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0) C c ro (f) .. - ro - ra > 0) - o ü '0) amphore à figures noires (vers 540 av. j.-c.) décembre 1971 - seizième année ·4

L'Ecole valaisanne, décembre 1971

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décembre 1971 - seizième année ·4

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valaisanne )CVIe année 4' Décembre 1971 No -

SO.M MAIRE

J.-L. Bagnoud

A.Pannatier

A. 'Paw13tier

R. Sauthier

M. Salamin

V. Dussex

ODIS

J.-C. Georges

Partie 'générale

Message de Noël

«Si tu veux la paix, agis pour l'a justice»

Où en sommes-nous? .

Durée çie la scolarité dans le canton ,du Valais

'Confiance!... .

G0itreux ,et <crétins du Va,lais au XVIIIe 'sièd e

Partie corpora t-ive .

Communiqués

Partie couleur

Examens d'a dmission à la section génémle :(971

Leçon de chose.s: ie cuir; l'eau.

Poésies de Noël .

REN SEIG NE M E NT S

9'3 10'9 lm

«L'Ecole --valaisanne» paraît à Sion le 1"5 de -chaque mois, juillet et août exceptés.

P ublici té: Pub licitas, av. de 'la G aFe 2:5, 'Sion, tél. (02?) .3 1 1 1 L

Rédaction: P . Bourban, ODIS, RawyI 47, Sion, téléphone -3 93 '65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Editiou, a dministration. expédition: oms, Rawy.l 47, Sion, tél. 3 '9'365.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 15.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur Ile traitement du m'ois d'avril).

Pages de couverture (mInimum lit 'page Fr. 1000.--1/ 2 page Fr. 530;--:-1'/3 page Fr. 3"60.-1/4 page .Fr. 280.~ fIs ,page Fr. 160.-

'Pages ordinaires {l msertion): 1/1 page Fr. WO.-1/2 page Fr. 52.-1/3 page Fr. 36.-1/4 page Fr. 28.-l/S .page Fr. -16.-

10 ,fois~:

1

1 \ f

Message d~ ' Noël l ,. • .,( ,,1.. , ' ~).' -----

Etre', chrétien. '~ujo,ul~,'l1ul ' , , ':;:',1':. '\ 1 «": ~ , ~ '\,I 'I~-i ',. 1..'. ; ..., ,\ J

[,' -" Pép'uis qùeüiuks (~~fnai;"es, ~ l~s 'rues 'des ~illes. et des villages met_ l'en'i' lèurs 'g'uiaandes ' d'ampoules scintillantes. Les vitrines et les étalages des magasir,z,s regorgent d'articles richement présentés, forte. iii'êid Ùi1tat~~rs. L,èft ' fournaux àn11:0ncent des repas de fête copieux et co'O;i~ùx, ';. \' "

, " Mis' en ~'6';"di'tion pffr, toute cette préparation savamment orches_ à:~~:" n~u~' établissons ùne liste d'achats pour le réveillon. Nous nous ctèlisons lâ 'tête po'w > of r,.i~ des ' cadeau:x originau:x et pratiques à nos l!aren~s. e,t a'rLis. , N~'!.s. .ac~etons l(j!- sapin traditionne,l que nous habil_ tJus" de" binjgies: Dé l'épicier au bouçherJ du petLt commerce aux gl:àn'ds magàs'ilis, ç' ~st' la r011:çle des cui~inières, des maîtresses de m"àïson ,' dès a'èhete'ùrs émerveillés par les astuces des annonceurs.

P"otij·i/~LO~ 'cette hâte, . cet empl'essèment? Pourquoi tant de soucis nia:térièls? Pourqzioi cette cou'rse effrénée à préparer une soirée plu­tô't ~p~~j~ne? ,' L;,E,m,mary"uel ,!",€ $e , présente-t-il pas sans apparat? Il iiie'nt ~dàns la si'mplicité~ la pauvreté, le dépouillement. Il nous apporte l'ùnigu'e' ~-iéh~$se', 'l'uniq:'ue néc~ssaÎ1~e, son amour: «Dieu a tant aimé le mo;;'de. è/u'il' lui a çlori11:é son Fils unique» (Jean 3,16). Jésus est venu périé'ti'er to.'ul' l' homme ~t toute l'humanité de sa présence d'amour.

" 'J'out 's~mp{~T!lent( L'I11:carnatiol1 es.!, avec le mystère de Mort-et-de­Ré;;'ul'; ection; l'événe17ie'fd 'qui' domine l'Histoir,e. En sommes-nous conscients? ' Qu~llejête de Noël préparons-nous? Un réveillon? Une Ntf.!.l;le \fà'mille? U;"'e, l~encontre intime, authentique avec le Christ? "' " C erfes la; venu'fi ' de ' Dieu dans une vie d' homme, il y a 2000 ans,

soÎi < 'inc'a;~ll:tion phy#que, :historique, est achev~e: elle l' est plei~e­m~1J+ lM.fl,Js ,,;o~, ,p,e1ft : 4ire,; 4'.lI,..ne certaine faç~n" que .l'Incarn~uon n.~ est pas , C!-chevée: elle 11~ l est pas pour nous. L Lncar,:a~wn mystL~u;, é'.f.#-.à'~'dù;è J~. '~er;~e.', f!e pi~u ~n ch~cun d,e ~ous, ~o..lt ~lre ac~ualLsee dans le temps;' 'C est. par' une hbre reponse d amow a DLeu qUL nous a a'iiné:i le" premier qué nous réalisons ·dans notre vie le mystère. de 'l'tliëdl!'uaÎi6n, 'qlie n0'U$ i 'erido';'s présent et effectif le Salut promis au~ ho'm.;;"ê's de bonn:e volonté. Dans nQtre vie de tous les ' jow'.s, quelle p~a,ce l'és~r'l!0~~-no,us ., à Jé~us-Çhrist? .Ne ressemblo,ns~nous pas, tro~ souvent à ces habitants de"Bethléem donJ nous fletnssons la . dure te ~~l!e:~$.· ~!J..~ri'e. ~ t Joseph? '. A.. •

," :L~:' -~y.~~.~r.é ',de, r Incarna,tion n~us invite ,t~us, pretres, et latC~~ a nous l,nterroger: somme~-nolts v~aL1r!:ent ,chretl€ns? En Jesus-C,hnst, D.,ieu s'est fa.it homme, 11 a 'pleinement assumé la nature humame et .... .:; ." .

écu une vraie vie d'homme: réussites spectaculaires et échecs cui­VantS, vie de prière tendue ' vers le Père et commlmion aux hommes ... Comment se fait-il que le christianisme soit , ~evenu,. dans nos , pays ccidentaux, une religion de petits bourgeo{s, de femmes et de

°ieillards? Comment a-t-on pu canoniser un chl'is~ian~sme d,e sa cris­~ie, privilégier le dévot moyen, laire de l'Eg!ise w!, «sa~on C,onfid.en,-tiel pour, vertus ~n~~iées»? . ~ . " , ,. ,'" "

Pêlerm en marche' vers la CLte de DLeu, le ch~'etLen est cO'!-~truc~elfr de la cité terrestre. Vatican II nous a rappelé' cette double v0c..ati,~n du chrétien, Sommes-nous, sans renon~er 4, la , conte~p'lation, .des artisans d'un Christiarâsme de gl:and, ail:?, Chez' n?,us ~omme ailleurs, le divorce ' entre l' Eglise et la vie serait '"noil,ts gran~, s,i ~es chr~~iens s'(waient être fidèles à leur vocation i1Jtégru:le, '. '," ,', 1

La Nativité inaugure le rachat, lé' salut de l'huma,!i~~, n.otr~ salut, à chacun. Elle ouvre trente années de p''rière et de travail , conjugués.

Ne rédûisons pas le Christ à un orant, et , le chr,isiiaT"~s1?1;e p-, !1!",e religion du désert, à une contemplati'on en quelque sorte qoudd:~i,q'ue, à une évasion: christianisme tronqué, spiritualité d,ésincar,,:ée! ~e Christ est dans la vie. Il est venu au cœur , 4e la creation, ~l ,cont~nue de venir dans l'humanité, Il vient dans ce's . enfants Béngalis guettés, par la maladie et la jaim. Il vient dans les 'câmp~ de réfugiés et .les villages de lépreux. Il est dans l'omnibus serré contre des an~nymes; , au .café, devant la télévision, Il ni'apporte le ,coLirrier de fin d'année et fait marcher les remo~~te:pente de ,la' s!at~on: .Il ~st ,ce ne~ve,!x~ .~~ fond de la classe que J aL de la peme a aLmer. A~nsL, nl}tre, f~dehte à Jésus-Christ est d'abord une fidélité au réel de tous les jours. .

Mais ne réduisons pas davantage le christianisme à zme a,ctiqn au niveau des structures temporelles' et ne conf.ondons pas a~tion catho­lique et agitatiôn sociale ou politiqu,e! Ne so,mm,lj!s-!",ous p~s, t~op souvent, préoccupés d'organiser le plus confortablement possLblf! notre séjour terrestre? Frère d'une terre dont i,l a, besoin,pour vivr~ et se développer, le chrétien est citoyen d'une autre patrie; il est du c~~l. On a dit qu'être du ciel, c'est choisir de travailler dctns l'équipe, rie. secours plutôt que dans l'équipe d'organisation des loisirs. L' ~ql!:ipe de secours est ' celle qui rappelle aux voyageurs' attirés par la beau~é du chemin et 'tentés de s'installer, que la faim d'infini qui sommeille en leur cœur est signe de leur vocation divine., " , , .

. C'est bientôt Noël! Etre' chrétien, ce. ri'est pas se co~ten'ter d'une' émotion sentimentale' à la messe de minuit devant le b~bé rose de la crèche, c'est vivre du Christ qui nous fait signe; et nous: 'interpelle aujourd' hui, aemain, tous les jours. Saurons-nous, fidèles ~ notre dauole vocation, le rencontrer' et le communiquer?

Jean-Luc Bagnoud SM

3

«,$i tu ve,ux -la, ·paix, ag:is pour lajuslice»

':o •••••

T~~~e de ·l~ Ve joumé~ mo~diale deJa paix: 1er janvier 1972

«Si !tu ~eu~.I'a paix, a~is pour la J~stice». ~et~e formule incis.ive v:'aduisalt La paro~e d hale: «La paIx 'e.Sit ùe frUIt de l'a JustIoe» (32, 17) s'mscnt résolu. ,ment à contre-courant de ['axiome trop facilement aocepté: «Si tu veu" 1 ., ' 1\ a

p~lX? 'Pre!p~re ,la guerœ». B~e ne matl'quer,a pas de sUTprellJc1re, et peut-être d IrrIter. C est pourtant le theme que Pau~ VI a vou!lu .presenter a rra r'émexioa des ,h~mmes ~ l'occasion. de , J.a c~1ébr:ation de ~a prochaine ,et cinquième Journee Mondiale de lia PaiX, le 1 er J'anvIer 1972.

Pourquoi ce thème?

~arce qu'il. est actuell ,et fondamental. n part d'une réallité certaine et vécue: ceil~e d:~s injUJsüces'saJ;l's nombre sur toute la terre. ]1 rejoint 'l'attente de nos ,contemporains en qt:ti [la déoouverrte de ce m:all 'e:t de Oe 'Péohé du monde provoque indignation et soif d'agir ou de combattre.

Parce q~'il est rdan,s Ja Idroite ligne des enseiignem'ents et des interventions de P'aUil VI, i-ruterprétant Ilia sensibi'lité de l'Eglise: depui's Populorum Progres­sio, en pas:s,ant par des dédarations et 'actions obstinément renouvelées jusqu'à Iva récente Lettre Apostolique Octogesima Adveniens. '

Par.oeque ce thème s'aocorde avelC\Oelui du prochain Synode des 'évêques: la justice !dans , ,le monde. D 'une part, la J oumée Mondiaile bénéficiera des

, déllibér,ations du Synode par un apport d'idées et ,de propositions ,autorisées, s,ans négliger le regain d'attention à cente question qui sera 'suscité œns le P,euple de Di.eu; d"autre part, eJJ1le -as'surera :aux travaux ,de 1J.',ass'embillée épis­co'pale une ,suite 'concrète dans le temps et ,dans 'l'espace, 'au niveau des com­mUnJaUltés qU~elHe alerte dans toUiS les continents. Ene fournira même, de quèlqll'e façon, UR 'corriplément ;par Ison approche origimdes'llr un pomt 'Plus restreint, mais qui met en jeu lia survie de l'humanité: de 'lien :entre 'la justice et la pai~L

De quoi s'agit-il?

Pour montrer à queJ p0iFl!t :ehles sont liées, la Bible nous ,dit que «la j,ustioè 'et la paix s,e _tiennent 'embra;~'sées» (Ps 85, 11).

De rait, 'eLles vont ensemble et ce}a de deux,manières:

Pas de paix sans justice

La palÎx e.st bien autre ,chos;e que l'ordre établi ou l'or.dre à tout prix.,un ordre 'apparent, sans agitation civile ou internationruJ.e, peut CO'Uvrir et Ilégaltser

4

désofidJie réeL SCDl:lVent, «ne' pouvant :flaire que ce qui est ju'Ste fût -fort, on ~~ait q1!le ce.qui es!tr fo~t fût Juste» (Pascal, Pents.ées; V, 29'8). _ ' ' _. ,,-

De nos Jours, on enumere et on conteste vlgoureuS,emoolt, surtout cp,'ez' les 'eunes, ton:t~s. ~'es ~om~leis ~'oppr~ssions 'e.t- ~'.~n c~nçoi{ ,la ., p~i;x conime }~, J a1Ss'age de ,1 al11enatlOn a ta hberatlOn. Cela reJomt Yl:C,CDn0graphle'- au m011:1S'

~cideUlta1e - qui confère tr.aditionnel1ement à la Justice trois emblèmes: Le' bandeau sur les yeux, poar montrer qu"el~e ne doit pas «faire, acce!p­

tion des; personnes,», ~~is rester inoorrUip~ble/ 'et se refuse'! à tout~s discrimi­nations. On retrou~e IClb cam.pagne de 1 annee en COUfiS' sur le theme:- «Tout hOIJlillID.e esrtl m.on frere». , -,

ta balance désigne réqui,ta01lle' répartition d'es bi'ens entre les hommels et entre 'les pe~ples. ~t ~as Is'eUJI~ell't de l'avoir, c'e~t.~~..Jdi're des riche-s:ses éc'Ono.:, lIliques, malS aUS'Sl des· pouvOIrs-, deS' respons'ablhtes et des chances' - br~f , de ce 'qui épanouH Il'être. T(f,anspolsé ,au plan .des groupe·s et des nations, cela devient ['el d roit de vivre et de' Iparticiper 'effectivement à ta marc4e de la société, nationale ou in ternati a na!k , dlans l'e respect des légitimes :autonomies et oies: m~ces,s'aires lSolîdarités. C'est une des idées maJeure,s' de la Lettre Apos­tolique Octogesima Adveniens, prenant ,Fa d1éfense de l;~ doub-fe aSlpiration cont'empoFaine à FégaJliité et à l'a participation, «deux fonnes de [a dignité de l'homme ·et de s'a liberté» (dt. n. 22 à 24}.-

Le glaive, enrfin, rappelile que Il'a Justke-est un combat; qu'elle' ne s'obtient pas S'ans llutve; qu'e1Je est un risque. B ne suffit pas; en effet, de Ja «déC'l:aref» mais fI faut 'lia :fiai,re régner, la me-ntre au pouvoir, comme Ufle voil.{i)nté càll's­tante de re~pecter la dignité et ],es valeurs des individus. et des peupl,es.

Pas de justice sans paix

La Justice n"est pas tout et combattre pOUl' eJ.l1!e ne' ,donne n-i tous' .res droits ni tous les, biens, en partieul,ier cdui de lia paix, qui est- à base dé «conc.orde» , 'd'accor:d des cœUTS.

TI y ;a une m'anière d':8JUer jusqu'au bout de 'ses droits - ou mêm.e de revendiquer ceux des' :autres - qui aboutit à Iles rui,ner ou à rellJdre l}la; So:ciété injuste' et in.vivable, en. Y' rétabliss,ant une ,autre !loi deb jhnglle. «Summum jus" summa injuria».

La bonne entente, entre pays comme entre individus, 'est à base de di,alo­gueS', cie négociations" de' concilHations, de IéC0TI1ciiliations" tO'utes dém'81'ches où chaque partie {ml présence renonce volon'Vair'eJlnent à: quelqu-es-uns de s'es avantages ou même de 's'es droitS', pour un bien plus haut, celui de Fa paix'. A plus fone l1aisCDil', s'i:l s'Iagit 'de ch.rétiens: «~S,i votJre jus~ice Ne' dêpa>s'se pa's, ceJUe des sC'FLbes et Ides phamsiens., V0US n'ent'rerez pas ldians le royaume d~ cieux» (Mt V, 20). '

Allcune, des. formul,es quis'affrontenrt habitue11em,ent pOUT' définir 1:81

justice: à chacun. selon ses droi.vs; à chacun Si€ilon ses mérites,; à chacun s'elon ses besoins, n ',est tJrès cIl,aire ni très chrétienne. Oet «à 'chacun» e.S!t a pri'Oi1i suspect. Mfeux vaut, 's"aclil'eminer Vien une· notion plus: communauuaiF'e de hi justice, en p artant du «,n0UiS>J ou du «tous,» 'Plutôt que .d'a «moi». Dans. octte perspective, beaucoup de reven<di~ations lapparemm,eril~ p~s relêvent~ en; fairt}

S'

d'un désir, cçmscient ou non, de représailles sociales, nationales ou idé()lo~ ques, ~e type passionnel et, d,'l,m transfert indû sur autrui de ses propr frustrations. es

Si tu veux la paix, sois juste ...

, Le com~~t J.?our la ju,stic~ ~xige donc, d'abord, une victoire sur soi-même Avarit de prêcher la justice, il s'agit de la pratiquer. La contestation de l' société pass'e par «l'autocontestation» de chacun. a

Le thème de la prochaine Journée Mondiale remet ainsi en honneur la notion trop , oubliée de saorifioe, qui. elS~ au centre de la pensée chrétienne. (ofr. la Sagesse d'en-haut dans « Epitre de ' St-Jacques», 3, 15-18 et 4,1-3) et est fO'ndée sur la charité: la. Jusltice '- comme la Paix -- est le fruit de l'amour. "

Cela ne dispense pas, pour 'autant, chaque chrétien, chaque homme de bonne volonté d'être, en fait, déchiré entre 'les solidarités qui le lient à ses groupes de vie: travaH, milieu, parti, patd'e, foi, idéo'logie, et les solidarités plus vastes qui l'appeUent dans ie même temps. ,

_ Autrement. ,dit, H est souvent difficile, dans ce monde imparfait, de faire cohabiter la justice et '1a paix et: ce n'est qu'au prix d'un effort permanent et généreux que l'on,a.rrive à les faire «s'embrasse!"». '

••• Agis pour la ju~tice

Le terme de «Justice» n'a paIS du tout, dans la Bib~e, Ue sens précis et limité que nous Ilui donnons de nos jour's.

n eSlt car'actérilsé avant tout par la fidé'lité, aussi bien de Dieu que de l'homme, à l'Alliance. Et par là mêm~y cette fidéLité de Ua part 'de fhomme devient 1a conformité à son «partenaire», '3~ Vrai, ,au Bien et au Beau sans limites ---: ce qui 'veut dirE{, fina1ement, dans lia Nouve1:Ie Alliance, Ila «justifi­cation» dans et par le Christ. , La justice qu'il 's'agit de prom,ouvoir dans :Je monde - et aujourd'huI,

surtout entre 'les naItions - n'est qu'un reHet et un effet -de 'cette «Justice» plénière de <}' Ancien et du Nouveau Testament '(rOf'f. Gn 18, 19; Jér ch. 17; Ez 45, 9). Cella est vrai, qu'il s"agisse de sa conception traditionnell'e (justice distributive, justice commutative) ou de l'extension ,que nous lui conférons aujourd'hui (projet: solidaire pour }a promotion des défavorisés et le dévelop­pement dynamique et finalisé de toute l'humanité).

Cette :aCtionpour 11a justice :dalllS le mOJ]de p.eut - elt doit" ,en bien des oas, prendre une forme négative, s'exercer contre que1que chose: ~déologies, etc ... Mais eMe doit ,aussi, et beaucoup plus souvent, être une ~(action-pour», une contribution, (~irecte et positive à ,J'a construction, solidaire, équitable et re~pectueuse de ['hOlll1me !<,il3ns s'a dimension totale, de notre société en muta· tion. " "

, En résumé, de q'uoi ,s'agit-ia? De donner à l~ paix un ,contenu de justice et de donner à lla,justice,un contenu de paix. stnop., dans le premi'er oas, c'est une fausse paix, et, Iqans Je recoJ]d, une fauSls,e justice,

6

Où en som me,S-110'US"'?· .. 0\ 1 • ;, .. \ .

Dans le de-rnier numéro ,de l' «Ecole va}'a,~s?~ne,)) " M. ,~ran,ço,is, Brprielli, ' rofesseur, a d?nné une information juste, et'èlalre tel:~:tiv~ : à ~'~, ~n~t~~fI1~~~Jq,~~~

~ouvelle en SUIsse romande. " '.' ., ~:-'" :) ',' " ,',' ",,:/ ' ~.~: : " ' ' Il vaut la peine ,de revenir au thème de la ~o~rdina'tion scoi'ai.r~, après la

double votation des 20 et 21 novembrt? dernier, qui , )~I. ; placé, r~~Q~:um~nt ' lt( canton du Valais sur la voie des ré~o~mes et des harmonisations. , po~t eécol~ retirera sans aucun doute les plus preCIeux avantages. :" :, "~: ;

Signalons pour comm'encer l'existence d'un groupe'œéÜide êt Ide, féftexion qui s'est constitué -dernièrement, aprè~ une décision pr!Sè à ' c'~, sûj.épp~ , iJ.ra Conférence romande des chefs des departements de l'ul:struotlOn 'pUb1iJ.qoor. Il s'agit du groupe romand d'étude des : objectifs et doels ' s<tructul"es'J'slcb:l'aire.s (GROS). Prég,~dé par M. ' Ro[!<er, directe~ de l'IRDP, ' c~t / br.ganrs'm~ " ~o'm­prend des repre1s'entants du mon~e ~'e l'e~seignem'ent, .al,~tontes et ~aSSoCIallOllIS~ ainsi que d'autres personnes, mteres'sees 'aux destmees de l'ecole s'ans y appartenir directement. Notre canton adhère à ce groUlpe',par , trois , .tdél~gué's, M. l'Abbé Othon Mabillard, curé de Monthey, M. Daniell Gay (AVPES), ~11{~~~,seur à St-Maurice, et le soussigné. , " ,

- ~ l , • •

Comme son nom l'indique, le GROS va s'effoTcer ~ tâ~hè aÎI!bitf~usè I;'il en est - de déterminer dans un temps limité lés-' objeCtifs de recolé future afin de dégager, à partir de cette définition, les strurcti wes 'liùùyelllèfqu~ ' devront graduellement être mises en place. Après les ' inévitables s~anêe'~ " initiales de tâtonnement et de démarrage, on a décidé de composer Jé pôttnüt de l'homme de dem'ain et, dans oette .perspective" d'analyser 'les f0i}.çtipns,.., çl ~

l'école ,à Il'égand: ' . '. ",' ,: ' ' J:" ' ~(: - 'de la société~ '. " _. - de la formation continue, " ' - du monde économi'que,,' '" " '; .• ,;: - de la ' ifamil~le ,,' ,.' c " " , c'"

- et des moy.ens de cOffi'riilIn'Îctltion ,~ ~ \ :ü;~ ' pû~,Jlèle). "

La liste qui précède, 'non exhaustive, petit êtr~ , complété~ :;:;au cours dé:, prochaines séances dont la fréquence (l x' mois) devra'it pe-rmettre qu'e leS travaux aboutis's,ent; err~ne pre'inière étape du' moins',' 'pbür IIlàfiii 'l{lê ·ll'a 'pré! sente année scollaire. Ainsi seraient j.etées les bases à 'p'arti.r desque~~es UIfé CIReE II, dont l,a création fait l'objet d'étud~s en ce momeiilt, aurait l~ possibilliœ 'd'entreprendre dès "septembre 1972, l'éllabôratiùn des rprôgramnies pour Iles 'années 5 et 6, voire peut-être 7, 8 et 9 de i}la s'colarité obligatoire. , ';"

1

- ~ -: I1ais, p'l~tôt , que . ~ n~us ;.r:ga.~~r .,trop '~vant.dans un avenir encore ,llJ.al d~fu:y', mentJiQ1M1.on~ ce qUl' .a. €It'~ Jatt .]'Ulsqu?a maIntenant par La CIReE 1 et I?,ar §es 11-PP1,l;>r,~u,~e~ SO~s-;9J~,issions.

,-.: L'a,ne après. Yautre, "ces dernières ont désigné de·s délégués chargés d prês~ntt5F, deNI?l!lilJû Ilia c0~ilS,siQlT: Faitière.,. les· diiffé.F,entJsuprog1JammelS. Eta~ié~ par. l~sl , mermbre'S. eux-memes: doe: C1RCE, ]:es; Pll0Jet'S. ont en. em't11'e PTOV0qu' de , .largie~ cons:ult·atiollls;. ~ant au niveau· Ides auto~ït&;s sco[air.es· que dans' ie~ rangs,. du ,personnel 'en?elguant d~ toute la Rom-andle.

. ' La ' pliocéldul'e' di ex amen terminée, CI'RCEet les: sous;.comm,i'S,s-Ïons. Se

soit!: ·à· nouv.eaq1; r-éUBies ~0ur la. mise' e.n: commu'1l, dlans. cha'lue drislciiJD!line, des remar'ques et des obsetrv>atio'll's; técol1tées'" III en est résulté, en. oertain~ .. cas

-~t;l.~ 'aJqqption des programmes avec des modificatiollis de ldéta~1. Dans d"aut~ cas". CëMéts-d :fu1r.e.n~pl'l:l;s importantes. Queilques proj'ets r:etommèroo.t aThX SQUS~ commissions .. pour éiillde complémentaire.

- . Not'0nS,leUi pcvrtieuàier lies déoi:si(m:s, pr:~seJs' de réunrur ',eR une IseUi1e dis'cipŒine pDu:r ,Jes, ~oi~s: preli111ières' laTJ1[€e8, cer.tJain-es acti'vités autrefois séparées. C'e~ 'a.~s,~ q:ue, -~~: JJ1~ayéijlii-x àî· 1"'fl~gl1i~}e, 'les: travaux manue[;s 'et ~è dessin forrnell(;)nt une: 's:€.\lŒe- IDFanche- intituiliée' «,aotiIYités: créaUrices})· .. IDe même ['histoire, Ilia géo .. gr,~:W!hie -êt 'L:es s~ien€;e!S' :s'.ffiSsÇld.eropit-' durant ks Vrois' pfemièr~'s années sous. UBe râ.~'llOmilil:a:ti(!itr, €@Im:mù:ae;, lia" «conn'aissan€-e' de l'environrrem:ent».

Alors qu'en un premier temps et dans ohaque programme, de brèv~ illc1i"eations(' s-eu/llemoot ~a\7,aient , été données pOl.UT '1' é:e 011 e' em·antine, il fut déeiœ( Rar, ~a:, suitû'e: Id' eX'Jplo.Œie.rr pJlus à. rond ce-s,ecteur, à loause de· Q'imp0r1lance

. d . t At -,,,1.;::.' 1 / l' +, / /. ( / J ,~ 1 / 1 q{tilill 01 :,e: re: 'ae€oJ:~e: a ,a pre-.sco:lanl.!ej, aux: prre-r~qUlS . \:.rpre-CaJ.lI\,;Ui ·, pre-i1ec-ture,_ pre-eCFl!.e" .etc: }ô.

. , ]t es-tpermis de· pen.sen qu'a,v'ec fa fin de l;a présenTe année' scolaire, l'ensemblle de l'œuvre sera sous toit. Les progmmmes romands, de ['éco!e enfanüne et des quatre pr:emières anné,es de la s'co'larité obligatoire se pré­·senteront aJlors en une be~lle un~é. Un document B, comJp[émlenuaire du pre­mier;'contiendra de'S 'r~ommarudations" des. conseils et des ,guggestions reiloatifs

. à la :formation des m:aître.s; à lIa construetioR, à J.'amén~agemenlt et à ['équipe­?lent Ides 'looalix die même qu'aux moyens d'fmseigne~ent.

'. Et (~e Vctis1le. travam,. q:ui.~ura. mobilisé petlJŒarut pIès de. cdnq ans ilKPs,nillieux ,pédagogique.s 'et. 'sootLair.e 'de Suis.se ramande, !S:er& présenté, ·en automne 1972, èp,:' ~un.-::<1~.t;~llli)nia-r nO'n'- 'enco:re défini, .pom; , examen, et approhation,. ,à la

·'~Q~~~~; r()1IYan!dè:de:sch,.efs I~,e départements d:~Tin~1lructiÜ'n VU'blictU!e~

R~tJeDa dè.s, l'Ors, }a.I{!?'ar::t 'la pluJS importallite à a~eompli,r, l,a m'Îs,e en aJp'Plicar­tion géRéi1iaJis€e.'oo, VGlutes, ces. disP0sitions H01l;Vel'les,.

&'- -

La Conférenc~ r~m,ande 'd~s- ,chefs d~ ~ervi'èe et ,dir~cte~rrs ~e ~',e'~së~gy~-nt primaire, qm 's'lege une fOl'~ par nlO~s ~ lJ~~i~;a~~~" e_tU!~le . , ?~~~ ~~~l~te?~~~

Ille ......... ,portant problème. Il s'agIt de proceder; pour· chaque' 'dlsciplIne' a ,nn ce-t h~J: / . , . t f' / . taire des «recyclage's» et des moyens neceSisawes aipres qUOl seron lxes tnve~'le temps . Iles priorités1 les . éche1l.onnoo1cnts ou '.;lles; siilItultaari·té·s des" diffé-~:<lS mesures qui de"ront entrer en vigueut. , .' ;. .c '.' .... _c ~ .. :"':'.:.":.:

Comme on le constate, l,a ro~te ' es~; '!o~gu'e . qui- '-c.?n:cIiiit à.;·cett~: i ~è()!~ romande dont on parle main.ten·ant depùls ,d.IX :ans

h. /~als, . il,~ntel?'~'!it;. s; p~~­

file à l'horizon Ue but à lattemdre. La parfaite de? eSl0I?- qUi eXIstel en.l!~~l !les

enseignants 'eux-mêmes et 'J,eis .respo~sI~bleis .aux Ivjers n!).veh"u~ est ~ ~e~tll'. eur de suocès d'une enttepns'e qUI va marquer es proc , ame;s genem wns gage ' '.

d'élèves. . ,,·~~"_ :!:t'.·

. .

Durée de la scolarité . dânsle.s communes du ca.nto·n dli "V~.I~i,~ (en semaines)

Après lia vot'ation populaire rella!tiv~ a ~~'!aJcùhésio~ d~ ~'anto~ d~ ,VI~l~~(au concordat suisse en matière de coordInatIOn s'cdlatxe, i1. est mte~esstant :de connaître rua 'sÎltuation des communes d~ /Haut et du , Ba~~Y.élJla~s ' ?an~ le domaine de [la !durée annuelil'e de ilia :scoilante. Dans Iles cas ou des· lI]d~'CatlOns font ldé:6aut, tcela ,sigrrifi'e que Jes ,communes n'.o~t p~~ ~,eur propre eco[e et qu'elliles envoient leuŒ ellifa:nts dans une wacahte VOlSlue . . LI~ ~oyenn~ par distriot es't ,cakuŒée en fonctIOn du nombre de «communes' -SCOlalf'e:s» '. '. -" ,

Goms

1. Aus's'erbinn 2. Bel1Jlwaild 3. Biel1 4. Binn 5. Blitzingen 6. Brnen 7. Fie.sch 8. Fres'chertal " 9. Geschinen

10. Gluringen 11. Lax

39 37 37 37 38 37 31

37 37

',.1

.. - " ...... , .. ; ~ ),. " .

12. MuMebaoh · , :.....:.-. · 13; MünsÜa: . . ,'. : f··, ' . .'.''-';':': ,.' 37

. 14. ' Nlederwa:1Jd ;', ' -;. ':' " ',37 15. Oberges1te!ln 37 16. OberWailld - . " 37 17 . . Reckingen- ;., -".~', -. },7 18,. Ritzingen ,· " ', ", '. 19 . . Selkingen 20. Steinhau'S 21. Ulrrichen 38

559: 15·= 37,26

. 9

Ost. Raron

i 2~2. Bett'en ,2-3. Bister _ 1.

;1-4. Bitsch :45. Filet :'f.:6. Goppisberg 27. Greiçh 28. Grengiols 29. Martisberg 30. Morel

. };-l. Ried-Morel

2~'7 : 7 = 38,14 • 1

,\. i J{ri,g

32. Bi,rgisch ,'" 33. Brig :3;:1-. Brigerbad '3'5. Eggerberg .36'. Glis ' . 37: Mund . -38. Naters 39. Ried-Brig 40. Simplon 41. Termen

:'42. Zwischbergen ,1 •• " _ ... ,f ( '~ •

4l() : Il .' 38,72

43. BaIts·chieder 44. Eisten 45. Embd

. 46. Eyholz 47. Grachen

· 48. Lalden 49. Randa

: 50. Saas-Almagell -5 J. Saas-Balen 52. Saas-Fee 5.3. Saas-Grund 54. St. Niklaus 55. Sta1den 56. Staldenried 57. Tasch

10. .

~ .!I,'O, I~ I~

\. . .. '

,. .; . . . 3,9·­. " 3T

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1.

37 l' ~ , " '39

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.' 37 42 39

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37 42 37 39 · 37 37 '

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39 ', '. , 39 ·

'. ',' .': _ 37 40

, .... . "" 40 "' ~ .'. 39

39 1: . 37

, t ~ 40

58. Torbel ' 59. Visp .60. Visperterminen 61. Zeneggen 62. Zermatt

776 : 20 = 38,80

West. Raron

63. AusS'erberg 64. Blatten 65. Bürchen 66. Eischoll 67. Fe.rden 68. Hohtenn 69. Kippei 70. Niedergesteln 71. Raron 72. Steg 73. Unterbach 74. Wiler

469: 12 = 39,08

Leuk

75. Agarn 76. Albinen 77. Bratsch 78. Ergisch 79. Erschmatt

-. 80. Fescheù '8.:1. Gampel 82. Guttet 83. Inden 84. Leuk 85. Leukerbad 86. Oberems 87. Salgesch S8. Turtmann S9. Unterems 90. Varen

531 : 14 = 37,92

Sitten Siders .1,

39 40 37 37 40 39 40 39 40 39 39 40

39 37 37 37 37

39 37

39 40 37

.40 38 37 37

42 42

Sierre 91. Ayer . 92. ChalaIs . 93. Chand<:llll 94. Ch~~lgnon 95. ChlpplS 96. Granges 97. Grimentz 98. Grône 99. Icogne

100. Lens 101. Miège 102. Moltlens 103. Mon~ana

Montana-Crans 104. Ranrdogne 105. St-Jean 106. St-Léonard 107. St-Luc 108. Sierre 109. Venthône 110. Veyras 111. ViJSsoie 783 : 19 = 41,22

Dérens

112. Agettes 113. AyerrJ.t 114. Evolène 115. Hérémence 116. Mase 117. St-Martin 118. Nax 119. Vernamiège 120. Vex 358 : 9 = 39,77

Sion

121. Arbaz 122. Grimisuat 123. Salins 124. Savièse 125. Sion 126. Veysonnaz 238: 6 = 39,66

41 42

39 42 42 39 42 42 40 40 42 42 42 42

40

42 42 40 42

40 40 39 40 39 39 40 39 42

40 39 39 39 42 39

Conthey

127. Ardon 128. Chamoson 129. Conthey 130. Nendaz 131. Vétroz

196 : 5 = 39,2

M~lrtigny .

13:2. Boverni-er 133. Charrat 134. FuHy 135. Isérables 136. Leytron 137. Martigny-Combe 138. Martigny-ViUe 139. Riddes 140. Saillon 141. Saxon 142. Trient 440: 11 = 40

Entremont

143. Bagnes 144. Bourg-St-Pierre 145. Liddes 146. Orsières 147. Sembrancher 148. Vo1lèges 237 : 6 = 39,5

St-Maurice

149. Collonges 150. Dorénaz 151. Evionnaz 152. Finhaut 153. Massongex 154. Mex 155. St-Maurice 156. Salvan-157. Vernayaz _ 158. Vérossaz 367 : 9 = 40,77

40 , 39

39 · 39 39

39 39 39 42 39 42 42 39 39 4.1 39

41 40 39 39

, 39, 39

42 39 40 39 42

42 42 42 39

Il '

Monthey 163. St-GingO'lph 42 i 59. Champéry 39

164. Troistor'rents 42 165. Vall d'IlŒiez 160. Cd1Jlombey-Muraz -42 166. Vionnaz

39 161. Monthey 42 .167. Vouvry

42 162. Porlt-V a:l,ais 42 42

372 : 9 = 41,33 . --

Récapitulations f

Monthey --41 ?33 Cànthey 39,2 Sierie 41,22 W. Raron 39,08 St-Maurioe 40)77 Vi'Sp 38,80 M'artigny 40 Brig 38,72 Hérens 39,77 O. Raron 38,14 'Sion 39,66 'Leuk 37,92 Enûremont 39,5 Goms 37,26

-Districts Semaines

37 38 39 40 41 42 Total commun-; -------- -Goms 12 2. 1 15 OSI!!l. Raron 3 4 7 Brig 6 2 3 Il ViSip 7 - 7 4 2 20 WeJsvl. Raron '2 5 5 12 Leuk 8 1 3 2 14 Si erre 2 4 1 12 19 Hérens 4 4 1 9 Sion ' 4 1 1 6 Conthey 4 1 5 Martigny 7 1 3 Il Entremont 4 '1 1 6 St-Maurice 3 1 5 9

_Monthey 2 7 9 --------

Tobal 38 3 52 23 3 34 153

Notre propo:s n'est pas-d'analyser une nouve:Uel fois 'les tablteaux .oi~.dess'llS, NoUis l'avons fait en d'Iautres occasions. - C'Ontentons-nous de d,ire que le ~ombre rel'atirvement élevé de communes comptant ea1'core 37 semaines de . s'colarité ,a.nnueNe :l'eptése.nte en f!aÎt de très petites entités politiques ct un _-effectif de olas~'es Ide faible importanoe' par rapport à ll'ens·embJe. Ce qui ne signifi.e pas qu.e l'on doive adm·ettre comme te}ile une situation susceptible d'être encore nettement améliorée.

A. Pannatier 12

f· , con lance .. · .. " , t!.

On raconte que Ile roi d'Egypte Ptollémée ayant demariJdé à EutQid~' ia manière ~,a 1?11.lIS rapide .d'apprendre Iles ~ath.émaJtiques, /S'entendit répond['e qu'il n'eXIstait pas de ~Ole :oy,de e~ m~thema.t1ques. . ,. , ,: '

Ce~te anecJdote m InSpIre 'la reflexl'On 'SUIvante: 1e:s m'athematique:s . cons­til!UOOt une discipil,ine ouvarte à tout eSlpfif ëurieux; mai:s cette ouverture ne s'identifie pia:s pour lautant à une [laci1üé: },e/S mathématiques ne connalislserit pa~ de privhlégiés qui puis'sent se dispenser d'un effortsétrieux pour surmonter I~es dufi'oulltés. - . : . _ .

Ceci eSlt d"autant plUls vûü :aujour.d'h'lli que ite cham!p d'appflication des mathématiques :s"est 'Cons~dérabllement él<argi: en partifcUllier, ks m'~théma­tiques sont devenues un des outill1s de décision devant rendre service à chacùn.

n est -ailors compréhensible que toute rénovation dans une· disdpEne au-ssi démooratique ne pui'sls'e se faire S'ans souJever des remous, voire de·s disoussions pas'sionnées. L'a m'élIvhématirque moderne a tt1Q1Uvé jusqu'à ce -jour ses défenrs'euf'S et s,es détfiacteuns souvent aus'si acharnés [.es uns que !les-1autres. C'est peut-être là, lia rarson essenti'eJle de lia méfiance, de l'i'nquiétu1de ou même de 'l',anxiété qUie 'SiUsd~e lIa mathématique dite «mdc1erne». .

Conciilier ,ces extrêmes en montrant que l'introduc.tioll de [a mathématique moderne à 'l'éco~e primaire, loin de T.jdicu~iser le contep.u des programmes tJ1aditionn'tils, fait res'sortir l'a rioheslse de la ip[up'a:rt des1)otions _dites tradi.., tioooei~les, voiJlà 'le but des propos qui sujvent. ,-

La mathématique moderne n'est que le Ifésulltiat de 1'évolution de la mathématique en,s:eignée jusqu'à ce jour. Pour s'en convaincre, ar'rêton'S:-J;lous un instant 'sur [es buts :de ['ens,eignem'ent de la mathém·aJtique à il'~cole pri­maire. Une rélponse à cette question esJt donnée par l'e pro}et de programme romand qui dilt: -

L'ens,eignement de Œa mathém'atique à l'écale pfi.maire d'Oit: a) f'avoriser une bonne ·structuration mental1e, c'est-à-dire déveJolppeT le rai­

sonnement logique, la ca:patoité :de . s~tu'er, de dlas1ser, d'ordonner, celle 'aussi de comp.nenldre et de re:prétsente~ une situation;

b) donner une bonne conna1s's'ance intuitive des notions fondamentaiJ.'e's: ~es errse·mbl1es, les re}.atiolliS, Iles opérations, leJS structure'S;

c) procurer un oU'ûiiJ. inte11edtuel UitÎllisablte dans ~es situations' Iles p!l:us dive[lS'es de la vie cour'ante;

d) Idévelopper Iles pouvoiriS d'.aJdaptation et ,d'invention . Ce but englobe à la fois des exigenc.'eis d'ordre pra~ique (il s'agit de déve­

lopper le savoir-,f.a,ire plutôt- que [e savoir) et. des exigences de formation de l'esprit. Il n'eslt pas si éloigné de (]la fiIliallité de Il'enseignement tr.aditionnell. Cependant, chose curieuse,si 'les exigences de form1ation de Ilia pensée trans-

1-3

paraissent tout au long du programme romand qui entrera en vigueur POUr 1 ch~sses de première année 00 1973, ces mêmes exigences étaient dans les I?r~gra~nlie,s traditionnels mentionnée'~ en 'préambules. ~ucune ;~hlusion n~ etaIt talte dans , les progranuneseux-memes: tout:se pas's'aIt comme si l'esse y tiel devait résulte·r de l'enseignement mais sans qu'il en soilt fait menti:­explicite:ment. '.. . n

.La lecture' attentive de~ buts que l'enseignement de la mathématique ' l'école primaire s'es1t fixés, ,amène. la constatation suivante: il est erronn~ d'affinner qu~ l'en~eignement moderne vise une finalité tout à fait différent: de celle de l'enseignement traditionnel; ,

Mais alors qu'est ~a mathématique moderne? Les notions fondamentales de la mathématiquecontenlporaine, loin de

co~SJtituer une ~ati~re renfermée sur elll~-même! d?ivent ~effi!ettre Une ·mellJJ..eure comprehensIOn des 'concepts que l'ecO'le pnmalre se dOIt d'mtroduire: - .concept de nombre (olas'se enfantine); - opérations et problèmes (dès la 1re année); ~ mécaniSime de Ja revenue (3e année); - problèm~ de la mesure et approche du sy,stème métrique (dès la 2e année)' - inJtrO'duction d~ nombre à virgulie... , '

Loin de constituer une m1atière nouveUe à incorporer au programme avec ~e~ théories nouvelles, une termi.nologie et ,?es symboles q~le b~'a'ÜJcoup qua­lifIent de chef-d'œuvre d'abstractIOn, les notIOns de J'a mathematlque nouvellle pe sont que des outi>ls pour .mieux .conduire l'lenfant vers Ile plus important des savoir-faire qui est. de savoir chercher et découvrir.

La mathématique moderne est donc avant tout un nouvel esprit qui doit imprégner la didactique: le souci de ne jamais détacher renseignement du calcul de ,La pensée mathém:atique.

Ce qui a changé 'en mathématique, c'est moins la matière enseignée que la façon dont el!l,e est enseignée.

Après c.es considérations d;ord~e général, Evrons-nous à une rapide . rétrospective. Ayec la clôture de l'année scoJlair~ 1970/71, s'est terminée la phase de formation théorique axée sur la connaissance des concepts fonda­mentaux d'ens,embles et de rel,ations.

L'effort fourni par Ile personnell ,enseignant du Valais romand pour s'initier aùx mathématiques modèrnes mérite d'être soul:igné. Certes tout n'a pas été ::l.SIsimHé, les plus sceptiques -auront ,même l'impression d'avo"irrperrlu leur temps.

Cependant &ans faire preuve d'un optimisme déplacé, la première phase de recyçlage a répondu aux' objectif,s assignés: certes, il aUTait été souhaitable que .dans cette phase les concepns fondamentaux soient aSiSimi[és, que le lan­gage propre à cette disoi'plline soit fammer. .. mais H était eapital que l'esprit nouveau qui sOliffI,e -sur Œes mathématiques , atteigne chaque enseignant.

La preuve de cette remise en caus'e nous est donnée par ~es nombreuses questions qui voient I.e jour. '

·14

_ Tout d'abord la forme donnée· au cours de recyclage 'a :paru. à ·,beaucoji;p ;d'enseignants trop abstraite et tout à fait eh dehors d.tt j cçmte~te, math'éma­,tique. qu'ils côtoient jorurne'~lem'ent. D?r.ant '1'h~VeT : ' ~ ·~7r/7J~ ' le~'·.}~d?~iis théonques s'eront revues · malS oette' fOlS sous 1'ecla.lra~é' . m~~hC?dC?lqgrq1:le, par la boU'oh'e des. enfants. ' . r -,.." , ,-'o. -, , ) _ . \~ .(~;: •. . : !::: ~_

Les eaJlseigrmnts qui 'Ont acceJpté d'ouvrir leur das'se ~t PÛ.~con's~éiuép-t de travailler dans une optique moderne rr'ont -nùUemerit }ia ' pré~~riti6n qe vous présenter des leçons modèlies: l:0rs ·des visitès de l,elÏrs ·" c.olhlèg·ueS,~ l'ls

. présenteront leur olasse- en :activité "iavec tous leS balbutil~mep.tf' êFI~s hésitations que cela peut comporter. .~ .. .". " . . .. . : "j: ,T)' "Yu .. "

_ D'autre part queHe ser-a la'place du calcul-dans l'optique .moderne? ~ -ua mathématique moderne ne fait pas fi du· calcul numérique. L?étude des nombre ne ,s;era en aucun cas négl~gée. Mais .la connais1sance de ·ces der­niers devra avant tout favoriiSer le calcul 'mental -Fapide;' le ca-1cul à vue;. le ca:lcul 'avec des \'Ialeurs approchée,s. .. , __ >: ':" _ -' .. . .. ~".. ..:,

_ La mathématique moderne une discipline dans le vent? . . ., G • ,. r

Contrairement à son appe'l11'ation, 1a mathém'atique, ni6derne· n'est pas ·ù'ne" IcNscipl,ine dans le vent. Ses SOUf<ees remontent à :· 1874 ersa,rit l'œuvré du mathématicien russ'e Georg Oantor. Oantonnées, àa'université pendant des génér.ations, ses découvertes et cellœ de oS,es dis,ciples ont. eu, tout ·1e temps de mûrir, de se décanter pour enfin, il y a moins de dix. ans, venir inillueu cer l'enseignement secondaire et primaire.

_ Affirmer d'lautre part. que la' -réforme ' proposée ' aètuelIeŒtient aut?a :· ul1~,: existence éphémère, dénote de .lIa paft des pel'lSonnes tenant de'.te1s' propos une méconnaissance complète du problème. r Il-en est de ·même de ceüxquJ font un paraLlèle entJre une soi-disant méthode Cuis~naire et Ja m:athéma­tique 'CtctueNe. Disonssimpkment qu'il n'y ,a jamais e.u de ·méthode.. Cui­senaire, ·qu'il! y a et qu'il y laura toujo.u:r~ un .matérie~ ~.~is~naire qu~ a sa place en particulier dans l'étude des nombr~s. , Car un ~ombre ,est une notion abstraite: H est essentiell de :l'étudler comme teI.'"!1 fâùt 'donc · ie faire appaJfaître en présentant à ,l'enfant dessituat~oil:s concrètês' v·ariées à partir dresqueJJl'es cdui-ci pourra construire' IJar absttactiml un 'nonibie d'une puissance insoupçonnée. Si à côté de Paspeet «cardiÎl'al d'un etisenl­ble», le nombre e'st saisi par l"enf,ant comme <dneSUfe ·d'uÏi.ë-·lop-gueùit>/ à travers le matériel Cuis'enai're, cel'a ne 'sera qu?~ntichissement. Soulignons qu'hl 's'agit taujours d'une question. d'éql.Ûlibre ~ ,troUyerr-.:~et .. que la ina~é-matique moderne.n'est.J.iée ·à aucun matériel. .;. '. ., , .,:,1-: ,_ : ..• ~., :, . • :' •. 1.'· '

- enfin que ,devient le problème d'arithmétique? ,. , En réponse à cette question permettez-moi de citer la condûsioti que j'ai été amené à tirer au terme · d'une étude ' intif:lrlé~: , ~a ' probléin~lfiq}le du problème paru dans l'Eco~è val'ais'aIine, de juin""1970: '· . ' . ' ....... -.,' .. '~

«Le problème c'est 'l'aboutislSemertt de .-to~te é~de; q-üeJie ·.·qu'~lte ::sçJh, c'est là que l'eiifant pèut vraiment rri,e"itre en'œuvre ses ressourc~s d'inven­tion et de logique. Dans les 'activités ~suscitée.s _par un ptùblèriié, l ~enfant trouvera son épanouis.sement, il se préparera ·à entrer dans. la~vie'·noIi-·p'as

, 15

avec une somme de trucs ·accumulés >sur les bancs d'éco~e mais avec Un esprit exercé à (ta rémexion.» . Le conltact ~Vetc des enfants travaillrlant dans Je contexte moderne, fait de

nous des gens convaincus de la valeur mathématique: découvrir en face de soi une dass'e dynamique, des mines radieuses f'aisant de la mE..thématique aVec un plai:-~ '" évident, s'apercevoir que les notions introdùites correspondent 'exactemçü i ' au besoin de l'enfant, voilà de quoi vous faire oublier vos Soucis et VOUs !donner confiance dans l'avenir.

Documents d'histoire valaisanne p'aT Michel Salamin

Goitreux et crétins du Valais au XVIIIe siècle

R. Sauthier

Le tome IV de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences et des arts, paru en 1754, écrivait à l'article Crétins: «On donne ce nom à une espèce d'hommes qui naissent dans le Valais en assez grande quantité, et surtout à Sion leur capitale. 1,]s sont sourds, muets, imbéciles, presque insensibles aux coups, 'et portent des goitres pen· dants jusqu'à la ceinture ... »

Dans Vallesia, 1966, pp. 175-177, Bernard Gagnebin remarque les réaotions que cet article suscita dans le Valais et la rétractation que les responsables de l'Encyclopédie firent paraître en 1756, en tête du tome VI de leur Dictionnaire.

Il nous a paru intéressant de rechercher dans ]a littérature de la fin du XVIIIe siède ce que quelques voyageurs étrangers, de passage en Valais, ont écrit au sujet des goitJreux et des crétins.

A. LeS- goitreux du Valais

Abraham Stanyan, ministre d'Angleterre en Suisse de 1705 à 1713, fit paraître, en' 1714, \'ion ouvrage Account of Switzerland, traduit en langue française sous le titre VEtat de la Suisse. A l'occasion de nouvelles éditions, ce livre fut considérablement augmenté g.râce au concours de différents collaborateurs, dont Temple et Ruchat. Il Deçut alofoS' un nouveau ,titre Etat et Délices de la Suisse. L'extrait suivant est tiré du tome II, p. 266, -de l'édition parue à Neuchâtel en 1778.

16

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Exa à la

en d'a III

selo

ETUDE DE TEXTE

Une forge effrayante

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Il :· Ii · . ' \ :' ' .. '

~ 'SSI'O ."

é éra . l

Un jeune garçon, Jack, a c1"abord ,connu une vie- heureuse.Ma'i~ 1e rema­riage de sa maman l'a 11vré à l'hoS1:i1lilté d'un beau-père, jaloux .de La tendresse que lIa mère continue de témoigner à 1'enfant. Bieptôt, celui-Ci: n'est piùs supporté au foyer. Contpaint -de gagner sa vie, :ill va ,dès [ors connaÎ1Jre la triste exis~en:ce des jeunes ouvrieiPS dans ks usinels du sièc!le 'denuer ...

Au milieu de rua forge, .sorbe de ha11e immense, imposante comme un temple, où le jour tombe de haut en barres lumineuses jaunes, où l'ombre des coins s'édlaiœ 'Subitement de lueurs Bmbr'Çi.sées, une énorn1e pièce de fer fixée au sol s'ouvre comme une mâchoire toujours aV~doe, toujollrs ,mouvante, pour saisirr ~t serre-r oe métall rouge qu'on façonne ~n~ nllarteau da~s l~p-e p 'luie d'étirrcehle:s . C'est l'étau ...

Le petit Jack eslt à l'étau! E t je chercherais dix ans un autre mot, je n'en trouverais pas un qui rende mieux l'impres'sion de terreur, d'étouffement, d'angoisse horrible, que ,lui caus'e !tout ce qui l'entoure.

D'abor,d ,le bruit, un bruit effr'oyable, assourd~ssant; trois cents m1arte1aux retombant en même temps sur ,l'enclume; .des sifflements de . ,lanières, de:s déroulements de poulies, >e{ toute da rUJneur d'un peuple en activité; trois cents poitrÎnels ba~eltantes e1t nues qui s'excitent, ponss/ent des cris qui n'ont rie:p. d'humain, dans une ivres'se de force ' où les mus'des semblent c]1~quer et la respiration ,s'e perdre. Puis, ce sont cLe-s wagons, chargés de inéval embrasé, qui traIVersent la harrl1.e en roul'ant 'sur des railllS, le mouvement des ventÏJIateurs agités comme des forges, souff.lant du feu 1'1.]r du feu aliment1ant la flamme avec -de la chaleur humaine. Tout grince., gronde, résonne, hurle, aboie. On se croirait dans '}e ttem'ple farouche .de qUellque ~do~e exigeante et slairvagè. Aux murs oSont accrochées des l'angé'es d'ouül1s façonnés en iTiistrum~nts de tortionnairres, des crocs, des tenail[.es, des pinces. De lourdes chaÎne'S pendent ilU plafond. Tout cella dur, fort, énorill:e, brutal; elt tout au pout de l'atelier, p~rdu ·dans une profondeur sombre et presque rerligieuse, un marteau-pilon gigantesque, remuant un p oids Ide trenre miJIle Idlogrammes, gliSlse [entement entre ses rdeux montants de fonte, entouré du respect, de l'a;dmilration de

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l'Iate/lier, comme le BaJa!1 1 -luisant et noiT de ce temiJle aux di,eux de l'a fore Quand 'r~dÜ'le paJI1l,e, c'eist un bruit 'Sourd, rprofonld, qui ébranle ffies murs ~. plafond, Ile so~, :Dait monmr 00 tourbilhlon ILa poussière du mâchef,er. ' e

Af}phonse Dauldet, Jack. Fasqued[e

3 Dieu principal des Phéniciens, on lui saorifiait des animaux et parfois... de petits-enfants.

Questionnaire

1. Que 'sont ües banes [umineus'0set jaunes? ... 2. Quellile 'est l'énorlme pièce de fier au m'i!lieu :de ~a for:ge? ,,' 3, Pourquoi [,e métail est-hl rouge? ... 4. Que r,e8s'ent Jack face au 'Sipocfaid1e de œa forge? ... 5, Queàlle est la pièce de lia forge qui iIlrustr'e !l'impression de Jack? ' .. 6. Pourquoi [es poitrines 'sont-eJl1les haJI'etantes et nue:s? ... 7. A quoi[a forge e!st-e1l1e comparée? .. ' 8. Pourquoi JJes ouvriers témorgnent-i1's du respect et de ['admiration au

marteaui?iJlon?

VOCABULAIRE

1. On dit: «Le chat miaUlle». Compos'e de 'semblralJ1es petites phr'ases à ['a~de Ides deux séries de mots Isuivants': .

a) ilie pOl1C, a'a grenouilhle, ·le 'Corbeau, ['âne, fLa chouette, Ile chevaJl b) hennit, ulrule, co:cus1s,e, brait, grogne, croasse.

2. Donne Ile 'contraire des 'adj.ectirfs en grHs. Choisis 'J'a!dj,eotif convooabile dans ta Us'te ci -Ides'sous: - lll1l eruEallJt reconnaissant: - un ~u~ge i?duIg~nt: ... - un e/leve mstruit: ,'. - un Ison aigu: .. , - un en!6ant sobre: ' .. - un ver,re transparent: Liste: merv,ehl1eux, ingrat, ignorant, poli, aimabilie, gourmand, sévère, grave, ,soucieux, opaque,

3. F Oifime un imÎ!ni.ifif à parrtir de ch1acun des noms Isuivlanrts:

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E~empil,e: un pauvre = appauvrilf.

- bras: ... - air: .'. - ·}umièT'e:

- pied: .. ' - é1lain: .. . - poids: .. .

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GRAMMAIRE

1. Indique la voix des verbes en gras: _ ill a gagné le prem~er prix: .. . _ ill est poursuivi par le chien: .. . _ cl s'est penché sIllr ce prOlbUème: '" _ ~l est tombé dans ILe puits: .. ,

2. Accorde, s'il y a lieu, les mots entre parenthèses: _ OetS ,mur-aûl['es (dommant ... ) la vûlŒe ont une nob[e et (imposant ... )

figure. _ L'eXiempl'e Ides gmnrds hommes doit être une ,lumière (éolatant ... ),

(édair'ant ... ) /lle IOhemin de ceux qui veullent s'élever.

3. Ecris les adjectifs suivants au féminin: - turc: ... _ enf,antin: .. . - vi~li1ot: .. .

ambigu: ... genül: ... pers1an: .. ,

- mallin: .. . - grec: ...

4. Ecris l'adverbe formé à partir des adjectifs suivants: _ fréquent: ... - bruyant: .. , _ méchant: ... - viol1ent: ...

ANALYSE GRAMJ\.lATICALE

1. Indique la fonction complète des mots en gras: - Les quais ;de Paris: ... - Que f,ais-4:u, Pierre?: ... - Nous lies/tians debout: ...

Il plut toute Ja nuit: ... - l!l res'ta fOii tranquille: ... _ A l'intérieur de La 'oase régnait une fraîcheur gllaCÏlalle: ...

2. Indique la nature des mots en gras: Ex.: 'conj . de coor'dimatJion - pronOiffi relatif Aimez ['ordre, mes chers eooant's: i1 a des avantages précieux. Si vous avez mils chaquecho:s'e à sa p~ace, vous ne perfdrez aucun m'Ornent à la cheroher quand vOUIS en ,aurez besoin: nul troub}e alors ne re'tardera votre délpar.t. Et quel avantage quand on évite ,ainsi toute dispute et tout embarras! En outJœ, 'chaque ohJet étant mi's à cette pillaoe qUJe vous avez jugée convenabl'e, ill s'y cons,erver'a plus sû.rement qu'en un autre tlieu.

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- Sachant qu'iil faut 4 m3 d'ah- par per·sonne, oalcullez comrbi,en de per. sonnes an peut y -loger?

- Pour pouvoir y logm 5 personnes de pllus, de combien faurdtiairt-ill rele. ver Je pU'afoI1ld?

4. Une chambre rectJangUl1aire a 15 m. de périmmre. L'a longueur sUllpa:Ss'ela Il'af'geur de 1,5 m. CeRe chambre do~t être couverte par un tapris qui ,vails'sle tout autour un leslpace Jibre de 25 IQm. Qule[ s'er:a le prix (die 'Oe tapis à riatson Ide Fr. 45.- le m2?

5. Un ind uSltrÏ'ell veUit dis trirbuer un e certaine somme là 'Stes oU'vfÎ'elrs comme caJd~au de No~'l. S'i,lldonne Fr. 150 .. - ~ tchacun, il a Fif. 1 550.- de trop ,et s III \donne a Ichacun Fr. 200.- Il lUI manque Fe 300.-. Quell est le nombre d'ouvri,ers ,et qurêl1le est (l)a somme à d1.s~ribuer?

6. Un patron emploie 20 ouvriers et 8 appre[]ti's. Le prix de la journée d'un apprenti est ,l,es 3/5 de celui donné à Il'ouvrier. Au bourt de 6 jouDS il Idonne Frr. 5 952.- pour lJJe's payer. Trouver Ile sa!llaire journalier d:un 'Ouvrier et ce1ui d'un alpprenti.

MATHEMATIQUE

1. Effectuer ,la muùtirpùiCiation: 12,05 X 5,008 = ...

2. 'Multilplier en f'f'a!ctions ordin1aires ,et extraire les entie'fs: 4315 X 2/3 X 4 = ...

3. Trouver une fr,aotion ég,ale à 15/1 8 et ayant pour d'énominruteur 42:

4. Transrforrner en dm3: - 0,45 om3;= ... - 8m3 20m3 = ...

5. Que!lle es:t en 'ares la surface d'un oaDré ayant 240 an. de périmètre?

6. Les deux 'côtés de Yangle droit d'un t'fi.angle relc1:langk varIent l'un 24 m., ,p'au'tre 50 m. CaliCuler ilia .surface Ide ce triangle.

7. CaJ]cUJler ['intérêt de Fif. 4 000.- placés à 6 '0/0 pendant 2 mois.

8. Efif'ectuer lla divilsion: 25 mn 30 s : 6 = ... mn ... s.

9. La [ongueur totalle dies ,arêtelS d'llil cube eJst 84 omo Oailcul},er Ile voQrume de ce ,cube.

10. Une voitUJre rouJ1e à une vÎ'teslse moyenne de 60 km./'h. Que!lJ1e distance parcourt-eŒl1e en 2 h. 20 mn?

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11. DeuX joueu[·s ont e"nrseJmbJ,e 150 biaes: En un j~u 1'~n perd 20 b~i}ùes, elt i~s ont ,alors Ile merne nombre. ComblieJn en ayialent-~ls reharcun 'avant ~la partie?

ETUDE DE TEXTE - CORRIGE

1. La lumière dru jouir qui pénètre par l,es fenêtres de ,l:a forge 2. L'étau 3. Barce qu'hl 'est ohaUld 4. Teneur, angoisls'e, étoUlff'ement 5. L'étau 6. Parce que Ile travaill ,est fort pénilb!le. p1ame qu'~l {mt f('rb chaud

7. A un templ,e 8. Parce qu'ill est impos'ant, énorme

Parce qu'ill ~ait un travail gigantes'que

VOCABULAIRE - CORRIGE

1. Le rporc grogne Da grenouÎ'll1e Icoarslse Le 'coflbeau ,croasse L'âne bIlait La chouetbe ul:u!le Le cheval hennit

2. ReconnaiSJslant : ingrat Inldullgent : sévère Instruit: ignorant Aigu: grave Sobre : gourmand Trall!spiaren t : opaque

3. Bras: b na:sls'er Aiif : aérer Lumière : ailluffi'm Paros : peser Pi~d : piétiner ErtIain : étamer

N.B. - 1 point paf réponse toute jUS1Je (ortho.gr'aphe correlcte).

Points 2 2 2 2 2 2 2

2

16

Points

1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1

1 1 "1 1 1 1

18

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GRAMMAIRE - CORRIGE

1. - voix active - voix passive - voix pronominale - voix active

2. Dominant Impos'ante Eolatante œlairant

:.;. - tnrque - ,enfantine

.....,....,- ambigue - gentiJli1e

- vieillilotte - persane - m·aJligne - grecque

4. Fréquemment Méchamment &uytamment Vidlemm'rot

ANAL YSE GRAMMATICALE - CORRIGE

1. 1. . Par~s: compI. du nom quai's 2. Que: campI. direct de fais 3. Pierre: mot mi,s en rupostJrophe 4. DeJbout: modifi,e restions 5. Nuit: compl. circ. de temps de plut 6. Fort: modifie t.ranquHle 7. Tranquille: attribut ,de il 8. Fraîcheur: suJet ré,el de régnait

2. 1. Chers: adj. qUaJlificatif 2. Si: conj. de subovdi'lllation 3. La: pron. peflsonnel 4. En: pron. personnell 6. Quel: adj. 'exc1'amatif 7. On: pron. indéfini 8. Y: adlverbe de iieu

100

(1/2 + 1f2) = (1f2 + 1f2) = (1/2 + 1/2) = (1f2 + 1f2) =

Points 1 1 1 1

% V2 % % 1 1 1 1

1 1 1 1 -14

Points 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 --

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ANAL YSE LOGIQUE - CORRIGE

1. 1. Plflinc. 2. Sub. conj. 3. Sub. Il"elative 4. Sub. conj. 5. Sub. rel. 6. Sulb. conj. coord. 7. Sub. conj.

2. Je souh'ai~e recevoir ce que tu m"as promis. Je souhaite rqu'11 reste.

3. D'un amandier un écurooil s'év,ade.

4. Gens.

Barème:

1. 1 point par réponse toute juste. 2. 1 point par réponse toute j'Us~e. 3. 2 points si c'est parfait, sinon 0 point. 4. 1 point.

Total: 12 po intiS.

CONJUGAISON - CORRIGE

1. - ne dormiflas-tu pas? - ne jetterons-n'Ous pas? - ne mourra-t-iJ pas?

2. - que nous riions - que vous voyiez - sois - aie - nous Iconclûmes - il craint - faites

3. - subjonct'if présent - Iconditionn~l pas'sé 1 Te fOTme - subjonCJtif présent - conditionnel paS!sé 1,re forme

Points 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1

14

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ARITHMETIQUE - CORRIGE

1. Prix

Nombre de liures

2. Sammie Fortune

Intérêts

3. Volume Nombre de personnes Nouveau vollume Haube'll:f I:l faut re/lever de

4. Demi-çérimètre Lar-genr Longueur Largeur du tapLS Longueur du taipi,s

Surf'élJce Prix

5. Difféfrence Différenoe par piaJrt Nombre d'ouvriers S'il donne Fr. 200.­à chacun ... Somm,e à distribuer

6. Salaire journatlier Salaitfre en f'raot. Sa]aÏJr.e joumallier d'un homme

Salaire d'un apprentis

735 X 180

210 210 X 525

735

3/5 + 3/10 56340 X 10

9 62600 X 5

100 8 X 5 X 3,5 140 : 4 40 X 4 160 : (8 X 5) 4 - 3,5

15 : 2 (7,5 --- 1,5) : 2 3 + 1,5 3 - 0,25 X 2 4,5 -0,25 X 2 2,5 X 4 10 X 45

1 550 + 300 200 - 150 1 850 : 50

200 X 37 7400 - 300

5 952 : 6

20 + 8 X 3/5

992 X 5

124 40 X 3

5

Fr. 630.-

150 1.

9/10

= Fr. 62600.-

4

4

2

3

.= Fr. 3 130.- 3

Points

8

8 ----140 m3 2

35 IpefrS. 2 160 ,m3 1

4 m. 3 _ 0,5 m.

7,5 m. 3 rn.

= 4,5 ,m. = 2,5 m. ~ 4 ·m.

} }

= 10 'm. } = Fr. 450.-

= p.r. 1 850.­Fr. 50.­

= 37 ouvr.

1

3

3

1

3 1 2

= Fr. 7 400.- 1 = Fr. 7 100.- 2

9

8

9 ----

= Fr. 992.- 1 = 124/5 3

= Flr. 40.- 3

= Flr. 24.- 8

50

E. V. No 4, décembre 1971

Barème:

pour 'une errejur d 'opéIiation, on enlève 1 point par problème. Pour plu­sieurs erreurs d'oIpéraJtion, on en'lève 2 points par problème. Dans [eJs. Cias où la .ootation inrdiquée ci-dessus n'e'st pas app'li'cabl'e, onen[ève un nombre de points prqportionneil à l'erreur de raisonnement. .

MATHEMATIQUE - CORRIGE

1. 60, 3464 2. 12 4/15 3. 35/42 4.0,00045

8000,002 5.36 a

6.600 m2 7. Fr. 40.-8.4 mn 15 s 9.343 cm3

10. 140 ~m. 11. 95 et 55

Leçon de choses pour la 4e année LE CUIR

1. Matériel

- Collectif: objet en cuir (serviette, sac, portefieu~lil'e , eJt'c.). MoroeHu de cuilJ.". Couteau. Feuil~le de oarron, tôl'e mince.

- Individuel: moœeau de cuir, '03!rré de carton., eau.

2. Idées directrices

. Le 'cuir elSJt sOUlpJe, résilSlt'ant, imperméaJblle? Il sert à fabriquer Ides objets parfois eX!posés à la rplui'e: nos ·chauS'suœs, noiS sacs d'éco~iers, les v'a~ises. On le fabrique avec a'a lpe1au de certains animaux: bœuf, chev'all, ve'au.

3. Vocabulaire à retenÏl'

Un Icui'r s'O'up[e, résistant, itmperméabl'e; une tannerie.

4. Leçon proprement dite

a) Le cuir a de nombreuses qualités QuellJs 'sonrt !}es objets de la Cll'as-s,e f'abl"'iqués avec le cuir? Sont-ill,s tous de llia même coulleur, de Ila même forme?

E. V. No 4, décembre 1971

Obs,ervons J'e moroeau de cuir. Les deux races sont-dlles semblables? comment est lIa plus be/Me? C'lu~S!ante, 'liss'e) e t 1'autœ? (rugueu'Sle, Pe!l!u­cheuse). Peut-on plier ce morceau de cuir? Que fait-il quand on ne le retient plus? Pourquoi? (H es't souple). Que fait lia feuiLle de ·carton quand on Œla plie? Que fait ILa f,euil~le de tôle quand on la pl,ie? Ces ICQllipS ne sont pas \Souples 'camm'e ·le cuir. Ess,ayons de déchifier Le mOI1ceau de cuir. Est-oe pos'siMe? Se coupe-t-i1 facilement :avec un couteau? Pourquoi?

b) Le cuir est imperméable Versons un peu d"eau sur J,e cuir. L'eau ,le travers·e-t-it? Versons de 1'eau sur Qe carton. Observons au bourt d'un marnent comment est devenu le carton, com­ment 'e's't II'e cuir. Pournait-on faire des ohaus'sur.es 'en carton?

c) Le cuir nous est donné pal' les animaux Pllaçons une l,anière de cuir dans 1a Hamme de la bougie. Que fait le -cuir? Que s'entons-nous? Que raJppelllJ,e oette odeur? Le cuir ,comm,e la ,l'aine nous est fourni par lelS animaux. La peau de 'certains animaux (bœuf, ,che'Va~, veau, cheVireau, porc), 'sert à faire le cuir. Quand l':animal est tué puis dépoui,Ué, on r·ade sla peau pour enllever les débris de chair et de gmiss'e. On gmtte ~ ,es poa-s. Dans une ttannerie, J'a peau 'est ensuite tannée, c"elst-à-dire transfor'mée en cuir.

5. Exercices

- Dessin d'observation: un objet 'en cuir: caJftabl:e, chauslsure ...

104

Collectionnons: échantillons de cuir, ooHoll's..Jles sur un carton, deman­dons qe nom :des animaux dont lIa peau à 'Servi à f:1aire ces -cuirs.

B. V. No 4, décembre 1971

Leçon de choses pour la 6e année

L'EAU

1. Observations préparatoires

a) L"eau ·a-t-eUe1a mêm·e teinte dans un ruis's'eau, d'ans une rivière, dans un étang d à la mer?

b) Dans qure~J,e\s circonstances débordent les rivières? c) Bmplis'sez un litre de neige tassée et faites fondre. Obtenee:-vo'll'S un liïtre

d'eau? d) SOUffieutez à l'action d'une forte gelée une pe~ite boulteiJ~e r'emplie d'eau.

Que 's'e pas·s'e..Jt-~l?

e) Faites ·cuire quel1queJS haricots de lia même variété: - dans de l'eau de pluie; - ,dams de .J'eau Ide puits; çompaTez :Iles deux cuiS!sons.

f) L'alcool et la glycérine se mêlent-illis à 'l'eau? Et l'huile d'olive?

2. L'eau dans la nature

L'eau existe dans la nature sous quatre états: - état solide: glace, grêle ou neige; - état 'liquide: eltle tombe sous f0rme de pluie, coule dans les ruis'seHux et

les rivières ou s'aocumul}e dans l,es lacs et l,es océans; - état gaz·eux: etlik est répandue en Vla!peur invisible dans ratmosphère; - état vésiculaire: eJ1lte 'Constitue iles brouil1.iliards, ks nuages.

Elle s,e renoontre ·en quantité conS'rdér·abl'e dal1Js il.es !Substances OIrganiques: ainsi '~e corps humain contient Ires 2/3 de s'On poids, les pommes de terre ~es 4/5 et Iles 'laitues Iles 95/100.

L'eau de ruissellement et l'eau d~infiltration: lorsque l'eau tombe sur le sol, une par~ie 's"évapore; une autre partie s'écoule au filet d'eruu ou va au fossé: c'est l'eau de ruis'8·eilillement. Le reste .g'infj:}l1:re dans lia terre pour alimen­ter 'les nappes souterraines assurant aux sources l<oor débit nonuatl: c'est l'eau d'infrltration. L'ielau de ·ruis's,eIHement e.utraÎne les cortps qu'e\111e floocontœ slUr son trajet: ,elli1e perd 'ainsi de .s'a -limpidi1é, mais rede'Vient alarre après Un certain temps de lfepOS lorsque ce sont déposées les matières tenues en 'Sus­pension. L'eau d'infiltraûion en péné'trant dans Le so[ dÎls,soolt certaines 'Sub­stances. Oertaines eaux diltelS minéra1es renferm·ent en dissoŒution du fer, du soufre, de ~a 'soude: ellies agis'se.nts'a!lutairement sur i'orgmisme dans cert:aines mal'adi,es.

105

E. V. No 4, décembre 1971

, Eaux de rivière: leŒ1es renferment beau.coup ,de matières organrques mais sont moins minéra1iisées.

Eau de mer: ell!le 'elst sa~ée. Bhle contient par litre 45 g. de sells dis'souS panmi les'qUlôlls dom'Ïne lie s'Cil de cuisine.

3. L'eau potable

De l'eaJU potabl!e est cCili1e qui est bonne à boire. De s'aveur fraîche, eille renf.erme 'en di'sso'lution:

de l'air: an relconnaÎ!t que ce'~te condit'Ïon 'est r.elll'lipQie lorsque 'l'&bu[ilition s'e fait ll'Ollmallement avec dégagerrneurt abondant Ide bu~i1es gazeuses; du gaz carbonique: mi'se en éviJdenoe par l'eau Ide chaux; , . . du calcaire sans excès: iIllaÏ's!se une couohe bl,anohe SUir 'les re:crplents; un peu de sel marin: qui lui Idonne sa 'SaVertIT. Elle ·es't rigoufiCus'emelil't exemlpte de m'atières organiques et de microbes.

4. L'eau pure

C"es't ['eaJu débarra;Slsée de 'tou,tes 'l'e,s Isubstances qu'eille contenait en sus­pension .ou ien di'ssoil'ution.

On uÜli'se pour dis'tillU'er un a:plpatre~l à distHler. On porte Il'e:au à ébuil1tition et on recudN,e -1a vaJpe'Ulr 'Sur un TéfrigéTlant; Il'.erau dis,titlIée s'écolU'I,e raJIors.

5. Propriétés de l'eau

- Sous une faQble ffiwsse, l"eau e·st incO:lore; sous une grande. épiais-seur, elIae paraît blleue. La 'coŒoroation verdâtre qu'elle prend parfOIs est due aux matières Tenues en suspension. A 40 oenltigraJde, l"eau pure pès·e dans le vide 1 gramme par centimèlire­cube. L'eau est .un disso!lvant: beaucoup de cortps sont ,so~u;l:)\les dans ['eau: sel. !sucre, nitrate Ide soude. En sie Isoililldiffi·arrt ["eau oaugmeube de vOilume et Idonille 'loa glaee: 13 dm3 d'·eau pure donnent 'eilwiron 14 dm3 de gl,ace.

6. Usages de l'eau

Eille 'est indi'spens'abŒ1e rà ,tous ,}.eIS êtres vivants; e~Le donne :de l'énergie (chutes); lasrsure loe 'Chauffage; Ila glace est utÏil~sée pour lia ,oonsJervation de viande ou d"au'tms matières péfi,ssiabiles.

7. Exercices

- Pourquoi l'·e'au d'une l1ivière esi{:~Clble trouble après un orage? - Quand peut-on affirmer ave'c certitude que il'.eau d'un puits est potable?

106

E. V. No 4, décembre 1971

Comment les eaux d'infitltr·ation ·se sont-'e!hles minéI1aMsées? Peuvent-etlll,es être utillisées sans incon;yénient dans 1es chauldrièreos? Pourquoi? Que pertIt­on fait:1e?

_ L'e1au est-eHel un méll:ange ou une combinaisnn?

8. Vocabulaire

_ Quaùificatifs convenant au nom eHU: Œimpide, tr'anslp1aroote, crj:s:t:aillJ.rine, verd oyante, azurée, fangculS-e, baurbeus'e, 'lim oneu sie , ermnte, v.agabonde, vive, f apilde, fugitive, IdOirtrnant,e, stagnante, silen'Cieulse, pailsiible.

_ Exp reStsions: porter de ['elau à a'a mer: porter une .chose en un Ili,eu où ill s'en trouve 'déjà beaucoup.

_ Ne p as trouver d'eau à lia Tlivière: ne pas découvri,r une 'Ohose ,commune. _ SenÜr Il'eau: s·e dit de fruits ,ayallit une 'sa:v~eur falde.

- Donner un coup d'épée dans l'eau: perrdre sa peine. - Faire venir /l'reau au mO'llilin: attirer l,es bénéfiices à soi.

9. Préparation de l'eau de chaux

La chaux n'est pas très solu.ble dans J'eau mars ~l elSt faoiŒe de flaire une solution -srwffis,amment concentrée pour Iles expériences en ·méllangeant lOg. de chaux éteinte avec un litre d'eau distir~lée. Remuer puis 'l,ais'serI' repolS'Cif avant usage.

10. Quelques expériences à propos de l'eau

Construire un filtre expérimental

1. Eau boueus'e

2. Charbon de bois pillré

3. SabLe fin

4. Gros sable

5. Gr,avi,er

6. Ouate

107

E. V. No 4, décembre 1971

Comment le savon favorise l'action de l'eau dans le lavage: préPélIrer deux chiffon:s 'en }tes {'rottant de gra'Îsse de cuisine ou de vaseJline. Laver l'un d'eux dans de r le'au chaude ,contenant asslez de savon pour donner une mousse épaisse -et taver a':au1œ dans de l'e/au chaude s'ans savon. Paire sécher et voir quel 'est oell'lli que l}e ,llavage a Ile mieux nettoyé.

Action de l'eau sur les cor,ps gras: verser de l'eau chaude dans un grand bocall de verre jusqu'à mi-hauteur. y ajouter un peu d'huiILe juslqu'à obtenir une couche d'environ 1 cm. Agiter vigoureusement Ile bocal1. Observer qUe l'huile Sie :6ractionne en minuscules gouuteJl.ettes. Lais'S,er lfefposer et remarquer que les goutteJlettes finissent par s'e ra1s'S-emlJller à la surface.

L'eau exerce la même pression dans toutes les directions: pœtfl!dœ une boIlte à conserve 3lSJs:ez profonde, au moyen d'un olou pereer des "trous à ~a bas-e 'ainsi que ~'e long d'une verticale. Meture. un ruban adhésif et remplir d'eau. Comparer après :avoi:r en1llevé Ile n-rban, l'a portée .des jets.

Expérience de flottaison avec différentes sortes de bois: prendre un bou­chon et des morceJaux de bois (érable, acaj.ou, ébène) }'eJs m'ettre 'dans une cuve plleine d'eau et .observer comment chaque objet se comporte.

1. Liège 2. Erabl,e 3. Acajou 4. Ebène

108

B. v. No 4, déce~bre 1971

L'œuf flottant: ip~onger un œuf dans li[} vevre d"eau; ajouter du 001 à l'eau, Icheroher à f.aire illotter l'œuf. Comment peut-on T'attacher oe phénomène aU Eait q~e ,les navires s'enfonoent moins dans fe'au de mer que dans ;l'eau douce?

Eau salée Eau douce

Corps flottants dans différents liquides: prendre un récipient en verre étroit et haut. Se procurer également Illes Iliqui'des suivants: meroure, tétracMo­rure de carbone, eau et pétrd1e. On devra aussi avoir une petite :sphère d'acier ou de felf, un morceau de bois d'ébène ou .de toute autre sor/te ne flottant pas dans ['eau, un morc~au .de paraffine et un morceau de liège. VefS'er dans l'ordre mercur-e, tétrach1orure, eau et pétrole. Y jeter ensuit'e l,es quatre solides énumérés.

Liège

Paraffine

Bau

Ebène

Tétvachlorure de carbone

Aôer

Mefloure

109

1

E. V. No 4. décembre 1971

110

Poésies de Noël

Dans l'étable

Dans i'é'~able où rtout rapoSie Joseph qui dort a :soupiré. L'âne a bougé ,son doux nez. Le bœuf 'a bougé 'sion gros pied. Et Mari'e qui vemale a 'ca1re.s1sé -Les bou1bes petites ffilains rosies de son bébé.

Nativité

Aujoulid'hui Jésus est né. Le bœuf Ilui Ilèche les p~eJds De 's'a bonne Ilangue rê'che. Aujourd'hui Jésus eSlt né, Bt l'âne eJSlt tout éJ~onné De vO'ir oe j,ôli bébé Couché dans Is'a crèohe.

X.

Pernette Chaponnièl'e

Dans la pauvre bergerie ...

Dans la pauvre bergerie, V o~là 1a Vier'ge M1ari1e Et voillà Il'enfant Jésus. Que lui donnes-tu? Les mages au manteau d'or Lui ont donné [,eUJr's tJrésons. Les bergers lui 'Ont donné­Un peti t agneau ~ri'sé. Le vo~Là, Il'enflant Jésus! Que iliui !donnes-lvu? Je lui donne un cœur d'enf,anlt Gentill let 0 béi'Sls,ant Pour 'qu'N soit content.

P. Chaponnièl'e

E. V. No 4, décembre 1971

Blanche hécatombe

Blanohe hécatombe, La neige tombe Du haUit du ciel. Voici Noë[!

Vomis l1a bourgaidJe Pll'll's ne gambade Du pastoureau L'humble trouipeau.

Dans la ohaumine Le bœuf rumine, Et ,slans effort L'âne 'S' enJdtort.

La Vierge prie, L'âme attendrie, Hieureux moments, Doux et charmants!

La V~eTge tremb1e, Bison front semble ]]J1fU1111iné •.•

J éSUiS est né!

PaJr oe mystère Brillile sur terre Le jour exquis Du par.aJd~s.

Blanohe hécatombe, La nei:ge tombe Du haut du CieL. Noel! Noël!

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111

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112

Cest à cette indifférence choquante sur les commodités les plus néces,-aires de ~·a vie, sur l'apprêt des aliments et principalement sur le choix des

!aux qu'ils po~rraiefl:t. se pro,curer .'so.uve?t d'u~e mei.n~~r~ qu~l~té, ou , e~ prévenir }.es effets nUISIbles; c' est, dIS-Je, a :cette InsenSIbIlite habItuelle qu'Il faut attribuer en grande pafitie ce nombre de goitreux, de muets, d'imbéciles qu'on rencontre dans plUlSieurs viHages du Haut-Valais, parmi lesquells il se trouve dèd êtœs 'si mal organisés que, dans toute l,eur vie, ils ne se lèvent jamais de leur place et qu'à peine les besoins de la vie les plus pressants leur arrachetlt quelque signe de sensation ou d'idée. Au reste, le spectacle d'une nature ainsi dégradée, terrible dans sa nouveauté, ne fmppe point le pe~ple qui en est le témoin journalie-r. Non seulement la difformité d'un goitre est peu de 'chose à leurs yeux, mais encore;, par un préjugé aus-si heu:-eux dans ,son effetqu'~l Cls t absu'lde dans son principe, ils regardoot un crétin ou un imbécile dans une fami~~e 'comme un présent de la Providenoe, l'.envisagent tantôt comme un être prédestiné, rpréseifvé:du péché et des peines, tantôt comme une victime I.e~peJctabl,e, dévouée pOUl' Ile rest'e Ide lIa famillile. Il est déjà bien diffi­cile que 1eS Ilumrières :pénètrent :chez un peUipl'e pauvre, isclé,_ presque retran­ché du reste du m'Onde; pa:r le tabUeau de la conslti1:tution ipOlHtique du Valais, noU'S verrons encore :combien peu on doit 'espérer de 'l'influence de Ilia police et de Il'ins:truction sur :des opinions et des habituides 'aus'si invétérées.

B. Les causes de J'existence des goitres

A diveTses reprises, de 1776 à 1786, l'ecclésiastique angllais William Coxe pa.r­courut la Suisse. Ses leUrres de voyage, à William Mellmoth, parurent en 1779, puis dans des éditions successives. Pour l'extrait suivant, nous suivons la traduction de Louis-François Ramond, Lettres de M. William Coxe à M. W. Melmoth, sur l'état poli­tique, civil et naturel de la Suisse, t. II, Paris, 1782, pp. 33-36.

C"est une opinion vulgaire que 'les goitres prov~ennent de l'usage Ide l'eau de neige; j'a:i Ide 'bonneJs taisons pour ,croire 1re con'fu1aire, oar dOOls plusieurs parties de rrra Sruis'se j'ai vu des hommCls qui n'ont nulJ.!le autre boisson que ['eau des tOTre!Ilts qui échappent aux gliaciers: et qui 'C'elpen'dtant ne connaissent pas telS goitœs. 11 y a plus: 011 m'a afftÎ1"mé (mais jle ne suis palS garant de 1a vérité de 'cette :aslslertion) que l"Clau de neige, bien loin ,d'être 'ra cause Ide 'Oette infir­mité en ,est [le ptéservatif. L'air des montagnes ,l,a prrévi,ent 'aüssi très effilOace­ment, elt l'on vœt, dit-on, l'es goitres diminuer 'sur les hauteurs, tandis que da11ls .les parti'es inférieures du V allais , une f'Oi~ que ,oette excroi's,sance s'est manifesrtée, ellile ne fait plus qU'laccroitre. Ajoutez à œla que. cette incommo­dilté affecte pilus partÎ'culièrement certains districts et qrue, près de Sion, on trouve un petiot 'ViII!1age dont 1es habitants ont p~ôsq1.1Je tous: des goitres.

De 'ces faits, ill me par·aîtt raisonnable de condlure que les goitres tiennent à -quelques drcomstanoes locales et que différ·entes ,cau s'es , tant mOTa:J.es 'que physiques, se réuniss'ent pour les fairen'aître. Pa:rmi Ies caus'es physiques, un aÎlr tnlaJls'ain et Ides eaux peu slalubres doivent être mis lau premier rtang, sur~outles

17

e.aux qui dans l~s Lieux que j'ai désignés ,sont stagnantes et chargées de par, tioules de tuf. Les tonenês formés- par, les neiges fondues diS'so'l'V'ent dans leurs cours 'Cette substance ou· d'autres substances semblables, et Il'on a attribué à F.eau de ' neige' seuile"les; ,ef:fets ;'qUls à urt ' mélange qui existe sûrement partoUt çr~·; ~~tte. eau ten 'a ,de m'luvais, On m'a montré divers amas de celS eaux crou,

.P'~'s.~\a#tes~ da:J)~ ~e~,q~ê~s j~~,_ n;,àuqiis jamais cru qu',une créature · humaine ne pût,piIis'é!r s:a boiss~n" . :, . . . '. _ .' ";,,', On :peùt, .je profs, mettre ,à~ nombre .des oauses morale:s de la même infir, )nité,il'inc,Ol;wevf\ble paresse de ,çe peuple. ' Il ne lui arrive prelsque jamais de . ,S~ ,préc-aurionner ' ~onÛ('e ilta ,mauvaise , qU3!lité de ses eaux, ni de ,chercher des perp.èdes 'contre .,;s·es ·fâcheux . :eff~ts. , ·It se résigne indoLemment à toutes les

. Gons~que_noos qui en .·peuvent résulter, et !1églige entièrement ce qui pourvait IJCis :détpurner. bU les éloigner. ..

., .' :·Les· causes q~i produisent les goitres influent pr:obablement aus'sti SUr ndiotisme., CAlI" d~ms ' ; toJ,IJtes "l,es parties' du Val'ais où 1,es goi,tres abondent l'imb~ci1Jité est commune. TeLle est 'l;'étroite et inex.plkable connexion d~ 'cor'ps ' et de fâme que -l'un suit toujours la ' condition de l'autre. Le corps ,souffre quand l'âme est profondément affectée par l,a mélancolie ou ,lte cha­grin, et de mêri:ie ·,nott'e envelloppe m-atérie}il·e n'est jamais ébranlée par de l~ng~es-1J?!a}adies ,et de m'aux '~uis'an:ts "sans que notre jugement dépéris'se avec . elle. Ce n'est donc pas has''l.l'1de~ une conjecture -dépourvue de fondement que . de supposle;r ,que, d'ans l'es infirmités dont H est ques.tion, l'espüt cède à l,'impression des mêmels causes qui ,affectent le corps ou, en ,d'autres termes, q4~ I~e.s ,mê-mes eaux qui obstruent les vaisselauxet font naÎtre.}es goitres OCCa­sionnent de même l'oQsrfiruction t;nootaJle et. Il'imbéci!l!lité. Mais i'l est encore ; une' ·c.â~se m'Oralë q~'i va de 'pair avec -les causes physiques et qui .doit entrer en considération: c'est .la ,:uégligeruoe avec laqueJ.1e lia olass'e il1!férieure du .peuple .'élève ses enfants. <Ceux-ci, '~bandonnés comme Iles animaux du dernier r.ang, se,;tvaÎnent dans la b01l;e, se .fwssasie.nt et 'se désaltèrent comme eux de ~ollt ce qllÎ s'e p:r6sen~e à, 11eurs appétits déréglés.

J'ai vù différents ~diots qui avaient en même temps des goitres; je ne pJ;'é.t~d$ .ceJpendant rioo condure de cette ciliconstance; car, quoiqu'en général ,Ies :,itd'iatis, n~lÎ'slsent de iparents i,ncQmmodés rqe goitfels et héritent fréquemment clé!' cètte e~ér6is'S'anoe, ,le oontralire arriye souv'ent, 'et il n'eM par rare d'en voir qui ' sont nés de parents s'ains, dont les autres e~an~s sont ré guE èrement orgaiüs6s, en 'Sorte qu'il paraît que les ,causes que j'ai assignées opèrent davan­'rage sur certains' 'tempéraments que sur d'13utres;' ce qui est conforme à la marche de toutes 1es maladies épidéni'iques. '

c. Les crétins du' Val~is ' ' .. ' .' J •• • • r

,r " . En 17.89.,. le, gé~~r:a~'he '~,I:apçais Fra,?çois Robert , (.1737-1~1~) fait paraît·re son Voyage dan$ 'les XIII cantons suisses, les , Grisons, le, Vallais, et autres pays et ,Etats aiiiés ou' :suj'ets~dés -' SuiSses .. Noûs publions 'l'extrait suiva'nt 'd'après les pp. 274-276 du tomé II. , ' .

-18

Dans le Valais, parmi les objets qui se présentent à ['a curiosité du voya­geur"les crétins ont particulièrement fixé mon ,at tenrti on , comme moins connus, douteux mêmie encore auprès de quetlques personnes, et surtout comme pré­sentant dans ['espèce humaine une variété frappante qui ne.se' retrouve queJà.

Les crétins iSont 'des hommes petits, rabougris, 'iffibécitles, qui ne ':parlg~t pas qui n'entendent pas, qui sont pres·que ins'ensibJes aux coups .. ~ts 'Sülit bodrsaufflés, joufflus; ils 'Ont le visage !large et pl'at, lels yeux éteints,' Ile riéz écrasé, les lèvr,es décolorées, le teint livide, jaunâtre, tir:ant au ver~. ' Leurs chairs sont moLles et sans f'es:sort: 'kur démarche est ma[ assurée; ils màrèheilt en se ba!l'ançant, se soutiennent à peine. Quelque\s-uns même, ,quoique .Jrè's rarement, ne peuvent se soutenir; Ileurs 's'ens sont émous'S'és 'ou presqUe éteints. H s'en trouve de si mal organisés que, dans tout Le courS de ·leui 'vie, ils ne s·e 'levèrent jamais de leur ploce, et qu'à peine lelS ,besoin·s de -la vie les .plus pres'slants excitent en eux quelque signe de sellls,ation ou d'idée; en géné­flali iLs présentent J'aspe,ct d'une 'r'ace d'hommes dégradée, 'dégén~ée, dénà­turée, abatardie. n m'a semblé qu'iiLs étaient paflmlÎ les hommels ce que les champignons sont dans l'ordre des v.égélûaux. ljeur tai'IŒe moyenne est de quatre pi'eds, ill 00 ~IÎ de trois pieds . et demi~ i'1 es,t rare qu'Hs paslSent quatre pieds et demi; /Souvent encore ces idiots sont défigurés par d'énormes goitres.

Les crétins sont très mu[tip1iés dans l'e Valais: on ,Iles voit dalllS Œes viLles, dans }es bourgs, dans Iles vinages. Ils frappent leJs regard,s dans les temples, dans 1es rues et les pl.aces pubLiques, dans Iles champs et à. Œ'a'campagne, da~s l'un et dans ['autre sexe. Ce qu'il y a de pire est qu'il n'y -a pas de ligne de séparation assignable entre .les orétins et ceux des habitants qui ne le sont pas. L'espèoe va, en se dégradant par teintes, par nuanCe6 impe'rceptibles, du plus inte~ligent ·et du mieux constitué des Valais'ans au plus stupide des crétins, à celui des crétins qu'on pourrait aSISOOniler à l'huirre. La diffictll.lté, ou ' plutôt l'impossibilité d'assigner un term,e eiltre ceux qui sont crétilllS et c'eux" qui_ ire le sont pas est cause qu'on en admet dans :la judioatuœ, dans TEglisè -et dans les d~ffétrents empllois publics et particuliers. Ce sont des crétins pa-rtids' qui participent plus ou moins au crétinage. -

Les crétins ne sont point malfaisants; si 'on }.eur parle, Ge 'dont H~ s"aper­çoivent par l'e mouvemerit des lèvres, il tient, d'un rire stUipide. I~s ' m'ôntpalfu avoir bien moins d'idées et de connaiSISance, bien moins de sentimeni'qu'il n'yen a dans la olass'e de plusieurs espèces de brutes. ,-

Les crétins ne sont point maU;Ieureux, puisque leurs facultés ~Ollt éteIntes et qu'ils ne 'sentent pas. Dans les f.amiHes, Hs sont bien 'soi'gnés; -ils sont ~~tp.e respectés. On les y regarde comme des prédestinés, préservés du péché; comme des anges tutélaires.

Si ,l'on 'exoepte le perit espace qui forme le chevet de. l:a v~1Jlée, p111S on s'élève daI1is le Valais, plus ~es crétins se multiplient; 'c'est dans le Haut-,VaJais qu'ils se trouvent en plus gfland nombre. Il y en ,a moins dans le Bas-Valais, cette espèce s'éteint à Saint-Mauric-e; au-dessous de cette , vi~Q,e, iQ e,st ~e d'en trouver; et à l'extrémité du Valais, près du, 'l!ac-'de GeIJ1èv~,.i1 ne s'en trouve plus. ,.

·19

Notre page' de couverture

.Amphore à figures noires (vers 540 av, J.-C.)

A par<ür du début du VIe sièole, les potÏ'ers attiquels peignent l'ensemble des vases et utilis'ent pour leurs 'slèènes des zones claires, 'Sur l'esqueBes fes figures ,se détJ'acnOOJt ,en noiIr (vases ~(à figureJs noires»). Cette 'amphore ventrue fut signée par Exébas, 'concurrent puis :succeslseur 'du ,célèbre potier Amassis.

EX'ékia!s 'se spéda!lise dans lels 'Suj'ets épiques tiré(\) dels légendes athélliennes ou des poèmes homédques. H 's'agit ici du combat opposant Héraklès à Géryon. On remarquera l'habille d~(\)posüion des éléments, le so~dat ble~sé occupant l',espace lais'sé vide au--de's'sous des boucliers des autres combatvants.

1 PARTIE CORPORATIVE l

CONTHEY - ADIEU A DEUX COLLEGUES

Nombreux n'ÜUlS t"avons accompagnée au seuill de la demeure où désor­mais tu atvenJds la résurrection. Nous t'avons témoigné ainlS~ une dernière

fois la prof'Ünde sym1pathie 'd'Ünt ru joui:ss,ais auprès de nous torutJe!s 'et ,tous.

Tu fus une coIDègue Idans l'e plein /S'ens du terme. A ilma;bk , dévouée, d'humeur joyeuse, de bon aloi, eff'a'cée, \dislponible. Nous a:vons re­connu et apipréoié teJsquaHvés qui te dés~gn·aient pour f'air.e partie ,du c'Omilté de nOltre Associa­tion. Atveinlte [dans ta [san'té tu fus hé[loïque et tu vou/lus fai're ton devaiT jusqu'au bout puis­que tu n"a:s quitté ['école que ,La veilHe de ton départ vers le Seigneur, M·erci pour cel! exem­p1e ilumineux.

Notre triS1:,es'S<e devant les arrêts de l,a Bravi­denoe est tempérée par l.e1s paroŒCis de ,saint PaUlI

-Mme Monique Sauthier-Udry nous ,demandant de ne péliS nous afTl:igeifcamme (16.4.1932-13.11.1971) oeux qui n'ont palS d'espér.ance.

Au gJf.aJduesl de l:a M'{~lslse 'Ides Défunts, nous dÎ'sons: «Le juste lSea:'a en 'mémoiœ é1Jeme!liLe». Nous Ile oroyofils et 1re ;sitmto.ns. NOlllls gallderrons de toi un brilllliant et pileux souv,ernir.

20

Du haut de ton nouveau séjour continue à nous aider; nous, ainsi que . ta famille, telS patrents lauxquells nous présentons encore nos condoléances.

pour essayer de nous consoler nous pensons à-la parole d'un grand saint:: «CeuX qui ont enrs,eigné briMeront comme des étoües». '

Nous te di'sons: au revoir.

Deux fois en moins d'une semaine, 'l'impitoyable Faucheuse est venue moils·sonner dans ·Mes rangs du personnel ,enseignant die Conthey. -

Mûri par i1a ma!1aJdie, la souffrance, c'est . toi Os'car Udry qui fus, cette fois, jugé par le Seigneur digne d'être cueilli.

Toi qui fus pour nous un jOye'JX compagnon et un charmant coMègue. Ta bonne h limeur, ton esprit enjoué, parfois un peu rosse, tes répar­ties inattendueJs elt sarvoureuses nous ont souvent déri'dés ou franchrement fait rire. Mais bien au­des's'lis de ce~a [e transcendant, ton idéal, .ta compétence, von zèile, le don de toi nous étaient réconfort, soutien e1: tstimu1ant.

Longtemps encore nous parlerons de toi; ton 'souvenir restera vivant en nous, Il ne 's'étein­dra qu'avec le dernier collègue ayant eu l~ [plai-sir de te connaître et de t'apprécieif. . '

Tu aimais tes éIlèves qui ~ -; ie rendaient bien. Leur nombreuse délégation qui t'a accom­

pagné .à témoigné de l'estime et de ~a recooo.ais's,ance qu'ils avaient envers leur cher «régent Oscar». .

Oscar Udry (7.5.1920-19.11.71 )

Pour toi qui appréciais tellement ks citation : nOU3· ~e :-ilJineroru; D.ùtIre au revoir p: ;::es lignes de 1\1me de Staël: . .

~(:Le temps n'efface que les pe-ines lég~· es de l'a vie, mais grâce à Dieu, les ar~nees peuvent s'amas's'er sur ~es peines sérieuses, sur les, deuils, slans leur E~ll'~ tort. Q~e gar~erions-nous GelS êtres aimés, des bra~des 'choses disparues, SI r '. us perdlOf!S meme la d'Üu},eur de leur perte.»

Tes colIègue,s

21

STATUT 'MATERIEL: LA PRIME DE FIDELITE

Le statut matéd:eJl du personnel 'enseignant des écales primaires et secon~ daires du 1 er et '2e degré est établi !par les disipos~tiorus du décret du Il j'UU~ let 1963. Ce décret a subi deux modifications jusqu'à ce jou[": c~lle datée du 22.1.69 et ceLle ,de cette 'année, 25.1.71.

Çe décret, d~ns s'On chapitre III, ,fixe le traitement des maîtJœslses et maî~ tr~~ :pHmairès" 'des maîtres de promotion ~t de dév:eloppement, des ~aît~e,sses dés ecoles ménagères et des o~~ss,es 'enrantmes. Il flx'e en outre -les dISPOSItIons ayaii~ trait , ~' à la, prime de f~délité;

aux 'ahlocations sociales; ~ ,au renchérÏJsslement elt à son incorporation -dans les traitements de base.

" Le calcul du renchéris,s'ement avant fait l'obJet d'une explicit,ation dans le numéro d'octobr,e, 'l'information partera cette fois srur.la Prbne, 'de fidélité

'La prime , est une gratification ré.compens,ant lIre ~r.son~ei~ po~r ta fidélité à 'Son poste de travait ,Pour 'les ,enseIgnants, cette prune a ete prevue pOUl' la première fois dans '~e décret du Il.7.63 et était accordée aux membres ayant 25 ans d'activirté dans le canton. EIŒ'e s'élevait à 5 % dru traitement.

Par les moéÙfica1ions du 22.1.69, Ja :prime de f~dé1ité a pris un visage nou­velau, beaucouP,plus vrai, plus près de la réalité, phl!S équitabJ.e. BUe 's"awIi~ que 'Iaujouliç:l'hui 's'elon ces nouvetles di'spositions. Mode de calcul

CaJlculée SUir le 'traÏ!tement de bas'e et les primes d'âge, veTsée avec le traitement de décembre non indexée au renchéris's'ement, non cotisante à la ca~&se ;de ["et~aite, ~a pr~e 'de üdélité est établri:e selon le tabl'eau suivant:

A~~ées de se~irce effectives et sui­vies révolues au 31 août de l'année

t : ~ .'

22 .

10 ans Il ans 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 àns 17 ans 18 'ans ' i9 ans 20 ans 21 rans 22 ans 23 ans

Pourcen~age du traitement mensuel

50/0 100/0 15 0/0 200/0 250/0 300/0 350/0 400/0 450/0 500/0 55 0/0 600/0 650/0 700/0

Années de service 24 ans 25 am 26 ans 27 ans 28 ans'

dès 29 ans révolus

POUifcentage du tT-aÎteme'ht; h16ns~ : " 750/0 800/cJ " ,

' , " " " .! e, 'S5 % ... ~ \

" : -, ' ~ , ,: '.. 90, 01Ô- ' ' ,' ' ." • J • l _( ' -~J ... ' ~« .J - ,', " '95 "0/0

., ,. 'too %J ' l" "

Comme ort le voit, cette prime s'appuie sU:r' les annéès de .'serVic~ é~.~'ui~~ et n'implique donc pas UI;L~ continuation de l'a~tivité pour ê,tre to:qché~,; comme on l'a prétendu en Ison temps: L'inDerprétation du tahleau cio-'d~ss,us , par le Département chargé de l'appliquer a oréé une situation de ,mç~iance malhe'll!l'eus,e du fait que le règlement a pris une teneur' non 'confoml,e ·au rexte décrété. L"affaire a toutefois été dassée m'ais rra rl,eçori d~it -demeÜri~r "et 'servir l'avenir pour qu'aucune iné'gaJli:t~ ou discrimination n'interrompe .1a ' sereine collaborat ion amorcée. ' " , , "

En cas d'interruption d'enseignement, seules les ,années effe'otu~~s' dès 'le réengagement entrent 'en ligne de compte. Demeurent réservées;' les ' absenée's pour raison ~e perfectionnemen.t professionneJ~ ~a~adie ,~t autr.es 9.ui ont fait l'objet d'un reg~ement du Conseil d'Etat donrt VOICI les' pomts pnncIp~ux:

1. Perfectionnement

En cas d'absence momentan'ée pour étp:de ou perfectionn~lnent, profes:" sionneJl, les années antérieures comptent ,si fenseigmi.nt rreprend immédià'tt?­ment son activité ,après ira fin des études ou du stage de perfectionriemeiJ.t: Toute fraction d'année est cons~dérée comme année entière si' elJle àtteint 6 <

mois au moins. ' < ~ . j ~ ' ~ . ~ ; :

2. Maladie

Les 'années d'abs'ence, Ciomplètesou non, pqUJ;" raison' de mraladié, coinpte~,i comme années d'activité pOLLf autant que l'intéres'S'é perçoit son S'aLaire de son employeur. Ne seront pas comptées par contre, -comme années d?'activité; ' les années complètes durant lasqueHes l"enseignant 'aura · bénéficié 'd'une" prestation de g,a caisse de retraite. En cas de repds'e en cours de scolarité, ' l'année 'sera considérée comme année entière d"activité.

3. Maternité

Lorsque l'absence a lieu pour cause de miaterni té , }es années antérieures participent au calcul de lIa prime si l'interruption ne délpas's~ ,pas 3 ans. Si l'intéressé ne reprend pas son activité dès l'e début de }a 4e scolarité, ,seuJes seront retenues }es années de ,service effectuées dès le réengagement.

4. Autres dispositions

Le règlement d'appi1ication sur la prime de fidélité établirt en outre toutes les dispos<itions relatives aux autres interruptions.

Anomalie d'appréci~tion Pour les enseig~ants, les interruptions volontaires doivent être examinées

selon deux critères. ,"

23

' :: If y ~ cell~s q~ touchelH .c~rt~ins · a~cieris maîtres 'qui. o~t ,dû, d~ns le passé, qui~ter re!1selgneme~,,, . afm d'etre en mesure de pourvOIT ~ [enJtl'ietl~n{\e léU':r fà1i1ille et ' qui, ' pat ~a suite; ' sont revenu:s à lerur o'cC'~ati.on pr~mlère. On ne 'peut Jes ar-cu<\er (l'inLdélité à la profes,si6n, vu rra süurutlOn mls'érable que cellè~d ,~1èuI' procurait ;;:, 'r~i ' bien du 'côté du Is!aJ1laire mensuell que dru côté œ "ila duré;eannur.Jl~e de Pemplloi·'(6 mois). ·lil 'estdonrc inéqui1iable, à mon sens d'ign:Oter poür. · ~ :le tm;1clJil 'de,ilia prime' ces 'années de service ant~rieures. Le c~ de ces maîtres a été assimilé à ceux ,d"errnpioyés d'Etat rayant m'twrom.pu leur activité. Assimilation , erronnée ipui's'que l'em;pioyé n'étJait Ipas, comme l'ensei. griant, trR\"aiUeur t~mpQlraÏ!re, ffirais utilisé ct rémunéré là pŒrein temps. -',:. Le'·'cas est différent - et les m'esrures 'actue1Uement appl1iquées, justifiées_

pour les membres du corps ens,eigrra~nt qui onrt i~tefJ[.~pu ~'e1l!I' actiViité ~près 1"établissemeJ;lt,. en ·:1963; d'un '&ruJ.alfe .de traval[ dl,stnbue les 12 mOIS de ra:nné,e.

Améli~~atï9n Sp'ggé~é'e ' Le corrrlrcé .cantona;! ,{tans , uneséaÏlcë d'été 1971 s'.elst penché sur le pro·

bl~m~ d~ ,Q1a , pl1~e ,:dy. !idélILté . . n :à constaté '.lu'une 'activité de 30 ~n?~es suiviès ! ~it1W:t :u.ne ) e~gen<:e d~lJ.l.e~u~ée pour a:~~lnJd~e Le 10~ ~o de '}.~ f~d~lité, p,~p;s.Ja . discJ.l~s~op., pJ~si~Ul1.1s so[rution;s '~'amelhor·atlO~ ont .e~e eX'aIlTIme~s. Le èC': 'a ièttenü hi .sruiViailte:' 'l 'Q % dès' la lOe année pour attemdre le 'maxunum dè's '19 : ans;,.de '.s~rvicê. .': ' ' , . .. ' J' . . ;'-:: .G~·tye' 19r~Üi1~ /.~: ~é~ p(és,~ntée -ve'J1ba1ement par un membre I~'e [la SPvall, ,lorsde ;[?g!ssemblée rdesdéllégués ,tde la FMEF, aux Cros'ebs le 28 aout 1971. , ~>' .~ .cC; ',dans , ~ <unanimité, estime ce~te forlmule -conforme au contexte écon6rrlÏJque Jél:ctuel et . 'surtout adéquate pour garder en pla~e un personnel expérimenté. Car, d'·eXipédooce, l'on peut di~ qUie ,c'~slt bœn e;!-tJre 30 e! AO .. .'an&., ;au mQI;n~nt. où)',~ns,~gn().nt peut fourmr [e m:aXlmum, .qu 111 -est _tenté qe~ 'cherçher, \lll no~'V,ci 'emploi, étant.do~né que, dans la pro;f~srs,~on, . Œla 'promo­:tion..·èst q.uasi~wntnIlL1J1e, ·aJ~Ol1S que,lcette;même prom?tio~ se re~s,e ~ilieilllement ,dans

tto.u:s,;l{{s'·a.,urUflelS s~te:q~s, dlans up.e, e:oheilfl'e parfolls tre~ vaste d aiilil.eurs.

i, ,Si ~a ·.',~oie pn)<1ThOtio~ndlae 'elst ,c9mp1exe d!ans J'.enseignement et diliici~e­. ment, ré1rulisla1Jle" dans · ks formes habitue;lJles, i'l f'aut · dûltc ~ui trouver une ,forme , de, rempIlacemeI1t.

Vincent Dussex ~ l .. . '.. .

: ...

SION - AVEC LES ENSEIGNANTS DE LA VILLE - • r •• '. I. r _' . . . '

, Vendredi, 3 décembre dernier, l,es membres de ~,'asrso'c~a:tion des ensei­. gu',initls 'primairtes' de: La vi1Jle !se ' son t J1encontrés pour leur réUnIon annudle.

. Les déba1ls 'ont 'été 'diirigés 'avec cétérité par Il,e président du groupement: M. Jean-Marie COl1donÏ'er.

A l'ordre du \jour, les 'questions habituel][es: procès-verbal, r,a~o~t de c ai sise , rapport des 'Vérifi'baIJeur<s, ,tour d'horizon pré'sidenti-el, nommatlOns,

débaDS sUlf l'iaven,ir ~t. '~a .stfuctur,atio~ du grQupement, proi?osi~<ms incli'Vi-d,welJLes et V'eEI'e d am-Itle dans un eltabhs'satn€Wtt .dre.!-a· pjaee 'au p<i)1~t 8 ~ . ". '

Les pEem.iersJ Q@jets, OBIt été rapilcd!ern:ent Hquidés~, l~~ , nrem1J>r~ n!~nt p~; de remarques ,spéda[,es à f-Qr'll1.u1er. ) , :! ' , " , . ' .. : .

AU' chaœ>ritire des nominati«>.ns, l'a. 'sJ():cf€té' ft dû , em:egisth-en < i~lli ~imlj;s-sÏon

du présilclen;t r~t, d,·'un.. membr.~ '(du cm~ité ·et. I:~(lUlIrv;Oit -'am~i ,lJe.Si '~0s1Jes \(!~nlt§~ , fIomffi'age ICI a: .M. Cor.,dQn.~eil" et. a ~a, Go~egue pOMit 'le tra.VlaIlk~~.4X;)I;lin:pli, ,au. nom. et pGm ire bIen d~s eDS1e!l'gnantls SediUiIlOliS'.. . .. .

U ,est laujourd'hui diffit~le~ de, tliolliver deS" per'sonn(,s; à 1la ,fois; aptes: et cceptant de ·se' ldéviOu;er pour 11a. 'cammlUnauté~ Car, on ',P€..wt bien Icl,N;e ,ici qu'ill

:'.agitt de dévouement, dr~souci Ide seI.v~ s:an&! ,~l'l.Jd[e, eTh rre:t0.'UF. ,PIas:' de gloil'e, beaurGoup.iGl,e gratult"rdu €œur 'et. de va vOllo'Dlte.

C 'asiS€lmiljlêe', M , la ·ciœons1ance, a\ eu.1ar main ooureUiSe: cie, PEesstemitiur un cO'Hègue ,du roentœ du Sacré:--<Cœ1LlII:;' d'une Isfur.e ma1:ll.nté - mû:tr àJ. ID:oIDt, pourr,a'ÏJ!-on .dire en .am'i - un col1llèg~e,aux, idées, sa~s;,: au: t~~éJt~.~~ pondere mal-s.ldynarrtll!que, Uif); h01?me genereu)(:, de ·cœur !ll'~ lllH1Jlle,e d~ g~ idées ~t dta'Ll!S ,la: Laçon 'Cire les, fawe partageE. M., F;ra'11ClS- Stern:>" e:€lSt Qe., ~Ul qu'j!l ls"éllgi't, a donc ét~é élu :ne~rbre Idru '<;omité et éllcc1arrné, par, 1~ .su;ÏIte. Vr:ési,­dent. Nous· ilie flemerClonS rd aVOllr 'aooepte oette charge et Il en fehlCltons.

Le point 7 traitait de la structuration !dé l'As'sotiation. Plrusieurs imemb~b~ se sont 'exprimés pour dire ~ra noces'sité d'être groupés, donc td'êt1.1e forts face à lJ.a tâche qui noUlS incombe 'et f'éllce aussi 'aux intérêts à dêfendre.' On a Insisté sur 'les obJe1CtIT's attei.nrœ rdian.6 Fe' par&sé, grâoe' à. n0Tre cohésion et combien cdlI1e-<ci do..ut Id!emem-er sl1non s'in:tensifiet" pour faire faJCe aux. 'noui\leaux, pro­blèmes qui -se pos,ent ou qrui vont s·e pos.er: formaHon continue, recyCllrage 9pwruflisé, exiigen:0e3' et m:étm.'oddl{rygite nou'V!ellllie!S' de Fenseignement, emplloÏ' dru temps, etc.

Cette énumération bien incomplète s'est ~a'Ï'te pŒus rpré'èÏrse et p~lus 'abon­dalllte dans ks :propositions indiviidUJeiUes'. Tl ·e'St heureùx d'e constater qru:une. part très activ'e a été prise ici" prur 1'ensremM,e deJs parltitiJp1anTs. NOmbres' de propO'sritionrs, de vœux, .de lsuggestions ont été enI1elgÎlsltTés et partagês dans un dFa:logue amioaQ ,et fructueux. Les ens>eÏgnants 'de da v.jJ1Œe ont montré par iIJà leur d~sËï de' 's'améliorer dans Iies · \dOIIl'aine~s 'cuilt'Ure[' et rpédagog-r.q'Ue !par plus d"échanges. et de struct:ult1ation mais égallernrerut die devenir ptus 'tpa-rtibipants à la go'lilN€r1.TI1Je de 1'école sédttmois'e lQ!anrs 'son ensemlj!e.

En résumé, [es intervenants ont insisté sur ,les néaesrsités .suiv·runres: - d'être repré.senJté au s'ei'11 de fa ~omm,irs&ion S!Co!lJalirel 'PaF l!lfl' membIreAle'

Q'as.s'Ociation, comme !le prescrit [,a loi (voIx consu[itative); - .de recevoir une plus albondante infO!1Jlllation ·sur les,lde111Îern. publics. utiJ1isés

à des fins 'Slcd!iaÎlies.; - d'êûre consullté dans toU/tes ies questiorl:s touohant l'orgtanis1ation.de i'écoile

danJs son côté pratique: pIlan de 'scolarité, horaire d$ ~rarvaill1;ièbdomadiaœre', etc.;

- .<iJ..'ocgçmiJser lIra dis'trirburti.0n dru ',ill.latériell dre Elaç<D.Jrr plŒFaltionnellilé,'de 'ma-nièœ à être bitoo rservi avec le mrÎnlÎllinrufIn de: TIrais; , '

-.:..t., ' id'organi~e[' l'a~sociatioD: p'Our q~e s'~~ vœux parvi~~nen~ à l'imtor!té sous , _, des formes prea:l~blement. plus / etudI~es que Ju:~qU" a c~ J?,ur et presentéeg "'1 ,de ,façon ,pluS' 'clalrë ·et mieUX daboree: propositIOns ecntes, plans écrits.

- d'utiliser toutes les forces vives de l'as'sociation par la création de COIll~ ' m~ssions extr~-comité. c~argées d'~pprof?ndir un 'sujet préci~ et d'en fatre rapport à l'aSSOCIatlOn pour dIscussIOn 'et 'amendements eventuells' d'organis~r, de ce f'ait, des. réunions plus fréqu.y.ntes et d'informer entr; tetIips Llès ,membres' par bulletin o.u éitculaire portant sur la vie de l'asso_ ciation, ',1'éùit'déS points e'n cOllrs ~ci'étude, etc.;

- de placer dans Illes aprè,s-midi de olasst{!, toutes les activités dite secondaires , ' ou dem·andant 'U1l effort moindre de réfleXiion et de concentTation: Sport

activité manuelle, 'COUfrS de ry~hmique, 'etc. afin de pouvoÏ<r disposer d~ , ma!tinées p1<eines, ,sqns perturbations, entièremen't livrées, à !l'étUlde des

branches 'capitales: la l!a:ngue et la mathématiqûe. , Après ces mult~p:lëfééli'anges qUl~ ch'àèun Ilecoonaît com,me néoessaires et

bienfaisants, la séance eSlt levée, tandis que ks oosleignant s, dalllS une atmo­sphère d'amitié, se retrouvent pour dore comme il 'sie doit oe Ipremiler -rendez-vous annuel. ' ' , , ,

' ! .. ' - Vincent Dussex

C.O MMU ,NIQ UE S

", . 'A.fjn d;éÎ-arglT, :oons ,les camps de ski, ~'imomlation concernant le danger d'avalanches, le Bureau 'Suisse pour l,a prévention de's accident s, en colla­boration .avec l'Institut fédéral pour l'étude :de /la neige et deiS aval:anches de W.eissf.luhjO'~ sur Davos let l.a , Commis'sion pour .le ski de l,a Société suisse des maîtres Ide gymll'élJstique édite un prospectus pliable, format carte postale, comportant , 8 ilmages avec texte sie rapportant aux avalanches et cl. leurs dangers. ' , ,.,',' "

,.f _ Lê" Sefviée cânton:é!J1 .de l'enseign~ment primaitt"e tient ces prospectus à d,ispqs~tion- dés m~îtréS, qui o.rganislen~_ ,Q~s camps de ski avec leurs élèves. ,,_,,' . " , ',' " ' , Service cant. ens. prim. et ménager

CONCOÙRS 'POUR LES JEUNES DE 8 A 18 ANS

__ NOUJs,'invitons ,les jeunes -à 'participe,r au COnCG)'UfS mondial, «La jeunesse à l'âge de l'électronique» dont voici ,l,es co~ditions de partidpation:

Objet.!<,);r :', , ,1, '.;,'; ,1"',' ,', ,1

A, J'occasion .,de la première exposition mondiale des télécommunications, TELECOM-71 ; 'UJl cùnçoul'ts s'est o'uv,ert aux jerune's :de S- à 18 ans. Il a pOua' obj.et 'd'attir:e'r Fattention tle ,la jeunesB,e su'r: '

26

_ futilisation de plus en plus intensive des télécommunication~ dans no.tre monde moderne; , '" '

_ l'intérêt que présentent ces techniques pour le développement ,économi­que et sociail;

__ le besoin de techniciens qualifiés. " ' '1 • .". ," .

l ." \ 1 \ "".1 , , :.( ~... ~:.: :., 1

Modalités .,"" ,',', , Le concours est ouvert aux jeunes de 8 an~ , ré:vohls , ~ la ~ate:du 1e~ jan- ,

vier- 1971 et à ceux n'ayant pas atteintl'âge -de 18 aç.s ~ cet:te, ,d,aie. "'",,, ~

Catégories Deux catégories sont prévues:

_ catégorie A = 8 à 12 ans (au 1er'janvier 19'7'1); _ catégorie B = 13 à 18 ans (après le 1er janvier 1971). , "

Les contributions peuvent être inè.livid~,em.etS ou co\llkcti~~s. ,

Sujets

f ~ :' • • ..

.,1 r.,: .

.. ~ .

t , "! •

parmis les sujets qui peruvent être propos,éls; notons: _ sujet 1: ks télécommunications dans notre vie quotidienne '(fa~hle~ '­

information, compréhension intemationak); _ sujet Il: les télécommunications en l'an 2000 (comment voit-on leur

développement à cette époque, quelles s'eront ŒeJs 'fiépercussions pour la famille, l'information, Ile développement économique et social, la com~ préhension entre les peuples). Tous autres sujets relatifs au domaine de'S télécommunica:tions seront

acceptés . .. 1.1 '. _.

Moyens à utiliser Le texte, l'image (photos, films, d.essins, dessins animés), le ,son pourront

être 'llti1isés. "

Documentation sur les télécommunications 4J\ ... -

Tous moyens Id'ilnfoc-mation peuvent être utilisés. , Des renseigtÏeÎn~~nts sur l'UIT 'et 'ses publications, ,sur 1'e~pdsition pourront, être obtenus par !lçs participants sur demande adres'sée par ,l'intermédiaire 'des minilSteres tiês Postes ,et Télécommun~oartions Ou de l'autorité qui organise Ile concours dans les différents pays.

Sélection des envois Dans chaque pays participant au concours, un jury international devr:a

être constitué qui sé~ectionnera les 1 0 meÎ'n'eure~ contrilbutions dans chaèrune des catégories. ' .. _ ' : ' ~ i

Date de soumission des contributions sélectionnées sur le plan national : >'" \ ,~~ Les contrihuitions :s'éilectionnées serontel1!voyées, 'Si possible 'accompagnées

de traductions écrites, dans l'une des llangues de tray;ai,llde l'Vrnon, pàr l"autu': ' rité national,e avant Je 26 février 1972 (ou en cas ,d'empêohement m,a-jeur

27,

av,ant le 10 lav:rril 11972: aJl.!l1 p\lus. t.ard). c\u siège €le l'Unr0'fi, In~etnationélJle des Télécommunications - CH 1211 Genève 20, Suits1s'e, avec l'a; IHenti:0TI- S'll~Vél@te:

D~visio1JJ :œ ~'fufOifœl1iation Concour:s «La Jeunestse à l'âge dé l'éll'e:cttortique».

• ~ • • • 1 \ • •

j~ry ' Un jury internationail ·sera constitué à Genève avec la V3iruiIÇ1pa1!iQn

notaIllŒJ1,eIlt de- repr.ése~tJ3:lllts: 'G·es pays d'où prov,lenidront les er.lV?I~. ?es spé­daJHstes 'des- 'li'.:ttdblèmes dé ~a ' jeunesse, des ,enS'elÏ.gnantJs,. des spe:cl'ahstes. tlell télécommuni!cati:ons y siègeront.

Prix Des gou'V1ernements des pays membres, ,les tG;ompagnies de 1'industrie des

télélcQmmup.i9ations aya11lt participé à TELECOM, ai.nsi .que I?'es rc0!TIpagn[es d'aviation étant sollicités, Œ1a liste . des prïx ·sera pub1hée 'au debut die l'année 1972. . . . ,

Proclamation des résultats ùa proolamation des :résuHats :auta lieu ilie 17 m,ait 1972 à iJ'ocoél'sion de la

Joumœée m0n1di1aJ1e Ides. té[écommJlîlillications ..

SEMAINE DE PRIERE POUR L'UNITE DES EGLISES du. 18) j an.,vier an 25, j!aJ1Jvi:er 197, 2

Thème: «Je vous donne un commandement nOlweau: aimez-vous Iles uns 1es autres; oomme j1e vous ,al aimés~ vous aUSlsi, aimez-vous l'es, uns les a'lli1îFes.»J €J1ean T3 : J4} . .

L'exigence évangéHque de :J.'amoar nous press\e ,die plus en plu~ . à prendl[~ a:u sérieux Ila prière !pOUf t'unité des ohrétiens.

La sOOl'aine de priète pour ~'ull'ité nous concerne tous, c~rétioos ~~~­qœs ,~t pr'Ütes·tlanJts'. La :séparation de nos· EgIÏ's,es Ille nous lal:sse pas H'ldl~fe­l'~1i1ts.

La commiS/sion de di'alogue :des Eglisles catholique 'et réfolfmée_ du ~ a:l'~~ invite Iles tdirecteulis des éooles primaires et se.con!daill1es, le1s profes'steul's, IflStl:

tulteurs et IDstilDutriœs, prêtreis et pasitoors, à prendre p31rt, avec leur Cillasse, a ce mouvement !die prièr,e œouméniJque.

Nous proposons ci-ideslsous un plan de .Lectures bibli'ques quo tÏimennes , avec thèmes de méditation et quellques prières communes aux deux confes-~M. 1

Noœ s'0u1I:aâ!tollS, <q:U~ cet effort de prière' œcum.énique aViec ' ,~e:s: je~es. 'Se

prOllonge: dans; l'ia'lIDé'e afm que n0iUJS, 'soyons. le SIgne de la recond1liatlOn entre' les h<o1Jll1llIeS. ,et de l'unité dans· l'amour .

18 janvier: évang11e de saint Jean 13, 1-17; 33~J5 Jésus se fait serviteur. .'

, " l...l

.;1 ...... l

19 janvier: évangiJl,e Ide s,aint Luc 10, 25.;-37. _ ". \ t' ;. .'.r : : . '. h;' . r'';.

L'amour du prochain est-iŒ liniité? (nationaiHté race l'elligion ol3JS1s·e socitaJLe ... ) , , ~- ;d

20 janvier: éprtrede 1 J'ean 4, 7-11; 20~21 . : . " J " •... ,. i l_,

21 janvier:

Quand sommes-nous menteurs .00 préte'I!~ahlt, aimèi-. pie1i~':",;':"'~: évang~le de saint Luc 6, 27-35 .. .... ' _, :\~, ; Est-i!l vraiment postsibLe d'aimer un «,ennemi»: oeilul qui n0ll;s fait Ide la peine, du tort? ' ,: ,

22 janvier: .... ; l épître aux Romains· 12, ' 9~21 . Commen't pouvons-nolis ' vivre en' paix.:'· en c;~à;sse; ~'èJ1 : Îla'm:i~~~~; d'ans ille vi1lilage, dans l'Eglise, dans J,e monde't '" ', . , '." '; '.':,.' ;. :-::'

23 j,anvier:

24 janvier:

25 janViier:

évangi1le Ide -~aint M'atthieu 18, 21-3'5 Le pardon a-t-il des limites? Est-oe faible S,Ste de pardonner?

épître de 1 Jean 3, 16-18 Qu'est-oe qu'aim'er? en p3ifcy}es? en a:ctes?

.évangille Ide saint Jean 17, 20-26

' . 1 j :', \" ';.: ~:. ! ' < . i

Ceux qui nous regardent vivre noUlS Fe001lJ]lllais,s,ent .... illS CGllFIMllle

chrétiens? ;:: .:~ ,,' ;\ . .:;~

Prions .ensemble

- Le Notre Père (version œClliIIlénique); - Les Béatitudes (évangill,e de saiŒlt Maûthieu 5, 1-12)'; - La prière de sa:int François Id' As,sise.

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, fais de moi un al'tisan de paix. Bans la haine, que je mette l'amour. Dans l'offense, que je mette le pardon. Dans la discorde, que je mette l'union. Au lieu de l'erreur, que je mette la vérité. Au lieu du doute, que je mette 'la foi. Dans le désespoir, que je mette l'espérance. Dans les ténèbres, que je mette la lumière. Dans la tristesse, que je mette la joie. :Q Seigneur, fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre. à être aimé qu'à aimer. Car, c'est en donnant que l'on reçoit; c'est en s'oubliant que l'on trouve; c'est en pardomi.ant que l'on est pardonné; c'est en mourant que ron ressuscit'e à l'éternelle vie.

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«Vous êtes tous des frères»

Seigneur Jésus, tu nous ais: «Vous ,-n'avez qu'l;m Père et vous êtes tous frères.

-Aimet-wous bien les uns les autres» . Esprit-Saint, apptends~moi à prier: ' «Notà~ Père, tu sais tout, tu saü~-_ blen' qlle je t'ai).Ue. Je voudmis aimer commê tu le veux mes parents ' et mes arni~, mes voisins et mes ' voisines, ils sout tous mes frères.» Amen. _

Livres de prières: Aujourd'hui, prions le Seigneur de Françoise Destlang ~ditions __ le - grain de s-énevé (pour les petits). La prière œcuménique d~ preSis-es de Taizé (pour ks grc:tnds).

Commission de Dialogue des Eglises ,cathol~que et réformée du V>élJlais: Abbé Henri BéJ.1aJ.1~, Sion; pa~teur Pierre W'anner, Martigny.

BIBLIOGRAPHIE Vient de ~paraître aux Ed. Delta SA, La Tour-de-Peilz, le fichier de classe intitulé

«Sous le: toit du poète» par MM. Henri Devain et Maurice Nicoulin Prix de vente UI~it_aire: Fr. S. 20.- (remise par quantités)

Cette nouvelle édition, revue et complétée, est présentée sous boîtier cartonné de 20 X 12 cm., réunissant 300 poèmes de 140 auteurs, répartis en 15 centres d'intérêt. Il est composé de 177 fiches pratiques. -

L'ouvrage «Sous le toil du poète», présenté en 1968, a connu un vif succès. A la suite de diverses demandes, MM. H. Devain et M. Nicoulin ont bien voulu élaborer ce fichi-er, ré-alisation que souhaitait le corps enseignant.

Ainsi, nous pouvons nous procurer cette anthologie soit sous la forme de livre, soit sous celle de fichier. -

«Sous le toit du poète» s'adresse aussi bien aux élèves de Il à 16 ans qu'aux adultes (maîtres d 'enseignement, parents, etc.). Il offre à chacun un riche florilège de poèmes les plus divers, choisis parmi ce qu'il y a de plus pur, de plus élégant, de plus émou-vant dans l'immense champ ~e la-poésie française,

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Jeudi Vendredi Moyens (10 à 12 ans) Petits (6 à 9 ans)

13 éoJilïaIssez-vous Kipling? 14 Balades avec Tehak-la-pie

.... par Jeanne Koeherhans paT Noëlle Sylvain (])

20 Une journée à Aventicum 1 Acajou, l'écureuti

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c par Robert &offey 21 2, Frout, le lièvre et les lapins (0

27 Figùtes .suisses r""\ 28 3. Ratatam; le pia 2, Henry Dunant par Pierre BoÏ<ssie'f

3 Le Pigeon-voyageur 4 4. Rana, la grenouille par Eric Bonnet

Il 5. Bambino, le faon Présentation: J ean-ChaPles

10 A vos styios! (3) 18 6. Mitoufle, la chouette-effraie

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par Francis B'Ourquin

17 Trois cantons des Préalpes par Pierre Kernen 2. Lucerne

24 L'escargot par Pierre Hayot Présentation: Jean-Charles

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25 Savoir circuler •.• à pied ou à vélo (4) pM Daniel Favre

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Diffusion: Premier programme (Sottens) de 14 h. 15 à' 14 h, 45 ;

Vendredi Grands (12 à 15 ans)

14 :Les trois pouvoirs; une série d'éducation <ûviClue' par Bernard Niaod et Michel Margot 3. Le c01Îsèil fédéfdl

21 La ConstitufioIi Be 1848 (1) pat Mi€n:el s&1âiIîih

28 La Constitution de 1848 (2) par Michel Salamin

4 Le moIidè propôsé Ub n1agazinè d'aCtuàtlités (5)

Il La littérature et vous (1)

18 Les trois pouvoirs Une série d'éducation civique par Bemard. NiGod et Michel Margot 4. Le pouvoir jûdiciaité ,

25 A vous la chanson! par Bertrand Jayet 2. Serge Kerval: «Le consc~it du Languedoc»

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