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Dixième année - N° 3311 - Dimanche 13 juillet 2014 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national Les raids meurtriers d'Israël frappent la population civile Ecartez-le que je m'y mette Par Mohamed Habili D ans un régime de liberté d'expression, toutes les opinions, dans la diversité des sujets abordés, ont évidem- ment droit de cité. Pas plus qu'il n'y en a qui méritent plus que d'autres l'attention du vaste public, il n'y en a qui doivent susciter une levée de boucliers générale, chaque fois qu'elles sont publiquement formulées, seraient-elles dépourvues de sens commun. Cela n'implique pas que toutes les idées ayant cours à un moment donné se valent en termes de contenu, en elles-mêmes, de par l'étroit agencement entre ses pré- misses et les conclusions en découlant, en considération de la solidité des arguments menant de celles-là à celles-ci. A cette aune, il en est qui ne valent rien. D'autres encore, notamment parmi celles qui ont cours ces jours-ci, peuvent à ce point manquer de subtilité qu'on se prend à se demander comment il est seulement pos- sible de les concevoir. Ne par- lons pas alors d'en faire son cheval de bataille, et de courir le pays pour les marteler. Non pas tant d'ailleurs pour mieux les répandre et élargir leur audience que pour continuer de se signaler à l'attention du bord unique auquel on les des- tine, qu'on cherche par leur intermédiaire à gagner pour le bénéfice de sa propre cause. Ainsi en est-il au premier chef de cet appel réitéré à l'adresse de la seule l'armée que ne cesse de lancer Mouloud Hamrouche, un homme qui cependant passe pour être une grande intelligence, du moins dans les médias, qui lui sont acquis pour la plupart ; appel dans lequel il l'engage avec un culot extraordinaire, à moins qu'il ne s'agisse d'un sans- gêne à toute épreuve, de déposer le président en exerci- ce pour l'introniser, lui Hamrouche, à sa place. Suite en page 3 Ressortissants étrangers et cadres algériens durant le ramadhan Cherche restaurant… désespérément Spectacle de l'Irakienne Sahar Taha à la salle El Mougar Une soirée gorgée d’émotion Les enfants, principales cibles de l’Etat terroriste Page 13 Phs>D. R. Le pain, gaspillage à grande échelle Dans les poubelles, au bas des immeubles, dans les rues Page 4 Page 2 De rares activités à signaler Sommeil politique durant le ramadhan Page 3 La société civile mozabite appelle de nouveau à la mobilisation Le brasier rallumé à Ghardaïa Page 3 Lire page 2 Réunion d'«urgence» de la Ligue arabe… lundi

La société civile mozabite appelle de nouveau à la … jourdalgerie.pdf · sible de les concevoir. Ne par-lons pas alors d'en faire son cheval de bataille, et de courir le pays

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D i x i è m e a n n é e - N ° 3 3 1 1 - D i m a n c h e 1 3 j u i l l e t 2 0 1 4 – P r i x : 1 0 D A

DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Les raids meurtriers d'Israël frappent la population civileEcartez-le queje m'y mettePar Mohamed Habili

Dans un régime deliberté d'expression,toutes les opinions,dans la diversité des

sujets abordés, ont évidem-ment droit de cité. Pas plusqu'il n'y en a qui méritent plusque d'autres l'attention du vastepublic, il n'y en a qui doiventsusciter une levée de boucliersgénérale, chaque fois qu'ellessont publiquement formulées,seraient-elles dépourvues desens commun. Cela n'impliquepas que toutes les idées ayantcours à un moment donné sevalent en termes de contenu,en elles-mêmes, de par l'étroitagencement entre ses pré-misses et les conclusions endécoulant, en considération dela solidité des argumentsmenant de celles-là à celles-ci.A cette aune, il en est qui nevalent rien. D'autres encore,notamment parmi celles quiont cours ces jours-ci, peuventà ce point manquer de subtilitéqu'on se prend à se demandercomment il est seulement pos-sible de les concevoir. Ne par-lons pas alors d'en faire soncheval de bataille, et de courirle pays pour les marteler. Nonpas tant d'ailleurs pour mieuxles répandre et élargir leuraudience que pour continuerde se signaler à l'attention dubord unique auquel on les des-tine, qu'on cherche par leurintermédiaire à gagner pour lebénéfice de sa propre cause.Ainsi en est-il au premier chefde cet appel réitéré à l'adressede la seule l'armée que necesse de lancer MouloudHamrouche, un homme quicependant passe pour être unegrande intelligence, du moinsdans les médias, qui lui sontacquis pour la plupart ; appeldans lequel il l'engage avec unculot extraordinaire, à moinsqu'il ne s'agisse d'un sans-gêne à toute épreuve, dedéposer le président en exerci-ce pour l'introniser, luiHamrouche, à sa place.

Suite en page 3

Ressortissants étrangers et cadres algériens durant le ramadhan

Cherche restaurant…désespérément

Spectacle de l'Irakienne Sahar Taha à la salle El Mougar

Une soirée gorgéed’émotion

Les enfants, principalescibles de l’Etat terroriste

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Le pain, gaspillage à grande échelle

Dans les poubelles, au bas des immeubles, dans les rues

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De rares activités à signaler

Sommeil politiquedurant

le ramadhanPage 3

La société civile mozabite appelle de nouveau à la mobilisation

Le brasier rallumé à GhardaïaPage 3

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Réunion d'«urgence» de la Ligue arabe… lundi

Le Jour D’ALGERIEL ’ é v é n e m e n tJeudi 3 avril 2014 Le Jour D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tDimanche 13 juillet 2014

Par Meriem Benchaouia

L’offensive israéliennepoursuivait, hier, sesraids au-dessus de labande de Ghaza, pour

le sixième jour consécutif, sansparvenir à arrêter les tirs deroquettes des groupes arméspalestiniens. Le bilan continue às’alourdir pour atteindre au total121victimes et 700 blessés,essentiellement des femmes,vieux et enfants. La situation nes’apaise pas et la majorité desvictimes sont des civils. Devantle silence complice d’une com-munauté internationale officielleimpuissante, et l’absence desmédias qui occultent cette réali-té, des enfants sont tués, desmaisons, des écoles, des accèsà l’eau sont endommagés etdétruits. Ramadhan ou pas,Israël promet d’intensifier sesattaques contre Ghaza, au granddésespoir de la population civilequi ne compte plus ses victimes.Le ministère palestinien de laSanté a affirmé que «les deuxtiers des victimes sont des civils,dont des enfants, des femmes etdes personnes âgées», s’alar-mant d’une grave pénurie de ser-vices médicaux fournis par leshôpitaux dans la bande deGhaza, qui doit encore faire faceà la menace d’une agressionmilitaire terrestre, ouvertementexprimée par le chef d’état-majorisraélien, le général BennyGantz. Par ailleurs, la HauteCommissaire des Nations uniesaux droits de l’homme, NaviPillay, a exprimé sa préoccupa-tion de l’agression militaire israé-

lienne qui a causé la mort denombreux civils palestiniens àGhaza depuis mardi dernier.«Nous avons reçu des rapportsinquiétants qui affirment que laplupart des victimes civiles, dontdes enfants, ont eu lieu lors d’at-taques contre des maisons. Cesrapports soulèvent de sérieuxdoutes quant au respect israéliendes normes internationales desdroits de l’homme et du droithumanitaire international», a sou-ligné Mme Pillay dans son commu-niqué de presse. Le gouverne-ment d’Israël, a-t-elle poursuivi,«doit prendre toutes les mesurespossibles pour assurer le pleinrespect des principes de distinc-tion, de proportionnalité et deprécautions lors des hostilités,conformément au droit humani-taire international. Il ne faut enaucun cas cibler les civils». Lefait de cibler des maisons decivils constitue une violation dudroit international humanitaire àmoins que ces maisons soientutilisées à des fins militaires, a-t-elle rappelé, en ajoutant qu’encas de doute, les bâtiments habi-tuellement civils, comme desmaisons, sont présumées ne pasêtre des cibles militaires.«Chaque violation supposée dudroit international doit faire l’objetd’une enquête prompte, indé-pendante et approfondie, afind’assurer que les victimesobtiennent la justice et des répa-rations adéquates», a soulignéMme Pillay. La HauteCommissaire a exprimé sa pro-fonde préoccupation concernantla perspective d’une offensiveterrestre israélienne et réitéré

l’appel lancé par le Secrétairegénéral de l’ONU pour la conclu-sion d’un accord de cessez-lefeu. «Il est grand temps que lesdirigeants, de part et d’autre,abandonnent la rhétorique guer-rière et le comportement dange-reux d’attaques et de ripostes ets’engagent dans la recherched’une solution pacifique poursortir de l’impasse», a insisté Mme

Pillay. De son côté, la Grande-Bretagne est «extrêmement pré-occupée» par la situation àGhaza, a déclaré hier le chef dela diplomatie britannique, WilliamHague. «Extrêmement préoccu-pé par la situation humanitaire etles pertes de vie humaines àGhaza. Je vais parler au prési-dent Abbas aujourd’hui», a écritle ministre des Affaires étran-gères sur son compte Twitter offi-ciel, en évoquant une conversa-tion téléphonique avec le prési-dent de l’Autorité palestinienne,Mahmoud Abbas.

Réunion «d’urgence» de la

Ligue arabe… lundi La Ligue arabe a décidé de

tenir lundi une réunion d’urgenceau niveau ministériel pour discu-ter de la situation à Ghaza. LeKoweït, qui assure actuellementla présidence tournante de laLigue arabe, a demandé cetteréunion «pour discuter de ladétérioration de la situation dansla bande de Ghaza», a indiquéson représentant permanent ausein de l’organisation panarabe,Aziz Rahim Al-Daihani. Le secré-tariat général de l’Union du

Maghreb arabe (UMA) a dénon-cé avec la plus grande vigueurl’agression israélienne brutalecontre la bande de Ghaza qui afait plusieurs morts et blessésparmi les civils palestiniens.Dans un communiqué, le secré-tariat général a réitéré sa positionferme à la cause palestinienne,sa totale solidarité avec le peuplepalestinien et son soutien danssa lutte pour recouvrer ses droitsnationaux légitimes et l’établisse-ment de son Etat indépendant

avec El Qods-Est pour capitale.Il a également appelé la commu-nauté internationale et l’ONU àintervenir d’urgence pour obligerl’agresseur israélien à arrêterimmédiatement ses opérationsmilitaires et à accélérer larecherche d’une solution juste etglobale à la cause palestinienne,afin d’éviter au peuple palesti-nien les affres de la guerre et dela destruction et garantir la paix,la sécurité et la stabilité dans larégion. M. B.

Les raids meurtriers d'Israël frappent la population civile

Les enfants, principales cibles de l’Etat terroriste

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Dans les poubelles, au bas des immeubles, dans les rues

La situation ne s'apaise pas et la majorité des victimes sont des civils. Devant le silence complice d'unecommunauté internationale officielle impuissante et l'absence des médias qui occultent cette réalité,

des enfants sont tués, des maisons, des écoles, des accès à l'eau sont endommagés et détruits. Ramadhan ou pas,Israël promet d'intensifier ses attaques.

C onnus pour leur consom-mation excessive de pain,

les Algériens ont pris cettehabitude de gaspiller à outrancecet aliment de base pendant lemois de ramadhan, que beau-coup peinent à trouver dans cer-tains pays africains notamment,sans se soucier de sa culture,aliment béni, des principes quirégissent la société et des pré-ceptes de l’Islam qui interdisenttoute forme de gaspillage et dedétérioration. La consommationde pain atteint en effet desrecords au mois de ramadhan.Et pour cause, comme pris parune phobie de ne pas trouverassez de pain sur la table aumoment de la rupture du jeûne,les membres de la famille, deretour à la maison, apportenttous des baguettes et autressortes de pains. Pourtant, seulle tiers sera consommé. Le resteira donc après le ftour dans lespoubelles ou sera déposé dansdes sacs en plastique au basdes immeubles et à chaque coinde rue. La Fédération nationaledes consommateurs avaitd’ailleurs fait état, à ce propos,

qu’au moins 20 millions debaguettes de pain achetéessont ramassées par les servicesd’assainissement quotidienne-ment. Ce que viendra confirmerrécemment une étude écono-mique en révélant que l’Algérienconsomme entre 500 et 900 gde pain par jour et qu’entre 150et 200 g se retrouvent dans lespoubelles. D’autres statistiquesaffirment effectivement quedurant le ramadhan 50 millionsde pains sont acquis par lesconsommateurs, dont 20% sontjetés dans des décharges. Poursa part, la Fondation nationalepour la promotion de la santé etle développement de larecherche (Forem) affirmeraégalement, dans une étude ren-due publique, que les Algériensgaspillent près d’un milliard decentimes de pain rien que pource mois sacré de ramadhan.Résultat : constat malheureuxet désolant, au moment où ledéfi de la sécurité alimentairepréoccupe planétairement,l’Algérie est classée comme l’undes plus grands pays consom-mateurs de pain.

Une situation témoin d’uneabsence totale d’une culture deconsommation de manièregénérale et celle du pain en par-ticulier. Signe de «rezk», alimentbéni dans les traditions ances-trales algériennes, le pain est

l’aliment le plus gaspillé en dépitdes multiples campagnes desensibilisation menées particu-lièrement par la Fédération algé-rienne des consommateurspour attirer l’attention descitoyens sur les dangers de ce

phénomène qui a gagné notresociété. Pourtant, il ne faut passortir d’une grande école pouracquérir les rudiments de cetteculture de consommation quifait tant défaut aux Algériens. Iljuste que le consommateurcomprenne l’impérieuse néces-sité de rationaliser sa consom-mation d’une manière globale etcelle du pain particulièrement.Acheter juste selon ses besoins,pour éviter ce gaspillage en casde surplus, congeler le painsupplémentaire, sans avoir à lej e t e r … P a r a i l l e u r s , l aFédérat ion algér ienne desconsommateurs, connaissant lecomportement du consomma-teur algérien, pour qui il suffit detoucher à son porte-monnaiepour qu’il s’aligne (rappelons-nous l’expérience de la ceinturede sécurité), ira même jusqu’àproposer une augmentation duprix de la baguette à 20 DA aulieu de 10, comme une mesurequi mettra fin au grand gaspilla-ge de cet aliment subventionnépar l’Etat.

Lynda Naili Bourebrab

Le pain, gaspillage à grande échelle

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3 L ’ é v é n e m e n t Dimanche 13 juillet 2014Le Jour D’ALGERIE

La société civile mozabite appelle de nouveau à la mobilisation

Le brasier rallumé à Ghardaïa

A près quinze jours du mois sacré, l’activi-té politique en Algérie diminue de jour

en jour au point où quelques partis et leursleaders ont disparu et même les députés ontde nouveau sombré dans un long sommeilaprès avoir voté quatre projets de loi, lasemaine dernière.

Il est clair que le ramadhan et la politiquene font pas bon ménage en Algérie, au pointoù on entend rarement l’organisation d’uneactivité politique alors que les sujets ne man-quent pas, dont Ghardaïa qui ne se remetpas de la violence. L’aspect du recul de l’ac-tivité politique durant le mois sacré n’est pasnouveau et surtout ces dernières annéesavec sa coïncidence avec l’été. Dans cecadre, tout le monde semble préférerprendre un congé «technique» et pourtantune partie de la société est en ébullition avecnotamment ce qui se passe à Ghardaïa. Il nefaut pas oublier aussi, la question de la pré-paration du projet portant révision de laConstitution qui est en phase de rédactionaprès un mois de consultations. La présiden-ce de la République a clôturé le 8 juin dernierles consultations sur la révision de laConstitution et le ministre d’Etat, chef deCabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahiadonne rendez-vous pour la fin du moisd’août pour finaliser le rapport portant sur lespropositions retenues dans le cadre desconsultations. Du côté du Front de libérationnationale qui s’est donné en spectacle lorsde sa session tenue le 24 juin dernier à l’hô-tel El Aurassi, il est entré en ce mois sacré

dans une phase de trêve. AbdelazizBelkhadem, principal rival de Amar Saadaniest branché en ce mois sur la pratique reli-gieuse en assistant notamment aux «dou-rousses El Mouhamadia» , qui se tiennentdans la wilaya d’Oran. Belkhadem est connuaussi pour son assistance au concours lancép a r l a T é l é v i s i o n a l g é r i e n n e «Cavaliers du Coran». Ainsi, la reprise de laguerre des tranchées au niveau du vieuxparti est reportée pour l’après-ramadhan etmême l’installation de la commission natio-nale de préparation du congrès du parti sefera en août prochain.

Pour sa part, l’Assemblée populaire natio-nale qui est bien avant les précédentes pré-sidentielles hors-service s’est contentéeaprès un long chômage de tenir une pléniè-re pour voter quatre projets de loi.

Avant la clôture annoncée pour le 24juillet, l’APN compte programmer une pléniè-re des questions orales. Cependant, l’opéra-tion de renouvellement des structures de lachambre basse du Parlement qui se faitselon le règlement chaque mois de juin, seraprobablement décalée pour la session d’au-tomne.

Cependant, sur la scène politique, il y aune activité qu’on peut citer. Dans ce cadre,le «TAJ» a réitéré vendredi à Alger son appelpour la tenue d’une «conférence nationale»permettant d’élaborer une Constitutionconsensuelle garantissant la transition versl’avenir en toute sérénité. C’est à travers uncommuniqué rendu public à l’issue d’une

réunion du bureau politique du TAJ, que ceparti revient sur ce qui se passe à Ghardaïa,estimant que la situation dans cette wilaya«nécessite davantage d’efforts», appelant lesautorités publiques à «faire face à la situationavec plus de fermeté et de rigueur et à uneprise en charge rapide des préoccupationsdes citoyens pour assurer un retour de la sta-bilité dans la région et éviter le pourrisse-ment». Par ailleurs, TAJ a condamné l’agres-sion israélienne contre la bande de Ghaza,dénonçant la passivité des institutions inter-nationales et de la communauté internationa-le à l’égard du peuple palestinien.

Cependant, l’université d’été du parti estprévue fin août prochain. Outre l’activité àciter aussi, c’est la nouvelle sortie médiatiquede l’ancien chef du gouvernement, MouloudHamrouche qui est sur invitation de l’asso-ciation des journalistes – correspondants deBéjaïa – a animé une conférence, jeudidénier. Hamrouche plaide «pour un nouveauconsensus national où l’Algérie doit être aucœur des espérances pour la mise en placeun État moderne avec des administrationspérennes et mettre un terme aux réseaux d’in-térêts».

Enfin, les islamistes se consacrent augénocide de Ghaza. A ce propos, le MSP aorganisé vendredi à Alger une rencontre desolidarité avec le peuple palestinien pourdénoncer l’agression israélienne continuecontre la bande de Ghaza qui a fait une cen-taine de morts et 700 blessés en quatrejours. Nacera Chennafi

Sommeil politique durant le ramadhan

Ecartez-le que je m’y mette

suite de la page Une

L es personnalités quiveulent prendre la placede Bouteflika, et sans

plus attendre, ne se réduisentcertes pas à l'unité. Il s'en trou-ve quelques-unes, mais il n'y aque Hamrouche pour ne pascraindre d'appeler le plus fran-chement du monde au coupd'Etat comme la seule façonde sauver le payer d'unecatastrophe qui serait immi-nente, qui s'abattrait inélucta-blement si de plus le pouvoirne lui était pas remis dans lafoulée. On n'imagine pas eneffet que quelqu'un prône unesolution aussi radicale sansque le sauveur en filigrane soiten fait sa propre personne.Reste qu'un putsch est uneviolence. Il s'en est même vuqui ont débouché sur la cas-sure de l'armée et par suite surla guerre civile. De là la ques-tion de savoir si la liberté d'ex-pression autorise qu'on prônela violence ; qui plus est, uneviolence dont on peut savoircomment elle commencerait,si d'aventure il y avait des mili-taires assez fous pour suivreles conseils de Hamrouche,mais dont on ignore commentaprès cela elle se terminerait.Serait-ce par la seule destitu-tion de Bouteflika et son rem-placement par Hamrouche,toutes choses égales parailleurs, dans une sorte descénario idéal, comme a l'airde le supposer Hamrouche etses ouailles ? Ou bien serait-ce par la division de l'armée etcelui du pays, avec les consé-quences terribles faciles àdeviner qui en découleraientalors ? L'ancien chef de gou-vernement ne se pose aucu-nement cette question. Eneffet, pour lui c'est au contrairele maintien de Bouteflika à latête de l'Etat qui condamneraitinéluctablement le pays à l'im-plosion, à l'effondrement, à laguerre de tous contre tous, etau bout du compte au naufra-ge du navire Algérie ; bref à lafin des haricots. Or si un paysest dans une crise aussi termi-nale que celle que voitHamrouche, qui serait assezaveugle pour ne pas s'enapercevoir ? Une crise denature à tout emporter et quicependant ne s'offre qu'auregard de Hamrouche et deson public, n'est-ce pas là ladéfinition même de la para-n o ï a ? A m o i n s q u eHamrouche profitant sans ver-gogne de la réputation d'intel-ligence qu'il s'est forgée, on nesait trop d'ailleurs comment,ne prêche la catastrophe fina-le que pour mieux subornerl'armée, qu'il considère asseznaïve pour le croire et pouragir conformément à sesvues. Il y a une forme demépris envers l'intelligencedes Algériens dans leurensemble dans le seul faitqu'on ose leur tenir un dis-cours aussi fruste. M. H.

LA QUESTIONDU JOUR

Par Yazid Madi

Rien ne va plus àGhardaia où la situations’est totalement dégra-dée ces derniers jours

surtout après la mort controver-sée d’un jeune homme (motocy-cliste) qui serait mort, jeudi , dansun accident, selon la versionavancée par les services de sécu-rité. Une version, peu «convaincante» qui est loin d’apai-ser les mozabites qui continuent àcroire dur comme fer qu’il nes’agissait pas d’un accident de laroute, mais bien au contraire d’unassassinat. Ceci étant, les causesréelles du décès de HocineOudjana, le troisième motocyclis-te mozabite qui a succombé à sesblessures en moins de 10 jours,n’ont pas été déterminées. Ce quia suscité une levée de bouclierschez la communauté mozabitequi ne cesse d’interpeller l’Etatsur la gravité de la situation. Pis,

les mozabites reprochent aux ser-vices de sécurité un certain «laxisme» et inertie. S’il est vraique la situation a empiré ces der-niers jours dans la Vallée duM’zab et nécessitant naturelle-ment un renforcement de disposi-tifs de sécurité, le dénouement dela crise dans cette portion duSahra dépend avant tout d’uneréelle volonté politique. Dans unerécente déclaration, le ministre del’Intérieur, Tayeb Belaïz assurantque le gouvernement a mis enplace un plan bien ficelé pourGhradaïa. Ce plan, dit-il, consisteen des mesures sécuritaires etautres dispositions visant la res-tauration de la sécurité dans cettewilaya. Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, avait déclarélors d’une visite d’inspection dansla région en juin dernier que lasituation à Ghardaïa «est en netteamélioration», ajoutant que legouvernement «règlera définitive-ment le problème par la voie du

dialogue et de la concertation».Avant-hier, des affrontements ontéclaté en divers endroits de laville, notamment à Ksar Ledjraïd,Bab El Haddad, Souk Lahtab,Chaâbet Ennichène et AïnLebeau. Dans certains quartiers,des témoins oculaires affirmentque des maisons ont été bruléeset ce malgré la présence d’élé-ments des forces anti-émeute(gendarmes et policiers).

Ksentini appelle à undialogue en urgence L’escalade des violences à

Ghardaia n’a pas laissé indiffé-rent Farouk Ksentini, président dela Commission nationale consul-tative de promotion et de protec-tion des droits de l’homme(CNCPPDH). Ainsi, Maître FaroukKsentini, a appelé hier à «l’ouver-ture d’un dialogue en toute urgen-ce afin de résoudre définitive-ment» la crise qui secoue lawilaya de Ghardaïa, qualifiant lesévènements qui s’y déroulent detrès «graves».

Me Ksentini a estimé qu’il est«inadmissible que la situation quiprévaut à Ghardaïa perdure»,appelant «toutes les partiesconcernées» à ouvrir un dialogueen «toute urgence».

«Il est impératif que les partiesconcernées s’assoient autour dela même table pour trouver unesolution définitive, et cela en touteurgence car la situation est graveau plus haut degré», a-t-il souli-gné, expliquant que les évène-ments de Ghardaïa portent«atteinte» à l’unité nationale et àl’islam. Saluant les mesures et lesdispositions prises par le gouver-nement afin de réinstaurer lecalme et la stabilité dans cetterégion, le président de laCNCPPDH a rappelé qu’il est du«devoir constitutionnel de l’Etat»de garantir la sécurité auxcitoyens là où qu’ils soient.Farouk Ksentini s’est dit, toute-fois, confiant quant aux effortsdéployés par les pouvoirs publicspour mettre fin à cette situationde violence exhortant l’implica-tion de tous. Y. M.

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De rares activités à signaler

Ghardaïa renoue avec la spirale des violences qui surviennent au lendemain de la mortentourée de flou d'un Mozabite. La société civile mozabite dénonce énergiquement le

«lâche» assassinat d'un des siens et appelle de nouveau à la mobilisation.

Ksentini à propos de la liberté de culte «On ne ferme pas des églises ou des

synagogues pour le plaisir de le faire» Au sujet de la liberté du culte, Farouk Ksentini a salué les der-

nières déclarations du ministre des Affaires religieuses ayant trait àl’ouverture des lieux de culte des non-musulmans, s’interrogeant«comment peut-on penser que nous serions capables de fermerdes églises ou des synagogues pour le simple plaisir de le faire».

«Cela va ternir notre image et toucher à nos principes de libertéqui sont affirmés et réaffirmés dans la loi fondamentale du pays», a-t-il martelé. Y.M.

Le Jour D’ALGERIEJeudi 3 avril 2014 Le Jour D’ALGERIE4 Dimanche 13 juillet 2014 A c t u e l

Par Yasmine Ayadi

Que ça soit pour larupture du jeûneconcernant lescadres célibataires

algériens ou travaillant loin dechez eux ou pour un simpledîner pour les ressortissantsétrangers non musulmans, trou-ver où manger le soir est uncasse-tête presque inévitablequ’ils connaissent à chaquemois de ramadhan. Avec un sta-tut qui ne leur permet pas, for-cément, de se rendre dans lesrestaurants de la «rahma», cettecatégorie de personne peine àtrouver où s’attabler et souper.Dans la capitale, le problème est

soulevé par bon nombred’Algériens et de ressortissantsétrangers non musulmans. Au-delà de l’intolérance connue vis-à-vis des «mangeurs de ramad-han», manger le soir s’avèreégalement un «luxe» pour cescatégories. A ce propos,Sofiane, un ressortissant fran-çais non musulman venu tra-vailler à Alger pour quelquesmois, c’est une expérience plu-tôt «désagréable». «C’est monpremier ramadhan en Algérie,j’ai été surpris par le désert de larestauration durant la journée etle manque des restaurantsouverts la nuit». Notre interlocu-teur expliquera, en outre, queles restaurants sont ouverts ;seulement cela nécessite undéplacement sur plusieurs kilo-mètres. Et d’ajouter que «lapénurie de restaurants finit parimposer le régime du ramadhanmême pour les non jeûneurs. Onmange le soir comme tous, àpart le café qu’on prend cheznous le matin et quelques repasfroids qu’on mange en secretquand la faim s’empare denous». Par ailleurs, le diktat de lafermeture des restaurantsdurant le rama-dhan n’est pasune fatalité pour tous les ressor-tissants étrangers qui se ren-dent dans des hôtels internatio-naux où la restauration est assu-rée et les horaires de service nechangent pas au niveau de bonnombre d’établissement hôte-lier, à l’exemple du Mercure etd’El Aurrassi. «Les restaurantscomme les bars sont ouverts augrand bonheur de la clientèle».Pour les professionnels du sec-teur, les ressortissants étrangerssont en Algérie pour des mis-sions de travail, «les touristes nes’aventurent pas à se rendre en

Algérie durant le mois sacré etévitent dans la mesure du pos-sible même les missions durantle ramadhan».

Les cadres algériensvictimes de l’arnaque

Contrairement aux ressortis-sants étrangers, les Algériensd’un certain statut vivant seuls ouen mission dans les grandes

villes, connaissent un doublecasse-tête : l’insuffisance desrestaurants et l’arnaque des res-taurateurs dont ils sont victimes.Le caractère de «rahma» de cemois prend un sens contrairepour cette catégorie qui ne serend pas dans les restaurants dela solidarité.

«Durant le ramadhan la clien-tèle des restaurants est revue à labaisse. Les restaurateurs com-

pensent sur le compte de laclientèle disponible. Les tarifssont exorbitants», témoigne uncadre célibataire qui travaille àAlger. Selon d’autres témoi-gnages, ce n’est pas seulementl’arnaque mais l’insuffisance desrestaurants ouverts au momentde la rupture du jeûne. La majo-rité des restaurants ouverts sontconcentrés dans le centred’Alger, déplore-t-on. Y.A.

Ressortissants étrangers et cadres algériens durant le ramadhan

Cherche restaurant… désespérément

Une récolte de plus de 50 000tonnes de pomme de terre

saisonnière est attendue cetteannée dans la wilaya deBoumerdès, selon les prévisionsde la Direction des services agri-coles (DSA). Cette production estquasiment la même que celle dela saison écoulée, avec une

moyenne de rendement «demeu-rée stable» de près de 300 qx/ha,a estimé la même source. A cejour, la wilaya a engrangé près de40 000 tonnes de pommes deterre récoltées sur une surface deplus de 1 800 ha, soit près de90% de la superficie globaleensemencée, estimée à plus de 2

000 ha, est-il signalé. Cette stabi-lité (de production de la pommede terre) peut s’expliquer par uneréduction de la pluviométrie,conjuguée à certaines maladiesapparues à cause des intempé-ries persistantes et de la fortehumidité caractérisant la région,a-t-on indiqué de même source. Il

est fait état, en outre, d’un volumede près de 40 000 tonnes depomme de terre saisonnièredevant être stockées, au titre duSystème de régulation des pro-duits agricoles à large consom-mation (Syrpalac). Cette quantité,dont le déstockage interviendra«selon le besoin et de façon pro-gressive», dans trois mois, per-mettra de «garantir une disponibi-lité permanente de ce produit surle marché, avec une préservationdu pouvoir d’achat du citoyen parla régularisation et la stabilisationde son prix», a-t-on souligné. Lacoïncidence du recours au stoc-kage de la pomme de terre avecle ramadhan, s’explique par «lafaiblesse de la demande dont ellefait l’objet durant ce mois», aajouté la même source. Lapomme de terre est actuellementproposée dans une fourchettesituée entre 40 et 45 DA le kilo, auniveau des marchés de détail deBoumerdès, soit presque lesmême prix affichés avant le moissacré.

Ali B.

Ph

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R.

Pomme de terre saisonnière à Boumerdès

Récolte prévisionnelle de plus de 50 000 tonnes

Trouver un restaurant ouvert la journée, c'est trop demander. Pour bon nombre de ressortissants étrangers etcadres algériens vivant seuls, c'est aussi une vraie galère le soir et le peu de restaurants en activité proposent

des prix exorbitants.

Hammam Sokhna/Sétif 50 000 pétardssaisis UN TOTAL de 50 000 pétardset articles de pyrotechnie,destinés à être frauduleuse-ment commercialisés, vientd’être saisi à HammamSokhna, un chef-lieu de daïrasitué à une trentaine de km ausud de Sétif, a-t-on appris,samedi auprès de la sûreté dewilaya. Agissant sur informa-tion, les policiers ont interpel-lé, au niveau d’un point decontrôle, un individu transpor-tant cette marchandise prohi-bée à bord d’un autocar, aprécisé le sous-lieutenantAbdelouahab Aïssani, chargéde la communication à lasûreté de wilaya. La personnearrêtée devra répondre de sonacte devant la justice, tandisque les articles saisis ont étéremis à l’inspection desdomaines publics, a ajouté lamême source.

Hani Y.

BatnaLe marché du«Camp» ravagépar un incendie UN INCENDIE a ravagé, ven-dredi en fin d’après-midi, 20stands du marché populairede la cité du «Camp», non loindu centre de Batna, a indiquésamedi la Protection civile. Lacélérité de l’intervention deséléments de la Protection civi-le a néanmoins permis desauver 80% de ce marché de2 400 m2, spécialisé dans lecommerce de la friperie, selonla même source qui a préciséque sept camions anti-incen-die et 30 agents conduits parle directeur de wilaya ont luttéprès de quatre heures, jus-qu’au moment du f’tour, avantde circonscrire le sinistre.Selon la même source, lescauses de l’incendie serontdéterminées au terme de l’en-quête diligentée par les ser-vices de la sûreté de wilaya.

Seuls les restos rahmasont ouverts

Ph

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R.

E c o n o m i e 5Le Jour D’ALGERIE Dimanche 13 juillet 2014

Par Salem K.

Les prix à l'importation dem a r c h a n d i s e s d el 'A lgé r i e on t recu lédurant le 1er trimestre

2014, de 4,3% par rapport à lamême période de 2013, a-t-onappris samedi auprès de l'Officenational des statistiques (ONS).

En glissement trimestriel, leschiffres consolidés de l'Ons relè-vent que la baisse des prix à l'im-portation demeure «importante»essentiellement pour lesgroupes de produits «matièrespremières, énergie et lubrifiants»avec 25,8%, et les «équipementsagricoles» (22,8%).

Les importations des produitsbruts ont également reculé de(9,2%), les produits bruts (9,6%)et les biens alimentaires (2,2%).

Par ailleurs, l'Office préciseque l'indice de valeur unitaire àl'importation de marchandises(prix à l'importation) a, parcontre, connu des hausses pourles équipements industriels(17,5%) et les biens de consom-mation non alimentaires (11,2%).Ces derniers sont constituésessentiellement des véhicules detourisme, médicaments,meubles, tissu, etc.. En glisse-ment mensuel, les indices desvaleurs unitaires à l'importationdu 1er semestre 2014 ont connu

des baisses de prix par rapportaux mêmes mois du 1er semestre2013 pour les mois de février(5,6%) et mars (7,5%), alors quele mois de janvier a enregistréune légère hausse de 0,4%. Envaleur, les importations de mar-chandises de l'Algérie ont reculéde 2,4% au 1er semestre 2014 par

rapport à la même période en2013. Elles sont passées de 1103 milliards de DA (environ14,12 milliards de dollars) à 1077 milliards de DA (environ23,83 milliards de dollars),indique encore l'Office.

Cette baisse en valeur desimportations est le résultat d'une

importante baisse notammentdes importations du groupe«matières premières, énergie etlubrifiants» qui a enregistré unedécroissance de plus de 41%.

En matière de répartition desimportations de marchandisespar zone géographique, l'ONSrelève toujours la part prépondé-

rante de l'Union européenne(UE) avec près de 51,6% de lavaleur globale des importationsde marchandises, les paysd ' A s i e ( 2 2 , 4 % ) , l e s p a y sd'Amérique latine (7%), les paysd'Amérique du Nord (5,5%), lespays arabes (3,3%), les pays duMaghreb (1%) et enfin les paysd'Afrique (0,7%). S.K.

Recul des prix à l’importation L'indice de valeur unitaire à l'importation de marchandises (prix à l'importation) a, par contre, connu des hausses

pour les équipement industriels (17,5%) et les biens de consommation non alimentaires (11,2%). Ces derniers sont constitués essentiellement des véhicules de tourisme, médicaments, meubles, tissus, etc...

Durant le 1er trimestre

Ph

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R.

L es matières premières ont significative-ment reculé dans l'ensemble, pâtissant

de données mitigées sur le commerce exté-rieur chinois et d'une poussée du dollar faceà un euro pénalisé par une résurgence descraintes sur la stabilité financière de la zoneeuro.

Le renforcement du dollar rend lesmatières premières libellées dans la deviseaméricaine plus coûteuses pour les investis-seurs munis d'autres devises.

Les prix du pétrole ont nettement chuté lasemaine dernière atteignant des niveaux plusvus depuis ce printemps, plombés par descraintes sur la demande mondiale en or noirsur fond d'apaisement relatif des risquesgéopolitiques.

A Londres, le baril de Brent de la mer duNord pour livraison en août a clôturé à106,66 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE), contre 110,71 dollars unesemaine plus tôt.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pourla même échéance a plongé à 100,83 dol-lars, contre 103,77 dollars le vendredi précé-dent.

Les prix des matières premières alimen-taires ont reculé de concert, le café et lesucre tombant à des plus bas en près decinq mois tandis que le cacao était pénalisépar des chiffres de concassage décevants enEurope.

Les cours du sucre ont poursuivi leur bais-se toujours pénalisé par une offre abondan-te.

Selon Unica, le volume de canne à sucrerécoltée dans la région Centre-sud du Brésil(principale zone sucrière du pays) a progres-sé de plus de 30% en juin par rapport aumême mois l'année dernière.

Selon l'Organisation internationale dusucre (ISO), l'offre et la demande mondialede sucre devraient être «parfaitement équili-brées» lors de la saison 2014/2015, après

quatre saisons successives d'excédentd'offre.

Les prix du café ont reculé, pénalisés parl'apaisement des inquiétudes sur la récoltedu Brésil, premier producteur mondial decafé (principalement d'arabica).

Le Brésil a été affecté par une sécheressepresque sans précédent au cours des pre-miers mois de l'année, qui a particulièrementtouché les zones caféières au moment cru-cial du développement des fruits descaféiers.

Les cours du cacao ont reculé, les inves-tisseurs étant déçus par les chiffres deconcassage de fèves.

L'or et les autres métaux précieux ontbondi la semaine dernière, dopés par unresurgissement des craintes sur le secteurbancaire en zone euro et les tensions géopo-litiques au Proche-Orient.

Ryad C./APS

Les matières premières se replientRésurgence des craintes sur la stabilité financière de la zone euro

L es cours du pétrole per-daient plus d'un dollar ven-

dredi en fin d'échanges euro-péens, terminant une troisièmesemaine de baisse consécutive,plombés par la normalisationprogressive de la production etl'exportation de brut libyen.

Vers 16h00 GMT, le baril deBrent de la mer du Nord pourlivraison en août valait 106,99dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, enbaisse de 1,68 dollar par rapportà la clôture de jeudi. Vers 15h30

GMT, le Brent est tombé à 106,85dollars, son niveau le plus faibledepuis le 1er mai.

Sur le New York MercantileExchange(Nymex), le baril de«light sweet crude» (WTI) pour lamême échéance perdait 1,58dollar, à 101,35 dollars. Vers15h30 GMT, le WTI a atteint101,28 dollars, un minimumdepuis le 15 mai.

A Londres comme à NewYork, le marché du pétrole avaitinterrompu jeudi une longuesérie de séances de baisse d'affi-

lée, le Brent et le WTI clôturanten hausse ce jour-là. Mais lesdeux références du pétrole sontreparties en forte baisse vendre-di, toujours pénalisées par l'ab-sence de perturbations desexportations pétrolières ira-kiennes et la normalisation dusecteur pétrolier en Libye.

Ainsi, le marché pétrolier s'ap-prêtait à enregistrer sa troisièmesemaine de baisse consécutive.Une longue période entamée aulendemain du pic en neuf moisatteint mi-juin par les cours du

brut, alors affolés par la crise ira-kienne. Enfin, l'Agence interna-tionale de l'énergie (AIE) a indi-qué prévoir une accélération dela demande mondiale de brut en2015 mais a révisé en baissecelle de 2014.

Dans son rapport semestrielpublié vendredi, l'agence éner-gétique des pays développésenvisage désormais une deman-de de 92,7 millions de barils parjour (mbj) en 2014 puis de 94,1mbj l'année suivante.

A.T.

Les cours du pétrole en légère baisse Normalisation progressive de la production de brut libyen

Selon la Banque centraleeuropéenne (BCE) Le nombre de succursalesbancaires a reculéLE NOMBRE de succursales

bancaires dans l'Union euro-péenne a continué de reculeren 2013, selon des donnéespubliées vendredi par laBanque centrale européenne(BCE). Ainsi, le nombre d'agencesbancaires s'est élevé à 198 744 l'an dernier dans l'UE,contre 217 699 en 2012. Enzone euro, leur nombre estpassé de 171 792 à 163 171entre 2012 et 2013. Cette baisse, observée depuisplusieurs années, s'accom-pagne d'un recul du nombred'employés de banque dansl'UE – de 3,03 millions de per-sonnes en 2012 à 2,93 mil-lions de personnes en 2013 –comme dans les paysmembres de la zone euro. Les actifs des instituts de cré-dits dans l'Union européenneont atteint quelque 2 289 mil-liards d'euros en 2013, après2 742 milliards d'euros en2013, d'après les chiffres de laBCE. Dans les 18 paysmembres de la zone euro, ilsse sont élevés à 1 132 milliardl'an dernier, contre 1 444 mil-liard en 2012. R.E.

Par Nadir B.

Plus de 95% de l’opéra-tion «solidarité-ramad-han 2014» a été mise enœuvre au dixième jour

du mois sacré, notamment par ladistribution de colis alimentairesaux bénéficiaires, selon le minis-tère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Condition de laFemme. «Plus de 95% desactions de solidarité-ramadhandestinées aux familles nécessi-teuses ont été mises en œuvre audixième jour de ce mois sacré,notamment par la distribution decolis alimentaires aux nécessiteuxqui sont au nombre de 1 651 000personnes», a indiqué à l’APS, ledirecteur chargé de l’insertion etdu développement social auministère, Abdelaziz Lahlou. Il aaffirmé que le ministère a donné«toutes les instructions néces-saires» pour le «respect de ladignité du citoyen» dans la distri-bution des denrées alimentairesaux nécessiteux. «Dans la quasi-totalité des communes, leCroissant-Rouge algérien (CRA),les Scouts musulmans algériens(SMA) et des associations, ont étémobilisés pour la remise à domi-cile des colis alimentaires auxbénéficiaires concernés», a-t-ildit, soulignant «certains casexceptionnels» où des nécessi-teux se sont déplacés pour récu-pérer leurs colis alimentaires. M.Lahlou a révélé que quelquescommunes ont lancé l’opérationde distribution de colis alimen-

taires aux destinataires maisavaient enregistré des retardspour des causes liées aux délaisdes appels d’offres pour l’acquisi-tion de produits alimentaires.L’opération a également enregis-tré au dixième jour du mois sacré,l’ouverture de plus de 900 restau-rants el Iftar (rupture du jeûne)par le CRA, des collectivitéslocales, des associations et pardes bienfaiteurs. Ces restaurantsont permis la distribution globalede 900 000 repas chauds, dont600 000 servis à table et 300 000autres à emporter au profit desnécessiteux, selon M. Lahlou.Dans le cadre de cette opérationsolidarité-ramadhan, la contribu-

tion financière du ministère s’élè-ve à plus de 532 millions de DA,distribués aux wilayas depuis lemois d’avril dernier. Le ministèrea prévu une enveloppe financièresupplémentaire qui sera destinéeaux communes «les plus nécessi-teuses», selon les besoins expri-més en matière d’aide, rappelle-t-on. Les personnes concernéespar ces aides sont notamment,les démunis non-assuréssociaux, les bénéficiaires desallocations forfaitaires de solidari-té (AFS) et du dispositif d’aide àl’insertion sociale (DAIS) ainsique les bénéficiaires des pen-sions de handicap à 100 %. A cet effet, une commis-

sion nationale interministériellechargée de la préparation del’opération «Solidarité-Ramadhan» a été installée,comme chaque année. Ellecompte des représentants de plu-sieurs départements ministériels,dont la Solidarité nationale,l’Intérieur et les Collectivitéslocales, les Affaires religieuses,les Finances, le Commerce, laCommunication et la Santé. Ellecomprend aussi des représen-tants des Douanes, de laProtection civile, du CRA, desSMA et de l’Union générale descommerçants et artisans algé-riens (UGCAA). N. B./APS

Ouverture de plus de 900 restaurants el Iftar (rupture du jeûne) par le CRA, des collectivités locales, des associations et des bienfaiteurs.

Solidarité ramadhan

S o c i é t é6 Le Jour D’ALGERIEDimanche 13 juillet 2014

L es contestations des non-bénéficiairesdes aides relatives à l’opération

Solidarité-ramadhan enregistrées dans unedizaine de communes, ont été réglées, a-t-onappris auprès du ministère de la Solidariténationale, de la Famille et de la Condition dela femme. Des personnes s’estimant en droitde bénéficier de l’aide dans le cadre de l’opé-ration Solidarité-ramadhan, se sont dépla-cées aux Assemblées populaires commu-nales (APC) pour «contester» ne pas voir leurnom figurer sur la liste des bénéficiaires, aindiqué le directeur chargé de l’insertion et du

déve loppemen t soc ia l au min i s tè re ,Abdelaziz Lahlou. Les responsables duministère et des collectivités locales concer-nées ont «réagi très vite» pour régler la situa-tion et intégrer quelques personnes, parmiles contestataires, sur les listes de bénéfi-ciaires après avoir confirmé leur situation pré-caire, a-t-il souligné. Toutefois, il a estimé que«globalement», l’opération Solidarité-ramad-han se déroule «très bien» dans les 1 541communes, à l’exception de «quelques-unes»qui enregistrent des cas de contestations quisont «gérées au quotidien» par le ministère et

les communes. M. Lahlou a également souli-gné que le ministère suit minutieusement ledéroulement de l’opération de solidarité auniveau local par les rapports qu’il reçoit quo-tidiennement. Les listes de bénéficiaires desaides dans le cadre de l’opération Solidarité-ramadhan, compte 1 651 000 personnes,notamment des démunis non-assuréssociaux, des personnes bénéficiaires desallocations forfaitaires de solidarité (AFS), etdu dispositif d’aide à l’insertion sociale (DAIS)ainsi que des bénéficiaires des allocations dehandicap à 100 %. Faiza T.

Remise à domicile des colis alimentaires

L e m i n i s t r e d e s Tr a v a u xpublics, Abdelkader Kadi, a

appelé vendredi à Médéa, lesentreprises à mettre un terme aux«dépassements injustifiés» desdélais de réalisation contractuelsdes projets routiers, affirmantqu’«aucun retard de ce genre nesera toléré dorénavant». «Il faut enfinir avec les retards et les dépas-sements injustifiés des délais delivraison de projets inscrits auprofit du secteur des travauxpublics», a fait savoir M. Kadi, lorsde sa visite d’inspection de plu-sieurs segments du projet dedédoublement du tronçon de

l’axe «la Chiffa-Boughezoul» invi-tant les entreprises engagées surcertains chantiers de ce tronçon à«renforcer leurs moyens d’inter-vention et à organiser autrementleur plan de travail afin d’être aurendez-vous» . Le min is t re adéploré, d’ailleurs, la persistancedu retard enregistré dans la livrai-son du segment Seghouane-Meudjebeur, d’un linéaire de 16km, confié à une entreprise natio-nale, fixant, à cette dernière, la finde l’année en cours comme datebutoir pour l’achèvement et lalivraison du segment. M. Kadi aindiqué, par ailleurs, que son

département ministériel est dis-posé à «soutenir» et à «aider» lesentreprises de réalisation qui res-pectent les engagements pris etassurent des travaux de qualité,regrettant, dans ce contexte, que«des entreprises nationales n’utili-sent que 20% de leurs capacités,alors qu’elles peuvent, au vu desmoyens dont elles disposent,prendre en charge tous les pro-jets routiers du pays, sans faireappel aux entreprises étran-gères». Plusieurs sections du pro-jet de dédoublement du tronçon«la Chiffa-Boughezoul» ont étévisitées par le ministre qui a insis-

té, lors de chaque étape, sur lanécessité d’accorder «la prioritéabsolue aux études et à la qualitédes interventions sur le terrain».S’agissant du segment «la Chiffa-Berrouaghia», qui s’étend sur unlinéaire de 51 km, le ministre ainvité le groupement d’entre-prises nationales en charge de laréalisation de ce tronçon, ainsique la partie chinoise, en l’occur-rence l’entreprise CSCE, à faireun effort supplémentaire pourrevoir à la baisse la durée de réa-lisation de ce projet, fixée initiale-ment à 36 mois.

R.S.

Délais de réalisation contractuels des projets

«Il faut mettre un terme aux dépassements injustifiés»

Les contestations dans une dizaine de communes réglées

Ph

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Le début de constructiondu CHU de Béjaïa est imminentDes logementshaut standingau profitdes médecins L’ASSEMBLÉE populaire dela wilaya (APW) de Béjaïa,réunie, jeudi en sessionextraordinaire, a décidé definancer, à son compte, unetrentaine de logements hautstanding au profit desmédecins hospitalo-universitaires et lever ainsi lacontrainte inhérente à leurhébergement. «A cause du manque delogements, certains ont déjàrenoncé à poursuivre leurmission au CHU. D’autres s’apprêtent à leuremboîter le pas. On n’a pas le droit de leslaisser repartir», a déploré leprésident de l’Assemblée,Mohamed Bettache, quiespère, par cette mesure, lesdissuader de partir et enattirer d’autres dans la wilaya.Le principe de mettre enœuvre ce programme agagné l’adhésion généraledes élus et de l’exécutif dewilaya, appelés à décider, lorsd’une autre session, desmodalités de saconcrétisation, du budget àlui adosser, du nombred’unités exactes à construire,et du choix du lieud’implantation de ceslogements. Plusieurs élus ont soutenu, àce propos, l’idée de lesinscrire dans le plan demasse global du nouveauCHU, dont le début deconstruction, à Djebira (12 kmà l’est de Béjaïa) est, dit-on«imminent». Actuellement le CHUfonctionne sur la base d’unassemblage structurel de troishôpitaux (Khellil-Amrane,Frantz-Fanon et Targa-Ouzemmour- gynécologieobstétrique-), un centre detransfusion sanguine et unSAMU, dont l’exigüitéinfluence ostensiblement surses performances. La nouvelle structure enprévision, d’une capacité de500 lits, est fortementattendue pour améliorerfondamentalement la qualitédes prestations et des soins,d’autant qu’en parallèle, unebrochette de cinq nouveauxhôpitaux sont en voie delivraison. Depuis la création en 2009 duCHU, l’APW s’est distinguéepar un fort soutien,matérialisé, entre autreschoses, par le financementd’un plateau technique del’hôpital Khellil-Amrane,l’acquisition d’un appareild’imagerie à résonancemagnétique (IRM), et l’achatde cinq incinérateurs.

Lotfi Y.

H i s t o i r e 7Le Jour D’ALGERIE Dimanche 13 juillet 2014

Par Faten D.

L ’h i s t o r i e nA b d e l m a d j i dM e r d a c i e s t i m eque la difficulté à

écrire l'histoire d'Algérie est liée àla «proximité» dans le temps desacteurs et des évènements et àla «confusion» entre acteurs del'histoire et ceux du champ poli-tique.

Lors de la conférence donnéejeudi soir au centre Historiald'Alger, le maître de conférencesà l'Université Mentouri deConstantine s'est interrogé sur lapossibilité de parler de l'été1962, un «moment essentiel» del'histoire contemporaine, affirme-t-il, «alors que certains de sesacteurs sont actuellement encharge des affaires publiques ausein de l'Etat algérien ?»

L'autre problématique, selonle conférencier, relève à la fois del'«impérieuse nécessité» d'inté-grer l'histoire dans le champ dela recherche académique et cellede la sortir «des cénacles étroits»de cette même recherche. Descolloques d'un niveau élevé,

explique-t-il, sont organisésrégulièrement, mais la sociétén'est pas impactée par cessavoirs qui restent de la «matièremorte», déplore l'universitaire qui

insiste sur le besoin «urgent»pour cette connaissance acadé-mique d'aller vers la société.

Le chercheur a ensuite relevéla «coupure générationnelle» qui

existe entre les premiers cher-cheurs, qui ont actuellement plusde 60 ans et sont francophoneset les jeunes historiens arabo-phones souvent «abîmés dansdes attitudes faussement patrio-tiques, alors que le pays a besoinde leurs compétences de cher-cheurs». Il a souligné, à ce pro-pos, le nombre «insuffisant» dechercheurs et le «peu de trans-mission» des connaissances,affirmant que des historienscomme Aboulkassem Saâdallahet Mahfoud Kaddache n'ont paslaissé d'héritiers.

Un autre obstacle d'ordre psy-chologique est, selon lui, lepoids des traumatismes qui, dit-il, ont engendré un «désir d'oubliet d'occultation» et entraîné unesorte de «consensus tacite» ausein de la société ainsi «tentéede se contenter de l'histoire offi-cielle».

«A la veille du référendumpour l'indépendance, un tiers dela population algérienne avait étédéplacée.

Cela représente une violenceabsolue, une violence à proposdes conséquences de laquelle

on n’a pas encore réfléchi», asoutenu le conférencier. Un autredanger est le «risque de privati-sation de la guerre d'indépen-dance».

Le conférencier a, à ce sujet,rapporté de nombreux exemplesoù des individus ou des régionsne considéraient que leurs sou-venirs et rôles dans la guerrepour l'indépendance, confiscantainsi toute la globalité d'une his-toire collective à restituer bribespar bribes, une tâche immensequi reste à entreprendre, insiste-t-il.

D'autres obstacles, commel'inaccessibilité des archives, lemétier d'historien, un métier«quasi inexistant» en Algérie etl'absence d'un centre derecherche sur l'histoire de laguerre d'Algérie, ont égalementété soulevés par l'auditoire.

«Connaître notre histoire estune obligation citoyenne et lepassé est un chantier d'avenir»,un domaine où tout est à réin-venter pour créer un désir d'his-toire chez les citoyens, ontconclu des intervenants parmil'assistance. F. D.

«Proximité» et «confusion» entre acteursde l'histoire et acteurs politiques

Les deux éléments compliquent l'écriture de l'histoire

Le maître de conférences à l'Université Mentouri de Constantine s'est interrogé sur la possibilité de parler de l'été 1962, un «moment essentiel» de l'histoire contemporaine, affirme-t-il, «alors que certains de ses acteurs

sont actuellement en charge des affaires publiques au sein de l'Etat algérien ?» P

h .

/D.

R.

L es documentaires «Vent de sable : leSahara des essais nucléaires» et

«L'Algérie, De Gaulle et la bombe» surl'enfer des essais nucléaires français dansle Sahara algérien, du réalisateur et jour-naliste algérien Larbi Benchiha, ont étésélectionnés au Japon pour être projetésdevant un parterre d'experts, les 6 et le 9août à l'Institut pour la Paix Hiroshima,dans la ville éponyme ainsi qu'à Nagasaki,a appris mardi soir l'APS auprès du réali-sateur.

Ces projections qui se dérouleront enprésence du réalisateur, sont program-mées à la faveur de la commémorationdes bombardements atomiques auxquelsont été soumises ces deux villes nip-ponnes par les Etats-Unis en ces journéesfatidiques de l'année 1945.

Larbi Benchiha se rendra successive-ment dans les deux villes, à l'invitation del'université d'Hiroshima, pour présenterles documentaires en question et qui ser-viront de plate-forme de travail pour lesnombreux scientifiques, historiens, et psy-chologues de multiples nationalitésconviés à cette occasion.

«L'opportunité de se rendre au Japonest très importante de mon point de vuepour expliquer aux experts présents àcette commémoration, la situation tra-gique du Sahara algérien et leur dire queles populations sahariennes sont victimesd'une injustice qui dure depuis plus d'undemi-siècle», a souligné ce spécialiste dudossier des essais nucléaires en Algériesur lequel il travaille depuis 2007 en colla-boration avec des scientifiques et experts.

«La France refuse toujours de recon-naître officiellement qu'elle a contaminé leSahara, que des endroits sont saturés deproduits toxiques issus des explosionsatomiques, que des populations sontatteintes de maladies radio-induites qu'on

s'obstine à ne pas recon-naître», a-t-il déploré.

Il a estimé que ce seraégalement l 'occasionpour lui d'affirmer que«les historiens, tant algé-riens que français, doi-vent étudier ce panopaque de l'histoire», fai-sant valoir qu'«ils n'ontpas réalisé de travail derecherche réel lementscientifique» sur cetteproblématique.

Larbi Benchiha consi-dère ainsi qu'«il est grandtemps de réparer cetoubli», d'autant que lestémoins commencent àse faire rares.

Il a en outre indiquéqu'il se rendra à Hiroshima et Nagasakipour raconter cette histoire, «une histoire,a-t-il dit, trop longtemps méconnue parceque savamment occultée», observant quesi «on n'ignore pas aujourd'hui les risquesavérés, on sait aussi qu'ils compromettent,à long terme, le développement de la viedans ces régions et nuisent à leur avenir».

Des preuves formelles, des traces indélébiles

Il existe, a dit le réalisateur, «despreuves formelles, des traces indélébiles,des faits probants et tout un ensemble dedétails et de faisceaux concordants quinous font comprendre que sur une grandesuperficie du Sahara, des risques consi-dérables ont été pris et que des consé-quences sanitaires et écologiques drama-tiques affectent et affecteront pour desmilliers d'années l'écosystème de larégion». Le réalisateur et journaliste a par

ailleurs déploré que si les atolls duPacifique Sud bénéficient d'une attentionparticulière en matière de décontamina-tion et de surveillance radiologique etqu'un programme de suivi sanitaire despopulations ont été mis en place pourcomprendre et prévenir les pathologiesradio induites, «en revanche, les popula-tions sahariennes d'Algérie continuent desubir le mépris de l'ancienne puissancecoloniale». A ce jour, ni suivi médical, niindemnisation, ni réhabilitation de l'envi-ronnement ne sont envisagés, a-t-il rappe-lé. La France coloniale a mené ses pre-mières explosions nucléaires au Saharaalgérien entre 1960 et 1966. Au total, 17explosions atomiques ont été menées enAlgérie.

Plusieurs d'entre elles ont été émailléesd'incidents, le plus grave s'est produit le 1er

mai 1962. Ce tir, qui avait pour nom decode «Béryl», est considéré comme unaccident majeur dans le nucléaire militai-

re. L'armée française quittera le Saharaalgérien pour le Pacifique en 1966.

Pour Larbi Benchiha, «un demi-sièclede secret, de silence et de mensonges aempêché que la lumière se fasse sur cettepage d'histoire».

«Il aura fallu attendre 2008, pour quesoit mis en place un groupe d'expertsalgériens et français pour étudier la faisa-bilité d'un programme de réhabilitationdes sites nucléaires, qui aujourd'hui enco-re, continuent d'exposer les populationsaux dangers de la radioactivité», a-t-il dit.

C'est cette face cachée de l'histoireque le documentaire «L'Algérie, De Gaulleet la bombe» dévoile. Il fait partie d'une tri-logie sur la question des essais nucléairesfrançais en Algérie avec «Vent de sable : leSahara des essais nucléaires». Le troisiè-me volet de cette trilogie réalisée par LarbiBenchiha sera consacré aux aspects sani-taires.

Halim N.

Essais nucléaires français en AlgérieLes documentaires de Benchiha prochainement projetés au Japon

L'historienAbdelmadjid Merdaci

Par A.Kichni

La sûreté de wilaya deBoumerdès, dans uncommuniqué rendupublic, indique que ses

différentes structures implantéesà travers le territoire de la wilayaont traité au cours du mois dejuin pas moins de 90 affairesdans lesquelles sont impliquées106 personnes dont 6 femmes et3 mineurs. Parmi ces dernières,30 ont été placées sous mandatde dépôt, 51 ont bénéficié de lacitation directe et 8 autres souscontrôle judiciaire.

Les délits pour coups et bles-sures volontaires sont les pluscourants, cite le communiquéavec 34 affaires enregistrées aucours de cette période. 39 per-sonnes, une femme et 2 mineursont été interpellées par les élé-ments de la brigade mobile de lapolice judiciaire (BMPJ) parmilesquelles une personne a étémise en détention, 17 ont bénéfi-cié de la citation directe et 3autres ont été placées souscontrôle judiciaire. A ces der-nières, précise le communiqué,s'ajoutent 9 affaires pour voldont 7 sur la voie publique et l'in-crimination de 10 individus dontun mineur et 2 autres affairespour vol par effraction dont les-quelles sont impliquées 3 indivi-dus.Outre ces dernières,d'autres affaires ont été traitéespar les mêmes services, pour ne

citer que 18 affaires pourinsultes, injures et insanités, 5affaires pour menace et 3 autresaffaires de mœurs et atteinte à lapudeur. Pour ces dernières, 14personnes dont 5 femmes sontimpliquées. Déférées au par-

quet, 5 parmi les mises en causeont été mises en détention, 4 encitation directe et 5 autres pla-cées sous contrôle judiciaire.

Par ailleurs, dans le cadre dela lutte contre la drogue et la toxi-comanie, les brigades spéciali-

sées ont réussi à saisir 366,70 gde drogue type chanvre indien et25 comprimés de psychotropeset l'interpellation de 16 per-sonnes impliquées dans 16affaires. Déférés au parquet, 20parmi les mis en cause ont été

mis en détention au centre derééducation de Tidjelabine et 16autres ont bénéficié de la citationdirecte.

Quant aux activités de la sûre-té urbaine, le bilan du mêmemois, indique que pas moins de2 147 infractions ont été relevéespar les brigades de la circulationroutière contre 1 871 enregis-trées au mois de mai dont 1 342contreventions pour différentsdélits, notamment de stationne-ment, le retrait de 378 permis deconduire et la mise en fourrièrede 23 véhicules de transport devoyageurs et de marchandises.

A cela il faut ajouter, 98retraits de permis de conduirepour excès de vitesse, infrac-tions relevées par le radar contre51 retraits au mois de mai, préci-se le communiqué.

En matière d'accidents de lacirculation, on note le nombredécroissant de sinistres par rap-port au mois de mai. Au coursdu mois de juin, le bilan indiqueque 17 accidents de la circula-tion ont été enregistrés par lasûreté urbaine et un bilan de 21blessés contre 23 accidents aumois de mai qui ont fait 50 bles-sés. Selon l'officier chargé de lacirculation routière, cette diminu-tion est due au nombre de bar-rages fixes sur le réseau routieret aussi au nombre depatrouilles entreprises par lesbrigades mobiles.

A.K.

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Dimanche 13 juillet 2014 9

Pas moins de 2 147 infractions ont été relevées par les brigades de la circulation routière contre 1 871enregistrées au mois de mai dont 1 342 contreventions pour différents délits, notamment de stationnement, le retrait

de 378 permis de conduire et la mise en fourrière de 23 véhicules de transport de voyageurs et de marchandises.

Retrait de centaines de permis de conduire Excès de vitesse à Boumerdès

L e visiteur au complexe gazier deTiguentourine (40 km à l'ouest d'In-

Amenas), dans la wilaya d'Illizi, perçoit, àpremière vue, une grande quiétude,comme si cette structure n'avait pas vécu,une année et demie auparavant, unelâche agression terroriste mise en échecpar les éléments de l'Armée nationalepopulaire (ANP). Au premier barragedressé par les unités de l'ANP, l'on consta-te d'emblée de nouvelles mesures desécurité mises en place, après l'incidentdu 16 janvier 2013, et ayant encouragé lestravailleurs du complexe à poursuivreleurs tâches et à augmenter les capacitésde production du complexe. Le complexeproduit actuellement près de 18 millionsde m3/jour de gaz naturel, 1 700 tonnes degaz propane liquéfié (GPL) et 2 000tonnes de condensat, selon l'ingénieur deproduction à Sonatrach, Ouled El MokhtarBoubekeur.

De nouvelles mesuresde sécurité

Suite à l'attaque terroriste ayant ciblé lecomplexe, un nouveau dispositif sécuritai-re a été mis en place par l'ANP, Sonatrachet les entreprises étrangères opérant auniveau du site. Outre les murs de sableérigés et les tranchées creusées autourdu site, des tours de contrôle équipées dematériel de surveillance ultramoderne ontété élevées. Les patrouilles de surveillan-ce ont été également renforcées afin de

sécuriser le site 24/24h, et ce, en coordi-nation entre les forces combinées desécurité et la sécurité interne du com-plexe, a-t-on appris auprès du respon-sable de la sécurité intérieure du com-plexe, Mohamed Charef. Une autre mesu-re a été également prise pour faire bénéfi-cier les éléments de surveillance de nou-velles expériences, à travers des sessionsde formation pour qu'ils puissent êtreprêts à faire face aux différentes situa-tions, faisant appel, pour cela, à l'expé-rience de hauts cadres retraités de l'ANP,a ajouté M. Charef. Dans le cadre desnouvelles mesures prises, un aéroport aété réalisé pour assurer le transport destravailleurs étrangers et nationaux vers dif-férentes destinations (Hassi-Messaoud,Djanet et autres villes du pays).

Des efforts pour remettreen marche le 3e train

endommagé lors de l’agression

Après avoir surmonté le choc psycho-logique, suite à l'agression terroriste, lestravailleurs du complexe avaient nettoyéle train de production des résidus de pro-duits chimiques, afin de le protéger de lacorrosion. Le matériel fut soumis à uncontrôle munitieux. L'opération d'inspec-tion a été achevée, en attendant la repriseprochaine des travaux, selon TalebYakoub, chef de service de réhabilitation àSonatrach. La remise en marche, derniè-

rement, du deuxième train de productionva permettre d'augmenter la production à23 millions de m3/ jour, selon l'ingénieurde production Ouled El-MokhtarBoubekeur. La réalisation, en cours, d'unestation de réinjection de gaz, va égale-ment augmenter la production des puits,a-t-il indiqué. Le 2e train de production,partiellement détérioré après l'attaque ter-roriste, a été remis en marche le 22 avril2014 par des compétences algériennes,vu que les travailleurs étrangers avaientété rapatriés juste après l'agression, a-t-ilrappelé. Ingbjorn Refsdal, directeur-adjoint à la société norvégienne Statoil, asalué les nouvelles mesures de sécuritédécidées par le gouvernement algérienaprès l'agression terroriste, révélant, parailleurs, un retour progressif des tra-vailleurs étrangers, suite au dispositif misen place pour assurer leur sécurité.

Il a aussi exprimé sa grande confianceaux éléments de l'ANP et ceux de la sécu-rité intérieure du complexe, et s'est ditégalement confiant quant au retour del'ensemble des travailleurs étrangers àleurs postes et la poursuite des investisse-ments étrangers en Algérie. Il n'a pasmanqué de féliciter les travailleurs algé-riens ayant poursuivi le travail en l'absen-ce de leurs collègues étrangers, mettantl'accent sur le travail conjoint afin de com-bler les insuffisances et les manquesenregistrés. Le chef de division techniqueet directeur du complexe par intérim,Kamal Aoues, a soutenu, pour sa part,

que l'ensemble des travailleurs exercentleurs activités dans des conditions nor-males, après avoir été pris en charge pardes psychologues après l'attaque terroris-te, en sus de la multiplication des activitéssportives et culturelles qui ont contribué,de façon positive, au retour à la vie nor-male. Les travailleurs rencontrés à labase de vie de Tiguentourine ont eu unepensée aur martyr Mohamed AmineLahmar qui a défendu, au prix de sa vie,cette structure considérée comme l'undes piliers de l'économie nationale.

Rafik G./APS

Illizi

La vie reprend son cours à Tiguentourine

Tizi OuzouL'Anem réalise prèsde 10 000 placementsDURANT le premier semestre 2014l'agence nationale de l'emploi (Anem) aeffectué 9 612 placements dans la wilaya de TiziOuzou parmi les 31 710 demandesenregistrées par le guichet de la mêmeagence. Selon les statistiques fourniespar l'organisme en question, 5 242jeunes ont été insérés dans le milieuprofessionnel par le procédé classiqued'insertion. Alors que par la voie duDispositif d'Aide à l'InsertionProfessionnelle (DAIP), l'Anem de TiziOuzou a réalisé 3 311 et 1 053 autresdans le cadre du Contrat de travail Aidé(CTA). Hamid M.

Par Hafid O./Agences

E voquant les dévelop-pements de la situa-tion en Libye, Al-

Qodwa a souligné qu’ilsrequièrent le soutien desEtats et organisationsarabes, «afin que ce payspuisse surmonter les périlsqui le guettent, surtout du fait

de la prolifération des arme-ments et de la multiplicationdes organisations terro-ristes», lesquelles représen-tent, selon lui, une menacepour l’unité de la Libye et

pour la sécurité de toute larégion. Il a formé le vœu devoir la réunion ministérielledes pays du voisinagelibyen, prévue à Tunis les 13et 14 juillet, parvenir à aiderla Libye à sortir de sa crise età recouvrer sa sécurité et sastabilité, selon les termesd’un communiqué del’Assemblée nationale consti-tuante.

De son côté, Ben Jaafar aréitéré le soutien permanentde la Tunisie au peuplelibyen frère dans son proces-sus de transition, rappelantque les liens historiques tis-

sés entre les deux paysconstituent une plate-formesolide pour l’instaurationd’une coopération bilatéraleétroite en toutes circons-tances.

Il s’est également réjouide l’initiative de la Ligue desEtats arabes visant à consoli-der les institutions de l’Etat età accompagner la transitiondémocratique en Libye, sou-lignant la nécessité de pré-server l’intégrité territorialede la Libye, à la faveur d’unesolution qui soit issue desLibyens eux- mêmes.

H. O. /Agence

L’envoyé du Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes en Libye, Nasser Al- Qodwa, a salué, lors d’unentretien avec le président de l’Assemblée nationale constituante, vendredi au Palais du Bardo, «le volontarismede l’expérience tunisienne de transition démocratique» dont il a dit qu’elle «ne cesse de confirmer son efficience au fil des jours».

Libye

Le Jour D’ALGERIEM a g h r e bDimanche 13 juillet 201410

Ph

: DR

La Ligue des Etats arabessoutient le processus de transition

Nasser Al-Qodwa

«N ous exigeons desexcuses publiques du

chef du gouvernement», tel estl’intitulé de la pétition qui circuledepuis peu sur la toile. Elle vienten réponse aux proposmachistes tenus par AbdelilahBenkirane le 17 juin 2014 devantle Parlement. En se prononçantcontre le travail des femmes, il alancé un pavé dans des eauxtroubles qui peinent à s’éclaircir.Et pour cause, les femmes deplus en plus remontées tiennentà être réhabilitées dans leursdroits. «Que de contradictions !Alors que la nouvelleConstitution prône l’égalité entreles deux sexes, nous voilà entrain de faire plusieurs pas enarrière», s’insurge l’une dessignataires de la pétition.

La ville de Rabat remporte lapalme avec 39,39% de signa-taires, suivie de Casablanca

avec 20,49%. Même des per-sonnes résidant à l’étranger onttenu à apporter leur soutien àcette noble cause. Ainsi, 3,55%des signatures proviennent deParis. Bien évidemment lesautres villes du royaume ont faitpart de leur soutien.

Tous les commentaires sontunanimes condamnant de telsagissements. «Toute la questionse résume en deux points quenotre chef du gouvernement nesemble pas considérer et recon-naître : la liberté de choisir detravailler ou pas et le droit au tra-vail pour toute femme et touthomme.

Les femmes n’attendent pasune légitimation de ces deuxdroits, ni politique ni religieuse,elles les pratiquent et les arra-chent au quotidien», déplorepour sa part un signataire.

D.R./Agence

D es heurts ont opposé vendredi la police tuni-sienne à des habitants de Guellala, sur l’île

de Djerba (sud), qui protestaient contre la réou-verture d’une décharge fermée depuis 2012, arapporté l’agence de presse TAP citant le ministè-re de l’Intérieur. Les habitants de Guellala exigentla fermeture définitive de cette décharge qu’ilsrendent responsable d’une prolifération de ma-ladies, des moustiques et d’odeurs nauséa-bondes. Les protestataires ont bloqué l’entrée de

la décharge et empêché des camions-poubellesd’y accéder, avant de tenter de mettre le feu auxlocaux de l’administration de la décharge, selonun communiqué du ministère. Ils ont ensuite lancédes pierres sur la police, qui a riposté par des tirsde gaz lacrymogène. En octobre 2012, une pre-mière tentative de réouverture de la décharge deGuellala avait provoqué des violences dans les-quelles 49 policiers avaient été blessés.

Rachid M.

Sahara occidental

Cinq détenus sahraouis maltraités dans la prison

C inq prisonniers sahraouisont subi des mauvais traite-

ments dans la prison de la villeoccupée de Dakhla, au Saharaoccidental, rapporte mardil’agence de presse sahraouie(SPS), citant une source duministère des Territoires occupéset des Communautés. Les ser-vices de direction de la prisonlocale de Taourta, dans le nordde la ville occupée de Dakhla,ont mené une descente chez

cinq prisonniers d’opinion sah-raouis en procédant à une per-quisition humiliante de leurseffets avant de les regrouperdans la cour de la prison en leuradressant des propos injurieuxet outrageants, précise la mêmesource. Il s’agit des détenus sah-raouis Mahdjoub Ouled Cheikh,Kamal Atrih, Aziz Berraine,Mohamed Manoulou et HamadaAloui qui n’ont pas cessé de cla-mer, lors des faits, des slogans

en faveur du droit du peuple sah-raoui à l’autodétermination et duFront Polisario comme seulreprésentant légitime du peuplesahraoui. La même source a rap-pelé par ailleurs que les autoritésd’occupation marocainesmènent depuis longtemps descampagnes d’intimidation contreles détenus politiques sahraouisdans les prisons de Tiznit, Salé,Ait Melloul.

Rabat/ Ahmed A.

L es Nations unies ont évacuéplusieurs dizaines d’em-

ployés de leur mission en Libyeen raison de la dégradation desconditions de sécurité dans lepays, indique un porte-paroleonusien, jeudi.

Ils reviendront si la situationsécuritaire s’améliore, a ditSamir Gatta, porte-parole de laMission d’appui des Nationsunies en Libye (Manul), sanspréciser combien de personnesétaient concernées par cettemesure d’évacuation.

La situation sécuritaire esttrès précaire en Libye, le gou-vernement de Tripoli se révélantincapable de contrôler lesmilices armées qui ont contri-bué à la chute de l’ancien dicta-teur Mouammar Kaddafi en2011.Cette décision d’évacuerplusieurs dizaines d’employés

de différents départements estmotivée par la détérioration desconditions de sécurité, a décla-ré Samir Ghattas, porte-parolede la Manul. Mercredi égale-ment, deux personnes ont ététuées par des agresseurs nonidentifiés à Benghazi.

L’ancien révolutionnaire etcélèbre activiste politiqueKhalifa Hamed Al-Maghrabi,alias «Chico», a été tué par balleà Sidi Hussein. AbdussalamEmraja Elgebaili, un policierbasé au poste d’Al-Fataih, a ététué alors qu’il rentrait chez luiaprès son travail à bord de savoiture.

Une station de télévisiondans le quartier de Topolino àBenghazi a été touchée par unmissile mercredi. L’incident n’afait aucune victime.

Zaid F. /agences

L’ONU évacue une partie de son personnel

Heurts avec la police lors d’une manifestation

Maroc Humiliées par le chef du gouvernement,

des femmes exigent des excuses publiques

M o n d eDimanche 13 juillet 201412 Le Jour D’ALGERIE

Par Ali O.

Ces dernières violencessurviennent à la veilled'une réunion crucialedu Parlement censée

ouvrir la voie à la formation d'ungouvernement d'union, alors quele pays fait face à sa plus gravecrise depuis des années avecl'offensive fulgurante des insur-gés sunnites, menés par les jiha-distes, lancée le 9 juin.

Des insurgés ont attaqué àcoups d'obus Haditha, une villede la province d'Al-Anbar situéesur la principale route reliant dessecteurs entre les mains desinsurgés.

Les combattants, à bord devéhicules dont certains ont étépris aux forces de sécurité, ontensuite donné l'assaut de deuxcôtés, mais ont pu être empê-chés d'entrer dans la ville lors decombats ayant tué 13 insurgés etquatre policiers.

Il s'agit de la première attaquede cette envergure contreHaditha.

Ramadi, chef-lieu d'Al-Anbar,avait été cible jeudi d'une nouvel-le offensive des insurgés menéspar les jihadistes ultra-radicauxde l'État islamique (EI) quicontrôlent depuis janvier plu-sieurs quartiers de la ville ainsique la totalité de Fallouja, à 60km à l'ouest de la capitale.Dans

la province de Diyala, plus à l'est,les forces de sécurité et desvolontaires civils ont lancé uneoffensive pour tenter dereprendre des zones au nord deMouqdadiya tombées aux mainsdes insurgés, une ville située surla route menant au chef-lieuBaqouba, selon un capitaine dela police. Dans cette même pro-vince, plus au nord, lesPeshmergas, les combattantskurdes, ont lancé une opérationvisant à expulser les insurgésdes secteurs qu'ils contrôlent àJalawla, a indiqué un officierkurde.

Le général Hussein Mansur aprécisé que les forces kurdesavaient eu recours à des chars et

à l'artillerie dans les combats, etavaient été en mesure dereprendre certains secteurs. Lesforces kurdes avaient profité dela débandade des forces fédé-rales lors de l'offensive des insur-gés pour prendre le contrôle deszones disputées avecBagdad.Les relations se sontencore un peu plus dégradéescette semaine entre Bagdad etErbil.Les autorités kurdes ontnotamment demandé au Premierministre irakien, le chiite Nouri al-Maliki, de quitter le pouvoir, lequalifiant d'«hystérique» aprèsses déclarations accusant la pro-vince autonome d'être le quartiergénéral des insurgés.

A. O.

L’armée repousse un assaut des insurgés contre la ville d’Haditha

L a classe politique irakiennedoit parvenir à former un

nouveau gouvernement aurisque de voir le pays s’enfoncerplus profondément dans le«chaos», a prévenu l’envoyé del’ONU à Baghdad samedi, à laveille d’une réunion cruciale duParlement. Les politiques ira-kiens, incapables jusqu’à pré-sent de mettre de côté leursdivergences et ambitions per-sonnelles pour former un gou-

vernement d’union, ne pourronts’en prendre qu’à eux-mêmes encas de nouvel échec, a déclaréNickolay Mladenov dans uncommuniqué. Le Parlement ira-kien doit se réunir dimanchepour tenter de mettre sur les railsun nouveau gouvernement,après une séance inaugurale quis’était déroulée dans la confu-sion la plus totale, les députéss’invectivant ou quittant la salle.«Un échec du processus d’élec-tion d’un nouveau chef duParlement, d’un nouveau prési-dent et (de formation) d’un nou-veau gouvernement risque de

plonger le pays dans le chaos.Cela servira uniquement les inté-rêts de ceux qui veulent diviser lepeuple irakien et détruire leschances de la paix et de la pros-périté», a dit encore M.Mladenov. Après l’échec de lasession inaugurale, le Parlementissu des élections du 30 avrildevait se réunir à nouveaumardi, mais la séance a étéreportée de plus d’un mois,après la fin du ramadhan. Faceau tollé suscité par cette déci-sion, une session parlementairea finalement été programméedimanche. Les députés doivent

élire, conformément à laConstitution, un chef duParlement, puis dans lessemaines qui suivent un prési-dent de la République à qui ilrevient de désigner un Premierministre, le poste le plus impor-tant des institutions irakiennes.«Si des solutions sérieuses auxproblèmes actuels ne sont pastrouvées, alors tous les leaderspolitiques devront endosser leurpart de responsabilité pour avoirfailli à agir avec le sens du devoirnécessaire en temps de crise», adéclaré Mladenov.

Halim Y.

Selon l'ONU L’Irak doit se choisir un gouvernement ou se préparer au «chaos»

Irak

A lors que les scandales s'accumulent et que les preuves acca-blant un grand nombre de cadres apparaissent chaque jourdans la presse, l'idée d'une dissolution de l'UMP fait son che-

min. Et si ceux qui évoquaient cette possibilité il y a quelques moisétaient fortement minoritaires et critiqués par une majorité de la droi-te, aujourd'hui la tendance s'inverse sérieusement. D'ailleurs cechangement s'est également opéré, bien plus rapidement auprèsdes électeurs de droite. En effet, près d'un tiers des sympathisantsUMP, soit 32 % des sondés, souhaitent que leur formation soit dis-soute et remplacée par un nouveau parti alors qu'ils n'étaient que 15% il y a deux semaines, selon un sondage publié hier. Au niveau del'ensemble des Français, ils sont maintenant 48 % à le souhaiter,contre 41 % fin juin. «L'aggravation de la crise à l'UMP, avec la révéla-tion cette semaine de la dette abyssale du parti, a produit en peu detemps des effets spectaculaires sur l'opinion.» 71 % des sondés (et92 % des sympathisants UMP) font par ailleurs porter la responsabi-lité de la crise à l'UMP à «l'ensemble des cadres du parti» contre 21% qui l'attribuent «surtout à Nicolas Sarkozy». Toutefois, l'on peut sedemander si dissolution de l'UMP il y a quels nouveaux partis pour-raient en émarger. Car l'on se souvient que l'UMP avait pour but ini-tial de rassembler en un même sein toutes les mouvances de droiteet du centre pour ne former qu'un seul grand bloc, véritable rouleauà compresseur électoral. Et cela avait fonctionné quelques années.Mais la droitisation du parti amorcé par Nicolas Sarkozy et cela dès2007 avait contribué à éloigner les politiques et électeurs centristes.La création de l'UDI, parti du centre, avait alors contribué à la désta-bilisation d'un UMP en pleine crise identitaire. Et la popularité gran-dissante du FN dès 2010 n'a fait qu'accentuer la crise interne de ladroite. Aujourd'hui, beaucoup estiment qu'il n'y a plus rien à sauveret qu'une dissolution immédiate de l'UMP pourrait seule sauver ladroite. Une partie de l'UMP pourrait ainsi à l'instar de Alain Juppérejoindre l'UDI dont ils se sentent déjà très proches tandis que ceuxqui soutiennent une ligne droitière pourraient créer un nouveau partià l'idéologie flirtant avec celle du FN. Il est évident désormais qu'unparti gaulliste serait impossible à mettre en place tant cette définitionparaît aujourd'hui floue et dévoyée. Reste à savoir quelle placeNicolas Sarkozy jouera dans l'après UMP si celui-ci venait véritable-ment à disparaître et surtout qu'elle ligne le nouveau parti de droitedécidera d'adopter.

F.M.

Points chaudsDissolution Par Fouzia Mahmoudi

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L e secrétaire d'État américainJohn Kerry poursuivait hier à

Kaboul son marathon diplomatiquepour tenter de mettre fin à la crisepolitique opposant les deux candi-dats à la présidentielle enAfghanistan et qui menace de plon-ger le pays dans le chaos. Kerry aentamé hier une deuxième journéeconsécutive de pourparlers avecles deux rivaux du deuxième tourde la présidentielle du 14 juin,Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah,qui s'accusent mutuellementd'avoir bénéficié de bourragesd'urnes massifs. En marge de cesrencontres, l'ambassade des États-Unis a été le théâtre hier d'intenses

négociations entre les deux candi-dats et leurs équipes. Le conten-tieux entre les deux candidats avaitpris une tournure alarmante lundilorsque Ghani a été donné vain-queur lors de l'annonce des pre-miers résultats avec 56,4% desvoix, loin devant Abdullah (43,5%).Ce dernier était arrivé largement entête du premier tour le 5 avril (45%des voix contre 31,6% à Ghani) etestime s'être fait voler l'élection àcause de la fraude. Le candidatmécontent était à deux doigts demettre le feu aux poudres en sedéclarant vainqueur dès le lende-main des résultats du deuxièmetour. Mais il s'est gardé de procla-

mer un «gouvernement parallèle»comme le lui demandaient certainsde ses partisans. Kerry, arrivé dansla nuit de jeudi à vendredi de Pékin,a tenté de calmer les esprits ven-dredi tout en restant ferme :«Personne ne devrait se déclarervainqueur à l'heure actuelle.» «Nousvoulons un Afghanistan uni, stable,démocratique» et un processusélectoral «légitime», a-t-il ajouté.Après une longue journée deconsultations vendredi avec lescandidats, différents responsables,dont le président sortant HamidKarzaï, et le chef de la mission del'ONU Jan Kubis, les discussionsn'avaient pas abouti.

Présidentielle afghaneKerry en plein marathon diplomatique à Kaboul

L a police d’Abuja a annoncésamedi le renforcement des

mesures de sécurité après ladécouverte de nouveaux projetsd’attaques contre la capitale fédé-rale du Nigeria où trois attentatsont fait plus d’une centaine demorts depuis avril. «Des informa-tions crédibles des services derenseignement dont dispose lapolice nigériane indiquent quedes terroristes ont mis au pointun projet d’attentats contre lesecteur des transports», a dit lapolice dans un communiqué. Le

texte précise qu’il s’agirait d’atten-tats-suicides avec des bombesou commis à l’aide d’explosifsdissimulés dans des bagages,sacs, boîtes ou autres récep-tacles. Les mesures de sécuritéont été renforcées dans les princi-paux parkings de la capitale etdes Etats environnants, ajoute lecommuniqué. La police appelle lapopulation à la vigilance et assureque les forces de l’ordre œuvrentà «neutraliser et gérer efficace-ment la menace». Soixante-quin-ze personnes ont été tuées le 14

avril à la principale gare routièred’Abuja, située dans la banlieuede Nyanya, dans un attentatrevendiqué par le groupe arméBoko Haram. Le groupe a égale-ment dit avoir fait exploser aumême endroit quinze jours plustard, le 1er mai, une voiture piégéequi a fait 19 morts et 80 blessés. Ilest aussi soupçonné d’être derriè-re un troisième attentat qui a fait21 morts et 17 blessés dans uncentre commercial, cette fois-ciau cœur de la capitale fédérale, le25 juin. Rosa C.

Mesures de sécurité renforcéesDécouverte de nouveaux projets d'attentats au Nigeria

Les forces irakiennes et des combattants tribaux ont repoussé hier un assaut des insurgés contre une ville de l'ouest du pays abritant une raffinerie de pétrole et située près d'un important barrage à l'issue de combats qui ont fait 17 morts,

selon des officiers de police.

Par Abla Selles

Une soirée mêlant leTarab el Aarabi et lamusique populaire ira-kienne a été animée

vendredi soir à Alger par la chan-teuse, musicienne et universitai-re libano-irakienne Sahar Tahaqui a chanté Baghdad avec unemélancolie prononcée.

Invitée du cycle «Le Fa au

féminin», organisé par l'Officenational pour la culture et l'infor-mation (Onci) et dédié aux chan-teuses et musiciennes arabes etalgériennes, Sahar Taha s'estproduite pour la première fois àAlger accompagnée de musi-ciens irakiens et de choristeslibanaises.

Jouant avec virtuosité du luth,l'artiste irakienne a présenté unprogramme inspiré de lamusique populaire irakienne desmaqamates et des prestationsd'icônes de la musique arabecomme Faïrouz et Oum

Kalthoum. Avec parfois une dou-leur audible à sa voix vacillante,Sahar Taha a chanté sa ville deBaghdad, ses rues, ses femmeset le mode de vie qui y régnait, etson pays l'Irak qu'elle regrette devoir aujourd'hui «otage etdétruit».

Lors de son passage à la salleEl Mougar, qui n'a attiré qu'unnombre modeste de specta-teurs, l'artiste a également renduhommage à l'un des plus grandschanteurs irakiens disparu en1963, Nadhem Al Ghazali, ainsiqu'au compositeur Mohamed

Jawad Amouri, décédé ce ven-dredi.

Chanteuse et musicienne derenom, Sahar Taha exerce égale-ment comme critique musicaledans la presse libanaise, traduc-trice de poésie et chercheuseuniversitaire ayant publié plu-sieurs thèses sur la musique ira-kienne.

En seconde partie de soirée,la chanteuse emblématique de lavariété et de la musique populai-re féminine algéroise, NaïmaDziria a ravi les spectateurs enproposant un tour d'horizon deses plus grands succès.

Le cycle musical «Le fa auféminin» se poursuivra à la salleEl Mouggar jusqu'au 18 juilletavec à l'affiche une quinzaine dechanteuses et musiciennes algé-riennes et arabes dont laPalestinienne Sanaa Moussa, latroupe tunisienne El Azifetes, laJordanienne Caroline Madi et lesartistes algériennes Souad Aslahet Zakia Kara Torki. A.S.

Le Jour D’ALGERIE Dimanche 13 juillet 2014 13

Spectacle de l'Irakienne Sahar Taha à la salle El Mougar

Une soirée gorgée d'émotion

C u l t u r e

L a première pièce de théâtre «Koulwahed wa Houkmou», (A chacun sa jus-

tice), du regretté dramaturge AbderrahmaneOuld Kaki, a été présentée dans un nouvelhabit à la maison de la culture deMostaganem.

Ont participé à cette pièce de théâtre,revisitée par le dramaturge DjamelBensabeur et produite par le théâtre régional«Si-Djillali-Ben-Abdelhalim» de Mostaganem,20 jeunes comédiens, à l'exemple deMeddah Abdellah dans le rôle de «Jabour»,Jaousti Fatima «Jaouhar», AdalaAbdelkader «Slimane» et Bentata Belkacemdans les rôles de «Nakous» et autres. Cettepièce de théâtre à caractère social, écritedans un style de comédie musicale, est unechanson tirée dans le fin fond du patrimoine

national, intitulée «Jaouher», évoque l'histoi-re d'une fille de 15 ans qui refuse de semarier avec cheikh «Jabour», un richissimecommerçant âgé de 75 ans. Le père,«Slimane», force sa fille, qui tente, le jour dumariage, de se suicider par noyade devant lemausolée du Sidi El Mejdoub, saint patronde la ville. Cette pièce, dans sa nouvelle ver-sion, a suscité l'admiration du public forménotamment par les familles et les amoureuxdu quatrième art, plutôt conquis une heureet demie durant par cette prestation et dansl'espoir de voir d'autres pièces durant cemois de sacré. Le regretté dramaturge OuldAbderrahmane Kaki (1934-1995), natif deMostaganem, a mis en scène la pièce «Koulwahed Oua Hakmou» en 1967. Il est à rap-peler que Djamel Bensabeur, autre figure

reconnue dans l'art scénique, a joué dansplusieurs représentations de feu OuldAbderrahmane Kaki, dont «132 ans», «ChaabEl Dalma», «Diwan El Garagouz», «ElGuerrab oua Salhine», «Koul wahed ouaHoukmou» et autres, en plus de sa participa-tion dans des feuilletons de télévision telsque «El Aaars» et «Dawria nahwa Acharq».

Il a réalisé une série de pièces théâtrales,à l'instar d’«El Alf ma Yankadch»,«Demoscratos», «Télé Ferias», «Ouahed OuaIthnin», «Dem El Hobr», «El Hawitta», «Rohla1, 2 et 3» et autres, aux côtés d'une série depièces de théâtre, une tendance artistiquetelles que «L’épopée de Mostaganem»,«L’épopée de Sidi Lakhdar Benkhlouf» et«L’épopée de la vie de l'Emir Abdelkader».

L.B.

Q uatre stars consacrées duMalouf annabi, en l'occur-

rence Hamdi Bennani, DibLayachi, Allaoua Boughamza etLakhdar Kasri, ont donné, dansla nuit de jeudi à vendredi, le «la»au 9e Festival national de la

musique et de la chanson cita-dines. Lors de cette soirée d'ou-verture marquée par la présencedes autorités locales, lesartistes, accompagnés de l'or-chestre local du Malouf, ontinterprété, tour à tour, des extra-its du riche répertoire de cettemusique authentique, au grand

bonheur d'un public très largeconstitué majoritairement defamilles.

Les chouyoukhs ont ensuitecédé la scène à AbdelazizBenzina qui a gratifié l'assistan-ce de plusieurs chansons pui-sées du patrimoine de lamusique classique algérienne.

Ce festival, qui se poursuivrajusqu'au 18 juillet prochain,accueillera dix formations musi-cales et une vingtaine de chan-teurs parmi lesquels deux invitésd'honneur, à savoir le TunisienLotfi Bouchenak et la MarocaineSamira Kadiri.

M.K.

L a troupe musicale «Belda» aanimé jeudi soir à l'Office

Riad El Feth (Alger) une soiréemusicale à l'occasion de l'ouver-ture de la 9e édition du Festivalnational de la chanson chaabi.

Dirigée par Reda Kheznadji,la troupe a entamé son concertpar des musiques puisées dupatrimoine turc pour enchaîneravec des chansons andalouseset chaabies interprétées parLamia Madini, SalhaouiMohamed El Hadi et Ibrahim

Akad. Selon le commissaire dufestival Maamar Guena, la nou-veauté cette année est que lefestival est organisé en plein airafin d'attirer un public nombreuxoutre l'animation de conférenceset de tables rondes sur le chaa-bi.

34 artistes représentant 12wilayas sont en lice pour les prixdu festival. Les candidats serontaccompagnés durant ces soi-rées par un orchestre dirigé parReda Kheznadji. Présidé par

Boudjemaa El Ankis, le jury dési-gnera à la fin du festival legagnant de cette édition quiremportera un prix d'une valeurde 500 000 DA.

La 9e édition du Festival natio-nal de la chanson chaabie seradédiée au chanteur et musicienpercussionniste (derbouka)Omar Mekraza (1924-1986), l'undes disciples du maître de lachanson chaabi El HadjMhamed El Anka. F. H.

Maison de la culture de MostaganemLa pièce «Koul wahed wa houkmou» dans un nouvel habit

Festival national de la musique citadine à Annaba Des stars du Malouf annabi donnent le ton

Festival national de la chanson chaabi 34 candidats en lice pour le premier prix

La chanteuse irakienne Sahar Taha a animé vendredi une soiréeartistique, riche de rythmes et d'émotions. Organisée à la salle ElMougar, ce fut une occasion de revisiter son répertoire exprimant labeauté, la joie, la mélancolie et la tristesse de son pays, l'Irak.Heureuse d'être en Algérie, l'artiste a également rendu hommage àl'un des plus grands chanteurs irakiens disparu en 1963, Nadhem AlGhazali, ainsi qu'au compositeur Mohamed Jawad Amouri, décédéce vendredi.

Rendez-vousRendez-vousculturels culturels

Salle Ibn Khaldoun13 juillet :

L'artiste Hamidou anime unesoirée artistique.

La cinémathèque algérienneJusqu'au 31 juillet :

Projection de plusieurs films defiction dans le cadre du cycle

Sidney Lumet.Port d'Alger

Jusqu'au 23 août :«Qaâdates chaâbi» animéespar une pléiade d'artistes.

13 juillet :Soirée artistique avec samirToumi et l'orchestre Ahbab

Sadek Bejaoui.14 juillet :

Soirée andalouse animée parNawel Illoul et l'orchestre

Andaloussia de Setif.Théâtre régional d'Oran

18 juillet :Le groupe de fusion desmusiques du patrimoine

Jaristes anime un concert.Cinémathèque algérienne

Jusqu'au 31 juillet :Cycle Sidney Lumet.

Salle de conférences de lawilaya de Blida

13 juillet :Concert de musique andalouseanimé par l'artiste Naouel Illoulde Koléa et le chanteur Amine

Haouki ( Mostaganem).14 Juillet :

Soirée artistique avec HidayetBoukhiar.

15 Juillet :Fouad Didi ( Marseille) anime

une soirée musicale

Expo au muséedu Bardo

LE MUSÉE public national duBardo & la Fondation ZaphiraYacef ont le plaisir de vous inviterà découvrir l'exposition «Iqra,chemin vers la lumière» au Muséenational du Bardo, sis 03 rueFranklin Roosevelt, Alger. Cette exposition, placée sous lepatronage du ministère de laCulture, est dédiée, entre au-tres,aux lettres énigmatiques se trou-vant dans le Saint Coran. Deuxconférences autour de cette thé-matique seront animées : - le 17 juillet 2014 par M.Benramdane - le 24 juillet 2014 par M.Bentounes.

Par Anouar M.

Le MC Alger comptesérieusement abandonner

la piste du milieu de terraininternational algérien, Amir

Karaoui, après que cedernier eut exigé uneavance sur salaire à

hauteur de huit mois, cequi s’apparente à du

chantage de la part de cejoueur.

O utre cette exigence, Karaouia demandé à inclure uneclause dans son contrat lui

permettant de rejoindre éventuelle-ment le SC Bastia (L 1, France) lorsdu mercato d’hiver contre 3.6 mil-lions de dinars comme clause libéra-toire, selon un membre du conseild’administration du Doyen.

Deux conditions rejetées par ladirection du vieux club algérois quiétait sur le point de conclure avec lejoueur jeudi soir, avant que les négo-ciations ne tournent à l’échec.Karaoui, en fin de contrat avec l’ESSétif, a été retenu par le sélection-neur national, Vahid Halilhodzic,dans la pré-liste élargie des 30joueurs en prévision du Mondial,mais n’a pas été choisi parmi les 23.

Le MCA a connu plusieurs chan-gements dans son effectif cet été. Leclub a engagé jusque-là 10 joueurs :Ayoub Azzi, Karim Hendou, Kamel

Khatir (USM El Harrach), KhaledGourmi (ES Sétif), Koceila Berchiche((MC Eulma), Mohamed Hikem, SidAhmed Aouedj (JS Kabylie), Madani(USM Alger ) , Ahmed Yah iaou i( S e d a n / F r a n c e ) , a i n s i q u e l eGhanéen Eric Ato Sackey.

Quant à l’attaquant guinéen del’USM El Harrach, Ibrahima Sylla, quis’entraîne avec l’équipe, il devraitofficialiser sa venue au «Doyen» dansles prochains jours après le verdictde la Fifa, suite au non-paiement deses salaires durant plusieurs moispar le club harrachi.

Un autre joueur africain, le socié-taire de Manga Sport du Gabon,Samsung M’bengue (22 ans), estactuellement à Alger pour négocier

son transfert au MCA. Pour le franco-algérien Sofiane Ben Braham (24ans) qui évoluait à Amiens (France),il sera testé à l’occasion d’un matchamical face à l’OM Médéa, vendredià Alger. Le nouvel entraîneur moulou-déen, Boualem Charef a libéré parmoins de 16 joueurs de la saisonpassée parmi eux des cadres del’équipe à l’image de Ghazi, Metref,Yahia Chérif, Boucherit et KacemMehdi. Après un court stage à AïnTémouchent (Ouest algérien), l’équi-pe mouloudéenne a joué mardi unmatch amical en déplacement face àl’O. Médéa (2-2). Les gars de Charefeffectueront un stage de préparationen Turquie à partir de la semaine pro-chaine. A.M.

MC Alger

Karaoui «a fait du chantage»Par Anouar M.

C ertains joueurs ne s’offusquent pas de demander de forts salaireset exiger même des avances sur salaire qui dépassent tout enten-

dement. Est-il normal qu’un joueur demande huit mois de salaires sansmême avoir débuté et n’avoir travaillé qu’un seul jour pour son nouveauclub ? Il est clair que ce qui se passe dans le marché des transfertsalgériens incombe aux responsables des clubs qui les ont beaucoupgâtés. Le joueur croit avoir la côte et demande donc ce qui lui plaît etcela se répercute sur les négociations et il exige donc de grandessommes en guise de salaires, ce qui complique davantage la situationde ces présidents qui se trouvent, parfois, contraints, de céder pourfaire plaisir à leurs supporteurs qui exigent de grands noms et ne satis-font pas des joueurs que la direction pourrait ramener. Ces dirigeantsdevraient donc revoir leur manière de réagir devant cet état de fait etêtre plus rigoureux pour éviter que le marché s’enflamme davantagesurtout que cela créera une situation insupportable pour certains clubsqui ne pourront pas suivre la cadence. Ces joueurs doivent compren-dre aussi qu’un salaire doit être mérité et ce n’est pas en exigeant detelles sommes faramineuses qu’ils pourront vraiment changer les don-nées actuelles avec un championnat toujours faible. A. M.

Coup-franc direct

Ces joueurs gâtés

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE Dimanche 13 juillet 2014 23

L e milieu international algérien del’AS Monaco, Carl Medjani, figu-

re dans le onze type des joueursétrangers, évoluant en L1 françaisede football, ayant pris part auMondial 2014 du Brésil, établi ven-dredi par le quotidien l’Equipe.Véritable pièce-maîtresse du désor-mais ancien sélectionneur de l’équi-pe algérienne, Vahid Halilhodzic,Medjani a raté les huitièmes de fina-le face à l’Allemagne (2-1, a.p) en rai-son d’une blessure au niveau dumollet. Prêté par le club moné-gasque au FC Valenciennes, relégué

en L2, pour la phase retour de la sai-son précédente, Medjani est souscontrat avec l’ASM jusqu’en 2016.

L e Sporting club de Lisbonne afixé la clause de départ de l’atta-

quant international algérien IslamSlimani à 30 millions d’euros, rappor-te vendredi le journal A Bola.

La clause de départ de Slimanidont le contrat avec Sporting deLisbonne court jusqu’en 2017, est de

30 millions d’euros, précise le journalsportif portugais. D’autre part, ladirection du club a décidé d’aug-menter le salaire du buteur algérien,auteur d’une belle Coupe du mondeponctuée par deux buts contre res-pectivement la Corée du Sud (4-2) etla Russie (1-1).

Ph

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R.

Karaoui a eu des exigences très exagérées

L ’ attaquant algérien KaddourBeldjilali a effectué son pre-

mier galop d’entraînement avec sanouvelle équipe de l’ES Sahel deTunisie, de même que son compa-triote Baghdad Bounedjah qui arepris également avec le groupe,rapporte le journal tunisien LaPresse.

Après la signature de son contratde quatre ans avec son nouveauclub, Beldjilali, transfuge de l’ASaoura (L 1 professionnelle Algérie),a rejoint ses nouveaux coéquipiers àl’ES Sahel, pour sa première séanced’entraînement

L’occasion fut également propiceau public pour découvrir les nou-velles recrues de l’équipe et retrou-ver l’ambiance des séances d’entraî-nement. Pour sa première déclara-tion, l’Algérien a indiqué être «trèstouché par l’accueil tant à l’aéroportpar les dirigeants qu’à l’entraînementpar le public». «Je suis heureuxd’avoir choisi l’ESS non seulementpour le titre mais surtout pour prépa-rer mon passage en Europe. Jecompte beaucoup sur la présence demon compatriote Bounedjah pourfaciliter mon intégration au groupe», arenchéri Beldjilali. La reprise progres-

sive des entraînements a été orien-tée, essentiellement, sur le côté phy-sique, d’autant que le rendez-vousafricain arrive vite (26 juillet ).

Aux côtés de Kaddour Beldjilali,l’autre Algérien sociétaire de l’ESSahel, Baghdad Bounedjah a effec-tué son retour au club après avoirpassé ses vacances en Algérie, avecsa famille, indique la presse tunisien-ne. Le joueur algérien, pour rappel,

est suspendu pour le prochain matchen compétition de la Coupe de laCAF.

L’ES Sahel disputera, samedi, unmatch amical d’application avec laJS Kairaouan, avant d’entamer unstage d’une semaine à Hammam-Bourguiba. Les Etoilés se déplace-ront le 23 juillet en Zambie pour lematch retour contre Nkana FC, prévule 26 du même mois.

ES Sahel

Beldjilali s’adapte avec le groupe

Handball Début de la saison sportive 2014-2015

le 5 septembre L e coup d’envoi du Championnat d’Algérie de handball «Excellence A»

messieurs, saison 2014-2015 sera donné le 5 septembre prochain, aindiqué la Fahb. Quant au championnat d’Algérie de la division 1 «seniorsdames», il débutera le lendemain 6 septembre, selon la même source. LaFédération algérienne a précisé que les dates de la reprise de la compéti-tion ont été arrêtées par la direction de l’organisation sportive, en concerta-tion avec la Direction technique nationale.

L’AGO reportée à septembre 2014 L’Assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de

handball (Fahb), initialement prévue le 27 juin dernier, se tiendra début sep-tembre prochain, a décidé le Bureau fédéral réuni en session ordinaire. Le27 juin dernier à (9h30) au siège du Comité olympique et sportif algérien(COA) à Alger, les travaux de l’AGO (quorum atteint : 70 présents sur 107membres), n’ont pu se tenir, en raison de l’absence, pour cause de maladie,du président Saïd Bouamra. L’AGO devrait étudier et adopter le bilan moralet financier de trois périodes, allant de mars à décembre 2013, soit la ges-tion de l’ex-président (Aziz Derouaz), celle de la cellule transitoire et celle duprésident actuel.

L e FC Grenade (Liga espagnolede football) a refusé une offre

de 11 millions d’euros du FC Porto(division 1 portugai-se), pour les servicesdu milieu internatio-nal algérien, YacineBrahimi , rapportevendredi la pressea n d a l o u . A u t e u rd ’ u n e e x c e l l e n t ecoupe du monde2014 au Brésil avecl’équipe nationale, Brahimi, a étésollicité par plusieurs formationseuropéennes en vue de son recrute-ment. Toujours sous contrat avec

Grenade jusqu’en 2017, Brahimi (24ans) devrait quitter son club cet étéet rejoindre l’une des équipes qui

cherche à l’enga-ger. Brahimi avaitrejoint Grenade en2012, pour un prêtd’une saison avecoption d’achat, enp r o v e n a n c e d uStade rennais (L1française). Le clubandalou avait déci-

dé de lever l’option d’achat au boutd’une saison, versant au passage lasomme de quatre millions d’eurosau club français.

FC GrenadeUne offre de 11 millions d’eurosde Porto refusée pour Brahimi

Raïs M’Bolhi «Je suis au tournant de ma carrière»

L e gardien international algérien duCSKA Sofia, Raïs M’Bolhi, suivi par le

FC Porto, comme l’a annoncé Abola, inté-r e s s e é g a l e m e n t l a f o r m a t i o n d ePhiladelphia (MLS) qui lui a formulé uneoffre, rapporte vendredi France football.Auteur d’une belle Coupe du monde -2014avec les Verts, le portier algérien est sur lepoint de quitter le Championnat de Bulgariepour un club à «la hauteur de ses ambi-tions». «Je suis à un tournant de ma carrière.J’espère trouver un club à la hauteur de mesambitions. Pour le reste, je laisse mon repré-sentant Hassani Charfaddine s’occuper demes affaires», a-t-il déclaré au magazine

français. Sous contrat avec le CSKA Sofia jusqu’en juin 2016, sa clause libé-ratoire est fixée à 300 000 euros, croit savoir la même source.

Sporting Lisbonne 30 millions d’euros pour libérer Slimani

Ligue 1 française Carl Medjani dans le onze type

des étrangers

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D’ALGERIELE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Hamid Messir

A l’appel de la coordinationdes comités de villagesde la région un meeting a

été organisé, hier, devant lesiège de la mairie en présencede centaines de citoyens pourdénoncer la situation qui prévautdans la commune. Les protesta-taires se disent, dans une décla-ration rendue publique en la cir-constance, inquiets devant lasituation de blocage que vitl’exécutif communal depuis soninstallation en 2012 et devantl’impuissance des 19 élus à trou-ver un consensus à leurs que-relles pour enfin penser en prio-rité à leur mission première quiconsiste à servir l’intérêt général.La même coordination rappelledans le même document avoirentrepris une initiative de média-tion en direction des 11 élusmembres de l’APC mais hélasseuls 4 élus se sont présentés

pour charger le maire avant d’ex-primer leur refus catégorique àtoute éventuelle réconciliation.Toujours selon le même docu-ment, la coordination affirmeavoir sollicité l’intervention duwali de Tizi Ouzou pour appli-quer les dispositions prévuesdans la loi communale enpareille circonstance afin dedébloquer la situation. Le walileur aurait promis d’envoyer unecommission d’enquête sur leslieux afin de dégager les solu-tions adéquates. Mais depuisaucun changement positif dansla situation que vit la commune,pire encore, les choses se sontaggravées engendrant desretards énormes dans la miseen œuvre des opérations dedéveloppement local inscrites àl’indicatif de la commune. Lesreprésentants des citoyens deMakouda dénoncent ce qu’ilsqualifient le laxisme des autoritéset menacent de durcir leur mou-

vement de protestation dans lesprochains jours si rien n’estentrepris pour débloquer lasituation. Le maire de MakoudaBoualem Acem a, de son côtédans une déclaration à la radiolocale de Tizi Ouzou, nié toutblocage dans la gestion desaffaires de la commune et préfè-re parler de retard tout en pro-mettant de poursuivre les pour-parlers avec les élus de l’allianceafin de remédier à la situation. Ilest à noter que le siège de lacommune ainsi que celui de ladaïra de Makouda sont restésfermés depuis le 25 juin derniersuite à une action des habitantsbénéficiaires de l’aide à l’auto-construction alors que ceux deTala Bouzrou menacent dereconduire la même action dansles prochains jours pour dénon-cer la pénurie d’eau potablequ’ils endurent depuis un mois.

H. M.

Les habitants dénoncent le blocage de leur commune

Les habitants de la commune de Makouda (20 km au nord de la wilayade Tizi Ouzou) sont montés au créneau, hier, pour dénoncer le blocagedans lequel l'Assemblée populaire communale conduite par une alliance

entre des élus des indépendants (4), du Front des forces socialistes (3), du Rassemblement patriotique républicain (3) et du Front de Libération

nationale (1) a sombré depuis des mois.

Makouda/Tizi Ouzou

[email protected]

Effondrement de trois immeubles à CasablancaLe bilan porté à huit morts

HUIT personnes ont été tuées et dix-sept autres sont toujours hospitalisées, selon un nouveau bilande l’effondrement de trois immeubles survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Casablanca (ouest duMaroc), ont annoncé samedi les autorités locales. Le dernier bilan provisoire établi par la préfecture fai-sait état de 4 morts et 55 blessés, dont 39 avaient quitté l’hôpital, précisant que trois autres immeublesmitoyens ont été évacués par mesure de sécurité. Vendredi, les autorités locales ont indiqué qu’ils igno-raient les causes de l’affaissement de ces immeubles (deux R+4 et un R+5) qui s’est produit aux envi-rons de 2h30 (GMT) dans un quartier dénommé Bourgogne et qu’une enquête a été ouverte. Mais,selon les médias, les circonstances de l’effondrement seraient dues à d’anciennes fissures sur un desimmeubles, qui se serait ensuite effondré sur les bâtiments voisins. Au Maroc, environ 144 000 construc-tions menacent de s’effondrer, une problématique qui touche 31 médinas et 740 000 ménages soit 4,5 % de la population urbaine du royaume, selon des chiffres du ministère marocain de l’Habitat. Dansle cas des agglomérations, la capitale économique du Maroc, Casablanca notamment son anciennemédina, est la ville qui souffre le plus de cette problématique avec environ 4 000 habitats qui menacentruine, d'après les mêmes sources. La résorption de la problématique de l'habitat précaire au Marocnécessite un budget de 10 milliards de dirhams (environ 900 millions d'euros), ajoute-t-on. Lamine H.

Par Nazim Rochd

Ce 14 juillet, FrançoisHollande va faire duc e n t e n a i r e d e l aP r e m i è r e G u e r r e

m o n d i a l e u n m o m e n t d erecueillement et lancer un «mes-sage de paix» au monde. Il atenu à ce que personne nemanque d'être de la fête de ceuxqui, parmi les peuples, ontvolontairement ou sous lacontrainte livré de la chair àcanon aux empires en guerre. Ila invité même l'Algérie à luienvoyer une représentation mili-taire, au nom de nos poilus mal-gré eux qui ont connu l'horreur,sont morts ou sont revenusgueules cassées et/ou démem-brés, et traumatisés. Une preuvedonnée au monde, que laFrance officielle est sensible auxsouffrances de l'humanité etqu'elle milite pour les lui éviter.Les Libyens et les Syriens ontapprécié et apprécient encore labonne volonté affichée. Ils ontvécu et vivent ce qu'il en estdans la réalité. Les Palestiniensaussi et à deux jours des trémo-los que va servir le présidentfrançais, qui a fait part de sonsoutien à Benyamin Netanyahuet l'a encouragé à utiliser tousles moyens qu'il jugera boncontre eux. Il peut le faire, il faitpartie des pourvoyeurs deleçons sur les libertés, la démo-cratie et les droits de l'homme.Ce qui s'est produit en Libye eten Syrie fait partie de la mise enœuvre de ces principes. AGhaza, il faut frapper de lamême façon, afin de protégerl e s c i t o y e n s d e l ' U n i q u eDémocratie du Moyen-Orient,l'UDMO, que représente l'entitésioniste. En dessous desbombes, de plus, il n'y a pas derisque à tuer autre chose que

des infrahumains, ceux-là quin'ont droit qu'à la compassionque l'on accorde aux animauxbien dressés ou inoffensifs. Et ilse trouve que les Palestiniens nese laissent pas faire, ne veulentpas quitter leurs terres et leurpays et se défendent. Alors, dece fait, pour M. Hollande ilsdeviennent des agresseurs qu'ilfaut réduire par une pluie de feret de feu et de phosphore, sicela est nécessaire. Ce sont làles mesures qu'il préconise danssa discussion téléphonique avecson ami Netanyahu. Ensuite,tranquillement, il va faire un dis-cours plein d'emphase sur laviolence guerrière, sur les vic-times de Verdun et d'ailleurs surles champs de bataille qui par-sèment la France et l'Allemagne.Des victimes mortes pour unecause qui n'est pas celle desopprimés, encore moins celledes indigènes qui peinaientsous le joug colonial. Il aura laconscience tranquille de n'avoirfait que ce qu'il devait faire.C'est-à-dire être du côté du droitde la force, dans le camp quiveut mettre la planète en couperéglée pour y faire régner laseule loi qui compte, celle quiautorise l'argent à réduire l'hu-main à l'esclavage. A commen-cer, d'abord, par tous ceux quiressemblent aux Palestiniens,en attendant de réapprendreaux «blancs» à ne pas rechignerquand ils seront privés de toutce qu'ils ont conquis au coursdu dernier siècle. Parmi ces der-niers, il y en a qui ont compris etqui savent que ce qui se passeen Palestine les concerne. Ils ledisent : «Nous sommes tous desPalestiniens». C'est pour celaqu'il y aura ces épanchementspour évoquer l'hécatombe de lader des ders, façon d'occuper leterrain de l'humanisme. N. R.

La paixdu droit de la force

Point d'ordre

En provenance du Maroc Mise en échec d'introduction

de plus de trois quintaux de kifLES SERVICES de la Gendarmerie nationale ont réussi, vendre-

di à l’ouest du pays, à mettre en échec deux tentatives d’introduc-tion sur le territoire national de 324 kilogrammes de kif traité en pro-venance du Maroc, a-t-on appris samedi de ce corps de sécurité.Lors d’une patrouille, les gardes-frontières du poste avancé «Akid-Abbes» (Tlemcen) ont arrêté un jeune âgé de 25 ans résidant àMaghnia qui était parmi un groupe de narcotrafiquants ayant réussià prendre la fuite. Non loin, 2 quintaux et 68 kg de kif traité ont étérécupérés, a ajouté la même source. Le mis en cause ainsi que lasubstance saisie ont été remis aux gendarmes de la section derecherche de Tlemcen pour enquête. Par ailleurs, les gendarmes del’escadron de sécurité routière (ESR) ont interpellé, sur l’autorouteEst-Ouest dans la commune de Sidi Bel-Abbès, deux personnes quitransportaient 56 kg de kif traité à bord d’un véhicule. La section derecherches de la gendarmerie de Sidi Bel-Abbès a aussitôt ouvertune enquête.

Dalil Y.