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Début décembre, les membres de TDIE, présidée par le député Philippe Duron et le sénateur Louis Nègre, rencontreront une délégation d’eurodéputés pour leur remettre leurs propositions sur l’évolution de la politique des transports de l’Union. Depuis plusieurs décennies, celle-ci est mise sous le signe de l’ouverture des marchés à la concurrence, plaçant les autres politiques au service de cette option. “La pré- éminence exclusive de cet objec- tif, largement atteint n’est plus pertinente”, selon TDIE. “Il est temps de concevoir et mettre en œuvre une politique commune des transports systémique com- binant de manière équilibrée un ensemble d’objectifs com- plémentaires” . L’une des prio- rités défendues par l’association est “le renforce- ment des entre- prises créatrices d’emplois dans le cadre d’une concurrence struc- turée”. Plusieurs leviers sont avancés pour atteindre ce but : “Un socle social communautaire touchant l’ensemble des modes, la contribution des transport à la transition énergétique et environ- nementale, renforcer les chaînes logistiques durables, financer et entretenir les infrastructures”. Dans un espace européen intégré, l’accent est également mis sur l’innovation et les systèmes de transport intelligent. DIX PROPOSITIONS Parmi les propositions for- mulées, figure le développement des ports maritimes “comme plateformes logistiques forte- ment reliées à leur hinterland terrestre” à l’aide de tous les modes selon leur domaine de pertinence : route, fer, voie d’eau et cabotage maritime. À travers la coopération des gestionnaires d’infrastructures et l’unifica- tion du réseau via le système ERMTS, “la gestion intégrée des corridors de fret ferroviaire” est associée à ce premier axe. Avant d’ajouter : “La gouver- nance du rail sera rendue plus transparente et efficace en éta- blissant des règles claires de séparation des gestionnaires d’infrastructures et des entre- prises ferroviaires, et d’égalité de traitement en renforçant les structures de régulation”. Au-delà, l’association se range de l’avis de nombreux professionnels en faveur d’une approche type “cluster” visant à réaliser “un diagnostic de l’ef- ficacité et de la compétitivité de l’ensemble de la filière” : de la construction d’infrastructures et de matériels mobiles à la logis- tique fine de distribution en pas- sant par l’énergie. En mobilisant l’action publique par la fiscalité, la réglementation ou la recherche, l’association appelle ainsi à mettre en harmonie la politique des trans- ports avec celles de l’énergie et de l’environnement. Un point de départ pour définir une politique industrielle et les mesures visant à aider les entreprises européennes et à promouvoir l’emploi. Pour garantir “une égalité de rémuné- ration et de conditions de travail des travailleurs dans un pays donné quel que soit leur pays d’origine”, une révision de la di- rective Détachement est proposée. REFONDRE LA TARIFICATION DES INFRASTRUCTURES S’agissant du financement des infrastructures, l’emploi du Mécanisme pour l’inter- connexion en Europe (MIE) et le plan de relance des investisse- ments annoncé par le président de la Commission Juncker est en- couragé pour compléter le RTE-T. En parallèle, TDIE se déclare en faveur “d’une tarification des infrastructures, routières en par- ticulier, prenant en compte les coûts d’investissement et d’usage ainsi que les effets externes”. Érick DemaNgeoN Assises Manuel Valls doit ouvrir aujourd’hui à Nantes les 10 e Assises de l’économie de la mer et du littoral, le grand rendez-vous annuel du monde maritime. Au total, quelque 80 interve- nants et 1.500 participants sont attendus lors des deux jours de tables rondes, de conférences et de débats sur l’économie des filières de la mer organisés à la Cité des congrès de Nantes, aujourd’hui et demain. Au menu des discussions : les énergies marines renouve- lables, la compétitivité des chantiers navals français, le respect des ressources, “les nouvelles frontières de l’offshore pétrolier et gazier”, “le GNL, incontour- nable combustible marin ?” Aujourd’hui TDIE Rompre avec une politique libérale à tous crins À l’occasion du renouvellement des instances communautaires, TDIE soumet une série de propositions en faveur d’une nouvelle politique européenne des transports. Menée sous la conduite de Michel Savy, président du conseil scientifique de l’association, cette réflexion dresse le bilan de l’approche libérale suivie ces dernières années, et suggère un nouveau cap englobant mieux les objectifs sociaux et environnementaux. “Une politique axée sur la seule ouverture des marchés à la concurrence n’est plus pertinente” 35 Airbus a annoncé hier avoir signé un contrat avec la compagnie brésilienne Azul Brazilian Airlines portant sur l’achat de 35 appareils de la famille A320 Neo, version remotorisée de son moyen- courrier vedette, d’une valeur de l’ordre de 3,6 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) au prix catalogue. “La com- pagnie aérienne, qui a déjà commandé 28 A320 Neo via un contrat de leasing, a choisi les appareils de la famille A320 Neo pour effectuer les lignes nationales à forte den- sité, notamment Campinas — Salvador et Campinas — Recife”, a indiqué l’avionneur européen. le chiffre du jour 69 e année - N°19.339 Mardi 2 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 Michel Savy, président du conseil scientifique de TDIE, Louis Nègre et Philippe Duron, coprésidents de TDIE International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 Nouvelle journée de grève générale en Belgique L’activité économique et les transports étaient per- turbés hier en Belgique en raison d’une nouvelle grève générale dans plusieurs provinces du royaume, or- ganisée par les syndicats pour protester contre les mesures d’austérité annon- cées par le nouveau gou- vernement de droite. Après les provinces d’Anvers, du Limbourg, du Hainaut et du Luxembourg lundi 24 no- vembre, et avant une grève nationale le 15 décembre, le mouvement touche cette fois les provinces de Liège et de Namur en Wallonie ainsi que de Flandre orien- tale et occidentale en Flandre. Pendant l’heure de pointe, seuls 48 % des trains ont circulé sur les 20 principales lignes du pays, avec des différences im- portantes en fonction des provinces. Aucun train n’a par exemple circulé entre Liège et Bruxelles ou entre Namur et Liège, alors que 95 % du trafic a été assuré entre Bruxelles et Mons. Bruxelles et le Brabant seront à leur tour touchés par des grèves lundi 8 dé- cembre, avant une grève générale nationale le 15 dé- cembre. Les actions pour- raient se poursuivre en 2015 si le gouvernement ne revient pas sur ces mesures, ont prévenu les syndicats. © Érick Demangeon et tDie Marpol : Les armateurs à un mois du jour “J” JO : Les agents de sécurité autorisés à bord des navires Infrastructures/ Institutions page 2 Costa Croisières : Un second terminal au port de Savone Amazon : Les entrepôts prêts à affronter le rush de Noël page 3 Entreprises

Lantenne 02 12 2014

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Page 1: Lantenne 02 12 2014

Début décembre, les membres de TDIE, présidée par le député Philippe Duron et le sénateur Louis Nègre, rencontreront une délégation d’eurodéputés pour leur remettre leurs propositions sur l’évolution de la politique des transports de l’Union. Depuis plusieurs décennies, celle-ci est mise sous le signe de l’ouverture des marchés à la concurrence, plaçant les autres politiques au service de cette option. “La pré-éminence exclusive de cet objec-tif, largement atteint n’est plus pertinente”, selon TDIE. “Il est temps de concevoir et mettre en œuvre une politique commune des transports systémique com-binant de manière équilibrée un ensemble d’objectifs com-plémentaires”. L’une des prio-rités défendues par l’association est “le renforce-ment des entre-prises créatrices d’emplois dans le cadre d’une concurrence struc-turée”. Plusieurs leviers sont avancés pour atteindre ce but : “Un socle social communautaire touchant l’ensemble des modes, la contribution des transport à la transition énergétique et environ-nementale, renforcer les chaînes

logistiques durables, financer et entretenir les infrastructures”. Dans un espace européen intégré, l’accent est également mis sur l’innovation et les systèmes de transport intelligent.

Dix propositions

Parmi les propositions for-mulées, figure le développement des ports maritimes “comme plateformes logistiques forte-ment reliées à leur hinterland terrestre” à l’aide de tous les modes selon leur domaine de pertinence : route, fer, voie d’eau et cabotage maritime. À travers la coopération des gestionnaires d’infrastructures et l’unifica-

tion du réseau via le système ERMTS, “la gestion intégrée des corridors de fret ferroviaire” est associée à ce premier axe. Avant d’ajouter : “La gouver-

nance du rail sera rendue plus transparente et efficace en éta-blissant des règles claires de séparation des gestionnaires d’infrastructures et des entre-prises ferroviaires, et d’égalité de traitement en renforçant les structures de régulation”.

Au-delà, l’association se range de l’avis de nombreux professionnels en faveur d’une approche type “cluster” visant à réaliser “un diagnostic de l’ef-ficacité et de la compétitivité de l’ensemble de la filière” : de la construction d’infrastructures et de matériels mobiles à la logis-tique fine de distribution en pas-sant par l’énergie. En mobilisant l’action publique par la fiscalité, la réglementation ou la recherche, l’association appelle ainsi à mettre en harmonie la politique des trans-ports avec celles de l’énergie et de l’environnement. Un point de départ pour définir une politique industrielle et les mesures visant à aider les entreprises européennes et à promouvoir l’emploi. Pour garantir “une égalité de rémuné-ration et de conditions de travail des travailleurs dans un pays donné quel que soit leur pays d’origine”, une révision de la di-rective Détachement est proposée.

refonDre la tarification Des

infrastructures

S’agissant du financement des infrastructures, l’emploi du Mécanisme pour l’inter- connexion en Europe (MIE) et le plan de relance des investisse-ments annoncé par le président de la Commission Juncker est en-couragé pour compléter le RTE-T. En parallèle, TDIE se déclare en faveur “d’une tarification des infrastructures, routières en par-ticulier, prenant en compte les coûts d’investissement et d’usage ainsi que les effets externes”.

Érick DemaNgeoN

AssisesManuel Valls doit ouvrir

aujourd’hui à Nantes les 10e Assises de l’économie de la mer et du littoral, le grand rendez-vous annuel du monde maritime. Au total, quelque 80 interve-nants et 1.500 participants sont attendus lors des deux jours de tables rondes, de conférences et de débats sur l’économie des filières de la mer organisés à la Cité des congrès de Nantes, aujourd’hui et demain. Au menu des discussions : les énergies marines renouve-lables, la compétitivité des chantiers navals français, le respect des ressources, “les nouvelles frontières de l’offshore pétrolier et gazier”, “le GNL, incontour-nable combustible marin ?”

Aujourd’hui

TDIE

Rompre avec une politique libérale à tous crins

À l’occasion du renouvellement des instances communautaires, TDIE soumet une série de propositions en faveur d’une nouvelle politique européenne des transports. Menée sous la conduite de Michel Savy, président du conseil scientifique de l’association, cette réflexion dresse le bilan de l’approche libérale suivie ces dernières années, et suggère un nouveau cap englobant mieux les objectifs sociaux et environnementaux.

“Une politique axée sur la seule

ouverture des marchés à la concurrence

n’est plus pertinente”

35Airbus a annoncé hier

avoir signé un contrat avec la compagnie brésilienne Azul Brazilian Airlines portant sur l’achat de 35 appareils de la famille A320 Neo, version remotorisée de son moyen-courrier vedette, d’une valeur de l’ordre de 3,6 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) au prix catalogue. “La com-pagnie aérienne, qui a déjà commandé 28 A320 Neo via un contrat de leasing, a choisi les appareils de la famille A320 Neo pour effectuer les lignes nationales à forte den-sité, notamment Campinas — Salvador et Campinas — Recife”, a indiqué l’avionneur européen.

le chiffre du jour

69e année - n°19.339 Mardi 2 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

Michel Savy, président du conseil scientifique de TDIE, Louis Nègre et Philippe Duron, coprésidents de TDIE

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

07/

2014

Nouvelle journée de grève générale en Belgique

L’activité économique et les transports étaient per-turbés hier en Belgique en raison d’une nouvelle grève générale dans plusieurs provinces du royaume, or-ganisée par les syndicats pour protester contre les mesures d’austérité annon-cées par le nouveau gou-vernement de droite. Après les provinces d’Anvers, du Limbourg, du Hainaut et du Luxembourg lundi 24 no-vembre, et avant une grève nationale le 15 décembre, le mouvement touche cette fois les provinces de Liège et de Namur en Wallonie ainsi que de Flandre orien-tale et occidentale en Flandre. Pendant l’heure de pointe, seuls 48 % des trains ont circulé sur les 20 principales lignes du pays, avec des différences im-portantes en fonction des provinces. Aucun train n’a par exemple circulé entre Liège et Bruxelles ou entre Namur et Liège, alors que 95 % du trafic a été assuré entre Bruxelles et Mons. Bruxelles et le Brabant seront à leur tour touchés par des grèves lundi 8 dé-cembre, avant une grève générale nationale le 15 dé-cembre. Les actions pour-raient se poursuivre en 2015 si le gouvernement ne revient pas sur ces mesures, ont prévenu les syndicats.

© Érick Demangeon et tDie

Marpol :Les armateurs à un mois du jour “J”

JO :

Les agents de sécurité autorisés à bord des navires

Infrastructures/Institutions

page 2

Costa Croisières :Un second terminal au port de Savone

Amazon :Les entrepôts prêts à affronter le rush de Noël

page 3

Entreprises

Page 2: Lantenne 02 12 2014

2 - Mardi 2 décembre 2014 - l’antenne

À un mois de l’entrée en vigueur de l’annexe VI de la convention Marpol dans la zone Seca (Manche, mer du Nord et mer Baltique), l’Institut méditer-ranéen des transports maritimes (IMTM) avait fait la part belle jeudi 27 novembre à cette nou-velle réglementation en recevant à la tribune des experts venus exposer quelques détails desti-nés aux armateurs présents sur la zone Seca et faire le point sur le marché du gaz naturel liquéfié (GNL).

Pour le responsable de la di-vision Ship Power de Wärtsilä, Jean-michel Henry, trois so-lutions se dessinent selon le constructeur finlandais : “chan-ger de combustible, utiliser des scrubbers qui permettent de net-toyer les fumées ou enfin adopter le gaz naturel liquéfié”.

Il explique que les armateurs qui vont avoir recours à la pre-mière solution vont devoir troquer le fuel lourd (carbu-rant le plus utilisé jusqu’ici considérant son prix) pour du fuel léger, à savoir à faible taux de soufre.

La deuxième option consistera à installer dans les cheminées des navires des scrubbers qui permet-tront de “laver les fumées” afin de réduire les émissions.

Enfin, le passage au GNL s’avère, selon Jean-Michel Henry, comme comme la solution d’avenir.

Parmi les questions abordées dans l’assistance, l’intervenant a été interrogé sur l’écart de prix entre le fuel lourd et le fuel léger (qui coûte deux fois moins cher) mais les incidences sur les taux de fret n’ont pas été abordées.

l’europe victiMe D’un excès

De regazéification

Du côté des carburants, le chef du département Commercialisation et program-mation d’Elengy (groupe GDF-Suez), Jean Lemonnier, a rap-pelé la déception des portuaires français après “le boom attendu”.

Rappelant que l’Europe est victime d’un “excès de regazéifi-cation”, il a souligné la surcapa-cité dont souffre déjà la péninsule

Ibérique et ses huit terminaux. Ce qui explique les raisons pour lesquelles “le terminal gazier

de Gijón a été placé sous cocon”, ajoute Jean Lemonnier.

“On a changé de paradigme d’utilisation dans les terminaux. En 2013, peu de trafic a été traité sur les terminaux espagnols”. Mais il met en garde toutefois que Fos-Tonkin, qui fait partie

des installations françaises aux côtés de Fos-Cavaou et Montoir-de-Bretagne, traite les volumes en provenance d’Alger, les trafics de bascule à l’import d’Algérie.Jean Lemonnier souligne que le

gaz reste considéré comme une énergie de chauffage mais n’est pas pris en compte comme une énergie de transport.

Vincent CaLabrèse

Annexe VI-Convention MarpolMaritime

les armateurs à un mois du jour “J”Au 1er janvier 2015, les armateurs opérant dans la zone Seca devront avoir pris la décision de se conformer à l’annexe VI de la convention Marpol. Si nombre d’entre eux ne sont pas encore prêts pour adopter le GNL, tous vont devoir utiliser du fuel léger ou installer des outils de nettoyage de fumée...

“Trois solutions se présentent pour 2015”

Les autorités ukrainiennes ont interdit les vols de toutes les

compagnies aériennes russes et une ukrainienne de Russie

à destination de Dnipropetrovsk et Kharkiv,

deux grandes villes de l’Est ukrainien, pour des raisons

de sécurité. L’interdiction, pour une durée indéterminée,

concerne également une compagnie ukrainienne,

Dniproavia, qui assure la liaison Moscou-Dniprope-trovsk. Dnipropetrovsk et

Kharkiv sont les chefs-lieux des deux régions ukrai-

niennes frontalières de celles de Donetsk et Lougansk.

La liaison aérienne avec les deux régions rebelles est

interrompue depuis plusieurs mois.

Interdiction

Les problèmes récurrents dans les liaisons ferroviaires entre Paris et la Normandie vont connaître un début d’amélioration dès le 15 dé-cembre prochain, a assuré le directeur SNCF pour la Nor-mandie, Roland Bonnepart. “Sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre, on retrouvera au 15 dé-cembre une situation normale grâce à des moyens d’ur-gence”, a assuré le directeur. Il a précisé que la capacité des trains — dont le nombre de voitures avait été diminué — redeviendra la même et que leur maintenance sera au besoin assurée dans d’autres centres en région parisienne que celui de Saint-Lazare, lequel pourra bénéficier de “renforts”.

Améliorations

Infrastructures/Institutions

© gPmm

Les agents de sécurité sont désormais autorisés à bord des navires, dans les zones en proie à la piraterie. Six décrets ont été pu-bliés dimanche 30 novembre au “Journal officiel” (JO), précisant notamment les zones concernées par cette autorisation, les entre-prises qui peuvent être chargées de ces missions et les conditions d’armement et d’exercice à bord des agents de sécurité. La liste des navires qui n’ont pas droit d’avoir recours à des agents de sécurité privée a également été définie : “Il s’agit des navires de plaisance et des navires à passagers”. Des circonstances dérogatoires, défi-nies par le décret, peuvent toute-fois permettre d’embarquer des agents de protection à leur bord, précise l’un des décrets.

152 personnels Militaires

à Disposition

Le texte adopté en juin par le Parlement prévoit que des contrats commerciaux pourront être signés entre les armateurs, qui réclamaient cette loi, et des entreprises de protection. L’État devra s’assurer que les entreprises

candidates sont aptes à exercer cette activité, puis contrôlera le respect des règles. Depuis 2008, l’État met à la disposition des na-vires exposés à ce risque l’équiva-lent de 152 personnels militaires de la Marine nationale (comman-dos marine ou fusiliers-marins). Il n’est répondu favorablement qu’à 70 % de la trentaine des demandes reçues chaque année, mais le besoin réel serait en fait supérieur aux demandes.

Sur les quinze pays de l’Union européenne disposant d’une flotte de commerce impor-tante, onze autorisent la présence d’entreprises privées armées à bord de leurs navires. Les consé-quences économiques de la pi-raterie pour les armateurs sont évaluées entre 5,1 et 8,7 mil-liards d’euros par an au niveau mondial, du fait des dépenses de carburant dues à l’accéléra-tion de la vitesse dans les zones à risque, des coûts liés aux assu-rances, des dépenses de sécurité, et autres primes aux équipages. 90 % du transport des marchan-dises mondiales transitent par la mer et plus de 230 attaques ont été recensées en 2013 par le Bureau maritime international.

Journal officielMaritime

les agents de sécurité autorisés à bord des navires

Les décrets d’application de la loi autorisant la présence d’agents de sécurité privés et armés à bord des navires dans les zones exposées à la piraterie, votée en juin, ont été publiés au “Journal officiel”.

W W W . B O R D E A U X - P O R T . F R

G R A N D P O R T M A R I T I M E D E B O R D E A U X

APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT

A proximité du centre de Bordeaux, le nouvel espace logistique portuaire du terminal de Grattequina dispose : d’une plate-forme de 6 ha pré-aménagée et immédiatementdisponible et des possibilités d’extension sur 20 ha d’un appontement polyvalent à forte capacité d’une situation géographique remarquable (proximité immédiate de l’agglomération bordelaise) d’une intégration environnementale exemplaire.

NOUVEAU TERMINAL DE GRATTEQUINA

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GRATTEQUINA

BORDEAUX

Bordeaux Port Atlantique lance un appel à manifestation d’intérêt à destination des opérateurs et des entreprises qui souhaiteraient s’installer sur ce terminal. Les entreprises intéressées doivent déposer leur dossier de candidature avant le 20 février 2015. Pour plus d’informations et retrait des dossiers : [email protected]

Page 3: Lantenne 02 12 2014

Entreprises l’antenne - Mardi 2 décembre 2014 - 3

“Aujourd’hui est notre plus gros jour d’arrivage : nous at-tendons près de 200 camions”, explique ronan bolé, le di-recteur du dernier-né des sites logistique français du géant de la vente en ligne améri-cain Amazon. À la réception/ expédition des colis, comme dans les rayonnages des onze salles de stockage de 7.000 m2, le pic d’expédition n’est attendu que dans une dizaine de jours. L’an dernier, il avait été atteint le 9 décembre, avec 850.000 colis expédiés dans la journée, soit 600 par minute. “Aujourd’hui, on est à 80.000 commandes ex-pédiées quotidiennement, ça va monter progressivement”, ex-plique Ronan Bolé.

les équipes ont été Doublées

Depuis plusieurs semaines, les équipes du site nordiste ont été doublées, passant de 800 sa-lariés à 1.500 pour l’ensemble de la période des fêtes. “Chez nous, Noël s’organise près d’un an à l’avance, à partir de janvier où l’on tente de détecter les futurs produits star, suivi du passage des commandes, du recrutement des intérimaires et des premières

expéditions”, souvent dès sep-tembre, explique le dirigeant. “Il faut que les colis aillent vite”, souligne-t-il.

Amazon avait fait l’objet l’an dernier de vives critiques en Angleterre et en France, lors de reportages infiltrés (des journa-listes s’étaient fait embauchés comme intérimaires, NDLR) montrant les rythmes de travail infernaux imposés dans cer-tains centres. Dans le Nord, on insiste sur le fait que la rapidité d’expédition — “on est capable d’envoyer un colis dans les deux heures après que le client a finalisé sa commande”, selon Ronan Bolé — est surtout le fruit d’une organisation ultra précise.

“Le processus doit fonction-ner comme une autoroute, en perdant le moins de temps pos-sible aux feux rouges, sans pour autant verser dans la précipi-tation”, explique Ronan Bolé. De l’arrivage des colis à l’expé-dition des commandes, chaque produit passe par sept étapes. But de cette organisation milli-métrée : “qu’aucune commande n’arrive au pied du sapin le 26 décembre. Sinon c’est loupé”, conclut-il.

Delphine PaysaNt

AmazonLogistique

les entrepôts prêts à affronter le rush de noël

Trois millions et demi de produits répartis sur 90.000 m2 : la hotte du père Noël prend des proportions quasi dantesques dans l’entrepôt d’Amazon à Lauwin-Planque, dans le Nord, où près de 1.500 cyber-lutins se préparent à affronter le rush de fin d’année.

Le “Costa Diadema”, nou-veau navire amiral de la flotte de la compagnie Costa Croisières, a inauguré en no-vembre le second terminal du Palacrociere au port de Savone. L’infrastructure, entièrement dédiée à Costa Croisières, déve-loppe une surface de 3.500 m² pour un investissement de 10 millions d’euros à la charge de la compagnie.

un Million De passagers en 2015

Le bâtiment a été dessiné par le Studio Vicini Architetti (les ar-chitectes Luigi Vicini et andrea Piazza) concepteur des installa-tions du port de Barcelone.

Ce nouveau terminal est un satellite du terminal Palacrociere tout en étant autonome grâce à sa salle d’embarquement, son unité de traitement des bagages et les services de police et de douane qui y sont domiciliés. Avec cette extension, le Palacrociere déve-loppe 11.000 m2 dédiés au trai-tement de la croisière sur un site de 4,5 hectares à Savone. Et la compagnie Costa prévoit de traiter dans ce port, où elle est présente depuis 1996, plus d’un million de passagers en 2015. En 2014, elle a généré 236 escales. Et sa nou-velle unité “Costa Diadema” (d’un coût de 550 millions d’euros et de 300 mètres sur 37 mètres de large pour une jauge de 132.500 ton-neaux) table sur une soixantaine

l’an prochain. C’est en novembre 2003 que Costa avait inauguré le Palacrociere pour lequel elle avait investi à l’époque 3,6 millions d’euros. Une instal-lation qu’elle gère également. Pour le port, la compagnie Costa constitue un partenaire écono-mique important car elle lui verse une redevance an-nuelle de 5,5 mil-lions d’euros. Plus largement, et sur l’ensemble de la région ligure, la compagnie dépense pour l’en-tretien de sa flotte près de 230 mil-lions d’euros. Voilà un modèle de partenariat privé-public entre une

compagnie et un port qui pour-rait inspirer la France. Costa Croisières a plusieurs fois appro-ché, mais en vain, les autorités

du port de Nice (département et CCI) pour établir un partenariat similaire autour l’adaptation des i n s t a l l a t i o n s portuaires. Une opportunité à saisir alors que la

Région et les collectivités tra-vaillent sur le contrat de plan État-Région 2015-2020 qui in-tègre le financement des ports.

michel boVas

Costa CroisièresMaritime

un second terminal au port de savoneLe “Costa Diadema”, nouvelle unité de Costa Croisières, a inauguré un second terminal au port de Savone, en Italie, qui conforte la compagnie à la place de leader européen pour cette activité.

“Costa est présente au port de Savone

depuis 1996”

© c

ost

a

L’entreprise pétrolière pu-blique malaisienne Petronas a annoncé vendredi 28 novembre une baisse de son bénéfice net de 12,3 % au troisième trimestre en raison de la chute des prix du pétrole et des taux de changes défa-vorables, tout en anticipant de nouvelles difficultés. Petronas, qui représente la moitié en-viron des ressources budgé-taires de la Malaisie, a précisé que son bénéfice net sur la période de juillet à septembre s’élevait à 15,07 milliards de ringgits (4,50 milliards de dollars), contre 17,19 milliards de ringitts pour le même tri-mestre l’an dernier. Le chiffre d’affaires a baissé de 1,3 % à 80,37 milliards de ringgits.

Résultats

Le Cargo Community System (CCS) AP+ met en place un

module dont la vocation est le groupage des marchandises

destinées à l’exportation. Ce système s’adresse aux

transitaires et aux groupeurs dont le fret est situé dans

des magasins en dépôt temporaire. Selon MGI, le

module permet également “la réception des marchandises sans annonce, la gestion de

l’empotage, le transfert à quai, l’édition des journaux d’entrée et de sortie de la marchandise dans l’entrepôt et la possibilité

d’effectuer des requêtes sur les stocks restants dans les

entrepôts”.

Module

La compagnie aérienne en difficulté Malaysia Airlines a annoncé vendredi 28 novembre que ses pertes s’étaient creusées de 54 % au troisième trimestre 2014 à 170 millions de dollars en raison de deux catastrophes aériennes qui lui ont fait toucher le fond et a amené le gouvernement à lui venir en aide. La perte nette de la compagnie pour les trois mois finissant le 30 septembre ont atteint 575,6 millions de ring-gits (170 M USD), contre une perte de 373,2 millions de ringgits au cours de la même période de l’année dernière. Il s’agit du septième trimestre de perte consécutives de la compagnie.

Pertes

L’usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin) va bénéficier de 100 millions d’euros supplé-mentaires d’investissements

pour sa modernisation, ce qui porte son enveloppe à

400 millions d’euros, a-t-on appris vendredi 28 novembre

de sources syndicales. Cette rallonge résulte de la

réévaluation des travaux de modernisation à effectuer qui déboucheront sur la concen-

tration de la production sur une ligne de montage en

2020, ont expliqué FO et la CFE-CGC. PSA Mulhouse

emploie aujourd’hui 7.000 sa-lariés permanents pour la

production de la Peugeot 2008 et des Citroën C4 et DS 4.

Investissement

Le second terminal de Costa Croisières au port de Savone comprend 3.500 m²

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Les candidatures sont à adresser à : MSC France [email protected]

CHCI - 182 Quai George V - CS 41339 - 76065 Le Havre Cedex

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4 - Mardi 2 décembre 2014 - l’antenne

Le blé porté par les conditions météoLes cours du blé ont été tirés vers le haut, la semaine dernière à Chicago par des conditions météorologiques en Russie,

en Ukraine ou aux Etats-Unis faisant craindre des dommages sur les récoltes. OR/ARGENT - Le métal jaune a plutôt bien résisté à

la hausse du dollar et des marchés d’actions en début de semaine, grâce à un rebond de la demande physique d’or en Asie, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

“Selon la presse indienne, les importations d’or en Inde ont déjà atteint 102 tonnes au cours de la première quinzaine de novembre, contre 150 tonnes au mois d’oc-tobre”, ont-ils rapporté.

De plus, Hong Kong a exporté 111,4 tonnes d’or vers la Chine en octobre, le plus gros volume depuis sept mois, ont noté plusieurs analystes. En l’absence de données chinoises sur les importations d’or, ces chiffres sont très suivis par le marché pour évaluer l’appétit chinois pour le métal jaune.

Le dernier rapport trimestriel du Conseil mondial de l’or (CMO) avait montré une nette hausse de la consom-mation indienne d’or au troisième trimestre mais un repli de la demande en Chine. Ces deux pays sont les premiers consommateurs mondiaux de ce métal précieux.

Mais dans la seconde partie de la semaine, l’or a cédé à des fondamentaux qui restent baissiers tandis que les opérateurs commençaient à parier sur une victoire du “non” à l’initiative populaire sur l’or de la Banque nationale suisse (BNS).

Les électeurs suisses doivent se prononcer dimanche sur une initiative visant à interdire à la BNS de vendre ses réserves d’or et à lui imposer d’en détenir au moins 20 % dans son portefeuille (contre 7 % actuellement).

Sous pression, l’or a atteint vendredi 28 novembre un plus bas en une semaine (à 1.177,40 dollars l’once), entraînant l’argent, tombé le même jour à 15,79 dollars l’once, un plus bas depuis deux semaines.

Si jamais le “oui” l’emportait, la BNS “devrait ache-ter environ 1.800 tonnes d’or, soit 60 % de la production minière d’une année”, a calculé Leon Westgate, écono-miste chez Standard Bank. Selon lui, cela provoquerait une hausse soudaine du prix du métal jaune.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.182,75 dollars vendredi 28 novembre au fixing du soir, contre 1.203,75 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 15,97 dollars, contre 16,30 dollars il y a sept jours.

PLATINE/PALLASIUM - De son côté, le palla-dium a progressé cette semaine, montant vendredi 28 novembre jusqu’à 814,45 dollars l’once, un plus haut depuis deux mois.

“Les fondamentaux du marché du palladium restent les plus solides de tous les métaux précieux. Les récentes données sur les ventes de voitures indiquent une robuste croissance dans les marchés où les voitures à essence dominent, comme la Chine et les États-Unis”, ont expli-qué les analystes d’Unicredit.

Le palladium est majoritairement utilisé pour la construction des pots catalytiques des voitures à essence.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.205 dollars, contre 1.230 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 809 dollars, contre 794 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - “La chute des prix du pé-trole n’a pas laissé de marbre les métaux de base. Le cuivre, par exemple, est tombé sous la barre des 6.500 dollars la tonne, atteignant un plus bas en huit mois”, ont indiqué les économistes de Commerzbank.

L’or noir a fortement chuté jeudi 27 novembre à la suite de la décision de l’Organisation des pays ex-portateurs de pétrole (Opep) de laisser inchangé son plafond de production, malgré la surabondance d’offre sur le marché.

Cette dégringolade a mis sous pression l’ensemble des matières premières, les investisseurs décidant de se délester de leurs positions dans ce secteur, a expliqué Leon Westgate, analyste chez Standard Bank.

La semaine dernière, les métaux avaient été dopés par la baisse surprise de ses taux d’intérêt par la banque centrale chinoise, qui a suscité l’espoir d’une relance de l’économie chinoise.

Toujours portés par ces espoirs, l’étain et le nickel ont atteint lundi des plus hauts depuis début octobre, à respectivement 20.600 dollars et 16.770 dollars. Mais le nickel s’est trouvé sous pression dès mardi en raison d’une poursuite de la hausse des stocks de ce métal dans les entrepôts agréés par le LME.

Enfin, les analystes ont noté que les volumes d’échanges ont été quelque peu limités cette semaine à cause de l’absence des opérateurs américains jeudi 27 et vendredi 28 novembre pour la fête de Thanksgiving.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.427,50 dollars ven-dredi 28 novembre, contre 6.739,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 2.025 dollars la tonne, contre 2.061,25 dollars.

Le plomb valait 2.030 dollars la tonne, contre 2.063 dollars.

L’étain valait 20.140 dollars la tonne, contre 20.295 dollars.

Le nickel valait 16.240 dollars la tonne, contre 16.463 dollars.

Le zinc valait 2.221,25 dollars la tonne, contre 2.302 dollars.

CAFÉ - Les cours du café ont évolué dans une four-chette étroite de prix la semaine dernière, s’orientant tout de même à la hausse dans un marché toujours in-quiet de l’apparition d’un déficit d’offre sur le marché mondial. Le robusta a ainsi atteint lundi son plus haut niveau depuis un mois, à 2.112 dollars la tonne.

“Le courtier spécialisé dans le café Volcafe a ré- évalué son estimation de déficit sur le marché du café en 2014-2015, de 9 millions de sacs (de 60 kg) à 10 mil-lions de sacs, pour prendre en compte une récolte viet-namienne plus faible”, ont rapporté les analystes de Commerzbank.

Le Vietnam est le deuxième producteur et exportateur mondial de café, et produit principalement du robusta.

De son côté, l’Organisation internationale du café (ICO) prévoit aussi un déficit d’offre sur le marché du café en 2014-2015, de 800.000 sacs, soit bien moindre que celui envisagé par Volcafe.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 2.094 dollars, contre 2.070 dollars le ven-dredi précédent. À New York, la livre d’arabica pour li-vraison en mars valait 192,80 cents, contre 188,85 cents sept jours auparavant.

SUCRE - Les prix du sucre ont évolué dans une fourchette étroite la semaine dernière, terminant en très légère baisse dans un marché souffrant toujours de la surabondance d’offre. Mercredi, le sucre échangé à Londres a marqué un plus bas depuis deux mois, à 412,50 dollars la tonne.

Le rapport de la fédération professionnelle brési-lienne Unica, qui a montré mardi les premiers signes d’une baisse de la récolte de canne à sucre au Brésil, n’a pas réussi à sortir le marché de sa léthargie.

L’impact de la sécheresse historique du premier se-mestre a fini par se faire sentir sur la récolte de canne à sucre mais pour le moment il est trop tardif et trop faible, ont jugé les analystes du courtier Czarnikow.

Le marché mondial du sucre a connu quatre sai-sons consécutives d’excédent d’offre, entre 2010-2011 et 2013-2014, ce qui a porté les stocks mondiaux à des niveaux très élevés.

Toutefois, le marché devrait être presque équilibré cette saison (léger surplus de 473.000 tonnes) avant d’entrer en déficit la saison prochaine (2015-2016), selon les estimations de l’Organisation internationale du sucre (ISO).

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 413,80 dollars, contre 417,50 dollars le ven-dredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 15,91 cents, contre 15,96 cents sept jours auparavant.

CACAO - Les cours du cacao, qui s’étaient stabili-sés la semaine précédente à la suite d’une forte chute, sont repartis en légère hausse la semaine dernière, attei-gnant vendredi 28 novembre des plus hauts depuis deux semaines (à 1.910 livres sterling la tonne à Londres et 2.887 dollars la tonne à New York).

Les récoltes principales de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana ont bien commencé, comme le prouve la forte hausse des arrivées de fèves dans les ports de Côte d’Ivoire (+ 64 % au port de San Pedro selon Commerzbank).

Malgré ce bon début et des récoltes record l’année dernière, les opérateurs continuent majoritairement à craindre d’importants déficits d’offre lors des pro-chaines saisons.

L’Organisation internationale du cacao (ICCO) a d’ailleurs dû démentir vendredi dernier les spéculations selon lesquelles le marché mondial du cacao pourrait souffrir d’un déficit allant jusqu’à un million de tonnes d’ici 2020.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour li-vraison en mars valait 1.901 livres sterling vendredi 28 novembre, contre 1.869 livres sterling le vendredi précé-dent. Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.862 dollars, contre 2.821 dol-lars sept jours plus tôt.

COTON - Les cours sont tombés jusqu’à 58,53 cents la livre lundi 1er décembre, à leur plus bas niveau depuis 2009, “dans le sillage d’un fort recul des prix sur le marché chinois ZCE”, indique Sharon Johnson, agent de courtage pour KCG Futures.

Ils ont ainsi accentué un peu plus la chute de la fibre blanche à l’œuvre depuis le printemps “alors que la récolte américaine est attendue en hausse de 30 %, à 3,6 millions de tonnes, par rapport à l’an dernier”, souli-gnent les analystes de Commerzbank.

“Une baisse des prix du pétrole suggère d’un côté une baisse des prix des textiles synthétiques et aurait tendance à peser sur ceux du coton”, explique-t-elle. Mais dans le même temps, “cela signifie aussi que les consommateurs dépensent moins d’argent pour l’essence et en ont plus à consacrer à d’autres produits, comme les vêtements”, ajoute-t-elle.

La livre de coton pour livraison en mars, le contrat actuellement le plus échangé sur l’Intercontinental Exchange (ICE), a clôturé vendredi 28 novembre à 60,08 cents contre 59,52 cents en fin de semaine précé-dente (+ 0,94 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 66,85 dollars les 100 livres contre 65,90 dollars vendredi dernier (+ 1,44 %).

En vedette…CÉRÉALES

“Les courtiers surveillent de très près le temps dans les pays de l’ex-Union soviétique, où les tem-pératures glaciales pourraient affecter la produc-tion”, explique Jason Roose de US Commodities.

Aux États-Unis, les inquiétudes sur la qualité du blé d’hiver persistent après la vague de froid qui s’était abattue dans le centre du pays mi-novembre.

En Australie, c’est la sécheresse qui incite les observateurs à réviser leur estimation de production à la baisse.

“La perspective d’une offre moins importante que prévu sur le marché mondial fait monter les cours du blé, qui entraînent dans leur sillage le reste des produits agricoles”, selon Jason Roose.

Les cours du maïs, et dans un premier temps du soja, ont aussi été soutenus par une demande qui reste solide, comme signalé par un rapport hebdo-madaire du ministère américain de l’Agriculture publié vendredi 28 novembre.

Selon ce document, les ventes de soja à l’étran-ger au cours de la semaine achevée au 20 novembre ont notamment atteint 1,5 million de tonnes, dépas-sant ainsi largement les attentes du marché.

Malgré ce bon chiffre, les cours de l’oléagi-neux ont toutefois piqué du nez en cours de séance vendredi 28 novembre, minés selon les experts d’Allendale par des éléments exogènes : la hausse du dollar, qui rend plus cher la vente de produits amé-ricains à l’étranger, et le plongeon des prix du brut après la décision de l’Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep) de laisser inchangé leur quota de production à 30 millions de barils par jour.

Selon les experts de la Société générale, un mouvement des cours du brut de l’ordre de 1 %, qui influe sur les prix de l’essence, des pesticides ou du transport, se traduit pourtant sur les cours du maïs par un mouvement dans la même direction de l’ordre de 0,20 %.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour li-vraison en mars, le plus échangé désormais sur le marché, a terminé vendredi 28 novembre à 3,8875 dollars contre 3,8525 dollars le vendredi précédent (+ 0,91 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, s’est établi à 5,785 dollars contre 5,535 dollars en fin de semaine dernière (+ 4,51 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, a clôturé à 10,16 dollars contre 10,39 dollars il y a une semaine (- 2,21 %).

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14 rue du Meunier95700 Roissy en France

Tel : +33(0)1 30 18 94 00Fax : +33(0)1 39 88 11 85

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8 - Mardi 2 décembre 2014 - l’antenne

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Gennevilliers Cedex

Page 9: Lantenne 02 12 2014

9 - Mardi 2 décembre 2014

En baisseEn hausseL’Organisation internationale

du cacao (ICCO) a revu le sur-plus de production mondiale de cacao à la hausse pour la saison 2013-2014, qui s’est terminée fin septembre. Selon la quatrième es-timation de l’ICCO, le marché mondial du cacao a affiché un excédent d’offre de 53.000 tonnes la saison dernière, contre un sur-plus de 40.000 tonnes estimé en août dernier. La forte progression de l’offre mondiale est maintenant calculée à 4,365 millions de tonnes (+ 10,6 % par rapport la saison 2012-2013) contre 4,345 millions en août.

L’activité manufacturière en Chine a ralenti en novembre, à son plus faible rythme de crois-sance depuis huit mois, a indi-qué hier le gouvernement, tandis que la banque HSBC faisait état d’une stagnation — des chiffres confirmant l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI des directeurs d’achat calculé par le Bureau na-tional des statistiques (BNS) s’est établi pour le mois dernier à 50,3, contre 50,8 en octobre, a annoncé cette autorité gouvernementale.

MouvementLa compagnie aérienne tunisienne

Syphax Airlines a annoncé avoir nommé un nouveau PDG en remplacement de l’ancien secrétaire d’État français et ex-patron d’Air France, Christian Blanc, pour “des raisons réglemen-taires”. “Syphax Airlines a procédé au remplacement de Christian Blanc par Mohamed (dit Hamadi) Ghelala au poste de président directeur général de la compagnie”, a indiqué jeudi 27 no-vembre le transporteur aérien.

EnquêteLe président chypriote, Nicos

Anastasiades, a appelé vendredi 28 novembre à l’ouverture d’une enquête sur la procédure de reprise de la com-pagnie aérienne nationale Cyprus Airways, affirmant qu’il démissionnerait s’il s’avérait qu’il avait influencé le pro-cessus de quelque façon. Cette décla-ration intervient après des accusations parues dans la presse selon lesquelles l’ancien cabinet d’avocats de Nicos Anastasiades avait représenté Ryanair, un temps intéréssée par la reprise de Cyprus Airways.

VolUne enquête est en cours après un

vol de matériel informatique à bord du Mistral “Sébastopol”, un des deux na-vires commandés par la Russie et qui est en cours de construction chez STX à Saint-Nazaire, a-t-on appris vendredi 28 novembre auprès du parquet de la ville. Deux disques durs, une carte-mère ou encore une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communi-cations entre différents serveurs mis au point par Thalès ont été dérobés à bord du navire, encore sous statut civil.

IncidentL’état d’alerte a été déclenché

vendredi 28 novembre à l’aéroport de Vienne, lors de l’atterrissage d’ur-gence d’un Boeing 737 de la com-pagnie Turkish Airlines qui avait actionné par erreur un signal de dé-tournement, a-t-on appris auprès de la police. L’avion de ligne à destination d’Istanbul, qui avait décollé de Francfort, avait demandé à effectuer un atterrissage d’urgence en raison d’un problème de dépressurisation, a pré-cisé l’aéroport de Vienne-Schwechat.

JusticeLe Conseil d’État a rejeté vendredi

28 novembre les pourvois formés par des riverains opposés au projet d’aéro-port de Notre-Dame-des-Landes pour obtenir l’annulation de leur expropria-tion. 26 requêtes différentes avaient été présentées sur le même modèle devant la plus haute juridiction administrative française pour demander l’annulation d’un arrêté du 11 septembre 2011, dans lequel le préfet de Loire-Atlantique dé-clarait cessibles plusieurs parcelles.

GrèveLes vols de la compagnie aérienne

portugaise Tap étaient fortement per-turbés dimanche 30 novembre par une nouvelle journée de grève du personnel navigant, la troisième en l’espace d’un mois, pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Le mouvement était suivi par “près de 100 %” des 2.750 hôtesses et stewards de Tap qui, en fin de matinée, n’avait pu réaliser qu’un seul vol en plus des liaisons pré-vues par le service minimum.

La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn réclame environ 2,1 mil-liards d’euros à une quinzaine de com-pagnies aériennes, dont Lufthansa et Air France, en dédommagement d’une entente sur les tarifs du fret aérien ayant causé du tort à sa filiale DB Schenker. “À travers deux plaintes, en Allemagne et aux États-Unis, Deutsche Bahn réclame environ 2,1 milliards d’euros”, a annoncé hier Christopher Rother, directeur de la division juridique de Deutsche Bahn consacrée aux car-tels. Cette revendication avait déjà filtré en partie dimanche 30 novembre dans une interview du directeur juridique de Deutsche Bahn accordée à l’hebdoma-

daire économique “Wirtschaftwoche”. Avec plus d’un million de tonnes de marchandises transportées par les airs chaque année, DB Schenker est le deuxième plus gros transporteur de fret aérien au monde, a rappelé Christopher Rother. Dans le détail, la compagnie

publique demande environ 300 millions d’euros d’indemnisation à sept compa-gnies dont Air France, KLM, Quantas ou encore SAS dans le cadre d’une plainte déposée aux États-Unis. La justice américaine pourrait décider de verser à Deutsche Bahn une somme jusqu’à trois fois équivalente. En Allemagne, Deutsche Bahn a décidé d’élargir le champ d’une plainte déposée fin 2013 et sur laquelle elle n’avait jusqu’ici pas communiqué. Deutsche Bahn réclame dans le cadre de cette procédure plus de 1,7 milliard d’euros de dommages et intérêts à dix compagnies aériennes dont Lufthansa, British Airways, Japan Airlines, Lan ou Singapore Airlines.

DB réclame 2,1 md EUR à plusieurs compagnies aériennes

Corse

“C’est une erreur” d’avoir lancé 4 lignes TGV en même temps

Dans son discours de clôture de la troisième conférence environnementale, le Premier ministre, Manuel Valls, a jugé vendredi 28 novembre qu’avoir lancé la construction de quatre lignes à grande vitesse en même temps a été “une erreur”. Quatre lignes à grandes vitesse (LGV), dont les travaux sont actuellement en cours, doivent être achevées d’ici 2017 : Tours-Bordeaux, Metz-Strasbourg, Le Mans-Rennes, et le contournement de Nîmes et Montpellier. Conséquence : “La trajectoire financière de nos grands opérateurs n’est pas bonne”, a estimé le Premier ministre. En octobre, la Cour des comptes avait pointé un “système ferroviaire peu cohérent” résultat d’un “choix systématique de la grande vitesse”. Et elle avait recommandé de “concentrer en priorité les moyens financiers sur l’entretien du réseau” existant. “L’enjeu majeur, pour le développement durable de nos réseaux ferrés c’est avant tout de mieux les entretenir”, a repris vendredi 28 novembre Manuel Valls.

Réaction...

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Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

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Manuel Valls

Focus...

Les entreprises s’inquiètent du flou qui entoure la SNCM

Le flou qui entoure l’avenir de la SNCM, placée vendredi 28 novembre en redressement judiciaire, suscite l’inquiétude des petites et moyennes entreprises corses, dont l’activité est tributaire de la fluidité des liaisons ma-ritimes. “Depuis trente ans, la SNCM a créé une véritable économie autour d’elle”, explique François Sorba, agent maritime sur le port de Propriano : “Elle est aujourd’hui menacée”. Les entreprises insulaires qui vendent leurs produits sur le continent sont en pleine incertitude. “Nous ne savons rien et nous aurons des réponses dans six mois”, souligne Charles Antona, patron de Corsica Gastronomia, en référence à la période d’observation prévue par la pro-cédure. Or, “nous ne pouvons pas nous payer le luxe de revivre l’épisode de juin et juillet”, marqué par la grève, poursuit le chef de cette entreprise de confitures, ter-rines et autres produits du terroir : “L’économie corse ne pourra pas s’en remettre”. Dominique Sialelli, qui dirige le brasseur corse Pietra, partage cette analyse :“La SNCM a six mois devant elle. La date butoir est fixée à mai. Si à cette date, jus-tement, toutes les parties ne sont pas d’accord, la Corse est condamnée. Ce qui s’est produit cet été a été très traumatisant pour les socio-professionnels qui, malgré tout, ont tenté de calmer les choses”. Les deux entrepreneurs n’entendent pas pour autant s’immiscer dans l’avenir de la SNCM. Toutefois, “nous sommes aujourd’hui dans une situation d’extrême inquiétude”, font-ils valoir.

Dans un futur plus proche, les producteurs de clémentine, déjà victimes des intempé-ries qui frappent encore l’île de Beauté, craignent au plus haut point un mouvement de grève. “Dans ce cas, c’est nous qui toucherons le fond. La filière ne peut pas affronter cela. Il s’agit de la seule période où nous pouvons travailler”, note, avec inquiétude, Jean-Pierre Mancel, producteur de la Plaine orientale. Marc Santunione, entrepreneur dans le bâtiment, a jusqu’ici pu anticiper la situation en doublant ses commandes. Mais la menace d’une rupture d’approvisionnement ou de trésorerie plane toujours au-dessus de lui, comme de la profession tout entière. “J’ai pu commander le matériel nécessaire, mais au niveau de la trésorerie, cela devient très compliqué. Toutes les entreprises ne peuvent pas fonctionner ainsi. J’ai une autonomie d’un mois, pour l’heure. S’il y a blo-cage, je ne pourrai plus travailler”.

Sur le port de Propriano, 25 emplois directs sont menacés, selon François Sorba. “Si mon entreprise ne travaille plus avec la SNCM, je ferme. Dans la région, la compagnie maritime fait aussi appel à de nombreux sous-traitants. Pour eux aussi, l’addition sera salée”, explique-t-il. Et côté tourisme ? “On considère que le panier moyen d’un touriste est de 5 euros”, précisé François Sorba : “20.000 passagers font halte à Propriano durant la saison. C’est une perte considérable pour les commerces”.

Jeanne COLONNA

La SNCM a été placée vendredi 28 novembre en redressement judiciaire

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