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LE COURRIER DE UAANJiib L'EMIGRATION Sous lo litre « Emigration européeni en Amérique et en Australie » M. Bodi directeur do la statistique du royauc d'Italie, vient de réunir en un volume 1 différents articles M»- ce sujet qu'il publiés dans le Bulletin de "Instit international de statistique de Rouit D'après M. BCRUO, l'émigration beaucoup augmenté en 1SST et en 188t mais elle a fléchi pendantl'amide dernier. Le développement de l'émigration da les deux premières années est dû plus l'énorme développement de certains Eia de l'Amérique du Sud Qu'à la crise cor merciale et industrielle de l'Europe. Par compensa (ion, pendant l'ann 1889, la reprise des affaires, d'une pai et les obstacles mis par l'Italie à l'émigra- tion de l'autre, ont diminué le nombr des Européens allant s'établir de l'aui côté de l'Atlantique. Voici en résumé, d'après unarticle ( M P= Leroy-Beaulieu, de YEconomis Français, un tableau comparatif del'én gration des principaux pajs d'Europ depuis 1885. Gde-Jlrctagne Années, et Irlande. Allemagne. Italie 307.644 232.900 28Î.487 279.92S 253.795 107.238 79.875 99,712 98.515 00.250 78,91 87 4 133.1 207.7 125.7 candïn Espagne. 1889 30,793 24-315 G.06: J9.792 34=043 76.098 37.200 75.975 49.283 23,33! D'autres nations fournissent égalemeni leur coutigent à ce courant d'émigration, mais leur chitTre n'a qu'une imporu restreinte relativement à celui des j sus-menliounés. Néanmoins, la Suisse a fourni en 188£ envirou8,500émigrants,alors qu'en 188Ï il n'y eu avait pas 7,000. Les chiffres donnés plus haut sont ceu des statistiques officielles ; ils ne peuven donc être absolument exacts; car beau coup de personnes, surtout dans la class moyenne, s'expatrient sans se faire ins- crire comme émigrants. faut ajoulei que, par compensation, les statistique ne nous apprennent pas Je nombre d< gens qui reviennent en Europe. Pour Ja Russie, dit M. Leroy-Beadlîeu U y a deux sortes d'émigrations, le mou- •cemenî-i- l'taîérieiiF poiu'iu uiloeisa des immenses territoires incultes di vaste empire el celui de l'exlérieur qui a fourni 35,874 âmes aux Etals-Uais pen- dant l'année 1889. De même, l'Autriche-Hongrie, à donné en 1888 et 1889 une émigration de 40 à 50,000 personnes. Quand au Portugal,M, Bodio ne donne pas de chiffre, quoique le nombre des éraigrauts ne soit guère inférieur à une quinzaine de mille. Le total des émigrations pendant les années 1888-1889, varie donc entre 800,000 et 850,000 âmes. Le goût de l'inconnu, l'esprit d'avan- . ture, la lassitude du joug militaire, de certaines sujétions administratives, des déboires et des mécomptes, quelquefois mérités,sont, tout aussi bien que la mieere et le manque d'espice, les stimulants habituels de l'émigration. Seules les perturbations politiques des Etats de l'Amérique du Sud pourront, peut-être, à unmoment donné", diminuer ce courant. Maintenant, se demande-l-on, que de- viennent les 900,000 Européens, qui, chaque année, traversent l'Atlantique pour trouver les moyens de gagner leur vie loin de ia mère-patrie. Les chiffres suivants d'émigration, constatés dans les principales contrées, en donneront une idée assez exacte en remarquant simplement : Que ces chiffres s'appliquent aussi bien à l'émigration des Européens qu'à celle des habitants d'un pays dans un autre ; 2" Qu'en Australasie les statistiques comprennent le mouvement des habitants dans les sept colonies : Années. ÈtatJ-Unw. Canada. Bre.il. 360.252 416.075 538.243 54(5.000 452.122 Argentine. 79.169 30.135 ? 35.741 •' 54.990 •> 131.745 V 05.161 l'rugay. Avistrnlasîc. 1885 108.722 15.079 05-585 1886 93.110 13.292 G-i.047 1887 120.842 12.W53 65,011 1888 155.632 10,581 05.590 1889 200,909 27.349 -15.710 On voit que ces chiffres sont supérieurs à ceux donnés par le tableau d'émigration. Ainsi, pour 1888, en supposant que l'im- migration du Canada soit demeurée égale (et îl est probable qu'elles été supérieure) au chiffre de l'année 1SS5, ou arrive à un total de plus de 980,000 immigrants pour tout ce groupe de pays, Comme on voit, les États-Unis sont de beaucoup les plus favorisés par le mouve- ment d'immigration, La République Argentine vient ensuite, suivie du Brésil. La crise quô subit en ce moment la pre- mière de ces républiques, fera sans aucun doute baisser le chiffre des Européens qui s'y rendent, et la révolution qu'a tra- versée la seconde, nuira sans aucun doute à la rapidité de son développement. Que reste—t-il à l'Afrique dans ce mou- vement d'immigration ? M. Bodio, lui-même, ne nous donne lucuu chiffre , on peut estimer cependant à 25,000 âmes eu tout, le nombre d'Eu- Jens et d'Australiens ayant émigré dans l'Afrique du Sud. Et que deviennent dans tout ceci l'Al- gérie et la Tunisie ? M. Bodio nous apprend qu'il y a eu pour l'Italie, eu 1883, 902 émîgranls à destination de la Tunisie et 751 pour l'Algérie, et, eu 1889, les chiffres cor- respondants sont de 639 à 7G5. En France et en Espagne, l'émigration pour ces deux pays n'est pas connue, ou peut seulement l'évaluer à 7,000 Euro- péens environ, pour l'Algérie, et de 1,200 à 1,500 pour la Tunisie, déduction lite des départs. Citons, pour terminer, le curieux tra- vail de M. Bodio, le tableau suivant qui prouve que pour aucune des contrées qui ' sont comprises, l'émigration n'éj 'excédent intérieur des naissances si» LA RÉGION PAYS mnde-Bretagne Irlande.. liemngne ilie . ftncc ,; sac lède irvÈgc ... inemflr k nnde-Iiretagnc Irlande \emagne lie Finee I5SC 5<lc rvige . riemark Excéi. par 1885 et ... 12.3 ... 11 3 ... 11.5 ... 23 ... 6.4 .. 11.8 ... 14.9 ... 14.7 1 par 1885 et 5,7 2,2 .. 2.7 0.1 .. 2.3 4.0 7,2 2.1 lent de sur les décès 1,000 habita. 1886 12.2 10.9 8.1 1.4 7.0 13.2 14.9 14.3 1887 11.0 12,7 10.9 2.3 7.0 13 5 14,8 13.6 ration pourlcs lors d' nts. 1883 11.9 12.9 9.8 1.1 7.8 Y 13.8 13.4 paya Europo 1,000 habita! 18HG 0,3 1.0 2 9 0.2 2,0 6.0 7.8 3.0 1687 7,6 2.1 4.4 0.3 2.0 9.8 J0.5 4.1 îts. 1888 7.5 2.0 6.8 0,6 2..8 9.7 ILS 4.0 AURIBEAU Les fêles de Notre-Dame.— Voici le pro- gramme des fêtes de NoLrc-Paino-de-Val- ci use. Lo 8 septembre, a ï> heures du malin excursion a l'ermitage ; de 3 â "' heures (li soir, grand bal ; de 9 heures a ininuil, re prise du bal Le 9 septembre, a 0 heures du malin, concours de boules blaiiches.prïx 100 franc el les mises en sus fixées ti i francs pa joueur ; dans l'après-midi el le soir, réou- verture du bal ; u neuf heures du soïr, cours de quaitrelfe, prix : W francs el les mises en sus fixées il 1 fr. par joueur. Le 10 septembre, a 9 heures du malin, concours de boules blanches pour les en fanls au-dessous de 15 ans, pris: 8 francs cl les mises en sus fixées ;i 50 centimes pu joueur; l'après-midi el le soir, reprise di bal. MONACO Lii société monégasque des bals champe très, fidèle aux Iradilions de bienfaisant de ses dovanriwes, a voulu clôturer se; réunions qui se son! terminées avant-hier el qui ont obtenu un réel succès, par unt fête au profil des incendies de Fort-de France eL des famille des victimes de Saïnt- Etîenne. Aujourd'hui dimanche, 7 septembre, celte foie aura lieu sur la promenade de Sainle- Harbe, avec le concours gracieux des So- ciclés Chorales et Plulgarmonïque; UG l'Or- chestre du Casino, avec l'aulorisatioii di l'Administra lion des Bains : d'un groupe d gymnastes amateurs ; de il. le docteur d Gago, prestidigitateur ; de M. Camatlee de plusieurs maitres d'escrime. Le pro- gramme no nous esi pas encore connu mais en voici les grandes lignes : A deux heures, concerl par la Société Philharmonique, exercices de gymnastique séance de physique el de prèstidigalion assaut d'armes, kennesso= Le soir, la So- ciété Chorale de VAvenir, accompagnée pai l'orclieslrp, chantera la Chanté, de Kossinî ot Donnez, donnez 1 cantate de Sain lis ; ïliu minalions, bal à grand orclieslre, etc. La sociélé des Bains de Mer, qui prête toujours son concours aux oeuvres de cha nié, conlribue largement à l'organisalion de celle fiMc, dont les inspirateurs trouve- ront, nous en sommes persuadé, dans notre populalioji cl la colonie étrangère, l'accuei le plus sj nipalliique,iious souhaitons à cetli clianlable entreprise une complète réus site. Les lois el dons pour la kermesse seron renis avec reconnaissance a la pharmacie Botta, rue du Milieu. La société des ltégales a fait parvenir a M. le consul de Fronce la somme de 63 francs, produit d'une collecte faile par un de ses membres à l'issue du déjeuner, le dimanche Maoût, à Beaulîeu, Ces (î3fr. sont deslincsalii souscription pour les victimes du cyclone de Dreux, CHOSES ET AUTRES Le grand problème qui consiste à prédire la pluie, les variations de tempéra turc et les cyclones au moins trois jours à l'avance, sérail parait-il résolu. L'abbé Fortin, bien connu pour ses re- cherches météorologiques a présenté le 25 août, a l'Académie des sciences, un appa- reil d'une délicatesse extrême, que les moindres variations magnétiques de l'at- mosphère niellent en mouvement. Cet instrument, se compose d'une bobine enverra entourée de deux condensateurs à large surface d'élahi. Entre ces deux con- densaleurs so trouve un fil de fer recuit qui mesure moins d'un dixième de milli- mètre et qui s'enroule en hélice. Ce lîl a d'ailleurs, une longueur de plusieurs kilo- mètres. Au centre de la bobine qui esl creu- sée d'une cavHé se trouve l'aiguillo aiman- tée, Al'aide de-celte ingénieuse disposition, les déplacements de l'aiguille sont considé- rablement augmo'ilèiî Trois jours avant un changement de temps, J'aiguille se met en marche, el suivant l'angle d'écart on peut prédire très exactement l'intensité do la variation du lemps. C'est inappréciable pour les cullivaleurs el les marins. La semaine dernière, en creusant lus fon- dalions du perron du nouvel hôtel de ville d'Evreux, les ouvriers oui trouve une gran- de quantité de pièces de monnaies mililaï- res romaines,en br.onze, du troisième siècle ; i Sde 1 oUn 5 inolivcnientii SIX) kilogrammes. On suppose ,u'el!cs ont (MO-lre enfou», en col JLuo'rs do lésion do,; « Elles avaient clé enfermas dans des s.ics, puis dans une caisse de bois donl on a re- trouvé des débris. Quelques-unes sont assez bien conser- vées, les autres devront subir un sérieux nettoyage avant de pouvoir être déchiffrées. L'autre soir, vers sepl heures el demie.au moment de l'averse donl on se souvienl, un phénomène singulier et émouvant u observé par plusieurs personnes. La lune brillait dans un ciel absolument clair. Toula coup, des espèces de flammes dorées, sembables à celle que produit la déflagration d'une pincée de poudre, com- mencèrent à lécher d'abord la circonférence du disque. Celte sorte d'incendie augmente de minu- te en mînulo el, au boul d'un quart d'heure, la surface enlièrc de l'astre des nuits sem- blait recouverte d'un océan de flani dorées, ondulant, pendant que des aigret- tes d'étincelles tout a fail semblables aux pluies d'or des fetixel'artifees s'échoppaient delà circonférence. Le phénomène a duré environ un quarl d'heure. Puis lit lune a clé recouverte ;d'un nuage el, a sa réapparition, le ciel avait re pris sa physionomie accoutumée. L'impression produite par ce phénomène, très beau, d'ailleurs, peut se résumer dans ce mot d'un enfant: «Tiens, la lune qui brûle ! » LA SÉRICICULTURE Nous avons quitté le cocon du ver-à- soie :iu moment où, sortant de chez les éducateurs, on le transportait dans les établissements de Imrnhmr dins lesquels doit s'opérer lo u i.i vc l.i IIP.I-I.HI en co- cons qui no pcm. m inli-i- que graines celles qui sont aptes produire des vers de bonne qualité. Si nos lecteurs et aussi nos gracieuses lectrices lo veulent bien, nous allons sui- vre les diveiijes phases du grainage, puis celles du tissage de la soie. Nous ne pou- vons mieux faire pour cela que de nous transporter dans un établissement spécial et d'observer avec attention tout ce qui se passe devant nos yeux. C'est dans ce but que nous nous sommes rendu chez un ba- cologtie distingué de notre région à qui nous avons demande la permission de visiter son établissement et qui non cou- lent de satisfaire a notre demande a bien voulu nous accompagner on nous donnant tous les détails que nous allons transcrire ici. De Cannes à Seillans (Yar) H')- ; qu'un pas. Nous prenons lo train jusqu'i Giasse . de là iu\o voiture nous conduit en trous heures et nous arrivons cliez no- tre cicérone qui nous reçoit avec la plus grande amabilité; nous sommes chez M. le baron de Claviers. Dés la grille de réta- blissement nous apercevons un immeuble grand comme certains de nos grands hô- tels do Cannes, au devant- s'étend une cour avec jardin au milieu de laquelle tra- vaille, en chantant, une nuée de jeunes filles rieuses et, pour la plupart, jolies ; nous nous approchons assez pour voir qu'elles enfilent des cocons, les piquant dans leur plus petit diamètre, mais seule- ment par !e bord, et en formant ainsi des rhîipelets longs de trois mètres environ. Notre entrée tourmente quelque peu les jeunes travailleuses, do petits rires a demi étouffés et des chuchotements montrent qu'on s'occupe de nous et aussi que nous avons troublé le gazouillis de ces fillettes. Votre voix est douce, doux est votre regard, laisser courir l'aiguille au travers du cocon, vos petites mains rosés ^ ont et viennent rithmanî vos jo\eiiHcs chansons; reprenez vos» gais caquet âges, nous cu- rons dans l'intérieur de lVtaljhs.sem.ent [andis que monsieur le baron de Cimiers nous explique que le travail auquel ns venons d'assister a pour but de dis- er les cocons de façon à faciliter leur dissecation à la sortie <j^ Avant ce travail a eu liçll . ' triage des cocons qui sont j ' filatures, on les jette dans des ~ et on envoie aux onlî!enses t première vue semblent s';m plus do la perfection soit par],., soit par leur couleur et aussi «,, moto plus ou moins grande. J; rj au rez-de-chaussée ou notre aWj. nous montre ces mêmes chai^i suspend a de longues travers^ disposées parallèlement à mi m.' de l'autre jusqu'au tond de la p.. bien quatre-vingts mètres de !„ les cocons qui sont de\ant nos^ étudies en vue du gnùnage. \jm vendons de \k a l'étine où 1 J T destinés à l'industrie soit minutes de séjour a une t 70° u 80- sulliaont pour cela. Aut] quatre à cinq mois cent kilos J, perdent de 66 ù 67 kilo* et se > par conséquent îi 3â ou 33 k. rj secs ils -sont débourres el as semont suivant leur qualité : )îns j faibles, fondus, doubles, depuis l'éioLuTemeiU jusqu'ai Ut (ilaturo les cocons de exposes ckirs-semés sm- de. sùclient comme nous n\ ons dit. Nous montons au premier nous nous trouvons ( installation identique à celle du J chaussée. Lo parquet est i sciure de bois, sur laquelle on n les papillons qui sortent des cocons4 Ces papillons sont portés dans u attenante ;t cclie nous à laquelle nous nous rendons pour J à leur accouplement. La fécond dénient faite, des jeunes filles a gées dudivorce, elles choisissent» nuptial, je veux dire sur les petits tendues, les femelles qui vienne fécondées et le-, plu i ni de- tarlatane ranlh '|m i .suc en papier, c'c-i -m . i la jeune merc va pondre .sonoeufs, J verte par un petit entonnoir de taj qui empêche tout mélange, cetr miné on l'emprisonne dans le papier, a côte doses oeufs, elleserarj bientôt, broyée dans un mortier dm ou de porcelaine, puis un liquide produit sera soumi* cope pour vérifier la vigueur du J L;i ponte produite dans lt?f nous venony do parler est dite : d c'est la seule qui puisse donnent résultats, c'est celle qui se pratiqu Monsîeurle baron de Claviei"s,qi leurs, ainsi que nous avons pu le c< pendant notre visite dans son ( ment, un fervent disciple de Pasfc Nous voici maintenant un labc c'est que se fait le travail de nue plue, le plus délicat, assurément, après lo choix de la forme, de la de la finesse et de la vigueur ; cete au microscope montre si, parmi lcss| sélectionnés, il ne s'en trouve \ malgré In plus belle apparence, > nent des germes des maladies dont i être atteint !c ver a soie. Les employés chargés de ce trnva acquittent avec toute l'habileté q une longue pratique, aussi peut-on 4 assuré que les sujets déclarés exempt'l tout indice do germes parasitaires, vibu naux ou cryplogamiques donnant D sauce it des vers sains, \igotueuxet^ ù produire de beaux cocons et de la* soie. Les papillons mâles rejoiés aprèsïi couplemen t sont employés comme eng" et constituent une fumuro très riclietf azotéo. Nous avon« dît plus haut que le ver- soie peut êtro atteint par plusieurs m dies parasitaires qui causent parfois terribles ravages. Avant, les travail 'immortel Pasteur, il n'était pas qu'une région tout entière vit sn P sérteîcole détruite par la Mnscarô [Boli-\ tis lîassiaiui), par la Pébrine* llacheiie. D'autres maladies telles i\« Grasserie affaiblissent le ver-ù-soie. tuent quelquefois, mais assez soiivenl' permettent de finir soncocon. Les «

LE COURRIER DE UAANJiib L'EMIGRATION LA RÉGION Sde …archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/courrier/1890/... · 2005. 9. 18. · Le total des émigrations pendant les années

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Page 1: LE COURRIER DE UAANJiib L'EMIGRATION LA RÉGION Sde …archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/courrier/1890/... · 2005. 9. 18. · Le total des émigrations pendant les années

LE COURRIER DE UAANJiib

L'EMIGRATION

Sous lo litre « Emigration européeni

en Amérique et en Australie » M. Bodi

directeur do la statistique du royauc

d'Italie, vient de réunir en un volume 1

différents articles M»- ce sujet qu'il

publiés dans le Bulletin de "Instit

international de statistique de Rouit

D'après M. BCRUO, l'émigration

beaucoup augmenté en 1SST et en 188t

mais elle a fléchi pendantl'amide dernier.

Le développement de l'émigration da

les deux premières années est dû plus

l'énorme développement de certains Eia

de l'Amérique du Sud Qu'à la crise cor

merciale et industrielle de l'Europe.

Par compensa (ion, pendant l'ann

1889, la reprise des affaires, d'une pai

et les obstacles mis par l'Italie à l'émigra-

tion de l'autre, ont diminué le nombr

des Européens allant s'établir de l'aui

côté de l'Atlantique.

Voici en résumé, d'après un article (

M P = Leroy-Beaulieu, de YEconomis

Français, un tableau comparatif del'én

gration des principaux pajs d'Europ

depuis 1885.

Gde-JlrctagneAnnées, et Irlande. Allemagne. Italie

307.644232.900

28Î.487

279.92S

253.795

107.23879.875

99,712

98.515

00.250

78,9187 4

133.1

207.7

125.7

candïn Espagne.

1889

30,793 24-315 G.06:J9.792 34=04376.098 37.20075.975 49.283 23,33!

D 'au t r e s nations fournissent égalemeni

leur coutigent à ce courant d'émigration,

mais leur chitTre n'a qu'une imporu

restreinte relativement à celui des j

sus-menliounés.

Néanmoins, la Suisse a fourni en 188£

envirou8,500émigrants,alors qu'en 188Ï

il n'y eu avait pas 7,000.

Les chiffres donnés plus haut sont ceu

des statistiques officielles ; ils ne peuven

donc être absolument exacts; car beau

coup de personnes, surtout dans la class

moyenne, s'expatrient sans se faire ins-

crire comme émigrants. lî faut ajoulei

que, par compensation, les statistique

ne nous apprennent pas Je nombre d<

gens qui reviennent en Europe.

Pour Ja Russie, dit M. Leroy-Beadlîeu

U y a deux sortes d'émigrations, le mou-

•cemenî-i- l'taîérieiiF poiu'iu uiloeisa

des immenses territoires incultes di

vaste empire el celui de l'exlérieur qui a

fourni 35,874 âmes aux Etals-Uais pen-

dant l'année 1889.

De même, l'Autriche-Hongrie, à donné

en 1888 et 1889 une émigration de 40 à

50,000 personnes.

Quand au Portugal,M, Bodio ne donne

pas de chiffre, quoique le nombre des

éraigrauts ne soit guère inférieur à une

quinzaine de mille.

Le total des émigrations pendant les

années 1888-1889, varie donc entre

800,000 et 850,000 âmes.

Le goût de l'inconnu, l'esprit d'avan-

. ture, la lassitude du joug militaire, de

certaines sujétions administratives, des

déboires et des mécomptes, quelquefois

mérités,sont, tout aussi bien que la mieere

et le manque d'espice, les stimulants

habituels de l'émigration.

Seules les perturbations politiques des

Etats de l'Amérique du Sud pourront,

peut-être, à un moment donné", diminuer

ce courant.

Maintenant, se demande-l-on, que de-

viennent les 900,000 Européens, qui,

chaque année, traversent l'Atlantique

pour trouver les moyens de gagner leur

vie loin de ia mère-patrie.

Les chiffres suivants d'émigration,

constatés dans les principales contrées, en

donneront une idée assez exacte en

remarquant simplement :

1° Que ces chiffres s'appliquent aussi

bien à l'émigration des Européens qu'à

celle des habitants d'un pays dans un

autre ;

2" Qu'en Australasie les statistiques

comprennent le mouvement des habitants

dans les sept colonies :

Années. ÈtatJ-Unw. Canada. Bre.il.

360.252

416.075

538.243

54(5.000

452.122

Argentine.

79.169 30.135? 35.741•' 54.990•> 131.745

V 05.161

l'rugay. Avistrnlasîc.

1885 108.722 15.079 05-5851886 93.110 13.292 G-i.0471887 120.842 12.W53 65,0111888 155.632 10,581 05.5901889 200,909 27.349 -15.710

On voit que ces chiffres sont supérieurs

à ceux donnés par le tableau d'émigration.

Ainsi, pour 1888, en supposant que l'im-

migration du Canada soit demeurée égale

(et îl est probable qu'elles été supérieure)

au chiffre de l'année 1SS5, ou arrive à un

total de plus de 980,000 immigrants

pour tout ce groupe de pays,

Comme on voit, les États-Unis sont de

beaucoup les plus favorisés par le mouve-

ment d'immigration,

La République Argentine vient ensuite,

suivie du Brésil.

La crise quô subit en ce moment la pre-

mière de ces républiques, fera sans aucun

doute baisser le chiffre des Européens

qui s'y rendent, et la révolution qu'a tra-

versée la seconde, nuira sans aucun

doute à la rapidité de son développement.

Que reste—t-il à l'Afrique dans ce mou-

vement d'immigration ?

M. Bodio, lui-même, ne nous donne

lucuu chiffre , on peut estimer cependant

à 25,000 âmes eu tout, le nombre d'Eu-

Jens et d'Australiens ayant émigré

dans l'Afrique du Sud.

Et que deviennent dans tout ceci l'Al-

gérie et la Tunisie ?

M. Bodio nous apprend qu'il y a eu

pour l'Italie, eu 1883, 902 émîgranls à

destination de la Tunisie et 751 pour

l'Algérie, et, eu 1889, les chiffres cor-

respondants sont de 639 à 7G5.

En France et en Espagne, l'émigration

pour ces deux pays n'est pas connue, ou

peut seulement l'évaluer à 7,000 Euro-

péens environ, pour l'Algérie, et de

1,200 à 1,500 pour la Tunisie, déduction

lite des départs.

Citons, pour terminer, le curieux tra-

vail de M. Bodio, le tableau suivant qui

prouve que pour aucune des contrées qui

' sont comprises, l'émigration n'éj

'excédent intérieur des naissances si»

LA RÉGION

PAYS

mnde-Bretagne

Irlande..

liemngne

ilie. f t n c c

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par

1885

et

. . . 12.3

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1888

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AURIBEAULes fêles de Notre-Dame.— Voici le pro-

gramme des fêtes de NoLrc-Paino-de-Val-ci use.

Lo 8 septembre, a ï> heures du malinexcursion a l'ermitage ; de 3 â "' heures (lisoir, grand bal ; de 9 heures a ininuil, reprise du bal

Le 9 septembre, a 0 heures du malin,concours de boules blaiiches.prïx 100 francel les mises en sus fixées ti i francs pajoueur ; dans l'après-midi el le soir, réou-verture du bal ; u neuf heures du soïr,cours de quaitrelfe, prix : W francs el lesmises en sus fixées il 1 fr. par joueur.

Le 10 septembre, a 9 heures du malin,concours de boules blanches pour les enfanls au-dessous de 15 ans, pris: 8 francscl les mises en sus fixées ;i 50 centimes pujoueur; l'après-midi el le soir, reprise dibal.

MONACOLii société monégasque des bals champe

très, fidèle aux Iradilions de bienfaisantde ses dovanriwes, a voulu clôturer se;réunions qui se son! terminées avant-hierel qui ont obtenu un réel succès, par untfête au profil des incendies de Fort-deFrance eL des famille des victimes de Saïnt-Etîenne.

Aujourd'hui dimanche, 7 septembre, celtefoie aura lieu sur la promenade de Sainle-Harbe, avec le concours gracieux des So-ciclés Chorales et Plulgarmonïque; UG l'Or-chestre du Casino, avec l'aulorisatioii dil'Administra lion des Bains : d'un groupe dgymnastes amateurs ; de il . le docteur dGago, prestidigitateur ; de M. Camatleede plusieurs maitres d'escrime. Le pro-gramme no nous esi pas encore connumais en voici les grandes lignes :

A deux heures, concerl par la SociétéPhilharmonique, exercices de gymnastiqueséance de physique el de prèstidigalionassaut d'armes, kennesso= Le soir, la So-ciété Chorale de VAvenir, accompagnée pail'orclieslrp, chantera la Chanté, de Kossinîot Donnez, donnez 1 cantate de Sain lis ; ïliuminalions, bal à grand orclieslre, etc.

La sociélé des Bains de Mer, qui prêtetoujours son concours aux œuvres de chanié, conlribue largement à l'organisalionde celle fiMc, dont les inspirateurs trouve-ront, nous en sommes persuadé, dans notrepopulalioji cl la colonie étrangère, l'accueile plus sj nipalliique,iious souhaitons à cetliclianlable entreprise une complète réussite.

Les lois el dons pour la kermesse seronrenis avec reconnaissance a la pharmacieBotta, rue du Milieu.

La société des ltégales a fait parvenir aM. le consul de Fronce la somme de 63francs, produit d'une collecte faile par unde ses membres à l'issue du déjeuner, ledimanche M août, à Beaulîeu,

Ces (î3fr. sont deslincsalii souscriptionpour les victimes du cyclone de Dreux,

CHOSES ET AUTRESLe grand problème qui consiste à prédire

la pluie, les variations de tempéra turc et lescyclones au moins trois jours à l'avance,sérail parait-il résolu.

L'abbé Fortin, bien connu pour ses re-cherches météorologiques a présenté le 25août, a l'Académie des sciences, un appa-reil d'une délicatesse extrême, que lesmoindres variations magnétiques de l'at-mosphère niellent en mouvement.

Cet instrument, se compose d'une bobineenverra entourée de deux condensateurs àlarge surface d'élahi. Entre ces deux con-densaleurs so trouve un fil de fer recuit quimesure moins d'un dixième de milli-mètre et qui s'enroule en hélice. Ce lîl ad'ailleurs, une longueur de plusieurs kilo-mètres. Au centre de la bobine qui esl creu-sée d'une cavHé se trouve l'aiguillo aiman-tée, A l'aide de-celte ingénieuse disposition,les déplacements de l'aiguille sont considé-rablement augmo'ilèiî Trois jours avantun changement de temps, J'aiguille se meten marche, el suivant l'angle d'écart onpeut prédire très exactement l'intensité dola variation du lemps.

C'est inappréciable pour les cullivaleursel les marins.

La semaine dernière, en creusant lus fon-dalions du perron du nouvel hôtel de villed'Evreux, les ouvriers oui trouve une gran-de quantité de pièces de monnaies mililaï-res romaines,en br.onze, du troisième siècle

; iSde1oUn5inolivcnientii SIX) kilogrammes.

On suppose ,u'el!cs ont (MO-lre enfou»,en col JLuo'rs do lésion do,; «Elles avaient clé enfermas dans des s.ics,puis dans une caisse de bois donl on a re-trouvé des débris.

Quelques-unes sont assez bien conser-vées, les autres devront subir un sérieuxnettoyage avant de pouvoir être déchiffrées.

L'autre soir, vers sepl heures el demie.aumoment de l'averse donl on se souvienl, unphénomène singulier et émouvant uobservé par plusieurs personnes.

La lune brillait dans un ciel absolumentclair. Toula coup, des espèces de flammesdorées, sembables à celle que produit ladéflagration d'une pincée de poudre, com-mencèrent à lécher d'abord la circonférencedu disque.

Celte sorte d'incendie augmente de minu-te en mînulo el, au boul d'un quart d'heure,la surface enlièrc de l'astre des nuits sem-blait recouverte d'un océan de flanidorées, ondulant, pendant que des aigret-tes d'étincelles tout a fail semblables auxpluies d'or des fetixel'artifees s'échoppaientdelà circonférence.

Le phénomène a duré environ un quarld'heure. Puis lit lune a clé recouverte ;d'unnuage el, a sa réapparition, le ciel avait repris sa physionomie accoutumée.

L'impression produite par ce phénomène,très beau, d'ailleurs, peut se résumer dansce mot d'un enfant: «Tiens, la lune quibrûle ! »

LA SÉRICICULTURENous avons quitté le cocon du ver-à-

soie :iu moment où, sortant de chez leséducateurs, on le transportait dans lesétablissements de Imrnhmr dins lesquelsdoit s'opérer lo u i.i vc l.i IIP.I-I.HI en co-cons qui no pcm. m inli-i- que

graines celles qui sont aptes IÏ produiredes vers de bonne quali té.

Si nos lecteurs et aussi nos gracieuseslectrices lo veulent bien, nous allons su i -vre les diveiijes phases du grainage, puiscelles du tissage de la soie. Nous ne pou-vons mieux faire pour cela que de noustransporter dans un établissement spécialet d'observer avec attention tout ce qui sepasse devant nos yeux . C'est dans ce bu tque nous nous sommes rendu chez un ba-cologtie distingué de notre région à quinous avons demande la permission devisiter son établissement et qui non cou-lent de satisfaire a notre demande a bienvoulu nous accompagner on nous donnanttous les détails que nous allons transcrireici. De Cannes à Seillans (Yar) iî H') - ;qu'un pas. Nous prenons lo train jusqu'iGiasse . de là iu\o voiture nous conduiten trous heures et nous arr ivons cliez n o -t re cicérone qui nous reçoit avec la plusgrande amabi l i t é ; nous sommes chez M.le baron de Claviers. Dés la grille de ré ta -blissement nous apercevons un immeublegrand comme certains de nos grands h ô -tels do Cannes, au devant- s'étend unecour avec jardin au milieu de laquelle t r a -vaille, en chantant , une nuée de jeunesfilles r ieuses et , pour la plupart , jolies ;nous nous approchons assez pour voirqu'elles enfilent des cocons, les piquantdans leur plus peti t diamètre , mais seule-ment par !e bord, et en formant ainsi desrhîipelets longs de trois mètres environ.Notre entrée tourmente quelque peu lesjeunes travailleuses, do petits rires a demiétouffés e t des chuchotements mont ren tqu'on s'occupe de nous et aussi que nousavons troublé le gazouillis de ces fillettes.

Votre voix est douce, doux est votreregard, laisser courir l 'aiguille au traversdu cocon, vos petites mains rosés ^ ont etviennent r i thmanî vos jo\eiiHcs chansons ;reprenez vos» gais caquet âges, nous cu-rons dans l ' intérieur de lVtaljhs.sem.ent

[andis que monsieur le baron de Cimiersnous explique que le travail auquel

ns venons d'assister a pour but de dis-er les cocons de façon à faciliter leur

dissecation à la sortie < j ^Avant ce travail a eu liçll . 'triage des cocons qui sont j 'filatures, on les jette dans des ~et on envoie aux onlî!enses t

première vue semblent s';mplus do la perfection soit par],.,soit par leur couleur et aussi «,,moto plus ou moins grande. J;rjau rez-de-chaussée ou notre aWj.nous montre ces mêmes chai isuspend a de longues travers^disposées parallèlement à mi m.'de l'autre jusqu'au tond de la p..bien quatre-vingts mètres de !„les cocons qui sont de\ant n o s ^étudies en vue du gnùnage.\jmvendons de \k a l'étine où 1 J Tdestinés à l'industrie soitminutes de séjour a une t70° u 80- sulliaont pour cela. Au t]quatre à cinq mois cent kilos J,perdent de 66 ù 67 kilo* et se >par conséquent îi 3â ou 33 k. r jsecs ils -sont débourres el assemont suivant leur qualité : )îns jfaibles, fondus, doubles,depuis l'éioLuTemeiU jusqu'aiUt (ilaturo les cocons deexposes ckirs-semés sm- de.sùclient comme nous n\ ons dit.

Nous montons au premiernous nous trouvons (installation identique à celle du Jchaussée. Lo parquet est isciure de bois, sur laquelle on nles papillons qui sortent des cocons4Ces papillons sont portés dans uattenante ;t cclie où nousà laquelle nous nous rendons pour Jà leur accouplement. La féconddénient faite, des jeunes filles agées du divorce, elles choisissent»nuptial, je veux dire sur les petitstendues, les femelles qui viennefécondées et le-, plu i nide- tarlatane ranlh '|m i.suc en papier, c'c-i -m . ila jeune merc va pondre .son œufs, Jverte par un petit entonnoir de tajqui empêche tout mélange, cetrminé on l'emprisonne dans lepapier, a côte doses œufs, elleserarjbientôt, broyée dans un mortier dmou de porcelaine, puis unliquide produit sera soumi*cope pour vérifier la vigueur du JL;i ponte produite dans lt?fnous venony do parler est dite : dc'est la seule qui puisse donnentrésultats, c'est celle qui se pratiquMonsîeurle baron de Claviei"s,qileurs, ainsi que nous avons pu le c<pendant notre visite dans son (ment, un fervent disciple de Pasfc

Nous voici maintenant un labcc'est là que se fait le travail de nueplue, le plus délicat, assurément,après lo choix de la forme, de lade la finesse et de la vigueur ; ceteau microscope montre si, parmi lcss|sélectionnés, il ne s'en trouve \malgré In plus belle apparence, >nent des germes des maladies dont iêtre atteint !c ver a soie.

Les employés chargés de ce trnvaacquittent avec toute l'habileté qune longue pratique, aussi peut-on 4assuré que les sujets déclarés exempt'ltout indice do germes parasitaires, vibunaux ou cryplogamiques donnant Dsauce it des vers sains, \igotueuxet^ù produire de beaux cocons et de la*soie.

Les papillons mâles rejoiés aprèsïicouplemen t sont employés comme eng"et constituent une fumuro très riclietfazotéo.

Nous avon« dît plus haut que le ver-soie peut êtro atteint par plusieurs mdies parasitaires qui causent parfoisterribles ravages. Avant, les travail'immortel Pasteur, il n'était pas

qu'une région tout entière vit sn Psérteîcole détruite par la Mnscarô[Boli-\ tis lîassiaiui), par la Pébrine*llacheiie. D'autres maladies telles i\«Grasserie affaiblissent le ver-ù-soie.tuent quelquefois, mais assez soiivenl'permettent de finir son cocon. Les «