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EDITORIAL Voici maintenant 2 ans que notre journal n'était pas paru. Certains s'imaginaient peut-être (espéraient?) que nous avions disparu. Mais qu'ils ne se réjouissent pas trop vite, nous sommes toujours bel et bien là. Car face à M Sarkozy et ses condisciples dont font partie les élus de la majorité municipale, il y a besoin d'une opposition forte et présente. En effet, si vous ne pensez pas comme eux, c'est que vous avez tort! Si vous n'êtes pas d'accord avec eux, c'est que vous êtes incompétent! En fait ils ont une conception de la démocratie qui leur est propre : ils ne veulent pas d'opposition... Et bien non, le PS est là. Lorsque les décisions prises nous paraîtront bonnes, nous le dirons. Nous serons force de propositions. Mais qu'ils sachent que nous serons là si nous ne sommes pas d'accord. Et cela non pas par idéologie comme aiment à le dire nos adversaires, mais par conviction. Conviction que les choix faits ne sont pas toujours les bons pour les Français et les Vairois. Qu'ils le sachent, les Socialistes sont toujours là. Yannick MARQUIS Secrétaire de section Quoi de neuf à Vaires? L.A L L e e C C a a n n a a r r d d d d e e l l a a R R o o s s e e

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EDITORIAL

Voici maintenant 2 ans que notre journal n'était pas paru. Certains s'imaginaient peut-être (espéraient?) que nous avions disparu. Mais qu'ils ne se réjouissent pas trop vite, nous sommes toujours bel et bien là. Car face à M Sarkozy et ses condisciples dont font partie les élus de la majorité municipale, il y a besoin d'une opposition forte et présente. En effet, si vous ne pensez pas comme eux, c'est que vous avez tort! Si vous n'êtes pas d'accord avec eux, c'est que vous êtes incompétent! En fait ils ont une conception de la démocratie qui leur est propre : ils ne veulent pas d'opposition... Et bien non, le PS est là. Lorsque les décisions prises nous paraîtront bonnes, nous le dirons. Nous serons force de propositions. Mais qu'ils sachent que nous serons là si nous ne sommes pas d'accord. Et cela non pas par idéologie comme aiment à le dire nos adversaires, mais par conviction. Conviction que les choix faits ne sont pas toujours les bons pour les Français et les Vairois. Qu'ils le sachent, les Socialistes sont toujours là.

Yannick MARQUIS Secrétaire de section

Quoi de neuf à Vaires?

L.A

LLee CCaannaarrdd ddee llaa RRoossee

LA FACTURE DE LA CRISE

C.G

Le bureau de section

RASED : ENFANCE EN DANGER

E.F

L'ETAT DOIT 75 MILLIONS AUX SEINE-ET-MARNAIS

Y.M

Depuis 2007 à la tête du pays, la droite au pouvoir a comme ligne de conduite, l’arrogance, la certitude, le culte de la richesse, le mépris des contradicteurs ou des sceptiques et la facilité à distribuer les promesses. Si celles-ci ne sont pas réalisées ce ne peut être que la faute de ces idiots qui ne comprennent rien, qui refusent de travailler le dimanche, qui ont peur du chômage et dont certains voteraient même à gauche . Heureusement, la réussite éclatante du libéralisme effréné, de la spéculation débridée et de l’égoïsme forcené qu’ils ont tant défendue est là pour faire réfléchir.Et à Vaires me direz vous ? Pour l’arrogance et le mépris ça va, ils sont dans le ton. Pour les promesses elles n’engagent que ceux qui les écoutent, certains électeurs manipulés sur le thème de la politique immobilière l’ont déjà appris à leurs dépends.

Bien sûr il reste la sécurité. La sécurité une affaire sérieuse, des caméras vont être installées, l’efficacité du système est sujet à caution, mais il faut bien faire plaisir à la partie la plus conservatrice de l’électorat. Dans le Trait d’union n° 7 la description apocalyptique de la ville rappelant le Chicago des années 30 a eu beaucoup d’effet... Qui a vu une différence entre janvier 2007 et janvier 2008 ? Espérons que la chute de l’immobilier ne soit pas liée à cette psychose sécuritaire. Mais la sécurité, c’est aussi la possibilité de se déplacer sans risques, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’était pas le cas lors de l’épisode hivernal de janvier. Non que des hordes aient envahi la ville, mais la neige et le verglas recouvraient chaussées et trottoirs. Le souci de sécurité qui obnubile nos élus aurait dû leur faire prendre immédiatement les mesures rapides,

drastiques et efficaces comme le prône leur idole de l’Elysée, et bien non, rien ou presque, le laisser faire, l’attente du redoux. Un élu de la majorité, interpellé par une habitante dans un commerce de la ville, a avoué piteusement qu’il n’y avait pas de sel, que les commandes n’avaient pas étés faites faute d’argent, l’argent des caméras sans doute ? La carrière de cet élu est compromise, selon la bible UMP, il aurait dû répondre que c’était la faute des 35 heures instituées par les socialo communistes, et qui sont depuis 8 ans que la droite est aux affaires la cause de tous les problèmes.Espérons que ces petits rappels à la réalité rendront la majorité municipale un peu plus modeste et qu’elle se souviendra qu’en politique aussi le capitole n’est jamais loin de la roche tarpéienne.