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L’ESSENTIEL RESSOURCES HUMAINES P.34 UN CAPITAL À NE PAS NÉGLIGER ACTUS GÉNÉ INDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08 QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ? ACTUS INDUSTRIE ENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24 DES OFFRES DE PARTENARIATS JURI-INFOS P. 32 QUE VOUS RÉSERVE L’ANNÉE 2009 ? 3 – numéro 112 – février 2009 Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ATELIERS LOCATIFS DES LOCAUX POUR LES TPE

Le Courrier économique n° 112 (février 2009)

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Magazine de la Chambre de commerce et d'industrie de Versailles diffusé aux chefs d'entreprise et décideurs économique du Val d'Oise et des Yvelines

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Page 1: Le Courrier économique n° 112  (février 2009)

L’ESSENTIELRESSOURCES HUMAINES P.34

UN CAPITAL À NE PASNÉGLIGER

ACTUS GÉNÉINDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ?

ACTUS INDUSTRIEENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24

DES OFFRES DEPARTENARIATS

JURI-INFOS P. 32

QUE VOUS RÉSERVEL’ANNÉE 2009 ?

3 € – numéro 112 – février 2009

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

ATELIERS LOCATIFS

DES LOCAUX POUR LES TPE

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Après quarante années de tergiversations et de palinodies, les attentes des entreprises etde la majorité de la population de ce secteursemblent enfin être prises en compte.

En effet, fin 2006, après un débat public difficile sur le prolongement de la francilienne à l’Ouest,l’État a pris ses responsabilités pour finalementtrancher pour sa réalisation par le tracé vert (couleurde l’espérance). Aussi, quand le projet de SchémaDirecteur de la Région Ile-de-France (SDRIF)remettait encore une fois en cause la Francilienne, la mobilisation du monde économique s’est faitecomme jamais auparavant et la Région a accepté de modifier son schéma initial avec, toutefois, laréserve d’adapter le tracé. Cette réserve ne doit pasêtre encore l’alibi de vaines et stériles manœuvres de retardement du projet. Nous n’attendrons plus. Il en va de l’avenir de nos entreprises et de l’emploi.Des adaptations doivent se faire dans le respect ducalendrier validé lors du débat public par décisionministérielle. L’État doit tenir le cap. Il en va aussi

de l’intérêt général de la région capitale. Même si, ici où là, certains se battent encore dans une lutted’arrière-garde. Mais le projet avance et l’espoirgrandit d’un avenir conforme aux nécessités d’undéveloppement moderne et digne du potentielfrancilien. Le rejet du recours d’une association enConseil d’État en est le témoignage annonciateur.L’enquête publique qui doit avoir lieu fin du secondsemestre 2009 est là pour nous montrer que noussommes à présent dans la dernière ligne droite. J’aiattiré solennellement l’attention du Président de laRépublique sur l’impérieuse nécessité et l’urgencede réaliser cette infrastructure. Des assurances m’ontété données sur la volonté des pouvoirs publics devoir aboutir ce prolongement. Je suis aujourd’huipersuadé qu’il se fera ! Tous ensemble, nous devonsrester mobilisés sur notre objectif. Ne cédons pas auxdiversions de dernière minute et maintenons unecohésion sans faille, garante de la réalisation de cetouvrage d’intérêt public. Après quarante annéesd’atermoiements, il faut maintenant passer à l’acte.

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JEAN-FRANÇOIS BERNARDINPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/YvelinesE-mail : [email protected]

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

FRANCILIENNE OUEST:ELLE DOIT SE FAIRE ET ELLE SE FERA !

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SOMMAIRE

N°112 FÉVRIER 2009

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Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

Le Courrier économique,journal bimestrield’information et d’action de l’opinion socio-économique• Chambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

• Directeur de la publication :Michel Delamaire

• Directeur de la rédaction :Marie-Pierre Coursat

• Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon

• Rédaction : Nicolas Demare,Martine Bousquet, StéphaneMarcovik, Agnès Noël, PierreSeisson, Patricia Coignard

• Publicité : HSP (Tél. : 01 55 69 31 00). Contact : Guilaine Antoni au 06 88 58 38 13

• Conception, réalisation :

Tél. : 01 53 23 35 00• Impression : Gutenberg on line

2, rue Kléber, 92309 Levallois-Perret CedexTél. : 01 41 05 88 00

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• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos : Pierre Seisson,Lohr, Fuji-Siemens, Bosch,BASF, Getty Images, PSA, B+C Architectes

L’ESSENTIELRESSOURCES HUMAINES P.34

UN CAPITAL À NE PASNÉGLIGER

ACTUS GÉNÉINDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ?

ACTUS INDUSTRIEENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24

DES OFFRES DEPARTENARIATS

JURI-INFOS P. 32

QUE VOUS RÉSERVEL’ANNÉE 2009 ?

3 € – numéro 112 – février 2009

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

ATELIERS LOCATIFS

DES LOCAUX POUR LES TPE

Destinées à favoriser ledialogue entre lesentreprises de la filièreautomobile, les acteursinstitutionnels et les élusdes Yvelines et du Val-d’Oise, les 2es Rencontresterritoriales, organisées le4 décembre dernier par leRavy, se sont penchées surl’avenir de ce secteurmajeur pour l’économiede nos départements.

ACTUS6/ CCIUne réforme à l’échelledes régions

08/ INDUSTRIEAUTOMOBILEQuel avenir sur leterritoire ?

10/ ATELIERS LOCATIFSDes locaux taillés pour lesTPE

13/ FRANCHISELa CCI s’expose à Paris

14/ ACTUS LOCALES

ACTUSCOMMERCE16/ CHARTE QUALITÉACCUEILPerformante,encourageante,indispensable !

18/ HYGIÈNE ET SÉCURITÉALIMENTAIREUn partenariat réussi à Enghien

20/ TRAMWAY SAINT-DENIS-SARCELLESSoutenir les commerçantspendant les travaux

ACTUSINDUSTRIE ETSERVICES22/ FORUM ENTREPRISESDÉFENSEÀ la recherche denouveaux fournisseurs

24/ ENTERPRISE EUROPENETWORKDes offres de partenariats

26/ YVELINESENTREPRISESNUMÉRIQUESSoutenir l’innovationtechnologique

BAROMÈTRE28/ TABLEAU DE BORDÉCONOMIQUEAction territoriale etréseaux

30/ COMITÉ MÉCANIQUEUne convention régionaled’échanges

JURI-INFOS32/ LOI DEMODERNISATION DEL’ÉCONOMIE, LOI DEFINANCES…Que vous réserve l’année2009 ?

L’ESSENTIEL34/ RESSOURCESHUMAINESUn capital à ne pasnégliger

37/ TRANSMISSIOND’ENTREPRISEL’entreprise face àl’évolution de la menace

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Dans un contexte de compétitioninternationaleexacerbée, la protectiondu patrimoine matérielde l’entreprise ne suffitplus à garantir sasécurité.

Lancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV,Yvelines entreprises numériques (YEN) rencontre unfranc succès auprès des PME. Le dispositif va êtrereconduit et même étendu.

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6 ACTUS

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CCI

UNE RÉFORME À L’ÉCHELLE DES RÉGIONS

Courrier économique: Lors des États généraux desChambres de commerce et d’industrie, du 9 décembre, le Premier ministre, François Fillon a insisté pour que la réforme des CCI se fasse rapidement. Quel est son but etquel est son contenu?Jean-François Bernardin : Nous devons adapter leréseau des Chambres de commerce et d’industrieau monde d’aujourd’hui, avoir des politiques plus globales prenant en compte les spécificités territo-riales et développer les mutualisations pour, commetoute entreprise, offrir de meilleurs services aumeilleur coût.Une première étape avait été franchie, il y a quelquesannées, sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarinet s’était traduite par une refonte de notre dispositifélectoral et une stabilisation de notre système definancement.Il fallait également réécrire la carte consulaire, c’est-à-dire revoir le nombre de Chambres, région parrégion, et étudier la meilleure façon dont elles tra-vailleraient ensemble pour une plus grande efficacitétout en réalisant des économies d’échelle. Comptetenu du positionnement historique de nombreusesCCI, cet aspect de la réforme a pris du temps.C’est pour donner un nouvel élan que nous avons organisé ces États généraux tournés vers la nécessitéde mieux répondre aux besoins des entreprises et, dansun deuxième temps, de voir comment relancer la dynamique régionale et renforcer la structure natio-nale. Notre calendrier a été bouleversé par la révisiongénérale des politiques publiques qui nous acontraints à accélérer mais aussi à aller plus loin dansle changement.

Comment ce mouvement va-t-il se traduire?La question était de savoir comment garder et raffer-mir la légitimité locale des Chambres de commerce etd’industrie et leur capacité d’adaptation au terrain,

tout en renforçant les politiques et mutualisationsrégionales. Après avoir examiné plusieurs scénarios,deux tiers des CCI représentant près des trois-quartsdu poids économique total ont décidé d’opter pourune solution courageuse : le renforcement très consé-quent du rôle des Chambres régionales auxquellesseront rattachées, au niveau des départements, desentités territoriales (CCIT) relativement autonomes.Cette réforme porte sur deux points essentiels : d’unepart, la totalité des ressources fiscales sera collectéepar chaque Chambre régionale, avec une unificationprogressive des taux. D’autre part, un nouveau sys-tème électoral sera mis en place selon lequel les élusdes Chambres régionales, désignés au suffrage uni-versel par les entreprises, siégeront également de droitdans les Chambres territoriales de leur ressort. Afind’avoir un nombre d’élus suffisant pour asseoir leurconnaissance du territoire et la légitimité de la struc-ture, ces dernières compteront également desmembres élus ne siégeant que dans leur assembléeterritoriale.

Qu’est-ce que cette réforme doit apporter aux chefsd’entreprise?Son but n’est pas de répondre à l’impatience des pou-voirs publics mais de répondre à notre responsabilitéde dirigeant : comment faire mieux au meilleur coût.C’est d’abord de proposer aux chefs d’entreprise, oùqu’ils soient, de bénéficier d’un tronc commun de ser-vices identiques, normalisés et mieux évalués.C’est ensuite d’encourager les Chambres territorialesà prendre des initiatives pouvant être, en cas de suc-cès, généralisées à l’ensemble du réseau.Sur le plan matériel, la mutualisation des systèmessupports (informatiques ou autres) et de profession-nels de haut niveau (je pense aux spécialistes « pays »à l’international) facilitera les investissements et lesamortissements engagés à l’échelle d’une région plu-

Plus de 3300 chefs d’entreprise se sont réunis le 9 décembre dernier, au Palais descongrès de Paris, pour la journée de clôture des États généraux des CCI. Cette journée a été l’occasion de présenter les principaux axes de la réforme des Chambres.

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Cette réforme apour objectif demieux répondreaux besoins desentreprises.

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tôt que d’une Chambre, si puissante soit-elle. Tous leschefs d’entreprise comprennent cette logique. Encorefaut-il éviter une centralisation excessive qui seraitsource de coûts. C’est donc bien un équilibre entrel’échelon régional et l’échelon territorial qui est la cléde la réussite de cette réforme.

Plus près de nous, comment ce scénario va-t-il s’appliqueren Ile-de-France et particulièrement à la CCI de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines qui exerce sa compétence sur deuxdépartements?

L’ensemble des cartes devrait être redistribué en Ile-de-France. Huit Chambres territoriales devraient êtrecréées. Elles disposeront toutes d’un président, d’undirecteur général et d’un budget délégué.Cette « révolution » peut se réaliser dans un délai rela-tivement bref, pour la prochaine élection dontl’échéance sera peut-être reculée du fait du calendrierparlementaire. Mais, compte tenu de l’ampleur desmutations nécessaires et surtout de la nécessité degérer les évolutions des organisations en respectantles compétences et les situations de chacun, elledemandera probablement du temps.

La CCIV va donc disparaître sous sa forme actuelle?C’est dans la suite de l’évolution précédente puis-qu’elle est l’héritière de l’ancienne Chambre de laSeine-et-Oise. Pour le chef d’entreprise que je suis, laquestion n’est pas de conserver les structures dansleur intégralité historique, mais de s’adapter au mondeet aux besoins d’aujourd’hui. Les Chambres ne sont

pas un but en soi, mais un outil au service des entre-prises et une institution pour les représenter ; commeles entreprises, leur pérennité réside dans leur capa-cité à évoluer et non à se conserver à l’identique.

Les Yvelines et le Val-d’Oise auront donc chacun leurChambre de commerce et d’industrie. Quel impact cettedécision aura-t-elle sur le système de formation de la CCI,ses écoles et particulièrement sur l’Essec?

Il ne devrait pas être considérable dans la mesure oùil n’y a pas de doublons dans nos centres de forma-tion. Les écoles existantes conservent donc toute leurraison d’être, tout comme les projets que nous avonslancés.Par contre, la politique de formation sera définie etpilotée au niveau régional, la taxe d’apprentissageétant d’ailleurs déjà obligatoirement collectée à ceniveau. Les services centraux de formation serontaussi rapprochés, ce qui devrait faciliter les échangesd’expériences, l’enrichissement des pratiques, et leséconomies d’échelle même si, sur ce dernier point, lecoût de nos services d’appui est déjà très inférieur àla moyenne.Nos rapports avec l’Essec ne devraient pas non plusêtre remis en cause. D’une part parce que cette remar-quable école est utile aux entreprises françaises etque, d’autre part, sur le fond, les raisons qui ont pousséla CCI à s’y intéresser restent identiques. Le protocoled’accord et les contrats d’objectifs qui nous lientseront naturellement repris par la nouvelle entitérégionale.

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ACTUS

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ACTUS

INDUSTRIE AUTOMOBILE

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ?Destinées à favoriser le dialogue entre les entreprises de la filière automobile, lesacteurs institutionnels et les élus des Yvelines et du Val-d’Oise, les 2es Rencontresterritoriales, organisées le 4 décembre dernier par le Ravy*, se sont penchées surl’avenir de ce secteur majeur pour l’économie de nos départements.

Car la filière est aujourd’hui confrontée à une crise éco-nomique et financière globale, mais aussi à des enjeuxmondiaux et à des contraintes locales tels que la muta-tion des marchés, la mondialisation de la concurrence,le renchérissement durable du coût de l’énergie, l’ac-croissement des objectifs de sécurité et de respect del’environnement, ou encore le poids de la fiscalité etdes politiques de subventions, inégaux selon les régionset les pays. Trois groupes de travail, constitués de repré-sentants des grands groupes, de PME et de l’État, ontdonc débattu autour de thématiques intéressant l’ave-nir de l’industrie automobile dans nos départementspuis restitué leurs travaux en présence des élus locaux.

Rester compétitifUn premier atelier s’est ainsi penché sur les défis spé-cifiques que la filière automobile doit relever pour semaintenir dans l’ouest de l’Ile-de-France. « Il convient

Il est un point qui ne prête guère à polémique.Implantée sur le territoire depuis 1902, l’industrieautomobile a largement contribué à la croissanceéconomique du Val-d’Oise et des Yvelines. Repré-

sentant 75000 emplois répartis dans 400 établissements,la filière automobile regroupe dans l’ouest francilienles deux sites de production que sont les usines de PSAà Poissy et de Renault à Aubergenville, les principauxcentres de recherche et développement des construc-teurs français, des sièges sociaux, des équipementiersde rang mondial, mais aussi tout un réseau de petitesentreprises dont la technicité est reconnue. Alors que seprofile une conjoncture incertaine, il importait auxentreprises adhérentes du Ravy de convaincre leursinterlocuteurs politiques et institutionnels de la néces-sité de conserver l’ensemble des maillons de l’indus-trie automobile, sites de production et tissu de sous-traitants compris, sur notre territoire.

La filièreautomobile est confrontée à une criseéconomique et financièreglobale.

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tout d’abord de définir une stratégie industrielle du ter-ritoire basée sur la coopération entre l’ensemble desacteurs du secteur », insiste Patrice-Henry Duchêne,directeur de la communication et des relations exté-rieures à l’usine PSA de Poissy, qui appelle les collecti-vités locales, le futur pôle emploi, les écoles et les uni-versités à s’impliquer davantage dans les réseauxd’entreprises comme le Ravy, qui constituent uneréponse efficace à la compétition mondiale accrue. Leschefs d’entreprise ont par ailleurs déploré les distor-sions en matière de fiscalité entre les régions françaises,voire en Europe, qui pèsent sur la compétitivité de lafilière installée en Ile-de-France.Un second enjeu porte sur le logement et les trans-ports publics. « L’offre doit répondre aux besoins desentreprises et des salariés », souligne Patrice-HenryDuchêne, citant en exemple le bassin de Vélizy, quisouffre d’une desserte de transports en communinadaptée. Mais il convient également de développerles infrastructures routières et de fluidifier le traficpour améliorer les conditions de vie des salariés etfaciliter les livraisons. Par ailleurs, le prix de l’immo-bilier dans la région représente un obstacle à l’em-bauche dans les PME locales et à la mobilité des col-laborateurs au sein des grands groupes.

Préparer l’avenirUne production dite « verte » – usines propres, processde fabrication économes en énergie et en matières pre-mières, éco-conception des produits pour faciliter leurrecyclage – représente un facteur de compétitivité etde maîtrise des coûts à moyen terme. « Cependant, ilconvient de sélectionner avec soin les actions à mener

en priorité pour minimiser notre impact sur l’environ-nement tout en maintenant la compétitivité de nosentreprises », prévient Jean-Loup Martin, créateur d’É-nairgalices, entreprise spécialisée dans le conseil enénergies et en environnement, et animateur de laseconde table ronde au cours de laquelle a été souli-gnée la nécessité de mutualiser les connaissances. L’in-tervention d’ingénieurs spécialisés sur plusieurs PMEs’avère, à cet égard, efficace pour diffuser les meilleurespratiques répondant au respect des normes environ-nementales présentes ou à venir.À plus long terme, les mutations auxquelles la filièredoit se préparer seront d’une ampleur inédite : innova-tions, en particulier dans le domaine des matériaux etde l’électronique, segmentation des marchés, grandehétérogénéité des modèles, réorganisation de la filièreentraînant une nouvelle répartition de la chaîne devaleur… Des définitions originales du concept de mobi-lité individuelle et de nouveaux services devraient aussifaire leur apparition. «Nous ne devons pas craindre l’ave-nir, assure Michel Gigou, directeur général du pôle decompétitivité Mov’eo, mais il faut accompagner les entre-prises pour qu’elles s’adaptent, ce qui nécessite un effortde prospective et un large partage de l’information. » Lesformations aux métiers de l’automobile doivent aussifaire l’objet d’une réflexion continue sur l’évolution deleur contenu. L’élargissement du passeport Ravy (lequelpermet au salarié d’attester de ses compétences et de lesexporter d’une entreprise à l’autre) aux domaines del’ingénierie et de la logistique constitue une premièreréponse à certaines problématiques de recrutement.Rappelant que cette journée était destinée à créer dulien entre les entreprises, Jean-François Bernardin,président de la CCIV, a estimé indispensable le main-tien de l’industrie en général, et de l’automobile enparticulier, sur notre territoire. Pour ce faire, troisconditions doivent être réunies : le Grenelle de l’envi-ronnement ne doit pas empêcher nos entreprisesd’être rentables pour qu’elles puissent investir dansl’automobile du futur ; la Francilienne doit être bou-clée ; il convient enfin de cesser de stigmatiser les auto-mobilistes, l’industrie automobile ne pouvant se déve-lopper sans un marché intérieur fort.

*Le Réseau automobile Val-d’Oise/Yvelines réunit desétablissements représentatifs de l’ensemble de la filière ets’emploie à faciliter les relations entre donneurs d’ordres etsous-traitants, ou encore à promouvoir les métiers del’automobile auprès des jeunes.

Contact CCIV :

Estelle Duflot, animatrice du Ravy, au 01 30 75 35 43 ou [email protected]

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La CCIV a mis en œuvre laconstruction de 1 800 m2 de petitsloaux individuelsà Saint-Gratien.

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DES LOCAUX « TAILLÉS » POUR LES TPE

La demande croissante de surfaces commercialesinférieures ou égales à150 m2 a encouragé les

acteurs locaux à développer demini-parcs d’activités offrant auxartisans et aux TPE, qui emploientde deux à six collaborateurs, lesmoyens de disposer d’une partiebureaux séparée de la partieprofessionnelle proprement dite,aménageable en atelier ou enlaboratoire. La CCIV a mis enœuvre la construction de 1 800 m2

de petits locaux individuels, en quinze lots de 100 à 150 m2, au 32-40, boulevard Pasteur à Saint-Gratien, le tout étantfinancé par la Région Ile-de-France et le Conseil général du

Val-d’Oise. Implanté dans unquartier résidentiel, ce nouveauparc d’activités, dont la livraisonest prévue fin janvier, possèdeplusieurs atouts séduisants.

Dessertes et transportsen communOutre sa localisation et sonenvironnement au cœur du Val-d’Oise, ce parc d’activités estdesservi par de nombreuses voiesrapides comme l’autoroute A15, leBIP (boulevard intercommunal duParisis) et par la N14, qui donnentun accès facile à Gennevilliers,Cergy-Pontoise, Paris et Roissy-Charles-de-Gaulle. Par ailleurs, il se situe à proximité immédiatede la gare de Saint-Gratien, sur

la ligne C du RER, proche de nombreuses lignes de bus.

Loyers attractifsL’ensemble de ces quinze lots sont disponibles uniquement à lalocation, à un coût très raisonnablepar rapport au prix du marché. Les loyers ont été calculés par laCCIV en fonction des ressources de ce type d’entreprise et validéspar le cabinet Loiselet-Daigremont,administrateur de biens etcommercialisateur du programme.

Parkings et circulationsdes utilitairesSelon la formule consacrée « No parking, no business », lesplaces de stationnement ont été

Difficile de trouver des locaux adaptés lorsque l’on est artisan ou une TPE. La CCIV apporte une réponse cohérente par le lancement d’un premier programmeimmobilier très attrayant à Saint-Gratien.

ACTUS

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POINT DE VUE

UNE OPÉRATION À RENOUVELERFrédéric Vernhes, vice-président de la CCIV, président de la délégationdu Val-d’Oise

Le Courrier économique : Pourquoi la CCIV s’est-elleimpliquée directement dans la mise en œuvre de ceprogramme immobilier ?Frédéric Vernhes: Nous avons constaté, sur le «terrain» comme en com-missions, la carence en ateliers locatifs de petite taille. Très peu de bailleursde fonds ou de promoteurs immobiliers s’intéressent à cette niche de mar-ché. Loin de nous, l’idée de les remplacer. Nous avons une longue expériencedans le domaine de l’immobilier d’entreprise (bourse des locaux, parcs d’ac-tivités, atlas foncier, etc.) qui nous permet aujourd’hui d’être un acteur auxcôtés de nos adhérents. L’emploi reste un facteur moteur de l’économie.N’oublions pas que la richesse d’un pays réside essentiellement dans lenombre de ses emplois. Après l’État et les collectivités locales, ce sont nosentreprises, et surtout celles de moins de vingt salariés, qui tirent le PIB versle haut. Un des objectifs des Chambres de commerce et d’industrie est lesoutien de toute nature aux entreprises existantes et aux créateurs d’entre-prise, futurs employeurs. Les muni cipalités aussi se mobilisent pour conser-ver leurs entreprises ou pour susciter l’installation de nouvelles. Elles ontbien compris l’intérêt de l’édification de ces mini-parcs d’activités et c’estgrâce à elles que nous pouvons négocier des tarifs préférentiels sur le foncier.Ainsi, nous parvenons, d’une part, à équilibrer nos investissements et, d’autrepart, à offrir un niveau de prix susceptible d’attirer et de pérenniser, soit encentre-ville, soit dans des secteurs attractifs par leur situation géographique,une «clientèle» qui, sinon, aurait sans doute choisi de s’éloigner.

CE: Cette première expérience est-elle appelée à s’étendre?La démarche de la CCIV est très claire en ce domaine. Nous devons identi-fier les secteurs géographiques à forte demande et multiplier, partout oùcela est possible, la construction de ces petites surfaces à faible coût derevient. Avec ce type de locaux, nous répondons à une demande très forteface à une offre quasi inexistante. La CCIV pourrait également privilégier àl’avenir la dimension d’appui et services aux entreprises en confortant d’au-tant sa légitimité d’opérateur dans la réalisation de ce type d’équipement.À Saint-Gratien comme à Gonesse, autre programme commercialisé pro-chainement, les équipes de la CCIV, mais aussi celles du Conseil général,des communes et de la Cavam ont travaillé en étroite collaboration pouroptimiser les coûts de mise en œuvre. Elles ont été vigilantes, tout au longdu process, à la qualité de la construction. Nous avons souhaité, dès le départ,que ces deux programmes s’inscrivent dans une démarche de type HQE(haute qualité environnementale). De ces savoir-faire acquis, nous sauronsrecueillir l’essentiel pour garantir un même niveau de prestations pour lesprochains projets. L’expérience de Saint-Gratien et bientôt de Gonesse vapermettre d’évaluer la pertinence de cette initiative, grandeur nature.

optimisées pour fluidifier la circulation du quartier et nepas gêner les riverains. Chaquelot dispose de trois à quatreplaces pour les véhicules légers et des aires de dégagement ontété spécialement étudiées pourles manœuvres des utilitaires.« Grâce à la Chambre, Saint-Gratien se dote de moyenssupplémentaires pour attirer de nouvelles entreprises qui, faute d’une offre suffisammentalléchante, se seraient, trèscertainement, éloignées »,souligne Frédéric Vernhes, vice-président de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise. La CCIV termine actuellement la construction d’un autre parcd’activités du même type àGonesse mais avec des hauteurssous plafond plus importantes(de 5 à 6 m). La date de livraisonest programmée pour ledeuxième trimestre 2009.

Commercialisation : Loiselet & Daigremont au

01 41 22 55 91 / 06 60 33 03 55

ou [email protected]

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12 ACTUS

L’exercice decette fonctionimplique dessacrifices et unedisponibilité qui évolue au fildes années.

JUGE AU TRIBUNAL DE COMMERCE

UN RÔLE ESSENTIELChaque année, les tribunaux de commerce recrutent des juges qui, après s’être portéscandidats, sont élus par leurs pairs. Ils sont commerçant, responsable d’une PMI ou directeur au sein d’une grande entreprise et consacrent également une partie de leur temps au service de la justice. Mais à quoi servent-ils exactement?

Les tribunaux de commerceexercent un rôle essentieldans la vie économique.Juridiction de 1er degré de

l’ordre judiciaire, ils sont en effetcompétents pour connaître deslitiges opposant des commerçantset des difficultés opposant desentreprises situées dans leur ressort.Les tribunaux de Versailles et dePontoise ont ainsi une compétencejudiciaire respectivement sur lesdépartements des Yvelines et du Val-d’Oise. Les hommes et les femmesqui composent les tribunaux decommerce sont tous bénévoles.Élus pour une période probatoire dedeux ans, ils sont ensuite rééligiblespour trois mandats consécutifs de quatre ans. Chaque année àl’automne, un certain nombre dejuges sont élus ou réélus par uncollège électoral qui comprend desjuges en exercice, les anciens quisouhaitent rester électeurs et lesdélégués consulaires, soit environ160 personnes. Pour être éligible, il faut, au moment de l’élection, être de nationalité française et âgéde 30 ans au moins, jouir de sesdroits civiques, avoir été chefd’entreprise ou cadre dirigeantpendant cinq années cumuléesd’une entreprise immatriculée dansle ressort du tribunal (ou d’untribunal limitrophe) ou être

immatriculé personnellementdepuis cinq ans au moins auRegistre du commerce et dessociétés du tribunal, enfin êtreinscrit sur la liste électorale chargéed’élire les délégués consulaires.

Mettre ses compétencesau service des entreprisesUn juge consulaire doit faire preuve de beaucoup de modestie,d’humilité, d’indépendance,d’impartialité, de compétence etd’un esprit d’analyse et de synthèseafin de pouvoir exercer sa fonctiondans les meilleures conditions, dans le respect du serment qu’ilaura prêté avant son installation et des règles d’éthique et dedéontologie qui régissent lafonction. Les connaissancesjuridiques, si elles sont souhaitables,ne sont pas indispensables. Elless’acquièrent lors de la formation qui est dispensée, à la fois par lesformateurs du tribunal et par l’École nationale de la magistrature.

Une activité prenantemais captivanteL’exercice de la fonction impliquede la part de chaque juge dessacrifices et une disponibilité quiévolue au fil des années. Un jugedébutant, affecté à une Chambrequi traite les affaires de

contentieux, doit consacrer unejournée complète par quinzainepour les audiences au tribunal,ainsi qu’une journée pourexaminer les dossiers qui lui sontaffectés par son président deChambre. En outre, la premièreannée, il doit être présent auxjournées de formation dispenséespar l’École nationale de lamagistrature tous les deux moisenviron. Après quelques annéesd’activité, et selon leurdisponibilité, la charge de travail et les responsabilités confiées auxjuges s’accroissent. Les contraintesqu’implique la fonction dans un cadre strictement bénévolesont amplement compensées par la satisfaction intellectuelle,l’élargissement des compétenceset la rencontre d’hommes et defemmes de qualité, dévoués auservice de la justice commerciale,que procure la fonction de jugeconsulaire. Ce type de missionvous intéresse ? Ne perdez pas detemps. Le recrutement s’opère dès les mois de février et mars, en vue des élections qui ont lieu en octobre.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le président du tribunal :• À Pontoise au 01 72 58 75 20• À Versailles au 01 39 07 16 41

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Franchise Expo Paris, qui ouvrira ses portes du13 au 16 mars 2009 Porte de Versailles, Paris,accompagne depuis plus de 25 ans lesenseignes, les entrepreneurs et les profession-

nels gravitant autour de la franchise. Réunissant sur 3jours et 27 000 m² tous les acteurs du commerce asso-cié, il accueille chaque année 30 % de nouveauxconcepts, 50 % d’exposants prêts à s’exporter et 20 %de concepts internationaux. C’est donc un point de rencontre privilégié mettant enrelation des créateurs d’entreprise et des commerçantsavec plus de 400 marques françaises et internationales.Comme l’an passé, l’international et le développe-ment durable seront particulièrement mis à l’honneur

FRANCHISE

LA CCI S’EXPOSE À PARISLa CCI participera pour la deuxième année consécutive au salon Franchise Expo.

ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

UNE COOPÉRATION RENFORCÉEUn nouveau magistrat honoraire appuiera la cellule de préventiondes difficultés des entreprises à Pontoise.

Le salonFranchise Expoest un point derencontre idéalentre créateursd’entreprise etcommerçants(www.franchiseparis.com).

lors de cette édition. Une journée spéciale CCI le16 mars permettra par ailleurs à de nombreuses délé-gations de commerçants locaux, accompagnées parleur Chambre de commerce et d’industrie, de partici-per à de nombreuses conférences. Cette année, la CCIV a souhaité se positionner tantauprès des franchiseurs que des futurs franchiséscomme un outil d’aide à la décision en mettant enavant sa connaissance du tissu commercial local et lesopportunités d’implantation sur son territoire.

Contact CCIV :

Léopold Fernandez au 01 30 84 79 48

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P lusieurs centaines de chefsd’entreprise étaient présentsles 11 et 16 décembre dernier

lors des réunions d’informationorganisées par la CCIV, à Versailleset à Pontoise, sur les dispositifs deprévention et d’accompagnementdes difficultés d’ordre financier misen place pour les entreprises.À l’occasion de la rencontreorganisée avec les entreprisesvaldoisiennes à Pontoise, Jean-Claude Mayer, président du tribunal de commerce dePontoise, et Frédéric Vernhes, vice-président de la CCIV Val-d’Oise/

Yvelines, président de la délégationdu Val-d’Oise, ont signé uneconvention de coopération fixant lecadre d’intervention à Pontoise d’unmagistrat honoraire en appui à lacellule de prévention des difficultésdes entreprises. Animée par unconsultant juridique de la CCIV etun magistrat honoraire du tribunalde commerce, la cellule deprévention des difficultés propose, àVersailles ou à Pontoise, des rendez-vous confidentiels permettantd’informer et d’orienter lesdirigeants vers les procéduresadéquates et de les faire bénéficier

d’un appui auprès des organismesfiscaux ou sociaux, notammentpour obtenir des délais de paiement.Une orientation vers le médiateur ducrédit peut aussi leur être proposée(www.mediateurducredit.fr).Suite à la prise de contact, undossier est constitué pour mettre enavant les informations principalesconcernant l’entreprise et l’originede ses difficultés.

Contact :

au 01 30 75 35 31 [email protected]

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L’Essec et laCCIV ont signéune nouvelleconvention departenariat.

14 ACTUS LOCALES

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Jean-François Bernardin, président de la CCI de Ver-sailles Val-d’Oise/Yvelines, et Bruno Bouniol, pré-sident du directoire de l’Essec, ont confirmé en

décembre dernier leur volonté d’agir ensemble ensignant, le 17décembre dernier, dans le cadre du contratd’objectif 2008-2012, une nouvelle convention de par-tenariat articulée autour de 5 actions majeures. Pour lesjeunes créateurs, la convention prévoit la création d’unebourse Entreprendre pour les aider à démarrer. Parallè-lement, un concours « jeunes créateurs d’entreprise »,ouvert aux jeunes de moins de 28 ans en formation dansune école de la CCIV ou à l’Essec, sera également orga-nisé. Dix bourses de 3 000 euros seront accordées à desfemmes créatrices d’entreprise, dans le cadre d’un pro-

gramme particulier composé d’une dizaine de joursde formation de haut niveau. Le potentiel de l’incu-bateur Essec, qui permet à des projets de création d’en-treprise d’éclore, va lui aussi être renforcé et passera de22 à 40, ce qui devrait permettre de faire naître unetrentaine de sociétés. Enfin, une pépinière destinée àfavoriser la création d’entreprise à fort potentiel d’in-novation va être construite au sein de l’Essec sur envi-ron 1 500 m2.« Les repreneurs ne seront pas oubliés. L’Essec a déjàouvert un institut de formation aux candidats à lareprise d’entreprise, qui en forme une dizaine par cycle.Et cette année, la CCI offrira une bourse à plusieursd’entre eux », précise Bruno Bouniol.

La grande école de gestion et demanagement et la CCIV vont renforcerleur partenariat dans le domaine de lacréation et de la reprise d’entreprise.

LES ÉCOLES OUVRENT LEURS PORTESLes 20 et 21 mars, la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines organiserades journées portes ouvertes (JPO) dans l’ensemble de ses écoles.

Lieux d’échanges et de réflexion,les JPO permettent aux jeunes de s’informer et de découvrir lesdifférents métiers et filières deformation à travers des animations,notamment des tables rondes, des expositions, des atelierspédagogiques…Au programme, de 9 h à 17 h, les14-25 ans pourront se renseignersur les possibilités offertes par les 16 établissements de laChambre (55 métiers préparés,170 formations proposées du CAP au diplôme d’ingénieur)

et les moyens d’y arriver.Chefs d’entreprise, formateurs,apprentis et anciens élèves serontlà pour répondre à leurs questionset leur apporter des réponsesconcrètes selon leur niveau d’étudeet leur diplôme.

Contact et information CCI –Centre d’information et d’orientationprofessionnelle : YvelinesTél. : 01 30 48 80 75Val-d’OiseTél. : 01 30 75 36 92Internet : www.ecoles.versailles.cci.fr

ESSEC ET CCIV, UN PARTENARIATRENFORCÉ

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34E CHALLENGE DU COMMERCE ET DES SERVICES

YVELINES ET VAL-D’OISE RÉCOMPENSÉSDeux Mercures d’or et un panonceau d’or : un beau palmarès pour ce34e challenge du commerce et des services.

C réé par l’Assemblée des chambresfrançaises de commerce et d’indus-trie et le ministère des PME, du

Commerce, de l’Artisanat et des Profes-sions libérales, ce concours récompensed’un Mercure d’or les performances indi-viduelles des entreprises commerciales etde services et d’un panonceau d’or lesperformances collectives des unions com-merciales ayant au minimum trois ansd’existence.Cette année, une centaine de dossiers ontété examinés (88 pour les Mercure et30 pour les panonceaux).« Les trois dossiers présentés par notreChambre de commerce ont tous été distin-gués », a souligné avec satisfaction Ber-nard Scaillierez, vice-président de la CCIVet président du jury local de la Chambre,lors de la cérémonie de remise des prix,le 26 janvier, dans les salons de la CCIP.Récompensée par un Mercure d’or, laboutique de cadeaux Art tout Cœur,

ouverte en 2005 à Voisins-le-Bretonneuxpar Véronique Bauer, ne manque pasd’originalité puisqu’une grande partie desobjets vendus sont des créations d’artisteslocaux.Largement impliquée dans le développe-ment des ressources humaines (appren-tissage, formation des salariés, promotiondu métier auprès des jeunes, ateliers d’in-sertion), la boulangerie Joubert, à Taverny,a également reçu un Mercure d’or. Cet éta-blissement est passé de 8 à 22 salariés enl’espace de 8 ans.Action Com, enfin, présidée par PhilippeBall, a décroché cette année le panonceaud’or. Cette dynamique association, quifédère les différents groupements de com-merçants de Franconville, s’est particu-lièrement impliquée dans l’accompagne-ment des commerçants touchés par lestravaux de la gare et de l’Épine Guyon,ainsi que dans le cadre du développementdurable.

L’ENACTT DEVIENTESMAELancée dans les années 1990, l’ENACTT(École nationale des cadres du travailtemporaire) implantée à Lyon et à Saint-Germain-en-Laye forme descommerciaux de qualité et des conseillersen recrutement pour les agencesd’intérim. La mutation de ces dernières enagences d’emploi, désormais dédiées àtous les types de contrats professionnels,a amené cet établissement, dont la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines estpartenaire*, à se repositionner pourdevenir l’École supérieure des métiersdes agences d’emploi (ESMAE).*Aux côtés des CCI de Lyon et du Maine-et-Loire et du Prisme, la brancheprofessionnelle de l’intérim, des serviceset des métiers de l’emploi.

Contact : 01 39 10 78 78 [email protected] / www.esmae.fr

LA SCÈNE CHERCHEDES PARRAINSÀ l’heure où l’État encourage le parrainage et la philanthropie, le théâtre Montansier, inscrit aurépertoire des monuments historiques,souhaite associer les entreprises à la réhabilitation du prestigieux espace scénique et de la machinerie à l’ancienne du plus vieux théâtre à l’italienne de France (1777). Grandesentreprises ou PME-PMI donatricesbénéficieront non seulement desmesures fiscales liées à une action deparrainage, mais encore de privilègespropres à la vie d’un théâtre.

Contact : Carl Hallak au 01 39 20 16 02

ALERTE !Vous êtes destinataires de factures enprovenance d’organismes portant la dénomination CCI ? Attention ! Vérifiezque ces factures proviennent bien de votre Chambre de commerce afind’éviter d’éventuelles escroqueries. Undoute ? N’effectuez pas de versementavant d’avoir vérifié l’origine de cesfactures, demandez conseil à votre CCI.

Contact : Nathalie Collardeau au 01 30 75 35 32

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CHARTE QUALITÉ ACCUEIL

PERFORMANTE, ENCOURAGEANTE,INDISPENSABLE !

Comment créer une relation authentique et pro-fessionnelle avec ses clients ? En étant irrépro-chable sur l’accueil. Sur le papier, tous les com-merçants connaissent cette règle d’or. Mais sous

la pression du quotidien et le poids des habitudes, le pro-fessionnel indépendant n’a pas toujours le temps ni lerecul nécessaire pour s’assurer de la qualité de l’aména-gement de son magasin et de son comportement.D’où l’intérêt de la Charte Qualité Accueil, un outil de dia-gnostic personnalisé, objectif et concret évaluant quatrethématiques: l’accueil intérieur et extérieur de l’établis-sement, l’accueil téléphonique et la relation client. Lecommerçant qui adhère s’engage sur sept points définis:recevoir dans un magasin propre et agréable, accueilliravec amabilité et courtoisie, écouter et conseiller en véri-table professionnel, présenter une vitrine et une façade ori-ginales et attrayantes, honorer les commandes et les délaisde livraison, respecter les horaires d’ouverture et accep-ter les réclamations. Un cabinet d’audit indépendant ana-lyse ensuite 85points d’accueil via deux appels anonymes

Depuis 2003, la CCIV propose aux entreprises du commerce, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme de son territoire d’adhérer à la Charte Qualité Accueil.Cette démarche d’excellence et de progrès rencontre un succès qui ne se dément pasannée après année. Focus sur les millésimes 2008 et 2009.

LE SAVEZ-VOUS?La CharteQualité Accueil est undispositifnational et une méthoderéférencéeregroupant40 Chambresde commerce et d’industrie à travers laFrance.

ACTUS COMMERCE

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VAL-D’OISE/YVELINESLA CHARTE EN CHIFFRES

Depuis 2003 (premier millésime) : 3 620 adhésions

Millésime 2008 :• 910 adhérents• 813 lauréats• 89 % de taux de réussite• 62 % de communes avec un taux de réussite de

100 %• 65 % d’entreprises ayant renouvelé leur adhésion

(54 % en 2007)• 71 villes partenaires dans le Val-d’Oise et les

Yvelines

Millésime 2009• 884 adhérents• 107 villes partenaires dans le Val-d’Oise et les

Yvelines• 65 % d’entreprises ayant renouvelé leur adhésion

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E,

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Deux élus de la CCIV en charge du commerce : BernardScaillierez (Yvelines) et Guy Blanchart (Val-d’Oise).

Quels sont les intérêts pour un commerçantd’adhérer à la Charte Qualité Accueil ?Bernard Scaillierez : L’accès à un diagnostic précis,détaillé et non partisan de la façon dont on reçoit etconseille ses clients. Le chef d’entreprise peut ensuiteplus aisément proposer des pistes de progrès à sonéquipe. C’est un vrai outil de management.Guy Blanchart : Avec ce dispositif, le commerçantdispose de la vision du client qui doit être notre référenceen matière d’accueil. Elle instille aussi la culture del’audit qui est indispensable pour un commerçant.

Pourquoi ensuite renouveler son adhésion ?B. S. : La première année, on repère les points forts etles points faibles de son accueil puis, dans la foulée, oncorrige ce qui doit l’être. Les années suivantes, on peutcontrôler si les mesures prises sont efficaces auregard de l’image que l’on souhaite donner. Et onenvisage de nouvelles actions.

POINTS DE VUE…

et une visite mystère. Pour être lauréat, l’établissementdoit obtenir la note minimum de 8/10 dans chacune desquatre thématiques.

Un dispositif gagnant-gagnant« Cette démarche d’excellence rencontre un succès crois-sant, pour preuve le taux de renouvellement d’adhésion.En cinq ans, ce dispositif a recueilli plus de 300 adhésionsdans les Yvelines et le Val-d’Oise. Et une centaine de villespartenaires, quatre communautés de communes et unparc naturel régional soutiennent la charte, qu’ils consi-dèrent comme un outil supplémentaire de défense et devalorisation du commerce de proximité», explique Dama-ris Miller, responsable projet et développement de l’offrecommerce à la CCIV.Qu’en pensent les principaux intéressés? Lauréate 2008et adhérente pour 2009, Valérie Cornu, directrice d’unesociété de toilettage à Beynes (78), confirme que « lacharte pointe des dysfonctionnements qu’on ne voit pasou qu’on ne voit plus. Je fais désormais plus attention àmon accueil téléphonique et en magasin. J’ai aussi net-tement intensifié la dimension conseil car je me mets plusà l’écoute des besoins des clients. Ma motivation pourobtenir la charte est sans faille et je considère la démarchecomme un défi professionnel et personnel ».Agnès Poisson, fleuriste à Bezons(95) et adhérente de l’as-sociation de commerçants locale, apprécie l’idée de par-tenariat gagnant-gagnant de la charte: «Elle apporte uneaide pour mettre en valeur mes atouts commerciaux. Cesigne de reconnaissance crée également des liens avec lamairie et rompt l’isolement des commerçants. Je suis adhé-rente pour la troisième année consécutive car, pour moi,l’amélioration de l’accueil est une démarche de progrèscontinue qui doit s’inscrire dans la durée.»

Pour Franck Dequin, président de l’association des commerçants de Sarcelles Village dont c’est la premièreadhésion : « La charte est pour nous une réelle opportu-nité pour susciter plus de contacts entre les commerçantset faire la preuve individuellement et collectivement denotre valeur ajoutée. »

Une charte en mouvementNouveauté en 2008 : tous les adhérents ont pu bénéfi-cier d’une formation gratuite d’une demi-journée orga-nisée par la CCIV sous la forme d’un atelier dans les Yve-lines puis dans le Val-d’Oise. Le thème était «Réussir sonaccueil clientèle ». En 2009, la thématique demandéepar les participants sera l’accueil téléphonique*. LaChambre réfléchit également, en collaboration avec l’as-sociation nationale de la Charte Qualité Accueil, à l’évo-lution du dispositif. La création d’un logo commun auxpartenaires et d’un site Internet constitue quelques-unsdes chantiers en cours.En attendant les résultats de cette concertation, rendez-vous le 9mars prochain à l’Essec, à Cergy-Pontoise, pourles résultats du millésime 2009 et la remise des prix. Àcette occasion, les lauréats recevront de la part de laCCIV un kit complet de communication, un diplômeencadré et un guide-conseil dédié à l’accueil.

Plus d’information :Damaris Miller au 01 30 84 73 ou [email protected]

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Les Journées des restaurantsdevraient se dérouler au printempsprochain.

DES JOURNÉES QUI METTENT EN APPÉTITIl existait des journées du cinéma, il y aura dorénavant des Journées des restaurants !L’opération, lancée par le réseau des CHR mis en place par la CCIV, vise à promouvoirl’activité auprès du grand public.

TENDANCE

LES CHR À LA LOUPELa CCIV a lancé, il y a quelques mois, un observatoire économique des cafés, hôtels et restaurants. Désormais, une note de conjoncture permettra de prendre la température de la profession.

L’idée ? Elle tient dans un slogan : « Venez par deux,payez pour un ! » L’opération consiste à offrirdurant trois jours un repas pour chaque repas

acheté (le tout hors boisson) à une même table (de10 couverts maximum) et au cours du même service,à tous les clients fréquentant les restaurants du Val-d’Oise et des Yvelines participant à l’opération, horsséminaires et banquets, et ce, bien sûr, en respectantleurs prestations habituelles (services, produits…).Cette initiative a plusieurs objectifs : attirer de nou-veaux clients tout en fidélisant les habitués, changerl’image de la profession, faire découvrir les métiersau grand public et promouvoir les actions du réseau.Les Journées des restaurants devraient se dérouler au

printemps prochain. La participation est gratuite.Seuls les coûts d’exploitation de la promotion serontà la charge du restaurateur, la CCIV prenant en chargela campagne de communication. Un dossier de can-didature, à renvoyer à la CCIV, sera adressé à l’en-semble des établissements des deux départements.Plus il y aura de participants, plus la profession feraparler d’elle. Alors, n’hésitez pas, inscrivez-vous !

Contact :

Philippe Taillard, animateur du réseau CHR, au 01 30 75 35 46 ou [email protected] Miller, responsable de projet CHRT au 01 30 84 73 06 ou [email protected]

ACTUS COMMERCE

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

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P our connaître de façon plusprécise les caractéristiquesde ces entreprises et

leur poids économique sur nos territoires, la Chambre s’est dotée d’un observatoireéconomique des CHR. Il permet aux entreprises,créateurs, collectivités etorganismes professionnels de disposer d’informations et de conseils. Il vise aussi àrenforcer la connaissance de

l’appareil commercial CHR et à créer un outil d’aide à ladécision pour les professionnelset les institutionnels. Mieuxconnaître l’offre, c’est aussidisposer de tous les élémentsnécessaires pour anticiper les évolutions à venir.L’observatoire économiques’appuie sur l’interrogation d’un panel d’entreprisesreprésentatif à la fois des troisbranches d’activité et de

leur répartition territoriale à partir de questionnaires sur lescaractéristiques des entreprises et ses résultats.La CCIV publiera chaquetrimestre, avec le soutien des CDTdes Yvelines et du Val-d’Oise, unenote de conjoncture et, chaqueannée, un bilan d’activité.

Contact et informations :

Annie Batier au 01 30 84 79 [email protected]

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Un local a été mis àdisposition par la mairied’Enghien pour que lesprofessionnelspuissent suivrela formationsur place.

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«Reprendre une entreprise,c’est acheter uneexpérience, une clientèle

et une position sur le marché. Cela aun coût, mais on échappe à l’étapede la mise en place et à la difficulté de se faire connaître ou d’imposerson nom puisqu’il existe déjà»,explique Frédéric Purgal. Avant de racheter, en octobre 2007,l’entreprise Kamivolt, son parcoursprofessionnel l’avait conduit del’organisation de transport et dusuivi qualité en milieu industriel et médical au pilotage de projetsinformatiques. Il suit en juin 2006une formation à l’Institut de la

transmission d’entreprise, à l’Essecet, dans le même temps, étudiedifférentes opportunités de reprise.Son choix se fixe sur Kamivolt, fonds de commerce spécialisé dansle négoce à distance de matérielaudiovisuel. Après avoir rencontréles propriétaires de l’établissementen mars 2007, il décide de créer uneSARL lui permettant de reprendrel’entreprise. «Du jour au lendemain,je me suis retrouvé dans le vif dusujet, à prendre les commandes, gérerles achats et les expéditions, bref, àassurer la continuité de l’activité.»Accompagné durant quelques moispar les cédants, le nouveau chef

d’entreprise a le sentiment deplonger dans une autre dimension.D’ailleurs, pour ne pas rester isolé, il choisit très vite d’adhérer à unréseau: «Je ne voulais pas risquer de m’enfermer dans mon activité. Le réseau des jeunes entrepreneursmis en place par la Chambre mepermet de rencontrer d’autres chefsd’entreprise, d’échanger avec eux.»À l’heure d’un premier bilan,Frédéric Purgal s’avoue satisfait. Le site de vente en ligne estopérationnel depuis janvier 2009 et les projets de développement ne manquent pas.

Informations : www.kamivolt.com

PORTRAIT

UN REPRENEUR À L’HONNEUR

HYGIÈNE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

UN PARTENARIAT RÉUSSI À ENGHIENUn partenariat entre la municipalité et la CCIV a permis l’organisation sur placed’une session de formation pour les restaurateurs et commerces de boucheimplantés dans la commune.

L’objectif de cette formation est de former les res-taurateurs et commerces de bouche et leur per-sonnel aux bonnes pratiques de l’hygiène ali-

mentaire imposées par la nouvelle réglementationentrée en vigueur le 1er janvier 2006. Aussi appelé« paquet hygiène », ce nouveau dispositif réglementaireeuropéen vise à refondre, harmoniser et assurer un hautniveau de sécurité en la matière. Il rend notamment laformation obligatoire. Engagée depuis dix ans déjà dansune démarche de sensibilisation et d’informationauprès des professionnels du secteur dans le domainedes normes et réglementations en matière d’hygiènealimentaire, la CCIV leur propose une formation endeux temps : un module collectif, qui se déroule géné-ralement dans ses locaux, et deux modules individuels,

réalisés en entreprise par les conseillers de la Chambre.Grâce au partenariat signé entre Enghien et la CCIV, unlocal a été mis à disposition par la mairie, permettantainsi aux professionnels de suivre sur place le modulede formation collectif. Cette opération est née du constatde la difficulté de mobiliser les chefs d’entreprise et leurpersonnel, notamment pour des problèmes de tempset de distance par rapport à leur lieu d’implantation.Dès lors que cette partie de la formation a pu être orga-nisée à leur porte, les candidats n’ont pas manqué de sefaire connaître. Forte de ce succès, la CCIV se proposed’étendre l’expérience à d’autres municipalités des deuxdépartements.

Contact : Abdelilah Taoufik, conseiller CHR, au 01 30 75 35 53

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ACTUS COMMERCE

TRAMWAY SAINT-DENIS-SARCELLES

SOUTENIR LES COMMERÇANTSPENDANT LES TRAVAUX

Dans le cadre de sa politique de développementdes transports en commun, la région Ile-de-France, le Conseil général du Val-d’Oise et laRATP vont investir plus de 163 millions d’euros

d’ici à 2010 pour la création et la construction d’unenouvelle ligne de tramway sur pneus entre Saint-Deniset Sarcelles. Cette nouvelle ligne, qui traversera deuxcommunes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Pier-refitte-sur-Seine) et trois communes du Val-d’Oise(Montmagny, Garges-lès-Gonesse, Sarcelles), favori-sera le désenclavement du territoire et assurera uneliaison directe en site propre entre le nord de PlaineCommune (93) et le sud du Val-d’Oise.À terme, cette ligne ne pourra avoir qu’un effet béné-fique sur le développement de la ville de Sarcelles et duterritoire, la circulation automobile ou la réhabilita-tion des quartiers. Mais dans l’immédiat, les travaux,qui ont déjà commencé depuis l’automne 2008 et doi-vent s’achever à la fin de l’année 2011, ne seront passans conséquences pour les entreprises commercialessituées sur le parcours.

Vers une commission d’indemnisationà l’amiableConscient des nuisances engendrées par ces travauxet de leurs conséquences sur l’activité économiquedes commerçants et des entreprises de la ville de Sar-celles, Didier Arnal, président du Conseil général duVal-d’Oise, a sollicité l’appui technique et l’expertisede la CCIV pour la mise en place d’une commissiond’indemnisation à l’amiable.Cette commission, qui devrait se mettre en place aprèsle commencement des travaux de la plate-forme dutramway (courant 3e trimestre 2009), aura pour mis-sion d’étudier les préjudices occasionnés pour les entre-prises, dans les conditions définies par la jurisprudenceadministrative sur la base de critères objectifs, commele caractère anormal de la gêne subie en lien évidentavec la réalisation des travaux, et tiendra compte del’état des lieux avant l’exécution des travaux.

Création d’une maison du tramway àSarcellesDans la perspective de ce vaste chantier, et afin de jouerpleinement son rôle de proximité, le Conseil général apris aussi l’initiative de la création, dans le cœur de laville à Sarcelles, d’une « Maison du tramway », quidevrait ouvrir ses portes avant le printemps 2009.Lieu d’accueil et d’informations, tant pour les rive-rains que pour les entreprises, la « Maison du tram-way » sera ouverte tous les jours avec des perma-nences assurées chaque jour par des cadres,techniciens du Conseil général, de la CCI, de la RATPet des maîtres d’œuvre. Deux agents de proximitévont également être embauchés.Des salles de réunions pourront être mises à dispositiondes partenaires pour les diverses réunions de travail.Dans le cadre d’une convention signée prochainemententre le Conseil général et la CCIV, une conseillère dela Chambre, Claude Salomone, sera chargée de l’appuitechnique aux commerçants impactés par les travaux.

Les travaux, prévus jusqu’en 2011, de la nouvelle ligne de tramway, attendue pourtantavec impatience, risquent de perturber l’activité économique des commerces riverains.Pour les aider à passer ce cap, le Conseil général du Val-d’Oise et la CCIV se mobilisent.

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LE TRAMWAY EN CHIFFRES

La RATP a choisi le Translohr pour équiper sapremière ligne de tramway sur pneus en régionparisienne.• Une ligne tramway de 6,6 km.• Fréquence : 5 minutes aux heures de pointe et 8minutes aux heures creuses.• Vitesse moyenne : 18 km/heure.• 120 passagers par rame.• Temps de parcours : Garges-Sarcelles-Saint-Denis 22 minutes.Des atouts qui lui permettront de séduire 30 000franciliens chaque jour selon les dernièresétudes.

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Depuis juin 2006, la CCIV est en charge de la coordination de la commission d’indemnisation à l’amiable et de l’appuitechnique aux entreprises impactées par la suppression de deux passages à niveaux de la gare de Franconville.Environ 65 commerçants, artisans, prestataires de servicessont implantés dans ce quartier. Opérationnelle depuis le début de l’année 2008, la commission, présidée par unmagistrat du tribunal administratif, a d’ores et déjà examiné près de 20 dossiers, dont certains ont bénéficiéd’indemnisations versées par les deux maîtres d’ouvrage(Conseil général du Val-d’Oise et Réseau Ferré de France).Les travaux de la gare, qui ont commencé en juin 2006,devraient être achevés avant la fin de cette année.

FRANCONVILLE CÔTÉ GARE

Son rôle sera d’assister, de conseiller les commerçantset de mettre en place et coordonner une commissiond’indemnisation à l’amiable. Présente deux jours etdemi par semaine sur le terrain et dans les locaux dela future « Maison du tramway », elle aura aussi pourmission d’aider la création d’une association des com-merçants, d’être le relais entre les entreprises et les dif-férentes caisses de recouvrement des cotisationssociales, les bailleurs de fonds, l’administration fiscaleet, bien sûr, de faire remonter vers la CCIV et le Conseilgénéral les dossiers les plus délicats, pour des prises dedécisions rapides.« L’expérience du dossier du Pôle gare de Franconville,toujours d’actualité (voir encadré), a incité tant leConseil général que la CCIV à encore plus de vigilancesur les doléances des commerçants et à anticiper avanttout. Dans le cadre de travaux importants impactant lesentreprises, chaque commerçant connaît un destin dif-férent de son voisin : soit la perte d’une partie de sonrevenu, soit l’obligation de licencier son personnel oubien pire, une fermeture définitive », souligne Guy Blanchart, élu de la CCIV en charge du commerce.D’ores et déjà, les entreprises et les commerçantsconcernés peuvent contacter Claude Salomone. Plus

que jamais, la Chambre et le Conseil général du Val-d’Oise sont attentifs à toutes vos demandes ou ques-tions pour prévenir les risques.

Contact : Claude Salomone au 01 34 34 45 01 / 01 34 34 45 05ou [email protected]

Info travaux Conseil général Val-d’Oise au 01 45 266 366

La nouvelleligne detramway relieraSaint-Denis etSarcelles.

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Le forumfavorise larencontre entreles acheteurs du secteur de ladéfense et leursfournisseurs,fabricants, sous-traitants et prestatairesde services.

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FORUM ENTREPRISES DÉFENSE

À LA RECHERCHE DE NOUVEAUX FOURNISSEURSLe Forum Entreprises Défense est devenu, au fil des éditions, un incontournable rendez-vous d’affaires pour les armées et leurs fournisseurs.

Les 13 et 14 mai prochains, la CCIV et la Direc-tion centrale du matériel de l’armée de terre(DCMAT) organisent à Versailles Satory le11e Forum Entreprises Défense. Cet événement,

qui se déroule tous les deux ans, est une opportunitéexceptionnelle de favoriser la rencontre profession-nelle des acheteurs du secteur de la défense avec leursfournisseurs, fabricants, sous-traitants, prestatairesde services. La DCMAT, dont les moyens oscillent bonan, mal an, autour des 400 millions d’euros, yaccueillera les visiteurs ainsi que les autres principauxdonneurs d’ordres des armées, la gendarmerie, ladirection générale de l’armement, l’agence Otan d’en-tretien et d’approvisionnement, ou encore les sapeurs-pompiers, soit plus d’une dizaine d’organisations mili-taires au total.

Nouveaux marchésCette manifestation est née, en 1989, de la volonté dela Chambre d’ouvrir de nouvelles perspectives auxpetites entreprises industrielles, notamment mécani-

ciennes, dont le tissu est exceptionnellement denseet dynamique dans le Val-d’Oise et les Yvelines. LeForum Entreprises Défense permet en effet aux PMEparticipantes de tisser de nouvelles relations com-merciales ou de consolider des partenariats d’affaires,mais aussi d’avoir une approche actualisée et réalistedes besoins en équipements, pièces de rechange etprestations des services des armées et de mesurer lepoids financier représenté par le secteur. Les organi-sateurs attendent environ 140 exposants, soit autantque lors de la précédente édition. En effet, la mise enœuvre des recommandations contenues dans le livreblanc des armées, tout comme la Révision généraledes politiques publiques (RGPP) voulue par le gou-vernement entraînent une profonde restructurationdu secteur de la défense. Ces mutations en cours ontdes conséquences sur la politique d’achat des armées.« Nous sommes amenés à repenser les dépenses,confirme Stéphanie Lugrin, responsable communi-cation de la DCMAT. Ainsi nous allons probablementexternaliser un certain nombre d’opérations de main-

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tenance et donc faire appel à de nouveaux sous-trai-tants.» Par ailleurs, les armées seraient tentées de revoirl’éventail de leurs fournisseurs et espèrent un nombreaccru de concurrents lors de leurs différents appelsd’offres. « Il y a de la place pour de nouveaux parte-naires, pour des savoir-faire que nous ne connaissonspas encore mais qui pourraient correspondre à nosbesoins », ajoute Stéphanie Lugrin.

PME bienvenuesCar, si sur les 350 marchés que proposent chaque annéeles différents donneurs d’ordres du secteur de ladéfense, certains correspondent, on l’imagine bien, àdes compétences spécifiques de très haut niveau tech-nologique, d’autres apparaissent ouverts à un vastepanel d’entreprises. Les armées ont ainsi besoin de pro-duits aussi variés que des uniformes, des simulateurs,des fontaines à eau ou de la quincaillerie. Et il n’est pasnécessaire d’être homologué défense nationale pourespérer remporter un marché concernant de la visse-rie ou d’autres petites pièces mécaniques. « Les arméesont la volonté de se fournir autant que possible auprèsdes PME, précise Sandrine le Du De Pinho, responsabledu forum à la CCIV, et la démarche pour répondre à nosappels d’offres est la même que pour n’importe quel autremarché public. » Une conférence sur la contractuali-sation des marchés de maintenance et une démons-tration d’utilisation des portails permettant d’accéderaux appels d’offres des armées sur Internet sontd’ailleurs au programme du forum. « Hormis, évidem-ment, le respect de clauses de qualité et de confidentia-lité, travailler avec l’armée n’impose pas, en effet, de

contraintes particulières », reconnaît Sidney Amar, quidirige Starpack, fabricant d’emballages techniques deprotection pour produits sensibles, employant unevingtaine de personnes à Boissy-l’Aillery, dans le Val-d’Oise, et pour qui les secteurs aéronautiques et mili-taires représentent environ les deux tiers de l’activité.Gilbert Tchividji, vice-président de la CCIV et patronde SECM-GT – 110 salariés à Sarcelles –, qui fournitaux armées des blocs d’assistance au freinage, regrettecependant que « la défense nationale ne passe pluscommande de pièces de maintenance directementauprès des PME » et appelle de ses vœux un véritable« small business act » à la française.

Un réseau est néLa part d’exposants qui reconduisent leur participationd’une édition à l’autre atteignant les 80 %, c’est à unvéritable réseau local du secteur de la défense que leForum Entreprises Défense a donné naissance. SidneyAmar se félicite d’ailleurs d’y avoir emporté un certainnombre de contrats. « C’est une manifestation modeste,à échelle humaine, qui ne dure que deux jours et ne mobi-lise pas de moyens extravagants, une bonne formule ensomme, souligne-t-il. J’ai eu l’occasion d’y nouer, auprèsd’exposants et parfois même de visiteurs, des contactsintéressants qui se sont concrétisés dans l’année, soit exac-tement ce que recherche tout exposant. »

Plaquette programme du FED : www.fed.versailles.cci.fr

Contact : Service salons, Sandrine le Du De Pinho au01 30 75 35 65 ou [email protected]

Comme lors des précédentes éditions, un cycle deconférences ciblant les PME-PMI du secteur de ladéfense est prévu sur des thématiques les intéressantdirectement. Cette année, l’accent est porté sur le développement durable et l’un des thèmes retenuconcerne l’élimination des déchets. « Le ministère de la Défense exprime une réelle volonté de s’engagerpour la protection de l’environnement et recherche,dans ce but, des solutions avantageuses pourl’élimination propre de ses déchets auprèsd’entreprises spécialisées », assure ainsi StéphanieLugrin, responsable de la communication du ForumEntreprises Défense.

LES ARMÉES SE METTENT AU VERT

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ACTUS INDUSTRIE24

Tous les ansEnterpriseEurope Networkorganise desconventions d’affairespermettant aux participantsune prise decontact directeavec leurspartenaires.

ENTERPRISE EUROPE NETWORK

DES OFFRES DE PARTENARIATSInitié en 2008 par la Commission européenne, Enterprise Europe Network propose aux entreprises et centres de recherche des Yvelines et du Val-d’Oise un servicetotalement gratuit de recherche de partenaires technologiques et commerciaux dans toute l’Europe.

Enterprise Europe Network, représenté par laChambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines, a pour vocation d’aider lesentreprises et les centres de recherche à identifier

des partenaires technologiques et commerciaux dans toutel’Europe, ainsi qu’à les accompagner dans leurs échangesjusqu’à la signature d’accords. Ce service de recherche departenaires européens constitue ainsi une des prestationsphares du réseau Entreprise Europe, chargé en premierlieu d’informer les entreprises sur l’actualité juridiqueréglementaire communautaire, les marchés publics, lesfinancements européens disponibles, mais aussi de lessensibiliser aux appels à projets du 7e PCRDT*. Tous lesans, et dans le cadre des principaux salons professionnelssectoriels en Europe, Enterprise Europe Network orga-nise plusieurs dizaines de conventions d’affaires per-mettant aux participants une prise de contact directe avecleurs partenaires.

Pour des mises en contact efficacesCe sont près de 8000 opportunités de partenariats tech-nologiques et commerciaux dans toute l’Europe quisont en permanence disponibles par Enterprise EuropeNetwork. Ces profils, régulièrement actualisés, peuventse présenter sous la forme d’offres et de demandes detechnologies ou de coopérations purement commer-ciales. Ainsi, le type de partenaires recherché peut allerd’un simple distributeur à un centre de recherche dési-rant s’engager dans une collaboration technologique.

Outre la consultation des profils existants, la publicationd’un profil personnalisé est tout à fait envisageable.L’entreprise est alors accompagnée pour définir préci-sément le type d’accord commercial qu’elle souhaiteengager avec son partenaire européen (licence d’ex-ploitation, joint-venture, distribution, transfert tech-nologique) en intégrant cette démarche dans uneréflexion plus globale (stratégie de développement,export, propriété intellectuelle…).Enfin, le suivi des contacts obtenus par une approcheindividualisée sur mesure ou de manière collective autravers des conventions d’affaires est assuré pour abou-tir à l’accord le mieux adapté.

Un service personnalisé et gratuitCe service d’accompagnement et de recherche de parte-nariats est personnalisé et gratuit. Il est accessible auxentreprises, aux universités, aux laboratoires et centresde recherches, aussi bien publics que privés, implantéssur le territoire des Yvelines ou du Val-d’Oise. Il met à leurdisposition une équipe de conseillers, d’ingénieurs et dejuristes ayant une expertise dans les domaines de l’inno-vation et de l’intelligence économique.

*Programme-cadre pour la recherche et le développementtechnologiques 2007-2013.

Contact :Réseau Entreprise Europe, CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines. PierreArribe au 01 72 03 29 68 ou [email protected]

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La plupart des entreprisesqui choisissentde réaliser leur bilancarbone le fontprincipalementpourcommuniquersur leurengagementenvironne-mental.

L es accompagnementsValid’action « Carbone » et« Énergie » mis en place par

la CCIV se composent chacun d’undiagnostic personnalisé et d’unparcours d’ateliers thématiquesqui peuvent être suivisindépendamment du diagnostic.Animé par des intervenantsspécialisés, le premier atelier duparcours thématique « Réductiondes émissions de gaz à effet deserre », organisé le 10 février à Versailles, avait pour thème« Appauvrissement des énergiesfossiles et réchauffementclimatique : quelles réponses pour votre entreprise ? ».

« À l’issue de la séance de questions-réponses sur les changementsclimatiques, les participants ont pupartager l’expérience de l’entrepriseEastbalt, qui a déjà réalisé sonbilan carbone, souligne IsabelleFrançois, ingénieur au pôleenvironnement et développementdurable. Chacun a pu ensuiteparticiper à des tables rondes d’uneheure de réflexion approfondie

portant sur les actions de réduction des émissions, liées à la diminution desconsommations d’énergie, auxressources utilisées (matériauxentrants, éco-conception…) ou à la logistique et aux transports.Enfin, le mini-salon a permis aux participants de rencontrer des professionnels qui leur ontprésenté des solutions techniquesinnovantes en matière de réductiondes émissions de GES. »

Anticiper sur lesévolutions de laréglementationLa plupart des entreprises quichoisissent de réaliser leur bilancarbone le font principalementpour communiquer sur leurengagement environnemental etsur les actions mises en œuvrepour la réduction de leur impact.Elles le font aussi pour anticiper lesévolutions de la réglementation.« Tant que rien n’est obligatoire, il est possible de bénéficier d’aidesfinancières de l’Ademe et de laDrire, précise Isabelle François.

Après, il sera trop tard. »Chaque parcours coûte 250 eurosHT. Plusieurs personnes d’unemême entreprise peuventparticiper aux ateliers. C’est unebonne manière de sensibiliserd’autres salariés que les seulsresponsables environnement oules chefs d’entreprise. Par ailleurs,le parcours offre un lieu d’échanged’expériences et de témoignagestrès apprécié.Les prochains ateliers organisés en 2009 seront : en avril, « Lechauffage et la climatisation desbâtiments industriels et tertiaires :quelles solutions ? » ; en mai, « Lesplans de déplacements desentreprises (PDE) » ; en septembre,« Énergies renouvelables : quellerentabilité pour les PME-PMI ? » ;en octobre, « Les économiesd’énergies dans la logistique et les transports » ; en novembre,« L’efficacité énergétique desprocédés industriels et desbâtiments ».

Contact : Isabelle François au01 30 75 35 87 ou [email protected]

Dans le cadre des JEDD (ex-JQSE) qui se tiendront ausein des CCI de Paris Ile-de-France du 23 mars au3 avril 2009, la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelinesorganisera 4 conférences :– « Opportunités de financement européen en faveurdes éco-technologies », le 25 mars, à 14 h 30, à Versailles.– « Prévenir et anticiper les risques professionnels : lesaddictions (alcool, drogue et médicaments) », le31 mars, à 14 h 30, à Pontoise.

– « Reach et le nouveau système de classification etd’étiquetage des produits chimiques (SGH) », le1er avril, à 14 h 30, à Pontoise.– « Vie des ICPE », le 2 avril, à 14 h 30, à Versailles.

Contact : Linda Sekkai au 01 30 84 79 71 [email protected]

Inscription et information complémentaire :http://www.jedd.fr

JOURNÉES ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE (JEDD)

PARCOURS THÉMATIQUE « RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES) »

LES PREMIERS ATELIERSSONT LANCÉS !Réduire l’impact de son activité sur l’environnement,chaque chef d’entreprise y pense. Mais comment s’y prendre? La CCIV apporte une vraie réponse.

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YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES

SOUTENIR L’INNOVATIONTECHNOLOGIQUELancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV, Yvelines entreprises numériques(YEN) rencontre un franc succès auprès des PME. Le dispositif va être reconduit etmême étendu.

«Yvelines entreprises numériques est, jecrois, l’une des premières collaborationsde ce type entre le Conseil général et laCCIV. C’est une réussite totale, les équipes

se complètent parfaitement », se réjouit Gérard Bache-lier, élu de la Chambre et membre de la commissionappui aux entreprises. Depuis trois ans, 180 entreprisesont bénéficié de YEN. Les PME manquent souvent detemps et de moyens pour faire appel à des conseilsextérieurs en matière de technologies de l’informa-tion (TIC). « On estime que seuls 25 % des projets signi-ficatifs d’évolution du système d’information des PMEsont un succès total , analyse Frédéric Lavelle, chargédu pôle TIC à la CCIV. Un autre quart est purement et

simplement abandonné en cours de route. Les autresprojets, la moitié, ne peuvent pas être considérés commeun échec, mais ne sont pas non plus une vraie réussite. »

60 dossiers par anPartant de ce constat, le département et la CCIV ontlancé l’opération YEN. Le principe ? Fournir aux entre-prises une aide financière à l’investissement coupléeà une prestation de conseil. L’aspect financier est gérépar le Conseil général tandis que la CCIV se charge del’accompagnement. Pour être éligible à cette aide, leprojet doit s’inscrire dans au moins un des cinq thèmessuivants : la relation clients, la gestion globale (comp-tabilité, paie, gestion des temps…), la mobilité,

Depuis trois ans,180 entreprisesont bénéficié duYEN.

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l’e-commerce et l’innovation. « La demande est trèsforte, constate Frédéric Lavelle. Nous examinons enmoyenne chaque année 120 demandes pour sélection-ner au final 60 dossiers. Le choix s’effectue en fonctionde plusieurs critères. Il faut, bien sûr, que le projetconcerne l’un des cinq grands thèmes prédéfinis. Nousévaluons également la maturité de l’approche du diri-geant par rapport à son projet. Depuis le lancement del’opération en 2006, 180 dossiers ont abouti. » Un pré-diagnostic est réalisé sur l’ensemble des dossiers parun conseiller de la Chambre qui rédige ensuite un rap-port destiné à la CCIV, mais aussi au Conseil général età la Drire. L’entreprise se voit ensuite attribuer unconsultant sélectionné par la CCIV sur appel d’offres.

20 000 euros d’aidesLe consultant réalise un rapport de synthèse qui estsoumis à un comité d’attribution. Si le projet est retenu,le comité attribue à l’entreprise une subvention quine peut pas être supérieure à 50 % du total. Jusqu’àl’année dernière, elle était plafonnée à 16 000 euros.Ce plafond est désormais de 20 000 euros.« L’aspect financier est très important, bien sûr, mais cen’est pas le seul, loin de là, note Catherine Deseine, res-ponsable administratif des Moulins de Brasseuil, àAuffreville, une entreprise qui a bénéficié du disposi-tif dès son lancement. Nous avions des besoins entermes de mobilité pour notre commercial et de traça-bilité pour nos produits. Dans l’agroalimentaire, nousdevons en permanence savoir d’où viennent nosmatières premières et où se trouve le produit. Notre sys-tème d’information est aujourd’hui relié sur l’automatedu moulin et nous permet d’avoir une véritable traça-bilité opérationnelle. C’était un programme très lourd.L’accompagnement de la CCIV nous a permis de béné-ficier du prédiagnostic, une aide très efficace pour nousguider dans nos choix et savoir ce qui existe sur le mar-ché. Une fois le programme terminé, on intègre unréseau et on continue à profiter des propositions de laChambre. On déborde un peu du simple cadre des tech-nologies, mais c’est très utile. »

Échange d’expériencesL’accompagnement individuel assuré par la CCIV oudes consultants sélectionnés par ses soins est complétéde réunions d’informations collectives et de sémi-naires. « Chaque entreprise doit participer à deux sémi-naires d’une demi-journée, précise Frédéric Lavelle.Nous privilégions l’action collective qui permet aux diri-geants de se rencontrer, d’échanger leurs expériences. »« Nous sommes une entreprise d’insertion basée à Chan-teloup-les-Vignes, souligne Jean-François Luthun,directeur d’EBS le Relais Val-de-Seine. Notre but est de

LES TPE AUSSIDevant le succès rencontré, le Conseil général et la CCIV ont décidé d’étendre l’opération Yvelinesentreprises numériques aux TPE, et donc auxcommerces. « Nous allons accompagner entre 75 et100 dossiers par an », souligne Léopold Fernandez,responsable du développement à la directioncommerce hôtellerie-restauration tourisme. Leprincipe est le même que pour les PME. Le plafond del’aide est abaissé à 4 000 euros et l’accompagnementse fait uniquement de manière collective.

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créer des emplois durables pour lutter contre l’exclusion.Nous plaçons des conteneurs pour récupérer des vête-ments dans tout le département, mais aussi sur les dépar-tements limitrophes. En tout, nous collectons plus de3 600 tonnes par an, déposées dans près de 600 conte-neurs. Nous avions besoin d’améliorer l’efficacité de nostournées, de pouvoir suivre nos camions en temps réel etd’avoir des données sur l’état des conteneurs, leur niveaude remplissage. Notre objectif est de continuer notre déve-loppement et de trouver de nouvelles villes pour poser desconteneurs. Le dispositif YEN nous a permis de mettreen place une solution technologique et de nous confor-ter dans nos choix. La CCIV avait la maîtrise d’ouvragedu projet. Il était important pour nous de pouvoir nousreposer sur des professionnels capables de nous mettreen relation avec les bonnes personnes. Notre site est piloteau niveau national. L’outil que nous avons développéainsi que les compétences acquises pourraient être éten-dus à tous les Relais de France. »

Création d’un réseau« Le développement informatique est essentiel pour uneentreprise aujourd’hui. En lançant Yvelines entreprisesnumériques avec la CCIV, nous avons été surpris deconstater que les besoins demeuraient importants, rap-pelle Pierre Bédier, président du Conseil général desYvelines. Il y a bien sûr eu un effet d’aubaine pour cer-taines entreprises qui, de toute façon, auraient investidans les TIC. Mais, globalement, l’opération a créé unevéritable dynamique. D’ailleurs, la plupart des entre-prises qui en ont bénéficié y restent très attachées. Unréseau est en train de se mettre en place. »

Pour s’inscrire :

La seule manière de s’inscrire pour bénéficier du dispositif est de serendre sur le site Internet dédié à YEN :

www.entreprises-numeriques.fr

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28 BAROMÈTRE

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DES SECTEURSINNOVANTS ATTIRANTSLes PME des cinq pôles decompétitivité franciliens labellisés en2005 emploient 10 000 salariés. Unsalarié sur deux travaille dans unsecteur dit innovant, contre un sur dixpour l’ensemble des PMEfranciliennes. C’est ce que révèle unerécente enquête réalisée par l’InseeIle-de-France.Beaucoup de ces emplois relèvent del’informatique et de l’audiovisuel. Lessalariés sont jeunes et souvent deshommes. Les cadres (ingénieurs ouchercheurs) sont plus nombreux quedans les autres PME.

LES YVELINES,PREMIER DÉPARTEMENTINDUSTRIEL D’ILE-DE-FRANCESelon le journal Les Échos, ledépartement des Yvelines est le plusindustrialisé de la région Ile-de-France, avec près de 20 % de l’emploisalarié dans la catégorie industrie,notamment dans l’automobile et lesbiens d’équipement. Il compte environ60 000 établissements. Parmi les plusimportantes sociétés du département(en termes de chiffre d’affairesannuel), on peut citer : Bouygues,Nissan Europe, Vinci Énergies,Mercedes-Benz France, EiffageConstruction, Atac, Bongrain,McDonald’s France, Peugeot CitroënPoissy. Le département compte1,4 million d’habitants et est le 3e pôled’emploi d’Ile-de-France. Il estconcerné par plusieurs pôles decompétitivité (System@tic, Mov’eo,Cosmetic Valley, Medicen, CapDigital…) et par deux opérationsd’intérêt national (OIN).

Indice du coût de la construction(publié par l’Insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

1991 972 992 996 10021992 1 006 1 002 1 008 1 0051993 1 022 1 012 1 017 1 0161994 1 016 1 018 1 020 1 019

1995 1 011 1 023 1 024 1 0131996 1 038 1 029 1 030 1 0461997 1 047 1 060 1 067 1 0681998 1 058 1 058 1 057 1 0741999 1 071 1 074 1 080 1 065

2000 1 083 1 089 1 093 1 1272001 1 125 1 139 1 145 1 1402002 1 159 1 163 1 170 1 1722003 1 183 1 202 1 203 1 2142004 1 225 1 267 1 272 1 2692005 1 270 1 276 1 278 1 3322006 1 362 1 366 1 381 1 406

2007 1 385 1 435 1 443 1 4742008 1 497 1 562 1 594

EN CHIFFRES

Variation de l’indice du coût de la constructionTrimestre Sur 1 an Sur 3 ans

(révision)

2003 1er 2,07 % 9,23 %2e 3,35 % 10,38 %3e 2,82 % 10,06 %4e 3,58 % 7,72 %

2004 1er 3,55 % 8,89 %2e 5,40 % 11,24 %3e 5,73 % 11,09 %4e 4,53 % 11,31 %

2005 1er 3,67 % 9,58 %2e 0,71 % 9,72 %3e 0,47 % 9,23 %4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 %2e 7,05 % 13,64 %3e 8,06 % 14,80 %4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 %2e 5,05 % 13,26 %3e 4,49 % 13,44 %4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 %2e 8,85 % 22,41 %3e 10,46 % 24,73 %

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction :

Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyerancien indice

Évaluation kilométrique des frais de voiturePrix de revient kilométrique 2008Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2007

Puissance fiscale Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de 5 000 km 20 000 km 20 000 km

3 CV et moins 0,376€ x d (0,225€ x d) + 758€ 0,263€ x d

4 CV 0,453€ x d (0,254€ x d) + 998€ 0,304€ x d

5 CV 0,498€ x d (0,278€ x d) + 1 100€ 0,333€ x d

6 CV 0,521€ x d (0,293€ x d) + 1 140€ 0,350€ x d

7 CV 0,545€ x d (0,309€ x d) + 1 180€ 0,368€ x d

8 CV 0,575€ x d (0,328€ x d) + 1 238€ 0,390€ x d

9 CV 0,590€ x d (0,342€ x d) + 1 240€ 0,404€ x d

10 CV 0,621€ x d (0,364€ x d) + 1 283€ 0,428€ x d

11 CV 0,633€ x d (0,381€ x d) + 1 260€ 0,444€ x d

12 CV 0,666€ x d (0,397€ x d) + 1 343€ 0,464€ x d

13 CV et plus 0,677€ x d (0,412€ x d) + 1 323€ 0,478€ x d

d = distance parcourue dans l’année 2007, à titre professionnel.

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SOCIAL

Intérêts des comptes courants d’associés(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

Dates de clôture taux déductibles

À partir du 30/11/08 . . . . . . . . . .À partir du 31/12/08 . . . . . . . . . .À partir du 31/01/09 . . . . . . . . . .À partir du 28/02/09 . . . . . . . . . .

Taux d’intérêt légal : 3,99 % pour l’année 2008Taux REFI (ou REPO) : 2,50 % au 10 décembre 2008

6,42 %

6,32 %

6,21 %

6,15 %

2008

Juillet 815,5Août 815,0Sept. 811,7

Plafond de la Sécurité sociale 2009Plafond annuel : . . . . . . . . . . .34 308 €Plafond trimestriel : . . . . . . . .8 577 €Plafond mensuel : . . . . . . . . . .2 859 €

SMICÀ compter du 1er juillet 2008 : SMIC horaire : 8,71 €

SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horaire hebdo SMIC mensuel

35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 321,05 €

36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 368,20 €

37 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 415,36 €

38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 462,62 €

39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 509,77 €

40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 556,93 €

41 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 604,19 €

42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 651,34 €

43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 698,50 €

44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 755,22 €

Minimum garantiÀ compter du 1er juillet 2009 = 3,31 €

Régime complémentaire de retraite des cadresPlafond mensuel 2009

Tranche A . . . . . . . de 0 à 2 773 €Tranche B . . . . . . . de 2 773 à 11 092 €Tranche C . . . . . . . de 11 092 à 22 184 €

Indice des loyers commerciaux (ILC)1er trimestre 2008 : . . . . . . . . .100,002e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .101,203e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .102,464e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .117,54

Indice national bt01

Taux d’usureLa réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés et aux entreprisesindividuelles.

3e trim. 2008 4e trim. 2008 1er trim. 2009

Découverts en compte 14,25 % 14,17 % 14,55 %

Crédit gratuit. 1er semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base bancaire 2009 : 6,60

Sources : Service des affaires juridiques et consulaires de la CCIV.

Sur les 3 derniers mois

072008

082008

092008

830

820

810

800

790

Frais professionnelsLimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009Frais de nourritureSur le lieu de travail 5,60 €En cas de déplacement 16,60 € par repasHors locaux 8,10 €

Indemnités forfaitaires de grand déplacementNourriture 16,60 € par repasLogement région IDF 59,60 €Logement autres départements 44,20 €

Indemnités de grand déplacement

De 4 à 24 mois De 25 à 72 moisNourriture 14,10 € par repas Nourriture 11,60 € par repasLogement région IDF 50,70 € Logement région IDF 41,70 € par jourLogement autres départements 41,70 € Logement autres départements 30,90 € par jour

Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois 65,20 € par jourIndemnité pour frais d’installationdans un nouveau logement limite de 1325,1 €majorée de

108,80 € par enfant à chargedans la limite de 3 enfants

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200 entreprisesattendues et800 entretiensB to B organisésen une seulejournée.

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

30 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

COMITÉ MÉCANIQUE

UNE CONVENTION RÉGIONALE D’ÉCHANGESLe Comité mécanique Ile-de-France invite les entreprises mécaniciennes à participer à sa 1re convention régionale d’échanges le jeudi 19 mars prochain, de 9h30 à 17h00, à la Maison de la mécanique, à Courbevoie. Il est encore temps de vous inscrire!

C ette première édition, qui attend la participation de200 entreprises, propose 800 rendez-vous en B-to-B sur une seule journée. En organisant cette conven-

tion, les industriels du comité entendent faciliter la miseen relation des entreprises mécaniciennes et leur per-mettre d’élargir leur réseau. Cette opération s’inscrit endroite ligne du plan d’actions élaboré pour la période2007-2012. «Ces rencontres constituent une opportunitéunique pour un chef d’entreprise de développer son réseauet de découvrir l’ensemble des actions proposées par leComité mécanique Ile-de-France», explique son prési-dent, Gilbert Tchividtji.

Créé en 2001, le Comité mécanique Ile-de-France a pourobjectif d’établir des synergies entre les entreprises méca-niciennes franciliennes et de mettre en place des actionscollectives pour favoriser leur développement et l’em-ploi. Doté d’un budget de plus de 7 millions d’euros, ceplan s’articule autour de deux axes prioritaires: l’imageet la valorisation de l’industrie mécanique, l’accompa-gnement du développement des entreprises.

Contact : Ludovic Moutoucarpin, coordinateur du Comité mécaniqueIle-de-France, au 01 30 75 35 56 ou [email protected] Internet : www.comitemeca-idf.com

GROUPEMENT D’EMPLOYEURS

UN LABEL POUR LE GEYVOUgef vient d’accorder son label qualité au groupement d’employeurs Yvelines-Val-d’Oise.

L a commission de labellisationde l’Ugef (Union desgroupements d’employeurs

de France) a accordé en décembredernier au Geyvo (Groupementd’employeurs Yvelines-Val-d’Oise)le label qualité avec, de surcroît, lesfélicitations du jury. Depuis 10 ansque ce label existe, c’est la premièrefois qu’il est délivré à un groupementd’employeurs dès sa premièreannée d’activité. Créé à l’automne2007, à l’initiative de chefsd’entreprise des Yvelines et du Val-d’Oise membres de différentsréseaux animés par la CCIV

(Réseau mesure du Val-d’Oise,Plato, Réseau des managers del’environnement…), le Geyvopermet aux entreprises de recruterdes compétences nouvelles,indispensables pour leurdéveloppement, à temps partagé.Le principe est simple: l’entrepriseadhère au groupementd’employeurs, une association loi1901, et définit avec lui le profil duposte. Le Geyvo associe une ouplusieurs autres entreprises ayantun besoin complémentaire etrecrute, en tant qu’employeurunique, le salarié correspondant.

«Cette labellisation vientconfirmer l’engagement de nosadhérents au sein de notreassociation, le soutien de nospartenaires*, le professionnalismedes salariés du Geyvo mis àdisposition des entreprises et leniveau des résultats obtenus dèscette première année», souligneJoël Sahler, président du Geyvo.

*Le Geyvo est soutenu par la CCIV, les DDTEFP

78 et 95, le CRIF et EADS Développement.

Contact : Harris Bodard au01 30 06 70 11 ou [email protected]

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31

INDUSTRIES DE LA MESURE

LE RMVO MULTIPLIE LES INITIATIVESMission à l’international, plan de communication mutualisé, salon… Le RMVO se mobilise en faveur des entreprises de la mesure.

A près l’organisation réussie en janvier dernierd’une mission de prospection internationale enTurquie associant huit entreprises adhérentes, le

Réseau Mesure en Val-d’Oise déploie ses actions surl’année 2009. Dans un contexte de crise économique, leréseau valdoisien a décidé d’aider ses adhérents ensoutenant leur communication et en leur permettantde rester présents sur le devant du marché pendanttoute l’année 2009. Les entreprises vont ainsi pouvoirs’offrir une meilleure visibilité sur plusieurs supportsde communication grâce à la mise en œuvre d’un planmédia et d’une offre publicitaire négociée. Au total, cesont 26 entreprises qui ont décidé de souscrire à l’offreRMVO. En privilégiant l’espace médiatique Internet eten investissant le champ de la presse généraliste et spé-cialisée (Mesures, L’Usine Nouvelle, Mesure and co), le

RMVO permet à ses adhérents de maintenir leur pré-sence «marché» et de continuer à faire connaître leursavoir-faire et offre produit. Le réseau participera parailleurs à la première convention d’échange du Comitémécanique Ile-de-France qui se déroulera le 19 marsprochain à Courbevoie en présence de 800 entreprises(voir notre article ci-contre en page 30). Pour la 6e annéeconsécutive, le Réseau Mesure sera présent enfin sur lesalon Mesurexpo. Dédié aux professionnels de lamesure et de l’instrumentation, ce salon regroupe lesprincipaux acteurs du secteur. Pour l’édition 2009, leRéseau Mesure accompagnera de nouveau ses adhé-rents avec un pavillon réservé de 350 m².

Contact et information: Réseau Mesure en Val d’Oise (RMVO),Juliette Carrasco Graff, animatrice du RMVO, au 01 30 75 35 38 [email protected]

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L’entrepreneurindividuel peutlui aussibénéficier desrégimes micro-fiscal et micro-social qui sontl’apanage dustatut de l’auto-entrepreneur.

32 JURI-INFOS

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

L’entrepreneur individuelProtection du patrimoineAfin de toujours mieux protéger ses biens des pour-suites d’éventuels créanciers, l’entrepreneur indivi-duel peut rendre insaisissable, en plus de sa résidenceprincipale, ses biens fonciers bâtis ou non bâtis s’ilsne sont pas affectés à un usage professionnel. Cettedéclaration doit être effectuée devant notaire etpubliée au bureau des hypothèques.

Bénéficier des mesures du régime de l’auto-entrepreneurRelevant du régime fiscal de la micro-entreprise, l’entre-preneur individuel peut demander lui aussi à bénéficierdes régimes micro-fiscal et micro-social, qui sont l’apa-nage du statut de l’auto-entrepreneur créé par la loi demodernisation de l’économie: en d’autres termes, vouspouvez, à condition d’avoir opté avant le 31 mars 2009(directement sur le site www.auto-entrepreneur.fr,rubrique déclaration sur Internet), opter pour le régimemicro-social simplifié et, éventuellement, pour le verse-ment libératoire de l’impôt sur le revenu pour l’année2009. Si vous laissez passer cette date du 31 mars, vouspourrez toujours opter auprès de votre caisse RSI pour lerégime micro-social au plus tard le 31 décembre pourune application à compter du 1er janvier 2010. Ce sys-tème permet d’acquitter l’impôt sur le revenu et les contri-butions et cotisations sociales forfaitairement au momentoù vous réalisez vos gains. Ces versements correspon-dent à un pourcentage du chiffre d’affaires du mois oudu trimestre précédent (12 % pour les activités de venteou de fourniture de logements, 21,3 % pour les activitésde fournitures de services). Le versement libératoire del’impôt sur le revenu est calculé par application, au mon-

tant de votre chiffre d’affaires ou de vos recettes hors taxesde la période considérée, des taux suivants: 1 % pour lesactivités de vente ou de fourniture de logements, 1,7 %pour les activités de fournitures de services.

Impôt sur le revenuÉviter la majoration de 25 %Jusqu’à présent, seuls les adhérents d’un centre de ges-tion agréé échappaient à la majoration de 25 % de leursrevenus. Celle-ci ne s’appliquera plus aux contri-buables non-adhérents à condition qu’ils fassent appelà un expert-comptable ayant conventionné avec l’ad-ministration fiscale et proposant de s’assurer de larégularité des documents fiscaux de son client, de viser,dématérialiser et transmettre les déclarations de résul-tat aux services fiscaux.

Encourager la créationEn souscrivant au capital d’une PME en phase dedémarrage ou d’expansion, le contribuable bénéficied’une réduction d’impôt dont le plafond annuel estporté à 50 000 euros pour un contribuable célibataireet 100 000 euros pour des contribuables mariés.

Alléger l’impôtLes sociétés non cotées (SA, SARL et SAS) soumises àl’impôt sur les sociétés et constituées depuis moins de5 ans peuvent opter, par accord unanime des associés,pour l’impôt sur le revenu pour une période de 5 ans.Cette mesure permet ainsi l’imputation des déficitssubis sur le revenu des associés personnes physiques.Le résultat fiscal de la société est déterminé au niveau

LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE, LOI DE FINANCE, PLAN DE RELANCE…

QUE VOUS RÉSERVE L’ANNÉE 2009?Différentes mesures touchant l’entrepreneur individuel, l’impôt sur le revenu,l’embauche et la transmission d’entreprise ont été mises en place. Voici les principales.

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de la société et imposé au nom de chaque associé à pro-portion de ses droits dans le capital. La société doit êtredétenue à 50 % au moins par des personnes physiques.

Embaucher: une mesure desimplification et une aide à l’embauchePrime à l’embaucheToute entreprise de moins de 10 salariés procédant àl’embauche d’un salarié en CDI ou en CDD de plusd’un mois peut prétendre à une prime qui lui sera ver-sée sur demande par le Pôle emploi, nouvel organismeissu du rapprochement ANPE-Assédic. Pour y pré-tendre, l’employeur doit embaucher sur la base d’unsalaire ne dépassant pas 1,6 fois le Smic. Le montantde l’aide est égal à la rémunération brute soumise àcotisations multipliée par un coefficient (0,14/0,6) x(1,6 x montant du Smic mensuel/salaire mensuel bruthors heures supplémentaires - 1). Le montant de laprime atteint son maximum pour un salaire équivalentau Smic et est alors de 184,94 euros par mois.

Le titre emploi service entrepriseAu 1er avril 2009, les petites entreprises pourront utiliserle titre emploi service entreprise, qui réunit la déclara-tion unique d’embauche, le contrat de travail, la décla-ration des cotisations sociales et le bulletin de paie.

Jouer la prudence en matière decharges socialesToutes les demandes relatives aux exonérations de coti-sations de Sécurité sociale et aux exemptions d’assiettepeuvent faire l’objet de demandes de rescrit auprès desUrssaf. Le délai de réponse de l’administration est fixé à3 mois maximum. Au 1er juillet 2009, un rescrit social seraouvert aux indépendants: il permettra d’interroger le RSIsur les exonérations de cotisations sociales et les condi-tions d’affiliation au régime.

Locaux commerciauxUn nouvel indice des loyers (ILC) peut être choisi par lebailleur et le locataire par avenant au bail, en lieu et placede l’indice du coût de la construction, pour calculer lesrévisions du loyer. Cet indice, qui devrait moins varierque l’indice du coût de la construction et ralentir la pro-gression des augmentations des loyers commerciaux,est composé de 3indices (prix à la consommation, indicedu coût de la construction et indice du CA du commercede détail). Il est publié trimestriellement par l’Insee.

Régime des soldesLes soldes se déroulent désormais pendant 5 semainesmaximum : l’hiver, le 2e mercredi de janvier à partirde 8 heures ou le 1er mercredi de janvier lorsque ce

2e mercredi intervient après le 12 janvier ; et l’été, ledernier mercredi du mois de juin à partir de 8 heuresÀ ces deux périodes s’ajoutent deux semaines sup-plémentaires ou deux périodes d’une semaine maxi-mum aux dates choisies par le commerçant. Mais cesdeux semaines doivent s’achever au plus tard un moisavant le début des soldes nationaux. Les produits sol-dés peuvent être revendus à perte. Ils doivent avoirété proposés à la vente et payés depuis au moins unmois à la date de début de la période de soldes.

Prévenir les difficultésAux différentes mesures prises pour sauvegarderl’entreprise (voir Courrier économique n° 111)s’ajoute l’aménagement des modalités du chômagepartiel : en cas de suspension d’activité décidée parl’employeur pour fermeture temporaire de l’éta-blissement, les salariés peuvent désormais bénéficierde l’allocation spécifique de chômage partiel pen-dant une durée maximale de 6 semaines. L’alloca-tion perçue est de 60 % du salaire horaire et le mon-tant minimum de l’allocation est de 6,84 euros del’heure. Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés ne bénéficient plusde l’allocation spécifique de chômage partiel maissont considérés comme à la recherche d’un emploi,alors même qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une mesurede licenciement, et ont droit aux allocations de chô-mage total.

Délais de paiementHormis certains secteurs et les accords dérogatoiressignés par certaines branches d’activités, le délai depaiement entre entreprises ne peut dépasser 45jours finde mois ou 60 jours à compter de l’émission de la fac-ture. Ce sont les parties au contrat qui fixent ce délai età défaut de règlement, le taux des pénalités de retardexigibles est égal au taux «refi» (refinancement) de laBanque centrale européenne majoré de 10 points et nepeut être inférieur à 3 fois le taux de l’intérêt légal.

Transmission d’entreprisePour l’acquéreur de parts sociales ou d’actions, un tauxuniforme de 3% s’applique aux droits de mutation. Quantà la cession d’un fonds de commerce, les droits sont euxaussi diminués, les taux étant abaissés à 3 % et 5 % selonles tranches. Le cédant d’un fonds de commerce doit fairevaloir ses droits à la retraite et cesser toute fonction dansle délai de 2ans pour bénéficier de l’exonération des plus-values professionnelles. Pour l’application de toutes cesmesures, rapprochez-vous de votre conseil habituel.

Contact:Agnès Noël au 01 30 84 79 01 ou [email protected]

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L’ESSENTIEL

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RESSOURCES HUMAINES

UN CAPITAL À NE PAS NÉGLIGERLe capital humain fait partie du patrimoine de l’entreprise. Parce qu’il est humain, ilnécessite qu’on y prête attention, et parce qu’il est une ressource, il exige qu’on ne lagaspille pas.

Comment vous y aider ?La CCIV vous propose une démarche en trois temps.Le premier consiste à délimiter et clarifier avec vous,chef d’entreprise, les enjeux de votre stratégie repo-sant sur le facteur humain tel que le vieillissement dessalariés occupant des emplois clés, les évolutions devos métiers, ou encore le déficit de compétences enmanagement d’équipe. Cette première phase, appe-lée « analyse préalable », est réalisée sous forme d’en-tretien par un conseiller ressources humaines et com-pétences.En fonction des préconisations identifiées, la secondephase peut consister soit à réaliser un diagnostic com-plet de votre gestion des ressources humaines, appelédiagnostic RH, soit à cibler d’autres actions d’ac-compagnement pouvant être le diagnostic compé-tences, ou d’autres investigations permettant de déter-miner les actions d’amélioration de votre gestion desressources humaines et de la gestion des compétencesdu patrimoine de votre entreprise.Enfin, la mise en œuvre de ces actions d’améliorationreprésente le troisième temps de l’intervention. À cestade, nous pouvons vous proposer le logiciel Talentset Compétences, logiciel de gestion des compétences,ou toute autre action de conseil permettant, par

exemple, de vous aider à mettre en œuvre l’entretienprofessionnel, à redéfinir la classification des emplois,ou encore la définition de parcours internes visant lamobilité de vos salariés.Ces deux dernières phases sont réalisées par desconsultants experts en ressources humaines et com-pétences, partenaires de la CCIV.D’autres actions peuvent également être une réponsepertinente pour dynamiser la performance de vossalariés : la formation professionnelle ciblant les com-pétences clés à développer ou les CCE (certificats decompétences en entreprises). Le dispositif CCE déli-vré par l’Afaq-Afnor est structuré autour de la normeISO 17024.

Pour toute demande d’information :Bruno Pascal, responsable de l’ingénierie de formation,au 01 30 17 43 47 ou [email protected]

Annick Vandaele, conseillère ingénierie RH et Compétencesau 01 30 17 43 48 ou [email protected]

Renseignements : [email protected]

Consultez notre guide interactif :www.formationcontinue.versailles.cci.fr

Une démarcheen trois étapespour vous aiderà mieux gérervos ressourceshumaines.

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Bureautique et systèmes d’information• Access: initiation, les 14, 15 et 25 mai à Cergy-Pontoise.• Excel : initiation, les 1er, 2 et 3 avril à Poissy; les 27,

28 et 29 avril à Roissy PN2; les 4, 5 et 6 mai à Poissy.• Excel : base de données et tableaux croisés

dynamiques le 27 avril à Poissy.• Excel: outils avancés et simulations, le 28 avril à Poissy.• Excel : VBA, les 11, 12 et 13 mai à Cergy-Pontoise.• Internet et messagerie: le 3 avril à Cergy-Pontoise.• Project : les 6 et 7 avril à Roissy PN2.• Windows: le 30 mars à Cergy-Pontoise.• Word: présentation de documents attractif, le 27 avril

à Cergy-Pontoise.• Word: mailing et formulaires, le 23 mars à Saint-

Quentin-en-Yvelines; le 4 mai à Cergy-Pontoise.• Word: gestion de documents longs, le 24 mars à

Saint-Quentin-en-Yvelines; le 5 mai à Cergy-Pontoise.

Comptabilité / Gestion /Finance / Fiscalité• Contrôle de gestion social : le 27 avril à Poissy.• Contrôle de gestion: gestion budgétaire et tableaux

de bord, les 4, 5 et 11 mai à Poissy.• Fondamentaux de la comptabilité : les 6, 8 et 10 avril à

Cergy-Pontoise.• L’essentiel des normes IFRS: les 22 et 23 avril à Poissy.• Pratique de l’analyse financière: les 2, 3 et 10 avril à

Poissy.• Pratique de la TVA: les 7 et 9 avril à Saint-Quentin-en-

Yvelines; les 25 et 27 mai à Cergy-Pontoise.• Pratique de la paie: les 11, 13 et 15 mai à Cergy-

Pontoise.• Travaux comptables quotidiens: les 27 et 29 avril et le

4 mai à Cergy-Pontoise.

Sécurité / Hygiène /Conditions de travail• Gestes et postures: le 6 avril à Roissy PN2; le 11 mai à

Saint-Quentin-en-Yvelines.• Habilitation électrique B1-H1, B2-H2, BR: les 26 et

27 mars à Poissy; les 2 et 3 avril à Roissy PN2.• Habilitation électrique H0/B0: le 7 avril à Roissy PN2.• Recyclage sauveteur secouriste du travail (R.SST): les

9 et 25 mars, le 27 avril et le 12 mai à Poissy; le 16 marset le 28 avril à Roissy PN2; le 3 avril à Cergy-Pontoise;les 6 et 29 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines.

• Sauveteur secouriste du travail (SST): les 19 et20 mars à Cergy-Pontoise; les 2 et 3 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines.

• Sécurité incendie: le 26 mai à Cergy-Pontoise.

Qualité / Environnement /Production / Logistique• Gestion des stocks: les 23, 24 et 25 mars à Cergy-

Pontoise.• La démarche 5S: le 30 mars à Cergy-Pontoise.

Communication /Efficacité professionnelle• Affirmation de soi: les 6, 7 et 10 avril à Cergy-Pontoise.• Améliorer ses capacités relationnelles dans le travail :

les 11, 12 et 18 mai à Saint-Quentin-en-Yvelines.• Classez avec efficacité : le 6 avril à Cergy-Pontoise.• Conduire une réunion: les 14 et 15 mai à Saint-

Quentin-en-Yvelines.• Écriture rapide: le 27 avril et les 4 et 11 mai à Poissy.• Lecture rapide et efficace: les 8 et 9 avril à Cergy-

Pontoise.• Organisation et gestion du temps: les 6 et 7 mai à

Saint-Quentin-en-Yvelines.• Prise de parole en public : les 30 et 31 mars et le 6 avril

à Poissy.• Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire:

les 1er, 10 et 28 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Direction d’entreprise et management• Déléguer pour plus d’efficacité : les 6 et 7 mai à Poissy.• Élaborer un cahier des charges: le 4 mai à Roissy PN2.• Fondamentaux de la conduite de projet : les 1er et

2 avril à Cergy-Pontoise.• Management intergénérationnel : les 26 et 27 mars à

Poissy.• Manager la sécurité au quotidien: les 14 et 15 mai à

Poissy.• Perfectionner son management d’équipe : les 26 et

27 mars à Cergy-Pontoise.• Responsabilité pénale du dirigeant et management

des risques: le 28 avril à Cergy-Pontoise.• Tableau de bord, pilotage et suivi de l’activité :

les 14 et 15 mai à Cergy-Pontoise.

Renseignements et inscriptions :[email protected]

ZOOM SUR DES FORMATIONS À VENIR

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Les espions sont-ils paranoïaques ? Pas si sûr, carc’est à force d’enquêter, d’arpenter les salons,de naviguer sur Internet, ou encore d’observerle comportement de leurs congénères dans les

transports publics, que les policiers de la Directioncentrale du renseignement intérieur (DCRI) ont acquisla certitude que des méthodes inavouables étaientrégulièrement employées pour déstabiliser une entre-prise ou s’emparer de ses richesses. « La menace quipèse sur les entreprises est avant tout ciblée sur leurpatrimoine immatériel : systèmes d’information, stra-tégie d’innovation, marques, organisation, image »,

explique Sylvie Roizeux, responsable des journéesd’études au Centre national d’études et de formationde la police nationale (Cnef).

Intelligence économique« Les entreprises ont aujourd’hui, plus que jamais,besoin de se protéger », affirme Robert Authessère,chef de section à la DCRI. Ce policier aguerri expliquele phénomène par l’architecture du nouvel ordremondial, né après la chute du mur de Berlin. « Émer-geant du désarroi causé par la fin de la Guerre froide,une nouvelle forme de conflictualité est apparue, la

L’ENTREPRISE FACE ÀL’ÉVOLUTION DE LA MENACEDans un contexte de compétition internationale exacerbée, la protection du patrimoinematériel de l’entreprise ne suffit plus à garantir sa sécurité.

L’informationstratégique denombred’entreprisesferait l’objet dela convoitise deservices derenseignementsétrangers.

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guerre économique », assure-t-il. L’économie estdevenue le principal enjeu de puissance pour desnations qui s’affrontent afin de conquérir des mar-chés, mais aussi d’imposer leurs normes juridiqueset commerciales. Dans cet environnement multi-polaire, l’influence des entreprises multinationalesne cesse de croître, tandis que de nouveaux acteursémergent : blocs régionaux, fonds d’investissementstransnationaux, mafias aussi, dont les profits sontestimés à 70 milliards d’euros par an, et ce, unique-ment en Europe.Ainsi l’information stratégique de nombre d’entre-prises ferait l’objet de la convoitise de services derenseignements étrangers, mais également d’offi-cines privées opérant sur notre sol à la demande d’États, de groupes de pression, de concurrents, voired’organisations criminelles. Or l’agent de la DCRI,service à qui a été confiée, depuis 2003, la tâche deprotéger le patrimoine des entreprises, estime que« les Français sont en retard en matière d’intelligenceéconomique ». Aussi, Robert Authessère prône-t-il lamise en place dans les entreprises d’une politiquede sécurité économique active consistant à identi-fier l’information stratégique, à classer ce qu’ilconvient de protéger et ce qui peut être diffusé et par-tagé et, enfin, à strictement appliquer ces règles àtout type de document, brevet, rapport d’activités,site web, base de données…

Sécurité économique activeUne politique de sécurité économique active, certescontraignante, ne se conçoit que si elle implique lepersonnel et conduit à corriger les comportementsindividuels à l’origine, dans 80 % des cas, de la divul-gation d’informations confidentielles : ordinateurslaissés sans surveillance sur un salon professionnel,propos inopportuns lâchés sous l’effet de la flatterie oude l’alcool, manque de réserve lors d’un déplacementà l’étranger… Dans une entreprise irriguée de culturede la sécurité économique, fini les Post-it négligem-ment scotchés à l’écran de l’ordinateur et précisant lemot de passe, les visiteurs errant à leur guise dans lesbureaux, les conversations sensibles devant la machineà café, ou encore les intervenants extérieurs, audi-teurs, techniciens de maintenance, stagiaires, qu’onlaisse quitter l’entreprise sans avoir remis leur mot depasse ou leur log-in… Et à ceux qui se demandent sitoutes ces précautions sont bien nécessaires, RobertAuthessère réplique : « Le PDG d’Oracle n’a-t-il pasreconnu avoir rémunéré une femme de ménage pourfouiller dans la poubelle de Bill Gates ? »Les technologies de l’information et de la commu-nication sont également une source de vulnérabilité

pour la sécurité du patrimoine de l’entreprise. Pre-mier point, « les outils étant devenus nomades, leslimites numériques de l’entreprise sont totalementdéconnectées de ses limites physiques », souligne Lio-nel Bender, spécialiste informatique auprès de laDCRI. Cet expert conseille ainsi de ne laisser sortirdes murs de l’entreprise que des ordinateurs dédiésaux missions extérieures et contenant uniquementles documents indispensables à leur succès. C’est làla seule solution pour se protéger des outils d’intru-sion capables, à partir d’une simple clé USB, d’aspi-rer le contenu d’un ordinateur, y compris les motsde passe ou l’historique des connections. Il est déjàarrivé que l’ordinateur d’un homme d’affaires ait étécopié lors d’une escale dans un pays, pourtant ami,assure Lionel Bender.

Risque digitalDepuis trois ans, aucun virus n’a été propagé pourdétruire notre parc informatique, le vandalismeserait passé de mode. Mais une recrudescence d’at-taques à visée lucrative – vol, chantage, déstabilisa-tion – serait à déplorer. Une pratique consiste ainsià saturer le serveur d’une entreprise au moment oùcelle-ci souhaite répondre à un appel d’offres.500 000 sites Internet ont été défigurés l’an dernier,de part le monde, notamment par les « hacktivistes »,qui déstabilisent ainsi une entreprise au nom deleurs valeurs, mais aussi par des agences privéesœuvrant pour la concurrence ou pour des organi-sations criminelles. Attention également au Phi-shing, technique consistant à détourner l’internautevers un vrai-faux site éphémère afin d’obtenir sescoordonnées bancaires.Certaines fonctions sont plus vulnérables que leurspromoteurs ne veulent bien l’avouer. Ainsi l’optionBluetooth doit toujours être désactivée quand sonusage n’est pas impératif. À partir de son réseau wifi,une entreprise américaine s’est fait voler une basede données mal sécurisée regroupant 40 000 numé-ros de cartes bancaires, revendus depuis sur Inter-net. Lionel Bender regrette que « les utilisateurs soientmal formés au bon usage des outils mis à leur dispo-sition » et appelle de ses vœux la mise en place dechartes informatiques dans les entreprises. Lesrisques inhérents à l’utilisation de tel ou tel logiciely seraient explicités et des conseils prodigués comme,par exemple, l’importance de recourir à des mots depasse réellement complexes.

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CREATEURRENCONTRES

DU

LES

5 jours pour entreprendreInitiation à la création d’entreprise*• Versailles : du 2 au 6 mars et du 20 au 24 avril 2009• Pontoise : du 30 mars au 3 avril 2009

2 jours pour tout savoirStage spécial café-hôtel-restaurant (CHR)• Pontoise : les 6 et 7 avril 2009

17 jours pour réussirSéminaire de création et de direction d’entrepriseen partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France (CRIF)• Pontoise : du 17 mars au 28 avril 2009• Versailles : du 27 mai au 7 juillet 2009

16 jours pour reprendreFormation spéciale repreneur en partenariat avecle Conseil régional Ile-de-France (CRIF)• Versailles : du 16 mars au 9 avril 2009

Contact : [email protected] ou [email protected] ou au 01 72 03 29 62(Fabienne Maléama)

Soirée de la création-reprised’entreprise (à partir de 16h30)• Pontoise : les 10 mars et 12 mai 2009• Versailles : les 14 avril et 2 juin 2009

Après-midi d’information(de 14 h à 17 h, inscription préalable obligatoire)• Pontoise et Versailles : les 5 et 19 mars et les 2 et

16 avril 2009

Contact : L’Espace Entreprendre

• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected]• Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

* Formation organisée par la CCI dans le cadre du réseau «CCI

Entreprendre en France» et en partenariat avec la Direction du

commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales

(DCASPL).

38 L’ESSENTIELEN BREF

La Chambre decommerce etd’industrie deVersailles Val-d’Oise/Yvelinesaccompagne les créateurs et repreneursd’entreprise surl’ensemble deleur parcours.Rencontresd’information,formationscourtes(initiation) ou plusapprofondies(longues), cesinterventionsconstituent labase de travailpour tous lesporteurs deprojet.

INFORMATION SPÉCIALEREPRENEURS« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI ? » (de 9 h 30 à11 h 30, dans les locaux de la CCI)• Pontoise : le 13 mars 2009• Versailles : le 17 avril 2009

Contact : Luce Aouad au 01 30 75 35 61 ou [email protected]

PERMANENCES« PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV enpartenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutesde s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriétéindustrielle.Prochaines dates :• Versailles : les 19 février et 19 mars 2009• Pontoise : les 5 mars et 9 avril 2009

Inscription au 01 30 75 35 82 ou [email protected]

RÉUNIONS EXTÉRIEURESApéritifs contactsOrganisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise(CEEVO), ces réunions à thèmes sont destinées à répondre auxinterrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui lespréoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi parmois, entre 12 h 30 et 14 h 30, autour d’un buffet léger dans les salons du Conseil général du Val-d’Oise, 2, avenue du Parc,à Cergy-Pontoise (bâtiment F).Prochaines rencontres 2009 :– le mercredi 25 mars, « PME-PMI : comment organiser uneprospection commerciale efficace ? » ;– le mercredi 8 avril, « S’ouvrir à l’international : une nécessitépour toutes les PME-PMI ».

Contact et inscription au 01 34 25 32 43 ou [email protected](inscription au plus tard une semaine avant la date)

LES ATELIERS DE L’ACCETCes ateliers sont organisés par l’Association pour la créationde centres d’entreprises tertiaires (Accet) qui anime le réseaudes pépinières d’entreprises du Val-d’Oise. Ils proposentchaque mois, généralement le vendredi, de 8 h 30 à 10 h, de se pencher sur des thèmes intéressant les entreprises.Les prochains ateliers se dérouleront à la pépinière Accet, àSannois, le 6 mars 2009 sur « L’accès aux marchés publicspour les PME-PMI », et à Cergy, le 3 avril 2009, sur« L’Optimisation des régimes sociaux et analyse de la fiche de paie ».

Contact : Accet, Jean-Claude Celectin au 01 34 10 97 97 [email protected]

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