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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 1 de l’industrie électronique & numérique novembre 2013 > N°77 INFORMATIONS COMMERCIALES & TECHNIQUES DOSSIERS > MIDEST 2013 : les adhérents du SNESE sur le village électronique Partenariat : Les SRC, partenaires des écoles pour faire face à l’érosion des profils techniques

Les Cahiers de l'Industrie Electronique 77 web

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 1

de l’industrie électronique & numériquenovembre 2013 > N°77

INFORMAT IONS COMMERC IALES & TECHN IQUES

DOSSIERS > MIDEST 2013 : les adhérents du SNESE sur le village électronique

Partenariat : Les SRC, partenaires des écolespour faire face à l’érosion desprofils techniques

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2 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

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Les cahiers ad Sept 2013_Layout 1 27/08/2013 14:52 Page 1

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 3

Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électroniqueéditée pour le SNESE(Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)

de l’ industrie électronique & numérique

RÉDACTION Richard Crétier Dominique Lemière (reporter)

RÉGIE PUBLICITAIRE Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben

F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs

pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : novembre 2013 - ISSN 1774 - 5438

CONCEPTION & RÉALISATION Les CahiersDIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Dourig Ar Gueben

F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 55 04 56 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros

Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros

CRÉDITS PHOTO Photos de couverture :

SEICA - SYSTECH

6 Informations

8 DOSSIERS

•MIDEST2013

•NouvellegammePilot4D:la4èdimension

du test à sondes mobiles

•LesSRC,partenairesdesécolespour

faire face à l’érosion des profils techniques

•SOFIRED,soutenirlesprojetsporteur

d’emploisdurablesdesPMEélectroniques

•ARELIS:legroupelorrain,engagédans

unestratégiedecroissanceexterneforte,

s’appuie sur les prêts participatifs de Sofired

•Lacroissanceviendradelaconfiance

entregrandsgroupesetTPE-PME

21 Nouveautés Technologiques

22 Fabricants d’Électronique

Sommaire

Metcal est une marque deContactez nous par e-mail : [email protected], [email protected] ou par tél au : 01 76 71 04 03

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IL EST

ICI

BON

A2E > M 134ACTIVE PROGRAMMING SERVICES > M 132

ALLIANSYS > P 141AR3E > N 142

ARELIS > M 138CANON BRETAGNE > P 127CDS ELECTRONIQUE > N 135

CENTRE SUZANNE MASSON > M 136CONTINENTAL AUTOMOTIVE > N 136

CREATIVE EURECOM > N 143JABIL CIRCUITS > N 144

LACROIX ELECTRONICS > N 127OSE > P 143

PIGE ELECTRONIQUE > N 137POLYGONE CAO > N 131

PROTOELECTRONIQUE.COM > L 133SCAELEC > M 128SEICER > N 132SEICO > P 131

SYSTECH > P 135

Les adhérents du SNESE au Village Electronique

du MIDEST 2013

VOUS CHERCHEZUN

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4 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

I N F OR M AT ION S > SNESE

ÉD I TO

Lorsquede tempsàautre jemedéplacechezunadhérent,j’aitoujoursgrandplai-sir à visiter ses ateliers de production pour mesurer son effort d’investissement et son organisation.

Très souvent, je découvre que sa fabri-cation ne se limite pas à la production de cartesélectroniquesetdecâbles,maiselleconcerneégalementdesproduitsfinis.Cene sont pas forcément des produits com-plexescarbiensouvent, il yaseulementassemblage de cartes et de faisceaux dans un boîtier métallique ou plastique. Maisilm’arrivedevoirdesproduitsbeau-coup plus élaborés.

Pour notre profession, cette voie est labonne pour plusieurs raisons dont une tient à la capacité de nos entreprises à maîtri-ser une supply chain portant sur de nom-breusesréférences.Ilsuffitderegarderlenombre de nos lignes de stocks pour être persuadé d’une grande expérience ac-quise en peu de temps dans ce domaine.

Nos entreprises se sont dotées également de bureaux d’études capables de dépasser la seule conception de cartes électroniques.

Cette capacité à fabriquer des ensembles et sous-ensembles complets est de nature àconvenirànosclientscarcelasimplifieleurs propres approvisionnements.

Comment nous positionner alors face à des entreprises de la métallurgie et de la plasturgie qui ont une démarche straté-gique identique ?

La réponse passe par des accords et par-tenariats avec ces secteurs industriels voi-sins qui renforceront ainsi la sous-traitance industrielle aux yeux des grands groupes.

Notre fabrication électronique, du fait denotre absence dans les grandes séries,pèse beaucoup moins que l’industrie mé-canique qui demeure l’une des plus impor-tantes du monde. Nous avons donc intérêt à nous en rapprocher et saisir quelques opportunités.

A brève échéance, la participation de nosentreprises au MIDEST. L’organisateur du

salon a enregistré en 2012 la présence de 116 entreprises relevant du secteur de l’élec-trique et de l’électronique sur un total de 1721 exposants soit un taux de près de 7%. Les indications que nous avons pour 2013 montrent que cette participation va progres-ser. En tout cas le village électronique va croitrecetteannéeetnemanquerapas,parsalocalisationaucœurdusalon,d’êtresurlepassage de nombreux visiteurs.

Une autre opportunité est le développe-ment de pôles régionaux de mécatronique qui associent des entreprises des diffé-rents secteurs industriels à la réalisation deprojetscommuns.Cespôlesrégionauxintègrent également tous les aspects de formation. Enseptembre2012, leVald’Oiseacrééun pôle mécatronique avec une antenne universitaire dédiée à ce secteur. Et le 2 septembre dernier Annecy a inauguré sa maison de la mécatronique qui abritera 18 laboratoires de recherche dans un secteur géographique où les entreprises concer-nées représentent 20 000 emplois.

Une troisième opportunité est la participa-tion du SNESE au CENAST (centre national de la sous-traitance) qui regroupe plusieurs organisations professionnelles issues de l’industriemécanique,delaforge-fonderie,de l’industrie des plastiques et de la sous- traitance électronique. Le CENAST entend faire reconnaître le poids de la sous-trai-tance industrielle en France en favorisant par exemple le rééquilibrage des relations entre les donneurs d’ordre et les sous-trai-tants et en favorisant un meilleur partage de la valeur ajoutée entre les différentsacteurs afin de maintenir chez les sous-traitantsleurcapacitéàinnover,àinvestiret ainsi favoriser la pérennité de nos entre-prises.La fabrication électronique s’impose dans un nombre sans cesse croissant de pro-duits. Elle devient le partenaire incon-tournablede laplupartdesfilièresetdesprojets d’avenir qui nous sont proposés. A nous de saisir ces opportunités pour ren-forcer la sous-traitance industrielle au côté des autres acteurs et faire apparaître notre poids dans l’économie de notre pays.

Travailler ensemble

Michel De NONANCOURT Président du SNESE

(Villelec - 67)

Page 5: Les Cahiers de l'Industrie Electronique 77 web

www.spdei.fr

INTERNATIONALDISTRIBUTIONOF ELECTRONICSASSOCIATION

« Notre syndicat a pour objet de promouvoir et de supporter les intérêts des Distributeurs Franchisés. Depuis 1972, il représente la profession auprès des pouvoirs publics et des partenaires économiques. »

François Kurek, Président

Le distributeur franchisé est une personne physique ou morale, juridiquement indépendante du fabricant de composants qu’elle représente, qui s’engage par contrat à commercer sous l’enseigne et dans le réseau commercial du fabricant selon les conventions qu’il a établies et sous son contrôle.

Les ingénieurs d’applications de nos adhérents sont habilités par les fabricants qu’ils représentent à supporter leur client.

L’origine des produits est garantie L’approvisionnement de composants en dehors du réseau franchisé rend pratiquement impossible tout recours auprès du fabricant en cas de défaillance en utilisation.

S Y N D I C AT P R O F E S S I O N N E L D E L A D I S T R I B U T I O N E N E L E C T R O N I Q U E I N D U S T R I E L L E

Cré

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6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

INFORMATIONS > SNESE

BIENVENUE AU SNESE ! PRESTOCAB59200 TOURCOING - 22 personnesContactSNESE:M.PascalLEPALLECTél : +33 (0)3 20 70 20 [email protected]

PROTO ELECTRONIQUE.COM67560ROSHEIM-20personnesContactSNESE:M.DamienROSSIGNONTél : +33 (0)3 88 48 04 [email protected]

Relations inter-entre-prises : osez la média-tion. Confrontées à des pro-blèmes contractuels ou relationnels avec leurs clients ou fournisseurs, les entreprises ont tout intérêt à s’intéresser de près à la médiation inter-entreprises. Apaiser les relations par-fois houleuses entre grands comptes et PME, tel étaitl’enjeudelaconférenceor-ganisée par le groupement d’entrepreneurs Croissance Plus le 25 septembre 2013. Rapidité et confidentialitéPour apaiser les relations parfois houleuses entre clients et fournisseurs, unoutil existe : la médiation inter-entreprises. Et ça marche ! Dans huit cas sur

dix,lesentreprisestrouventun accord autour d’un mé-diateur. Organe créé par le ministère de l’Economie etdesFinancesen2010, ilprésente deux avantages majeurs: larapiditéd’inter-ventionetlaconfidentialité.C’est Pierre Pelouzet, mé-diateur national, qui en té-moigne : « Deux ETI étaient en litige autour d’un pro-blème de propriété intellec-tuelle. L’une accusait l’autre de violer son brevet, ce que l’autre niait. Quatre ans de procédure pour finalement avoir recours à la média-tion : l’entreprise a reconnu ses torts et un accord a été trouvé entre les deux entre-prises. Et ce grâce à la confi-dentialité de la procédure ! »Et ce n’est pas pour ça que l’entreprise qui prend l’ini-tiative de la médiation perd

sonclient,bienaucontraire! Les entreprises poussées à la médiation considèrent dif-féremment celles qui les ont menées devant le concilia-teur et la relation est souvent rééquilibrée,voirrenforcée. Retards de paiement, rup-tures de contrat…Détournement de la proprié-té intellectuelle, retards depaiement, rupturesbrutalesde contrat, modificationsunilatéralesdecontrat, nonrespect des termes de l’ac-cusé de réception de com-mandefigurenten têtedesprincipales pratiques abu-sives identifiées par lamé-diation inter-entreprises … Tous ces cas sont traités par les médiateurs, quece soit face à des grands comptes ou face à des enti-tés publiques.

Pour faire appel au mé-diateur, la procédure estsimple :• soit vous déposez votredossier sur le site www.me-diation-interentreprises.fr ;• soit vous chargez votresyndicat professionnel de ce dépôt ;• la médiation étudie l’ad-missibilité du dossier ;•unmédiateurdéléguéré-gional prend contact avec les deux parties et définitavec elles un schéma d’ac-tion ;•letravaildemédiations’ef-fectue via le rapprochement des intérêts divergents ;• des solutions communessont élaborées.EtPierrePelouzetd’ajouter: « Allez-y le plus tôt possible, ce sera d’autant plus effi-cace ! »

OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE : situation au troisième trimestre 2013les indicateurs :indicedeconfiance:5.4/10 (T4 2012 = 4.92) variation de l’indice CA : - 2.31 % (T3 2012 = - 6.79 %) variation de l’effectif : - 2.35 % (T3 2012 = - 0.56%) indice de l’évolution du carnet de commande : - 0.07(-) indice des perspectives d’investissement : 0.53(+)

G R O U P E M E N T D E S F O U R N I S S E U R S D E L ’ I N D U S T R I E É L E C T R O N I Q U E

PRODUCTION DE CARTES ÉLECTRONIQUES

Sont les éléments clés d’une production associant performance, qualité et coût.

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MARQUAGE D’ORIGINE DES PRODUITS INDUS-TRIELS – MADE IN ?La francisation des pro-duits est très tendance aujourd’hui. Peut-être vousêtes vous posé la question de la légalité du marquage made in France de votre production ?Des clients vous ont peut-être aussi demandé de pro-céder à ce marquage ou demandé un engagement écrit qui garantirait une pro-duction en France.

La Direction Générale des Douanes et Droits Indi-rects précise qu’il n’existe pas d’obligation légale ou réglementaire relative.au marquage d’origine des produits industriels lors de leur mise sur le marché na-

tional et pas davantage au moment de leur importation à l’exception de quelques produits agricoles ou ali-mentaires. En revanche, l’administra-tion des douanes intervient en application de l’article 39 du code des douanes afindevérifierquelesmarchan-dises ne comportent pas de marquage laissant suppo-ser une fabrication française alors que la marchandise est d’origine tierce. Le détail à lire dans la note d’information SNESE n° 80

2014 – CHANGEMENT DE TAUX DE TVA : Quel taux appliquer pour un devis signé en 2013 ?Àpartirdu1erjanvier2014,lestaux de TVA (taxe sur la valeur ajoutée)vontêtremodifiés.Letauxnormal,quis’appliqueàlamajoritédesbiensetdespres-tationsdeservice,passerade19,6%à20%Pour une prestation de ser-vices,lataxeestexigible,nonpas à la date de réalisation de laprestation,maisà lafactu-

ration des sommes venant en rémunérationdelaprestation,qu’il s’agisse d’un acompte ou d’un solde.Le nouveau taux s’appliquera pour toutes les prestations facturées en 2014, même sile devis a été accepté par le client et signé en 2013,et même si l’exécution a démarré en 2013. C’est la facturation de la TVA qui en détermine la date d’exigibilité.Le détail à lire dans la note d’information SNESE n° 79

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G R O U P E M E N T D E S F O U R N I S S E U R S D E L ’ I N D U S T R I E É L E C T R O N I Q U E

PRODUCTION DE CARTES ÉLECTRONIQUES

Sont les éléments clés d’une production associant performance, qualité et coût.

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DOSSIER > SALON

Midest est la plate-forme mondiale de référencement et d’échanges entre donneurs d’ordres et sous-traitants.

Fabricants, équipemen-tiers et assembleurs ren-contrent en face à face les fournisseurs de solutions en transformationdesmétaux,plasturgie, électronique,microtechniques et services à l’industrie.

Face à la multiplicité des sources d ’ i n fo rmat ion dépersonnalisées,lesalonMidestplaceleshommesetles femmes des entreprises au cœur des échanges pour travailler ensemble.

Une offre unique au monde •1721exposantsprésentsen 2012 sur près de 50 000 m² d’exposition•36%d’exposantsétrangersvenus de 46 pays•39347visiteursde78pays•16%dedonneursd’ordresinternationaux en moyenne venus de plus de 78 pays•Despavillonstoujoursplusimportants : 17 régions fran-çaises et 30 représentants de pays ou régions étran-gères

•Plus de 50 organismesétrangers sont les parte-nairesactifsdeMidest•11 Villages Métiers en2013 représentatifs des savo i r - fa i re f rança is : Électronique, Fixat ions

Européennes, Fonderie /Forge,Informatiqueindus-t r ie l le , Mise en fo rmedesmétaux,Plastiques /Composites,Caoutchouc,Chaudronnerie/Tuyauterie,Traitementdesmatériaux,Transformation du Bois et Usinage /Machinesspé-ciales.

MIDEST, une offre exhaustive : •TransformationdesmétauxDécolletage•Usinage•Machinesspéciales•Forge•Fonderie•Chaudronnerie• Product ion par miseen forme et découpage des métaux • Matières/Matériaux/Produitssemi-finis

• T r a n s f o rma t i o n d e sPlastiques, Caoutchouc,Composites

•Travaildubois•Transformationdesautresmatièresetmatériaux(verre,céramique,...)•ÉlectroniqueetÉlectricité•Microtechniques•Traitementsdesurfaces,traitements thermiques et finitions•Fixationsindustrielles•Servicesàl’industrie A ide à la concept ion / Ingénierie / Etudes •Maintenanceindustrielle•Qualité/Contrôle/Mesures•Recherche&développe-ment•Editeursdelogiciels•Environnementetdévelop-pement durable

•Maintenanceindustrielleettertiaire:MaintenanceExpo2013

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 9

LA SOUS-TRAITANCE ELECTRONIQUE AU MIDEST PORTEE PAR LE SNESEDe par la diversité et la qualité de son visitorat, leMIDESToffreuneexcellenteopportunité de développe-ment et de diversificationpour les PME de sous-trai-tance électronique comme pour les ETI qui souhaitent profiterdeceventporteur.Il est donc important que le VillageElectronique, investipar les adhérents du SNESE – le syndicat national des entreprises de sous-trai-tance électronique présidé par Michel de Nonancourt,soit représentatif de l’éten-due des compétences déte-nues par les sous-traitants. Le Village doit être aussi représentatif du dynamisme des activités connexes à la fabrication électronique,commelesétudes,lamain-tenance et la réparation, letest et les équipements de production.

Pour l’édition 2013, leSNESE soutient la présence d’une industrie qui est in-contestablement le vecteur stratégique et novateur du développement futur des productionsindustrielles,enadéquation avec la réalité environnementale et écono-mique. L’électronique n’est- elle pas incontournable de 22 des 34 plans de recon-quête industrielle présentés le 12 septembre dernier à l’Elysée par le président de la République ?

« Le MIDEST offre une vi-sibilité et une opportunité marketing exceptionnelle aux PME/ETI et grands groupes de notre syndicat qui conçoivent, fabriquent et intègrent des cartes et systèmes électroniques » expliqueMichel de Nonan-court. Le SNESE voit aussi dans le MIDEST l’opportu-nité de voir se développer des partenariats industriels associant fabricants d’élec-troniques, mécaniciens,plasturgistes, fondeurs,porteurs d’innovations tech-nologiques ; pour servir au plusprèsetauplusjustelesprojets et productions deleurs clients. « En matière de solutions électroniques, le Village électronique du MIDEST est la plate forme idéale pour les entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leurs pro-duits, y intégrer des solutions numériques novatrices » confirme le Président duSNESE. Les acheteurs et ingénieurs de tous les sec-teurs trouveront auprès des exposants du Village élec-tronique une écoute atten-tiveàleursprojets.

La diversité des compé-tences(voirletableau),descapacitésdecréation,d’in-novation et de production,et une présence sur la quasi totalitéduterritoire,sontdesatouts mis en valeur par la vingtaine d’entreprises adhérentes du SNESE pré-sentesauMidest.

EXPOSANTS DU VILLAGE ELECTRONIQUE A2E standM 134 •ACTIVE PROGRAMMING SERVICES stand M 132 • ALLIANSYS standP141•AR3E stand N 142•ARELIS standM138• CANON BRETAGNE stand P 127•CDS ELECTRONIQUE standN135• CENTRE SU-ZANNE MASSON stand M136•CONTINENTAL AUTO-MOTIVEstandN136•CREA-TIVE EURECOM standN143•JABIL CIRCUITS stand N 144 • LACROIX ELECTRONICS stand N 127 • OSE stand P 143 • PIGE ELECTRO-NIQUEstandN137•POLY-GONE CAO stand N 131 •PROTO ELECTRONIQUE.COM stand L 133 • SCAE-LEC standM128•SEICER standN132•SEICO stand P 131•SYSTECH stand P 135

Autres adhérents présents au salon : ALTRICS stand N 178 •ESTELEC stand E 156 •MICRONIQUE stand L 146 • PART SERVICE stand T 110•SELHA stand J 171

Montrer cette diversité estaussi une opportunité de voir se développer des clusters industriels associant concep-teurs et fabricants de cartes et systèmes électroniques,universités, laboratoires,écoles, mécaniciens, plas-turgistes, eux aussi porteursd’innovations technologiques. Pour illustrer le champ des possibles du partenariat, leSNESE présentera sur son stand (N 128) l’exemple de StarwayetdesonVéloFacile,électrique et électronique ré-solument innovant. Autour de sonprojet,cetteTPETouran-gelle a su associer l’Université François Rabelais, PolytechTours. Ont suivi Alpha Test,EasyLi,etSensix.Côté nouveautés tech-nologiques, CDS ELEC-TRONIQUE (stand N135),présentera sur son stand

(N135) un nouveau procédé devernissageetunderfillingpar dépose en 3D.

LE SNESE AU MIDESTLe SNESE est aussi présent au Midest pour rencontrerses adhérents de passage et des sous-traitants intéressés par les activités du syndicat. C’est aussi un lieu de ren-contre avec des institutions publiques et privées, dessyndicatspartenaires,etc.Le MIDEST verra la signa-ture d’un partenariat original entre FENWICK, l’impor-tateur des équipements de pose de composants FUJI. Ainsi, tout adhérentdu SNESE faisant l’acquisi-tion d’une machine de nou-velle générationAIMEX IIS,bénéficierad’uneextensiongratuite de garantie à 3 ans (pièces, MO et déplace-ments),soitunavantagede4 000 à 6 000 e, selon laconfigurationdelamachine.Le MIDEST sera aussi lethéâtre de la présentation à la presse professionnelle du logiciel EFFICIO. Créé pour permettre aux adhé-rents de mieux maîtriser leur structure de coût par une connaissance approfondie des mécanismes divers,EFFICIO répond à une réelle demande des entreprises. L’objectif duSNESEestdedonner à ses adhérents le moyen d’augmenter leur pouvoir de négociation par l’élaboration de différents scénariosdeprixdevente,adossés à une parfaite maî-trise des taux horaires et des coûts de production.Enfin, et c’est maintenantune tradition, tous les amisdu SNESE se retrouveront le vendredi 22 novembre à 12 heures 30 pour un pot de l’amitié.

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10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

LE MIDEST : INFORMATIONS PRATIQUES

Du mardi 19 au vendredi 22 novembre 2013.Horaire:9h–18hsauflevendredi,fermetureà16hParc des Expositions de paris Nord Villepinte – Hall 6

MEMO POUR UNE VISITE EFFICACE

Je demande mon badge gratuit sur www.midest.com aveclecodeMP

Ce badge me permet également de visiter le salon MaintenanceExpo.SimultanémentauMidest,setiennentlessalons,Tolexpo,MilipoletCartesetIdentification.

Je réserve mon transport Air France avec le n° d’agré-ment 19252AFJesélectionnelesexposantsquejesouhaiterencontreravec le moteur de recherche du site www.midest.com et j’imprimemasélection

J’échange rapidement et facilement mes coordonnées avec les exposants en scannant le QR code présent sur

les badges.Aupréalable,téléchargezl’applicationmobiledusalonsur app.midest.com. Ensuite utilisez le lecteur QR code de l’application (rubrique « mes contacts ») pour flasher le code présent sur le badge de votre interlocuteur. Les coordonnées de votre contact sont stockées sur votre télé-phone !

DOSSIER > SALON

ENTRÉE VISITEURS SUD - HALL 6 (ACCÈS RER)

PARTICIPATIONSNATIONALES

ETRÉGIONALES

USINAGEDÉCOLLETAGE

MACHINES SPÉCIALES

PRODUCTION PAR MISEEN FORME ET DÉCOUPAGE

DES MÉTAUX / CHAUDRONNERIE

FORGE / FONDERIE

PLASTIQUES / CAOUTCHOUC /

COMPOSITES

SERVICES À L’INDUSTRIE

Porte

M8

+

ACCUEIL EXPOSANTS MIDEST

SERVICES DE VIPARIS

CENTRE DE PRESSE CLUB VIP

PLATEAU TV

PRESSE

ESPACETROPHÉES

CONVENTION B2FAIR

MIC

ROTE

CHNI

QUES

ÉLECTRICITÉ / ÉLECTRONIQUE

FIXATIONSINDUSTRIELLES

FINITION / TRAITEMENTS DE SURFACES / TRAITEMENTSTHERMIQUES

FIM / CETIMCONFÉRENCES

FLASH

MATIÈRES / MATÉRIAUX PRODUITS SEMI-FINIS

ESPACE CONFÉRENCES

PARTICIPATIONSNATIONALES

ETRÉGIONALES

TRAVAILDU

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VILLAGESOUS TRAITANCEÉLECTRONIQUE

VOUS CHERCHEZUN

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Un événement à ne pas manquer au MIDEST

Jeudi 21 novembre de 11 heures à 11 heures - Conférence Les incontournables d’un partenariat effi-cace entre Donneurs d’Ordre et Sous-traitants : proposéeparlaMédiation,cetteconférenceapourbutde présenter les modalités de fonctionnement du dispositif de médiation offert aux entreprises s’estimant victime de mauvaises pratiques de la part de leur donneur d’ordre. Le Médiateurprésenteraensuitelesoutilsdontildisposeafinde mettre en place des partenariats efficaces entre don-neurs d’ordre et sous-traitants à savoir la Charte Relations fournisseurresponsablesetsonlabelassocié.Enfin,l’ac-tion conduite en ce sens à l’intérieur même des filières industrielles sera abordée.

Page 11: Les Cahiers de l'Industrie Electronique 77 web

Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 11

Les compétences des concepteurs et fabricants d’électronique sont multiplesFauted’unenomenclatureofficielle,leSNESEaélaboréune«nomenclaturedesactivitésdelasous-traitanceélectronique»quiluiestspécifique.L’architecturedecettenomenclaturereposesurune«grille»,composéede17«casescorrespondantaux principales compétences ; chacune de ces «cases» constitue une position de référence. Avec cette grille vous pouvez identifier facilement les entreprises de sous-traitance électronique présentes sur le village électronique et maîtrisant les compétences qui vous intéressent.

Composants sous-ensembleslogiciels

sous-ensemblesmatériels

Ensemblescomplets

Etudes 1 7 12

Fabrication, réalisation 2 5 8 13

Test, contrôle 3 9 14

Installation 15

Maintenance 6 10 16

Re-conditionnement 4 11 17

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

A2E - stand M134 [email protected] - www.a2e.fr ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●APS - stand M132 [email protected] - www.aps-service.net ● ● ● ● ●ALLIANSYS - stand P141 [email protected] - www.alliansys.fr ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●AR3E - stand N142 [email protected] - www.ar3e-electronics.com ● ● ● ● ● ● ●ARELIS - stand M138 [email protected] - www.arelis.com ● ● ● ● ●CANON BRETAGNE - stand P127 [email protected] - www.canon-bretagne.fr ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●CDS ELECTRONIQUE - stand N135 [email protected] - www.cds-electronique.com ● ● ●CENTRE SUZANNE MASSON - stand M136 [email protected]

F O R M A T I O N P R O

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NOMENCLATURE

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12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

Nouvelle gamme Pilot 4D la 4è dimension du test à sondes mobiles

Contact :SEICA France Stéphane DUPOUX +33(0)6 89 90 39 13 [email protected] www.seica.fr

SEICA SPA a de nouveau repoussé les limites de la technologie avec la présenta-tion de la nouvelle ligne Pilot 4D, qui représente la « nou-velle dimension « dans les testeurs à sondes mobiles. Aujourd’hui,lesfabricantsdecartes électroniques doivent se battre avec de multiples facteurs liés aux « dimen-sions» tels que : la surface occupée des lignes de pro-duction, laminiaturisationdes cartes électroniques et des composants ainsi que leurcomplexitéaccrue, lecoût des différents moyens de test,lenombredepersonnesàformer,etsurtoutladimen-sion du «temps» consacré. Rien ne peut être négligé ou laissé au hasard. L’innovation de la nouvelle ligne Pilot 4D présente un ensemble de fonctionnalités et de perfor-mancesdestinéesàmodifierles attentes actuelles du test àsondesmobiles,pourceuxqui,touslesjours,fontfaceàces équations complexes.

La dimension physiqueLes cartes électroniques à la pointedelatechnologie,sontde plus en plus petites et hau-tement équipées de très petits composants à haute densité telsque,parexemple,descomposantsCMS01005etlesnouveaux boitiers métriques comme le 03015. Le V8,M4,L4etH4,testeursdelagammePilot4D, intègrentdes innovations matérielles de haute précision ainsi que des logiciels évolués qui les rendent parfaitement adap-

tés pour tester des circuits miniaturisés de composants haute densité. Ces testeurs garantissent une accessibilité surleséquipotentielsdifficiled’accès (quand il n’y a pas de place pour les points de tests traditionnels),sanslaisserdemarques visibles sur le circuit testé.

Gamme de technologies Profitant de la nouvelle ver-sion 3.0 du logiciel VIVA et des nouvelles ressources de mesures mises en place sur lessondes,lestesteursdelaligne Pilot 4D permettent l’ap-plication de plusieurs types de tests et des techniques d’inspections afin de fournir la couverture de test maxi-male au travers d’un large éventail de technologies. La nouvelle plate-forme offre des capacités améliorées de tests électriques et ther-miques ainsi que la program-mation numérique intégrée de composants complexes. De nouvelles performances d’inspections optiques per-mettent d’effectuer des tests non invasifs pour détecter la polarité des capacités ainsi que la description de LED et unevérificationconformeauxplusstrictesspécificationsdel’industrie automobile : le tout évidemment,regroupédansun seul et même programme de test complet.

Temps et ressourcesLes testeurs à sondes mobiles Pilot 4D ont été conçus pour minimiser le facteur temps. En termedetempsderéglage,temps de test de la carte

électronique,égalementpourla détection des fautes et la réparationdescartes.Enbref,les différents modèles de la gamme Pilot 4D permettent d’augmenter la vitesse de test et la couverture de fautes. Les testeurs peuvent tous être équi-pés en option pour le charge-ment/déchargementderackunitaireoumultiple,decartesélectroniques à tester afin d’obtenir une solution entière-mentautomatisée.Enrésulte,l’amélioration de la productivité et la réduction de besoin d’ un opérateur dédié.

Applications La nouvelle dimension intro-duite par la ligne Pilot 4D apporte des avantages au test à sonde mobile pour les 4 étapes du cycle de vie d’une carte électronique : 1) La phase du prototype : Une fois les données de CAO disponibles, leprogrammede test peut être prêt en quelquesminutes,fournissantaux designers et ingénieurs process,des informationsimmédiates nécessaires sur leur travail de développement des nouveaux produits et de mise en place de nouveaux procédés de fabricat ion 2) La phase de production : Le chargement entièrement automatisé est en option sur tous les systèmes de la gamme Pilot 4D. La confi-guration de test double face sur les systèmes verticaux permet aux testeurs à sondes mobiles Pilot 4D, de tes-ter des centaines de cartes électroniquestouslesjours. 3) La phase de réparation : La plate-forme Pilot 4D com-

prend une suite d’une quin-zaine de techniques de tests différentes,complémentairesles unes aux autres et entiè-rement automatiques. Cela permet de maximiser la cou-verture de fautes et les capa-cités de diagnostic. Grâce à la possibilité d’alimenter la cartesoustest,letestfonc-tionnel peut être effectué tant au niveau analogique que numérique. 4) La phase de Legacy Remplacement : Dédié aux performances de l’ingénierie inversée (reverse enginee-ring), souvent utiles dansl’environnement de répara-tion,capabledereconstruireles schémas des cartes et les données CAO de produits périmés ou obsolètes qui cependant,doiventêtreprisen charge sur une période de temps prolongée. Ce sont des applications typiques dans lesindustriesavionique,fer-roviaire et de défense.

La ligne Pilot 4D de Seica représente une toute nou-velle dimension de solutions pour ceux qui font face aux défis posés par l’évolution rapide des technologies et deladynamique,présenteetfuture,dumarchédel’électro-nique.

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

DOSSIER > TEST

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 13

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14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

LesSRC,partenaires des écoles pour faire face à l’érosion des profils techniques« Depuis 5 ans, nous constatons une pénurie extrêmement forte de pro-fils techniques spéciali-sés » s’inquiète Stéphane Biwersi , Directeur de la SRC Moving Magnet Technolog ies . I l y a quelques années, le secteur de l’artisanat tirait la son-nette d’alarme sur le sujet ; aujourd’hui même s’il est fonction de la zone géogra-phique, le contexte tend à se généraliser à l’ensemble des PME industrielles. « Les jeunes ingénieurs qui arrivent sur le marché du travail sont très à l’aise avec les outils de CAO. Les écoles forment des profils à la pointe des technologies. En revanche, lorsqu’il faut tou-cher et manipuler les pièces, nous constatons un réel manque » confie Christian Clerc,Directeurscientifiquede la SRC Vibratec. Pour StéphaneBiwersi,leniveaudeformationdestechniciens,des ingénieurs et même des docteurs est en baisse particulièrement dans les compétences dites périphé-riques comme l’aptitude à la mise en pratique ou encore la capacité à communiquer et à synthétiser ses travaux. Des formations de moins en moins techniques « En matière d’électronique de puissance, par exemple, les fil ières de formation ne sont pas structurées pour répondre aux besoins actuels. La dispersion des niveaux des juniors nous

amène à être davantage vigi-lant lors des recrutements » explique Stéphane Biwersi.

Selon lui, est en cause, « l’effet de mode » de cer-tains enseignements qui ne sontpastoujoursenaccordavec les réalités présentes et futures du terrain, enparticuliercellesdesPME. « Pour nous, un profil de technicien qui sait faire du prototypage a beaucoup plus de valeur qu’un profil qui maîtrise les commandes numériques. Il y a une inadé-quation entre les besoins des entreprises et les politiques d’enseignement »ajoute-t-il. « Les SRC ont pour particularité d’apporter des solutions concrètes aux pro-blématiques des industriels. Elles se doivent d’avoir une forte activité de R&D de res-sourcement et une capacité à aller vers des niveaux de maturité technologique très élevés. Ce dernier point sup-pose des profils techniques ou un goût prononcé pour la technique. Ces profils sont parfois de plus en plus rares. Cela peut s’expliquer par un

désintérêt pour les métiers techniques et des pro-grammes pédagogiques qui ne sont pas toujours adap-tés. Ceci constitue un risque à l’heure de la volonté de réindustrialiser le territoire » expl ique Jérôme Bi l lé,Délégué général de l’ASRC. Si on ne peut pas encore parlerdepénuriedeprofilstechniques,pourChristianClerc,DirecteurScientifiquedeVibratec,ilestclairqu’ilfaut s’organiser pour éviter que les compétences ne viennent à manquer lorsque les ingénieurs seniors parti-ront à la retraite. « C’est au travers d’une collaboration étroite avec les écoles, inté-grant alternance, stages de Masters et thèses, que nous arriverons à communiquer la passion de la technique pour que les jeunes ingé-nieurs s’y intéressent de façon pérenne et acquièrent l’autonomie de leurs ainés ». Les SRC renforcent leurs échanges avec les écoles Pour faire face à ces diffi-cultés,lesSRCdéveloppentou renforcent leurs colla-borations avec les écoles. Par exemple, comme ungrand nombre de SRC,la SRC Moving MagnetTechnologiess’est,depuis3ans,rapprochéedecer-taines écoles cibles et notamment locales. « La proximité géographique nous permet de nombreux échanges avec le corps enseignant et de nous faire connaître auprès des étu-

diants » explique Stéphane Biwersi. Les échanges se traduisent par des dons de matérielpourlesTP,l’ac-cueildestagiaires,dedoc-torants,desinterventionsentrois langues dans les cours ou des échanges avec le corps enseignant sur les programmes parmi d’autres projets. Xavier Benoi t ,Vice-présidentTechnique,Innovation,Qualitéde laSRCAdeneo,estégalementadministrateurduCIMIRLY(Centre Interuniversitaire deMicroélectroniquedela Région Lyonnaise) dont l’objectifest« de faire en sorte que les ingénieurs de demain sortent de l’école en ayant utilisé au moins une fois les outils dont nous avons besoin et en ayant expérimenté et maquetté nos technologies cibles. Nous participons aussi activement à la commission formation du Pôle de compétitivité LUTB pour interagir sur le contenu des formations d’une part, et,

Jérôme Billé, délégue général ASRC

DOSSIER > PARTENARIAT

les ingénieurs de demain doivent sortir de l’école en ayant utilisé au moins une fois nos outils

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 15

d’autre part pour attirer de jeunes talents vers des car-rières techniques ». Les SRC multiplient également leurs présences à des forums étu-diants et cherchent à faire prendre conscience de ces

enjeuxpourpréparerlefutur.

Articleparudans360°R&D,septembre2013,n°3

Présentation de l’ASRC

L’Association des Struc-tures de Recherche sous Contrat (ASRC), associa-tion nationale, est un point d’entrée vers les SRC pour les entreprises industrielles à la recherche de solutions technologiques de pointe. De la TPE au grand groupe, l’ASRC et ses adhérents aident les entreprises à résoudre leurs problèmes industriels et à mener à bien leurs projets d’innovations.Les SRC, représentées par l’ASRC, constituent un lien entre la recherche acadé-

mique et les entreprises (Start-up, PME, ETI et grands groupes). Elles permettent aux entreprises avec les-quelles elles travaillent de bénéficier des technologies de pointe, de gagner du temps pour le développe-ment de nouveaux produits ou encore d’évaluer la faisa-bilité de certains projets par anticipation des obstacles techniques. Les SRC sont reconnues par bpifrance pour leurs capacités à apporter des solutions innovantes dans tous les secteurs industriels (agroalimentaire, aéronau-

tique, matériaux, médical, etc.) et pour leurs capaci-tés à faire de la fertilisation croisée entre les technolo-gies et les secteurs techni-co-économiques.

L’ASRC en chiffres :● 46 adhérents, soit plus de 2500 docteurs, ingénieurs et techniciens. ● 1 500 start-ups, PME, ETI et grands groupes qui colla-borent tous les ans avec les adhérents de l’ASRC. ● + de 150 millions d’euros de CA

● 4 000 contrats de R&D par an (dont 25% auprès des PME) ● 85% des travaux menés par les membres de l’ASRC ont permis aux entreprises clientes un meilleur posi-tionnement, une meilleure adaptation au besoin du client final, un gain de délai de mise sur le marché (time to market). Contact : [email protected] www.asrc.fr

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16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

SOFIRED,soutenir les projets porteur d’emplois durables des PME électroniquesRenforcer l es fonds propres sans se diluer, financer le bfr, tels sont les apports de SOFIRED qui soutient les PME par des prêts participatifs à moyen terme pouvant aller jusqu’à 1 M€ voire plus sur déroga-tion, contre un engagement de maintien et de création d’emplois durables à hori-zon de trois ans.

Le groupe lorrain de haute-technologieArelis,ancien-nementMeusonic-Sericad,déploie une stratégie de croissance pour acquérir une taille critique sur le plan européen et devenir une ETI. Arelis,membreduGifasetde Normandie Aerospace et expert en hyperfréquence et systèmes électroniques embarqués complexes pour des clients tels que Thales ou EADS a réalisé avec suc-cès l’acquisition de l’activité angevine d’Asteelflash et très récemment l’acquisi-tion de Thomson Broadcast. Ce groupe innovant et très tournéversl’export,avecdes produits propres issus desaR&D,comptedou-bler de taille d’ici la fin de l’annéeet envisagedéjàdenouvellesacquisitions,dans une logique de diver-sification.Lefinancementdel’opérationAsteelflashaétébouclé grâce à un concours de SOFIRED.

LasociéténantaiseIS2T,crééeen2007etaujourd’huileader européen de la vir-tualisationlogicielle,aétéaccompagnée lors de son lancement par le fonds

Innovacom e t cho is ie comme partenaire mondial pour son savoir-faire par STMicroelectronics. IS2Tabénéficiéd’unelevéedefondsde2,5ME en 2011 et trouve en 2012 un nouveau financementavecSOFIRED,qui lui accorde un prêt par-ticipatif de 500 KE destiné à financerl’accroissementdeson BFR ainsi que la création de nouveaux emplois. La technologie IS2T règne sur un marché (BBox Bouygues Telecom par exemple) qui représente plusieurs dizaines de milliards de dol-lars. Ce nouveau soutien va permettre à l’entreprise de Loire-Atlantique d’augmen-ter sa capacité de péné-tration du secteur et ainsi de mieux répondre à ses nouveaux clients internatio-naux,toutenconfortantsonpositionnement de créa-teurde fortevaleurajou-tée vis-à-vis de ses clients industriels.AvecàcejourdesantennesàGrenoble,Paris,RennesetLondres,25 col laborateurs, unecroissancede50%paran,IS2T n’est pas restée start-up bien longtemps. Carlo Bozotti,CEOetPrésidentdeSTMicroelectronics,vientde récompenser IS2T lors de leur dernière «Innovation Night» le 3 juin à ParisenprésencedeMadameGenevièveFioraso,Ministrede l’Enseignement supé-rieuretde laRecherche,célébrant ainsi le succès de la collaboration entre les deux sociétés dans le cadre du programme «Innovation

Booster Initiative». Fred R i v a r d , f o nda t e u r e tPrésident du Directoire d’IS2T compte d’ailleurs sol-liciter à nouveau SOFiRED! A l’aune du groupe Arelis oud’IS2T,lesPMEveulentfréquemment conserver leur autonomie.Aussi,leurcapa-cité à consolider leurs fonds propres sans dilution consti-tue un élément stratégique demaîtrisefinancièrepourleur développement. Pour AndréVIAU,PrésidentdeSOFiRED,l’investissementen capital n’est donc pas la seule réponse possible aux besoins de financement desPME:leprêtparticipatifcomme outil de soutien est particulièrement adapté à ces problématiques.

Eneffet,leprêtparticipatifSOFiRED permet de faire effet de levier auprès des banques en renforçant les fonds propres de l’entre-prise par des quasi fonds propres.Deplus,cesprêtsnefontl’objetd’aucuneprisedegarantie.Enfin,SOFIREDest à même de financer le fonds de roulement généré parunprojetdecroissance.Des avantages appréciés des entrepreneurs et des repreneursd’affaires, aumoment où les premiers peinent à financer l’imma-tériel et les derniers sont contraints d’augmenter leur niveau d’apport personnel pour compenser le resser-rement du crédit.

Présentation de SOFIRED SOFIRED a été créée sous la tutelle du Ministère de la Défense pour revitaliser les territoires impactés par les res-tructurations : elle est désor-mais filiale de BPI France. La vocation de SOFIRED est de soutenir dans leur développement (croissance organique et externe) et leur transmission les PME dont les activités sont liées à la défense, de manière directe ou indirecte, et plus largement celles qui sont implantées sur les 71 départements éligibles au dispositif, quel que soit leur secteur. Au terme des deux premières années de fonc-tionnement, elle a atteint un premier palier opérationnel en finançant chaque année une trentaine de projets, ce qui représente une enveloppe de prêts à moyen terme d’environ 12 ME pour 1.500 emplois soutenus par an.Par ailleurs, la vocation de SOFIRED est de soutenir l’emploi durable, et c’est donc naturellement qu’elle coopère avec l’ensemble des syndicats que fédère la FIEEC (comme le SNESE) pour répondre à une ques-tion récurrente de ses adhé-rents, afin d’orienter vers elle les projets éligibles aux concours financiers qu’elle est susceptible d’offrir. Une ressource dédiée, Gaël BIELECKI, Délégué de SOFiRED, est en charge de ces questions au sein de la société de financement.

DOSSIER > PARTENARIAT

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 17

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18 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

ARELIS : le groupe lorrain, engagé dans une stratégie de croissance externeforte,s’appuiesur les prêts participatifs de Sofired Comment consolider les fonds propres d’une entre-prise sans risque de dilu-tion ou de perte d’autono-mie ? Pour Pascal Veillat, PDG d’Arelis, la réponse est sans ambivalence : les prêts participatifs du BPI, tel Sofired qui bénéficient d’un véritable engouement auprès des industriels, sont les plus à même de répondre à cette question cruciale. Pascal Veillat est à l’origine du groupe Arelis né en 2010 delafusiondeMeusonicetde Sericad - expert dans le domaine du traitement du signal numérique et analo-gique,laradiofréquenceetl’hyperfréquence,laconver-sion d’énergie et l’électro-nique de puissance. La stratégie du groupe est de réaliser une croissance externeforteetrapide,pouranticiper le déploiement des marchés de la TNT dans le monde,etledéveloppementdes nouveaux standards commelaHD,lasuperHDou 8K dès 2017.

Historiquement,c’estavecl’acquisition d’Asteelflash Anjouen2011quePascalVeillat a eu recours aux prêts participatifs. : «Nous avons financé l’opération avec un fonds d’Oséo et un prêt par-ticipatif de Sofired, de 500 000 e chacun, et complété la somme par des prêts ban-caires à concurrence d’1 Me.

L’intérêt majeur de Sofired : le prêt s’inscrit en fonds propres en haut du bilan et non en dette dite «simple». En outre, le prêt participatif est indexé sur la réussite de l’entreprise.Parmi les cri-tères pris en compte figurent la réalisation des objectifs, l’évolution du chiffre d’af-faires, qui permettent de faire évoluer le taux d’intérêt».

La TNT, locomotive à l’exportEn 2012, l ’acqu is i t ionpar Arel is de Thomson Broadcast qui connait de graves difficultés finan-cières,estundéfi.Arelisest d’ailleurs le seul acqué-reur en lice. C’est aussi un challengecommercial,carle groupe ne connait que peu cette technologie. Le redémarrage de Thomson se fait cependant beau-coupplusvitequeprévu,et Arelis engrange d’impor-tantscontrats,enparticu-lier en Russie et en Israël. Aujourd’hui, lamoitiéduchiffre d’affaires d’Arelis est réalisé à l’export. Pascal Veillat,aprèsuneconsolida-tiondecroissancede100%,

recherche toujours desopportunitésdecroissance,et des alliances pour des compléments de gamme ou des produits particuliers.

Avec le développement rapide de l’activité broad-cast,PascalVeillatannoncequ’Arelis va solliciter un prêt Sofired pour augmenter le capital d’environ 10Me

avantlafindel’année,pourfaire face à une augmenta-tion très forte du chiffre d’af-faires et développer l’activité deR&Ddugroupe.

En outre, ajoute PascalVeillat, legroupea inter-nalisésesfabrications,etle PDG les annonce fière-ment «100 % françaises». «Destinées majoritairement à l’exportation, ces fabrica-tions seront à terme encore plus compétitives sur le mar-ché mondial. Nous avons affaire à des concurrents allemands, états-uniens, japonais. Avec l’acquisition de Thomson Broadcast, nous avons réalisé des éco-nomies sur le coût des pro-duits et nous avons un plan pour le réduire davantage l’année prochaine».

Le rôle du chef d’entre-prise ne peut être déléguéÉlément stratégique de maîtrisefinancière,leprêtSofired nécessite le mon-taged’undossiersimilaire,selonPascalVeillat,àunedemande de financement

d’Oséo,voiremêmeban-caire.

PourPascalVeillat,unefoisles pièces fournies (bilan desdernièresannées,pros-pective),lesrelationsavecSofired sont simples : des échanges d’e-mails ; puis un entretien durant lequel il a expliqué en détail les termesdesonprojetetjus-tifiélechiffragedecelui-ci.Ensuite le comité d’engage-mentdeSofiredseréunit,etprend sa décision. Une fois ledossierdéposé,ledélaipour connaître la décision deSofiredaétéde3mois.«Il faut avant tout structurer clairement son business plan : le plan financier doit être en adéquation rigoureuse avec le projet industriel. Il faut pro-duire des comptes de résul-tats prévisionnels sur 3 ans, voire 5. Le détail du projet doit être clair, les marchés que l’entreprise veut atta-quer, renseignés, quelles

Pascal VEILLAT

DOSSIER > PARTENARIAT

les relations avec SOFIRED sont simples...

Par Dominique LEMIÈRE, reporter.

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 19

sont les parts de marché espérées, traduire tout cela en chiffres avec réalisme».

«Bien sûr, idéalement ilfaudrait aider les petites PMEàbâtirleurbusinessplan. Certaines ont des dif-ficultésparcequ’ellessonttrop petites pour mener la procédure à bien. Le chef d’entreprise qui est à la tête d’un effectif réduit n’est pas toujoursdanslesmeilleuresdispositions pour élabo-rer et mettre en valeur son projet.Mais il est fonda-mental que ce soit le chef

d’entreprise qui définisse le plan pour son entreprise. La démarche stratégique est le cœur du dossier et cettepartielà,personnenepourraladéfiniràsaplace. Coaching «Par contre, il peut être aidé dans le chiffrage de son business plan. Avec l’aide d’un expert comptable, il peut y arriver sans problème. Mon expérience récente est celle d’un chef d’entreprise avec une trentaine de per-sonnes ; maintenant Arelis

compte 300 personnes. J’ai bien sûr structuré le groupe avec un directeur financier, mais lorsque je n’avais pas cette facilité, j’ai monté tous mes dossiers en me faisant aider par des conseils exté-rieurs. On pourrait imaginer un système de coaching, où les grandes entreprises aideraient les plus petites, ou une structure en mesure de faciliter le montage du dos-sier ou d’aplanir certaines difficultés.»

DOSSIER > PARTENARIAT

QU’EST CE QU’UN PRÊT PARTICIPATIF ?- Le prêt participatif est assimilé aux fonds propres. La créance subordonnée, exigible en dernier en cas de liquidation, est inscrite en haut du bilan et renforce donc la qualité financière.- ll ne nécessite pas de caution. Les organismes ne demandent pas de caution personnelle, mais plusieurs fonds de garantie existent pour assurer le risque lié à cette dette.- Il est réservé aux entreprises en croissance. Le prêt participatif a pour objectif de financier des investissements matériels et immatériels.

QUELLE EST LA SPÉCIFICITÉ DE SOFIRED ?Sofired a été créée sous la tutelle du ministère de la Défense pour revitaliser les territoires impactés par les restruc-turations. C’est une filiale de BPI France. La vocation de SOFIRED est de soutenir dans leur développement, tant en croissance organique qu’externe, les PME dont les activités sont liées à la défense, et ce, de manière directe ou indirecte, ou même celles qui sont implantées sur les 71 départements éligibles au dispositif, quel que soi leur secteur. La vocation de SOFIRED est également de soutenir l’emploi durable, elle coopère dans cette optique avec l’ensemble des syndicats que fédère la FIEEC

... ET SES MODALITÉSOutre les critères d’éligibilité repris dans le tableau, certaines modalités régissent l’obtention d’un prêt de SOFIRED.- Si le taux directeur est fixe, sans assurance ni caution personnelle, une assurance décès-invalidité au bénéfice de l’organisme prêteur est demandée.- La durée des prêts est de 3 à 7 ans.- Le différé d’amortissement du capital prêté peut aller jusqu’à 2 ans.- Montants : de 100 000 à 1 million d’euros, jusqu’à hauteur des fonds propres de l’entreprise. A titre dérogatoire, des prêts d’un montant supérieur à 1 million d’euros peuvent être accordés.

DES CONDITIONS D’ENGAGEMENT L’entreprise doit s’engager sur un objectif de maintien ou de création d’emploi sur la base d’une prévision de 3 ans.

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20 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

LA CROISSANCE viendra de la confiance entre grands groupes et TPE-PME Mobilisés pour la crois-sance des entreprises, nous voulons inciter les grands groupes et les TPE-PME à conjuguer leurs talents. La qualité des rela-tions entre les entreprises constitue un facteur clé de compétitivité.

La qualité des relations entre les entreprises constitue un facteur clé de compétitivité.Les entrepreneurs en sont convaincus,c’estpourquoiles associations mobilisées en faveur de la croissance des entreprises se fédèrent autourduMédiateurnatio-nal des relations inter-entre-prises pour inciter les grands groupesetlesTPE-PMEàconjuguerleurstalents.

Faire mieux ensemble ce que l’on ferait séparément. Replacer la confiance au coeur de notre économie. Il ne s’agit pas ici d’un dogme humaniste,maisbiend’unsimple bon sens écono-mique. À l’heure où les premiers signes de reprise économiqueapparaissent,ilest primordial de restaurer la confianceentrelesgrandsgroupes et leurs fournis-seursafinquecesderniersn’aient plus peur de voir leurscontratssignés,maisnon respectés.

En effet, comment avoirconfiancelorsquelesdélaisde paiement signés noir sur blanc et encadrés par la loi ne sont pas respectés ? Comment avoir confiance

lorsque les quantités pré-vues sont soudain divisées par deux sans aucun préavis ?Commentavoirconfiancelorsque la propriété intellec-tuelle d’une entreprise est bafouée par certains don-neurs d’ordres ?

Fortdecesexpériences,toutdirigeantjoueraitlacartedela prudence : minimiser les investissements,décalerlesembauches...Maisceraisonnement individuel multiplié par des milliers de PMEconduiraitàunrapideessoufflement du mouve-ment de croissance que nousespéronsaujourd’hui.

Il est temps de redonner confiance à nos entrepre-neurs pour qu’ils retrouvent legoûtd’investir,legoûtdurisque,legoûtdulongterme.La croissance des PMEconstitue une véritable clé de voûte : les chefs d’entre-prise sont le pilier central de la reconquête économique et de la création d’emplois.

Les grands comptes parti-cipent de façon décisive au redressement de notre pays.

En bannissant les politiques court-termistes, en réin-troduisant de la confiance dans les relations avec leursfournisseurs,enleurdonnant l ’oxygène dont ilsontbesoin, ilspermet-traient d’accroître la per-formance globale de notre économie. Plusieurs grands donneursd’ordresontdéjàcompris l’intérêt de raison-ner «gagnant gagnant»,d’instaurer des politiques d’achats vertueuses et de développer une relation par-tenariale avec leur tissu de fournisseur.Pourtant,ilssontencore trop peu nombreux.

Concernant les PME decroissance, jusqu’alorspeusolidarisées,ellesseregroupent pour fédérer leurs intérêts et favoriser un dialogue constructif. La compétitivité et le déve-loppement de nos entre-prises doivent passer par la construction de rapports interentreprises collabora-tifs et basés sur le respect mutuel des engagements contractés.Il est urgent de faire preuve deresponsabilitéconcrète,de développer de meilleures synergies inter-entreprises et d’instaurer des écosys-tèmes solidaires et durables. Il ne s’agit plus de le dire ou d’enavoirconscience,ilfautpasser à l’acte.

La confiance peut être un formidable accélérateur de croissanceouaucontraire,en son absence, briserinexorablement le nouvel élan économique que l’on entraperçoit.

Pour donner un nouveau souffle aux relations entre grands groupes et TPE-PME,chacund’entrenousaunrôleàjouer,ilenvadel’avenir de l’économie de la France.

DOSSIER > ECONOMIE

LES AUTEURS :Pierre Pelouzet - Médiateur national des relations inter-entreprisesStanislas de Bentzmann - pdt de CroissancePlusPhilippe Berna - pdt du Comité Richelieu,Denis Jacquet - pdt de Parrainer la croissanceDavid Pouyanne - pdt de Réseau Entreprendre

Plusieurs grands donneurs d’ordre ontdéjàcomprisl’intérêt d’ins-taurer des poli-tiques d’achat vertueuses

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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77 - 21

MARTIN TECHNOLOGIESUn démonstrateur RFID intégré au pro-cess de fabricationLa technologie d’identification parradio fréquence offre de nombreux avantages par rapport aux étiquettes incrémentées,comportantuncodeàbarres ou un QR code : ces techno-logies d’identifications présentent eneffet, outre une contrainte d’identifi-cationfigée,deslimitesentermesdevision directe ou d’altération du mar-quage.Fabricant d’étiquettes en métal et en plastique, Martin Technologies s’estdonc naturellement interrogé, dès2010 dans le cadre de sa démarche de développement, sur l’intégrationde la RFID à ses produits.

Partenaire de la PRI ATRIUM (Plate-forme Régionale d’Innovation sur les objets et solutions communicants),Martin Technologies a pu bénéficierdu conseil et de l’accompagnement (mise à disposition de ressources expertes et d’un laboratoire de re-cherche) autour des technologies de communication sans fil et filairespour intégrer la technologie RFID à ses produits et mettre en œuvre un démonstrateurRFIDsurunfluxindus-triel.L’objectifestdouble:d’unepart

montrer concrètement une application de cette technologie, et d’autre partacquérir de nouvelles compétences dans ce domaine.

Opérationnel depuis le mois de juil-let dernier, ce démonstrateur permetl’identificationetlesuividesquelques550 écrans de sérigraphie utilisés aujourd’huiparMartinTechnologies: équipé d’un tag RFID durci (haute résistance thermique, mécanique etchimique), chaque écran est désor-maisidentifié.Lesutilisateurspeuvent,dès lors, enregistrer tous les événe-ments de sa vie à l’aide d’un PDA in-dustriel pour réaliser des analyses im-possiblesàcejour:ledémonstrateurpermet une meilleure traçabilité des causes de non qualité, de la duréedeviedesécrans,lalocalisationd’unécran en aveugle (c’est-à-dire sans

repèrevisuel),etc.Quantàl’inventairehebdomadaire,ilestréduitàquelquesminutes au lieu de deux heures aupa-ravant.

LES FABRICANTS D'ÉLECTRONIQUE

Club des Partenaires

Contact :MARTIN TECHNOLOGIES Laurent BIZIEN +33(0)2 41 21 41 20 [email protected]

NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES

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Les fabricants d’électroniqueadhérent au SNESE

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22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - septembre 2013 - n° 76

SYSTECH Objectif ISO 26000. Le fabricant de prototypes et petites séries - champion de la proximité et de l’excellence opérationnelle vise l’ISO 26000. Afin de mieux servir ses clients pendant lapériodeestivale,l’entrepriseestrestéeouverte pour traiter les commandes durant leurs congés et faciliter leur reprise.

Depuis peu, SYSTECH est adhérentAEROCENTRE. Grâce à ce pôle d’ex-cellence régionale, la société participeà des projets collaboratifs innovantset devient plus compétitive. Lafilière,dotéedeprèsde200entreprisesausavoir-fairereconnu,permetdepéren-niser, développer et structurer l’industrieaéronautique en région Centre.

Parallèlement, SYSTECH a été sélection-née par la région Centre pour participer à une opération collective, l’ISO 26000,responsabilitéSociétale.Pendant2ans,lasociété sera sensibilisée et accompagnée dans la mise en œuvre des principes de la responsabilité sociétale selon l’ISO 26000. Enyparticipant,SYSTECHoptimiseral’uti-lisation de ses ressources, consoliderason développement économique sur un

marché concurrentiel et améliorera les conditions de travail de ses équipes.Avec47collaborateurs,SYSTECHcouvre5 domaines de compétences, de l’étudeà la réalisation de prototypes, petites etmoyennes séries : Etude, conception,CAO,AchatcomposantsetCI,production(3lignesCMS,2vagues,1atelierfilaire,1ateliertraditionnel,1servicecontrôleavecAOI répondant à la norme IPC-A-610E).

Sonatelierfilaireestspécialisédans:• Le montage mécanique de châssis,racks,etarmoires,•Laréalisationdecâbles,faisceaux,har-nais,etdebancsdetest.• L’intégration d’ensembles et sous-en-sembles,• La précision et qualité de ces réalisa-tions électroniques sont validées par des secteursexigeantscomme lemédical, lenucléaire,l’aéronautiqueetlasécurité.

SYSTECH est certifié ISO 9001, ExpertROHS (niveau 2- SNESE), adhérent aupôledecompétitivitéS2E2,AdhérentAE-ROCENTRE.

Agréé CIR 2008-2011 et 2012-2014.

Contact :SYSTECHDaniel FANONJérôme BOOTZ+33(0)2 37 31 40 00 [email protected] [email protected]

LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE

MICRONIQUE En fusionnant avec Partners Electronics, Micronique vise le rôle d’acteur incontournable du marché francilien. Lesfabricantsd’électroniqueMicroniqueetPartnersElectronicsontrenduofficielleleur fusion lors d’une journéeportes-ouverteslejeudi19septembreausiègede l’entreprise de Corbeil-Essonnes. Selon sondirecteur,Jean-PierreLebœuf,créateurde Partners Electronics et initiateur du rapprochemententrelesdeuxsociétés,il s’agit d’accompagner la montée en puissance des marchés à fort potentiel en électronique de l’Île-de-France.

Cettejournéeportes-ouvertesn’estpasseulement le point d’orgue de la fusion entre lesdeuxentreprises.Ils’agitaussi,préciseleprésidentdeMicronique,derassurerl’ensemble des acteurs de la profession. «Micronique a perdu beaucoup d’argent, et quand je suis arrivé il a fallu nettoyer le bilan fin novembre 2011, et réduire drastiquement le personnel.»

Jean-Pierre Lebœuf assure que la fusion desdeuxentités,confortéeparunpland’investissement de 500 000 E sur l’exerciceclosenmarsdernier,et500000E

surl’exerciceprochain,devraitpermettreà

Microniquederéaliserunchiffred’affairesde 10 000 000 E à l’horizon 2016.

Pourobtenircerésultat,unprojetvisantàaméliorer les compétences fait partie de la stratégie de Jean-Pierre Lebœuf : «La première étape ce sont les normes IPC. Dans notre réflexion, il y une démarche qualité, et dans toute démarche qualité il y a mise en place d’un référentiel en interne. Jean-Pierre Albrieux de l’Iftec a préparé un dossier pour un plan global du personnel à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année 2014. l’IPC est elle-même une partie de l’ensemble de ce plan de formation. Pour Micronique, faire figurer ce logo sera un élément de différenciation par rapport à ses concurrents. Cela fait partie

d’un plan stratégique : nous envisageons la mobilisation de 2 ME sur 3 ans, et le poste formation dans l’ensemble du projet a été évalué à 200 000 E.

Pour le prés ident de Micron ique,l’acquisition de la norme IPC et la formation du personnel sont deux éléments à distinguer. «Nous avons acheté les normes IPC il y a des années, mais nous n’avions jamais fait la démarche d’avoir chez nous des personnels certifiés. Aujourd’hui, c’est différent, puisqu’on inscrit cette formation dans nos objectifs. Nous sommes aussi déterminés à obtenir le complément de notre norme de certification EN 9100, qui est indispensable pour la certification NADCAP. C’est pour nous une question de cohérence globale.

Contact :MICRONIQUEJean-Pierre LEBOEUF+33(0)1 60 88 45 08 [email protected]

Jean-Pierre Leboeuf

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24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - novembre 2013 - n° 77

La technologie FUJI pour les PME

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Flexibilité Du chip 01005 (0,4 x 0,2 mm) à 74 x 74 mm Jusqu’à 38 mm de hauteurCartes jusqu’à 774 x 686 mm1 ou 2 têtes de placementSimple ou double convoyage

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