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DÉCEMBRE 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°70 5

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LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°70 - DÉCEMBRE 2012

◆ Tirage moyenpar numéro : 11.740

◆ Mise en distribution :11.525 exemplaires

Éd i t o

Le défi del’omni-logistique

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« Alinea.com est devenu le 1er magasin du groupe d’ameuble-ment. Avec 2.756 commandes sur son site internet traitées surune seule journée, Alinéa est entré de plain-pied dans l’ère due-commerce et du cross-canal », revendiquait dernièrementavec fierté ID Logistics, prestataire logistique d’Alinéa sur lesite de Brebières (62).

Passer au multicanal et au cross-canal préoccupe un grandnombre de sociétés gérant de la distribution aujourd’hui. Lancement de sites Internet, ouverture de Drives, multiplicationdes modes de livraisons, gestion de retours plus conséquents…sont autant de bouleversements qui ont un impact direct sur laSupply Chain. Ils tendent naturellement à la complexifier, avecle risque de dégrader le taux de service, voire les marges. D’où une certaine pression pesant sur les Directeurs des Opérations, les Supply Chain Managers et les Responsables deplates-formes logistiques de ces sociétés.

Pour autant, ils ne sont pas au bout de leurs peines, car voilàque s’annonce un nouveau défi pour les Supply Chains duRetail : le commerce 3.0 et l’omni-logistique qui s’y rapporte !Selon E-Bay, il s’agirait de « relier les gens aux biens qu’ilsaiment partout, à tout moment, sans limite, nous déclarait Olivier Moreau, Fondateur d’Orium (Viapost), lors de l’après-midi de conférences organisé par Dauphine Supply Chain, enpartenariat avec SCMag. Le défi du e-commerce est logistique,assenait-il. Le premier a été d’atteindre toutes les populations,c’est fait. Le second était de vendre sur le Net tous les produits,c’est le cas. A présent, le défi est celui des délais courts et dela fiabilité. » Et d’illustrer son propos par l’exemple de Japonaisachetant un cadeau un dimanche via Internet et le récupérantdans la foulée, confiants dans la capacité de leur fournisseur àrespecter le délai ultra court promis. « Nous allons passer du e-commerce à l’omni-commerce : c’est une question de semes-tres », assurait Olivier Moreau. « Selon une étude, un client estperdu à 46 % au bout du 1er problème et à 80 %, au bout dusecond », rappelait également Alexandre Baron, DirecteurLogistique & Service Client de Brandalley ce même après-midi.Autant dire qu’il faudra éviter de s’engager à la légère et queles équipes SC vont devoir monter en compétence pour rele-ver ce nouveau défi de taille… ■ CATHY POLGE

Toute l’équipe de Supply Chain Magazine vous souhaite d’excellentesfêtes de fin d’année et aura plaisir à vous retrouver en 2013 ! (N’en déplaise aux Mayas !!!)


Mes SortiesSommairen°70

28. En couverture

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EDITORIAL5 Le défi de l’omni-logistique

L’ESSENTIEL8 90.000 m2 pour Amazon à Lauwin-Planque

12 Deux nouvelles certifications pour De Rijke16 SORTIE. Pierre Fabre collabore

avec la Pharmacie Centrale de Tunisie18 SORTIE. L’Aslog a fêté ses 40 ans20 SORTIE. SAP lève le voile sur son offre S&OP20 SORTIE. Succès pour les rencontres Ortec 201222 DANEMARK. Le chaînon manquant du changement22 Belgique. Nestrade choisit DB Schenker23 MONDE. CMA CGM se dote d’un 16.020 EVP24 EUROPE. Oyez, oyez vente de vrac liquide !25 INDE. La voiture du peuple en pièces détachées26 Le Bêtisier. Capital intellectuel capital

ROIS DE LA SUPPLY CHAIN 201328 Trophées des Rois de la Supply Chain

Qui ira au bout du voyage ?- Programme du Forum- 22 dossiers non retenus par le jury- 8 dossiers en compétition

SUPPLY CHAIN EVENT 201252 La 1ère édition a tenu ses promesses

DOSSIER60 Transport multimodal

Des infrastructures à développer

MANAGEMENT70 Formations Supply Chain : y’en a-t-il trop ?

POUR VOS APPELS D’OFFRE76 WMS : jusqu’où iront-ils ?

- Panorama des WMS sur le marché français

BILLET DU CRET-LOG88 Logistique humanitaire.

Entre développement et urgence

TRIBUNE90 Supply Chain Retail.

Au service du consommateur de demain

94 INDEX DES ANNONCEURS

L’ESSENTIEL

N°70 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 20128

Mes News.

90.000 m² pour Amazon à Lauwin-Planque (59)

Goodman a signé un contrat avec Amazon pourdévelopper un centre logistique de 90.000 m² àLauwin-Planque, dans le Nord-Pas-de-Calais.

Ce nouveau bâtiment constitue la 10e plate-formeGoodman pour Amazon en Europe. Le développeur a acquis 170.000 m² deterrain à Lauwin-Planque, une zone straté-gique reliée à l’A21 etl’A1. Jean-François Mou-nic, Directeur de Good-man Europe du Sud adéclaré : « Ce contratreprésente le 3e dévelop-pement que nous entre-prenons avec Amazon enFrance. Nous avons étél’une des toutes pre-mières entreprises immobilières à reconnaître le poten-tiel du secteur du e-commerce. Ce projet atteste laconfiance de nos clients en notre expertise concernant ledéveloppement d’espace logistique de qualité pour l’e-commerce. » Christian Poiret, Président de la Commu-nauté d’agglomération du Douaisis, indique : « C’est uncoup d’accélérateur pour Douai. L’e-commerce constituel’un des marchés qui connaît la croissance la plus rapideen Europe et nous attendons de la présence locale d’Ama-zon qu’elle s’accompagne de nouvelles opportunités pourDouai et son agglomération. » Goodman compte actuel-lement plus de 120.000 m² en développement en Franceet 750.000 m² d’actifs sous gestion. ■ JPG

Jean-François Mounic,

Directeur de Goodman

Europe du Sud

Les ambitions hexagonales de Viastore Systems

Pour la première fois, la société allemande Viastoresystems exposait sur un salon en France, Manuten-tion 2012, qui s’est tenu à Paris Nord Villepinte. Ce

spécialiste dans la fabrication et l’installation de solutionsmécanisées et automatiséesest pourtant présent dansl’Hexagone depuis de nom-breuses années et reven-dique une soixantaine desites équipés. Mais depuis unan, la stratégie de ViastoreSystems est à l’intensifica-tion de son expansion à l’in-ternational. Outre l’Allema-gne, Viastore Systems estprésente aux Etats-Unis, enFrance, en Espagne et deuxautres filiales sont en cours

d’ouverture en Chine et au Brésil. « Nous avons décidé denous développer sur le marché français sur nos secteurshistoriques que sont l’industrie manufacturière, l’agroali-mentaire, la pharmacie et la chimie », déclare Christoph

Hahn-Woernle, DirecteurGénéral de Viastore Systems,qui nous confie que l’objectifest de doubler le chiffre d’af-faires en France dans les 16 prochains mois. Par ail-leurs, Jean-David Attal, lenouveau Directeur de la filialefrançaise de Viastore, travailleégalement sur deux conceptsde systèmes automatisés desti-nés au e-business, pour leDrive et pour les ventes pri-vées sur Internet. ■ JLR

Christoph Hahn-Woernle, Directeur Général de Viastore Systems, et Jean-David Attal, Directeur de la filiale française.

La Scapalsacese dote d’un entrepôt de 30.000 m² automatiséScapalsace, l’entreprise colmarienne qui gère les achats et la logistique des magasins E.Leclerc surles neuf départements dugrand Est, a posé la premièrepierre d’une nouvelle plate-forme de 30.000 m².Situé sur la zone d’activités de Niederhergheim, ce site de traitement des commandeset des expéditions sera automatisé par la sociétéWitron. Le système sera composé de huit machines de palettisation, de cinq dépalettiseurs, d’un magasin à tablettes de 16 allées et de 160.000 emplacements,d’un magasin à palettes comprenant neuf allées et41.200 emplacements et d’un tampon d’expédition de 1.700 palettes. Les jours de pointe, il pourra préparerjusqu’à 254.000 unités commerciales par jour. L’investissement global s’élèveà 60 M€. A terme, ce centre de distribution devrait créer95 emplois. ■ JPG

Deux signatures de baux pour PrologisPrologis a signé des bauxpour 12.335 m2 sur son Parcdu Havre (Etainhus) et 6.100 m2 sur celui de Vémars.Logistique Alainé loue unecellule de Prologis ParkLe Havre DC 12 couvrant6.000 m2 afin de développerl’export vers la Chine pourl’un de ses clients. L’opérateura également loué une autrecellule du même bâtiment àDachser pour son activité fretmaritime. Dachser a aussisigné un bail couvrant6.100 m² dans le bâtimentPrologis Park Vémars DC 4afin de renforcer son activité cross-docking et

de développer le trafic international avec les pays del’Est et ceux du Maghreb,notamment pour l’import detextile. CBRE est l’agent quireprésentait Dachser pourcette transaction. ■ JPG

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L’ESSENTIELMes News

Hervé Hillion crée une nouvelle société avec le groupe Weave

Hervé Hillion, polytechnicien qui se défi-nit lui-même comme « un entrepreneurdu conseil », vient de créer une nouvelle

entité au sein du groupe Weave (250 personnes,35 M€ de CA) et réactive la marque Say Partners. Il nous confie en exclusivité son posi-tionnement : « Cette société créée début novem-bre est structurée autour de practices inno-vantes avec une stratégie Supply Chain inté-grant la dimension BFR comme une compo-sante clé des choix de sourcing et de distri-bution. Nous avons également à cœur de consi-dérer que la planification ne doit pas se figersur la base de prévisions, qui sont par cons-truction obligatoirement fausses, mais plutôt detravailler sur différents scénarios qui mettenten cohérence stratégies financière et opération-nelle. Nous pensons que le pilotage doit s’opé-rer à partir du temps réel et non plus à coup deMRP et de stocks de sécurité. On a trop laisséfaire les ERP. Il est temps de revenir aux fon-damentaux. Nous sommes par ailleurs parti-

sans d’une gestion collaborative duBFR estimant qu’il est impératif dedébrider la croissance par des solu-tions de financement des stocks surl’ensemble d’une Supply Chainétendue aux fournisseurs. Nouscroyons que la gestion des risquesest insuffisamment prise en comptedans la Supply et nous voulonsoffrir des produits structurés quicouvrent ces risques à partir d’uneanalyse fine intégrant l’approche financière,le contexte marché et le prix des matières pre-mières. Enfin, une autre problématique malcouverte est celle des invendus et des sur-stocks. C’est un point épineux qui dérangesouvent les entreprises. Or c’est un vrai sujetqui obéit à des règles précises et doit être traitécomme une Supply Chain ». Avec Say Part-ners, le co-fondateur de X-Supply Chainentend s’imposer à nouveau dans l’univers dela Supply Chain. ■ JPG

Hervé Hillion,Say Partners

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Mes News.

Le gouvernement mettra en place une stratégienationale portuaire avant fin 2012

Une rencontre entre Frédéric Cuvillier, les présidentsdes conseils de surveillance et les présidents des direc-toires des sept grands ports maritimes de métropole,

ainsi que les préfigurateurs des quatre futurs grands portsmaritimes d’outre-mer a eu lieu le 27 novembre. L’objectif ?Echanger sur la stratégie nationale portuaire. Stratégie dontla mise en place par le gouvernement est prévue d’ici la finde l’année. Selon le Cabinet du ministre délégué chargé desTransports, de la Mer et de la Pêche : « Cette stratégie s’arti-culera autour de trois axes majeurs : la logistique et l’inter-modalité des transports, le développement industriel, ainsique l’aménagement des espaces. Il s’agit de donner les moyensaux grands ports maritimes de jouer un rôle plein et entier

dans le redressement de l’économienationale ». Logistique, intermoda-lité... vous avez bien lu ! Il est eneffet demandé aux grands portsmaritimes d’opter pour une visionglobale de la chaîne logistique et defaire en sorte d’être à même d’offrirun transport « cohérent de bout enbout, fiable et compétitif ». Les ins-tructions sont claires. Les ports doivent donc « bénéficier d’in-frastructures de transport terrestre améliorées pour la dessertede leur hinterland, afin de pouvoir coordonner la chaîne logis-tique d’approvisionnement des territoires ». ■ JF

Oxylane emménage dans un nouvel entrepôt dans le 77

Oxylane a inauguré le 27novembre sa nouvelle plate-forme logistique régionale,

située à Ferrières-en-Brie (77), le longde l’A4, développée et livrée début octo-bre par la foncière Argan. Le site,d’une surface de 33.200 m2,fonctionne depuis plusieurssemaines. Pour l’heure, il dis-pose de cinq cellules de 6.000m² et offre une capacité d’ex-tension de deux cellules sup-plé mentaires. Cette plate -formes’inscrit dans un schéma dedistribution plus global. Eneffet, la Supply Chain d’Oxy-lane en France repose surquatre entrepôts continentaux(stock) et 10 entrepôts régionaux (flux).Ce nouveau bâtiment est en réalité lefruit d’une relocalisation. Il abrite les

activités anciennement opérées sur lesite de Bussy Saint-Georges (77). Lesraisons de ce déménagement sont mul-tiples : positionnement géographiqueoptimal (garantie de l’accélération deslivraisons), capacité d’extension (à

42.000 m²), plan-masse retravaillé audernier concept Oxylane logistique (sus-ceptible d’améliorer le ratio coût/qua-

lité/délai), hauteur libre (10,4 m contre 9 m auparavant), etc. 110 collaborateursen CDI y travaillent. 35 magasins(enseignes Decathlon et Koodza) sontlivrés quotidiennement depuis cetteplate-forme (magasins de l’est et du

nord de l’Ile-de-France et de la région Champagne-Ardenne). 27 millions d’arti-cles devraient y être traités en2013. Il s’agit d’un bâtimentcertifié HQE, pour les phasesprogramme et conception(l’obtention du label pour laphase réalisation est prévuepour le 1er semestre 2013) et BBC pour les bureaux. Ce centre d’approvision-

nement régional est loué par Arganpour une durée ferme de six ans augroupe Oxylane. ■ JF

DDS Logistics et BravoSolution s’associent

Al’occasion du salon Supply Chain Event, Bravo-Solution et DDS Logistics présentent une solu-tion pour mieux maîtriser les coûts de transport.

Dans un contexte économique incertain, l’optimisationdu transport est souvent perçue comme un gisement degains significatifs pour les chargeurs. C’est pourquoi Bra-voSolution et DDS Logistics ont décidé de réunir leurssavoir-faire pour proposer une offre pouvant réduirejusqu’à 10 % les achats de transport. La collaboration desdeux entreprises permettra aux chargeurs d’optimiserleurs achats tout en pérennisant leurs gains. Cette solu-tion se décline en plusieurs étapes : un diagnostic des

experts métiers, le déploiement des actions telles que larevue des schémas directeurs, l’optimisation des fluxexistants, la collecte collaborative des offres du marchéfournisseurs et l’analyse de scénarios complexes multi-critères. Est également prévue une revue périodique desdépenses pour éviter les dérives, retravailler les contratset mettre en place les actions correctives adaptées. Avecle TMS DDS Shipper, les responsables transport aurontun meilleur suivi et un contrôle permanent de leurs fac-tures et pourront émettre des pré-factures détaillées. Cetteunion de deux experts a pour objectif de pérenniser leurséconomies sur les achats transport. ■ JPG

Frédéric Cuvillier, Ministre délégué auprès

de la ministre de l’Ecologie

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Inauguration de la plate-forme logistique régionale d’Oxylane.

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L’ESSENTIELMes News

Manudem déploie PlannerOne for Microsoft

Manudem, société reconnue dans le décolletage etl’usinage de pièces de haute précision pour lesdomaines de l’aéronautique, la défense et le médi-

cal, a lancé en 2012 le déploiement du module « Planner Onefor Microsoft » d’Ortems. L’intégration et l’accompagne-ment de ces différentes étapes ont été réalisés par la sociétéGroupe Diagonal. « PlannerOne a permis de faire évoluer laculture de gestion de production dans les ateliers et derepenser nos méthodes de planification », indique Jean-Marie Fouéré, Président de l’entreprise. La production chezManudem est soumise à une forte diversité des ordres defabrication, variant de quelques heures à plus de six mois.

Cet outil optimise l’ordonnancementde plus de 100 postes de charge et unvolume important d’OF (1.100 OF et13.000 opérations). Auparavant, laplanification était réalisée dans unfichier Excel, avec beaucoup de sai-sies et manipulations manuelles,engendrant des risques d’erreurs etperte de temps. Pour le planningmoyen terme, tous les mois ou à lademande du PDG, David Voisin, Res-

ponsable Méthodes réalise l’analyse des charges prévision-nelles par centre de charge dans PlannerOne. Il y opère uneanalyse détaillée des capacités à mettre en œuvre et fixe lesobjectifs de TRS (Taux de Rendement Synthétique) pourchaque centre de charge. « La mise en place de PlannerOnesur le premier centre a augmenté notre TRS de 10-15 % »,indique le Responsable méthodes. « Lorsque nous recevonsun client, c’est un argument de vente », confie pour conclureJean-Marie Fouéré. ■ JPG

Conforama s’agrandit en région Lyonnaise

La société Conforama, filiale de Steinhoff InternationalHoldings Ltd, étend son activité sur sa plate-formelogistique de la région lyonnaise, située sur la Zone

d’Activité Lafayette à Saint-Georges-d’Espéranche (38).Après une première tranche de 42.907 m² livrée en octobre2011, l’enseigne loue quatre nouvelles cellules, soit 25.212 m², ce qui porte la surface totale à 68.119 m². « Cetteextension s’inscrit dans la stratégie de développement desactivités de Conforama en France. Ces nouvelles surfacesviennent augmenter et rééquilibrer nos capacités de stockageet de distribution au service d’un nombre croissant de maga-sins, donc de clients », souligne Arnaud Poisson, DirecteurSupply Chain de Conforama. Cet immeuble neuf est la pro-priété d’un fond géré par AXA Reim France. Le serviceConseil Grands Comptes Logistiques de CBRE, qui accom-pagne l’enseigne dans sa stratégie, est intervenu avec CBREGlobal Logistic Services Lyon pour ces transactions. ■ JPG

Jean-Marie Fouéré, Président de Manudem

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Mes News.

Frédéric Mancion, Directeur Associé de Metis ConsultingFrédéric Mancion entre chez Metis Consultingcomme Directeur Associé. Ingénieur diplômé deSupélec, il a débuté sa carrière en 1990 chez Ander-sen Consulting, puis a rejoint Hays Logistique Franceen tant que Directeur Opérationnel d’une plate-forme pour des clients de la Grande Distribution.Quatre ans plus tard, il intègre l’équipe en charge dudéveloppement commercial de la solution SAP

Retail en France. En 2001, il arrive chez Savoye, équipementier logistiquefiliale du Groupe Legris Industries, en tant que Directeur CommercialFrance. Il est promu Directeur Général Délégué, puis prend en 2007 laprésidence d’a-SIS, filiale de Savoye en charge des S.I. et est nommé PDGde Savoye en 2010. « Dans un contexte de montée en puissance du cross-canalet de recherche continue d’amélioration de la productivité et du service, l’exper-tise dans les domaines de la logistique d’exécution - conception de nouveauxentrepôts, solutions mécanisées, SI logistiques – est indispensable pour apporterà nos clients des réponses innovantes et pertinentes sur leurs nouveaux schémaslogistiques », commente Jean-Marc Soulier, Président de Metis Consulting,qui se félicite de ce renfort de l’expertise du cabinet en logistique d’exé-cution, notamment dans le Retail et l’e-commerce.■ CP

Christophe Mottau, Directeur logistiquede BiocoopChristophe Mottau, 49 ans, est nommé Directeurde la logistique de Biocoop SA Coop. Rattaché à laDirection Générale, il est chargé d’élaborer la stra-tégie logistique en coordonnant les domaines dela gestion des flux (études logistiques et gestion desstocks), des quatre plates-formes et du transport.A ce titre, il est membre du Comité de Direction.Dans le cadre de ses missions, Christophe Mottau

décide de la stratégie logistique et est garant de l’application des règlessociales, professionnelles, d’hygiène et de sécurité. Il pilote également lamise en œuvre du projet WMS (en l’occurrence Generix WMS qui seradéployé en janvier sur l’ensemble des sites logistiques). Par ailleurs, il est res-ponsable de la gestion des dossiers pénibilités au travail (poids des chargesportées, temps de travail...) et du bilan carbone (empreinte écologique desactivités de transport et de logistique de Biocoop et de ses filières). Cediplômé d’un Master en économie de l’université Fucam (Belgique) béné-ficie de plus de 25 ans d’expérience dans le secteur de la distribution ali-mentaire, principalement en Belgique puis en France. ■ JPG

Jean-Paul Deheeger rejoint Cushman & Wakefield

Cushman & Wakefield annonce l’arrivée lundi 3 décembre de Jean-Paul Deheeger au poste deDirecteur du département Industriel & Logis-tique. Jean-Paul Deheeger aura pour mission dedévelopper les activités du département Indus-triel & Logistique, en synergie avec l’ensembledes compétences nationales et internationalesde Cushman & Wakefield. Jean-Paul Deheegerdirigeait auparavant l’activité « immobilier logis-

tique » de Gecilog (filiale de Gecina). Avant cela, il a occupé différentesfonctions chez Axa Reim, Jones Lang Lasalle, Euriconseil (Groupe ISM)ou encore Patrimo.■ JF

Ils Bougent.

LR Services devientMartin-Brower France

En France, le prestataire logistique de McDonald’s étaitconnu depuis 20 ans sous le nom de LR Services.Mais l’entreprise vient de changer de raison sociale

suite à son intégration au sein du groupe américain Mar-tin-Brower, qui a racheté au Brésilien Marfrig les activitéslogistiques du groupe Keystone Foods (dont LR Servicesfaisait partie) en avril 2012. Résultat, LR Services devientMartin-Brower France. Cette intégration devrait égalements’accompagner de recherches de synergies au niveau mon-dial puisque le groupe américain Martin-Brower est foca-lisé sur la logistique (contrairement à Keystone dont lecœur de métier était l’agroalimentaire). Martin-Brower sertplus de 40 % du marché McDonald’s dans le monde, soitplus de 500 millions de colis par an dans plus de 14.400 restaurants, depuis 61 centres de distribution. Parcomparaison, Martin-Brower France, qui gère l’ensembledes flux d’approvisionnement de l’ensemble des restau-rants de l’enseigne (flux logistiques, d’informations etfinanciers), livre plus de 1.200 restaurants McDonald’sdans l’Hexagone, soit environ 230.000 livraisons par an et 61 millions de colis préparés et livrés (plus de 500.000 tonnes) à partir de neuf plates-formes logistiques :Fleury-Mérogis, Beauvais, Rennes, Bordeaux, Lyon, Nancyet Aix en Provence, Toulouse et Lens. ■ JLR

Deux nouvelles certifications pour De Rijke

Le prestataire transport et logistique De Rijke Francea obtenu deux certifications importantes dans lesecteur de l’agroalimentaire : la certification GMP+

(ensemble de référentiels basés sur l’analyse de risquesHACCP, dans le domaine de la nutrition animale, reconnuau niveau européen et mondial) et la certification ISO 22000 (système de management de la sécurité desaliments) pour son site logistique de Lillebonne (dépar-tement 76 – à proximité du Havre – 50.000 m²). De plus,le site a démarré une activité de conditionnement de glu-ten et de stockage pour son client Tereos et sa filialeSyral. « Ces récompenses sont le fruit d’un travail de miseen configuration du site tant sur l’infrastructure (instal-lation d’une machine à conditionner des BB, programmede sanitation, mise aux normes HACCP : peinture, net-toyage, mesure des températures et d’hygrométrie) quesur la nécessaire adaptation des procédures de travail àce nouvel environnement (tenue et formation des colla-borateurs, contrôles et audits) », indique-t-on chez leprestataire. Cette nouvelle certification vient conforter lesavoir-faire de De Rijke France dans les métiers del’agroalimentaire. ■ JPG


L’ESSENTIELIls Bougent

acquise aujourd’hui par notre Groupe et nous inté-grons au sein du Directoire deux managers expéri-mentés dans leurs domaines respectifs ». ■ JPG

Robert Plent, Directeur Logistiquede DB Schenker région Ouest

A 43 ans, Robert Plent a été nomméDirecteur Logistique de DB Schenkerrégion Ouest, qui comprend l’Espagne, laFrance et ses filiales Schenker Maroc etSchenker Mauritanie, ainsi que l’Italie etle Portugal. Diplômé de l’Ecole Supé-rieure des Sciences et Technologie del’Ingénieur de Nancy, cet ex-Senior VicePrésident en charge du développement

Route et de l’animation des forces de vente chezKuehne+Nagel, qui a auparavant exercé les fonc-tions de responsable Grands Comptes chez HaysLogistics et Norbert Dentressangle, est désor-mais rattaché à Philippe de Crécy, Président duDirectoire de Schenker S.A. De plus, il siège désor -mais au Comité de Direction et au Comité Exé-cutif du groupe Schenker en France : « Stairwayto Heaven » chantait au début des années 1970son homonyme phonétique du groupe Led Zep-pelin... ■ JLR

Jacques Pellissier prend les manettes de la Supply Chain chez Aigle

Aigle annonce l’arrivée de son nouveau Directeur Sup-ply Chain, Jacques Pellissier. Ce quadragénaire aura pourmission d’accroître les performances de l’entreprise surl’ensemble de la logistique de distribution et notam-ment renforcer les structures de la Supply Chain enAsie. Il aura également en charge les stratégies sour-cing, achats, qualité et la mise place des processus degestion de la demande. Auparavant, Jacques Pellissierétait Directeur Logistique du Groupe L’Occitane. Il a

également exercé pendant 10 ans diverses fonctions chez ParfumsChristian Dior. Il a par ailleurs passé trois ans chez Schwarzkopf &Henkel en qualité de Supply Chain Manager et neuf ans chez Mas-terfoods (Groupe Mars) en tant que Responsable Informatique puisResponsable de la Logistique industrielle et commerciale. ■ JF

Changements à la tête de NDLe Conseil de Surveillance de Norbert Dentressangle a nommédeux nouveaux membres du Directoire : Luis Angel Gomez, DGde la Division Transport et Malcolm Wilson, DG de la DivisionLogistique. Dorénavant, le Directoire de Norbert Dentressanglese compose d’Hervé Montjotin, Président, Patrick Bataillard, Direc-teur Financier, Luis Angel Gomez et Malcolm Wilson. Commentantces nominations, Hervé Montjotin a déclaré : « La composition duDirectoire de Norbert Dentressangle reflète la dimension internationale

L’ESSENTIEL


Ils Bougent.

Un Chef de Produit Solutions Logistiques chez Hardis

Florent Boizard a été récemmentnommé Chef de Produit Solutions Logis-tiques chez Hardis. Il s’agit d’une nouvellefonction chez l’éditeur et SSII, avec commeprincipale mission de définir les nouvellesorientations stratégiques, fonctionnelles ettechnologiques des solutions de la gammeReflex (WMS et TMS) en encadrant leséquipes R&D, consulting avant-vente et

consulting projet. Soit au total 60 personnes sur les 150 quecompte le département Solutions Logistiques. « La création dece poste s’inscrit en droite ligne dans notre stratégie d’enrichir notreoffre des retours d’expériences clients et des bonnes pratiques issuesde chaque secteur d’activité », a indiqué Jean-Yves Costa, Direc-teur du département Solutions Logistiques chez Hardis. Agé de33 ans et diplômé de l’ENSAM, Florent Boizard a été Chef deprojet logistique aux Galeries Lafayettes entre 2003 et 2005avant d’entrer chez Hardis, d’abord en tant que Consultant SILogistique puis à partir de 2009, que Responsable Conseil &Innovation-Solutions logistiques.■ JLR

Olivier Chatin, Directeur des opérations de BearingPoint

BearingPoint annonce les nominationsd’Olivier Chatin comme Responsable desOpérations pour le Groupe. Eric Falque leremplace au poste de Président de la RégionFrance-Benelux. Eric Falque a occupé diver-ses fonctions au sein du Groupe Bearing-Point et notamment celle de responsable del’ensemble des lignes de services. HughesVerdier, en charge des activités du Service

Public en France, devient son adjoint et l’épaulera dans lesdomaines RH & Finances. ■ JPG

Jean-David Attal prend la Direction Générale de Viastore France

Jean-David Attal prend la direction de lafiliale française de Viastore, une société alle-mande plus que centenaire, spécialisée dansla fabrication et l’installation de solutionsmécanisées et automatisées. Ce polytechni-cien de 50 ans a occupé pendant huit ansdes responsabilités opérationnelles dans lalogistique de Sanofi avant de rejoindre lasociété Savoye, où il est resté 17 ans à dif-

férents postes : développement commercial France, puis inter-national (Allemagne, Benelux, UK, Russie...). A la direction deViastore France, son intention est de promouvoir la marque etde développer l’ensemble de la gamme : « C’est une société fia-ble et rigoureuse qui a déjà été choisie pour équiper 14 centres logis-tiques EDF sur 16 automatisés. Viastore travaille à livre ouvert etpossède un haut niveau de technicité », nous a-t-il confié.Aujourd’hui moins connu sur le territoire national que ses prin-cipaux concurrents, Viastore entend combler très vite ce défi-cit d’image : la société a exposé au salon Manutention et sera

partenaire du Forum des Rois de la Supply Chain le 16 janvierprochain. Viastore emploie 350 personnes et réalise un CA de 98 M€. ■ JPG

Sandra Tagand devient Directrice du fret aérienchez Schenker

Schenker S.A. a nommé Sandra Tagand à latête de son entité aérienne. Rattachée à Philippe de Crécy, Président du Directoirede Schenker S.A., sa principale mission serade poursuivre le développement du FretAérien, au sein d’un marché fortementimpacté par la crise, en mettant notammentl’accent sur l’import et le positionnementsur certaines niches à l’export comme l’in-

dustrie du luxe ou de l’alimentaire. Sandra Tagand a rejointSchenker S.A. en 2010 en tant que Global Account Manager,avant de prendre la Direction export de l’agence de SchenkerRoissy. Avant d’intégrer Schenker S.A. elle a occupé, pendantplus de 25 ans, différentes responsabilités au sein de la compa-gnie Air France Cargo. Après avoir exercé des fonctions com-merciales durant 15 ans, elle a travaillé en Allemagne et auxPays-Bas pendant près de 10 ans dans le domaine du manage-ment et de la conduite du changement, en charge notammentdu projet de fusion des organisations Customer Service enEurope pour Air France-KLM Cargo. ■ JPG

Vincent Malfère, DGA du GPMHVincent Malfère, Ingénieur en chef desPonts, des Eaux et des Forêts, a rejoint leséquipes du Grand Port Maritime du Havre(GPMH) en qualité de Directeur GénéralAdjoint. Agé de 35 ans, il était précédem-ment adjoint au Secrétaire Général auxAffaires Régionales (SGAR) à la Préfecturede la région Bretagne. Dans ce cadre, il a enparticulier eu la charge des infrastructures,

de l’énergie et de l’aménagement. Précédemment, il a occupéles fonctions de Chef du Service maritime à la Direction Dépar-tementale de l’Equipement (DDE) de Vendée, puis Chef du Service des grands travaux à la DDE de La Réunion, et enfinConseiller technique du Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, en charge notamment des dossiers transports et énergie. Vincent Malfère indique qu’il souhaite inscrire son action dansla dynamique mise en place pour que navires et marchandisespassent au Havre dans les meilleures conditions de fluidité et compétitivité. ■ JPG

Didier Kayat devient Président du pôle nucléairechez DaherLa société Daher nomme Didier Kayat Pré-sident du Pôle Nucléaire & Energie duGroupe. A 48 ans, ce diplômé de l’EcoleSupérieure de Commerce de Paris (ESCP) aexercé des responsabilités dans le marke-ting et dans la vente successivement chezHenkel, S.C. Johnson puis au sein du groupeSaatchi & Saatchi. En 1993, il crée un cabinet


L’ESSENTIELIls Bougent

de conseil en stratégie et en organisation, Ylios, qui comptait leGroupe Daher parmi ses clients. Il rejoint le Groupe DAHERen 2007 en qualité de Directeur Marketing puis de DirecteurGénéral en charge de la Stratégie et du Développement. Fort de ses implantations stratégiques en France, Allemagne,Etats-Unis, Chine et Russie, Daher développe son expertise sur tout le cycle du nucléaire : équipements et services pour les constructions neuves, exploitation des installations exis-tantes, marché du démantèlement, gestion des déchets, pilo-tage de flux. ■ JPG

Mehran Bachan devient Vice-Président ventes Europe de Balyo

Mehran Bachan devient Vice-Présidentventes Europe de Balyo, spécialiste des solu-tions embarquées par géoguidage pour lamanutention. Il aura pour mission de déve-lopper la stratégie commerciale et marke-ting de la société afin de renforcer saprésence en France et en Europe. Ce titu-laire d’un master en informatique et d’unDESS en Management était précédemment

Directeur région Europe du Sud de la société Vocollect, encharge de l’activité commerciale en France, Italie, Espagne, Portugal, Grèce et Moyen Orient de 2005 à 2012. Cette nomi-nation intervient au moment où Balyo vient de réaliser une nouvelle levée de 2.7 M€ auprès de fonds d’investisse-ments gérés par Seventure et de personnes physiques. Aprèsavoir réalisé une première levée de fonds en septembre 2010,cette jeune société se donne de nouveaux moyens. La nomi-nation de Mehran Bachan et cette nouvelle levée de fondsinterviennent après une année de croissance forte et justeavant le lancement d’une solution qui sera présentée en avant-première à la SITL 2013. ■ JPG

Le groupe Transporeon s’implante en AsieTransporeon et Ticontract (groupe Trans-poreon) ouvrent un bureau à Singapour.Après l’ouverture d’un bureau à Philadel-phie, l’expansion du groupe hors Europeconnaît une nouvelle étape clef. Rappelonsque les solutions Web du groupe Transpo-reon prennent en charge la gestion dutransport depuis l’appel d’offres au repor-ting en passant par l’attribution de trans-

port, l’audit et la gestion des opérations de (dé)chargement. «En s’ouvrant au marché asiatique, le groupe entend améliorer le ser-vice proposé à ses clients déjà implantés en Asie et également acqué-rir de nouveaux clients dans cette région, afin de poursuivre lacroissance continue du groupe Transporeon ». Pour mener à bience projet, Transporeon a nommé Mario Sander au poste d’Associé Gérant de Transporeon Group Asia – Pacific Pte Ltd.Cet expert de la logistique sera responsable de la relationclient, de la prospection, du développement commercial et dela création d’une équipe locale. Mario Sander exerce déjàdepuis sept ans sur le marché asiatique. Il a occupé des fonc-tions d’Asia Pacific Board Member et de Senior Vice Presidentof Business Development chez DHL. ■ JF

L’ESSENTIEL


Ils Bougent.

29/11/2012, ParisPierre Fabre collaboreavec la Pharmacie Centrale

Le 29 novembre matin,l’éditeur Futurmaster aorganisé un peti t-

déjeuner sur le thème « Col-laborer avec vos clients…etboostez vos ventes ». EtienneAllier, Directeur marketingde l’éditeur d’APS, a rappeléles chiffres clefs de sa sociétéqui réalise un CA de 8,4 M€,compte 450 clients et 5.000utilisateurs. Avec troisfiliales au Royaume-Uni, enChine et à Singapour, Futur-master a déployé ses solu-

tions dans 50 pays. « 40 %de notre CA est investi dansle développement de nosouti ls . Nous comptons 50 experts en planificationet avons déployé 450 pro-cessus », s’est félicité leDirecteur Marketing en sou-lignant la place de 1er APSfrançais au Truffle 100 deFuturmaster. Christophe Ettviller, Directeur SupplyChain de Pierre Fabre, estensuite venu témoigner. Cegroupe français, créé en1961, réalise un CA de prèsde 2 Md€ dont 52 % à l’in-ternational, avec 10.000 sala-riés de par le monde. Ilcompte deux branches : unesanté et une cosmétique.Pierre Fabre a mené troisprojets avec l’éditeur. Ainsi,en 1994, le projet Kheops a

instauré un système d’élabo-ration des prévisions pour lemonde depuis une cellulecentralisée en France, colla-borant avec le marketing. En2001, le projet e-Kheops, viaFuturmaster DRP, a impliquéles filiales dans le processusd’élaboration des prévisionspour optimiser leur réappro-visionnement depuis desplans calculés en central.Enfin, en 2012, le projetOpus s’est attaqué au GrandExport en développant une

solution de collaborationavec ces clients. 24 clientspeu matures en SupplyChain mais conséquentspour Pierre Fabre en termede CA, représentant unecible de choix, en particulier,la Pharmacie Centrale deTunisie, avec qui PierreFabre a monté un pilote. Lasolution élabore dans unpremier temps une proposi-tion de réapprovisionnementcalculée sur la base des his-toriques et des stocks duclient. Ce dernier peut lavalider ou la modifierlorsqu’il passe sa commandeeffective. Celle-ci est alorsremontée de l’ERP Qualiac,outil de gestion commercialede Pierre Fabre, dans Opusafin de donner un suivi del’avancement du traitement

Jean Sanchez, ResponsableLogistique de Pierre Fabre

Christophe Ettviller, DirecteurSupply Chain de Pierre Fabre

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L’ESSENTIELMes Sorties.

François Bertreau quitte Norbert Dentressangle pour Veolia

François Bertreau, Président du direc-toire du groupe Norbert Dentressan-gle depuis 2008, a présenté sa démis-sion début novembre et est entré le 1er décembre chez Veolia en tant queDGA des Opérations. Hervé Montjo-tin, 47 ans, lui succède chez ND. Cenormalien, agrégé de sciences socialeset titulaire d’un mastère ESCP a inté-

gré ND en 95 en tant que DRH. Depuis 2005, il était DG de la division transport. Dans un bref communiquéNorbert Dentressangle, Président du conseil de surveillance a salué l’arrivée du nouveau dirigeant : « Hervé Montjotin s’est immédiatement imposé aux yeuxdes membres du conseil de surveillance pour prendre laprésidence du directoire ». En revanche aucune explica-tion sur les raisons de ce remaniement pour le moinsrapide. Dans la foulée, le cours de la bourse ND accu-sait un net recul. ■ JPG

Un nouveau DG pour DSV Air & Sea FranceLa division DSV Air & Sea a nomméLoïc Gay en qualité de DirecteurGénéral. Agé de 41 ans, ce diplômé del’Edhec a débuté sa carrière chez lelogisticien Dubois en région Rhône-Alpes, avant d’intégrer le groupeDB Schenker en Australie en 1998. Il acomplété son parcours chez DBSchenker aux USA où il a exercé des

fonctions de management commercial et de responsa-bilités d’agences. De retour en France en 2005, il a occupé le poste de Directeur commercial Over-seas et jusqu’à dernièrement, celui de Directeur du fret aérien France. En France DSV Air & Sea dispose de 11 agences réparties sur l’ensemble du territoireet de 280 collaborateurs dont 37 déclarants endouane. ■ JPG

Jérôme Chadeau devient Directeur commercial de Ceva LogisticsCeva Logistics nomme Jérôme Cha-deau Directeur Commercial France. Ilest rattaché directement à Franck Chevret, SVP de Ceva pour la France. Il a rejoint le groupe en 2004 en tantque Directeur Grands Comptes pourla Région EMEA ; dans ce rôle, il a géréun portefeuille clients. Il a depuis

exercé diverses responsabilités de développement ausein du groupe, tant au niveau européen qu’à l’inter-national. « Il occupait dernièrement le poste de Direc-teur du Secteur Industrie de la Région Nord Europe, oùsa contribution et son leadership ont été décisifs à la réa-lisation d’importantes réussites commerciales, notam-ment en France », précise un communiqué. ■ JPG


L’ESSENTIELMes Sorties

de Tunisie

3 au 5/04/2013Reed Expositions organise desrencontres d’affaires en Floride

Reed Expositions et SITL Europe annoncent l’organisation du « SupplyChain and Transport Summit one2one » du 3 au 5 avril 2013 à l’hôtelSawgrass Mariott de Ponte Vedra Beach (Floride). Cette manifestation

propose de réunir des décideurs de la Supply Chain et des offreurs de solutionsdans le cadre de rendez-vous personnalisés. Ces rencontres d’affaires se dérou-

leront en partenariat avec le Material Handling Industry ofAmerica (MHIA), l’association américaine plus importantedans le domaine des équipements de manutention. « Sup-ply Chain and Transportation one2one « constitue une nou-velle approche pour les managers de la Supply Chain quipourront trouver au même endroit, et dans un environne-ment agréable, des réponses concrètes à leurs besoinsactuels et futurs », estime Laurent Noel, Directeur du déve-loppement du département Transport et Logistique de ReedExpositions. « Supply Chain and Transportation one2one »réunira plusieurs familles d’acteurs dont l’immobilier logis-tique, les services pour la Supply Chain, les équipementsde manutention, le transport, les matériels pour la sécurité

dans le transport et la logistique, la RFID... Une nouvelle manifestation quis’inscrit dans le cadre du développement international de l’activité « SupplyChain » de Reed Expositions. ■ JPG

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de cette commande auclient. « Le but est d’instau-rer une relation de confianceavec nos clients pour éviterl’effet Forrester », ajouteJean Sanchez, ResponsableLogistique de Pierre Fabre.C’est aussi de combler lemanque de visibilité sur lebesoin de ces clients pouraméliorer la planificationindustrielle. Les prochainesétapes vont être de dévelop-per la compétence sur l’outilet le processus en filiale et àla Pharmacie Centrale deTunisie en 2013, de déployercette solution chez d’autresdistributeurs/filiales et debasculer de la version 5.1 àla 6.1. ■ CP

Laurent Noel, Directeur du développement de Reed Expositions

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L’Aslog (association pour la logistique) aorganisé son congrès annuel le 27 et le 28 novembre au Havre sur le thème :

« Logistique et Territoire ». Ce congrès s’est ins-crit dans le cadre des « 5 jours de la logistique enHaute Normandie », événement organisé parLogistique Seine Normandie. Au cours de cesdeux jours, l’association a réuni de nombreuxconférenciers qui ont évoqué la logistique desgrands projets industriels, l’axe Seine, l’innova-tion ou encore les compétences et les métiers dela Supply Chain. Cette grande réunion a été éga-lement pour l’Aslog l’occasion de fêter son

40e anniversaire, puisque c’est en 1972 qu’unepoignée de logisticiens a pris l’initiative de s’unirpour promouvoir la logistique. ■ JPG

P&G pousse à collaborer dans le ferroviaireDans le cadre du congrès de l’Aslog qui s’est tenuau Havre les 27 et 28 novembre, Serge Barba-rino, du Centre R&D logistique de Procter &Gamble (P&G) est venu présenter les réalisations

du fabricant international en matière d’optimi-sation de son transport en Europe (projet CO3).« La logistique est très inefficace. Le taux moyende remplissage des camions est en moyenne de54 à 56 % en Europe. Et encore, si on tientcompte de 25 % de camions qui se repositionnent[ndlr : camions vides], il n’est que de 43 %, a-t-ilcommencé. Et de poursuivre avec bon sens : Dansl’industrie, si une ligne de production ne tournequ’à 50 %, on travaille jusqu’à obtenir 70 % etaprès, on peut éventuellement demander desinvestissements pour faire encore mieux ! » Selonlui, 320 Md€ sont perdus du fait de ce manque

d’efficacité du transport routier en Europe. D’oùle projet TINA lancé par P&G pour transformerle transport de manière à faire plus avec ce dontdispose déjà la société. Après avoir étudié sesflux, P&G a défini des lignes de fret ferroviairepossibles. « L’idée est de faire des trains collabo-ratifs en associant des produits complémentaires(lourds/légers), comme des chaussures et desdétergents, par exemple. Ce qui permet d’atteindredes taux de remplissage des trains de 80 % »,résume-t-il simplement. Mais si l’idée est triviale,sa réalisation reste complexe. C’est pourquoi unConsortium Européen a été mis en place. Son butest de gérer les aspects légaux (ex : lois antitrust)et les modes de répartition coûts/économies. « Il faut quelqu’un pour faire vivre la collabora-tion en confiance, notamment au niveau desdonnées partageables et confidentielles : unTrustee », insiste-t-il. Ainsi des contrats sontsignés entre chaque entreprise participante et cet« agent neutre », le Trustee, puis des appels d’of-fres peuvent être lancés. En trois ans, P&G adéveloppé la collaboration entre deux expédi-teurs pour charger les camions. La constitution

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Mes Sorties.

27 & 28/11/2012, Le HavreL’Aslog a fêté ses 40 ans

Sergio Barbino, Centre R&D Logistique de Procter & Gamble

Frédéric Hendrick, Président de l’Aslog

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LGE Walter Schoch,

Président de LogistiqueSeine Normandie

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d’un train en commun est en cours. Et le stockage mutua-lisé, avec ou sans services à valeur ajoutée, est en phase derecherche. ■ CPPour en savoir plus : http://www.co3-project.eu/

ULIS veut optimiser la logistique urbaine de Lille… et au-delà !Comment faire d’un port une chance pour une ville ? C’estcette question qui a poussé le Port de Lille à réfléchir à lamanière dont il pourrait contribuer à optimiser la logis-tique urbaine de la métropole. Connecté à la Deule, à lavoie ferrée et à l’A25, le Port de Lille dispose de 55 ha aucœur de la ville. Ainsi, pourquoi ne pas utiliser de la mes-sagerie fluviale au lieu de poids lourds ? En mars 2012, leGIE (Groupement d’Intérêt Economique) CMDU (CentreMultimodal de Distribution Urbaine) a été constitué avecl’ensemble des acteurs de cet écosystème et le projet ULIS(Urban Logistics Economical System) a été lancé. L’objec-tif est dans un premier temps de faire des expérimenta-tions pour valider le modèle économique afin de pouvoirensuite le dupliquer sur d’autres villes. ULIS est un sys-tème informatique qui s’appuie sur le WMS et le TMS deGenerix Group, en partenariat avec PTV Group, Atos tra-vaillant également sur les aspects portail. « Le but d’ULIS

est d’intégrer les informations dans des processus d’opti-misation (ordres de transport puis capacité pour mieuxsaturer les véhicules », a expliqué Christophe Deflorenne deGenerix Group. Pour ce faire, ULIS doit d’abord s’appuyersur des données fiables (contrôle de cohérence des don-nées via un référentiel produits pour les quantités, géoco-dage précis des lieux de livraison). Ensuite, il peut opti-miser les tournées en tenant compte des capacités rési-duelles et en privilégiant les tournées éco-performantes,les véhicules récents et les modes alternatifs, ainsi que lesacteurs éco-responsables pour limiter le trafic global et sonempreinte carbone. « A Lille, le taux moyen de remplis-sage des camions est de 65 %, hors camions à vide », com-mente Didier Lieven du Port de Lille. « ULIS se veut un S.I.ouvert qui gère les flux entrants et sortants, les entrepôtset les inventaires, les déchets sur le fluvial et prend encompte les données urbaines telles que le trafic, la voirie,l’eco-conduite... via SIM-ULIS. Tous ces services sont enmode SaaS », précise Christophe Deflorenne. ■ CP

Didier Lieven (Port de Lille) et Christophe Deflorenne (Generix Group)

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Annoncée officiellement l’été dernier, SAP S&OP On Demand est encore en phased’« early adoption », avec cinq entreprises dans le monde qui ont lancé des pilotes(dont AMD et Unilever). SAP France l’a présentée le 28 novembre matin devant

une quarantaine de clients et prospects. « Il s’agit d’un outil collaboratif de pilotage quipermet de modéliser les différentes étapes d’un Plan Industriel et Commercial (PIC, ou

Sales & Operations Planning) et aussi d’évaluer très rapi-dement les différents scenarios de simulation pour aider àla prise de décision », explique Laurent Pagola, Directeur dudéveloppement de l’activité Supply Chain, Manufacturinget Procurement chez SAP France. Proposée en mode Saas,SAP S&OP s’appuie sur de très gros volumes d’informa-tions récupérés dans les différents SI de l’entreprise, SAPou non (ERP, APS, CRM, etc.) qu’elle est à même de traiteren temps réel grâce à la technologie maison SAP Hana,d’accès ultra rapide directement en mémoire (et non enaccès disque). « Cette capacité à réaliser des calculs 1.000 à10.000 fois plus rapidement permet de calculer en quelquessecondes ou minutes des scénarios complexes pour répon-

dre à une évolution de la demande, là où il faudrait deux jours avec les technologies tra-ditionnelles », s’enthousiasme Guillaume Rocher. Le Directeur des ventes SCM, PLM etManufacturing chez SAP France considère d’ailleurs que cela ouvre la voie à ce qu’ilappelle le « PIC 2.0 », qui intègre aussi le taux de service et les paramètres financiers, lesmarges et le chiffre d’affaires, avec la possibilité de descendre au niveau des données dés-agrégées pour estimer finement l’impact de tel ou tel scenario. SAP S&OP intègre égale-

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Mes Sorties.

13/11/2012, ParisSuccès pour les rencontres Ortec 2012

28/11/2012, ParisSAP lève le voile sur son offre S&OP

Tanguy Caillet, DG France de J&M Management Consulting

C’est devant une salletrès remplie que Lau-rent Denuit a ouvert

mardi 13 novembre les 3e

rencontres Ortec, une mani-fes tat ion organisée auPavillon Wagram en parte-nariat avec Supply ChainMagazine. L’éditeur informa-tique souhaitait, à travers cetévénement, montrer l’éten-due de son offre. En effet,historiquement positionnésur l’optimisation de tour-nées, Ortec présente aujour-d’hui un spectre beaucoup plus large. Ainsi Hélène Moum-rikoff, Responsable des approvisionnements et du transportchez Butagaz et Alexandre De Lestrange, études stratégiqueset optimisation logistique également chez Butagaz ontexpliqué comment, dans un contexte de marché décrois-sant, ils ont optimisé le maillage des dépôts pour l’activitégaz en bouteille. Pour cette réorganisation, qui a conduitl’entreprise à repositionner certains sites, le logiciel OrtecBoss (optimisation stratégique) a été utilisé. Après cette pre-

mière intervention, XavierVilletard du cabinet Bp2r aapporté un éclairage d’expertsur le projet d’écotaxe quidevrait entrer en applicationdès l’an prochain. Il a d’abordrappelé que cet impôt devraitservir à financer de nouvellesinfrastructures et favoriser lereport modal. Puis, partantd’un exemple concret (unetraction entre Melun etRennes), il a montré l’impactfinancier de l’écotaxe enfonction des différents choixd’itinéraires possibles et des caractéristiques de véhiculesutilisés. Cette présentation a été complétée par les témoi-gnages successifs d’Ortec et d’Eurotoll qui ont abordé lesaspects informatiques et techniques du projet. Après unepause autour des stands partenaires, les rencontres Ortec sesont poursuivies par la présentation de Stephan Tölg, ITSupply Chain de Ferrero Allemagne, qui a illustré une autrecomposante de l’offre Ortec, à savoir l’optimisation de char-gement de véhicules et la planification des tournées (avec

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Laurent Denuit, Directeur commercial d’Ortec

Hélène Moumrikoff, Responsable des approvisionnementset du transport chez Butagaz

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ment un outil de planifica-tion « de type Excel » pourque les différents acteursdu S&OP puissent saisir rapi-dement des informations,visualiser, exécuter et com-parer différentes simulationsavant de les soumettre auxautres protagonistes. « Endeux à trois mois, nous pou-vons mettre en œuvre unprocess S&OP avec cettesolution », affirme tout de goLaurent Pagola. A conditiontout de même de disposerdéjà de toutes les données deplanification opérationnelle,

et surtout que l’entreprise soit prête « culturellement » à met-tre en place un tel processus de pilotage. C’est sans doute cequi prend le plus de temps. « Le process S&OP est très sim-ple sur le papier, la problématique, c’est que la complexitévient de chaque société », a parfaitement résumé TanguyCaillet, DG France de J&M Management Consulting, uncabinet de conseil partenaire de SAP. ■ JLR

Laurent Pagola, Directeur du développement de l’activité SupplyChain, Manufacturing et Procurementchez SAP France

Ortec Leo) dans un environ-nement full SAP. EnfinFabrice Plateau, Directeurprojets de Viapost et FrédéricGérard, Architecte fonction-nel à la Direction logistique(courrier) du groupe La Posteont expliqué les objectifs duprojet Spider et la manièredont ils ont utilisé Ortec dansle cadre d’une diminution dunombre de kilomètres non-productifs et l’élaboration desplans de transport. En Ile-de-France, les gains enregistrés

se seraient traduits par une productivité accrue et unediminution de 20 % des kilomètres parcourus « Pas uni-quement grâce à l’outil. Mais tout de même en grandepartie », ont précisé les intervenants. La matinée s’estterminée par un cocktail déjeunatoire au cours duquelles participants ont pu poursuivre les discussions autourdes thèmes de la matinée. Des jeux étaient égalementmis à leur disposition pour finir ces rencontres sur unenote ludique et conviviale. ■ JPG

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Xavier Villetard, Directeurassocié de bp2R

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Vu Ailleurs.

REPUBLIQUE TCHEQUEToshiba flashesur BrnoToshiba Electronics, filialeeuropéenne du géant nipponspécialisée dans les compo-sants électroniques, a choisiet certifié le centre de ser-vices logistiques de Modus-Link à Brno, en RépubliqueTchèque. Le fournisseuraméricain de services SupplyChain assure une solutionde livraison adaptée auxbesoins des clients de sonclient en outils dotés demémoire flash avec ducontenu pré-chargé (logiciels,solutions de sauvegarde) :disques durs SSD, cartes SDet microSD, à destination destablettes, smartphones, ordi-nateurs ultra-portables, maisaussi de matériel médical oude systèmes de navigationautomobile. Tom Nightingale,Président ventes et marke-ting de ModusLink, prévoit « une hausse du nombred’appareils sans lecteur dedisque opt ique dans lesannées à venir, quand de plusen plus d’industries adoptentles technologies mobiles etsans fil, le besoin pour les solu-tions comme celles de Toshibava s’accroître. » ■ CC

DANEMARK

Le chaînon manquantdu changement

Damco, qui compte une équipe de cinquantedéveloppeurs spécialisés en Supply Chain, lanceun nouvel outil d’optimisation stratégique, en

partenariat avec Llamasoft, spécialiste de la conceptionréseau et de logiciels d’optimisation. Il vient complétersa solution Dynamic Flow Control qui permet de repla-nifier de façon automatisée les expéditions en fonctionde changements de dernière minute (cf. Vu ailleursN°63, Damco lance son GPS de la Supply Chain). « Lacombinaison de ces outils permet de simuler l’impactd’un changement, de définir de nouvelles règles et dedéployer la solution à travers la Supply Chain et sesacteurs, analyse Erling Johns Nielsen, Responsable dudéveloppement Supply Chain de Damco. C’est un chaî-non manquant dans de nombreuses Supply Chains. »Ainsi, selon l’entité logistique du groupe danois APMoller Maersk, l’entreprise peut élaborer divers scéna-rii pour prendre ses décisions face à des questions tellesque : « Combien de stock est nécessaire pour atteindreles niveaux de service souhaités ? », « Où les entrepôtsdoivent-ils se situer ? », « Comment moduler la capacitéde stockage à moyen terme »… ■ CC

ETATS-UNIS

APL acquiert Carmichael International

APL Logistics, filiale Supply Chain de Neptune OrientLines (NOL) a acquis en novembre le commission-naire de transport et courtier en douane Carmichael

International Service, présent dans dix ports américains. « Cette acquisition est vitale pour la stratégie d’APL Logis-tics afin de renforcer l’intégration de notre réseau interna-tional de services Supply Chain », a déclaré Jim McAdam.APL Logistics utilisait depuis près de 20 ans pour ses clientsles services de dédouanement et de conseil en conformitéaux règles commerciales de Carmichael International Ser-vice. Ainsi, la filiale de la compagnie maritime singapou-rienne se positionne comme coordinatrice des flux demarchandises et d’informations depuis l’usine à l’interna-tional jusqu’à la porte du magasin américain. ■ CC

BELGIQUE

Nestrade choisitDB Schenker

Nestrade, filiale d’import-export du groupe suisseNestlé, a choisi l’entrepôt belge de DB Schenkerdans la région d’Anvers, à Willebrouck. L’entre-

pôt multiclients du prestataire allemand, spécialisé dansles produits de grande consommation, d’une surface de85.000 m2, offre cinq zones avec des températures dif-férentes. Brigitte Lahey, Chef de projet logistique deSchenker NV, explique : « Nestrade cherchait une solu-tion de transport et de stockage pour soutenir son acti-vité en Europe. Willebrouck a été choisi notamment caril gère déjà l’entrepôt et la distribution de Nestlé Belgi-lux ». L’activité pour le compte de Nestrade a débuté enoctobre, avec l’arrivée d’un premier conteneur en pro-venance du Sri Lanka via le port d’Anvers. ■ CC

MEXIQUEEvolution des processusLe commissionnaire de transport mexicainEvolucion Logistics, baséà Monterrey, utilise désormais en mode SaaS(software as a service) le progiciel de gestiondédié aux fournisseurs de services logistiques de CargoWise,ediEnterprise. En installant l’ERP,il a documenté des processus jusque-là « inefficaces ». Chaque département– opérations, ventes,finance – travaillait en silo, avec des logicielset des sources d’informations différents.Le progiciel intégré de Cargowise (marquedu groupe australienWiseTechGlobal) a aidé l’entreprise, qui dispose de cinqbureaux au Mexique et d’un au Texas, à travailler de façon collaborative, en s’appuyant désormaissur une base de donnéesclients unique. ■ CC

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

ROYAUME-UNI

Ça gaze pourPalmer & Harvey

Le grossiste Palmer & Harvey, qui fournitstations-service et épiceries, a inauguré le20 novembre son entrepôt de 15.600 m2

dans le parc de Gazeley à Hemel Hempstead,dans le Hertforsdhire, à 38 km au nord-ouest deLondres. Ce centre de distribution multi-tempé-ratures, développé par Gazeley et Metlife JV,puis cédé à Aberdeen Asset Management, faitl’objet d’un bail de 25 ans. Il dessert 5.200 clientsdu grossiste britannique dans les Midlands et larégion sud-est de l’Angleterre. ■ CC

MONDE

CMA CGM se dote d’un 16.020 EVP

Mon 1er est plus long que 4 terrains de football ou 5,5 Airbus A380.Mon 2nd est plus long que l’Empire State Building (sans lesantennes) et que la Tour Eiffel. Mon 3e dispose d’un moteur aussi

puissant que 1.100 voitures de 100 chevaux et génère une productionélectrique d’une ville de 16.000 habitants. Mon tout est le nouveau naviredu groupe CMA CGM, baptisé Marco Polo, d’une capacité de 16.020 EVP.Il est d’ailleurs qualifié par le groupe de « plus grand porte-conteneurs aumonde ». 396 m de long, 54 m de large et 16 m de tirant d’eau, des dimen-sions à faire tourner la tête ! Construit sur les chantiers sud-coréens Dae-woo Shipbuilding & Marine Engineering, ce géant des mers est le premierd’une série de trois navires de 16.000 EVP. La livraison des deux suivantsest programmée en 2013. Le CMA CGM Marco Polo a commencé sa rota-tion mercredi 7 novembre à Ningbo (Chine), qui se poursuivra ensuite àShanghai, Xiamen, Hong Kong, Chiwan, Yantian, Port Kelang, Tanger,Southampton, Ham-bourg, Bremerhaven,Rotterdam, Zeebrugge,Le Havre, Malte, KhorAl Fakkan, et Jebel Aliavant un retour àNingbo. ■ JF ©

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Vu Ailleurs.

ALLEMAGNE/PAYS-BAS

Oyez, oyez, vente devrac liquide !

Le logisticien allemand Hoyer a acquis la divisionvrac liquide de son confrère néerlandais De Rijke,afin de se renforcer sur le marché de la chimie. Le

portefeuille de De Rijke lui fait gagner des parts demarché, en particulier au Royaume Uni, en Scandina-vie et en Italie. De plus, 75 % du CA de la division estréalisé dans le transport multimodal rail/route, créneauque Hoyer souhaite développer ; l’acquisition permet àla division Chemilog de l’Allemand d’accroître son CA multimodal de 40 %. Hoyer reprend 240 salariés à Göteborg en Suède, Preston Book en Angleterre,Moerdjik aux Pays-Bas, Piacenza en Italie, ainsi qu’au Havre. ■ CC

EUROPEL’e-Maritime veut capitalisersur l’existant

Ne pas réinventer la roue », tel est le message clef de la confé-rence e-Maritime organisée par la Commission Européenne les22 et 23 novembre à Bruxelles. Ainsi, les guichets uniques por-

tuaires (Port Community Systems, PCS) peuvent servir de base à la « fenêtre unique » souhaitée par la directive européenne 2010/65. Celle-ci simplifie et harmonise les procédures administratives des transportsmaritimes par la généralisation de la transmission électronique des ren-seignements et la rationalisation des formalités déclaratives pour lesnavires à l’entrée et la sortie des ports de l’Union Européenne. Elle doitêtre mise en œuvre au plus tard le 1er juin 2015. Dimitrios Theologitis,Responsable des ports et de la navigation intérieure à la CommissionEuropéenne donne les conclusions du groupe de travail sur les opéra-tions de fret portuaires : « Les PCS sont matures et sont en opérationdans 13 pays membres, en cours de développement dans sept autres. Ilssont présents dans de grands et petits ports. Ils sont neutres et des tiersde confiance fiables. » Pascal Ollivier, Président de l’association euro-péenne des guichets uniques portuaires (EPCSA), souligne : « Les com-pagnies maritimes ne veulent pas dépenser des millions d’euros àinstaller un nouveau système d’information. Elles veulent un environ-nement calme et paisible. » L’EPCSA appelle à un minimum de chan-gements dans le reporting électronique et les processus, accompagné dela réutilisation de l’infrastructure existante. ■ CC

ETATS-UNISExel fait des jalouxUn gros avantage des clientsdu secteur public, ce sont descontrats à plus long terme.Ainsi, la Commission Alcoolsde l’Etat du New Hampshire(NHLC), qui gère des magasinsde vins et spiritueux à traversl’Etat de Granit, a, suite à unappel d’offres entre cinq four-nisseurs, signé un contrat de 20 ans avec Exel, filiale de Deut-sche Post DHL, effectif à partirde novembre 2013. Exel réaliseun entrepôt conçu spécifique-ment pour les besoins de laNHLC dans la ville de Bow,adjacente à celle de Concord,où la Commission détient déjàun entrepôt qui restera en service. Les expéditions depuisBow doivent démarrer le 1er novembre 2013. 10.000 réfé-rences de vins et spiritueuxsont traitées dans le systèmede gestion d’entrepôt. D’ici les30 premiers mois, la NHLCattend une réduction de sescoûts de l’ordre de 3 M$ (2,31 M€), et de 4 M$ (3,08M€)pour ses partenaires et lesconsommateurs. ■ CC

EMIRATS ARABES UNIS/ALLEMAGNENaissance deCompass Logistics InternationalAu 1er janvier 2013, les groupes de logistiqueallemand Kieserling et de Dubai CompassOcean Logistics aurontfusionné sous le nom de Compass LogisticsInternational AG avec 40 départements dans 18 pays. Le groupe des Emirats Arabes Uniss’ouvre ainsi un accès au marché ouest-euro-péen ainsi qu’à celui de la logistique contractuelle. ■ CC

OMANSohar s’offre un parc autoUn parc logistique de 50.000 ha dédié à l’industrie automobileva être créé dans la zonefranche de Sohar, près du port industriel. Il seradéveloppé par SuhailBahwan Group, dont labranche automobile estl’agent dans le sultanatd’Oman pour plusieursmarques de véhicules,dont BMW, Nissan etRenault. L’agent deHyundai, Oman TradingEstablishment, devraitrejoindre le projet ; ilsouhaite notammentconstruire un centre destockage des systèmesélectroniques. Le port etla zone libre de la ville de Sohar sont gérés enpartenariat avec le portde Rotterdam. ■(Construction WeekOnline, 21 novembre 2012)

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

PAYS-BAS

Wim Bosman roule au GNL

La société de transport dugroupe Wim Bosman acommandé à Mercedes-

Benz cinq camions Econicroulant au gaz naturel liqué-fié (GNL), que le constructeurlivre progressivement d’ici la fin de l’année 2012. Premier atout : comme le GNL prend moins de volume,le camion peut rouler jusqu’à 700 km sans refaire leplein. Second avantage : la combustion serait moinspolluante. Et Wim Bosman a l’intention d’utiliser dubiogaz liquéfié pour dégager moins de dioxyde de car-bone. Troisième avantage : une cabine à accès relative-ment bas et un pare-brise très large, pour mieux voir lespiétons et cyclistes. ■ CC

INDE

La voiture du peuple enpièces détachées

Volkswagen a posé la première pierre de son futurcentre de distribution régional de pièces détachées àBhiwandi, à 50 km de la capitale de l’Etat du Maha-

rashtra, Mumbai (Bombay, sur la côte Ouest). Le centredevrait ouvrir ses portes début 2014. C’est le second entre-pôt du constructeur automobile allemand après celui deGurgaon, proche de la capitale, New Delhi. L’objectif est derenforcer le service après-vente. Il sert les régions Ouest,Sud et Est, qui représentent plus de 60 % des ventes depièces de première main du groupe en Inde. Le centrelivrera les pièces en moins de 24 h dans l’Ouest, et enmoins de 72 h dans le Sud. ■

(Indiamart SME News, 23 novembre 2012)

MONDE

Terra Technologydécroche un contratavec Shell

C’est champagne pour l’éditeur américain TerraTechnology qui revendique la paternité des algo-rithmes de prévisions dits de « Demand Sensing ».

Il vient de décrocher un contrat avec la plus grande entre-prise du monde selon le dernier classement Fortune 500, le groupe Shell, qui a signé pour la fourniture delicences au niveau mondial de ses solutions DemandSensing et Multi-Enter-prise Inventory Optimiza-tion. Ce choix intervientaprès la mise en œuvreréussie d’un projet pilotemultinational en Europeoccidentale et en Asie duSud-Est , portant surl’amélioration de la pla-n i f i c a t i o n à c o u r tterme. La compagniepétrolière et gazière (dontle siège est basé à la Hayeaux Pays-Bas) comptedéployer les solutions deTerra au sein de sa divi-sion Lubrifiants, pour éta-blir des prévisions de la demande à court terme et ainsioptimiser ses stocks et la planification de ses approvision-nements. Rappelons que d’après la définition du Gartner,le Demand Sensing consiste à « collecter et tirer parti dedonnées du réseau aval dans les décisions Supply Chain »,en comparant diverses sources d’information (historiquede sorties d’entrepôts, de commandes clients, etc.) et endéterminant de façon dynamique laquelle est la plus àmême de produire des prévisions fiables. ■ JLR

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ALLEMAGNE/ ITALIE/ CHINE

Trois nouvelles constructions pour Gazeley

Gazeley, leader mondial enmatière d'immobilier logistiquedurable, poursuit son développe-

ment, et annonce la construction de troisnouveaux sites dans le monde. En Alle-magne : 30.000 m² d'entrepôts logis-tiques viennent d'être livrés au logis-ticien Rigterink Logistik à proximité dela commune de Iena située en Thuringe.En Italie, c'est le chocolatier transalpinWalcor qui s'offre un bâtiment de29.000 m², à Pozzaglio ed Uniti, près deMilan. Et enfin en Chine, où Nestle

vient de signer un bail pour un bâti-ment clé-en-main de 24.000 m² à Tian-jin (à environ 120 km au sud de Pékin)sur le « Gazeley Beichen Logistics Park ».La réalisation d'une cellule en froidnégatif répondant à l'ensemble desbesoins de Nestlé est également pro-grammée. Ce clé-en-main sera le « Cen-

tre de distribution Régional » pour lenord de la Chine. Le choix de Nestlé s'estporté sur le Gazeley Beichen LogisticsPark en raison de son emplacement géo-graphique stratégique et de sa multi-modalité. Il s'agit d'un site sur lequel estdéjà implanté Walmart depuis 2007 dansun entrepôt de 43.000 m². Une secondephase de développement prévoyant laconstruction de trois bâtiments d'unesuperficie totale de 62.000 m², est pré-vue à terme sur le Gazeley BeichenLogistics Park. ■ JPG©

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La plate-forme de Rigterinken Allemagne

L’ESSENTIEL


Le Bêtisier.

Capital intellectuel capital

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Dans cette grande entreprise publique française, on se préparait depuis quelquetemps à la disparition programmée d’un grand mammouth informatique quiavait rendu de bons et loyaux services depuis une trentaine d’années. Ce bon

vieux système ne servait pas tous les jours mais contenait une bonne partie de l’his-toire de l’important patrimoine du groupe. Important, certes, mais peu visible sur leradar de la criticité, où les critères de satisfaction clientèle (eh oui !) et de rentabilité

financière (quand même !) avaient un poids prépondérant. Donc peude ressources y étaient allouées, ça ronronnait tranquillement jusqu’àce que son principal gestionnaire fasse valoir ses droits à la retraite.Panique : qui allait prendre la suite ? Plus personne dans l’équipeinformatique ne connaissait (ou n’admettait avoir connu) le langagede développement… dont les plus jeunes lecteurs de cette rubriquen’ont d’ailleurs jamais entendu parler ! La migration vers une nou-velle plate-forme s’imposait comme la seule solution d’avenir. Com-ment dès lors gérer la transition ?

Première décision : faire appel à des ressources externes.

Deuxième décision découlant de la précédente : organiser le transfertde connaissance de notre futur retraité vers, vers, vers… l’extérieur !C’est un peu comme quitter une maison où l’on habite depuis 40 ans :tout est plein de la cave au grenier, tout s’est empilé et stratifié sansautre logique que celle de l’habitant.

Commence alors un « brain-dump » par l’heureux élu d’une société de services, aurythme des disponibilités de notre brave homme. La tâche est longue mais pas rebu-tante : l’homme est sympathique, plein d’anecdotes, doté d’un sens critique biendéveloppé au cours des ans et essaye de faire partager l’intérêt de ce que fut sa vieprofessionnelle. Cet attelage improbable fonctionne bien, chacun y trouve soncompte… sauf peut-être l’entreprise dont une partie du capital intellectuel sort dupérimètre : elle devient désormais dépendante non seulement d’une société de ser-vices mais aussi d’une ressource qu’elle ne contrôle plus. Et la société de services està la merci de son consultant, seul à détenir (au moins dans un premier temps) les cléspour assurer la prestation vendue. Pas terrible, en termes de gestion des risquesnotamment. On est quand même loin de l’esprit du fameux contrat de génération(qui n’existait pas à l’époque de ce cas) et qui serait peut-être une solution alterna-tive de nos jours…

Ce cas illustre bien les limites de l’externalisation. Ici palliatif d’un défaut d’antici-pation, là défausse de management ou de difficultés techniques. Combien d’entre-prises mesurent le pourcentage de leur chaîne de valeur dont elles ont le contrôledirect ? A quel niveau situent-elles une limite raisonnable ? Cette limite évolue-t-elle avec le temps et les modes managériales ? L’effort de variabilisation des coûtsfixes à l’origine d’un grand nombre d’externalisations suppose que tout se passe bien,mais le coût des litiges (et de la complexité induite) n’entre généralement pas dansle calcul économique initial et la sortie des contrats est généralement très coûteuse.Alors au total, sur une longue période, est-ce vraiment plus économique ?

Question subsidiaire (et anecdotique) : quelle pourrait être la taille maximale d’uneentreprise constituée seulement d’un PDG, d’un Directeur commercial et d’un Responsable de la sous-traitance?

Et vous, avez-vous déjà rencontré de telles situations ?

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