Sans titre-1Les jeudis de l’été à Tulle Théâtre de rue, concerts,
expositions, ateliers, cinéma, patrimoine, feu d’artifi ce…
2 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
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Sommaire
Tulle en images Editorial
L’emploi ? Ça va mal. La santé ? On ne pourra plus se faire soigner
demain…
Face à ces inquiétudes, on peut attendre que des solutions tombent
du ciel, un jour peut-être. Telle n’est pas l’attitude de la
municipalité.
Il existe dans notre ville des locaux vacants où des activités
pourraient s’implanter et créer des emplois. Le tissu commercial de
Tulle se renouvelle régulièrement, mais il pourrait être plus
dynamique si certains propriétaires acceptaient de rénover, de
vendre ou de louer des locaux vides à des conditions économiquement
viables pour que des professionnels puissent s’y installer. La
Mairie, comme d’autres collectivités, peuvent les y aider.
C’est ainsi que la municipalité va faciliter la reprise du site de
la menuiserie Badefort par une entreprise commerciale. Avec
l’ouverture prochaine du restaurant « La Pataterie » à Citéa et
d’une nouvelle concession automobile à Mulatet, ce sont en tout
plus de cinquante emplois nouveaux créés dans les prochaines
semaines.
Et puis la Ville n’est pas seule : le Conseil général va recruter
pour un an, en contrats « CAE Passerelle », 100 jeunes auxquels il
sera proposé ensuite un emploi durable dans le secteur privé.
J’invite les Tullistes à profi ter de cette bonne
opportunité.
Les jeunes Tullistes pourront sans doute trouver aussi des
débouchés chez BorgWarner, qui envisage de s’agrandir dans les
prochaines années. L’entreprise de la Montane emploie aujourd’hui
380 personnes, dont 105 intérimaires qui, à terme, devraient être
titularisés.
Enfi n, il faut penser aux emplois futurs. C’est pourquoi la
municipalité a pris l’initiative de réunir tous les acteurs
concernés pour développer un pôle universitaire centré notamment
sur les métiers de l’éducation, les services à la personne et les
énergies renouvelables, pour lesquelles la création d’une ce ce a
été de a dée à U e s té de oges.licence a été demandée à
l’Université de Limoges.
La santé ? Dans les cinq à dix ans qui viennent, notre La santé ?
Dans les cinq à dix ans qui viennent, notre s ville risque de voir
disparaître la moitié des cabinets
de médecins, de kinésithérapeutes, d’infi rmières… i Pour préserver
l’offre de soins, la Mairie a réuni
les professionnels en vue de mettre en place un s dispositif propre
à attirer à Tulle de jeunes praticiens r en facilitant l’exercice
de leur métier. Il pourrait s’agir s d’une Maison de santé. Nous
exigerons par ailleurs s des tutelles que l’hôpital soit doté de
l’IRM. Nous
devrons agir ensemble pour y parvenir, car il faut un pôle public
fort pour attirer la médecine de ville.
s Face aux inquiétudes, aux menaces, aux évolutions e de l’économie
et de la société, il convient de ne t jamais baisser les bras. Des
solutions existent, il faut t les chercher, les inventer, saisir
les opportunités. C’est
une question de volonté. Il faut ensuite convaincre, e réunir les
énergies et ouvrir ensemble les chemins de i l’avenir. Telle est
l’attitude de la municipalité, qui s prendra à la rentrée de
nouvelles initiatives propres e à mobiliser celles et ceux qui
veulent que Tulle trouve
toute sa place dans la dynamique corrézienne.
u Pour cela, il faudra réaliser la salle de l’Auzelou a à l’horizon
2012 et l’Etat devra concrétiser sa é participation. De même, si
l’investisseur privé t s’engage résolument dans le projet, la Ville
est aprête à favoriser la création d’un nouveau cinéma t à Citéa.
Enfi n, en souhaitant que commerçants et é artisans s’associent à
cette initiative, la municipalité
envisage en outre de rénover la zone de Cueille afi n e de la
rendre plus attractive, plus accessible, dotée
d’un plan de circulation adapté.
i Tous ces projets vont se préciser dans les mois qui e viennent.
En attendant, profi tez des animations que t les services
municipaux vous ont préparées pour cet e été, avec en point d’orgue
un très beau feu d’artifi ce
le 14 Juillet.
s Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes vacances.
SBernard COMBES Maire de TulleMaire de Tulle
Retour rapide sur les Rencontres Internationales de la Jeunesse. A
Tulle, près de 1000 jeunes gens se retrouvent sur la thématique du
sport et de la fraternité. Bury, Lusada, Schorndorf, Dueville et
Smolensk donnent des accents particuliers à la cité.
Pendant ce temps-là, les fl onfl ons de la Saint Clair
s’installent. Entre deux averses, les manèges proposent leurs
sensations, les barbes à papa collent aux doigts des enfants et les
pommes d’api aux dents. Mercredi 26 mai, 5 heures du matin, tout
doucement, alors que le bienheureux citoyen dort, tranquille, la
foire prend place. Les palabres matinales des commerçants ambulants
sont le préambule à une journée qui va voir plus de 10 000
visiteurs arpenter la ville dans un sens, puis dans un autre.
Les rythmes africains sont là et avec eux la femme africaine à
l’honneur.
Petit tour non exhaustif de deux mois de fête en ville
Une question de volonté
Page 11 Dossier Les jeudis de l’été
Page 4 Une ville pour tous Plan de Mise en Accessibilité de la
Voirie
Page 8 Economie Carton (presque) plein pour les locaux commerciaux
tullistes
Page 21 Portrait tulliste Jean-Michel Kraux, bienheureux directeur
des Enfants de Tulle
Page 14 Développement durable Rivière précieuse, eaux à
préserver
Mélanie Saint-Etienne a participé à la réunion publique de
concertation du Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie en sa
qualité de directrice de la Résidence de Nacre et de respon- sable
du pôle personnes âgées, per- sonnes handicapées mais également à
titre personnel, puisque la jeune femme est en fauteuil depuis sa
plus tendre enfance. Sur les diffi cultés à vivre sa ville « Je
dirais qu’il n’y a pas de diffi cul- tés insurmontables ou de lieux
qui me soient aujourd’hui franchement inaccessibles. Par contre, il
y a des endroits « très compliqués ». Pour mes trajets en fauteuil,
je note que tous les trottoirs ne sont pas abaissés, c’est
quelquefois un problème. Ré- cemment, j’ai dû me rendre au com-
missariat de Police, cela a été vrai- ment diffi cile pour moi :
les trottoirs sont étroits et ne permettent pas le passage d’un
fauteuil. J’imagine que
sur ce lieu, une maman avec une poussette aura les mêmes diffi
cultés que moi. Il y a d’autres détails aussi auxquels on ne pense
pas : les pavés sont très pénibles en fauteuil et je sais que
souvent les personnes âgées butent dedans. Quelquefois je peste
quand il y a des réunions en mairie et que je suis obligée de
commander le mini-bus, alors qu’il n’y a que quelques pas à faire !
Mais pour moi ils sont impossibles : la rue Vidalin est peut être
la plus terrible de toute la ville ; elle est d’ailleurs dangereuse
pour tous les piétons. Quand je me déplace en voiture, grosso-modo,
je ne rencontre pas d’obstacles et souvent les places réservées aux
personnes handicapées sont accessibles. Maintenant que j’ai un
travail qui me permet de l’envisager, je souhaite logiquement être
plus indépendante et trouver un logement. Je cherche et ce n’est
pas simple. Là aussi tout doit être adapté : les escaliers à
éviter, les ouvertures de portes suf- fi santes… Heureusement que
mon père est un bon bricoleur. Sur les aménagements du lieu de
travail Sur mon lieu de travail, des adaptations ont été
nécessairement faites, un bureau a été créé, c’est un aménagement
qui était indispensable et qui me permet de fonctionner
normalement. Dans le reste du bâtiment, je me déplace sans problème
: les salles, l’ascenseur sont accessibles. Je voudrais aussi dire
que lorsque le poste de travail est bien aménagé, le handicap
n’existe plus».
La loi Handicap du 11 février 2005 veut renforcer l’accessibilité
des personnes à
mobilité réduite en prenant en compte tous les handicaps.
Les collectivités doivent désormais rendre accessibles
l’ensemble de leurs espaces publics, la voirie, les
transports. A Tulle, le maire a demandé
au cabinet Egis, déjà en charge d’une étude sur les déplacements
urbains, de
procéder à un diagnostic de l’accessibilité et de proposer
des pistes d’amélioration. Vendredi 21 mai, les
habitants, les associations de personnes handicapées étaient
conviées à en parler.
Une ville pour tous
Une ville pour tous
Le diagnostic Le journal l’Express a classé les préfec- tures de
France en fonction de leur ac- cessibilité aux personnes en
situation de handicap. Tulle se positionne au 20e rang (sur 96
villes) avec une note de 15/20, ce qui est un résultat plutôt
honorable. Des progrès restent cependant à faire que pointe le
diagnostic du cabinet Egis : - trottoirs : plus de la moitié des
chemi- nements audités sont trop étroits, - bilan globalement
correct sur les pen- tes et les dévers, - 45% des revêtements sont
peu circu- lables, - les passages piétons sont à 84% inac-
cessibles, - 800 obstacles ont été recensés : po- teaux, poubelles,
ou encore bouches d’égout non conformes, - les terrasses de café
sont souvent à l’origine des réductions de trottoir,
- les places réservées aux personnes handicapées doivent être mieux
signalisées, - arrêts de bus à adapter.
Les priorités Les priorités des axes à aménager concernent les
lieux à fréquentation piétonne forte, les proximités des pôles
générateurs (hôpital, préfecture, lycée,…), les dessertes des
transports collectifs. Le Pôle intermodal prend évidemment en
compte les prescriptions du PMAV, de même pour l’aménagement du
Pont de la Barrière et pour la création de la future voie verte qui
reliera le quai Continsouza jusqu’à l’Auzelou. - Aménagement
cyclable entre la gare et le centre ville, piétonisation ou
semi-piéto- nisation de certains axes, sécurisation des abords des
établissements scolaires, requa- lifi cation des escaliers. - Mise
en accessibilité systématique des passages piétons, des places
«handicapés», dispositifs sonores aux feux. - Reprise des dévers
supérieurs à 4%. - Pour les escaliers, mise en place de bandes de
contrastes et de bandes de vigilance. - Suppression ou écartement
des obstacles (candélabres, poubelles,…). 12 millions d’euros
seront nécessaires pour mettre la ville aux normes sur tous ces
secteurs. 5 millions d’euros seront voués aux tronçons
prioritaires, 8,8 millions sont intégrés dans les projets à court
terme.
Elles nous en parlent...
Mélanie Saint-Etienne, directrice de la Résidence de Nacre
La Ville engage dès le lundi 21 juin une campagne de mise à jour
des fi chiers des logements vacants. Cette démarche vise, comme le
prévoit le code des impôts, à vérifi er si les logements déclarés
vacants le sont réellement ou si des erreurs ou omissions ne se
sont
pas glissées dans les fi chiers fi scaux. Cette campagne prend la
forme d’un courrier, accompagné d’un formulaire de réponse,
transmis par la Ville à l’ensemble des
propriétaires concernés qui auront 15 jours pour répondre après
réception de ce courrier. Pour toute interrogation ou demande
d’information sur la manière de remplir le formulaire transmis, la
mairie met en place un
numéro vert à destination des propriétaires : le 0 800 740
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Actualités municipales
Période test pour le futur aménagement du pont de la Barrière
Depuis la mi-juin sont en test sur le pont de la Barrière les
nouveaux plans de cir- culation proposés par les services de la
ville. Sur ce carrefour entièrement dévolu à la voiture, il était
largement temps que le piéton reprenne sa place et ce, sans se
mettre en danger. Le principe de base de l’aménagement consiste
précisément en la sécurisation
du cheminement piéton de l’avenue Victor Hugo à la place
Brigouleix. Là où auparavant l’automobile était reine, elle devra
désormais se faire plus modeste et ne sera plus prioritaire ; les
espaces auto- mobiles traverseront désormais les espa- ces piétons,
contrairement à la logique d’aujourd’hui. Pour ce faire, il va
falloir adapter la voirie. Elle sera donc positionnée en léger
contre-
bas des espaces de traversées piétonnes. Les espaces piétons et
automobiles seront distingués par des couleurs différentes : enrobé
classique pour la voirie et enrobés colorés pour les parties
piétonnes Sur les axes qui partent de l’avenue Vic- tor Hugo, vers
le quai Gabriel Péri et de la place Brigouleix vers le quai de
Rigny, une bande cyclable sera matérialisée pré- fi gurant ainsi la
mise en œuvre du futur pôle intermodal sur le quartier de la gare.
Rappelons ici que la volonté de la ville est de promouvoir
l’utilisation de modes de transport alternatifs à la voiture : le
bus ou le vélo et de rendre ainsi accessible à tous l’espace
public. Les deux carrefours sont proposés en car- refour giratoire
afi n de résoudre les em- bouteillages légions sur ce secteur, no-
tamment aux heures de pointe. Tous les réseaux seront refaits ainsi
que l’éclairage public. A l’issue de cette période test, une réu-
nion de concertation avec les riverains, les commerçants et les
utilisateurs sera organisée qui permettra de faire le point sur
l’aménagement et sur des ajustements qui pourraient être
nécessaires. Les travaux d’une durée de 6 mois dé- marreront dans
le courant du mois de septembre. L’ensemble des aménage- ments
prend en compte toutes les préco- nisations du Plan de Mise en
Accessibilité de la Voirie.
Inauguration espace des Justes et carrefour Jean-Baptiste
Champseix
En présence des représentants de l’ANACR, de madame Ceaux, fi lle
de Jean-Baptiste Champseix, le carrefour Jean- Baptiste Champseix
et l’allée des Justes ont été inaugurés le 3 juin dernier, préfi
gurant les cérémonies du souvenir du Martyr de Tulle.
Annette Lucien-Lagarde, professeur de piano à la retraite
Non-voyante après un accident
Sur les diffi cultés à vivre sa ville Tout d’abord, je voudrais
dire que même s’il y a eu peu de monde à la réunion pu- blique
proposée par la ville, les échanges ont été riches. Monsieur
Trarieux a su faire partager son expérience, les problèmes qu’il
rencontre en fauteuil et nous donner des exemples intéressants
d’aménagements qui ont été réalisés dans d’autres villes. Pour moi
qui suis aveugle, les diffi cultés, voire les dangers à se déplacer
à l’extérieur sont plutôt dus à des incivilités ou à une
méconnaissance des gens. Ainsi, les terrasses des cafés qui
s’étalent sur les trottoirs, les mobylettes et les motos qui y sont
garées, sont des obstacles auxquels je me heurte souvent. Il y a
également des commerçants qui ont tendance à considérer l’espace
public comme un espace privé, c’est le cas du pépiniériste du
quartier ; les végétaux qu’il installe sont une vraie barrière et
je suis d’ailleurs tombée en franchissant un premier tuyau
d’arrosage qui barrait le trottoir… je n’ai pas pu éviter les deux
autres. Pour les carrefours ou les passages piétons, l’idéal pour
nous, aveugles ou malvoyants, serait une signalisation placée au
bord des trottoirs qui avertit de la proximité du feu ou du
croisement. A Brive, l’on parle depuis longtemps d’installer des
feux sonores, cela n’est pas fait. A Limoges, un système de
télécommande permet aux malvoyants de commander les feux. C’est un
système très onéreux qui va bien pour une grande ville. Il y a des
secteurs plus diffi ciles que d’autres comme le quai de Rigny, mais
je dois dire que je connais la ville comme ma poche et que même les
escaliers ne sont pas un problème pour moi. Sur les lieux privés,
les restaurants entre autres, on ne peut pas interdire les chiens-
guides. Quelquefois, nous devons le rappeler. Mais rapidement,
devant la gentillesse du chien et son comportement exemplaire, les
restaurateurs le comprennent »
Le pôle personnes âgées, personnes handicapées
au cœur du projet de ville Outre sa fonction de directrice de la
Résidence de Nacre, Mélanie Saint- Etienne est chargée d’établir un
dia- gnostic sur la ville qui doit permettre de recenser les
actions qui existent dans le domaine du sanitaire et social en
direction des personnes âgées et des personnes en situation de
handi- cap. Elle doit également proposer des actions qui
permettront de lutter con- tre l’isolement et la dépendance de ces
personnes. Au premier janvier 2011, elle se par- tagera entre la
Résidence et la future Maison décentralisée de l’autonomie mise en
place avec les deux Instances de gérontologie.
Handimobile proposé par le Conseil Général de la Corrèze
HANDIMOBILE est un service de
Transport à la Demande mis en place par le Conseil Général en 2003.
Ouvert aux personnes à mobilité
réduite ne pouvant pas emprunter les réseaux de transport public,
HANDI- MOBILE fonctionne de 8h30 à 19h30
du lundi au samedi sauf les jours fériés. 36 déplacements peuvent
être
cumulés. HANDIMOBILE propose de transpor-
ter l’usager une fois par mois, en soirée, du lundi au samedi de
19h30 à 23h ou le dimanche en journée à
des tarfi s attractifs. Pour utiliser HANDIMOBILE vous
devez être inscrit auprès du service gérant les réservations. Pour
ce faire,
vous devez fournir une copie du macaron bleu.
Centre de réservation : 05 55 17 91 19
Les activités en continu à la Résidence de Nacre Des animations
régulières sont pro-
posées à la Résidence de Nacre. Après l’intervention du service des
Archives qui a permis d’évoquer l’histoire de la ville mais
également de parler de la généalogie, mercredi 16 mai c’est le
traditionnel loto qui était proposé
aux résidents.
Caroline Monteil, étudiante en licence professionnelle Management
des Orga- nisations et stagiaire au service de dé- veloppement
économique propose une analyse précise de la situation tulliste en
explorant tous les paramètres et en pro- posant des focus secteur
par secteur. Parmi les « chouchous » plébiscités par les porteurs
de projet et qui affi chent logiquement un taux de vacances infé-
rieur ou égal à 8% : l’avenue Victor Hugo (142 locaux occupés
contre 13 vides) et le quartier de la gare (65 locaux occu- pés, 5
vides). Parallèlement, la notoriété de la rue Jean Jaurès monte en
fl èche et l’on peut parier que celle-ci sera confor- tée avec – un
jour – un positionnement franc en rue piétonne (38 locaux utilisés,
3 vides). Le Trech, bien qu’idéalement situé affi - che un taux de
vacance de 13%. 13 pas de porte sont disponibles sur le quartier.
Situé au dessus de la moyenne, on note le quartier de Souilhac (20%
de vacance) et la rue de la Barrière dont les belles bou- tiques à
cintres qui faisaient la notoriété de Tulle au Moyen-Age est
aujourd’hui tombée en désuétude : 55% de taux de vacance pour la
belle transversale médié- vale qui a vu ses anciennes boutiques se
transformer en garage ou logement. Seulement 13 locaux disponibles
sur les 4 zones. Globalement les raisons des désaffec- tions sont
multiples. La vétusté des lo- caux proposés est un premier élément
dissuasif. Les prix demandés – à la loca- tion ou à la vente –
peuvent être égale- ment très pénalisants ; certains proprié-
taires semblant confondre la Préfecture
de la Corrèze avec la Riviera. D’autres critères peuvent empêcher
la remise sur le marché de ces locaux : leur mise en conformité
trop lourde, le refus des pro- priétaires de louer, les cas
d’indivision, les situations de liquidation judiciaire, ou encore
une recherche infructueuse de ces propriétaires. Du coup, certains
locaux commerciaux restent vides long- temps, les biens se
dégradent, perdent de leur valeur, tandis qu’une nouvelle richesse
économique possible ne se fait pas. Les quatre zones commerciales
et artisa- nales affi chent quant à elles quasi-com- plet, même si
l’on note un petit fl échis- sement ponctuel de la zone de Cueille.
Seulement 13 locaux sont disponibles
sur la totalité, la zone de Tulle-Est restant la plus plébiscitée.
Rappelons que c’est sur ce secteur qu’un projet d’extension est en
cours de réalisation. La jeune stagiaire note également une demande
forte en locaux professionnels, non encore satisfaite ainsi qu’une
dy- namique croissante qui semble se con- fi rmer depuis ce premier
semestre. Elle a également proposé au service de dé- veloppement
économique de la ville un certain nombre d’outils de gestion qui va
permettre d’optimiser le suivi du pro- fi l de ces locaux
disponibles, les recenser par quartier, par rue ainsi que l’aide
aux porteurs de projet et donc une meilleure mise en relation entre
les propriétaires et les futurs commerçants ou artisans.
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9 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
Economie
Carton (presque) plein pour les locaux commerciaux tullistes Une
enquête récente montre
qu’il y a de moins en moins
de vacance des locaux
positionnant ainsi notre ville
13%). Ainsi, sur 620 locaux
professionnels recensés – ville
Dans le centre ancien
Rose bouton Nous l’avons dit, malgré ses 13% de taux de vacance
affi chés, le quartier du Trech reste le plus demandé par les
porteurs de projet. Catherine Joncourt ne s’y est pas trompée qui
vient d’ouvrir sa mercerie place Emile Zola. La commerçante propose
toute la mercerie classique, une quantité impressionnante de très
belles laines, des canevas et de nombreux ouvrages de couture. La
commerçante a monté ce projet
qui lui tient à cœur depuis pratiquement l’enfance après un
licenciement. Elle a suivi une formation préalable à la Chambre de
Commerce et d’Industrie. Rose bouton - Ouvert du mardi samedi
Les petits nouveaux
Avenue Victor Hugo
Le retour des Bonnets bleus, association de commerçants
L’association de commerçants « Les Bonnets bleus » renaît de ses
cendres sous l’impulsion de Nico- las Bernadou, Pierre Bonal, mon-
sieur Marquet et Hervé Roussarie. Il s’agit de proposer des anima-
tions et des événements afi n que l’avenue Victor Hugo – cependant
commercialement très dynami- que – ne soit plus la simple artère
qui mène au cœur. « Il faut qu’elle devienne un lieu de vie à part
en- tière et nous savons que ce ne sera
pas facile. La confi guration même de l’avenue, son manque de
places ou de lieux de convivialité ne facilitent pas notre démarche
» précise Nicolas Bernadou, pré- sident. « Les Bonnets bleus est
une association qui a été créée en 1979 par des commerçants. Au
départ, son périmètre d’actions allait de la passerelle au com-
missariat, il s’est ensuite étendu au pont Dunant, aujourd’hui nous
allons jusqu’à l’avenue Winston Churchill. Notre but est de
travailler en partenariat avec la ville, d’être force de
propositions, de créer des événements. Nous confi rmons égale- ment
que nous ne sommes pas « contre le vélo » mais que nous devons
trouver en- semble des solutions à certaines problématiques comme
celles du stationnement. Nous effectuons actuellement un comptage
des places. Si tout le monde joue le jeu et si les voitures
ventouses, souvent propriétés des commerçants, disparaissent nous
arriverons à accueillir correctement nos clients… plus de clients.
Il faut éga- lement que la ville sache rappeler à chaque fois qu’il
le faut que le domaine public par défi nition est à tous et non à
quelques-uns. Nous aimerions également favoriser ici l’arrivée de
métiers de bouche, ce serait une nouvelle dynamique intéressante.
Notre but n’est pas de faire de la concur- rence aux autres
quartiers mais de créer de l’animation et une nouvelle vitalité.
Nous comptons sur la ville pour nous accompagner notamment pour
l’embellisse- ment et le fl eurissement de l’avenue que monsieur le
Maire a d’ailleurs récemment appelée « les Champs Elysées de Tulle
».
Au 99 de l’avenue
Pasta Burger
25 ans de sourire et de complicité avec la cliente
Anaïs La gentillesse et le savoir-faire d’Isabelle Peyrical sont
unanimement reconnus. Voici donc 25 ans que la dame aux bijoux, aux
foulards et aux sacs fait tout pour rendre la femme plus belle avec
en prime une complicité certaine avec ses clientes. « En 25 ans,
j’ai eu pra- tiquement trois générations de femmes : les
grands-mères, les mères et aujourd’hui… leurs petites fi lles...
que du bonheur ! ».
Le quartier de Souilhac
A fl eur de peau Nathalie Mettelet est un bel exemple de
reconversion. A un peu moins de 40 ans, elle s’est donné les moyens
de ses ambitions et a suivi une formation d’esthéticienne. La
commerçante est partie du Trech où les clients de la Rotonde la
connaissent bien pour arriver dans le quartier de Souilhac et
ouvrir son institut de beauté. « C’est un rêve d’enfance que je
réalise là. Après une formation d’un an, ne trouvant pas de travail
dans un institut, j’ai décidé de me lancer et de créer mon propre
commerce. Si le démarrage a été un peu timide, aujourd’hui je suis
comblée. Mes clientes reviennent. Je suis passée de 50 personnes à
mes débuts à près de 150 à ce jour. Les femmes mais aussi les
hommes trouvent ici tout pour leur bien être. Je mets à leur
disposition une salle de soins du corps, une salle d’épilation, une
petite pièce pour la manucure ». 3 rue du Sergent Lovy - A noter
également l’ouverture de l’Argan, institut de Beauté Bio au 62
avenue Victor Hugo. Contact 05 55 20 06 66
Le concept est nouveau à Tulle et fait déjà salle pleine chaque
midi et soir. Pasta Burger a ouvert le mois dernier. Fanny et
Nicolas Bonanni qui nous ré- galent déjà avec leurs crêpes sucrées
et salées au Bilig, quai Baluze, nous proposent aujourd’hui des
pâtes à toutes les sauces (sauces maison évi- demment) et des
hamburgers vrai- ment délicieux, le tout à emporter ou à consommer
sur place dans une déco très actuelle. Le nouveau restaurant a déjà
séduit les commerçants alentours, mais aussi la Chambre des
Métiers, Pôle Emploi, entre autres, sans oublier nos amis de France
Bleu, juste en face, ravi de l’aubaine gastronomique Hamburger, hot
dog, pâtes, grillades, salades et accès wifi en prime et des
nouveautés tous les mois. Pasta Burger 09 81 81 52 40
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Economie Les Jeudis de l’été
Violon, archers et guitare
Un luthier-archetier à Souilhac A Souilhac, l’on aime- rait que l’
installa- tion ré- cente d’un a r t i s a n d’art avec un mé- tier
aussi spécifique que la lutherie ne soit que le prélude à une lon-
gue suite. Dans le domaine,
le quartier peut avoir effectivement quelques prédispositions. A
deux pas, donc, des accordéons, Francis Martinie, luthier-archetier
et Laurent Deloffre restaurateur- fabricant de guitares et gendre
du premier viennent d’ouvrir leur atelier de fabrica- tion et
réparation de violons, violoncelles, archers et guitares. Ici le
métier se joue en duettiste, la partition est multiple et la
passion au diapason. Demander à Francis Martinie de nous parler de
son métier de luthier et d’archetier revient à ouvrir une – que dit
Tulle mag !? – deux, voire trois encyclopédies en la matière. A
bout de la discussion il sera d’ailleurs diffi cile de savoir si le
cœur de l’homme balance un peu plus tendrement du côté du violon ou
du côté de l’ar- chet. Nous retiendrons cependant cette citation de
François-Xavier Tourte, deus es archet (1747-1835) : « dans le
violon, c’est l’archet qui fait la musique ». C’est monsieur
Stradivarius qui va être content. Un archet n’est donc pas
simplement une baguette sur laquelle sont tendus des crins de
hongre ou d’étalon. Un archet c’est plus que cela. Il est fait de
bois d’es- sence très rare, le Pernambouc (bois du Brésil) ou
d’amourette, de fer ou d’abeilles. François-Xavier Tourte a passé
sa vie à expérimenter des formes pour mieux servir le son et est
arrivé à cette forme spécifi que qui peut s’apparenter à l’arc,
d’où son nom. Sa proximité avec les virtuoses du 19e siècle
l’aidera également à aller vers la perfection. D’autre spécialistes
lui emboîteront le pas dont Dominique Peccatte. Tous veulent
arriver à la même perfection : un équilibre subtil entre la
longueur de l’archet et son poids… jamais moins de 59 grammes,
jamais plus de 61 grammes. 60 étant, du coup, l’idéal. Pour tout
restaurateur-archetier, tenir un jour dans ses mains un archet de
Tourte ou de Peccatte est un rêve et avoir à le restaurer une très
grande responsabilité. « Ce qui me plait – précise Francis Martinie
– c’est le coup de main, c’est la fi nesse de la tête. A partir
d’un certain stade, d’un certain talent, c’est de l’art à l’état
pur. Je suis au plus près du travail des anciens mais je sais aussi
que je ne pourrais jamais les copier parfaitement. Les bois
d’aujourd’hui sont différents. Dans l’archet, tout est important,
le poids, la nacre, la gorge, la forme de la mortaise, la hausse,….
Certaines pièces peuvent atteindre des prix fabuleux. Je me
passionne pour les archets français et pour les violons italiens,
école de Tu- rin, école de Naples… Mais même dans ces écoles on
croise d’autres infl uences, celles de la France et de l’Allemagne.
En ce moment je répare un violoncelle du 19e siècle dont le vernis
à l’huile a été malmené avec le temps. Un bon vernis doit être
transparent, profond, solide, souple. Sans ces qualités, 100 ans
après il ne sera toujours pas sec. Stradivarius qui était très
exigeant en même temps qu’un fi effé radin exigeait qu’on lui
versât le vernis devant lui avant de l’acheter. Il évitait ainsi
les fonds de cuve, plus troubles, moins beaux. Ce métier peut
s’apprendre sur le tas comme je l’ai fait ; j’ai d’abord appris à
tra- vailler le bois et à manier les outils auprès d’un menuisier
ébéniste et puis je me suis spécialisé. L’école de Mircourt forme
également des archetiers et des luthiers. On y entre à partir de 14
ans. Il y a de nombreuses écoles de lutherie en Grande Bretagne et
en Italie. Mais il faut convenir que les Chinois ne sont pas en
reste non plus. Ils sont même sur de super pistes et ont de vrais
talents et bien sûr… ils peu- vent être jusqu’à 10 fois moins chers
que nous. »
Petite leçon de vocabulaire autour de l’archet
La baguette est faite d’amourette ou de permanbouc, la mèche de
crin de hongre ou d’étalon. Son frottement sur les cordes du violon
produit le son. Le bouton règle la tension du crin. Le
recouvrementest petite pièce de nacre glissée dans la hausse qui
cache le crin à l’intérieur de la hausse. La hausse : c’est elle
qui, en coulissant, assure la tension des crins. Elle peut être
faite d’ébène et de métal, en os, en ivoire ou en écaille.
Et la guitare dans tout cela
Laurent Deloffre a fait une partie de son apprentissage avec son
beau-père ainsi qu’une formation en archeterie à Lyon chez monsieur
Bigot. Le jeune homme est fabricant et res- taurateur de guitare et
est associé à Francis Martinie dans la création du nouvel atelier
Tulliste. Atelier de Luthier 2 rue des Martyrs 05 55 21 39 59
A ne pas manquer...
Les 22, 23 et 24 juillet grande braderie
dans la ville
Les jeudis de l’été
La ville de Tulle propose cet été une programmation éclectique où
se mêleront comédiens, plasticiens et musiciens. Elle met en place
des
ateliers gratuits. Au programme : la pratique théâtrale avec le
Bottom Théâtre, des expérimentations sonores, du Graph avec les
interventions
vivantes et colorées de Mathieu Covergnat. Les arts graphiques et
plastiques sont également à l’honneur avec l’association
Merveilleux Prétexte ainsi que l’initiation et la pratique du
football tous les lundis matins encadrées par le Tulle Football
Corrèze, et l’atelier dentelle de
l’association du « Poinct de Tulle ». Pour vous inscrire, c’est
simple, adressez-vous à l’Offi ce de
Tourisme - 05 55 26 59 61 – Place Emile Zola. A bientôt et bel été
à tous !
. théâtre de rue
Les Jeudis de l’été
Jeudi 17 juin 11h30 - Eglise Saint Pierre
Ouverture des Jeudis de l’été. Conférence de presse présentation
des animations et ateliers de l’été.
18h30 - 25 quai Gabriel Péri Inauguration de l’exposition « Du Vent
dans les Voiles » de Marnix Raedecker et David Molteau
Gratuit
Vendredi 18 juin 21 h – Eglise Saint Jean
Concert « Inspiration Populaire » par le Chœur de Chambre du Pays
de Tulle
Samedi 19 juin 20h30 - Départ place E. Zola
Nocturne du Patrimoine dans l’Alverge avec l’Offi ce de Tourisme
intercommunal
Gratuit
Du 18 juin au 4 juillet 18 h - Stade Alexandre Cueille
Coupe Noël Diederichs - Tennis Gratuit
Dimanche 20 juin Randonnée pédestre Tulle- Sédières Gratuit
Lundi 21 juin Toute la journée en ville
Fête de la musique - Faites de la musique !
Samedi 26 juin 18h30 - Eglise Saint Pierre Ensemble Baroque -
Conservatoire à Rayon- nement Départemental
Dimanche 27 juin Quai Baluze
Lions Club international de Tulle Journée de l’artisanat d’art et
des produits régionaux
Jeudi 1er juillet 21h - Cathédrale Le Messie d’Haendel par
l’atelier vocal départe- mental (Concerts du Cloître et
ADIAM)
Dimanche 4 juillet Journée des soldes
Jeudi 8 juillet 20h30 - Place Mgr Berteaud
Théâtre de rue : Cie Pirouette « L’épate en l’air » (Urbaka)
Gratuit
Mardi 13 juillet Place Mgr Berteaud
Grande foire de l’art et animations musicales avec l’Offi ce de
Tourisme intercommunal
Gratuit
Mercredi 14 juillet Place Martial Brigouleix 10h-12h : Défi lé des
pompiers et militaires pour la commémoration 19h : Repas animé par
les pompiers
20h30 : Concert Moi et son orchestre 22h30 : Feu d’artifi ce - Bal
DJ
Jeudi 15 juillet 20h30 - Salon de la Préfecture
Récital de piano par la lauréate du Concours Francis Poulenc
(Concerts du Cloître)
19h - Maison des Métiers d’Arts Atelier d’expérimentation sonore
(Association No Comment) Gratuit
Samedi 17 juillet 20h30 - Départ place Emile Zola
Nocturne du patrimoine : parcours dans l’Alverge Gratuit
Mercredi 21 juillet 20h30 - Place Mgr Berteaud
Orchestre des jeunes de Strasbourg Gratuit
22, 23 & 24 juillet Grande braderie dans la ville
Jeudi 22 juillet 21h - Centre Culturel et Sportif
Carmen (Concerts du cloître et Festival de Saint-Céré)
Samedi 24 juillet 18h - Stade Alexandre Cueille
Football - Le Mans/Clermont 21h - Gare
Nocturne cycliste de la Gare (UCC)
Jeudi 29 juillet 20h30 - Départ place Emile Zola
Balade contée avec l’Offi ce de Tourisme intercom- munal
(2 euros à partir de 16 ans)
Jeudi 5 août 20h30 - Place Gambetta
Spectacle pour enfants : « Le petit Marcel » Gratuit
21h30 - Place Mgr Berteaud Théâtre de rue : « Le poids de la peau »
(Urbaka) Gratuit
Vendredi 6 août 21h – Place Mgr Berteaud
Cinéma plein air « Le Renard et l’Enfant » (Le Palace)
Gratuit
Du 7 au 10 août Place Martial Brigouleix
Cirque Zavatta
Mercredi 11 août 20h30 - Départ place Emile Zola
Balade contée avec l’Offi ce de Tourisme (2 euros à partir de 16
ans)
Jeudi 12 août 19h - Maison des Métiers d’Arts
Atelier d’Expérimentation Sonore (Associaton No Comment)
Gratuit
20h30 - Cathédrale Soirée Haendel, avec Philippe Jarousski
(Festival de la Vézère)
Jeudi 19 août 20h30 - Naves
Soirée Baroque (Concerts du Cloître) 20h30 - Place Gambetta
Théâtre de rue : « Fricassée de museaux » (Urbaka) Gratuit
21h Nocturne cycliste de la Libération autour des quais
Gratuit
Vendredi 20 août 19h – Place Mgr Berteaud
Les Orchestrades universelles de Brive font un tour à Tulle
(SNCF-Orchestrades universelles) Gratuit
Samedi 21 août 18h00 - Place Emile Zola
Nocturne du Patrimoine, en soirée Gratuit
Mercredi 25 août 20h30 - Cathédrale
Festival de la Vézère Orchestre d’Auvergne et piano - Anne
Queffelec
Jeudi 26 août 20h30 - Place Mgr Berteaud
Cinéma plein air « L’Age de glace 2 » (Le Palace) Gratuit
Les ateliers Gratuit
Information et inscription auprès de l’Offi ce de Tourisme
Du 5 au 9 juillet de 10h à 12h Ancienne école Turgot - 2 rue de la
Bride, salle du bas : atelier théâtre de 13 à 18 ans avec le Bottom
Théâtre 06 19 22 69 90
Les jeudis 1er, 8 & 22 juillet Atelier Graph avec Mathieu
Covergnat 06 34 01 26 16
Les jeudis 15 juillet & 12 août Maison des Métiers d’Art, 2 rue
des Portes- Chanac : ateliers d’expérimentations sonores et
visuelles (live/mix/installations vidéos)
[email protected].
Les jeudis 22 juillet & 12 août Place Mgr Berteaud : ateliers
Poinct de Tulle de 17h à 19h
Le jeudi 22 juillet Maison des Métiers d’Art, 2 rue des Portes-
Chanac : atelier arts graphiques Merveilleux Prétexte 05 55 27 28
23
Ouverture du Musée des Armes 1 rue du 9 juin 1944 - 05 55 26 22
15
Jusqu’au 31 octobre tous les jours sauf le mardi 10h-13h/14h-18h30
et le 1er dimanche du mois.
Et n’oubliez pas le Festival aux Champs,
du 5 au 8 août à Chanteix - 05 55 27 95 81
Les expos Eglise St Pierre Quai Baluze Du 1er juin au 22 juin
Exposition photos - Mathilde FRAYSSE « Portraits-Jardins » Du 24
juin au 17 juillet « A PARTIR DE... Les femmes d’Alger d’Eugène
Delacroix » avec l’Association Art Connexion Du 22 juillet au 29
août Kim EN JOONG, rencontre avec l’artiste et Jean-Claude PI-
CHAUD, écrivain le 23 juillet avec l’Association Par Chemins Du 12
au 26 septembre Les Passagers des Hauts Murs de Fabien DEMANGE,
Valentin GOETHALS, Emilie SEVERE et Michel SOUDEE avec
l’Association Par Chemins
Maison des Métiers d’Art 2 rue des Portes-Chanac Du 10 au 31
juillet Mémoire d’éléphant, 14 artistes
Vitrine place Mgr Berteaud Juillet-Août Renate BUSSE - Les vitrines
des magasins de Tulle
Galerie Trèchoise 9 rue des Portes-Chanac Du 2 au 30 juin Ecole
Turgot - Les Jumelles de Tulle Du 22 juin au 10 juillet Michael
DURANT - Aquarelles Du 15 juillet au 20 août Robert MONDOR -
Peintures
Centre culturel et sportif 36 avenue Alsace-Lorraine Du 3 au 16
août Les maçons migrants avec l’Association Escola Chabatz
d’entrar
25 Quai Gabriel Péri Marnix RAEDECKER et David MOLTEAU : Du Vent
dans la Voile
Médiathèque intercommunale 1 avenue Winston Churchill Du 1er au 30
juin ZAD et Didier JEAN : C’était écrit comme ça (illustrations
originales de l’album)
Du 16 au 19 septembre Nuits de Nacre : Musettes Métisses
14 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
15 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
Développement durable
Rivière précieuse, eaux à préserver
Le poète qui est aussi un esthète a dit : « Une ville traversée
par
une rivière est forcément une belle ville ». Sage, il sait aussi
que
le constat risque de ne pas être durable si ce patrimoine
naturel,
essentiel, n’est pas protégé et sauvegardé.
En 2012 Tulle, comme toutes les autres communes d’Europe,
devra être en conformité avec la législation européenne en
matière
de protection et de sauvegarde de l’eau. Déjà, différents
travaux
ont été réalisés sur la Corrèze pour stopper tous les rejets
directs et pour conforter notre rivière comme Axe bleu : axe
migratoire pour les salmonidés. Si la rivière Corrèze est un
élément naturel de notre cité à ne pas négliger d’un point de
vue strictement environnemental elle est aussi vecteur de
développement touristique. C’est confortés par cette idée et
par
une belle journée du mois de mai, que les élus de la ville ont
effectué
la descente de la Corrèze guidés par les formidables
animateurs
du Kayak club.
DERU : qu’est-ce que c’est ? DERU signifi e Directives Eaux Ré-
siduaires Urbaines. Il s’agit d’une directive européenne qui vise,
au niveau communautaire à la mise en place de mesures relatives au
traitement des eaux. Les eaux résiduaires urbaines sont issues de
nos eaux ménagères ou de celles de locaux commerciaux ou
industriels ; elles sont une des premières sources de pollution de
nos rivières et peuvent entraîner une eutrophisation des milieux
aquatiques en d’autres termes, la propagation accélérée d’algues
in- vasives. Sur deux années, 2008-2009, la vil- le a réalisé tout
une série de travaux pour un montant de 795 000 euros afi n de
protéger nos cours d’eau : - mise en place d’un diagnostic
permanent et d’autosurveillance et réhabilitation des déversoirs
d’ora-
ges : 600 000 euros. Ces travaux ont permis la disparition de 3000
Eqh (équivalent habitant) de rejets, - Sur la route départementale
89, dans la zone commerciale de Cueille : création d’un réseau
d’assainissement des eaux usées. 20 Eqh de rejets éliminés.
Investisse- ment : 130 000 euros HT, - Sur le Pôle intermodal :
création d’un réseau d’assainissement d’eaux usées permettant
d’éliminer 800 équivalents habitants. Investissement : 65 000
euros. L’agence de l’Eau Adour Garonne apporte une aide de 25% sur
les travaux et 70% pour ce qui concerne l’autosurveillance. Le
Conseil Général subventionne les travaux . En 2010, des travaux
seront effectués sur le boulevard Foch, la rue du château d’eau,
sur la Solane couverte (tranche 2) rue du Coulaud et des Eaux
claires.
Ma ville en contre plongée, que du bonheur
Yannik Seguin est conseiller municipal en charge des sports.
Il est un des élus qui se sont « mouillés » le 4 mai dernier
pour
faire un tour de ville au fi l de la belle rivière avec trois
objectifs affi chés : faire un point sur la
capacité de la ville à se mettre en conformité avec les
directives
européennes (elle y travaille avec beaucoup d’engagement),
faire
un point sur les travaux en cours et à réaliser et enfi n,
considérer
avec infi niment de bonheur la Corrèze comme un vecteur
essentiel de développement touristique. Plouf !
Après quelques « tourneboulés » qui ont chaviré le cœur de
l’élu,
Tulle mag a recueilli ses impressions.
Quelles sont les images que vous gardez de cette balade sur l’eau ?
J’ai découvert Tulle d’un point de vue que je ne connaissais pas.
C’est une con- tre-plongée fantastique. Tout d’abord, il faut
comprendre que de là où l’on est, on n’entend aucun des bruits de
la ville. C’est comme si la voiture n’existait plus. Et non
seulement on ne l’entend pas, mais on ne la voit pas non plus. La
voirie a disparu également. Les seuls piétons que l’on repère sont
ceux qui traversent les passerelles et les ponts. Ils sont
d’ailleurs surpris de nous voir, s’arrêtent, nous font signe, on se
parle. A un rythme plutôt doux, très fl uide on progresse sur l’eau
et l’on regarde les bâtiments en levant la tête. Nous n’en voyons
qu’une partie, les deux tiers du haut. J’ai vu la tour
administrative les pieds (les siens !) dans l’eau… c’est un point
de vue très étonnant. Il y a d’autres surprises : des bonnes et des
moins bonnes. Dans la deuxième catégorie, c’est la jonction très
boueuse entre la Corrèze et la Solane qui m’a le plus marqué.
Sinon, avec mon œil de néophyte, la rivière m’est appa- rue claire
et limpide, plutôt propre. On y a fait cependant quelques
découvertes désagréables : un caddie, des pneus,…
Il y a des moments auxquels on ne s’at- tend pas non plus : au
niveau du quai de Rigny par exemple où pendant 200 mè- tres le
kayak évolue sous le parking. Il y a l’avenue Victor Hugo que l’on
découvre à l’envers, la partie du pont Dunant où la rivière est si
profonde et encaissée que l’on peut se croire sur un torrent de
mon- tagne. Cette ballade est en fait un circuit pleine-nature en
plein centre ville.
Quels sont à votre avis les potentiels de la Corrèze en matière de
développement touristique ? Tout d’abord, je voudrais préciser que
cette traversée m’a paru accessible à tous, même à un public âgé.
Ensuite, nous avons la chance d’avoir ici un club de kayak
extrêmement dynamique avec un directeur, Sylvain Paris, exception-
nel qui fédère, qui encourage, qui a des idées et constitue une
force de proposi- tions à ne pas négliger. Auprès des élèves de
primaire qu’il encadre ou auprès des professeurs, il fait
l’unanimité. Parmi les idées qui sont dans l’air au club, il y a
l’aménagement d’une vague devant le Caveau. Des animations
régulières pour- raient y être organisées, ainsi que des
compétitions. Il y a aussi un projet de promenade sur deux jours
avec un dé-
part à Bar et une arrivée à Tulle. Le Kayak club Tulliste est un
élément prépondérant du développement touristique pleine-na- ture.
Parallèlement, pour rendre la rivière accessible à tous et en toute
autonomie, il faut que nous réalisions de notre côté l’aménagement
de la digue de Souilhac qui représente actuellement une chute de 2
mètres de hauteur. Après cela il n’y aura plus d’obstacles jusqu’à
Bergerac.
Quels autres aménagements doivent être faits ? Yves Juin a en
charge ce dossier et je sais que de nombreux travaux ont déjà été
faits, mais que nous devons continuer pour nous conformer aux
directives européennes et éradiquer tous les rejets directs dans la
rivière. Le jour de notre sortie, nous avons encore vu des rejets
sauvages sortant de propriétés privées ; nous ne sommes pas
toujours effi cients en matière de séparation des eaux plu- viales
et des eaux usées, ce qui est un problème au moment de gros orages.
Il y a encore de la pédagogie à faire égale- ment pour que les gens
cessent de trans- former les cours d’eau en dépotoirs. L’avenir est
sur la rivière, prenons-en soin !
Rejets directs d’eaux sales dans la rivière, avenue Victor
Hugo.
TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010 TULLEmag numéro 65 -
Juillet/Août 2010
1716
Partenaire numéro 1 sur le territoire communautaire
Le livret des sentiers communautaires Tulle et Cœur de Corrèze
vient de paraître A l’intérieur, retrouvez une trentaine de fi
ches, chacune présentant un circuit de randon- née : tracé,
descriptif et curiosités rencontrées en chemin. Des sentiers
adaptés à des pratiques pédestres, VTT et équestres, familiales ou
plus spor- tives… Les circuits, sélectionnés par les communes du
territoire, offrent un large choix de prati- que, de longueur et de
diffi culté : randonneurs débutants ou assidus, partez à la décou-
verte du territoire pour une heure, une après-midi, une journée !
Entretenus et balisés par la Communauté de Communes, ces circuits
vous permettront de découvrir, ou de redécouvrir, le patrimoine
naturel et architectural de notre authentique Cœur de Corrèze. Ce
livret sera disponible dans les points d’accueil de l’Offi ce de
Tourisme Intercommunal à Tulle, Corrèze et Seilhac, ainsi que dans
les mairies du territoire et chez certains presta- taires
touristiques et sportifs de la communauté de communes. (Prix de
vente : 3 euros)
Tulle natation
Vivre le sport ensemble Tonic Center
Depuis le début de l’année, Tonic Center a pignon sur quai de
Rigny, au 25 pour être précis. Cette salle de sport était très
attendue des Tullistes et le retour de Pascal, sympathique et
dynamique coach et éducateur sportif, fait aujourd’hui à la fois le
bonheur de tous et la fermeté du muscle. Tonic Center s’adresse aux
sportifs aguerris mais aussi à tous ceux qui veulent en- tretenir
leur forme. Une fois que vous aurez passé le hall d’accueil et
salué Caroline, vous découvrirez la vaste salle séparée en deux
parties : une partie musculation et une partie cours. Tonic Center
met à votre disposition tout le matériel traditionnel pour le
renforcement musculaire. Dans une ambiance conviviale et
sympathique, chacun peut y aller à son rythme avec les conseils de
Pascal. Des cours collectifs spécifi ques sont proposés chaque jour
: bâton, abdo/lombaires, fessiers, étirements, circuit machine,
cardio-vélo, haltères, circuit athlétique,… Tonic Center est ouvert
du lundi au vendredi de 10h à 20h30 et le samedi de 10h à 12h. Pour
plus de renseignements ou pour connaitre les tarifs : 05 55 27 49
60 – www.tonic-center.fr –
[email protected]
Valentin
Un épaulé-jeté qui se remarque
Tulle conforte sa position de ville la plus sportive de France dans
sa catégorie. Après les volleyeuses et les rugbymen qui nous
ont
mis des étoiles plein les yeux, voici que c’est Valentin
Seijo-Lopez, jeune haltérophile du club d’haltérophilie tulliste
qui nous soulève
d’enthousiasme. Le jeune garçon s’est classé huitième au
championnat de France minimes d’haltérophilie en Gironde en
réalisant avec succès deux des trois essais à
l’arraché et à l’épaulé-jeté. Bravo Valentin !
A force de travail et d’entraînement, le club des Nageurs de Tulle
enregistre régulièrement de très belles perfor- mances qu’il
convient de souligner. Amandine Lopez 26 ans est depuis mars
dernier championne de France 400 mètres nage libre. Amandine est
issue du Pôle Espoirs de Limoges. Elle a à son actif un palmarès
exceptionnel et a accédé, entre autres, à la fi nale du 200 mètres
au championnat de France National Une il y a deux ans, se classant
ainsi parmi les 8 meilleures françaises. Parallèlement, de jeunes
sirènes tullistes s’entraînent quotidiennement dans le cadre de la
section sportive du collège Clémenceau et dans le cadre du club.
Trois d’entre elles, Solène, Coline et Sophie ont participé aux
Championnats de France benjamins, Trophée Lucien Zins. Cinq jeunes
fi lles et deux jeunes garçons se sont égale- ment distingués aux
championnats de France UNSS à Rouen, représentant la ville et le
collège Clémenceau. Enfi n, Olivier Durand va participer les 3 et 6
août prochains aux champion- nats du monde Master à Godborg en
Suède Ces jeunes nageurs fournissent un tra- vail considérable et
s’entraînent quo- tidiennement au centre aquarécréatif de Tulle
avec les conseils et l’attention de Stéphane Birycki, entraîneur du
club. Le club de natation tulliste, c’est éga- lement une section
loisirs, sports et santé. Pour en savoir plus ou pour rejoindre les
200 adhérents du Club des Nageurs de Tulle : http://cntulle.fr ou
centre aqua- récréatif
Cet été vous voulez faire garder votre animal préféré, une nouvelle
entreprise s’est créée en Corrèze :
taxi ambulance animalier, garde à domicile, éducatrice
comportemental canin
[email protected]
Broc des Nuits de Nacre Un accordéon à chiner ? La brocante des
Nuits de Nacre aura
lieu dimanche 19 septembre quai Baluze.
Les dentellières de Tulle ont of- fert au Maire des cadeaux desti-
nés aux mariés de la ville. Cette année, elles ont proposé des
porte-clés de dentelle qui ra- viront les futurs époux. Les
dentelières de l’association du Poinct de Tulle se sont aus- si
penchées sur l’ouvrage afi n d’envoyer au Ja- pon un magnifi - que
bouquet de coquelicots fait des Poincts de Tulle et qui
représentera notre ville au congrès de Kobe les 9, 10 et 11 juillet
pro- chains. La manifestation se déroulera au Musée de la mode et
va permettre de recevoir des dentelières du monde entier. Le
coquelicot au Japon, ainsi que la couleur rouge sont les éléments
qui composent la robe de mariée de la jeune Japonaise.
TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
18 19 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
Associations
Majorité municipale Le tourisme, une priorité Le tourisme est le 2e
poste économique de notre département après l’industrie et y génère
plus de 3500 emplois. C’est 5% des emplois salariés, c’est environ
85 Millions d’euros de ressources annuelles. C’est dire
l’importance que revet aujourd’hui ce secteur d’activités que nous
ne pouvons plus ignorer. La Communauté de Communes de Tulle et
Coeur de Correze appuyée fortement par la ville de Tulle vient de
se donner les moyens de répondre à ce défi et a mis en place toutes
les structures nécessaires pour un fonctionnement optimal de ce
secteur : prise de compétence par la Communauté de Communes en
2009, mise en place d’un Offi ce de Tourisme Intercommunal en 2010,
professionnalisation de celui-ci avec le recrutement récent d’une
directrice (Anne Ferret). Aujourd’hui nous entrons pleinement dans
la concrétisation de notre projet. Une programmation pluriannuelle
de développe- ment touristique est en cours d’élaboration et nous
comptons intervenir entre autre dans : - le développement de la fi
lière Tourisme vert - la valorisation et le développement du
tourisme urbain et culturel - la contribution à un travail
partenarial avec des structures existantes (Coiroux, Sédières,
Maison des Monédières, Transcorrézien etc...) - la consolidation
des produits touristiques existants et la création de nouveaux.
Nous allons commencer à étendre notre programme d’animations
estivales à l’ensemble du territoire. Ainsi cette année les Noc-
turnes du Patrimoine s’exporteront à Ste Fortunade, les Ballades
contées à St Bonnet etc... Ce travail de mise en tourisme de Tulle
et sa région est un travail de longue haleine et nous comptons bien
sûr y associer tous les professionnels concernés : hôteliers,
restaurateurs, propriétaires de gîtes et chambres d’hôtes,
gestionnaires de structures d’ac- cueil. Un document d’appel sera
mis à leur disposition, de même une carte d’hôte permettant des
réductions sur bon nombre de prestations à caractère touristique.
Merci également à Guy Valérie, président délégué de l’Offi ce de
Tourisme Intercommunal pour le travail considérable qu’il accom-
plit, à son équipe de professionnels et à tous les bénévoles qui
l’entourent sans qui rien ne pourrait se faire.
Jacques Virefl éau Conseiller municipal délégué au tourisme
Opposition municipale Après avoir vécu divers mouvements d’élus, le
groupe de l’opposition atteint sa confi guration opérationnelle. Il
est désormais
composé de Michel CAILLARD, Dominique SURGET, Patricia COLIN et
Raphael CHAUMEIL qui nous a rejoints en juin. Afi n d’ali-
menter le débat municipal, de participer à une meilleure gestion de
notre ville et de pouvoir agir sur les choix municipaux, nous
avons besoin de l’avis des tullistes, alors n’hésitez pas à nous
contacter pour nous faire partager vos constats et vos
propositions.
En attendant l’été arrive, accompagné de ses nombreux visiteurs
nous l’espérons ! La ville est à tout le monde et le souvenir
qu’elle va laisser aux gens de passage doit être des plus
agréables… ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas
malgré
l’embellissement des quartiers ! C’est pourquoi en ce début de
période estivale un appel au sens civique de nos concitoyens
n’est
pas inutile tellement il est encore trop fréquent de trouver des
déjections canines sur les trottoirs et dans les rues ainsi que
des
encombrants déposés la nuit et de manière sauvage autour des
containers : dans tous les cas il s’agit d’infractions que certains
de
nos concitoyens, par égoïsme ou insouciance semblent toujours
ignorer car non sanctionnées !
A Tulle ou ailleurs bon été à tous et rendez vous en septembre
!
Expression libre
Les dentellières de Tulle s’exportent au Japon
Escola ‘Chabatz d’Entrar en estagi d’iniciacion a la lenga d’oc
lemosina
De l’oral a l’escrich
Les 20, 21 et 22 août à Corrèze Renseignements et inscription au 05
55 93 02 48
« Coma l’erga, chade jorn, frotja dins la prada, aital nostra lenga
torna dins l’eime e dins la gorja dels lemsinsins d’uei »
Coquelicot de dentelle Tulliste en partance pour le Pays du Soleil
levant.
http://www.pma-limousin.fr
L’Association Française contre les Myopathies organisatrice du
Téléthon, recherche un responsable bénévole pour animer l’équipe
départementale en Corrèze. contact : François Berruer 01 69 47 34
56
[email protected]
L’Offi ce intercommunal regroupe les Of- fi ces de Tulle, Corrèze
et Seilhac, ainsi que le Syndicat d’Initiative de Chambou- live.
Les quatre points d’accueil existants sont évidemment confortés et
restent es- sentiels à la dynamique globale. Quatre personnes
travaillent avec Anne Ferret : Marie Bouchet et Ghislaine Brette,
les tullistes, Sandrine Plas et Annette Schor- deret, les
corrézoises en sachant que les frontières sont désormais abolies et
toutes se partagent entre les différentes communes. Pour Anne
Ferret, l’Offi ce intercommu- nal doit s’appuyer non seulement sur
les atouts du territoire – et ils sont nom- breux – mais aussi sur
les initiatives qui le font vivre, et elles sont nombreuses. « Il
s’agit de pérenniser ce qui existe et qui est intéressant mais
aussi d’appor- ter des animations complémentaires en partenariat
avec les communes et les as-
sociations locales. Nous sommes là pour fédérer, pour être force de
propositions et pour mettre en place des actions. Dans le programme
d’été que nous venons de présenter, vous verrez que nous avons
exporté à Sainte-Fortunade et à Saint- Bonnet les Nocturnes du
patrimoine et les balades contées qui remportent de- puis quelques
années un beau succès à Tulle. Nous pouvons être également sup-
ports logistiques et conseils dans la mise en œuvre des animations
qui seraient proposées par les communes ou leurs associations. La
taxe de séjour qui vient d’être instau- rée est un outil précieux
pour le dévelop- pement du tourisme sur notre territoire. Elle est
désormais demandée à toutes les personnes qui résident dans un
héberge- ment touristique. Elle est ensuite rever- sée à l’Offi ce
de tourisme intercommunal et va permettre de fi nancer des actions
nouvelles. Elle est calculée en fonction du nombre de nuits, du
nombre de per- sonnes ; son montant est fonction éga- lement du
type d’hébergement : hôtels, chambres d’hôtes, camping, etc. Elle
va de 0,20 centimes d’euros à 1,40 euros. En contrepartie, nous
avons créé pour les résidents une « carte d’hôtes » qui vont leur
permettre d’accéder à des services ou activités à prix réduits :
kayak club tulliste, boutique Lornac, centre aqua, potiers des
Pénitents, centre équestre de Naves… Là également, il s’agit de
tisser des partenariats mais également de faire connaître les
richesses de notre territoi-
re. Enfi n, nous travaillons actuellement à l’édition d’une
plaquette d’appel qui mettra en avant de nombreuses théma- tiques.
Les loisirs, les espaces naturels,
les paysages y occuperont une place im- portante. Nous voulons
valoriser le côté « terroir » au sens large du terme. Nous voulons
favoriser une démarche d’accueil la plus ambitieuse possible. A
nous de doper notre offre et d’avoir une démar- che d’accueil
touristique ».
20 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
21 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
Tourisme Portrait tulliste
bienven
[email protected] www.cc-pays-de-tulle.fr
www.ville-tulle.fr
Jean-Michel Kraus tout autant infati- gable et talentueux que
Germain a re- pris les rênes de l’orchestre il y a une petite
huitaine d’an- nées. Le musicien nous le dit tout de go : « Tulle
mag, sache-le : on est HEU- REUX ! Tu ne peux pas t’imaginer ! Il
ne faut pas que cela paraisse prétentieux mais je trouve que ce
prix est plutôt mé- rité. Tous les musiciens de l’Harmonie tra-
vaillent depuis si longtemps avec achar- nement et enthousiasme.
Ils ne s’arrêtent jamais même pas pendant les vacances. Il faut que
je te dise aussi que le clou de notre bonheur a été quand Philippe
Na- hon, président du jury, chef d’orchestre de renommée
internationale et compo- siteur de musique contemporaine, nous a
dit avoir été séduit par « l’atmosphère particulière de notre
interprétation » de l’œuvre imposée « Biesheim, une histoire de
musique ». Portrait Tulliste d’un musicien très sympathique, très
enthousiaste, qui nous rappelle que les Enfants de Tulle, en plus
du talent et de leur passion pour la musique, c’est aussi un
brassage social et générationnel qui fonctionne à 100 pour cent.
Quelle est la première image que vous
voyez quand vous êtes à l’extérieur et que vous parlez de votre
ville ? La première image que je vois, cher Tulle mag est celle du
Trech. Quand je suis arrivé à Tul-
le, mon premier appartement était situé rue des Portes de Fer, la
petite rue juste face au buste d’Etienne Baluze sur le quai du même
nom. Là, j’ai tout de suite com- pris que Tulle n’était pas une
ville ordi- naire, mais une ville extraordinaire. C’est d’ailleurs
aux pieds de l’escalier qui mène à la rue des Portes de fer que
j’ai rencon- tré pour la première fois celle qui allait devenir mon
épouse, Marie-Françoise. Je venais de Chamalières, elle de
Toulouse. C’était ma première affectation, je devais choisir entre
Pau et Tulle… Je ne regrette pas mon choix. Si vous pouviez prendre
une pierre d’un bâtiment tulliste, réelle ou virtuelle, que vous
aimez ou que vous détestez, laquelle prendriez-vous et pourquoi ?
Franchement je ne sais pas trop. Mais oui, je prendrai une pierre
issue de cette
rue des Portes de fer. Elle est peu connue des tullistes, mais je
trouve qu’elle est typique du Trech et de ces escaliers qui n’en fi
nissent pas. Pour la partie que j’aime le moins, je me refuse à
prendre une pierre de la Cité, car vois-tu Tulle mag, quoi qu’on
dise sur son architecture, elle a son utilité ! Une odeur Tulliste
? Ah ! Il y a sans conteste l’odeur des acacias à côté du
conservatoire et de la Manu. Ils ont été plantés nombreux le long
de la ligne de chemin de fer pour maintenir le sol. Ce sont des
arbres qui poussent très vite pour peu qu’ils aient un climat doux.
Leurs fl eurs, c’est le printemps à plein nez et ces parfums que
j’évoque me ramè- nent du coup vers le Trech avec les bei- gnets
aux fl eurs d’acacia qui sont vendus sur le marché. Un air de
musique lié à Tulle ? C’est tout trouvé. Je dis « Quairigni »
d’Eric Ballet un de mes amis qui a com- posé ce morceau
spécialement pour les Enfants de Tulle pour les Nuits de Nacre
2005. C’est une pièce pour harmonie et pour accordéon solo, un
swing feel qui évoque la douceur de vie tulliste. Nous adorons le
jouer !
Jean-Michel Kraus Bienheureux directeur des Enfants de Tulle
De mémoire de Tulliste, depuis l’infatigable et célèbre
Germain
Guéniffey à la tête de l’orchestre harmonique de 1880 à 1934,
on
n’avait pas vu cela. Les Enfants de Tulle viennent en effet de
remporter haut la baguette le premier prix du
concours de Niort organisé par la Confédération Musicale de France
et se voient du coup propulsés en
première Division (comme au foot mais en mieux).
Retrouvez les Enfants de Tulle pendant les Nuits de Nacre
Eglise Saint Pierre Quai Baluze – 05 55 26 59 61
Du mercredi au dimanche de 15h à 19h
Jusqu’au 17 juillet A partir des femmes d’Alger
d’Eugène Delacroix, 57 artistes internationaux exposent
Domaine de Sédières 19320 Clergoux – www.sedieres.fr
Jusqu’au 3 octobre Au nord de Sumatra, les Batak Avec la
participation du Musée du Quai Branly
Galerie Trechoise 9 rue des Portes Chancac - 05 55 26 91 22
Jusqu’au 19 août Henri Mondor
« Mes années peintures » Vernissage vendredi 16 juillet à
18h30
22 TULLEmag numéro 65 - Juillet/Août 2010
Culture
Mairie de Tulle rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE
CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22
Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12
N° de commune : 272
du lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30
le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heures
le samedi, permanence état civil : 9 - 12 heures
TULLEmag n°65 Bulletin municipal d’information - Mai/Juin
2010
Tirage : 10 800 exemplaires
Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 42
Directeurs de publication : Bernard Combes, maire
Jean-Louis Soulier, maire-adjoint
Rédaction : Agnès Gameiro-Delteil
Maquette : Mathieu Morel
Photos : Frank Barrat-Arnal
Impression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle -
Imprim’Vert
Ce bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement
gérées
Distribution : La PostePEFC/10-31-1508
Musette Métisse
Expositions Tout le programme des expositions d’été est à retrouver
dans la plaquette « Les jeudis de
l’été » et en pages centrales du Tulle mag.
A partager également...
Ma lecture d’été Cet été sur la plage impossible d’oublier Tulle.
Entre parasol
et crustacées, Jacques Hubert sera du voyage. Jacques Hubert nous
propose un polar « plus Tulliste que lui… tu
meurs » aux éditions Ecritures. Un chauffeur de taxi détec- tive,
un commissaire ensorcelé, une dame qui use de ses
charmes, tels sont les principaux personnages de ce polar à
l’ancienne qui évoluent à Tulle.
Jacqueshubert.frougier @wanadoo.fr – 06 32 27 64 72 – Dans toutes
les librairies, Relay de la gare, tabacs Presse
Du 22 juillet au 29 août Hommage au cardinal
Danneels pat Kin En joong Rencontre avec l’artiste et Claude
Pichaud, écrivain,