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SaintJean 2014,
texte en page 4 et
photos en page 5
L'Arène des Chants,
une expérience réussie,
en page 6
LE PLACOTEUXJournal de l 'associat ion des Québécois(es) en Suisse
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Sommaire
Le mot de la Présidente Page 3
SaintJean 2014 Pages 4 et 5
L’Arène des Chants Pages 6 à 8
Spectacle Timber Page 9
Droit de vote Page 10
Trente sous = 25 cents Pages 11 à 13
Swiss futuriste Pages 14 à 17
La recette du mois Page 18
L'agenda des sorties Page 19
L'association Page 20
L e P l a c o t e u x
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P a g e 2
S o m m a i r e
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L’édito
C'est l'été, il fait beau... en théorie, parcequ'en ce moment, dans la Confédérationaux 26 cantons, ce n'est pas trèsexactement le cas. Mifigue, miraisin, enespérant une sorte d'été indien pour unpeu plus tard.
Et il n'y pas par que la météo qui nousjoue des tours... Le Base Bar nousdonne également de petites frayeurs,mais hormis une fermeture prochainepour un nettoyage, tout devrait continuercomme avant.
Alors, pour nous changer un peu lesidées et nous informer sur les sériestélévisuelles québécoises traversantl'Atlantique (vu de France), je vouspropose une émission de radio déjà unpeu datée d'une petite heure duprogramme Saison 1 Épisode 1 (lemouv', station jeune du groupe RadioFrance, cliquer sur le texte en bleu pourécouter le MP3).
Tout de bon pour la rentrée!
André Mazouer
Les nouveaux membres
Josée et Thierry Pache (Belmont sur Lausanne, VD)
Catherine Trudel et Alexis Buchs (StBlaise, NE)
Nathalie et Sophie GarciaLaflèche (Le Châtelardprès
Romont, FR)
Annabelle Houle (Denges, VD)
Prochaines activités
1314 décembre 2014 Party de NoëlResponsable: Comité
14 mars 2015 Cabane à sucreResponsable: Comité
Numéros de téléphone et adresse postale indiqués en dernière page.
L e P l a c o t e u x P a g e 3
L e m o t d e l a P r é s i d e n t e
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Mot de la présidente
Chers membres,
Faisiezvous partiedes 234 personnesprésentes lors de ladernière StJean? Sinon, je pense que
vous avez manqué une magnifique fête qui aplu aux gens présents. Le soleil était au rendezvous, le fromage faisait squik squik à souhait etles enfants ont pu s’amuser comme des fous.
Malgré cette belle réussite, j’aurais un point négatif à relever: le «bénévole» est définitivementune espèce en voie de disparition. Nous avonsréussi à tourner avec la limite de personnes requises, mais il aurait été bien d’être quelquesuns de plus. Je tiens à remercier sincèrementceux qui, activité après activité, répondent toujours présents (Charlotte, Gina, Emélie...). Etj’aimerais faire une mention spéciale à de nouveaux membres (Didier, Murielle et Francis) quiont répondu à l’appel. J’espère que ce premiercontact avec l’AQS vous a donné l’envie derécidiver!
Lors de la fête, à la demande du comité de lafête nationale à Montréal, une vidéo a été tournée afin de montrer la StJean à travers lemonde. Mis sur notre page Facebook, il a étévu par plus de 1500 personnes en plus d’êtreprésentée avant le spectacle au Parc Maisonneuve. Merci à tous les participants, car c’estquand même en Suisse qu’il y avait l’air d’avoirle meilleur party!
Encore une fois, cette année, l’épluchette n’aura pas lieu. Votre comité, en cette périodeestivale et de vacances, n’arrive juste pas.Nous en sommes désolés. Pour l’année prochaine, nous acceptons l’aide des membrespour l’organisation. Mais vous, en été, souhaitezvous une épluchette ou bien vous êtes engénéral loin en vacances?
Le 31 d’octobre aura lieu une nouvelle activité:un party d’Halloween, pour grands seulement!Cela se passera au Base Bar de Lausanne.Vous recevrez plus de détails via la liste dedistribution et sur notre site. N’hésitez pas àparticiper!
Cordialement,
Ariane Bernier
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SaintJean 2014
Il y avait longtemps que nous n'avions fêté laSaintJeanBaptiste! Expatriés depuis maintenant sept ans, d’abord en Californie, où on netrouve aucun équivalent de l’AQS, la Fête nationale du Québec se résumait pour nous à trinquer en têteàtête à la santé des nôtres enécoutant Gens du Pays sur YouTube.
Cela a changé grâce à l’Association des Québécois en Suisse, dont nous sommes devenusmembres en mai dernier. La première activitéproposée était justement la SaintJeanBaptiste. Nous ne nous sommes pas fait prier pourprendre part aux festivités, qui se sont déroulées à Pailly, dans le canton de Vaud.
Au menu: grillades, poutine et queues decastor, le tout accompagné de Maudite et deFin du Monde. Nous avons mis la main, nonpas à la pâte, mais à la poutine, la soussignéeétant postée aux frites et Francis, au service.Nous avons été agréablement surpris par l’authenticité de la recette, avec une sauce importée directement de Montréal et un fromage engrains élaboré, testé et peaufiné par une fromagerie locale, avec laquelle notre Présidente acollaboré pour développer la recette parfaite. Ilparaîtrait même que l'Ambassade du Canada ya fait sa commande pour l'autre fête nationale!
L’Association n’en était pas à sa premièreSaintJean et cela pouvait se voir, car l’organisation était bien rodée. Un château gonflable etle terrain de soccer donnaient la chance auxjeunes et aux moins jeunes de se dégourdir;maquillage et drapeaux bleu et blanc décoraient les visages et les lieux de fleurdelisés. Lamusique était au rendezvous et un chansonnier, au répertoire varié, a su donner le bon tonà la fête. Le tout s'est terminé avec le traditionnel feu de joie. Tous les ingrédients étaient rassemblés pour une fête réussie. Un extrait de lafête fut d’ailleurs retransmis pendant les célébrations de la SaintJeanBaptiste de Montréal.
Nous avons fait de sympathiques rencontres etnous sommes heureux de ce premier contactavec nos compatriotes et amis des Québécoisen Suisse. Au plaisir de vous revoir lors desprochaines activités!
Murielle Doré et Francis Perron
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L’Arène des Chants au rythme du Québec
Tout a commencé par un courriel envoyé en novembre 2013 par Ariane à tous les membres del’AQS.
Ce courriel annonçait un weekend chantant àChevroux et dont le Québec serait l’invitéd’honneur cette année. En tant que Québécoise.
Ni une ni deux, je décide d’en savoir un peuplus et ouvre le lien de l’Arène des Chants édition 2014. En effet, il s’agissait d’apprendre parsoimême, à la maison, huit chansons québécoises. De les répétées sur trois jours tous ensemble et de finir avec un concert final ledimanche soir en mai 2014. Décidément cenouveau challenge m’intéresse de plus en plus.Moi qui ai toujours rêvé de faire partie d’unechorale. Mais les démons de mon enfance mepoursuivent inlassablement. J’avais l’ordre deme taire chaque fois que je chantais, sous prétexte que je chantais vraiment faux… Que puisje faire avec une voix pareille? Trop triste quoi!
Après discussion avec mon cher et tendre mari,je prends la décision de m’inscrire. Je reçoisdonc le format électronique de ces huit chantsquébécois, surprise de ne connaître qu’un seulchant sur huit. Inévitable! Je suis partie duQuébec depuis vingt ans!
Le weekend de répétitions arrive à grandspas. J’apprends avecétonnement que nousserons quatre centschoristes de tous azimuts. Une cinquantained’étrangers, dont desFrançais du Sud et duNord du pays, troisRusses et que les chefsde chœurs québécois, Guylaine Fournier etMarc André Gagnon nous dirigerons.
Nous répétons chant après chant. Je découvreque je suis alto 1. Le but est de savoir noschants par cœur et de ne plus dépendre de nospartitions. Les hommes ont plus de peine…l’ambiance est à la franche rigolade malgré ledouze heures de répétition. Je suis si contented’être là à chanter du fond du cœur que parmoment j’en ai les larmes aux yeux. J’ai uneboule dans la gorge qui n’arrive pas à sortir. Jesens que j’accomplis quelque chose de grand,que je fais la paix avec mon passé.
Samedi soir, plus de six cents personnes ontassisté au concert du groupe québécois Quimorucru. Quel spectacle extraordinaire. Tout lemonde avait le sourire.
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L’ A r è n e d e s C h a n t s
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Quimorucru
Après une courte nuit de sommeil, le jour «J»est là. Nous sommes enfin prêts. Tous vêtusd’un Tshirt bleu, placés en demicercle sous unchapiteau secoué par de violentes rafales devent, nous chantons. Plus de mille personnessont venues nous écouter chanter, c’est unmoment magique que je n’oublierai jamais.Le fait de chanter ensemble procure de nom
breuses émotions de bonheur. Que je suis fièred’être Québécoise. Je savoure chaque seconde. Je suis si contente d’être là.
Les chefs de chœur Guylaine et MarcAndrénous ont aidés à grandir dans cette expériencenouvelle pour moi. J’adore chanter sous leur direction. Je garde un magnifique souvenir de ceweekend chantant à Chevroux. Le prochainrendezvous est fixé en 2019! Je serai là!
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L’ A r è n e d e s C h a n t s
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Liste des chansons et impressions personnelles:
Ange animal par Dan Bigras (difficile à apprendre)
Fier par Qimorucru (la plus réaliste et thérapeutique)
Là pour toi par Gabrielle Destroismaisons(m’a fait pleurer)
Le plus beau voyage par Claude Gauthier(nostalgique au max.)
Le temps d'une chanson par Claude Léveillé(la seule que je savais!)
Lettre à Durham par Le Vent du Nord (rappelde notre histoire au Québec)
Mets d'la danse à tes semelles par Suroît(ma préférée entre toutes)
Une chance qu'on s'a par JeanPierre Ferland (boule dans la gorge du début à la fin)
Gina Pywell
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S p e c t a c l e Ti m b e r
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Spectacle Timber du Cirque Alfonse
Grâce à l’Association des Québécois en Suisseet son tirage au sort de deux billets, c’est avectoute la petite famille que je me suis rendu àZurich pour voir le spectacle «Timber» ducirque Alfonse. Nous avons décidé d’en faireprofiter aussi nos deux enfants qui ont été ravisde voir des numéros acrobatiques plus loufoques les uns que les autres, sans oublier leschansons typiquement de chez nous. Le CirqueAlfonse a conquis un public composé majoritairement de SuissesAllemands, qui, pour la plupart, ne comprenaient pourtant pas l’humour etla finesse des textes… Néanmoins, c’est avecbeaucoup de chaleur et d’enthousiasme que latroupe a été remerciée tout au long de la représentation.
Après ce très beau moment, nous avons eu lachance (bon, faut dire que ma femme s’est carrément rendue sur scène pour aller leur parler… nous n’avions d’autre choix que desuivre!) de faire connaissance avec des artistestrès sympathiques et accueillants!
Ce cirque, très authentique et sincère, méritetout son succès. Allez sur leur site pour en découvrir davantage, c’est fascinant!
Encore merci à l’AQS !
JF Allaire
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D r o i t d e v o t e
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Les expatriés canadiens de longue dateretrouvent le droit de vote
Plus d'un million de Canadiens vivant àl'étranger pourront désormais voter à l'occasion des prochaines élections fédéralesaprès qu'un tribunal eut annulé une loi leurretirant leur droit de vote.
Si des meurtriers en série peuvent voter, les expatriés de longue date «qui tiennent fortementau Canada» n'en ont pas le droit, a déploré lejuge de la Cour supérieure de l'Ontario MichaelPenny dans sa décision.
Ce dernier estime qu'un article de la loi électorale qui retire le droit de vote aux expatriésayant vécu à l'étranger depuis plus de cinq ansest anticonstitutionnelle.
Le magistrat remet entre autres en doute l'argument du gouvernement voulant que le fait depermettre aux nonrésidents de voter soit injuste envers les Canadiens vivant au pays,puisque ceuxci sont soumis aux lois nationaleset subissent les conséquences des décisionsdu Parlement.
Le gouvernement, affirme le juge, a décidé quecertains citoyens n'étaient «pas dignes» de vo
ter malgré leur droit constitutionnel. M. Pennyécrit ainsi que la citoyenneté est une composante essentielle pour pouvoir voter, mais pasle fait d'être résident du pays.
Le magistrat a par ailleurs rejeté la demande del'État pour suspendre sa décision pendant unepériode de 12 mois.
Pierre Poilievre, le ministre d'État à la Réformedémocratique, n'a pas immédiatement commenté dimanche. Il n'était pas clair si Ottawaentendait porter la décision en appel.
La contestation de la règle de cinq années devie à l'étranger a été entamée en février pardeux Canadiens vivant aux ÉtatsUnis. Ceuxciarguaient que la règle était arbitraire et déraisonnable.
La disposition privant du droit de vote les expatriés de longue date est entrée en vigueur en1993, dans le cadre d'un débat sur les attachesque ces expatriés conservaient avec leur paysd'origine, ainsi que sur leur connaissance de lapolitique nationale.
La Presse Canadienne
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3 0 s o u s = 2 5 c e n t s
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Pourquoi trente sous = 25 cents?
Pourquoi, au Québec,on dit un "trentesous"quand on parle de lapièce de 25 cents?
Au Québec, on dit parfois "sou" à la place de"cent". Par ailleurs, la pièce de 25 cents estappelée "un trente sous", surtout chez les anciennes générations. Ce qui n'est donc pas dutout logique, car 25 n'est pas égal à 30.
D'où vient donc cette expression?
Beaucoup de Québécois ne le savent pas. Certains ont une réponse, mais souvent elle estpeu convaincante. Ils parlent pêlemêle dessous de l'ancien régime français, de la livre,des piastres, de dévaluation de 20%, de confusion entre plusieurs pièces de par leur taille etpoids similaires, etc
A partir des explications de Jean Hudon, j'ai faitune recherche minutieuse des éléments etpreuves confirmant cette explication. Et j'aitrouvé. Voici la démonstration:
Les Canadiens de la NouvelleFrance utilisaientla monnaie française (les deniers, les sous, leslivres). Mais comme la France ne fournissaitpas assez de pièces, les Canadiens utilisaientaussi la piastre espagnole. Celleci, frappée engrande quantité, était la monnaie d'échangedans la partie nord des Amériques. Quand laNouvelle France tombe aux mains des Britanniques et devient le BasCanada, la livre fran
çaise est remplacée par la livre britannique (lesdeux avaient environ la même valeur). Mais lapiastre continue à être utilisée. On l'appelaitaussi le dollar espagnol.
Si bien qu'en 1792, les Américains décident decréer leur dollar. Pour ne pas bousculer les habitudes des Nord américains, 1 dollar = 1piastre (ce qui est d'une telle évidence pour unQuébécois!). Les Canadiens utilisent à partir dece moment le dollar américain, la piastre espagnole, tous deux de mêmes valeurs, et leslivres britanniques
Le dollar est divisé en centièmes, les cents,puisque à cette époque, c'est dans l'air dutemps de passer au système métrique (la Révolution française impose ce système enFrance à peu près au même moment).Mais il n'était pas question pour les Britanniques de réformer leur système monétaire:dans une livre britannique, il y avait 20 shillings,et dans un shilling, il y avait 12 pence (pence =pluriel de penny). Ce système est resté en vigueur au RoyaumeUni jusqu'en 1970.
Or il fallait quatre piastres, ou quatre dollars,pour faire une livre britannique, car une Piastrevalait 5 shillings. Ce taux est fixé par le "coursd'Halifax" en 1758.
A l'époque de LouisJoseph Papineau, autourde 1836, le taux est toujours le même.Sur cette affiche on peut lire que la tête dePapineau a été mise à prix: la récompense estde 4000 piastres. Sur cette même affiche, onpeut lire aussi que la récompense s'élève à1000 livres.
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Vous remarquerez en passant que le texte anglais parle de "dollars" et le texte français parlede "piastres", et ça veut dire qu'à l'époque, lemot piastre était encore officiellement admis,contrairement à aujourd'hui !
Et vous noterez aussi que l'expression "ça (ne)vaut (pas) la tête à Papineau" vient de cet épisode de l'histoire du Québec.
Voici l'affiche:
Bref, l'affiche confirme que 4 dollars, ça fait unelivre.
Je précise en passant que le dollar canadienn'existe pas à cette époque. Il est créé officiellement en 1858.
Par ailleurs comme la livre britannique contient240 pence, cela fait 480 pièces d'un demi penny (half penny).
Pourquoi je dis ça? Parce que la pièce d'un demi penny, c'était une des pièces qui circulait leplus, une pièce de référence. Les Canadiensd'origine française étaient encore habitués auterme "sou" (et ils le sont encore aujourd'hui).
Donc pour les Québécois, la pièce de un demipenny, c'était un sou. Mais pas juste dans leurtête! C'était officiel!
Pour preuve, regardez cette image que j'ai recopiée du site: http://www.souverainetelasolution.com/argent1837.htmlEn effet, sur ces pièces de la province du BasCanada des années 1830, on peut lire sur lecôté face : deux sous. Et sur le côté pile de lamême pièce, il est inscrit "one penny".Concernant l'autre type de pièce, on a "1 sou"sur le côté face, et "half penny" sur le côté pile.
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3 0 s o u s = 2 5 c e n t s
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Linda Nadon
Voilà, vous avez la preuve formelle qu’un souéquivaut à un demi penny dans les années1830 au Québec.
A ce stade de la démonstration, toutes lespreuves concernant les taux de change sontréunies!
Il ne reste plus qu'à faire le calcul
4 dollars, c'est une livre, une livre c'est 480sous, et un dollar c'est 100 cents.
1 livre = 240 pence = 480 sous.4 dollars = 1 livre 4 dollars = 400 cents donc480 sous = 400 cents.donc 30 sous = 25 cents.
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Av i o n d e B o m b a r d i e r
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Swiss futuriste
A Montréal, Bombardier construit le nouvelavion courtcourrier que la compagnie suisse a commandé pour remplacerles Jumbolino. La livraison du premier CS100 se feraavec un an de retard en raison des tests exigés pour cet appareil de nouvelle génération. Visite à bord
«Monopolis» était l’une des célèbres mélodiesde la comédie musicale Starmania. Dans cettechanson qui pointait du doigt l’uniformisation dela société, Cristal, la présentatrice, fredonnait:«Mirabel ou Roissy, tout est partout pareil.»C’était au mitan des années 1970. Depuis cette
époque, l’aéroport de Mirabel, dont le nom auxsaveurs fruitées a également inspiré RobertCharlebois et JeanPierre Ferland, n’a plusgrandchose en commun avec Roissy.
Les nostalgiques d’été indien et de forêts canadiennes ne transitent plus par là. En 1997, lesvols internationaux ont été déplacés à l’aéroport de Dorval PierreElliottTrudeau, plusproche du centre de Montréal. En 2004, c’est latotalité du trafic passager qui a disparu de Mirabel. Le tarmac, lui, est toujours là. Il est utilisépour le fret. Désormais, les activités de l’exaéroport international sont industrielles.
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Bombardier est l’un des principaux acteurs del’endroit. Dans le cadre d’un plan de développement en cinq étapes, il a prévu d’y occuper unesurface de 80 000 m2. «Coté à la bourse de Toronto, notre groupe est le seul au monde à fabriquer à la fois des avions et des trains»,rappelle Marc Laforge, chargé de relations publiques.
C’est là, dans les hangars blanc et bleu quijouxtent la piste, que Bombardier construit sesaéronefs. En particulier son dernier joyau, leCSeries, destiné à la compagnie Swiss. Trenteappareils ont été commandés en 2009. Vingtremplaceront progressivement les Avro RJ100,ces appareils de 97 places surnommés Jumbolino que Crossair avait mis en service dès 1995et qui ont ensuite été repris par Swiss.
Les Jumbolino desservent notamment l’aéroport de London City, dont la piste, longue de1500 mètres seulement, se situe dans un environnement bâti. «Pour l’instant, seuls nos AvroRJ100 peuvent y atterrir et y décoller», indiqueMehdi Guenin, porteparole de Swiss. Mais,s’ils restent sûrs, ils vieillissent. Le site TheAviation Heraldrecense une quinzained’incidents techniques ces deux dernières années, le plus récent étant survenu mercredidernier, lorsque le vol ZurichBarcelone a dû seposer à Genève à cause d’un problème de réacteur.
Certifiée dans la même catégorie que les AirbusA32S (319, 320 et 321), la gamme CSeriescomprend deux types d’engins: le CS100, d’unecapacité de 110 à 125 sièges, et le CS300, prévu pour 125 à 160 passagers. La commande dela compagnie helvétique porte sur le CS100,qui permettra d’embarquer davantage de clientsque les Avro RJ100. Elle représente une enveloppe de plus de 1 milliard de francs. «LesCSeries seront particulièrement adaptés pourl’aéroport de London City. Mais, de façon générale, ils pourront être employés sur toutes les
destinations de notre réseau européen»,précise Mehdi Guenin.
Le premier appareil aurait dû être mis en service cette année. Mais Bombardier a fait savoiren janvier que la livraison de la première unitése ferait avec un an de retard. Le constructeurcanadien explique que les phases d’essai envol durent plus longtemps que prévu. Le CSeries est une nouvelle génération d’aéronefs.Cela explique pourquoi des tests extrêmementpoussés sont effectués avant de lâcherl’appareil dans les airs, notamment en raisonde sa complexité électronique.
Les premiers CS100 seront en principe disponibles à fin 2015 et les CS300, commandés pard’autres transporteurs aériens, suivront sixmois plus tard. Dixhuit compagnies aériennesont passé commande pour 447 unités et Swisssera l’une des toutes premières à recevoir lenouveau joyau des airs. A Mirabel, on s’affairepour éviter de nouveaux retards. Sur place, Istifan Ghanem, responsable des programmesCSeries, assure que tout est entrepris pourtenir le délai de livraison promis à Swiss, quifait office de «client de lancement». «Je pensequ’on est bon pour fin 2015», lancetil.
Le retard annoncé n’étonne d’ailleurs pas lacompagnie helvétique dans la mesure où ils’agit d’un produit totalement nouveau. A Zurich, Mehdi Guenin souligne que «Swiss a prisen compte un éventuel retard. Cela impliqueconcrètement de continuer un temps encoreavec l’actuelle flotte Avro RJ100. Cela ne posepas de problème particulier du point de vueopérationnel, mais davantage au niveau économique. En effet, les économies de carburantescomptées ainsi que les gains d’efficacité enmaintenance se feront sentir plus tard que prévu», expliquetil. Le contrat stipule en outreque le constructeur alloue un dédommagementà son client en cas de retard. Il inclut aussi uneoption pour 30 unités supplémentaires.
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Si Swiss s’intéresse au CS100, ce n’est pasuniquement à cause de la desserte de LondonCity. L’engin promet en effet de réaliser desperformances plus économiques et écologiquesque le Jumbolino. Swiss en attend une réduction de 20 à 25% de la consommation de kérosène, une diminution des émissions de CO2 de90 000 tonnes par an et un abaissement duvolume sonore de 15 décibels. «Cela correspond à une réduction de moitié du bruit perçu par l’oreille humaine», fait remarquer MehdiGuenin.
Le CS100 sera aussi moins lourd. Bombardiera travaillé sur le choix des matériaux – fuselageen aluminium, empennage, nacelle et ailes encomposite de pointe, fibre de carbone – afin deréduire le poids de l’appareil. C’est aussi unélément qui a influencé le choix de Swiss.
L’avion est équipé d’un moteur ultramodernePurePower PW1500G fabriqué par Pratt &Whitney. Le constructeur le qualifie de «révolutionnaire» en raison de ses particularités techniques. Ses ailes, recourbées à leur extrémité,en renforcent l’aérodynamisme. Elles sont assemblées dans le centre de compétences deBombardier à Belfast, en Irlande du Nord. «LesCSeries de Swiss comprendront aussi un Electronic Flight Bag, qui permettra aux équipagesd’effectuer des tâches plus aisément et plus efficacement avec moins de papier qu’actuellement», note encore Mehdi Guenin.
Bombardier a construit cinq prototypes numérotés de FTV1 à FTV5 (pour véhicules d’essaisen vol). FTV4 a effectué son vol inaugural le 18mai sous le commandement du capitaine Maurice «Moe» Girard. L’escapade aérienne a duré2 heures et 56 minutes, communique l’entreprise. Ce véhicule d’essai est configuré pourtester et valider les caractéristiques de vitesse,d’autonomie, de traînée et de flux d’air, ainsique la consommation de carburant. Il s’est éle
vé à 12 500 mètres et a atteint une vitesse de550 km/h. L’appareil est toutefois prévu pourvoler à 871 km/h (0,82 Mach).
A l’occasion d’une visite organisée par l’Association de la presse ferroviaire suisse, LeTemps a pu découvrir le site aéronautique deBombardier et grimper à bord de l’un desavions en construction. La visite se fait dansdes conditions strictement réglementées. Il estinterdit de prendre des photos, le port dechaussures de sécurité est obligatoire et l’ondoit suivre scrupuleusement le fléchage jaunequi parcourt les halles. Pas question de s’enéloigner. Les majestueux prototypes semblentcontempler les visiteurs de haut. L’un d’eux leurtend son échelle. Avant de monter à bord, il fautencore s’équiper de lunettes de protection àcause des composants organiques volatils quise propagent dans l’air.
On entre. Les sièges sont bien alignés de partet d’autre d’un couloir élargi par rapport àd’autres appareils. Il y en a trois d’un côté, deuxde l’autre. Istifan Ghanem montre les améliorations que Bombardier a apportées à l’aménagement intérieur, d’entente avec sa clientèle. Lemodule retenu par Swiss offrira une capacité de121 sièges. Ils sont plus larges et plus confortables, insiste l’ingénieur. «La bordure intérieure de l’habitacle a été sculptée de façon àoffrir un meilleur dégagement pour lesépaules», détailletil.
Les coffres de rangement des bagages sontplus spacieux et mieux adaptés aux nouvelleshabitudes de voyage: ils peuvent accueillir 18valises de plus. Les hublots ont une formeovoïde plus agréable et offrent une meilleurelumière que les fenêtres traditionnelles. «Leconfort et l’ergonométrie seront nettementaméliorés pour les passagers. Les sièges ontété développés en collaboration avec la NASA», complète de son côté Mehdi Guenin.
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On reprend la visite. A l’intérieur d’une halle,voici le simulateur de vol. Qui est bien plusqu’un laboratoire de tests habituel. Tous lessystèmes électroniques de bord conçus par lessoustraitants y sont mis à l’épreuve. Il s’agit deles prévalider en vérifiant qu’ils fonctionnentparfaitement et s’intègrent bien les uns avec lesautres.
Les pilotes viennent s’y entraîner avant d’effectuer un essai en vol. «C’est le premier simulateur d’ingénierie utilisé par Bombardier. Il nouspermet de réduire les risques pendant les testsen vol», relève son responsable, Andrew Ortaaslan. «Le cockpit du simulateur est trèsproche de celui qui sera monté sur les avionsCSeries, poursuitil. C’est tellement proche quec’est comme si nous avions un sixième appareildans le programme de certification du CSeries.»
En vue de cette certification, une épreuve particulière est imposée aux modèles de cette nouvelle gamme. Elle a pour cadre le laboratoireclimatique McKinley d’Eglin, en Floride, où leurrésistance aux températures extrêmes esttestée. Le prototype FTV2 y était stationné enavril. «Nous l’avons confronté aux pires conditions météorologiques et climatiques possible»,commente Istifan Ghanem. La carlingue encomposite, non recouverte de sa peinture définitive, l’échappement, la tuyauterie, les portes,les batteries, l’allumage du groupe auxiliaire,tout est exposé à des températures variant de –54 à +52 °C.
Prévu comme courtcourrier, le CSeries peutcependant disposer d’une autonomie de prèsde 5500 km. La jeune compagnie britanniqueOdyssey Airlines vient d’annoncer qu’elle enavait commandé dix à Bombardier et qu’elleavait l’intention de les mettre en service entreLondon City et New York en course nonstop.
A Mirabel, on construit désormais des avionsdernier cri. Il n’y a plus de voyageurs, mais l’aérogare est toujours debout. Elle est vide. Unevive discussion s’est engagée dans la régionpour en sceller le sort. Un groupe Facebook enréclame la réouverture. Le maire de Mirabel,Jean Bouchard, rêve d’y accueillir une foireinternationale de soustraitance aéronautiquequi collaborerait avec le Salon du Bourget. Maisl’idée peine à décoller. Certains préféreraientraser le bâtiment. Si c’est le cas, Mirabel n’auravraiment plus rien en commun avec Roissy.
Bernard Wuthrich LE TEMPS
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RecetteSalade de pommes de terre jardinière
Préparation: 10 minCuisson: 10 minTemps total: 20 minPortions: 4
Ingrédients12 pommes de terre grelots cuites coupées en quatre2 carottes râpées finement250 g pois mangetout crus coupés petits ou autres légumes verts au choix3 oignons verts coupés en rondelles fines1/4 tasse ciboulette fraîche ciselée1/4 tasse fromage cheddar fort râpé1/4 tasse fromage parmesan râpé2 c. à soupe mayonnaise3 c. à soupe crème sure (aigre)2 c. à soupe moutarde de Meaux1 c. à soupe vinaigre de cidre de pomme1 c. à soupe miel1 c. à thé sel de céleri (facultatif)Sel et poivre au goût
Préparation1. Faites cuire les pommes de terre, coupez les légumes et râpez les fromages.Réservez.2. Mélangez le reste des ingrédients pour faire la vinaigrette, puis combinez letout uniformément. Laissez reposer une quinzaine de minutes avant de servir.
Commentaire de l'auteurCette recette de salade de pommes de terre est une variante savoureuse et végétarienne permettantd’incorporer facilement les surplus de légumes frais du jardin.
Vous pouvez aisément remplacer les pois mangetout par des asperges, de petites fèves vertes, despois sucrés, du brocoli ou même du chou frisé, au goût. Gardez les légumes verts choisis pour lasalade crus pour ajouter un côté croustillant et conserver tous les nutriments, mais prenez bien soin deles couper finement pour aussi en apprécier la texture.
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