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Dans notre Haute-Marne printanière et verdoyante, à la porte de l’été, le soleil

se fait attendre. Le Coderpa, sous l’égide de son bureau, est toujours actif, en

partenariat avec le conseil général, sur la problématique des personnes âgées, surtout

les personnes handicapées vieillissantes.

Le Coderpa les représente, comme toutes les autres, auprès des instances

départementales. Cette représentativité doit être préservée. Car cette instance qui est

le trait d’union entre toutes les personnes âgées et le conseil général ne perdurera que

par la volonté de tous pour le bien vieillir des retraités et des personnes âgées.

Le bureau du Coderpa.

P.S. : dans le dernier bulletin, l’article sur les retraites des mères de famille était de Geneviève Lamontre,

vice-présidente du Coderpa, la signature était involontairement omise.

“. Santé et diététique

. Prévention des chutes à domicile

. Réunion de la commission régionale

Champagne-Ardenne du 19 mai 2010

. Maltraitance = 3977

. Les rencontres de l’Action sociale

. Statistiques 2009

. Concours Champagne-Ardenne

. Rappel des numéros

des coordinations gérontologiques

Sommaire

L’interlocuteur des personnes âgées N°vert : 0 800 11 44 20

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Edito

N° 6

2ème trimestre

2010

Lettre d’information du COmité DEpartementale des Retraités et des Personnes Agées de la Haute-Marne

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Santé et diététique :Parlons de nourriture, fruits et légumes : ausommaire du magazine d’une mutuelle, un articleintéressant sur les avantages du bio : «Inutile depeler les fruits bio. En mangeant la peau, onconsomme plus de vitamines, abondantes à lapériphérie des végétaux».

Manger bio sans trop dépenser, c’est possible enrééquilibrant les repas vers plus de végétal(céréales, légumineuses, fruits et légumes.Essayer par www.reseau-amap.org pour trouverles associations pour le maintien de l’agriculturepaysanne qui proposent des paniers bios.

Les méfaits des chutes chez les personnesâgées à domicile sont multiples :

a Il existe un coût conséquent au niveau dubudget de la sécurité sociale entraîné par letraitement des chutes, les hospitalisations,la rééducation et réadaptation.

a Surtout existent des souffrancesimportantes chez les personnes âgées etdes séquelles ou handicaps polluant laqualité de la vie restante.

Les fractures les plus fréquentes chez lespersonnes âgées suite à des chutes à domicilesont :

a Les fractures du col fémoral (hanche) ; cesont la terreur des services hospitaliers ou

d’hébergement accueillant les personnesâgées. Le personnel de ces établissementsdoit être régulièrement sensibilisé à laprévention de ces chutes.

a Les fractures des vertèbres encoreappelées fractures-tassement. Ces fracturessont douloureuses et peuvent entraîner desséquelles.

a Des fractures de côtes, douloureuses,pouvant retentir sur la capacité respiratoire.

a Des fractures du membre supérieur droit(fracture du radius, fracture de l’humérus carlors des chutes on se protège spontanémenten voulant amortir la chute avec le membresupérieur droit.

Santé : prévention des chutes à domicile chez lespersonnes âgées.

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Prévenir les chutes des personnes âgées àdomicile passe d’abord par :

a La sécurisation des passages dedéplacement dans le domicile : il convientd’enlever de ces lieux de passage tous lesobstacles pouvant favoriser les chutes :chaises, meubles bas branlants sur lesquelspeut s’appuyer la personne âgée et qu’elleentraîne dans sa chute. Il convient d’enleverle matériel d’entretien domestique tel quel’aspirateur, rallonge électrique, balayette etpelle à poussière, chiffons à poussière.

a La sécurisation des endroits les plusdangereux sera effectuée grâce au recoursà des barres d’appuis mural. A cet égard lesescaliers seront toujours munis des deuxcôtés de rampes, solidement fixées au mur,de telle façon que tant lors de la montée quede la descente, la personne âgée puisse enpermanence saisir les rampes des deuxmains.

a Les escaliers seront sécurisés,débarrassés de tout obstacle, en particulierde chaussures où autre obstacle. Attentionaux baguettes anti-dérapage posées sur lenez des marches des escaliers. Cesbaguettes peuvent être efficaces pour nepas déraper lors de la montée maisprésentent l’inconvénient de pouvoir êtreraccrochées par le pied lors de la descenteet de favoriser ainsi des chutes.

Les chutes dans les escaliers peuvent êtreparticulièrement dangereuses car peuvententraîner des traumatismes crâniens à distance :toute chute chez la personne âgée qui auraintéressé le crâne devra être signalée au médecintraitant tant les complications tardives peuventapparaître alors que l’on a même oubliél’existence de la chute initiale (problème deshématomes intra-crâniens).

Chez l’homme, à partir de 45-50 ans,prostatisme aidant, les levers nocturnes pouraller uriner se multiplient et peuvent provoquerdes chutes en raison de ce que l’on appelle «l’hypotension orthostatique ». En effet lorsquele corps passe brutalement de la positionallongée (alitée) à la position verticale (debout)il existe une petite chute de la tension artériellepouvant être responsable de vertiges et dedéséquilibre et pouvant entraîner des chutes.Pour éviter ces brusques changements deposition il convient de conseiller les « levers enplusieurs temps ».

Nous conseillons celui-ci :

a Dès que l’envie de se lever apparaît,allumer la lumière dans la chambre aumoyen d’un interrupteur placé au pied du lit.

a Se mettre assis au bord du lit une dizainede seconde (le temps de comptermentalement de 1 à 10 à rythme lent).

a Seulement se lever et yeux grandsouverts, tête légèrement relevée se rendreau WC en toisant le trajet à parcourir.

a S’installer correctement sur le siège ens’aidant d’appuis muraux, une réhausse deWC (pouvant être achetée chez toutpharmacien) et pourra être éventuellementinstallée sur le siège des WC ce quipermettra de se relever plus facilementnotamment lorsqu’il y a une arthroseimportante des genoux.

a Les yeux toujours grands ouverts et latête relevée, regagner le lit.

Il convient de savoir que certains médicamentspeuvent favoriser l’hypotension orthostatique (lessomnifères, les sédatifs, les médications contrela tension etc.) dans tous les cas se rapprocherdu médecin traitant lorsqu’il existe des vertigeslors des changements brusques du corps.

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Comme toujours, en matière de prévention,il s’agira de sensibiliser non seulement lesvictimes potentielles des chutes, c'est-à-dire lespersonnes âgées mais aussi de sensibilisertoute personne qui côtoie la personne âgée, lesamis, les parents, bien sûr le médecin traitantqui seul a la compétence à poser desdiagnostics et à instaurer des traitements, le (oula) kinésithérapeute. Le kinésithérapeuteintervient non seulement comme acteur de soinmais est en excellente position pour conseillerdes personnes âgées afin d’éviter les chutes, etpour aménager les appartements en préventiondes chutes, notamment en apportant desconseils pour sécuriser les parcours dedéplacements, pour sécuriser les salles de bainet les sanitaires. Les conseils dukinésithérapeute sont à rechercher enpermanence, à tel point que le simple recours àl’usage d’une canne doit faire intervenir lekinésithérapeute tant le choix de la canne estimportant ( problème de l’embout), problème duréglage en hauteur de la canne par rapport à lapersonne, conseils en matière de port de lacanne ; d’une façon générale la canne doittoujours être utilisée par la main opposée à

soulager une articulation du côté opposé(hanche ou genou) ; une canne mal assortie oumal utilisée peut être responsable de douleursde la main, de douleurs du poignet et dedouleurs de l’épaule au niveau du membresupérieur qui utilise la canne.

Au-delà des conseils du kinésithérapeute etdu médecin traitant il conviendra de rechercherles conseils de l’assistante sociale qui pourraintervenir dans la demande d’aide financièrepour adapter le logement au handicap et pourl’adapter à la prévention des chutes.

La MSA de la Haute Marne s’est investieavec beaucoup de succès et de compétencedans la prévention des chutes des personnesâgées à domicile allant même jusqu’à créer des« ateliers pratiques » enseignant aux personnesâgées à se relever après les chutes, enseignantdes méthodes pour améliorer l’équilibre… Nousconseillons hautement à tout lecteur quisouhaiterait en savoir plus de se rapprocher dela MSA par l’intermédiaire de la CPAM.

Dr Guy PETINEx gériatre, ex rhumatologue

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Réunion de la commission régionale Champagne-Ardenne du 19 mai 2010.

Animée par Charles BERDER, membre du CNRPA, la commission s’est réunie le 19 mai àChâlons-en-Champagne ; la Haute-Marne était représentée par Gérard Delaunay et Janie Le Roux.

La commission a d’abord entendu un exposé de la représentante de l’agence régionale desanté (ARS) sur la mise en place de ce nouvel organisme. La montée en puissance de l’ARS sepoursuit. Le regroupement des services au sein de l’ARS va permettre une unité de la politiquede santé, sanitaire et médico-sociale.

Pourtant de nombreuses questions se posent concernant les projets en attente de financement ;les restrictions de moyens alloués par la caisse nationale de solidarité à l’autonomie (CNSA) oul’évolution des critères nationaux permettent la répartition des crédits.

Cependant le plan Alzheimer la phase de recensement des besoins se poursuit. Il n’existe pasune identification adéquate de l’état des lieux. Un point des Unités Hautement Renforcée (UHR)et pôle d’activité et de soins adaptés (PASA) et des problématiques associées a été fait.

Sur la promotion de la bientraitance, à partir de ce qui est fait dans la Marne, ont été exposéesles méthodes de contrôle et de suivi des établissements. Les difficultés d’atteinte des objectifs,d’application des protocoles sont connues. Il est difficile d’évaluer la bientraitance psychologique,il y a des vacances dans les fonctions de médecins coordonnateurs…

Les participants ont renouvelé la demande de désignation d’un représentant pour le suivi duplan Alzheimer et PRIAC

Formation : la formation à l’adresse des coderpistes, titulaires et suppléants, prévue le 7

octobre est reportée à une date ultérieure.

Désignation : dans sa réunion du 6 mai dernier, le bureau a désigné M. Gérard DELAUNAYcomme titulaire, pour représenter le Coderpa 52 à l’Agence Régionale de Santé (ARS) et MmeElisabeth BLAISON, comme suppléante.

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Maltraitance = 3977

Le 3977 est le numéro national d’appel

contre la maltraitrance des personnes

âgées et des personnes handicapées. Il

est ouvert du lundi au vendredi de 9h à

19h pour le coût d’un appel local depuis

un téléphone fixe.

Ce numéro est destiné aux personnes

âgées et aux personnes handicapées,

victimes de maltraitances ou aux témoins

de situations de maltraitances.

Vous trouverez écoute spécialisée par des

professionnels, soutien, conseils.

L’action sociale, ça va mieux

en le disant...

Des rencontres autour de l’action sociale

sont organisées pour accompagner, orienter,

conseilller et écouter. L’une d’entre elles a

déjà eu lieu à Saint-Geosmes début mai.

Deux autres recontres sont prévues :

. Mardi 21 septembre à la salle des

fêtes de Joinville

. Mardi 19 octobre à la salle des fêtes

de Chaumont (13h45)

Ces rencontres sont organisées par le

Conseil général de la Haute-Marne, la

CRAM du Nord-Est, la MSA et l’AGIRC-

ARRCO.

Au programme, une intervention de

chacun de ces organismes, une animation

par « Théâtre Actif » de Langres et des

échanges autour de stands d’animation.

Quelques statistiques 2009(Extraites du document réalisé par l’Observatoire

gérontologique départemental)

. Moyenne du tarif hébergement dans les

EHPAD = 48,78 euros par jour

. Nombre total de lits médicalisés installés

dans les EHPAD du département = 1825

. Nombre de bénéficiaires de l’APA en établissement en Haute-Marne et en France par

rapport aux plus de 60 ans et aux plus de 75 ans (au 31/12/2008) sur un total de 1396

bénéficiares haut-marnais :

+ 60 ans = 2,96 % en Haute-Marne et 3,18 % en France

+ 75 ans = 7,34 % en Haute-Marne et 8,07 % en France (Pour l’INSEE, au 01/01/08, la Haute-

Marne comptait 47 234 personnes de plus de 60 ans dont 19 009 personnes de plus de 75 ans.)

. Nombre de bénéficiares de l’APA à domicile en Haute-Marne et en France par rapport aux plus de

60 ans et aux plus de 75 ans (au 31/12/2008) sur un total de 2 456 bénéficiares haut-marnais :

+ 60 ans = 5,20 % en Haute-Marne et 4,91 % en France

+ 75 ans = 12,92 % en Haute-Marne et 12,47 % en France

Concours Champagne-ArdenneA l’occasion de la Semaine de la langue française, la DRAC Champagne-Ardenne a organisé pourla troisième fois un Jeu des dix mots. Chacun des participants devait proposer un texte jouant avecun, plusieurs ou l’ensemble des dix mots retenus pour l’édition 2010, en se les appropriant sous laforme littéraire souhaitée (poésie, récit, jeu, etc.)

Voici les dix mots proposés : baladeur ; cheval de Troie ; crescendo ; escagasser ; galère ; mentor ;mobile ; remue-méninges ; variante ; zapper.193 contributions sont parvenues, les participants ayant entre 10 et 85 ans et venant d’horizons divers.Trois catégories ont été déterminées : Particuliers ; Ateliers ; Scolaires.

Dans la catégorie Ateliers, nous avons eu le plaisir de relever les noms de plusieurs Haut-marnais.Le premier prix a été attribué à Bernard CLOUET qui nous a autorisés à publier son texte.

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Les dix motsQuelle idée saugrenue d’avoir choisi ces mots ?Y voit-on intérêt, quel en est le mobile ?Déception et colère vont aller crescendo,Convenez-en, le choix est pour le moins débile.

De folles propositions tel ce remue-méninges,Trahissent un laborieux et triste enfantement,S’il faut que l’on se moque et que l’on singe,Ayons donc de l’humour à défaut de talent.

Ah ! que de vilains mots sont ici proposés,Je sens qu’une fois de plus, je vais zapperNotre langue fort riche ne manque pas de variantesPour en chercher de beaux, d’inspiration charmante.

Que diable suis-je allé faire dans cette triste galère,Sans ami, sans mentor, qui m’aurait conseillé,

Pourquoi le souvenir du Scapin de MolièreN’a-t-il pas resurgi pour me faire renoncer ?

Mais je veux me venger de ces mots superflus,Traîtres mots enfermés dans le Cheval de Troie,J’irai me promener, baladeur inconnu,Jusques au Cœur des Mots, poétiques cette fois.

Alors à ces dix mots, tel un Bernard Dimey,J’ajouterai celui, célèbre qui claironne,Au risque de déplaire et même d’escagasserJe vous dirai le mot prononcé par Cambronne.

Bernard ClouetJanvier 2010

Informations à rappeler :Trois coordinations gérontologiques, services du Conseil général, sont réparties sur le territoire.

En voici les coordonnées :

Saint-Dizier : Florence PUYSSEGUR, tel. 03 25 04 19 19

Chaumont : Caroline THEVENOT, tel. 03 25 32 86 86

Langres : Anne-Sophie DROUOT, tel. 03 25 84 43 86

Numéro vert gratuit : 0 800 11 44 20