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L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

:,1. Pitteloud Barthélemy, in$l.

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Sion

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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SION, 30 Avril 1955. No 14. 74ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE - -, . - -ORGANE DE , LA SOCltt~ VALAISANNE D'EDUCATION·

SOMMAIRE: GOlV1il\tlUNICATIONS DIVER&,ES: CoUr.s ide perfuc­rti:ormernlOO:t 19155, ~ Br€fVJet de calpacité. - Cahioos de v,acan­

, ,ces. - Le métier c'est' ce qui unit. - PARTIE' PEDAGOGIQUE: - ,Entreterür /lé dlltix Ide il:a sève viJvilfiante. - Lë mouvement ,pé­dagio.giqiU€ dans 'le mO'Illde. : - PARTIE PRATIQUE,: E:ssai d'un {I}rogr8Jmrri!e dJétaiiliLé td'€JS ICO'UtriS ICOffijpilémentaires. '- F1ches de l1ecture siU.ernlc1euse.

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Cours de perfectionnement 1955 Les cours de perfectionnement pOUT le personnel ensei­

gnant primaire auront Iieu :à Sio.n dUI'Iant ,la lS'emaine du 22 au. 26 août 1955. . . . Chacun receVI'la en temps utHe les indj'catiol1!S néClessaires

conoernant l'organis1ation de cette semaine péda.gogi,que. N OilS aClcueillerons volontiers toutes les suggestions que

le personnel enseig,nant voudra bi,en présenter à ce suj et. Le Chef du Département,' M. IGross.

Brevet de capacité A. Examens

Les ex~mens pour 'l'obtention du brevet de capacité ' débu­teront le n1al,di 7 juin 1955, à 8 heures à Sion.

En vue de prévoir l'hor.aire des leçons pratiques nous de­'mandons aux intéressés de bien vouloir s'inscrire au secrétariat dü Département de l'Instruction publique pour Je 20 mai 1955.

B. Travail annuel 1

Les instituteurs non encore en possession du brevet de' œ.p~Clité voudront bien faire l'analyse de la brochure d'Erne~t_ NataJi.s :

Page 3: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

- 506-

Les disciplines d-'idéation . . Deu~ième ~rtie : M·éthodologië dè l'histo.i~é. . Pour faciliter l'acquilSition de l'ouvra-g1e, l'E-cole norma.le

des insmtwteurs en ferà venir un cêrtain nomore d'êxemplaires. Prièl"e de s'aJdDesser à l'E,oooomat de ladi~e école.

Les trav~ux doivent être adressés .à Il'in~eateur scolaire qui les tmnsmet avec son ~ppl"téciati()n. Les maîtres .qui subis· .sent i',examen cette 3Jnnée, tâchero~t de r,em~ttre le tl'avail ~vant la date des épreuves et les autres . pour le 1er novembre i9.55 au plus taro.

Le Chef du Département: M. lGross,

Cahiers de vacances

~ cahiel's d,e .vacances ~e l'Ed~~ soht. .~ ~. disposi~?~ du personnel enSeIgnant aUlpres du Depot canton-al du matenel ~laire,

Dépôt 'cantonal du rmatériel scolaire.

ILE1\AIETIER (;oEST C~Q1(JI: UNIT i . - ... .. "

Premiè're leçon de dessin lib1'e dans une nouvelle classe.

« Avant la rentrée, j'ai préparé la dasse. La M,airie accepte de me transform·er l'estrade en étagère. Sur ~'es murs, une série . de belles ,peintures prêtées par de:~ oollègue~, La ~lasse est claire, les peintures la rendent IlumIneuse et c est tres beau.

En entrant, Iles petits sont ·saisis .par la couleur, .1e château :lna.Uf\1.e d'Ir.m,a, la petite fille d'Annie si Igra-cieuse et heureuse de vivre.

Je he dis rien, je les ltaisse regàtdèr, muets et Baisis d'éton-nement.

Ils flont assis gàjgement, les !bras cl'oisés .et âttendent~ ffe distribue à -chacun d'eux une feuHle blanche et un crayon et leur demande de td~ssiner ce qu'ils véuIlent. . '.': Les grand~ qui .savènt écrire ~e -t~t~d.?ir?iït ~i~~~~~n~. .tes dessins qu'ils avàieiit tSous les yeux, ipètItè fllie .et c:qa~~~ ..

- 507 ~

. . +~~ ,p1oyep:s m~ font. pr~sg"e ~~.H.~S '\l.P~ r~n'gée pe -pâton~ ~)Itffes d un rond. Les IpetIts gr~,Qo~~llen.t.

. ,J ~ !pas~ près de ohaque enfant" ·et lui dema.nde ce qu'il ~ de~SIl!e. Je note pe~ de ç.o:mcrnenta.ire~, une fl~uF ou bien un al'lbre ou ,bien la petite fHle ou bien le château.

Je Œes LéUcite tous et je -range iles dessins dans une chemise . .

. ~~ deuxi~me jOU1~, Je leur donne les J)·eintures, les 'pilliGeaux et Je propose là <luelques-uns de peindre leur dessin de hi.er matin. . J"~i Çtpte;nu ch~~ les grands ' des personn~ges, le châtea~, e$s~is marqués de l'~mitation des d-eS$i.ns Qll ' mur; chez le~ . ~utres, des ta"ches de ~oule~l~ plq.s ou moills infor-me~.

Tout de ,suite, Je l,eu.r d~m~nde rq·e soigner, de ne pas mé'Ian­ger les tcouleurs, d'attendre qu'une couleur soit sèche avant d'en passer une autre. Je ~ontre comment ,on ,passe un tond, avec un lal"lg.~ 'Pi1lJc~au. Et Je montre 'a).lssj ,com-p1(mt on rattrape q~ deSSIn noye.

Et au bout de I.a ' première .quinz·aine déjà, nous arvons notre 'p+~mier album: une histo,ir~ de NONO (3 ans), :le château de la r~ine, hi~1;oire illqistrée pa.-r les grands et quelques 'moyel}s: . Les peintu.res en 'étaient maladroites, mais j'av-ais soigné la présentation de l'albUim, eo~J,é 'les !peintu.res .sur un fond noir, écrit le texte à l'encr~ d~ ,chine sur un papier rouge.

~e -soir, r3J0croGhe~u .mur ,sur un ·fi:l de nylon. avec des. épillgles à linge, les dessins et -les textes en regard. Le lende­plain matin, ém€:rveillement général qui" donnera le départ et l'€t1l3.n aux cl'1éations d.e -l'année nouvelle qui 'est là, deva.nt nOlIS. ».

Récit ab.régé de Horlens·e ROBIC, à Naizin (France). (Classe enfantine d'une trentaine d'élèves de 2 à 6 ans.) .

o JTre d'emploi ' Pendant 8, 4 ou 5 mois (vacances d'été), commerce de gros du ... Bas~Valais engagerait . .

Institutrice ou Instituteur dynamique et de bonne présentation, pour un travail . exigea'nt de l'initiative, de l'entregent et une certaine habileté en correspon­dijnce commerci&le (dactylographie).

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Page 4: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

PARTIE PEDAGOGIQUE ,1 .' ;' 1

Entretenir le flux de la sève vivifiante

,Les éco:l.es vont fermer Iles portes et Cllore les volets, les unes après Les autres. Les gérants des biens spir.ituels de la j.euness'e vont f,aire le bilan de 1eur activité pééL3igogique, plus discrètement encol'te que les -autorités scoLaires chargées de con­trôler la marche d'e l'enseilgnement.

Il est possible que les d.eux jugements, celui de Fd.nspecteur et le témoignagle que .ch3icun s'octroie à lui-même, ne soient pas identiques. En toute modestie, nous reconnaîtrons que les rup­préciations offi:cieUes sont dilctées par 1a bi,enveillance. M,ais' chaque maîtl'te ou maîtress'e détielit des éLéments personnels que le visiteur ignor,e ou ne connaît que partiellement, de sorté que la voix de not1'e conscience pédagogique nous dira que les autres se sont prononoés trop fa vomblement ou sans assez d'indulgence.

Quoi qu'il en soit, il noUlS est avantaJg1eux d'a1cquérir une suffisante maturité SIpÎ'rituelleet assez de cal'lactèl'te pour atocep­ter en général le yertdkt offid,el sans de'V1enir escLave de ce que Il'on pense de nous. Nous som'mes tous, maîtres et autorités seo lai l'les, au servi.ce de l'enfance et de la jeunesse dont Dieu est l'Ed~lcateur sU'Prême : DEI ENIM SpMUS ADIUTORES.

Que vont devenir, dans l'intervalle des deux années sco­laires, nos l'Iéserves pédagogiques? Comme les al'tbres poursui­vent pendant l'hiver leur existence sous une forme latente,

.:-nous, durant les chaleurs de l'été, nous entretiendTons une ' circulation ralentie, sans 'doute, mais ' réelle et efficace, de la sève spirituelle. Nous ne parlerons p:as ici de cou.r,s de perfec-tionnement méthodolQgiqüe, mais des dispositions morales et religieuses d'où jaillit l'action éducative.

Au jour de la Résurrection du Sauveur, je m,e trouvais . avec une foule immense de fidèles sur lia ipl3ice dé SaIÎlI1t-Pierre à Rome, pour entendre le meSSIDg-e ip:ascRl du Vi!caire du Christ. I! m'a semblé que les paroles, issues du g.arldien providentiel de la Vérité, ont une si'gnif.ilcation péd~gique très actue~le.

D'iabord le cri de victoire : Notre trRJVail a~du et pal'lfois ·méconnu n'est-il qu'un glagne-vain et ,00 passe-temps ou vise-t-il

- 209-

à une efficaJcité plus haute et pluls duraJble? Nous nows rappeUe­rons assez souvent qu.e le dévouem,ent d,e l'ooUicateur chrétien est au bénéfke d'une promesse magnifique : « Celui qui sème dans l'esprit, ;moissonnera de l'esprit, lla vie éte1'nelle. Ne nous lassons .pas de faire le bien; ca1~ nous moissonner'ons en son temps, si nous ne nous relâchons .pas. Ainsi ,donc, pendant qu.e nous ,en avons le temps, faisons ,du bien envers tous, ,et 'Surto-7ft envers les frères ,dans \la foi. » (Gal. 6, 8-10.)

Un fruit de notre as/surance VÎ'ctorieuse, c'e·st la sérénité de la paix que ne troubleront ni les effluv'es c~piteux des louanges,. ni les paroles aoérées de J.a critique, « afin que le réconfort bien­faisant et la paix céleste qui rayonnent du Idivin Sauveu1" pénè­trent vos âmes et ·inspirent vos pensées, 'Vos sentin~ents et vos volontés ». (Me.ssage de Pie XII.)

Nous savons que le fait capital de 1a Résurrection de Jésus est le fondement le ploo solide de nos Clf!oyancels chf!étien­nes. Il ne s'agit p.as de vagues idées flottant SUT un royaume de la mort, mais de certitudes triomphantes : « POU1' le ch1'étie71, qu'illumine la vérité de la Résurrection, la foi est vie, vie pleine et ess'entieUe, en communion avec le Christ dans l'Eglise. » (id.)

Le chréti'en, à p.lus forte r.aisün l'éducateur, est un homme tout d'une pièce, non pas une giro.uette agitée par le moindre souffle ou un tas de poussière dispers,é par le vent. La foi est la loi de l'action: «Gomment alors un croyant pou1'rait-il sépa­rer en lui la religion de .la vie sans créer en son être mê'me une division mortelle \et bouleverser comme un insensé l' œuvre de Dieu? ». (id.)

Quelle est ,l'influence de cette foi vivante et agissante sur la profession, la mi.ssion ou tâche que 'la Providenœ la 3lssignée à chacun dans l'existence du peuple? Ce que l'e Pape dit à ce sujet ne vaut pas seulement pour le maître d',école, mais s'a'Ppli­que à la conception la plus large de l'apostolat pédago,gique : ~ En vérité, plus ,le chrétien est enraciné profondément dans la foi, plus il ,remplit allègrement ,les devoirs que ,la vie Œui impose; et plus il agit efficacement lorsque, ,s'y trouvant habilité e.t appelé, il doit affronter ,les grandes .charges et les \grandes obh­nations qui ont pour fin le bien social, l'ordre public et .les rela~ tions pacifiques entre les rPeuples ». (id.) , '

L'école est enra,ci.n~e profondément dan~ l'ex1stence du pèuiplle, et lia Jeunesse, obj et -de notre sollicitude, subit le c<?nt:e,:" COUfp d'événements mondiaux qui nous préo~cupent. Les mOIn­dres signes de détente et tout essai d'entente font monter le t.hermomètre de ta confiance, tandis que de nouvelles menaces dé mésentente ' alarment l'opinion publique. Où trouver la clef

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- 210-

de l'énigme p€J3due depuis si longtemps qU;e la ~énération ac­tuelle semble ignorer la notion même de la véritable paix? Pie XII souhaite que se fortifie, avec la joie de Pâques, ({ la. ferme conviction .que la religion ,est une condition indispensable à ,la vie authenttque, et que seule, la synthèse active de l'unt3 et de l'autre foU'rnit la ,solution des p'1'oblèmes petits et grands qui angoissent l'humanité factuelle. » .

Le Chef de l'Eglise est entré d.ans des détaÏ'ls très concrets: lois qui respectent la dignité de la personne humaine, le droit de faire le bien, la JUJstice sociale et la charité fraternelle, l'emploi pacifique de l'énergie atomique, l'utiliSlation des radiations en b.iologie véwétale ,et animale et .1e respect du patrimoine ~éné­tIque.

Dans le désarroi des idées et la révolte des instincts, Ron1e est '1a grande autorité en matière de vérité et .de morale. Cer­tains des problèmes évoqués par le Palpe dépassent l'horizon des jeunes. Mais il nous ,est utile, voir'e néces1saire à nous éducateur.s, d'être d.ans le vr.ai en ce qui conëerne tant de ques~ tions angais·santes. Il importe ,surtout que nous cu1ilivions habitue.llement nos disposÎ'tjons de joie ch r étie'nne , de paix, de foi vivante et agissante et une confiance inébranlable dans le triomphe final du bien comme dans la valeu·r indestructible de tout effortaipostolique sincère et bien diri,~é.

S'il est vr.ai que la bOUlche parle de l'abondance du cœur~ il faut ajouter que 1,e cœur, à son tour, s'alimente à la source de la vérité.

Rome, 1e jour de Pâques 1955. ·C. G.

Ile mouvement éducatif à travers le monde du B. I. E.

DIX CARACTERISTIQUES DE L'ACTUALITE EDUOATIVE MONDIALE

,Se basant sur les rrupiports concernant le mouvement édu­catif dans 63 'pays, dont parfois les conceptio11s diffèrent autant que ~enes des Etats-Unis et de :l'U.R.S.S., l'Annuaire International de l'Education ,publié par l'Unesco et le Bureau International d'Education · de Genève met en évidence les cara·c­téristiques éducatives .dans le monde -en 1954 :

1. Dans le domaine .de . l'administration sco1,aire, les ten­dances à ,la icentralisation ou à la décentralisation semblent se

...... ,211

compenser; des mresures en faveur de ,l'autonomie ont été rprises surtout d.ans le .cadre de renseignement supérieur et · univetsi~ taire; .

. 2. ·Les crédits affectés à l'éducation ont augmenté dans tOu.s les pays qui ont fourni des données sur le fioonceme-nt de l'enseignement. ·Ces augmentations se . situent le plus souvent autour du Il ou du 12 % par rapport aux dépenses de l'année précédente;

3. Le bilan ides ,constru~tions scolaires, qui 8Ibsorbent' pour~ tant une part respectable des 'crédits, s'avère partout défièi­taire. Pour 1113. .pr,emière fois, on m·entionne . que les bâtiments destinés à l'·enseignement du second degré et à l'enseignement !professionnel ont, dans certains cas, dépassés ·en importance ceuJe construits -pendant l'année pour l'enseÎlgnement primaire;

4. Le dév·elQPpement quantitatif .continue à se manifester à mus les .degr,és de l'enseignement. Dans .les 'Pays qui ont fourni des données àcé sujet, l'-augmentation du nombre d'élèves des écoles primaires taur'ait été ·en moy.enne de 5 .?0 et cene du nom­br.e d'é1èv,es de l'·ell'sei:gnem·ent :secondai-re aurait atteint 8 %. C'est surtout 'Pour iair·e face ·à ,cet aJccrois-sement de la popula­tion ·scolaire que les ,autorités d'une dizaine de pays ont pris· d·es mesures favorables .au développement · de l'ense~.gnem.ent privé;

5. Un tiers à peu près des pays ont entrepris ou réalisé cette année une refonte de ,l,eurs plans d'études ou programmes de l'enseignement 'Primaire; .

6. C',est -dans la proportion d'un pays SUT deux (:le double­de l'année pr.écédente) que les réformes Iconcernant l'enseigne­ment secondaire ont étéentr.eprises en 1953-1954. Ce fait, ajouté à ,ce qui :a été ,signalé au sujet des constructions ·et de la popùlation scolaire, vient confirmer l'impression que -l'en sei­gnerrtênt '-du second degré devient de plus en iplus le ·centre du mouvement :éducatif mondial.

7) Si le d-éve1oppem.ent de l'ensei,gnement pvofessionnel se traduit 'aussi par des tentativ·es de -réorganisation et d'a­daptation des 'Plans d'étUJde.s et des progfianlmes laux nouveaux besoins, c'est surtout sur l"enseignemnt commerdal que ces efforts ,semblent s'être ooncentl~és €n 1953-1954.

8) Les effèctifs . scolaires 'continuent d'augmenter et les au;. tres 'causes ·qùi ont prov'oqué lIa pénurie de p.ersonnel enseignant ,primaire €t même .secondaire n'ayant pas disparu, la crise continue à se faire sentir. Tout8lfoÎ's, d'ansquelques pays où les campagnes de . .recrutement ont ét écouronnées de succès, on commence à ,envis3,ger l'avenir avec moins de pessimisme.

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- 2.12 -

9) Un pays sur deux a pris des mesures concernant la ré­partition des maîtres prim.aires. Et, fait non moins significa­tif, un 'Pays SUT quatre s'est occUlpé d'amJéliol"er le système de formation, du oorps enseignant, secondaire, ,tandis qu'un pays sur sept s est attaqué au problem,e .de la !pl"'eparation des lnaέtres de l'enseignement professionnel.

10) Les traitements ou les a:llocations du personnel ,en sei­g;tant ont fait l'obje~ d'un rajustement dans un !peu plus .d'un tIers des Ipavs. ParmI les m·esures de protection sociale ou ten­dant à améliorer les conditions de vie des maîtres il faut men­tionner les facilités de logement qui se sont sensiblement déve­loppées cette année.

* * '" Canada. - Egalité de- salaires. - Pour la première fois

Il'éçhelle de~ traitem'ents adoptée dernièrement 'Par les autorité~ de la ProvInce d'e Terre-N'euv,e prévoit le princi'Pe de l'ég,alité de traitements pour les enseignants des deux sexes. BlE.

Colombie. -- Bibliothèque modèle. - Le Gouvern'ement de Colombie a ,créé à Medellin, 'avec l'aide de l'Unes'co, une biblio­t~èqu,e . publiq~e modèle,. qui servira '~',expérienc·e-témoin pOUl' 1 Am~Ique l~bn~. ~tahhe 's?r le modele de la bibliothèque de DeUm, cette InstItutIon attrlbU{~ra une g'rande imrportance aux servÏoces destinés à l'éducation des 'adultes et à l'éducation de base. Une ,collection d'ouvrages si.mple.s et faciles à lire sera mise à ,la di,sposition des anciens anal,phabètes tandis qu'une section 'spéoiaJle s'era réservée aux enfants. Un p~Û'gramme ,com­prena~t des groupes de discus'sion, des clubs de lecture, des causerl,es, ,des concerts et des expositions complètera l'action éducative de · la bihliothèque. BlE.

F?tats-Unis. - Les effectifs scolaires montent en flèche. -Tra'l1dlS qu'en 1945, la population scolaire atteignait le chiffre de 26 millions, le nombre de's élèves _ inscrits en 1954 s',élève à 37 mnlions, et tout laisse prévoir qu'on atteindra le chiffre de 45 millions ,dès 1960. BlE.

-, Les. langues étrangè1"es à l'éco.le primaire. - L'intérêt p(}ur Il enseIgnement des langues vivantes ,s'accroît d'année en ·annéeet gagne du terrain, même dans l'enseignement du pre­Inier degr,é. C'est ainsi qu'il est possible d'apprendre une se­conde langue dans l,es écoles 'primaires du District de Columbia et dans au moins 200 communes réparties' dans 36 Etat. BlE.

Ft'ance. - Nécessité de l'orientation scolaire. - Lors de son 3~ Çongrès, ,Joa F,-édér~tion de ,l'En~eignemen~ pro[,ession,­nel 'a InslJSté 'Sur la neoes'sIté d'assurer ~ 'l'e:nseignement tech-

- 213 -

nique des effectifs tpro-portionnels a ,la situation du ma,rché du tmvaiol. Il a été .constaté, en effet, que les 67,800 élèves ayant passé Il"examen de sortie des écoles professionnelles repré­sentaient ,seu},em'ent la moitié des candidats au ba,()c'alauréat, dont le nombre s'élevait il 130,000. BlE.

- Le français élémentaire. - Un :comité rnÎJ1istériel de pédagogues et linguistes a mis au point une grammaire élé­mentaire et un vocabulaire comportant les 1300 mots les plus fréo,uents dans l'ex'pression oraJe française. Destiné à être uti1i.sé pour .enseigner aux populations d'outre-mer une langue véhi,culaire simple et 'correcte, ce système peut être utilisé com­ine base de l'enseignea-ne.nt du français à J'étrang.er -et même oans les ,écoles prin1aires franç'aises. BlE. .

- Expérience bilingue. - A l'éco}<e d·e la SHAPE installée au Château d'Hennemont, 400 élèv'es de 12 nationalités r,eçoi­vent un enseignement bilingue. Il ,a :été démontré qu'il faut deux fois plus de -tem'Ps aux enfants d.e douz'e ans pour at­teindre les résultats 3Jcquis par <ceux de huit ans, et que l'en­seignememt billingue bien campd's ,chez Joes jeunes enfants ne conduit pas à la confusion des langues, tant r'edoutée. Au ·con-

. taire il .semble indi,qué d'ens'eigner .la deuxième langue aux très Jeunes ,enfants (à ,partir de ,quatre ou .cinq ans) en profitant de la 'Période dite «.sensitive », qui se termine avant dix ans. A signaler aus,S'i ,qu'à Luchon, un as'si:stant .ang'lais a été nom­mé auprès des .écoles iprimail"es de la localité. BlE.

lnde. - Autonomie des écoliers. - Une des institutions les plus intéresSiantes dans :le domaine du slelf gove1"nrnen't est l'écOile des garçons ode Nasik, dams l'Etat de Bombay, dont le maire, le commissaire et les députés somt élus chaque année dans les rang.s des Jeunes gens par les >élèves. Le maire nomme un cabinet de 1 5ministres dont ,les portef.euilles s'étendent 'i.le l'instruction et de l'inform)ation à ceux des récompenses et des r écréations. Diver.s tribunaux jugent d,es offens·ès légères et graves. Dans ,cette communauté bien dirigée, il n'y a presque pas de différence entr,e }es études et les r,écréations. Après les heures de classe, les garç·ons s',adonnent à leurs pa8.~v~-temps favoris, dans les classes compMmentakes, do'nt le double but est de développ.er :les talents individuels -et de ,produire des objets utiles .à la 'communauté. BlE.

lrlande. - Les ga1'çons et les langues classiques. ~ Une des caractérilstiques de l'ensei'gnem,ent secondaire i,rlandais est la proportion élevée des ,gaçons -qui :s'intéressent aux lan­·gues classiques. Des 4000 j,eunes gens qui se présentent au cer­tificat interméd.iaire :secol1ldaire, ;presque tous étudient le latin, e1; 25 % d'entre ·eux, Ile grec. Seults 25 % des garçons étudient le français, alors que .cette langue vivall'be est Ichoisie p.ar 90 % des filles. BlE.

Page 7: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

- 214-

Pays-Bas. - Exe1npti9.% du. s~r1!ice 1nilitaü'e pour 'l(3S ~nat. · t s 'te gouvernement a déol'd.e, pO'ur 'lutter 'cO'ntre la penu­rI: de~ enseignants, d',e~empter en.19~4 '?u .~'ervi.ce mili,taire ~es' instituteurs .dO'nt.la presence e'st Jugee IndIsp.ensable a la tete d~~ne écO'le, ·surtout :s'ils O'ccupentun pO'ste dans la régiO'n 'sud­ouest du pays, qui fut 'sinistrée en 1953. BlE.

Pérou. - Aide aux instituteurs. - Un arrêté ,récent pré­vO'it que les fills des Jnstituteul"s bénéfiderO'nt à l'avenir de la gratuité d·e Yenseignement ,secO'ndaire. On e~père ainsi pa­rer . à l'.incO'J:lvénient provoqué par le fadt ,que la m.ajO'rité ,des membres du ·corps 'enseignant prim1aire dO'JÏt ·exercer ses fO'nc­tions 'IO'in des centres urbains. BlE.

Royaume-Uni. - La crise de reC1'utement des 'maîtres a été do'minée. - PO'ur la première fO'is, ,te prO'blèm'e du -recrutem'ent des enseignants 'a ·ceSlsé de cO'nstituer un des soucis maj·eur.s des autO'rités ,s,cO'laires. En quatre 'ans, 1e nO'mbre des maîtres pri­maires 'et secO'ndaires a pu être augmenté ;de 24,000 unités (6000 par année, ,en mO'yenne). N O'n seuJ·ement le nO'mbre des élèv-es-imaîtres Is'est beaucO'up accru, mais O'n ,cO'nstate égal,ement un lIéger recul de 'l'âge d'admissiO'n à la retraite. BlE.

- Les fernmes mariées continuent à enseigner. - Il y il

vingt-cinq ans, seul un dixième des fem~nes qui se 00nsalCl~ient à la carrièr·e de renseignement étaient mariées. Cette propO'r­tiO'n était, en 1952, d'un tiers. Non seulement le ,no.mbre des démi.s.sions, pour caus'e de mariag,e, a beaucoU!p diminué, mais un grand nO'mbTe des ,maîtresses ·qui av,aient ces's,é d'enseigner

, reprennent le serviee 'après une interrUiption plus ou moins longue. BlE. .

- Exposition d'art enfŒntin. - Des 40,000 peintures, gr·a­VUl"'es et mosaïques exéeutées par des eniÎants de cinq à dix­sept 'anset envoy.ées c·ette année -au cO'mité de sélectiO'n de l'Expo.sitiO'n natiO'nale annuelle d'art oofantin, 400 œuvres fai­sant preuve de ,qualités ·r,em·~rquables de fraîche UT et de spon­tanéité ont été -chO'isies pO'ur être exposées cet automne 'aux Galeries ;de l'Institut royal, à Londres, puis 'dans un certain nombr,e d'autres villes anglai.g'es et écO's'saLses. Deux bour'ses de, formatiO'n .artistilque ;s'élevant r,espectivem'ent à 250 et 100 livres O'nt été décernées à cette O'ocas1O'n. BlE. .

. Exposition du Centenaü"e. ~ La bibliothèque du Mini,stère de l'Eduootion dO'it sO'n O'rigi~le à une expO'sitiO'n -éducative 0'1'­

g~niséeel1 juillet 1854, sO'us les auspices de la SOCliété des Art.s, e~ jnauguré~ par Je 'prinoo consO'rt Albe\rt. Une exposition R été organisée œt été pO'ur fêter le oentenaire de oette institu­tiO'n, qui compte actuellem·ent plus de 100,000 vO'lu.mes. BlE ..

Essai d'un programme détaillé

des

cours complémentaires du

Valais

3 me année (Suite et fin)

Les calcœires du JUJ.',a et des préallp€s sont ~U!Ssi une ??nne pierre à bâtir; i~ ,en va de mêr~Te des ?Tès calcatres deVoJllege~, de Seunbrancher, de Saxon qUI s-e presentent sO'uvent sOU!s fOl-m,e de dMles fO'rft p~rÏisées. ., .

La molasse du E1ateau, 'mOl'ns res'lIStanrtJe, est de P~'UJs en VIrus déllai1ssée. .

,Les marbr,es du Tessin, de St-Triphon, d'ATvel, ~e. ~C(/ülon -( ah3Jndonné), de S.oleU'te O'nt été ou sont encore ·aJP!PITleCI'es. ;,

Les tuiles et les briques sont f,abdquées avec les argLles gla.ciaires du Pllwteau. De nombreuses briq\ueJUeries 'Se rencon-trent de Berne à Z'Ulrich. .

Ciments chaux et gypse : LI lexi'slte une pUJ~sSlanrte ;aSS:OC~II:t"7-tion, O'U trUJst des dm,ents, propri~taire des f3.tbri~UJe8J suavaJn~es .: Roche, Vouvry, Bau]me, St. S,U11pI,ce, La.ufon, W~'ldegg, ScIl'lTIz-:nach, Olten, Tayngen, Brunnen, ·etc.

Tourtes ces fabriques sonrt s'iiJuées 'le hmg du J uœa ou dans les PréallJpes (Pourquoi 7. ·cat1ooil'1e). Uille UJsine ilTIJdép:endante s~ construit à St-Mla'l1rÎlee.

La COIlJstruCJtion des bar.rl3,ges .a1.peSltr~s €XJige 'une quantité énorme de cim<ent. - , .: _ IL faut. 250 ,kg de chatl1bon pour produ1ir,e une tonne de Cl-'

ment.

Page 8: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

- 216-

On fabrique du gypse dans div,e~s endroits, notamment à Bex et à Granges (Vs). -, Les ardoisières de Leytron, d'Orsières, de Sembrancher, de Termen, d'Elm dans I,e canton ~,e Glaris ,ainsi ·que la fabrique d'éternit à Ni,eder-Urnen (GlarIs) , fouJrnlssent une couverture d"exc€11Iente qUlwlirté.

Fer et métallurgie: La SULss,e ,est pauvre en g.ilsements de fer. Elne n'a plus qu'Uin seul haut-fou-rneau cerlui de Choindez près de Delémont où la fonte se fait 3iBtuellem·ent à J'.él,ec.tricité. On récupère l,a ferraÏ'Ue que l'on fond à Bex et à Ardon. M>ais ,les deux principales fonderies 'sont 0eilile de Louis de Roll à Ger:. lafingen, Choindez- Klus, Olten et Berne; 'et ceille de (G.F.) Georges Fische14 à Schaffhouse.

La Suis'S'e est connue dans le monde 'enUer pour ses ma­chines. N orto rus les princi paJl>e\s fabriques : Moteurs, installations électriques, locomotives électriques: Oerlikon, BélIden, Sécheron (Genève) ; Moteurs Diesel Sulz·er frères, Winterthur; Chaudiè­Ires à vapeur et électriques, pompes, E'scher-Wy:Sis, Zurich; TU1'­

bines de tout genre, Atelie,rs des OhamnHlles, Genève; Machines à tricoter Dubied à Couvet; Aciéries Pische'r, Schaff­hou-se, tuyaux, 'etc. Moto Condor, Courfèvre; Camions Saurer~ Romanshorn; Camions Bernet, OLten; Ateliers de constructions mécaniques de V,ev,ey ; Ateliers 1nécaniques Giov,anOlla, Mon­they, etc., etc.. .

Fabrique d'aluminium de Chippis. La -réduction du m-inerai d'alumine, ·se fait par l'élleCJtro,lY1se, tandils que lia réduction du ·minerai de fer se fait dans l,es haut-fourneaux en briques l'é­fractaiflels. On place dans :le haut-four ne,au du minerai, du co­ke, et un fÛ'ndant cal1CJa-ir,e. On obtient ensui,te la fonte qui con­tient une trop grande quantité de charbon (carbone) qui la rend cassante; si par la déCJarburation on enlève presque tout le carbone on .obtient le fer doux qui se lai,sse plier (boît8!s en fer-b!ta,nrc) ; en aj outant au fer doux 2 % env.iron de carbone on

RABAIS 5°10 au corps 'enseiQf1ant sur présentaI ion de la Ci:lfte - Articles réclames exclus

Tél.

211 80

Tél.

2 11 80

~IONTHEY MARTIGNY SAXON SION SIERRE -VIEGE TÉL. (005) 4.22,52 (028) 6.\262 (O't:61 6.22.12 (02'112,11.80 (021) 5\9.08 (028) 1.2\ 22

- 217-

obtient l'acier très dur et ~ési\stant. La mébitl'llrgie ,du fer est campliquée, coûteUloo.

Les principaux pa)T1s producteurs de fe.r sont : Les Etats-Unis, surtout autour du l,ac SUJpérie.ur. La Russie: Krivoï-Rog dans le Dn.ilep.er inféri,eur; dans >l'aurait et la Sibérie.

La France: Région dte Nancy et de Metz près du Luxem·· bowrg.

La Suède: Région de Lalponie, eXJplloiûation à ciel ouvert; ex­cel\len'be quwlité.

La Grande-Bretagne, .l' A~llemagne, ['ErS/pagne, ~'e Luxem­bourg, ,etc.

L'indUJs.trie méûrulJurgiqu;e est prospèr.,e dans les paYls sui­vants : 1. U.S.A.; 2. AJ1l-emagn€; 3. U.R.S.S.; 4. Grande Breta­gne; 5. France; 6. Bell'gique; 7. Trchécos1lorv.a.quie; 8. Pologne; 9. Luxembourg.

Le charbon: On a d-i,t av,ec 11ai'son, pendanrt Ilongtemps, que a·e chaœbo.n est le pain de l'industde. S'ill a pel'ldu quelque peu de son importance à cause de l'électridté, du pétrole et de ses sous ... produits, hl en faut tout de m·êmle des quanUtés prodigieu­ses pOlUT réduir,e 1es métaux dtalllS l'industTie du fer; pOUT la fa~ bri,cation de l'.wluminium par l'électrOllys-e (électrodes) pOUl' celle du cime~t, du sucr1e, et.c., etc.

Le mazout ne l'ra p.a:s encorte con1lpilètement détrôné pOUil' le chautfftag,e. '

Notre paY1s est Otblli~é d'im'pûr-iJer la presque t-ota~ité de ses besoins en charbon; nous avons bien quelques gis€JlTIents peu importants d'anthracite en V8Jlais (Chandolline, Grône, Dor-é­naz, etc.) On ne les exploite guèr,e qu',en CalS de guerre, a'loI'ls que l'imiportation eSit difficitle.

La houille provient de la décomposition de lia ceJ)JlwloSie du boLs SOŒS l'inf'lucnce microbienne; H a fa,;~lu aussi que s'exer­cent de fortes pressions av€'c ém.1s.siom de chafteur.

Principaux pays poducteurs : . Etats-Unis: dans la région des AJppaJ~,ches et dans la ré­

gion c>erutrale du baSlSin du Mi~sÏtSis-ipi; Grande-Bretagne: dans les diverses ,parties du paJ1Is;

Allemagne: :SU'l"ltout dans la Ruhr; U.R.S.S. : dans l'Ukraine, baJssin du Donetz; France: gisements du N o!'td, l,es principaux; ceux du Creu­

sot-St. E'tÎtenne; Pologne: 8-i1lési,e; Belgique: le long de l'Escaut, de lIa Sambre et de ,la Meus~:

M011JS, Namur.

Page 9: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

- 2.18 -

On Üre de [a houiJlle Uill-e fOUil~ de pr,odu~ts ,chi~ique.s.: .am-­moniaque, .couJeurs, produits !p:barn:rl8JC8U1bques, linS eotIcIdes , etc. .', . . ' . .. d;Â, h' . _ Voüà Ipourquoi les grand·es fl3)briques de pro ;Ul'uS le l.mlques. de notre pays Isont à Bâille, rre ·charbon IpouiV'ant Y eUre fl3Jcull-emlent am'ené : Ciba, Geigy, etc.

SY;LVICULTURE

UltBis'atiol1 du !bais : 1. !coostruCJtion; ~meub\101nent; ehauf­f:age; bois'ag,e die galerie.s.; cofrfi!'age; CJaJi:ss'e~ d',e:mibra11age (:al1ll\1.- ' mettes; j{)lueus; p:api'ei!'; tIssus: en par bcuJher rayonne ou ·SOle. 'artif.idell1le; fibrane; nyllon, gril10n (à Ems), ,c;aIihurant (Eau d'Ems) ; taUll1a,ge, letc. (Flaire b '1ouv.er laux élèves).

Régions,' 1. For-êts fToides bOTécües " a,p!prelées 8JŒs,si forêt s tempéré es, oe sont oe1l1·es ,qui possèdent il~s :pllus 'gros p,roduc- · teul'S et les p r incilpaux eXjporrtJateurs de bOI,S du m01!de. : Les pays Ï'ndUJstde!1s d'Europe 's'Olllt Qles 'P11Uls ,grû~ achet~urs . Les Etats-Unis rSont lIes premiers pr.oduot~~l"lS! .ma~s a,;USSI l~s, pl'lllS grands importateurs dru monde, ta,nrt; ,1 utlhsatwn du bOlS est grande dans ce pay,s indw:;triel. POUJrquoi surtûut ?

. 1. L es Etats-Unis ,sonlt pour l'instant Ile pl1UrS grand produe­teur de pât e de boi s. Les sé9~wias de Ca,lifoTnie .'a~teign~nt 1,00 rnètl'les Ide hauteur ,et 'certaIllis ont plUSl,eUl1S m·:LJ(hers d annees d '·existence.

La lPailltie Icentrlalle du lPayls, ;ùes p r,aid es , lest dépoœrvu-e d e f orêts.

. . 2. La Russie. La f,orêt russe ou Isib é.rienne v.a d e Gla B aHrtique a u Pacifique; eŒl'e dépasse au nor d le cer·c;le polaire. Le~ p os­sibi.Htés de ~a R ;Uissi,e s-onrt énormes au ipoilllJt de Vlue fores tIer.

3. La Canad.a " La forêt lC!al13idilenme les t im,luelllse; 'eHecou-­vr,e - 1~ 415 I(té )a .. lsur~lace du pay1s -: Le Canada ,est un Igra11ld ·~x-­portateùll.'· de bais et de cellL~lose. Extr~me n.ord du Ipay.s, tou~ara glacée; .extrêmle lsud, b.loé; 1ad.,~leu:t;'.s forêts. .

S.uède, Finlande,' sont nos p r indpaux fournisseurs de boils ' ,de :r~p:erie (i'IlJdktuer l'·acheminem:ent jusqu'à Bfulle).

Autres p,ay:s Jd'.Europe : R'Ûutmani'e, Yougasllravile, Pol'Ûgne, . TlchécolSll.ovaqùÎ,e, N orvè~e. .

2. Les forêts équatoriales Clei.rirfulfent Ile globe : ~) lIa forêt am~zonienne, · b) l,a 'forêt icongolai'se, c) Œa forêt.de il'Insulinde.

. On '· y tJr!ouve !J.e ' C3,OUtCJhOUiC, ';le quinqüina et :116S bois .p r é­cieux telLs que: citronnier, aoajou, rpalHss·aIl!dre~ . ébène ;' h::urn- · bou, œ.m'phrier, bois de teck, etc. Ce sont des bo~srecherchés AAf'l;.le$ .éb~nit$lt8js. ,. . ' .' - '

Exploit3ition dlifficiil,e à CalUiSIe du dlimart; et rde· l'exH.lJbél';amce. de la végktation.

2

- 219 -

3. Forêts tropicales: Forêt ISÜ!UJd'3JnaiSie avec !lie baobab, l"ar­bl'le ale pluis épais Iqui Is01t. Forêt IOU jung1le hindoue, 'sur,toüt fo ­r êt Ide bambous dans le BeTIlga,;}e. ·F.orêt de l'Amérique du sud : Colombie, Bolivie, ,Brésil, .Pa·fiaguay. . ' ' , 4. Les forêts de l'Europe tempét'ée " E/1les n-e sont pas très

e1JellJdues; remes re:couvreIllt sur.tout iles pentes des montagnes. Les forêts de oes régions étant 'Sévèrement contrôlées et ,cullti­vées, Leur .raipportes·t considéraible.

!ndustrie .du bois,,: L~ Suisls'e ,'ne CÛ'Uiv,re ' que aes 213 de ses beSOIns en bOlIS de T~p'erle. El1e Importe donc l'a ceIDulose de ScanJdinavl,e et de l'Europe centl'18Jle.

Il ·e~i:ste des fiabriques de pâte de bois dans les cantoI1JS de N'eu.'Châtel, de So/}eur-e et Ide Bâüe. (Pourquoi /S urtout dans ces 'cantolnlS ?) .

Les papeteri1es de Biberist, de Serrières de Versoix de BâlIe, de Lamfon, de GreiJ.Jling,en (Bern,e), de Bal1sthaJ, de Net~a;l, de Landqu3irt, de ZUTich, de Cham, de P.efll€lll, etc., occupent plus de 6500 ouvlrilerls.

La f,ahrique d'E'ms, non .l-oin de Coi:re, utilise i}es déchets de bois 'avec 11esquel,s elle flabriq.ue ù'eau d'Ems (oa(l'rhurant); le gr'ylon (oor1Je de nyilon). .

On ti1'!e aus~i du bois, c'est-à-dire de Ilia c€j11ulJ.ose .de la soif'. cf,rtificielle .ou royO'l1ne, de la fibranne qui rempl,a-ce fe coton ou la Ilaine; Fabriques à Emm'enbrü:cke, à RQl'Is'chach · à Steckborn à Widnau (St-lGa11). _ "

LES CEREALES Les eX1pl1Îl0artions que nous aVOO)Js données !l'Iannée dernière

au suj~t de~ ,mo.uv,emenUs de. la terre, ~Ies ISiailsOl~s nous permet­tront d eXlpihqueI' üe calend'r1,e1' des mmssons qUI con situe aussi u ne exoenente ll'épétition de '1a gléo·gl"laphie ,~éf'ale. On mois·­sonne: en janvier, au Chili, en février, ·en Haute-Egypte et da'ns Il'Inde orientale' en mars, en Inde centrale; , en aVl:~l, en B8Jsse Egypte~ ~n Asie Mineu're et au Mexique; :en malI, au Mlaroc, en Allgene, au Tur kestan, en Iran, en Chine

et au Ji3.Jpon; . . . ,en juin, ~au sud des Etaros-Unis et dans ,Je bassin de lIa Méditer­

ranee; ·en ju~Jlet, 13.~ centre des Etats-Un~s et diMllS la plus grande par-

tIe 'de Il Eu,rope ; ' . 'en a{}ût, au n~l'Id des Etats-Unis, au C~lliad.a, ~u nord. d-e l'Êu-

rope ,contInenrtaJ1e; ". 'en septemhr,eet en oo~bre, en Ecosse, en Suède. et en Norvège; en novembre, en Afrlque 'aootrru1e; ' . .. . ·en décembre et en janviel',en Australie et en A~gentine. ·

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-Certaines eXJP~ilCatiolllS étant données, les élèves feront .eux~ mêl11eB bien des Mpprochements dn1Jér~soonts entre les pays si­tués au nord et au sud de l'équateu'l' et le temps respectif des moissons.

On .leur dir-a aussi à proipos des cé~éalles, et ce lieur sera une l~pétition quant aux r8J0eS et aux continents, que le blé constitue Ila nourriture princi.pale de la t'ace blanche

(c'est-à-dire de ... ?) le riz, d·e 1a r'~ce j-aune, ,c'~si-à-dire de quels peuplh~lS ? le milou tnilet, de Iva .ra'ce noire, c' est-à~di,re de ... ? le maïs fut lIa céréal,e de l'A mé'i'ique .précolombienne (Indieus-

Atzèques), l'orge sert à prépaœer Ile COLl'S'COUS consounné dans tout le nord

africain. Les principaux pays pt'oducteurs : URSS av,ec toute la.

v-aste région de :la teTTe noire qui s'étend de }a Pologne j'usqu' aux monus Alltaï ,en Sibérie; l'Ukrtaine est le grenilef de rIa Rus­sie. Port e:x:po:rttwteur : Odèssa.

Etats-Unis: La culltllJI',e .est p.ratiquée dans 11a p1us .grande partie du pays, mai's surtout dans la régioo. üentnlÙe et daJllS le nOl'ld; la Pliaira,e '8>8 Itra:nsforme ·en 'pays de cu.lture.

Canada: La CJUlltu,re est pTlrutiquée dalli3 toutJe l,a .région du sud, le Joug de (la ~igne de chemin d.e fer, depuis Montréa[, non loin de ,l'Océan AUantique, jusqu'à la ,chaîne d€!3 Montagnes. rocheuse.s, surtout dans 11a région de vVinilpeg, Manitoba, ALber­ta (cel'lclle pOll~i'l~; ilnatul\:'ltion rem 56 j OUll'lS. Pouflquoi ?)

Dans Ce/S deux paYIS La cU1},tu·re y est extensive ·et le solI >s'é­puise. CUilItUfBS m·écaniques, charrue à 10 socs, ,mnilssonueuse­batteuse qui .fauche sur UI1le ,1a1}g€wr de 20 fi et ·ensache 1800i

s·acs par jour. Le blé est rem·magasiné dans de gflands éllévateul'ls. L'exlpéditiorn se fait ISUrtout Ipar les !ponts du Œ,a:c Supé­

. rireuT, '\l'ers Montréall et aussi N,ew-York ('c&na1 à écJIUlses évitant 'le Niagara.)

,L'Argentine est awssi .un gr,and ,pn:ducteur qui i8Xlporte pal!' BuenQls-Aires et Bahi'a-Bl-anoo. .

·L'Australie ·cultiiVt8 we bilé au ISUJd~t d-~ns lIa 'région ,d'Ade­laïde l€Jt e~1e .l'eX!portbe p8!r Sydney, M:€IlboUirl1e Bt Ade1aïde.

L'Inde, Ut Chine, aa France dans lIes en~irons 'de Paris ila R~uman.ie, lla Jougoslavie et la Hongrie IproduÏoont au-ssi' dlL ble, malS tousoos !produ0te1.lJriS ne sont 'Pas €XlpO<ttateu'flS \la France en particulier. '

Voici selon J'ordre d'impoo::tance Iles princ1paux pays <81'-­portateUTlS : 1. Ctantada; 2. AUJS.trali1e; 3. Eta.ts-Unis; 4. Argen~ tine. . .

u

- 221 ~

Les g''tands pot'ts eu'ropéens du }j}é SO'l1t : iLiw8Irpoo1, Lon­dres, Anvel'lS, HamboUJrget Rotterdam. N OUIS Œe recevons ,sur­tout depuis œ derniei" .port-d'où til est ·acheminé sur Bâtle par le Rhin et de aà ;réparti aux direrrSes ,minoteries ou €a1lmaga­siné dans les entr€lpôt.s fédéraux.

La Suilsse 'Produit 'du ,blM ~'wrtout :dans ILes cantons de Vaud, d~ Fribou~g, de ,Genève et de Berne. La Suisse orientale: Ap­penzell, St~Galm, Thutrgovie, Gltaris -en produit point ou !fort peu.

Raisonrner la production en Suisse. La Sud'sse ne peut !lut­ter; pourquoi ?

La betterave à SUC1'e et la production du sucre : La .betterave' à ,sUrcreoonvient très bien dalTIrS les climats

tempérés Bœffisam·ment arrosés. . En Europe, J-a grande zone de Iproduction de betteraves

sucrières Is'étend du nord de ~a France en passant par .Ja Flandre, la Hollande, ,la Be1gi'que, ~'AUem~g.ne, ùa T.chécoslova­quie, la Pologne, jusqu'en Ukraine.

En Suisse, on cUlltive la betterave :sucrière dans cre Seeland dans les plaines de 'l'OTlbe, de la Broye, du Rhin et quelque pel~ dans Ila val'}.ée du Rhône. Notre sucrerie d'Aa'rberg couvre le 12 % de nos hesoins. Il faudrait ,créer une nouveHe sucrerie· ce serait tout iprofit .pour notre ,a;gr1culture. Il faut 100 kg. d~ _houille pour traiter une tonne de rbettel'laves, d'où nécessité d'importer du ûha.T1bon. Hors d'Euil"O!pe, lia production de lIa bet­ter,ave à sucre est !peu importante, sauf aux Etats-Unis.

La canne à sucre est un produit des ipays chauds. Elle se présente >sous lIa [o:nme d'un roseau de 2 m. à 5 llll. de haut.

Les rivages de la mer des Antilles sont le dvmaine par excellence de 'la canne ,à SUrcr,e : Cuba, St-Domingue, Œ,e sud :des Etats-Unis, -les régions lC0tières du Mexique, la Colombie, le Venezuela, les Guyanes; ainsi que l'Asie des moussons avec Java, Jes PhilÎlppines, Formose, Œ'IndoCJhine, les Indes.

Dans divers auh'es points des 'régions chaudes on a égale­,ment introduit -la culture d.e ,la canne à sucre, par exemlple dans cr,es îles Hawai, dans ~e Queensland (Australie), dans le Congo, enEgypte,en ArgeNtine, etc. En Europe, on ne 'pourrait cultiver 'Ja ,canne à .sucre qu'à :l'extrême sud de l'ESsp~gn€.

La pomme de terre : La pomme de terre est ori,ginaire de l'Amérique du :sud. Donc, on ne consommait pas de ~ommes de terre en Europe avant .,quel siècle? .

Cette Iculture qui peut se faire aux hautes · wltitudes et jusque tprès du cerole polaire a vaincu lIa famine, dit-on. Qu'en-terul-on' Œlar ~à·? -· .

Page 11: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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La Suisse importe surtout Ides pommes de terre !primeurs de FraIllCe, d'Italie, d'Algérie, et des semenceaux de Hollande.

Les -principaux producteurs sont, dans 'l'ordre : Allemagne (Silésie, Saxe, Provinces 'rhénanes) . .culture dans un hut i~d us­trietl surtout · : alcoal, fécule; U.R.S.S.; Pologne; France; G'rande-Bretagne; Belgique,' Pays-Bas; b~lande; Italie. Nous importons de Hollande.

La plus 'grande partie de 'la 'production mondia'le est uti­lisée pour l'affourra,gement des ~ores ·et da,us un but industriel.

Le tabac : PlIante importée d'Amérique. .culthné surtout dans la vaUée de la Broye; dans ~e Tessin ,méddional ; /l'Argovie ;. le distri'Bt de Monthey et ~rès de Sion. .

F,abriques : Monthey, Briss·a.Jgo, Payerne, Grandson, Yver­don, etc. -Cigarettes : Boncourt (Bürrhus).

Pays Iproducteurs : Etats-Unis: Vivginie, M,aryland; CubclJ: La Havane, le meilleur t~ba/c du mO'IlJd1e; les Philippines,' Indo­nésie ; Macédoine.; Turquie,' Hollande, etc.

Nota: il} est hi en entendu Ique la géog'raiphi.e doit être expliquée à la carte. .

ELEV AGE BOVIN

El,evage du bétail en Suisse et dans Ile monde : revoir rapi.dement ,ce qui a été dit dans rr·e programm·e de 2e année,

\ ~n rapport avec la . zootechnie.

CIVISME ET HISTOIRE

Au programme de civisme de 3e .année figurent : les auto­rités fédérales, les relations internationales, .les impôts et ,l~

. pouvoir judiciaire à tous 1es échelons. Enseignement systématique, -certes, donc en utilisant le

manuel offi:ciel, mais surtout 'Pratique, en partant d'une modi­fication de la constitution, Id'Wl1e initiative constitutionnelle, d'un referendum populaire, . d'u~e . discussion au~ cha'mb1'es , fédérales, d'ume diff.iculté dov-anière ou 'autre entre la Suisse et une puissanoe étrangè~e :a~faire des tlnontres, des tpommes, des vins, de 'l'attaque ,d,.u ,oons.ulat de Roumanie à Berne, etc. to régime du blé, 1'A.V.S., la ,législation forestière, :les subven­tions à l]'agricultul'e" v9i'là :autant d~ S1Jj~~g ·que nous tr~ite·l."ons cette année en détail, ou que nous ef[.J~urerons et qui nous four­nIront Q'oooâsion dé faire maintes 'revisioRs, -sous · une _ rrorme concrète, des droits ,pOpulaires, des ,compétences des Chambre's fédérales, du Conseil .fédéral; etc. . . .

. Nous eXipliquerons de même, Ipal" deS :exemples, mieux que pàr doo -défi.nitioris, ce qu'on ' entend Ipar .la' justice. civi.le et 1~

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jl,l~t1ce tpénale. VOIl de marchandises : justice pénale : il y a un coupable, p-eine à infliger; ·contestation à .propos de la livraison d'une mavcharuHse : Justice dvHe; il n'y a tpas de eOUlpa~ble, donc 'pas de -peine à inflioger, mais un différend à trancher. Coups rportés à un tiers 'par vengeance : j ll'stÏtce pénale; accident involontaire -causé -à un tiers, dommages réclamés : justice civile, etc. Nous ferons trouver des exemples de justke civiJe et de j usUce péna'le.

Nous 'lnontrerons aussi !pal" un €xen1.ipl'e ,concret, toutes les instanc·e.s qui peuvent a~oir à .s'o0CUiper d'une même ,caus~ civile, depuis '~a tentative de :conciliation devant ile juge de commune jusqu'au Tribunal ·f,édéra1. N-ous ferons aussi trouver des -exemples sembillables.

Nous n'oublierons !pas de relever des cas ayant eu leur épi­logue dev~nt les divers tribunaux et que Ja presse a Isignallés.

Enfin, une session du Gra,nd Consei'!, une 'Votation ,canto­ua/le, une d.écision du Consèil communal -surviendront fort à propos et nous permettront de T·evenir de façon Ûlpiportune, et sans ,1 a's s el', 1Jar.ce ·qu'eNes -sont ,actuelles, sur la matière des années IP réc·éd entes. N'ayons !pas :peur dans nos cours complé­Jnentaires, surtout 'Pour Ile civisme et l'économie, d'ouvrir un débat ·avec nos jeunes gens sur le.s ·questions discutées dans l~ presse et portées devant ol' opinion.

Pour Il'histoire, nous nous en tiendrons aux ,guerr·es de con­Quêtes -et iaux 'guerres .civiles, nous efforçant de donner d~s Ügnes directr.kes et de fortement les marquer. Les guerres de conquêtes ont eu surtout pour übj et : 1. Ile ravitaillement du pays; 2. la 1>rotection ides frontières; 3. ,le besoin de s'assurer des rCommun1cations. . Les guerres civiles ont -été dé;cilanchée.s : 1. par l'ambition, c'est .. à ... dire par le d:ési-r d'expansion de certains ·cantons ou cl!? certains ch~s; , 2. -par des dissensions re;ligieuses souvent dou-

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b.l~es d'intérêts politiques ou économiques; 3. {par un besoin q~émancipation de ·certaines class·es sociales ou de rpopulations réclamant l'égalité politique. .

On fera -bien -ressortir que la Suisse, dont les habitants ,sont divisés par la langue, :la race, la religion, aurait pu périr lors :de 'ces q.uerelles :parfois terribles, mais qu'elle en est sou­vent sorHe grandie et renforcée aux yeux de J'.étranger. Edifiée à travers des s.ièCJles .sur ,les bases posées en 1291, ,la maison Suisse a résisté jusqu'ici à tous les orages, car les Imatériaux qui la composent sont scellés entre ·eux par un même ,ci.ment : l'esprit d'indépendance. Cette Ipérennité doit nous inspirer <con­fiance.

GUERRES DE CONQUETES

Durant toutes les <guerres que les Suisses ont 'livroées pen­dant le 1er siècle de leur ·existence - quelJles guerres donc - ils se sont heurtés .à un seu!l ·ennemi (lequel?). Pourquoi? Les trois cantons ont cherché des aLliés ('Par exemple?) mais n'ont pas fait de sujets. Ainsi, .la Conf.édération a passé de 3 à 4, puis à 8 cantons (lesquels ?). Mai.ntenant leur poliHque va changer; ils vont conquérir des contrées voisines pour se Iles assuj ettir.

Pour leur Tavitai.Jlement en p.roduits a'gri.coles, Zurkh, Berne, Lucerne ont besüin de ..... ; et Berne encore de ..... ; Schwytz de ..... ; Uri pour ,son Icœnmel'lce et son ravitaillement de ..... ; Berne et Zudch étant séparées par ..... veu1lent as.surer ~eur liaison.

Les Suisses tiennent ·à garantir la déf.ense de leur terri­toire; ils ûhel'lchent à avoir des frontières naturelles. Au nord, c'est ..... Au :sud,. c'est? (le Léman, Iles A,lpes) ; d'où al1iances ou conquêtes. On est rm·aître d'un COll quand on !possède ]e ver­sant opposé; d'où ,conquête de ..... A l'ouest, c'est ,le Rhin, d'où alliance avec? ..... St-GaN, Appenze[l et Grisons.

Malheureusement, ahaque <()anton ·a une politique .à lui, 80uvent opposée à celle du voisin; Ice qui risque à plusieurs l'eprises de ,causer des ,co.nflits gr.aves, à :propos du Valais notamment. Notre canton ,était a'llié des Waldstatten, d'Uri èn parti<culier (Ipourquoi I"ette alliance?). Uri guerroie dans l'Os­sola. M,ais tandis que Iles Valaisans sont .alliés des Wa'1dstatten, les Bernois sont alliés d.u :sei,g:neur de Rarogne; d'où la bataHle d'Uldchen.

La guerre civile ne tardera pas d'anleu~ d',éc:later (~n­'cienne ,guerre de Zurich) Ipar suite des rivalités d'intérêts entre les üantons. Dans Iles Diètes, l'opposition entre villes et campagnes éclate parfois viQllemment (après quelles guerres surtout?).

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Dans la Suisse, une évolution politique s'est faite. De suj et, on est devenu seigneur. « Ces Messieurs des Lilgues » dira-t-on. « Leurs Excellences de Berne ». Zurich et Berne ont des sujets : pourquoi les autres cantons n'en auraient-ils pas? Léventine. ,

Les Uranais veU'lent être maîtres du Gothard. Ils n 'oublient pas qu'à Sempach, les Milanais ont .pris p.arti pour Léopold d'Autriche. Ils s'emparent de lIa Léventine avec le .consente.ment des habitants qui leur resteront fidèles jusqu'en 1815. Us font également alliance avec les sei'gneurs de Misox - pour·quoi? - qui possédlaient le château de Bellinzona. Mais ils ne tardent pas il. entrer en 'conflit avec qui? (Duc de Mi'lan). . Arbédo. .

Ils sont lchassés une premiere fois de la vantée d'Ossola par le duc de Savoie (qui passe par?) . Puis 'les ·contingents de quel,ques cantons sont finalement battus à Arbédo (1re défaite des Suiss·es; pourquoi cette défaite?), malgré des prodig.es de valeur - de qui en particulier?

Les Suisses sont divisés; ils concluent des alliances s épa­r ées : on a vu Berne al1iée a rra S.avoie contre .Je Valais; U.ri allié au Valais ,contre la S.avoie; etc. Berne ne voulait ,pas la guerre - pourquoi? Zurich non plus - pourquoi? (entraves à l'achat de la' soie dans le Milanais). Une autre caus·e de la désunion : le partage de l'Argovie ·conquise.

Les Conf.édérés ,abandonnent toutes leurs conquêtes au delà du Gothard moyennant des ·exemptions de droits de douane et de péage. - Qu'est ... ce que cela prouve? - Importa.nce.du trafic.

Mais les Uranais savent que pour rester maîtres du col, ils doivent posséder le versant sud. Sûrs de l'appui des Lév.antins, en 1440, ils profitent d'une· oBcasion prolpke et d'un ,prétexte et repassent le Gothard. Ils sont reçus les bras ouverts et ils se font octroyer des privilèges douaniers jusqu'à Milan (qu'est-ce que cela prouve encore une fois?).

La situation sera définitivement r,églée en 1478, après la bataille de Giornico, quand la duchesse Bonne de Savoie, mère d'Amédée VIII leur ,ûédera la Lév,entine en toute propriété. Puis aussi ,après 'les dernières guerres d'Italie, 1515. Conquête de l'Argovie.

Pour des raisons déjà ICÎtées (lesquelles ?), 1'Argovie était nécessaire aux Conf.édérés - à quels cantons surtout? A la suite du Condle de Constance, l'empereur Sigismond 'met Frédéric II d'Autriche au ban de l'empire et abolit ,les droits féodaux des Habsbourg dans le ·pays.

Tous les cantons, à part Uri ('pourquoi pas Uri?) s'empa­rèrent en moins d'un mois de l'Argovie. Berne occupa ..... ;

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Lucel"n€ . occrupa ..... ; Zur~ch oocUlpa ..... qui devinrent . !pays sujets. Le reste devint baHliagescoInmuns, ,c'est-à-dire? M",

'L'Autdche vient de perdre ,ses plus bel'les possessions en HeJlvétie. :mn 1458, c'est la 'stupide guerre des plapla1~ts contre Constance .qui n'oublia jamais l'offense et refusa de de'Venir Suisse. Thu-rgovie.

En 1460, !C'est la conq.uête de la Thur'govie, nécessaire à. l'~pprovisionnement de Zunûh et de St..JGa-ll; puis l'allia'nce avec Mulhouse et Rotwen; avec Appenzell qui se :]ihère de 'La su­jétion de ,l'abbé de St-GaU par Iles vktoires du Voegliselg et du Stoss (Uli Rotach).

Avec les 'Pays sujets, -les pays alliés, la Suisse des 8 ,cantons possède p.resque les .Jimites actuelles. Il 'lui m:anque ? .....

M'ais il'établisse1TIient des ~ays sujets est un fait regretta­ble - pour,quoi? Des ~ép:er,cug.sions qui ont .mis en péril la Confé­dération se ,sont fait sentir - quand? L'invasion française de 1798 n'aurait peut-être !pas eu lieu sans 1es pays sujets - 'C()lffi ­

ment cala?

GUERRES CIVILES ET DIVISIONS INTESTINES

La .suisse ne constituait -pas un Etat à proprement parler. Le lien fédéool ,était lâche (Con1ulOnwealth). On l'a vu à diver­ses reprises - par ,exemple? De grandes riv.a1iriJés ,séparaient Jes 'cantons - Ilesquels surtout? - vines et campagnes. Les divi­sions entre Ues ,cantons furent surtout marquées lors de la 'COll­

quête de la Lévantine; lors de la 'lutte de·s Valaisans 'contre le seigneur de Rarogne, lors Ide lia conquête de l'Ar.govie. Montrez les causes de ,chacune de .ces divisions. A ncienne guerre de Zurich.

Mais une ter,rible Iguerre ,civile qui mettra ,la Suisse à deux doigts de Isa 'perte, éclate .]ors de (la mort du conlte de Toggen~ bou~g', dont les poss'essions aUaient du !lare de ZurÎlch et du lac de Constance à · l'AJ1bula. Les prétendants 'sont nombreux; en Suisse, Schwytz et Zurich ,convoitent les ,mêmes territoires - lesquels? - 'que le comte avait d"ailleurs 'Promis 'aux uns et aux autres. L"entente devient impossible. La ,guerre éclate. ZuriClh ferme ses rruarchés. Acculés à la flamine parce que l'MIn'ée avait ,été mauvais'e, Schwytz et Glaris déclarent ila gijerre à ZurÎJCh - qu'est-lce ,queœl,a prouve?' ZuriCh ,battue s'e tourne vers 1'empereur Frédéric III de Habsbourg et ~roque ,la 'croix blanche contre la croix' r 'ouge des Autrièhiens. La clause du ,pacte de 1291 (laqueNe ?) . joue Ipleinement'; 1,es' autres ca'ntons Ina~chent oontre Z·urich dont ,les troupes sont Ibattues à St. J ·acques sur'

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1a Silhl et assiégée là Greifensee. F.rédérÎlc demande du secours à Char.les VII .qui, ayant 'conCilu une trève avec ,les Anglais (Guerre de Icent ans - Jeanne Id' A~c) ne 'sait que faÎ're de ses Armagnacs 'et Iles ,envoie sous la conduite de ·son .fils Louis XI Icontre la vine de Bâle dont .m désire s'·emparer. Cette tenta­tive échoue, mads l'armée suis,se est anéantie à St . . Jacques SUT

la BiI~se. Toutefois cette défaite vaut lUne victoire. - Pourquoi? - Et pourquoi 'la ,défaite? La France si,gne avec ,les Suissess une paix per,pétue].}'e. - (conséquen.ces ?) - Le ,comb~t de R~­gatz 1466 met fin à cette déplorable guer,re. L'Etat SUIsse avalt eu raison des dissidents zurichois qui :durent s,e soumettre et renoncer là leur a~liance :9-vec :l'Autriche. Les espoirs de la Fran­ce ,et de l'emrpire (- flesque1s ? -) furent .déçus. Aux y€Ux de l'étranger, la .suisse :sortit ;g'I'Iandie de cette lutte. (- Comment .cela ? -).

Mai.s Zuri:ûh fut ruinée; S'es industries - lesqueHes? - fu.l~ent en 'complète Idécwd,ence - pourquoi? Dans les autres cantons t

la ,cwmpagneava.it ,été tdé!<aissée et ne 'Surffisait vas à nourrir tout Bon monJde. Que fallut-ill f 'aire? - énlÎigrer -. ·C'est Il'origine du s,ervke !ne~cenaire : avantalges ,et 1nconv:énients. Licenc~,és , ,les so~dats rentres ohez eux fom'entèrent souvent des troubles dont Iles plus grav·es furent {!eux qu'entraîna l'eXIpé:dition des compagnons de la .Fone Vie Ipendant ,le lCarnaV1al de 1477, ter­rorisant une 'Partie de la Suisse Ide ,Luce'rne au Léman.

Pour se ;PI'lémunir contre une nouvelle expédition des cam­,pagnes, 'les viltl'es de Zurich, Berne, ,Luce'rne, Soleure ·et Fribourg eonclurent une aJlliance séparée contre ,l,es 'cantons canl!pa,gnards. Ceux-ci . manifestèrent leur Imécontentement en 1481 contre ,deux ,cantons v111es (Lesquels? Comment?). L'hosti:Iité entre les villes et les crumip3Jgnes ,était grande; on létait après les guerres de Bo.u~gog"ne (Causes Ide cette hosrtHité?). La guerre civile est sur Ile 'Point d'écJlater (Médiateur?). 'Comment le di,ff.éreIlld est-H réglé? AIlliance ,séparée dissoute (1er SUl1der­bond). Les ,cantons signent le lConv·enant de Sempa:ch ,qui règle les rapports des loontons entre eux.

La Riforme.

Au XVIe siècle, i1a Réfol,me a IPr.of0!lldément 'ébl~nl.é l'unité de la .suisse; ,cependant, malgré les divisions et fIes luttes intes,­tines Qui durèrent Ideux sièCiles (donc Ide ..... à ..... ), !la Confédé­ration·' ·a suhsisté. Il faut croire que nos ancêtres lavaient édifié la 'maison sur de s·oUdes ,base·s (- queHes bases? -).

Causes de la Réfo1'me. Les .abus qui s'étaient ,glissés dan>" .J'Eglise (- citez-en quel­

'ques-uns -); Ile ,relâchement ,général des mœurs; ,les longues guerres entve la papauté et les ,empereurs d'A'Mema·gne, la

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prupauté et ,la France; les ,Suisses onlt été mêlés 8. ces guer1'0S '( .. quand, par exemple? -). Le prétexte.

. La. pOOdilC~ti?n des indu'Lgences (- conlment? - ,pourquoi? -) ZW1,ngh, aumonler dans les guerres d'Italie, lutted'~bord contre le service 'mercenaire dont Ï'l a pu reconnaître les mélfaits. ( ... quels 'méfaits, !par exemp},e? -). Avait-il l'·aison, dans Ice cas? De ce fait, m se trouve en opposition avec ~les petits cantons pauvres et suropeuplés (- lesquels? -) !pour qui le .servi,ce ,mer­cenaire était une néc'essité (- pourquoi était-il une nécessité P?ur ~es can~ons? - Et pourquoi 'pas une nécessité pour Zurich, vIlle 1l1JdustrleHe et .com·merciale? -).

La, Réfomne fut oo-ceptée -surtout dans -les cantons viUes : Zurich, Bâle, Berne, Schaffhouse, M wlhouse, Constance, St-Gall (.. Pourquoi dans les cantons 'vilJles et Ipourquoi pas dans les cantons campagnes? -).

Partout l'autorité ilmpose sa volonté aux !populations : nul n',est libre de professer :la religion de son 'choix : Tel maître telle religion. ~ Les cantons neutres.

A cette époque où Ina Suisse ,était :divisée, les 3 c,antons de Bâle, de Sch~ffhouse et d'Appenzell, qui avaient été admis dans aa Confédération à la .condition eXlpresse de demeurer neutres dans les ,conf1its qui surviendraient ,entre ConfédérésJ

,exercèrent un rôle de médiateurs. H en fut de mêm.e .de Glaris. (- Dans 'quelle .ci l'IconSltan ce, ;par exemple, Glaris a-t-il offert sa médiation? -).

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lA 11'e guer'te de Kwppel n'eut pas Heu; la paix qui suivit ne \Satisfit p.errsOfJlne. Chaque canton d€meura libre de garder sa religion; la Rélforme put, être rprêchée dans rIes baHliaJges communs (- Pourquoi les oatholiques ne -sont-ils 'Pas Icontents', - Et pourquoi pta.s Zwingli? -). Les- sQ,1ldats ne voulaient pas la guerre (- Montrez ... le - Soupe au lait -). Certains d'entre eux avaient !lutté côte ·à côte (- Où? par exemple? -)

2e gue't-re. - Zwingli, en !particulier, veut la guerre (W.M. p. 102). La 'guerre de Kappel fut impoSlée aux catholiqu·e~ par une mesure économique 'Prise var Zurkh : f.ermeture des 'mar­chés aux Wa'1dsttaten qui se virent QbIlilgés Ide déclarer la guerre ( .. Pourquoi obligation de déclar-er la gu-erre? - Pas un seul champ de bLé ni ,à Uri, ni à Schwytz. - Dans quelle autre

, circonstance, la fermeture des marchés de Zurich fut-êlle une cause de .guerre? -).

Les protestants sont 'battus et Zwingüi tué. Les cantons catholiques n'abusent pas de ,leur vktoire. Le ,statu q:uoconfes­sionnel fut admis ( .. Qu'est-ee à dire? -). La Rffiorm.e 1ut blo­quéo et ùe catholicisme Iga;gna du terrain . .soleure revint à la 'religion cathoUque. ,La paix ne fut toutefois .pas comp'lète; la division resta dans les esprits. A la Diète, les cantons ,catholi­ques, quoiq,ue moins peuplés, avaient :la maj orité : 7 Icontre 6 ( .. Lesquels? -), d'où mécontentement des protestamts. On tient des diètes 8épa~ées.

Le ConeLle de Trente apporte dans l'Eglise les réformes nécessaires ( ~ LesqueUes, !par exemple? -). Ces réformes 'Por­tent sur la disciplline et les mœurs (- Par exemple? -) mais non pas .sur le dog.me (- Pou:vquoi? -). Une restaurati.on religieuse

-,s'opère aussi dans notre 'Pays grâce surtout à St Charles Borro-mée, à .st François de Sales, aux CaIpucins et aux Jésuites. En Valais, la lutte est vive, car elle de'Vient aussi politique; les Patriotes ,ar,raClhent à ,l'Evêque II€lpou'Voir temporel (- Hil1de­brand II J ost renonce à ses droits de prince temporel -). Enfin, notre canton revient à 'la foi catholique.

En 1536, Berne s',eITllpare d'une :partie de 'la Savoie, qu'il abandonnera .bientôt, ·et du canton de Vaud à qui il impose la Réforme et qu'il garde jusqu'en ..... après en avoir fait un Le Valais s'empare l~ même année ,œEvian, d'Abondance et de Monthey; ce district deviendra lui aussi un ..... jusqu'en .....

C'est à ce moment-là, et à cause de leurs dissensions, que­les ' Suisses durent adopte'r le principe de neutralité; su~tout appliqué durant la guerre de 80 ans (- Pourquoi ces divisions les obligèrent-ils à la neutralité? -).

Les Suisses, aussi b~.~n les catholiqu~s que .les protestants. firent allia.nce 'avec là' . France au lendem'ain de .la défaite de.

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·Marignan. La France catholique était r ennemie de (l'Espagne et de l'Autdche . catholiques; par rCont~r'e, elle était Il' aHi~ . de' la Suède protestante et de Venise.

~ette alliance a été le véritable lien ,qui ,a Ipermis ,à la Confé­dératIOn de durer ( .. Montrez que la Suisse ,était nécessaire à 1a .France; que ,cette alliance a empêooé :la destruction de la ~ulsse; c~ment ,catholiques -et protestants avaient-Hs a'vantag~, a œtte allIance? -).

, . 1'i"e gu.erre de Willmergen. - Un .canton est-tl albsolument _l~bre de falr~ la. loi ~oI?m~ il l'el~ten;d "chez lui? C'est l'3Ippli.ca­bon de 'ce pr~ncIpe fed,erahste qUI est a J'origine de la ,première guerre de WIHmergen.

Schwyt.z avait, éd:Lcté une loi punissant de mort quirconque embrasseraIt .la R,éforme ou ,cheI'cherait à l'introduire dans le canton. Quelques habitants d'Arth adhérèrent aux~dées nou­velles. ?énoncés, i:ls s'enfuirent tà Zuri:oo, qui les prit sous sa protectIon: La .guerre ec1ate : _ les Zur~lchois sont battus à Rapperswl11 et les Bern~is à WiHmeflg,en. Les lC'ÛnditiQus de la paIX de Kappel sont maIntenues ' (- Lesquelles? -). .

, Lcl. 2e gue-rre de TYi~lrhèrgen est. plut?t une'-,guerre politîtqne q? une guerre de rehglOn, du mOlns .aü début. Les 'cantons YI·Mes s~ sont consta~(ffient développ.é~ . par l'8lpport de nourvelles IndustrIes (.. A~enees rcom'ment? -).; tandis Ique ,les cantons alpestres o~t, SUbI aux XVIe et XVIJe ~~ècles, un recul écono­mIqu.8 consIdfe!able (- Pourquoi? -). A' :la Diète, tous les ,cantons enVOlent l~ meme nombre de députés, 'quel que soit ,le ohiffre de la populatIOn (. D0!l'c, ,comm·e aujourd'hui, ' à quel ,consei1? -), InalS actuellement, Il y 13, un autr,e cons·eil (- Lequetl? -) où la représen~ation est ,proportionnelle. Les ,cantons protestants (.. C?mblen? .. Les.quels? -), plus populeux, wvaient ,moins de representants que les 7 cantons catholitques (. Lesquels? -).

, L'affaire du Toggenbour.g (- Laquelle? -) n'est qu'un pretexte. Les protestamts veulent mettre fin à ;la situation créée après lia 1re guerre de Wil1mergen. Les cathOlliques sont b.attus dans la rég;ion de Willmer~e? en ,1712. La Iparité conrfes­slOnnelle est adnnse dans les baIllIwges ·.Icommuns; ,les cantons protestants .s~ font octroyer la proprirété de queLques bailliages. Berne parbc1pera dorénavant il l'administration de tous les ban1iages ' communs. .

Le patriciat. . Au XVIe è~ surtout au XViIe siècle; le pourvoir se concen­

traIt dans 'l~s · VIlles; et dans la vHle même, seuls ·les bouI"lgeois (dans certaIns ,cantons, les artisang) avaient accès ,au gouver­nement; le livre des bou~goois ayant été fermé très tôt seules quelques familles participaient là ' ol'administration du IP~Ys.

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Au XVIIe sièClle, il" y eut quelques .,soulèveluents .contre 1es familles patriciennes, ·mais Hs he portèrent pas à consé­quence. GuetTe .. des paysans.

Toute autr,e fut lia guerre des pay'sans qui fut une consé­quence indirecte de la Guerre de 30 ans. Oette dernière avait f:nriehi la. Suisse 'neutre (- Pourq.uoi et comment? -).

La. cris,e économique survint :qui ffiwppa ,surtout les pay­sans, :corolue après les guerres de 1914 et 1939 (- COl11llIl·ent c.'e:la? . Départ des étrangers, retour ,d,es 'mercenaires, d'où chô­mage, bais'se :des prix des denrées, des terres; douane, crise monétaire; 110uv'eaux impôts ., 'Pourquoi? -, SUPIPressio11 de cel'tains droits des ha,bitants des 'campagnes -). , L'insurrection éclate (~ Dans quels cantons? - Pourquoi dans 'ceux .... là? -). Les gouvernem.ents, :oothOiliqu.es et protestants retrouvent leur unité et lèvent une 'armée ,fédérale qui, quoique 'moins [orte, éèrase l'année des insurgés rcommandée ipar Schirby -et Leuen­berg1el' (- Pourquoi l'arm.ée ,des paysans 'est-elle écrasée? - Les paysans du Plateau ont ,été soumis par les paysans des cantons primitifs; ex.pHquez cela -).

Les paysans ne retirèrent au,cun Iprofit de leur sOl1'lève-ment.

Aujourd'hui, une guerre des !paysan,-; ne se justifierait plus. Pou:r:quoi? Les événements Ci1Jf'ès tC6 Révolution frança.ise.

Jus9.u'en 1798, la Suisse -était une conrfédér.ation d"étatf ( .. , Qu'est..,ce ,à dire? - ·COOl'llment était-elle donc formé,e et de quoi? _). Après la Révolution, la France en fit un Etat unitaire (ri D,ne pomme ~ ex,pliquez; différence avec rl'ancienne Confé­dération? -). Puis N a1pÜlléol1 lui donna l'A,cte de M,édiation ( .. Ivrédi.ation entre qui? - Raippelez la lutte entre 1es unitaires et' les fé'déralistes .. ). Puisqu'H la fait 'le médiateur) il .a dû con­céder ,des avanta;g.es aux uns et aux autres (- Quoi 'aux :f'édé-ralistes? - Quoi aux unitaires? -).

Le Cong.rès de Viene 'reconnut le Pa:cte fédéral de 1815 qui fit de nouveau de la S .uisse Ul1.e Confédération d'Etats. La Confédèr,ation de 1815 diffémit :Cetpendant de ce.}Ile d'avant 1798 ('" En quoi diff,érait-elle? -).

Certains cantons en ,étaient revenus Isur bien des .points,. au régime d'avant la R.F. Ainsi, .certaines v~pes s'9ctroyèr{7nt de- noucveau des avantruges sur la rCa;mpagne : elles ;se donnèrent des gouvernements ,aristocratiques. '

Des mouverrnents populaires se manifestèrent, 'réclamant l'égalité des droits ' ·et, dans les conseils, . une repr~~;ntatiQ,n prop'ortionnel1e au chiffre de rra popullation (- Les manhfestant,g.

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:avaient-ils raison? -). Ce fut le Cas à :Sc.hwytz, à Bâle, en Valais. D'autre ·part, lbeaucourp réclamaient la révision du Pacte de 1815 et la 'création d'un Etat central 'Plus fort, c'est­à .. dire d'un Etat fédératif suisse (Et vous, qu'en pensez-vous?). Différence entre la Confédération d'Etats et l'Etat fédératif? (Pour'quoi un pouvoir centr,a'l devenait-i,l de jour en jour plus nécessaire?) Montrez qu'il ,était juste .d'enlever certains ,àroits . aux cantons (- Que1s droits, .par exempl,e? - Mais p.as tous les droits - Pourquoi? -). Le Sunderbund.

Une révision du Pacte fédéral1 s 'im'pos~ait (- Pourquoi? -). La crise -était inévitable (- Pourquoi? -). Elle aurait dû rester politique et ne pas devenir ,confessionnelle (- C'est-à~dire? -).

01', eUe devint ,confessionnelle dès l'instant où les 7 cantons mdkaux eurent a.dopbé à Baden, un programme de réformes ecclésiastiques; en ee faisant, ils ont été la cause première du Sunderbund. Les événements se sU0cèdent ra.pideanent : le gouvernement d'Argovie supprime 8 .couvents en violation du pacte de 1815.

Le gouvernement ,radilc·al de Lucerne est 'renversé ; un gouverne1ment conservateur le remplaDe; on :Dait appel aux Jésuites 'pour 1'enseignelnent supérieur.

Les radicaux des cantons voisins réagissent violemment. Des corps francs formés dans les ,cantons de Berne, d'Argovie, et de Soleure, marchent à <deux r,eprises ·contre Luc·erne. Ils sont battus. Ces ex.péditions constituent un attentat impar­donnable ,contre un canton Buisse (- Pourquoi? -) . Leu, chef catholique, est assassiné.

En 1845, Lucerne, Uri, Schwytz, Unterwa'1d, Zug, Fri­bourg et le Valais concluent une aHiance séparée justifiée 'Par les événements : c'est le Sunderbund. Cette ligue était..e.Ue .contraire au Pacte? 11 est difficile de sê prononcer à ce sujet, ·cela dépend des intentions des contractants. La Diète (- Qui était-ce? -) décide ·alors de réviser le Pacte (- C'est-à-dire quoi? -), d'eXlpuls·er les J,ésuites (- Et aujourd'hui? -) et de procéder ~ar les armes, à la dissolution du SUl1lderbund.

Grâce à l'hatbileiJé et à .la modération du général Dufour, la guerre fut Icourte et peu sanglante. Après le combat du Gis­Hkon, les troupes fBd-érales entrèrent à Lucerne et -les -cantons du Sunderbund durent se s-oumettre.

En 1844, il y eut aussi u.n sou[èv.eanent en Valais; la VieHle Suisse battit la Jeune Suisse au Pont du Trient. La Constitution avait été modifiée peu. auparavant . .

Depuis lors, la Suisse n'a plus eu de graves dissensions intestines. Il faut mentionnez: toutefois le Kulturlœ.mpf, les

- 233-

troubles du Tessin en 1890, Œa grève .générale en 1918 et les· t:roubles de Genève en 1932 où l'armée dut intervenir.

. ~n Suis~e! nous vivo?s donc actueLlement dans une paix ,polItIque, rehgleus·e et socIa'le. Que Dieu en ·soit béni!

Nota. - Ce ·programme d'histoire est trop étendu pour les 3 semaines de ,cours; aux maîtres à 'Ha voir comment le résu­mer ou le restr,eindre suivant les élèves à qui il s'applique .

DESSIN

Nous. avons cOI1nmenoé notre cours d'a.gri.culture par les constructIons rurales. En nous cantonnant dans ee centre d'intérêt, nous apprendrons à nos élèves à lire des p lans pas trop cOtmlpliqués. En 1re et 2e année déjà nous ùeur avons expli­qué ce qu'est une échellle de réductiun, et nous leur a.vons fait dessiner de 'la sorte : porte, tableau, fÎosse à purin, clapier, etc. Voilà ,pourqu-oi, !pou·r les aînés du moins, nos e~lications ne seront pas du chinois.

Les plans qui figurent à la ,p'aJge 493 d.u manuel, bien que dessinés à une écheUe un peu trop réduite, ,conviennent d'autant mieux qu'ils 'sont encore illustrés par ,la .photngratphie perspec­tive du bâti:ment; on pourra ainsi faire trouver ,les mêmes repré­'sentations dans ,le 'plan du rez-de .... chaussée, dans la coulPe Ilongi­tudinale et· dans -la ,photographie.

La reproduction, mais a une €cheUe plus grande" du vlan du rez.,de-chaus:sée et- de la :coulpe en long du bâtiment intéresse tous les élèves et les oecupe pendant toute la durée du cours. Si l'on disŒJose encore d'autres plans ,som:maires, on aura tout avantage à les eXiposer en Cllas.se, à Iles cO!mm-enter aux élèves, ou.à les .Jeur faire :commenter, loe ,qui est mieux encore.

Pour gagner du temps, on ipourra demander aux jeunes gens d'ex:écuter u~e partie du travail à la maison, par exemple h3Jchures représentant les ,courpes, ·mi'se au net des inscriptions, etc., .ou lorsqu'Hs ont 'achev,é les tâches se ra.p!portant à une autre di-sciJpline.

Si certains élèves ont trop d'avance sur :les autres, .qu'ils s'exer'cent à. r eproduire le plan perSlpectif de la maison. Nous avons pu nous rendre co'mpte que le travaill proposé, tout en n'étant qu'une copie, constitue un enrichissement pour nos jeunes gens.; ,l'ex'écution à une échel'le différente exi'ge d'ailleurs de la réflexion et une constante attention : elle nécessite des. ca:lculs r~pides à effectuer de tête.

Conclusion

N ous n'~v{)ns pas besoin d'insister .sur ce point exprimé plus haut que la ,matière présentée constitue une documentation plus encore qu'un !programme. Aux ·maîtres compétents à

Page 17: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

- 2Z4-

savoi,!' Ice qu'il faut 1'et1'anc.her IPOUl' doser l'enseignement selon. la faculté d'assimilation de leurs élèves; €t p'eut-etr€ ... œ qu'il faut ajouter de Ipratique et d'actuel qui ne ~ngure pas dans ces pa,ges.

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FICHE ])E LECTURE SILENCIEUSE

A la ménagerie

No 24

~ Mesda'mes et Messieurs, entrez d~ns notre ménwgerie. Voici d'abord le roi des animaux: }e l~on. Sa tête fière s'or­ne d'une épaisse crinière. Ses griffes sont si redoutables et ses mâ-choires si pui'Ssantes qu'il 'peut s'attaquer aux anhnaux les plus vi,go ure ux. Voici le Ugre tau ICOrpS souple, au pela,ge fauve rayé de noir; ,l'ours brun; l'énorme boa assoupi d,ans sa caisse; voici l'-éléphant à la taille coloss-aJle et à la longue trom­pe : c'est un anima.l LOri doux, nlais qui devient terrible lors­qu'on l'irrite.

Void enfin de petits singes iUJdrQits et ~giles qui iSautent~ grimpent et gesticulent.

Jeu des animaux: Qui es-tu? 1) .J e suis le Hon, ma tête, ... mes griffes, ... j'habite, ...

je dévor.e ... -2 ) Je 'suis 1'él€iphant: ma trompe ... Illles oreil1es ... ma

foree ... mon inteJllig€nce ... 3) Rega~de bien comment on écrit : Void enfin de 'petits

singes adroits et agiles qui ,s'autent, grimpent et gesti­cul-ente Pose ta fiche sur le pupitr€ et retourne >écrire cette p,hrase par cœur dans ton cahier.

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No 23

(i'ICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Le bon caniche

Nox est un bon c:ani:che noir. Tous les jours, .il VIa avec la bonne acheter le journa1 et l'~pporle ·à son maître dans la bouche.

Alo~s ,son maîb"e lui dit: - Y.a dans l'armoire chel'~cher . le paquet de ~gâteaux. - Nox V1a chercher le s~ de gâteaux et l'wpporte à son maître, qui prend deux gâteaux dans son sac.

- Reporte le s·ac dans J'al'lll1Joire, dit-il au chien, et puis tu viendras manger t-es gâteaux.

Le brave N ox reporte le paquet de gâteaux dans l'arnlOire et puis vient chel'lcher ses deux gâteaux, sans se fâcher qu'on lui ait fait rang-er le sac avant de les lui donner.

Lorsque N oxa été tout à fait sage, 'On lui 80ert daoo une assiette ,Cl'leuse du café sucre; il aime beaucoup le café et est très fier d'être invité à -en ,pr€ndre av,oc son maître. C'est pOUl' lui un grend honneur.

Henriette Perrin-D~tportaJ.

FICHE DE TRAVAIL

1. Lis bien attentivement ton texte, Relis-le tl'lois fois,

2. Comment s'appelle le 'Clhien dont on parle '? De quel1e couleur est-il ? Qu'8Jp.porte-il à s'on .maître chaque jour? Que lui <commande oeluioo(ci ? Que fait le chien ?

N.o 28

QueUe est sa TléOO!llllPense ? Que lui donne-t-on à boire lo.rsqu'H est tout à fait .sage? Réponds par une phrnse et regard-e bien les mots à employer dans ton texte.

3. Dessine un petit chien. 4. Regard·e bien comm,ent on écrit: Tous les jours, il và

avec la bonne acheter le journal et l'apporte -à son maî­tre dans sa bouche.

Pose ta fiche aur le pupitre et retourne à ta pl8l00 écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

Page 19: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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Page 20: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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Page 22: L'Ecole primaire, 30 avril 1955

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