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L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

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L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltn: VALAISANNE O'I:DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Association des Maîtres de gymnastique du Valais romand. - Cotisation 1949. - Tableaux de lecture usagés. - Dans le champ de mes poé­sies. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Du cinéma. - La jeune fille moderne. - A propos de châtiments corporels dans les écoles. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Promenade à tra­vers la langue française. - Fiches scolaires. - Orthographe. -Histoire. - Variétés.

~,-, . ..... ~

g COMMUNJICA TJION§ DJIVEJR§]E§ ~ ~ DÉPARTEMENT ce S.V.E. ce, S.JI.V.R. UNJION 2 ~ ~, . . ,.I, ."

ASSOCIATION DES ' MAITRES DE GYMNASTIQUE

DU VALAIS ROMAND

L"as·semJJlée général.e de l'AM:GVR aura lieu à M,aTtigny-Vi,ue, le dimanche 12 décembre 1948, av.ec 'Ile ;p;r.o,gra:mlne ci-dessous : 09.00 Mes'S·e ·à l'é.gl:i'se rparoissiale. 10·0'0 Rasselnblem'ent à }oa saJ1.e de gyn111.astique de la vi:He.

Déu1'Üfirsüation p.ar Iles ·c,lasses .de MT Hovier. Tr'avai! des paTtiocipanfs (se lnunir ·de pantouf1.es).

12.45 Dîner en .oo'mU1un à l'Hôtel du Grand St. Bernm'd. Puis rp arti e adminis-i'r.a ti ve.

L'As'sodation reilnbouTsera les f.rais de voyage à ses 111-e1n­bres. Tous l,es ,col1ègu·es qu'inttéress·e la gymna,stique s,col,aire ~ont cOTrd.i'alerrnent invités. ,Ceux qui désirent p.Dendre le Tepas de midi en 'COiffilllun sont priés -de s'inscrire jusqu'au 7 déc·embr·e chez P. ,Cul1dy, rpTofesseur, Sion. - -

A ver. nos ,cordiales 'salutations. Le Comité.

COTISATIONS 1949

La 'cotis'ation !p'Üur 1949 est fixée à fT. 7.50. Vous êtes priés de rés.erv,er bon 'U'ocueill au buUetin de VeI~s.ement 'que 'Vous enverra prochain0Iuent notTe 'cai",s'Ï1er.

Page 3: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 98 -

llAHLEAUX ' DE LECTURE USAGES

Maîtres, !maîtresses, je'tez , un rapide "cO'up -d'œil dans vO's­réduits, je suis sÛTe que vO'us trO'uverez des tableaux de lectuTe usagés qui 1'(;1H1I'LI:'ent service à un Ipetite écO'le"

M'arthe Duey-CreUex, inst., La RassejEviO'nnaz.

DANS LE CHAMP DE MES POESIES

(Poésies par Rosa Binder)

Mlle Binder, institutrice, a publié il y a 5 ans, un recueil de poésies que l'on a omis de signaler, probablement par suite de la modestie de l'auteur.

C'est une plaquette de 59 pages au titre évocateur: Dans le champ de mes pensées. Ces poésies jalonnent les pérégrinations de notre aimable collègue en Alsace et en Suisse, au cours de 15 années de sa vie. Elles nous livrent aussi les secrets d'un cœur que la souffrance n'a pas épargné, mais qui reste vainqueur après com­bien de luttes et de peines! Le livret ne porte-t-il pas en épigraphe:

J'ai simplement chanté ma peine Pour retrouver l'âme sereine.

J'ai réussi, Cela suffit.

Comme toute œuvre humaine, celle que nous signalons contient quelques faibiesses, mais on y trouve de fort belles pages, témoin ce quatrain:

Pourquoi veux-tu courir? Regarde, la Bonté s'approche ... Le Bonheur se laisse saisir, Car le Bonheur est toujours proche!

Nous félicitons Mlle - Binder pour son effort sincère, et nous souhaitons que sa plaquette soit appréciée à sa juste valeur.

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rPARTliE PEDAGOGliQUE

Du cinéma L 'humnie la besO'in de dish'a'ctiou"i-. Qui ne 'connaît 'l'anec­

dote de saint Jean et du Jchass'Bur ? Les RO'm'ains avaient les jeux du 'cirique; 'les Grecs .].e théâtre. AujO'urd'hui bon nombre de peu­pl'es ont aus"si l'ellf!S jeux favO'ris. ILes Espagnols se plaisent au "ipec­tade de 1a ,cO'rrida; ,les . Belges ainlent les' 'cOilnhats de cO'qs; les' Suis­s-es le tir et ;la lutte; les Va1laisans les 'luttes de reines, etc. Mai'Y on peut diTe qu"au XXule sièc'1e ,la distraction par excellence, presque univ-erseUe, au ",nlO'ins d,ans 1es pays üivilisés, c',est' le cέnénla. C'e"it sur l'écran que notre siècle pO'rte ses TegaIds, qu'i,l en fait 'CO'nlinle une nécessité. On estÏJrne que le nOTnhre des salles de c.iné, dans le nl.onde, à :pius de 60,000, et le chiff'I~e d"affaiTes de cette i,ndustri,e à 15 miUiards de francs par an, ce qu.i la place immédiat.cnlent après le b'lé et le ,charbon.

Dans Hotre Val-ais, qu'O'n dit encore pauvre au point de vue matériel, on rencO'nhe a:ctueil1einent un cinéma dan~ la plupaTt' des localités i'm'PO'rtantes de loa '}J'l·aine; quelques-unes en unt mê­me l)]usieurs, O'Ù plus d'une fois p,ar semaine" S-Ul'tO'ut les di­m,anches et jours de fête, s'engO'uffrent des 'centaines de gens avides de Icuriosité. P.al"'lni 'ces curieux ml !cOlInpte un grand nO'm­bre de jeunes gens au-deSS10ll!S de vingt-cinq ans. On prétend que pO'ur l'ensem-ble des CÎnéluas du l1lO'nde entier, la jeunesse fonne le 60 % de la clientèle.

Et nl"aintenant, pO'sO'ns la question: Ile -cinéma est-il utile ou est-il nuisible? La répOH'3'€ à donner nous fait penser aü sO'nge

-de Gutenber-g lO'rs de l'inventiO'n de l'inlprinle>rie. On dit qu'il y vit d'un côté le bien ï.l11lInense que pO'uv.ait r.éailiser sO'n admira" ble illvmltiO'n; d 'un autre côté se présentèrent à sa vue le's el'­reur9 les lTlal,f,ais'a11lc,es , Les ,crÏIne:s innOllllbrables dus à l'impri­nl-eri~. Il hésita un InO"ment à divUJlguer -'3'a décO'uverte; finaleluent il déclara qu'eUe ,était un bienfait de Dieu d.ont il f;a1:lait prO'fiter, tant pis pour ceux qui en ab'lls'eraient. " On peut affinner qu'-aujourd'hui !le ,cinéma, tO'ut en étant ~nc inventiO'n très utile, faitcert'ainement plus de nIaI que de bIen; qu'i·l est une arnle à deux tranchant'S d'une effitcaci.té formida­ble. Pie X disait, -en effet, .qu'il n'y a actueHement pas de Inoycn plus puissant pour ex-ercer une influence sur les Iuas'ses.

NO'us allO'n'!i donc indiquer brièv,ement quel1s sont' d'un côté les avanta,g,es -et, de l'autre, les inconvténi'ents de -cette nouvell€

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industrie et nous 'ajouterons un .mot sur 'les devoirs qui, dans ce domaine, incOlnbent aux éducateurs de la j1eunesse, 'C'est-à-dire aux p.arents 'et aux maîtres d'école.

D'abord -le cinéma, qui occupe le prel11ier rang paemi le~ in­dustries, fournit une occupation rém'llnératri.ce à des milliers et des 'l11~Utjers- de personnes, et le 'ChÔ'lTI'age n'y est guère à -erain­dre. Ainsi l,a ville de Los Angel,es, en .A!mlérique, ·a,vec un peu plus d'un Inihlion d'habit,ants, vit pres'que ,entièrem·ent du travail du cinéma.

Ensuite, il perm.et de donner des ;leçons intuitives. très ins­tructives et très intéres'santes sur la r.eligion, J'histoire, la géogra­phie, les slCÎ.ences nahu'e:l1les, l'industTie, 1'e transit des mar·chan­clise~ , etc., etc. De p'lus, i:l vend aussi de grands services aux « Arts ». Un film. exi,geOl~diUiaire:lnent ,le ,concours de 'la 111usique, du théâtre, de la techni'que ,et suppose de ,la ' part du metteur en scène une foul,e de ,connaissances" d'études d'appréciation concer­nant le 'rythme de teille ,contenance, l'éLégance de tel geste, le dé­('.or de 'telle scène. Voilà .pourquoi on -peut dire que tout cela contribue :à faire du 'CÏnénla Ile B'me 'art 'co'mplet, dont les studios sont le telllple. Et cela '~uppo.se la volonté, 1·e courage qui ne re­cule devant aucun obstacle. Aus'si, pour les uns, le cinéma c'est oublier, 'connaîtr,e, admirer; pour les autres s',enthousi asm·eT, êtr,e magnétisé.

MlalheuTeusem.ent, à ,côté -de ,ces avantages se pla­cent le" inconvénients. Le ciné est autanf, peut-être plus que l'im­PTimerie, un instrument dont Satan s',est' em.paTé pour étendre son em:piresur le nl:onde. Les ROiln.ains" 'avec leurs theDmes, leurs festins, lelll~S jeux Ine sont jamais tombés si bas>. On peut bien dire que .les studiÛ's où se tournent ,cerfains filJ,ms ont un résultat plus 'corrosif que Jadis Sybaris, ,car au 011'10ins l:à, si le viCe était chose 'admise, on ne le présentait' paiS sous un jour ,mensonger, avec l'appât du bonheur. Au -cÎnénla, on r,epaît le plus souvent son ilnagination de sensualité, de vioes ·et .de s,cènes. pOTnographiques. On y voit rapothéose .du divorce, .de .J'aduiltère; on diTait qu'un certain pub:lic veut se fair,e sl'ens ces vers de F'rancisque Sar­rey:

J'ai le besoin profond d'avilir ce que j'aime; J'ai besoin de laideur et de vulgarité.

Ah! pesant est l'amour des cœurs trop vertueux.

Que dirait aujourd'hui du cinélna le poète Auguste BUl'bie'I'r qu~, pourtant, n'était pas chrtétioen, m·ais qui a filHri le théâtr.e de son telups ·en d'admirabl,es vers dont nou:s ne ,citons que le.,. sui­vants:

« Mais les hommes pervers, mais les hommes coupables Dont le pied grave le sol des traces plus durables, Ce sont tous ces auteurs qui, le scalpel en main,

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Cherchent, les yeux ardents, au fond ' du cœur humain, La fibre la moins pure et la plus sale veine . Pour en faire jaillir des flots d'or à main pleine.

Le dégoût de .la famiUe ,et des .chargeS' ou devoirs' qu',ehle inl­pose, .l'excuse facile du vol et de Œ'assas's-inat, l'abandon des pra­tiques 'religi,euS'es, la perte de l'a foi, sont ,le~ tares dont se char­gent les a:lnateurs de certaines sicènes -cÎnJélnatog'raphiques.

Près des cinémas pleins, les cathédrales vides, voilà ce qui se constate en maints el1dr.oits.

Aux inconvénients moraux et sociaux peuvent s'ajouter ceux qui regald-ent le côté 'lnaMriei, en parÜcuHer la santé du corps.

Quel air respire-t-on au bout .de peu de temps dans d.es lo­caux où s'ent'ass.ent un 'g'rand 1100nbTe de ,personn2s, surtout lors<­que .l'aération y est insuffisante? N'y est-on pas ·)bligé d'aspi­rer un air vicié par toutes 'sortes d'ém'anations~ un air qui a passé déjà bien des foi~ dans des poulI11ons ,de peTSOllnes atteintes de quelque lualadie?

Puis, cette Îlnnlobilité à laquelle on se conda'mne parfois pendant plusjeul's heures, ,est-,eUe bienfaisante aux gens des vil­les adonnés des journées entières à des occupations '5-édJf·ntaires ou confinés dans des 'locaux peu hygiéni,ques '? Des 'cxer,cices en plein air, 'Comillle une promenade, ne v'audraient-ils pas mieux?

Et :La 'Vue, n'e",t-el1e pas, 'eUe aussi, incomauodée par la lUlniè­Te vacillante, tremblante, les. successions brus'ques de lumière et d'ohscurHé

Enfin" interrogeons le portemonnaie. N'est-Ïi pas vide au mo­ment où il faut payer une note de fournis'seur ou d'artisan parce qu'on a dépensé le contenu au guichet du cinèllna, parce qu'on a fait pa,ss'er le p1aisir aViant ,la jusUce?

De ce court a'perçu des inconvénients dn cinérna résulte pour les éducateurs de l,a jeunesse, parent~ et Inaltr·es d'é.cole, l'obligation sérieuse, ·disons p.lutôt gr,ave, de 'Illettre leurs en­fant~, petits et grands, en garde contre ,la .fI~équentation des 'CÏ­né.Dlf1s. Il s'agit là du .satlnt des âmes. Que de jeunes gens. le ciné­ma n'a-t-iJ pas luis sur ~a route de ~a pe'l~dition ?

Le Inauvais cinélna est ,aussi dangereux qu'un luauvais ca­marade ou un 'mauvais livre.

Le Dl' L. Bovet, chef de l'office nl:édirco-pédargolg1q:ue vaudoi~, déclare ,ce qu.i suit: « Le d.néma ,exeTlce une surte d'hypnose, cau~'e 'un rrétrécis'sement du ,champ de la IconsdeDlce. Or, l'enfant est ·sugg,e.stible à 11'extrênl'e, puisqu'iŒ n'a .pas encore de jugement propre et qu'il disüerne mwl! 'le réel du fi'ctif. »

M. Robert Dottrens, de Radio-Genèv,e, ·est du même avis; et M. Je Dr Gilbe'J·t Robin, 'médecin pour el1'f.ants, est encO're p}:us sévère.

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S~lon .le.s Inédecins, ,l'inf.luence du cinéma est, en général, néfaste pÛlur les enfants·. ,

Avis aux éducateurs, paI'ents et n1.aÎtres' d'éool,e. Qu'on se renseigne donc 'Sur la val·eur des Hlm'). avant de per­

mettre d'aHeT ];es VOiT. En Amérique, les catho1liques se sOlnt donné le m.ot d 'ordre

de ne se rendre qu'au bon cinéma. Il serait bon que les par,ents ,à (}.a m.aison, l'instituteur en

c1asse, fissent de telnp~ en temps Ic.ollnprendre aux' enfants les dang.ers des n1auvais fi1:ms, 'les ,conséquel1lces auxquelles ils s'ex­pO"ient en y assistan.t.

n ll'.est peut-être pa~ néoessaite de leur parler en détail de ces dangers et de ,leurs 'suites, car on pourrait éveiUer uille ·cu­rio!sité nla,l,saine, qui les pnrte~'ait .p:récisém·ent à voir Ice qu'on ne voudrait pas qu'ils. vissent. J.l 'suffit, nous semble-t-i,l, qu'on af­fiTn1e de t'Clm'p~ ,en temps qu':en général ,les specta'c1es 'Cinémato­graphiques 'nesont pas pour les enfants, ·qu'ils n'en retirent rien d'utile {::t qu~ils peuvent dépenser LeuT argent en des choses plus utiles. Que ,les éducateurs ne se fient doné ,pas ft la défen"'e affi­chée ü:rdinairffinent' de laiss'er assisœr à ·certaines repTésentations des jeunes ,gens ::l.U--dessous de 18 an.,·; ·car nous nous deman­dons 'COlnluent peut se faire Je ,contrôle de l'âgc rIe tous eeux qui sc ·prés.snt'cnt.

N~us d~sions pl~s haut que 1'hoill'une, surtout la jeunesse, a besoin de dét,ente, de distTa:ction. Il ne faut pas Il''en priver; interdire ce qui 'est 111.al ·est bien, mais eela ne suffit pas, il est né­cessaire d'y apporter ·des cornp·ensations.

Or, ,ces ,compensations ne manquent pas aujourd'hui; il y a quantité de l'-é.iouissance~ saines au double point d·c vue de l'ân1e et du 'corps; 'On n'a que rernbarras du ·choix et il n~e"it nullement nécessaire de les énumérer .ici :

Que je personnel enseignant s'inrer,esse donc activelnent à la conservaUon de.s Donnes n1.Œ1U·S parn1.i la jeuness-e valaisanne.

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ùa jeune Fille moderne (Suite et /(n)

SA F AIBLgSSE. « Pour ,c.ombleeHe est dés'arn1ée devant le péril. PielUs'e peut-être, - .du moi~·s eHe croit ,J'être à .s'a -111.a­~i~re, pal'ce :qu'eHe fn~quente, r.outinière ou superstitieuse, par­tOIs sans y nen COI.111pJ'endre, un n1inimUiJ.n de fonctions TéLigieu­ses, dont ·eHe ne dis.cerne point ,J'·essentiel et l',aecessoire parce qu'eUe s'appr:o:ohe, 'Inachina1e ·ou, - à Dieu ne 'Plaise -~, indi~ gn; des s3Jc~'en}~nts; elle n'a de Teligion .qu'un ·').imple vernis de pretendue devotlOll, sans substance, sans profondeur S'ans doctri­ne. Sceptique rà l'égal,d de l'enseüme:rnent autoris-i de 'l'Eoilise

• v b ,

eUe crOIt .ave~1Jg·~én~.ent ·ce que 'lui débitent du dogme, de 'la 1110-l'ale, de la d1s'crpbne, s·es théollogiens iInpro-viséc;., 'compagnes ou 'Compagnons ·(le bureau ou d'atel,ier! Et Ic'est', ··en bisn des ea.s, dans 'ces oonditions qü'e.lle affronte tranquHleill100t la vie. Comme vite elle oédera !

« Et il ne s'agit plus aujourd'hui d'une pauv,re brebis ·sur cent, égarée par .malheur, tandis que les nonante-neuf autI'es seraient l~estées fidèle.s. H s'agit du troupeau 1ui-,m'ême dont ~e pasteuT voit trop souvent son action ,entravée pa'!' lIa l~alice du démon et des h0111lnTes. Eh ! oui, Ile pasteur est para'lysé, 'même fra,ppé là 'mort dan,s le 'CŒUT de la Jeunesse, trop endine à a'c­cueillir -les ·calOlnnies, les insinuations 'I11alveillantes ou perfides, qui tuent plus ou moins. rapidement lIa confi:anee 'qu'on avait' ·dans le prêtre, dans l'Eglis·e, dans Ile Christ ilui-Ilnêlne ! »

Puis le Saint Père, après a voir félicité les déléguées de la Proh:~ction de la Jeune fitle de il'effort déjà ,fourni, l,eur demande, vu l\1Tgenee du dang.er, « d"agir en grand, par !l'"extension des centres d'ac-cueil aocueil'lants ~>, qui puissent faiTe 'concurrence -à tant d'attractÎons dan'g·ereuses ou 'co'llJpab.1es-, et qui deviennent autant de maiUes d'un Îlnn1e'l1Se 'réseau ens·errant ,le nl:Oude -entier. Indirectelnent, il demande, à nous institutrÎlces, de faire connaître à nos' .grandes élèves cette Oeuvre de la Protection de la jeune fiHe, au moins par une causerie à chaque fin d'an­née. On peut' den1ander des Tens·eignmnents au Füyer de 1a jeune nUe, Rue de SaVièse, Sion.

M.ai~ toutes 'ces Œuvres, si belles 'si vastes qu'eU·es soient, ne sont cependant que le remède spé~ifi.que du 'mal. Ce qui est' plus ur,gent encore, 'c'est :},e remède préventif, « la -régénéTation du telnpérament » ·et cela incOlnbe 'spédalement aux parents, aux éducateurs » , .aux ,chrétiens', .aux chrétiennes quel,s 'qu'ils soient. L'obstacle .le plus redoutab1le, ,souligne ,le Saint-PèT,e, Ic.'est .J'indif­férence, l'ins'Û'ucian;oe, Il'irome même de oeux qui s·e croient chl"étien~ corrects, catho.liques platiquants.. Leur des-siller 1e& yeux, l.eur faiI~e prendre consderrce de la .gravité du mal n'est pas

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la partie la lnoins iUlJportante, ni la ·moins ardue de .la tâchë à poursuivre . . « Mais, du jour où les ,chrétiens et les .chrétiennes ver:ront dans leur 'l~e1igion -autr,e 'chos'e qu'un ·cod'e de lois ,arbi­traü"es ·sujettes à évolluer avelC le telnps ou la Inode, autre chose qu''UIl rituel' de fO.nnaütés vjdes de sens, du jour 'Où iils sel"ont pé­nétpés de la ·croyance à l'e ;;cistence, à la majesté de Dieu et à sa justice, du jour où ils goûteront lIa saveur de :}a grande leçon de l'Apôfre » : Ne savez-vous pas que vos 'CO'l"PS 'sont les 'lnemibres du Christ? Vous .avez été alchetés à grand prix ... » de ·ce jour-:lc'1 le chrétien, la -chrétienne songeront à la dignité de la jeune fiUe; il.,. ·considéreront que le rôle sodal de l'homme et de 'la fern/me est de perpétuer fla race humaine, de Imaintenir 'en vie ·et' fair,e croître ici-bas ~·e Icnrps mysti'que du Christ, de formeT membr.e par nl·elnibre l'éternelle Cité des é1us « et .ils· prendront au sérieux leur Tesponsa:biUt.é ».

Si parénts ·et Inaîtres ·s'effor'cent de 'Inettre en pratique, en ce qui les .concerne, les ,conseils· si gl'aVes. du Saint Père, l'idéal de la jeune fiHe nloderne ne sera plus de mener une vie de bohê­lne, une vie d'aventures, ce qui ,compromet sa destinée; e:l'le vou­dra plutôt res'se:mhLer à la Femnle fnrte de 'la Bible, dont la vertu nlâ.le et douce, ,puissante et bonne, fait la g'loiTe et le bon­heur de sa falmille et 1e sien en premier. EUe regardera surtout cene dont la trans'cendante beauté T,avissaH tant ses 'contempo­rains, qu'un .p.aien nouv·eJl'lement conver.ti, ·saint Dénis Il' Aéro­pagite, la voyant pour la prelInière fois,' voulut l'adÛ'rer !. « ~ais non, 'lui fut-il dif, 'c'·est une shnple ·cr,eattu·e ». On devaIt aJou­ter: c'est -la Viel~ge Marie, Ic'est la Mère de 'l'Homme-Dieu, le Jll0dèle ·de l,a femme de toutes ,les ,conditions, 'de tous leS' ISri ècl es , placé au poInt ,centr,ali de' l'histoi.re du ul0nde . . C'est. ,à Elle que notre Saint Père .le Pape de·mande 'que l'on r,ecoure lu'S-tamment, pour t'riompher de la :crise qui menace >}·e salut et 'le bonheur de la jeune fiUe moderne.

Institu.trices 'chTétiennes, pTions ·et agis·sons, avec courage et persévérance: « l'enjeu » en vaut 1'a 'peine !

En la Fête du 'Christ-Roi, 1948. S1" 'P.,f.

CHEZ NOS VOISINS

.fi propos de chdtiments corporels dans les écoles Réponse à une interpellation

Le 10 Iluai dernier Ml' Pierrl8 Oguey, ,chef du Départeluent de l'illlStTuctioill 'Publique 'et des 'cultes a répondu à .l'interpêlllation de Ml' Paul Chapui'S (LauS'anne) 1,elative -aux ,châtÎlll1·ents cor­'poTels.

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Void quelques pa,S'sages de cette réponse: « Nous sortons de la plus ·eff'roy,able des 'guerres, pendant ·1,a­

quel'Le des population,; ,entièves ont été 'extenninées; ·chaque Jour -ou à peu près, la l'adio ou ~a presse nlondiale nous appol'te encO're une r·ation de nlalheuTS', decri'll1<e's ou de 'ln artyres , et ·c'e.st un tl''Î,ste prhTilège du pTogrès de .l'informati'On que de ne rien nouS 'laisser ignorer de 'ce 'qui se passe de mauv,a:Ïs dans le monde.

« Notre 's·ensi:birlité devrait êh"e émous'sée; ·et pouTtant, il suU,it qu'un ·enf.ant .soit nlartyrisé, ou simpl'elnent brutalisé, pour que notre 'c:œur se serre, que notre rune ,se T·év;olte·

« Le pruc.ès d'Aubonne .a fort ému l'opinion publique, -et Ml' le ,député Cha.puis a bi'en fait de -l'évoquer dansceHe salle. Qu'un maître .ait brutalisé un enfant, voi'là qui 'crée l'émotion. On ne se dffinande p.as « quel est 'ce ,maître? » ni « quel est 'cet enfant »; le fait .est ,là , 'l'indignation ,aussi Cette émotion est irraisonnée, parfois irriaisonnab1.e, 'Hl·ais do1e exist,e. Faut-i'l ,le regretter? Au contraifle, iL {'aut ,s"en féliciter, car un peupl'e, nous l'avons vu, nous ,le verrons peut-être ,encore, hél:as, ,est .1110Tt à l'humanité lorsqu'il n'es,t plus -capable de s'·ét1.noU'voir ·en prés,ence du lna'lheur d 'un enfant.

Si, dans le cas. .partirculier, le coupable n'.a pas été condamné ù une peine, ·c'est 's'ans dou.te ,p:a'l~ce que les juges, compte tenu de toutes 'les 'cÎl~constances de 00e dr.am.e, ont estimé qu'i,l était suffisalnm'ent Ipuni ':par les angoiss'es .de l'instruct'Ï'On et des dé­blifs, et la 'condamnation ,aux fr.ais de justice, très élevés.

Etudiant les textes légaux, .1e chef du Département constate que ni la loi ni le règloem;ent ne font une allusion queliconque aux châtinlents 'ÛOlwor.els. '« Nous ne pensons p.asl, dit-i.l, qu'i'l faine l,es y introduiT,e, soit pour dire qu'ils s'Ont autorisés, soH qU'ils sont interdi,ts-. La !loi est suffi,s1ante, ·et d'.autant plus que les orga­nes :de sUTveHlanee du Dép.artem:enf, le~ inspecteurs en parti,cul.ier, ]',appliquent dans un ·sens restrictiif, et . inter,viennent dès qu'~ls constatent ou apprennent .qu'un instituteur a tendance à bluta­l iS'eJl' ou mênl!e à brusquel' s-esélèves. »

Une enquête intéressante

LOT.s d'un.e 'confér,ence tenue il y -a Iquel,que temp.s, le chef . du département a dési:ré interroger 'S'llJccessivem,ent neuf ins'P8tc­

t'euTS s'colair.es pour ,s·a'voir : 1. Si J'un ou l'autr·e de.s Imaîtres de leuT .arro.ndis,s·ement pra­

tiquait ,la !S!chlague, les 'gif.les, les t,i:rées d'oreiUeCY ou de ,cheveux conllne moyel1l d'ens-eign:em,ent ou de disdpline, etc·

2. Sils 'connaiss'ai,ent des ,cas où des élèves, des paTents ou de'9 ·com.n1.Ïssions s·cÛ'lair·es ,s'ét.aient plaints de l'attitude de l'ins­tituteur.

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106 -

Le :preml,e.r inspecteur dit av'Oir eu des reIn arques très rares et sans ,gravité. Le second 'a 'eu trois blâmes à infliger, en vingt ans. Le trosième ,c'Onnaît un 'cas de gifle 'méritée, lnais dont 1es

,~arent,s 'Ont été of~.ensés. Le quatrième dte un TIl,aîtpe de gymna.l;)­hque bTUtal, qui a dû démissi'Onner. ~Le cinquième, qui ,a fonc­tionné dans deux alTondis sements , n"a, au cours de IS,a caTTièl~e, reçu ,aucune plainte; ,la seul.e gifle enl~egist'rée fut 'ceBe donnée à l'ins.tituteur par la Imère d'un élèv,e de 'caul/p d'ins,tnllction ci­vique. Le 'sixiènie'- inentionne un lnaître vieiUi, porté à la brut,a­lité, dont on .a justement hâté la mise à 'la retr,aite. Le septièm·e connaît une institutrice qui avait la détestab1.e habitude de com­luander à ,coups de pied! dûment :chapitrée ·et' n"lenaüée de graVies sanctions, oeUe fai'hle femme est ·maintenant acquise à des mé­thodes plus douces, ;pIns ,gradeuses, ,et plus féminines·

Les autres ne peuv·ent citer que ·des cas bénins, en général anciens, et t'OUjOlU'S exceptionnels.

Psychologie enfantine

Sachant que les ,enfants ne s-ont pas lnuets, et [·es parents de­venus fort ·chatoU'iUeux sur les égaJ1ds dus à :lew's enf'ants, le ta­bJeau ci-dessus .a ·des· ·chances d'être suffisalllllnent juste pour per­m.ettre d'aff.Îl',luer que les ,châti'ments corporels ne sont pas en honneur ·dans nos 'écoles.

Est-ce là dire que janlaÏ.s, au oours de 's'a vie d'enseignement un ·m'aître ne sera pas obligé de ,gifler un élève, 's,eul moyen de réagir en fa'ce de oertain~ a,ctesl, -de rébelE-on violente, 'Ü'u de üerta,ines ,paroles 'qui sont des injul~es ou des insultes. Que celui qui se lève pour le ·conda.mner sans ,ap:pel affinne qu'il n'a jamais·, je -dis bien jUllnais, frappé son pr-opre enfant. M'IDS je ne parle pa ici de l'acte .qu'on pourrait ex·cuser dans une eertaine 111eSUre :par l'état d'énervement de son .auteur poussé à bout, mais bien cle l'·acte justifîé par la faute co:mmise, ce qui est tout .autre chose.

Expliqlwns-no,us. Il faut cOillloprendre l'enfant, qui n',es1 pas un hOlllinle, ou une fe mil ne , en 'modèle réduH, luai'S. un être diffé­rent, plus :affectlf que raisonnant... Pr;enez-,le tout petit: votre ,fi1s la -deux ans, ,et saisit tout très bien. 'Sa petite lnain s'avance sur l!a table, . en dépit -de 'vos avertÏ<ssements, et qu·and 'pour la qua­tTiènle -fois H 'v.a empoigner le verre .pour 'l,e renvers,er. Monsieur. Bébé Ieço-it une tape sur 'sia menoUe. I.l bl~aine COlllme un poss6dé, puis s'e oeahne, au ais il a 'COlHlpTis. Atteint,e à son intégrité? ·c.hâti­ment 'corporel? De bien grands lnots, pOUl' ,ce qui n'est qu'une correction p'roportionné.e à la faute, et qui a l'avantage d'être sa conséquence immédiate. Car tout est ~à.

. - La psycho1logie de l'enfant ·e:st corrélative à sa psychologie, différente de Il'adulte. A cinquante ans, vous vous faites une bles­sure .au ,genou : Vous ne criez pas, mais vous s·aignez longt,emps,

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Un 'enfant se blesse dans les 111êlnes conditions, il ameute le quar­tier par se~ !C,rÎls, Inais- pas 101l1lgtemps; il s·aigne un i,ristant, et pour peu que vous lui changiez ,les -idées, un quart d'heure apTès, i:1 troUe av'ec ses 'cam:aor.ades.

Sa 'mentalité est ·cQ[upm>,able. Ses :chagrins sont intenses, ex­olusifs de . tout 'autre sentim·ent, Inais mom'entanés, et' 's·auvent ils ne laissent pas 'de trace, une fois dispa.rues Iles- ,causes ou les cir­constances qui les ont 'entourés.

C'est ce 'caractèr,e fugitif .de toutes choses qu'il ne faut jamais .oublier, l',enfant 'étant aussi incapable de souffrir longtemps d'une Ipeine viol,ente que de sa'Vourer 'lon.gtemps ,une gl~ande joi,e 'Ou un grand plaisi'l' que vous lui a,vez procuré.

Puis Mr Oguey rappeHe au Grand ConseH que les châtim,enls 'cOlporels ont disparu de notre :co-de ;pénal.

Conclusion

Cependant, noh'e ·code civil dit que les parents ont droit de correction SUT l,eurs eni·ants. Qu'ih en usent :moins qu',autrefois, c'est 'possible. Qu'ils en usent lui,eux, hélas, oe n'est pas SoÛl'.

En Inatière de punition, si 1'on veut bien partir ' d·e .cett.e idée fondaauentale qu'une punition n',est pas un.e veng.eance, mais une Inesrure destinée à ,conig.eT un défaut, a,méltiorer le ca­ra!ctère, donc une 'm,esure d'-éducati.on, H ,es.t essentiel.

1) qu'eUe soit proportionnée non ·aux résultats, mais aux mo­tifs de 'l.a faute, ,et

2) qu'etle soit aJda;ptée à la faute, ·et propr'e à en éviter le retour.

jPilll[]E PRA T J[ Q l[J E ~

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LE FACTEUR, LES LETTRES

1. RECITATION

Le facteur

Sur .la route g.elée et dure, Où troo1lble, de ,chaque .côt,é, La sombr·e et far.ouche vevdure Des sapins, au front aHristé,

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Le vieux facteur -mal'che en silence, En s'appuyant sur son bâton; Sur 'Yon épaUile se ball'ance Le sa.c aux lettres du -canton.

Dans Ice grand sarc en toile usée, Un Icurieux découvrirait, Après l',enveloppe brisée, Plus d'un IlnyistéTieux secret.

Le bonhom'me, de porte en pOl'te, S'avance p-etit à petit, ,Les .distribue et 'l,es 'C01poTte Dans sQn vieux 's:ac, qui s ',ap'J,atif.

Puis, 'la (marche un peu p!1us légère Qu'eUe ne l'était en partant, n Tevient ve1'S- la ménagèr.e Qui , tout là-bas, là-has, l'attend. Albert Glatigny.

Adaptation d'un centre d'intérêt communiqué par « Pro Ju­ventute. )}

II. LEÇON DE CHOSES - RESUMES

Le timbre-poste. - Autrefois, on payait ,cher .et en al~g,ent ,J·et ranspoLl:t d.es lettres par les d3iligencesl ou -Les mess,ageTs à pied. Aujourd'hui, ,c'est l'Etat qui ,s'est cha rgé du service de la poste -et l'on affraIlJchit le t'I"ansport de si :J.ettr,es, des eart·es, des '001'is, et.c. , au moyen de's tiInhres-poste .é.Ini,s par l'Etat; le tiIn:bre-poste -est d'Onc une -quittance attesrtant le paymuent de la taxe de trans-

/ port. Le timbre esf ohlitéré par Œa poste et ne peut servir qu'une fois. Il y a des timbres de valeurs diverses. Le transport par avions- exige des timbres ,srpéci.aux. Oném,et des timbr·es de :CÎ'r­,constance à l' O'0CaSLOn des grands 'événements. Les timbres re­présentent des paysa'ges ou 'le portrait de personnages ,célèbres et sont souvent de Ibél!les minia'tures. Les philatélistes- 'Constituent des coUections de ümbres qui ont parfois une grande va'leur.

La carte postale et l'enveloppe commeJ"ciclile. - La carte postale mesur,e le qua'rt du papier à leUr-e rc.olIn:lnercial, 148 nllm_X 105 Inm. On éC'rit sur le r-ecto. Le verso -es.t divisé en trois par­ties, tCo'mme fenv,eloppe : le haut réS'erv,é à qa pos,te, où s-e trou­vent le timbre et une petite vignette; le tiei:rs de gauche, où on applique un tampon ou bien où est impri'mée J'adresse, de l'expé­diteUl'; le -tiers de d'roite, réservé à l'adresse du destinatai're. On n'elnploie J,a 'carte postale que pour de.s comlmunications ,de peu cf hnp oirtance.

- 109-

L'enveloppe Icmumerda,].e est du format 162 mm.Xl14 m 'm.; eUe est bla-nche ou bleutée. -COimIl11-e 'la rcm'te posta!l,e, -e1['e -est di'­visée -en troiscOlnrpaTtinlents; :celui du haut, où l'on ICone !lle tinlbre ainsi que :les lnentions de la poste: ReC0rl11mandé _.­exrpres-s- - IIIIl1prill11é - Reilliboursem,ent. - Oelui de gauche, qui porte l'aIdTeS's,e de l'expéditeur. Celui de dToite, réservé à l'adresse du destinataire. L',enveloppe à fenêtre ,est lnunie d'un transparent qui 'laisse voÎT i'adres-s,e éC'rHe SUT la 1ettTe qu',eUe contient.

III. VOCABULAIRE f

Le timbre. Un tÎlmbre-poste, tÏ'mbrm" affranchiT, l'af-franchisseInent, une sui,taxe, sur.changer, une surcharge, 'coBer, gü1nllmé, le recto, le v,erso, une vignette, une miniature, Uln ar­tjste, un ,concours, 'des p.rojets, pri,meT, une prime, oblitérer, le tampon, 'le s'Ceau posta.l, un tiInbre à date,coBeotionnerr, une collection de Hmbr.es, un IcolJ!lectionneur, 'le philatéliste, la phi:la­télie, des tiInhres- suisses, des tÏlnbres -étrangers, des Hmbres ra­l'es, des timhres de grande valeur, les timbres de Pro Juventute.

La cade postale el l'enveloppe cOlnmerciale. -- La poste, postal, Ile 'c.olis postal, 'J.a cal~te postale, le 'COUlnl.er:ce, comilnercia:l, un traité ,co'mmerlciall, une ·société C:OJffi,nlel~ciale, l'expédHeur, l~e destinataire, l'ad'resse, adTesser, les troiSi -cOIlupartiments, Ile, fŒ:­mat, blanc, blanche, bleu, bleue, bleuté, bleutée, une 'lettre re­comllnandée, express-e, un ,express" un hnprimé, 'un TlemboUl'se­ment, l'enveloppe à fenêtre, du papier trànsp.arent. Le bureau de poste, Ile gukhef, le 'conlnlis, le facteur, l',employé postall, :la case, un tinlhre oblitéré, une surtaxe, un lnandat iPosta·l, i.e recou­vrement, la -coTrespondance, le counier, la boîte aux 1eUres:.

IV. GRAMMAIRE ET ORTHOGRAPHE

Conjuguer le veTbe affranchil' :

Pl'ésent J ',af f l'an'Chis tu aHr anchis H affranrchit nous affranchissons vous affranchiss-ez ils affranchissent

etc., etc., etc.

Passé cOlnposé J'ai affranchi tu 'as affr,anrchi il a affranchi nou~ avons affranohi VOu,s alvez affra.nchi i.ls ont -affTal1lchi

Conjuguer le verbe vendre:

Le si'l1.gulier -et le pluriel, Ile ,mas:culJin et le féminin de qne1rques nÛ'ms et ad-je,ctifs étudiés.

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110 -

1. ' On écrit: un sceau d:es' soeaux; le -cain a 1 - des ca-naqx; un travail - des travaux; un jouvenceau - des jouven­ceaux.

2. On écrit: un colis postal - des IcO'lis postaux; un hureau oom'l11.ercial - des ])lu"eaux ·co.mmeriCÏ:aux.

3. On écrit: un soeau pnstal - une carte postale; un traité cOlI1n1.-er;cirul - une 'convention conTlnercial,e; du papier blanc -uneenv.eloppe blanche; du 'c.arton hleu - une carte bleue; jeu­net - jeunette; ,mœréca.geux ~ Inarécageuse.

V, DICTEE

Ecrire sous dictée les phrases et les mots suivants

Des .tinlbres-poste, 'une surtaxe, un concours, un tall1.1pOn, le ,soeau postal, un collectionneur, des tÏlnbr:es suisses. L'·adresse, l'eX'péditeur, -le destinataire, une le ttre expresse . Tu affranchis les :ca.rtes postal-es et ,les lettI~es ·au nloyen de thnbres-poste. L"em­ployé postal .obl:itère les tboores avec le S'ceau postal La carte postale est utilisée pour les COnllnU1ücations de peu d'impol"tanoe. L'·enveloppe -renferme 'Une lettre. L'adress,e ·et le tin1.ibr,e doivent êtr·e .mis à 'leur plàce. Pl'O Juventute s'o'Ücupe des œuvres pour la j'euness·e. Cette année, 'le tin1.bre 'de cinq centimes ' représente UlrÏlch 'vV:i:Ue, qui fut général des troupes suis'S-es de 1914 à 1918.

Mots et phrases

. Nous affr.anchis-sons une lettre. Delnain, j'affranchirai lna carte pos1a'le. Si tu avais un ti.mhre, tu affranchirais ton enve­l.op.pe. l'l faut qu.'il aff'ranchisse ·son ,colis post'al. Je vends des timbres'-'Poste. VOllS v,endiez des tilnbres l'·ares. Nous vendrons .de 'l'épicerie. Il f'ant que tu vendes ton ,cheval. Nous avons vendu beaucoup de tÎllnbres . .Les ,cartes posta.Jes que vous avez vendues étaient joEes. lVtes ,cousins av,aient affranchi touteç;, leurs leUres. Les lettr.e·s insuffisa1mlnent ·affranchies Ipayent 'Une ·surtaxe.

Du pa'Pi,er transparent. Un séjour -de va'cances, des rapatriés, un veuf, une veuve, un jouvenceau, une inondation, un chemin de fer à 'créiluaiHère.

Lettre d'un enfant à sa maman

J'ai un petirt écureuil qui se porte très bien et dont j'ai grand soin pour que tu puiç;ses le voir. Tu soerai·s bien ,contente de 'lui voir faire toutes ses gentiUesses.

Hâte-toi -de revenir 'Pour que je puisse te voir et t'eulbrasser. Adieu, .m·a chère 'l11an1all . Oh !que je serai heureux quand tu ar­Tiveras à la maison.

EdgaT, ton ,cher enfant. Edgar Quinet.

- 111-

Le facteur

Ah ! Ile brave ·e·mp10yé qui vient 'chaque m·atin, plus l'éguliel' que le soleil, s'encadTeT entre les lnontants 'de l.a po.rte, et ouvûr sa boîte à nouy,eUes. En tout lieu, le facteur- reçoi.t bon a,ccuei/l et un sourire qui ne va point A lui, mais à l'inconnu qu'il ·apporte. «( Bonjour, fa1cteur! Une lettre pour 'moi? Deux? Trois? Don­nez vite!» Avez-vous obs'ervé l,es ' mines des gens qui reçoivent le ·courrier ? Hs croient ,qu'ils ont du .mystère tout plein la main ... Gelui qui rOlnpt un 'ca'chet s'ill11.agine briser 'I,e soeau du destin lui­mèlne. C'est souvent vr·ai : naissances, mar.iag·es, 'morts, n1.a/ladies, nos gains, nos perfes, nQoS joies, nos p 'auvre.s ess'ais pow' dir1e qui nous somanes à ·oeux ·que nous ainl0us·, tout -cela s'écrit, le lit, s'ou­hhle. Mais l·a iluinute où l'on va savoir enfemne IpIus ' ,de vie que !l,es auh'es. Bazin.

Un bureau de poste

La pièce est longue, séparée en deux pa'r une cloison · dont le haut ·est griil1agé -et peTeé ·de guichets. Dans la parti·e réservée au puhJi.c, on voit une table où l'on peut s'instaUer pour écrire une carte lettre, ,consuHer l'annuaire du téléphone, remplliT . une ' fm'mule im:primée. De l'autre côté de la 'cloison. les facteurs, hl téléphoniste, .J.es emplloyé'Y ,se livrent à l-eurs Ü'c<cupations.

VI, COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1) Cü:lnposez des phrases ave1c iles n1.ots du vooabnlaire.

2) Conjuguez les verbes du vO'calbulahe .

3) En un paragraphe: 'a) décrivez le ·costume du fa'Cteur; b) rapportez Ile dialogue entre un facteur et quelqu'un ,qui attend une letfr,e.

4) Rédalctions: 1) A la poste: dite·s 'ce que vous voyez, te que vous ,entendez, ce que YOUS faites.

2) Une nl-auVlai.se nouv,elle.

4) lLe~ bienfaits de Joa post,e.

5) Seullelnent 30 ·centimes pour ·oom1muniquer avec u·n an1.1 qui habite Paris! Et pourtant!

Soutenez votre jouI'nal en lui pI'ocuI'aot des annonces.

Soutenez vos annonceurs en vous servant chez eux!

Page 10: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 112-

Promenade à travers la langue française C'est une incorrection de dh',e: J 'ai acheté celui esthné le

plus cher. Il faut dire celui qui est ou étaif .estimé le plus cher.

* :1: * Dans: ce serait une faute que de dire ainsi, ce est sujet ap­

parent; 'le sujet réel est dire ainsi.

:1: * * L'orthographe e'lt le synl.bole de bonne éducation, de culture

et d'intelligence.

* :1: :1:

Le verbe paître n'a ni le passé sim_pIe, ni l'i,mparfait du subj., ni le participe ,passé; tandis _ que son cQIlnposé repaître a tous ces temps.

*** Défaillir, ,composé de faiUir, n'est pas déf.ectif et se conju­

gue sur assaillir.

* * * Quél'ir, accroire ne ''lont usités qu'à l'infinitif. - Ouïr, qu'au

passé S iul.p le, à l'infinitif et au partidpe passé. - Promouvoir, qu'à !l'infinitif et -au partidpe passé.

Le participe passé de braire fait brait.

*** On peut dire : ce sont ou c'est les journaux -- les hommes

les alTIleS, etc.

*** On ne d-oit pas diTe d'un fait qu'on a entendu raconleT : J'au­

rais voulu être là, tm,ais je voudrais avoir été là; car le désir ou le l'egret ne peuv,ent qu'êt're présents.

:1: * * Dans l,a phr.ase: Je 'le vois qui s',applique, ' l"expression qui

s'applique .est l'attribut -de le. - Certaines relatives pour la fo.rme sont lCÎl"constancieiHes pour le sens. Ex. : Le g'énéral dépê-cha deo;; -éclaireurs qui -lui l'apportassent .de.s rensei!gnements, c'est-à-dire afin qu'ils rapportassent. - IH'eureux fills qui ,a un tel père, c'e'l't­à-dire parce qu'il a un tell père.

Cinquième année, No 4. Novembre 1948.

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1. RELIGION - PHILOSOPHIE - PEDAGOGIE

BINOIS, René. La psychologie appliquée. Paris, Presses universi­taires de France, 1946; 8°, 127 p. fig. «( Que sais-je?», 218.)

N 344/218

GILLET, (M. S [tanislas]). L'éducation de la conscience. 5e mille . . Paris [etc.], Desclée de Brouwer, 1918; 8°, 260 p. TA 7167

GOBLOT, Edmond. Traité de logique. 8e éd. Paris, A. Colin, 1947: 8°, XXIII+412 p. TA 7285

HEGEL, G(eorg) 'W(ilhelm) F(rieddch). Leçons sur Jn philosophie de l'histoIre. Trad. par J. Gibelin. Nouv. éd. * Paris, J. Vrin, 1945; 8°, - 413 p. (Biblioth. des textes philosophiques.) TA 7291

HUBY, Joseph. Christus. Manuel d'histoire des religions par J' H' avec la collaboration de A (lexandre) Le Roy, L(éonce) de Grandmaison, A(médée) Bouyssonie [etc.]. 8e éd. Paris, Beau­chesne, 1947; 8°, XVI+1360 p. TA 7266

HUXLEY, Julian. L'homme, cet être unique. Essais. Trad. de Jules Castier. Neuchâtel, Ed. de la Baconnière (1947); 8°, 370 p. ~Histoire de la société d'aujourd'hui.) TA 7265

JAMES, William. Précis de psychologie. Trad. de l'anglais par E. Baudin et G. Berthier. Paris, M. Rivière, 1946; 8°, XXXVI+631 p. fig. (Biblioth. philosophique.) TA 7297

Page 11: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

178 --

LUBAC, Henri. Proudhon et le christianisme. Paris, Ed. du Seuil (1945); 8°, 315 p. (Les coll. Esprit, la condition humaine.)

TA 7299 MARITAIN, Jacques. Les droits de l'homme et la loi naturelle.

New York, Ed. de la Maison française, 1942; 142 p. (<< Civilisa­tion ».) TA 6268 Humanisme intégral. Problèmes temporels et spirituels d'une nouvelle chrétienté. Paris, F. Aubier, (cop. 1936); 8/, 334 p.

TA 7276 Messages 1941-1944. Paris, P. Hartmann, 1945; 8°, 200 p.

TA 7281

NEWMAN, John-Henri. Apologia. Trad. de l'anglai~ par G. du Pré de Saint-Maur. 2e éd. Paris, Ch. Douniol (1864); 8°, XXXIII+ 564 p. TA 7166

NIETZSCHE, [Frédéric]. Ainsi parlait Zarathoustra. Ed. complète. Trad. de G. Bianquis. 16e éd. [Paris], Gallimard, (1947); 8°, 347 p. TA 7270

OBERTHUER, Franz. Idea biblica Ecclesia Del. Delineavit Fran­ciscus Oberthür. Solisbaci, Seidelian, 1817-1828; 8°, 6 vol.

TA 6326 PHILIBERT. Philosophie der Altesten für denkende Philosophen

der neuesten Zeiten. Nürnberg, Schmid, 1792-1795; 6 Bde in 4 Bden. 8°. TA 6305

PLUS, Raoul. La direction d'après les Maîtres spirituels. Paris, Ed. Spes (1933); 8°, 163 p. TA 7181

SERTILLANGES, [Antoine-Dalmace]. La philosophie morale de Saint Thomas d'Aquin. Nouv. éd. * Paris, Aubier, 1946; 8°, III+ 433 p. TA 7282

SUAUDEAU, R(ené). Les méthodes nouvelles de l'éducation physi­que. Paris, Presses universitaires de France, 1947; 8°, 127 p. fig. (<< Que sais-je? », 238.) N 344/238

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COSMAN, Rudolf. La capacité civile en droit suisse. Genève, R. Steffen, 1941; 8°, XVI+172 p. (Thèse, Droit, Genève.) TA 6796

CUENOb, Albert. Usucapio ' pro derelicto: étude de droit romain classique. Vevey, Klausfelder, 1943; 8°, 109 p. (Thèse, Droit, Lausanne.) TA 6762

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présentation. Lausanne, F. Rouge, 1945; 8°, 159 p. (Thèse, Droit, Lausanne.) . TA 6800

SCHNYDER, Friedrich. Patentanspruch und Patentbeschreibung in ihrem rechtlichen Verhiiltnis. Bern, A. Schmid, 1943; 8°, 115 S. (Diss. iur. Bern.) TA 6933

SCHOLL, Werner. Der Wettbewerb zwischen Radio- und Drahttele-graphie.Affoltern a. A., J. Weiss, 1941; 8°, XII+134 S. Tabellen. (Diss. iur. Zürich.) TA 6767

SENARCLENS, Jean de. Les réserves des sociétés anonymes. Lau­sanne, F. Roth, 1943; 8°, 343 p. (Thèse, Droit, Genève.) TA 6839

SIEBER, Hugo. Eine kritische Würdigung der Freigeldlehre. Bern, G. Grunau, 1940; 8°, XI+138 S. (Diss. iur. Bern.) TA 6738

VESSEREAU, André. La statistique. Paris, Presses universitaires de France, 1947; 8°, 125 p. tabl. diagr. «( Que sais-je? », 281.)

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WYSS, Fritz. Der schweizerische Postchek. Lungern, Buchdr. Burch, 1943; 8°, 62 S. (Diss. iur. Bern.) PA 2995

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CAULLERY, Maurice. L'embryologie. Paris, Presses universitaires de France, 1946; 8°, 127 p. fig. «( Que sais-je? », 68.) N 344/68

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COUDERC, Paul. Les étapes de l'astronomie. Paris, Presses uni­versitaires de France, 1945; 8°, 127 p. fig. «( Que sais-je? »,

165.) N 344/165 Le calendrier. Paris, Presses universitaires de France, 1946; 8°, 127 p. fig. diagr. «( Que sais-je? », 203.) N 344/203

DEVAUX, Pierre. Les chemins de fer. Paris, Presses universitaires de France, 1943; 8°, 127 p. fig. «( Que sais-je? », 86.) N 344/86

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Page 16: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

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MARSAIS, Paul. La défense de nos cultures. Paris, Presses univer­sitaires de France, 1942; 8°, 127 p. fig. (<< Que sais-je? », 56.)

N 344/56 MATHIS, Maurice. Le peuple des abeilles. (6e éd.) Paris, Presses

universitaires de France, 1947; 8°, 135 p. fig. (<<Que sais-je? », 6.) - N 344/6

lVIORNET, D [aniel]. Les sciences de la nature en France au XVIIIe siècle. Un chapitre de l'histoire des idé~s. Paris, A. Colin, 1911; 8°, 291 p. TA 6991

ROTHE, J(ean)-P. Séismes et volcans. Paris, Presses universitaires de France, 1946; 8°, 135 p. fig. cartes, dia gr. (<< Que sais-je? », 217.) N 344/217

RUDAUX, Lucien. La terre et son histoire. (5e éd.) Paris, Presses . universitaires de France, 1947; 8°, 127 p.fig. (<<Que sais-je? »,

16.) N 344/16

THEVENIN, René. Origine des animaux domestiques. Paris, Presses universitaires de France, 1947; 8°, 126 p. (<< Que sais-je? »,

271.) N 344/271

VIVIER, Paul. La vie dans les eaux douces. Paris, Presses univer­sitaires de France, 1946; 8°, 128 p. fig. diagr. (<< Q\le sais-je? »,

233.) N 344/233

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ANGELLOZ, J. F. La littérature allemande des origines à nos jours. Paris, Presses universitaires de France, 1942; 8'\ 127 p. (<< Que sais-je? », 101.) N 344/101

BEZZOLA, Reto R. Le sens de l'aventure et de l'amour. (Chrétien de Troyes.) Paris, La Jeune Parque, (1947); 8°, IX+267 p. pl.

TA 7133 BLOY, Léon. La femme pauvre. Episode contemporain. 17e éd.

Paris, Mercure de France, 1926; 8°, 393 p. TA 6435

CANU, Jean. Barbey d'Aurevilly. 7e éd. (Paris), R. Laffont, 1945; 8°, 491 p. TA 6219

CHATEAUBRIAND, (François-René de). Mémoires d'Outre-Tombe. Avec des notes ... par Edmond Biré. Nouv. éd. * par Pierre Mo­reau. Paris, Garnier, (1946-1947); 8°, 6 vol. pl. portr. (Coll. des Classiques Garnier.) TA 6970

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CLAUDEL, Paul. La rose et le rosaire. Paris, (Fribourg), Egloff, (1946); 8°, 226 p. TA 6216

FAURE, Gabriel. Paysages littéraires. Paris, E. Fasquelle, 1917-1918; 80 , 2 vol. (Bibliothèque-Charpentier.) TA 6491

KELLER, Gottfried. Henri le Vert. Trad. de G. La Flize. Paris, Au­bier,. (1946); 80 , 572 p. (Les romans célèbres dans les littéra­tures étrangères.) TA 7226

KLUGE, Friedrich. Etymologisches Worterbuch der deutschen Spra­che. 7.* Aufl. Strassburg, K. J. Trübner, 1910; 8°, 519 S.

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, 234 p. (Editions de la Nouvelle Revue Française.) TA 6283

PIGNARRE, Robert. Histoire du théâtre. Paris, Presses universi­taires de France, 1946; 8°, 127 p. fig. (<< Que sais-je?», 160.)

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RENARD, Jules. Journal. 20e éd. [Paris], Gallimard, (1945); 80,

" 879 p. TA 6630

ROLLAND, Romain. Vie de Tolstoï. 3e éd. Paris, Hachette, 1911; 80 , 203 p. (Vies des hommes illustres.) TA 6277

ROSTAING, Charles. Les noms des lieux. Paris, Presses universi­taires de France, 1945; 80 , 135 p. (<<Que sais-je? », 176.)

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SAULNIER, Verdun-L. La littérature française du moyen âge. (Des origines à 1500.) Paris, Presses universitaires de France, 1943; 80 , 128 p. (<< Que sais-je? », 145.) N 344/145

TAEUBER, (Carl). Ortsnamen und Sprachwissenschaft. Ursprache und Begriffsentwicklung. Zürich, OreIl Füssli, 1908; 80

, 259 p.

THIBON, Gustave. L'échelle de Jacob. (1946); 8°, 201 p.

TA 6710

(Lyon), H. Lardanchet, TA 6467

v. HISTOIRE - GEOGRAPHIE - BIOGRAPHIES

A l man a c h des familles suisses - Schweizerisches Familienbuch. Hrsg. von J[ean] P[aul] Zwicky von Gauen. Année 1-" . ZÜ­rich, Verl. Genealogisches Institut J. P. Zwicky, 1945- ,8°.

N 230

BAILLY, Auguste. Richelieu. Paris, A. Fayard (1934); 8°, 346 p. (Les grandes études historiques.) TA 6280

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- La sérénissime république de Venise. Paris, A. Fayard, (1946); 80 , 442 p. TA 7218

BOULENGER, Jacques. Le" grand siècle. 6e* éd. Paris, Hachette, 1924; 80, 426 p. (L'histoire de France racontée à tous.) TA 7196

BRUHAT, Jean. Histoire de l'U.R.S.S. Paris, Presses "universitaires de France, 1946; 8°, 135 p. (<< Que sais-je? », 183.) N 344/183

CANU, Jean. Histoire des Etats-Unis. Paris, "Presses universitaires de France, 1946; 8°, 127 p. carte. (<< Que sais-je?», 38.)

" N 344/38

FOWLER, Warde W. Jules César et la" fondation du régime impérial romain. Trad. franç. par L. Rambert. Paris, Payot, 1931; 8°, 319 p. pl. cartes. (Biblioth. historiqu,e.) TA 6228

FRANCIS-BOEUF, Claude. Les océans. (2e éd.) Paris, Presses uni­versitaires de France, 1947; 80, 126 p. fig. carte. (<< Que sais­je ? », 92.) N 344/92

FUNCK-BRENTANO, Fr[antz]. Les origines. (Paris), Hachette, (1947); 8°, 399 p. (L'histoire de France racontée à tous.)

TA 7228

GIRAUD, Marcel. Histoire du Canada. Paris, Presses universitaires de France, 1946; 8°, 134 p. carte. (<< Que sais-je? », 232.)

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GOICHON, A. M. Ernest Psichari, d'après des documents inédits. Nouv. éd. Paris, L. Conard, 1933; 80

, XXXIV +449 p. portr. facs. TA 7160

GROUSSET, René. Histoire de l'Asie. Paris, Presses universitaires de France, 1947; 80, 128 p. cartes. (<< Que sais-je? », 25.)

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JOERGER, J(ohann Josef). Bei den Walsern des Valsertales. 2. AufI. bearbeitet von Paula Jorger. Basel, Krebs, 1947; 80 , 12"7- S. Abb. (Schriften der schweizer. Gesellschaft für Volkskunde, 10.) N 223/10

MADELIN, Louis. La Révolution. (Paris), Hachette, (1944); 80,

VII+578 p. (L'histoire de France racontée à tous.) TA 7227

NAMPON, [Adrien]. Etude de la doctrine catholique dans le Con­cile de Trente, proposée comme moyen de réunion de toutes les communions chrétiennes. Conférences prêchées à Genève pen­dant le Jubilé de" 1851. Paris, Poussielgue-Rusand, 1852; 8°, XXXVI+720 p. TA 6346

PICARD, Charles. -La vie dans la Grèce classique, Paris, Presses universitaires de France, 1946; 80, 126 p. (<< Que sais-je? », 231.)

N 344/231

PIRRO, André. J(ean)-S(ébastien) Bach. Paris, F. Alcan, 1906; 8°, 244 p. mus. (Les Maîtres de la musique.) TA 6486

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SIMLER, Josias. Vallesiae descriptio libri duo. De Alpibus com­mentarius, Josia Simlero auctore ... Appendix descriptionis Val­lesiae. Tiguri, C. Froschouerus, 1574; 8°, 151 ff. TA 7026

STEFFEN, Franz. Lateinische PaHiographie. Freiburg, Univ.-Buch-handl., 1903; fol., 2 Bde, Taf. Facs. SA 10

STRYIENSKI, Casimir. Le dix-huitième siècle. Paris, Hachette, (1926); 8°, 375 p. (L'histoire de France racontée à tous.)

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THEVENIN, René. Les pays légendaires devant la science. Paris, Presses universitaires de France, 1946; 8°, 125 p. (<< Que sais­je ? », 226.) N 344/226

VERCOUTTER, Jean. L'Egypte ancienne. Paris, Presses universi­taires de France, 1947); 8°,136 p. cartes. (<< Que sais-je« »,247.)

N 344/247

VILAR, Pierre. Histoire de l'Espagne. Paris, Presses universitaires de France, 1947; 80 , 135 p. carte (<< Que sais-je? », 275 .)

N 344/275

VI. BEAUX-ARTS

DAUMIER, (Honoré). Daumier, raconté par lui-même et par ses amis. Vésenaz-Genève, P. Cailler, 1945; 8°, 308 p. pl. portr. (Les grands artistes vus par eux-mêmes et par leurs amis, 2.)

N 341/2

DUMESNIL, René. L'opéra et l'opéra-comique. Paris, Presses uni­versitaires de France, 1947; 8°, 127 p. (<< Que sais-je? », 278.)

N 244/278

HOURTICQ, Louis. L'art et la science. Par~s, Flammarion, (1943); 8°, 243 p. (Biblioth. de philosophie scientifique.) TA 7267

JANNEAU, Guillaume. Les arts du feu. Paris, Presses universitaires de France, 1942; 80 , 127 p. (<< Que sais-je? », 45.) N 344/45

MALE, Emile. Art et artistes du moyen âge. 4e éd. Paris, A. Colin, 1947; 8°, 328 p. pl. TA 6992

MICHAUT, Pierre. Histoire du ballet. Paris, Presses universitaires de France, 1945; 80 , 128 p. (<< Que sais-je? », 177.) N 344/177

SEL VA, Blanche. La sonate. Etude de son évolution technique, his­torique et expressive, en vue de l'interprétation et de l'audition. 3e éd. Paris, Rouart et Lerolle, 1913; 8°, 250 p. mus. TA 6393

TOEPFER, Rodolphe. Oeuvres complètes. No 1- . Genève, Ed. du Centenaire, 1943- ; 80 et 4° obI. N 374

VAN GOGH, (Vincent). Van Gogh, raconté par lui-même et ses éJmis. Vésenaz-Genève, P. Cailler, 1947; 80 , 305 p. pl. portr. (Les grands artistes vus par eux-mêmes et par leurs amis; 10.)

N 341/10

~ 113-

FICHE DE VOCABULAIRE No 15

8. Nos habits Lecture. '

La première culotte. - Le jour de "'i·es quatre ans, J ean Tout­Petit .revêtit un s uperbe costume de marin. Une ,couturière avait

. prÏis ses u1.esures, pui,s en,e ,avait ,coupé -l'étoffe, ajusté, faufHé, cousu.

Jusque--là il n'av.ait porté ,que des blouses russes qui 'com­menç,aient à Q'hull1i1ier, car ce n'ét'aient ni des robes de fille ni de~ vêtements de g.arçon. '

Au:s·si, vous jugez s'i'l était ,content: une prenlière cu10tte !

Jean rêva de Icette première ·culotte. Il Ila vit Hotter dans Jes nuages, entourée de rayons' d'ur, 'COIllNne un 'Soleil. n ,la vit dan-sanf sur la pelouse du j-ardin., Ï'andi,s 'que 'lui, en ich enli se , 'couTait ap rès elle sans pouvoir l"attraper.

Anolole Alhix. Préparation à la rédaction.

Quel âge a'vait le petit Jean? P'Ü'u'l~quoi était-il si content? Qu'avait fait 'Ia couturière '? Pourquoi Iles :blo'll''''i,es qu'i~ avait portées -cOlTIImençairent-eHes à l'humilier? Raconte 'Son rêve. Désigne toutes les pièces -de ton habil~·ement, des pieds à 'la tête. E~. quoi ,sont faits tes bas, tes soulieTs, tes ,chmnises? Tu soigner,ais mIeux tes habits si tu pens.ais à t'ous ,ceux .qui ont travaHlé à te les pTOCUrel', du paysan qui -élève -le moutonJ et la vache, jusqu'au marchand ,qui ' t'a vendu Iles habits. ,et 'les c.haussul'es.

Vocabulaire.

FaiSons la chasse aux mots. Copie "les mot,s sui'vants et fais­les entrer dans -de petites phrases.

Les habits , 1'e'Y vêt'ernents, un ,costume, :le pantra~on, la culotte, 1~ pa:1etot, le gilet, la jupe, !l,a robe, la ,blouse, Ile manteau, 'l'a ,che­mi-se, Iles bas, les !chaussures, les ·c.hauss'etles', le ,chapeau, l,a ,cas­queUe, la :coiffure, les pantouf.les-, les tissus, -l'étoffe, ,la soi,e, la ~aine, ,le velours, 1.e .coton, 'le drap, 'la eoutuTièTe, le tai.lleur.

Orthographe. Les sons.

Copie les mots ci-dessous et faiS-Iles entre'!' dans de petites phrase's :

La Iculotte la boUe la hoUe lacaroUe

-l!a r.edi'I1gote le vote ,La pelote la ,compote

la faute s'aute haute

Remorque ces mots: <La hotte du vigneron, une haute Inon­tagne, l'hôte nous 'a préparé un bon repas.

1 . J

1

1

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1

1

1

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FICHE DE VOCABULAIRE

Nos habits (suite)

Renlp:J.a'ce les points par tes lll'OtS suivant,s :

Laine soie tailileur

coiffure coton sou:Ji.ef''Y

vêtements habits robes

bas ma.iRots toile

No 16

Avec la ... du Inouton, le '" nous confectionne des ohauds ct maman nous tfi.cote des ... et de.s ...

La .. '. est produite par une rcheni'hle, tandis que le ... est tiré d'un arbuste qui croît d·ans le'Y pays ·chauds. Ayons gI'and soin de nos habits 'C'ar ils coûtent ·cher. En été, les fil1l·es paTtent des ." en .. , légère faite ·avec 'du coton. Pour salue'!' 'en enlève s,a

Cirez vos ... ils en ont besoin.

Conjugaison.

Le présent. - Conjugue la phrase -suivante au présent: je süign-? les h~bits, j.e ,les brosse tous les 'lnatins, et quand

ils sont s'ales, je les donne à 'lnaman p.our qu'-eHe les :lave. Tu ." Co~mplète: Nous achet... une étoffe; nous il'apport ... à ,la

.coùturière pour qu'eUe confe1dionn ... un beau complet. Les enfant·s étourdis us ... leurs habits; ils les décrur ... sou­

vent -car N'S rgrimp ... aux arbres et se baU ... avec leurs ,c-mnarades. Si tu '" un peu soigneux, et si tu ... un peu de goût, tes ha­

bits dureront longtemps et tes paTents. seront '-contents.

Grammaire.

Pluriel des noms et des adjectifs. Nous a'Vons déjà- vu que les nOins et les adjectifs 'au pluriel ont généra:1emenf un s.

NI ets donc au pluriel l'exercice suivant,' .

Ecris: Un habit neuf, des habits neufs; la couturière adroi­te, ,les ... ; le superbe costume ... ; une 'coul,eur clraire ... ; le nlantea,u usé ... ; la culoUe Tapiécé-e ... ; une nl·ai!l!J..ot chaud ... ; l'a b'louse, le-gère ... ; un manteau ampJe ... ; une TOlbe bleue ... ; lec;Ql1 empese

Mets l'S du pluriel s'il le faut,'

Un pantalon '" us-é ... ; des culo~te ... court,e ... ; une veste .. . neuve ... ; des fiUe ... soirgneuse ... ; des etoffe ... chere; le·s s'Û,Ulier .. . usé ... ; six lTlOuchoir... blanc .. .

Contraire,' Ecris le 'contraire des expTessions suivante·s : en­lever sa coiffure; un habit ·usé; un manteau alnple, une coule~r claire, un superbe co stu.me , une couturièr·e adroite, un enfant SOI-

gneux.

- 115-

FICHE DE VOCABULAIRE No 17

9. Un nid

Lecture.

Un nid. - Le père et ,la mère pin,:;on cherchaient un en­droit pour faire leur nid, cal' le printemps .était venu et il faHait songer aux petits qui naît·ront bientôt. Ils avaient bien de Joa peine à se décider. Si on les met trop bas, il y a des couleuvres qui sortent de leurs trous .et viennent gober ,les œufs, parce qu'elles les ainlent beaucoup, et des -chats qui viennent manger les ' pe­Yits quand ils sont nés. Si .on .le nlet trop haut, ill y a des corbeaux, (les éper'vie.rs, et la nuit des chouettes et des hiboux. Et que le nid soit en bas ou em h'aut, i:l y a les h0ll11Jues et surtout les enfants ctes hom-mes, ces ennemis des oiseaux; Hs ont touJours- .des cai'l­loux dans ,les Iluains , et on ne sait ce qu'ils ·en font.

D'après Pierr-e MiNe.

Préparation à la rédaction.

A quelle s-aison les oiseaux consh·uisenf-irls. leurs nids? Où les construisent-ils? Avec quoi? Que mettent-ils à l'intérieur? As-tu vu des. hi,ron!deUes 'construh'e leur,s nids? A verc fluoi les construi~,ent-elles? Où? Comment s'y prennent-eUes? Pour­quoi surtout les oiseaux construisent-irIs lIeurs nids?

Quels étaient les soucis du père et de la mère? Quels enne­mis s 'attaquent aux (Euis? aux oisilrlons? Quel danger y a-t-il} d e pla'ceI' loe nid tTOp bas? h'op haut? Que dit-orIl des enfants?

Pourquoi ne faut-il pas déniocher tles oiseaux 1. Quels services rendent-ils -à l'hÜ'lnme? QUeJls oiseaux connais-tu? En connais-tu qui restent ohez nous -en hiver? Qu'entend-on par des oi­seaux migrateurs? Co,m1nenf pouvons-nous protéger les- oiseaux?

Faisons la chasse aux mots. Copie les Inots suivants et fais­les entrer dans de petites phras'es. Le'Y oiseaux, les nids, 'la ni­chée, les oisillons, -la couvée, qes œufs, donner :l,a becquée, les hi­rondelles, :le.s pinsons, 'les 'c.hardonnerets, les rouges-gorges-, les rouges-queues, les moineaux, .les 'coucous, les hibo,?x, 1;es oi­seaux -migrateurs, un 'dénicheur, les 'chants, "le gaz ouIil1elnent , le ,::ifflement, le pépiement.

Orthographe. Les sons.

Copie les mots suiv-ants et fais'-les entrer dans. de .coul'te~

phrases: Oiseau lOlmdaud tuy;au grelot

moineau crapaud landau sapelot

passereau échafaud boyau maT·mot

étourne'au costaud gruau sot

Page 20: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 116-

FICHE DE VOCABULAIRE No 18

Un nid (suite)

Reuupkuce l,es points paT 'les n10ts suiv'ants :

épervi,er nid oisi1,lons piail1ent proie ,couve Inaç.onnent rossi,gnol dénicher hirondeHes becquée ·insectes

. J'ai trouvé un ... ; voici ta ,mère qui ... 'les œufs; dans que1quer:;. Jours les '" bris·eront Ja ,coquille; l1e père et .la n1ère leur donneront la ... ; mais pour ,cela i'is devront f,aire 1a chaS'se aux '" nuisibles. Les oiseaux sont uü1es, i1 ne faut 'pas les ". C'e'st 'le p'rintem'P~, l,es ". sont .de retour; avec de la boue eUes ". 'les nids sous les 'COT­niches ·des toits. Les n10ine,aux '" dane; les arbres de notre Jardin et le ... ch~nte SUl' la plus haute branche du ,cerisier. L' ." m'ange les poules; c'est un oiseau de

Conjug·aison.

Le passé. Pour dire qu'une action a déjà été faite on eJ.11-ploie le passé. Ex. : Hier j'ai trouvé un nid.

Copie: Passé cOInposé .du verbe trouver. Rieu" j'ai trouvé un nid

tu as trouvé un nid il a trouvé un nid

Conjugue négativement:

'1'70us avons trouvé un nid l'OUS avez trouvé un n.id ils ont trouvé un nid

J.e n'ai 'Pa's tDouvé un nid tu .,.

Conjugue de Inême: J'ai. gohé .des œufs; tu ".

Mets au passé la phrase suivante et conjugue-la à toutes les personnes: J'e chel~che le nid; enfin je ,l'e trouve, Inai,s je ne dé­range pa,s !l·es œufs et je ne touche à rien.

Gl·ammaire.

Pluriel des nOlns en ClLl, eau, eu

Les noms: 'iler-lninés en au, eau, eu prennent génér.aleu1ent un X au pluriel. Ex. : Un oiseau, des oiseaux; .le feu, Iles feux.

M'ets au pluriel les mots· suiv,ants : Le ,corbeau, un moineau , un étourn-eau, un ro-seau, le bateau, lm neveu, l'enjeu -du jeu. .

Mets un s ou un x ,aux mots SllÎrvants, ~i le sens Ile dem,ande. Les oiseau ... ont construit .des nid ... sur ,ces onneau ... Ces hardi... moineau ... vont v-oler ;le gpain ... des :pou1e ... Le bateau ... est parti Sur les eau ... Les grand ... feu ... allumés sur la montagne .. , ont brillé pendant 'la iD.Juit... Le'Y vigneron ... ont 'lavé les tonneau ... , les cuv'eau ... 'et 'lnêlne :les tombereau ... Oh! Ires beau ... tableau .. . que vous avez pl.a'cés -dans imon bureau ... !

- 117-

LE PLURIEL

Une ,cho.se es,t souvent ,cnmposée de plusieurs Regarde autour de foi d.ans notre dasse

parties:

Un seul tableau mais deux .. : plancheT plusieurs banc deux -cahier plus-ieurs 1iV1~e beaucoup de

Une fenêtre plusieurs ... Plusieurs objets s'Ont mis dans un 'autre ainsi:

clefs forment un ... .aiguilles un ...

Continue

lhr.res tiInbl'es

On dit : Une -lignée

all.ée file enfilade galerie

de d' de de de

une ... une ".

-bergerie rangée 'Pile liasse

Un groupe

LE NOM

de de de de de

M. Y.

C01nment appelle-t-Dn les orbJeh que 1'on 'ln et sur la table au déJeuner? au dîner?

COlm'm-ent appelle-tu -},es personnes qui, chez toi, s'asseyent autour de la tahle famili'ale ?

Pendant le repas: Maman seTt 1a '" elle découpe la ." elle distribue les ,elle verse '"

On dit : Une tranche de une bouchée de un morceau de .. , une -aile de ... une portion de ".

eUe tartine '" elle tailliie ". elle 'Partage .. . elle surveille .. .

une gorgée de '" une ,cuillerée de '" une lam'pée de ." un quartier de '" un qui'gnon -de ... une boulette de .. '

PREPARATION A LA REDACTION Les quatre heures

. A. quatr,e heures, sous un 'arbre, on boit le 'Café. Une petite f lll'le bl~n sage ra. apporté dans un panier avec le pain et le fro­~~age; li n 'est ni trop froid, ni trop -chaud il est tout juste comme L , faut. C. F. Ramuz.

Page 21: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

118

Lis bien lentelnent Ice texte. Essaie de penser à ·ce que tu vjens de -lire, de te représenter

-l'heure, l'endroH, Ja petite fille, ce qu'elle porte .. ,. Sur ce modèle . ess'aie de "ll1e i'aconter une .petite S'cène que

tu voi'Y bien. Ainsi: Chaque Illlatin, à la lllême heure, le départ d,e que:Jqu'un .. , La récréation '" La sortie de Il'école Un travail dans les ·champs ... Le bonsoir avant de te Icoucher Une autre scène que tu connais 'bien

TRAVAUX D'ELEVES - D'APRES LA FICHE

« LES QUATRE HEURES »

La l'édaction

A dix heures, dans la cour, on joue ft la balle. Un camarade habile ·m'a .appris à jongler avec une boule' roug·e et hl,eue; c·e jeu Ine plaît ·tout à fait'. Lisbeth. 8 ans.

Papa s'en va .. ,

Chaque matin, à 8 heur·es, papa pT,end s·on ·chapeau dans le oorridm'.

Sa petite fiUe 'ai'mable lui aide à enfiiler '5on pardessus et lui tend sa serviette. Il ne se presse pas, il a tout juste le telnps qu'il faut. 111a1'ie-Reine. 8 ans.

Au jardin

De bonne heure, au jardin, on repique la ' salade. Une petite fille c0111'plaisante 'a apporté de beaux plants bien frais. On 'les plante ni trop proche, ni trop loin, on 'en1ploie bien toute la p 'lace.

:Marie-Louise. 9 ans.

A midi

A ·midi, au 111 ayen , le grand-père attend le dîner. Un garçon étoupdi 1e lui apporte dan'5- son sac .avec le t'aba'c et le journal. Il n'est pas lotmd, 'mais il y a tout ce qu'il faut.

Claude. 8 ans.

FICHE PREPARATOIRE A LA REDACTION: LA PHRASE

L'automne

Dis ce qu 'est: La vendange Les selnaiHes La ,chasse

Ecris ce qui te paraît changé dans: la forêt Ile jald'in potager Ile de}

-;- 119 -

Où peux-tu cueillir: le colchique .les ,glands les 'm·arrons ,les noisettes

Avec qu:oi obtient-on: 'le moût qui fermente !la gelée qui tremble ile ,cidre qui n10USSe

Dis à quoi te fait pens.er: la prairie d'autO'llUle l'a forêt ,d'automne le brouillard d'autoilllne ol"alboi,em·ent du 'chien dans les

bois. Qu'a'5·-tu fait cet automne? Qu'est-,ce qui te paraît le plus beau ·en automne?

111. Y.

ETUDE DE LA PHRASE

Vive la neige!

(Texte fourni par une composition d'élève)

Vite je nl'habille chaudellnen't. Je vais rejoindre mes Icalna­rades.

On fait deux Icamps. Je pré.pare beaucoup de boules. 'La ba­taille ·éclate. Les pr.ojectitles sifflent à nos oreilles. On a gagné. Des :cris de joie partent de tous côté '30.

La nuit vient. J.e renhe pour soupeT. C'est dOifi11lna'ge de qult- . ter le ,champ de bata,ille. Quel beau lllmnent j'ai passé!

Conlpte les phrases du dernier ·paragraphe. Copie les trojs phrases les plu,;> ,courtes. Dis égalelnent avec trois ,mots : ta nuit vient Ecris llne 'phrase de quatre mots pOUT dire: la bataille

éclate ... Repla,ce dans l 'o.rdre les phrases ,suivantes: Mon petit frère a reçu une houle ·de neig.e, il pleure. Je sèche

~es lanlles avec ·mon il110uch.oir. Je le prends dans mes bras. J.e cours vers lui. Je ,le rassure et le quitte ,conso.lé. J.e Ices:se de jouer.

M. Y.

POUR LES PETITS

Ecris en 'COII1l11ençant par 'le plus lourd : La Icarte postale, le pa'quet, la Ilettre, la valise, la mali·e. Classe ses ,animaux ,en commençant par J.e:s P<}!U1s forts: le

bœuf, .1e chev.all, l'éléphant, 'l'âne, le poney. Quel est !Le p1us petit: la fl)ais'e, l,a fra'mboi'se, 1a pêche, ,la n1yT­

tiHè, l'.or:ange.

Page 22: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 120-

QueU,e est la chose que tu préfères: la taliine, le gâteau, le bislcuit, Ile f'ruit, la .glace, 'le choco1'at, le bonbon, 'le sucre d'orge, le pain?

QueMe est l',action que tu fais avant: saluer, enlever ton chapeau?

Faire ta toilette, déJeuner? J.ouer, aider ta Ina'lnan ,en fais'ant :1es 'cQllumissions ? Lancer la ba:Ue, lIa prendre, v,iser le but? Baillayer, ouvrir les fenêtres, enl:ever la poussière?

POUR LES PETITS

Finis la phrase: Parlons des PERSONNES Mon p~pa, Ina <l11.aman sont Ines .... Père,mère, frère, sœur f.ont une ". Les enfants de :l'écolle sont n1.,es '" Mademois,elle nous appelle s,es '" Ceux que j'ain1.e beaucoup sont n1.es .... n y ,aaus'si les CHOSES

]\,II. Y.

Mon ardoise, mon ·crayon, n1..on livre, ·mon cahieT sont m,es La halle, le ballon, le üel'ceau, Iles biHes, la raquette, le volant

sont des ". Pour piquer j'emploie une ". et çlu '" Pour dessiner j'en1.ploie un .,. et une Pou.r 'manger j'emploie un ... et une .,. Pour 1lle lav,eT j'emplo~e de r ". et du Et les ANIMAUX La m'és-ange ... sont des .,. L'abeille, sonf des .,. La .truite, Ile saUlllon, la fépa, s:ont des n y a les quadrupèdes: la vache, la ". Continue et écris

tous ceux que tu 'connais '.,

LECTURE SILENCIEUSE,

préparatoire à l'étude du NOM

Conte du renard et de la g'rive

Jouons, Inon amie .la grive, dit le renard. Bon, dit la grive. A quoi jouons-nous? Je poserai des questions, et toi tu donnera,:; toutes les répon-

s,es, dit .le renard. Bon, dit-eJ:l,e. Alors :le renard parl,a ainsi : C',est allongé et cela s'avance sur le ,chemin. On 1':appelle lcoulleuvre.

- 121-

Cela passe en sautant sur .le ,chemin. Cela s'appeLle 'cT'apaud. C'est suspendu ·en 'l',air. Cela s'appelle nuage. Je ,perce :la terl're. C'est un vel' ou une taupe. Je ronge le bo-is. C'est une 'souris. Cela s'avance au trot. Cela s'appe~le ,cheval. Il guigne à tl'av,er.s la 'il1.ousse. Cela s'.appellechampignon. Il est assis sur un tronc noir, dit le renard, sais-tu ce que

é~est ? Cela s'appelle l'hon1..me.

« D'après 'l'Abeille». Continue le jeu, écris ce que cela fait ,et ,comlllent c'est, nous

dhons son nOln. Iv1. Y.

VOCABULAIRE

Cher,ohe de quo.i on tire: Reillplace par le n1.ot qui con­vient: la resine

fhuÎle ... le vin ". le cidr,e '" l'orangeade la citronnade le lnal~C .. , le kirs1ch ... le ,café ". la bièr,e .. ,

une goutte d' '" un doigt de .,. un pichet de ". un verre de ... une n1.eSU'l'e -de ". une tas'se de tille ,chope de ".

- un bol de ... lill petit verre de

ORTHOGRAPHE La chasse au lion

M. Y.

Un Hon était entré dans un paTc algérien. QueUe ne fut ;pas la -surprise du pays,an de 'constater le m·atin, qu'un veau ,avait été enlevé et plusieUT'.Y va'ches tuées. Des empreintes de pattes furent rel,evées. On reoonnut bientôt l'auteur de ,ce méfait. L'in·· quiétude se T~pandilÎ dans Je,s ·environs. On sonna ralaTme. Une battue fut organi1?ée. Tous les élev'eur,s -de !lla 1.'1égion y partici­pèrent, 'que.lqll'es-uns à ·chev,a!l, la plupart a'l'rmés de ,lances ou de haches, un ,certain nombre munis d'aTmes à f,eu. L'attaque se dirigea v,er~ la montagne, fa,c,e ·au désert. C'est là qu'était .Je

Page 23: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

111Onstre, un lion majest~eux dont on percev,ait déjà ,les Tugiss'e­ments. L':anima1 tliaqué, blessé par une balle, bondit sur ;les ' as­saiillanfs. Il !mit à mort un hmn1ue, eq blessa deux autres. Fina­lelnent, il expiroa pe.I~cé de 'coups, a'près une 'résistance des. phlS héroïques. Son cada'Vre, ·a-ccO'lnpagné .de huées, fut porté au vi!}JIag'e, où se dérolüa une grande fête de la délivranoe.

La fin de rautomne

Les paysages de l'arrière-saison n"le plaisent. Hs sont tris-tes IRais 1beaux quand Ilnème. La ,campagne, qui se pl'épare à son somm,eil hhnernal, ;pn~illd des teintes subHmes, Il y a partout des couleurs 'S'ai,sissantes, qui sont du 'Vert pâle de la prairie jusqu'au :rouge vif de ,certains. poiTier,s,. Le.s ,chênes ont un 'habit bruni. Les pellipliers du torrent se sont r,evêtus de jaune. P,aT-'ci p.ar-:~à , des arbI~s anémiés ou tro;p sensibles au froid s·e dépouillent prématu­rément de ,leur feuillage. On entend les clochettes. des troupeaux broutant la de;rnière herhe. Dans un ciel morne et gri,s, des ,cor­beaux poussent des croas'senî-ents pta'ÏI1tifs.

La journée du bûcheron

Notre voi.sin· Jean veut bâtir une grange. 11 a tout d',abord obtenu l'autolr1s,ation d"abattre, dans l,es f.orêts ,collnmu:nalec;;, lE' bois néces'saire à la charpente et à la InenuiseTie. Le void en . route pour Ja forêt. A la pointe dli jour, il se trouve déjà sur pll3.:oe .aVle,c son HIs aîné, ·qui ,lm t,endra un bon 'coup :de ma~n. Les sapins luartelés par le roresüer sont s'ciés. à Joeur hase et bientôt ils s'écl'oulent 'les uns après. les autres, av,ec frac·as. Dès qu'iJs sont par teTre, .on élague ,les bTanches à g,rands coups de hache, on écoroe le tronc, on scie les biHons à ILa 'longueur voulue. On peut êh'e ,atteint p,ar ,la ,chute d'un arbre; et de p ,lus, il faut traîner les bois dans les -dévaloÎI's jusqu'à port de chal'.

La vache

Je suis née, il y a dix ans, au fond d'une sombre écurie, à peine édatrée :quelJ.qu-efois par la lueur vadl1ante d'une ,1anteTne. On m.e coucha sur de 'La pailLe. P,endant un Inois, on l11e nourrit matin et SoQir avec le bon lait de 'Ina mèTe, Vinrent ensuite des re­p.as moins sUCIculents, d.ans les'quels .on fit entrer un peu de farine bJarche. J',appTis -également à manger ,du foin. Ma constitution étant bonne, mes fonnes eX'ceUentes et la raüe à la.que'l1e j'ap­partena1s, de soolide J.'éputation, Illon ulaître se décida à m'·élever. Je fis paTtie de son troupeau ju.squ'là 'oe JOUI'. Ma vie fùt assez agr.éable. Tantôt j'értais logée .dans ,les ,étab~es' , tantôt je paissais l'herbe fine des nlayens 'et des 'Pâturag,es. M,e voici devenue vieit1e. Je suis satisfaite de Inon existenc'e, 'car j'ai rendu de grands servioes en fournissant une quantité appréciable de lait.

Textes communiqués par un coUègue.

- 123-

HISTOIRE

Le timbre ll1atériel. - Ti'mbres lieufs, enveloppes avec timbres obli­

térés. 1. No~r.e petite lettre ;es1t écrite. Nou~ :1a plions (ocollHllent?),

nous ,la glIssons dans l ,enveloppe que nous ,cachetons (COl11-

1nent ?). Nouo;; a,chetons un timbI~e de fI'. 0.20 pour affranchir uJ)e lett.re, 1 ?u'arl'Îve-.t-ll c;;i nous

A

glissons dans ila boîte ' de la post~ une .lettI e sans b~1bre?) 00 l'employée de 1a poste prend-'eUe' ce bmbre? Le. deta.che-t-elle facHenl'ent? Pourquoi? Nous a.l­lon~ ,~ohleT 'le hmbre sur notre ell'v,eloppe ferIl1'ée. A quel en­drOIt. COllnnlent? Que va-t-il lu.i arriveT au bureau d poste ~~~nt son dépoart? V.oici ~'es ,f:i,mbres oQb~térés : que 111s.e:-vous ? \ \ 1l1e, 'c.a.nton, date de de.part: heure, Jour, 'ln ois , année. Re­maI~quons conun·ent sont désignés, ries ·mois et les heures.

,II. Avant de coller notre timbre, ·exmninons-Ie. QueUe est s,a, ~or~ne? C'es.t ,?-Il !peti~ :r,~cta,ngle. Eva~luons ,s'a 'longueur, la Jarl geul :n ·cenhnleres. V'enflOns avec le doub1e décÎlnètre. Ses hü.l,d.s rpreg.en~ent d~s dents .régUil~ères. Regardons-les ,de bien prè~: delnl-·cercle· a l,a base, ,petItes lignes droi1es à l'extérieur. CÛ'm­prenez-vous COiIl1!m.ent en~,s sont faites? P.lacez bout à bout deux de vos tiŒnbrres : .que fOI'ment ·entre eUes ,les petite~ dents rapPl'?,chées? ,Ces p~tits r'Onds ont été déclimpés à l'aide de ma.chInes da?-s 'la femUe de papier mince qui a servi à la fabrI­catIon des t~'mb.res. ~'ette f.euille avait été d'abor,d garnie: sur l~ne face de p'~htes VIgnettes i:mpri~1lées (foutes ~elnbll'ables); sur 1 autre f.ace, ,ct une ,coll'Ohe de ,colle.

III. Notl',e t,imbre de fI'. 0.20 est décoré d'un dessin. Ce qu'il représente. ~L ' inscription que nous y voyons.

IV. Les bureaux de poste seuls ont le droit de 'vendre les timbres f~:i,qu~s par. r.Eta1. Af,franchir une leUre, c'est payer une .;;,~rte d Nnpot. ,M.aIs Il f,aut payer beauc.oup de personnes qui vont s ?ccuper -de votre lett~'e (employés des postes, facteurs, ,etc,), les traIns, l,es ~utobus qllI vont lIa fr-ansporter, ebc. Et c'est si commode d avm.r ,en qeulques heures ,des nouvebles de parents d'aInis qui 'sont bien lÛ'in de nous. . ~

V. n n',existe pas que des ti.Inbres de fI'. 0.20. On affranchit les caI:t~es de visite, :les ,ca~'tes poÛ's tal es , les palquets, les lettres pour ,1 etranger alVec des hm'bres de ... ? Les montrer Attirer l'atten t'ion des enfants SUl' -ceux qui représentent des bea'ux ~:jtes.

. VI., Si on e;t yossède, ,montrer des .timbres de l'étra!lger .. ~ll'e. ·qu on peut ,ecl;re dans toutes les partIes du monde. Signaler 1 UnlOn posta/l,e unwerseUe. Mlonumenf à Berne.

Page 24: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 124-

Les origines du timbre .. poste

L'invention du timbpe-poste ,est due à Rowland Hill, insti­tuteur, Tédadeur de journal, puis directeur de banque. Voici les circonstances qui :l'am'enèrent, dit-on, à proposer l'affranchis~e­l11ent volontaire des ,letfres par l'expéditeur.

Comme il h~3'versait, en 1835, un ViiUage du nord de l'gcoss,e, il entra ,à !l':auberge p.our s'y rafraichh'. Survint le facteur de fentroit qui présenta à la 'Servante une leUr,e venant de Londres. La jeune fille dentanda queUe 'S.omme ·elle devait. acquitter en échange de :la missiv,e, 'l'affranchissement ét'ant alors partout à la chm'ge du destinataÏTe. A 'l'ouï,e de la répons·e du nwssager, elle retou.rna le pli deux .ou tr.ois fois entre s'es doigts, puis elle le rendit en déclarant n'être pas en mesure de payer la taxe ré­damée. R.owlang HiU int'ervint alol's ,et offrit de p.ayer 'le 111011-tant de Il'affranchis,s·ement. Non sans 'résistance, la jeune fine aecepta. Le farcteur ,paTti, 1e .généreux 'v,oyageur futsurpds de constater Ile peu d'empress,ement que mettait la viHageoise à prendre poss,ession de :la lettre. n voulut' en connaîtr,e 'l'a cause et finit par obtenir faveuque des ,signes Iconventionnels, tracés snI' l'enve~oppe par l'expéditeur, le fianoé de la jeune fille, avaient déj-à renseignécelle-d sur 1es n.ouveHes qu'.eU~ ,en atten­dait.

Ayant longuement réfléchi au sujet de cett'e confidence, R. HiB se \oonva,inquit du défaut d'un régi'me postal où Ilia fraude s'exerçait sous une fonne qui ne permettait guère la répression, et qui, surtout, imposait à lJ'ardinlinistrat'Ïon des frais inutiles. Pour remédier à de tels ,ahus, il imagina alors de créer une mar­que mobile d'raTfra'llJchis's'8'luent p1~éalahle, Ile Hmbre-p'Oste.

Rowland Hill eut à v,aincre bien des préjugé~ et bien des résistances avant de faire adnlettre sa véfoTme au publlic ·et au gouvernement. Il .finit cependant par tri01llpher de ses adversai­res et fut placé, en 1840, à Ira tête de il'admiriistnation des postes de la Grande-Bretagne. Le 10 janvier de lIa ,mlê'me année, les pre­miers tinlbres-posrie fUTent mis en oir'culation, et lIa taxe -réduite à un penny. S'étant reti1~é ·en 1864, Rowland HUI reçut le produit d'une souscription publique se 1nonrtant à 400,000 fI'. P1us tard, ~e Pad.<8l1nent aui fit enco-re un don de 500,000 fr. L'inventeur du timhl:e-poste mourut" en 1879, âgé de quatre-vln!!,t-quatre an~. Il fut inhumé à 1~r.es111ninsteT. Un monum,ent a ·été érigé en son honneur devant lIa BouTse, à Londres .

. (D'après H. de Rotschild, « Histoire de la poste aux lettl'es et du timbre-poste».)

- 125

Pro Juventute POURQUOI?

T.rès nombreux s.ont ceux qui achètent chaJque année .les timbres et les oaTteg. de Pl'O Juventute. Imagi.nons une petite en­quête à la G.aLlup et demandons à quellques-uns de 'ces acheteurs les Tajson:s de :lew' génér.os1té.

Les uns diront: Par,ce que }res timbres ,et les üal"tes Ille plai­s'ent. D'ailleln:s je sui,s philatéliste. Alors vous ·co:mprennez ...

1 ~ i t:...._.~ _ _ ..

Page 25: L'Ecole primaire, 30 novembre 1948

- 126-

P.our d'autr,es, leuTs raisons seront moins conscientes. Hs diront p ,eut-êtr,e : Qu'est-1oe que vous voulez? moi, je ne peux p'as décourager 'ces petits! Et puis le nom de Pro Juventute ,es't con­nu.. C',est tout de ,m'ênl.e une garantie de 5'avoir' qu,e les recettes , resteront dans notre distrÏrct.

Enfin, üertains 'parleront de l'œuvre a1ccomplie par P,ro Ju­vel1.'tute. lis sauront que la Viente de déoembre -1948 a Heu en fa­veur de l'adolesoence: bourses d',app r'entiss age, ,saine et enri­chis'sante utHisation des loisir's, échaIlJg,e~ de vacances, colonies de vacances lingui'Sftiques, etc. PaTions qu'il ·~'en trouyera plus d'un oa,pable d ,e dter un üas où J'intervention -de Pro Juventute a été décisive.

Notre enquête Gallup Inontrer,a que 1·es ,bienfaHs d'une œu­vr-e depui,s 36 ans sur la brèche ont gagné peü à peu le cœur ,du publk.

LecteUTs-, en achetant les timbres rel les cartes de cette anné,e, songez à tout cela. Vous .comprendrez alors que Pro Juventute fait vr:aim·ent partie de notpe vie nationale. Et -cela ne voUs em­pêchera ll.Ulhlenl.'ent d',adu1ireT 1e m,atériel qui vous est offert. MaiÎs .., ''Üns joindr-ez ainsi l'utile à l'agréable.

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