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L'Ecole valaisanne, juin 1971

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Page 1: L'Ecole valaisanne, juin 1971

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'0) château de montrésor (indre-et-Ioire)

juin 1971 - quinzième année 10

Page 2: L'Ecole valaisanne, juin 1971

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SOMMAIRE

Partie générale

Bilan d'une année scolaire

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVe année

Juin 1971 No .1

A .. Pannatier

P. A vvanzino

D .. Theurillat

F. Pralong

M. Salamin

V, . Dussex

Educateur,' choix et exercice de la profession .

Gottfried Tritten! Connais pas

2

1 10 ·12 Un nouveau manuel d'enseignement biblique .

Document d'histoire valaisanne 14

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55

59

Partie corporative

Communiqués

Table des matières 1970-71

Partie couleur

R. Sauthie.r

D. Fournier

La problématique du problème

Travail manuel pour les vacances· 17 38

42· E. Métrailler Géographie, à l'usage des classes de 3e année .

RENSEIGNEMENTS

<<L'Ecole valaisanne» paraît à ·Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

R~dactÎon: ·P. Bourban, ODIS,- Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. . Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Piorina + Bur­gener, Sion.

Abonneinent annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la . Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11. .

Pages. de couverture (minimum 10 fois): 1/ 1 page Fr. 900.-1/ 2 page Fr. 470.­l/s page , Fr. 320:­l/e page Fr: 250.-1/ 8 page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/ 1 page Fr. 90.---: 1/ 2 page Fr. 47.­l / S page Fr. 32.-1/ 4 page Fr.· 25.~ 1/ 8 page Fr. ·14.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Bilan d'une année scolaire .

Le véritable bjjlan d'uJlle année sco~aire est celu[ que chaque maître, chaque mavtpe's'se, en lSon for inrtérieur, se d'Oü rd'értrubdiif au moment. où s~r­vient ~a alôtme de'S O'llaSISeIS. Nous voulons souligner parr là le rôle pnmordiaJ die rinSJtJituteur, de l'insti'tutrice, et dire qu'une Ü'rganis'ation, un appareil s'colaiifes, fus'sent-mls très perfeoti'Onnés, toum.eraifent à vtÏfde, comme la ma­ohine de Til1Jgutell'y, si par ma'lheur le personnel enseignant avait perdu le senlS de son devoÏJr professioIllll.eJl.

Part-on au con1J11aire du point de vue que ie zèle, l'intérêt, la disponibilité, ~a comp'éltenJce sont rdemoorés les quailités es'slentie!Hes des maÎ,tJres, ce que nous a1cbnet1!ans 'Sur un pIlan général rout au m'Oins, IleS effor'ts accomfpllÎfS dans la condui,te supéri'eure de l'é'c<Yre prennent alors l'eur p'leine signifioation et sont por~euiJ.'1s d'espérance.

C'eSit dans oe sens précisément qu'ense,mble nous allons jeteif un re'gaJlÙ rétrospectif ,sur Ilfa péri'Ode qui 's'laIohève en vue d'un examen rapide et non exhausttlif de ce qui .J"a marquée.

·Commenoé ['année defiIl!Î.ère avec un véritable iifiiùérêt, [e recyclage en ma1JhémattiJque s'fe'st poursuivi durant le cours scolaœe 1970/1971. On pouvait s'y at:tendœ, des dif<frouJlifés ont s'm.gi ioi et là. L'aridité de la matière, l'impa­tience avec 'laque/He ceux qui ensleignent 1JÏennent à siavoir comment peuvent être «monnrayée's», utJiJli'Sées prartiquemlent des COnrIl!arfs,slanceJs données sur un plan théorique pur explliquent oertainement, s,ans les j'l$l1:ifier toutefois, des atHÛllid~s et des comportements dont on eût soruhaité qu'ills fuss'ent plus posittifis en Icertains cas.

L'org3Jt1!ÏJs'ation deiS coups :prévus pour la prochaine année scolai.re a déjà été étudiée, dis'cuJtée aVec MM. les inspe'cteurs, MM. les profe'sseur.s intéres­sés fainsi Iqu'lavec les membres du !comité de la Socié'1;é péd'agogi'que Vlal'ailslanne. DelS inmo3J1JÏton's préilii,minJai.res sont parvenues à ce sujet dans TOurs les groupes par l'in1lwmédiairre de leurs roopousab[es. En pOT'vaut l'accent SUif l'aspect méthddologique de la m'athémlatique nouvellle, noUlS espérons entrer dans une pha:se de re'Cydage plus attraY'ante et mioox adaptée. Mlais H flaJlQait commen­cer d'abord ... par Je 'commencement, raire Iles premiers pas, toujours difficHes et hésitants.

La publli'cratrot11 et Ira dififu'Sion de l'opuscu1e «Joile de chanter en décou­vrant fla 'musiqUJe» ont provoqué la surpris'e, quœtque inquiétude, un peu de mocontentelment que tempérètfent assez rapidement des leç.ons m'odèles et des expliC1ati'OOlS données par de's maîtres connaisslant les print)ipes modeifnes de féduoaftlion musicale. Ici égaJ'eŒll'ent, un effort d'iadaptation s'impose auquei il ~aUfdra consenti'r.

2

Les travaux de coordination scolaire en Sui'Sse romande se sont poua-suivis à / un rythrme soutenu: .sé~cers des chef.s ,de, / service~, séranoes. d~ CIRCE, sean:ces des sous-comnurslSlOns ont labouti a 1 e~abOfiélJtlOn des diffeTents pro­grfammes dont f}es derniers projets viennent de nous êtœ aldvesls'és. ,A !p1'UJsieu~s rep11i's'es, nous aVlons oonvoqué I~es i"espons:~bles cantonaux a~x dlve~s .d~~es (écolles nOl1mfalles, inspecteoos, dlre.oteurs d eco!l:es, SPVaJ1, maI~e~ speCialises) pour ~a p11éstmtJati'On et l'étude des documents de CIRCE. Al~S.l,. l;·ens.emb[e des personnes trav.ailIJJlant dans !l'enseignement ont feu ~a pos's'lbillite, dIrecte­ment ou par déllégati'On de pouvoirs, de p'alticip~ à Ja construction de l'éco[e primai/f'e de dentaIÏn.

Signalons en pass'oot que coordination ne signifie pas se'fon nous un~or­mis1ation 'a1bsolue. Nous voulons des objectifs colm1nun'S, des conceptlOIlS générales de l'lens'eignement analogues, mais noulS tenons à cU!ltiver ce qui fait nobre célJIiaotère propre, notre ment/ailité, no1Jre éthique. Le fédérall!ilSme coopéDartif et 'cons'tructif repose ,sur ces prindpes.

Devenus 1Jrès fréquents, Iles contJactiS qui exis,tlent maintenant sur le phi:1i . de ,la SuiiS,s'e rom:ande ne doivent pas amomdriif ou raréflier ceux que i' on doit ' entr.eVeniif à rl'intélfieur même du oanton.

Au 'cours de nombreuses rencontres avec les inspecteurs, les principà'J,lX problèmes pédagogiIques de l'heure ont été abardé(s. Bducation reiligieuse, musi'OaiI!e routière 'slexue1ll!e emance harrdicapée, programmes romands, , , , . mathématique nouveJllle, rudio sco['aire, examens, f?rmati!on, perlet!itJ.on~ement et engagement des maî-tr~s, suages des n'O[ffialli'errs ~ des n?rmahennes, mOyenJs d"enseignement, tâches à domic>ill~ c'Onstituèrent les pO'lnrts fes plus importants de nos orchies du j'Our.

Un bon nombre de ces problèmes et d'rautres 'enoore ont été di'scutés avec le 'comité de ~a SPVIM, avet sa prés~dente 'en paIDticuilietr, Maldenroi'sell[e Briguet, . ainsi qu'lavec les membres des deux commissions. Si 1e's :points de vue n~ concordèrent !pars en toutes i'es matières bien que ['latcolJ.1d, fma}ement, se 'SOlt réalils-é sm ·la plupart d'Ientre eJ!les, la cOUJlltmsie, l'effort de compréhension réoiproque n'fen üa'l1actérisèrent pa:s moins l'ens'emb~e de:s discussions.

Notre dÏ!aJlogue lavec Iles écales nOflnaJl'es fut constant 'et d'eX'oeill'enIte qwalité. Nous nous plaÏJsons à s'oUiligner ici le très grand efforlt qui s',aoc0111iJ?1it dans J'es étfablifs:sements ohargés de lia formation des futurs ernsreignan1!s dont le nombre ne fut Jamais aU'Slsi 61evé. Effort dans le renouveffilem'ent de l'~spI1ilt de l'internait, effort dans la formatÎ'on au S'ens des responslrubi1lité's, ef,fort d'ensei­gnement, d'ouver,turre, de coopé11ruti'On dont les frU!Ï>ts ne manqueront pas d'être 'abondants et bons.

Une ombre cependant demeure au tableau, la pénurie des maî,tres. Tant que les étUJdeis à rl'école naT'IHrule seifont amputées d'une année à oause de l',engagem'oot anti'oipé des élèVles de derniè]ie ro1Ja:s's'e, ~a fOfltniari'Oln :des candiidats i'llsütuteur:s et des oandidates i'1lls.ntur~rices derneuTera incomlp1ète et insuffî-

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Page 4: L'Ecole valaisanne, juin 1971

sanve. L'/aube de joul1S meilleurs semble poindre poufitant qui autori'se des eSlpo1rS réetls et point trop élorgné's.

Des dilrëc;tives concernarut la p11atique du sk~ à tl'école ont paru dans Je numéro de S'eptembre 1970 de «tl'Ecok vaJlraisanne». Les rapports qui nous sont parvenUis montœnt qu'en C'e domame des abus existent encore. Nos chamlps Ide neige ne s'Ont !pas él'oignés au point que des journées entières doiVient êtlfe rés'ocvé'êS à çe sport. Bien organi'sés, ks après-m~di suffisent, évitent les pertes de temps. C"es't 'ce à quoi hl y aura 'Neu de veiilil'er dès l'ouver­ture de ~a prochain.e satÏson. .

Nou's avons Tappellé l'importance de l'éduoation routière, nous deman~ons que 'les exercices Ide gymnastique préventive soient pratiqués chaque Jour dans les c::la!s'sles. Il 'S"agit, dans 1es deux C'as, de la vie let de la S"3IIlté physiques de notre j'eunes'Se qui méritent aussi nOUre plus grande attention.

L'évolution !lapide des conoepts et des nécessités pédagogiques a conduit le Département de J'in'SrDructÏon pUiblique à constli1tuer p1u.sieocs commissions consu1tatll:ves chargée>s de ['étude de problèmes figuTant au premier plan de l'aotluarlité scdI'aiife. C'est ainsi que les groupes de t!lavailll smvants · se sont mils à ['œuvre et nous ont déjà fait 'collfilaftre 1e résU!1tat de leuTs rénexions:

- Commi'ssion d'étude pour l'introduotion de l'enseignement d'une deuxiè-me langue D'ClItionaJle à l'école primaire.

- ComnÜlss,ion de [léfocme de l'ens'e1gn'ement ménager. - ColDIl1Ï'ssÏ'on des moyens audio-vi'sueiliS. - Commission de ta iJ.1a;dio sco~aiTe. ~ CommiJs'sion des éC<Yles de promotion. - Commils:sion de pédagogie musioale.

En 'Outre ·et comme à Il'nrdinatÏ1.1e, des équipes de maîtres, condui,tes par les 'Î!n'Slpec'tOOf'S, ont é\}aboTé les épreuves des différent'S examen's. Une com­mÏJs'sion appelée dans un sens un peu res1Jrictif «'commission d'éducation s·ex.lUehle» sera créée sous peu et cOll'seiJQe'fla le Déipart'ement dans /te domaine de il'in~ti'ation, de l'wormartion et de la formation raux pro bQèmes de la vie . .

L'introduoti'on de !l':enS'eignem'enlt de Jla deuxième langue nationale à l'écarle primaire s'avère UDJe tâche ardue et ma!J.iars'é'e. L'autorité sco[aire cantona[e tient à connaître à fond les tenants et l'es abouûÏ'SlSrants d'une teUe enocepri:se avant d'Ien décider l'a mise en œuvre. Au ris'que d'ê~re ac"Ousé de lenteur et d"ex:cês'sirve prudenoe, Ile Délpar.t1ement préfère à des mesures hâJtives et insuf­fisamment éllaboréels des décisio11ls repo'slant sur des études cotrnJpJètes et sériooses .

Sur le plan lé gis'l/atif , Pannée sodlaiœ 1970/1971 aura vu l'adolption par le GTand OOn'seill, en première et en deuxième leoture, du décrert portant adhésion du oanlton du Vall'ais au 'concordat sur iJJa c'oO'ldination 'S'co1llaiœ. La Haute Assel1llhlée a égail.ement 'admis en deux déba1:s le proJet de réorganisa­tion de l'écolle y.al~atÏ'S'anne prévo~ant notamment l'intifo'dœction d'un cyole

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d'orien'talti'On. Des qU'es,tioTIfs se s'Ont posées chez les mraî1Jres de l'enseignement primaire quant à la plaoe ,qui ~eur revilendrait dans ces Sltru'orures rrouveUes de notœ école. Quesrtroll's somme toute nOrIn1a}tes, problèm'es inhérents à toute réfoI1ille, cas à régler non ,pas danlS un sens unÏll/atéml mais dans une perspec­tive glc>bal1e, compte tenu de ~a pOs1t1on de toutes les parties intéressées ainsi que des différenJts lasipeJots à prendre ·encons~dératri'Oln.

Rclartion's a'UlS'Si avee [es Commis'si'ons ,sc"dlaires et les diréc-1:ioniS d'éco[es. Au-delà des contao'ts ordina~res qu'impose l'organi!s'amon pratique des ol~'Ses, nous avons vou/llll d'es échanges dir;ects '3!U moyen de terrcontif'es qui se s'Ont déToulées :à Martigny et à Sion. Ces séance's bien fréquentées furent des ocoals'ions d"enrtohi's's'ement mutuell "très appré'Ciêes.

II nous <a 'S'emblé bon de ,maintenÏlr 'enfin, grâce à «,J'Ecale valais1aŒ1ifile», une sorte de Hen direct 'avec l'ensemble du corps enseignant. 'Les difféflertts arti­olês qui ont paru avaient rpour but d'informer et d'unir. Informer ICeux qui œuvifent aux premières lignes, /C'est -leur donner des rai'son's nouveJil.es de croire en '~a grioodeur 'de Œeur tâche, C'Ie!st favoriser [eUT 'cohésion, c'est dévellolp-per ["esprit de s'ervi'ce et d"ami't<ié qui doi;t nous :animer tous. .

Oe tour d'horizon 'souffrirait d'une gIiave Ilracane si nous nie signailions pas, paur nous ,en réjouir aes heureU'sles di'spo'si·tions pn.se's par ~e C'On1S1ei[ d'Etat en vue d'amé1ioTlef [e ISttlatut mlrutériell du corps enseign!ant ,et cellui des mlagï.stlfats, fonotionnaiife1s, employés et ouvriers de l'administratiolll oantonl3l1e. Cette é:t'aipe VeTls un ajustement à lIa moyenne suisse prévu, lui, pour [e 1 er j1anvie!f 1973, sena :fu1anchi'e I~anrs 'auoun doute égallement par lie Gfland Con:sei[ qui décide en dernier H'eu. Au-delà (d'une augmentation subs1Jantiellil.e et bienvenue de r,evenlUJS m'aJtérie1Is, i[ s'Iagi~ d'une con'sidéTla1!Ïon mOif.ale pIuS grande qui es,t ainsi acc01"dée à ]a ronoo.'on Ide ceux qui ,se sont engagés au s,er;vice de fEtat.

FaiSions men.tJÏon enoore, avant de terminer, de ~a iféo~gani.sation ndmini'S­ttiatirve qui s'opère en ce moment au sein du DéJpaffltett1ent de ['i'nslfruotion pub1dque, IS'OU'S Il'impulsion de son chief, Monsilell1if le conseiJ11er d'Etat Antoine Zuflferey.

Le Servic'e 'cantonall de ['ensei'gnement prim'ake et ménager est particuliè­rement ,touché par ~es lI11odifd'cations. TI a enregistré le départ de M. Ada~bert Ohiastonay, devenu eff1ectif Ile 30 avrii demier. SUlccœseur de M. Maxime Evéquoz, M . Chas'tonay 'eut 'Ira lour.de tâche de diriger le service 'au iendemain de Il"adoption par ~,e peuplle, de ~Ia croi du 4 juiJ1rl:ert 1962 soc l'iniS,truot1lon publi­que. Après avoir pris une p1ar,t importante à i'éii3Jbor:aJtion de ce d'noument 16gi'sbtif qui. donna à ['écdte vallaisanne l"ext1:raordinlaiœ esiSOT que n'Ous con­ll!ai'S~ons, M. Ohasif:oiJJ.'ay rédigea Ila grande parti'e des textes d'-appttication (décrefs, lfèg;lem1ents, ,arrêtés Iett: dédsi'Onrs). IiI développa en outre l'oifganisation adrniniis,trtaItirvte re1Jart~ve à J'ailde ~inancière de ['Etat aux étuldi/ants et apprentiS tout en œuvrant encore à la tête ou /au !Sein de t'r~ nOimbreu'ses commissions. Sa [ongue expéTien'ce, sla comrai's:S'ance parfaite de's deux l,angues lui P'e!f-

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Page 5: L'Ecole valaisanne, juin 1971

------~~----------~--~~-----.--~~~~---=========~--~--~.---- --• m,koot de se mouvok .avec ai:sance dans le dédtalle des lois, dans Il'inévitab1:e comiplrexirté de i'lapparedl1 aldrnimstraltif clanrtonat

Nous reviendrons peut-être ultéri'eurement su:- ile'~ travaux de ,réorga~i,­Siaition len 'couŒ's. Sign1a!lons pour le moment ~Ia n.omIflI~~?n de M. Roger Besse de Bagnres, anoien inlstiruteur, actueHement v:'ce-1pres\lrdent de cet~ ~ande commune et pré'~iJdent Ide Ilia comm~s~i'on ScO'l~l~e, a~ po'St~ de ~e~réVa~~e du S'erv~oe. M. Bes,se a une grande ex'penen'ce de l ec~e et de l ~dn,u~rtsWation. TI I1emplilia :ses forrctioIl's, nous 'en sommes certaIn, avec lllif:erêt, cœur et

oompétenoe.

Au ohapitre des nominations, Œ"e1evol1'S éga['ement cetl1e d~ M. R~doŒf Jefllell1!en de Viège qui exercera dès le 11er septembre prochal!n les taches d'l'Il'Slpe'oteoc ide Œ~enseignem!enlt S'e'con'dlaire et des éoolelS norm'aJle:s.

, BnuméreJr aiifl'si brièv'ement, en un rruocourci plein d'omissions, les évé;te­meTiits principaux qui ont mlarqué cette année slco['ûre, c'elSt sans d,?ute d~nnerr une 'image incomplète et imparfaite de la t1éaŒité. NOUiS .~von~ pr!'s c~ nsque rrélanm.oins, Iglachant par avance que la s'Oll1m~. d'es ISOUCl'S, ~dles T~~ISSlrteS, des générosités let des enthol(JJsiasmes, comme aussI! o~e p~ut-e1Jre des dOiUte~ et d~s inSiatfs':fla:otrons, des découragement's et des echecs ne peut œpparmtre pleinement à lia ~eoture de quelques li/gnes.

L"année s:cdlaiTe en déf,initive, et nous revenon~ ioi à notre pensée inida!e, aUTa été booore dans ~a mesure où obacun, à sa place, l'aura voulue et ~aIrte teUe dJoos lIa mesure où ~'Ia:ction aU1'la suivi l'intention, dlans lia me'sure ou un proWès ipar rapport à l'étlat précédent aura été ['éa!li:sé. ,

NoUls prenon's airt1'si congé, pr()ly.~soiremenrt, des leoteurs de «['Eco['e ~alru­slanne» et, ,en vous souhai.1'ant à toU's de bonne's vacances, nous vous drsons 3JU Œ1evOOr :à ~a se~sion pédagogique.

Sion, le 30 mlai 1971. Anse1.me Patmlatier

Notre page de couverture

Château de Montrésor (Indre-et-Loire)

Château bâti au Moyen Age, mailS prof~IlIdé~ent remanié ~u COUTS des ~ièa1es. Son or~gilJlle médiévale e~que s'a srtuatio~: ~u. haut ~ un promon­tOÎŒ"e, ~l domine ~e chMilllant vHIruge. La vue reprddm'te rClest pnse de ~a C'our

intérieure du château. On remlarque les fenêtres de ~a Renals'slance, qui ont appor,té au .~hâteau

'la lumière né'ces'Siaire à 11a vie Ide cour, et que Iles prudentes meurtneres du Moyen Age ne ~iiVraient qu'lavec parcimonie.

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Educateur, choix et exercice de la profession

L'individu qui choilsit ilia pt1ofes'sion d'éduoateur légitime souvent S'a «vocation» par Jes motifs Les plus nobl'es; le pro}et autour duquel se bâtit une eXÎ'stelllce mérilte toujours dies égards sans aŒ"rière~oosée. Cepenldlant 1e choix et l'exerdoe de lia proies'sion d'éducatelUr mériitent ,d'être soumis à une arrièœ-pensée de démystif'ication. Car une oho'se est ~'e projet et les inten­tions, !au~r'e chose est Ile penchant. Nos aotes nous mènent tout autant que nous 'les menoIl'S et nos ,a'Otivi,tés ne sont pas d"emblée dairement 'qualifiables.

Parmi toutes les fonctions que la division du tvavai,l sodal offre, La pro­fession d'éduoateur de jeun1es inadaptés est lia plus menacée car dUe détient une 'capadté 11latentJe de réaotiver les problè,mes personnclrs qu'on ne retrouve pas à un degré idenltique dlans 'les lautres profiessions. Au niv~au des motiva­tions du choix de ilia profe:ssionexiste déjà pour tout éducateur une ou des tendanoes dont il faut avoir cooscience.

Par ex,emple, oertains éduoateurs directifs onlt besoin de m1anifesif:er leur autorité pour se valoriser, ils sie vouent à l'éducation parce qu'Ns ont un imlpérieux désir de donner, de faire quelque chose d'utÏile. Oes diTootifs, sou­vent impUilsirs au contact rigide et di8'tant, parfois superficiel par crainte d',approfondir les prdblèmes, poumaient avoir vécu des conflits de rivalité avec une personne 'autori,taire et inacces'sible, conIflits qui ont entraîné des sentiments d'insuffisml!ce et d'inséourité. Tout s'emble montrer que les édu­cateurs de ce type choisils'sent leur métier pour -tenter de sureompen'Ser ~eurs s'entiments d'insuffiis,ance en se valorisant en faoe du 'groupe d'enflants.

Ceci revienif:-4Œ à jeter le voUe de la suspicion 'sur les personnes qui choi­srssent oe'Me profession? Cefltainement pas. Mais Isi l'on prétend que l'éduca­teur travaiUe avec sa personnalité, H est indispensable qu'il devienne conscient de ses ~endances afin de 'contrôler au maximum son a1otÎ'on. Nous pouvons également relever que l'es provessions axées sur '}es rel'atÎ'ons humaines attirent un certalÎn nombre de personnes qui cherchent consciemment ou non à soigner leurs pr~res troubles par l'intermédiaire de l'im:age peI1turbée d'1flUltrui.

Pour que l'éducateur puisse être - par sa personTIla!lité - l'instrument de réadaptation d'enfants chez Ilesquels 'l'éducation acquise a été insuffisGnte et, pour tenrter de réunir là où d~autres ont échoué, il est nécessaire qu'm ait acquis une maturilté d~adUilt'e épanoui ayant trouvé 'Son équilibre et les dimen­sions de s'a personnat.ité.

,La nature même du 'travail nous place dans des situations qui ris'quent de réaotiver d'anciens conflMs. La puni-tion, l'ironie, la paroŒe malheureuse le geste impulsif, ne sonlt bien souvent que des ,moyens de défense contre 'ses propres difficmŒtés. Pour obtenir une satis~action pers'OnneMe, une revanche

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Page 6: L'Ecole valaisanne, juin 1971

in.cons'ciente l'aotion éducative es,t maniée au dépend d'une vraie prise en , charge de J'enflant.

Ainsi nous pouHions dire que Les meiMeures intentions et le dévouement ne sont pas 'suffis'ants pour exercer 1a profession d'éducateur. Nous n~ nous situons certainement pa:s à un degré exceptionnell d'héroïsme ou de samteté. Notre lengagemenrt: est avant tout ~ssu de critères concernant un lerrs'emble de dispositions faites de goûts, d'aptitudes, d',esprit de recherche, de remise en question, d'équiil±bre entre f 'affelCtiv1té, l'obJectivité du jugem~nt, le contact social, ,La force de résister aux pulsions et de 'surmonter Iles tensions.

Cela suppos'e un <knt prooeslsus de maturation. On n"apprend pas tellement à ,aider, on appr,end à se découvrir en tant qu'ètœ singulier susceptible d"arder autrui.

Les troubles de l'enfant inadapté caractériel cas soci~l

La désignation des troubles de l'inadapté recouvre un ens·er,tl~[e ~e symptômes très variables de rOffile et d'intensité, pouvant alJrer de diff~c~lltes réactionneilles as'sez simplles jusqu'aux ·atteintes gl1aves de la personnalIte. Hs peuvent être à dominanrte névfotique, caraotérielle, prépsychotique, psycho­,patique. La symptoma:tologie en est Itrès di\Tiers'e: in~tabilité, i.mpuJlsi~tê., v01~, fugues, mensonges, pa:s'sivité, dépression, inhibitIOns , autIsme, difflcUJltes s.phinotérienne~, afl'imentaires, sexueHes, troubles du sommeill, ·troubles du lang~ge aval et éorit, œtard scolaire, diffkukés psychomotrices.

Ces enfants ont des re'1ations diffioi!l!es aveè leur envirbnIi:e'rnenL Ils ont vécu une vie familÏ>a1e perturbée o~u .sont issus de foyers dissociés. Ils ont subi de' nombreux placements. La vie à l'école a été car.actérisée souvent par un 'comportement agressif où très pass·if avec le maître et ' des difficulté's avec les atitres enfants; rdev~ant la maVière scollaire ms manifes1ient une attitude de refus paJ:'lfi.e1 ou glohall, avec de fréquents 'troubles spécifiques. ' Es ne s'adapten~ pas aux lôrsits fliabituellS, groupes sportifs, mouvements de jeunesse. Us VIvent parlais en ma'rge, sont ressentis et se ressentent comme différents ..

PoUr .qui . l'es voilt · vivre, ils présentent un cepta:ÎI1 nombre de traits ·plus 'ou ',moin's accentùés et qu''On retrouve très souvent. L'appréciat~on de la réa­lité est souvent pel'lturbée. Ils sont désorientés sur .lè· pilan spattail, temporel, social famhlial" Hs fo'nt'peu de distinctions entre le réd et l'imaginaire. Ils se , , / .~

sentent abandonnés affe'ctivement et leurs taux d'lexigeIices est éleve; II1'S se méfÎ'ent.de l'ad111tele craignen,t cherchent à l'utirliser ou s'accrochent à lui. Ils sl1pp.or'tent très '~Iall les délai;; i~s veu['ent tout, pour eux tout 's,eu1s et Tout .de suite" Loor dis1sodabillité est faCÏille à dédell'che·r , .ill's se'heurent fréquemment .. aux lautre's, les pals'Siage'sà l'acte s'Ont nombJ:'leux ·et vidlen1ls.

·l'ls 'souffrent d"anxiété, ont peur du nouveau ou· de l'échec; lr~ur pers?nn~­lité est faihle avec des compofitemoots égooenrtrique:s et des att1:rudes regres-sives. .' , .' ··A , partit de o'es troubles spécifiques, l'éducateur va tenter de permettre au jeune ina:dapté de se réorganrs,er ,en exploitant les' événements quotidiens dans un but , thérapeutique. ,",..

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Tendance des méthodes éducatives

Le contexte dans lequel nous vivons influence fortement nos valeurs références éducatives. Pour des raisons .diverses, tiraiililés entre le joone et la société, l'adapté et l'inadapté, .l'éduoation et le traitement, l'éducateur doit choisir une forme ou une autre de référence. Ce choix, s'hl se fait, c'es,t fré­quelill1nent au détriment d'une des parties.

La rééduoation, qui vise à réinsérer le Jeune dans lta société essen'tÏelile­ment par des moyens culturels et moraux, ne semb'le pas vraiment prendre en charge le 'jeune inadapté. Dans ceUe perspeotive, l'éducateur vise 'surtout à reconstruire des automatismes d'adapûation. Il ·agit avec s,a personne pJ:'lllci­pal'ement comme exemple en référence à des va:leurs reconnues se'l'On des normes ·admises. Il est bien 'souvent plus au service de ~a société qu'à celui de l'enfant. La référence 'en tant que valeur s'6laboœ en fonction de la réaLité soCÏiaie à laqu~l1e ill faut s'fajuMer au plus près. De p[us en plus se failt jour de par la formation de mieux en mieux éI]\aborée, une connaissance plu; approfondie des différentes sciences humaines, une référence éducative s'adress,ant, direc.tement ~~ psychisme du jeune. Dans cette perspective «psycho-pedagogIque», l educateur essaye de resltruotur'eI les différents a~p~cts de' .l'action éducative .dans une optique curative et thérapeutique qui ~Istillgue les trou,hles de leurs manifes.tations extérieures et perm'et ainsi au Je~n~ de. construœe un ~ouveau système de rapports avec son entourage. Ainsli le. Jeu~e pe?t comwmer sa personnalHté en se sivuant au pIlus près de ses beSOInS; 11 devrent apte à .s'engager, à affronter l.a rérulité ·sooiaJle.

Dès lIons que devient l'éducateur? S'·H a choisi de donner la préférence à la personnalité ·et aux besom'S du jeune, il doit s'efforcer, premièrement, d'être de plus en plus apte à les reconnaîûre en les différenciant des siens et de ceux ~e !a . . société, deuxièmement, 'et parce qu'il sait par ar}l1eurs que les besoins mdlvlduels sont liés à des besoins cdlleotifs, ~l doit tenir compte des besoins du groU!pe.

. Agissant ainsi, l'éducateur scpéoralisé ne vi'sera pas à une réinsertion SOCiale s,Ystématique, c~1Ie~c~ sera pou; / lui un but lointain chaque foils reposé en fonotlOn de chaque mdlvidu et de 1 etat du groupe. Agis'Siant parallèlement sur le groupe et sur le jeune, il élèveJ.1a de part et d"autre l'e seuiil de tolérance parv~end~,a à [ompr~ des ceTCile!s vic:ieux et, pro'gr~ssiV'ement, conchlianl le~ beSOInS, i!l ,pel1mettr.a a une .courbe orOlS'sante de se developper.

ll .est. ~onc rréce:sls1aiJJe. que la prise en charge du jeune inadapté ne demeure pas 'emplnque .. C~tte p.fl~'e. en charge, d/oil!: avoir un ~a~a:otère professi~nnd ~ve.c une explOlvaûlOn «chmque» des evenements quotlldl'ens. Pour ·cela i1l eJst mdlJspens1ab1e de se réfémr à des va:leurs et defs techniques conitrôlées qui échappent aux pièges autodidactes.

, Les métho'de:s éducatives doivent donc sous-entendre la compétence face a u? rMe de m1eux en mieux défini dont l'illiStrument privi!légié est la pers'On­n~hDé die l'éducateur spéciaiils·é.

P. Avvanzino

Page 7: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Gottfried TRITTEN ! Conn'ais pas ...

«Connais pas! ... » C'est regrettable. C'est une !laoune à combler. Go~tlf)ried Tritten se 'signalle à 'l"attention des enseignants par un service inappréciable qu'H vie'nrt; de leur rendre: la pUlbl1Ï'oation de s'Ünauvnllge «Eduoaûion par la forme et par la coUJleUJf». Oe Hv're fa~t suire à «Maill's d':enfants, mains aréa­trices». Ces deux volumes constitue'1]1t un «guilde méthodique pour l'éducation artistique des élèves» de 5 à 16 lans. Les deux édi,tli'ons ofiitginale's «Mains d'lenf.ants, maci.ns créatrices» (1958) et «Eduoati'On par ;La forme et ~a 'coUJl1eur» (1968) sont éorites en alil!emand. Les 'eJecel!lentes adaptations f.rançaises s'Ont dues à MO!llJsieur C. E. Hausammann, profeslseur de dessin au cohlège de Nyon.

Des dates et des chiffres permettront de s'aisir l'intérêt suscité par «M:ains d'enliants, mlains créartriœs»: - éditions 'Üriginalles:

- 1958 - :année de parution - 1967 - 3'e édirtion

- éditions .des diverses adaptatioIl!S: 1963 - 2e édition néer1andaises 1966 - 4e édition angl1ais'e (New York) 1968 3e édition anglaise (Londres) 1969 - 2e éd~tion fr,ançairse (Suisse, France, Bclgique, Canada) 1971 - 3.e édition française

Quant à tl'autre ouvrage, «Education par la forme et par la cou1eur», il est sorti ·de preS/se à Berne en 1968. En 1969 parai~s'aient deux adaptations, l'une f.l1ançais,e, l'Edition Delta, la Tour-de-Peil.z (Suisse) et l'autre en anglais (Londl:'es et New York). Le dernier ouvrage de M. Tritten a été accueiHi avec 'enthou&i'as,me, en FrmlOe, à Troyes ert à Lyon.

~e",ant Iles succès remportés par ces ouvrages, ne s'erait-il pas intéressant de faITe pl'llls 'ample oonnaÏJSsiance 'aViec Leur auteur? Qui est Gottfried Tritrten? Vou~ souhaitez le connaître? Consultez ,l'annuaire, vous y t.[1Ouverez son nUffieTO de téléphone ... Mais, auparavant, s'achez qu'il est instaMé à Obe'f­hofen, dans une propriété d'où la vue plonge sur le lac de Thoune. Il est né en 1923, à la Lenk où il a passé sa jeunesse. D'après 1a chronique un de ses ancêtres, membre de la suite du cardinal Mathieu Schiner, ser~it resté à ,la Lenk, au lendemain de la consécration de l'Eglise en 1504.

Tri'bten est un voyageur. Il a séjourné en France, à Paris notamment, en Allemagne, au M'3J[1Oc, en Grèce, ,aux Etats-Unis, au Canada.

Haut-y~aL~Ï'san d'origine, il est revenu 'maintes fois au pays de ses ancêtres comme mrhtatœ d'Iabord, comme peintre ensuite. Il aime paDticulièrement la Vialllée de Oonches, lia région du Simplon. Admipateur de Ri~ke, i1 est attiré par RarOigne. Parla1it biIEn,gue, TrritJûen aim1e ,la c:aJpi'tîaJe Sion, Son amitié pour A. Chavaz I,e ramène souvent à Savièse. Si VOUIS habitez Grimisuat vous , 10

, avez qU'elques 'chances de le rencontreT au détour d'un chemin. Il vient de construire un 'atelier dans lequel il ai'me à venir peindre en fin de semaine. -

Cerbes, Tritûen eSlt un voyageur. Mais, ce qu'il est aV\ant tout et paT-~'es'sùs tourt: c'est artiste peintre et pédagogue. -

ArrÜs-re pein'ûre, i1l'est par s'On art. Sa peinture, à cause même de la-'sens,i­b~1ité ~t de laspontanéiité qui la caractérise, exeroe une véritable puiss'ance d 'envoutJemell't.

Pédagogue? Il l'est bel et bien, s'Oit par sa formation, s'Oit par son ensei­gnem1enrt. Après s.a maturité obtenue 3JU cohlège de' Berthoud, G. Tritten ent're à l'écolle de's Beaux-Arts de Bâle où i'l obtient son dip~ôme de maîtœ -de deslsin. Les études terminées, Tritten se consaore à l'ooseignem·ent du des.sin. Depuis vingt ans, il est professeur de pédagogie artistique à l'Ecole norm,ale de's ins-timutrices de Thoune. Depuis que{lques années, hl 'assure 1a fOffilatiop des maÎ'Dres de des'sin à rEcole des Arts et MétieTs ,de Berne où ill est titulain: de's cours de compos·Hion et de méthodologie. Dès Il'automne de 1969, il est responsable, dans le Icadre de 1'Université de Berne, de la formation des maî­tres de rdesls~n jurassiens auxquels semblent devoi,r s'arssocierr d?auoces étudiants romands.

Gottfried Trritten! n n'est rpilurs lin inconnu. Mais que pense-rt-i[ du de~'s1m? N',est-ce pas, finallement, de Cella qu'ill s'agi,t? Comme tous ceux qui sUlvenl/: de près Il'évolution de cet enseignement, ill n'utJÏlJà.s'e pas volontiers le mot «de·ssin». Pourquoi une teHe attitude? La ,r'a~son en est sÏ<mrp[e: 'avec 'le temip~, ce terme a pris un s·ens (lrimitartif. H éV'oque trorp exolusivementt: une techmque déterminée par l'emploi d'un ins1trrument précis: Je orayon. Au mot «d~ss.n:», iQ sll'bs,tilrue l'Iexpres'sion «Educ~tion, aPtÏJs~ique», ce{l~e-ià même qu utvhs-e le nouveau programme de «desslll» dabore par [;e CIRCE. Per­sonne n':est mieux p}acé que Tritten pour expliciter le contenu de cette nou­ve]le formu[a1tion. Du reste, il! ~'Ia :6aiit dans l'avant-propos de l' «Educàtion par Ila forme et par ,!ta couleur». En deux phrras'e6 d'une extraorrdinaiTe densité il résume toute ilia riohesse de l,a nouvelle termin ologie. '

«Avec les autres ·branches du programme, et par de's moyens qui lui sont propres, 1'6ducaltion artistique parrtidpe au dével10prpement de ['intuition et de l'im'a~~ation, e~e . enCOUl1age l'indépendanoe et rauto-oritique, entpaîne le sens ontlque, for tŒIe Ile 'sens de J'a responSiabiHté et pousse l'éaèV'e à l'acTi­vité 'et à i'effort pers'Onne'ls. Ces buts ,déterminent 'les mélt:hodes de féduoation aTtistique.»)

Ce'Vte oitation de Tritten /livrre le plus intime de son âme d 'artiste et de péda~ogue. Elle est le fruit d'une longue expérience qui iui a ouvert -des hori­zons lns'Üupçonnés des profanes, 'V'oi're des éduoateurs, 'sur une des «branches du progfiarrnme» des «onze à lS'eize an's».

Par ses deux llivres, Gottfried Tl1iùten devient Il'ami ,et ~e lconsei'lt1er de tous ce~x qui veu1lent initier !leurs élèves à l'é duoati'On arüsltÏtque, ['Iami 'et le con­seJlller de tous les instants, l"ami t;t J'e cons'eBlllerr sûr ,et irrempll'açable.

M:eroi, Monsieur Tlfi1tten. . . ,

Denys Ttheuri1Jil.;at, m'arianiste

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, juin 1971

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Un nouveau manuel d'enseignement biblique pour les classes de 3ème primaire

Dès septembre 1971, le Dépôt de matériell scollai~'e ~e l'Etat dru Valais tiendra à .ta dispos~tion des élèves odes daJS~es d~ 3e pnma1T~ (?U de ~e ~ ~: 4e primai'res) un nouveau manue'l d lenseagneme?t biblique m1l1wle. D'ABRAHAM A DAVID ... Naissance du Peuple, de DIeu.

Origines de ce manuel biblique

Ce nouv'eau manuell- ou m.i!eux, ce matériel d'enseignement bibliq~e­~st le premi'er résu[l.tat des travaJUx de la Commission ~omande A de l'ense~~ne­ment biblique, comrm.ils'sion composée, .comme on }e smt, de pretres r~?resen­ta1ll1: ,lelS diocèses et tes vrcariats de SUl'ss'e romande, de past~urs representant les Eghses réfoDmées et de délégués des ~a~torrs du Vala!s, de Vau?, de Fribourg et de Berne, où l'enseignement bIblIque eSlt donne dans les ecolelS

officielles. . Elaboré par une équipe de théOilogiens .et de pé~-agogu~s cathohque,s .et

pro:teSitants de Genève, sous ~a direction du pasteur PIeIlre Piguet, ~e m~teT~ avait. été expérimenté durant l'année scoilaire 1969-70 dans me Vl'llgt~me 'e c1ass'es catholiques au protes,tantes de Suis'S'e romar:de,. dO,nt 6 d:u Y.a~a1s. ~~ eXipérimellitateurs de ces diveI1s oantons se sont reu.nus a 1?luSllleurs repnses pour discuter du matériel employé, f'aiœ les observatiOns utiles, proposer des chatngements 'Ou des améLiorations. . '

A d l' '1970 71 l'e'quipe de Genève a repns son travall et u cours e Il annee -, . , . ~' . Pa 'améllioI1é S'ur la ba'S'e des remarques f:ait~~ ~ après ·a;v01: ? 'epo.uiill. 'e mmu-tieusemtmt la presque rotaLi'ré des cah~ers d elev1es. ~ m'a.tenel amS1 .r~:nu et cornigé a été soorrlÎs à la commis'sion romande de 1 eI1lseIgnement bIbhque, qui après avoir rreçu il'accord des Eglises C'atho[iqu~ et protestante ,?e SUisse ro~ande et l'ass'entiment des aUJtorités cantona1les 0ll: ~hles ont c?mpe're?-~e. ,en

. , . dl ' lC'e aux Ed',tIons Embl'ro (coedltmn la nrailere, VIent 'e e me'lltre sous preso , .t:

catholique et protle'Stlante).

Présentation du matériel

Ce matéDid.\. comprend d'abord une anthologie de textes bibliq~es. sur l'histoire du Peuple de Dieu, d'Abraham à l?~vrd .. P!ésenté, en ,un pe~~t, h:[e~ d'une cinquantaine de paoes ces textes ont ete ChOlSIlS et adaptes par ~ eq y

b', B h/[/ ,{ euf d'exegese genevmse avec le concourrs du Pere J.-D. art e emy, pro eslS , , ' ~ à l'univers~té de FIIibourg et de M. le pastoor S. Ams1ler, profe,ssoor a la facUJlté prates1Jante de l'université de Laus'anne.

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En outre, ~l comprend un cahier d'activités pour l'élève. De forme ob1on­gue, 24 omo X 20 cm., oe oahier ,comprrend 84 pages de couŒ'eur Vlanant avec chaque thème. Les dels'sins ont été réalisés parr Mme Denys,e Périer-Fill1on de LaUiSlal1il1!e.

Le livre du maître, une brochure ronéotypée de 150 pages, comprend pour ,chaque chapitre une pa~tie théo~oglÏque bien dooumentée et une par.me pédagogique donnant le déroulement des leçons et des suggestions pOUl(' l'uti1i'sation du oahier de l'enfant.

Le prix du m~tért1e1l de l'élève sera d'environ 5 f~ancs, dont 1 franc pour le livret de te)Qtles, qui à l,a rigueur peut rester la propriété de la classe, tandis que le cahier d'activités sera néoessairement la' propriété de l'é[ève.

L'objectif de ce matériel biblique commun

L'objeotif de ce matérriel biblique commun., comme celui de l'EvanglÎlle de Saint Luc ·qui est aotueUlemlent en expérimen1i'ation dans cer,taines C'lasses de 4e et de Se années prrimawes, c'est comme le sOUiligne la préface du oahier de l'6Iève, de permettre à l'ensemble deJS enfants de Sui'sse romande, «se servant du ,même ouvrage, d'apprendre ce qui les unit». 1

III s'erait donc à souhaiter - que dans les d'asses où se trouvent des élèvels des deux C'onfes's~ot1JS - ra leçon de Bible s'Üi,t donnée sffi1u~Jtanément aux élèves oatho[Ï'ques et protestants, par le même m1aître, comme ce'la se flaffit déjà de1puils de nOO1breuses années dan's les écoŒ'es du oant'On de Berne.

Dans ces o'1a:s'S'elS on uti~.isera donc 1'rensemible du matérÎ'eI présenté ci-dessus. Dans oell~eJs 'Où hl n'y a que des enfants ôaithoHques et où l'on uitill,i:se le 'daté'chisme «La Parole de Dieu» (très ib~blTque), on pourrait se contenter, à la rigueur, de fournir 'aux élèves Ile seUil Hvret Ide if:exVes bib~,i'que's . L'enfant poulilia dlaire sur SOin caJhier de oatéohisŒrl'e les 'activiJt:éls biblllÎ'qu!es. Mais que cha!que maîtT1e du degré moyen se fas'se un devoir -de 'se pro'curer pour lui­même ma '1JotaJli'~é de 'ces précieux 111Istrum'ents de rnavaill.

Comment concilier cathéchisme et Bible?

On obj1ectera sans doute qu'avec l'introduction du nouveau oartéchi~me du degré moyen, très bibHque, ce cours d'histoire bvbilliqU'e est suip'eJtflru. Nous le pem;[ons au point de départ, mailS aprè'S expérience, cet ensdgnement biblique C'onltJÏnu n'Ous paraît ê~e un comp~'ément heureux du oatéchisme. TI perm\et d'inJS'érer ~es divert's flaits bi'bliques du c-atêohisme dans l'hi1s!f:oir'e d'un peUlp1e, du peup.I1e de Dveu.

D~autres se p~laim.dront ,peut-être d'avoir ItroP de matière, s'il faut joindre l'enseignement bi,bUque à celui du 'oatéchi'sme. Pour chaque thème biblique étudié, en effet, des a!ctivités diverses de corripréhens,i'On, de mémoris'mon, d':a;otuail~ISlâtron et patfoils de rre'Ohercbe sont pr<Y.posées à l'enfant. Ji1 n'est pas néoess'atire de ~aiTe tous les exer1oi'ces en d'as,se. Au maÎlt1re de ohoisiT ceux qui lui paraissent les mi·eux adalptéls à SJa ol'as,se, au thème de la semaine et d'en proposer certtJains comme devoirs à réa1iser à la maison. S'iŒ e'St un danger qu'lÏJl faut éviter dans l'enseœgnement religieux, c'e'st bien celui de l'a satu~atdon.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Pratiquement, comment ordonner les leçons d'enseignement religieux?

Comment o1'donner les diverses leçonlS d'enseignement religieux au COUTS d'une :semairre? Nous proposerions volontiers lia répa;rtition suivante: 1. La causerie de la leçon dei oa;théchi1slme, de 30 minutes au maximum,

donnée pa'! le prêtre ou Ire catéchiste et su~vie immédÎ'élltement, autant ,que po S'sible , des aotivités d'Iapplication et d'as:sim~1ation, proposé'elS par le prêtre ou par 1re maître (20 à 30 minutes).

2. La séance de préparation ou de reprise (suivant qu'ill s'agit du programme de 4e ou de 3e année) qui prélp'are ou prolonge la oauserie du prêtl]1e et lqui doit être as'sulfée parr le martre (20 à 30 minmes).

3. La leçon de Bible as'smée par le maître, qui constitue égailement un pro­longeulent du thème catéohétique (30 à 40 minurtes).

4. La messe de classe. En tenminant, rappelons que ces div:ersels leçons gagneraient à être iilJlus­

tvées ou complétées parfois par la projeotJion de quelques diapos,irt:~ves ou d'un 8Judio-visuell, que l'on peut obtenir gratuitement à l'ODIS, 47, route du Rawyi, à Sion, à ,ti1lre de prêt.

(On vO'Uidr'a bien con'Suiter à cet effet Ile catalogue du Cen1!re diocésain de documentation oatéchétique paru dans «l'Ecole Valai,g,anne» de mars 19~O et son supplément paru dans la mêm'e revue d"avril 1971 et dans l'e Bull!letin du diocèse de Sion, de mars 1971). F. Pflallong sm

Documents d'histoire valaisanne par Mi'chel SalamlÎn

La création du régiment de Com1en au service de France, 1690

A la ,suite des campagnes de Louis XIV contre les provinces espagnoles de Flimdre et de Franche-Comté, toutes les troupes suisses, à l'exception du régiment des ga~d~~, sont licenciées du fait du mauvais état des finances royales. Les soldats congedIes manifestent vivement leur mécontentement auprès des Conseils de leurs Etats. C'est alors qu'un capitaine des gardes, Pierre Stuppa, conseille au roi de former des co?l­pagnies franches avec les débris des corps licenciés. La création de. ces compagmes soulève de violentes protestations dans tous les cantons. Pour ne pomt compromettre l'a:lliance franco-suisse, Stuppa propose à Louvois de oréer de~ régiments suisses per­manents au service du roi. C'est ainsi que naît, en 1671, le réglment d'Erlach. En 1672 s~ créent les régiments Stuppa, Salis-Zizers et Pfyffer; en 1689, celui. de Salis-Soglio; en 1690, le régiment de Courten.

Lors de sa création, le régiment de Courten est confié à Jean-Etiem;e de Courten, capitaine d'une compagnie franche en 1672, puis major aux gardes-sUlsses en 1688. Il subsistera jusqu'en 1792. En effet, le 10 septembre de cette année, sur la place ,d'armes de Valenciennes, trois commissaires de l'Assemblée nationale viennent donner lecture, aux. bata~l1ons rassemblés, du décret du 20 août qui licencie tous les régiments s~i,sses au service de France. ' '

• A. Les mesures préliminaires à la levée du régiment de Courten

Le 19 mars 1689, Jean-Etienne de Courten adresse à un correspondant qui nous est inconnu des renseignements sur les mesures à prendre pOru' favoriser la levée du régiment de Courten et sur les controverses que sa création suscite dans le dizain de Loèche. Ce document appartient au fonds Ambuel (cote 0 58) déposé aux. Archives cantonales du Valais, à Sion. '

Je me rapporte à la relation que vous fera Mon~ieur le capitaine Ambue[ des mesures que [noUls] avons priisles Isur la levée des compagnies.

n est à propo's que, pM oivihlrté, ill aiHe voir MOlIlls-eign:eur l'évêque [Adrien V de Rie:dm'a1Jten] et le prie de vouloir donner son consentemenrt pour une demi-compagnij,e; que si ledit p1'1éŒat veut exiger de Monsieur Ambuei quelque régail:e ,qui exède une demi-douLJaine de pi's1:o~es, j/e ne ]arslsBflai [pas] de lui donner la commils1sion pour une comip'agnie entière, slans qu'i~ soit obligé d"en avok de ['oI1Yl~gation audit préillat, lelt [je] le nommerai pour ,l'a vihJ.e ret ~e dizain

,de Sion. CepOOIdiallJt, i[ peut travai.iJler à lever sa cO'mp8Jgru,e siam aucune difficu~té pui's'que tous les , dizains ont accordé la levée des qUlartre [colffipa­gni'es]. Et si Monrsileur votre commi1s de l'a villlle a qud'que ar-gent à remettre à MOllJ~eur Franconis, H pouNa délivrer à MOlllS['eur Ambuetl cent pisttoles, des'quelles i~ 'SeTa tenu compte pM ledirt FTancoois audit commis. ]1 n'y a pas, à mon avis, du temps à per:dre ,et s'il pouvailit faire Sla Colm1plagnie dans peu de temlps, ~l pourrai,t ma,rcher avec ioell~e eJt [Je] lui donnerai lia routre. Quand m

. voud1)a parlJÎ'1", je ferai en s'or>1e que oe1~e de Moni~'Bur Hyacinthe Corurten -J.eqUleI1 j'ai nommé pou'! ~a demi~[eompaglltie] de Sierre et leque/l a par écrit l"autre demlÏe du louabŒ1e dizain de Conches - soit prête pOUlr qu'ills puissent patinr p'ar ens'emble ,et s':als'sister ,en vrai,s vo~sin'S et amis i'un Œ'autre.

J~ai jugé nécesisai'fre de vous envoyer la lettre que j'ai reçue aujoord'hui ~e son ,auteur mêm'e, par J.aquefflle vous vel1Tez en qUeJl1leB mauvarseJs di'sipo'SlÏ.­tl'Oll'S sonlt les afiai,I'eiS de L'Oèche. Mon 's'entÏJment eSit que MonsÎ'eiUr Ile banneret Rotem tâche d~avoj,r l'oliigin1aJl de ce manifes,te que son neveu doirt avoir reçu de s'On au1Jeur pOUir le copier et [pour] l"envoyer par les dizains. Cependant, il sena nécestSi3Jire de [donner ies 'Ordres parr l'es dizains que ['on tâche d'attraper ceux ,qui di:stdbueront Jesdi1les lcdpiels. Ayez Œa bonté d'en pa1'1ler audit Roten eIt [de] le porter à éteindre 1e feu qui est a~~umé assez dangeteUS'ement... ,

B. La Diète approuve le levée du régiment de Courten (1689)

Le document suivant est publié selon la traduction établie par A. de Courten conservée aux Archives cantonales du Valais, à Sion, sous la cote AV L 21, Abscheid;. 1651-1699, p. 594.

IJambas'sladeur de S. M. le roi de France, rés,ident en l,a Confédération, M. Arn!~ot, a salŒi'cité pM milssiveamical}.e noh"e Etat et Répu'bJ.i,que d'laccor­der 1:e recrutement pOUT sla dilte Mafes,té de quaJtne compagni'es de troUlpes promettant d''tSriger lavec lesdites ,e/t autres déjà 3!U service un régiment; d~

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prendre tous les offioiers de notre 'Pays, et dans le cas où l'un d'eu;x, co[one1, oaJp~taine et officieT serait dép1acé, de le œmpllacer par de nos natl'c:.naux; ~e payer deux'pensions et gliatid:ioatiOI]ls, une à la Chandeleur, et Il"~utœ a lia le~ee des troupes, et d',augmooter à ["avenir ks illbérrnlités royales aocoutumee:s jusqu'à présent. ' ' . . , Bien que ces of Tres ne déplaisent [point], vu qu'on n'a pas d'ms-vructlOns à cet égard, [H] est pris ad referendum aux Conseills eit Communes, avec

. pram:~s'se de ldonneT -n§po1lJse jusqu'à Nouvel-An.

c. ~a répons'e du dizain de Sierre

Le 31 décembre 1689, le grand châtelain de Sierre, A. Preux,. tr~nsmet au grand bailli Jean-Etienne de Platea la décision des communes de son dlzam. Ce document est, e~trait du fonds Ambue1 '(cote 0 64), déposé aux Archives cantonales du Valais, à Sion.

, Après avoÏrr souhairté à Votre EX'ce1l1ence Pentrée d'une heureu1sie et nou­v~le ,année, comblé de toutes pro'spérités, let l'ravoir] as'surée de , mes plus 'humbles 'obéilss,atllces, [je] n'ai voulu m!anquer de drre à Votre EX?e~ence qu'après avoiT co'mmuniqué .aux Cons'eilis et Communa1ütés de notre dIZaIn les sollidtations qu'ont raites Messieurs Ame10rt et -8tuppa par leurs le1Jtre:s,. et Monsieur ie ,major Oourlten 'en personne pour la levée des quatre comtpagmes pour en former un régiment sous b conduite du :susdit s'eignoor m,ajo'l' avec les ,autres huit qui Isont aomelJ.ement dans le service, Hs m'avaient ordonné de faire connaÎ,tre à Votre Excellllen'ce cr'e consenttemen1: qu'ill's en ont donné, 'après que .J'a chose a été propo'sée à toutes ~es oommunautés 'en paTlttoulim, so~hrui­,tant joie et prdspédté à Mo.nsioolr le cdlone~ futur, cependantt :sous ~es am'C1~ que je prends ]a lib'elité d'renvoyer à Votre Ex'CeHooce et qu'i[ S'e pro'cure pareÏll[ement le consen~emenrt de's autres dizains, priant ' Sa Magnificence de contribuer de son côté qru'iJIs iIl'e no'llJS soient pas seuŒement promis, mais qu'i~s soient milS 'en exécution, rtantf: du côté de ~Ia France que dru régiment, afin que noo peUlples n'ayent à la suite des 'temps aucun sujet de 'Se repentir de leur permi's'sion et d'attribuer 1:ous les défautls à ~euTs offiders et préférus qui n'ont pas peu contribué à cette nouvellte 'levée. J'e'Spère que Ile 'Soin génér;al qu"a Vo1lr:e EX'ce'Uel1'ce de procurer tous 1e's avantages, Ira paix, Œta iflmn'quilŒi,té et l'union de no1ire chère patrie voudra bien se 'S-elViT de lSon crédit pour donner les S'atÎ'sf,aoNons .que je dem'ande !pour notre di 2'JarÏll1 , qui ne chancehle point à suiv!1e leJs 11ra:CeJS de votr:e iŒlusrtfe dizain, et à 'se déclarer pourr ~e iS,ervi'Ce de Sa Majesté T'fès Chrétienne, duqu~ je prie Ile T'Üut-Pui'ssHnt vou~ok rendre ses armeJs vi'otorieuses et de vou.loiT cons'erver Votre Exoellence en parfaite et longue santé 'Pour l'honneur de ~Ia partrie et' pour 'le bi/en de ceux qu~ ont ['honneur de lui appartteniT et d'être, comme je te su~s, avec très profond fe'Spect et obéiJss:ance de Son Excellell'C:Je, Monsergneurr ' ~e Baim, [ŒeJ tlfès humble, '1Jrès obéis's'antet Ibrès soumi's serviteur.

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E. V. No 10, juin 1971

La~:,-'problématique

du problème par Roger Sautihier

Ces pages intéressantes sont tirées de «Math-Ecole» no 48, mai 1971. Nous remércions M. le professeur Roller, rédacteur du bul,letin «Math-Ecole» de nous en permettre la reproduction. Et nous insistons une fois encore pour que les maîtres valaisans soient nombreux à s'abonner à ce bulletin. Ils pourront le faire en s'adressant à l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques; 43, fb de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel (038 / 244191). Paraît 5 fois par an. Prix de l'abonnement Fr. 7.-. 2000 Neuchâtel (038 / 2441 91). «Math-Ecole» paraît 5 fois par an. Prix de l'abonne­ment p.r. 7.-.

P.B.

A l' heure où la mathématique enseignée à l'école primaire subit une profonde mutation, de nombreuses questions se posent il l'ensei­gnant confronté avec la réalité quotidienne. Parmi les domaines qui suscitent le plus de controverses, le problème d'arithmétique occupe une place de choix.

Essayer d'apporter quelques éléments de réflexion sur le renou­vellement du problème d'arithmétique, tel est l'ob jet des lignes qui suivent.

1. QU'ENTEND-ON PAR PROBLE:ME?

Une répons'e à cette quesltrÏon nous est appoTté'e par un diotionnaire: «Un PROBLEME, c'est toute QUESTION où l''Ou 1nditque le RESUL­TAT qu'on veut obtenir, et 'Où .J'on dem'ande ILe:s MOYENS d'y paJ.rVenir.» A 'cetme défiIl!Ï!tion quelque peu ,abSitwairte, Iles «'commentai,res du program-

me de maJtihéma1Jique de l'ens'eignement élé'menrf:a~rre frrançai's»l arppo'lltent un complém'ent in1éresl8'ant:

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<<LI y la PROBLEME si, connaiss'ant un ce·rtain nombre d'INFORMA­TIONS concernant une,sittuartion, on sie propos'e de déduire de oes infor­mations des RENSEIGNEMENTS non explicités inilûÏ!aLement.» Des remarques de car.aotère général se dégagent de cette première appro-(;he:1 .J

- Le pr~blème est par'tout. La classe avec sa vie propre, les situations auxquelles, nous sommes confrontés quotidiennement relèvent du pro­blème.

- Jusqu',à ce jour la notion de problème à l'école primaire était obligatoi­rement liée à l'idée de nombre: les seules situations dignes de figurer dans nos ouvrages d'arithmétique étaient celles faisant appel aux opé­rations sur les cardinaux. On a délibérément exclu les situations ne faisant pas appel au calcul numérique.

- Le problème n'est pas exclusivement numérique:

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Chacun doit par exemple s'organiser aussi bien dans son travail que dans ses loisirs et une telle activité relève du problème.

Exemple: 2

A partir de l'!Îlnformation SIllivoote: Une ménagère doit .aller à la bouillangeJ.iÏ!e, à ilia bouoherie, et

dans J'une des deux éprceries de son quartier; quelis renseigne­ments seraient utiles'? On peut s'e demander quellile épicerie ohoiSlÏ.r, dam; quel ol"dre faiTie Les aohats. Da réponse à ces ques­tions rexige, d'u11Ie part, un inventlaÏrr'e rapide des diverses possi­bihtés afin de {rouver l'oI'd1.1e [e plus favorHJbk et, d'laJUltre part, la pris·e de cOillslcieoce dies critères qui peuvent gu1der le choix: longuem des chemins, oharges à rtroos!porter (bolllteil!les à roodre, em:.P1erne:.s), approvisionnement tde's magasin's, heures d'üuverture ou die cohue ...

Cette 'situation n "exige aUIOun oailcUJI; eHe met en jeu Iles notions de déno:mbrement, de olassemenrt, d'ordre, de topologie, d'anrallyse

1.... comhilIl'a1iaÎ'l1e. Ua phase -es'senrtielle de ~a résol1u1iion d'un tel pro­blème réside !CLans ILa iJ.1éfllexion -1a pratique Ile prouve! H ~st inu­t~le d'élaborer rune sü'lutÎ'on éc·ritte.

La :sÎftluatiolll du flaoteUJr qui ooganis1e sa tournée, oeJUe du SOffi-

. meùi'er qui doit déoider, 101.1S d'Uttl ,afflux de ollen·ts, s'i[ veut pren­dre les commandes de plusieurs lÛaibiles à lia fois, comment il doit grouper ,les consommations qu'il apporte, quel chemin choisirr entre les tables, 'Sourt 'analogues à ,la situaIt:ion de la ménagère.

Certains s'étonneront peut-être que de telles situations puissent faire J'objet d'un problèm'e: de tourf: temps l'homme a été confronté à de t~lles difficultés, de tout temps hl ]es 'a surmontées sians que pour autant l'écoie yairf: railt alllUJs·~on. Mais l'objreotif de l'écore n'esrt-~l pas de préparer à la Vire, de remédier à oeTtaines l'aounes même si cehle:s-ci n'onlt p.as eu jus­qru'ici de conséquences fâche'l1!s'es?

Les siruations exigeant des décisions rapides et 'J.'Ia1JionneI:le's deviennem de plus en plus comp~exes et nombreusleiS: qu'on pense si1mplement aux problèmes posés par }la drculaûiÔrn dans une virl'le, domaine où chacun est concerné.

L'école se doit de proposer à l'enfant des situations proches de ses pré­occupations. Celles-ci peuvent d'ailleurs, présenter une analogie éton­nante avec celles de l'adulte.

Exemple:

Quels moyens de transport utilisent-ils?

Piene, Hermann, J eau, V éroniqrwe et DOTc)'tJhée sont dans la même cla:sse.

Voici comment i~s . Isont venus à récollet le 10 mars 1971. PieIifre !a été 'conduit 'en voiture par 5ün père jusqu'à La gare de Srerre, puis hl a pris ilie tr,aÏn et a marrché de lia gare de Sion jus­qu'à l'écolle.

Hermann baJbÎlte à un quart d'hoore à pied de 1a gare de Chamo'Son; ~l ta pris le 'train et est des'cendu à Sion où le pè:ve de Jean l'la pr1s elll voiture et déposé devant l'écœe . .

Jean bahi,te Châteauneuf, son père }le conduit tous les matins à l'éco}e: Jean devi"Ja fai-re du 'sport car H n'a jam'ais ~'ocoalSiün ainsi de faiœ de 'lIa marche à pied.

Véronique ne prend jamais de moyens de tr'ansporrts, eHe habi~e à 5 ,minUJtes à pied de .l'école.

Dorothée qui habirre Bramois vient tous ,les jours en 'autobus. L'iarrêt lest à 300 mètifles de l'école.

Ce texte fournit des Înform'a1Ïons. Celllies-cÏ 'aprparails'sent embrouiUées. Afin d':en riTer parti, ili f.aut les o!1ganiser, les déoanter.

On 'le feJ.'la, par eXlemple, au moyen du taMeau 'SIuhrant:

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a ~1é,

~matM\ ~~ t6to~ue Cbo'l~ te Ao ~ ~~e A~;r1 , f'aul:o~ )(

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- La mathématique est une langue dans laquelle s'exprime la réalité.

Le problème n'est pas un contrôle d'acquisition de concepts. D'une part, il y a des situations faisant problème; d'autre part, il y a des concepts qui sont des outils permettant de dégager des renseignements non expli­cités.

Par exemple, l'introduction de 'la proporlÎÎollfllalité3 est préraJ].Iab~e à l'érode de toute situation :6aÎJSlarut intervenir ilia «règlle de trois».

L'acquisiüon des concepts néoes'site un entraînement sérieux: afin d'obteniJr des rérsultaIts sur le plan rechnique, iil fuJurlva multiplier les exem­ples, Les exercices. P-ar contre, Ile problème étoot en :6art 'aboutilSlSemerut, -sa résoluti'on feI1a 'appeil larux ,techniques acquises par [es exercices.

D'iautre part, H faudra éVitter que Iles problèmes deviennent routine et peI1dem.t aimsi Lem valleur: que penser par exemple d'une répétition lassante des S1Îttuatioll!s analogues que nos livres d'arit:hmlé~rque proposent; la r'es'semblance des siturutÎons amène I1apidement la création d'automatismes et conduirt:, à plus ou moins longue échéance, à J'lappUication de «règles», de trucs. On réalise ainsi un dress'age qui nait :croiœ à la comipréhens[oo; aucun dressage n'est porteur de valeur intellectuelle ou mathématique!

Dans ,la Isuilte de cetTe érode nous nous bornerons aux problèmes numé­risques, OM c\~srt dans un domaine que J''On croit ,exploré à fond deputs si longtemps qu'a 'est le plUJs diLfficillie de se renouveiler.

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2. LE PROBLEME NUMERIQUE A L'ECOLE PRIMAIRE

. «Les thèmes de problèmes seront des plus divers. Ils permettront en particu­lier une certaine initiation des élèves à la vie courante de leur époque que l'enseignement élémentaire se doit de leur donner. Toutefois, les situ~tions retenues dans ce domaine correspondront aux préoccupations et aux intérêts .des enfants.»1

Mails -aloJis que pensler .des problèmes dits «raisonnés» qui foilsonnent dan~ nos 1ivres d'~arilthm&ique et qui ne dédleniohent ~hee; l'enfant qu'antipathie et désintéreslS'em.ent.

CeJ:1t'es, il 'est raci-le de cTitiquer ce qui exis,te, mais comment du point de vue méthodoiogique -renouv~ler [a découverTe du p["oiblèrne?

A oe propos laÎJs's'Oll'S la parole à une pédagogue émérite, Madeleine GoU'tard4 :

«Dans les problèmes, il est toujours question de billes, ou de bonbons à partager, de crayons à acheter ... ou bien d'intérêts à calculer ou de cuves à remplir, selon l'âge des enfants auxquels ils s'adressent. Ces problèmes reflètent la mentalité de l'adulte qui essaie soit d'imaginer les intérêts propres des enfants soit de leur faire partager les siens. Ces problèmes pour enfants n'ont en fait rien d'enfantin ... - Chaque fois que l'enfant se révèle d'une manière authentique, il témoigne

de bien plus de profondeur et de vraie candeur. Ne pourrait-on pas sortir de ces problèmes si éternellement fades, ennuyeux

et terre à terre, en suscitant l'éclosion de problèmes spécifiquement enfantins, c'est-à-dire composés par des enfants et témoignant de leur mentalité propre.

Ce n'est pas toujours facile et le danger, ici comme ailleurs, est une inter­vention prématurée et inopportune de l'adulte qui apporte un modèle. Les enfants ne font que le copier et les résultats sont d'une banalité navrante: tous les problèmes se ressemblent. Il faut savoir susciter sans montrer, faire surgir sans indiquer la voie. Une volonté trop impérieuse ou simplement un peu trop de précipitation peuvent être nuisibles. Il faut savoir attendre, reconnaître et appré­cier les créations enfantines: elles ne manqueront pas de venir s'il leur est fait un climat propice; elles auront un cachet qui les rend inimitables; elles seront la marque d'un esprit inspiré qui trouve aliment en soi et dans ses relations mul­tiples avec le monde ...

Lorsqu'il n'imite pas un modèle proposé par l'adulte, c'est son propre uni­vers que l'enfant introduit dans ses problèmes.»

En ma1lhémaltique, comme dans tout autre domaine, l'école doit déve'lop­per Jes faoultés créatrÏ'ces let imaginativtes de l'emant: ~a découv:erte du pro­blème Is'era un tocI1ain de prédill.'eoti:on pour afteindJre un ~l objectif. Cet1tes, cette découveIT1:e ,n'i1'la pas 'slans engendrer des eSSlais ma~laldroits, sans amener des résu1tat!S souvent déoevants. N"ouh1dOlliS tomefoilS pas que rien ne Temp~ace J'expéri1enoe personne'ne 'avec les el'lvemenifls et les déconvenues que cela impld'que.

Cependant, il fiaut so'Ull1gner Ile rôle es-slentiel qu:e l'école joue dans cette pha'S'e. Le problème ne ,suI1gira que Isi ,J'école prooUJre à l'Ienfant un olimat pro­pioe à la oréaJt1ivité -et une atmosphèI1e où l'éclosion pouroa avoir tieu: ta

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liberté lai's'sée à l"enfanlt ne selia profi'~able que ,si 1'laction éduoatriroe est sous­jace1l'te: le martre doit savoir oréer des situ31trons qui feronlt SUllgir le pro­blème;

Certes, une fois l'élan prÎls cl ~a riches1se d'inspilflation venue, lies thèmes des problèm'es dép~sls'erot1lt Œe oadre de 1'école et S'eront le refllel1: des prréoccu-paJtions et des intérêts des enDanlés. .

Au départ, néanmoins, Ile prO'bIlème s'identifie à un jeu; iŒ met en scène le monde ï.maginarlJre de 11'lenfjanlt.

Pui:s, sa papticipation à la vie ,sociale l'-amènwa petll1t à pe1!i't à s'intéresser à .des problèmes qui Œ'equièrent une sal'lJltllon en I1ai'Son d'un besoin ils~u lrui­même de l'laoûÏ1on (lconSlf]ru1c1!Îon de jouets, inrsrtJa1!1:artJionls 6Iootriqru:es ... ).

Le type Iludi'qU!e tend à flaire décOUVI1iif ce que pourrrailt êtœ un prob1ème; l,e type p!1ait1que favoris'e davanttage llia recherohe.

Amener rI'rem31nt à voiT des problèm'es, à en po:g.er, voi~à le rôl,e pflemier de 'l'écolle. Ccl obJeotif atteint, l'amtiltude de 1'lemallit face au prob1ème qu'on lui po.sle s'er-a sitÎmru1anrte: à une pas'sivité trop ,soUVient resiSlehtie [o.rs de résdlru­tion de problJ.èmes fera place un enth'OilJIsila:s,me et un esprit de recherche étonnants. iùa dilSoo'Slsi'On que sUlsCÏrte1'la chaque sirtuaNon s'e'l'a f.ructueuse; eNe permettra 'aux enfants :de ,s'assurer dans lieurs propres voiles.

Chaque fms que les problèmes se réfèr.ent à une donnée aotuel1e, à des événements survenus dans l"a vie S'col,aire, la vie famm~a1le ou la vie sookllle, oe :sera le moment de ~ake naÎlkte le souci des référencœ le'8 pluS ex'actes pOSisibles.

. ,Les enfants seront amené's à peroevoir que, par exemple, certaines données s'Ont inUltfl.eIS, que d'auTres, manqUiantes, sont abso~um·ent nécess'ailfes; il faut donc se IIie'tlJre en. oampagne pour l'ers .trouver.

Si des en~an1!s, à qui est proposé 1e prob1èm'e suhnant: Un oumer a travail11lé les 3/12 de l'année chez un patron cl les

7/12 chez un autre. QureJ1rle portion de l'année est-ill demleuré chez les deux iensemb1.'e?

démontrent par une ,attitude orirtJique qU'~II ,s'agit d'ttllIle én~gm:e insoiub1e /Si l'on ne donne pas des prédsions suppM'men~aJi;res, on pO'U·fi1'Ia en déduire qu'i[s ont une IBrame conception de c'e qu'est un problème. .

En condlu's,ion ~'é'c()le drevl'la~rt: non pas présenter à l'enfant des situaJtions types dont i~ n'laur-a peurt-être 'que f.aire CM serait prétentieux de prédiife queis seront les prob1èmes prooquers des hommes de demain!) mlais elle devrru.t ~eur faiTe acquérirr une aptirude à dégager ila problématique de situatÏiOns qui sont ce1lres de leu ifS expérienc'els d'enfants. Ers agiron't de façon 'anaJIlogue face à toute ckconsllanO'e noU'vel1e de 'l'a vie.

Un ifJe:l objectif nécessi'TIe qu'on porte une alfltOOJtion particunère à la for­mulation des informations.

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Accueillir d'abord les possibilités créatrices de l'enfant, entreprendre ensuite une action éducatrice et systématique, voilà une ligne de conduite une attitude à avoir face au problème. Ajoutons à oela les prdlnngemenlts qu; suggèrent des situations étudiées et ilieur explo~tation comme cenltres d'intérêt.

Exemple: Un voyage

La famLlle Fenouihlard pa'S's'e1.1a les vacances de Pentecôte chez des amis à Locarno. Pi'erre, Jacques et Oatherine attenldent 'avec impa­tience le moment du départ. Sans ces'se, ms questionnent Il'eurs paTents:

- Esrt-ce loin? demande J'acques.

Recherche de la dÎ'sltan:ce '8éparnn't Sion de Looarno 'a) en consultant une carte géographique, en mesurant ,la ~i!gtance

sut la carte let en vpa!duiSiant 'le résultait dans la Œ"éa:JÏIté (problème d'éohellle;s);

b) en Ise servant d'un hOI1aÎ<re CFF détaiUé pe'l'1llerttant une lecture immédiate des dis1Jances.

- Travers'era-t-on le tunnel dru Simplon? demande CaJtherine.

Oui. Si à .l'intérieur du tunnel, ['es lampes qui i' écliairent S'ont dis­tantes de 100 mètres, combietn y en aU'l'a-t-i'l?

Reoherohe de Œta longueur du mnnel en oonsllillibant un dooument, discussion relative au nombre d'espace entre les lampes ...

- Est-ce que le voyage coûte cher? s'inquiète Pierre. Oalcul du prix dru t1'lansport :sachant que le bilHert 2e cla'iS's'e Si'On­

Locwno et rerour coûte 37 F par adulte. POUŒ" .les enfants dès 6 ans, }les CFF accmtrlent une réduotion de 50 % sur le bilHet d',adulte.

- Ne poot..ion pas obtenir de réductÎ'on po.Ulf Ires voyages en fam~11le? demande Catherine.

Oui. Consu1~aifJion de prospectusémi's par ffies CFF à 'ce sujet. - A queUe heure partir.ons-no'Us? delman!de Jlacques. BtlabHs'semen1: de 'l'horaire en tenant compte de ,la rapidité des

itrain:s, des changements de 'trai'ns à effecrtruer, de l'heure. à laqueJ'le [eurs amis 'les ,amtendent.

Remarque: Dans Œa même· ligne, '1' obli'gation f'aite à une 'Classe, orga­nisée en coopérative s'co1aiœ, de prendre 'en mains t'Oute [' oligani'sation d'une exoursion em particulièrement mortiViante et source de mlllitipies problèmes.

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3. LES ETAPES DE RESOLUTION DU PROBLEME

«Résoudre un problème, c1est analyser la situation et les informations données, dégager éventuellement des chaînes de situations élémentaires, les schématiser afin de mettre en évidence les relations mathématiques qui les décrivent, utiliser ces relations et leurs propriétés pour en déduire les rensei­gnements cherchés.»l

Jusqu'ici, nous nous ,sotiunes attachés à l'attitude que l'enfant devrait avoir face au problème. Cette prÏ's'e de cOflls'cience étant réalisée, la mi's'e en ordre des données peut commencer.

Il s'agit maintenant de donner aux 'enfants une méthode de travail ans'si générale que pos,sible pour abofider un problème, pour grouper les informa­tions elt ensuite }res traiter en fonction de ce qu'on a besoin de trouver.

Etape 1: Elaboration et compréhension de l'énoncé Nous avon:s mis l'accent plus haut sur la formulation des problèmes:

l'écdle doit d"abord inciter -l'enfant à imaginer des problèmes avant d'exiger de 'lui l'adrBs'S1e néceJs'saiTe en face de situations que l'adulte lui soumet.

La compréhen's·j.on d'une situation ·sera considérée comme acquise 1011Sque au terme d'un échange, d'une di'S'cussi'on, on aura pu dreis'ser d'~ne part l'inventaM.-e des données, d"autre part la Hs~e des conn'ailS-S'ances ultl~'es pour mener à bien l'étude commencée.

Dans oet1te phas1e très importante, on 'sera peut-être amené à critiquer les données: - données inutHe's (voiT l'exemp1e «moyens de transportJs»); - données incomplètles exigeant une ·enquê·te, une COD'su~tation de docu-

ments (voir l'exempl'e «un voyage»). .

Etape 2: Schématisation de la situation, organisation des données

Cette étape, qui en réalité 'est s'auvent mené'e de front avec la précédente, consiste à «fabriquer» un modèle adéquat, un schéma, permettant de dégager et d'organis'er le contenu de ['énoncé.

Les 'enfants ayant 'appds, par exemple, à repré'slenter des ensembles par des di'agramm.'es, iS'avent utiliser de ·tells 'Schêtnas pour fixer de nombreuses siruations qui leur sonlt soumises.

Avec beaucoup de logique Hs traduiront graphiquement les données, prendront consOÏ'enoe qu'i~ 's"agit l'à d'utl'esymbo~isaJtion, d'un 'Support pour aborder]a mathémati'satÏon pi"oprement dite.

'Des ensemble's étant représ'entés, les indications numéri'ques apparaîtront comme éti'quetve's de ces ens!emb'les, c"es1t-à-dire comm'e loor propriété numé­rique. Ces étiquettes numériques s'eront dépoumées des unités de mesure aS!so'oiées aux nombres: Œ'a m'eSUTe ne peut fiaire l'obJet d'une représenTation oonnue du ' tout jeune écolier. Peu à peu, 1la ISchématisati'on s'e fera plus condensée; et dans bien des IsrÏtuations 'se réduiTa à la traduction des données dans un tableau.

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Faire un schéma condmt à l'analyse, dans le détail, de la situéllti'On décrite par le texrte. Il est donc évident que le schéma doit précéder la réso~ution du problème. Il poot consol~der la 'compréhension de l'énoncé 'et sert de «pont» entre ra réalité décrite le[ les concepts ,mathématiques qui se.rviroilit à l'élucider.

Un danger guemtle ,cepoodanrt enseignants et 'enranttS: nous voulons parler des schémas ... types; il eSlt tpwaly8ant, pour l'imagination, de forcer par exemple tout pr'Oblème à ISle traduire en diagl1amme de Venn!

Par contre ,la découvefite par l'enfant de schémas différ~nts pour repré­senter une même s1tu.ation 'sera bénéfique. On évitera ainsi, que tout schéma s~ dégr,~de ~n SltéTéoltype. ~'autre ~ar.f: l'~enfant prenant ~'Onsci'ence que plu­SleUfiS SItuatIons peuvent etre .representees par un schema de même type c1ass'era et comparera les si'tuation'S plus aisément.

Etape 3: Des schémas aux opérations

Grâce au modèle, il s'era plus, faci'le de sailSir l,es relations 'existant entre les données.

Les enfants ayant appris à représenter des ensembles seront à même d"as'socier à La réunion d'en:s·embles disjoints 1'addition de leurs cardinaux. Ils ont découvert la multiplioation à pamir de la réunion d'ensembles disjoinlts de même cardinal et du prod'Ulirt cartésien d'ens'embles.

D'ootre part, ils s'e :seront familiarisés avec ~eiS machines à additionner et à 'sotl'SltIraire 'et auront découvert leur interdépendance. n en sera de même pour ·les machines à multiplier et à divis·er.

Enfin, lau degré moyen, la découverte de 1a proportJionnalité sera d'une pui.sl~anc'e inespérée pour bien des s1tuations.

S'il faut c1as'seT .les problèmes, 'On le feva, non pas sel'On leur conœnu concret, mais d'après les moyens techniques auxquels iLs font .appel; il eSlt inutile de faire résoudre une multitude de problèmes identiques sur le plan mathématique, ne variant que par les données numériques et l'expression verbrue qui le présente.

Etape 4: Mise en équation et résolution

li s'agit ici de 1'application dies techniques de oalouJ à la réalité. Que penser ·alo:r:s de procédés nullement mathématiques qu'on faiJt utiliser aux enfants - «règle» des mélanges -, et d'un vocabwair'e trop rigide -«règle de 1Jrois» - voire erronné - «0,25 fois plus».

Une 'attention particulière doit être pOltée à la formulation. La réunion d'un ensemble de deux ballions et d'un ensemble de six pou­

pées ,est un ,ensemble de huit jouets. Par contre, l'·addition, la soustraction ... sont des opérations qui portent

sur ,les nombres 'et non sur les ensembles 'auxquels sont liés oes nombres . Ainsi:

on réunit des ensean!bles d'objets on additionne des nombres

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1971

C'est par abus de langage qu'on a pu écrire des expressions telles que: 2 ballons + 6 poupées = 8 jouets

qui n'appartient en fait ni au 1angage mathématique, ni au langage usueL On écrit: le nombre de jouets est 8, rés'ul1tat qu'on a obitenu en complétant

l'équation suivante: . 6+2=-

De pLus, l'ens'eignemoot du 'problème d'ari~étique tel . qu'ill. a été conçu jusqu'à ce jour f,aisait apparaître coU['amment des notions non abor­dables par l'enfant.

Ainsi par exemple, au lieu de ~'équation: 12 X 4= 48

qui est à la porltée de l'enflant de 2e anpée primawe, on utilisait des équations du type:

12FX4t=48F qui font apparaître une loi de composition externe qu'on peut introduire 'avec profit au plus tôt en 5e pmnaire!

L'enfant ne peut paiS pénétrer dans un monde qui [ùi est mystér,ieux, OIU

a;}oITs on le contraint à prendre des élucubvations obs'cures pour du ITaÎ'son­nement, à apprendre des «règles», des «'trucs», même iS'i~s lsont en désaccord avec la logique.

RiJen d'étonnant si de tcls procédés, loin de développer chez l'enfant claIlté d'esprirt et vigueur du jugement, 'Sus'OÏIûent chez lui apathie et désintéres­sement.

Mise 'en équation et résolJUJtion d'un problème, au niveau numérique, sont des rruitts que l'on ne cueillera qu ~après avoir sOÏJgnoosement parcouru les étapes précédentes: le renouvclil!emeIlJt proposé par la maIthémalÛique moderne siltue i'lel1!sleignement delVant l'a;lternathl1e sùÏ\nantJe: ou bien l'enfant dispose de connaiJssances mathémaJtiques suffisantes pour conduire seS calculs; ou bien ce 'SeJ.'la pour tl'ens'eignant fOCOOStion motivante d'introduire le concept manquant.

Etape 5: Critique des résultats et réponse dans la langue de l'énoncé

En ce qui -concerne 1a façon d'exprimer les résul1ats numériques, il con­vient de tenir compte des points suivants:

- évaluation r3ip~de, globale de l'ordre de grandeur et oompamison avec le ,résulitJat obtenu par le calcul;

- préoÏ!Sion en rappoiit avec ,les quantités en présence (on ne peut pas payer 3,224 F pour une m-archandi\se alors qu'on peut peser 5,625 kg de viande).

Enfin, on' rédigetPa un bref texte de réponse dans la langue de l'énoncé: l'unité y sera alo'l1s mentionnée.

26

4. EXEMPLES

Une Is'alle de oinéma compte 150 jjauteuiJs. 120 Ispectatems ont assisté à la proJection d'un fm. '

Combi1en de fauteuils Isont restés inoccupés?

a) Schéma résultant de la compréhension de l'énoncé

b) Mise en équation et résolution

L'équation:

Tésu1te du · s~héni~. x + 120 = 150

Sous .cette forme eMe est ctiffi.lci;lemenif: maniable. Il est utille de la tradui,J.'Ie en a,angage machine: '1

L'incobnue' se . trauv'oot; à l"entrée de la machine, on fera appel à la machine inver-se:

0 .. - - fTs01 --r:s- -:- ~ . . ~

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Elle correspond à l'équation suivante:

150-120=x x = 30

c) Réponse: 30 fauteuils sont res1tés inoccupés.

Remarque:

Si dans tout problème on retrouve La séquence schéma-équation, il n'en est pas de même de la séquence machine: cette dernière n'a sa raison d'être que dans cerrtaines situations: dans l'exemple ci-dessus la machine permet d'obte­nir une équation que renfant peut résoudre.

Le problème: 120 personnes put -assisté à la projection d'un film. 30 f.auteuils sont restés

inoccupés durant cette proJection.

Combien La salle de cinéma compte-t-elle de fauteuils? conduit à l'équation:

120+30=x que l'enfant résoud facilement sans machine.

Pour qu'un rideau «tombe bien», hl faut mettre un anneau tous les 1 0 cm. Combien maman en utilis'era-lt-el1le pour les 4 rideaux de la -Slalle à manger?

a) Compréhension de l'énoncé

Il manque une donnée absolument nécessaire: la largeur des rideaux. 1

Est-ce que tous -les rideaux ont la même largeur? Oui. Mesure de l'un d'entre eux: 120 cm. Maman coudra-t-el1e un anneau à chaque extrémité du rideau? Oui, oar elle veut qu'il «tombe bien».

b) Schéma

ft , , ri ft ft

28

c) Mise en équation et résolution

x. 10 = 120

120 10 = x x = 12

d) Réponse intermédiaire: Il y a 12 espaces par rideau et un anneau de plus que d'espaces: donc il y a 13 anneaux par rideau.

e) Schéma

f) Mise en équation et résolution

13 4 = Y Y = 52

129

Page 17: L'Ecole valaisanne, juin 1971

g) Réponse: Maman utÏllisera 52 anneaux pour ks rideaux ' de l,a · s'atUe à mmger.

Jean, Philippe et Etienne se paI1tagent 116 biJl1es. Jean en prend 26. Philipp.e et Etienne se par1Jagent le, res'te en

pa!1bs égales. Combien de biHes œçoit Etienne?

a) Schéma résultat de la compréhension de l'énoncé

b) Mise en équation et résolution

(x . 2) + 26 = 116 Cette équation il1'e peut pas être résolue comme Itelle par l'enfant. Sa traduotion en 'Langage machine permet de sur-monrer cette difficulté:

@ e ~-- "0--- .[@ ~...... __ 116 . "-1.:\-- ..... _~---

30

\0 . \!!; r

(116 - 26) 90

c) Réponse: Etienne reçoi1 45 billes.

Un bidon de miel pèse 17,25 kg; vide, il pèse 1250 g. Ce miel a)llant coûté 121,60 F, calculez: 1) le poi'ds dru miel ' 2) le prix de 5 kg de miel de même qualité.

1) a) Compréhension de l'énoncé

L'énoncé donne de façon mMadroite les poros. En ,effet deux unités sont employées: il faJUJt en choisir une seule, par exemple le kg:

1250 )

Il es't ques1ion de kiiognltlnmes; dans une teUe sivua1Jion, hl est préfé­rable d'aJller 'trois chiffres après lla virgule. L'énolllicé donne: 17,25 kg cela signif~e que .1'on s·e contente d'une préoision, certainement obte­nue lors de:ta pesé:e, s'arrêtant au dag.

L'écriture 17,25 kg peut au~i bien être La traduotion de 17,253 kg arrondi, que 'ce~le de 17,250 kg. Dans la suite, on trav:aillera avec 17,250 kg. .

Remarque: Le kg est une unité de masse et non de poids. Ne pow.-­rait-on pas éviter cette erreur et inculquer à nos enfants la différence enrtre m lélJSiS'e et: poids,?

:Ea conquête de la Lune nous off,re une iILlustration intéressante de ces doox concepts: - La masse d'un homme sur la . Terre et SUif la Lune est la même. - Le poids d'un homme sur I]!a Terre eSit apprOxLmattÏ'vement six

fois plus ~and que sur la Lune.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, juin 1971

b) Schéma

c) Mise en équation et résolution

x + 1,250 = 17,250

17,250 - 1,250 = x x = 16

d) Réponse: Il y a ~6 kg de miel dans Je bidon.

2) a) Schéma résultant de la compréhension de l'énoncé Le prix du miel est proportionnel à la masse.

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• m~e .clu-~ . ,du. ~

~kct ~twI. F

ŒJ (~

1121.601

[TI-@

W b) Mise en équation et résolution

lœ ligne: découverte du facteur de proportionnalité

16 . a = 121,60 a . 16 = 121,60 (commutativité de la multipJioation)

2e ligne:

121,60 : 16 = a a = 7,60

5 . 7,60 = Y Y = 38

c) Réponse: Pour 5 kg de miel de même qualité on payera 38 F.

Remarques: Dans l'optique traditionneHe - règle de trois - les étapes mathématiques étaient masquées par une verbalisation méca­nique et souvent touffue, conduisant à l'équation globale:

y = 121,60 . 5 -1-6-

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Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1971

- La notion ,d"apphlc'atIion flinéa~re, clé de la proportionDaJhlrté, appa­raît dans le tableau.

- Les calouls sont t oujoUl1S failfls .gur des nombres. Les uni,té.g de mesure apparaissent en tête de cOilonne et se retrouvent au mo­ment de l,a traduction du résrntVat sur le pl1an ooncret:.

Le problème précédem aurait pu ème posé d'une manière plus dynamique,exigeant une disoussion pour trouver les données man­quantes, voire 'l'utit}!Îsation d'une bal1ance:

Paul Fauchè-re, 'apicul1teur à Evolène m'a ~ait parvenir un bidon de miel et une facture de 121,60 F. Un ami, André Martin me prie de lui en vendre 5 kg. Combi'en demanderai-je à André?

5 cm sur un plan lieprésentent 15 mètres en réalité. Par quelle longueur faut-il 1"eprésenter sur ce plan 60 mètres?

Schémas résultant de la compréhension de l'énoncé

a) La longueur ' sur le plan est proportionnelle à la longueur en réalité.

b) Le rapport d'une longu1eur en réalité à ceMe d'une autre longueur en réalité est équiv'alent au rappport de sa longueur sur le plan à celNe de l'autre longueur sur le ploo.

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c) ~

~ :

~~~c.leur5 2.S ,

S(.lr le plal'1) ,~

en. cm ,'" 2.0 ;t'

",r ~

",' of6 ",,'

,.-, , .. ~ ..

.fO '" " l -

,. , ... .. ' f) , " " ... ,. .. , ..

" 0 l, ,. ,

: o· S ' , "10 4 5 2.0 2.15 3 0 3S 40 4-5 '50 .-SIS 60 ..• • J 1-

1 ~on.r.lW rs e.-q, r~Q i.tt )e,n. n'l. '1

Cette dernière , représentation est plus une illlius,tJration des schémas a) et b) qu'une façon . nouvelle de 'S'chém'atiser la ,situation. D'autre part, eHe per­met des prdlongements immédiats intére:ssants.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Remarques:

- Le choix des unités peut être dif~él'lent pour les deux longueurs (longueur sur le plan, longueur -sur le terrain). Par contre pour un type de mesure, il oot nécessaire d'uti'liser tout au !long du problèm1e 1a même unité, (par exemple le cm sur le plan et le m sur le terrain). H 's'ag1t là d'une que~on de 'cohérence facHe à respecter si l'on indique au somm-et dé chaque colonne l'un~té choisie.

- Ce problème étant du même type que le précédent, nous laÏ'ssons au iecteur le soin de mener à terme sa réJSol'llltion.

Les situations qui fonrt 'appavaître la proportionnaJl~té sont nombreuses et couvrent des domaines qui au premier abord parais'sent complètement indépendants: prix unitaires, viTesses, débits, pourcentages, écheHes, pentes, taux, changements d'unités ...

Tous ces domaines relèvent d'un même modèle mathématique: iQ s'agit d'un sew et même problème.

* * * L'h1stoire des sdences noUIS fournit des ex:emplelS intéresSlan1Js de problè­

mes que les gens de sdenoe ont -dû surmonter au CQI1.lIrS des siècles.

Ainsi, Newton, bâtit rune des plus grandes et des plus helJ..les hypothèses qu'ill ait été donné au gén~e hunrain de produire: Newton a découvert cette hypothèse en voyant ro1Jllber une pomme dam; son verger .

. La pomme et la lune n"auraJÎent-elJ1es pas quelque chos'e de commun? C"eStt ainsi 'qu'lau dépant d'UTIle obs'ervamon pourtanJt bren banaile, Newton se mÎlt à posW1er l'exilsrtenœ d'une force 3Itlliaotive dont personne jusqu'alors ne s'était aviJSé. -

D'-autres idées en geSitation ohez Newton ne pouvaient malheuroo'S'ement pas déboucher sur lIDe traduction mathém,aItique, les moyens d'expression manquoot. Dans une teNe sÎltUation H n'y avait qu'une a1romative: laisser de côté ~e problème posé et le ranger dans b catégorie des situations inexplioables ou alons 'consrtruire les ourtiiJ.s néooss,aires. Il choiiSilt la seconde issue: en inventfiant les techniques du oaiJ.ool infinitésirn'aJ1, Newton fut en mesure en quelques années d'énoncer Jes lois du mouvement et celiles de la graviiflation, lois fundamenifJa~es qui expliquent en parlJiculier le fonotionne­ment du système solail"e.

Certes, la s<ÏJtuaJtion des enfal1JtJs face ' au problème est quelque peu dif­fér:ente. La coooailSg,ance, l'intériotislafion antériwre des concepts auxquels il devra faire appel facUite 'son travail; pourtlant l'esprlJt: de recherche étant en éveil, on peut entrevoir la richesse et les possibilités qu'offre une con­ception soi'entifique du problème.

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On pourrait comparer le comportement de l'enfant face au problème à celui de l'homme face au c-ocveau éleotronique: - 'les étapes 1, 2 et 3 correspondent à l'élaboflatiÏon du pŒ'ogramme - l'étape 4 ·au rtrravail fourni paIr l'a machine.

Si le progI1amme est bien tait, le tf'avail de la machine sera exécuté sans encombre.

En suivant pas à pas le cheminement 'tracé dans [es lignes précédentes on éviteJ!a de se trouver en présence d"enfants qui devant tout problème se jettent littéralement sur les nombres: appliqUlalllt des règles, devinant des trucs, eSiSlayanrt des recettes.

Le travail de maq.,ématisation de situations tel que proposé portera ses fruits à 'la condition qu'il soit poursuivi avec assiduité et lenteur dès la première année de l'enseignement primaire.

Le problème c'est l'aboutissement de toute étude, quelle qu'elle soit, c'est là que l'enfant peut vraiment mettre en œuvre ses res­sources d'invention et de logique. Le problème ne s'identifie pas à un exercice; l'exercice ne sert qu'à fixer, une technique nouvelle­ment acquise. Dans les activités suscitées par un problème, l'enfant trouvera son épanouissement; il se préparera à entrer dans la vie non pas avec une somme de trucs accumulés sur les bancs d'école, mais avec un esprit exercé à la réflexion.

1 Extraits des commentaires du programme de mathématique de l'enseignement élémentaire français.

Bulletin Officiel de l'Education Nationale. BOEN No 5, 29.1.70.

2 D'après Th. Bernet: Pourquoi faut-il enseigner les mathématiques modernes? Math-Ecole 40, novembre 69.

3 F. Brunel1i: Comparaisons - Rapports - Proportionnalité, Math-Ecole 46, janvier 71.

4 Madeleine Goutard: Les mathématiques et les enfants. Editions Delachaux & Niestlé, Neuchâtel 1963.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1971

E. V. No 10, juin 1971

Travail manuel pour les vacances

.GIRAFE

Matétiel:

- 1 bouohon. - 1 brriS'tol rOflt de 10 X 37 cm. - Déchets d~écoroe ou de ~eUJtrine.

Montage:

- Découper dans le br1'sro12 gi1;afes identiques (voir modèlle). - Oaller [e:s 2 têtes l'unre .contre l'autre. - Pour que lia girafe 'SIe tienne d~iboU't, 'Co'~}er un bouchon entre les 2 « bris-

toi» (vain.- de$&in). - Fain~ de petites ·taches /Sur le c011ps avec de r écoroe-ou de la feu'Ûrine.

BERCEAU

Matériel:

- 1 boîte d"aJNume1Jtes vide. 1 - Déchets de ·mousse plastique. - Bris,tol fort ou oaliVe de Lyon de 16 X 6,5 omo .

Manière de faire:

- Dans le bristol, décooper deux fois le des'sin No l 'et deux fbis Je No 2. - Monter le berceau selon modèle. - OWnilf J'inremeur avec de la mouSise.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1971

PETITE BOITE DE RANGEMENT

Matériel:

- 6 boîtes d'aiNume1Jtes vides. - 6 attaches parisiennes. - 4 petits bouchons. - P[astique autocohltant de 27 X 5,5 cm.

Montage:

- Faire un urou dans chaque boîte d'a1lJlumettes et!: passe'f une aûtiaohe pari-sienne pOlur ouvrir plus faciJemoot la boîte.

- C()I~ler les 6 boites seJIon dessm. - Recouvrir de pla,stique autoco:illant. - CoHe'f les bouchons sous ~a boîte pour obterur Iles 4 pieds. - Une fois terminée, cette boîte servira à ranger de petilts objets: timbres,

boutons, épingles, et!:c.

DESSOUS DE VERRE

Matériel:

- 1 orurton de 8 X 8 cm. - 1 papÏJer au1Jacoll!ant de même gI1andeur. - FeUJ~l[les et fIleurs séchées.

Préparation:

- Commenoer par récolter dans La nature tout un ohoix de feuii\llies et de :lUeur.s de ~o!lme, couleur et grandeur diverses.

- Ftailire un tri. - pilacer ,les feuilhle"s enûr.e 2 couches de papier journal et lais's"er sécher sous

preSise 24 heur,es.

Manière de faire:

- Découper dans Jie oarton un disque de 8 omo 0. - Sur oe dri's'qUie, disposer aViec ,goût que'lque's feutlJles ou fleurs. Les fixer

avec wn point de cdhle. - RecauWiÏ.r le tom avec J'lautucdl1'ant ,1J11anlSlparent. - Fake comeotionner 'aJUX enfoots plus~eurs des'sous de vwre s'etnb1ab1e:s.

40

1

• •

• 41

Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1971

E. V. No 10, juin 1971

Géographie,à l'usage des classes de 3ème année

Sous ce titre, «l'Ecole valaisanne» pnbliera une suite de leçons dues à la plume et à la perspicacité d'Emile l\1étrailler, instituteur à Sion.

L'ensemble de ces leçons a bénéficié des remarques positives d'un certain nombre de maîtres. Il constituera une matière de travail plus que suffisante au service des classe de 3e année primaire.

Que M. Métrailler veuille bien excuser l'erreur qui s'est glissée dans «l'Ecole valai­sanne» No 8, avril 1971, p. 33. Nous avons en effet présenté sous le titre «Géographie, à l'usage des classes de 3e année» une leçon de choses préparée par M. Métrailler sous le titre: «L'eau, source de vie».

GEOGRAPHIE

La géographie nCY\.lJS peffile1 de faire de beaux voyages à traveŒ le pays que nous habitons, d'observer [es montagnes, les cours d'eau, d'Iélldmirer de magnifiques paysages, en un mot de nous famill~arÎ'ser 'avec tout loe 'qui n'Ous entoure, végétaux, animaux et hommes.

Horizon: Quand nlOus ·regardons autour de nous, ,ili nous semb[e qu'au l'Oin une ·immense voûte bleue ,Slemb1e ,s'laJPpuyer de toutes parts sur lia terre.

Cerre Hgne p~us ou moins loirnrtaine qui limite norre vue s'appelŒe «l'horizon».

P·lus on monte, plus l'horizon semhle s'é(lIQlÎJgner.

Questionnair'e:

42

Que nous apprend la géographie? QU'lest-ce que l'horizon?' Par quoi est marquée la ligne d'ht>rizon en VlaJl'aisl? Chez vous? Qu'y a-t-il au-delà de l'horizon?

E. V. No 10, juin 1971

SYSTEME SOLAIRE

Le système 'sollau-e est formé du so~eill et des pilanètes qui 'gf!avoÏtent autour de Ilui et reçoivent Sla lumière. .

Les p1anètes s'Ont des conps obscurs et froids. Mélllgré sres dimel1Jsions qui semb~ellt énormes, la Terre n'est qu'une petite

pllanète. Mercure, Pllruton, Mars et V énUis s'Ont des phmètes pŒus petües qu'ellte; tandis que JupÏJter est 1300 fois ~us grande que la Terre, Saturne 736 fois, Neptune 60 fuis 'et Urranus 70 fois.

Les dirrnrensions de Vénus se lJ.iappro'Chent de CC1nes de !l'a terre. La Terre met 365 jours pO'Ulf 'rourner autoUif du So[eil à 'la vitesse de

30 km./s. S'oit env1ron 106000 km./h. Mercure qui es't la plus rapproohée ne met que 88 jOlllfs à !ta v,iltersse de

48 km./s. Pluton Ilia planète ilia plus édoignée du Solleii met pJus de 248 aThS à lia vitesse de 5 km./'S. pour parcouri.r son o'rbi,te.

La Terre s'e trouve à ,environ 150 mi[lions de kilomètres du Sokhl. Sa lumrière, à lIa vitesse de 300000 kiilomètœs à la seconde, met 8 minutes à n'Ous parvenirr.

Le Salem qui e'~t plus td'UJIl m~Hion de fois plus grand que ~a Teme n'est cependant qu'une petite étoile parmi une mass'e de 100 millions d'étoiles fOl1111ant l'a voie ffiactée.

7"v ...... y

/"'? "? ... ~.

=(!/~ ,:, "~." / lM" '

/

Questionnaire:

- Qu'est-ce que Ile SoleÏJl? - Combien de fois est-hl p[us gmnd que la Terre? - A qUeJlle distance de nous se trouve ,le So[eil? - Combien de temps met un Dayon de Sdlei[ pour arriver jusqu'à nous?

De quoi eSit formé [e système so[ai,re? Quel!les p1iailètes connars-'tU?

Page 24: L'Ecole valaisanne, juin 1971

E. V. No 10, juin 1971

- Quel1le est 1ta plus ,grande? - Quell1e est la pilus p.etite rplanèiœf? '. _ Combien de temps met la Terre pour tourner autour dru So[ell? - Et MeJ.1cure? et Pluton? - A qUell3.te' V'ÏJtesse la Terre toul'll'e-t-elle autour du SoQ,ei~?

LE TOUR DE LA TERRE

Si nous marchions toujours tout droit ,devant nous, après avoir traversé des pays et des mers, nous noUrs rettrouv'erions à l'endroit d'où nous 'som?J1es partis. Nous laurions donc 'fiaÎlt le t'our de la terre qui est ronde.

l>;f~ , Hcrd.

Forme de la terre: la ter:re eSlt une énorme sphèœ qui N'Otrte -dans l'espace. B1~e est entourée d'laIT. On 'l'appelle: «Globe terrestre».

Dimensions de la terre: ~lle a 40 000 km. de tour et 12 800 km. d'épais'seur. Si 1a terre noUis paraît très grande, eUe n'est qu'un grain de sl3!bie qUalIld on l.a compare au s~eil} et aux étoHes.

Questionnaire:

- Quel1e fovme a la terre? . - Sur 'quoi relpose ft\a terre? - Qui le premier a fai>t Ile tour de ·la tefI'e? - Co!mbien ra duré tce voyage? - Combien de temps dUife aujourd'hui ce

voyage en avion?

Les parties de la terre: Le:s ex1rémités nord et sud de la terre s'lappe'1[ent «pôMes».

Le globe terrestre possède 2 pôles: le pôlle Sud ou austral, le pôle Nmd ou boréall.

Les régions des pôles 'sont très fro~des et toujours couvertles de glace. La lligne i'maginaire qui fait le tour de ~a terre à égale dilS\tance des

deux pôles s'apipeUe: «l'Equateur» qui a 40 000 km. de tour. La région de l'équateur est !Ira 'régi/on la plus 'Ohaude.

Les deux hémisphères: Les parties nord et Jes partielS sud de rEquateur s'appel1lent hémisphères (demi-siphère). li y a l'émisphèr'e nOlJ.1d ou boréal e~ l'hémisphère sud ou austI1al.

44

E. V. No 10. juin 1971

Questionnaire:

- Comment ~'\aJppell!lent :res deux ex:trémités de ~a terre? - QUeJl~e IdÏlSrtance faut-i,l f'ranchir pour aiMer d'un pôae à l'autre? - P'oot-'On vON' l'Eqwaitew:? - A que11l1e Idistooce des pôles .se 'brouve-il:-ill? - Dans 'qu~l hémisphère s'e trouve Sion? ra Suisse'?

LA CONQUETE DES POLES

Les parages polaires boréaux funmt d'abord explorés par des iI1Javigateurs qui 'Oherohaient un pfassage pour abréger la route mariti!me d'Extrême-Oûent.

Le pô1e Nord fUit atteint pour !]Ja première !fois par il'Américrain Robert Edwin Peary en 1909.

Avant ~ui, Willam Parry était !parvenu au 82045 nœid len 1827, Nansen avait atJteÏJnt ae 86014 nof1d 00 1895 et Cagni était arrivé au 86036 nord en 1900.

En 1958, le 'sous-marin atomique américain «Nautilus» aJtteignait le pôlie Nord en pasls'ant sous la bianquise et en 1959 le «Skate» fit smfa:ce au pôle N ond en plein hiver et eŒ1 crevanIt: [ta gLaoe.

Le pôle Sud fut conquis [e 14 décembre 1911 par le Norvégien Amundsen précédant d'un mODs :l'expédition du capitaine Scott qui y parvenait au mois de j'alllv;ier 1912.

L"eXlplo11atoor Vivian Fuchs fut ae prçmier à traVeifser Le cont'Ïneilllt ant(l)r'C­tique 00. 1957-1958 .

Les obserVlatioil1:s des s·taJtions polaires sont particulièrement précieuses pour la prévision du temps.

Questionnaire:

- Pourquoi la-t-on Id"abond exploré la région des pôles'? - Qui le rpT®1ier a atteint le pô[e Nord? et quand? - Par 'qui fUIt ccmquils i'e pôle Sud? et qUélJnd? - Que fit Ile «NaUItillus» en 1958? et le «Skate» en 1959?

ORIENTATION - LES POINTS CARDINAUX

S'orienter ,c'est trouver [es points oardinaux qui nous aident à nous diri­ger, Jorsque nous s'otmnes en tefoIlain inconnu. 1. Le soleil: le matin, à 6 h., ill 'elst à l'est; à 12 h. m ·est au :sud et à 18 h. itl se

trouy,e ,à a' oues't.

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E. V. No 10, juin 1971

2. L'étoile polaire: Si nous con'l1Ja1sso'fi.s l'é~oil~ p.al1a:ire nOU6. pouvons. pHf

temps découvert nous orienlter, oar cette etol1te Iudl'que toujours ~\a dIrec-tion du IIllOT1d.

3. La boussole: Oet appareill inventé pélIr l'es Chinois ver.s ran 1000 avant J.-C., pOiS1sède une aguilllle 'aimantée toujours di,rigée vrers Ue nord.

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E. V. No 10, juin 1971

4. La montre: ]1 suHit .~e diriger lia petite aiguiHe dans ~a direction du soleil et de prOOldœ ~e !nll/heu de ['angle rormé par la p'ertl1:e aigui~lle ad- d ze h ,T~' • •• ~1. ou ~ure~. ,La ~Igne !lmaglnaJ.re que nous obtenons, prolongée donnera la

dtrecItlOll «surd-nord».

1 hl- 1

1 1

1

E~_

, ~ 1 ouest

,1

Ire/nœr Cja-rrll('r

5. La' lune:.La lune comme de so­leil. ISe lève à :J.'est et se couohe à l'ouest. Re'liorrs ses deux pointe:s par une droite nous obtenons Ja leJttre «d». Ceda signifie que [es

deux pointes sont di'rigées vers l'ouest. Si au oont11a,ire nous ~rginons 00 «p» les deux pointes seront dirigées vers l'est.

6. La mousse qui recouvre fuci~e­ment les troncs ld'aJI1bres du côté de 'la pLuie, c'est-à-dire l'ouest.

7. Dans une forêt , très dense l'a mO'U'Stse prospère p1us facile­ment 'sur 'l'a pa~tie nord du tronc qui ne reço~t jama,i~ de soleil..

8. Autf1efois on orientait faciqe­ment Iles églises et leIs oathédra­les d'ouest en est. Le chœur tourné ver's ['Orient, du côté du. soleN ·llevant.

Questionnaire:

Qu'est-c'e que 's'orienter? Quels sont les divers moyens qui noU's permettent de nous orienter? A quell!le heure le sdleiil est-i'l à l'est? au S.-E.? 'au nord? Comment est orientée votre d1JaslSe?

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Page 26: L'Ecole valaisanne, juin 1971

E. V. No 10, juin 1971

Le s'Dieil est Isource de ·tOlute ;La ohaleur et de toute la liUillière que lfeçolvelIlt .les plranètes. Cet ,astre qui nous édaire, nous réch1auff.e et nous or1eute esrt, comme ,la 'tenre un gJorbe qui ['lotte dans l'esp'a!ce. H 'est 1 miHion de foi's plus grand que Ja ,terre, et a 1 400 000 Jele km. de mamètre.

Dans a'umv,elis, ~l eXÎ'SltJe des mill!lions d'autres 'a)s'tres ou sdleill, ce sont ks étoi1es. Elles paraiss'ent pl'U:S peNûe!S que ~e sal1eill parcel qu'elUes sont très él()ignées de Œa terre.

.:D/~/dn« cl. l'a &errtz Terre

<Ut cfot'uï-tN ?n/I!t~n,f d. ;"m ,~ •

Questionnaire:

Qu'rest-'ce que le soleil:? Que nous prucure Je sdleÎJI? .A qureilile dis.tance de [la teDfte se troove le s'olel~l? ' Combien de fois e'st-ill plus gnood que [a terre?

- Combien m·esure· son draJIIlèlbre?

-48

Pourquoi l,es étoi1es paraiss,oot-e'IŒes plus petires que iLe S'olei? Pounqu'Oi ,l,e 's'oŒeirl fut-ÏJI 'aJd6té par Iles h01llflIle's? . Que lS'e tp'alss·el.1ait-il si 1re soŒeil venairt à s.'abs,curcirr?

D. La création du régiment valaisan de Courten

Le droit de lever ledit régiment a été accordé par la Diète valaisanne au cours de la session de décembre 1689, Le recrutement s'effectue en vertu d'une convention du 6 février 1690 délivrée à Jean-Etienne de Courten, major au régiment des gardes suisses faisant la campagne de 1689, dans les Flandres, sous les ordres du maréchal d'Humières. Nous publions les conditions de la levée du régiment d'après Famille de Courten. Généalogie et services militaires, Metz, 1885, pp. 106-107.

ArtiC!le 1. - LeIS compagme's seront de 200 hommes, en temps de paix comme 'en temps de guerre. Enes seront payées len tout temps 'aussi, au moins à 6 écus par mois, pour chaque soJdart. BIlles auront les mêmes payes et gratifications qu"elles ont prés'entement.

Artio1e 2. - Lorsque les capitaines ou offidws auront -commis quellque faU'te, irl n"appa-rtiendra qu'au colonel du régi:rnent et à tous 1es co[oneJJ:s de la nation d'en connaître et de ~eJs en châti'err.

Artiole 3. - Les capitaines auront la liberté, comme autrefois, de disposerr des emrp'l'o~s de ,leur compagnie, pourvu qu'ills y nomment des <sujets oapables et fidèles à servir S. M.

ATti'CJ1e 4. - Les inspeoteurs-gouverneurs et autres commandants pOUIf J.e ro1 dans ses pl/aces et 'arméeJ8 ne pourront châ1Ii.err les soldats dudilf: régiment. Ds en ~aiS'seront Ira justice entière au régiment, <suivant [e priw'lège qui a été accordé par ie roi de Fpance, dans le traité d'aThi!ance qui a élté f'ai,t en1Jre eux et les XIII oantons 'avec tleUifs a!1iliiéls.

Artiole 5. - Lorsqu'vI p~'ail.1a au roi de licencier d'es compagnves, les capi­taines pouNont T'amener leurs oompagnies au pays, S'ans que ['on puisse, à l'avenir, 'l~s incor.pore:r dans d'autres régiments ou compagnies comme 00

l'a :fiait, oe qui por~e un grave préjudke ml -service du roi; pernonne ne voul~ant s'Iengager dans un Is'ervice 'Où H aUJ.1ai1 à oraindr:e d'ê,nre ob[igé de passer route sa vile par les incOTporartions auxquelŒes i[ s'erait exposé.

Artiale 8. - Lorsque S. M. deu)loodera des ffievées, ,e)lle eo fera rechercherr le pays par (s'On 'ambas'sladeJl1Jr en Suiss'e ou par ses minils.1Jre:s. , Artidle 9. - Lor:sque S. M. voudrla fair:e quelque réforrme, ~ne la fer.a des compagnies entières et non d'une partie deisdrÏJtes cOimpagnies .

. AptJÏale 10. - Moyennant [esquelITles conditi'Ons, ~a RépubUique du VaJ~ais pe~e>t 'la aevée de quelques compagnies, pour en former, avec Ce3.ŒleJS qui 'Sonlf: déjà au 'serv.ke, un 'régiment dont le colonel so~t du pays et Ires offi'Cierrs dudirt régiment soi'ent du choix de rl'Etat ou du colonel.

Artio'lle 11. - Bien entendu que l'état major duldirt rég1ment sera sur ·.Je même pied que 'celui des autres régiments de Œa nation ,qui s'Ont pré:srentemenrt dans ~'e Iservi'Oe.

Artia1e 12. - Ledit régimenrt pourra s'ervir pal1tout où S. M. le dé'sIÎTera, hars 'contte Iles alLiés de la Répub1ique qui 'S'e trouve n'être point cOffiprÏlse dans "lla paix hérédiotairre de ta ol,aison d'Autriche.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, juin 1971

1 PARTIE CORPORATIVE

CHRONIQUE DU DISTRICT DE SION

Le 14 mai dernier, près d'U!lJ.re centaine de maFtreslses et de maîtres ~u distriot se 's'ont rerrourvés à Sion pour leur asS'emblée annue1ùe 'sOUJS Va condUite d.e M,me Hélène Sal1amin, présidente.

L'ordre du jour compor'~ait de nombreuses infonnati'Ons sur IH v,ie de la sooiété.

Après ,le procès-verball, tla iecture et Q'approba'tJion deJS comptes, ,l'ass'em-blée 'entJendit différents l1apporrs: a) sur la vie du dis>trÏ'ct (tour d~horizon de l'a pré'sildente); b) sur la structure du cycle d'orroo1JaDÏon; c) sur ~''Ü'rgani's'ation de la 'corrpor1artion et de ta FMEF, ceoi spéc~,al1~ent à

l'intemtion des jeunes mais JftUissi à titre de rappell pour :les mmns Jeunes; d) 'sur ,ks différenrts traV1aux de ra cOimmfSision des int!érêts példagog,iques

relaüfs, pour :La plupart, à Il'examen dJeJS programmes ifomands; e) sur les conolU'slions donnée,s aux 'J1evel1'dicartions d'IQ[ldre matérieO. présentées

au' Conseill d'Etlat par La Fédération des servioes puhl~cs; f) sur les problèmeJs touchant 1a Ca,isse de revraite et [es moJdificatio?~ envi­

sagées pour l"ftvenir, m'Üdifications üées aux résu~'ta;ts de la reV1SlOn de rl'A VS fédéJ.1aJle actuellement en cours.

L'inrerêt de chacun a été m'alJJifeste à tel point que la presque totalité se IÛrouvait 'encore dans 1a Slaille t'roi,s heures après Il'ouverture de la séance. Il faut dire aussi que le comité avait eu La généreuse idée de préparer à l'intenrtion delS parti'cipants rune 'coffilation route valaislanne qui n'a d"a~Heu>rs pas manqué de décl'ancher une ambianc'e de chaude 'amitié. C'eJs:t dans ce contexte 'corldi'aQ que 's'est dérouJIé Œe point divers de l''Ordre du jour 'avec en tête un hommage de 'rteconnais'sance à celui qui rut un arttSJan du bien à tous les éoh~lons, M. Louis Heumann, président d'honneur de '}a SPVla[. Les ,cordes vocales ont vibré ensuite, tantôt pour la déf'ens'e d'un proJet, :tan.tôt pour l'objeotif union cOTporative, tantôt encor,e pour appuyer [es actlOllJJS des responsables du Comité cantonal et des commissions. ' Ainsi frut votée. la propos'ition d'un collllègue demandant de donner à i'laJIig11lement des salalreJs sur la moyenne suÏJsse un 'caraotère permanent par une index:ati'On annuel]Jle aUJtomat>Ï.!que, fadsianrt valoir qüe nos autorités 'Sont plus gênées par [a fré­quence que par ,P,exigence de no's Tevendircatkms et que 1üTSlqu'on 'S'occupe d'ensdgnement, ~es problèm'es princÏlpaux à partager ave'c le Dépa1'tem~~nt doivent être surtout d'ordre pédagogique ou éducatif et non d'Ü'rdre matténeJl.

La séance se olôt dans l'a bonne humeur et l'lft:mittié. Vincent Dus'sex

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LA NECESSITE D'ECHANGER

Le samedi 8 mai, le Comité oantonall a été convié à une séanoe d'infor­mation organilsée par 'le Départemetnt de l'ins11)ruotion pub[ique et Il'es inspec­'teMS à i'inrention des commissions Is'co1}aireJs. Ce~te 'séante s'est déroulée à Martigny le matin pour ['eJs distti'cts du Bas let l'aiprès-rnri.'di à Sion pour ceux du Cenrtre.

A 'l'ordre du jour: 1. L'ooganirsalti'On de l'année scdlaÏ'r:e 71/72. 2. L'orÎlootaÛ'on prof.esrs'ionneJJJ!e. 3. L'es 'ex'amens ' de promotion. 4. L'examen d'en'trée en sleconldtaÎTe. 5. L'enseignem,ent de ~a gytIIlill!astique.

Ces différents 'exposés ont été présentés a',ne:c dlarté eJt Ibrièveté par les personnes désignées. De nombreux renseignemen~s ont été ainsi fournilS aux membres prés'ents, tous ayant If:ré\lit laux problèmes génértaux qui sie posent à l'école v.alaisanne d'Iaujourd'hui, à S'a structure, à sÜ'n O'J.iienrtlation future.

Une dis'cus's-Ïon'ft eu ;jteu :sur les différents exposés ainsi qu'un~ di'Sbussion généraQe fi1llalle 'Slllir l"enrsenib1,e des questi'Ons. L,es 'problèmes délba1:tus s'Ont demeurés dans un cadre générall, grâ:ce à 11a per'spica:oité de M. Ptannia'tier, maître Ide céarrs de ~a ren'contœ. Us ont ieu prilllicilpallcement pour objet le:s contacts DIP jOommiss,ions s'Coillai'f'es.

J'ai pttrsonne'11ement parti:cipé à oette renoonIN.1e, je l'ai trouvée d'un gJ.1and intérêt pour }es partidpants. Les Autdrités .cantonl3!les 'Sont id à féllidter pour l'inill~ative pris'e 'en vue ,d'une infoTmation et d'un dialogue diTect avec les commissions scolaires 'communalles 'Ou régionatles. De plus en plus, on sent la néces'sité d'échanger, de 'créer une 'collJla:boration ,effective. Oette façon de faire ne manquera pas de produli1re d'heulieux ed?feTs .

Dans cet O11dre ,d'idée, ili me paraÎlt lamslÏ. in:distpenslable de créer une autre caIŒâborrati'Ün, effectirve eHe aus'si, ceNe enTre corp's enseignant et commissions scalaires. Des 'rencontr,es rr'égu'HèTes -dewaienrt avoir Heu en cours d'année entre ces 'deux organes. Les prob1èmes s'Co1aires, on le sait, S'ont aujouro'hui préoccupants pour tÜ'us 'et la mise en commun des idées, le partage des opinions, créent un jus'te miiliieu bénéfique à l"ens'emble. Je vois dans ces partJages une complémentafÎlté, cres 'ens'eignants portant aussi b responsabilité de la conduite ,globale de ["écOile communale et 'Ia commis'SÏ'on S'coŒlaire' sàisis­sant ,mieux à son tour .Jes difiicultés des ·enseignJants dans leur tâ.che d'éduca­tion et de l'instruction de Ja j.eunestse d'aujourd'hui.

Il va sans dire en conséquence, qu'cH e'st indiSlpensable que les commis­sions sco~aires invitent un responsahle du ,cOI1Js enseign'wt dans toutes ~es déHbérati'Ons T'el'aüve'S 'à l'écdle. Le bruilt court vite, parfois sinon souvent de faux bruits générateurs 'de malentendus. Par déformations successives les redites 'sont toujours loin de 1a réJa[ité et les monf:tageJS sur du non vrai 'tou­jours piféju1dœdab1'es. TI faut [e's éviter.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, juin 1971

Un deuxième point non moins nécessai-re est le climat de conmance que l'autorité 'Scolaire communale doit répandre auprès des parents à l'égard de oeux qui sont les artisans jburnaHelis de :la formation de lIeurs enfants.

Une tâche encore qui aura[rt le grand mérite d'équill[brer les aotions éduoatives, que j'attribue également à l' .. autorité loca!le, Geille de faiœ Isaisir aux parents que l'écdle n'-est qu'un 'auxiliaire de lia fam~lllle, que l'écol1e n'es{ pas la fopmule de faciEté m,is'e à lia disposition des p3Jrents pour les décharger de 1eur devoi'r d'éduoateurs pr'emiers. Je pens'e qu'on insvs'te insuffisamment auprès ,d'eux ,sur ce caradtère ide l1espons1abi'lité qu'i'ls portent en premier Heu avant tout orgaIltÎSIIlle pubHc.

Ne IseraÎ'ent pas à exclul1e non plus des œnoontres communes, inspecteur, commission scollaire, personneJl ooscignant.

Résultat évident de cette ,séance du 8 mai: une meillJleure compréhension et Urlle vue plus généI1al'e de l'ensemble delS problèmes qui s,e posent à tous ies niveaux.

V.D.

MERCREDI 19 MAI

Evénement nouveau dans le monde scdiail1e. 250 instituteurs se sont en effet T-etrouvé merüreJdi, 19 m'ai 'derni'er, à Sion pour kur Ami:C!al1e.

Une Amrioale pas 'comme les 'aJUtTIres, une AiII1ioa~e à lia fiais de :rretrouvait11es, d'iamitié, de Tenoontre et d'é'change, mais aussi une Ami'cale de délibérations d'approfonrdilssemenJt Ides problèmes du j'Our, une Amkale qui s'e voulait de ren!dœ 'Plus forts et plus unis toUJS ceux qui y parr:i[lc1petraient, par Le moyen d'une informlation déttaHQée sur ' les prob~ème's V'i'~aux, T-ellat1rfs d'iaililleurs non soolement aux instittluteurs mais touchant l'ensembl'e du corps enseignant prirmaitpe va~ai's'an. Les maîtres ont répondu en mass1e à Il'aweil du comité qui les invitait à 'entrer pilus à fond dans des lSU'jetrs de haute importance pOUT lia Ootlpo'liaJti'On entière.

Le présiident de cette Am,io3ile, M. Pirer're Fauchère, ttln homme d'initia­tives, un ohercheur, un organislateur de rencontres d'hUlIll'ains, un homme de cœur sous une écorce un peu rude, un co~llègue 'ConsCÎ'en.t des be'sain~ et des intérêts des 'siens et qui, dans I}e passé, a œuvifé à remettre en question des coutumes et des mo'de's de fake par vrolJ? IStattiquels. POUT dire plus, un oo[[ègue envers qui .dif.férentes .col1porations d'enseignants 'Ont une rorit'e dette de reconnaiss·ance pour ~e travai:l fait en lIeur ftaveur, ,en partieulier dans le cas précis des rachats à la Caisse de retraite. Publiquement id, merci M. FauchèI1e.

Neuf heures, les délilbérations commencent. Après les souhaits de bien­venue, la situation des comptes eI1: quelques dirootives prartiques œJ.atives au déroulement de ~a séance, ~'e président donne (la paro[e à M. Louis Heumann qui présente pour les jeunes et les moins jeunes un panorama de ['organisa-

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'If tian générfclJle des enseignants PTimaires en Vallars, sans omettre les pr010n­gements vers les assooiations plus larges: Fédél.1ation des magistTats, ense-i­gna~ts et fonctionnailr'es (FMEF) Fédération des -as:sooiartions pédagogiques, Socl'été pédagogique romande (SPR) etc. L'as'semb1ée a senti intensément ce caractère d'union corporative qui nous l<ie 'et noUlS Tend fO!f1t:s.

On entame ensuite 'le point de J''OI1dre du jour traitant de ~a modification des starots. La ques'ûion de 11a lSurvivance de fAmioole es-t aussitôt posée par le maître de céans à l'ensemble de l'auditoire qui par un vote à l'unanimité se manif'este non seulement pour son ,maintien mais pour que sa vitaüté s'oriente vers un dynamisme croisStant. S'opèrent ainsi, dans une gmnde identité de vues, diverses modifications des statuts, ohacune sanotionnée par un vote unanime.

Poim 3. La parole revient à un membre de l'organisation faîtière de'S enseignants primaires du Valais romand, 1'a Société pédagogique valaisanne (SPV'3il) pour une double information: le statut matériell des enseignants et la possibi~ité d'emprunt à 1a construction auprès de la Caisse de retTaite.

En ce qui concerne J'a première inform'ation, il est fait d"abord un histo­rique des postuLats adœssés ran derni-er au ConseiQ d'Etat par la FMEF 'puis une présentaltion des conolusions auxqueJl1les on est paTvenu: parité des salaires masoulin et féminin, re~aloritsa1:ion, alignement sur l'a moyenll1e suiS's-e. L'orateur fait 'ress-ortir l'ampleur du travai,l aocompli par cet organisme et relève que 1a cotis'ation qui nous est demandée est judicieusement utiEsée pour la défens-e de nos intérêts.

Dans sa deuxième information (emprunt à la Caislse :de revraitre) le délégué d~ la SPVal donne. l'état actuel des tran'saotions. II signa'le que le principe d 'emprunt e'S((: acqurs, que [les oas en cours vont trouver ruoess1amment leur épilogue et qu'une mirse au point de règlements divers va s'opérer: taux d'e~prunt, montant maxim~, etc. H ajoute à ,son exposé a'es object,ifs non attemts que llia SPVal contmUJer-a de dé:fiendre, à savoir: l'indexation sur la moyenne suis~e q:ue ['aslsemb1ée ,alppuie par un vote unranimeet l"alignement avant le 1er JanVIer 1973. H rompt: une lance pour une 'efüoacité de tOUites nos aoûions et invite les districts à un travai.l organisé qui doit ·suivre la filière normale de notre institution et non s'égarer dans des ,actions marginales.

, L"après-midi ~st cons:acré à rl:·exposé. de M. Ant?ine Zufferey, chef du Dep~!tement d~ 1 IllstruotlOn pu.bhque qUl nous entretIen de la mise en place de l ecole vallmsanne de demaIIll.dansuncadreromand.suiss.e et même eurôpé~n. Large. information que Il'aiS'semblée apprécie hautement et qui s'e pourS'lllVI1a en dlailogue lOTS d'Ulltérieures rencontres sous des formes non encore é1Ja~lies rm'a1~, .devant 'Se ~aiT,e ~ncessamment, tant i,l est vrai que la resrtiructuratlOn de [ecalle ne 'Sera effIcace qu'avec un accord de cœur et d'esprit de ceux qui s·eront précisément chargés d'ens'eigner. M. Zufferey est chaJ..eureusemen.t applaudi.

. Dan~ lia dis'cu~sion f.inale, plusiieurs questions 'sont reprises qui mérite­raIent develloppement mars que Je ne fais qu'énumérer ici: - ,la revaJlovis'artion des rentes paral1lèle à Ja revalorisation des saJ1aires' ,

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Page 29: L'Ecole valaisanne, juin 1971

- la révision de l'article de ~a Caisse de retr,aite tJraitant de l'indexation des rentes;

- ~'uniformisa~ion de l'âge de 1a retrairte entre membœs masculins et fém'έnin'S, etc.

DiS'oussion et ambiance générale de la journée ont montré ta vit:aMté des enseignants et leur volonté d'être coparticipant à toute étude; élabor:a:tion et mise en plaoe de struotures toU'ohant l'école, aussi bien dans s'On côté profes­sionnel que pédagogique.

Assemblée forte, riohe 'en information, formatrice d'opini'Ons et .d''Orga-

nis1ation pour les tâches à venir. Vincent Dussex

REV AL 0 RISATION

Nous connaiss'Ons maintenant la réponse du Consei'l d'Etat aux dif,férenûs posTU1lats que la FMEF lui amit adressés en août dernier.

Teneur de la requête (rappel):

a) revalorirsation 'de 5 % au 1.1.71; b) alignement sur moyenne suiStSe au 1.1.72; c) à trava~l égal, sra}'aire égaJl; d) participation de Fr. 10.- par m'Ois à l'assurance maladie.

Résultat:

a) Le OonseÎll d'Etat accorde une revwloris'ation de 7 % .des sH'l'aires de base 'et des prestations sociales dès le 1 er septeJmbre prochain.

b) li 'accepte un alignement sur la moyenne suisse dès le let janvier 1973. c) Il accepte Ira parité des sœlaires ma's'culins et férl111Îruns dès [,e 1. 9.71 sous

réserve de 5 ans d'enseignement pour ~es j'eunes maÎltress'es. d) Il rem'et à plus tard l'éûude de sa participation à la cotisation caisse

maladie. e) J.l anticipe l'rin!Cl'UJsi'On du 10 '0/0 de renchérissement et fixe s'On introduction

au 1.9.71 au lieu du 1.1.72.

Conoernant ce renchéris'sement, i'l faut s'avoir que nous en touchons déjà ks 9/10, vu qu'rau 1er JanvieT de cette année l'allil'O'oati'On fut portée à 9 0/0 compte tenu de rl'indioe de septembre 1970.

Dès le ,début de ,Ja prochaine "srcoilarité, les traitem'oots et ,}les aNocations sociales de base seront d'Onc augmentés de 17 0/0. P,ar cont're de cette date au 1er janvier 1972 aucun renchéris1sement mensue[ ne 'SeQia servi.

La" rémunération de l'institutrice subifia une bausse plus forte, étant donné qu'avant 1'inclusion de cette revalorisation, elile sera mise au bénéfice de la parité des ~raitemoort:s.

54

Demeurent~

1. Le problème du salaire de charges - saLaire f,amiiljral - qu'ill convient d"enviSiager après ;l'uniformisation du salair,e de t!ra'vaill afin de sauvegaroer l' équiŒ~bre sodal.

2. L'indexation autom'a:tique annueJrle de nos traitements sur la moyenne suisse. Le 'comi,té cantoI1lal s'emploiera activement à dé.Doodre oes deux objectifs.

V.D.

COMMUNIQUES

NOUVELLES DE L'AMICALE DES INSTITUTEURS

Nous reproduisons ici pour information une lettre adressée par l'Amicale des instituteurs au comité de la SPVal en date du 31 mai 1971.

Madame Ila PrésiJdentûe, Mesdames, M'essireuI1s, Nous ,avons 1'agréable devüÏJr de vous remercier pour avoir donné à votre

s'ecrétarre :la tâche d'orienter notre as'semblée du 19 maJÏ 1971. Le pensum a été exécuté de remarquable manière et nous vous prions de remercier très spédalement Jean Clivaz.

Le oomité de l'Amioale vous transmet les slincères félicitations de l'Assemblée pour Iles magnifiques résulltats de démarches cOfltoernant nos conditions de rtl'1av;all. C'est le f'Duit ,d'une ifillass1able persévérance consacrée au service de la cdJilectivité. Merci. Un merci très partitcu1irer à Louis Heumann qrui défend avec beaucoup de bonheur nos intérêts au sein de la F6dér:ration.

Nous vous as'surons de l'appui inconditÜonnel de l'Amicale dont nous nous pl'ai's'Ollis à relever a'a parfaite unité de vue et lia même vdlonté de mani­rester par le.s moyens qui lui sont propl"es ~e dés'ir d'un diaJlogue réel aVlec nos employeul1S.

L'Amicale 'approuve vos déma'rches, vous félicite ct vous œmercie. Tou­tefois, eN'e souhaite que certaines quesltions soient préoisées. Jil impoDte, en particuli'er, que Ila notion d'allignement SUif le 's,alailfe moyen 'SuislSe s'Oit nette­ment déf1ni'e. Le vocable «IndexaJ~ion» semble proodre un s'ens différent de cas ,en èas. Nous sommes peurt-êt'œ mailaJdroi~s pOUIf exprimer ce que nous pensons, mais nous oroyons transmettre scrupuleus'ement le souhait de l'Assemblée en VOUIS proposant une rédaotÏ'on qui pourrait être la suivante: l'alignement sur la moyenne suisse doit être permanent et automatique. n nous paraît que cetJte réserve garantïis;se pleinement nos \Salaires. Pour l'Etat, l'aVlantage ne nécessite 'Pas de démoTiistraition.

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L'As's,emblée s'est aussi inquiétée du sort des reêraités et des pensionnés. Elle reconna~t que notJre OaiSise de retrailte est à l'avant-garde des oaisses de prévoyanoe suislses. EHe reconnaît -les méütes de ra Commission de geslüon et de l'Assemblée .des délégués. Toutefois, eUe cllaint que la teneur de .J'arti­cle 40 des S'tatuts ne garanüsse pas aux assurés renüelis et pensionnés des pms'tations ajustées au pouvoir d"achat de notre monnaie.

C'est ,ains,i que l'Amicak souhaite que vous entrrepreniez des démarches, par les moyens à vo([re disposition, pour que les pelllsÎ'ons soient ajus1té'es de façon permanente et automatique. L'Assemblée, composée essentidhlement de jeunes coŒlègues ,acoepte, à l'unanimité, l'idée de mutual1ité. C"est dire que chaoun est prêt à gar,antir les Imoyens pour serv,ir aux anciens les rentes et les pensions 'leur peflmettant de vivre une retrai,te sereine.

, Vous nous f'eriez plaisir en accusant réception de cette }e,ùtre de vœux ct, dans cette attente, nous vous prions de croi're, chère Présidente, Mesdames, Messieurs, à nOls 'Slail1Jltations AMICALES. Le comité de l'Amicale

ASSOCIATION DES MAITRES DE GYMNASTIQUE DU VALAIS ROMAND

_. " Cours de natation à Brigerbad, du 28 juin au 30 juin. Ce cours est ouvert à tous les membres du 'corps enseignant valaisan. Il

est gratuit pour tous ceux qui ont payé leur cotÏ'sation à l''ass'O'CÏ-ation. Cepen­dant l'entrée à la pÎJscine et ùe T,epas de midi sont à la charge des partioipants.

Il y a ,trois c3ItégoTies de nageurs: débutants, moyens, avancés. Inscriptions: jusqu'au 25 juin 1971, auprès de Samuel DeJialoye, rue de

Mazereltte 30, 1950 Sian, téléphone (027) 2 03 61. Aucune convooation ne ,sera envoyée, veruilhlez r.esrpecter l'horaÏife suivant: Déplacement en voiture: dépa1"t:

- Sion, Plmlua veTIS ~a Catherine 8 heur'es. - Sierre, place de l'Eoolle 8 heures 30.

Brigerbad 9 heures 15 BOlmet de bain obligatoiJ.1e. Le cours a Heu même par mauvais temps. ,

MISÉ EN GARDE

Oertiaiil1!s vendeurs de publications n'hésite.nt pas à dér-anger nos maîtres et nos maîtress'es délJll'S J'eXiercÎ'ce de loor fonctÎ'On 'en us,am de procédés 'anor­maux. Ces ps'eu:do-relpfés'entants s'e , réolament parfois du titre d'étuJdri,ant et déolarent préseIlltJer hors commerce une coiJJ1eotion que ['on peut 'trouver chez n'importe que1l librtaire. -

NoUis vou~s demanJdons in's~aTIunent de n',acoepter lia présentation d'un ouvrJage 'qu'aprè:s 'accortd de la DitfectÎ'on de 1'é'cok ou au'torrsation é'criœ du DéparVt:mlOOlt de U'ins'tructron publique déllivrée au vendeur.

56

A ces -conditions, 11a présentation des ouvrages ne pourra se faire qu'en dehors de ['horai,re normall des c1las'ses. '

Nous œappelons que tout vendeur doi1t êtr,e muni d'rune oarte rOSe d'ilden­tité de voyageür de- commier'ce. CetJte 'carte porte 'SUT [e quatrième vo[et la naÎ'son s'Ociale de 'la mais'On et la date de vaJlidi,té. La raison sodaJve doit être la même que celle qui figure sur ae bon de commlanJde que vous pourriez éventudhlement signer.

ServÏ'ce cantonal de l'enseignement prim1aÏtre eIt ménager

Société suisse des maîtres de gymn~stique, commisisiçm-technique

PUBLICATION DES COURS D'AUTOMNE 1971

A. Cours pOUl' le corps enseignant .

No 17

No 19

No 40

Musique, chant, éducation du mouvenlent et danses 4-9.10.71, Zoug Des'viné lavant tout au cO'rps ens'eignant des Ile et Ille degrés, ce cour,s développera des formes de 1irav,ail faisant intervenir la musi­que 'au côté de la gymnastique et des danses. Une instruction sera donnée pour l'uti'lis/ation du matéri~l rythmique et musica[ Orff. Natation en bassin d'apprentissage 4-7.10.71, Neuhaus'en Uti1isation avec UJlle da:s'Se d'un hassin d'enseignement; info'fll1u­tion te'chnique au 'sujet des bassins, de leur construction; perfection­nement personnel. Orientation et jeux 11-16.10.71, MacoHn _ . ' L"accent Isera ,porté sur l'orientati'On, 10s jeux interviendto!1t avant tom comme déri'v,atif, 'a:u gré des partioipants . - " Excursions et camps 4-9.10.71, Terrero Organrs'ation d"exoursions et de oamps sco~ail'es en éM. Patinage 11-15.10.71, Bârle J;>idactique et perfectionnement personneL

Remal'ques: 1. Ces COUliS s'Ont réservés aux membres du corps enseignant des écoles

offici~hl-emenlt reconnues. 2. Si}te nombre ,de p}taces disponibles est suffis,ant, [es candidats "au _diplôme

fédérall d'é:duoaJHon physique, au brevet de maître secondaire, -les maî­tress/es ,ménagères et de travaux à l'aiguiJhle peuvent être admis aux cours, pour autant qu'ms participent à l'ens<eÏgnement de l'éducation physique dans Ile cadre S'colaire. ,- - - . -

57

Page 31: L'Ecole valaisanne, juin 1971

3. Une répartition judicieuse des efforts physa.ques SUlr fensemble du cours pepmet la partrcipation des maîtres mêm,e peu entraînéls.

4. Une subvention proporüonm~He au prix de pension et le remboursement ,des frais .de voyage, trajet le pJus diTeot, du domioiiie au Heu du cours 'seront ·aiHoués.

5. Les maîtres inscrits recevront -les indications préoiises envi'ron 3 semaines avant le début du cours.

Inscriptions:

Au moyen d'une formule d',inscription auprès de M. Raymond Bron, président .de 'l'a Oom'mission ltiechnique, VaHombI'leuse 101, 1008 PriUy.

Délai: 4 septembre 1971.

Attention: prière d'utÏll.tÏser les nouveMes formules d'inscriptrion (format A 6) à demande'f à P. Cur.dy, inspeoœur de gymnastique, avenue Ritz 35, 1950 Sion.

Pri,l!ly, le 10 mai 1971.

Le président: Raymond Bron

ACTION BIBLIO-SUISSE

Pour encourager le dév~loppement du système des bibliothèques dans notre pays, une a;oHlOn BIBLIO-SUISSE avait été menée pour la première foi,s l'année dernière. Grâce à des dons venant d'instituéi'ons de bienfa~sance, de banques, d"a:ssul1ances et d'industries, des bilJI,i'Othèques pour J'a jeunesse comptant m~Ne liiVres ont pu être données ,en cadeau aux six communes sui'.nantes: Niederw~1 AG, Wynigen BE, di's,trÎ'ct de la V'eveyse FR, Hanz GR, Hitzi.rch LU et Fllawill SG.

Cette action sera répétée cette année. BIBLIO-SUISSE aimerairt cette fois donner aux commune's comme base à une bibliothèque moderne une série de 500 livres pour ,la jeunesse, préparée par le service des bibliothèques nouvcl.!lement créé. Toutes ,l,es COll1iInunes \S'Ont invitées à soHidter un stock sembl'able de livIIes. Les communes qui présenterünt les meilleures conditions pour la réception de ces 'livres et qui d'autre par t seront diJsposées à financer la cOl1ltÏnua1iion et l'extension de la bibHothèque pourront être pr1ses en con­sidération.

Dernier délai pour les insociptions: 30 juin 1971.

Demandez aujoul1d'hui encore l'e questionnaire auprès du cen{re de cOOldin'ation de c'e'tte ,a'ctÎ'On, soit la Ligue suisse pour la littérature de la jeunesse, Herzogstrasse S, 3000 Berne.

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Table des matières 1970-71

PARTIE GENERALE

A. Adhémar P. Avvanzino

M. Bagnoud » » »

»

»

J. L. Bagnoud p. Bourban P. E. Burgener J. Briguet

A. C orboz P. 'Curdy J. Darbellay F. Deslarzes V. D ussex

»

»

M. E véquoz P. Fischli S. Guye M. Maquard ' E. Métrailler M. Michelet P.' Mermoud

Dr R . Mullor A. Pannatier

» » »

L'instituteur et l'enfan t dys'lexique 3 BduC'aiteur, choix 'et :eXlerCÎ'ce die la profe1s'sion 10 Des difficultés à l'école... 1re partie 1 Des difficultés à J'école... 2e partie 2 Des difficU'ltés à l'écoJe... 3e partie 3 A mathématique nouvelle... matériel nouveau 6 A maJthémabique nouveJ.1ile ... matériell nouveau (2e part'ie) 7 A m'athématique nouveHe... matériel nouveau (3e partie) 8 Pourquoi pas cette année? 9 Ecole valais'anne 1970/71 1 Notre J-eûne Fédéral 1 Hommage de la SPVail à M. C. Pittte-loud 8 La méthode Ward 9 Peau de phoque? 9 Deux poèmes de M. MircheO.'et 9 Ce pays aux greniers vildes 8 Notre revue 8 BastuJat FMEF -Où en so:mmes-nous? 9 Ohronique du di:strict de Sion (let 'autr'es) 10 Un gt1and magistrat nous a quittés 8 Intégration des sourds dans la société 5 Pour un Noël plus simple 4 La logopédie et s'On objet 8 Méthode de travail 8 «Les greniers vides» 8 L 'enfant difficile et l'Institut St-Raphaëi 7 Le service Médico-Pédagogique 1 Cours de mathématique moderne 2 Cyde d'orientation 4 Durée de l'année scolaire en Valais 4 Effectif du personnel de l'enseigne-m'ent primaire du VaJ.ais romand 4

novembre 70

juin 71 septembre 70 octobre 70 novembre 70

février 71

mars 71

avril 71 mai 71 septembre 70 septembre 70

avrii 71 mai 71 mai 71 mai 71 av[,i[ 71 a'Vri[ 71

mai 71

juin 71 avril 71 janvier 71 décembre 70 avril 71 avrH 71 avrhl 71

mars 71 septembre 70 octobre 70 décembre 70 décembre 70

décembre 70 ,

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Page 32: L'Ecole valaisanne, juin 1971

'* A. pannatier Trav:aux de la commlSSlon interdé- D. Fournier Décoration de 'chambre ou de dass'e 1 s'eptem'br,e 70

partementale romande de la coordi- » Travaux 'm,anuels de Noël 3 novembre 70 nation de l'enseignement 4 décembre 70 ») Tr.avaiIJ. manuel 6 février 71

» Ecole: stabiJ1ité ou évolution? 5 janvier 71 » TIlava~1 manuel pour Pâques 7 mars 71

» Regroupe1ment scolaire 6 février 71 » T;ravail manuel pour ,la Fête des Mères 8 'avril 71

» N'avons-nous rÎ'en à nous reprocher? 7 mars 71 » TJ:lavaitl 'manuell pour ks vacances 10 juin 71

» Le respect du temps 8 avri[ 71 E. Métrailler L'eau source de vie 8 avril 71

» Bi~an d'une année 'scolaire 10 juin 71 » Géographie à ['us1age des oîasses

~. Pignat Avec notre chœur-mixte 2 ootobre 70 de 3e aooée 10 juin 71

» Vire de la SPVail 3 novembre 70 A. Pannatier XXVlIIe session pédagogique d'été 9 mai 71

F. Pralong Nouveaux ouvrages de catéchétique 1 septembre 70 E. Piaf Sœur Anne 4 décembre 70

» Illustrés et revues pour les em'ants, F. Pralong Nouvelles diapositives pour l'!ens'ei-

et les jeooes 3 novembre 70 gnement religieux 1971 8 avril 71

» Le jeune enfant ,et Noël 3 novembre 70 R. Sauthier Da probléimatrque du problème 10 juin 71'

» Des chanrs pour animer nos catéchis- U. Schenker Pour vos kçons de biologie, pour vos

mes 4 décembre 70 leçons de chos'es ... 3 novembre 70

» Nouveau manuci d'enseigement ODIS NouveHes diapositives.de l'ODIS 1 septembre 71

bihl,ique 10 juin 71 » Prix Nobel 3 novembre -, 70

G. Préfontaine Mé1hodologit? Sablier 5 janvier 71 » Examens d'admission à la section

S: Reichenbach Ecole «La Bruyère» 4 décembre 70 liûtérlaire 1970 2 ootobre 70

S. S. Paul VI Hommes de 1971 5 janvi:er 71 » E~amens d'aJoolÏ'ssÎ'on à la section 1

Sr E. 'Nolf Institut Sainte-Agnès 5 }anvier 71 littéraire, Ile session 5 janvier 71

Sr Candide InstÏ'tut d"ewanrts, Bouveret 3 novembre 70 » Examens , d':admission à la section

M. Salamin ta grippe de 1918-1919 1 septembre 70 générale 1970 ' 4 décembre 70

» La grève au tunnel ,du Simplon 2 octobre 70 » Examens d'admission aux écol>es

» Dans .les écoles val>aisannes normal'es 1970 7 mars 71

au XVIIIe siècle 3 novembre 70 » Alliance du Valais avec les 7 cantons

catholiques, 1780 4 décembre 70 Inculquer aux enfants le sens de

» Le V1alais et la suppression des cou-vents d'Argovie 5 janvier 71

L'ÉPARGNE » Les menées des Luzemois contre le ValaÏ's en 1688 6 février 71

. " L'émigration varkl!Î-S'anne ,au Brésil » , . (1818-1834) 7 mars 71 c'est notre devoir!

» La bastonnade de Martigny (1833) 8 avril 71 » Les Suisses à Marignan 9 mai 71 » La oréation du r-égmtent de Courten 10 juin 71 CAISSE, D. Theurillat - Gottfried Tritten! ConnlaiiS pas 10 juin 71

pr E. de Wolf Ip.~itut N. -D. de Lourdes 2 octobre 70

P~RTIE PRATIQUE DIEPARGNE 'M. BagDoud' ... des ,manipulations aux opératÏ'ons 5 janvier 71 DU VALAIS -F. Brunelli ~ Oomparaisons, mpports, proportion-

naHtés 6 février 71 P. 'Curdy - ' .. , Buts anrnuels en éducation physique - - 4 déoembre 70

-60 6.1

Page 33: L'Ecole valaisanne, juin 1971

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Page 34: L'Ecole valaisanne, juin 1971

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