunc des listes cn presence. Kn vous pr iant de soumcttre la presentc deinande aux membrcs de votre Cx)nscil, Monsieur le Maire (ou aux membrcs de votre part i . Monsieur le President), je vous serais rcooiinnissant <lo voii-lo i r bien me faire connaitre votre decision avant le vingt courant, afin de permettre au Bureau de la Section dc provo((ucr des can-didatures pour chacunc des listes e l de vous en faire part. ' Veuil lez agrcer. Monsieur le Maire (ou Monsieur le President), I'assurance dc i i ia par fa i lc consi-deration. »

Le President, Signe : J. JAz^ginu..

/,(• Hiireftii (lc la Section (Ic I'U. iV. C.

(1) ,ral I'lioiMiciir ilp V(MIS ifliiliT, cl-Iipri-S, le Icxif c r i i n c - (hrlaiutloii olnlion'i pin- Ir Hnnaii do la Sci'lloii <lc Qulmiiui-li <lc l - f . N. C.

AUTOMOBILISTESI a-lressez-vous au

GAetiiE Josepii seiEiT UucJules-I'ernj, QuimperU - Tit. 117

REPARATIONS DE VOITURES de toutes marques I'Ki.x .yioi)iii{f:s

ACHAT et VENTE de VOITURES

A g e n c e L I C O R I V E

LA Kiri K DK l'AQi:i-:S A SAINTi:-(;iiOL\. — La (Chorale Sainte-Croix s(, fera entendre au cours des ofll-ces de dimanche prochain. .Messe a (luatre voix, de Palestrina ; Psaiime 151), (le Ci'sar Franek ; Aiiacliis tie J'at/iU's.

Aux vepres, chant de faux-bour-(lon.

A lil b('n(!(lielion : () filii, a (luatrc voix ; Kft/inti (Uvli, de Aitchinger ; Ttinliim enjd, dc Villoriii ; Hcjoiiis-loi, canli(pie pascal.

AU CKMCLK D'HTUDKS. — La ri'union mensuelle du C.ercle d'Klu-(le,s interi)ar()issial a eu lieu mcr-credi soir, salle Saiiil-t^olomhan.

.M. C.oliiec, sccri'laire du Secix'la-rint I'opulaire (•luilla la ([uestion du vole faniilial. II donna un a|ier('u hislori(iue des projcis successil'.s (le repi'i'senlalion fani Male, el s'lilduiil spiTijilenienl siii' les projcis ,1c .M. rahlx!' Lcniire, de MM. Itoulieaux-Dugage el Duval-Arnould.

Apri'S avoir expose les arguinenls (|ui niilitent en faveur du vote laiiii-lial, le con[i!'rcncier passe la p.irole aux conlradicleurs i-ventueis. Mais le vote familial n'a pas d'adversaire ,ehez nous, et e'est a un simple eehan-gc de vue (jue Ton procede, a i K p i e l prennent part M" Koun. M" I'oiirnis, M. J('Z(-quel et M. Tabbi; Mc-lapson.

1 ' IAN( ;A ILL1 :S . — N'OUS appre-nons le jirochain mariage de M. Le Cioir, bijoutier, place (iaiiil)clla, avec Mile ,\nne C.onlant, de Lorienl. |

Nos lucilleurs va-ux de bonheur.

Autour de la Foire-Expositlon La Foire-lixposition a conlinu6

pendant joule la semaine dcriiiere. Le coniit(' dcs l-etes, (|ui cn a assu-mi- cetle amii'e I'orKanisation, a lenu a oll'rir a la i)opulatio:i un certain nombre il'innovations, (|ui ont pro-duit le plus iieureux elVet.

Nous tenc.is a signaler d'abord la reception des enfanls pauvres. Dans un sentiment dillicat qui les honore el aucuel toute la population a a'-->Iau(li, les organisateurs avaient (li'cidii d'olfrir un gouter el quel-(jues galeries aux enfanls pauvres (le rH(')pital.

Sous la (lir(H'tion des Sd-urs de la Sagesse, heurcuses dies aussi de la joie (le ces pel its d('slu'ril(!'s, les bamhins vislt6renl les divers stands, gui(l('s i)ar Ics membrcs du eomitd"; el fnrent re(,'us a la huvclte ofllcielle, ou ils fureiil combK's de douceurs, patisserie el galeries de toules sor-les.

La joie ((ui illuniinail Ions ces pclits visages fut sans <loule, pour Ics organisateurs, la meilleure ri!'-compense.

Nous Icnons a f(Miciter Ic comitii cl cn pai'ticulier M. BeaufrtM-e, com-missaire giMieral, nour cclle hellc el g(• 11 (• reu se initiative.

Une autre innovation (pii fit de nomhreux heureux parnii le petit monde de la ville et de la campa-gne, e'est le lacher de ballons. Jeudi cl dimanche, une nuce de bambiiis aux bras de leurs papas et de leurs iiiamans, envahissaient renceinte dc de la l'"oire-Iixi)osilion. Pendant des lieures, les comniissaires Huon, •foulliou, Le Gall, clc., n'eurent pas un moment de ri'pit. 11 fallait (icrire, ecrire, 6crire toujours des iioms el adresses sur <les pelits cartons que les ballonnels gonlU's ii Thydrogenc ailaient disperscr aux quatre coins (le riiorizon, au frc du vent.

Un certain nond)re de ces ballon-nets ont (;'l(> retrouviis les uns pres (le noire ville, les aulres loin, Ires loin. ."S'ous donnons ci-dessous une premii're lisle de concurrents et dcs localites 011 les ballons ont et(' re-lrouv('s, nous r(!'servanl de publier plus lard les nonis des heureux gagnanls.

.losette Tanguv, a La Vallee, La (".he/.e (OMes-du-Nopd) ; Michel Cu-ziat, a Saint-Barnabi' (C.-du-N.) ; Aribliile llerk'dan, a Ploerdul (Mor-bilian) ; Lili I,c Stir, a Inguinicl (Morbilian) ; (icorges (iaro, a Sainl-(ii-rand (.Morbilian) ; Edith Ropert, a l.anvolav (C.-du-X.) : Charles Pi-riou, a Domfront (Orne) ; .Maric-•flnirese Nilias, a Yvignac (C.-du-X.); Henri Massuyau, a Sainl-(iera'id (Morbilian) ; Maric-I.ouise Pothier, a Sainl-Gonnerv (Morbilian) ; Jo-setle JolilV, a Villc-Morvan, Loudii-ac (C.-du-N.).

•Michel Tri'guie*, ballon relrouve a Morienval, dans I'Oisc ; Bcrlrand Lc DCTOUI, a Mauves-sur-Loires (Loirc-lnf(!'rieure) ; Joseph Bellour, a Plumaugal (C.-du-N.) ; Rennou, a Tr(;viel, en Loudd-ac (C.-du-N.) ; Guv Cuziat, a Lanrelas (C.-du-N.) ; J(iz(!'-(piel Jean, h Plouay (Morbihan) ; .lean Pavec, a Malguenac (Morbihan).

Dimanche soir a eu lieu la cK'iture ofllcielle de la I'oire-Kxposition. 19 heures, un ai)(iritif d'hpniieur fut servi sous les hallcs, au(iuel assis-tcrent Ics nieinhrcs du Coiiiile des Fetes, les cxposanls ct les represen-tants de la pressu locale el rcgioaale.

M. Habrial, pril'sident du coniilc des Fetes, jirit la parole a cette occasion cl reniercia lous ceux ^ui se sont devout'S pour le succcs de cette nianifcslalion eommerciale. II f(-licila les cxposanls pour I'efTort (ju'ils ont fourni et pour le gout avec lequel ils ont organise et orn(i leurs stands.

Devanl le succes dc cetle 5" Foire-Kxposilion, le conilt(;' a d(;'cid(;', pour le cas oii les all'aires sortiraicnt du niarasme acluel, dorganiser une Foire-I^xposition chaque annee, mais cn ramcnant sa duree dc 8 a 5 jours.

.\vant de terminer ce brcf com|)te rejidu, (lu'il nous soil permis d'adresser nos chaleureuses fd-llci-tations a M. Habrial, pri'sident du Comiti!" des Fd-tes, a ^I. Beaufrerc, commissaire gc MU-ral dc la Foire, ainsi qu'a lous ceux qui ont colla-bor(' au succes de la ,5" Foirc-Kxpo-silion de QuimpcrK'. Leur coup d'essai a (!'t(! un coup de maitre ; el gagcons (m'avec rexp6rience qu'ils ont ac(!uise cette a:in(!'c, ils feront encore mieux I'anntJe prochaine.

A CINK-PAX. — Les s(-ances dc eini'iiia a la salle Saint-C.olomban seront suspendues pendant la Mis-sion (lui doit avoir lieu a Quiniperle au cours du mois de Mai.

lilies reprendronl le dernier di-manche (le Mai, avec le lilm celebre (Chanson d'une nui'l, oii I'on enlen-dra le premier t(!'nor du monde Kiepura.

La saison dc einc'ina se terininera le premier dimanche de Juin, avec le lilm Anwin- en caye, dcslini; a ob-tenir le plus grand succes, la vedette princiiialc (ilanl Anny Ondni, bien coiinue de lous ceux (|ui ont vu la l-'ille (In }<et/iwcnl.

Les habituiis de la salle Saint-Co-loinban seront hcin-eux de conslaler (jue la (lii'cction de (^ine-Pax a ap-jjorlii encore de nouvellcs aiiK 'liora-lions el de iiouveaux amenageiiients a noti'c salle familiale.

MENTHE-PASTILLE faMeilleure fiqueur de MenHie

AVI.S AUX A.NCIHXS COMBAT-'IW.N'l'S. — Les caniaradcs anciens combattanls donl la carle a plus de 5 ans (le dale sont pries de la renou-veler'au plus tot.

lis peuvenl s'adresser aux cania-radcs du bureau, ou a .M. llu.-hct, librairie Sainle-Croix, place Hervo.

Confidence d'une temme de chambre « Si je boite ainsi, avouail-elle a

voix basse, c'est (pie je soullre d'un ifiaiidit cor. » — Eh bien ! voyons : achelez vile un « Diable i 1 « Le Diable » enleve les cors en six jours Iiour toujourK. Alais attention I... exigez « Lc Diable 3 fr. 95, tou-tes pharmacies et a Epernay, phar-niacie Weininana.

CONSEIL MUXICIPAL. — Lc Con-, CABXETS DE MABIAGE. — Le sell municipal de QuimperK" s'est j mcrcredi 21 A\'ril, a 11 heures, sera reuni jeudi, 11 2U heures, sous ia pr(i sidence de .M. Le i.()U(!'dec, maire, assisle de .M.M. Trt'guier, Poclier el Baral, adjoinls.

.M. Peiivcrn, secretaire de seuacc, donne lecture du proccs-verbal de la seance du 10 .Mars, (pii est adoplii sans observations.

Lcfis Mnie Moi'etni. — Le maire donn'c lecture d'une Ictlre de la pre-fecture concernant riK-ril'jge de .Mine veuve .Moreau. La commune de Quiin-p( rj(" est menaci;c d'une action des lieritiers (|ui demandent la veate (les biens (jui ( 'taient en eomnuinaule entre les ('poux Moreau. La commu-ne soullendra cette action. Les biens pro|)res dc -Mine .Moreau ne seront pas vendus.

Un proves en i)iie, — Une autre letire |)roveiiant de la pr(5fecture annoncc (pie des poursuilcs voiil etre eniiagees conire la commune par M. .Moreau, entrepreneur, qui deniandc que lui soil versiie la som-nie de 24.207 fr. 83 lui reslanl due pour travaux exC-culd's. En plus de celle somnie, .M. .Moreau deinande 20.000 francs de domniages-inlerels. Le Conseil decide dc soulenir I'ad-lion.

StibDenlion. — Une subvention de KIO francs est allou(!'c au Circuit (lyclisle du Morbihan cl de (^or-nouaillcs, (pii se disijutera les 11 ct 12 -Mai prochain. Celle somnie de too francs sera acquise au premier coureur brclon passant a Quini|)erl(!'.

Qnarlier de la Midson-Iionite. — Le Conseil decide do verser une somme dc 1.500 francs h M. Guyo-mard, a litre d'indemniliJ, pour la cession d'une bande de terre.

Lors de rddectrinealioa du qnar-lier dc la Maison-Bouf^e, les habi-lants de ce "iiarlirr avaient du orcn-dre un engagement eiivers la fusion des gaz pour un minimum de con-sommation.

Le Conseil d(5cide de diScager les habitants du quartier de cette char-ge en versant a la Fusion du Gaz une somnie unique et forfaitaire dc 14.000 francs.

IiislaJUilldn de itj.-c. an Gorrequer. — M. Buello revient a la charge pour deniander rinstallation dc w.-c. dans le quartier du Gorril'quer. Le Conseil d(;ci(lc qu'une commission clioisira un emplacement projiice.

Conlre le rhomttf/e. - - Les travaux en cours sur divers chemins vont etre bienb'it Icrmines. Pour procurer du travail, lc Conseil (h-cide d'en-treprendrc d'autres Iravaux : route (In Bois-du-Duc et route de Kerpi-noic.

Siirsis d'incnrporation. — Lc Con-seil donne un avis favorable a la ilcmandc de sursis d'incorporalion romuiK'c par M. Lu -ien Daniclou.

<

b(!'ni, en I'd-glise jjaroissiale .Notre-Daine de rAssoniDlion, le mariage de ,Mlle Louise Mar/.in, lille de .M, Frunfois .Marzin, le sympaUiique cn-Ireijreneur de la rue des Tanneries, et de Madame, avec .M. Louis Guillou,

oint au niinis-nie et .M. Fran-

licencii; on droit, ad t6re (le I'Air, ills de \ (;ois-Louis Guillou, conseiller g( neral du canton de Tiiul(i.

Xos meilleurs vd'ux de bonheur aux fulurs (Jpoiix, el nos compliments a leurs ])arents.

• Lc mardi 23 .\vril, a 11 heures, a I'd'glise Sainle-Croix sera belli le mariage de Mile Anne-Marie Bobie, 10, rue du liourgneuf, QuimiJcrlti, avcc M. Maurice Loizance, de Saint-Marc, Le Blanc (Ille-el-Vilaine).

Nos meilleurs vo'ux de bonlicur.

DAXS LES POSTES. — Xous ap-prenons avcc plaisir la noininatioa en notre ville cn qiialitc de facteur, (le M. LamainK", prt'C(!'(lemment eni-jloyi" dans le Centre, .Nous sommes leurenx de lui presenter nos meil-

leurs soiihails de bienvenue.

DAXS LA. GI'NDABMEBIE. — Xous apprenons (|iie M. Pernes, gen-darme a cheval a Quimperlii, vienl d'etre propos(!' pour la iiKidaille.mi-litairc. Nos felieilatioiis.

UXE SEANCr; DE PBOJECTIO^'S POUB LES PI>CI1EI HS. — Xous ap-prenons que .M. A.-P. Decanlelle, di-recleur de Art Peehe Independanle, donnera une c()nf(^rencc avcc projec-tions aux amis pecheiirs dc Quim-perl(j le samedi 20 Avril, a 20 h. 30.

Cette st'ancc est cntieremcnl gra-tuitc ; y sont convi(js lous les inem-brcs de noire active soci(ite de pe-ehe et leur famille.

.M. Decanlelle projetlera lui-menie et commenlcra Ics vues dcs belles ri-vieres et lacs (le France (ju'll a rap-port('es de ses voyages. Ellcs consti-tuent une dociimentallon uni(iuc du l)his haut interet. Les pecheurs pour-ront visiter ainsi la Brelagne, les Py-r('n(-es, Ics lacs du (^arliltc, la Loire, clc...

Xous somincs cerlaiiis (pie tous les pecheurs de Quimperl(' et des envi-rons voudront assister a cette belle el instructive soiree organisi-c a leur intention.

Dl'MOC.BAPlHE. — Au cours du I"'' trimestre 1935, il a (ite enregistre il la mairie dc QuimperU' : 20 nais-sances, S) mariages, 72 di'ces.

Lc nombre des naissances est nel-lemcnl en rd'.urcssion ; i)ar contre les (li-ces sont en augiiientalion sensi-ble.

C1XI-:MA HO.XOBr-. — Cette se-maine au ciiu'ina Honore, COl'P DE MISTRAL

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La Francois PENVERN | AMEUBIEME2VT • |

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previenl set nonibrense el fidele Clienlile qu 'e l le m a i n t i e o d r a , pendanl le m o i s d ' A v r i l , les m S m e s p r i x pour ses Meubles, Lilerie el aulres Arlicles que pendanl laFoirc-Exposilion deQuimperle

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LE COXCOUBS DE BOULES. — Le concours de boules organise di-inanehe par notre confrere L'Ouesl-Ecluir, avail attirii au quartier du Bel-.\ir, puis sur la place Saint--Michel, une foule considerable dc spectateurs. Vingt-deux quadrcltes s'(!'laient fait inscrire.

Nous <loiiiions ci-dessous le rilsul-lat de ce concourS :

Premier lour. —- Reslent qualilK's apres les (•limiiiatoires, les (-quipes suivantes : Le Mcur (de Scaer), Guyader (Quartier Saint-Yves), Cal-vez (du (loat-Diiro), Richard (dc la place Jean-Jaures), Xarvor (du Gor-r(!'(picr), Lc Got'.' (de Querrien), Co-lonncc (de nuerrien), Dregoire (du (;oat-D(!'ro), Goalou (de Judicarri!', en Locunole), Guilchet E. (de Bellefon-taine, cn Querrien). Perron (de Bel-lefontaiiie), Guilchet F. (Bellefon-taine).

Denxieme lour. — Reslent quali-n(!'S les ("(niipcs c' lLo Mcur, <iuyader, C alvez, Xarvor, Cotonnec, Dri-goire, E. Guilchet, F. Guilchet.

Quart de finale. — Dril'goire bat Calvez ; Guilchet F. bat Guilchet E. ; •N'arvor bat (iuyader ; Le Mcur bat Colonnec.

Demi-finale. — Le Mcur bat Guil-chet, 10 a 2 ; Drc-goire bat Xarvor, I'O a 2.

Finale. — Le Mcur bat Dri ' oire, par 10 a 0.

Cabinet Dentaire PAULS-GUIBOURG

Chlpurgiens-Dentlstes

— D. F. M. P. —

3 — Place Hervo — 3

Q V I M P E R t l g '-"o

BfCUXlON DES BLESSr;S DU POtJ.MOX. - -Dima.nche 14 Avril, a 10 heures, avail lieu en I'une dcs salles de la mairie, la reunion dc la section locale dcs BlessiJ's du Pou-mon. Le secretaire du groupe di'par-temcnlal, M. Podeur, prd'sidail. II fut (icout(j avec Ic idus grand inlii-ri 't ijar lc nomhreux auditoire. 11 expo.sa d'une maniere pri-cise les buts de rassocialion.

Tissue (le la r(!'union, une sean-ce Kratuile de cinc'ma fut oH'crle aux niembres de la .section, a leurs pa-rents' cl amis. Le iilm Clairuivre, tres inlcre.s8ant a suivre, fut pour rassislance I'occasioii d" se reiidre comple de ce que I'Associalion des Blessiis du Poumon a fait pour ses malades.

UN MECANICIEN DE LA GARE A UXE MAIN ECBASI';E. - - Mercre-di, vers 9 heiu'cs, M. .lean Lc Rris, chcl'-mecanicicn, (i-lail occupe aulour d'une machine, a la gare, quand il eul la main droite (•crasee.

Le docteur .Miroiix, ajipcK? d'ur-gence, prodigua scs solus au blcssi-, (pii devra interrompre son travail pendant un mois.

A V I S

Madame ROUSSEAU prcvient le public (lu'elle ouvre, a partir de dcroain s.'imt'dl, aii.v Ilalles de la Basse-Ville. un ETAL, OU I'on troiivera tous les jours

Y O L A I L L E S , G IB IER, B E U B B E , A-:UFS et F B O M A G E .

UX CAMIOX SE BEXVEBSE 1).\XS UX FOSSE. — Samedi '13 Avril, vers 22 heures, un camion charg(> de 5 tonnes d'huile a destination de I'u sine Bcziers, h Brigneau et conduit par des chaufTeurs de la maison Garree, de Lorlcnt, fut, par suite d'un brusque derapage, di-portd' sur lc foss(' du c()ti; droit de la route qui relie QuimperK' a .MolUan-sur-•Mcr, a proximiti:' de Coat-Di'ro. Bcn-contrant lc talus, le lourd vi'liicule se renversa totalement sur le c(')te. Les deux conducleurs, (pii, jiar une chance extraordinaire ne furent pas blessi-s, durent sortir par dessous la biVche.

Dimanche matin, un Iracleur de la maison Monnier lira 'e vehieulc dc sa facheuse ])osition. Les degats niati'ricls sont insijjnillants.

PEB'l'ES ET TROUVAILLES. — M. Yhuel, ouvrier nu-canicien au iia rage Trc'guier, a Irouvi} sur la rue un trousseau de clefs qu'i'i tient a la disposition du proprictaire.

PHABMACIE DE SERVICE. — Dimanche 21 .\vril, pharmacic Ta-mic, rue Brt-niond-d'.-Vrs.

Lundi 22 .Avril, lundi de Paques pharmacic Habrial, -10, jjlace Saint-Michel.

ARZANO XECBOLOGIE. — Xous apprenons

Ic d(;ees de M. Orvocn Ivsvan, 79 ans maitre de la .Marine cn rc'lraite, mi'-(laill(5 militaire, dect'de en sa ])ro-priele dc BrandiJrieii, apres une lon-gue el douloureuse maladie.

•Nous adressons a sa faniille nos condolc 'ances (MIIUCS.

MEUAILLE MILITAIRE. — .M. M. Rousselol Joseph-Marie, charron au boiirg, vienl do reccvoir son di-l)l(Mne de me(laill(i militaire. Xos fi;-iieilalions.

A U T O M O B I L a S T E S , <iui circulfz pi'u. conli-acU'7. uiir as-sui-uiiee " RIsques aux Tiers " pni- la nouvclle (•oiublniiiHoii

ASSURANCE AU KILOMETRE Tarir lr<*s rcdiiit au - di'ssous dc lO.OUO Irilom.Mrcs. - ConipU-urs sp(Viaiix Inuniisliar la ConipuKuii'.

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A I . J l e a n G A R R J B G a Agent gdn^ral do la C'*

P R £ S E R V A T K I C E > 7,rue (;oritlc>Duch6ne,Qulinp«rU

BANNAtEO

Socl^te h i p p i q u e d'61evage d u S u d - F i n i s t e r e .

Cimeour.i dc poulains de un an el de pouliehes de un, deu.r et trois ans.

Le Concours de poulains de 1 an et de pouliches de 1, 2 et 3 ans a obtenii un tres grand et 16gilime succes.

Void le palmares : I'OL-I.ICllIilS Ui; I . \N

Trait postier 1. 200 fr.. Marquise, par llourson ct

I'loufjonven, a M. l'"ran(;ois Le Herre, (le Kerneii.s, Scaer.

ii, 150 fr., Mirose, par Oarnilis et l'our(|uoi, a MM. li iri iard frei'es, de Coat-ScacrA'ras, Scaer.

l.')0 fr., Madelon, par Hourson et 'iolonls'.e, ii M. P. iJourliis, de Kcrmoi-an, Kernevel. -I. 150 fr., Mimosa, par Hourson el

r-'louHouven, a .M. C. I'enblaue, de Kc-raiiiperchec, Kerntvcl.

). l.")0 fr.. Maltose, par Silinont et liassct, a Mme veuve Salaiin, I'cnbis, Scaer.

(). 100 fr., Mislini/uett, par Guiclicn et Violoniste, a M. F. Bourhis, de Ker-inoisaii, Kcrnc-vel.

7. 80 fr., .Valine, par HUHKITUS ct Bas-set, il .M. J. Solliec, de Leiijli-Vi-ou, Scaer.

8. 80 fr., Mit/nonne, par Fulmar et S<)ulou(|ue, a .MM. Bernard, dd'Ja citi-s.

9. 80 fr„ .Moselle, par l-uliliar et Tur-l)0t, a .M. .M. Fiche, de Pratt-Cotter, Scaer.

10. 80 fr., Mirza, par Guichcn et Vio-loniste, il M. I-'. Bouiliis, di;.jii cit(;.

POULICHES DE 2 ANS 1. :i00 fr., Lamelle, t ia i t p<«tler, par

Kiliiie et Vilson, h M. A. Cauffant, de Ivcrans(|uer, Bannalec.

2. 250 fr., Lipe-Tuule, trait posticr, par Guicheii et Vilson. ii .M. H. Bihan, (lc Kerjjoalabic, Bannalcc.

3. 200 fr,, Lilas, trait posticr. par Silmont ct (irevois, ii M. A. Salaiin, I'ratt-Colter, Scaiir.

-t. 200 fr., Lilas, trait posticr, par Silmont ct Soulou(|ue, a M. I-'ichc, dt-jii cite.

J. 150 fr., Licurne, trait hrcton, par Si-viHiiae, ii Mme veuve 1-^latres, de Kcr-le^an, Kcrniivel.

6. 100 fr.. Lot/ale, trait posticr, par Guichcn et Ploujjouvcn, a M. H. Bodal-Icc. dc licrcabon, Bannalec.

7. 100 fr., IJqere, trait posticr, par SiiviK'nac ct Kerido, u .M. H. Ooret, de Kerdenu'zct, Kernevel.

8. 100 fr., Locjean, trait posticr, par I'ulmar et Turbot, ii M. H. Le Hocli' de Toval, Sc.iCr.

n. 100 fr., Liiscttc, trait po-sticr. par Guii)ry et Soulou(|ue, ii M. J. Solliec, de l.eif;h-Veon, Sca€r.

10. 100 fr. , Lina, trait posticr, par Guichcn ct Gera, a M. H. Hodallce, deja cite.

POULICHES DE :i .\NS 1. 600 fr. plus 700 fr. (conservation),

Kystense, trait posticr, par Fulmar ct I'urbot, a M. Salaiin, dt-Jii cit(;.

2. 500 fr. plus 700 fr . (.conservation). Karoliiie, trait brcton, par Exaco, a M E. Boedec, de Barliary, Kcrni-vel.

3. - too fr. plus 700"fr. (conservation) lierniessf, trait postier, par .Asteul ct Houssillon, a .M. J. Bourliis, dc Kervcn-nou, Scaiir.

4. -too fr. plus (iOO fr. (conservation) Kaline, trait postier, par Fusil ct Mon-ta^nard, ii Mnic veuve Cadiou, de Ker biiiuet, I,c Trevoux.

5. 400 fr. plus (iOO fr . (conservation) Caroline, trait posticr, par Souloquc el Plou^onven, ii .M. Y. Lijour, de Ker-sonas, Kcrn(;vel.

(i. 400 fr. plus 600 fr. (conservation) Kermesse, trait postier, par Caf^ ct Soulouque, .i M. F. Gucrnalec, de Coa digou, Scaer.

7. 400 fr., Kermesse. trait postier. par Erus ct Plougonven, ii M. Le Gall, dc Kerlouan, KerniSvel.

8. 400 fr.. Kemmel, trait posticr, par Vilson ct Quartidi, ii M. Celin, dc Tro ^anoel, Bannalec.

9. 350 fr., Kerliane, trait brcton, par Buasney, a M, P. Helou, dc Brandc-Icn .\rzano.

10. 350 fr., Kersta, trait posticr, p.nr Tartiuin ct Lannicur, a M. Y". Querc', de Kcrnaour, BannaU-c.

11. 300 fr., Keninvf, trait posticr, par Grcvois et Kaniy, a M. Ch. Uivier, de Kerneseop, Scaer.

12. 300 fr., Kerniolle, trait brcton, par Tar(iuin ct Plou^onven, a Mme veuve Pc-rez. dc Kcrancollicc, Bannalec.

13. 300 fr. Kourile. trait postier. par Eusil. fi M. P. Guillou, de Coat-Qucllec Kcrni-vcl.

14. 300 fr.. Kermesse, trait liretoii par Flambard. ii M. .1. Croissant, dc Kcrflours, Scaer.

15. 300 fr., Knlouqa. trait posticr, par Dandy et Quai. i\ M. L. Tijrrcc, de Pen fcunteun, Jlelnven.

IK. 300 fr.. Kiirietle. trait postier. par Soulouque et Kamy, ii M. Y'. Bourhis. de Kerandri'o, Scaiir.

17. 200 fr.. Kergntine, trait posticr. par Es(piiinau et Nabask, ii M. Ch. Pen-i i)lanc, dc Locmarzin, Bannalcc.

Alexandre GUZIAT CHIRUaOIEN-DENTISTE de a Faculty dc Midecine dc P.-iris

9, Rue Lebas, - QUIMPERLE

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P.VfBOXAGE ETOILE .lEAXXE-D'ABC. — Dimanche de Piiques 21 Avril 1 35, (irantle Seance lluUi-Irale, soiri* a 20 h. 30. Au program-me : LES BEBLUBOX OXT UXE AUTO E. Brrii-u. — Comique ct 3 acles. Les Bcrhiron, nouveaux riches

veulent en reniontrer aux Boudinard leurs voisins... lis font I'acquisition d'uiic supcrbe limousine... Mais, qui la fera marcher '? ? ? (Juclles aven lures ! ! ! Toutefois, elTes prennent tin a Vas-y-en-Berouelte, oil ils font leur entri'e triomiihale, traines par un ane!

.MAM.\X S.\BOULEUX, L.Miicnii. — Conu'die en 1 acte. La petite Suzanne est en nourrice

chez les Sabouleux depuis 12 ans Eiilin ses parents viennent la repren (Ire. Mais survieiit en meme temps un brave paysan qui, lui aussi, vienl chercher son |)etit gas... Mais oii est Suzanne, ou se trouve .Mine Sabou leiix, qu'est devenu le bamhin ? ' Pour se tirer d'atlairc et ri'pondre a toutes ces •dcniandes P(!'pinois el Manian Sabouleux doivent se d(!"me ner comine dcs diablcs.

.WIS DU DISPEXSAIUE. — En raison des fetes de Paques, la con-siillalion du 4" lundi du mois d'A-vril est supiirinu'c.

BEUZEC-CONQ

FAMILLE ABAXDOXXniE. — Pour ne pas avoir vcrsil' a sa femme, de la-quelle il est sil'parii, une pension ali-mentaire mensuelle de 100 francs, et ce, conformilMnenl a une ordon-nance du Tribunal de Quimper, en date du 3 Juin 1933, Louis Girard, 28 ans, mananivre a Beuzec-Conq, est condanuK" li 10 jours de prison avec sursis,

A noter que les arrerages dus a I'abandonnee se monteut a 2.100 fr

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CL0HAR8-CARN0ET MABIAGE. — Mardi 9 Avril, a 11

heures, a eu lieu, en l'(3glise parois-siale de Clohars, le mariage dc Mile Cliimence Orvocn, de Pen-All6e, avec M. Adrien Guyader, second-niaitre de marine, de" la Croix-Bouge, en Arzano.

La b(;n(;diction nuptiale a (Stc don-nee aux jeunes epoux par M. More, recteur de Clohars, qui a prononce, a cette occasion, une touchante et dd'Iicatc allocution.

.\u cours de la messe, dcs chants de circonstance ont ete executd's ma-[,'istralement par la Chorale des fdles de I'ecole libre.

A Tissue de la ctiriimonie, le cor-tege se dirigea vers la vaste salle Tromeur, oii Mme Orvoen et M. Guya-der recevaienl leurs invites. 200 con-vives environ prirent part au ban-quet, succulent comme toujours, servi par ,M. Tromeur.

Xous sonimcs heureux d'adresser a M. et Mme (iuyader nos meilleurs va;ux (le bonheur.

BEl'AIVriTEUBS. — Ont (ite nom-miis pour exercer les fonctions d(j commissaires-reparlileurs des con-tributions direeles et taxes assinii-l(;es, en 1935 : M.M. Hays, a Lanne-vain ; Le Grevellec, a Kerrien ; Le Gallic, a Kcrrine ; Le Mao, d Lan-gla/jc ; Gocsin, a Lannevain ; Le Gotr, a Doelan ; Le Bris, a Kervigou-louse ; Le Guennou, de Grand-Letty; Hunzec, des Grands-Sables ; Foinan, de Kcrvoen.

PAYEZ... ET VOUS SEBEZ COX-SlDUKf-. — M. Le Berre Th(Jophile, mann-nechcur, age de 27 ans et de-meurant a Dout-lan, ctait redevable envers J'Etat d'une somme de 52 fr. 25, a la suite d'une condamnation prononc(:-c par le Tribunal de simple police |)our ivresse publique.- Sur requete de .M. 'e Perceptenr, le dC'-linquant appr('hend(; par les gendar-mes de Quimperl(i est dirige sur la Maison d'Arret de Quimper en vue d'y payer sa peine de deux jours de prison.

GESTE STUPIDE. — M. Albert Guillou, eharcutier a Lannevin, avail deposi; sa bicyclette contre sa mai-son ; le lendeniain, il s'aper^ut que son v(;lo avait disparu.

II prd'vint le gardc-champetrc. Apres rechcrches, on decouvrit la bicyclette cachiie sous un tas d'a-joncs, la roue avant avait disparu et Tenveloppe de la roue arriere etait tailladiie.

Le gendarmerie recherche I'auteur de ce geste stupide.

CORAY UX CULTIVATEUB SE JETTE A

L'EAU ET SE NOIE. — Jeudi, vers 16 heures, des personnes se trouvant pres du village d'Hirgars, virent un honiinc se jeter a I'eau. Au meme moment survenail M. .Maout, direc-leur de I'licole libre de Chateauneuf, qui, nialgre le froid, se jeta a I'eau et riiussil a relirer le diisesperii, aid<> en cela par M. Salaun, niinotier i» Boudrach.

Les tractions furent faites, mats inutilenient, I'homme avant etc frap-pC- dc congestion. Le docteur Le Gall, appele, ne put que conslaler le dects, Le corps fut expose a la Mairie, oil le Maire de Coray, qui etait de pas-sage, reconnut cn I'infortune nov6 Yves Guyader, 21 ans, cultivateur"^ a Parc-Laer, en Coray, qui ne jouissail pas de la pk'nitude de ses faeultes menlales. Ses parents, appel(;s, re-connurenl leur lils, qui avait quitt6 la maison depuis plusieurs jours.

GUILLIGOMARCH EXTBE PBOPBIETAIBE ET LO-

CATAIBE. — Au cours d'une discus-sion au sujcl du loyer. Mine B... a brist' une vitre sur la maison de la veuve B..., a Kerloquel.

Celle derniere avait dil'pose une plainte a la gendarmerie d'Arzano ; puis elle I'a retiree.

litleclivement, il vaut mieux s'ar-ranger a I'amiable.

KERQIEVEL

Vers les elections municipales La campagne (I'lectorale est ac-

tuellenient ouverte. Xous aurons nrobablenient trois

listes en presence : 1" Une liste d'interets eoniniu-

naux grouoant tous des homuies conseiiMicieux el de bonne volenti!'.

2" Une lisle d'int('rets jiersonnels n'ayaiit ni idi-c ni ojiinion fixe.

3" t.es eamarades du rcpublicain de la capitalc voisine groupant les rescapi's dc la liste sortante et quel-ques clochards, inscrits d'oftlce.

Cette derniil're bande comme vous pouvez vous rendre complc n'a jias eu de diriiculti:' a se completer, vu surtout... que la "rosse tlnance dite « Cais.se noire » est de la partie.

IClccleurs, n'oubliez pa que la democratic (1) mcurl quand. le ri'-gime ('Iccloral repose sur la oorruj)-tion des volants par la distribution d'argent, dc faveurs, de subventions-el de « ehouchen ». Avec ce sys-Icme on corrompt les electeurs et les ehis.

D'oii vienl cette niontagne d'ar-gent ? Electeurs, relU'chissez !1!

(1) D(:"niocratie, voir dictionnaire, les- conseilters illettriis sont prii-s de se inocurer un interprete.

UX OCTOGfiXAIBE TUfiP.\R l«s'E CHABBETTE. — Un domestiqut a<; •M. Boii'dec, de Kernaval, conduisait un attelage, tout en devisiint avec M, .facques Buquen, 85 ans, de Coat-Met. A un moment donne le cfaeval prit

Page 11: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

peur ct fit un brusque 6cart. M. Bu-qucii f i l l lieurli* f t renvcrso par la chiirrcttc, et rclcv6 scrii-useiiR'nt blcsso.

Lc (loclc'ur I.c Strat, do Hospor-dcn, appi'lt'"a Iiii domuT si-s soius, constata uiu- luxation do I'tpaulo gaucho. uno blossuro au bras droit ct ronfonconiont do uUisiours ootos. Lo malhouioux vioillard a suooonibi' h SOS blossuros, apri-s trois jours do soull'ranoos.

M. IJuquon avait fait la j^uorro do 1870 dans I'arnioo do la I.oiro ol ob-tint la niodaillo niilitairo. 11 out Ki cnfants dont !) sont encore vivants.

•NTL NK PKUT SE HKNOHH .Il'S-TICE A SOl-MEME — M. Aloxandro Le Loui't avait oodo son fonds ilo boulaii},"''''^ it C'lidul Yves, a IJout-du-I'ont, on Kernovol, puis s'o-tait retire en son pays nutai tic l.ou-haii. Ces ]our» (iurniers, AI. et Mme Ciadal s'otaient rendus a la oanipa-t no, i)our V livror du pain a lour clientele. A lour retour, ils furoni tr6s (lesasroabloinont Rurpris do la disparition de trois su)ierbos toilcs do oouche et dc banuctoiis tous noufs. I.CS loeatiiires soupcmnerent ininuWllatemenl M. Loui't d'tMre I'auteur dc ces rapts. I.a Rendarnio-rie de Bannnlcc, iiunifdiatonieni avisoe, ne tarda pas, ai>rcs U" in-terrofiatoire serro, u obtonir los aveux do celui que Ton soupvoiinail ot qui, iiour excuser son Kosle, n declare que son looataire lui dovait encore une cortaine soniine sur lo fomls do commerce.

ETAT Civile. — Saissances : Pi-card Pierre, Bout-du-Ponl ; l.e (loo Robert. Coat-Quelloc ; l.e Meur Mai eel, Keramliovoc-Vian ; Foiirnier Bernard, Quililuniarn ; Cardunei Marie-l.ouiso. Kerouac ; Bourbiiiot Ainioo, Coal-Quollec,

Mnriaqe : Noaiit. Dccct: Hobin .Tosonb. 20 jours

Bourfjneuf ; l.e (".all Mono, 70 ans Stang Tr.nbal.

LOOUNOLE

LA FETE DU QUAHTIKH DE .lUDlCAHE. — Voici le proKrammo do In fete du quartier de .hidicaro en Locunole, qui est flxee au i l l manche 28 Avril :

A 14 heures, grands jeux de bou les roulantes par quadrotte. l.e co-mito des fetes fail appel aux vain queurs du dernier lournoi de L'Ouest-Kclair, qui s'est tonu i Quiinperle le <liinanohe 14 Avril. 10 heures, course cycliste conimuna le et communes limitropbes ; i\ 17 heures, eprcuve de marche (bom nies) ; ii 18 heures, epreuve tie mar cbe (dames). — Courses diversus et concours varies.

A 19 heures, fjavolte d'honneHr pour jcunes el vicux, llol de rubans

DANS I.ES POSTES. — Nous avons appris la nomination commo factcur-receveur de M. (lourlay, an ciennement factour a Si)ezot (Finis tere). Nos felicitations ol nos meil ieurs vceux do bionvoiuie.

MILLAO UN JELNE HOMME SE PENP

DANS LE TliAIN, — L'autre jour les employes de la garo d'Austorlitai 11 Paris, trouvaient un jeune bommo pendu, au nioyon de sa cointure, dans les cabinets de toilette d'un wacon de troisitme classe.

II s'agissait dc Hene-Albort C.udon nd en lit02 i) Bave, et demeurant uu moulin de Ln feoulayc, en Mollac. <iui etail sujct a do freciuentes crises dc neurasthenic,

MOELAN-SUR-MER UN INCENDIE DfiTIU lT UEUX

MALSONS. — Lundi dernier, vor;, 11 h. 30, un incendio so doclarail dans la maison dc M. Chevalier, bou-langer, a Kergrocs, en Moelan-sur Mcr.

Les sapeurs-i)ompiors de McMan rapidement alerles, sc rendirent aus-silot sur les lieux el se mirent en de-voir de combattre le sinistre. Mai hcureusement les degals otaient deju tres iniporlants: bion pros de lOO.OOU francs.

Ln maison Chevalier et la maison de M. Pocher ont etc detruites, avec leur mobilier ot lour maloriel.

De I'enquelc. i l resulte que <los deux cotes du four il existe dos fis-sures, par lesquelles les llammes se sont echap])ees et ont communique le feu a la maison d'habitalion.

I:NE AFFAIHE DE COLP.S. — M Jean l.e Ciall, menuisier, a Toul-Ta <;bou, avail ote con}{edie i)ar son em ployeur Evarislo Fiorina, onlropre-neiir i Korsell, ct nourrissail sans doule il "Son egard une cerlainc ani niositu.

i;ne (pieslion, en particulicr, los divisait: celle du reglemonl des assu-rances sociales. (k-s jours dorniors, une discussion surgit cntrc eux a co sujet, et Jean !-e Gall giflla a deux reprises Fiorina. Ce dernier a jorl i plainte a la gendarmerie de 'onl Avcn.

II08P0RDEN ELECTRICITE. — Lc Maire de !a

communc de Hospordeii a rhonneur d 'lnformcr ses administres que la Soci6t6 Lcbon et Cic met en appli cation des tarifs sptciaux pour I'e ec tricitd comportant des prix ri-duits, DOtamment :

Tarif & compteur unique pour ^ lalrage et applications domesti ques ;

Tarif pour appareils utilisanl rfencrfiie cxclusivcment dc nuit.

Pourront beatflcier des avantaRcs de ces tarifs les consommatcurs dont I'abonnement aura 6tabli CD consequence.

Pour tous renseigneTOcnt.s. s'adres-ser k la Socl6t6 Lebon et C".

ItEOE.VSBMENT HES CIIEVACX Le recensemcnl des chcvaux au-

ra Heu place de Verdun, le 2:i Avril » 8 heures, et l.T b. 30. I'asser a la mairic pour rotirer los carles ind viduelles des chovaux.

80AER VOL D'UNE MONTHE. — M. Jo

scpli Bourvic, cultivateur ii Kergoa ler, en Scaer, vicnt d'avisor la gen dnrinerie qu'il a etc victimc du vol d'line monlrc en argent, alors qu'l' travaillait en son champ. La gendai nierie du Faouel a etc egalonionl alerlee.

ETAT Civil- DU MOI.S DE MAHS — Naissaricex : Henri La/, du bourg; Francois Paillard, de Coadry ; Joan Lennon de Fornigou ; Francois Louis Bourhis, de Kermarc ; Mario Louise IIonafT, dc KerKaouen ; Pier re Bourhis, de Plasracr ; Joseph Qucmencr dc Pont-L^dan ; Moniquc

L a F r a n ^ a l s e

Co n'osl pas ile la dunso nouvelle <|tril s'agil, mais bien de la femnie ran^aiso, dont los (|ualitos indi-nia-

blos (I'onlro ol d'opargno, do tact el do mosuro, font de la famillo la col-lulo-moro de la nation.

U'aulros I'onl dit. 11 faul ontondro sur ce point La Fouchardiore : « Lo Fran^ais moyon, corlos, est capable, iflirme-l-il, tie so laissor enlrainer; la prouvo on est failo puisqiio c'osl lui (|ui fail les foulos. Mais aynnl ommis ou amoroe uno sollise sodui-aiilo, il renIre choz lui... II so. fail iigiioulor i)ar sa fcmnio. .Mors, i l

ri'llocliil ol i l roparo. Il Iravaillc. 11 conoiniso. 11 so molio. Sa (jrudonce ((iiiso osl un remodo ol sa palionco

une forco couslruclive. » Sommo toiito, accpiis ou non, ol

esl la oil voul en venir le c6lfebre luiinorislo, lo Fran<,'ais no manqiio

(lc boil sons ; la l-'rancaiso non plus puisqu'ollo on donno I*! son ma-

D'di'i vionl alors ipio los assuran-os sur la vie soul moins nombrousos n France qii'olles ne devraient olro lors (prdlcs sonl ])arliculi6remonl

I'avorables a la femnio, c'esl-a-diro la more ol aux cnfants Demando/ a n'iniporle quel agenl

d'assuranoes. S'assurer sur la vio, esl, dans le oas ou Ton disparai-

Irail lo promior, assuror I'exislenco I lo bion-olre do sa famillc enlicro.

On s'assuro bion conlro los accidents. On assure bion son belail. On assure bien ses marcliandisos coiitro lous risquos. On no s'assuro pas sur la vio i; i c'osl lo plus souvenl faille do « sa o i r», faille de so ronsoignor

()uand la vioillosso ol la maladie ar ivenl, on voul fairc roll'orl, lo fai

blc olVorl noi'ossairo, mais il osl Irop ird, lo modocin-oliof do la ("ompa

gnie refuse, coinino c'osl son dovoir adnu'ltro un malado aux bonolioos

le rassuranco. On roniro clicz soi plus (lecourago ipio jamais.

Vous etos provoiui. No laissoz pas passer voire ohanoo. .Mloz Irouvor olre assuroiir. Honiloz-voiis oompio'

(los aujourd'luii do la ni-cossile oil oils olos do vous assuror sur la vio

Conouura da Poulains d e l an et de Pouliches de 1, 2 et 3 ans

€ARHAIX

Voici le palmares : POULAINS DU UN

r.o fi-.,

AN dc •M. a.

dc

1. ir.O fi-., Miirat, Il IM. 1'. Vilia', SiKizil ; '2. la.'! fr., Mtmcz-Hom, Ji

Mali(J, lie C'-lii\tcnuni;ul'-(lu-Faoii 1110 ir., Mdnamiii, a .M. H. 1-c Hi'iw t>li)ncvcz-ilu-t'"ai)u ; 4. 100 I'l'., ilalwinet,

M. J. I)ui(!ou, dc Chiltcauncuf-dii-I'aou ; ,-). 100 fr., Mico-Mico, ii ,M. ,1.

slin, <lo SHint-IIcinlM ; (i. 100 fi-., Mdininiicn). h M. .1. I.oziich, <lc Tv-Moiir,

II I'oullaoacii ; 7. 100 Ir., Micaiil, ii Mmc vcavc (iliapalaiii, <lc Plon(;vc«-<lu-

iKia ; «. 100 fi-.. Mentor, ft M. l.c I'aKc, lc l'loni5vcz-ilu-l'aou.

I'OULIR.HKS 1. a,')0 fr.. Mimosa

(lc SiK'Zcl ; 2. lf)0 c, (lc Kci-ijloir

Die UN AN

Conic

I ^ o s S p o i r f c s

Hiirel, do l.ogebroiil ; .Marguorilo Carnol, iki bourg ; (jinollo Kuuzio do l'onl-Lt!-(lan ; lloi;i-i Oilivior, do P.ren ll io ; Valonlin Poulichcl, do Saint-Ciiionolo.

Mnrtatjex : Yves Bruno do Sainl ('lULMiole ol .Marie-.\nne Hochard, do Pontigoii.

Ptihlicaliviis de MtirUijics : tiaslon PaKclol, laiilour de piorros ol Fran (,-oiso 1.0 Uoslo, domosliiiiic. ri'sidanl

(ionlillv ot doniicilii>o a Toyal, en Scaer ; l lonri Ciillos, ingi!'nioiir agri-cole, domicil i i a Pont-.\voii ol Si-mono Favonncc, s. p.. domici'iii'o au bourg do Sca."'r ; Alain l.o liodalloo, cliaroulior, domioilio a Saint-Joan, en Scai-r, ol Mario Simpiiii, s. p., loMiioilioe au bourg do Scai-r ; Joan Hioliard. oommorcanl. d()niiclli('' au bourg do I.ouhan, ol Louise .NK-vollec, doniicilioe a Kil'risole on Scaiu- ; Ho-ne Coloniioo. cullivalour, domicilii!' a rvmolor-Vuui, en Scaor, et Anne Lc Moal, ou'livalrice, domicilic-e a Goa-roiii-t'auirioii, on Scai-r ; Ji;-r(")ni(- Jam-bou, cullivalour, domicilii- a Lein-Ihi-o. en Soai'-r, ot Louise Dorrien, mi-nagore, doniici 'co a Lojou, en ScaiM- ; Benjamin Oiu-ri!-. s. p., ol Jeanne-Yvonne Corro, s. ])., domi-cili >o a Bresl.

D M s : Charles Colonnec, 72 ans, i-poux 1.0 Hoc, a Tynioter-Vian ; An-dri!- Nicolas, 2 mois, do Pont-Li-dan ; Mar«uerile Pensec, 70 ans, veuve Ihiot Jean, do Troidalou ; Jean-Louis Hruno, 70 ans, veuf do Marie-Jeanne Hiou, dc Min(:--Tr(!-ouzal ; Louis Le Hlhan. 70 ans, c(^libatairo, du bourg ; Francois Le Pouliquen, ,59 ans, ^poux Louise Biirol, de Mini:--Tr6ou-zal ; Anne Cozic, ."53 ans, o lOUse Le Mav Thomas, de Mini'-Sa nl-Jean ; Joan-Marie Hurol, ,')7 ans, de Croix-Sinquin ; Anne-Marie Pendu, 58 nns, Spouse Pierre Guern, do Coalscaor-Vian ; Aivdro Gucgan, 1 mois, de Korgaouon-; Yvelte IL-lias, 0 mois. (hi bourg; Yves Lc Corro, 50 ans, (••poiix Hoslron, de Ponl-Danec'h.

TREQUNO FN FOHAIN ET SA FEMME SONT

MAl.THAITl'iS PAH CINO JEINES OKXS. — M, Charlos Bonulour, niar-chand forain, olail on stalionnemenl sur la place du bourg, de Tr(-gun(:. Sos onfanls dorniaiont dans la voi-lurc, lorsipie cinq jeiinos gens s'aniu-soronl a liror los lallos ( e bois sor-vanl a nionler l'(-talage. Les enfanls avanl pour, M. Heaulour pria les iininos gens de so rotirer, mais ceux

rinsulloronl el I'un d'oux lui donna uu coup de poing.

La fommo du forain voulul s'inter )osor ot fil l (l-galomonl fraijpiio. Los eiinos gens s'armcrent dc batons de

chaise et mallraileront les deux i-poux, qui se Sonl fail delivrer un cerlillcal mi-dical el onl porti- plain-te.

La gondarmerio dc Concarneaii ouvert une onquele.

LE TREVOUX LA FP.TE PATHONALE. — La

grande fete patronale annuellc du I'ri-voux, qui jus( u'ici avail toujours lieu le 1" dinianc ic de Mai, est avan ci-e do 8 jours, par suile de la coin-cidence de la fete avec les (-Icclions municipalos. Elle se tiendra par con sociuent los dimanche 28 et lundi 29 Avril.

Void lo iirogranimo arrek- delini vomoni par I'aolif el devoue Coinite local dos feles :

Diiiwnchc. — A 15 heures, course cvclisle communalo. Prix : 40, 25 ol 1?) francs ; A 10 hoiiros. course c clisle internationale. Prix : 100, ( et 40 francs.

iMttdi. — A 11 heures, course ik-chevaux (communale) ; A 13 h. 30 course i)edeslre pour homines ; A 14 hoiiros, course pedcstro pour cnfants A 14 h. 30, course cycliste inlerna-lionale. Prix : 100, 00 ot 40 francs A 15 h. 30, epreuve de marche de 25 kilomolres. Prix : 100, 00, 40, 30, 20 et 10 francs ; A 18 heures, gavotte d'hoiineur pour jcunes et vieux, avec llols de rubans.

\(>t(i. — Los :iporlsmon (|ui doivenl disputer Ti-prouve do marche de 2" kilomolres sonl ])rii-s de s'inscrire avanl le 25, dornior delai, che/. M. I-e Co(i, mareclial-ferranl, au bourg du Tri-voux. /.f Comilc.

ENCOHE DES VOLS DE LAPINS. — Le Parkou-Hraz, village oil de-meurent les i-poux Petit a rei,-u la visile de malaiidrins qui sc sonl en-fui.s en emportant six superbes lapins. La gendarmerie dc Bannalec a avisle.

. a Mine veuve Moal fi'., Manola, ft M.\I a. 1,50 fr., MOdailli-

a M. .1. Carioii, dc Cliillcauncur-iUi-Kaou ; 4. 1.50 fr., Mirabetle, ii M. 1' I'.ariou, <le l.aiulclcaa ; 5. liiO fr., Mvrli-Viul, a M. P. Guci'vcno, du l.az ; (i. lOU I'r., Manille, ii M. F. (hu-ffuen, dc Ker-vrearch, ca Coray ; 7. 100 fr., Miiniiiise, il iM. (iiiichoiix, de IMouvi- ; «. 80 fr.. Marine, fi M. J. Cardinal, de StanKUcr, 11 Ploiijjiici- ; 9. 10 fr., Malvoisie, !l

M. Y. Lossouarn, <lc Treuscoal, en I'loii-ai ezel ; 10. 80 I'r., Mauoniiaisa, ii .M. Y. Simon, dc Saial-I lernin ; 11. 80 fr., Marmntte, ft M. .1. Qiiiiiiou, <lc OtiAtcau-ncar-dii-t-'nou ; 12. 80 fr., Mu.iardc, ft M. l lo i i rn»nl , de Ploni'vcz-<lu-l-"aou ; in. 80 {v.,%lamtarine, a M. 0. Briand, :1c I'ellcn, cn I'loujjar ; 14. 80 fr., Mila-[///. ft Mine vcuvc Qu(:-au, de Chftleau-iicii f-<lu-l"aou.

POUMCIIKS DK I)Ki;X ANS 1. aOO fr., Laiiaiuh', a .M. Y. Simon, de

Saint-lleriiin ; 'i. fr., I.icorne, ft M. ,1. Uai>halcn, <lc IMoai-vez-du-Kaou ; Ii. 200 I'r., Liberie, a .M. (iarioii, dc J.ande-leau ; 4. 200 I'r., I.anniere. a M. J. Uiou, dc Clifttcnuiicuf-du-I'aou ; ,•>. 150 fr., l.iKelte, a M. J. I)iii({oii, <lc I.cuhan ; (i. l.'iO fr., I.aalire, a M. J.-l.. (juinlou, dc Gliftlcauncuf-du-Kaou ; 7. 1,50 fr., I.lire, ft M. IA- Mat, de Kerlessouarn, en I'oullaoiien ; 8. r .") fr., Lorraine, ft M. ,1. DuiKoii, dt-ift eit(- ; !). 100 fr., Lumie-re. ft M. L. Manacli, dc Kcrdanicl, en I'loiiKucr ; 10. 100 fr., Lieorne, ft M. P, (iuiehoux, de KcrjiadlKcii, cn PlouKiicr ; I I . 11)0 fr., Laiiiert, ft M. l)all, de CliA-leaiuieuf-dw-I'aou ; 12. 100 fr.. Loretle il Maic veiivc Dorval, dc CliiUenuncuf-du-l'aou ; la. 100 fr., Ixsnren, ft M. II Cam, <lc Chutoaunciif-du-I'"aou ; 14, 100 fr.. iMimmliiTe, ft M. J. Coiuui, dc Saint Coazcc ; I.'). 100 fr.. Lucerne, ft M. ,I Morvnn, do Saint-Hcrmn ; 10. 80 fr. l.aiietle. ft Mine veuve Hcrviou. de Spi;-zct ; 17. 80 fr., Loiieiise, ft M. H. Kve na!, dc Cliateauncuf-du-l-'aou ; 18. 80 fr., Laiihril're, ft M. J. l.e Hot. dc Collo-rec : 19. 80 fr., Liane, ft M. Y. Lc Lay de Chfttcauncuf-du-I-'aou ; 20. 80 fr. Lanrelte, ft M. .L Ropars, dc Snint-Hcr-nin.

POULICUKS DE TROIS ANS 1. fiflO + 700 fr., (conservation), Ker-

niaria, ft M. I". Fnvcniicc, de S.iint-Hcr-nin ; 2. .5.50 + 700 fr., Keruiiil, ft M._ .1 Morvan. de Saint-Uornin ; 3. 450+700 fr.. Kahine. FT MM. Corncc, dc KorKloff I. 450 + 600 fr,, Knurille, ft M. J. Car clinal <lc StanRer, en IMouRuer ; 5. 400 + "lOO fr.. Kersine, ft Mine veuve Quiiau d(!iu citec ; fi. a50 + (i0n fr., Khidive, ft

' - • " u, de Lcuhan ; 7. ,150 + 500 ft M. P. Lc Da-iif, dc Snint a00 + .500 fr., Kermadoii, i Lc Drenn, (le Kfr^nor, cn . aO» fr., Kerdenisc, a M de Chftteauncuf-du-Faoii

Kerlinne. a M. P. Slervlnnu

C Y C L I S M E

G R A I V D G Y C L I i i T E .4(1 Velodrome dc liosporden,

avec SPEICMEH, LEDUCQ, KEHGOFF, HHIENS, JOLLIVET, BBlSSON, etc.

("est lundi prochain 22 Avril que se (lerouloru .sur le inaKniflque velo-drome de I'Avcn la grande reunion tyclisle a laquolle participcront les as (le la pi-dale dont nou.s avons donni- lo jialniart's dans un pri-c6-denl niimi'ro :

Voici le programme de cclle riiu-nion :

A 14 houses : defll(- des coureurs. 1° Yile.isc iiilernalionnle en si-rie,

ropecliago ol finide, 3.800 francs de prix,

2° Vile.ise re</ionalc par invilalion en si-ric, repeclia"o et finale.

3" Mulch pttirsiiilc a iAiistrcdien-ne par deilx i-quipes entre les as.

4" Course piipille handicap. 5° li}dividneUe ref/ionale (20 tones)

[ir addition dos points. Cliissemenl ous les 5 lours.

()° Grande Americaine dc 200 lours, 8 olassements, le dernier omptant double, 8.450 francs de

prix, avec les 8 (-quipos suivantes : Sneicher-Leducq, KerKolT-Briens

Brisson-Jollivet, Chatelier-Tulot, Mai-sonnouvo-T.e Bay, Jolly-Marlin, Ni-ol-Haas, Trolez-Dolliou. Nous ne doutons pas qu'avec un

lei in-ogramme et de Ids coureurs y ail foulc lundi .iu Velodrome de

Hosporden.

.r. Duii?" Kininr,

Hernin ; 8. Mine vcuvc I'lminucr ; i

Hernard, 10. aoo .fr., , . dc Chftteiuincuf-du-Faou ; 11. SOO fr. Kumelle, ft M. O. Tanijuy, de ()ucn(:'}!(:' cn Poultnoueii ; 12. 800 fr., Kerviolette

M. J. Hi-mcrv, dc Cliftlcauncuf-du Kanii : la. aoo fr.. Kelven. ft Mmc vcuvc Pcrricn, dc Motrcff ; 14. 200 fr., Ktra lose, ft M. .1. Ilcrrc, dc Cliatcauacuf-du

ft M. F fr.. Ker Kcrdren

Kaon ; 15. 200 fr., Kr^dape. l.c Gall, do Herrien : 1(1. 200 loretle, ft M. .1. Postollcc, dc cn Pl0Ut!Uer.

IL AVAIT VOLE UN GILET. -Thomas Joseph, domoslinuo de for me a Kerlidan, cn Carhaix, prit un gilot que Mine Guillorm avail clendu sur uno hale pour si-chor

Le Icndemain lc gilet dont on avail remarqu6 la dispariton ful rnppor te par Thomas au domicile des epoux Guillorm.

Malgrf. r(5vidcnce des fails, Tho mas persiste a nier, i l a.ssure que son ado ne ressemble pas a un vol. 48 heures (remprisonneniont lui sonl odroyi'S pour ri-llochir.

POULLAOUIM DHOLI-:S DE MffiUHS. — Lo 10

Mars, Bourriquoii Pierre, ouvrior agricole ii Liorzou, en Poullaoui-n ot Lapous, lircnt irruption chez les upoux Calvennec et so posiirent en maitreSi

Aprt-s bien des iiourparlers ct sup plications, ces deux noctambules quitt6rent enfin les lioux, non sans avoir fait dus exceiitricitos dans cour de la ferine, ofi ils rcnverse rent charrettes el divorsos machines agricoles.

M. Calvennec, excodi-, voulut fairo cesser ces agissements ; nial lui en pril, car Bourriquon, devenu furieux lui (lecocha un violent coup de point.

Bourriquon a coniparu devant Tribunal dc Chfileaulin, qui I'a con damnc a 0 jours de prison.

dit, qui rappela aux sportifs bretons le beau livre dc poi-sies publi(5, com-me un testament mystique, par Co-tonnec, un mois avant sa mort, et leur en recita une page ; apr6s quoi 43 volumes furent immodiatenient sQuscrits ; par M. Le Tre'i's qui, en une envol(-e d-lo(iuenlo, (ivoqua le sou-venir du di-funt fondateur, un hom-me complet ; enfin, par M. Housseau, direcleur d'ecolo en rotraitc Au-iiy, (pii sc fijlicila dc voir le noble

sport rural reprendre vogue, et qui sc dit heureux d'apercevoir h tabic bcaucoup de ses anciens elevcs.

Fran(;ais, oui, conclut M. Housseau, [lis Breton, aussi, toujours I »

,!•; CALHNDitirai DE LA F.A.L.S.A.B. Au cours du Congres qui a eu lieu

dimanche ii Gourin, le calcndrier dc la F.A.L.S.A.B. a ote etabli comme suit :

14 Avril, Guingamp (C.-du-N.) ; 19 Mai, Callac (C.-du-N.); 20 Mai, Plouay (M.) ; 30 Mai, Lannianou (F.).

2 Juin, Lanester (M.) ; 10 Juin, Gourin (M) ; 30 Juin, Aurav (M.).

1 Juillet, Scrignac (F.) ;"21 Juil-let, Port-Louis (M.) ; 28 Juillet, Ma<;l-

iirhaix (C.-du-N.) ; 29 Juillcl, Quiin-perld' (F.).

4 Aoiil, Foucsnant (F.) ; 11 Aoiit, Locininii (M.) ; 18 Aoiil, Henncbont (M.) ; 20 Aoul, Scai-r (F.).

1 Septenibre, Tri-brivan (C.-du-N.); Septembrc, I.a Hoche-Derrien (C.-

du-N.) ; 9 Septembrc, Bi-gard (C.-du-N.).

flPn^C intcresses dem. p. imp yClil). tissagc du Nord pour vcntc

diVccte toile. Commission 25 "/o. Aucun cnutionncmcnt ni di-bours. — Ecrirc avec reffirence : COUBTY, N" 329/599, rue

cnnc, 17, PAKIS. F O O T - B A L L

QUIMPKIU.E. — Ell barrm/c. U- S Gitilvinisle et XJ. S. Q. font match mil, 0 d (I. La preniiore i-quipe de I'U. S. Q

champion de 1"' serie du district Bretasne-Sud, s'est rendue dimanche

Guilvinec pour rencontrer, en un match de barrage, I'equipe de I'U. S Guilviniste, lanterne rouge de pro-motion.

Un vent d'unc cxlremc violence : considi-rablcmcnt goni- el conlrarii-le jeu. La pnrtie se lermina par un match nul, aucune des equipes

;iyanl ri-ussi a marquor. Le match retour aura lieu ii Quim

perlo le 28 Avril.

CHALLENGE DE L'ISOLE Dimanche prochain, I'U. S. Q. re

covra, il Kerisolo, la premiere liqui pe dc Lorionl-Sports, en un match comptant pour le challenge de I'lsole

Belle partio cn perspeclive.

M A R C H E

Etudes de M' FOUHNIS, cenci6 ft Quimperle, 0 zeux, et de M' ETC Notairc h Quimperl(i.

di de los

h. 20

10 h

LE TOUH DE LOHIENT Cette epreuve s'est dC-roulee

manche matin, sur un parcours 20 kilomi-lres environ. En voici (•sullals :

1. Le Nardant, Club do Marche Lo rientais, a 10 h. 20, les 20 kilometres environ, en 1 h. 40.

2. Guillemot, C. M. L., ii 10 L5".

3. Braslier, C. M. Hennais, 22' 45".

4. Le Dragon, C. M. L., 10 h. 22 30" (arrive 3° et declasse, allure irri-guliere).

5. Manic, C. M. Quiniporlois, 10 h 23'.

G. Rault, C. M. Bcnnais, 10 h. 20 7. Kerdudo, C. M. L., 10 h. 33. 8. Mestric, C. M. Q., 10 h. 30' ; 9

•Mentec, 10 h. 37' ; 10. Boui'dcc, C M. Q., 10 h. 38' ; 11. Maretlo, C. M

h. 38' 35" ; 12. Morcier G., ( ; 13. Bonabesso, C. M .L. ; 14 C. M. (j. ; 15. Tocquec, C. .M Le Itoux, (ind.) ; 17. Paulic

M. L. ; 18. Banuriz (ind.)

L., 10 M. L.,; lUilin,

10. C.

L U T T E B R E T O N N E

la

Dans le D^partement LANDERNEAU

UN PEINTBE HHOYf; PAR LE THALN. — M. Louis Hayot, 30 ans patron peinlre a Landerneau, etail occupi- i'l restaurer la maison du gar-de n" 290, i'l 1 kiionietre de La Ho-che-Maurice.

A un moment donne, i l desccndil de ri-chdlc el s'ecarla de la maison pour voir rolVot de la poinluro, quand soudain il fut happc- par un train de niitrchandises, (|ui lui seclionna les deux lambos et un bras.

Le inal heureux iic tarda pas i'l succoniba.

LE RELECQ-KERHUON CHUTE MOKTELLli DE BICY-

CLETTE. — M. Franc^ois Lcroy, ou-vrier ii la poudrcrie du Moulin-Bliinc, i'lgi- d'unc cinquantaine d'annees, ha-hilant au Helecq-Kcrhuon, circulait a bicyclette, ces jours dcrniers, vers 17 h. 30, sur la route allant de Gui-paviis au Pii.ssage de Plouaastel, lors-que dans la descenle, en voulant livi-ler un pieton, i l tit une chute qui le projela siir un tas de cailloux.

Helevd, le crine fracture, i l recut les premiers soins d'un docteur, aj)-pel6 en toute hfite, pendant qu'on 1(5-liphonail 6 I'hi^pital maritime.

Au cours du trajel, le blesse ren-dait le dernier soupir,

As.iemblee (/enerale de la FALSAB d Gourin.

Gourin avait i-t(i choisic cclto an 1100, i'l ciiiise de sa position cenlralc pour rasscmblee generate des Comi Ic-s de la Fiideralion des Amis des Luttes et Sports Athli-liqnos Bretons fond(.-c on 1928 par foil lo docteur Co ton nec.

La reunion avait pour but d'dir un president gdneral cn rcmplace ment de M, Cotonnec, et un bureau inter-ri'gionai triennal. Les sections suivanlcs aviiient envoye des deli-gu6s mandates :

Sitd-lirelanne (Kerne-Guiined) : Lo-rient, Henncbont, Plouay, Quimperlo Scai-r, Gourin, Foucsnant, Guiscrill Locmino, Carhaix (10 sections).

A'orrf - Hretai/nc (Trcgor - Kerne Uhel) : Pontrieux, La Boche-Derrien Guingamp, .Mai-l-Carhaix, Tri-brivan Callac (0 sections).

M. Louis Le Floc'h prdsidcnt de 1 FC-di-ralion du Tregor, nolaire bono niire Pontrieux, fut 61u prt-siilenl g(-n6rat, i\ la majoritc relative. M Croissant, de Scaer, avait (f6clar(j se rotirer devant M. Le Floch. M. Crois sanl rcsto pri-sidonl de la Fi-diiration (111 Siid-Brctagnc. Les aulros fonction: du bureau ont eli- rd-partios comme suil : Vice-presidenI general : MM Henri Li-on, de Gourin ; Vice-presi denl.'i: H6loret, de Fouesnant ; Ro dallec, de Gourin, et Porhiel, de Hen nebont : .Secretaire (jdneral: Ma-riette, de Henncbont ;' Tresorier (jc neral : Lagadec, de (juimperli-.

II fut (l(-cid(- i|uo le clianipionnat annuel porlera ii I'avcnir le nom do Challenge Docleur-Cotonnec.

Ensuile, le calcndrier des lulto fut fix(i pour la saisoii 1935,

Los doli-gud-s, au nombre d'unc soi xanlaine, sc rendirent alors au bau (|uol scrvi siille Le Coz.

A la table d'honneur si; trouvaient M. ct Mine Le l-'loc'h, M. el Mine Leon M. ct Mine JalTrcnnou, M. Henri Croissant, M. Ic dodeur Loyer, maire de La Roche-Derrien ; M. Le Tre'is pri-sidenl dc I'U. F. dos Anciens Com ballanls do Gourin, ol M. Mariette sccri'laire general.

Des allocutions furent prononciies par M. Le Floc'h, qui a remcrcid la F.A.L.S.A.B. de I'avoir place a sa tCte et (lit que le docteur (Cotonnec n'est pas reini)la(,-iible, mais qu'il s'effor cera, avec I'appiii de lous, de fair de son mieux pour arbilror la Fedij ration dans I'esprit oil elle a (ite fon dee ; par M. Henri Li-on qui don aux sections des coiiseils techniques et les ,mit en garde conlre I'eng ment d'un trop grand nombre de hit teurs, qualit6 ct non quanlitd, selec tion severe ; par M. Jaffrennou-Tal

Foires et Marches de la r^ioD QUIMPERLE, 12 Avril. _ Peu de

betes il cornes, pores et porcelets sur les places du marche.

Vaches laitieres et genisses ame-nc-es 35 seulement et vendues 30, de 500 il 1.200 fr. la piece ; Pores gros 01 inoyens ueu uoinbreux mais tous vcndus il une moyenne de 3,50 le kilo. Porcelets, la couple de 120 & 271) fr.

A quelques uniti-s pr6s, meme nombre de veaux qu'a I'ordinaire, soil 90 et 100 sujets, tous vendus avec I6gere augmentation de 25 cen-lin.es par livre, soit au kilo de 2,70 il 3 fr.

Beurre suivant gros et detail, 8 & 11 fr. le kilo ; ceufs, la douzaine, 2,50.

Froment, orge, etc... meme cours uix 100 kilos ; son, 50 a 56 fr., sui-vant Bros et di'tail ; farine, 138 fr. k-s 1,00 kilos. '

HOSPORDEN, 11 Avril. — Tres peu de marchandises ii ce marchd. Lts veaux surtout (itaicnt en petite quantite, aussi ont-ils subi une haus se assez sensible, par contre, le cours du beurre et des ceufs a baisse,

Veaux d'ljlevage, 3 a 3,60 le kilo ; veaux de boiicherie, 3 k 3,20 le kilo ; nioutons, 5 fr. le kilo.

Poulets, 2 i'l 2,50 la livre ; lapins, 2 fr. la livre.

Beurre, 4 a 4,50 'la livre • ceufs, 1,50 la douzaine.

QUIMPER, (13 Avril). — Sarrasin les 50 kilos, 25 & 30 fr. ; avoine, 28 a 30 ; orge, 32 6 34 ; veau, le kilo, 3 ; beurre de table, la livre, 6,50 a 6,75; beurre de cuisine, la livre, 5 ; ceufs la douzaine, 2,25; lapins 'domesti-ques, jeunes, la piece, 12 k 14 f r . ; poulets, la couple, 26 a 28 francs.

ADJUDICariOR A I I A B L E LE LUNDI 29 AVRIL 1935, d 14 ft.

D ' U I V E F E R H J E S Situ(;e k Branderrien, en la com-

mune d'Arzano, appartenant 4 M. Helou, d'une contenance de 13 hec-tares environ ; Bonnes terres, trks bons b&timents.

Jouissancc : 29 Septembre 1935. MISE A PRIX : 100.000 francs.

Etudes de M' FOURNIS, Avou6-Li-cencie a Quimperle, 6, quai Bri-zeux, et de M* CRENN, Notaire & Pont-Aven.

Avouii-Li-, <iuai l$ri-HKCOPAR,

VENTE DE TITRES Trois milie actions

des Kaolins du Finistere en I'i-lude el par le luinistere

de M" Etch6co|)ar, Notairc ii Quimperlo.

E LUNDI SIX MAI 1935, d 14 h

En six lots.

M I S E A PRIX :

lent IraDiis pour e b a p e lot de SOO aetloDs 11 sera aux lieu, jour ct heure sus

ndiquiis, procedi- ii I'a-djudication aux plus offrants et dorniors enchi; risseurs des litres dont la designa tion suit : Designation des litres ii vendre :

En sLv lots, trois mille actions de 100 francs chacnne enlierement libe-t-es (coupon n" 1 atlachi-) de la

sociele des Terres Hefractaires, Gres el Kaolins du Finistere, sociele ano-nyme au capital de 4.000.000 francs dont le siege est ii Riec-sur-Belon :

1*' lot : 500 actions, n"'" 4.501 a 5.000.

2" lot 5.500.

3" lot 0.250.

4" lot 6.750.

)" lot 7.250.

(i- lot

Etudes de M« FOURNIS, Avoue-Li cencie a Quimper le , 6, qual Bri zeux ; M" KOUN, Avoue-Licencie i Quimperle, 11, quai Brizeux, et M* ROUSSEL, notaire k Quimperle,

V e n t e J u d i c i a i r e et s u r baisse de m i s e A p r l ^

En I'etude et par Ic minist^re de M* C R E N N ,

notaire k Pont-Aven, Le mardi 23 Avril 1935, d 14 heures,

OlFmn! lliEOBl£l! Sis a RAGUENBS,

en la commune de N£VEZ. E N DEUX LOTS

Premier l o t :

One CoDstroctioD en nrine MISE A PRIX: 1.000 Francs.

Deuxi^me L o t :

Une NaisoQ d'Habitatioo avec Batiment ii usage de remise, et une Parcellc de terre. Sur la anSE A PRIX de 20.000 francs.

L'Avoui poursuivant: Y. - M. FOURNIS.

500 actions, n°" 5.001 a

500 iictions, n"' 5.751 k

500 actions, n"' 6.251 ii

500 actions, n"" 6.751 a

500 7.251 il actions, 7.500 ol 8.001 il 8.250.

MISE A PRIX pour chaque lot : 100 francs.

Cette vente est poursuivie en exe-cution d'une ordonnance rendue par M. Le Deuir, juge resident, faisanl fonctions de President du Tribumil de i)remiere instance de Quiniperld-Ic cinq Avri l 1935, enregistrije,

A LA ItEQUl'CTE DE : M. Louis Metayer, industriel, de-

meurant il Nantes, 7, quai de Ver-sailles, agissant : 1° en quitlite d'ad-ministrateur dold-iiue de la socii'te des' Terres Hofractaires, Gres et Kaolins du Finisliire, .sooi(Jt(' ano-nyme au capital de 4.000.000 francs, dont le si6ge est ii Riec-sur-B(^lon, nommo ii cotle fonction par d(-lib(--ration du consoil d'administration de la socii-tiN du 5 Aoiit 1930 ; 2° on qualiti- do liqnidateur de la sociele

u Oinsortium Breton, sooiiild' ii res-Donsabilili- liniiti-e, au capital de 3.000.000 francs, dont lc siigc etail il Riec-sur-Belon, dissoute ii comp-ter du 10 Mai 1929, nommi- ii cette fonction par decision collective des issociiis ayant fait I'objet d'un pro-c6s-verbal en date du 7 Mars 1935.

Ayant i)Our avoui', M" Foun-Nis, avoue pr6s le Tribunal de premiere instance de Quimperle, avec election de 'domicile en son etude, sise dite villo, 6, quai Brizeux

En i)r6soncc ou eux dumont ap poli-s, de :

1° M" Paul-Li-on Koun, avoue pr6s le Tribunal de premiere instance de Quimperle, demeurant dite ville, 11 qua! Brizeux, curaloiir a la succcs sion vacante de M. le viconite Jean de Saisy ;

2" M. Kiisller, adminislraleur ju dicliiire, demeurant ii Paris, 36, rue du Bac.

Outre los clauses et conditions insi-ri-es au caliior dos charges dres-si' pour parvenir ii la vente et dojio sc en I'etiwle de M" Etdii-copar, no-taire Qnimporli-, oi'i toute personne pent en prendre communication Piuljudication dos litres ci-do.ssus diSsigni's se fern en six lots, en I'olu de ol par lo niinisl^rc de M* Etch^ conar, notaire ii Quimperlo, le lundi () Mai 1935, d 14 iienres, sur les mi ses ii prix de cent francs pour di.i que lot.

Pour plus !ini))los renseignoments, s'adrcsscr ii ravoni- on au notaire

L'avone poursuivant Y.-M. FOUHNIS.

Hn di)man/?P "omme de 15 Uu UclUdUUC 16ans. bonne insfructi()n pour aider coinnicrce, bureau et mnga.-iin

Ecrire au journal (jui transincttra.

On demande S'adrcsscr Jebanuo, piltissicr, rue de

I'lsolc, Quimpe;lc\

V E N X B sur Conversion

de Saisie-lmmobili^re En I'etude

et p a r le m i n i s t e r e de M° ROUSSEL, notairc ii Quimperle,

Le jeudi 9 Mai 1935, d quatorzc heures.

nm Fropilele mrale Sise au lieu de KERHUITEN

et par extension d SAINT-CADO en la commune de MOELAN-sur-MER compronant BATIMENTS d'HABI T.\TION E T D'EXPLOITATION TERRES DE DIVERSES NATURES d'unc contenance de sept hectares environ, et DIVERSES PARCELLES DE TERRE, d'une contenance d'en viron un hectare 17 ares 83 cen tiarcs.

En un seul lot et sur la mise a prix de 50.000 fr

II sera, aux lieu, jour et heure sus-indiques, procede k I'adjudication au plus od'rant et dernier encheris-seur, des immeublcs dont la d(;signa-lion suit : Dipartement du Finistere, — Arron

dissement de Quimper (ancien ar rondissement de (Quimperle). — Canton de Pont-Aven. — Commune de .)tOELAN-SUR-MER, lieu dit KERHUITEN. i:ne PROPRlIiTC RURALE, sise

d Kerhuiten et par e.rtension d Saint Cado, en la commune de Moclan sur-Mcr, comprenant : 1° Une M.\I SON D'HABITATION & BATIMENTS D'EXPLOITATION. Cours, conrtils terres labourables, pres, pdtures hois et laiides, vagues et communs contenant environ scjit hectares 2" Et, an meme lieu de Kerhuiten DIVERSES PARCELLES DE TERRE portces au plan cadastral dc la dite commune de Moiflan-sur-Mer, sous les n " 585, 613, 280, 267, 327 P, de la section F, pour une contenance d'en viron un hectare 17 ares 83 cen tiarcs. -

Ainsi au surplus que le tout existe et comporte avec toutes circonstan-ces et dependances sans exception ni reserve. MISE A PRIX tixec par le Tribu

nal 50.000 Francs La |)resenlc vente est poursuivie

en ex(jcution d'un jugemenl rendu par le Tribunal civil do Quimperl(5 e 16 Mars 1935. enregistre. apro

saisie reelle des biens sus-d(isignes operiic suivant exploit dc M' Mas son, huissier ii Pont-Aven, en date du trente Janvier 1!)35. enregistri-et transcrit au bureau des hypolhi--

ues de Quimper, le 2(> Fcvrier 1935. ledit jugement ordonnant la conver-sion de la dite saisie.

Ce jugement, dument enregi.str<; el mentionm- cn marge de la transcrip-tion de la saisie ci-dessus enoncee, ri lite rendu :

A I.A REQUI-TE DE : 1° Miue Franfoise Bcrtho, reli-

giouse, demeurant ii Annecy (Haute-Savoie), n" 25, avenue du Parlement; 2° M. rabb(; Jean Berlho, pclre cha-Dclain du Mont-Holland, demeurant il D(Me (Jura),

Demandcurs, ayant M' FOUR-Nis, pour avoue, avec elec-tion de domicile en son etu-de, sise A Quimperle, 6, quai Brizeux ;

ET : M. Jciin - Francois - Marie - Bernard

Philippon, propriC'laire-cuIti valour, demeurant ii Kerhuiten, en la com-mune de Moolan-.sur-Mcr, et Mine Anne-Josephine Morain, son i-pouse demeurant avcc lui,

Defendcurs, avaut M" Koux pour avoui-. avcc election do domicile en son elude, sise il Quimporlil-, 11, quai Bri zeux.

L'adjudication des iinnioiibles ci dessus dosigni-s aiirii lieu on ri-lude et p a r le m i n i s t i - r e de M*. HOVSSEI. notaire Quimperle, le jeudi 9 Mai 1935, d qmtlorze heures, en un seul lot ol sur la mise ii prix de 50.000 francs lixee par lc jugement sus i-nonce, aux clauses ot conditions du cahier des charges, dd-pose en I'elu de de M" Roussi-i., notairc ii Quim IicrK-, oil toute personne pent en prendre communication.

Pour plus ajiiples renseigncmenls voir le cahicr des charges ou s'adres ser aux avoucs ou au notair*;.

L'Avoui poursuivant, Y.-M. ^0¥RN1S,

Etude de M» LE BBC, Notaire k Arzano.

Eludes de M" FOURNIS, Avou6-Li-cencie a Quimperle, 6, quai Bri-zeux ; M' PITON, Avoue a Quim-perld-, rue de Quimper ; M* KOUN, avoue a Quimperle, 11, quai Bri-zeux ; M- DUCHATEAU, Avoue k Quimperle, 20, rue Savary, et M* ETCHECOPAR, Notaire a Quim-perle, avec I'assistance de M* ROUSSEL, notaire a Quimpert^.

VENTE PAR LIGimilR En I'etude

et par le ministere de M" ETCHECOPAR, avec I'assistance

de M' ROUSSEL, notaires k Quimperii. Le Mardi 7 Mai 1935,

d quatorze heures.

D ' I M M E U B L E S Sis d QVIMPERLi, 5, place Gatbiern.

En un lot et sur la mise ^ prix de 40.000 tranes II sera aux lieu, jour et heure sus-

indiques, procede k I'adjudicatioitr au plus oft'rant et dernier encht^ris-seur, des immeubles dont la ddsigna-lion su i t :

Designation des immeubles a vendre :

Departement du Finistere. — Arron-dissement de Quimper (ancien ar-rondissement de Quimperii). — Canton et ville de QUlUPERLt, 5, place Guthiern. Une PROPRlfiTfi, comprenant ane

.Maison d'habitalion et de commer-*ce d'un rez-de-chaussee, ^tage et gre-nier, un atelier de menuiserie, cottr et bailments de deeharge servant de cave et de remise. MISE A PRIX, fixee par le Tribunal :

40.00Q FRANCS. Cette vente est ponrsuivie en exe-

cution d'un jngement rendu contra-('ictoirenient par le Tribunal de Pre-mi(?re instance de Q«{™i>erl^, le cinq Janvier 1935, enregistre et signifli,

EXTRE : 1° Mmc Marie Le Berre et M. Fran-

cois Guillou, son mari qui l^ssiste et I'autorise, commer^ants, demcH-ri;nt k Quimperl6. 7, rue de Bremond-d'Ars,

Demandeurs, avant M' FOUR-Nis pour avoue, avec elec-tion de domicile en son etude, sise dite ville, 6,, quai Brizeux ;

Et : 1° M. Jnlien Le Berre, epoiix de

Mmc Anna Le Postec, menuisier,. de-meurant a Quimperle,. 5,. place Gu-thiern,

Diifendeur, ayant M* P ITON' , pour avoui', avec election de domicile en son etude, sise dite ville> rue de Quim-per ;

2" Mmc Jos(iphine Le Berre et M. Joan Lc Borgne, sou luari qui I'asr siste et Tautorise, oilrepreneiir, de-meurant ensemble k Quimperlfi, ii Saint-Nicolas ; 3° Mine MarceUe Le Borre, veuve do M. Louis Le Borgne, Conimerfante, demeurant ii Quimper-lo, 5, place Guthiern,

Defendcurs, ayant M' K O U N pour avoue,' a\-ec election de domicile en son etude, sise dite ville, 11 quai Bri-zeux ;

1° Mine Emma Le Berre et 5L Louis Le Postec, son mari qui Tas-siste ct Tautorisc, demeuraot en-semble il Pont-Aven,

Di-fendeurs, ayaat M' DUCHA-TEAU pour avoue, avec elec-tion de domicile en son rtu;-de, sise ik Quiimpcrle, 20, rue Savary.

Outre les clauses et conditions in-si'rijes au cahier des charges dressi pour parvenir k la vente ct depose en I'i-tude de M^ ETCHECOPAR, notaire il Quimperle, ou toutc personne pout on prendre communication, Tadju-dication des imnieublcs Ci-dessus de-signes se fern, en un lot, en I ' i tude ct par le ministere de Jil"" ETCHECO-PAR, avcc I'assistance dc M' R O U S -SEL, tous deux notaires ii Quimflerli;,. le mardi 7 Mai 1935, d quatorze heUT res. sur la mise a prix de q,uaEanlc mille francs.

Pour plus amples renseignements, s'adrcsscr auxi avouds ou. au notaire.

L'Avoui pourmivanL: Y.-M. FOURNIS.

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Page 12: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

B I B M O G R A P H I E

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Voici lc soniinairc du n" du 1 Avri i dc An Oaled:

Messages I.es Fetes du tioi-sedd de 1933 a Quinij)erle. — Skuer Merc'h Botrel d'ar nierc'licdiyou ac'hann. — Barnedigc/, war « Chanson d'Arinor ». — Kaiir Koun roi, gant Allin Collins, a l.onilrc — Ar C'hi konjurct, niarvaill a c'hiz Leon, gant Yann ar (inll. — I'a v lac'hct ar goidou, gant Yann ISolhc rcl. — Ulead mad, ganl dwcnn frrii'i. - r.rcloncd, krcskil ho Ic-vriou hrczonck. — l.'Aventurc <lc la .leune Marguerite, par Lc Oncnncc — Histoire d'un Chouau, le general <le Sol, ))ar Snllian Collin. — Ce-nese de la campagne en faveur de renseignement du hreton de 1890 1935, par Taldir. — Histoire de la lanirue hrclonnc (le Moyen-A;,e), par Yi>cs Levot-liccot. — L'orig ne du « Hro Goz ma Zadou ». — Nos ve-dettes : Gait Corvaisier. — La Colo-nisation brelonne au I'crisord, par V. Inizan. — News from Scotland and Ireland. — Nouvelles des Cer-cles Celtiques, des Bleun Brug, de rU. R. B.. de Gwenn ha Uu, etc. — Si de Bcnnes au Finistere, ronde cn musique, de Raphael Rinvt. — Bibliosraphie critique : le Social F'edi'ralisme de Mazeas ; .luges ct Proces d'autrcfois. dc K. de Kcrda niel ; U. B. S. S.. 1935, dc Bene Barhin ; Lc .Tardin des Omhrcs, de Lebesgiie ; les Chansons dc Gautier de Rouen ; les (Tluvres nosthumes du jeune barde Abgrall, etc,

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Mai ID"!'), II 11 heures, au siege so-cial, poiir (Iclibercr sur le inciiic ordre du jour :

1" Bap|)orl (111 ( onscil sur les opc-i-iitions de I'excrcice 1!)31 et sur la siliiation actucilc dc la Socicle ;

2" liapi)ort du Commissaire sur les comiitcs de ce meme excrcice ;

3" Ai)])robati<)n, s'il v a lieu, dc CCS comples ;

4" Kxamcn <lc la siliiation aciuclle de la Sociele cl ralilicalion, en tant tpie de bcsoin, des resolutions prises |)ar les assemblccs gemiralcs cxtra-ordinaircs des 2 .Mars el 2,') Mai I'J2!), autres (pie celles conccrnunt la fu-sion des Soci(;lcs ;

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FEUILLETON DE L ' « U.MO.N ACHICOLE ,) du vendredi 19 Avri l 1935. [11]

LA ROCHE AUX MOUETIES

Par Jules S A N D E A U uu L'ACADK.MIU FIIA.N(;AI,SI;

Tant d'ellorls et lant de laheurs ne devaient aboutir, lii-la.s I (piVi u;i surst.s d'une heure, do deux heures au plus, lis fraiichircnl encore plu-.sieur.s marches el, dc roc en roc, <le degrii en degrt', ils :irriverent sur line plale-rornie au milieu de latuiel-le sc dre.ssail d'un seul jet un bhjc semblable a uii gigaiilesiiue men-hir, (/est la (pi'allail se denouer la destinee de ces nauvrcs petits nial-heureu.\ ; c'est lj\ (jue les altendait la catastrophe ineluctable. lis avaie it accompli leur lache, Tascensiou etait terminee. LCHOIF lui-meme ne pouvait plus rien. Elance et poli comme un fiit de colonne, le bloc, <lont les moueltes occupaieul le sommeL ii'ofTrait aucune prise el <leflait rescalade. La mcr et I'cspacc les enveloppaieni de loules parls ; lis reslcrcnt aiu'anlis devant ces •deux immensiles. Le del avail au-de.sstis de leurs h'des la morne spleii-deur des miits il'toilties el sereiiies • mi-de.ssous d'eux, I'Ocilan .sans limi-tes poussait a I'a.s.saul de leur der-nier refuge ses escadrons de vagues aechainecs. La maiTc continuail- de monter ct la mort monlail avcc elle.

« Mes amis, dit enfin Legoir (pii pleuraiL o.n vpus avait confi.-s a ma Karde, JY-tais^cbarge de veiller sur

vous, et c'est moi qui vous ai per-dus. Embrassez-moi, diles cpie vous me pardonne z ! »

A ces inol!-;, lous les ca-urs se fou-direnl dans un meme allendrisse-inenl.

« .Non, n(in, Lcgofl", nous n'avons rien a te | i!ird,onuer ! Ce n'est pas loi qui nous a perdus, tu as lout fait pour iious .sail ver. Eiiibrasse-nous, Legoir, entbra.s.'sc-nous ! »

LI apre.s ((ii<^ Legofl" les eiil cm-brasses itiscfu'au dernier, ils .s'eni-brasserei.il les uns les autres en plcuraiit cl en s anglolanl.

« .Ml ! pft i t , Marc, tu (I'lain heu-reux, (lisaienl-il s ; pourqiioi cs-lu vyiui avec nous'..' Tii ne voiilais pas, (• esl lunis qui I'tivoiis enlraini-.

C'est nu)ii (jui .siiis cau;;e de lo.iil, di.sail Marc ; c'est moi qui ai delaclu' Ic bateau ! »

KI. lounu'-.s vers le Pouliguen, coiuine si leurs faniilles pouvaienl les entendre :

« .\dicu, i i jon perc ! adieu, nia-iiian ! Xoiis aillons mourir, vous ne rcyerrez plus vos cnfants ! »

Puis, ressai sis oar I'liorreur de la llu pi()chaine. :

« Saiive- jiDus, Legoir, sauvc-nous ! »

El ils se p-n-ssaicul auloiir dc lui couinie (les jKiussins aiitour (le leur mere.

« Ce n'csl. ((>as a moi (pi'il faut vous adre.vsiT (Ill Lcgoll'.

I.I iri inc vo.'x ;;ravc : <'• lout I f motidc ;i ge'.ioiix ! :>

s I'criu-t-il. lis lonili<;renl I'l gcnoux el LegofT,

lt;l<: luie, <li.boul au milieu d'eiix, recit!! la priere -xfu'on leur avait a >I>rise au bcrceirti et qu'il.i liisaienl <• laque ic.alin en sc levant :

* .Ntilro Perc, qui etes aux cieux, que votf i . nom soLt sanctine, cpie voire rc'^np arri sf.-gue votre volou-

le soil faite sur la terre comme au cicl ; donnez-nous aujourd'hiii noire pain quotidien ; et pardonnez-nous nos oH'cnscs comme nous pardon-nons a ceux qui nous ont otl'enses : et ne nous laissez pas succomber a la tentation ; mais di-livrez-nous du mal.

« Ainsi soil-il ! direnl lous les cnfants.

— A Dieii va ! » dit LegofT. Le Hot alleignait a la haiileiir de

la plalc-forme, et (K-ja recume sal(:'e leur cclaboussait le visaKe.

XIV L'll'pouxanle el la di'solalion u'e-

laienl pas moindres an Pouliguen (lue sur le plateau de la Itoche aux Moueltes ; mais rcprenons les choscs dc plus baut, a jiartir du monienl oil rembarcalion dirigik! par mailrc Legoir avail qiiitld' la bale. Le Pou-liguen denieura ([iielque temps en-core sileufieux et dii.sert. Mine Hen-ry, en s'(:-veillanl, n'avait tile ni en'raycc ni surprise de ne pas Irou-ver son Ills aupres d'clle. Elle sortil du bois, chercha .Marc des yeux et, ne I'ajjercevant pas, elle sujiposa (lu'il t'lail a s'amuser avec les autres enfanls le long du rivage. Celle su >-posilion n'avail rien cpie de nature : .\Iarc en usail ainsi .journellemenl, Elle ach'eva ra.nres-midi cn comiia-giiic des plus donx r('vcs : par un (le ces jeux criiels ou la dcsli'ii'-e semble se complaire, elle smiriail aux proinrsscs de I'avcnir, alors ipie rOcean cmportait le dernier rameau de sa vie. Sur le soir, toute la i)opu-lation (111 bourg etail rentrd'e, hor-niis les pecbeurs. Ia; PouliKuen avait reiiris |)eu a peu sa pbvsiono-inie el soil mouvenieni habiliicl ; i l n'v nianqiialt que le bruit des en-fanls. Personne encore ne songeait a se pri'occuper de leur absence;

les m_eres ellcs-mC'ines ne s'cn fai-•saicnt nul souci, accoutuini'es qu'elles t'laienl au.\ moeurs de ces petits boheniiens. lis allaieTit accourir a riieure de la soujic, comme une ban-de de moinaux airana's; car on se lilaisail a le reconnaitre, lis rache-laicnl leur peu d'exaclilude it su rendre a I'licole par une ponctualili; scrupuleusc dans lous les exercices (le la cuillcr cl de la fourchetle, l.'lu iire vini, la soiipe (-lail Ircnipt-c : point d'cnfants ! Lc cas parut ctran-gc, ne s'etani j:imais nrcsenle jus-(pie-la ; mais les femmes qui voient leurs maris partir lous les jour.; a la mcr, cl leurs marmols a iieine eclos s'l'ballre au pied des <lunes et trotter sur les greves, ne se trou-blent pas pour si peu. Plus i)rom|)le a s'cmouvoir, Mmc Ilcnry avail de a hallu les rik'ifs en criant lc nom ( e •son Ills, On essaya, pour la calmer, (le lui f^iiire enlendrc raison. Chacuii s'eii mela, chacunc y mi l du sicn. Marc etail eiitre bonnes mains, i l ne coiirait aucun danger. Le pays t-lait sur, les gars u'l'taiynt point sols, la cole cl les brisants n'avaicnt pas dc secrets pour eux. lis (i'laient sans (loute a la foire de Caa-rande,. ou line troupe de chiens savants alti-rail I'l'lilc de la sociele circoiivoi-sinc ; peiil-clrc au bourg de Halz ou, s'il fallait cn croire la iiubliqiie ru-meur, ils sc livraicnt a dc frcipientes orgies <lc piiii i d'epicc et de niaca-rons. Toul se Icrminerait pai- qucl-(pies gilles ; c'ldait le pis qui put leur arriver.

Ccncndanl la null s'(:'tail failc el les cnfants n'avaicnt pas rcjiaru. Les csiirils (!ommen(;aient a fermcntcr. Mine Henry ne tenait pas en place. Des iialudicrs, a sa priere, (•laient partis (bins toutes les directions. Les uns devaient nousser jusqu'a (iui--raivde, les autres jusqu'au bourg de

Dalz. D'aiilres avaienl missio:i d'ex-plorer les hanicaux et les fermes du voisinage. Dans I'attcnte de leur re-lour, la population tout entiere (•tail rassembj(!'e sur le quai. On s'agilail, on pi-rorait, on se icrdait en con-jectures sans apiiroc ler de la vil'rite. Des impril'cations contre les absents c'clataieiit dans le groupe des meres. Chacnne s'eii pre;iait au Ills <le sa voisine : je lai.sse a penser si Lcgoll', Kardicn du Iroupcau, i-tait i-pargne !

Les (•onimcnlaires, les rt'crimina-lions allaient leur train, ipiand un cri strident, aigrc, iuiirticulc, s'l-leva lout a coup du c(")tc de la plage : les femmes se rcgard(:"renl avcc eirroi, quclqiics-unes (reiilre dies se signc-rciit dcvotieusenieiil.

« Hoiine sainle Vierge.! s't-cria |a mere Cuilleinin, c'est liibia qui rit, il y a malheur ! »

XV Di.son.s, sans plus larder, ce qu'iS-

tait 15ibia dont le rire avait le pri-vilege dc jeter la terreur dans les amcs.

On ne savait rien dc son oriKine. Depuis (piand avall-il paru ijour

la premiere fois dans le jiavs '? Elail-cc une cpave que les llols avaienl apiiorli'e D'(^ii venail-il ? Ou li-tail-H IK' ? Comment s'i'tait-il acclimali:! dans ces parages '? A quelle [larti-cularitc devait-il ce nom de Uibia (|n'il avait rendu populaire ?

AiilanI (le questions ipii scraiciil deineurd'cs sans ri-ponsc.

Un fait certain, bien avcri!-, c'est (pie Bibia n'avait jamais I'lc riicla-inc, el i l suffisait de le voir i)our s'expliqucr rindiirc-rcnce de sa fa-millc, si toulefois i l en avail une. Sourd el muet, contrefait, iircsque idiot. Bibia oll'rait dans sa personne un a.ssortimcnt complet des disgra-ces dc la nature. Tel i l etail a la '

dale de ce r(:xil, lei on Tavait connu de tout temps : rinda'cilite et la

jdillormiti- n'onl pas d'age. Les hail-Jons qui le couvraienl a peine, Ja besace qu'il iiortait en sauloir, ses levres t'paisses, son air iKibt'le, ses jamhcs torses, ses longs bras suivis de lonaues mains iioilucs qui pen-daient jusqu'a ses orleils, sa barbc cl ses cheveux sordides, toul chez ce pauvre ctre coiilribuail a faire de lui un objcl dc d(:'gout ou dc pilii-.

Quoique d'hunicur noniadc, i i n'lHcndail guere .ses excursions au (Ida des limiles dc la commune. II avait t'tahli .son qnarlier general au Pouliguen, ou ou lc tolcrait nuiins par cbarite uue jiar babilude, el com-me aucunc-plainte nc s'(;'tail jamais

conlre lui, i l avail toujours cchappii a la loi qui punit le vaga-bondajje. Crace aux inrmunit(:'s dont il joui.ssait, Bibia avait simplific ct resolu victorieuseinenl les probl6mcs les plus conipliqnil's de l'(:"cononiie donieslique. Les rochers de la c()te ahritaient son .sommeil jiendanl les nulls d'i:'t(:' ; en hiver, 11 couchait dans les granges ou dans les I'tablcs. 11 vivait en loules saisons de croiites de pain qu'il r(:-collait de porle cn lortc, dc crabes, de tourteaux el de ligorncaux qu'il ramassait a inarcc

basse. Induslrieux au be.soin, i l pre-nail a la main des langousles et <les crapauds de mcr dont il tirait un modique prolll. 11 s'cmploy.iil aux Iravaux du porl, a rarriinag'c, ,'i I'ap-pareillage. au hala. 'e des embarca-lions, quelqucfois nu-mc, il accom-jiagnait les pc-cheurs et les aidait a la niaiKiHivrc des voiles et des li-lels. II lournail la manivePe des, cbe-vaux de bois dans les foires. oil on lui savait gri? de se monlrer pour rien. Des qu'il i:'tait parvenu a rea-liser un capital de deux ou trois l i-vres, cedant a ses instincts de che-

valier errant, Bibia disparaissait pour quelques semaine*, et i l seni-biait que quelque chose manquiit alors au Pouliguen, lant Ton etait habitui:- a le voir trainant sa bosse d ses gucnilles. 11 faut le dire, h(:>-as ! ce nauvrc (liable etail a la fois

rliDrrcur. rc'|)ouvantail, ramusement d la risce du bourg. Les cbiens «ro-Hnaicnt a son approche. Les tout pclils cn!';!nl:i, du plus loin qu'ils I apcrccvaicni. sc blollissaient dans lc giron (Ic leurs meres. Lorsqu'ils cnaicnl, on les mcna(,-ail dc Bibia, el aussil(')l ils s'apaisaienL Ceux d'uu ."igc plus avance le poursui-vaicnl e;i lc huanl cl lui lan^ant des pierrcs. 11 n'(/lail pas dc lours que nc hii joual (piolidiennenieiit ed i t mauilile cngcanjc. (.hiani aux t(:'moi-gnajjes de sympalhie qu'il recueil-lait .sur son passage, le coniplc en cut (:'l(;. facile. Jcunes on vieux, pc-lils ou grands ne lui nu-nageaient ni les railleries ni les rebuffades : lro|) souvent, le morceau de jiain qui tombail dans son bissac etait assalsonne d'un inauvais conipli-nicnt. .Vpre.s cela. doil-on s'etonner que Bibia ful devenu uu>chant '?

(A suivre.)

Le Gcrant: D . PLOI'ZENNEC.

(Juimpcr, Iinprimcric Cornouaillaise.

CcTliiic;, par lc G(:Tant soussi«n(;.

Quimper, le

Vu pour .1 K'!,'alisation de la sisnaturc ci-contre.

Mairie de Quimper,

LB MAins,

L

Page 13: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

A n n ^ e . — N ° 1 7 . Vendredi 26 Avril 1935.

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CE ( U L S E P A S S E L'4crivaiB Pierre I'Ermlte

prdlat du Pape. Le chnnoinc Loutil, cuic d

Saint-FninfoLs dc Salc.s, cn littcra turc Pierre rErni i te, vicnt d'etre elcve par le pape Pie XI a la dignit de prelat de sa maison.

La S.D.N". et le r6armement lllicite du Relet.

Le Conseil de la Societi- des .Na tions a approiive a rnnanimitO moins unc abstention (I)anemark) Je Iprojet de resohilion franco-an jjlo-ital.ien.

La protestation du Reich coatre I'attitude

de la S. D. N. A la suite du vole de la S.D.N, fa

vorable a la resolution franvaise. l i fiouvernenient du Itcich a rei)ondu que I'assemblee de (.ieneve n'etait pas qualiflec pour jugcr les actes dc I'Allemagne.

L'Angletcrre voudrait que les pr in cipales puissances se concertent au sujct dc la rcponse a faire par les Etats intcresses.

Lea nigociationa franco-aovl6tiquea temporal-rement auapendues. Les negociations cngagees enlre

M, Laval et M. Litvinoll ' cn vue de conclusion d'un pacte franco-russc sont temporairement susjicnducs

M. Litvinoll" a (piitte Geneve pour Moscou, alln de faire un rajiport sur I'etat actucl des negociations franco-sovietiques.

Le aervice milltaire dea inacrlta maritimes

Le temps de service actif des ins-crits, qui etait de deux ans, est augmente de six mois. Toulefois, cette decision n'entrcra en vigueui qu'en juil let 193.'> et, i)ar mesure transitoire, les inscrits qui auraient achevc leur service entre le 1" juil-let 1935 et le 1 " aout 1936 ne feront que trois mois de plus ; I'augmenta tion de six mois n'est applicable qu'A ccux qui auraient termine leur servicc aprfcs lc 1"' avri l 1936.

M. Mandel miniatre dea P. T. T. prend dea aanctlons

Pour protester contre la suppres sion des renforts d'biver, 1!)0 fac

' tcurs titulaires ou auxiliaires de .Nice se sont mis en greve.

M. Mandel a au.ssitot envoye des renforts dc Paris, et a mis a pied 1611 grcvistes. Depuis, 62 onl etc reinle-gres. La greve esl terminee.

Nouvelle r6glementation de la Loterle Nationale.

Un nouveau rcfjime sera applique a la Loterie Nationale a partir de la T tranche. Le nombre de billets sera, rclcve de 20%. 11 v aura un gros lot de trois mill ions el six lots d'un mi l l ion au lieu de cinci.

L'avlateur Finat ae tue en Afrique.

Les aviateurs .Maurice Final et Paul de Forgues avaient quitte Ta-nanarive vendredi avec rintention dc battre Ic record de vitesse sur le trajel Madagascar-Paris.

Leur avion fut pris dans un vio-lent reinous aux environs de la montagnc Saya (Arri<iue) el s'ecrasa sur lc sol.

Maurice Finat fut tue sur le coup Ct son compagnon gricvciiicnl blesse.

Finat etail un de nos meilleurs aviateurs. I I comidail 5.000 heures de vol.

La Catalogne retrouve aon autonomie

Le regime aulononie de la Catalo-gne, qui avait etc suspcndu a la suite du souli'vcment <le la genera-lite, cn octobre dernier, est remis en partie en application.

Une Invention int6reaaante Lc docteur (ilasser, de Cleveland

(Etals-Unis), aurail invente un appa-rei l emetleur d'un rayon suscepti-ble de luer les germes des bacleries. Ce rayon scrait oblenu i)ar I'exposi-t ion dc crislaux de sel aux rayons X ct aux rayons provenanl du radium.

Heureux pays t Les budgets anglais ])resentent de-

puis deux ans des excedents Ires im-portants. Le prochain excrcice 1935-193G aura un nouveau surplus, en depit de rau^mentation des depen-ses pour la defen.se nationale. Ou en profitera pour diminucr r impo l sur ic revenu.

Autour des Elections • •

muniGipa e si les s c

1' (lc

Qucl i |ucs j ou rs sculcinent nous •piireii l lies clecl ions iminici |) ; i -s. c l (Icj i i les chefs de fjroupes nlVaircnl, parcunra i i l vi l les c l

anipagncs, ])our for i i ier ou coin-l)l i4er leurs I isles.

Lo plus souvenl ils iilTlchcnt uiic c l i i |uc l l c i)ol i l i ( | i ic bien ik^'i-nie. l is sonl 011 rcpuhl icains ( I 'Union Nationale, ou radicaux, uu socialisles, ou coi i imunistes.

Quchiuerois aussi lis prenncn l 'ct i( juel le l)e:uicou|» plus vague e l isle repuhl icainc dc (Icfcnsc

lies i i i tcrc ls cor. i iminaux, tmi iuc l lc Iri 's souvent dOf^iiiscc ol ilorriiMc laiiuollo so ci ichcnl dos hoii i inos ;uissi pol i l io ions (]iio los juitros

('.'osl col ic (|uosli()n pol i t ique ([i i i l i i i l lo i i ia lhour l i ' i i i i s^raiul nombre do oonimunos do I 'ranco.

Kn oll'ol, dans la I'ornir. l ion de CCS lislos, on ofjard lo j i l i is sou-vent aux opinions pi)l it i(|uos ct roli^ioiisos dos oandidals, bciui-couj) |)lus (|ii '; i lour oomiiotonoo a i l i r igcr les all'aires do i;i oilo. KI I'on vo i l on l ror onsui lc a la inai-•ie (les homines (|i i i sont elVocti-' cn ion l do bons ropi ibl icains, d i bons radioau.x on do bons sooia-lislos, mais (|ni sont aussi holas ! lie Iri 's inauvais ad in in is l ra leurs , (les lu i l l i los, (los i i iconi itUencos indocrotables, qui , que quefois n 'on l memo jias su gorcr leurs proprcs alTiiiros.

X A qu i hi f j iu lo ? Aii.v chol's (Ic lislos quel(|uet'ois,

(|ui nc vci i lent autour d'eux que (les machines a voter, a opincr du bonnet, a di re tou jours : oui, comme Monsieur le M a i r e . C'osl le l lemcnl plus I'aoilo, n'ost-cc pas, (Ic faire co ([ue Ton voul el r ien que CO que Ton voul .'

X Aux olccleurs aussi, qu i , occii-

:)os loulc rannoe tics inlori!'ls dc our fami l lo ol do lour iirol'ession,

•so laisscnl borncr ohaquc fois par (ies (loolaralions 011 dos i i roolaina-l ions plus ou moins ronl lanles, c l qui , dos I 'ouver lurc do la campa-gne (••leotorale, nc pensonl plus (lu'a rol i( |Mollc po l i l i i iue des can-(l idals ((ui v iennenl .sollicilcr lours siiU'ragcs. Fami l lo, profession, in-lori-ts, tout osl oi ibl i t ' ; unc sculc chose complc : hi coi i lour, hi luiaiico (les candidals. Hhinc ou rouge, (Iroite ou gauciio.

C.ohi leur a parfois couU; chcr, ol l is s'on .sonl i ipcrci is cn pas-sant il hi caissc du porcoploi ir )()ur payor lour ( luolo- i iar l des

(lopensos, parl'ois sompl i ia iros, on-gagoes par lours (-liis. Alio/, done lo (Icmandcr aux conlr ibuahlcs do Li l le, de Toulouse ou do C.halon-.siir-Sa(')nc. l is roslonl d 'a i l lcurs incorr igiblos, jx iur hi l ionnc ral-•son ( |u ' i l n'est do pirc avciigic (|ue ccl i i i (|ui no voul jias ontoiuiro,

X I.a I'aulc on est sur tout a la !(!•-

g ishi l ion olocloraic francalsc, ( jui fa i l ol irc les sonatoiirs' par es consci l lcrs goncniux, les conseil-Icrs ( rar rondissemonl ol los dt-lc-giios (los consoils munic ipa i ix .

Lo j o u r oil ( lambc lh i dochira solcnnol lomcnl (ji ic « Ic Si^-nat sc-rai t Ic ( i rand Conseil des comnui-nes (ic Franco », i l f i t cn l rer la

!MiiiiBiii«iii:BiiiiB!!:ai:!!in;ii;ai::i

|H)liti(juo au scin du consoil nu in i cipal, ol CO f u l pour lo malheur ( i 'un grand nombre de communes do France.

Pour avoir de bonnes nu in ic i pali los, i l l andra i l , nous I'avons ri<poti' bion dos fois, ('iter aux consoils munio ipaux tout carac t ^ e pol i t ique, eu leur cnlevant le droi t de nommcr des dialogues so na lor iaux. Le j o u r ou celle ro fo r me serai l roalisoe, les t^eclcurs chois i ra ienl non jias dos homines do (Iroi lc ou dc gauchc, mais des « hommos », des honimos capa-blos, iHanl donno lours connais-s;inoos ot leur compcHcnoo, de bien goror los al laires de la commune

('.eux (|ui sc sonl (|uel(|ue peu ponohi's sur la di-tresse dos coin-munes I 'onl rapidement conipr is ol (les ossais on l i4c' lonK's pour ohasscr la pol i t ique du conseil niunici | )al .

Le sooialisle I ' rcsscmano avai l propose (|uc les d(.W(.-gucs charges d'ol iro les st-nateurs f i isscnt eux-iiu'inos tMus par tous les (:'lecteurs; c 'o la i l lc sulTrage a deux degros

M . ( loorges H o n n c f o u s , d e s o n C(')tL', avai l proposi!' do faire nom-mcr ( l i roctomcnt les sonaleurs j iar les cdectcurs agi-s dc quarante ans ol |)lus, (k'Ue pro j ios i l ion f u l ac-ceplt'c provisoirement par la Com-mission (111 suH'rage universel.

Mais depuis les choscs en sonl osloos li i.

X Mais puisquc le par lement nc

veiit pas s'atteler a roaliser ccltc rtd'orme cMcclorale, ((ui s'avore ce-|)on(lant si n(;'cessairc, certains ci loyons w la i r t ' s essaioni de sor l i r lo iia'ys des ornioros dc la po l i l i -(|iie.

Dans cerlaincs c'omimines on vo i l sc rornicr des listcs de repro-sontation [ i roport ionnel le, qu i tou t cn tenant complc du dosage pol i-ti(|ue (Ic la poi iu lat ion, comprcn-nent des homnios compotonls ap-partenant aux dii l 'erents j iar t is

Dans d'aulres, I 'Un ion Natio-nale (les C.ombaltants sc mel sur los rangs avec un i i rogramme fran(;ais ot nat ional d'abord, .sans lonir complc des j iar l is j io l i l iqucs .All l ieu de chcrchor ce ([ui divisc, les combal lants cherchcnt cc qu i rapprocho. « Unis comme au f ron t », telle esl lour devise, sur lc te r ra in civi(|ue el co in iminal , comme sur los aulrcs.

Fn l in , nous voyons, a Qu im-perlo cn par t icu l ic r , un cssai dc re[)r( 'scnlation cor[)oral ivo. Kn de-hors dc loules consiclL-ralions (ramili(;'s i icrsonncl lcs oi i de prt--lorenccs politic ues, le groupe agri-oolc communa a (!osign(!' des cul-l iva leurs ( |u ' i l jugc les plus cajiablcs dc (lelendre les in l t i rcts de la profession au scin du conseil munic ipa l , ct a dcmancK- a ses adherents de voter pour eux, (|u' i ls •Solent acccptos sur nne des listcs cn [ircJiencc ou qu ' i ls ne lc soienl p'as.

A l lendons les ri-sultats de ces (livorses exiic'rienccs, et csporons que les par lemenlai rcs y ver ron l unc ind ical ion du dcsir des (5Icc-lours c l y t rouveron l un arg i imenl do plus cn favour dc la n'-l'ornic (^•Iccloralc (jiie nou.s procoii isons.

.JI:AN L K C A L L .

liiiiiBiiiiiiiiiiiaiiiiilii::!lii;iilii;;iaiiiiili{iiiiniiiHi:iiigiiiiigii{iig{iii;i

Les Fun^railles du Gouverneur G6n6ral Renard

Ue catafalque sur I 'Esplanade des Inval ldes.

Les Anciens Combattants Frangais k Rome

Dans la cour du Quirinal, le roi d'ltalie, accompagne de M. de Chambrun, passe en reuue les Combattants franrais.

CLICBli CELLO.N iii«iHiiiaiiiiiBiiiiaiiiiiaiiaiaii;iiBiiiiHiiiiiBiiiiiaii!iiBiiiiiBi!iigyii:Bu ^

Lfl POLITIQUE EXT^BIEUBE

POUR L 'ORDRE EUROPEEN

Deux grands (•venenients a I'actif de la diplomatic francalsc viennenl de se produire a Geneve : le vote du Conseil de la S. D. N. a inflige a rAllemagne, un blame severe, et d'auire j iarl, M.M. Litvinof el Pierre Laval ont ^ompK-ti' leurs (jchanges de vues iiar la signature d'un ac-cord franco-russe d'assistance mu-luelle quLscra prochainement signe.

Le blame au gouvernemenl du Reich est le premier acte d'autorite de rinstituti i^n genevoise. Dans le passe, aucune attitude pri-cise et ri'solue n'avait pu etrc envisagee par elle. Le blame a r.\llemagne prend ainsi une exceptionnelle importan-ce. Bien qu'i l n'ait jias de cons(;-quence pratique, i l repr(:'.sente par la viKueur des ternies et runariimiti ' des volants un engagement moral impre.ssionnanl. 11 ne s'agil point cette fois d'une adhi'sion europ(!'enne provisoirc, inconsistanle, enlevee par nn beau discours. II n'est meme pas possible de comparer la re-solu-tion du 17 . \vr i l condamnanl I'.Mle-magne, a celle qui lit des reproches a la Hongrie, apres I'assassinat du roi de Yougoslavie. Dans le blame du Heicb, rien n'a I'ti' dissimule de la vt'rili:', aucunc attii-nualion a la netted' des considi>rants et a la se-vtirilt- du juKcment n'a t'li!' faite pour assurer runanimiti:" <lu vole. 11 ne fait pas de doule qu'un tel r(:'-sullal esl le premier bii'iudice des liccords (le Stresa. Si, (le])uis les Iraih's, rAnglelerre, la France el 'Italic, ne s't-taicnt jamais (lissoci(;cs, 1 nc serail pas question d'un dan-

ger allemand sur I'Europe. La d("ci-sion (lu Con.seil de la^S.'D. N. cons-tilue un encouragement |)our celle coo(i)i«i-alioiu line chance pr(:'cisc pour la Paix. Elle altestc enlin la fldclili!' de loules les pelites nations a un i(l(!'al de justice interiialionalc lorsquc les grandes nations sonl d'accord pour en garanlir la di.sci-pline.

Au monienl ou r ins l i lu t ion inler-nationale donne avec lant d't-clal un tenioignage de sympalhie a la I'ran-ce, r.Mliance franco-russe, conclue au grand jour, dans le cadre des pacles, ne laisse pas (re(|uivo(pie sur son caraclere di-fensif. Au siiridus, on croi l savoir (pie celle alliance, baplist'c convention d'assistance niu-Uielle, ne liera pas (•Iroitcinent Ic deslin des deux pays en impliquant auloiiiatiipicmcnl la guerre pour I'un ou I'aulre, dans tous les cas. Notre ojdnion pnblique, qui (ivoquc I'an-cienne Alliance comme un cauchc-niar, (pii a garde de jusles prcveir-ions polili(pies conlre le Holchevis-

nie el (pil, nialgr(:' loii l, n'csl pa.s ncore Ires coiivaincuc de la piiis-

sance sovi(;'ti(iue, apprcndra avcc jlaisir que le prochain accord ini-i laire enlre la France ct la Hussie

n'a pas d'exacle resseniblance avec celui d'avanl-guerre.

C'csl ainsi (ju'en lernies mesurcs, cet acte prudent, mais efllcace, sans Kestes impulsifs susoeplibles dc lui etrc reproches, le gouvcrnenie:d fraiK.'ais, oompris el anprouvt; par I'Europe, aide par chacun dans la mesure de son inlt-ri-l, prend devant •'Alleniagne une position de force et de droit.

La Pologne, hostile aux Soviets, en diiricullcs avec la Lithuanie au sujet tie Wilno, genil-c aussi a I'lvst I au .Nord par rorganisalion de sa

securili!', Irouvant la France Irop loinlaine a I'Oucst, s'c-lait rapjiro-chee dc rAllemagne, avail entamc el, dil-on, conclu des ncKocialions. Cette altitude polonaise conslilnail le i)rinci|)al enibarras de noire di-plomalie. Toutes carles i'tant jetees, menace alleniande, cooperation oc-

Identale el rapprochement franco-russe, on enregislrera avec satisfac-tion que la Pologne, en condamnant rAllemagne au Coijseil de la S. 1). ,N.

repris conscience, — enfln, — de ses inlerets permancnls, el d'line solidarili- dont sa proprc existence ful le bCMK'Ilcc.

L e s f o u s

c r i m l n e l s

Au cours d'une reunion reccnlc qui a eu lieu 11 Hennes, un certain Felicien Challaye a pris la parole au nam dc la Lit/ue Inlernalionalc de. Comballants de la Paix.

Sur la question d'un auditcur qu. lui demandait quelle allilude devraii avoir la France an cas oil elle serail envahie par I'Allemanne, le citoijen Challai/e repondit :

1" Qu'U ne fallait pas s'opposer d I'invasion allemande ;

2° Que quand Hitler el ses aiina bles compaynons scraienl bien ins Utiles en France, il faudrail faire li qrevc yenerale...

Ce Challaye insense s'lmayine-l-ii rraiment que si les (jiivriers francais elaient suns la bolte allemande,' ils seraient libres et pourraicnt impa nement fairc i/rcve '!

Qu'il Use done ce reijicmcnt du camp de Lichlembury oii sonl enfer-nies les suspects poiitiqiies en .\lle-inaync :

« Seroill pendiis ceux ijui auroni fail de la poliliqiie dans les baraque-ments, cuisines, w.-c. et preaux. for me une As.socialion, reiini de la do cumenlation sur le « 'sndo airo cites comniises dans Ic camp, ou qui en auroni fait part d des nisileurs.

« Seront fiisillcs sur place ceiu qui auroni allaqiie un honiine dc i/arde, IiFFf\Sl> LE THAVAIL, I)I>-CIDF. DES CAMAHADE.S .1 LE FAI-RE. quitte la colonne dc marche, eric, ri, chanlc pendant la marche on le travail.

« Seront pendiis ceit.v qui se se-ront laisse alter d un acte de sabo-taye « prcmcdile ». laisse coiiler I'eau d'un robinet. laisse foniire un ploinb de surete electriqiie, bouche Ic.s cabinels, laisse dcborder les reci-pients de la cuisine, etc...

« Seront fusillcs par le paste dc qarde ceux qui, ai>rcs la relraite, sc nwntreronl aux fcnclres des bara-queincnls.

« Les prisdtiiiicrs coniliimncs d la prison coucheront sur la planchc sans couverture, seront au pain sec et d I'eau et astrcints aux Iravaux ct corvtk's dcuradants, d I'exercice supplcmenlaire. seront lies aux po-teaiix pendant cerlaincs heures. re-ccnronl la bastonnade et seront pri-ves de coiirrier. »

Cela vous dit quelque chose, ci-loyen Ciuillayc '>

L i s e z e t f a i t e s l i r e V UNION AGRICOLE

La plus petite automobile du monde

Elle ne depa.ise pas 1 m. iV) de lony ct pent atteindre unc vitesse de liU km. d I'heuro.

Place aux Pauvres

O A i l s s * i n s t a l l e n t

Chaque annil'c, au 1 " Mai, les soci;(lisles beiges manifestenl en lcnf?s corlcgcs.

A cette occasion, les chefs, et parmi eux, M. Vandervelde, grand pontile du socialisme internationai el mull imil l ionnaire par surcroit, defllcnt derriere une pancarle por-tant celle inscription : « Place aux Pauvres ».

A ce sujet, « La Gazette de Kru-xellcs » lib(:-rale, public I'amusantc note que voici :

Nous avons dejd eu I'occasion de siynaler la presence de M. et Mme Emile Vandervelde parmi les « per-sonnalitcs cminentes » qui s'offreni le luxe couleux de descendre au « Xeyresco », patace de Nice.

Voici qu'un ami nous adresse une brochure de luxe c'dilce par les hotels de Hio-de-Janeiro, Venchan-Icresse capitate du liresil. Et, parmi les notabilites « clientcs j. du

Copacabana-Paiace le plus huppe de Id-bas, nous relevoiis avec flerlc le nom de noire leader socia

ste. II a bon yout, noire Emile natio-

nal : le « Copacabana » esl ce qu'on peut trouver de plus luxueux et de plus mondain.

II eleve sa somptueuse silhouette sur In ravissanle plaqe de Copa cabana, oii sc reunit le Tout-Rio ele yant.

M. V A N D E U V E L D E

.\u fond dc I'edifice se trouvc le casino oil tons les clients de I'hotel ont acccs du restc et peuveut done rejoindre ce que la haute socicte de 'a capitate bresilicnne a dc plus chic.

Quelque chose dans le i/enre de la Maison du Peuple, de la rue Joscph-Ste-Vens, d Rruxelles, quoi!

Parmi les habitues que le dit palace se plait d siqnaler ; le prince de Galles. le due d'York, Lloi/d Georycs, lc baron Henri <le Roths-child, .Santos-Diimont, Chaliapine. lord d'Aberdeen cl le fameux doc-teur Serye Voronoff.

•iiiiiBiii.iai;iiiaii:!iBii:iiaiiii!Bii:i!B!ii!iBimBiii!iai!iiiBiii!iBiii«

L'Enfant menace

(juel est I'clre le plus direclcmcnt menacd" par la contagion lubercu-Iciise '.' (VesI I'cnfanl.

La luberciilose n'csl pas pratique-mcnl hi-rii'ditairc, mais elle .se pro-

!e par contagion. La mere tuber-ciilcusc, hi-las ! cn donniinl sos soin.s a son cnfanl, rcpand les bacillcs ([ui conlaniincnt ra|)idcincnl Ic fragile nouveaii-nt'.

Nul ne doit ignorer mainlenant ue. grace a noire grand Calmette, I esl |)ossible de meltre I'enfant a 'abri de la conlagion tuberculeuse,

par rcinploi du vaccin sauveur li.C.G. Celle vaccination conipletement

inollensive s'cireclue jiar vole buc-cale chez les nouveau-ncs dans les dix ircmiers jours de leur vie. Le vacc n, fabriqiie par I ' lnsli lnt Pas-teur de Paris, est graluilenient foi irni

ux nu'decins et aux sages-femmes qui en font la demande.

11 faul vacciner lous les nouveau-nes, (pi'ils apparlienneni ou non a nn milieu suspect ; les enfanls vac-cini-s au H. C. G. sont jiresquc lou-ours plus ri'sislanis que les non-vac-

cin(!'s aux maladies du jeune age. La mortal ltd' des nourrissons ayant rc^u

n. (;. G. esl rcdiiite de moitie. (Juc faire pour le petit etrc qui n'a

)as i-ld' vaccinti et qui vit dans une "ainillc de luberculeux '?

Le coniler aux Centres de I'CEuvre du Placement Familial des Toul-Pe-tits ou de I'tEuvre Grancher, alln que, .sous une surveillance faite d'af-feclion et dc science, i l grandisse en belle sanle.

Sauvons les enfanls! Sauvons noire ;ice I

Une Grande Journee Agricole a Morlaix

ASSEMeLEESIiEIEIilltEII

Agrlcoles du Floiiitjini ernes cotes-iiD-iord

(sm«e).

K HAPPOKT 1)E M. DE KEKMENGUY s e n « L'ELEVAGE CHEVALIN

EN BRETAGNEX.

Le orogramme comportait une conference par M. de Kermenguv president de la Federation des So-ndes hippiqucs bretonnes .sur I'e-levage chevalin en Bretagne.

En Tabsence de M. de Kermen-guy, indispos(:', le rapport fut lu par M. I'.-JI. Jacq, secretaire general adjoint de I'Union des Syndicats.

bxtrayons-en les principaux nas-iages suivants :

« Le gros cheval n'est defenda-We qu a la condition de conserver sous son volume les qualites et les caractcres de la race bretonne. C'est le cheval brelon que nous avons mission de (k-fendre ; c'est celui-la que nous di'fendrons... »

II demande aussi : « Pourquoi les Breloiis vont-ils cherchcr ailleurs' quand ils ont mieux cbez eux

« Notre cheval a ses defauts mais ! a aussi ses qualites

El i l trace lc programme a pour-fiiivre pour la revalorisation du che-at breton. Pui.s, son appel a I 'union:

« Le jour oti tous les eleveurs de' .•ranee, de sePe et de trait, vou-dronl bien se rendre complc de la commu;5autc d'int(>rels .qiii les lie, e jour oil ils voudront s'unir au leu de s'afFronlcr ou sininlenicnt de

> 1,1,'norer, le jour oil toutes les for-•e.s de I'll'levage ne formeront plus :TU un seul faisceau. rii'solunient cam-pe sur le terrain de la corporation, :e jour-la hi cause du cbeva] sera gagnee, car ce jour-la, nous aurons en haul-lieu la representation que 'lous voudrons avoir, une represen-.alien •^rofessionnelle qui saura rontraindre les pouvcirs publics a lous donner enfin une politique de Pelevagc sans laquellc tous nos ef-forts sont vains. »

De la discu-ssion qui suivit ce :ipport, il V a lieu de retenir que

'e cheval brelon nc constilue pas dans rensemble de son aire geogra-Dhique nn animal d'un tvpe absolu-ment idenlique bien reconnaissable, mais i l n'v a nullenient lieu de s'en emouvoir. Au conlraire, nos ache-teurs connaissent tres bien les re-gions dans le.squelles ils trouveronl !e cheval volumineux, nioven, de irail leger. Ton peut mt-nie aller Uisqu'au cheval tres li-gcr que Ton rencontrera dans la ri-gion de Cor-lay et de Callac.

"Cc fail constituc un gros avan-!age. C'csl que la race bretonne non s|H'cialisee dans un format, sera susceptible de convenir sur un mar-che beaucoup plus (jlendu.

Ces constatalions peuvent se r i -snnicr dans une formule simple qui a i'l('' donni'c par un des agriculteurs pri-senl « la divcrsiti; dans « {'uni-te ».

Aiires celle mise 'lu i ioint, M. Mor-van encourage lous les i:>leveufs a s'organiser jjour s'assurer en Fran-ce ct a I'Elrangcr, |)ar une propa-gande importanle, dc la.-ges diibou-ch('s.

CELI'I HE M. ROUV. sun «I.A cuisE i)u n^TAii,,

SES CAUSES ET SKS HEM^DES. >

( > fut au lour de M. H. Rouy, in-gcnieur agronome, secretaire de I'Associalion Ken(:'rale dcs produc-leurs de viande dc trailer le sujet d'actualil(;> : « La crise du belail, ses causes et ses reniedes ».

II enlrotint rasscnibU-o dc I.T re-ccnlc loi sur rassainisscnient du niarclu' de la viande, montra com-bien ccltc loi esl incomplete et insista pour (lu'elle f i l l amendi-e dans le sens ri'claiiK? par les asso-ciations agricoles.

Tri's document(-. le <liscours de M. Houy ful particulicremenl goiili; et iveinent applaudi. \ la suite de la confi-rence de M.

Rou.v, nne questioi posee au sujet dc I'i'cart des prix de vc'itc vif et a la consoiimalion provoque une discussion iniDorlante : 11 faut se souvenir (pie I'ccarl d'environ 100% sur certains morceaux ne s'appMque pas a lout Panimal. II est certain en cITcl que le suif et d'aulres mor-ceaux sonl vcndus au-des.sous du prix d'acbat sur pied. Meme ccltc constatalion failc. i l n'en restc pas moins un (l-cart tres sensible dii a rimportancc des /wcs diverses qui 'tlcigncnt le coefficient 10 on 12 par raiij iort a leur valenr en 1913.

11 etail pres de 1" heures quand rassenibK-e pr i t fin ajires .tue des vtt'iix de circonslance furent votes liar acclamation.

MOTION GENEUAI-K. Mille cultivateurs. repiT.scnfants

qualilii:'s de 538 syndicals el de 41.000 families iiaysannes, riiunis a

Page 14: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

Morlaix le 7 Avril 1935, en assern-blfie generalc de I'Union des Syn-ricats Agricoles du Kinislcrc ct des C6tes-du-Xord ;

Se declarent cn droit dc nutnii'es-ter leur irritation cn presence d'unc crise qui s'ctend chaque annee, cri-se <lont la cause initiale est cei'tes imputable aux cv6nenients, non aux hommes, mais dont la prolongation, raggravation continuclle sont, en France, Tceiivrc de la nunivaisc orientation 6conomique de notre jio-litique ;

Redoulent dc voir Iciir situation devenir plus critique encore du fait que les Pouvoirs Publics se refusent ji instaurer une politiane eeonomi-qae rcsolument nationale, fondee sur la protection dc iAgricullure dont In detresse entraine aujourd'hui celle du pays tout entier ;

Protestent conlre les lois ('•co/io-miques inoperantcs ou nocives que votcnt des assemblccs trop souvent incompetentes ou dominees par I'es-pri t de parti ;

Declarent intolerable le niepris oil sont tenus les avis des Associations agricoles et des Cbambres d'Agricul-turc, ct reclainent la collaboration constitutionnellc du Pouvoir leyis-latif et des representations corpora-tives;

Afflrment lour volonte de resler etroitement unis autour de leiir.i groupements, dc briser les inana-u-vres tentees pour les diviser, pour les intiinidcr ou pour atlaiblir leur conllance dans les chefs qu'ils sc sonl donnis ;

Conscienls du peril extericur qui menace aujourd'hui le pays, adju

' rant le Gouvernemenl <le prendre toutes mesures de sauvegardc du sol frangais qu'auraient ii defendre au premier rang, comme i l y a vingt ans, les poilrines paysannes.

V«BU sun L'iii.EVAllE CHEVAMN L'Union des Syndicats agricoles

du Finistere et des Coles-du-Nord reunic en assemblee generalc le di manche 7 Avril 1935, a Morlaix, apres avoir enlendu le rapport de M. di Kermenguy, president de la Federa-tion des Socictes Hippiqucs Hreton-nes,

Approuve ses conclusions el re-clame nolamincnl :

i" La repression des fraudes sur les origines et rctablisscmcnt d'un signalcment tr6s dflaillc des poulains sous la mere, avec, au bcsoin. Tap plication d'une marque indfilebile.

2° La selection raisonnee basee sur les origines des meilleurs ele mcnls de reproduclion en vue de la continuation dcs grandes families hippiqucs existanles et la consti tution de nouvelles famiUes.

3° L'organisalion de socicUKt hip piques rurales dans le cadre des organisations existanles.

4° L'organisalion d'une propagan de active en faveur du cheval,

Protestc contre le refus dc cer taincs commissions de remonte d'a cheler des chcvaux ii robe claire.

Reclame I'amenagenient prochain de la route nermcttant aux attelages de circuler sans danger.

Demande enlin que I'elevagc ne soit pas I'elerncl sacrille dans les ac cords commerciaux.

(A tiiiurc.)

P o u r v p f r e s ^ c u r i t e ^ p o r t e z l e s B a n d a q e ! de la Phormac le LE n I o u R

Comblen dc hernieux ont etc les vie times d'un iiinuvnis bandage 1 Vous pou-vez cependant vivre avec votre hcrnlei itre iiVabri de tout accident, reprendre

votre activito i In condi-tion <le porter un appareil etabli specialemcnt pour voire COS. En vous ndres-snnt i la I'liarniacie Lo Naour, vous ourez tou-jours un bnTi<lii;;e bien fait, qui mnintiendraexno-temeut votre liernle, sans

vons blesser ni vous gener. De pluS; vous ferci! une economic

CKINTURES. — Kllr« sont in(li»pcn-sables au maintlcn d'or^anes deplaoes (cstoniiic, rein, etc.) et aux fiitureiJ Aliunniis. Nos ceinlures sonl fubriqiu-cs dnns des tissus souplcselrcsislants,

3ul leur assurciit une lon^ue uric. Ellcs sonl confortables

P H A R M A C I E L g N A O i m OCenPhomfac!*.e)i-lnt9medeiM6pitaux ,

3 . P l a c e C a r n o t . C I U i M ^ E ! S i E : ITtLttPHQNB 7

Au ryihme de la vie moderne Vous allc/. el vencz. .Mais vous

n'elcs pas mailrc du lemps. Vous mange/, plus vile epic vous ne vou driez manger. Vous travaillez plu vile que vous ne voudriez Iravaillcr Vous stiivcz un mouvemeni tpii s'ac c61ere conlre voire volonte. II se jieul que vous gagniez largement votre vie mais nul n'est siir du Icndemain.

En raison de la crise aciuclle, vo tre revenu est sensiblement diminue Frequemment — et ])as seulemenl aux heures de cafard - une intpiii tude traverse voire esprit. Vous ave une famillc. Que deviendraieni voir femme et vos enfanls si vous disp; raissicz '!

Chaque fois que vous avez disjjosi' dc revenus suflisants, vous ave achcte des valcurs, non pas des va leurs speculalives — on n'a jamais lc droit de «jouer» I'avcnir dc Sicns — mais des valcurs notoirc ment bonnes, (k- faisanl, vous avez cru garanlir I'avcnir. Mais il faul vous le savez, des annces pour cons tituer un patrimoine avec des eco nomies et des benelices de |)lacc ment.

Que n'avez-vous tout simplcnien souscrit une assurance sur la vie Ce n'csl pas faule d'etre solliciU' Dcs agents tpii savent leur metic dont vous connaissez rhonorabililc vous proposent mainles fois leui' services. Mieux cpie ((uicontpic ils sont 11 meme de vous ctablir un con trat cn rapport avec vos bcsoins Vous les avez toujoin-s aimablemcnt ^conduits, mais d'aulres n'onl pas agi comme vous el leur experienc est faite de leur succes. lienseignez vous aupri-s d'eux. Quand vous aui-c rellechi, vous constalerez (pie seul rassurance sur la vie pent garanii il votre faiiiille un capital deteriniiR' dans un temps determinij ct rclati yement court.

La situation electorate Jans la region de Quimperle

Nous voici a une dizaine dc jours des elections, el la situation restc ncore tout ii fait confuse. G'esl ;i

croire que la politique inleresse de moins en moins les Fran(,-ais, <lu moins dans notre coin de Urelagne.

A Quimpcrli', M. Le Lou(!'dec se cprcsente avcc une partie de ses olistiers, et a coni|)K'tt' sa lisle. Les

Anciens Gombatlants onl rintenlion de se preseiiler avec unc lisle coni-p(»sce uniipicnienl (r.-\nciens Coin-l)attants, appartenant a (lilV(>rcnts partis politiques. D'auire part, le groupe agricole communal invite les

Iccteurs ruraux ii voter pour cinq hommes dii-signc's liar lui.

'rriMiii'vcn, M. Gacric, maire depuis 30 ans, sc retire di-linitive-ment. On ne salt pas encore s'il y iiura |)lusieurs listcs,

— A .Mcllac, M. lierrou, coiiseiller d'arrondissemeni, elu maire loul ri!'-cmment, s'est fail raycr de la liste lectorale de la coninuine, jiour sc

faire inscrire a Have, oii i l sera pro-bableinehl candidal.

— A Haye, .M. Guillou, maire, ne c repr(;'scnte jias non iilus. On oinpte qu'il y aura au moins deux

listcs : celle (les amis du maire el une autre qui serail fornu-e par (picUpies dissidents <lu C.onseil .ic-lucl.

— A (".lobars, on se hale, mais i l embic qu'il n'y aura qu'une sculc

liste, celle du Conseil sorlant. — .-V Moelan-sur-Mcr, il est ques-

tion dc trois listcs : la lisle de M. c Golf, maire sortani, celle do M.

('apitainc, conseillcr d'arrondisse-meni, qui rallicrait autour de lui un cerlain nombre des conscillcrs ac-tiiels ; el enlin unc aiilrc liste, doni >11 ignore encore qui en prendra la etc.

— .-Vu Tril'voux, M. (^orollcr, mai-re, aura ii combattre une listi; Gour-culV-Furic et peul-etre une lisle de nu'contents du bourg.

- .-V Sainl-'riuiricn, on parle (!'Sa-Icmcnt de deux listcs.

— Qucrricn, la jnort dc M. Cadic, maire cslinu' dc lous, jclle un desarroi complet.

— .-V Scaer et ii Hannalec, on reste sur rexpectalive. *

— A Kernevcl, on iiarle (i'gale-ment de trois lisles, mais aucune n'est encore fornu'c.

I R r o g ^ r ^ s

De jour en jour, des ami'liora-tions viennenl apporlcr au luondc un peu plus de coiiforl, de bien-ctre ou de sijcurit(:'. Le progres se fait senlir dans lous les domaincs sans exception, mais plus particulicre-menl encore dans I 'Arl Miinager, et la cuisine.

Un nouvel eH'orl vicnt d'etre cou-ronni' de succes : La cri-ation d'une ciusinii're moderne, (I'lt'ganle, (Sco-noniiqiie et miinie des dcrniers per-fccliomlenienls techniques.

Tau'ltis ces qualiti-s se trouvent reunies dans la nouvelle cuislnifere il gaz : La Gazinicre.

Son dessus, composc de grilles, permel, par cette combinaison, un nettoyage rapide et complet. Les briileurs peuvent rcccv6ir en iiRMiie temps trois casseroles, un fer ;i re-passer et une iioissonniere, car on a pri'vu un brulcur sjiecialciiienl consacri" ii eel usage.

En outre, la (iaziniere possede deux fours, I'un ii r(")lir, I'aulre ii griller.

Le premier pcrinel, par ses di-mensions, la ciiisson simullani'c -de plusieurs plats. De jilus, i l est dolv (lu dispositif le plus rcinarqiiable cn maticre de cuisine : le Iher-inostat.

Qu'esl-cc qu'un thcrnioslal'? C'est un ri!>gulaleur de temperature, qui niainticnt rigoureusemenl lc four au (Icgri^ indique, el qui permel ainsi de rinissir aulomatiquenicnt tons les plats au four, puisquc pour chacun une graduation siieciale est port(!'c sur un cadran,

Grace au thermostat, i l sufflt de consuller sa monlrc, d'altendre le temps prescril, au bout diiquel on sort (In four un niets cult ii point et savoureux.

Lc second four de La Gazinierc esl uu grilloir, comportant une bro die qui permel de lourner la vo-laille ou la pi6cc de viande a me sure qu'clle se (lore ; ce (jui concilic les traditions dc la vieillc cuisine franijaisc avec les conimodiles d'au jourd'-liui.

La Gaziniere, c:i jilus dc ces qua liti's, est (•cononiique : elle nc coiitc (pie 850 francs.

•lusqu'a ce jour, i l n'exislail pas d'appareils r('iinissant lanl d'avan laijes pour un tel jirix. Un viile vicnt (I'lMre hcurcnsemcnt combli-

La Gazinierc est en vente dans les magasins dc la Compagnie du Gaz.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiniiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiniiiiiiiiiiin

Q U I M P E I U L B Vers les electioDS municipales

Dans une dizaine dc jours, les ( •lecteurs vont etrc appeli-s ii passer iiix urncs pour designer 23 conscil-lcrs inunicipaux.

M. .-Main Le -Louedec, maire, sc repri'sente avec 16 de ses conscil-lcrs acluels. U a, parail-il, complete sa lisle. Nous ne pouvons, au mo-ment de meltre sous presse, donner les noms des candidals qu'il s'esl idjoints pour remplacer MM. J.-M. Gtdllou, (jloanec, Pustoc'h et Rouat, dont i l s'est rt-cemmcnl separe ; M. Le Doze, qui a <d(jniissionn(> ct M. .laouanne, qui vient dc mourir.

La section locale de I'U. N. C., suivant les directives revues du coiniti; national, avait dcmandii ii M. Le Louedec de vouloir bien accep-t t r war la liste six membres de la section. M. Le Lou(;dec a refuse, ayant di-jii forni6 sa liste.

.•V.icune autre lisle ne .s'etant fail connaltre, les Anciens Combattants se sont di'cidi's ii se presenter eux-mcmes avec Ictir drapeau. On cite des noms ; mais comme rien n'esi encore offlcicl. nous allendons con-llrmalion avant d'en publier la lisle.

Enlin les cultivateurs font u'le tentative de reiiresenlation corpora-live. lis ont di'signi} un cerlain nom-bre de r(;'ir('scntanls pour lesqiiels ils ont di'cidi' de voter.

Voici d'aillcurs le comnuininui!' (pie nous adresse le groupe a.iiricole communal de Quim|ierli; :

« Les d'lecteurs ruraux d.e la coni-nuine de Quimperle, ri-unis le lundi 22 .-\vril dans leur salle syndicale, eslinicnt (jue la profession', bientiM la corporation, doit i'tre representee dans tous les corns ehis, proportion nellcmenl au nombre de ceux (lui la composfJiL

En consi'duence, en dehors de tonics considi'ralions d'aniilics per-sonnelles ou de |)ri'f(jrcnces jioliti-ques. ils onl di-signe, au scrulin se-cret, ccux d'enire eux qu'ils jugent les i)lus capables de les represcnter el de defendre les inlerets de la pro-fession au Conseil iniinicipal de Ouimpcrlc.

lis s'cngagenl ii volcr unanlnie-mcnl ct a faire voter pour les cinq candidals donI les noms suivcnt :

MM. Charter (luillaiimc, dc Kcr-ni'gant ; Esvaii, dc Kcrnciizec ; Guvo-mar .loscph, de Keranforel ; l.e Do-ze, de Bollan ; Le Gall Louis, de Ponl-ar-Groll.

lis soiibailcnl tpic leurs conci-loyens, (!'lccleiirs iirbains de la com-inunc, s(nitiennenl cette initiative, dc leiirs voles syinpalhiipies.»

I.1-: CoMiTE i)i: i)iiu-:C.TION 111- GllOl'l'E AlilllCOI.l-; COMUNNAI,'

ciii-y. LI-:s AN(:II-:NNES ELKVES Die N.-D. DI': KHIiHEKTISAND. — On nous conininniiiue :

Diniaiiclic 28 Avril aura lieu ii •N.-D. de Kci bcrtrand, ii Quimperle, la rc'iinion de rAinicale. Les anciennes (ili'ves (pii n'aiiraicnl pas re(,'u d'in-vilalion sont invitees el nous leur serious r"connaissanlcs de vouloir bien nous donner leurs adresscs.

La graiid'incssc sera chankK' jiar M. Ic chanoine (ir i l l , inspectcur dio-ci;sain. (|ui adresscra la parole aux .-Vniiiidisti's.

AI; PATHON.VGE DES .IDN-(;i.i-;i;ns DE NOTUE-DA.ME. — TOUS les niembi'es de la musi(|uc du |>a-tronagc sonl pries d'assister ii la reunion tpii aura lieu ce soir ven-dredi il 20 b. 30.

A I'ordrc du jour : preparation du programme <le la premiere sortie.

Nl-;(:i!()l.()(lll-:. — NOUS avons .ippris avec regret la niorl prema-liirce dc la petite .Maric-Madelcinc, lille dc .Mine el M. Gandubert, les synipathi(pics c()mmcr(;ants dc la rue (les Kcolcs.

Nous prions la faniille Gandubert d'agrcer rexprcssion dc nos plus sinceres condoK'ances.

HKK

S'YNDIGAT D'lNITiATIVE

Le Syndical d'lniliative de Quim perl(5 i'ludie actuellement ia conipo sition d'un prospectus tourislique illuslri', (til di'plianl. Alin de pouvoir le faire aussi complet (|ue ])ossible il lui faut le concours dc lous le intcresst.'s. Messieurs les Jb'iteliers ipii diisircnt ligurer sur cct iinpriiiK' sonl pri(!'s de faire connaitre :

Le nombre de chanibres dont ils disposciil (indiqucr s'il y a 1, 2 ou 3 Ills il une ou deux personnes), colli des cbambres, lc prix dcs repas de la journd'c, prix forfaitaire p(nir un mois.

Messieurs les Proprit'laircs de vil bis auraient I'obligcance de fairc connaitre lc nombre dc pieces dont ils disposeni et Icurs prix approxi inalifs seraient egalemenl indiqiRS Des renseigncmenls elant parfois dc inaiuK-s pour Quimperle in(>ine, tes logcurs el les pro])rielaircs de licu.\ vacanls seraient bien inspir('s cn nous les signalant.

Ce (Id-pliant, ])our la dill'iision du-(juel nous soituiies assuri'is du con cours de tous les Syndicals d' lni l ia lives de France el de retrangcr des services de publicity- dcs C.oni pagnies de Chemins de fcrs el .\gen ces de voyages, est appelc' ii etrc Ires largement rdpandu.

Ecrire : au Syndical (rinil iativc il la Mairie it Quimperle.

G E O R G E S IJE G U E T CimWHGIEN-DENTISTE - di: hi Kaculle do Paris -

18 , Rue Savary (Maison Bivalin) QUIMPERLE

Consiillalions tons les jours, sauf le tundi

Le " Bo! d'Or" de la marche La >'ran(le i-prcuve de marche dite

« Hoi d'Or®, (pii se dispulera sur 24 heures, aura lieu ii Quimpcrlii les 1" el 2 ,luin,

Le depart sera donni" au Hour gneuf, le samedi 1"'' ,luin, ii 1(1 heu res el ri l i i icraire sera le suivant

Place Nationale, rue de' la Mairie rue Hri^'iiiond-d'Ars, Le (.()rri;'(pier passcrelle du Coniboul, rue ilu Com bout, place Carnol, rue La Toui d'.Viivcrgne, Pont du .Moulin de 1 Villc el iilace Nationale oil les mar chcurs arriveront lc dimanche .liiin vers 8 heures.

l.e parcours sera ensuile le sui vant ;

Pont du Moulin de la Villc, cpiai Hrizeux, boulevar<l de la Gare, rue de Pont-Aven, rue Thiers, place Car not.

L'arrivce est previie ii Ki heures place Saint-Michel, par la rue de Mcllac et la rue des Ecolcs.

l.e Comile du (lluli des Marcheur Quimpcrlois nous informe qu'il mis en circulalion des listcs dc souscriplions en vue dc I'organisa lion de I'importanle t-preuve dc marche du « Hoi d'Or* (lui se dis |)ulera ii Quiniperit! les 1"' et 2 ,luin prochain.

Les frais d'organisation de cett ('•lirciivc i'tant Ires (!devcs et le Club nc joiiissanl (pic dc faibles rcssour ces, un prcssanl ajipcl esl fail ii la population el princi|)alcnie:il aiix commercanls iiour qu'un bon accuci soil ri'scrve ii ces listcs.

UN CONSEILLEH MUNICIPAI .MEUHT SUHITEMENT. — M. ,Iaou annc, cullivaleiir ii Slang-aii-Aman doyen du Conseil municipal, est (lcce(l(' siibitenienf dimanche apri-s niidi.

ICiitri!- au Conseil niunici|)al aux derniercs elections, M. .laouanne avail rapidcincnt coiupiis rcktiniic gtindralc.

Nous adressons it sa famillc nos sincferes condoleances.

IIIBIIIIHIIIIIIIIIIIIIIMilinilllllBIIII

A * R I V A L I N - B O U R C H I S Hue Savarij, d QUIMPERLE

•AuxTravailleurs"

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Vers les Fetes Celtiques de Quimperle

Nous avons annoncii ii diverses reprises que de grandes fetes cel-tiques doivenl se dC-roulcr ii Quini-perl(- les 27, 28, 2i) el 30 .luillet.

Une grande ri^-union a eu lieu, la semaine derniere, ii la mairic, pour nommcr les diverses commissions qui doivenl preter leur concours ii organisation de ces fetes. Un grand nombre de personnali-

les avaient repoadu ii I'aiipel du comile.

M" Fournis, president, iirciul d'abord la parole pour reniercier tous les assistants, puis i l rend un iionimage (-mu a la memoire fie M. le docteur Cotonnec, president d'honneur, brulalement enlevi- ii rall'cclion de sa famillc et de ses nombreux amis.

M. .lalFrennou-Taldir evoque ega-lemenl la memoire du docteur Co-tonnec, et rappelle qu'ii Gourin, lors (le la derniere ri-union de la Falsab, 11 a etc decid(; ii I'unanimiU-sur la proposition de M, Le Flocb, de Pontrieux, le nouveau president encrai, d'apposer ii I'occasion des randes fetes celtiques, un mi-^dail

Ion en souvenir du docteur Colon nec. Unc souscriplion est dejii onverle, et le bureau du Gorsedd s'esl inscrit pour la sonime de 100 fr.

Puis M. .lallrennou rend comptc des il(jmarches qu'il a faites : 1" chez M. Stafford, administrateui des Papeleries de Kerisole, el .M. Fournier, direcleur ,qui, par I'en-lremi.se de M. Le Hoch, ont mis le stade de Kerisole, ainsi que le ma li-riul nece.'Ssaire, ii la disposition (les organisaleurs ; 2" chez M. Ho nord-, le proprii-lairc du cini-nia qui olTre sa salle pour les fetes celtiques. M. JalTrennou dd-clare •galemcnt qu'il pourra -disposer de ;i musique du iialronagc.

,-\prcs un long cxpos(;- de M. ,I(!'Z(!-quel, secretaire g(;ncral, les diver ses commissions sonl fornnics com me suit :

Commission du loqemcnt et ravi taillement : M.M. Pivcrt Ills et .\udren.

Concerts : MM. Koun, Ilonorc CuelV et Hrcvini.

Defile : MM. Brevini et Paul Herv(^.

Commissions des bals : MM Guernec, Le (^unlT, .ia'in, Couzin, Le Herre, F. Penycrn et Daniel. Les , rix ci-dcssous ont i-ic fixes ; b I'lopulaire sous les halles, 3 fr. ; bal salle Hervii, 8 fr.

Commissions des enseif/nes et fa cades fleurics : Alln d'eviter des conllits, le jurv nc sera jias de Quimperle. M. Beaufrere est charge de former lc jury.

Commission dcs luttes bretonnes l'r(:'si(lcnt, M. Le Hoch, assisl(- <ie lous les membres du comile dcs Luttes de Quimperle.

Commission de publicitc : Tous les journalisles dc Quimper (presse locale ct i-i-gionalc).

Danses bretonnes : MM. Ch Louis, Paul Herve, Ollivier.

Concours de costumes bretons : Mme Coatmcur (qui choisira qualre dames pour Tassister), Un gi!n(-reux mecene a di-jii mis une somme de 1.000 fr. il la disposition du coniite l?our ce concours.

Commission dcs excursions MM. Tri'guier, Le Ny, Colin, Brient, ,1. Guillou.

Commission ties Gorsedd: M. Syl-\ain, qui sera aidd- iiar ses amis. .

Le Comile a rintention de faire appel il pltisfPurS' nuisiques et de-mande qu'on lui fasse co.nflance pour lc choix. Le dernier jour de fi-le, mardi 30 juillet, un grand ban-quet Jiar souscriplion sera scrvi sons les hallcs Saint-Michel.

Un fond de caissc i-tanl nd'ccs-snire iiour l'organisalion de (;es fetes, le Comile a di-cidd- de faire r/rcsenter chez les commercanls dcs lisles de souscriiilion, 11 espere que le meilleur accueil sera reserve aux per.sonnes -di'vouces qui se pri-scn-tcronl chez eux.

,Dl-;PAHT. .— Nous avons ajipris avec regret le dejiarl de M. rabbi- Le Hoiix, ])reniier vicaire ii Notrc-Dame, (|ui a (In, pour raisons de saiili-, se rclirer chez son frd-re, ii Houen.

Nous osons csjii-rer (pie son absen-ce ne sera (pie de courle diircc el nous Ini adressons nos meilleurs v(cux de iirompi cl complcl ri-ta-blisscnienl.

CAHNET DE MAIUACd':. - Demain, sanu-di 27 Avril, sera beiii, cn I'cgli-sc iiaroissiale dc Noire - Dame ii QuimiK-rli-, le mariage dc Mile Loui-se Le Gall, lille de Mmc et de M. Alain Lc Gall, le sympalhiipie direc-leur de la Coopcralivc « La Huralc Sud-Finislere », avec M. Marcel Ta-

Drenou issard, ii

N.) ; Guv N.) ; Alain (Finistere)

Le concours de ballonnets de la Foire-Exposition.

Les cartes continuent ii parvenir ;ui Comile de la Foire-Exposition. •Nous en doiinons ci-de.ssous une nouvelle liste :

Rannou Henri, quai Brizeux, ii Quimpcrld- ; Luciane Trd-guier, Le Palais (Morbihan) ; Michel De-outte, du Hois-Joli, ii Sainl-Scbas-

ticn-sur-Loirc (Loire-lnferieure) ; Qud-rd- Maurice, route de Quimper,

La Garenne, Limerzel (Mor-bihan) ; A. Lc Roch, -ii Lochrisl-nzinzac (.Morbihan) ; Nicole .l(-ze-

(piel, il Berne Morbihan). Georges Hotle, ii Liiiihelin (lllc-el-

Vilain ; Elise Huello, ii Saint-Na-zaire (Loirc-lnfcricure) ; Henri Hourf,'ncur, ii 'Languidic ; .leannine Le Dcrout, rue Hrouzic, Quimiicrlt; Gorges Qucincner, ii La Barilaudc (Vendee) ; Samson Jospiih, a Noyal-Pontivy (Morbihan) ; Bend-rrd-Knier, rue de la Mairie, ii La ChajieUc Saint-Laurent (Deux-Sc vres) ; Paul Huchct, ii La Teilld-e (Vicnne).

Lo Corre Charles, ii Boisbonniere (.Manche); Charlig Cotonnec, ii Pon lorson (Mancl'.c) ; G.ni'dic Cotonnec

Broons (C.-du-N.) ; Christiane Evreux (Eure) ; Pierre Le Retz-Loudd-ac (C.-du Gallo, il Plessala (C.-du Le CiaU, ii Guilligoniarch ; Thd-rcse Lavaux,

Saint - Georoges - de - Heintembaull (l.-el-V.) ; Francois Penven, ii Col hot (C.-du-N.) ; Francctlc Fuslec, i Saint-Barnabc (C.-du-N.) ; Michel Tr(5guier, ii Moricnval (Oise) ; Gene-vi6ve Rannou, ii TrcvicI (C.-du-N.); Josejih Belloiir, sui Perray (C.-du-N.) ; Guv Cuziat. ii Lanrehis (C.-du-N.) ; Bertrand Le Dt-roul, Mauves-sur-Loire (I..-Inf.) ; .lean .Id-zd-quel 1 Plouay (Morbihan) ; .lean Pavec il Melgui-nac (Mgrbihan).

.lacqucline Toiilliou, ii Ponlivy : Gilbert (ienolal, ii Redon ; Michel Trd-Kuier, ii Huines (Canlal) ; Made-leine Landrein, ii Ponlivy ; Marie Lorvo, Saint-Marc (Creusc) ; .\li.ce Gourmelen, Chateaumur (Vcndd-e) ; Charles Henri, Ducey (Manche) ; .losiane Hotle, ii Rrcssuire (Deux Sevres) ; Annik Bcllol, ii Saint-Herblain (Loirc-Tnft-rieure) ; So-Innge (iarros. ii Tr(-guivien-P!eguen nec (Ille-el-Vilaine) ; .losiane Ha brial, ii Gaubretierc (Vendd-e) ,lacq Tr(.'gnier, ii ChAleau-Gaillard-Qud-aux (Vicnne) ; Yvettc Coail, i .lonqueray - Beau - Mesnil (Eure) Y. Nogrd-, il PhiviKncr (Morbihan) Annick Le Gall, ii Saint-.\ndre-dc Messce (Ornc).

r.v AVIS DU COM nr. Le Coniite de la Foire-Ex|)osition

fait connaitre aux intd-ressd-s qu'une soixanlaine de carles du concours de ballonncis Hui sont parvenues Ces cartes seront remises aux con currents pour leur ijcrnieltrc ainsi (lc rendre ri-ponse c! rcmcrcier les expd-ditcurs. Ces cartes di-vronl pulanl que possible rcprd-senter dc iolies vues on les beaux costumes do Bretagne. Lc classenient dd-flnil (les concurrents se fera le 15 niai Les cartes seront ii reprendre chez

Lagadec, place Hervo.

UN AUTOMOBILISTE QUI L'E-CHAPPE BELLE. — Samedi soir 20 Avril, un automobiliste quiniiierlois, oulaiit sur la route nalionale n" 105, eliant Lorienl ii Quimpcrld-, ful in-

triguij "ar un bruit in.solite semblant provenir du iiont arrierc de la voi-ure. Croyanl sans doule qu'il s'a-

gi.ssait en I'occurencc -de la brusque Iirojcction-"d'une pierre, i l continua sa route. II fut tres surpris en arri-

ant sur la jilacc Nationale, dc voir la roue droile arrierc sc dd-lacher au moment oil i l s'arrd-lait ii proxi-mit(- du caniveau qui longe la place. Les dd'gats ne sont jias trop graves, mais I'auloniobiliste jicut s'estimer heureux de s'en etrc tire it si bon complc.

ACCIDENT DU TR.WAIL. — M. orguilloux, ouvrier (-lectricicn, eni-

ployd il la « Fusion des Gaz», d-tait occupe il diSnionler les lignes d-icclri-ques des baraques foraines inslal-Id-es pendant les fi-les sur la place Nationale et dans l'all(-e du Bourg-neuf, lorsqu'il fut surpris par la chute brusque d'un polcau. Fort heii-cusenienl, i l nc fut que liigercmenl

blesse;. Le docteur Miroux, apiielii ii lui

donner ses soins, lui a ordonne un repos de 12 jours.

PHARMACIE DE .SERVICE. — Di-manche 28 Avril, pharmacie Giii-bourg, rue Savary.

£TAT CIVIL DU 10 AU 24 AVRIL. — Naissances : .Ieannine-Fran(;oise Limantour, (i, rue <les Ecoles ; Jac-ques-Henri Le Toullec, 1, place Ganibetla ; Eugenc-Pierre-.Iean-Fran-5ois Even, a Kerisole.

Publications de mariage : .losepb-Marie Le Goll', horlogcr, 2, place Gambelta et Anne-Louisc-Marie Con-lanl, s. p., 12, rue Bourke, Lorienl

Manages : Ncanl. Deccs : Louisellc Andre, 7 ans, ii

la Maison-Rouge ; .lean-Pierre Sin quin, 52 ans, mar(ichal-ferrant, 17 place Saint-Michel ; Louis-Adolphe Oyonax, 82 ans, s. p., 7, rue de I'A-balloir ; ,Iean-Guillaumc-Marie Bou-

gou, 79 ans, s. p., de Baanalec, 19 |)lace Saint-Michel ; .loseph-Marie laouanne, 62 ans, cultivateur ii Stang-an-Aman ; Marie-Madeleine -Catherine Gandubert, 14 mois, 14 rue des Ecoles ; Mat-hurin Bonnefoi 70 ans, s. p., 19, place Saint-Michel Marcel-Pierre Miniou, 27 ans, ajus leur, 40, rue du Coud-dic.

mic, Ills dc Mine ct de M" Tamic, liiiissier ii Quimperle.

Aux fuliirs cjioiix, I'Union Agricolc adresse ses meilleurs vdUix.

M E N T H E - M S T I L L E lAMylleure; flqueup de Ml?n^he

l.-Np; HICYCLICTTE DISPARAIT. — Le jour de clt'ilure dc la Foire des Vieillcs, il y avait foulc it Quim-perle ; de nombreux cyclistes sur-pris par la grosse ])luie au inomeiil du (k'liarl (Icposercnl leurs machi-nes dans les diverses cours de la ville ct rctoiirni-rent chez eux en em-prunlanl trains et autocars... L'un dc cciix-ci est revenu lc Icndemain re prendre sa bicyclclte, mais ii sa Ires grande surprise, elle ne sc troiivait plus oil il I'livait laissd-e. Malgrd- lou-les les recherchcs 11 a d-ld' impossi-ble de la retrouvcr.

TAPISSERIE SOMMIERS - MATELAS FAUTEUILS - DIVANS

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TRAVAIL SOIGNE PH1. \ M O D l i U E S LIVRAISON RAPIDE

Rf-UNION DES HLESS1-;S DU POUMON. — La seclion locale (le Blessd's du Poumon a leiui unc rd-u nion ])rd-sidce par M. Podeur, secrd-taire du groupe dd-partcincntal. M Podeur cxposa (rune maniere else les huts de I'.Vssociation de Blesses -du Poumon et fut d-coutd-avec le plus grand intcret par le nombreux aiiditoirc.

A I'lssue de la rd-union, une si-ance de cinema, salle llonore, fut olferte gratiiilcmenl aux niembres de la Sec tion, il leurs parents et amis.

Le lilm Clairvive ful pour I'assi.s lance I'occasion de se rendre comple (le ce ipie I'Associalion des Blesses du Poumon a fait pour ses malades

BRACONNAGE AU GRAPPIN. -Vendredi dernier, vers midi, Ic K'ardcs Lannu/.cl el Morlac onl pris cn llagranl dd-lit dc braconnage au grappin le nommi- Paul Moing, 40 ans, dcmeiirant ii La Mottc, en Quim pcrh'-. Au niomenl oil Ics gardes I'onl appri'liende, Moing avail cu lc temiis dc coujicr sa liKuc, laissant Ic sau mon parlir ii la derive avec son grappin. Procd's-verbal a eld- dressd-

C'csl Ic neuvieme braconnier que lc giirdc Lannuzcl iiince cn llagranl (li-lil depnis rouverlure.

ATTENTION A VOS CHIKNS. — Par arreld- jird-fecloral en dale du 1 Avril 1935, M. Rivid-rc Louis esl, sur sa demande. autorisd- ii dd-lruire le animaux nuisibles, au moyen de I sirychninc, dans la fort-l de Carnoi.-et "ce jiendanl un mois, le inercred el le samedi de chaque semaine.

Alexandre CUKIAT CHIRL. IGIEN-DENTISTE dr a Kncuiti de Midccine de Parii

9. Rue Lebas, QUIMPERLlg

OoniultMtoni tout lu louri i Qulmpirlt nut It m$rar$dl t Buintlto

francs, dc presenter leurs animaux, conforniement aux dispositions de Particle ,i2 dc la loi du 3 .luillet 1877.

Pour les juments saillies par des etalons approuves, les intcresses doivenl reclainer sans retard la car-le (le saillie qu'ils doivenl presenter

la commission. Lcs juments en (?tat de gestation

donstatee, ies .suitees, -les .ijumcnts saillies en 1934 ou en 1935 ne de-vronl pas etrc prd-scntd-es a la com-mission, a hi condition que leur pro])rid-laire produise les pi6ces r6-lemenlaires juslifiant le cas envi-

sage. MM. Sehcdic et L. Le Bihan ont

d-ld' designd's par M. le Prcfet (111 Finislt-rc comme membres civils )our seconder la -commission durant es opd-rations.

POUR LE MONUMENT DU ROI ALEXANDRE — La vente des insignes en vue de I'ereclion d'un monument ii la memoire du roi Alexandre I"' de Yougoslavie et de Pierre I " , a produit la somme de 119 francs.

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UNE AUTO HEURTE UN PYLO NE. — Samedi apres-midi, vers 17 h. 30, une voiture du cirque Figuier revenant dc la direction de Pont Avcn et ayant ii bord une jeune ar lisle, s'est jetd-e contre un iiotcau en ciment arnid-, iiar suite d'use soudaljne rupture lie la direction Dans le choc, la jeune femme a d-td-grieyenient blessd-e et le vd-hiculc a subi des dommages assez iniporlants

Les passanls se porlerent au se cours Ides auloniobilislcs et firent appel il un docteur de Bannalec, qui prodigua ses soins ii la jeune artiste Celle-ci, lc soir nid-iiic, avec un cran tout il fail extraordinaire, rd'ussit ni-anmoins ii produire nn numero sur plusieurs qu'elle devait exd-cu ler.

CONSTRUCTION D'UN L.WOIR PUBLIC. — En exd'culion d'un arrd-t(j de M. le Prefel, i l sera procd-dd-jusqu'au lundi 29 Avril, a une en (piele (rulilit(i iiublique sur le proje (lc construction d'un lavoir public

A I'expiration de ce dd-lai, un com niissaire cnqud-lcur recevra ii la mai rie Ies observations des intd-rcssd-s jusqu'au jeudi 2 Mai.

ENQUETE. — Une enqudde d'uli lil(i publique est ouverte sur le pro jet d'agrandisscninl dc I'Ecolc publi (pie dcs filles.

Un commissaire enqu(ileur recevr; Ies observations des inld-rcssd-s jus qu'au jeudi 2 JIai.

BAYE ELECTRICITE. — Le Maire de J

commune de Baye a I'honneur d'informer ses administrds que la Sociele Lebon et Cie met en appli i;ation des tarifs speciaux pour I'elec-tricile comportant des prix reduits uotamment :

Tarif A compteur unique pour eciairage et applications domesti ques ;

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Pourront beneflcier des avantages de ces tarifs les consommateurs dont I'abonnement aura ^te dtabli en coas(3quence.

Pour lous renseignements, s'adres-ser k la Societi Lebon et C".

CLOHARS-CARNOET LA KERMESSE PAROISSIALE. -

La kerniessc paroissiale de Clobars Carnoel, au prolll de la restauration de I'd-glise, aura lieu le dimanche 7 .luillel prochain, dans le charmanl site de Saint-.Tacques.

LES RlvPARTlTEURS. - - Ont d-t nomnid's jiour excrcer les fonctions dc conimissaires rd-partitcurs de conlributions -direclcs el laxes assi inild-es en 1935 : MM. Hays, ii Lan nevain ; Le (}rcvillec, ii Kerrien Le Gallic, ii Kcrrine ; Le Mao, Landglazic ; God-sin, ii Laanevin Le (ioir, il Doud-lan ; Le Bris, Kervigoulousc ; Le Guennou, dc Grand-Lctty ; Hunsec, des Grands Sables ; Foinan, dc Kcrvol-n.

LES SECTIONS DE VOTE. — Clobars""il y aura Irois sections de vote ; au bourg, ii I'd-colc Saint-Mau del et il I'd-colc de Douelan.

CORAY CLASSEMENT DES CHEVAUX

— Le inaixli 21 Mai, ii 14 heures, i sera procedd-, sur la place <le I'Eglise au classemenl des chcvaux, juments, mulets et mules de selle, de trail dc bi'it suscc|)libles d'd-tre requis par lc service dc rarmd'c en cas de mo bilisation.

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GUILLIQOMARCH RfiPARTlTEURS. — Par arr^e

en dale du 8 Avril 1936, M. le Prefet du Finistere a nomme reparliteurs lil'.ilaires : M.M. Nicolas .lean-Marie, Hello Malhurin, Le Gall Louis. Alla-nic Louis, Guennec Joseph. — Repar-liteurs suppld-anls : M.M. Gallo Louis, Lc Quay Joseph, Gallo Yves. Le Bihan Alain, Slanguennec Jean-Marie.

ETAT CIVIL. — Xaissance Pier-re-Loui.s-Marie Philippe, de Guerle.

Publications dc mariages : Gabriel Le Gallo, de Kervoen, ct Jeanne Ker-biquel, de Kd-riol ; Jean-Marie Pi-carda, de Traouli;, et Anne-Marie Da-niel, de Kerinay ; Jean-Louis Boudic, dc Bolaval, el Marie Henrio, d'Arza-

Louis Perron, de Saint-Eloi, et Marie (jourlaouen, d'Arzano ; Isi-dore-Marie Corderoch, de Plouay, et Jeanne - Marie - Louise Inquel, du bourg ; Joseph Nestour et Marie Que-rd-, dc Stang-er-Ponl.

Deci's : Marie-Jost'phe Le Troadec, veuve Rousselot, du Tymeur.

KERMEVEL UN MEUNIER BLESSfi DANS UN

ACCIDENT DE VOITURE. — Jeudi vers 18 heures, M. Alain Sinquin, meunier au moulin de Rozuel, en Bannalec, revenait de la foire de Ros-porden, nionti; dans sa charrette. Son Ills Alain marchait a cote du cheval, qu'il tenait par la bride. Soudain, ii la hauteur du village de Navalbars, le cheval prit peur et fit une brusque embardee. La charret-te monla sur un petit talus bordant la route et se renversa.

M. Sinquin, projetc sur la chaus-sd-e, fut relevi; sans connaissance. I I a re(,-u les iioins du docteur Richard, dc Rosporden.

NIELOVEN TOURNEE DU PERCEPTEUR. —

•M. le Percepteur de Rosporden se rcndra ii la mairie de Melgven au-jourd'hui 36 .\vri l, de 13 h. 30 a 16 heures, pour payer les assistances aux vieillards, aux families nombreu-ses, aux femmes en couches, lcs al-locations d'encouragement national aux families nonibreuses, et les man-dals comnuinaux ; i l recevra Egale-menl les imp()ls et Ics revenus com-munaux.

CONSULT.\TION DES NOURRIS-SONS. — M. lc docteur Le Strat, de Rosporden, sera a la mairie de Melg-ven. aujourd'hui 26 Avril, vers 13 heures, en vue de s'assurer si toutes Ics allocataircs de la commune rein-lilissent Ies conditions requises pour continuer ii perccvoir I'indeinniti; mensuelle d'allailemcnt. Elles de-vront se iird-senter ii la consultation, cl aulant que jiossible avec leur nourrisson.

Sonl egalemenl convoquces, les niLM-cs de Tassislance aux femmes cn couches dont I'enfant est ne, et qui sont susceptibles -de btMieflcier (k- I'allocalion (yallaitement, ainsi que Ies mires accouchd'cs dont les demandcs sont cn instance devant lcs commissions cantonales.

MIELLAO DES LAPINS DISPARAISSENT.

Mcllac, il son tour, vient de recevoir la visile inopportune d'aniateurs de lapins. M. Fevricr Jean-Louis, cul-tivateur i'l Kermabon, a, en cll'et,,avi-si- la gendarmerie de Quimpcrld' qu'on lui avait void', de nuit, huit su-lierbes bc'tes.

MOEUXN-SUR-mER MORT SUBITE. — Mardi matin,

Mme Guillou, nd'c Jeanne Bourhis, 50 ans, demeurant a proxiinite du port <le Brigneau, revenait de I'd'glise lorsquc, tout ii coui), proximite dc la mairic, elle s'all'aissa sur la route. Les passanls se porlerent a son se-cours et llrent diligence pour appc-ler le docteur Pinel. Malgri; la rapi-diti.' des soins, la pauvre fenune expir;iit sans avoir repris connais-sance. Tout porle ii croire que cette fin brutale esl diie ii unc crise car-diiiquc.

En cette doulourense circonslan-ce, nous iirions la fiimillc si sym-l<athiquenient coniuic dans toutc la region, d'agrcer nos plus sinceres condold'ances.

LES SI-:CT10NS DE VOTE. — Qualre sections dc vote seront d'ta-blics il MoiUan ))our Ies prochaincs (•lections au bour-g, ii I'd'cole Saint-Pierre, il I'd'cole de Brigneau, et i Tccole dc Sainl-Thamec.

VOL. L'autre matin, M. Fran-^'oi.s-Louis Pocher, bonlangcr, k Ba-zcn-Wcnn en Moi-lan-sur-Mer, fut in-trigue de trouver ouverte la portc de la piece attenanle k son dd-bit. II en avisa sa femnie qui lui ccrtilia I'avoir fernid-c avanl de se coucher. Apres quelques investigations, les propri i-taircs s'aperfurent que des inconnus avaienl visild- le l i roir, d'oii une som-me dc 650 francs avait disparu.

La gendarmerie de Pont-Aven a ouvert une enquete. M. Penncc, re.

Page 15: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

trnite de la marine, s'est leve an COUPS (le la miit, croynnl avoir en-lenJu loquttltT sa porle. II est pro-bable que ce sonl les nieines persoii-nages qui, apres avoir essaye tie |)e-ni' lrer chc/ M. I'eiinec, out reussi a s'inlroduire eliez les dpoux Pocher.

PONT-AVEN AU COMITK DKS FlVlKS Ol i KA

Ml-CAHEMi:. — Le Comity des teles de Ja Mi-Carcme s'est reuiii (leriiie-rcnient u la luairie i)our se rendre cojuptc dcs recettes el depenses des fetes.

La situation se prcseute avee un boni dc 2.890 fr. ('fl.

Lc president, M. Penven Ouillau-nie, renjereia lc secretaire de son de-vouement, el ii son tour tut felicite par le Coniite.

A Tissue de la seance, i l a etc de-cide d'allouer une subvention de 100 francs connne prime au passage des coureurs cyclisles du C'.ireuit du Mor-bihan el de Cornouaille.

I n groupe dc sportifs de I'onl-Aven a decide d'ouvrir une lisle de souscriplion au profit de ce circuit alin d'allouer dcs primes, encoura-geant ainsi les orjjanisateurs de ces circuits a taire passer plus souvent le» courses dans la ville des Mou-lins.

ACCIDENT DE BICYCLETTE. — Mercredi dernier, M. Bellosse Andre, mavon, rue du Gac, voulant remon-ter sur sa bicyclette, nuinqua la piv dale et tomba. Dans sa chute, i l se cassa la jambe. Le docleur Le Louet l i i i donna les soius voutus. I ' n rcpos dc 40 jours environ lui est necessaire.

KEUNION DES BLESSKS Dl ' POUMON ET CHIlU UCilCAlX. — La Section de I'ont-.Vven s'esl reunic en Assemblee generate, lc 14 .\vr i l , salle CorclleaH. Au bureau : MM. Po-deur, secretaire general du Kinisle-re ; Bideau, i)r6si(lcnt de seance ; Cadic, de Trenieven, el Daeron, de Quiniper, assesseurs.

M. Bideau remercie d'abord les camarades d'etre venus si nombreux Puis i l donne la parole a M. I'odeur Ce dernier explique ce qu'est la Fe-deration. II attacjuc le sujet de la re-vision des Pensions.

Traitant du slatut des (irands In-valides, de la prorogation des delais de la pr isompl ion d'origine el de la pension des veuves, i l se fait frc-queniment applaudir. Puis i l parle (lu village sanitaire de Clairvivre ; i l en tire des enseignenients pour la frnternite des individus, pour Ten traide el la solidarite en general.

Pour terminer, i l donne dcs de tails intiressants sur le projet de la F^ddration concernant lc program-me enorme dcs Iruvaux publics des-tine a resorber le chomuge et a revi-vHier I'essur ticonomique du pays.

COMMENCEMENT D'INCENDIE Mercredi, ft 18 heures, le feu s'est declare, rue du Quai. Le feu, qui de-vai l couvcr dcpuis quelque temps se d^clara dans trois pieces dill'eren-les.

Les ponii)iers et les voisins riHis-slrent a eteindre I'incendie. Les de-gAts, evalues i quelques inil l iers de francs, sonl converts jjar I'assuran ce.

Q U M R I E N

Mort de M. CadIc, maire

Nous avons a j ^ r i s avec peine la mort de M. Cadic, maire de Quer rlen, d6cede niardi dernier, dans sa 49* annee, apres une longue et dou loureuse maladie.

Cullivaleur avisc, honime averti de toutes les questions administra lives el sociales, M. Cadic avait etc 6leve en 11)19 par ses concitoycns a la charge de premier magistral de la commune, el fut constamment reelu depuis.

Nul plus que lui n'etait digne de eel honneur, et c'esl ce qui explique qu'aujourd'hui toute la communc de Querrien est en dcuii.

Homme juste et droit, et fonci6re-nient bon, on Irouvail loujours au pres dc lui raccueil le plus aimablc el ses adversaires conime ses amis ne larissaie.nt pas d'elogcs a son sujet.

EfTeclivemenl, dans tout I'arron dissemenl, voire dans tout le depar tcnie.it, on n'aurail peut-ctrc pas trouve un scul maire a s'occupcr aussi aclivemcnt el avec autant dc desinteressement des alTaires de sa commune. Tous les jours, reguiierc nient, quel que fut lc temps, M. Catlii parcourait ics trois kilometres qui si'paraienl Le Moustoir du bouri,' et venait a la mairie pour s'occupcr lui-meme de toutes les affaires cou ranles. El i l nous est arrive, alors qu'i l etait deja mine par la maladie qui devail remporter, de le Irouver k la mairie, le teint pale, I'air ex tremcment fatigue, mais loujours fld61c au postc que lui avaient con fl6 ses conciloyens.

Administrateur hors pair, non sen Icment i l a construil un reseau de ohemins vicinaux el ruraux a Ira vers la vasle commune dc Querrien qui en etait totalemcnt depourvuc ^difl6 un nouvcau cimeti6rc, cons t ru i l une mairie et un bureau de posle, embelli le bourg, (ju'il voulait doler d'un service d'eau, malgre son altitude, etc., mais i l a encore trou v6 le moycn dc diminuer les ceiiti nies adr(itionnels, qui sonl pour ainsi dire incxistants.

Sa disparition est une pcrte irre 7)arable pour la comnnme de Quer rien.

Aussi I'cglisc paroissialc s'cst-ellc ^ Irouvee tro-^ exigiie, ieudi dernier ^ pour contcnir la foulc, (|ui etait ac

courue non seulenient de Querrien mais de loute la region, pour assis ter h ses obsiques.

En cetle douloureuse circonstancc nous prions .Mme (ladic. et ses en fanls, ainsi que loute la famille de voul6ir bien aKreer I'expressioii de nos condoleanccs cmues.

LES SECTIONS DE VOTE. — Trois sections ile vole seroni eta biles a Querrien pour les prochai nes elections : au bourt!, a I'ecole dc Bellefonlaine el a Tecole de la (Iroix Kouge.

M D E N I

CHEZ LES AGIUCl LTE i nS, -Dimanche prochain 28 Avri l , i 8 h. 30, aura lieu, au bourg de Ht'de ne, une reunion de la Federation des Cultivateurs de la region de Quim perle.

RIEO-8UII-BELON

AU CONSEIL MUNICIPAL. Lc Conseil municipal s'est rcuni Ieudi 11 avri l , .sous la pri-sidence de M. Cadoret, d^pule-maire.

Etaicnt presents : Hi conseillcrs sur 21 en exercice.

M. Tanguy a ete elu secretaire de sOance.

Installittioii (III ItUeplioiif a Kv-nu'l tl (t (lucnifz. Le (lonseil vote les credits necessiiires pour I'inslal-lalion d'une cal)ine lelephonitiue a "usage du public dans chacun de cs hanieaux. Une demande sera

faile a la direction des P. T. T. pour (luc ecs deux cabines soienl n)iscs

u service le plus tot possible. licconslniclion du nuir du pres-

bji'ldre, — Le Conseil, apres .^p i r pris connaissaiice du devjs de re-construction du nuir du presbyti-re t des travaux demandes par M. lc

Cure en echange de la cession d'une petite parcelle de terrain pour I'a-grandi.ssement de la place,

(lonsiderani que la d^pcnse ne-cssitec par ces travaux est trop levee.

Est d 'av is qu ' i l y a lien pour le moment de s'en len i r a la rccons-Iruel ioM ^ln miir aetucl a la l ini i te (lu te r ra in appar tenan l a la com-mune.

Les oenlcx iiii dcballiuje sur la place. —• Les commervanls du bourg liislinient (pie leurs interets sonl Icses par les forains qui vien-icnt s'installer sur la phu-e lc di-nianclie. Dans une petition, ils de-mnndent a la nuiiiici|)alite de faire eglementer la vente au deballage.

Lc Conseil, considerant que les doleanees dcs eomliieryants sonl justiflees, autorise le maire a i)ren-dre un arrele llxant au lundi dc haque seniaine le jour on les fo-alns poin-roni dehiiller et vendre

leurs marctiandiscs. Chemiu du Moi;titi-Il(Hou it Crois-

Uiul-Krrlcdu, — Le (Conseil renou-velle sa demande de construction du cliemin V. O. n" 22. II sollicilc cgalement la eontruction d'un bout le chemin devant relicr lc chcmin k'. (). n" 17. annexe de Landejulicn, au chemin V. (). n" 21 <le Pen-ar-c'lioat-crulius. (a- deux chemins, d'une longueur de kilometres en-viron, doivent desservir Landeju-licn. Leur incorporation dans lc nieme projet de contruction pre-sente I'avanlagc d'une execution Iilus nii)ide et d'une subvention plus elevee du Dcpartcment el dc I'Klal.

Clu-niin viciual cnlti' Sainlc-Miir-iiucrilc (•/ Kerlaouen. — Afln de faci-ci l i ler la circulation entre les vil-lages de Sainte - Marguerite el Ker-laouen, le Conseil demande la cons-truction d'un chcmin vicinal d'une longueur d'un kilomi-tre environ, partant de Sainte-Margueritoi pour aboutir sur lc chemin de C. C. a Kerla<nien.

Saniedi 27, a 8 heures 1/2 ct di manche 28 a ;t heures et 8 h. 1/2

cinema du Patronage : AV XOM DE LA LOl

(;c n'est pas un metier de tout repos que (le latter contre la Loi L'habitude des dangers i)artages unit trois inspecteurs. Sur la piste d'une handc redoulable, I'un des

gents est tuii. Ses camarades jurent de le venger. ('.'est alors une si'rie le scenes, aux pti-ripiilies troublan-

les qui captivenl et inti'ressenl, les spcctaleurs avides de scenes mou-vementces cl t-mouvanles.

ROSPORDEN EN SAUTANT D'UN IBAIN EN

MARCHE UN HOMME A LES DEUX PIEDS SECTIONNfiS. — Sa femme et son [its sunt ef/alement blessis. — Lundi soir, vers 11 heures 35, un grave accident s'est produi l en gare (lc Uosporden.

.M. Hcne (iavo, 50 ans, tailleur a Quistinic, en Kcrncvel, sa fcmnie, leur fils liene et la fcminc dc ce dernier, revenaicnt de Lorient par rexj)ress de Paris-Quimper. Arrivant en giire dc Hospoi'den, vers 23 h. 30, le train stationne trts iieu de temps et quand nos voyageurs vou-lurent descendre, le train (-tait di-jii cn marche. Tous quatre essay6rcnl (le sauter sur le (|uai. Mme Garo mere fut l)less(:-e a la tele. M. Caro Ills eut une chance inou'ie de n'etr(.' pas broy(!', (!'tant tondu" entre le imai et les rails ; i l s'en l ira avec une contusion au genou. Quant a M. Ga-ro p6re i l roula sous le train et cut les pieds se(:tionnes, I'un |)resquc entierement, I'aulre en partic.

M. le docleur Dagorn, appcK- en toute hate prodigua ses soins aux blessc-s et fit transporter d'urgence M. Garo pere a rh(")pital de Quini-per, on Ton procc'da imnR-diatenicnt 11 I'ampulation lotalc du i)ied gau-che et a l'ami)utation particlle du pied droit.

M. LE MAI HE NE SE HEPHI>-SE.VTE PAS. — A la dernidre reu-nion du Conseil municii)al, M. Que-m('r(!', maire de Hosporden, a declari' (|u'il ne se rej)r(!'sentail pas aux pro-cfiaines (!'lections municipales.

SAINT-THURIEN MOirr SL'BITE DE M. LE HEC-

TI'U'H. — La nouvelle de la mort fou-droyanle dc M. Tabbe Monot s'est rt'ijandue comme une Iraint-e de pou-dre dans tout rarrondissement.

Le vendredi, se conformant a la vieille tradition de nombreux fide-les de Saint-Tlun-ien s'(itaient ren-dus il I'l'glise paroissiale pour faire le C.hcmin de (Iroix.

•M. lc llecteur presidait la c(5r(;mo-nie. A la troisieme station, alors (|u'il allait rC-citcr les premieres prie-res, i l s'aft'aisa soudain.

Transi)orte aussit(jt au presbytere il rendit le dernier soupir, sans avoir pu prononcer une parole.

Ses obseques ont eu lieu dinian chc apres-mldi, au milieu d'une grande aflluence de pretres et de II deles.

M. I'abbi; .Monol, nc- a Gouesnou en 1873, avait d'tii ordonnii prelre en 1898. II c'lait rectcur dc Saint-Thurien depuis 1923.

Ses obsi>(|ues ont eu lieu-dimanche a 14 h. 30.

La levi-e du cori)s (-tail prdsidie par M. TablM- Cabioc'h, curi'-doycn de Scaer.

Une Jfouile de lldeles jissistaient a la ci-remgnie, et un grand nombre (le pretres avaient tenu a rendre le.s derniers devoirs a leur confrtre si brutalement disparu.

.Nous avons rcmarque entre autres-M. le chanoinc .loncour, vicaire nd-ral, .M. le chanoinc Gri l l , inspcc-leur dioc(!'sain des ecoles ; MM. les C.urfs-Doyens de Riec-sur-B^lon, de Bannalec', d'El l iant, de Gourin ; M I'abbi- Hi l l ion, professeur i"i I'Uni-versit(' Catholiquc <l'Angers ; MM les Hecteurs de Querrien, Clohars Melgven, Corav, Lanvi-ntgen, etc. : MM. (irall, I.e Sler, .lacolot^de Quim-perle, etc...

Avant le chant du Libera, M. le Cure-Doyen de Scaer, monta en

chaire c ^ l u t une lellre de S. Ex. Mgr. Duparc, evequo <le Quimper, nonunant M. LalloucI, vicaire a Ban-nalec, administrateur a Saint-Thu-rlen, en attendant la nomination du nouveau desservanl.

Le drapeau de I'U. N. (".., port:-par <lcs camarades de la section, accompa«na lc corps jus(prau car, qui se -dirigea apris les dernicres pricrcs liturgiques, vers Gouesnou, oil r inhumation cut lieu vers 17 heures.

HP.PAHTITEUHS POI H 1935. — Par arreti- i)refectoral en date du 8 Avri l dernier, ont ("tC- nommi's repar-titeurs :

ntulalres : MM. Le Gall .lean-Ma-rie. Postic Henri, Pcnn Louis, Pichon Heni!' et .lambon Fran(,'ois.

Siippleanis ; MM. Dagorn I.ouis, Even Yves, Gaonac'h Henri, Urvoix Alexis et Minion Louis.

80AER

P o t l n s D o m i n i c a a x O n d i t t

Que I'horlojie du cloclier est, pa raii-il, trds fatiiiu^e ;

Que des fois, elle sunne minuit a il heures du matin ;

Que les aif/uilles (/rineent sans boiu/er de place ;

Qu'un bee de ffaz eclaire cette Irisle carcasse ;

Que pendant les elections, I'hor-loye est ne<iliqee. '<

Que la Municipalitc sortante ne veut nas s'en preoccuper.

Qu cn ce cas, le 5 Mai, la (coda-lite aura existe ;

Que le verdict popiilaire cnverra lc maire a ses petits oiscaux ;

Que le calme de la « S'ature » lui sera d'un bien sa,'ulaire ,-

Que son pays enchanteur lui elc-vera une es...statue.

Qu'il n'est pas contcnt d'etre com-battu par une autre lisle.

Que le conseiller «Le Sane» ne trouve pas son compte ;

Qu'il traite tous ses concurrents de balayeurs d'ef/lises.

Que les injure.i content pen quand les pots de vin rapportent ;

Que tr^s prochainement il sera mi.^ It la porle.

Qii'en fait de balaiier, il permeltra, et moi aussi,

Que le 5 M(ti il soil chasse de la Mairie-

(BENEDICTION D'UNE CLOCHE. — Dimanche 28 avri l , a I'issue de la grand'messe, sera b(!'nite la nou-velle cloche qui doit remplacer I'ancicnnc, fclee depuis quelques mois. Les paroissicns pcuvent ad-mirer cette belle cloche qui repose sur un chariot, attendant I'hcure solcnnelle -de son bapf^me. Son poi(ls respectable de 950 kilos, ses riches reliefs et ses belles gravures font honneur ft la m.aison Ptjlcrs, de Villedicu.

D'un C(>t(;, nous lisons I'inscrip-tion : « Je me nomine Ci!>sarie-Henriette - Marie - Anne - Kran-(.•oise ; j 'ai eu i)our parrain M. le marquis de la Ferronnays, maire dc Saint-Mars-la-.Iaille, priisidcnt du Conseil gii-ncral et dci)ut6 de la Ldire-Inferieure et i)our marrainc Mme la camtesse dc Kersauson, nic C(!'saric-Marie de VilIcf6ron. »

De I'autre C()t<; : « L'ao de grAce 1935, le 28 avril

S. S, Pie XI, papc ; Son Excellence Adoli)he-Yves-Maric Duparc, c-ve que de Quimper et dc Leon : Son Excellence .\uguste - .Joseph - Marie Cogneau, (iveque titulairc dc Tha braca, auxiliaire de Qnimpcr .lean-Fran^ois-Marie ('abioch, curil' doven dc Sca<»r ; FraTi<,'ois-Mnrie Gm'guen, Vincent-Marie Fave, ,lean-Marie Ollivier, vicaires, .I'ai eti' solennellement b<;nite par Son P'xcellence Mgr Duparc. »

Lii cer(!'monie aura lieu diman che 28 avri l, elle comniencera a 10 heures. Mgr Duparc procd-dera lui-meme a la bt-nil'diction ct pro nonccra lc sermon de circonstancc

M. le chanoinc Lc Bihan, difec-teur an Grand Scminaire, chantera la grand'messe.

EN FAMILLE. — Au Bois de Livi-not, pour une que.ition de talus, une altercation a eu lieu entre M, Le Dcz Bcnii et son beau-flls, M. Postic Fran-•ods. Lc gendre est jjoursuivi pour

coups ayant enlraine des blcssures^ constatiics par un certif icat medical dd'livre par lc docleur Chapel, de Scaer.

€ ARH AIX Gestions Sociaiistes

Lc socialisme municipal est un lU-au. Avec les .sociaiistes a la mai-rie, le budget s'auiimente de toute une serie de depenses inutiles pour fla commune mais profitables aux amis ; on tcnte des experiences mo-nopoles locaux, on criie des emplois (|ui sonl des sin('cures i)our les « camarades*, on accorde des sub-ventions. C'est le pillage organi.se dcs deniers municipaux.

A Chalon-snr-Sa(')ne, Ics sociaiistes Iriomplient en 1925 ; le budget qui .s't-levail cn 1924, i\ 5.330.000 francs, passe a 10.254.000 francs cn 1927 ; a 12.238.000 francs, en 1931 ; a 14.337.000 francs, en 1933.

A Li l le, M. Salcngro, socialiste, 6tanl maire, le budget passe dc 50 millions, en 1920, a 92 millions 1/2 cn 1935.

Toulouse, sous une municipali t i socialiste, bat tous les records des impositions.

Le taux de la contribution fon ciere non biitie est : h Paris de 33,77 % ; A Nice de 25,84 % ; a Nancy de 33,16 % ; ii Toulouse de 88 %. Le taux de la contribution fonciere dcs i)ro])rietes baties est a Nice dc 22,50 '7r ; a Nancy, de 37,50 % ; a Paris de 44,50 % ; a Toulouse de 71 IA' taux de la cont r ibut ion inobi l iero est : Par is dc 27,41 du lover matriciel ; ii Nancy de 34,33 % f a Lvon de 88,12 % ; /t Toulouse de 108,33 I.e taux de la contribution des patentcs est a Paris de 54,13 % (hi prix dc lover A T.ille de 58,25 % ; a -Lvon de 75,04 % ; a Toulouse de 159,00 %

A (Tui vont ces sommes astrono miqucs ? L'Opinion dc Toidouse cite un exemple saisissant de la Knbcgie municipale socialiste : Un article spiJcial du budget indique une som me destind-e aux frais de repn-scn tation du maire et pour « rcmbour semcnt des avanccs faites par les conseillcrs murticipaux pour I'ai? coniplissenient de mandats spe ciaux». En 1925, cette somme etait ide 32.000 francs ; en 1934. elle etait de 250.000 francs, soil hnit fois plus

CIi(')mages, mines, gabegies, scan-dales !

Voila lc bilan, ccrit a I'cncre rouge, dc la gestion socialiste.

AL' SYNDICAT D' INITIATIVE DE HAUTE-CORNOUAILLE. — Dans une reunion qui s'est tenue h rH()tcl de France, le secriJtaire de I'Essi a don-ne connaissance aux membres du bureau des lettres d'acceptation des deli'gud'S cantonaux de la r(igion et

leur a communi(ju(; une demande subvention du I'.C.F., en faveur

d'un monument d'Abel Bail l i f , crea-tcur (lu Tourisme, qui a re^u satis-faction.

NOMINATION. — M. Y. Floch, re-traite, ex-receveur buraliste, vient d'etre nommii comniis du TrtJsor, a Dinan.

DANS LES CONTRIBUTIONS IN-DIHECTES. — M. Grail, v(irificateur principal des Contributions indirec-tes a Carhaix, est nommi controleur principal recevcur a Carrouges (Or-nc).

UN .VTTBLAGE DlCFONCE UNE DEVANTURE. — M. Bellec, de Ne-vcil, en Kerglofl", s'en rcvenait a son domicile, lorsqu'au passage d'une auto dans la rue giMU-ral Lambert, son clieval s'emballa. M. Bcllcc, qui se trouvait dans le vt^hicule, ne put maitriser le cheval et rattelage alia (lonner dans r('i)ic,erie Pors, a Tan-gle de la rue Brizeux et du boule-vard de la Republique. La glace, Ics rayons de verre et la vaisselle vole-rent en (>clats. Des quantiti's dc menus objets furent deteriori-s. L'un des brancards pi-ntilra bien avant a Tintcrieur de ]a niaison, oil se trou-vait Tun des flls, .lean, portant dans ses bras son petit frere, ag(' de quelques mois. Apcrccvant le dan-ger, i l eut tout juste le temps de fuir, de sortc qu'i l n'y cut que des dcRats mat^riels, converts, heureuse-inent, par une assurance.

M" Poupon, huissier, a proc6d(3 aux constatations. C'est le dcuxieme accident de ce genre dont ont c-tii vielimes M. cl ^ l e Pors.

Vers les Elections Municipales Deux listes seraient en pr(:'sence :

la liste de M. le docteur Lancien, siinatcur-maire, et une Ii.sle socialis-te (lue M. Postollec s'attache a metlre sur pied.

Dans la lisle du maire sorlant, on cite MM. Folgoas, Fontaine, Guen-ver, Huruguen, Lagadec, Laurent, Pinson et Vincent, conseillcrs sor-tants. .MM. AufFret, photograj)he ; Blaizc, menuisier ; Bosson, commer-(,uint ; Cadiou, bourrelier ; Cassagna-bcrc, vd'terinaire ; T. Cougard, Com-meryant ; Cyril lc, ancien h(')telier ; Favennec, marchant de grains ; Gal-lic, cordier ; A_. Hcrve, employe <le chemin de fcr ' ; docteur Menguy ; Prigent, cuitivatcur ; Quigner, direc-teur d'ccole honoraire, et Soliec, boucher.

Dans la liste socialiste, on cite M.M. Madcc, Pastor, Pirou et Lc Sler, conseillci's sortants.

Au moment ou nous meltons sous presse, d'autres noms sont lances, mais on ne connail pas encore la composition d(!'finitivc des listes.

MORTEL ACCIDENT DE CARRIfi-RE. — Yves Lescoat, ,35 ans, carrier fonceur ii Texjjloitation ardoisifere de MM. Camus et Cie, a Gonervan, en Plevin, a d 'te blessc mortellement, le 19 Avr i l , entre 11 heures et midi, p i i r la clrulc (le la cl ia ine dc inonl6e. Le malheureux ouvrier, qui deccda avant d'etre inonlc au jour, a (;t(; transporte a son domicile, ii Lcin an Turc, en Saint-IIernin (Finistfere). II laissc une veuve et trois enfants cn has age.

LE NIVOT-LOPtREC LES KXAMENS TRIMESTRIELS.

—- Le long trimcstrc commcnc(i le 7 .lanvier s'est achev(; le 11 Avri l . Les cxaniens qui en ont niarqud' la lin portaient done sur un vaste pro-gramme. Voici par division les meil-leurs riJsultals : ^ ^ C o i n s PniiPAHATOinE

1. Francois Guillou, d'Elliant (moyenne, 17,95); 2. .Jacques Sallou, du Relecq-Kerhuon (17,85) ; 3. Jean Bras, de Bodil is; 4. .lean Floc'h, de Plomodiern; 5. Yves Dennielou, de Dini 'aul t ; ti. Antoine Jacq, de Plom;-dern ; 7. Louis Bourlcs, de Guimi-liau ; 8. .lean Colin, de Plomodiern 9. Armand Garrec, de Plougonven 10. Edouard Rolland, de Plougon vcn ; 11. Louis Lc Bars, de Mahalon 12. Alain Cariou, dc Mahalon ; 13 Alain L'Helgoualc'h, de Ploniivcz-Porzay.

Couns TECHXIQUI-; (U" annee). 1. Fran^'ois Lorc'h, de Foucsnant

(movenne, 18,07) ; 2. Victor Moisan de Pluniieux (C.-du-N.) ; 3. Jean BI-rien, de Plomodiern ; 4. Yves Herli-dou, de PlouguicI (C.-du-N.) ; 5. Pier-re Le Bourdonnec, du Vieux-Marche (C.-du-N.) ; 6. Joseph Grevellec, de Clohars-Carnoet ; 7.' Marcel Collin, de Saint-Martin des Pr<5s (C.-du-N.); 8. Jean Pennec, de Plomodiern ; 9, Francois Gourmelon, de Lanhouar-neau ; 10. Pierre Tanguy, de Plou-fragan (C.-du-N.); 11. Francis Da-vid, de Plouguiinast (C.-du-N.) ; 12 AiKlri- C.oltcn, d'Elliant.

CouHS TECHNIQUE (2 ' annee). 1. Roger Tudal, de Foucsnant

(moyenne. 17.01) ; 2. Rend' Coadou de PlugnfTan (17) ; 3. Germain Botho-rel, de Cast ; 4. Francois Burel, dc Trcigonicur (C.-du-N.) ; 5. Jacqu(;s Lastennet de Plomodiern ; 0. Fran-cois Godchert, de Plourin-Ploudal-mezeau ; 7. Jean Cha))alain, de Lo cronan ; 8. Jean CaK'vcl, de Plongon vcn ; 9. .loseph Plassart, de Ploue-zoc'h ; 10. Jean Kcrlan, dc Nd'vcz 11. Robert Guc'guen, de Henvic 12. MarccI Cariou, de Pl0n(:'0ur-Lan vern.

Couns 1)1- 3* ANNEE (annee facultative).

1. Pierre Martin, dc La Prcnessave (C.-du-N.) ; 2. Pierre Br(:>livct, lie Plomodiern ; 3. Jacques Biouet, de Plomodiern

AVIS. — Pour vos Reliurea, adressez-vous A

/'IMPRIMERIK CORNOUAILLAISB •7 Otmtllttmmmmm. Oalaaar-

Dans le D^partement

K E R F E U N T I i U N UN ENFANT MEURT EBOUIL-

LANTE. — Jeudi soir, le petit Jean Bourhis, trois ans et demi, jouait avec des bambins dans la buanderie de ses parents, au manoir du Pare, quand i l buta contre une bassine oil se trouvait de Teau bouillante. Le malheureux enfant tomba sur le dos. 11 se releva seul et partit en criant. Un locataire accourut et deshabilla le petit Jean, qui etait grievement bruld.

l.e p6re vint aussitot et courut chercher le docteur Guillermit qui, devant T6lat alarmant de Tenfant, apres les premiers soins prescrivit son transfer! a la clinique Pilven, oil i l a succombc dans la nuit.

TREBOUL. UN PECHEUR ENLEVE PAR UNE

L.-\.\IE. — Le dundee maquercautier lioiianez-Mor, du port dc Triiboul se rendait sur ics cotes anglaises, lorsqu'ii 20 milles au large d'Oues^ sant, le matelot Pierre Le Brusq, 25 ins, fut cnleve par une lame de fond.

I'ous les efforts pour retrouver son corps demeurerent vains.

Voulez-vous una SITUATION "i un emploi assurd en quelques mois? Sulvez les cours pratiques de PIGIER, 8, rue des Fontaines, d. L O R I E N T . — D l p i d m e s a p r e s examens, — Plaoement assure dans toute la France par les soins des Amioales PIQIER.

De til... en aiguille En balancant ensemble ses bras el lomjues janibes, II s'en aliait bien vile au trnvers dc nos landes, Laissant tous a leurs chants les beaux petits oiscaux, Ne pensant a rien d'autre qu'a trouver des agneaux. .Mais un peu trop prcssc, voila son pantalon Qui, poussanl une plaintc, laissc choir un boiiton. — « Sacre fil! s'ccrie noire homme. Stir que ce n'est

[pus du chinois .'... Je me demande un peu oil vont lc chercher ces

[Scai'rois '!... Que m'importe la marque, au fond,

Pourvu que le fil soil du bon ; Qu'il soit Ires resistant ; Qu'il soit en laiton ou en ciiivrc, Pourvu que le courant le siiive, Pourvu que jusqu'a ma chaumiire, II conduisc la belle lumierc. Pourvu qu'il soit assez -lolide Pour a mon tronpeau servir de bride. Pour que je puisse le tirer Dcrrierc moi et sans broncher Mais remettons-nous plus vile en route: La commune je dois la voir toute. »

Le voila reparti, on pent dire, courant presqiie. El cenx qui le verraient diraicnt: « Comme il est

[leste .'... » La sucur est au front el la bave d la bouche. Mais voila qu'il arrive au termc de sa course. Ld, derriere cetle porle, derrierc ccltc fenctre, Se trouve son homme, mais il se ditPeut-ctrc!... !>

II hesite, reculc, se reprend, Avance, ecoiite hisitant.

II passe devant la porle, mais il n'cntre pas, S'en va un peu plus loin, puis revlenl sur ses pas. Puis reflechil un pen, ct .ie dit tout content : — ,le lc verrai apres... Une autre fois... Pourtant Peul-etre ferais-jc mieux de le voir tout dc suite II est trop lard d'armer quand la bete est en fuite. Pourtant, je ne sals pas, d'une chose j'ai bien peur : C'esl que eel homme pcut-itre causerait mon malheur. Car le connais.iant bien, je sals que, peu connu, II n'est pas de ceux-la qu'on pent dire bien ims. Enfin nous verrons bien et si d'autres je ne trouve Je lc prendrai quand meme... El va-t-en que je pousse! Passant done la maison, continuant son chcmin, II allonge ses jambes. S'en va un peu plus loin.

Cette fois .sans hesiter, il entre dans une maison. A peine est-il entre qiTil entend cetle chanson ;

— « Six millions, six millions, C'est une affaire ; licmercions, remercions Monsieur le Maire D'avoir un peu pensc a nous, Pour nous faire (jayner quelques sous, Disons-nous, disons-nous. Monsieur le Maire Est pour nous, est pour nous L'hommc d'affaire ! Car cn qualile de cousin .1 nous deux, il fait noire bien. »

II reculc... Non !.... c'est dans la sallc d colc, Une bandc dc jcunes au ca-ur plcin de guile. II s'assoit (I une table, se fait servir un wrre, Demande le patron. Se dit; « Que .ie passe-t-il dcr-

[riere '.> Puisque me voila scul, ccoulons done un brin ; Mais faisons-le sans bruit ct soijons plus malin. » II entend d'abtrd un rirc clair et franc. Puis une forte voix fait trembler sur son banc Toute sa grande carcassc. II a peur. —« Vous allez voir.'... dit la voix, d'un Ion moqueur, Vous savcz qu'il y a id six agents d'assurance. Qui trauaillcnt bcaucoup el qui tentenl leur chance. Eh bien 1 Maire n'en connait qu'un, c'est lout, Si, pour les contributions il les connait bcaucoup 1 Ce si.vic.mc, mes amis, du Maire est le cousin. II a chcrche un autre dans le pays voisin ; Done deux cousins, el tous deux agents, Assurent pour six millions le bien'des bonnes gens Les bicns de la communc, si vous lc preferez. .1 la place du Maire, sur que vous auriez Donne un a chacun : c'ctait chose facile. Chose naturelle... premiere entre mille. * Eh bien oui /... va-t-en /... Tu n'es pas mon cousin Je ne le connais pas et ne lc dois done rien. Aux elections prochaines, je trouvcrai a.isez A voter pour mes yeiix, a mc faire passer. Ne suis-je pas voire chef, done un pen voire roi ? Et qui pourrait oser me remplacer. Mod ? » — Ah non ! il mc fait rirc ce grand et haul perche Au regard dcdaigneux el plein de vanite. Mais ce n'est pas tout f(i ; il se page nos teles. Et quand aurons-nous aussi un peii de fete, Et puisqn'il ne connait que parents ct amis. Nous, nous resterons Id, ixmvres sur lc tapis. Et dire qu'il y a encore des gens ne vogant clair Qui, aux elections, voieronl ponv Monsieur le Maire.

I ^ e s S p o i r t s

FOOT-BALL A QUIMPERLE. — Coupe de I'Isole.

— U. S. Q. (1) bat Lorient-Sports (1 b) par 5 (i 0. Les rcl'sultats obtenus par les lo-

caux sont logiques et la victoire a i?l(; obtenue par les meilleurs. Le match jouc devant une assez bonne galerie et arbitre d'une facon im-peccable par M. Le Cunff fut tres plaisant a suivre.

Dans les 3(1 premieres minutes le eu fut (-gal puis les Quiinperlois s'imposerent ; au repos, -its menerent par 3 a 0.

A la reprise, malgre un vent vio-lent, ils augmentent le score qui se traduit au coup de sifTlet final par • a 0.

Dimanche prochain. — U. S. Q. con Ire U. S. GuHuiniste. Dimanche prochain la premiere

jquipe de TU. S. Q. recoit a K(jri-sole Tequjpe correspondante de TU S. Guilviniste, en un match de bar rage.

On salt qu'au match aller, les deux teams ne purenl se departager, au cun but n'ayant (>le marque.

MARCHE Voici Titineraire arrett; pour lc

Bol-d'Or dc Quimperle qui doit avoir l ieu le 1 " et Ie 2 Juin 1935 :

D('part du Bourgneuf, le samedi l " ' Juin, a 16 heures ; place Natio-nale ; rue de la Mairie ; rue Bre monil d'Ars ; Le Gorrequer ; Passe-rclle du Combout ; rue du Combout : place Carnot ; rue de la Tour d'Au vergne ; pont du Moulin de la Ville ct place Nationale.

Ce parcours sera effectui:' pendant seize heures, c'cst-a-dirc jusqu'a huit heures, le dimanche 2 Juin.

A part ir de huit heures, le par cours sera change et s'effectucra sur Titineraire suivant :

Pont du Moulin de la Ville ; quai Brizeux ; boulevard de la Gare ; rue de Pont-Aven ; rue Thiers ; place Carnot ; arrivc'e a 16 heures, place Saint-Michel, par les rues de Mellac ct dcs Ecoles.

CYGLISME Le Circuit du Morbihan et dc Cor

nouaillc so courra en deux (-tapes les 11 et 12 Mai prochain sur Ti l l n(jrairc suivant :

Premiere etape : Loricnt-Quimper (198 kilometres : Lorient, Quimper '(!•, Bannalec, Pont-Aven, Concarneau Rosporden, Quimper, Pont - TAbb(' Plond'our, Audierne, Douarnenez Quimper).

Dcuxieme etape : Quirnpcr-Lorient (217 kilometres : Quimper, Rospor den, Scaer, Gourin. T,e Faouiit, L i gnol, Gu(;nu'n(;-sur-ScorlT. Pontivy Locmine, Vannes, Auray, Lanvevarit Hennebont, J-orient (Pare dcs Sports).

Plus de 400 kilometres sur les routes bretonncs dont la configura l ion a loujours fait du Circuit du Morbihan une (>i)reuve Ires dure aui exige du vainqueur dcs qualitiis ex ccntionnclles.

Plus de 400 kilometres le long desquels afllucront du plus profond des campafincs, les foules bretonnes avides de contempler et d'applaudir les meilleurs routiers d'Europe

Les Courses Cyclistes de Rosporden

Malurd' le mauvais temps, le gala cyclisle du Veloce-Club de TAven a rinini une assez bonne chambri-e attird-e par le progi-amme de choix autant nue par la iird'scnce des vc delles engagiies.

Les courses furent dis])utees de bout en bout, et les .speclalcurs qu" accomplirenl le dd'olacement n'eu rent pas a le regrcttcr.

LES RESULT.VrS TECHNIQUES Vitesse regionale (3 tours, un classi-)

Premid're serie. — 1. Le Lann ; 2 Dolliou • 3. Qu(iau ; 4. Kersulec.

DeuxiiMue si'rie. — 1. Le Seoul Troisieme s(!'ric. — 1. Poirel ; !

Le Corre. Vitesse Internationale : Grand Prix de Paques

(3 tours, un classd") Premiere sd'rie. — 1. Chatelier. Dcuxieme sd-rie. — ,1. KergotT. Troisieme siirie. — 1. Speiclier. Quatri ime siirie. — Maisonneuve

Kagne dd'tach(i, devant Leducq et Nicot.

Repdchage dc la regionale 1. Queau ; 2. Dolliou.

Repechage de la Vitesse internatipntde

(Grand Prix de Paques) 1. Le Ray ; 2. JoHy ; 3. Leducq. Finale de la vitesse rigionale 1. Le Lann ; 2. Dolliou.

Finale du Grand Prix de Paques 1. Chatelier ; 2. Kergof f ; 3, Mai-

sonneuve. Individuelle regionale (25 tours)

(5 classements par addition de points.)

Premier classement. Doll iou. Deuxifeme classement. Poir iel , Troisieme classement. ^ Le Corre. Qu^trieme classement. — Le

Maout. Cinquieme classement — Reni

Queau. Classement final. — 1. Doll iou et

Le Corre, 8 points ; 3. Queau, 7 p . ; 4. Maout, 5 j i . Prix des encaustiques d'Armoriqut

(Match poursuite a Titalienne, deux equipes, 25 tours).

Aux derniers tours, Leducq se dd'lache superbement, longuement ovationne par la foule ; i i fait tant et si bien qu' i l assure la victoire 4 son d-quipe par pr^s de trois quart* de tour d'avance.

Course de pupilles 1. Labbe ; 2, SpraueJ; 3. HerJis-

dan ; 4. Guiban ; 5. Louet, Grand Prix Mayola

(Americaine internatiouale) (125 tours, 5 classements)

La bagarre est declenoh^e par Td'quipe Tutot-Chatelier, des les pre-miers ronds ; mais une intervention de Kergoff remet bientot tout en ordre.

Puis, c'est au tour de I ' ^ u i p e Martin-Jolly, qui reuBsit i prendre presque un tour.

Speicher, puis Leducq, mfeient la chasse et reprennent un terrain con-siderable aux fuyards. La lutte reste un long moment ind^cise.

Enfln, au 38* tour, Leducq reus-sit k doubler Martin, et 4 part quel-ques d6marrages, tout reste dans 1 ordre jusqu'au 85* tour, oft I'equipe Jolly-Martin essaie sans succfes de rcconquerir son avance.

Leducq, qui a crev6, laisse Spei-cher se (Jemener seul un bon mo-ment. Ses adversaires ne savent d'ailleurs pas en profi ler, et Leducq. revenu, declenche une nouvelle of-fensive, qui, continu^e par Speicher, leur permet de se trouver avec ua tour d'avance au 69* tour.

Au 90" tour, flouvelle tentative de Jolly, qui ebranle Ie peloton ; mais Speicher a suivi et le double dans un style impressionnant.

Enfin, le dernier sprint voit Ker-goff battre Leducq d 'un pneu, apr(» une saisissante empoignade qui sou-Itve Tenthouslasme des spe^ateurs.

Classement de Tam^ricaine! t , Leducq-Sneidier ; 2. Kergoff-Brien* ;

Martin-Jolly. Les autres equipes, i un tour.

Foires et Marches de la r ^ QUIMPERLE, 18 Avr i l . — Grande

foire aux oeufs : la grande foire du Jeudi-Saiul^ dite foire aux <£ufs, avait attire sur nos divcrses places une grande affluence. Les transac-tions, sans etre merveilleuses, ont etc neanmoins assez bonnes, vu le peu de sujets presenles, par suite de la concurrence de la grande fo i r^ de la viile voisine de Rosporden.

Vaches lai t i i res, de 450 i 800 ; genisses et vaches pleises, de ^00 k 1.200. Sur 110 sujets presentds, 60 ont et^ vendus.

Chevaux 40, vendus 20, de 1.200 a 2.400.

Pores gros et moyens 30, vendus 30 ': 2,90 le kilo.

Veaux 50, tous vendus a 3,50 le kilo.

Volailles, la couple, 25 a 4 0 ; beurre dou.\, 8 ; beurre sale, 11.

Pommes de terre, les 100 kilos, 38. ROSPORDEN, 18 Avri l . — La

pluie a beaucoup contrarie !a foire de jeudi, qui fut cependant bien ap-provisionnee. Les betes a cornes i'laient nombreuses. La vente a ete issez lente, inais presque toutes les betes ont ete vendues a uu eoifrs un peu inferieur a celui de la foire de Mars. A la gare, 25 wagons de bcstiaux ont ete fails pour etre dir i -gcs sur Vannes, Paris, Mulhouse, Rouen, etc...

Taureaux, dc 2 a 2,20 le kilo ; ba'ufs, dc 2,40 a 2.50 le ki lo ; genis-ses prclcs, de 600 a 1.000 f r . ; vaches laitidTcs ou amouillantes, de 600 k 900 fr. ; vaches us^s, de 100 a 500.

Pores de lait, 250 f r . la couple en moyenne.

Les veaux ont subi une hausse assez d'lev^e depuis le march6 dc eudi dernier : veaux d'elevage, 4 f r . e ki lo ; veaux de boucherie, 3,56 le

kilo. Agneaux, 6,50 le ki lo ; moulons,

4,50 a 5 fr . Ie ki lo. Beurre, 4 fr. la l ivre ; oeufs, 1,50

a 2 fr. la douzaine ; poulets, 2 a 2,50 la l ivre ; lapins, 2 fr. la l ivre.

CONCAKNEAU, le 23 Avr i l . — Peu d'aniniation sur Jo marchd. Baisse assez sensible sur les beurres cotes pour la table 5-6 fr., et pour la cui-sine, 4 a 5 fr. la Jivne.

Les oeufs oscillaient entre 2,50 et 3 fr. la douzaine.

Poules, la pi^ce, 18-25 fr . ; pou-lets, Ires rares, 12-1« f r . ; lapins, 12-20 fr. la pi6ce.

QUIMPER, 20 avril. — Beurre de tabic, 6 a 0.75 la l ivre ; beurre de cuisine. 5.50 a 6 ; oeufs, la douzaine, 2.50 ii 3 f r .

Poulets, 25 a 30 fr . la couple ; jcunes, 30 a 35 f r . la couple ; lapins, 15 k 20 fr. i)icce.

Veaux, 3 k 3.50 le ki lo ; mowlons, 5 fr. ; agneaux, 7 fr. ; pores, 3.60 k 3.80 le kilo.

Environ 70 .sacs de c<>rd'ales : t i e noir, 35 fr . les 50 kilos ; selgle, 30 fr.

PLOUAY, 20 Avr i l . — Les 100 kg. bld>, sans cours ; avoinc, 56 ^ 58 Ir.4 scigle, 54 a 50 fr. ; sarrasin, 58 k 60 fr .

Environ 300 chevaux au cTiamp de foire. Les poulains de 1 an et 18 mois sont cn plus -grand nonibre. C-eux de 1 an se vendent dc 600 h 800 fr. ; ceux de 18 mois, de 1.000 a 1.500 fr. Beaucoup de ceux-ci sont achcld's pour la boucherie. Les clxe-vanx de trait dc 3. 4 et 5 ans ^a icn t vendus de 1.500 a 2.000 f r . ; les i i lus beaux chevaux furont vendus de 2.200 a 2.600 fr .

HAmmO ^ «"*• l>oune inatcne-nUUimc tion. cherche ein|>l»i d« Iw-reau a Quimpcrli^ S'adresscr au journal.

Page 16: LA LIGU DEES DROITS DE L'HOMME QUIMPERLfimnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...viodo de crise, comnio I nouc s lisons plus haul il I'aii, l savoi so r •eslreindre

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LA CROIX DE SANG Histoire du cure SaiiUi-Cnt:

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« 5^inf<uliere histoire que colU- du cur6 Santa-Cruz ! Ci-rtcs, !l n'etnit pas rare, au temps do la «uerre carllsto, de rencontrer en Kspagne des prelres se nielant aux Uittcs nolitiques el sou-tenant de toute leur inlluence le parti dc don Carlos. Mais un cure quittani son ministere pastoral pour se faire

'cliefs de bandes arinees, el dirigeani ayee une maestria qui conline au so-nic une ftucrro dc surprises el <l'eiii-buscades, voila qui dopassc I'iniaKi-nation. Peu de chefs cependant ont eu sur leurs homines I'ascendant exer-c6 par Santa-Cruz sur ses « {{ar-sons » ct le cure improvise gt-ncral s'iniposait a tous, amis et cnnemis, avec I'autorite d'un etre supra-hu-inain.

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I n livre pour des enfants qui soit un bon livre, cc n'est pas si com-inun. Que d'histoires sottement ecri-tes, parfois basscnicnt peiisees, que dc pitrerics inutiles leur sont olVer-les, — comme si, dans le pays qui a iniprimc le premier les romiuis dc Mine de Segur, on no savait plus amuser tout en formant le caur et lespri t .

C'est la justement le merite du re-ca de la Comtesse Michel de la Chc-vasnerie. 11 les fera rirc, nos enfants do huit a trcizc ans, cc chat de la cuisinicre, cc chat mauvais sujct, et envieux, hypocrite, cruel meme. dont une plume alerte nous conte si hicn les exploits, jusqu'au chatiment tinal. Mais i l les fera aussi rcllechir.

Car ce qui touche, en ce recit preste et maliciciix, cc n'est pas seu-lement sa gaite, c'est tout ce qui court soutcrrainement sous scs li-gnes pour inspirer, sans maladroits sermons, I 'horrcur du nial. Ajoutons qu on n'a pas eu ))eur d'y prononcer, quand i l convenait, le nom de Dicu, et d'y peindre une saine atmosphere familiale. Ce sont la des qualites quon rencontre trop rarenient de nos jours,

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QUIMPERLE, route de Quimpcr (T£l. 1-53). CONCARNEAU, quai d'Aiguill on (Tel. 0-24).

Assemt)lee nvncralc annuelle du le Avril 1935.

L'.\ssemblee fjcnerale des action naires s'est tenue Ic l(i Avri l sous la presidence ile .M. Joseph Simon

Le rapport du Conseil indiquu que les velleites de reprise qui .s'etaient nianifestees en 1933 n'ont pu mainlcnir en 1934, en raison de rinstabilitc pensistante de plusieurs nionnaies etranseres et des restric lions qui entravent, chaque jour davantufje, Ic commerce internatio nal.

Kn I'raucc la production indus trielie a marque une regression con tinuc cntralnant une augmentation des faillites et du chomah'e. Pour ce qui est de I'aKriculturc, I'equilibr n'a pas pu s'etablir entre la pro duclioii ct les besoins de la consom matioii nationale. La l'"rance n'en a pas moins accomi)ll cette annee un serieux elfort de readaptlon. En particulier, le tlcchissement ininter ronipu (les i)rix de {,'ros, s'il temoi K:U' D'unc accentuation de la crise, marque iiar ailleurs un ajustement nccessaire de nos pr ix interieurs aux cours jiratiques sur d'autres marches. L'amelioration dc notre commerce exterieur constitue ega lenient un .symptome favorable : le deflcit de noire balance comnierciale s'est en efret reduit de pres de moi tie en 1934. Le ra))|)ort insistc sur le faat que les resultats ainsi obte-nus sur les marches exterieurs sont <lus cssentiellement a I'energie avec Ia(|uelle les entreprises franfaiscs ont coini)rime leurs frais gentraux el reduit leurs prix de revient.

L'activite financiere de la Societe etc presque exclusivement consa-

cree au placement des Emprunts d'Etal, des Colonics ct des Chemins (ic fer. Le ilcchissement de l'activite I'conomique du et Ja baisse des prix ont entraine ton certain ralen-tissement des op(?ration's bancaires, particuliercn^ent dc I'escompte du papier commercial.

Les bi-nc'ficcs de I'cxerrice 1934 s'l'lcvcnt a frs, 00.217.237,58. Le di-vidende a ete maintenu a frs. 45 par action non libc-ri-c et a frs. 57,50 jjar action lil)er(!'e.

Par suite des inodiflcalions appoi-t('es a la legislation flscalc, le mo-.i-lant net a reccvoir sur le plus grand nombre des actions dc la Socicte sc trouve'ra augmenti- : les actions non libd'rces ajjpartenant a des i)er-sonnes physiques recevront 39 frs 60 au lieu de 37 frs. 45 en 1934.

Un aconipte avafit cU' distribue le 5 Novembro dernier, le solde (iu dividende sera mis en |)aiement a parlir du 7 Mai.

M. l.(W)n Leblanc, i incif i i Dirccteur OiMU-ral, ayant r('signe ses functions d'Adminislrateur et de Vice-Presi-denl pour prendre une retraite d(:'-flnitivc. le Coiiscil lui a adrcsse ses trcs vifs rejirets.

L'.\ssenibli'e giMcrale a rcnouveU' I)our cinq ans les mandats expir(!'s de MM. Ilomt)er«, Lemarquis, <le Fourtou et Theodore Laurent, et, pour trois ans. celui de M. Verstraete, en qualit(:> dc Censeur.

3.410

Etude de M' LE BEC, Notaire a Arzano.

ADJUDICATION AMIADLE LE LUXni 29 AVRIL 1935, a 14 h.

D ' U X E F E R M E Situee h Branderrien, en la com-

mune d'.^rzano, appartenant a M. Flelou, d'unc contenance de 13 hec-tares environ ; Bonnes terres,' tres bans b&timents.

Jouissance : 29 Septembre 1935. MISE A PHIX : 100.000 francs.

LES KAOLINS DU FINISTERE SoclilS AiDDriii - CapllJl : 4.(I00.C00 ds Fnncs

Sidije : RIEC-SXTK-BZELOlSr

C O N V O C A T I O N ASSEMBLEE PROROGEE - 2" AVIS

Les assemblees convo(iuecs les 12 Janvier, 9 Fcivrier et 9 Mars 1935 n'ayant pu delibdrer fautc de quo rum, les actionnaires sont a nouvcau convoques, conforni(5ment a la loi du l " Mai 1930, en assembld'e gmw rale extraordinaire pour le.xamed. ^ Mai 1935, a 11 heiires, au siege so cial, pour deliberer sur le meme ordre du jour :

1° Hajjport du Conseil sur les ope rations de I'excrcice 1931 et sur la situalion actuelle de la Soci(;te ;

2" Happort du Commissaire sur les coinptes de ce meme excrcice ;

3" Approbation, s'il v a lieu, dc CCS comptes ;

4" Examen de la situalion actuellc de la Societ(; et ratification, en tant que de besoin, des r('soIutions prises par les assemblees g(;n('rales extra-ordinaires des 2 Mars et 25 Mai 1929, lutres que celles concernant la fu-sion des Soci(ites ;

5° Evcntucilemeni, reduction du capital, dissolution anticipd-e de la Societd', nomination de liquidateurs et lixation de leurs pouvoirs ;

6° S'il y a lieu, nomination d'un ou plusieurs commissaires aux comp-tes, fixation de leurs (iniolunicnts

LE CO.NSKIL D'ADMI.NISTRATION 3394

Etude de M" HAHON, Huissier a Bannalec.

VENTE MOBILIERE Le dinianche vinnt-hnit Avril 1935,

a treize heures, M' Baron, huissier a BANNALEC, v e n d r a , a KENANQUI;;HE, en ScAEn, au domicile de M. Pierre-Ma-rie Bernard :

Vingt ct une betes a comes ; deux chevaux ; un poulain ; trois truies ; dix porcelets ; cinq moutons ; des ustensiles de cuisine ; des meubles nieublants : cuisinicre «Alsatia», arinoires, tables, chaises, bufret, vais-selier, garde-manger, fait d'un lit-clos ; (•cr('meuse « Garin ctc... Ma-ti-riel agricole en bon (Jlat : coupe acines, deux grosses charretles,

char-a-bancs, roues caoulchout('es, charrue brabant «Savary», broyeur d'ajoncs, herse double, tarare, four-neau pour la cuisson des racines, barriques, traits, fagots, (i'chalottes el quantit(; d'outils agricoles.

Au comptant, 10% en sus.

L'Huissier vendeur : 3413 L. BAHON.

Elude de .M" Paul - Leon KOUN, Avou(:'-Liccnci(- a Quimperle, 11, quai Brizcux.

.sslstaiCB JDdiciaire. - DJclsloo do 6 Jaovi'r 1933

D I V O R C E

D'un jugement contradictoircment rendu par le Tribunal civi l de Pre-miere nstance de QuimperK', le 27 Octobrc 1934, enrcgistri; et signifi(;,

Au PROFIT DU : Mine Le Corrc Jo-eph, menagere, demeurant au lieu

(le Coatmeur, en la commune de Kernd'vel,

Co.NTHE : M. Lamande Philibert, journalier, demeurant au lieu de ('oatmeur, en la coniniunc dc Ker-nevel,

II appert que le divorce a (>l(' pro-nonc(; d'entre les (l-poux Lamande-Lc Corrc, a la re(iuetc ct au profit de la fenime.

Pour extruit : 3411 Paul-L(:>on KOUN.

ikh ftEu6 icciKfnuquei

•Di» M pr<MnutioD la noovelle 11 CV. RAT

vieni da dooner la prenre do qnallK* ezeeptioaaelle*.

Soiw le cotflrttle de rA .CF . DDa eondnite lalMeare de t^rie « efTeelni le trajel PARIS-BIARRITZ k one moyeoDe he*,

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LA ROCHE AUX MOUETTES

Par Jules SANDEAU DE L'ACADK.MIE FNAN(:AISK

"I. cdunMles nris^ridder M^irc Uetrc inoirensif. La haine <iiii s'l-- avait IrioinplK- peu a peu de ses r i -tait amassee s. encieuscment <la',s ' |.u«nanccs,'ct s'ac(,.iill' ve< e • -^ c L dWssW^n''" ^^^^^^^^^^ l.ressc.mcnt du ,s„in que lui conllail acie UdtrresMon contre les person- sa mere: c'est nlnsi M.I'II

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iiiinant le lon>< dc la c(")tc, au lieu ( e k- considii'rer avec curiositi- ou dc detourner la tele avec dcKout, elle attachait sur lui un (vil compa-tissant, et la menue moiinaie (|u'elle «lissait dans sa besace etait toujours accompaKnee du div in sourire dc la charili'. I.e plus souvcnt, c'c'lait le petit Marc qu'elle cliarKeait de son ollraude : elle cstiniait (|ue rauin(")ne, cn passant par la main des enfants. ' evienl plus aKr(:-al)le a Dicu, plus

lement une e«ratiKnure a un des pe-tits droles ameutes contre lui ; mais qu une barque vint a sonihrcr, qu'un Incendie consumat une fcrme, qu'un nuage de f;rcle crevat sur la contri-e et aneantit I'cspoir de la moisson, alors que tous les habitants etaient flans le deull et la dt-solation, li ibia

vir |us que dans ses creatures les plus ab-jcctes et les plus repoussantes.

Un jour, en hissant des marclian-diKCs sur le port, Hibia avait eu un dol-jt de la main en},'af{(:' dans une poulie. Si (lur qu'il fut au nial, i l senfuyait en luirlant de doulcur qtiand le liasard voiilul (jii 'il se trou-

semhlable au «rincemenl de la scie ' •'•mi luni.v , mordant sur la pierre, s'enlendait <1 une cxti;iMiiit(j du villane a I'aulre. C'est dc cette maniere ([u'il se ven-geait des torts de la nature et de la cxuautt- des hommes : ceux ci riaient de .ses inflrmitfs, lui rlait dc leurs infortunes.

Le stjjour <le Mine Henry au Poii-liKuen devait apporter quelques mo-difications dans la dcstin(:'e de ce malheureux.

I sarreta machinalcnicnl et lui imin-tra son doi«t en pantennc. M'"" Hen-ry, sans iK'sitcr, r invlta par sif;nc a 111 suivre el IVmniena cluv. elle. Elle avail installc sur un des ravo-is de son (•ta«i''re une petite pliarinacic de canipaKne : comme la plupart des meres, elle s'entcndait au pansement des i)laies, des blcssiwcs et des meur-trissurcs. Kile bassina le doiKi nia-ladi;, rajusta I'onKle, rapprocha les chairs, les cnvcloppa dans des com-

plement, avec la «rike naturelle qu'elle mettait a toute chose.

Cette scene, qui s'i!'tait passc-e en pr(jse:ice du petit Marc, avait i-te pour lui le plus doiix, le plus sur, le plus fccond des cnseiHiicnients.

A force de voir le pauvrc besacier honni par les uns, houspill(i par les autres, lanci- comme une b(jte fauvc par lous les polissons du liameau, •Marc cn i-lait vcnu a sc prendre pour lui d'un sentimenl de coinnii-sii-ration qui touchait presque a la tendrcssc dans scs manifestations cnfantines. II ne I'abordait plus quavec les Kentillesses de son aKe, ocmme s'il cut compris qu'il nc suf-llt pas (le donncr et .tiue I'obolc veut etre ofTcrte avec la Ki'aeieuseti:' du present. II avait une fa(,-an de lui passer sa mai:i sur la face en di-sant : « Pauvre Bibia ! pauvrc petit liibia ! » (jui Ic clouait a sa place et le plouKcait dans une reverie sans fond. Plus d'une fois, par son exeni-|)le ou par ses i)ri6rcs, i l avait arre-tc la nieule qui le harcelait. Enlin il se plaisait a le voir pccher sur. la Kr6ve sans autres cumins que ses lonKs doiKts crochus. ct rien de plus charmant (|ue ce joli enfant a c(Me •dc cet (••tre iinmoiwle, bourdonnant autour de lui comme une abcillc, baltaiil des mains, poussant des cris de joie a chaque prise qu' i l jetait a ses pieds.

Quant a I'idiot, ccs t(-inoif{naf;es •de bonU' (lu'il recevait de la mere et du tils semblaient n'ci'vciller en lui qu'une sorle d'c^onnemcnt slu-pidc, qui nc deparait point son h(''-bc'temcnl naturel. Qu'il y fut sen- .,.....„. v. sibic, ou seulement qu'il s'en rcndil rcnce de (icsastre

doigts de sa mam, et lorsqu'clle (itait allee avec Marc a la Hochc-Hernard, tant qu avail duri" leur absence, on I'avait vu llairanl et quctant (,-a et la.

Voih'i ce que c'll-tait que Bibia. La haine seule jetait quelques Incurs dans Ic cachot infect ou croupissait son inlelli«cnce : i| n'y avait que la vue des malheurs du prochain qui put le tirer de sa torpeur et fouct-ter son ame en},'ourdie. II haissait le Kcnrc humain, dont il I'tait le rebut el I'opprobre. II haissait sur-tout les enfants dont il (I'tait le jouct et Ic martyr. On I'a dit, cet JIR'C est sans pili(:-. Jamais nos vauriens ne s etaient acharil6s ppres lui comme dans la inatin(;'e du jolir funeste oil absence dc leurs families les avait

laisses maitres du hameau. MaiT tait pas avec eux, ils avaient ])u s'cn donner a c(fur joie ; (.•avait ctiJ une chasse ii courrc. Pour echapper a leurs pers(:'cutions, Bibia c-tait all6, de iKuerrc Jasse, se ri>fuKier dans renfoncement d'un rocher, et c'est de la qu'il avait contempU- tout a son aise le plus doux spectacle qui l)ut s'oflrir a ses veux : la barque sortant du port, et, I)ienl()t aprcs, lous se.s petit.s bourreaux happii's par I Ocean.

floinprend-on inainlcnant <iuel dut cire I'elVroi du Poulisuen lorsqu'au milieu (le r(!'motion qui fjrandissait a chaque instant, Ic rirc dc liibia, ce rirc aui d'lait toujours la rd'vt'la-lion dc quekpie catastrophe, retentit coiiMiie un cri d'oiseau funebre dans

silence 'de la ii i i i l Le de l et la mcr ('taient ealmes :

lucun sinistre cn vue, nulle appa-

Et pourtant, Bibia avait r i ! La meme pensd-e traversa toutes

les amcs a la fois : les enfants etaient perdus ou en pi-ril !

.Sur ces' entrefaites, les messasers rentrerent. La bande n'avait (i-td- si-Snalee nulle part, ni au bour« de Batz, ni dans les hanieaux, ni dans cs HK-tairies. On n'attendait plus que

le retour des paludiers qui (jtaient allcs a Ciuerande. On attendit long-lemps. lis revinrent enlin, ravis, cnK^yeillc-s de leur exixl-dition. lis ayaient profile de I'occasion pour visiter toutes les baraques de la foire et assister a une S('anec dc chiens savants. lis avaient vu des choses de 1 autre inonde : un veau a deux teles, une femme ft(:'ante, un phoque f oue de la parole et s'cxprimant dans toutes les lansues, un mouton a SIX pattcs, une chevre dansant sur a cordc roide, des singes faisant

I exercice a feu, des chiens sautant a travers des cerceaux ; quant aux enfants, ils n'en avaient pas entendu parler.

1.1 restait a explorer les brisants ct les grcves. On s'v portait en fou-Ic, et. chose singuliere, I'i-quiDee de ces petits in(:'cr(:'ants nc s'l'tait en-core pr(:'sent(:'e dans sa rcalite a esprit dc personne quand, a la

Incur (les torches qui eclairaient la lUarche, on apcr(,>ut Bibia debout sur un quatier de roc, le bras (Hendu vers Ic larKc, indiquant ainsi que c ctait le chemin qu'ils avaient pris, ct que c'(:'tait par la (iu'il fallait les chcrcher.

II n'y cut qu'un cri. On se rua vers le <iuai. On compta les petites embarcations qui (•taient rest(:'es dans le port, Le •compte fait, i l en manquait une.

Les enfants (Etaient a la mcr !

X V I

Ce qui se passa dans reirarement (le la premiere heure, aucune pa-role ne le rendra jamais. Cc fut un tulniute sans nom, une ineK'c indc.;-criptible de furcurs et de ik'sespoirs, une explosion de 'blasphemes, un ouraffan de niaK-dictions. Toutes les meres, coinnie des louves a qui Ton yient d'enlever leur porti'c, s etaient jetees sur les recifs avec des hurle-ments sauvaf<es. Elles couraient sans but, cchevelees, se mcurtrissani le sein. Qui n'a pas assisK- aux em-porteinents de I'amour maternel chez les femmcs du peupic, qui ne con-nait pas bien ccs nalures excessives ou tous les mouvcinenls de I'ame ont la violence des instincls, ne sau rait se rcpiTsenter ri iorreur <rune pareillc scene. TanUM, ri-volti-cs el farouches, I't-cumc el Tinvective aux levres, j'd-il eii feu. le poi:if{ mena-Vant, elles rd'pudiaient leur proKeiii-ture et rabandonnaient sans piti(:' aux colercs de I'Ocii'aii ; lantot. (jplo-recs et suppliantes, elles sc lanien-taient en redemandant leurs iietits, et des accents d'une tendresse pas-sionnee s'l-chappaicnt alors de ces canirs ou, une minute auparavani, bouillonnaient I'insulte el I'outrasc. II y cut a la maree montanlc "un redoublement de furie. HefouK-es vers la pla«e, ellcs rcculaicnt pas a pas, nu'lant leurs vocif(:'ralions a celles de I'eau inuKissantc, apos j ) -)hant les values qui avaient emporli-c fruit (le leurs enlraillcs, injuriani

Ic Hot, qui non content d'avoir fait dcja tant de veuves, se mettait par surcroit a volcr les enfants. Arriviies au paroxysme de la raiic, dies pro-voquaient toute la nature : la terre qui n'avait pas su les sarder, la mcr qui les avait pris, le del qui les iivail laiss(' iirendre !

L'alarnie iMait donncc dans la commune. Des feux alluniijs de dis-tance cn distance (jclairaient la cote el Icisnaient la mer de rellets san-;,'lants. Le tocsin sonnait au bourj; de Balz. Les campaKues arracluies a leur i)reniier somnieil se remplis-saienl do ;iourdes runicurs. Le Croi-zic avail mis toutes ses chaloupes dehors : les uncs sc diriseaient vers le larjjc, les autres serraient le r i-vasc. Au Poulisuen, la terreur i-lait pouss(-e jusqu'a scs dernieres l imi-tes. Le II ux avait jetd' sur la plase une e])avc .-luon se jjassait de main en mam : cV'lait une des rames de rcmbarcalion qui manquait dans le port, la marque en faisait foi et ne permettait aucun doute. Cependant les popuialions accouraient de tous les points environnanls. Bientot le hours nc fut plus assez srand pour contcnir la multitude qui I'envahis-sait par lous scs abords. Jamais ville assicsi-c n'oirri l le tableau d'une semblable confusion. Le glas du tcsin. le vacarnie de la maree se joiynaienl aux si'inissements de la foule. et le rirc de Bibia i-clatait en notes aii,u:=s dans cet elTroyablc concert.

(.4 suivre.)

I.e Gcrnnt ; D . PLOUZI-NNEC.

Quimpcr, I i i ipii i i icric Cornouaillaise.

CcrlifiiS p.nr ]e Ci<!rant soussigni^.

Ouimper, le

Vu pour la lesalisation de la sicnature ci-contre.

Mairie de Quimper,

te LE MAIHE,