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N°17 3 e trimestre 2013 Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Âgées de la Haute-Marne Qui reçoit notre Lettre d’information ? Edito p. 2 La Haute-Marne, terre d’écrivains p. 3 Concours 2013 du CODERPA p. 4 Les mesures de protection juridique des majeurs p. 5 Vie du CODERPA p. 6 En savoir plus sur … Le CCAS de Langres p. 7 Faisons connaissance avec l’Adhap services p. 8 L’action sociale de l’ONAC Permanence : Les membres du bureau du CODERPA assurent une permanence le mardi de 10h à 12h dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont. Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected] Depuis 2011, le nombre de destinataires de la Lettre d’Information du CODERPA a évolué progressivement au fil des publications et ce numéro a été tiré à 2 000 exemplaires, nous en remercions le conseil général qui finance intégralement l’impression et l’expédition. Précisons d’abord que la revue du CODERPA sort en même temps et au même rythme que le magazine du conseil général, Ligne Directe, soit quatre fois par an. À l’origine la Lettre du CODERPA n’était adressée qu’aux établissements et services accueillant ou s’occupant de personnes âgées. Désormais elle est envoyée ou distribuée aux élus départementaux et aux différentes autorités, aux membres du CODERPA et à leurs associations ou organismes d’origine, aux bibliothèques et médiathèques, aux associations et clubs de retraités ainsi qu’aux associations familiales, aux gagnants des concours du CODERPA depuis 2010, et à l’ensemble des professionnels de santé du département. De plus la version électronique est régulièrement expédiée à l’ensemble des communes et est accessible sur le site Internet du conseil général (haute-marne.fr) par le cheminement suivant : Missions/Solidarité/Seniors. Cela permet également d’y retrouver tous les numéros déjà publiés. Cet outil d’information est très important pour le CODERPA qui s’efforce, chaque trimestre, de présenter à ses lecteurs des sujets différents et variés susceptibles d’intéresser les retraités et personnes âgées. Nous n’oublions pas non plus notre concours annuel qui est également publié par le magazine du conseil général, Ligne Directe, et auquel nous invitons tous les seniors de plus de 60 ans à participer en répondant à des questions sur des personnes ou des évènements de notre département. Bonne lecture à tous et bonnes vacances d’été. Le 8 juillet 2013 Jacques Maurice Vice-président du CODERPA Sommaire

Lettre du coderpa 17

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Page 1: Lettre du coderpa 17

N°17

3e trimestre 2013

Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Âgées de la Haute-Marne

Qui reçoit notre Lettre d’information ?“Edito

p. 2 La Haute-Marne, terre d’écrivainsp. 3 Concours 2013 du CODERPAp. 4 Les mesures de protection juridique des majeursp. 5 Vie du CODERPAp. 6 En savoir plus sur … Le CCAS de Langresp. 7 Faisons connaissance avec l’Adhap servicesp. 8 L’action sociale de l’ONAC

Permanence :

Les membres du bureau du CODERPA assurent unepermanence le mardi de 10h à 12h

dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont.

Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected]

Depuis 2011, le nombre de destinataires de la Lettre d’Information du CODERPA a évoluéprogressivement au fil des publications et ce numéro a été tiré à 2 000 exemplaires, nous enremercions le conseil général qui finance intégralement l’impression et l’expédition.Précisons d’abord que la revue du CODERPA sort en même temps et au même rythme que lemagazine du conseil général, Ligne Directe, soit quatre fois par an. À l’origine la Lettre duCODERPA n’était adressée qu’aux établissements et services accueillant ou s’occupant depersonnes âgées. Désormais elle est envoyée ou distribuée aux élus départementaux et auxdifférentes autorités, aux membres du CODERPA et à leurs associations ou organismes d’origine,aux bibliothèques et médiathèques, aux associations et clubs de retraités ainsi qu’aux associationsfamiliales, aux gagnants des concours du CODERPA depuis 2010, et à l’ensemble desprofessionnels de santé du département.De plus la version électronique est régulièrement expédiée à l’ensemble des communes et estaccessible sur le site Internet du conseil général (haute-marne.fr) par le cheminement suivant :Missions/Solidarité/Seniors. Cela permet également d’y retrouver tous les numéros déjà publiés.Cet outil d’information est très important pour le CODERPA qui s’efforce, chaque trimestre, deprésenter à ses lecteurs des sujets différents et variés susceptibles d’intéresser les retraités etpersonnes âgées. Nous n’oublions pas non plus notre concours annuel qui est également publiépar le magazine du conseil général, Ligne Directe, et auquel nous invitons tous les seniors deplus de 60 ans à participer en répondant à des questions sur des personnes ou des évènementsde notre département.Bonne lecture à tous et bonnes vacances d’été.

Le 8 juillet 2013Jacques Maurice

Vice-président du CODERPASommaire

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À défaut d’une longue exégèse de son œuvre, qu’il me soit permis d’adresser à Diderotun petit clin d’œil admiratif pour le tricentenaire de sa naissance.

Voici quelques citations de et sur l’auteur du Neveu de Rameau :

De Camille Flammarion, autre Haut-Marnais célèbre, père de l’astronomie populaire, dansson discours prononcé en 1913 à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Diderot :

« C’est dans son propre pays, c’est ici même à Langres qu’il fut le moins apprécié etle plus désavoué… Loin de le reconnaître, on le vouait aux gémonies…On pourraitlittéralement appliquer à Diderot le proverbe : « Nul n’est prophète en son pays ».

De son côté, Diderot n’est pas tendre pour les Langrois. Voici ce qu’il écrit à leur sujeten 1759 :

« Les habitants de ce pays ont beaucoup d’esprit, trop de vivacité, une inconstance de girouettes. Cela vient, je crois, des vicissitudes de leur atmosphère qui passe envingt-quatre heures du froid au chaud, du calme à l’orage, du serein au pluvieux ; il estimpossible que ces effets ne se fassent pas sentir sur eux et que leurs âmes soientquelque temps de suite dans une même assiette. Elles s’accoutument ainsi dès la plustendre enfance à tourner à tous vents. La tête d’un Langrois est sur ses épaules commeun coq d’église au haut d’un clocher. »

Cependant, en 1770, il adoucit sa causticité envers ses compatriotes : « Les habitants de Langres ont de l’esprit, de l’éducation,de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant » . Ce qui n’empêcha pas que la réputation sulfureuse comme la haine qu’il engendrale poursuivirent longtemps. Ainsi lors de la célébration du 95e anniversaire de sa mort, on pouvait lire dans le journal très catholique« La Haute-Marne » : « Au milieu, s’élevait, environné de fleurs, le buste de l’impudique Diderot. Autour de l’hémicycle, on lisait,placés sous la protection d’autant de drapeaux tricolores, les titres des ouvrages les plus immondes du philosophe langrois ».

Marie-Angélique, sa fille pour laquelle il avait une vive affection, raconte les débuts difficiles dans les Lettres de son père : « Il luiarrivait d’écrire des sermons pour un missionnaire en mal d’inspiration ».

Par ailleurs Camille Flammarion relate cette anecdote qui montre combien Diderot avait un cœur généreux. Un jeune et pauvreécrivain était venu le trouver, très ennuyé de ne pouvoir écrire un pamphlet commandé contre lui. Donnez-moi ma plume, lui ditDiderot et je vous rédigerai votre pamphlet. Ce qu’il fit.

Longtemps éloigné de son père, Diderot éprouvait pourtant envers lui un sentiment d’affection et d’admiration. Voici ce qu’il noteen 1770 : « Je traversais une des rues de ma ville quand un provincial m’arrêta par le bras et me dit : Monsieur Diderot, vous êtesbon mais si vous croyez que vous vaudrez votre père, vous vous trompez. Je ne sais si les pères sont contents d’avoir des enfantsqui valent mieux qu’eux, mais je fus ravi de m’entendre dire que mon père valait mieux que moi ».

Merci, Monsieur Diderot, vous êtes un jeune tricentenaire qui se porte fort bien !

Bernard CLOUET

Les animations de la médiathèque départementaleConcert autour de l’histoire de l’accordéonViviane Arnoux (accordéon, chant) et François Michaud (violon, alto) présentent pour leurs 20 ans de créations, une baladedans les musiques jouées à l’accordéon, depuis sa naissance en 1829.

Le parcours artistique de MAM et de Viviane Arnoux, riche de 15 créations, de plus de 900 concerts, de 8 disques et demultiples collaborations avec des artistes internationaux a permis à ces deux complices d’explorer de nombreuses facettesde leurs instruments et de vous emmener dans ce voyage extraordinaire !

Retenez ces dates, le groupe sera en concert :- Jeudi 17 octobre 2013 à 15 h, salle des fêtes de Val de Meuse

- Vendredi 18 octobre à 20 h 30, salle du rez-de-chaussée de la Mairie de Bourmont

La Haute-Marne, terre d’écrivainsEn cette année Diderot, évoquons le philosophe né il y a trois siècles à Langres

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CONCOURS 2013 DU CODERPA

● Victor Roux-Champion, né àChaumont en 1871, a été un brillantmusicien durant la première moitié duXXe siècle :

vrai / faux : ……………………………

● Roger Michelot, né à Saint-Dizier en1912, boxeur réputé, a obtenu unemédaille d’argent aux JeuxOlympiques de Berlin en 1936 :

vrai / faux : ……………………………

● Jacques-Richard Delong, né àBourbonne-les-Bains en 1921, Députépuis Sénateur a également étéconseiller général du canton deDoulevant-le-Château :

vrai / faux : ……………………………

Quelques évènements relatifs à laHaute-Marne● La croix de Lorraine, à Colombey-les-Deux-Églises , depuis plus de40 ans, domine le village de ses44,30 mètres de hauteur :

vrai / faux : ……………………………

● Pendant la Première Guerremondiale, de 1917 à 1919, les troupesaméricaines ont séjourné en Haute-Marne, sous le commandement duGénéral Patton :

vrai / faux : ……………………………

● Le jeune Luis Ortiz, à l’âge dequinze ans, quitte le Portugal ets’installe à Saint-Dizier pour vendredes glaces, prélude à la création del’entreprise Miko :

vrai / faux : ……………………………

● Le traité d’Andelot, le 28 novembre587, met un terme provisoire auxsanglantes rivalités des dynastiesrégnantes, les mérovingiens :

vrai / faux : ……………………………

● Au cours de l’été 1544, les habitantsde Saint-Dizier ont résisté de façonexemplaire aux soldats de CharlesQuint :

vrai / faux : ……………………………

PERSONNAGES ET ÉVÈNEMENTS HAUT-MARNAISLe CODERPA vous propose son concoursannuel, ouvert à tous les seniors de plusde 60 ans. L’édition 2013 traite depersonnages et d’évènements haut-marnais avec une nouvelle formule : uneaffirmation, soit vraie ou qui comporte uneerreur. Vous devez entourer vrai ou fauxet, si c’est faux, donner la bonne réponse.

Exemples :

La rivière Aube prend sa source en CôteD’or : vrai / faux : … Haute-Marne …...

L’ancienne base de l’OTAN à Semoutiersest occupée par le 61e R.A. :Vrai / faux : ……………………………..

Vous avez jusqu’au jeudi 26 septembre2013 (pensez aux délais postaux) pourparticiper. Renvoyez cette page àCODERPA, 2 rue du 14 juillet, 52000CHAUMONT.

Le dépouillement aura lieu le 27septembre. Comme les années passées,50 gagnants se partageront environ 3 000euros de lots offerts par le conseil généralet le CODERPA. Les lots seront remisaux gagnants lors d’un après-midiconvivial pendant la semaine bleue.

Questions :Ils sont tous nés en Haute-Marne● François-Alexandre Pernot, né à Wassyen 1793, qui a fait une carrière de peintreà Paris, est mort à Paris en 1865 :

vrai / faux : ……………………………

● Camille Flammarion, né à Montigny-le-Roi en 1842, est un célèbreastronome, fondateur de la sociétéastronomique de France :

vrai / faux : ……………………………

● Alexandre Hatier, né à Ambonville en1856, est devenu un éditeur trèsconnu, spécialisé dans les ouvragesscolaires :

vrai / faux : ……………………………

● Le 20 octobre 1917, l’aviationfrançaise oblige un énorme cigare, leZeppelin L49 à atterrir entreBourbonne et Arnoncourt, près de larivière Amance :

vrai / faux : ……………………………

En 2013, Langres célèbre DenisDiderot● Didier Diderot, le père de Denis, étaitun artisan ébéniste :

vrai / faux : ……………………………

● Denis Diderot a épousé une lingère,Antoinette Champion :

vrai / faux : ……………………………

● En juillet 1749, Denis Diderot estarrêté et emprisonné à la Bastille :

vrai / faux : ……………………………

Question subsidiaire :Combien de concurrentsauront les 15 bonnesréponses ?

Remise des prix du concours 2012

Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Code postal : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Commune : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Date de naissance : _ _ _ _ _ _ _ _ _ Téléphone (facultatif) : _ _ _ _ _ _ _ _ Rappelons qu’un seul questionnaire par couple, foyerou adresse postale sera pris en compte. Le règlementcomplet est disponible sur simple demande.

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Résumé de l’intervention de l’UDAF(Union Départementale des Associa-tions Familiales), devant l’assembléeplénière du CODERPA, le 28 mars 2013.

Le grand âge, la maladie ou un gravehandicap peuvent empêcher unepersonne d’accomplir elle-même lesactes de la vie courante (règlement duloyer, opérations liées à la banque, fairevaloir ses droits à la retraite, etc.) etd’organiser la gestion de ses biens. La loidu 5 mars 2007 a prévu divers dispositifsde protection.

Les grands principes de la loi

Elle réaffirme la priorité à la famille etlimite dans le temps les mesures. Lapersonne est au centre du dispositif :respect de sa volonté et de ses choix, ycompris en tutelle, dans la limite de sonétat de santé. La loi introduit la notion deprotection de la personne en plus de laprotection des biens. Depuis 2009 le jugedes tutelles indique clairement dansl’ordonnance, s’il s’agit d’une tutelle auxbiens, à la personne ou les deux. Laprotection de la personne comprendl’obligation d’information, le principe deson autonomie personnelle, unconsentement strictement personnel pourcertains actes, le choix par elle-même deson lieu de vie…

Les mesures de protection juridique =diminution de capacité d’exercice à agir,restriction des droits civils et civiques dela personne

La sauvegarde de justice, lorsque lapersonne a besoin d’une mesure deprotection temporaire ou pour êtrereprésentée dans l’accomplissement decertains actes déterminés. Le mandataireest désigné pour des actes précis, il ne

peut pas faire autre chose.

La curatelle, mesure d’assistance et decontrôle. Les actes de disposition (ventede biens, souscription d’emprunt…)devront être réalisés avec le curateur (co-signature). La personne agit seulepour les actes d’administration courants.C’est la curatelle simple. Si la curatelleest renforcée, le curateur perçoit toutesles ressources et règle les dépensescourantes. Il doit reverser l’excédentbudgétaire et rend compte annuellementde sa gestion au juge des tutelles.

La tutelle, qui est décidée lorsque lapersonne a besoin d’être représentéed’une manière continue dans les actes dela vie civile. Les actes de disposition,après autorisation du juge, et les actesd’administration sont réalisés par le tuteur(la signature du majeur n’a plus de valeurjuridique). Le juge décide si le droit devote doit être retiré.

Les mesures de protection sont confiéesen priorité à la famille. Si celle-ci ne peutexercer la mesure, elle peut être exercéepar un Mandataire Judiciaire à laProtection des Majeurs, qui est soit unservice (UDAF), soit un préposéd’établissement, soit un mandataireexerçant à titre individuel.

La demande de mise sous protection

C’est le juge des tutelles qui décide de lameilleure mesure à prendre, après avoirété officiellement saisi. La demande doitcomporter un certificat médical d’unmédecin agréé sous peine de nonrecevabilité ainsi que l’énoncé des motifsappelant cette protection. Lors d’uneaudition (non publique) le juge entend lapersonne à protéger et il doit entendreses proches s’il y en a. Le juge prononce(ou non) une mesure de protection

(jugement) et notifie la décision à lapersonne et ses proches éventuellement.Un recours peut être effectué dans undélai de 15 jours.

D’autres dispositifs d’accompagnementsocial = pas de perte de ses droits

La Mesure d’Accompagnement SocialPersonnalisé (MASP) sur la base d’uncontrat signé entre la personne et leDépartement ou bien la Mesured’Accompagnement Judiciaire (MAJ)lorsque la mesure précédente n’a pasdonné de résultats, gérée par le servicemandataire judiciaire à la protection desmajeurs. Enfin le Mandat de ProtectionFuture (MPF) pour toute personne quisouhaite anticiper une difficulté à gérerseule ses intérêts.

Pour tous ces cas, il est conseillé de serapprocher du Service de Protection desMajeurs auprès du Tribunal d’Instancedont la mission est d’informer sur lesmesures à prendre en fonction dessituations rencontrées et de gérer ensuiteles décisions prises.

Le Service Mandataire Judiciaire à laprotection des majeurs de l’UDAF deHaute-Marne a son siège à Chaumont,

13 rue Victor Fourcault (03 25 35 36 00)et une antenne à Saint-Dizier, 103 rueFrançois 1er (03 25 35 36 00). Pour toutrenseignement : www.udaf52.fr

Les mesures de protection juridique des majeurs

En France, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) estime que860 000 personnes sont aujourd’hui atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladieapparentée. Au-delà de 75 ans, l’affection touche environ 13% des hommes et 20,5% desfemmes. 60% des malades Alzheimer demeurent à leur domicile, avec le concours essentieldes aidants (en particulier de leurs familles), les autres sont en établissement.

► MALADIE D’ALzHEIMER

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VIE DU CODERPA - Schéma gérontologique 2013/2018

L’information

À de nombreuses reprises a été mis enavant le manque d’information desusagers, des élus et des professionnelsmalgré les progrès importants réalisésces dernières années. Le CODERPAsouhaite participer à cette campagned’information. Notre publication, La Lettred’information du CODERPA, parexemple, pourrait sans doute êtrediffusée plus largement qu’aujourd’hui.

De même nous souhaitons que le siteInternet du conseil général soit complétépar des informations pratiques surdifférentes questions comme l’accueilfamilial, l’allocation personnaliséed’autonomie, les solutions de répit pourles aidants familiaux…

Les besoins en places d’EHPAD

Le CODERPA souhaite une décisionrapide quant à l’implantation des 83places dont le financement par descrédits d’assurance maladie est

disponible et rappelle à ce sujet son vœudu 3 avril 2012.

Nous constatons également uneinsuffisance de places d’accueil de jour etd’hébergement temporaire. Il serait utilede compléter l’offre en ce domaine et demieux la répartir sur le territoire.

Enfin nous approuvons la proposition decréation de petites unités dédiées auxpersonnes handicapées vieillissantesdans les EHPAD.

D’autres investissements

Dans les groupes de travail la discussiona été brève sur des investissements dansles EHPAD au-delà des créations,rénovations et extensions en cours. Noussouscrivons à la proposition d’établir undiagnostic de tous les établissements ence qui concerne leur équipement relatif àla sécurité des résidents et du personnelet à la réalisation des travaux etadaptations nécessaires.

Mais le CODERPA souhaiterait aller plusloin et que soit étudié, sur la durée duplan, un programme d’investissementsdans les EHPAD. En commençant par lesétablissements qui nécessitent desrénovations puis, à l’instar de ce qui sefait dans les collèges, nous proposons unplan de dotations en matériels afind’améliorer les conditions defonctionnement, de vie et d’animation.Par exemple un véhicule de transportcollectif dans chaque établissement, uneborne musicale, des équipementsspécifiques et adaptés aux personnes àmobilité réduite…

En puisant dans l’ouvrage publié fin avril par la Drees dans la collection études et statistiques(drees.sante.gouv.fr) on peut extraire quelques éléments significatifs :En 2011, un peu plus de 15 millions de retraités, vivant en France ou à l’étranger, sont titulairesd’une pension de droit direct d’au moins un régime de retraite français.La pension moyenne de droit direct, tous régimes, atteint 1 256 euros mensuels en 2011. Maisla moyenne cache une disparité importante : la pension moyenne des hommes est de 1 603 €contre 932 € pour celle des femmes, un écart de 41,8%, certes en léger recul par rapport à 2004où il était de 45,5% !Entre 2006 et 2011, le taux annuel moyen de revalorisation des pensions des principauxrégimes a été de 1,44% alors que sur la même période l’indice des prix à la consommation aprogressé de 1,56%.L’évolution estimée de la pension nette d’un ancien salarié du secteur privé, entre 2006 et 2011,a été négative, - 0,16% pour un non cadre et -0,21% pour un cadre. Quant à l’évolution cumuléedepuis 2001 d’une pension de la CNAV (Régime général), elle est également négative, -0,9%avec prélèvements sociaux (CSG taux plein) et -0,5% hors prélèvements.

► LES RETRAITéS ET LES RETRAITES

Texte adopté lors de l’assemblée plénière du 28 marsLe CODERPA a participé activement aux groupes de travail qui se sont réunis en janvier et février dans le cadre de l’élaborationdu schéma gérontologique 2013/2018. Au terme de cette phase de concertation, le CODERPA tient à rappeler ses principalespropositions sur les actions à mettre en œuvre durant la période 2013/2018.

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En savoir plus sur … Le CCAS de Langres

Nous avons demandé à Cathy Georges, directrice du CCAS de Langres (CentreCommunal d’Action Sociale) de nous présenter l’organisme qu’elle dirige.

Chaque CCAS est régi par un conseil d’administration. Le maire en est Président dedroit. À Langres, 14 autres personnes y siègent : pour moitié représentant lesassociations langroises œuvrant dans le champ du social dont obligatoirement l’UDAF,et pour l’autre moitié des élus de la municipalité (majorité et opposition). Mme AnnickFlot en est la vice présidente.

Le CA se réunit chaque trimestre afin d’étudier principalement les orientationspolitiques de la ville de Langres en faveur des personnes démunies, des personneshandicapées et des personnes âgées. Le CCAS a des missions définies par le codedes familles (prévention, instruction des dossiers d’aide sociale par exemple) et desmissions qui lui sont propres, orientées par la mise en pratique de la politique socialede son conseil d’administration.

Á Langres, le CCAS est principalement un acteur social œuvrant sous la formed’entretiens sociaux pour les Langrois sans enfant à charge (les familles avec enfantssont prises en charge par le conseil général qui a, entre autre, mission de protectionde l’enfance).Toute personne n’ayant pas ou plus d’enfant à charge peut doncdemander conseil. Pour cela deux travailleurs sociaux sont à disposition ainsi que toutun panel d’associations.

Ces associations sont principalement regroupées dans le cadre du PAD (point d’accèsau droit, voir tableau ci-contre).

Épicerie sociale et personnes âgéesDepuis 2010 notre épicerie sociale « chez Louise » permet à ses usagers de bénéficierde produits frais, de produits congelés et de produits d’hygiène. Un travail en partenariats’est mis en place avec la Banque Alimentaire et la Croix Rouge. En plus del’alimentation cet espace sert de lieu de rencontre. Chaque jour de nombreux ateliersy ont lieu et permettent à tous de s’y rencontrer.

Chantal SAMMOUD, est l’animatrice du CCAS auprès des personnes âgées.

Trois après-midi par semaine, elle réunit dans différents lieux de la ville des personnesdésireuses de passer un après-midi autour des jeux, des goûters et d’activitésculturelles.

N’hésitez pas à nous contacter pour connaitre les lieux de rencontre. (tèl. 03 25 84 8248 ou CCAS, Foyer Adam Place Eponine 52200 Langres).

Chaque année est organisé un repas des seniors pendant les fêtes de noël.

Sur tout l’automne notre Semaine bleue… qui chez nous s’étale sur un trimestre,permet de mettre en place des excursions, conférences, ateliers divers, où tout lemonde peut se retrouver et maintenir un lien social.

ADAJ (Association départementaled’aide au justiciable)Rendez-vous de 14h à 17h, lesvendredis

CIDFF (Centre d’information sur lesdroits des femmes et des familles dela Haute-Marne)Rendez-vous les mercredis de9h30 à 12h

AvocatsLe premier lundi du mois (horsvacances scolaires) de 9h à 12h surrendez-vous

NotairesUne permanence par trimestre et surrendez-vous de 14h à 17h

Huissiers de JusticeLe deuxième lundi du mois de 14h à15h30 sur rendez-vous

SPIP (Service Pénitentiaire d’insertionet de probation de la Haute-Marne)Entretiens sur convocation les jeudisde 8h à 12h et de 13h30 à 17h30

Délégué du ProcureurEntretiens sur convocation préalableuniquement

À cela s’ajoute l’accès à la « borneCAF », chaque jour, et notammentle jeudi sous forme de visio-conférence.

Le CICAS, l’UDAF, la croisade desaveugles, la FNATH, Alcool écouteJoie et Santé, font aussi despermanences dans nos locaux.

Le nouveau « Pass Tourisme 52 » est disponible gratuitement auprès des offices de tourismedu département. Il propose 33 idées de sorties en Haute-Marne à des prix sympas. Pourbénéficier des réductions il faut faire tamponner son Pass lors d’une première visite, payéeplein tarif, pour bénéficier ensuite des avantages dès la visite suivante.

► PASS TOURISME 52

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Faisons connaissance avec … l’Adhap services, l’aide à domicile

Face à la maladie ou au handicap même provisoire,Adhap Services propose des prestations de qualité.Emmanuel Bauchet responsable d’Adhap Servicesnous en présente le fonctionnement.

● À qui s’adresse Adhap Services ?Aider la personne fragilisée, quel que soit son âge, dans lesactes de la vie quotidienne, c’est toute la mission d’AdhapServices. Qu’il s’agisse d’une aide ponctuelle à l’occasion d’unesortie d’hôpital, d’un accident ou d’un soutien durable pour despersonnes âgées, handicapées ou malades, nous mettons touten œuvre pour adapter nos prestations aux besoins spécifiquesde chacun.

De ce fait, nous sommes en mesure de travailler efficacementen coopération avec tous les intervenants du secteur médicalet paramédical, en complément de leurs soins.

● Quelles sont les prestations proposées ?Nos équipes ont été formées pour être, en toutes circonstances,réactives, souples et disponibles dans l’organisation du maintienau domicile de la personne âgée. Adhap Services s’est en effetentouré de femmes et d’hommes compétents, professionnels,qui ont avant tout le sens de la responsabilité et del’engagement.

Nous effectuons tous les actes d’aide à l’hygiène comme lesaides à la toilette, les levers, les couchers, et les changes, ainsique des aides à l’environnement du type travaux ménagers etcourses. Nous proposons également des aides plus spécifiquespar exemple les promenades, l’accompagnement despersonnes Alzheimer, et du soutien lors de pathologies lourdescomme l’accompagnement à la personne en fin de vie.Nos assistantes, toutes diplômées, sont encadrées par uneinfirmière expérimentée.

● Combien coûtent environ ces prestations ?Nous effectuons avant toute prise en charge une évaluation desbesoins par notre professionnel de santé. À l’issue un devis estprésenté. Son prix peut être pris en charge partiellement outotalement par différentes aides APA, PCH, Caisse de Retraite,Assurance, Mutuelle… D’autre part les sommes versées àAdhap Services font l’objet d’une attestation fiscale permettantde bénéficier d’une réduction d’impôts de 50%.

● Comment choisir son assistance à domicile ?Pour bien choisir son assistance à domicile, il est à notre sensimportant de choisir un service prestataire qui évitera à lapersonne aidée d’être l’employeur à la différence du modemandataire ou du gré à gré qui laissent cette responsabilité àl’utilisateur des services.

Le choix doit également se faire en fonction des besoins et durythme de vie de la personne qui a besoin d’aide, qui doit éviterde se laisser dicter les horaires et jours d’intervention par lepersonnel aidant. La réactivité et la permanence téléphonique24h/24h sur 7j/7j sont également des « plus » dans la prise dedécision. Naturellement, le choix doit impérativement porter surune structure bénéficiant d’un agrément qualité délivré par lapréfecture.

● Comment fonctionne notre service de téléassistance ?En partenariat avec Mondial Assistance nous proposons àtoutes les personnes qui le souhaitent une téléassistance quileur permet de prévenir à tout moment une plate forme d’appelcomposée de professionnels qui pourront le cas échéantprévenir l’entourage ou le centre Adhap Services voire lesurgences afin que l’aide adéquate soit apportée.

ADHAP Services Saint-Dizier6 avenue de Verdun – 52100 SAINT-DIZIERTél. 03 25 05 43 [email protected]

Le centre de Saint-Dizier d’Adhap Services a ouvert en octobre 2010. D’autres centres fonctionnent à Bar-le-Duc, Verdun etCommercy. Tous les centres reposent sur le binôme formé par un gestionnaire et un professionnel de santé.

Nos particularités : prise en charge sous 48 heures sans conditions, un personnel qualifié, une continuité de service 7 jourssur 7, des prestations personnalisées pouvant être fractionnées pour multiplier les passages ou au contraire s’étaler surplusieurs heures, entre 7 heures et 21 heures. De même, nous étudions toute demande de garde de nuit.

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Ce numéro vert permet aux personnes âgées ainsi qu’à leur famille et aux professionnels d’obtenir rapidement des réponsesà leurs questions autour de la prise en charge des personnes âgées. Une correspondante aux personnes âgées conseille surtous les problèmes liés à la dépendance et sur les dispositifs d’aide les plus adaptés.

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Les coordinations gérontologiquesArrondissement de Saint-DizierFlorence PUYSSEGURtél. 03 25 04 19 19fax. 03 25 04 91 64Circonscription d’action sociale, 2 rueGodard Jeanson, 52100 [email protected]

Arrondissement de ChaumontCaroline THEVENOTtél. 03 25 32 86 86fax. 03 25 32 86 87Cité administrative départementale, 4 cours Marcel Baron, 52000 [email protected]

Arrondissement de LangresAnne-Sophie DROUOTtél. 03 25 84 43 86fax. 03 25 90 94 15212 les Hortensias, 52200 [email protected]

Chaque coordinatrice effectuedes visites à domicile et desentretiens sur rendez-vous.

Numéro vert gratuit du conseil général : 0 800 11 44 20

L’action sociale de l’ONAC(Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre)

Pour 2012, l’action sociale du service départemental de l’ONAC de Haute-Marnereprésente : 188 aides versées, dont 51 au titre du maintien à domicile, pour un montanttotal de 100 355, 14 € – 36 aides différentielles au conjoint survivant – 6 prêts

Dans le cadre de sa mission de solidarité envers sesressortissants (anciens combattants, titulaires du Titre dereconnaissance de la Nation, veuves d’anciens combattants,veuves de titulaires du Titre de reconnaissance de la Nation,pupilles de la Nation…), le service départemental de l’ONACpeut, sous conditions de ressources, apporter différents typesd’aides financières.

Ces aides ne sont pas imposables et ne sont pas récupérables sur la succession.

Elles ne peuvent être servies qu’après sollicitation des organismes de droit commun(principe de subsidiarité de l’action sociale de l’ONAC).

Elles sont attribuées par une commission, qui se réunit cinq fois par an, après étudede la situation sociale individuelle du demandeur (ressources, charges, nombre depersonnes vivant au foyer…).

• Aides destinées à couvrir des besoins ponctuels :- Difficultés financières (déménagement, réparation ou achat indispensable…)- Frais médicaux, pharmaceutiques ou liés à une hospitalisation - Charges consécutives au décès du conjoint- Frais liés à l’admission en établissement d’hébergement

• Participations financières pour le maintien à domicile (portagede repas, aide ménagère, téléassistance) : participation aux frais restant à la chargedes bénéficiaires.

• Aide différentielle au conjoint survivant : destinée à assurer uncomplément de revenus au conjoint survivant d’un ressortissant de l’ONAC, cette aides’ajoute à l’ensemble des ressources, de quelque nature que ce soit (à l’exceptiondes aides au logement), de façon à garantir un revenu de 900 euros mensuels.

• Prêts sans intérêt : d'un montant plafonné à 1 500 €, remboursables en30 mensualités maximum. Ils sont accordés sur constatation du caractère social duprojet à financer (amélioration de l’habitat, équipement spécifique pour une personnehandicapée,…).

Le service départemental de l’ONAC de Haute-Marne se tient à votre dispositionpour tous renseignements ou informations, du lundi au vendredi de 8 h 30 à12 h et de 13 h 30 à 16 h 30.Cité administrative - 89, rue Victoire de la MarneBP 578 - 52012 CHAUMONT CedexTél. 03 25 30 20 89 - Fax : 03 25 30 20 95 - Email : [email protected]